Guide de conception des stations de pompage 99.pdf

May 3, 2017 | Author: jolegende | Category: N/A
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GUIDE DE CONCEPTION- DES STATIONS D E POMPAGE

J. DJOUKAM

Juin 1999

.

TABLE DES MATIERES 00000000

CHAPITRE 1 : GENERALITES .................. .............................................................................. 1.1. D é h t i o n du domaine .......................................................................................................................... 4 1.2. Rappels d‘hydraulique .......................................................................................................................... 4 1.2.1. Les pertes de charge linéaire ............... ........................................................... 4 2.2.Théorème de Bernouilli ............................ .............................................................. 5 1.2.3. Ligne de charge et ligne piézométrique ................................... ....................................... 5 1.2.4. Caractéristique d’une conduite ................................................ 1.2.5.Débit équivalent .................................................................................................................. 7 CHAPITRE 2 : PROCESSUS D’ELABORATION DUN PROJET DE STATION DE POMPAGE ....................... 8 2.1. Introduction ......................................................................................................................................... 8 2.2. Les grandes lignes du projet ................................................................................................................. 8 2.2.1. Definition du caractere generai du projet ....... ........................................................ 9 2.2.2. Définition du service attendu . ............................................................. 9 2 . 2 . 3 . Les contraintes de site ............................................................................................ .... 10 .. 2.2.4. Rappels des dispositions générales ....................................................................................... 11 .. 2.2.5 Choix d’une disposition generale .......................................................................................... 13 CHAPITRE 3 : CHOIX DES POMPES ................................................................................................................... 17 3.1, Introduction ......................................................................................................................................... 17 3 .2. Choisir le nombre de groupes de pompage ..... ................................................................................ 17 . . ................................................................................ 17 3.3. Choisir le système de régulation ...................... .. 3.4. Choisir une vitesse de rotation ............................................................................................................ 18 3 . 5 . Conduite de la définition des groupes de pompage .............................................................. . . 3.5.1. Description du besoin ......................................................................................... 3.5.2. Choix de la pompe correspondant au besoin ......... .......................................................... 26 3.5.3. Etude du fonctionnement de l’installation ............................................................................ 30 CHAPITRE 4 : CHOIX DES DlSPOSITlONS PARTICULIERES ......................................................................... 33 4 . 1 . Introduction ......................................................................................................................................... 33 4 7 . Protection de la prise d’eau contre les transports solides ...................................................................... 33 4 3 . Protection contre les incidents d’origines hydrauliques ..................................................................... 33 4.4. Protection contre les incidents d’origines électriques ........................................................................... 35 4.5. Détermination d’un ballon anti-bélier par la méthode de Meunier et Puech ........................................... 35 4.6. Détermination des groupes electrogenes ............................................................................................ 40 4 6 . I . Description des caractéristiques d’un groupe ................................................................... 40 4 6 2 Choix du nombre de groupes et du type pour l’électrification des zones isolées ................... 41 4.6.3. Critères de choix d’un groupe électrogène ......................................................................... 42 4.7. ECONOME D‘UNE INSTALLATION DE POMPAGE .................................................................... 44 4.7 1 . Coùts d’investissement ........................................................................................................ 44 . . 4.7 2 . Coùts d’exploitation ......................................................................................................... 34 4 7 . 3 . Amortissements ................................................................................................................. 45 4 7 4 . Coùts du projet ................................................................................................................... 47 I

I

1

LISTE DES TABLEAUX

Tableau

.. . .

._

3.5.3.3. Présentation des résuitats

Tableau NO14 : spécifications techniques du groupe de pompage pompe sélectionnée ~~~~~

