Gu03 Guide Reseaux Souterrains

December 8, 2017 | Author: Serge Rinaudo | Category: Electrical Grid, Electrical Substation, Electricity, Energy And Resource, Science
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C 11 / A 2530

EDF GDF SERVICES

Guide Technique de la Distribution d’Electricité

GUIDE TECHNIQUE DE LA DISTRIBUTION D'ELECTRICITE

A 25 30

Guide Pour l'Etablissement des Réseaux Souterrains

OBJET DU CHAPITRE Les préoccupations esthétiques, les contraintes d’environnement, le développement des puissances en jeu et l’amélioration de la qualité conduisent à développer la réalisation des réseaux électriques en souterrain. Le présent guide a pour objet de préciser et compléter certaines dispositions de la norme NF C 11-201 de septembre 1991 et ses mises à jour concernant les réseaux de distribution publique d’énergie électrique mais n’a aucun caractère normatif. Il a été réalisé par un groupe de travail comprenant des représentants du Ministère de l’industrie chargé de l’électricité, de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), de l'Association Nationale des Régies de services publics et des Organismes constitués par les Collectivités locales ou avec leur participation (ANROC), de la Fédération Nationale des Sociétés d’Intérêt Collectif Agricole d’Électricité (FN SICAE) et d’Electricité de France (EDF). Il est destiné à être évolutif

Références - Se reporter aux annexes du document - Ce document est également en classeur et disponible au Centre Français de l'Electricité

Evolutions récentes

Ajout au présent document des chapîtres 3 et 4 .en 1999

Accessibilité EXTERNE

Créé le : 15/05/00

Copyright EDF 2001 Georges VALENTIN

GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX ELECTRIQUES SOUTERRAINS

Ont participé à la rédaction de ce document :

Ministère de l’Industrie :

ANROC :

EDF GDF SERVICES :

FNCCR :

FN SICAE

Yves SCHNEIDER

STEGB

Thomas JEANNERET

STEGB

Christian ROGER

Usine d’Electricité de Metz

Denis NEVEU

Usine d’Electricité de Metz

Philippe ANTOINE

Usine d’Electricité de Metz

Jean -Louis BIRRAUX

EDF GDF SERVICES VOSGES

Pascale BONIFACE

CETE La Défense

Jean-Luc FARGES

CETE La Défense

Georges LUCAS

CETE La Défense

Georges VALENTIN

CETE La Défense

Jean-Yves PRUNIERE

GAA TE de Bordeaux

Claude DUSART

GAA TE de Marseille

René GAULION

Fédération Paris

Jean-Michel DOUX

Fédération Paris

Philippe GOUEDO

SDEC Angoulême

Raymond JOUANNEAU

SIEML Angers

Robert DURUISSEAU

Régie de St Michel de Maurienne

Michel ROBERT

SER Noyon

GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS SOMMAIRE AVANT-PROPOS 0 - INTRODUCTION : GENERALITES 0.1 DOMAINE D’APPLICATION 0.2 CONDITIONS GENERALES D’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS 0.3 LEXIQUE 0.4 REPERTOIRE DES SIGLES 1 - PREMIER CHAPITRE : LES MODALITES COMMUNES 1.1 ETUDES 1.2 TRAVAUX DE TERRASSEMENT 1.3 REMBLAYAGE ET REFECTION DES SURFACES 1.4 CARTOGRAPHIE DES RESEAUX 2 - DEUXIEME CHAPITRE : LES RESEAUX HTA 2.1 STRUCTURES DES RESEAUX HTA SOUTERRAINS 2.2 CARACTERISTIQUES DES MATERIELS 2.3 MISE EN OEUVRE DES MATERIELS 3 - TROISIEME CHAPITRE : LES POSTES HTA/BT DE DISTRIBUTION PUBLIQUE 3.1 GENERALITES 3.2 ETUDES 3.3 MISE EN OEUVRE ET REALISATION 3.4 CRITERES DE CHOIX D’UN TYPE DE POSTE 4 - QUATRIEME CHAPITRE : LES RESEAUX SOUTERRAINS ET BRANCHEMENTS BT 4.1 GENERALITES 4.2 STRUCTURE DES RESEAUX ET BRANCHEMENTS 4.3 CARACTERISTIQUES DES MATERIELS 4.4 MISE EN OEUVRES DES MATERIELS 4.5 PROTECTIONS DES RESEAUX BASSE TENSION

ANNEXE 0 : TEXTES DE RÉFÉRENCE ANNEXE 1 : SPÉCIFICATION TECHNIQUE DE LA ZONE DE POSE DU CÂBLE HTA C 33-223 ANNEXE 2 : SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES POUR LES TOURETS DE CÂBLES HTA PRÉPARES POUR UNE POSE MÉCANISE ANNEXE 3 : CONVENTION ASD 93 et CONVENTION CS 85 ANNEXE 4 : CAHIER DES CHARGES POUR FOURREAUX POUR CÂBLES ÉLECTRIQUES HTA ET BT EN FORAGE DIRIGE ANNEXE 5: PROTECTION BASSE TENSION CALCUL DU SEUIL DE COURANT CRITIQUE

AVANT-PROPOS

Les préoccupations esthétiques, les contraintes d’environnement, le développement des puissances en jeu et l’amélioration de la qualité conduisent à développer la réalisation des réseaux électriques en souterrain.

Le présent guide a pour objet de préciser et compléter certaines dispositions de la norme NF C 11-201 de septembre 1991 et ses mises à jour concernant les réseaux de distribution publique d’énergie électrique mais n’a aucun caractère normatif.

Il a été réalisé par un groupe de travail comprenant des représentants du Ministère de l’industrie chargé de l’électricité, de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), de l'Association Nationale des Régies de services publics et des Organismes constitués par les Collectivités locales ou avec leur participation (ANROC), de la Fédération Nationale des Sociétés d’Intérêt Collectif Agricole d’Électricité (FN SICAE) et d’Electricité de France (EDF). Il est destiné à être évolutif.

GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999.

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0 - INTRODUCTION : GENERALITES 0.1 DOMAINE D’APPLICATION 0.2 CONDITIONS GENERALES D’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS 0.3 LEXIQUE 0.4 REPERTOIRES DES SIGLES

GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999.

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0 - INTRODUCTION : GENERALITES 0.1 DOMAINE D’APPLICATION

Ce document est applicable à l’établissement de tous les réseaux électriques souterrains de distribution d’électricité ou d’éclairage public des domaines haute tension A (HTA) et basse tension (BT).

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0.2 CONDITIONS GENERALES D’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS L’établissement des réseaux électriques souterrains 1 ainsi que les travaux de génie civil y afférents doivent être exécutés conformément (liste non exhaustive) : • à l’arrêté interministériel du 02 avril 1991 relatif aux conditions auxquelles doivent satisfaire les distributions d’énergie électrique (appelé communément " arrêté technique "), ainsi que ses modificatifs et compléments éventuels, • à la norme NF C 11-201, en particulier, dans l'ensemble du texte, quand il est fait référence à la notion de matériel ou de conception "agréé", c'est au sens de l'article 1.3 de la norme NF C11-201, à savoir : " On entend par matériel d’un modèle ou d’un type agréé, un matériel choisi par le maître d’ouvrage, en commun avec le distributeur exploitant si celui-ci n’est pas le maître d’ouvrage. Le distributeur peut établir des listes de matériels qu’il reconnaît aptes à l’exploitation ", • à la réglementation générale applicable en matière de voirie, en particulier le code de la voirie routière, aux arrêtés adoptés par les préfets, les conseils généraux et les conseils municipaux ......., • au code du travail, • aux cahiers des charges de concession de distribution d’énergie électrique, • aux autres normes relatives à la réalisation des ouvrages, • aux normes relatives aux différents matériels, • aux spécifications particulières au sens du § 1.3 de la norme NF C 11-201. Une liste des principaux textes et documents est donnée en annexe.

1

au sens de l’article premier de la loi du 15 juin 1906 sont concernés, notamment, les réseaux de distribution publique d’énergie électrique et les circuits d’alimentation de l’éclairage public communs avec ceux-ci.

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0.3 LEXIQUE Définitions autres que celles figurant à l’article 2 de l’arrêté interministériel du 02 avril 1991 Appareillage HTA Ensemble d’appareils ou dispositifs destinés à la protection ou aux manoeuvres des éléments de réseau. Appareil de coupure Dispositif constitué d’un organe de manoeuvre permettant d’assurer l’ouverture ou la fermeture d’un circuit électrique. Tableau HTA modulaire Ensemble d’organes de coupure et/ou de protection sous enveloppes métalliques individuelles, juxtaposés pour constituer un tableau HTA extensible. Exemple : Ensemble 2I + 2P = 2 cellules " interrupteur " + 2 cellules " protection transformateur ". Tableau HTA monobloc ou compact Ensemble d’organes de coupure et/ou de protection intégrés dans une enveloppe métallique unique, indémontable et, par voie de conséquence, non extensible. Exemple : Ensemble 2I +P = 2 cellules " interrupteur " + 1 cellule " protection transformateur ". Départ HTA Ensemble des canalisations HTA (ossature et dérivations), des postes HTA/BT et des appareillages constituant l’élément de réseau alimenté à partir d’une seule source HTA (cellule d’un poste source ou d’un poste de répartition). Emergence Appareillage permettant d’assurer la transition entre des canalisations souterraines et des lignes aériennes ou le tronçonnement d’une canalisation souterraine. Ossature ou ligne principale ou artère Canalisation principale HTA, bouclable, issue d’une source, en général de forte section assurant le transit de l'énergie jusqu'aux points de raccordement des dérivations ou charges ponctuelles. Dérivation ou ligne secondaire Canalisation secondaire HTA, issue d’une ossature, assurant le transit de l'énergie jusqu'aux points de raccordement des postes HTA/BT ou grappes de postes HTA/BT. Schéma normal d’exploitation Schéma représentant l’ensemble des départs alimentés en régime non perturbé. Chaque départ étant alimenté par une seule source, les organes de coupure qui assurent éventuellement la liaison entre départs, sont en position "ouvert". Structure de réseaux Agencement des départs et des sources d’énergie constituant le réseau de distribution. • Schéma de structure du réseau : représentation simplifiée de la structure des réseaux. • Schéma directeur : représentation prévisionnelle des étapes d’évolution du réseau vers sa structure cible. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999.

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Poste électrique Ensemble de l’appareillage électrique et du local ou emplacement clos qui le protège dont la fonction est la conversion, la transformation de l’énergie électrique et/ou la liaison entre plusieurs circuits. Un poste est un local ou emplacement d’accès réservé aux électriciens. Poste source HTA Poste électrique assurant la transformation HTB / HTA et l’alimentation des départs du réseau de distribution publique HTA. Poste de répartition HTA Poste électrique assurant la répartition de l’énergie sur des départs du réseau de distribution publique HTA à partir d’une liaison HTA issue d’un poste source HTA ou d’une source de production. Poste HTA / BT Poste électrique assurant la transformation HTA / BT et l’alimentation de départs basse tension. Remontée aéro-souterraine (R.A.S) Eléments assurant la transition entre la partie aérienne et la partie souterraine d’un réseau

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0.4

REPERTOIRES DES SIGLES

ACG AC3M AC3T ACM ACMD ACT BT DDB DRR A DRR C FC HPC HTA IP IP.XX IPT ITI JDD JDDI PAC 6 PAC 10 PASA PUC PS RMBT

Appareil de Coupure Générale Armoire de Coupure à 3 interrupteurs à commande Manuelle Armoire de Coupure à 3 interrupteurs Télécommandés Armoire de Coupure Manuelle Armoire de Coupure Manuelle avec Dérivation Armoire de Coupure Télécommandée Basse Tension (U≤ ≤1kV) Double Dérivation de Branchements Disjoncteur Réenclencheur en Réseau Aérien Disjoncteur Réenclencheur en Réseau en Cabine Fausse Coupure Haut Pouvoir de Coupure (fusible BT) Haute Tension A (50kV≥ ≥U>1kV) Interrupteur de Poste (non télécommandé) Indice de Protection.XX Interrupteur de Poste Télécommandé Interface de Télécommande d’Interrupteur Jonction Double Dérivation (type de boite BT dont la matière isolante est coulée) Jonction Double Dérivation Injectée (type de boite BT dont la matière isolante est injectée) Poste Avec Couloir de manoeuvre de moins de 6 m² Poste Avec Couloir de manoeuvre de moins de 10 m² Permutateur Automatique de Sources d'Alimentation Poste Urbain Compact Poste Socle Raccordement Modulaire Basse Tension

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CHAPITRE 1

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1. PREMIER CHAPITRE : LES MODALITES COMMUNES 1.1

ETUDES 1.1.1 1.1.1.1

Préliminaires

1.1.1.2

Descriptif

1.1.2

1.2

1.3

1.4

AVANT - PROJET

ETUDE D’EXECUTION

1.1.2.1

Les points à étudier

1.1.2.2

Les dossiers à établir

TRAVAUX DE TERRASSEMENT 1.2.1

DEMOLITION DES REVETEMENTS DU SOL

1.2.2

EXECUTION DES FOUILLES

REMBLAYAGE ET REFECTION DES SURFACES 1.3.1

DISPOSITIF AVERTISSEUR

1.3.2

REMBLAYAGE DES TRANCHEES

1.3.3

REFECTION DES REVETEMENTS DE SOL

CARTOGRAPHIE DES RESEAUX

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1. PREMIER CHAPITRE : LES MODALITES COMMUNES 1 .1

ETUDES

1.1.1

AVANT - PROJET

1.1.1.1 Préliminaires S’agissant d’ouvrages dont la définition précise des caractéristiques techniques est déterminante pour la réussite du chantier et son intégration dans les structures de réseau, il est fortement recommandé qu’un avant-projet soit l’objet d’une large concertation en amont de l’affaire entre toutes les parties prenantes, à savoir, les représentants de la maîtrise d’ouvrage, de l’exploitation et de la conduite des réseaux. Dès ce stade la coordination est organisée conformément aux principes généraux de la prévention hygiène et sécurité.

1.1.1.2 Descriptif L’avant-projet comprend : • une description sommaire de l’ouvrage concerné (longueur totale, type de câble, section,...) et son insertion dans le schéma de structure du réseau en application du schéma directeur, • une définition de l’itinéraire emprunté par l’ouvrage, • une description sommaire de la nature des terrains traversés, • une description des interfaces entre le réseau existant et l’ouvrage à construire (émergences, postes HTA/BT....), • une approche administrative : type de terrains traversés (en domaine privé ou public, sous chaussée ou sous trottoir en fonction des contraintes locales,...), dossiers spécifiques éventuels (traversées de voies ferrées, sites classés,...), envoi des demandes de renseignements (conformément au décret 91-1147 du 14 octobre 1991)... • un dossier d’intervention ultérieure Dans le cadre de la coordination des travaux avec d’autres ouvrages, il convient d’harmoniser les différents avant-projets. cf. protocole de coordination pour la construction des réseaux signé le 9 février 1996 par la FNCCR, l’ANROC, le SPEGNN, FRANCE TELECOM, EDF et GDF.

