Gestion Des Approvisionnements Et de Stock

March 30, 2018 | Author: Allache Abderrahman | Category: Inventory, Logistics, Business, Business Economics, Technology
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1/ Introduction Générale 2/ La gestion des Approvisionnements A- Définition(s) B- Les étapes de l'approvisionnement « Processus traditionnel » C- Les Nouvelles Stratégies d’approvisionnement 3/ La gestion des Stocks A- Définition et typologie des stocks B- Documents de gestion des stocks C- Méthodes de gestion des stocks 4/ L’évaluation des Stocks A- L’inventaire B- Les méthodes d’évaluation des stocks 5/ Les enjeux de la gestion des Stocks A- La réduction des coûts B- L'élimination des ruptures de stocks 6/ Les méthodes de gestion des Stocks A- La valorisation des stocks B- Prévision mensuelle C- Prévision globale D- Indicateurs de performance et tableaux de bord E- Le progrès technique et la gestion de stock : l’informatisation et L’automatisation 7/ Place de la gestion des stocks dans la Supply Chain 8/ Conclusion Générale

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Introduction Générale A l'heure de la mondialisation de l'économie, où l'environnement fortement concurrentiel des entreprises, n'autorise aucune erreur de gestion, la plupart des entreprises des pays en voie de développement tant du secteur public que privé font malheureusement face à des difficultés énormes de gestion. Comme entre autres difficultés, la gestion des approvisionnements et des stocks constitue de plus en plus une préoccupation des dirigeants d'entreprises. Aussi, les entreprises sont- elles astreintes à l'élaboration des stratégies leurs permettant d'atteindre leurs objectifs à travers une distribution régulière et croissante de leurs produits. En amont de toute distribution de produits finis, il est sans nul doute que l'approvisionnement et le stockage des intrants et produits finis constituent une action d'importance capitale. Aussi capitale en ce sens qu'elle se justifie par le souci légitime de pérenniser le cycle d'exploitation. En effet, les stocks constituent des valeurs d'exploitation à gérer. Toutefois, leurs existences engendrent des coûts. Lorsque des stocks sont moins importants, l'entreprise est menacée de rupture de stock qui désorganise le processus de fabrication. Cette rupture crée des coûts supplémentaires et surtout entache l'image de marque de l'entreprise. A contrario, lorsque les stocks sont trop importants, ils constituent des immobilisations qui gonflent le prix de revient et perturbent l'équilibre de la trésorerie. Aussi, il urge pour toute entreprise d'instituer impérativement une gestion saine des stocks dont elle a la possession. Toute optimisation de la gestion s'accompagne inévitablement de la recherche de la minimisation des coûts des produits laquelle dépend d'une bonne politique d'approvisionnement et d'une gestion rationnelle et adéquat des stocks. L'importance de la gestion des stocks n'est donc plus démontrée de nos jours. Mais elle reste un concept vaste et complexe, encore mal perçu par certains chefs d'entreprises. Il apparaît donc nécessaire aux décideurs d'entreprise qui ont la charge de la gestion des stocks de se mettre au travail pour accorder à cette discipline toute son importance. Et c'est en considération de l'importance de cette discipline qu'est la gestion des approvisionnements et des stocks que nous avons décidé d'étudier cette notion : « Politique d'approvisionnement et de gestion des stocks au sein de l’entreprise ».

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La gestion des Approvisionnements A- Définition(s) : La politique d’approvisionnement est un ensemble d’actions prises par l’entreprise en vue de se doter de biens ou de services. Cette politique est conditionnée par un certains nombre de données ou de choix qui représente pour le gestionnaire des contraintes à gérer : Que faut-il commander ? A qui faut-il commander ? Comment faut-il commander ? Comment stocker les biens commandés ? La fonction approvisionnement se situe en amont de la production dans le cycle d’exploitation de l’entreprise.la nature des approvisionnements traités est très Variée : matières premières, pièces de rechange, matières consommables, emballage, marchandise, mais aussi énergie, sous-traitance, transport, investissements… La mission de la fonction «Approvisionnement» est de procurer à l’entreprise, dans les meilleures conditions de qualité, de coûts, de délais et de sécurité, les matières premières, les composantes, les fournitures, les outillages, les équipements et les services dont l’entreprise a besoin pour ses activités. B- Les étapes de l'approvisionnement « Processus traditionnel » : 1. Détermination des besoins : S’approvisionner relève d’un constat, chaque fois qu’il y a un manque de matières, fournitures, marchandises… . La détermination de ces besoins dans tous les services de l’entreprise permet d’établir des programmes d’approvisionnement : les achats à effectuer, les délais de livraison, les prix... 2. Sélection des fournisseurs : Une fois les besoins en approvisionnement sont déterminés, l’entreprise passe à la prise de décision d’achat et pour cela, elle est obligée de consulter plusieurs fournisseurs et de choisir le fournisseur le plus avantageux. Le bien à acheter(ou services) peut être soit déjà connu sur le marché soit totalement nouveau. Dans tous les cas l’entreprise peut faire appel aux fournisseurs habituels à des fournisseurs nouveaux comme elle peut effectuer un appel d’offre sur le marché national ou international. Les fournisseurs sont généralement sélectionnés sur les critères suivants : Le prix ; La qualité ; Le délai de livraison ; Le mode et les conditions de paiement ; La réputation.