1. Spécifications du type de pompe.

- désignation ; - tension d’utilisation ; - fréquence du courant - vitesse de rotation ; - étanchéité au passage de l’arbre

~~~

- Hauteur manométrique nominale ;

- Diamètre de la roue ; - Diamètres orifices d’aspiration et de refoulement - Poids ; - Côtes d’encombrement 3. Points de fonctionnement.

- Point de fonctionnement le plus défavorable ; - Point de fonctionnement favorable ; - Puissance du moteur d’entraînement de la pompe - Courant nominal et courant de démarrage ; - Tension d’utilisation.

- matériau roue et corps de pompe - domaine d’utilisation. 2. Spécification du modèle choisi.

- Nom du constructeur

- Nom de la série de pompe - désignation ;

- débit nominal;

32

CHAPITRE 4 : CHOIX DES DISPOSITIONS PARTICULIERES 4.1. Introduction

Dans la dernière phase d'établissement de son projet, le projeteur doit prendre certaines dispositions spéciales afin de garantir un bon fonctionnement de la station. En fonction des résultats et choix précédents certaines précautions doivent être prises. Ces précautions se traduisent par la mise en place de dispositifs de protection. 4.2. Protection de la prise d'eau contre les transports solides

II s'agit essentiellement de prendre les dispositions et ce, dans le cas des eaux de surface, pour protéger la prise de la pompe afin d'éviter au maximum le transport solide. Le choix de ces dispositions dépend du tirant d'eau à l'étiage (TEE). Le tirant d'eau à l'étiage est la profondeur maximale des eaux en période de plus basses eaux :

Si TEE > = 2 m : la prise peut être établie sans précaution spéciale sur la rive. Si TEE est de 1 a 2 m : installé un dispositif de prise en queue de poisson ou utiliser un groupe d'épuisement en exhaure. Si TEE est de 0,5 à 1 m : si le fond est assez dur pour y creuser un chenal on reconstitue un fond de deux mètres sinon établir un barrage de reprise. Si TEE < = 0,5 m : un barrage de reprise est nécessaire. 4.3. Protection contre les incidents d'oriqines hvdrauliques

Les tableaux ci-après donne les diverses protections possibles à l'amont et à l'aval de la station de pompage Tableau 15 : Protections à l'amont de la station

Interrupteur à flotteur Eau de surface Puits et

Régulateurs immergés

Electrodes de niveau

manostat et horloge

A

P

P

A

D

D

A

A

Tableau 16 : Protection à l'aval de la station

Cas d'utilisation

ballon antibélier

ventouses à 3 fonctions

protection conduite de refoulement

phénomènes Aux points bas gazeux

vidanges

Ventouse simples

Cheminée d'équilibre

Aux points stations a faible HMT hauts

A = adapté P = possible 33

régulateur de pression avale HMT au départ excessive

Soupapes de décharge lutte contre la surpression

4.4. Protection contre les incidents d'oriqines éledrhues

-

Relais à minimum discontacteur d'intensité différentiel A

Disjoncteur manque ou inversion de phase Mise SOI sous tension MlSe Isolement moteur et discontacteur Sous-intensité SurintençitA ntensité

Sectionneur

A A

A A A

A= adapté 4.5. Détermination d'un ballon anti-bélier par la méthode de Meunier et Puech

A. DONNEES DE BASE A.1. Profil en lona de la conduite II faut disposer du profil en long de la conduite, montrant aussi la ligne piezomètrique entre le ballon et le réservoir.

La méthode utilise difiérentes pressions (statique, dynamique,...). II importe de bien faire la différence entre pression absolue et pression relative. A.2. Paramètres adimensionnels On connaît l'équation de la caractéristique liant les valeurs de cote et débit entre ballon et réservoir.

On peut rendre adimensionnel les débits et les cotes en divisant les premier par Qo, les seconds par P s L'équation devient 2

f-

a

- gs Ps

q b =z, f-q, a gs ps

+ J - jd " PS

A est un coefficient sans dimension qui rend compte de l'importance du coup de bélier. Par ailleurs, on pose

jK.tiaK Po

- Ps

35

est un coefficient

dimension qui rend compte des pertes de charge dans la conduite de refoulement. Par analogie avec le coefficient des pertes de charge en ligne, on définit

- Un coefficient Kv des pertes de charge à la base du ballon en phase de vidange K, =

Perte à la vidange pour Ie débit Qo ps

L

(3)K I