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1.1.2

ETUDE D’EXECUTION

L’étude d’exécution débute par une concertation entre le maître d’oeuvre et les représentants de l’exploitation et de la conduite des réseaux. Cette concertation s’étend ensuite à tout partenaire susceptible de fournir des renseignements sur les points à étudier. L’aboutissement de l’étude d’exécution est de parvenir à définir les points suivants : 1.1.2.1 Les points à étudier

a) Le tracé sur plan Il est en principe, établi à l’échelle 1/200e ou 1/500e ; des échelles différentes peuvent néanmoins exceptionnellement être utilisées (compte tenu des contraintes locales) lorsqu’elles sont mieux appropriées au site. exemples : • 1/1000e en plein champ lorsque le 1/200e ou le 1/500e ne permet pas de préciser des points de repères fixes, • 1/50e dans le cas de plan de détail d’implantation de postes, d’armoires de coupure ou de points singuliers. b) La reconnaissance du sous-sol Cet élément est important pour limiter les aléas éventuels au moment de la pose et permet de rendre les travaux rapides et discrets. En outre, la reconnaissance du sous-sol est indispensable lors de chantiers particuliers tels que les chantiers de pose mécanisée ou les chantiers en technique sans tranchée. Elle comprend deux aspects : • la détermination de la nature du sous-sol, • la recherche de l’encombrement du sous-sol. Elle peut être le résultat de la mise en oeuvre d’un ou plusieurs des moyens suivants : • de l’exploitation des cartographies des autres occupants du sous-sol, • d’une connaissance antérieure du terrain, d’informations recueillies auprès des riverains, d’entreprises de travaux, d’autres concessionnaires ou des gestionnaires de voirie, • de l’exploitation des cartes géophysiques existantes, • de mesures scientifiques (méthode électrique, radio-magnéto-tellurique, radar géologique...) • de sondages ponctuels. Tous ces moyens ne permettent pas d’obtenir une connaissance parfaite et absolue du soussol mais ils donnent des indications précieuses pour le bon déroulement du chantier.

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c) Les points singuliers Sont plus particulièrement étudiés les points singuliers susceptibles de créer des conditions difficiles de réalisation (autres réseaux, obstacles divers...), d’apporter une entrave à l’exploitation, de mettre en cause la sécurité des intervenants ou des tiers, de gêner le bon déroulement du chantier notamment dans sa programmation, de diminuer la qualité finale de l’ouvrage et générer des inconvénients aux réseaux existants dans l’emprise. Une attention particulière est portée : • aux matériels et à leur mise en oeuvre: les appareillages, les émergences, les remontées aéro-souterraines, les postes HTA / BT, les armoires et coffrets,... • aux obstacles : franchissement de pont, de voie ferrée, de rivière, de route, présence de candélabres et de circuits d’éclairage public,... • aux impératifs techniques : croisement avec d’autres réseaux de distribution d’énergie électrique, d’éclairage public, de distribution de gaz, de distribution d’eau, de télécommunication, de vidéocommunication, de chauffage urbain, de drainage ou avec d’autres branchements existants,... d) Les représentations en coupes cotées Les coupes des différentes tranchées à réaliser indiquent la position du ou des câbles par rapport aux autres ouvrages d’une part et à des repères fixes ( bornes, murs, piliers, bordures de trottoir....) d’autre part. Les distances entre ouvrages doivent être conformes à l’arrêté technique et à la norme NF C 11 201 Les profondeurs de pose sont fixées au moment de l’étude dans le respect de la norme NF C 11 201 et des règlements de voirie éventuels. D’autres impératifs ( liés au drainage ou aux cultures par exemple ) peuvent entraîner des profondeurs de pose différentes. e) Les conditions de remblayage Les matériaux de remblayage et les modalités de compactage des tranchées sont définis selon les instructions du gestionnaire de la voirie concernée, dans le respect de la norme NF P 98 331. Le Guide Technique (mise à jour de mai 1994) « REMBLAYAGE DES TRANCHEES ET REFECTION DES CHAUSSEES » réalisé par le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) et le Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA) fournit des indications précises permettant de réaliser des remblais et compactages de qualité. Dans toute la mesure du possible, on privilégie le remblayage avec les matériaux extraits bruts ou tamisés voire concassés si nécessaire. Note : Les câbles électriques sont conçus pour être posés en pleine terre. Toutefois cette terre doit posséder des propriétés mécaniques, chimiques et thermiques qui permettent de garantir la pérennité des câbles. Ces propriétés sont définies dans la spécification de la zone de pose (cf. annexe 1). Si tel n’est pas le cas, du matériau d’apport doit être posé en protection.

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f) Les modalités de réalisation des accessoires Le réalisateur de la confection des extrémités, des jonctions et des dérivations doit être déterminé et les interventions des différents intervenants programmées dès l’étude de l’affaire. A noter que pour une pose mécanisée en continu, la préparation des embouts du câble peut être réalisée par le fabricant selon la spécification technique jointe en annexe 2. Cette indication est nécessaire à ce stade afin de respecter le délai d’approvisionnement du matériel.

g) La coordination hygiène et sécurité Les modalités de coordination des interventions sont régies par la loi 93 - 1418 du 31/12/93 et son décret d’application du 26/12/94. Le maître d’ouvrage se voit confier un rôle clef dans la prévention de la santé et de la sécurité des intervenants : • désignation sous sa responsabilité du coordonnateur pour la phase étude et pour la phase travaux, • intégration de la sécurité à la conception même de l’ouvrage afin que soient garanties les meilleures conditions de travail tant lors de sa construction que de son entretien et de son utilisation. h) La préparation du chantier Elle intègre notamment les conditions d’accès au chantier et de circulation routière, la programmation et la coordination des intervenants (cf. paragraphe précédent), ainsi que toutes les dispositions techniques (propreté du chantier, enlèvement des déblais et déchets divers,...) destinées à faciliter la réalisation des opérations dans les meilleures conditions de sécurité et de qualité. Sont ainsi clairement définies préalablement au début des travaux : • les conditions spécifiques de réalisation du chantier en terme de date d’exécution, de circulation, de balisage, de barriérage et de signalisation, • la préparation du déroulage et de la confection des accessoires de raccordement : L’utilisation de tourets standards (de type J) permet des longueurs pouvant aller à : CABLES HTA

CABLES BT

* 600 mètres pour le câble de 3 x 95 mm² * 2100 mètres pour le câble de 3 x 95 mm² * 500 mètres pour le câble de 3 x 150 mm² * 1600 mètres pour le câble de 3 x 150 mm² * 400 mètres pour le câble de 3 x 240 mm² * 1150 mètres pour le câble de 3 x 240 mm² Ces longueurs permettent l’usage de moyens de transport, de manutention et de déroulage usuels. En cas de longueur supérieure, il est nécessaire de prévoir des moyens spéciaux. Dans le cas de pose mécanisée en continu, on détermine la longueur des câbles sur tourets et le sens de pose (en cas d’extrémités de câble préparés en usine) en prenant en compte des points particuliers de tracé.

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1.1.2.2 Les dossiers à établir L’ensemble des éléments évoqués ci-dessus conduit à la constitution des dossiers suivants : a) Le dossier d’approbation du projet « Article 49 » ou « Article 50 » L’approbation du projet d’exécution régie par le décret du 29 juillet 1927 modifié, notamment, par le décret du 14 août 1975 a pour objet de recueillir l’accord des administrations concernées sur la réalisation technique des ouvrages projetés, et de vérifier leur conformité aux prescriptions de l’arrêté technique en vigueur. Le décret prévoit trois procédures en fonction du type d’ouvrage projeté : • une procédure réduite pour les branchements basse tension (article 49 alinéa 4), • une procédure simplifiée d’approbation tacite pour les ouvrages dont la tension est inférieure à 63 kV et d’une longueur qui n’excède pas 1 kilomètre (article 49), • dans les autres cas, une procédure de droit commun d’approbation expresse (article 50), b) Les dossiers particuliers • Dans certains cas, des dossiers spécifiques complémentaires sont nécessaires lorsque les travaux impliquent, par exemple, des traversées de chemins de fer, d’autoroutes, des constructions dans des sites classés aux abords de monuments historiques ou dans un secteur sauvegardé. • Le plan de zonage est à mettre à jour si nécessaire et à déposer en mairie en application du décret du 14 octobre 1991 et de l’arrêté du 16 novembre 1994. c) Le dossier des conventions de passage Dans le cas de passage en terrains privés (y compris par exemple, les voiries privées de lotissement ou le domaine privé d’une collectivité publique), le régime de servitude est fixé par la nature des droits accordés par le propriétaire au distributeur : • reconnaissance des servitudes légales de l’article 12 de la loi du 15 juin 1906 qui lui réservent, notamment, la possibilité de construire même si l’ouvrage doit être déplacé, modifié ou protégé. • reconnaissance de droits plus étendus que les servitudes légales, en renonçant par exemple à demander le déplacement de l’ouvrage. Voir exemples de convention et d’acte administratif en annexe 3. d) Le dossier de Déclaration d’Utilité Publique (éventuellement) La déclaration d’utilité publique (D.U.P) en vue de l’exercice des servitudes légales, a pour objet d’affirmer le caractère d’intérêt général d’une opération, afin de permettre de la mener en domaine privé. La demande de DUP fait l’objet d’un dossier comprenant : • une carte sur laquelle figurent le tracé des canalisations projetées et l’emplacement des autres ouvrages existants ou à créer; • un mémoire descriptif indiquant les dispositions générales du projet et la concession de rattachement.

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• Les modalités de l’instruction administrative sont définies par le décret n°70-492 du 11 juin 1970 modifié, notamment , par le décret n°93-629 du 25 mars 1993. e) Le dossier de mise en servitude (éventuellement) La procédure d’établissement des servitudes, nécessaire si le propriétaire d’un terrain privé oppose un refus au passage de l’ouvrage ou n’a pas pu être contacté voire identifié (bien vacant par exemple), peut être engagée dès que les servitudes sont instituées, soit à la suite de la D.U.P., soit en application de la loi du 13 juillet 1925 (art. 298). Les modalités pratiques sont également définies par le décret du 11 juin 1970 modifié. f) La demande d’arrêté de circulation (éventuellement) Un arrêté de l’autorité responsable de la police de la circulation est nécessaire pour : • la pose de panneaux de prescription (limitation de vitesse, interdiction de dépasser ou de stationner); • une circulation alternée; • une déviation de la circulation.

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1 .2

TRAVAUX DE TERRASSEMENT

Les modalités suivantes s’appliquent aux chantiers en fouille ouverte, mais également aux fouilles exécutées aux points d’entrée et de sortie sur un tronçon réalisé en forage en sous oeuvre 1.2.1

DEMOLITION DES REVETEMENTS DU SOL

Le revêtement est démoli avec précaution et suivant une coupure nette, au disque s’il s’agit d’asphalte, bitume, ciment. Il est également enlevé avec tout le soin nécessaire lorsqu’il s’agit de pavés, dallages, briques, carreaux et, en général, d’éléments séparés. Ces matériaux destinés à être réemployés doivent être laissés dans un état tel qu’ils puissent être récupérés lors de la réfection du revêtement. Par ailleurs, les matériaux déplacés sont rangés de manière à entraver le moins possible la circulation et en suivant, le cas échéant, les prescriptions des gestionnaires de la voirie. Dans le cas où la tranchée est réalisée en zone cultivée, on prend soin de prélever la couche de terre arable qui est remise en surface lors du remblayage de la tranchée. 1.2.2

EXECUTION DES FOUILLES

Profondeur En l’absence de règlement local, les profondeurs doivent être conformes à la norme NF C 11-201. En zone de culture elle peut dépasser 1,30 m en fonction des particularités et elle ne sera pas inférieure à 1,20 m en terre de labour. Largeur La largeur doit être aussi réduite que possible. Elle dépend du nombre et de la disposition des canalisations prévues On donne quelques dimensionnements types ci-après à titre d’exemple :

Dans le cas où une dérogation est éventuellement accordée lorsque les conditions locales ne permettent pas de respecter les profondeurs prévues, on met en oeuvre des modalités particulières pour assurer la sécurité des tiers et une protection mécanique suffisante mettant le câble à l’abri des compressions dues aux efforts de surface et des dégradations dues aux outils les plus fréquents (pioche, pieu, fiche...)

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Cette protection peut être réalisée à l’aide de tôle d’acier (> 4 mm) posée à 0,10 m au-dessus de la canalisation, de fourreaux d’acier, de fourreaux ciment bétonnés, de fourreaux en matière synthétique noyés dans du béton, de caniveaux multitubulaires... Tranchée Les parois latérales des fouilles doivent être en principe verticales. En application du décret n°65-48 du 8 janvier 1965, quand la tranchée a une profondeur de plus de 1,30 m et une largeur égale ou inférieure aux deux tiers de la profondeur, les parois verticales ou sensiblement verticales doivent être blindées, étrésillonnées ou étayées ; dans les autres cas, elles sont aménagées en fonction de la nature et de l’état des terres, des conditions météorologiques, de la topographie des lieux en vue de prévenir les éboulements.. Emploi d’engins mécaniques L’emploi d’engins mécaniques pour l’exécution des fouilles est autorisé. Néanmoins, leur utilisation doit être interrompue dès qu’elle présente des dangers pour les personnes et les ouvrages de toute nature existants à proximité. En particulier, en cas de terrassement à moins de 1,50m d’une canalisation électrique, il convient de respecter les dispositions du décret n°65-48 du 8 janvier 1965, reprises en partie en annexe IV de la publication UTE C 18-510. Emploi des explosifs L’emploi des explosifs doit faire l’objet d’un accord préalable entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur. auprès du service des mines. Les prescriptions de sécurité sont définies par : • le décret n°87-231 du 27 mars 1987 sur l’emploi des explosifs dans les travaux du bâtiment, les travaux publics et les travaux agricoles, et précisées dans la circulaire interministérielle du 2 novembre 1987 ; il traite des obligations générales des personnes chargées des produits explosifs, des règles générales relatives aux produits explosifs et à leur mise en oeuvre, ainsi que des dispositions complémentaires particulières à certains tirs ; • l’arrêté interministériel du 15 mai 1974 modifié par arrêté du 10 février 1976 ; • l’arrêté du 7 mars 1995 (art. L. 235-2 du code du travail), concernant le document relatif à la déclaration préalable. Ecoulement des eaux L’écoulement des eaux des caniveaux publics et privés doit toujours être assuré. Circulation des véhicules et des piétons Pendant l’exécution des travaux le long des voies publiques et privées, on prendra toute les précautions pour laisser un passage suffisant pour les véhicules et les piétons. En particulier, l’accès aux immeubles, magasins, garages, ouvrages de distribution d’énergie électrique doit être maintenu. Dès que le chantier présente un danger pour les piétons, il doit être entouré de barrières ou palissades stables ; c’est particulièrement le cas en milieu urbain où il convient de penser aux piétons non-voyants. Le cas échéant, le chantier est doté d’une signalisation de nuit.

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Signalisation du chantier La signalisation du chantier dans l’emprise des voies de circulation relève : • du code de la route ; • de l’arrêté du 24 novembre 1967 modifié ; • de l’instruction interministérielle du livre I - 8ème partie sur la signalisation routière temporaire. Propreté des chantiers La propreté des chantiers a fait l’objet : • de la circulaire n°91-46 du 13 juin 1991 du ministère de l’Equipement, du logement, des transports et de l’espace, diffusant aux préfets la recommandation n°T1-91 du Groupe permanent d’étude des marchés de travaux, relative au bon aspect et à la propreté des chantiers en milieu urbain. • d’une charte de l’environnement, signée le 9 octobre 1992 par la FNTP et le ministère de l’Equipement.

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1 .3

REMBLAYAGE ET REFECTION DES SURFACES

1.3.1

DISPOSITIF AVERTISSEUR

Au-dessus de chaque canalisation, même lorsqu’elle est en dessous d’une autre canalisation d’une tension de niveau différent déjà signalée, il doit être posé un dispositif avertisseur conforme à la norme NF T 54-080 placé à 0,20m au moins au-dessus du câble selon les termes de l’arrêté technique. Le dispositif n’est pas exigé si le câble est placé dans un fourreau posé en sous oeuvre. Il est souh .aitable que ce fourreau soit identifiable par la couleur rouge (coloration totale du fourreau ou, à minima, liserés longitudinaux) 1.3.2

REMBLAYAGE DES TRANCHEES

cf. Chapitre 1.1.2.1 § e. 1.3.3

REFECTION DES REVETEMENTS DE SOL

Les réfections sont réalisées en accord avec les gestionnaires de la voirie.