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3. La commande : Sur le plan de traitement administratif une opération d’achat entraine l’exécution d’un certain nombre de travaux et la création d’un certain nombre de documents. 3.1 La demande d’achat : C’est document émis par le service demandeur(le magasin), il comporte les informations suivantes : Numéro de commande ; Nom du service utilisateur ; Référence des biens à acheter ; Signature u demandeur. 3.2 La commande : Elle est rédigée par les services achats aux fournisseurs par le biais d’un bon de commande, ou bulletin de commande. Ce document est établi en 5 exemplaires : Adressés au fournisseur (1 reviendra au service achat signé par le fournisseur) Va au servi comptabilité ; Sont adressés au magasin. 3.3 La réception et le contrôle : Une fois passé, la commande doit être suivie : les libellés de livraison sont surveillés. La réception est organisée et planifiée et contrôlée dans le temps et l’espace ; Les marchandises, produit ou matières sont contrôlés en quantité et qualité : physiquement et qualitativement. Apres le contrôle, ils seront stockés au magasin ce qui posera le problème de l’importance de leur gestion. B- Les Nouvelles Stratégies d’approvisionnement : La gestion moderne des approvisionnements s’inscrit dans le cadre d’une stratégie poussant à un arbitrage entre plusieurs paramètres et privilégiant des actions de partenariat et d’association. 1. Dominer les approvisionnements : Par la diversification de ses activités, l’entreprise sera capable de dominer le marché a mont de ses approvisionnements (ex : les entreprises publiques marocaines). 2. Imposer ses choix en matière d’approvisionnement : Sans s’intéresser à la production des matières dont elle a besoin, l’entreprise peut dicter sa politique à ses fournisseurs par le biais d’une domination commerciale au niveau de ses approvisionnement : c’est le cas des entreprises sous traitantes. 3. Approvisionnement et analyse de la valeur : L’analyse et la valeur est une approche organisée et créatrice dont le but est détecter les couts inutiles, autrement dit, ceux qui n’apportent rien sur le plan de la qualité, l’usage, de l’appartenance ou d’une particularité intéressantes pour le client. Cette approche appliquée aux provisionnements permet : De procéder à une analyse critique du produit et ses attributs afin de déceler toute particularité d’une matière qui n’apporte rien au produit et par là même au client ; 4|Page

D’analyser la fonctionnalité de la matière en fonction de son prix et même de son cout d’achat ; D’insérer la notion de prix et de qualité de la matière par l’entreprise ; De normaliser les produits achetés. 4. Gérer l’information relative aux approvisionnements : Qu’elle soit l’information interne ou externe, l’information relative aux marchés en amont et aux provisionnements doit être recherchée et organisée d’une façon rationnelle : *L’information interne provenant des différents services ne peut être qu’un gage de la qualité et de satisfaction du client suivant l’optique marketing ; *L’information externe peut avoir plusieurs origines ; Les publications officielles, les publications des chambres de commerce et d’industrie, les publications des associations provisionnelles ou aryanisme indépendants… 5. Institution des partenaires : C’est l’établissement des relations entre acheteurs et vendeurs pouvant donner naissance à une coopération durable entre les deux partenaires. Ainsi, l’acheteur traite, avec un nombre limité de fournisseurs proches géographiquement et susceptibles d’assurer une livraison juste à temps.

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La gestion des Stocks A. Définition et typologie des stocks : 1. Définition(s) Le stock est constitué de l’ensemble des biens en attente d’utilisation et qui peuvent donc : - soit être vendus en l’état; - soit être vendus après transformation (planches de bois qui serviront à faire des tables) ; - soit consommés au premier usage (charbon, pétrole). Les stocks désignent donc les biens qui entrent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise pour être vendus en l’état, après production ou transformation, ou être consommés à la première utilisation. Se sont ainsi l’ensemble des matières premières, marchandises, fournitures, produits semi-finis, produits finis, produits en cours, emballages… Ils doivent appartenir à l’entreprise, et celle-ci doit en être propriétaire au moment de l’inventaire, ce qui signifie en particulier que doivent être compris dans les stocks les produits en cours d’acheminement ou reçus, mais dont la facture n’a pas encore été comptabilisée, et à l’inverse doivent être exclus les produits qui ont été livrés aux clients mais non encore facturés La notion de stock est importante dans l’entreprise. Cette dernière fabrique et stocke ses produits avant de les vendre. Gérer son stock est au cœur des préoccupations des chefs d’entreprise pour plusieurs raisons. Les conditions de stockage peuvent influencer la qualité des produits finis et entreposer coûte cher. L’entreprise a donc tout intérêt à optimiser sa gestion de stock. Quand on parle de gestion des stocks, on ne parle pas uniquement de produits finis. Il s’agit aussi du stock de matières premières ou de produits semi-finis. La gestion des stocks consiste à planifier et à mettre en œuvre une méthode pour maximiser la rentabilité. Il s’agit ici à avoir la quantité nécessaire au bon moment pour répondre aux attentes de la clientèle de l’entreprise. Si le stock n’est pas assez important on parle de rupture de stock, ce qui est mauvais pour la production qui risque d’être interrompue. Un excédent de stock, par contre, coûte cher sans oublier qu’il y a risque de dépréciation du stock. D’autre part la gestion des stocks doit permettre à l’entreprise d’avoir les ressources nécessaires pour produire les produits finis disponibles pour honorer toutes ses commandes, elle consiste donc à trouver cet équilibre qui permettra de maximiser le profit en minimisant les coûts. Gérer un stock, c’est faire en sorte qu’il soit constamment apte à répondre aux demandes des clients, des utilisateurs des articles stockés. La gestion de stock s’avère donc une discipline de grande importance au sein de toute entreprise. Elle porte sur l’ensemble des opération de magasinage, de classification et d’inventaire des biens en question ,mais le rôle stratégique de cette fonction est d’assurer les références commandées sur un horizon donné en minimisant les coûts supportés .A cet effet, chaque entreprise adopte sa propre 6|Page