- Un coefficient des pertes de charge à la base du ballon en phase de remplissage

Kr =

Perte de charge au remplissage pour le débit Q3 (4)

ps

Au niveau du ballon on peut écrire

A volume = At x Q

fl P AV

=

AV V

y -.

Si on prend At

QL, il vient a

avec PVy = Po

AP

__

P

=

= cste,

d'où

L

- ,et sachant par ailleurs que

a

= - y - QL

aV

AP = - y- Q,,L à l'instant initial, on peut donc écrire -

P

avo

On pose p = QoL et on définit un coefficient B tel que B = pXA =

av0

LQo

'O.

Pour des raisons

avo ps

pratiques on remplace souvent P s par Po dans cette formule. On a alors :

B est un nombre sans dimension qui rend compte de la capacité de détente du ballon de protection. Enfin, on définit aussi un coefficient en rapport avec le temps de vidange du ballon

avec T = durée de la phase de vidange

36

Régimes Initial (dynamique) Pression minimum (fin de vidange) Pression maximum Final

Pression absolue PO

Volume d'air

"min

Vmax

Pmsr Ps

Vmi" vc;

vo

A.4. Abaques supoortde la méthode La méthode s'appuie sur 13 abaques ; comprenant - les abaques pour la détermination de la dépression (no1 a 9) - les abaques pour la détermination de la surpression (no 1O a 12) - les abaques pour la détermination de la durée de vidange du ballon (no 13).

B. OBJECTIFS DE LA METHODE

- Détermination du volume du ballon - Détermination de la perte de charge a la base du ballon en phase de vidange - Détermination du temps de vidange. C. DEMARCHE PRATIQUE C.I. Calculer Po. Ps, a et Uo C.2. Etablir qu'une protection Dar ballon est nécessaire Sans ballon la dépression en tête atteint

s. On g

en déduit les pressions relatives au droit

du ballon, au réservoir et au point caractéristiques de la conduite (par exemple au point haut). S'il apparaît par endroit des pressions relatives négatives, voir si elles peuvent être comblées par exemple par une aspiration auxiliaire. Dans le cas contraire on peut adopter une protection par ballon.

-

C.3. Déterminer la surpression maximal (Pmax) a ne pas dépasser au ballon. On trace la ligne de surpression admissible en décalant le profil en long vers le haut d'une valeur égale à celle de la pression maximale admissible du tuyau. Pmax est défini par la ligne horizontale évitant tout risque sur la conduite

C.4. Calculer A et K

A et K sont encadrés par des valeurs A1 et A2 , K i et K2 appartenant aux séries proposées pour les abaques. On a donc K i < K < K2 A1 < A < A 2 37

C.5. Construction de la liqne de cavitation en variables réduite On construit d'abord le profil en long par l'équation

zsoi

(x) =

(Z(x) - 2 ballon) + 10,33 ps

(l),

puis la ligne de dépression admissible par l'équation : Zadm (x)=

(Z(x) - 2 ballon)

+ P, + marge

(2)

ps = tension de vapeur saturante Pv Marge = Marge de sécurité au-dessus de la pression de vapeur saturante. En pratique, pour K1 puis K2, on sélectionne les abaques correspondant a A1 et A2. On y reporte les points caractéristiques de la courbe (2) et on détermine les valeurs maximum de B telle que la ligne de dépression correspondante ne coupe pas la ligne de dépression admissible. On

P min en traçant les courbes de dépressions maximum en contact -

détermine aussi les valeurs de

ps avec les courbes des dépressions admissibles. B et

P min

-pour

K et A sont déterminés par interpolation selon les schémas suivants

ps

U B pour K

I

I

A1

I

I

A2

Fi Prnin

Pmin

22

U P min

pour K

P min ps

ps C.6. Calcul du volume total du réservoir On a le volume initial V, = LQ, U,

gp, B

38

pour K

Pmin De -on détermine Pmin, puis la cote piezometrique minimale au ballon égale a Z ballon PS

+ Pmin - 10,33. Le volume d'air en fin de détente est

p)

IJY

v,,

=

v,

avec y = 1,2

pmll

La capacité totale du ballon est "totale = 1$2"mm

C.7. Pertes de charae au remdissaae du ballon. Pmax - P

On connaît A, B et K par les calculs précédents. On calcule

' , puis on sélectionne PS

les abaques qui conviennent aux valeurs de K. Pour A1 et A2 on détermine dans chacune des abaques, les valeurs de Kr à l'intersection de Pmax - P et de la courbe correspond a B (surpression maximale). l'horizontale passant par Ps