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1 .4

CARTOGRAPHIE DES RESEAUX

Tout établissement ou modification d’un ouvrage souterrain doit être, conformément à l’arrêté technique, reporté sur plan, immédiatement après travaux. Les plans sont normalement établis à l’échelle 1/200e ou 1/500e et conformes au système cartographique du maître d’ouvrage. Il est établi, en principe, un seul plan par rue comportant tous les ouvrages ; les indications nécessaires à leur identification doivent y être reportées.

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CHAPITRE 2

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2. DEUXIEME CHAPITRE : LES RESEAUX HTA 2.1

STRUCTURES DES RESEAUX HTA SOUTERRAINS 2.1.1 2.1.1.1

Définition

2.1.1.2

Conditions de qualité de service

2.1.2

Causes d’indisponibilités possibles

2.1.2.2

Notion de secours

2.1.2.3

Principaux types de structures

2.1.2.4

Paramètres déterminants dans l’évolution des réseaux

LES MODES DE RACCORDEMENT DES POSTES HTA / BT

2.1.3.1

La simple alimentation : raccordement en antenne

2.1.3.2

La double alimentation : raccordement en coupure d’artère

2.1.3.3

La double alimentation : raccordement en double dérivation

2.1.3.4

Eléments de choix du mode de raccordement d’un poste HTA / BT

CARACTERISTIQUES DES MATERIELS 2.2.1

CABLES HTA SOUTERRAINS

2.2.2

ACCESSOIRES DE TERMINAISON ET DE JONCTION

2.2.2.1

Boîte d’extrémité

2.2.2.2

Prise de courant ou « borne embrochable »

2.2.2.3

Extrémité bout perdu

2.2.2.4

Boîte de jonction

2.2.3

EMERGENCES TELECOMMANDEES

2.2.3.1

Inventaire des appareils de coupure télécommandés et fonctions associées

2.2.3.2

Armoire de Coupure Télécommandée (ACT)

2.2.3.3

Armoire de Coupure Télécommandée à 3 interrupteurs (AC3T)

2.2.3.4

Interrupteur de Poste Télécommandé (IPT)

2.2.3.5

Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (DRR)

2.2.3.6

Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels télécommandés

2.2.4

2.3

PRINCIPES DE BASE ET EVOLUTION DES STRUCTURES DE RESEAUX HTA

2.1.2.1

2.1.3

2.2

GENERALITES

DERIVATIONS ET EMERGENCES NON TELECOMMANDEES

2.2.4.1

Boîte tangente ou boîte de dérivation

2.2.4.2

Armoire de Coupure à commande Manuelle (ACM)

2.2.4.3

Armoire de Coupure à commande Manuelle à 3 interrupteurs (AC3M)

2.2.4.4

Interrupteur de Poste HTA / BT à commande manuelle (IP)

2.2.4.5

Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels non télécommandés

MISE EN OEUVRE DES MATERIELS 2.3.1

CABLES ET ACCESSOIRES

2.3.1.1

Conditions générales de pose des câbles HTA

2.3.1.2

Pose traditionnelle

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2.3.1.3

Pose mécanisé

2.3.1.4

Pose sans tranchée

2.3.1.5

Confection des accessoires de terminaison, de jonction et de dérivation

2.3.2

EMERGENCES

2.3.2.1

Implantation, préparation de la fouille et pose du génie civil

2.3.2.2

Raccordement électrique

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2. DEUXIEME CHAPITRE : LES RESEAUX HTA

2 .1

STRUCTURES DES RESEAUX HTA SOUTERRAINS

2.1.1

GENERALITES

Les départs de distribution d’énergie électrique sont, bouclables en ossature mais exploités en schéma non bouclé avec, éventuellement, des liaisons de secours pour une dérivation comportant une (des) grappe(s) importante(s) ou une (des) charge(s) sensible(s),

2.1.1.1 Définition Un réseau de distribution HTA comprend : • des points d’alimentation : • des points de livraison : • des canalisations ou lignes : • des appareillages et accessoires :

postes sources, postes de répartition, postes HTA / BT de distribution publique, postes HTA / BT privés, câbles souterrains , lignes aériennes, appareils de coupure,... dispositifs de raccordements,...

2.1.1.2 Conditions de qualité de service La norme NF EN 50-160 et le modèle de cahier des charges de concession de distribution publique, dans ses articles 21, 25 et son annexe 4 notamment, définissent la nature et les caractéristiques de l’énergie distribuée en fréquence et en tension (forme d’onde, déséquilibres, variations lentes ou rapides, surtensions,...) ainsi que les conditions générales de service. Ainsi, les structures de réseaux et les matériels utilisés doivent-ils permettre de ne plus provoquer d’interruption pour travaux et de limiter au minimum le nombre et la durée d’indisponibilité des ouvrages en cas d’incidents. Des engagements chiffrés du distributeur sont, par ailleurs, susceptibles d’être ainsi souscrits et précisés au contrat de fourniture d’un utilisateur donné tant sur l’aspect continuité que sur l’aspect qualité de fourniture.

2.1.2

PRINCIPES DE BASE ET EVOLUTION DES STRUCTURES DE RESEAUX HTA

2.1.2.1 Causes d’indisponibilités possibles Elles sont de deux natures : • pour travaux (opérations d’ordre électrique ou d’ordre non électrique), • sur incidents (dus, par exemple, aux phénomènes atmosphériques ou aux interventions de tiers). Elles peuvent survenir au niveau : • du réseau d’alimentation amont en HTB,

• du poste source HTB / HTA,

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• des canalisations souterraines HTA, • des postes HTA / BT ou de l’appareillage HTA. 2.1.2.2 Notion de secours On appelle secours le moyen de pallier l’indisponibilité soit pour travaux, soit pour incident sur un des éléments constitutifs d’un ouvrage. Il peut être obtenu de plusieurs manières : • soit en faisant appel aux autres éléments actifs, à condition qu’ils possèdent tous une marge de capacité de charge ou surcharge suffisante pour pallier l’indisponibilité de l’élément actif défaillant : on parle, dans ce cas de secours intégré, • soit en faisant appel à un (ou plusieurs) élément maintenu en réserve, qui se substitue à l’élément actif défaillant : on parle, dans ce cas, de secours spécialisé, • soit en faisant appel à des moyens extérieurs de réalimentation tels que groupes électrogènes, câbles provisoires, ensemble de transformation mobile...permettant la reprise de l’alimentation des installations des usagers pendant la durée de réparation de l’élément défectueux on parle, dans ce cas de secours externe.

2.1.2.3 Principaux types de structures On peut envisager la classification des structures selon les possibilités de substitution d’un élément sain à un élément défaillant, ce qui fait intervenir :

• • • • • •

la constitution des postes sources HTB / HTA, les modes de raccordement des départs aux sources HTB / HTA, la configuration des départs HTA, la nature du secours, le coefficient d’utilisation de la structure, le type de raccordement HTA des postes HTA / BT.

Il en résulte de nombreuses configurations topologiques, en fonction, notamment, de la densité des charges de la zone considérée, de sa géographie, de son historique et de la sensibilité des installations des usagers à la qualité de fourniture. La configuration de départs HTA On distingue essentiellement deux types de configuration de départ HTA : a) pour l’alimentation des zones d’habitat dispersé, le départ est constitué : (cf. figure 1) • d’une ossature souterraine, • de lignes secondaires aériennes ou souterraines en dérivation sur l’ossature, • d’appareils de coupures télécommandés ou non, installés dans des postes ou armoires et réalisant le tronçonnement de l’ossature, • de postes ou grappes de postes HTA/BT.

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La réalimentation des tronçons sains s’effectue alors par simple changement de schéma d’exploitation, les charges du tronçon défectueux sont reprises par des moyens externes (groupes électrogènes, transformateur mobile...) b) pour l’alimentation des zones denses (desserte des villes et de leur périphérie, zones d’activités, bourgs ,...) ou des charges de forte puissance ou des usages sensibles, et partout où le niveau de qualité requis l’impose, le départ est constitué : • d’une ossature souterraine, • des appareils de coupures télécommandés ou non, installés dans les postes et réalisant la coupure d’ossature en assurant l’alimentation du jeu de barres HTA sur lequel est raccordé le transformateur (par l’intermédiaire d’une protection par fusibles), • de postes HTA/BT raccordés en coupure sur cette ossature. La réalimentation de la totalité des points de livraison s’effectue alors par simple changement de schéma d’exploitation. Il existe sur le terrain de nombreuses dispositions différentes plus ou moins complexes résultant de l’historique ou du traitement de cas particuliers, mais l’orientation actuelle tend à développer des structures simples, fiables et robustes, notamment pour leur partie ossature. Note :

Cette tendance permet d’élever le niveau de la qualité de référence en diminuant, notamment, le temps de réalimentation des usagers suite à un incident.

La configuration d’ossature : Les configurations d’ossature les plus couramment utilisées actuellement sont celles qui sont représentées par les deux schémas suivants : a) de source à source Les ossatures issues de deux postes sources distincts (ou éventuellement issues d’un poste source et d’un poste de répartition) aboutissent à un point commun équipé d’un appareil de coupure ouvert en exploitation normale. Poste source n°1

Ossature du départ HTA n°1

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Poste source n°2

Ossature du départ HTA n°2

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b) en boucle simple Les ossatures issues de la même source (ou, éventuellement, du même poste de répartition) aboutissent à un point commun équipé d’un organe de coupure ouvert en exploitation normale. Ossature du départ HTA n°1

Poste source

Ossature du départ HTA n°2

Le tronçonnement d’ossature Le tronçonnement des ossatures en sous-ensembles permet de réalimenter les charges en cas d’incident sur l’un d’eux au moyen de deux types de matériel : a) Appareillages télécommandés (voir § 2.2.3) Leur situation tient compte des possibilités d’accès par tout temps et de la qualité des transmissions des signaux de télécommande (par voie radio ou par liaison téléphonique). Le niveau d’équipement en appareils de coupure télécommandés détermine la rapidité des réalimentations suite à incidents. Le nombre moyen recommandé actuellement est de 2,5 appareils de coupure télécommandés par départ (2 appareils en réseau par départ + 1 appareil de séparation des deux départs, ce dernier comptant pour 0,5 par départ). Néanmoins, l’équipement optimal sera déterminé, pour chaque départ, par un calcul technicoéconomique prenant en compte l’investissement et les gains attendus correspondants. Le point d’ouverture en schéma normal d’exploitation est placé, en général, au milieu électrique de l’ossature, mais peut être déplacé en fonction de critères techniques, économiques et d’exploitation :

• quantités d'ouvrages, nombre de clients, • répartition de la puissance, • minimisation des pertes, de la puissance coupée en cas de défaut, des chutes de tension, • facilité d’accès,... b) Appareillages non télécommandés (voir § 2.2.4) les tronçons ainsi constitués sont, de plus, équipés d’un certain nombre d’appareils de coupure non télécommandés destinés à améliorer l’efficacité de la réalimentation des charges non touchées directement par l’incident sur le tronçon concerné préalablement déterminé par télécommande.

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T

M

M

M

T

M

Ossature

Dérivations

T

Appareil télécommandé

Partie souterraine

M

Appareil non télécommandé (manoeuvre manuelle)

Partie aérienne

2.1.2.4 Paramètres déterminants dans l’évolution des réseaux Le type de structure d’un réseau est déterminé par un certain nombre de paramètres et de contraintes :

Conduite des réseaux Une bonne connaissance à chaque instant de la configuration du réseau permet la localisation rapide des défauts et facilite la reprise du service. Elle est d’autant meilleure que le schéma est plus simple. La multiplication des liaisons de secours entre postes ou grappes de postes n’améliore pas forcément le niveau de qualité offert et sera déterminée en fonction de critères techniques, économiques et d’exploitation.

Développement en profondeur C’est la forme d’évolution qui fait face à l’accroissement de la densité de charge d’une zone existante. La structure doit permettre l’absorption de charges nouvelles ou d’évolution des charges existantes sans remise en cause fondamentale (sauf cas particulier).

Développement en surface Il consiste en l’édification de réseaux ou tronçons de réseaux nouveaux destinés à desservir des charges apparues dans une zone non canalisée. Lorsqu’il s’agit de zones de faible étendue on alimente les points de charge supplémentaires à partir des éléments existants les plus proches.

Lorsqu’il s’agit de zones plus étendues on sera amené, en général, à implanter de nouveaux éléments, voire à amorcer une nouvelle structure.

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Implantation de sources nouvelles Leur intégration dans le réseau doit pouvoir se faire sans perturber fondamentalement la structure et avec le minimum de longueur de câble supplémentaire. 2.1.3

LES MODES DE RACCORDEMENT DES POSTES HTA / BT

2.1.3.1 La simple alimentation : raccordement en antenne Avec le principe du raccordement en antenne, la réalimentation d’un poste considéré, suite à un incident ou une intervention pour travaux sur l’élément de réseau l’alimentant exclusivement, ne peut s’effectuer qu’à partir d’un secours externe ou par le réseau basse tension. Chaque poste HTA/BT possède une seule arrivée issue soit : • d’une boîte de dérivation, OSSATURE BOITE DE DERIVATION

POSTE HTA/BT

• d’une émergence , par exemple : ARMOIRE DE COUPURE OSSATURE

POSTE HTA/BT

2.1.3.2 La double alimentation : raccordement en coupure d’artère Chaque poste HTA/BT comporte deux arrivées issues de deux tronçons de l’ossature, équipées chacune d’un appareil de coupure et, normalement mises en série sur le réseau par l’intermédiaire du jeu de barre. Dans un tel schéma les postes contribuent au transit de l’énergie sur l’ossature. Il en résulte que le jeu de barres et les appareils de coupure doivent être capables de transiter l’intensité nominale du palier technique actuel soit 400 A.

POSTE HTA/BT

OSSATURE

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Dans ce schéma d’exploitation, la réalimentation d’un poste considéré, suite à un incident ou une intervention pour travaux sur l’élément de réseau origine de l’énergie, peut s’effectuer à partir de la seconde arrivée par simple manoeuvre d’appareils de coupure. Note :

Ce principe de raccordement est celui généralement utilisé pour la construction des réseaux souterrains en zone dense.

2.1.3.3 La double alimentation : raccordement en double dérivation Chaque poste HTA/BT comporte deux arrivées issues de deux ossatures différentes, équipées chacune d’un appareil de coupure et, normalement mises en parallèle sur le réseau par l’intermédiaire du jeu de barre. Ce type de schéma est exceptionnel et réservé à l’alimentation des zones très denses

POSTE HTA/BT

OSSATURES

BOITES DE DERIVATION

Dans ce schéma d’exploitation, la réalimentation d’un poste considéré, suite à un incident ou une intervention pour travaux sur l’élément de réseau origine de l’énergie, peut s’effectuer à partir de la seconde arrivée par basculement automatique d’appareils de coupure. Note :

En pratique, on trouve souvent des architectures intégrant à la fois des postes HTA/BT raccordés en coupure d'artère et d'autres raccordés en simple dérivation. La double dérivation est très peu utilisée, notamment, du fait de sa lourdeur d’exploitation.