politique de gestion de stock à ses besoins privés ,ce qui engendre une multitude de méthode à ce stade selon la nature des produit et le secteur d’activité. La fonction gestion de stock entretient une relation large avec la fonction approvisionnement, car cette dernière permet d’équilibrer le niveau des stocks jugés minimums afin d’anticiper des ruptures possibles. Au sien d’une entreprise le stock joue un rôle indispensable:  Sert tout d’abord à parer à la pénurie.  Les stocks peuvent être constitués dans un but spéculatif : Se protéger des augmentations de prix  Un stock permet d’assurer une consommation régulière.  Le stock sert également à se prémunir contre les aléas de livraison.  Répondre à la demande anticipée de la clientèle (stocks par anticipation)  Niveler les taux de production (stocks saisonniers)  Dissocier les éléments du système de production - distribution (stocks tampons)  Éliminer les risques de pénuries (stocks de sécurité)  Minimiser le nombre de commandes (stocks actifs – lotissement)  Faciliter les opérations (stocks en transit) 2. Typologie et fonction principale de stock La typologie des stocks représente la nature de chaque stock recensé au bilan sur la base de l'inventaire établi à savoir :  Les stocks de marchandises pour les commerçants et entreprises commerciales : destinées essentiellement à être revendues en l'état.  Les stocks de matières premières correspondent aux biens achetés pour une consommation ultérieure : Destinées à être incorporées dans le processus de production  Les stocks de produits en cours de production (semi-finis) ou même produits intermédiaires correspondent aux articles semi-finis et qui doivent encore subir des transformations avant d'être vendus.  Les stocks de produits finis correspondent aux produits que l'entreprise a fabriqués et qu'elle peut vendre.  les fournitures (emballages, fournitures de bureau, qui, malgré qu'elles soient consommables par le premier usage, elles peuvent se trouver en stock en fin d'année). A travers ces différents types de stocks. Les stocks se différencient selon leur origine. On distingue ici deux types de stocks Stocks achetés: m a t i è r e s p r e m i è r e s , f o u r n i t u r e s e t e m b a l l a g e s e t marchandises Stocks produits: produits intermédiaires ou finis – en cours de production

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 Fonction du stock : Le stock à plusieurs fonctions : 

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Fonction de régulation : Les stocks permettent le lissage des irrégularités d'approvisionnements et/ou de la production, réduisent les risques de ruptures et favorisent le maintien d’une activité continuelle. Fonction logistique : les stocks permettent de maintenir les articles à proximité de leur lieu de consommation. Ils limitent considérablement les délais d’attente. Fonction économique : lorsque le fournisseur accorde des remises importantes pour des achats en grande quantité, le stockage peut s’avérer utile. De même pour un souci d’optimisation des approvisionnements, la constitution d’un stock est généralement une solution indiquée. Fonction d'anticipation – spéculation : Le stockage permet de se mettre à l’abri des hausses de prix des matières ou des produits achetées ou vendues. Il s’agit donc ici de stocks saisonniers. Transit: les stocks jouent un rôle de transit dans le transport nécessaire des matières premières et des composants du fournisseur jusqu’au lieu de production. Cycle: les stocks contribuent à la production ou à l’acquisition suffisante des biens permettant de réduire le nombre de mise en route ou de commande. Sécurité : les stocks constituent pour l’entreprise une protection contre l’incertitude due aux variations de la demande et des délais de livraison. Anticipation: les stocks permette à l’entreprise à affronter les hausses de prix et autres contraintes du marché, d’éviter ou de minimiser les pénuries et de faire face aux variations saisonnières de la demande . Ils jouent donc un rôle préventif. Tampon: les stocks tampons emmagasinés entre les différents postes de travail ; permettent à l’entreprise à se prémunir contre la dépendance trop étroite entre des opérations successives ou encore vis-à-vis d’un fournisseur. Ainsi, des problèmes temporaires à un endroit donné n’obligent pas l’arrêt de toute autre opération de production de l’entreprise.

 Les indicateurs de gestion des stocks : Pour une bonne maîtrise de ses stocks, l’entreprise utilise différents indicateurs de gestion des stocks :  Stock de sécurité: c’est la quantité en dessous de laquelle il ne faut pas descendre  Stock d’alerte: c’est la quantité qui détermine le déclenchement de la commande, en fonction du délai habituel de livraison  Stock minimum: c’est la quantité correspondant à la consommation pendant le délai de réapprovisionnement, donc stock minimum = stock d’alerte – stock de sécurité  Stock maximum: il est fonction de l’espace de stockage disponible, mais aussi du coût que représente l’achat par avance du stock.

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3. Objectif de la gestion de stock La gestion de stock au sien de l’entreprise permet :  Planifier, organiser, diriger et contrôler les activités relatives à tous les stocks  Définir la politique et les objectifs en termes de niveau de stocks  Calculer et adapter les paramètres de gestion pour chaque article  Le maintien d’un certain niveau de stocks  La détermination d’un taux de service pour les utilisateurs ou les clients  La diminution des coûts … B. Documents de gestion des stocks : Pour un bon suivi des mouvements de stocks, l’entreprise utilise des documents plus ou moins normalisés :  

Bon de livraison (ou de réception ou d’entrée) des matières, marchandises, produits, où l’on enregistre par type d’élément, les caractéristiques, la date d’entrée en stock, les quantités et prix unitaires de chaque élément. Bon de sortie (ou d’enlèvement ou de matière) : date, caractéristiques, quantités, prix unitaires.