La valeur de Kr pour A et K est détermine par interpolation selon le schéma donne en C5.

On peut alors déterminer le diamètre du clapet percé par la formule

d= D=

avec

diamètre du clapet percé en m Diamètre de la conduite de la conduite de refoulement en m

C.8.Durée de la vidanqe Pour A, B et K on détermine dans l'abaque no 13 la valeur de a et on calcule la durée de la vidange par la formule.

L

T=cc.-.A a

avec

T = durée de la vidange en secondes ; L = longueur de la conduite de refoulement en m ; a = célérité des ondes en m/s ; A= coefficient sans dimension, de la méthode.

39

4.6. Déterminationdes qroulies électroqènes 4.6.1. Description des caractéristiques d’un qroupe

Le groupe électrogène se compose essentiellement :

[Dll-d’un moteur thermique, de son tableau de commande et ses accessoires permettant d’en contrôler le fonctionnement,

- d’un alternateur avec son dispositif d’excitation et de régulation, - d’une armoire d’appareillage électrique de commande et de contrôle, - d’un châssis commun et de son habillage, adapté aux conditions d’emploi. Le moteur thermique, pour la gamme de puissance correspondant aux besoins de l’électrification des zones isolées est un DIESEL fonctionnant au fuel domestique. Les groupes sont répartis dans 4 classes de service correspondant chacun à un type d’usage. SERVICE A : Groupe de Production Marche continue possible à 414 de charge pendant 24/24h. II faut dans ce cas soigneusement choisir la puissance du groupe et ne lui faire subir aucune surcharge.

SERVICE B : Groupe de Production Marche continue mais limités à 4 O00 h/an et à charge Possibilité de fonctionner 24/24h pendant certaines périodes. Possibilité de surcharge transitoire de 1O % environ pendant 1 heure par jour. SERVICE C : Marche à charge variable acceptant une surcharge de 1 O %. Service quotidien inférieur ou égal à 12 heures. Durée totale annuelle limitée à 2 O00 heures. Peut-être utilisé comme groupe de production pour courtes durées. SERVICE D : Marche occasionnelle à charge variable sans surcharge. Service d’une durée annuelle maximale de 500 heures.

II s’agit des groupes dits de secours

40

Tension foumie :

k 1,5 % de la nominale pour un facteur de puissance compris entre 0,T et 1 et une charge équilibrée à 10 % près. 4.6.2. Choix du nombre de groupes et du Wpe pourl’électrificaüon des zones isolées

Les moyens de production doivent être adaptés à la nature de la distribution envisagée :

- distribution intermittente 6 h /24 h : éclairage

Un seul groupe pourra suffÏr (prévoir cependant la coupure pour l’entretien, pendant quelques jours par an).

- distribution semiconünue 12 h/24 h : éclairage, quelques besoins artisanaux, quelques (pompage).

quelques services

Deux groupes suffisent en général si la puissance minimale se situe entre 50 et 100 YOde la puissance nominale de base. La coupure totale est évitée dans cette solution. Si la puissance minimale est inférieure à 50 YO de la puissance nominale, un 3“” groupe sera prévu pour assurer les périodes de veilles et éviter ainsi l’encrassement des moteurs qui seraient surdimensionnés.

- distribution continue 24 h/24 h dans les agglomérations où existe une activité industrielle et artisanale suffisamment importante. Trois groupes minimum sont nécessaires, en pncnipe de puissance différente pour permettre la meilleure adaptation aux charges et éviter un fonctionnement en dessous de 50 % de la puissance nominale. Si le réseau permet d’éviter la marche en parallèle cela est préférable. Sinon, la nécessité de coupler oblige à choisir des groupes dont les puissances ne sont pas dans un rapportn supérieur à 2. En général, le neutre n’est pas couplé pour éviter la circulation des harmoniques entre les machines. La répartition des puissances actives est assurée à k 10 %. On choisira donc une puissance telle que :

P à fournir inférieure ou égale à : 0,85a 0,9x

Puissance des groupes. 41

Le couplage nécessite des appareillages spéciaux, en particulier pour visualiser la synchronisation des vitesses :

- lampes de phase,

- sy nc hronoscope, - voltmètre différentiel, - coupleur contrôlant fréquence et tension avant couplage. 4.6.3. Critères de choix d’un qrouoe électroqène

Environnement