2.1.3.4 Eléments de choix du mode de raccordement d’un poste HTA / BT Le choix du mode de raccordement est conditionné par un certain nombre de critères : Le tronçonnement de l'ossature par des appareils de coupure a) par des appareils télécommandés Ces appareils permettent : ∗ une réalimentation rapide par l’ossature d'un maximum d'utilisateurs ou de puissance, ∗ une séparation rapide de la partie d’ossature en défaut. b) par des appareils non télécommandés Ces appareils permettent :

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∗ une réalimentation manuelle par l’ossature du reste des utilisateurs ou des puissances non concernés par l’incident, ∗ une séparation du tronçon en défaut, puis une déconnexion de l’élément défaillant et la mise en place de moyens de réalimentation externes des charges pendant la phase de dépannage. Note 1 :

Note 2 :

Les organes de coupure sont plus utiles sur les ossatures qu’en tête de dérivations non bouclées : avec un nombre d’organes de manoeuvre identique ou inférieur, on isole un tronçon en défaut plus rapidement et on peut réalimenter un plus grand nombre de clients suite à un incident. Cette réalimentation rapide est le premier objectif à atteindre et non plus la localisation précise du défaut. Celle-ci viendra dans un deuxième temps. La notion de coupure d'ossature est valable en aérien comme en souterrain mais on avait plutôt l'habitude de manoeuvrer des interrupteurs aériens ou bien d'ouvrir des ponts en tête de grappe.

b) La constitution de chaque tronçon de telle façon que les critères de continuité et de qualité de fourniture soient assurés, Il faut veiller notamment à limiter : • la quantité de postes HTA / BT raccordés entre deux points de coupure (soit directement sur l’ossature, soit sur des dérivations alimentées par cette ossature) à un nombre compatible avec les moyens de réalimentation dont dispose l'unité chargée de l'exploitation, Note 1 :

Note 2 :

Un nombre de deux postes raccordés directement en souterrain sur l’ossature entre deux points de coupure semble raisonnable dans la majorité des cas. Dans le cas où l’alimentation est réalisée à partir d’une dérivation aérienne les règles du § 5.2.3 de la norme NF C 11-201 relatives à réalisation des réseaux en technique aérienne s’appliquent.

• la puissance desservie à un niveau compatible avec la puissance des moyens de réalimentation utilisés, Note :

les groupes électrogènes utilisés dépassent rarement 250 kVA.

• la longueur du tronçon et / ou de la dérivation constituant le raccordement du ou des postes à une valeur compatible avec le niveau de la qualité de fourniture envisagée sur la zone considérée. Note :

En effet, plus la longueur de souterrain entre deux points de coupure d’ossature est importante, plus le risque de défaillance est grand.

• le nombre de coupures longues pour les usagers particulièrement sensibles.

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FIGURE 1 : EXEMPLE DE DEPART SOUTERRAIN EN ZONE PEU DENSE

P.A.C AC3M

ACM

ACT

Poste Source

VERS SECOURS Télécom

Ensemble-de raccordement aéro-souterraine Dérivations aériennes ( grappes ) POSTE SOCLE LEGENDE P.A.C A.C.M A.C.3.M. INTERRUPTEURS A.C.T.

POSTE AVEC COULOIR DE MANOEUVRE ARMOIRE DE COUPURE A COMMANDE MANUELLE ARMOIRE DE COUPURE A COMMANDE MANUELLE A TROIS APPAREIL DE COUPURE TELECOMMANDE LIGNE AERIENNE

Appareil ouvert En-schéma normal

2 .2

CARACTERISTIQUES DES MATERIELS

2.2.1

CABLES HTA SOUTERRAINS

Le type de canalisation souterraine à utiliser sur les réseaux de distribution publique est le câble tripolaire torsadé isolé au polyéthylène réticulé pour réseaux de distribution de tension assignée 12/20 kV (ou 19/33 kV dans le cas exceptionnel où la tension du réseau de distribution est de 33 kV) conforme à la publication UTE C 33-223. Note :

Ce câble tripolaire comporte, depuis le 1er février 1994, deux modifications par rapport à l’ancien de même désignation : ∗ la câblette de terre est supprimée (ce qui facilite le respect des règles de proximité avec les autres occupants du sous-sol) ∗ l’épaisseur des écrans est renforcée à 200 µm (afin de pouvoir garantir l’écoulement des courants de défaut en cas de défauts doubles)

Les sections normalisées et leurs règles d’utilisation obtenues par le calcul d’optimisation technicoéconomique prenant en compte, notamment, les pertes en ligne sur la durée de l’ouvrage, sont présentées dans le tableau suivant :

SECTION (en mm²) UTILISATION

95

150

Dérivations Ossature (ou ligne secondaire) (ou ligne principale) Dérivation importante

240 Zone dense Sortie de poste source

Ces câbles peuvent être posés en pleine terre sans protection complémentaire et être utilisés en version unipolaire à l’intérieur des postes.

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2.2.2

ACCESSOIRES DE TERMINAISON ET DE JONCTION

2.2.2.1 Boîte d’extrémité a) Symbole (non normalisé)

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Ce type de matériel est utilisé pour le raccordement : • des câbles sur des cellules interrupteurs de type modulaire par des extrémités unipolaires intérieures courtes [EUIC], • des câbles sur des lignes aériennes en remontées aéro-souterraines (une ferrure spécifique est alors utilisée pour fixation et protection par parafoudres HTA) par des extrémités unipolaires extérieures [EUE]. c) Caractéristiques électriques Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles et des appareillages raccordés. 2.2.2.2 Prise de courant ou « borne embrochable » a) Symbole (non normalisé)

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Ce type de matériel est utilisé pour le raccordement des câbles sur des cellules interrupteurs de type monobloc (ou compact), sur des transformateurs ou sur des armoires de coupure. Les prises de courant peuvent être droites ou en équerre. c) Caractéristiques électriques Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles et des appareillages raccordés. 2.2.2.3 Extrémité bout perdu a) Symbole (non normalisé)

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996

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Ce type de matériel est le seul moyen de mettre sous tension un câble en attente non raccordé à un appareillage. Note :

Ne pas confondre avec les capots d’étanchéité sans propriétés diélectriques qui permettent uniquement d’assurer la protection contre les pénétrations d’humidité d’un câble en stockage hors tension.

c) Caractéristiques électriques Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles raccordés. 2.2.2.4 Boîte de jonction a) Symbole (non normalisé)

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Ce type de matériel est utilisé pour le raccordement de deux câbles en continuité sur un réseau en construction ou en réparation suite à incident. c) Caractéristiques électriques Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles raccordés.

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2.2.3

EMERGENCES TELECOMMANDEES

2.2.3.1 Inventaire des appareils de coupure télécommandés et fonctions associées

Organes de Manoeuvre télécommandés (OMT) On recense quatre types d’appareils disponibles actuellement ou à court terme : • l’Armoire de Coupure Télécommandée ou ACT, • l'Armoire de Coupure Télécommandée à 3 interrupteurs ou AC3T, • l'Interrupteur de Poste Télécommandé ou IPT, • le Disjoncteur Réenclencheur en Réseau ou DRR.

Automatisme lié à un organe de manoeuvre télécommandé Fonction Automate Décentralisé Alarmé (ADA) dans un OMT Cet automate permet, à partir de la détection du passage d'une intensité de défaut dans un OMT, d'engager une action d'ouverture de cet OMT pendant le deuxième cycle lent du disjoncteur du poste source. Une fonction téléalarme est associée à la fonction ADA, elle est activée instantanément après l'ouverture de l'interrupteur de l'OMT.

Les tores associés aux interrupteurs télécommandés, de types IPT, ACT, et AC3T permettent de détecter simplement le passage des défauts.

Fonction Réenclencheur en Réseau Cette fonction permet un cycle complet de déclenchement réenclenchement rapide (interruption de 0,3 secondes), deux lents successifs (interruption d'environ 15 à 20 secondes chacun), et définitif en cas de défaut persistant. Cet automatisme est associé à un disjoncteur suivant deux versions : type extérieur pour implantation sur un support HTA et type intérieur pour implantation dans un poste cabine, les deux ayant un pouvoir de coupure de 8 kA. L'ensemble est appelé Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (DRR). L'utilisation du DRR nécessite d'adapter l'automatisme du réenclenchement du départ HTA au poste source.

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Rappel des fonctionnalités de base communes à tous les OMT L'ensemble de ces matériels ont les fonctionnalités de base suivantes : • •

• •

coupure "en charge" de la HTA, commande de la manoeuvre : è à distance : par télécommande à partir d'un poste de commande éloigné, par radio ou par réseau téléphonique commuté (RTC), è en local : par manoeuvre sur une platine de conduite en local (procédure de fonctionnement dégradé), télésignalisation double (ou signalisation double en local) pour reporter, au poste de commande, l'information de position de l'appareil (ouvert ou fermé), télésignalisation (ou signalisation en local) de passage de défaut en réseau.

2.2.3.2 Armoire de Coupure Télécommandée (ACT) a) Schéma électrique

ACT alim e n ta tio n B T

C o ffre t d e té léc o m m a n d e a v ec té lé s ig n a lis a tio n d e p a ss a g e d e d é fa u ts

liais o n R T C o u ra dio

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives L'ACT a été développée en 1992 et expérimentée en 1993. Elle est composée des matériels suivants : • un seul interrupteur dans le SF6 en armoire associé à une commande électrique dans la

même enveloppe ; • un transformateur de potentiel intégré dans l'enveloppe de l'interrupteur pour alimentation BT autonome, • un coffret de contrôle-commande, • une armoire, enveloppe de l'ensemble de ces composants, • une antenne radio (si nécessaire) ou un raccordement sur RTC. L'ordre au coffret de contrôle-commande est transmis par radio ou par réseau téléphonique commuté, à partir d'un poste de commande distant. Cet ordre actionne directement l'interrupteur pour l'ouvrir ou le fermer. L'ACT est aussi munie de sectionneurs de mise à la terre de part et d'autre de l'interrupteur. Cet ensemble, installé dans une armoire (moins de 2 m²), est posé au sol. Le raccordement des câbles HTA sur l’ACT se fait au moyen de prises de courant embrochables. Note :

la solution technologique actuelle (1994) comporte en fait deux interrupteurs-sectionneurs à trois positions placés en série, l'un d'eux étant motorisé et l'autre ne servant qu'en sectionneur de terre.

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c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un : 24 kV Pouvoir de coupure : 400A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 31,5 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage

Avantages : Les ACT sont essentiellement destinées à équiper les réseaux souterrains HTA alimentant des zones à faible densité de puissance. Elles sont installées, soit sur une ossature souterraine pour en réaliser le tronçonnement, soit en tête d'une dérivation bouclable pour en assurer la séparation et la reprise, soit encore en extrémité d’une artère souterraine pour jouer le rôle d'interface entre réseau souterrain et réseau aérien.

Inconvénients : Il existe un risque d'usage abusif de ce matériel sur des ossatures aériennes en lieu et place d'IAT, sous couvert d'une meilleure insertion dans l'environnement par rapport au matériel haut de poteau. Un tel usage nécessiterait de toute façon une double RAS sur le support ainsi que 6 parafoudres pour protéger les liaisons câbles. L'amélioration de l'esthétique de l'ensemble n'est donc pas certaine. De plus la majoration de coût induite par une telle installation, par rapport à un IAT ou un IA3T, serait à prendre en compte ( 2 RAS à confectionner ainsi que 6 parafoudres à monter sur chaise ). Note :

En cas d’impossibilité d’installation d’une ACT, on pourra éventuellement utiliser un IA3T en interface aéro-souterraine sur les réseaux mixtes seulement.

2.2.3.3 Armoire de Coupure Télécommandée à 3 interrupteurs (AC3T) a) Schéma électrique

AC3T Coffret de télécommande avec télésignalisation de passage de défauts

liaison RTC ou radio

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives L'AC3T a été développée en 1992 et expérimentée en 1993. Elle est composée des matériels suivants : • trois interrupteurs dans le SF6 dont un, deux ou trois seront associés à une commande électrique dans la même enveloppe,

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• un transformateur de potentiel intégré dans l'enveloppe HTA pour alimentation BT autonome, • un coffret de contrôle-commande ITI, • une antenne radio (si nécessaire) ou un raccordement sur RTC, • un ou plusieurs (autant que de commandes électriques) détecteur de défauts constitué de

trois tores pouvant détecter les défauts monophasés, biphasés et triphasés fournissant une télésignalisation au contrôle-commande, • une armoire, enveloppe de l'ensemble de ces composants. L'ordre de télécommande est transmis par radio ou par réseau téléphonique commuté, à partir d'un poste de commande, au coffret de contrôle-commande ITI. Cet ordre actionne directement le ou les interrupteurs pour les ouvrir ou les fermer. Le raccordement du réseau HTA sur l'AC3T se fait par câble et prises de courant embrochables. L'appareil est aussi muni de sectionneurs de mise à la terre sur chaque arrivée de câble. Cet ensemble, installé dans une armoire (moins de 2 m²), est posé au sol. c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un : 24 kV Pouvoir de coupure : 400A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 31,5 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Les AC3T sont essentiellement destinées à équiper les réseaux souterrains HTA en zone à faible densité de puissance. Ils réalisent le tronçonnement d'une artère souterraine et s'installent en tête d'une dérivation. 2.2.3.4 Interrupteur de Poste Télécommandé (IPT) a) Schéma électrique

Contrôle Commande

Contrôle Commande

Liaison Radio ou

Liaison Radio ou

RTC

RTC

Exemple

2 I + 2P

MODULAIRE

2I+P

MONOBLOC

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives L'IPT, Interrupteur de Poste Télécommandé, installé dans un poste cabine existant est composé des éléments suivants :

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• une cellule interrupteur , soit de type modulaire , soit incorporé à un tableau compact , sur laquelle est raccordé le réseau souterrain HTA, • une commande électrique sans accumulation d'énergie, • un coffret de contrôle-commande avec 1 ou 4 voies (Interface de Télécommande d'Interrupteur - ITI), • une antenne radio (si nécessaire) ou un raccordement sur réseau téléphonique commuté (RTC), • un détecteur de défauts constitué de trois tores dont la logique est intégrée dans le coffret de télécommande, pouvant détecter les défauts monophasés, biphasés et triphasés et fournissant une télésignalisation au coffret de contrôle-commande. Ces matériels sont placés à l'intérieur d'une enveloppe de poste HTA/BT. L'ordre de télécommande est transmis par radio ou par réseau téléphonique commuté, à partir d'un poste de commande, au coffret de contrôle-commande (ITI). Cet ordre actionne directement la commande électrique de l'interrupteur pour l'ouvrir ou le fermer. c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un : 24 kV Pouvoir de coupure : 400 A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 31,5 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : Ces appareils équipent les réseaux souterrains HTA de type urbain ou rural. Plusieurs IPT (limitation par le coffret ITI à 4 interrupteurs télécommandés) peuvent être rassemblés dans une même enveloppe. Note 1 :

Note 2 :

Seuls les interrupteurs répondant aux spécifications EDF HN 64-S-41 ou HN 64-S-42 peuvent être transformés en IPT par adjonction d'une motorisation. Il n'est pas intéressant, à la fois sur les aspects techniques et économiques, de motoriser des matériels de génération précédente.

Inconvénients : Cas d'une modification dans un poste existant : Le coffret ITI nécessite toutefois une alimentation BT alternative, qui est généralement assurée par les auxiliaires du poste. S'il n'existe pas de transformateur dans ce poste, il faut alors, soit se raccorder sur un réseau BT voisin, soit intégrer dans le poste un transformateur de potentiel permettant d'assurer l'alimentation du coffret. Cas de création d'un poste neuf : S'il y a besoin de Basse Tension, il est nécessaire d'installer un PAC 10. Sinon, il est préférable de poser une ACT ou AC3T selon le cas, qui comporte des appareillages HTA monoblocs ayant une tenue à la corrosion bien plus satisfaisante que les appareillages modulaires.

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2.2.3.5 Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (DRR) a) Schéma électrique

DRR en cabine Coffret de contrôle commande

liaison RTC ou radio

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Caractéristiques constructives : • Matériels de type extérieur ( DRR A ) : le D.R.R Aérien est composé de : • une platine de raccordement au réseau HTA, qui peut être utilisée en interface aéro-

souterraine, comprenant les parafoudres nécessaires à la coordination des isolements, le transformateur HTA/BT d'alimentation des auxiliaires et les extrémités simplifiées des câbles de liaison avec le disjoncteur, • un disjoncteur HTA doté de ses capteurs de protection de type haut de poteau, prévu avec bornes embrochables, • un coffret de contrôle-commande, • une antenne radio si nécessaire, ou un raccordement RTC. • Matériels de type cabine ( DRR C ) : le D.R.R Cabine est alors composé de : • un disjoncteur HTA doté de ses capteurs de protection de type intérieur compatible avec les

cellules HTA existantes, • un coffret de contrôle-commande.