C. Méthodes de gestion des stocks : Pour réduire ses coûts de gestion l’entreprise peut mettre en place des méthodes globales de suivi administratif des stocks, en classant les articles stockés selon les quantités et les chiffres d’affaires concernés pour chaque article :  La méthode ABC d’analyse des stocks Cette méthode est également connue sous le nom de diagramme de Pareto. La technique d’analyse ABC vise à aider le gestionnaire à consacrer plus d’attention aux unités importantes d’un groupe. Par exemple le fait d’accorder priorité à un petit nombre de clients qui représente le pourcentage des ventes le plus élevé ; correspond à une classification ABC. La division des stocks en trois catégories A, B et C constitue la première étape valable d’un plan d’action axé sur une gestion efficace des stocks. On peut se référer à l’un des deux critères distincts de classification.  La valeur d’utilisation annuelle d’un article.  La valeur moyenne des unités détenues en stock Le second critère suppose qu’il est préférable de déployer plus d’efforts pour les articles qui représentent un investissement monétaire important, alors que le premier met l’accent sur les articles à forte demande interne ou externe.  La catégorie A comprend les articles pour lesquels un gestionnaire désire employer les meilleurs modèles de prévision de la demande et de gestion des stocks. Il est normal qu’il consacre beaucoup plus de temps à l’étude du coût et du marché pour les produits finis de catégorie A que pour ceux des deux autres catégories. De même, il est nécessaire qu’il tente de définir avec plus d’exactitude les coûts inhérents aux stocks des matières premières de catégorie A .Enfin il doit prendre grand soin que les registres d’inventaires permanent soient toujours exacts.  La catégorie C comprend les articles considérés par les gestionnaires comme les moins importants .leur valeur plus faible permet une plus grande marge 9|Page



d’erreur dans la prévision de la demande et un contrôle moins étroit sur la quantité de stock La catégorie B regroupe les articles qui ne sont pas assez important de la catégorie a mais qui sont quand même plus important que la catégorie C.

 La méthode 20/80 Méthode des 20 /80 :20% des articles en nombre représentant80% des articles en valeur seront suivis de façon approfondie, les autres seront suivis de façon plus souple. Cette méthode consiste à déterminer la classe la plus importante et ignorer le reste.  Le juste à temps(JAT) Le juste-a-temps ou gestion à flux tendus : mise en place chez Toyota puis par les entreprises japonaises et les entreprises occidentales les plus performantes, ce système a pour objectif de faire tendre vers zéro les stocks de produits finis, de produits intermédiaires, de matières premières et de composants (zéro stock), pour réduire au maximum les coûts induits par les stocks. Le JAT est un système de gestion de la production dont l’objectif essentiel est la réduction des délais entre :  Les différents stades du processus de production ;  Les commandes des clients et la production correspondante ;  L’approvisionnement et la mise en œuvre du processus de production. Le JAT permet de minimiser ou de supprimer les en-cours de production il permet également une réduction considérable des coûts et une grande flexibilité de l’entreprise ce qui lui permet de faire face aux exigences des consommateurs en matière de qualité et d’innovation. Ceci a permis à l’entreprise d’être plus compétitive. Cette méthode consiste à faire disparaitre tous les aléas qui pourraient causer du gaspillage tout au long du processus d’exploitation. Cette régulation du stock permet à l’entreprise de gagner en compétitivité puisqu’elle revoit toutes les causes d’inefficacité et offre une réponse à une demande juste au moment T. En d’autres termes, il s’agit de produire uniquement la quantité qui sera vendue et l’entreprise passe donc par une élimination du stock ce qu’on appelle « zéro stock » Donc selon le JAT, l’entreprise doit acheter seulement :  Ce dont elle a besoin (ni plus ni moins)  Quand elle en a besoin (ni avant ni après)

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L’évaluation des Stocks A- L’inventaire des stocks : L’inventaire est une obligation légale, qui répond à un besoin légitime du chef d’entreprise qui souhaite connaitre avec précision la valeur des biens dont l’entreprise est propriétaire. Plusieurs services de l’entreprise sont impliqués dans la réalisation de cet inventaire qui consiste à dénombrer tous les actifs existants, quelle que soit leur forme : immobilisations, titres, stocks, créances, disponibilités. Il s’agit de donner l’état détaillé des stocks de l’entreprise un instant t des stocks de chaque article : - en quantité - en valeur - en qualité : Matières premières, Produits Finis, … a. L’inventaire permanent Il consiste à enregistrer les mouvements d’entrée et de sortie, permettant de connaître à tout moment, en cours d’exercice, les existants en quantité et en valeurs et de vérifier qu’ils sont suffisants pour éviter les ruptures de stocks. Cet inventaire ne provient pas d’un comptage physique mais d’un calcul : STOCK DE DEBUT + ENTREES - SORTIES = STOCK DE FIN

Chaque transaction est enregistrée et permet la mise à jour comptable des stocks Cet inventaire donne une image théorique du stock, en temps réel ou jour/jour suivant les systèmes informatiques. C’est lui qui alimente le fichier des Stocks et encours, et permet le calcul des besoins. b. L’inventaire intermittent Il consiste à faire un comptage périodique des stocks permettant de connaître les existants au moment précis du comptage et de calculer les sorties de la période entre cette date et la date du précédent. La formule utilisée : Stock début (SI) + Achats de la période - Stock fin (SF) = Sorties de la période c. L’inventaire périodique (annuel, trimestriel…) Il s’agit inventaire physique des produits, qui peut être réalisé à des périodicités différentes. Cet inventaire est établit au cours d’un comptage physique de tous les articles en stock dans l’entreprise. Il permet de vérifier la fiabilité de l’inventaire permanent, et d’en corriger les erreurs. d. L’inventaire tournant Comptage physique des produits en magasin réalisé sur le même principe que l’inventaire périodique mais sur une petite quantité d’articles seulement.