- pression barométrique : la puissance du moteur thermique varie avec l’altitude (- 1 % pour 100 m), - température ambiante : nécessite en principe une étude particulière si elle dépasse 38” C,

- degré hygrométrique : standard 70 %, - atmosphère poussiéreuse (+ ou -).

Ces éléments vont avoir une influence sur la puissance et sur le type de refroidissement (aéro, eau + échangeur eau). Choix de la puissance La puissance est donnée en KVA pour un facteur de puissance de 0,8.

Un groupe de puissance P est donc dimensionne pour fournir sous 400 volts :

- une intensité

1 = P(KVA)/UJ;;r

- une puissance active P ( KW ) = P (KVA) x 0,8. - Notion de capacité transitoire La fermeture d’un circuit pour alimenter une charge provoque sur le groupe ce que l’on appelle un impact. Pour le démarrage des moteurs notamment, on aura à assurer transitoirement une puissance qui pourra être supérieure à la puissance nominale. Les coefficients de surcharge transitoire sont particuliers à chaque constructeur et type de groupe. On peut cependant retenir des coefficients que l’on retrouve fréquemment :

. les aiternateurs admettent en général un impact compris entre O et 2 fois leur puissance nominale (la chute de tension transitoire instantanée peut alors atteindre 25 %.

. les moteurs DIESEL admettent un impact à vide de O à 50 % de leur puissance nominale active, et en charge un impact de 66 % de la puissance nominale dans la limite de leur puissance maximale de secours. 42

- Définition de la puissance en réqime établi Soit P 1 la puissance en KVA, P 2 la puissance active en K W . II faudra PG supérieur ou égal à P 1, et P G supérieur ou égal à P 2/0,8.

- Définition de la puissance en réqime transitoire Ce calcul est nécessaire lorsque l’installation comporte des moteurs importants (c’est-à-dire d’une puissance nominale supérieure à 10% de la puissance totale de l’installation en régime établi), présentant de forts courants d’appel au démarrage. Le calcul à mener consiste à déterminer le cas le plus défavorable pour la puissance active, à venfier que cette marche transitoire est admissible par le groupe pour la marche à régime établi ou à déterminer un nouveau groupe dans le cas contraire. Le cas le plus défavorable pourra être par exemple : . le démarrage du plus gros des moteurs de l’installation, . le démarrage aléatoire d’un moteur quand tout est alimenté, . la reprise totale de l’installation, . le démarrage du dernier moteur d’une cascade, . la magnétisation d’un transformateur. Exemple de dimensionnement : L’installation à alimenter est constituée de 50KW d’éclairage incandescent ; d’un ensemble de petits moteurs démarrés séparément et constituant une charge de 7 9 K W à cos9 = 0.85,soit 135A,et d’un compresseur frigonfique à marche automatique thenostatée ayant un In = 70A a cos9 = 0.80, un ldlln = 7 et cos9 = 0.40 au démarrage.

P1 en KVA en régime établi P1= KVA xU A

P2 en K W en régime établi

P1= 50 + ( 1 3 + 70)0.400& P1 = 192 KVA

P2 =50+(135+ 70)0.400&x0.85 P2 = 170 K W

c

+CI

P2 =

43

KW +

(c

I x U A Cosp)

Le régime transitoire le plus défavorable est le démarrage aléatoire du compresseur. P’1 en régime transitoire - Charge initiale

- Charge initiale

P =50 + ( 1 35~0.400A)= 143KVA - impact

- impact

P = ~ O X ~ X O . ~ O =339KVA OXJ~

P = 339 KVA x COS P1 et PG>

PG> P2+0.8 et PG > P2+0.8

..P’1

2

PG> 170+0.8 - 212 KVA PG> 265+0.8 - 331 KVA

PG > 192 PG> 482+2-241

Le groupe sera un ACB 330 délivrant 350 KVA en secours.

4.7. ECONOMIE D‘UNE INSTALLATION DE POMPAGE

L’économie d’une installation de pompage comprend les coûts d’investissement, les coûts d’exploitation et les coût d’amortissement. 4.7.1. Coûts d’investissement

II s’agit de toutes les dépenses initiales au titre des fournitures et des travaux nécessaires pour la réalisation de la station de pompage. 4.7.2. Coûts d’exploitation a)Energie Consommation en fuel des moteurs thermiques (densité du fuel : 0,85)

- 10 à 20 CV 250 g OU 0,294 I/CV/h - 28 à 46 CV : 190 g OU 0,223 I/CV/h - 60 à 100 CV : 180 g OU 0,211 IICVIh - au-dessus de 100 CV: 170 g ou 0,21 IICVlh Consommation de lubrifiants des moteurs thenniaues