Caractéristiques fonctionnelles : • Protections •Détection des défauts polyphasés, •Détection des défauts homopolaires, •Détection des défauts à la terre résistants.

• Automatismes Réenclenchements rapides et lents coordonnés avec le disjoncteur shunt et les réenclencheurs du disjoncteur de départ (coordination assurée par un boîtier additionnel installé dans la sous tranche protections du départ)

• Télécommandes GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996

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•Ouverture/fermeture du disjoncteur, •Mise en service/hors service de la protection et des automatismes, •Mise en service/hors service du régime spécial d’exploitation type A (RSEA), •Disjoncteur shunt en service/hors service au poste source.

• Télésignalisations •Défaut équipement, •DRR en local, •Déclenchement définitif sur défaut, •Présence tension aval, •Défaut SF 6, •Cycle en cours pendant émission de télécommande centralisée à fréquence musicale (TCFM). •Cycle de réenclenchement en cours

De plus, une fonction événements enregistrés et datés permet de mémoriser les rapides et les lents effectués par le DRR. Cette fonction sera télérelevable depuis le système informatisé de téléconduite (SIT) et permet de quantifier la qualité de service en aval du DRR. c) Caractéristiques électriques • Disjoncteurs de type extérieur : In : Un : Pouvoir de coupure : Pouvoir de fermeture :

250 A 24 kV 8 kA 25 kA

• Disjoncteurs de type cabine : In : Un : Pouvoir de coupure : Pouvoir de fermeture :

400 A 24 kV 8 kA 25 kA

d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : A la fonctionnalité de base, être manoeuvrable à distance, ce type de matériel ajoute les fonctionnalités classiques d'un disjoncteur associé à un ensemble de protections et de réenclenchements. Le DRR vient donc compléter la panoplie des matériels existants afin de contribuer à l'amélioration de la qualité de service, notamment :

• en diminuant le nombre de clients subissant des coupures très brèves et brèves (puisqu'il effectue des réenclenchements en réseau) en amont du tronçon défectueux, et avant que ne fonctionne l'automatisme de réenclenchement du disjoncteur du départ .

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• en diminuant également le nombre de clients subissant des interruptions pour défauts permanents, pour les mêmes raisons que précédemment.

Inconvénients Le DRR extérieur peut poser quelques problèmes d'insertion dans l'environnement. Des études sont en cours afin d'améliorer son esthétique. Le DRR en cabine a été étudié pour s'insérer dans des postes à couloir de manoeuvres (PAC10 a minima) comportant une transformation HTA/BT, car il a besoin de BT pour alimenter ses auxiliaires. De façon générale, il convient d'être attentif à l'exploitation des réseaux équipés de DRR afin d'éviter des configurations qui conduiraient à des fonctionnements anormaux. En particulier, il convient d’être vigilant sur les coordinations des protections et des automatismes en évitant la pose d’appareils en série.

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2.2.3.6 Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels télécommandés

Nom et schéma

ACT alimentation BT

Coffret de télécommande avec télésignalisation de passage de défauts

Avantages Inconvénients

Recommandations

Matériels compacts, insensibles à l'environnement dont l'exploitation est classique.

Installer l'ACT en interface aérosouterraine ou en tronçonnement d'ossature souterraine.

Matériels compacts, insensibles à l'environnement dont l'exploitation est classique. Possibilité d'avoir 1, 2 ou 3 interrupteurs télécommandés.

Installer l'AC3T en tête d'une dérivation bouclable ou importante par sa charge ou par son nombre de clients.

Pas d'adjonction possible de motorisation sur des matériels de génération ancienne.

Installer l'IPT sur du matériel de génération actuelle et déjà existant dans un poste HTA/BT.

Contribue à l'amélioration de la qualité de service des clients en amont (moins de coupures brèves, très brèves et longues). Il n'existe pas actuellement de version DRR en cabine sans poste HTA/BT.

Faire attention à la coordination des protections et des automatismes des réseaux équipés de DRR.

liaison RTC ou radio

AC3T Coffret de télécommande avec télésignalisation de passage de défauts

liaison RTC ou radio

IPT Coffret de télécommande avec télésignalisation de passage de défauts

liaison RTC ou radio

DRR en cabine Coffret de contrôle commande

liaison RTC ou radio

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2.2.4

DERIVATIONS ET EMERGENCES NON TELECOMMANDEES

2.2.4.1 Boîte tangente ou boîte de dérivation a) Symbole (non normalisé)

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Reprise de dérivation et continuité du câble d'ossature. c) Caractéristiques électriques Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles raccordés. d) Modalités d’utilisation * Avantages Son coût est faible, elle est fiable, elle ne nécessite pas de connexions particulières. * Inconvénients En cas d'incident sur un des tronçons (ossature ou dérivation) issus de cette boîte, tous les postes HTA/BT des tronçons qui en sont issus subissent un temps de coupure HTA égal au temps de réparation qui peut être assez long sur les réseaux souterrains. La réalimentation provisoire est à envisager, souvent par des groupes électrogènes. Or, ceux-ci nécessitent des temps de mise en place assez longs. De plus, ils sont en nombre limité. Il faut donc veiller à ne pas multiplier le nombre de postes à réalimenter en même temps qu’ils soient publics ou privés. D'où la nécessité de limiter entre 2 points de coupure le nombre de tangentes (1 à 3 suivant le cas et suivant les moyens de réalimentation disponibles ou envisagés à court terme). La tendance qui consiste à limiter à deux le nombre de boîtes tangentes entre deux points de coupure ne constitue pas une règle. Il est, en effet, préférable d'analyser les problèmes de réalimentation pour chaque cas particulier. Dans le cas d’une reprise d'un poste sensible ou prioritaire il est souhaitable, si possible, de le raccorder en coupure d’artère plutôt qu’en dérivation par l’intermédiaire d’une boîte tangente.

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2.2.4.2 Armoire de Coupure à commande Manuelle (ACM) a) Schéma électrique

ACM avec détection de passage de défaut

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives L'ACM est composée de: •un interrupteur-sectionneur HTA, •un sectionneur de mise à la terre de chaque côté de l'interrupteur, •un accès au conducteur de chaque côté de l'interrupteur, •un détecteur de défaut HTA unique à alimentation autonome placé sur l'ossature. Les dimensions de l'enveloppe béton contenant l'appareillage sont de l’ordre de : •Largeur 1,5 m •Profondeur 1,4 m •Hauteur hors sol 1,5 m •Hauteur enterrée 0,6 m. L’ACM a pour fonction de tronçonner l’ossature souterraine et ne possède pas de fonction de dérivation. c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un: 24 kV Pouvoir de coupure : 400 A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 25 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : Il est nécessaire d'installer des coupures sur l'ossature car cela permet de réalimenter rapidement un maximum d’usagers que le défaut soit situé sur la dérivation ou sur l'ossature. Ce matériel permet de tronçonner l'ossature à un coût modéré. Il donne en outre la possibilité de visualiser le passage éventuel de défaut et d'effectuer le raccordement des appareils de recherche de défaut sur chacun des câbles qu'il raccorde. Inconvénients : L'ACM a été développée en version standard pour obtenir des matériels à un coût minimal. Il est donc recommandé de bien analyser le besoin d'options (couleur particulière, trottoir d'exploitation,...) qui risque d'augmenter notablement le prix de l'appareil de base.

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Variante : l’ACMD L’Armoire de Coupure à commande Manuelle avec Dérivation (ACMD), variante de l’ACM, intègre le raccordement de la dérivation par un jeu de prises de courant.

ACMD avec détection de passage de défaut

dérivation

Elle possède les mêmes fonctions que l'ACM à laquelle on a ajouté la fonction dérivation. Le raccordement s'effectue par prises embrochables 400 A sur l'ossature et 250 A sur la dérivation. Toutefois on privilégiera la pose d’une ACM associée à une boîte tangente, car l’ACMD peut engendrer certains inconvénients : • au niveau de l’investissement initial : Le point de reprise de la dérivation ne se situe pas forcément au niveau du terrain négocié pour l’installation de l’armoire ACMD, ce qui conduit à poser deux câbles dans la même tranchée (un câble pour l’ossature et un pour prolonger la dérivation) d’où un surcoût par rapport à la solution ACM associée à une boîte tangente. • au niveau du raccordement : Du fait de la dissymétrie de l’appareil, (la coupure de l’ossature peut être placée en amont ou an aval de la dérivation) le schéma prévu à l’étude doit être bien respecté afin de permettre une répartition optimale des charges sur chaque tronçon et donc une réalimentation la plus efficace possible. Lors des travaux de pose, le risque d’erreur n’est pas négligeable (croisement des câbles, entrée du bon côté...), compte tenu du fait que plusieurs personnes sont susceptibles d’intervenir. • au niveau de l’exploitation La dissymétrie de l’appareil peut induire en erreur l’exploitant qui doit, par conséquent, être très vigilant dans ses interventions. Le schéma électrique après les manoeuvres doit rester présent à l’esprit des différents intervenants. Par ailleurs, l’ACMD n’est pas conçue pour des manoeuvres de débrochage / embrochage des prises de courant (génie civil très compact, risque de blessure du câble...) De toute façon, la remise en schéma normal nécessite une nouvelle mise hors tension du tronçon concerné. CONCLUSION : L’ACM associée à une boîte tangente doit être préférée à l’ACMD pour la reprise d’une faible charge ou d’une faible dérivation. L’ACMD ne se justifiera que si toutes les conditions suivantes sont réunies : • l’ACMD se situe très près de la reprise de dérivation, • son raccordement a été préparé minutieusement et tous les intervenants sont informés des dispositions prises, • les exploitants sont bien informés de son schéma d’exploitation, les manoeuvres des prises sont dans la mesure du possible évitées.

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2.2.4.3 Armoire de Coupure à commande Manuelle à 3 interrupteurs (AC3M)

a) Schéma électrique

AC3M

b ) Caractéristiques fonctionnelles et constructives L'AC3M permet une coupure sur les trois directions ainsi que leur mise à la terre. Les dimensions de l'enveloppe béton contenant l'appareillage sont de l’ordre de : •Largeur •Profondeur •Hauteur hors sol •Hauteur enterrée

2,0 m 1,0 m 1,4 m 0,9 m

c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un : 24 kV Pouvoir de coupure : 400A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 25 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : L'AC3M facilite les réalimentations et les manoeuvres d'exploitation dans tous les cas possibles pour travaux comme sur incident. Elle est particulièrement intéressante pour la reprise des dérivations (éventuellement bouclables) de puissance importante et/ou de grappes de postes comportant des usages sensibles. Inconvénients : L'AC3M a un coût très élevé qui ne permet pas en particulier, de justifier son emploi pour des reprises de faibles charges.

2.2.4.4 Interrupteur de Poste HTA / BT à commande manuelle (IP) a) Schéma électrique

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Détecteur de défaut

Exemple :

Détecteur de défaut

2I+2P

MODULAIRE

2I+P

MONOBLOC

b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Le tronçonnement du réseau est réalisé par deux cellules interrupteurs si le poste est en coupure d'artère. Lorsque le schéma HTA comporte une direction supplémentaire, le poste sera par exemple, un PAC 10 équipé d'appareils modulaires. Le raccordement HTA est effectué directement par prises de courant dans le cas d'un appareillage monobloc ou par des extrémités simplifiées dans le cas d'appareillages modulaires. c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un : 24 kV Pouvoir de coupure : 400 A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 25 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : L’opportunité d’utiliser l’appareillage de poste placé généralement en zone urbaine ainsi que dans des bourgs est intéressante à plus d’un titre : ces matériels sont bien connus des exploitants, ils facilitent l'exploitation des réseaux et, enfin, le coût de l’émergence ne comprend que le prix des interrupteurs, le génie civil étant, par ailleurs, nécessité pour alimenter des charges. Inconvénients : En zone rurale, les charges BT sont souvent très faibles et cela ne permet pas de justifier l'installation de ces matériels. Le poste socle est alors suffisant mais ne bénéficie pas de la même souplesse d'exploitation.

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2.2.4.5 Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels non télécommandés

Nom et schéma Boîte tangente

ACM avec détection de passage de défaut

ACMD avec détection de passage de défaut

AvantagesInconvénients Faible coût, fiable Permet de raccorder une dérivation mais sans aucune possibilité de manoeuvre.

Limiter le nombre de boîtes tangente entre 2 points de coupure en fonction des moyens de réalimentation disponibles.

Permet de tronçonner l'ossature et donne l'indication de passage de défaut. Doit être associée à une boîte tangente pour la reprise de dérivation.

Installer l'ACM sur l'ossature souterraine. Eviter les options pour ne pas augmenter son coût de base modéré.

Permet de tronçonner l'ossature et de raccorder une dérivation. Donne l'indication de passage de défaut.

Lui préférer, en général, l'ACM associée à une boîte tangente dans toute la mesure du possible. Etre vigilant lors du raccordement de l'ACMD du fait de sa dissymétrie

Permet une coupure et une malt sur 3 directions. Permet toutes les configurations possibles de réalimentation de la dérivation par l'ossature. Coût assez élevé.

Installer l'AC3M pour reprendre une dérivation importante sans besoin de télécommande. Du fait de son prix, ne pas l'installer pour la reprise de faibles charges.

Facilite l’exploitation des réseaux Coût assez élevé pour la reprise de faibles charges

Les postes HTA/BT avec IP sont plutôt des postes de zones urbaines. Dans les zones peu denses, installer plutôt un poste socle avec éventuellement une coupure d’ossature si nécessaire.

dérivation

AC3M

IP

Recommandations

Détecteur de défaut

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2 .3

MISE EN OEUVRE DES MATERIELS

2.3.1

CABLES ET ACCESSOIRES

2.3.1.1 Conditions générales de pose des câbles HTA

REGLES

RECOMMANDATIONS

TEMPERATURE DE POSE La température mesurée sur la gaine du câble doit être comprise entre 0° et 35°C

Lorsque la température ambiante est inférieure à 0°C, des précautions spéciales doivent être prises pour réchauffer le câble pendant un temps suffisamment long, afin de lui rendre sa souplesse au moment du déroulage. En cas d’impossibilité de réchauffage le déroulage est différé. En cas de forte chaleur, il est recommandé d’assurer le stockage avant pose sur site à l’ombre. Si on constate un phénomène de plissement de la gaine PVC et/ou de l’écran d’aluminium du câble sur touret, on effectuera un constat contradictoire avec le constructeur. Le tronçon de câble correspondant ne devra pas être posé.

********************** EFFORTS DE TRACTION Il importe, pendant toute la durée de l’opération, de limiter la contrainte de traction à la valeur fixée par le constructeur. Les efforts ne doivent généralement pas dépasser la valeur de 3 daN/mm².

Efforts de traction maximum Section (mm²)

Effort (daN)

95

855

150

1350

240

2160

On utilise pour la contrôler un dynamomètre si possible à limiteur de couple.

**********************

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REGLES

RECOMMANDATIONS

RAYON DE COURBURE Les changements de direction sont déterminés de telle façon que le rayon de courbure du câble, après pose, ne soit pas inférieur à 10 fois son diamètre extérieur. Suivant la méthode et la machine utilisée pour la pose du câble, on distingue deux types de déroulage : - le déroulage avec traction lorsque le câble est tiré à la main ou à l’aide de treuils, le touret est alors fixe, Dans cette phase de tirage, le rayon de courbure du câble ne doit pas être inférieur à 20 fois son diamètre extérieur.