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La fréquence est adaptée suivant la valeur et le taux de rotation des produits. Cet inventaire permet de vérifier la fiabilité de l’inventaire permanent, et d’en corriger les erreurs. Beaucoup moins lourd et beaucoup plus fiable que l’inventaire périodique B- Les méthodes d’évaluation des stocks :  Evaluation des entrées : En début de période, le stock initial est d’abord représenté par le report du stock final de la période précédente, ayant comme valeur celle qui figurait à la clôture de la dite période. Ensuite l’évaluation des entrées de la période se fait : - au coût d’achat pour les matières ou produits achetés à l’extérieur ; - au coût de production pour les produits crées ou transformés par l’entreprise, les produits encours, semi-finis ou finis.  Evaluation des sorties : Les matières ou produits sortant de stock et individuellement identifiables doivent être évalués au coût pour lequel ils sont entrés. Cependant, certains biens stockés sont fongibles (non identifiables), dans ce cas plusieurs méthodes d’évaluation sont a lors utilisables.  Au Coût Moyen Pondéré après chaque entrée : Les sorties sont évaluées au coût moyen pondéré (CMP) des entrées, stock initial inclus. C’est le coût moyen pondéré de fin de période.

CMP =Valeurs globales (entrées + stock initial)/ Quantités (entrées + stock initial)   

Au Premier entré, premier sorti (FIFO) (méthode d’épuisement des lots) : Avec cette méthode on valorise les sorties en supposant qu’on sort les articles dans l’ordre où ils sont entrés. Au Dernier entré, premier sorti (LIFO) : On valorise les sorties en supposant qu’on sort d’abord les articles les plus récents A un coût de remplacement, ou « Next In First Out » (NIFO)

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Les enjeux de la gestion des Stocks Le stock permet de gérer les articles disponibles dans l'entreprise en vue de satisfaire les besoins à venir à l'aide d'outils logistiques et d'un système d'information performant pour l'organisation. Ces besoins seront à satisfaire au bon moment, dans les bonnes quantités et d'une manière permettant la bonne utilisation du stock. Si l'on n'est pas capable de satisfaire un besoin à l'aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock. Tout l'art de cette gestion est d'avoir suffisamment de stock pour répondre correctement aux besoins et pas trop pour ne pas supporter les différents coûts du stock (coût d'acquisition, coût de stockage, coût de dévalorisation, etc.). Les responsables de la gestion des stocks doivent perpétuellement rechercher l’équilibre juste entre le niveau de satisfaction des consommateurs et les coûts engendrés par la constitution des stocks. Les enjeux de la gestion des stocks s'articulent autour des deux points majeurs suivants :  Disposer, à tout moment, d'un stock suffisant pour répondre aux besoins de l'activité.  Minimiser les coûts de gestion des stocks. A. La réduction des coûts : La détention d'un stock revient chère. Cela génère des coûts de magasinage et de stockage (entrepôt, personnel). La gestion des stocks va avoir pour objectif la réduction de ses coûts. Tout en cherchant à optimiser les coûts de transaction et les coûts de stockage. B. L'élimination des ruptures de stocks : Si l'entreprise attend que son stock soit nul pour passer une commande au fournisseur, il y a un risque de rupture de stock et donc l'entreprise va rater une ou plusieurs ventes. Il existe donc un stock d'alerte qui va déclencher automatiquement une commande. Ce stock d'alerte est calculé de la manière suivante : Stock d'alerte = stock de sécurité plus le stock consommé pendant le délai de livraison Le stock de sécurité est la quantité qui ne doit pas être utilisée sauf en cas de problème de livraison.

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Les méthodes de gestion des Stocks A- La valorisation des stocks :  L’inventaire : L’entreprise doit obligatoirement procéder à l’inventaire physique (en quantités et en valeurs) de ses stocks au moins une fois par an, à la clôture de l’exercice). C’est l’inventaire intermittent. Elle peut aussi faire un suivi comptable à tout moment de ses stocks par l’inventaire permanent. A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, les biens acquis à titre onéreux sont évalués à leur coût d’acquisition, et les biens produits par l’entité sont comptabilisés à leur coût de production. A l’inventaire, les stocks sont évalués par application d’un mode de calcul sur la base du coût moyen pondéré calculé à chaque entrée ou sur une période n’excédant pas la durée moyenne de stockage ou en présumant que les articles existant en stocks sont les derniers entrés .  Les méthodes d’évaluation : La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) après chaque entrée :

Mode de calcul : Le coût moyen unitaire pondéré est calculé après chaque entrée en divisant la valeur du stock restant, majoré du montant de l’entrée, et divisé par la quantité du stock restant majoré de la quantité entrée. Toutes les sorties sont effectuées à cette valeur unitaire jusqu’à l’entrée suivante. 14 | P a g e

Particularités : La valeur unitaire du stock reste inchangée (aux arrondis près, cf le stock au 15 mai) tant qu’il n’y a pas d’entrée : dans cette méthode, ce sont seulement les entrées qui modifient le coût moyen unitaire pondéré, les sorties ne le modifient pas. La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) en fin de période :