Moteur thermique d’une puissance - au-dessous de 50 CV : 0,005 I/CV/h - au-dessus de 50 CV : 0,003 I/CV/h

44

Coût de I’énerqie et des consommables Le prix de du fuel et des consommables varie d’un pays à un autre. Le prix de l’énergie électrique annuel est donné par une formule du type :

CE=TF* P+TP*t*P CE = coûts énergétiques annuels ; TF = terme fixe du tarif applicable en FCFA par KW souscrit par an. P = h s s a n c e de l’installation en KW t = durée annuelle de fonctionnement en heures TP= terme proportionnel du tarif applicable en FCFAKWh consommé Au Burkina Faso. on retiendra les valeurs suivantes :

Courant

Terme fixe (TF) en FCFAKW souscrit Terme proportionnel (TP) en FCFAKWh co11somme

BT

20 083

57

108

44 370

43

94

~

Triphasé 4 fils Moyenne tension

Heures pleines : de Ohà 10h, de 14h à 16h et de 19 h à 24h Heures de pointe : de 10h a 14 h et de 16h à 19 heures

b) Entretien Frais d’entretien Les dépenses de réparation et d’entretien normal pour les moteurs peuvent se déduire par les formules empiriques suivantes, à paxtir du prix d’achat A

- moteurs thermiques : une révision équivalente à 8% de la valeur d’achat tous les 1000 heures de fonctionnement ; - moteurs électrique : une révision équivalente à 1% de la valeur d’achat toutes les 1O00 heures de fonctionnement. Les dépenses d’entretien de la station de la station de pompage se décomposent en :

- entretien des pompes - Génie civil conduites et apparedlage hydraulique

: 10% de la valeur d’achat par an : 1% de la valeur d’achat par an

Frais de surveillance A déterminer selon la grde de salaire du pays, le nombre et les catégories d’employé

4.7.3.Amortissements a) Durée de vie des moteurs Moteurs électriques 30.000 heures Moteur diesel de puissance entre : - 10et20CV 4.000 heures - 28/31 et 42/46 CV 5.000 heures - 50et95CV 10.000 heures - au-dessus de 100 CV 12.000 heures 45

A

Moteur à essence Groupe électrogène Bélier hydraulique Pompes à piston Turbopompe

8.000 heures 15.000 heures 45.000 heures 25.000 heures 30.000 heures

b) Durée de vie du Génie Civil Le Génie Civil comprend des massifs, des bâtiments et la tuyauterie ( toute nature). On admet forfaitairement une durée de vie de 30.000 heures.

cl Détermination annuité de renouvellement On connaît l'amortissement horaire du Génie Civil et du matériel. En considérant la durée annuelle de fonctionnement réelle, on détermine la durée de vie en année. L'annuité de renouvellement est donné par la formule :

i Cl=

1-(1+$"

.Y,

Avec i= taux d'intérêt, n= durée de vie, a = annuité de renouvellement Va = Valeur d'achat ou coût de réalisation Exemple

Durée annuelle de fonctionnement réel Matériel

2000 heures

1O00 heures

7 Taux d'année 3'amortissement

1

Nbre 'année

Nbre Taux i'année d'a mortissement

Y3

3000 heures

Taux i'amor:issement %

%

- Pompe

30

6,5

15

9,6

10

13

- Moteur électrique

30

65

15

9,6

10

10,6

11,3

6

19,7

4

28,2

- Moteur a essence

17,3

4

28,2

2,6=3

36,7

- Génie Civil

6,5

15

9,6

10

13

1-

Moteur diesel de + de 100 cv

d) Amortissement de l'emprunt 46

1

d) Amortissement de I’emrmnt

Ii est fonction du montant de l’emprunt, du taux d’intérêt et de la durée de l’empnint. L’annuité de remboursement se détermine par la formule :

a=

i XE 1- (1 + i)-”

Avec i= taux d’intérêt, n= durée de remboursement a = annuité de remboursement E = montant de l’emprunt 4.7.4. Coûts du projet Les coùts du projet comprennent

- les coûts d’investissementactualisés donnés par la formule :

Avec Ia = Coûts d’investissement totaux actualisés Io = Investissement de départ Ik = investissement de l’année k a = taux d’actualisation - le coût total actualisé du projet

Avec CT = coût total actualisé du projet Ck = montant total des coûts d’exploitation à l’année k Ia = coûts d’investissement totaux actualisés a = taux d’actualisation - Prix de revient du mètre cube d’eau pompé

Avec P = Prix de revient du mètre cube d’eau pompé Vk = volume pompé à l’année k HMT = Hauteur manométrique totale de l’installation Ia et Ck ont été définis plus haut

47

GROUPE DE POMPAGE

J. Djoukam

Juin 1999

48

- groupe immergé Eau claire?

MARNAGE
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