Le rayon de courbure du câble posé doit donc respecter les valeurs suivantes : Section 3 x 95 3 x 150 3 x 240 (mm²) Rayon mini 70 80 90 (cm) Le rayon de courbure du câble lors du tirage doit donc respecter les valeurs suivantes : Section 3 x 95 3 x 150 3 x 240 (mm²) Rayon mini 140 160 180 (cm)

- le déroulage sans traction lorsque le câble est posé à fond de fouille à la main ou à l’aide d’une machine de pose mécanisée, le touret se déplace alors en même temps que la machine. GALET D’ALIGNEMENT

Le rayon de courbure autorisé lors de la mise en oeuvre ne doit pas être inférieur à 1 mètre en tout point du câble

On prendra la précaution d’installer des galets supplémentaires (d’alignement ou d’angle) sur le cheminement du câble, éventuellement sur la machine et dans le caisson dans le cas de pose mécanisée.

GALET D’ANGLE

********************** NOMBRE MAXIMAL DE PLIAGES INVERSES Le nombre de pliages à 90° au minimum du rayon de courbure autorisé est limité à deux.

**********************

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REGLES

RECOMMANDATIONS

GAINE EXTERIEURE L’intégrité de la gaine extérieure est essentielle à la fiabilité du câble. Tout incident doit être signalé au maître d’oeuvre qui informera le maître d’ouvrage.

Si une entaille est localisée sur la gaine et affecte moins de la moitié de l’épaisseur de la gaine et qu’aucune déformation ni écrasement du câble ne sont constatés, la réparation est effectuée par pose d’une gaine. Dans tous les autres cas, on élimine la partie en défaut et on procède à une réparation par pose d’une jonction ou d’une bretelle. En cas de déroulage au sol, le câble doit être protégé à chaque fois qu’il existe un risque de passage de véhicule (entrées de propriétés, d’exploitations agricoles,...)

********************** POSE DE FOURREAUX EN ATTENTE L’utilisation de fourreaux en attente permet d’éviter une nouvelle ouverture de tranchée sur le même parcours dans des délais rapprochés. On prend soin alors de reporter leur positionnement sur la cartographie. Le diamètre intérieur des fourreaux doit être approprié au diamètre apparent du câble.

On utilise généralement des fourreaux en matière synthétique. Néanmoins, dans les traversées soumises à des efforts d’écrasement importants et lorsqu’il n’est pas possible de respecter les profondeurs habituelles, on peut utiliser des fourreaux métalliques.

********************** CAPOTS D’EXTREMITES Les capots assurent l’étanchéité en extrémité de câbles et doivent être conservés intacts. En cas de défaut de capot, il est impératif de vérifier l’absence de pénétration d’eau dans l’âme (en retournant le câble on pourra voir si de l’eau s’écoule ou pas).

Si on constate une pénétration d’eau, on coupe le câble sur une longueur suffisante (de l’ordre d’un demi-tour de touret) et on reconstitue les capots individuellement phase par phase ainsi que la préparation des extrémités le cas échéant. En aucun cas les extrémités du câble ne doivent heurter le sol (risque d’éclatement du capot).

**********************

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REGLES

RECOMMANDATIONS

BORNAGE DES OUVRAGES Dans le cas où il est impossible de trouver des repères immuables à proximité immédiate d’un ouvrage pour le report et la cotation en cartographie, la mise en place systématique de bornes de repérage des câbles souterrains est obligatoire (NF C 11-201). Dans les autres cas, s’agissant d’ouvrages par définition invisible, et en particulier lorsqu’ils sont établis en zone peu dense, le bornage constitue un complément intéressant en répondant à deux attentes : • information des tiers sur la présence d’un câble électrique en sous-sol, (sécurité lors de travaux envisagés au voisinage) • aide au repérage et à l’identification de l’ouvrage en complément du support cartographique. Compte tenu de la diversité des environnements géographiques et physiques, le choix de la nature, du nombre et de l’emplacement des bornes est déterminé par l’exploitant du réseau en accord avec le maître d’ouvrage au moment de l’étude. On choisit le type de borne (forme, dimensions - et en particulier hauteur -, matériau, système de fixation...) en fonction des contraintes et risques de détérioration voire de destruction encourus (machines agricoles, engins d’entretien des voiries...) et en fonction des buts à atteindre. La couleur des bornes est rouge pour les ouvrages d’énergie électrique.

Selon les cas, les bornes sont positionnées à l’aplomb du câble (lorsque cela est possible) ou sont déportées (on indique alors sur une plaque équipant la borne les distances horizontales remettant de repérer le câble) Dans tous les cas, un texte attirant l’attention sur le niveau de tension de l’ouvrage peut être inscrit sur une plaque fixée à la borne. Elle peut également comporter un numéro permettant le repérage en cartographie, le suivi et la maintenance de ces matériels. Suivant les nécessités, on installe des bornes * pour marquer simplement des points singuliers • changement de direction, • changement de coté de voirie, • franchissement d‘un obstacle (carrefour, pont...), • traversée de propriétés privées, • présence d’accessoires sur le câble (dérivation, jonction,...). ou, dans le cas de parcours linéaires importants, * pour visualiser et repérer les tronçons • une borne tous les x mètres. Il convient dans tous les cas où le bornage existe de prévoir ses modalités de maintenance.

********************** ZONE DE POSE DES CABLES Le câble HTA C 33-223 est étudié pour être enterré en pleine terre s’il existe suffisamment de terre fine

La réutilisation des déblais sera toujours privilégiée. Soit sans traitement, soit après criblage et tamisage soit après recyclage (broyage, concassage et criblage).

Le matériau de la zone de pose doit être conforme à la spécification de la zone du pose du câble (cf. annexe 1).

**********************

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REGLES

2.3.1.2 Pose traditionnelle On s’assure que les moyens mise en oeuvre au déroulage exercent une traction suffisamment continue et progressive.

RECOMMANDATIONS

Si le tirage du câble met en oeuvre un moyen mécanique, le dispositif d’accouplement du câble au système de traction est réalisé : • soit par l’intermédiaire d’une tête à souder, dans le cas où il est nécessaire que les conducteurs soient utilisés pour la transmission des efforts (câbles de grande longueur) • soit au moyen d’une chaussette (adaptée au diamètre apparent de la torsade dans les autres cas (câbles de courte longueur). On prend soin , alors, après tirage, d’amputer d’une longueur d’environ 1,5 m l’extrémité du câble sur laquelle a été fixée la chaussette

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REGLES

2.3.1.3 Pose mécanisé Par pose mécanisée on entend : • • • •

ouverture de fouille, pose simultanée du câble, du dispositif avertisseur, du matériel de raccordement, (éventuellement) • remblayage de la fouille. au cours d’une seule opération. Quatre types de machines sont utilisées pour la pose mécanisée des câbles : • • • •

les trancheuses à roue, les trancheuses à chaîne, les charrues fileuses, le soc araignée.

Les plus utilisées aujourd’hui sont les trancheuses et les charrues fileuses. D’autres matériels (par exemple le soc araignée) apparaissent comme des compléments intéressants. Le choix de la machine de pose est de la responsabilité de l’entreprise.

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RECOMMANDATIONS

Les dispositions générales énoncées ci-contre s’appliquent et on portera, de plus, une attention toute particulière aux points suivants : La section de passage minimale recommandée du caisson ou de la goulotte devra être de 160 mm x 160 mm pour un câble de section 240 mm². Un choix différent doit respecter une garde de 10 mm autour de l’enveloppe du câble et accessoires (soit le diamètre maximal + 20 mm)

Au moment du passage des jonctions on vérifie à l’oeil nu que le câble ne subit ni tension mécanique, ni vibrations excessives qui seraient de nature à endommager le câble et les accessoires. (l’emploi de charrue fileuse à soc vibrant lié rigidement au caisson de pose est à proscrire)

Un frettage par un ruban permet de maintenir en trèfle les phases raccordées et facilite leur passage dans la machine de pose. Les éléments de guidage et de support doivent permettre aux câbles de respecter le rayon de courbure minimum imposé et éviter tout coincement et frottement sur les parties rugueuses ou agressives

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REGLES

2.3.1.4 Pose sans tranchée

La méthode de pose sans tranchée recouvre plusieurs techniques : • non guidées, • guidées à distance, • guidées en direct,... Nous n’évoquerons ici que le principe dit du « forage dirigé » :

RECOMMANDATIONS

Le fourreau pour les canalisations électriques est obligatoire pour constituer la protection et le repérage du fait de l’impossibilité de poser le grillage avertisseur dans ce cas de passage en sous-oeuvre. Il devra comporter un repère rouge sur toute sa longueur pour être identifié sans ambiguïté. Ses propriétés sont données dans le cahier des charges pour fourreau pour la pose de câbles électriques par forage dirigé (cf. annexe 4)

Il s’agit de réaliser le forage d’un trou pilote entre deux fouilles (distantes d’environ 100 à 150 m dans l’état des techniques actuelles) à l’aide d’une unité hydraulique poussant un train de tiges équipé d’une tête d’injection à haute pression d’eau et de bentonite. Ce trou pilote étant, dans un deuxième temps, élargi au diamètre voulu (de 50 à 200 mm environ) par des passages successifs d’aléseurs coniques de dimension appropriée. La dernière opération consistant à réaliser la mise en place du fourreau toujours à l’aide du train de tiges, dans lequel on réalisera ultérieurement le tirage du câble par un treuil muni du dispositif de limitation de couple. Cette technique permet la pose d’un câble en évitant un certain nombre d’inconvénients rencontrés lors de pose traditionnelle avec ouverture de tranchée. Néanmoins, les limites liées à l’encombrement et à la nature du sous-sol doivent conduire à l’utiliser avec discernement, après une reconnaissance et une étude préalables du sous-sol confirmant ou non sa faisabilité. En tout état de cause, ce type de chantier requiert une préparation très complète et très détaillée condition incontournable de sa réussite.

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REGLES

RECOMMANDATIONS

2.3.1.5 Confection des accessoires de terminaison, de jonction et de dérivation Les accessoires de terminaison, de jonction et de dérivation doivent être : • conformes aux publications : *C 33 050 *C 33 051 *C 33 052 • réalisés par du personnel ayant reçu une formation spécifique.

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Pour les chantiers où les jonctions de câbles sont réalisées simultanément à la pose du câble, il est impératif de: • ralentir la vitesse d’avance de la machine de pose et être prêt à stopper immédiatement, • disposer de personnel pour guider le passage des jonctions en effectuant une vérification visuelle du bon passage des accessoires dans le caisson, • dans la définition du déroulement du chantier et afin de l’optimiser, il convient de prévoir le personnel et du matériel de raccordement de dépannage disponibles immédiatement afin de pallier tout incident sur câble et de limiter l’interruption de chantier.

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REGLES

2.3.2

RECOMMANDATIONS

EMERGENCES

2.3.2.1 Implantation, préparation de la fouille et pose du génie civil L’étude définit un emplacement répondant à de multiples considérations : • • • •

électriques, d’exploitation, d’intégration au site, de mise en oeuvre.

On veille notamment à la bonne réalisation des circuits de mises à la terre dont le rôle est de permettre l’écoulement dans le sol des courants de défauts de toutes origines (chocs de foudre, défauts à 50 Hz, charges électrostatiques) La prise de terre est réalisée en fond de fouille lors de l’exécution des fondations par un conducteur en cuivre nu de section 25 mm² minimum formant une boucle disposée sur le périmètre extérieur du génie civil. Par ailleurs, la sécurité des personnes et des animaux doit être assurée par une limitation de la tension de pas et de contact à l’intérieur et aux abords immédiats du local A cet effet, un second circuit constitué d’un conducteur de cuivre nu de 25 mm² de section minimale posé à 50 cm autour de l’enveloppe à une profondeur d’environ 20 à 30 cm réalise une ceinture équipotentielle reliée au circuit de mise à la terre de fond de fouille.

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L’étude précise, notamment, les points suivants: • le tronçonnement optimal de l’ossature, répartition des charges, pertes,... • l’accès aisé et immédiat pour les manoeuvres y compris en conditions difficiles : inondations, qualité de réception radio en cas de télécommande par cette voie, facilité d’entretien..., • la dissimulation dans le paysage environnant,... • le raccordement immédiat ou différé des câbles, réalisation des circuits de terre,... Dans certains cas, on peut être amené à confectionner un trottoir d’exploitation si celuici n’est pas fourni par le constructeur et, éventuellement, un trottoir de propreté (à définir localement). Le niveau du sol fini est établi pour assurer l’accès et l’ouverture / fermeture des portes sans difficulté. Toutes les recommandations préconisées par le constructeur quant aux modalités de transport et de manutention du matériel sont scrupuleusement respectées pour éviter tout risque de fragilisation de l’enveloppe et contraintes éventuelles sur l’appareillage.

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REGLES

RECOMMANDATIONS La pose d’un fourreau à la pénétration dans le génie civil maçonné permettra d’assurer la protection mécanique des câbles dans le temps.

2.3.2.2 Raccordement électrique

La confection des accessoires et le raccordement des câbles sont réalisés conformément aux spécifications techniques en vigueur On doit respecter le rayon de courbure des câbles et ne pas blesser les isolants des câbles lors de leur mise en place

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Dans la mesure du possible on détermine également la position géographique des appareils par rapport aux tronçons de câbles correspondant afin d’éviter des croisements, qui sont toujours risque de confusion en exploitation, et leurs conséquences

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CHAPITRE 3

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3. TROISIEME CHAPITRE : LES POSTES HTA/BT DE DISTRIBUTION PUBLIQUE 3.1

GENERALITES 3.1.1

Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10)

3.1.2

Poste urbain compact (PUC)

3.1.3

Poste socle (PS) de 100 kVA ou 160 kVA

3.1.4

Poste maçonné en élévation, en immeuble ou enterré

3.1.4.1 Poste maçonné en élévation, type cabine basse (CB) 3.1.4.2 Poste en immeuble (IM) 3.1.4.3 Poste enterré

3.1.5 POSSIBILITÉ D’ALIMENTATION PROVISOIRE 3.2

3.3

ETUDES 3.2.1

Emplacement

3.2.2

Dispositions intérieures

3.2.3

EXEMPLES DE DISPOSITIONS TYPES

MISE EN OEUVRE ET REALISATION 3.3.1

Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10)

3.3.1.1 Mise en œuvre 3.3.1.2 Masses et dimensions 3.3.1.3 Caractéristiques de l'enveloppe 3.3.1.4 Équipement électrique 3.3.1.4.1 PAC 6 3.3.1.4.2 PAC 8 3.3.1.4.3 PAC 10

3.3.2

Poste préfabriqué à encombrement réduit

3.3.2.1 Mise en oeuvre 3.3.2.1.1 Poste urbain compact (PUC) 3.3.2.1.2 Poste socle (PS) 3.3.2.2 Conditions d'exploitation 3.3.2.2.1 Poste urbain compact (PUC) 3.3.2.2.2 Poste socle (PS) 3.3.2.3 Équipement électrique 3.3.2.3.1 Poste urbain compact (PUC ) 3.3.2.3.2 Poste Socle (PS)

3.3.3

Poste en construction traditionnelle

3.3.3.1 Choix de l'emplacement 3.3.3.2 Génie Civil 3.3.3.2.1 Poste maçonné en élévation type cabine basse 3.3.3.2.2 Poste en immeuble 3.3.3.3 Équipement électrique 3.3.3.2.1 Tableaux HTA 3.3.3.2.2 Liaison HTA entre la cellule protection et le transformateur 3.3.3.2.3 Raccordement HTA au transformateur 3.3.3.2.4 Transformateur HTA/BT GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.1999

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3.3.3.2.5 Liaisons BT 3.3.3.2.6 Appareillage BT 3.3.3.2.7 Départs BT 3.3.3.2.8 Autres installations électriques BT 3.3.3.2.9 Coffret d'alimentation de l'éclairage public 3.3.3.4 Mises à la terre 3.3.3.4.1 Circuit de terre des masses 3.3.3.4.2 Éléments à relier au circuit de terre des masses 3.3.3.4.3 Mise à la terre du neutre BT 3.3.3.4.4 Réalisation de la prise de terre des masses 3.3.3.4.5 Circuits de protection et de mise à la terre des postes HTA/BT

3.4

CRITERES DE CHOIX D’UN TYPE DE POSTE 3.4.1

Evolutivité de la charge

3.4.2

Evolutivité de la zone à desservir

3.4.3

Sensibilité des clients aux coupures d'alimentation

3.4.4

Nature du réseau de proximité

3.4.5

Besoin d’équipement en télécommande ou automatisme

3.4.6

Grilles d’aide au choix du type de poste

3.4.7

Choix du type d’appareillage HTA

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3. TROISIEME CHAPITRE : LES POSTES HTA/BT DE DISTRIBUTION PUBLIQUE Ce chapitre traite de la réalisation et de l’équipement électrique des postes HTA/BT de distribution publique raccordés à des réseaux HTA souterrains. Nous trouverons successivement décrits les caractéristiques générales des divers types de postes, les contraintes à étudier liées à l'environnement et à l'exploitation, les critères qui président à leur choix et enfin une courte description des démarches administratives nécessaires pour l’implantation d'un ouvrage neuf. Sont exclus, les postes sur poteau et les postes bas simplifiés conçus pour être raccordés soit sur des ossatures aériennes, soit sur des dérivations ou grappes aériennes de réseaux HTA.