Mode de calcul : Le coût moyen unitaire pondéré est calculé à la fin de la période en divisant la valeur du stock de début de période, majoré du montant des entrées de la période, et divisé par la quantité du stock initial majoré des quantités entrées dans la période. Particularités : Toutes les sorties de stock de la période se font à la même valeur, et ne peuvent être calculées qu’à la fin de la période. La méthode du premier entré - premier sorti (PEPS) (en anglais First In First Out – FIFO) :

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Mode de calcul : La méthode « Premier entré – premier sorti » est d’une grande simplicité et ne nécessite aucun calcul préalable pour la valorisation des sorties, puisque celles-ci se font dans l’ordre chronologique des entrées, sans mélanger les éléments entrés à des dates différentes dans le stock. Particularités : Les sorties sont parfois composées d’éléments à des prix unitaires différents. C’est une méthode qui s’applique plutôt à des produits périssables, car on conserve la mémoire de l’antériorité dans les stocks, et on élimine en premier les éléments les plus anciens. La méthode du dernier arrivé - premier sorti (DEPS) (en anglais Last In First Out – LIFO) :

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Le principe de la méthode LIFO (Last In, First Out) est le suivant : contrairement à la méthode FIFO, les articles du lot le plus récent (dernier lot entré en stock) seront aussi les premiers à être consommés. La consommation des stocks, se fait donc dans la séquence inverse d’arrivée des lots. La méthode LIFO est fortement employée sur les produits pour lesquels la maturation est source de valeur ajouté (ex : la fermentation des vins). F- Prévision mensuelle : Le mois est choisi car il est le plus fréquemment utilisé dans les entreprises. Il sera relativement aisé dans ce cas de tenir, pour les entrées et pour les sorties

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G- Prévision globale : Dans cette démarche, nous voulons connaître le poids de chaque mois dans le total de l'année. Pour ce faire, et après, avoir relevé l'information, nous calculerons le cumul pour chacune des trois années. Un pourcentage de cumul sera ensuite déterminé pour chacun des mois des années concernées. Le pourcentage moyen de chaque mois sera aisé à calculer et nous repérerons la différence entre le plus fort et le plus faible des pourcentages constatés sur les trois années, ce que nous appellerons étendue. Enfin nous obtiendrons facilement la demiétendue.

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B- Indicateurs de performance et tableaux de bord : Définition et rôle du tableau de bord : Le tableau de bord est un outil d’aide à la gestion composé d’un ensemble de rapports qui informent le responsable sur l’état de bonne marche de son système. C’est en théorie un ensemble d’indicateurs périodiquement mis à jour. Ces derniers jouent un rôle d’alarme et se déclenchent automatiquement pour signaler une anomalie dans le fonctionnement du système. Il est par ailleurs important de noter qu’il n’existe pas de modèle standard de tableau de bord. C’est un instrument personnel, conçu sur mesure suivant les préoccupations, les objectifs et les motivations du gestionnaire des stocks. Les caractéristiques d’un indicateur : Un indicateur est une information de synthèse qui aide le gestionnaire des stocks et des articles à apprécier une situation dans son système de gestion. Il doit être succinct, claire et précis. Il ne présente en principe que l’essentiel des informations utiles pour interpréter un phénomène. L’utilisation faite d’un indicateur peut être découpée en trois phases :  Analyse : Que nous dit l’indicateur ? Que lisons-nous ? Que comprenonsnous ?  Interprétation : Qu’elles peuvent êtres les conséquences ? Qu’elle est leur niveau de gravité ? quels sont les risques possibles ?  Réaction : Qu’elles sont les actions correctives ou d’amélioration à entreprendre ? Sur quels points ou quels éléments ? De combien de temps dispose t-on pour le faire ? qui doit-on saisir ? 19 | P a g e

Les catégories d’indicateurs : Traditionnellement, on distingue trois catégories d’indicateurs :  Les indicateurs d’alerte qui signalent la présence d’un dysfonctionnement, d’un état anormal impliquant une action corrective. Dans une gestion quotidienne, il peut s’agir d’une liste des articles ayant atteint le point de commande ; les articles en rupture de stock ; les commandes en retard de livraison, les commandes urgentes encore non livrées ; les articles bloqués en achat ;  Les indicateurs d’efficience et d’équilibrage qui permettent de mesurer la situation actuelle par rapport aux objectifs fixés dès le départ. Ils peuvent induire suivant les cas, des ajustements sur les objectifs, ou sur les stratégies. Dans le suivi des articles et des stocks, il peut s’agir par exemple la liste des articles ayant dépassés le stock maximum autorisé (afin de connaître les raisons du sur stockage et d’y remédier); l’état des articles ayant fait l’objet de très nombreuses commandes ; l’état des articles ayant subi une baisse de consommation ou un faible taux de rotation (pour une révision éventuelle des données de planifications) ;  Les indicateurs d’anticipation qui fournissent des renseignements sur les besoins futurs. Ils précisent l’influence qu’aura sur les stocks une activité prévue ; un prochain chantier ; une saison de l’année ; ou tout autre évènement à venir. Les renseignements fournis par ce type d’indicateurs permettront au gestionnaire des stocks et des articles d’anticiper sur la situation en faisant varier ses stocks à la hausse ou à la baisse ; mais aussi d’activer la livraison rapide d’éventuelles commandes en cours. Les formes d’indicateurs Un indicateur peut prendre la forme d’un ratio, un graphique, un tableau, une liste. Il est mis à jour à des périodes bien déterminées d’avance. Dans la gestion des articles, l’utilisation d’indicateurs numériques de synthèse (tel un ratio) est presque inexistante sauf pour les valeurs des stocks. Cela est du au fait que chaque article soit géré individuellement. De même, les stocks dans un magasin sont considérés séparément pour chaque article. Ceci justifie la préférence d’indicateur sous forme de liste, de graphique et enfin de tableau. Dans un même système de gestion, il peut être créé une structure hiérarchique de tableaux de bord. Il est donc habituel de rencontrer un tableau de bord spécifique pour chaque composante du système et un tableau de bord de synthèse qui regroupe et résume les renseignements collectés. Il découle de cette logique que le tableau de bord du gestionnaire des stocks et des articles pourrait être la synthèse des indicateurs suivants : • Le tableau de bord des stocks (indicateurs sur l’état des stocks et des commandes) • Le tableau de bord des articles (indicateurs sur les groupes d’articles, les familles d’articles, les nomenclatures, les nouveaux articles…) • Le tableau de bord des magasins (indicateurs sur l’état des infrastructures et de leur utilisation, sur les équipements de manutention, le matériel et l’outillage de travail, le personnel…) • Le tableau de bord sur l’environnement (indicateurs sur les marchés fournisseurs, les marchés client, la production, les travaux prévus, sur les projets futurs …) 20 | P a g e

C- Le progrès technique et la gestion de stock : l’informatisation et l’automatisation : La compétitivité des entreprises se construit aujourd’hui par un recours à la fois plus fréquent et plus intensif à des technologies de production avancées. Cette pénétration de la productique s’effectue par la mise en œuvre de dispositifs et systèmes technologiques concourant simultanément à l’automatisation des ateliers de fabrication et à l’informatisation des fonctions connexes. Les technologies de la productique pénètrent et informatisent les fonctions connexes de la fabrication, principalement via les opérations de gestion de production ; la gestion des stocks et des approvisionnements est la plus diffusée. Exemple : un site web de commande en ligne Cet outil s’est enrichi d’un module de gestion des abonnements réactifs. Maintenant, pour améliorer encore la fluidité des échanges de nouveaux services sont proposés : l’impression, sur les bordereaux de livraison, d’un code à barres associé à chaque référence produit, le maillon indispensable pour simplifier la réception des produits, notamment le transfert vers le logiciel de gestion de stock des informations relatives aux produits commandés. Interfaçage avec les logiciels de gestion de stock Pour progresser dans l’automatisation et la simplification du processus de commande, les sociétés éditrices de logiciels de gestion de stocks ont toutes les informations leur permettant de développer l’interfaçage de leur logiciel de gestion de stocks au site de commandes. Cet interfaçage va permettre dans un premier temps de charger le catalogue de l’entreprise en question sur son logiciel de stock avec une mise à jour régulière. Dès lors, chaque fois qu’on crée un bon de commande, après validation, celui-ci est transformé en fichier XML et envoyé par e-mail pour s’intégrer automatiquement sur le site Internet. L’entreprise reçois automatiquement un accusé de réception confirmant la prise en compte de la commande et les éventuels problèmes rencontrés lors de son traitement (changement de référence, rupture de stock...), ainsi qu’un avis d’envoi de la commande au départ du centre logistique, accompagné d’un bon de livraison électronique pour mise à jour du stock.

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Ainsi, ces trois outils que sont :  le site Internet  l’interfaçage avec les logiciels de gestion de stock  les codes à barres sur les bons de livraison (le schéma si dessus) donnent une solution globale d’aide à la gestion des réactifs : - Minimum de saisies manuelles - Traçabilité des commandes - Information en temps réel sur les produits et leur disponibilité - Mise à jour (facilitée de votre stock) - Gain de temps moins de fax et de téléphone

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Place de la gestion des stocks dans la supply chain : A- Introduction à la notion de Supply Chain Management (SCM) : La supply chain est un terme anglo-saxon désignant la chaîne logistique globale, celle qui va du fournisseur au client et où la production est tirée par la demande. Son objectif est ; « le bon produit, au bon endroit, au bon moment ». Elle désigne en réalité, l'ensemble des entreprises ou organisations qui interviennent pour qu'un produit donné soit fabriqué, acheminé et réceptionné dans de bonnes conditions par le client final. Dans une entreprise de production, le temps de réalisation d'un produit est fortement conditionné par l'approvisionnement en matières premières, en éléments d'assemblage ou en pièces détachées à tous les niveaux de la chaîne de fabrication. On appelle ainsi "chaîne logistique" l'ensemble des maillons relatifs à la logistique d'approvisionnement/achats :  Achats,  Approvisionnement,  Gestion des stocks,  Transport,  Manutention, La chaîne logistique est étendue de manière globale c'est-à-dire notamment au sein de l'entreprise mais également au travers de l'ensemble des fournisseurs et de leurs sous-traitants. On appelle SCM (Supply Chain Management, ou en français GCL, gestion de la chaîne logistique) les outils et méthodes visant à améliorer et automatiser l'approvisionnement en réduisant les stocks et les délais de livraison. On parle ainsi de travail en "flux tendu" pour caractériser la limitation au minimum des stocks dans toute la chaîne de production. Les outils de SCM s'appuient sur les informations de capacité de production présentes dans le système d'information de l'entreprise pour passer automatiquement des ordres de commandes. Ainsi les outils de SCM sont très fortement corrélés au Progiciel de Gestion Intégré) (ERP, Enterprise Resource Planning) de l'entreprise. Idéalement un outil de SCM permet de suivre le cheminement des pièces (on parle de traçabilité) entre les différents intervenants de la chaîne logistique. B- Pourquoi la SUPPLY CHAIN MANAGEMENT? Les entreprises sont devenues de plus en plus liées les unes aux autres par une succession d`évènements, depuis la fourniture des matières premières jusqu'à la consommation du produit fini, pour constituer un système étendu dans lequel la logistique, ou encore la gestion des flux de marchandises et d'information sont d'une importance capitale. Pour illustrer la place de la logistique dans notre réalité économique, il suffit d'observer par exemple le comportement des distributeurs, qui pour élargir leur part de marché et/ou garder leurs clients se doivent de réduire les coûts et s'efforcent de faire supporter les charges classiques aux fabricants, qui à leur tour cherchent en aval des améliorations à partager avec leurs clients et en amont des concessions de leurs fournisseurs. Tous les acteurs de la chaîne sont ainsi piégés par :  Un jeu de profit à somme nulle puisque les fruits des leurs efforts se répercutent seulement sur le client final,  L'accumulation des défauts de leurs systèmes logistiques respectifs,  Notamment, la lenteur des délais d'exécution, 23 | P a g e