3 .1

GENERALITES

Le poste HTA/BT est prévu en taille et aménagement pour permettre l’installation et l'exploitation des appareillages qui ont été définis préalablement en fonction de la puissance à desservir à terme, de leur situation au regard de la structure du réseau HTA et de la nécessité ou non de prévoir la télécommande des organes de manoeuvre. De plus, leur emplacement est déterminé de façon à privilégier leur facilité d'accès et la rapidité des interventions. Les postes HTA/BT sont des locaux techniques "réservés aux électriciens", au sens de la publication UTE C 18-510. Le génie civil doit tenir compte des contraintes de protection contre les incendies exigées par l'Arrêté interministériel (art. 19) du 2 avril 1991 et la NF C 17-300 avec son additif A1 et selon les cas, de la réglementation sur les immeubles de grande hauteur ou les locaux recevant du public. Hormis les postes socles qui font l'objet d'une description particulière au paragraphe 3.1.3, ils comportent systématiquement : - un tableau HTA ; - les affiches réglementaires en application de l'arrêté de 14 février 1992 ; - des détecteurs de défaut ; - un ou plusieurs transformateurs ; - un ou plusieurs tableaux de distribution BT ; - l'équipement nécessaire à l'éclairage intérieur et une prise de courant basse tension sans broche de terre, référence NF C 11-201 - art. 52.13 ;

- l'équipement d'éclairage public dans la majorité des cas ; - et généralement : * les matériels spécifiques nécessaires à la télécommande, à l’automatisation et à la télésignalisation ; *un concentrateur de télérelève. Le local du poste doit permettre l'installation d'un transformateur d'une puissance de 1.000 kVA, sauf impossibilité à traiter au cas par cas.

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Dans certains cas, il peut être prévu d'installer plusieurs transformateurs d'une puissance unitaire maximale de 1.000 kVA, chaque transformateur est protégé par un interrupteur-fusible qui fait partie du tableau HTA. Les postes HTA/BT peuvent être : - préfabriqués ; - maçonnés ; - en immeubles ; - enterrés. Ils doivent être agrées au sens de la norme NF C 11-201. 3.1.1 Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10) Ce poste, de dimensions réduites, permet :

- une mise en place rapide et simple ; - de disposer de produits garantissant un niveau de performance ; - d'assurer le contrôle de la qualité des fabrications ; - une certaine standardisation ; - une esthétique de qualité industrielle. Trois types de postes existent selon les besoins en taille et équipement : - le PAC 6 dont la surface est de moins de 6 m2 au sol ; - le PAC 8 dont la surface est de moins de 8 m² au sol ; - le PAC 10 dont la surface est de moins de 10 m2 au sol. La hauteur maximale hors sol de ces postes est de 2,60 m, hors aménagements spécifiques (toiture ou habillage extérieur). Note : Ces aménagements (toiture rapportée ou habillage extérieur) sont destinés à répondre aux contraintes locales d’environnement. Ils ne doivent en aucun cas affecter les caractéristiques spécifiées de l’ouvrage, étanchéité, tenue mécanique, efficacité de la ventilation, etc. Ils doivent être indiqués dans le dossier technique ou administratif de l’ouvrage ainsi que leur mode de réalisation (ex : fixation d’une toiture rapportée). Ces aménagements doivent impérativement être réalisés sous la responsabilité du fabricant afin de conserver la garantie décennale. Celui-ci précisera, de manière explicite et pour chaque poste, si un entretien est nécessaire.

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3.1.2

Poste urbain compact (PUC)

Ce poste est préfabriqué, le génie civil de type semi-enterré, ses caractéristiques principales sont - surface au sol inférieure à 6 m2 ; - hauteur maximale 1,50 m hors sol ; - manoeuvres de l'extérieur du poste ; - esthétique de qualité industrielle. Les manoeuvres effectuées de l'extérieur, le rendent difficile à exploiter en cas d'intempéries, notamment dans les sites à fort enneigement, soumis à des vents forts. 3.1.3

Poste socle (PS) de 100 kVA ou 160 kVA

Par sa capacité limitée à 160 kVA et son mode de raccordement HTA en simple dérivation, ce poste est adapté à la desserte des zones d'habitat peu dense, hameaux ou écarts. Ses caractéristiques principales sont : - encombrement réduit : largeur 1,50m, profondeur 1m, hauteur 1,30m ; - un transformateur "intrinsèquement sûr" (fonction assurée par une protection par fusibles HTA intégrés dans la cuve de l’appareil) ; - alimenté en simple dérivation à partir d'un réseau souterrain ; - manoeuvres d'exploitation effectuées de l'extérieur mais limitées à l'ouverture ou la fermeture du disjoncteur basse tension ; - génie civil discret s’intégrant bien dans l’environnement tout en facilitant les accès d’exploitation. Le poste socle peut être la solution permettant de disposer d’un transformateur protégé dans le cas d’une mise en souterrain du réseau HTA, et en particulier lors de l’augmentation de la puissance de court circuit HTA qui impose une protection amont. Cela peut être le cas lors de la reprise de l’alimentation d’un poste « bas de poteau » existant. Si nécessaire on prendra les dispositions adéquates permettant d’assurer la pérennité de l’ouvrage suivant son environnement : - protection contre les chocs par des véhicules (circulation et manoeuvre des véhicules pour stationnement par exemple) ; - protection lors des opérations d’entretien de la voirie et de ses abords (curage de fossés, débroussaillage,...). Il est possible d’utiliser une fosse préfabriquée ou réalisée localement, qui permet d’améliorer les conditions de tirage des câbles. 3.1.4

Poste maçonné en élévation, en immeuble ou enterré

Ces types de postes sont réalisés pour répondre à des contraintes spécifiques en matière : - d’installation d’appareillage (nombre et encombrement des cellules « interrupteur » ou « disjoncteurs »,...) ; - d’intégration dans l’environnement (forme du terrain disponible, architecture particulière, intégration à d'autres bâtiments, isolation phonique...); qui ne peuvent être satisfaites par l’utilisation d’un poste préfabriqué.

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3.1.4.1 Poste maçonné en élévation, type cabine basse (CB) Il s'agit d’un bâtiment de type en élévation isolé. La réalisation sur mesure du génie civil permet de résoudre tous problèmes liés à des configurations non standard de l'appareillage, transformateurs multiples, raccordement de plus de deux câbles HTA, grand nombre de câbles BT, intégration dans le site, etc... 3.1.4.2 Poste en immeuble (IM) L’installation d’un poste dans un local spécifique d’un immeuble avec les mêmes critères d’équipement que pour le poste en élévation isolé, permet une meilleure intégration dans le site mais doit être prévue dès la conception du bâtiment (accès, isolation acoustique etc.). 3.1.4.3 Poste enterré Ce type de génie civil est réservé aux cas exceptionnels pour lesquels aucune autre solution n’est réalisable et quand l'emplacement est impératif du point de vue de la distribution des charges. Il nécessite une étude qui doit tenir compte en particulier des risques d'inondation (utilisation impérative d’appareillage HTA monobloc), des contraintes de ventilation, de la sécurité des exploitants, de la manutention des transformateurs et de la résistance mécanique des trappes d'accès. Chaque contrainte est beaucoup plus difficile à maîtriser ici que pour tout autre type d'ouvrage. 3.1.5 POSSIBILITÉ D’ALIMENTATION PROVISOIRE

Les objectifs de réduction des coupures lors de travaux ou incidents conduisent à prendre des dispositions constructives sur la majorité des postes pour que la réalimentation BT par un groupe électrogène soit possible. Pour cela, une sortie avec « passe-câbles » de diamètre suffisant (environ 120 mm) doit être ménagée lors de la construction ou la fabrication pour permettre le passage d’un câble BT multipolaire de 150 mm² et sa connectique éventuelle. Ce passage est prévu sur la façade principale pour pouvoir effectuer un raccordement BT provisoire ou le dépannage du poste par groupe électrogène. Les degrés de protection de l’enveloppe doivent être conservés lorsque le câble est en place. Cette disposition est à mettre en oeuvre sur les postes préfabriqués type PAC, les postes en maçonnerie traditionnelle ou en immeuble. Elle est toutefois difficilement réalisable sur les postes de type PUC. Pour les postes socles, la réalimentation n’est pas prévue au niveau du poste, elle se fera sur le réseau BT après séparation des départs BT du poste.

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3 .2

ETUDES

L'étude de conception et de la réalisation d'un poste HTA/BT doit tenir compte des contraintes spécifiques liées à son environnement, à son mode d'exploitation et à des conditions climatiques particulières. Le terrain sur lequel le poste sera construit fera l'objet d'un achat ou d’une convention de mise à disposition ou d'une location. La surface du terrain tiendra compte des évolutions ultérieures prévisibles. Il sera tenu compte dans l'ensemble de l'étude des contraintes liées au cahier des charges de la concession. Une grille d’aide au choix du type d’appareillage HTA est proposée au § 3.4.7. 3.2.1

Emplacement

L'emplacement d'un poste est déterminé en premier lieu par des considérations d'ordre électrique (renforcement du réseau BT, apparition de charges nouvelles importantes, etc.). La nature même de l'ouvrage impose en outre que son emplacement satisfasse à certaines conditions nécessaires à son exploitation. Le constructeur d’un poste préfabriqué sera informé des conditions d’installation (talus par exemple), il précisera les contraintes admissibles ou les dispositions techniques permettant d’assurer la pérennité de l’ouvrage. L'emplacement doit être choisi de façon à ce que les agents du Distributeur aient accès au poste sans délai et à toute heure, pour effectuer les opérations nécessaires à l'exploitation du réseau. En règle générale, le personnel doit avoir un accès direct à partir d'une voie publique, ou éventuellement d'une voie privée si celle-ci est accessible en permanence. Dans le cas exceptionnel d'accès par trappe, il convient d'éviter de placer celle-ci dans un passage qui doit être laissé libre en permanence pour des raisons de sécurité (passage pompiers - sorties de secours, etc.). • Facilités d'accès du matériel Les voies d'accès au poste doivent être aussi directes que possible pour permettre l'amenée à pied d'oeuvre, par camion, de transformateurs pesant jusqu'à 2 tonnes. Pour permettre la manutention facile du matériel, les abords de la porte doivent toujours être laissés libres. Dans les cas d'accès par puits ou par cour extérieure, l'espace au-dessus de l'ouverture doit être dégagé sur une hauteur d'environ 4 mètres pour permettre le débattement d'un engin de levage. Dans les cas particuliers de postes en immeubles, sans accès direct à la voie publique (par exemple lorsque le matériel doit transiter par des couloirs) un passage d'au moins 1,50 m de largeur, d’une hauteur minimale de 2,50 m doit toujours être laissé libre. Ce passage est établi pour pouvoir supporter une charge roulante de 5.000 daN/m2 . Dans ce cas l'accès de l'immeuble s'effectue par une porte équipée d'une gâche électrique une clef de déverrouillage de la porte sera entreposée à demeure dans un coffret condamné par une serrure type utilisée par l'exploitant.

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• Accès des canalisations HTA et BT. L'emplacement du poste doit permettre la pose, à partir de la voie publique, de toutes les canalisations souterraines, actuelles et futures, nécessaires à son exploitation. Le passage des câbles en terrain privé doit faire l'objet d'un accord particulier par une convention régularisée par acte notarié ou par un acte administratif. • L'emplacement du poste doit le mettre à l'abri des inondations et des infiltrations Si le seul emplacement est situé en zone inondable, on aura recours à des dispositions particulières (surélévation, cuvelage étanche). • Protection acoustique Un poste de transformation peut être source de bruits parfois gênants pour le voisinage. Pour minimiser la gêne des riverains et éviter des interventions ultérieures toujours onéreuses et incertaines quant à leur efficacité, il convient d'évaluer dès la conception de l'ouvrage le niveau sonore susceptible d'être perçu dans le proche voisinage. Les limites suivantes doivent être respectées : -

postes extérieurs 35 dB (A) de nuit en avant des habitations les plus proches (2 m des façades); postes en immeubles 30 dB (A) de nuit à l'intérieur des pièces principales (chambre, séjour).

• Intégration au site Le public devient très sensible à la qualité du cadre de vie et en particulier à l'aspect des bâtiments. Des précautions doivent être prises pour insérer visuellement les ouvrages dans l’environnement. • Autres sujétions L'emplacement du poste, même en immeuble, doit permettre la réalisation d'une ventilation naturelle efficace, débouchant à l'air libre soit directement, soit le cas échéant par des gaines. On laissera une distance minimale de 20 cm entre grille(s) de ventilation et murs ou obstacles extérieurs. En zone polluée ou marine, on évitera d'orienter les aérations face aux vents dominants. Dans le cas d’un environnement sévère (humidité, condensation, pollution chimique, zone marine), on privilégiera l’utilisation d’un appareillage HTA monobloc. 3.2.2

Dispositions intérieures

Lors de l'étude d'un poste HTA/BT, on tient compte des principes généraux suivants : -

éloigner le transformateur de la porte d'accès pour garantir la sécurité du personnel pour faciliter l'accès aux appareils à manoeuvrer ou en cas d’incendie ;

-

placer de préférence les tableaux HTA et BT perpendiculairement à la face d'accès (qui est le plus souvent celle de l'arrivée des câbles) et le plus rapproché possible de celle-ci afin de réduire la longueur des caniveaux et des câbles HTA et BT à l'intérieur du local.

-

rechercher la position du transformateur de telle sorte que sa mise en place ne conduise pas à effectuer une rotation de l'appareil sur lui-même; dans les postes comportant une fosse à huile, cette rotation ne serait d'ailleurs possible qu'en augmentant inutilement la surface du local ;

-

s'assurer, lorsqu'il existe, que le couloir ou l'aire de manoeuvre permettant au personnel d'accéder aux divers appareillages a une largeur minimale de 80 cm (cf. NF C 11-201) en tenant compte du débattement maximum des poignées de manoeuvre ;

-

ménager la place nécessaire pour installer éventuellement des appareils divers de mesure, contrôle, télécommande, etc. ;

-

pouvoir, en cas d'avaries ou de changement de puissance, extraire facilement le transformateur ;

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-

un espace de 10 cm entre les parois du poste et le transformateur est ménagé pour faciliter la circulation de l'air le long des ailettes de refroidissement, en aucun cas il ne pourra être inférieur à 5 cm ;

-

disposer d'un emplacement tel qu'il accepte, compte tenu de la recommandation ci-dessus, un transformateur de 1.000 kVA ;

-

disposer les bornes BT du transformateur, qui ne sont pas isolées, côté paroi du poste pour des raisons de sécurité ; rendre la plaque signalétique du transformateur visible, une fois celui-ci en place ;

-

placer le tableau BT le plus près possible du transformateur pour obtenir la liaison BT la plus courte possible ;

-

rendre aisée la commande de l'interrupteur BT ;

-

encastrer le (ou les) coffret(s) normalisé(s) d'éclairage public, dont l'ouverture s'effectue vers l'extérieur, dans la paroi du poste sans en diminuer le degré de protection ;

-

réaliser les circuits de mise à la terre des masses en respectant les valeurs de prise de terre normalisées ;

-

s'assurer de la coordination des protections fusibles pied de colonne / fusibles accompagnement disjoncteur / fusibles BT du tableau du poste / fusibles HTA du poste ; -

-

s'assurer de la bonne évacuation de la chaleur et éviter la formation de condensation (position et dimension correctes des ventilations, chauffage éventuel des cellules HTA tout en respectant les isolements 10 kV - 50 Hz et 20 kV choc entre circuit BT et masse et en informant du risque de brûlure éventuel) ; mettre en place une ceinture équipotentielle, dans le cas des postes à encombrement réduit avec enveloppe métallique pour éviter, en cas d'incident, des élévations de potentiel importantes entre l'enveloppe et le sol autour du poste. Il convient de placer cette ceinture à environ 50 cm de l'enveloppe et à 20 cm de profondeur, elle sera réalisée en cuivre nu d'une section minimale de 30 mm2 et reliée au circuit de terre des masses.

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3.2.3

EXEMPLES DE DISPOSITIONS TYPES Postes HTA/BT

Poste HTA/BT en sous-sol d'immeuble

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3 .3

MISE EN OEUVRE ET REALISATION

3.3.1

Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10)

Sont décrits ci-dessous les postes préfabriqués avec couloir de manoeuvre de moins de 6 m2 (PAC 6 de moins de 8 m2 (PAC 8) et moins de 10 m2 (PAC 10). 3.3.1.1

Mise en œuvre

La mise en oeuvre, ne nécessite pas d'importants travaux préparatoires de génie civil. La mise en place peut s’effectuer en moins d’une demi-journée (excavation prête, raccordements exclus). Les interventions sur le chantier sont limitées : • aux travaux préparatoires : -

exécution du terrassement ou de l'excavation en s'assurant de la stabilité du sol ;

-

pose en fond de fouille d'un conducteur en cuivre nu de 30 mm2 de section minimale, formant boucle ;

-

réalisation d'une forme nivelée en sable compacté ou en béton maigre ;

-

si l'enveloppe du poste est métallique, raccordement au conducteur de terre posé à fond de fouille, d'une ceinture équipotentielle constituée par un câble en cuivre nu de 30 mm2 de section posé à 50 cm de l'enveloppe, à une profondeur d'environ 20 à 30 cm sous un trottoir de propreté décrit ci-dessous.



à la mise en place du poste ;



aux raccordements des canalisations électriques extérieures.



aux travaux de finition : - confection d'un trottoir de propreté autour de l'enveloppe du poste, tout au moins devant sa façade principale ; -

aménagement des abords et des accès ;

-

confection d'un trottoir d'exploitation devant le coffret d'éclairage public.

La mise en oeuvre doit respecter l'intégrité de l'enveloppe et du matériel pour maintenir la conformité au degré de protection requis. Note : Les opérations de transport, livraison et déchargement sont de la responsabilité du fabricant. En cas de déplacement ultérieur, il y aura lieu de faire appel à celui-ci et de lui confier la responsabilité de cette opération. 3.3.1.2

Masses et dimensions

Ses masses et ses dimensions font de ce type de poste un ensemble transportable par route généralement sans recours à un convoi exceptionnel. Des dispositifs adaptés sont prévus pour la manutention du poste par grue. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99

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Les dimensions imposées de l'enveloppe sont : • hauteur du toit par rapport au niveau du sol ≤ 260 cm ; • profondeur de la partie enterrée du poste ≤ 70 cm. 3.3.1.3

Caractéristiques de l'enveloppe

L'enveloppe comprend une partie en élévation et une partie enterrée (cuve), le tout constituant une seule unité de transport. Les deux parties peuvent être fabriquées à l'aide de matériaux différents. Ceux-ci doivent être incombustibles et à l'abri des pénétrations d'eau. L'enveloppe peut être ainsi réalisée soit en bétons traditionnels ou composites, soit en métal sous réserve qu'elle remplisse les conditions suivantes : -

la forme, les dimensions et la couleur de l'enveloppe assurent une bonne intégration dans l'environnement.

-

les façades extérieures présentent des reliefs (bossages ou crépi par exemple), afin d'éviter la pose d'affiches,

-

le plancher intérieur doit se trouver à 10 cm au moins au-dessus du niveau du sol extérieur, s'il est bétonné, et présenter une pente légère d'au moins 1 cm/m vers la porte d'accès ;

-

la hauteur libre sous plafond soit d'au moins 210 cm ;

-

les degrés de protection doivent être conformes à la définition désignée par le symbole IP 359 de la norme NF C 20-010 ;

-

les enveloppes doivent résister, par nature ou par protection, aux attaques des éléments atmosphériques et à l'agressivité du sol ;

-

obtention d'une garantie décennale (NF C 11-201) ;

-

le refroidissement doit être assuré de manière satisfaisante.

Les ventilations haute et basse sont en règle générale situées sur des parois opposées du local et la dénivellation entre elles est la plus grande possible. La partie supérieure de l'enveloppe, ou toit, est calculée pour une surcharge de 250 daN/m2, présente une étanchéité parfaite et une pente permettant l'écoulement des eaux pluviales. Les matériaux utilisés pour les sols doivent être incombustibles (M0 ou M1), imputrescibles, hydrofugés, capables de supporter une charge de 250 daN/m2 sous le transformateur. Les portes s'ouvrent vers l'extérieur, de manière à ne pas créer d'obstacle ni de prise au vent, de plus, elles sont munies d'un dispositif d'arrêt les maintenant contre la paroi du poste en position d'ouverture. Elles sont équipées d'une serrure du modèle utilisé par le Distributeur et de moraillons pouvant recevoir un cadenas de consignation ayant une anse de 10 mm de diamètre. Les portes comportent les affiches réglementaires. Les portes fermées ont un recouvrement suffisant pour éviter les pénétrations d'eau et permettre le montage d'un joint compressible dans le cas où une isolation acoustique serait nécessaire. La cuve comporte des orifices d'évacuation d'eau pour éviter la corrosion de l'enveloppe ; de ce fait, il est interdit d'utiliser pour le transformateur des diélectriques liquides non biodégradables.

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3.3.1.4

Équipement électrique

Dans tous les cas, l'équipement électrique doit être fixé de telle façon qu'il puisse supporter sans dommage les vibrations d'origines extérieures provenant du transport ou de l'environnement sur le site; il doit aussi présenter une bonne tenue aux efforts nécessités par les manoeuvres d'exploitation. 3.3.1.4.1 PAC 6

Ce poste est alimenté en coupure d’artère. Chaque type de poste est agréé avec un type particulier de tableau HTA car le volume et la disposition de ce tableau ont une grande importance pour le refroidissement du transformateur, les manoeuvres courantes d’exploitation et le comportement de l’appareillage en cas de défaut interne. Ils doivent pouvoir abriter : -

deux "arrivées-interrupteur" (I) et un départ "protection-transformateur" (P) par interrupteur et fusibles, constitué d’un ensemble monobloc dit "compact" 2I + P ; un transformateur de puissance maximum 1.000 kVA ; l’appareillage BT comprenant un tableau à 8 départs (ou 4 départs pour les transformateurs jusqu’à 400 kVA) ;

-

un circuit d’éclairage avec prise basse tension ;

-

un ensemble (circuit + coffret) d’éclairage public accessible sans pénétrer dans le poste ;

-

un circuit de mise à la terre ;

-

éventuellement un ou plusieurs détecteurs de défaut.

3.3.1.4.2 PAC 8 Ce poste est alimenté en coupure d’artère. Comme pour le PAC 6 et pour les mêmes raisons, chaque type de poste est agréé avec un type particulier de tableau HTA. L'équipement diffère de celui du PAC 6 par :

la possibilité d'installer plusieurs "arrivées-interrupteur" (I) et un départ "protectiontransformateur" (P) par interrupteur et fusibles, constitué d’un ensemble non évolutif monobloc dit "compact" ou évolutif dit "modulaire" ( 2I + P, 3I + P, 2I + 2P...) ; la présence éventuelle de la télécommande ou de l’automatisme associé à un ou plusieurs organes de manoeuvres ; 3.3.1.4.3 PAC 10 Ce poste est alimenté en coupure d’artère. Comme pour le PAC 6 et pour les mêmes raisons, chaque type de poste est agréé avec un type particulier de tableau HTA.

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L'équipement diffère de celui du PAC 8 par la possibilité d’installer dans le tableau HTA un Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (D.R.R.). 3.3.2

Poste préfabriqué à encombrement réduit

Les postes HTA/BT de distribution publique à encombrement réduit pour les réseaux souterrains sont principalement les Postes Urbains Compacts (PUC) et les Postes Socles (PS). Ils sont prévus pour des puissances de transformateurs pouvant évoluer pour les PUC jusqu'à 1.000 kVA et 160 kVA pour les PS. 3.3.2.1

Mise en oeuvre

3.3.2.1.1 Poste urbain compact (PUC) La mise en place ne doit pas nécessiter d'importants travaux préparatoires et est identique à celle des postes PAC. Elle comporte, en outre, la confection impérative d'un trottoir d'exploitation devant les appareils de manoeuvre et d'un trottoir de propreté autour de l'enveloppe du poste. 3.3.2.1.2 Poste socle (PS) Le poste peut être entièrement préfabriqué ou constitué de deux ou trois éléments préfabriqués assemblés sur place, c'est-à-dire que les unités de transport peuvent être, soit :

-

le poste complet ;

-

le socle et un sous-ensemble monobloc comprenant le transformateur, le disjoncteur et l'enveloppe solidaires du transformateur ;

-

le socle, un sous-ensemble monobloc (comprenant transformateur et disjoncteur) et une enveloppe indépendante.

La mise en place doit répondre aux mêmes exigences que celles des postes PAC. 3.3.2.2

Conditions d'exploitation

3.3.2.2.1 Poste urbain compact (PUC) Les opérations courantes d'exploitation :

-

manoeuvre sur le tableau HTA ;

-

manoeuvre sur le tableau BT ;

-

déconnexion des prises de courant 24 kV ;

-

changement de prise sur le transformateur ;

-

changement des fusibles HTA ou BT ;

-

pose du pavé de terre (etc.), doivent être faciles à réaliser.

L'accès doit être obtenu sans utilisation d'un outillage spécial. Dans le compartiment BT, un dégagement suffisant doit être prévu pour les mesures à la pince ampèremétrique sur les départs et sur l'arrivée.

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Un trottoir d’exploitation d’au moins 70 cm de large est prévu devant le tableau HTA et le tableau BT afin d’effectuer les opérations courantes d’exploitation depuis l’extérieur du poste dans de bonnes conditions de sécurité. Ce trottoir est conçu de telle façon qu'il assure l'écoulement des eaux de pluie vers l'extérieur du poste. Il est recommandé de le prolonger tout autour du poste par un trottoir de propreté, afin d'éviter l'obturation ultérieure des entrées d'air situées en partie inférieure de l'enveloppe. 3.3.2.2.2 Poste socle (PS)

Ce type de poste est prévu pour ne nécessiter aucun entretien. Le poste doit être conçu de telle sorte que les opérations courantes d'exploitation (déconnexion des prises HTA, mise en place d'un pavé de terre et des moyens d'essai des câbles, changement de prise sur le transformateur, manoeuvre du disjoncteur BT, mesures sur le départ BT) soient réalisables juste après ouverture des portes. En particulier, la position du disjoncteur basse tension doit permettre : -

le raccordement de deux câbles aluminium de 150 mm2 ;

-

les mesures à la pince ampèremétrique sur ces câbles.

L'enveloppe (solidaire du transformateur ou indépendante) doit pouvoir être refermée lorsque les prises de courant sont mises à la terre ou sur les plots de repos. Dans ce cas, l'équipement doit toujours être inaccessible de l'extérieur (degré de protection IP 359 enveloppe fermée). 3.3.2.3

Équipement électrique

3.3.2.3.1 Poste urbain compact (PUC ) Ce poste est alimenté en coupure d'artère. Chaque type de poste est agréé avec un type particulier de tableau HTA car la disposition de ce tableau a une grande importance pour le refroidissement du transformateur, les manoeuvres courantes d'exploitation et le comportement de l’appareillage en cas de défaut interne. Il doit pouvoir contenir : -

deux "arrivées-interrupteur" et un départ "protection transformateur" par interrupteur et fusibles, constitué d’un ensemble monobloc (2I + P) ;

-

un transformateur de puissance maximale 1.000 kVA ;

-

l’appareillage BT comprenant un tableau à 8 départs (ou 4 départs jusqu’à 400 kVA) ;

-

un circuit d’éclairage et prise basse tension ;

-

un ensemble ( circuit + coffret ) d’éclairage public ;

-

un circuit de protection et de mise à la terre ;

-

éventuellement un ou plusieurs détecteurs de défaut. Note : Compte tenu des contraintes d’environnement et de dimensions, l’utilisation d’appareillage HTA monobloc est impérative.

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3.3.2.3.2 Poste Socle (PS) Ce type de poste comprend 2 modèles 100 et 160 kVA, il est alimenté en simple dérivation au moyen d'une liaison souterraine réalisée en câble à isolation synthétique. L’ensemble monobloc est intégré dans une enveloppe métallique ou en matériau composite qui comprend :

-

un transformateur de 100 ou 160 kVA équipé de fusibles HTA, raccordé par un ensemble de prises embrochables ;

-

un disjoncteur BT, de type coffret transformateur sur poteau, autorisant le raccordement de deux câbles BT constituant ainsi deux sorties non indépendantes.

Il n'est pas prévu d'armoire d'éclairage public pour le type actuel de poste.

3.3.3

Poste en construction traditionnelle

3.3.3.1

Choix de l'emplacement

Le choix de l'emplacement se fait selon les critères décrits au chapitre 3.2.1. 3.3.3.2

Génie Civil

3.3.3.2.1 Poste maçonné en élévation type cabine basse Le poste en élévation, isolé ou accolé à un autre bâtiment, constitue la solution la plus satisfaisante pour l'exploitation de l'ouvrage ; il doit être situé de préférence en bordure de voie. Les dispositions constructives sont détaillées dans la norme NF C 11-201 (§. 5.4.2.2.1.1.1). 3.3.3.2.2 Poste en immeuble Les dispositions constructives sont détaillées dans la norme NF C 11-201 (§.5.4.2.2 et suivants). Le génie civil de ce poste doit tenir compte des contraintes de protection contre les incendies exigées par l'Arrêté interministériel de 1991 et la NF C 17-300 dans son additif A1 qui concerne les postes en immeuble dont les transformateurs contiennent plus de 25 litres d'huile minérale. Les dispositions suivantes doivent être respectées : • Poste en immeuble isolé des autres parties du bâtiment par des parois coupe-feu ≥ 2 heures : -

sans ouverture ni traversée vers des locaux occupés ou habités ;

-

fosse de rétention d'huile ;

-

lit de cailloux ;

Avec des ouvertures ou des traversées vers des locaux occupés ou habités -

fosse de rétention d'huile ;

-

lit de cailloux ;

-

panneaux automatiques pare-flammes 1/2 heure sur les ouvertures ou traversées.

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Poste en immeuble isolé des autres parties de bâtiment par des parois coupe feu
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