 L'obligation de faire des remises pour stimuler la consommation,  La dépendance excessive liée au stockage pour les approvisionnements,  La lourdeur de la paperasserie et la redondance des étapes sans valeur ajoutée,  La multiplicité des coûts inutiles. Il s'avère donc nécessaire de créer une autre logique d'interaction entre les différents acteurs d'une même chaîne logistique et de découvrir les possibilités de réalisation des économies entre eux, et ce, en les réunissant au sein d'un réseau qui deviendra progressivement un modèle d'efficacité éliminant les tâches inutiles et réduisant les stocks ainsi que le travail administratif au strict minimum dans un système cohérent et proactif où tout le monde gagne grâce notamment aux possibilités offertes par les technologies de l'information et de la communication. C- Comment mettre le SUPPLY CHAIN MANAGEMENT en place : En concevant des organisations plus transversales, autour des processus, dont le maître mot est la coordination (il suffit de voir, à ce titre, le développement des fonctions de supply-chain managers au cours des dernières années). En favorisant une logique de flux tirés (par la demande), où l'activité consiste à répondre à une demande réelle et effective plutôt qu'à remplir des stocks sur la base de prévisions toujours plus difficiles. En développant une politique de partenariat poussé, en amont et en aval. Rien ne sert d'être flexible entre les quatre murs de l'entreprise si les fournisseurs ne respectent pas leurs propres délais d'approvisionnement et si les circuits de distribution sont défaillants. Tout ce qui peut faire gagner du temps est bon à prendre. Depuis plus de vingt ans, les entreprises industrielles ont largement mis en oeuvre les techniques d'organisation juste à temps sur leurs sites de production. Aujourd'hui, la « bataille des délais » se joue plutôt aux interfaces entre les maillons de la chaîne. Les flux d'informations doivent se déplacer rapidement, comme ceux des matières et des marchandises. Cela passe, d'une part, par la mise en oeuvre de systèmes d'information partagés, et, d'autre part, par la prise en charge, sous une même autorité, de la coordination d'ensemble du processus. D- L'optimisation de la supply chain. Il s'agit de passer d'un concept acheteur/vendeur vers une approche réseau : établir une relation avec le client basée sur un réseau d'informations mis à sa disposition et une relation de confiance et de partage d'informations entre entreprises du même réseau. Une supply chain est construite sur une architecture soutenue par des cycles d'ordonnancement courts avec un minimum de stock et la livraison des biens et des services se fait au moment choisi en termes d'efficience et souhaité par le maillon suivant dans la chaîne de biens et de services. Le trafic et le routage seront dans un tel modèle consolidés par un prestataire extérieur capable de rechercher par groupage des solutions socialement et écologiquement les plus favorables. Les technologies d'information et de communication les plus sophistiquées doivent être banalisées et rendues plus conviviales, permettant ainsi la réconception ou la reconfiguration des réseaux d'une manière concertée entre les membres de la supply chain tout en restant cohérente avec l'objectif stratégique des entreprises du réseau :  Eviter qu'une optimisation locale sur l'un des maillons et de l'ensemble de la chaîne. 24 | P a g e

 Toute stratégie nouvelle doit faire l'objet d'une consultation où l'avantage mutuel entre maillons d'une chaîne est explicité globalement.  Trouver une solution globale permet la complémentarité entre les différents opérateurs et parties impliquées dans le réseau d'entreprises. L  Animer le développement et la culture de croissance de la supply chain par les opérateurs jouant en partageant leur expérience d'interactions en amont comme en aval.

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Conclusion Générale

La vie et la survie d’une entreprise dépendent non seulement des hommes qui l'animent, de ses partenaires et de son environnement mais aussi et surtout d'une stratégie d'approvisionnement et de gestion des stocks plus efficace. Or les résultats de nos recherches montrent que la plupart d’entre elles ne respectent pas les principes de réapprovisionnement et ne gèrent pas de façon rationnelle et efficace leurs stocks. Si cette gestion actuelle des stocks permet aux dirigeants d'atteindre leurs objectifs et nous en doutons, la résolution des problèmes constatés pourrait les aider à améliorer la gestion de leur stock et par ricochet la rentabilité et la performance de l'entreprise. Bien que cette situation soit inquiétante, elle n'est pas dramatique même si elle pourrait le devenir. Pour éviter qu'on en arrive là, nous espérons que nos suggestions lui permettront de redynamiser l'approvisionnement et la gestion de ses stocks. Cependant, il faudrait remarquer qu'aucun mode de gestion n'est exempt d'insuffisance surtout dans un environnement instable et de haute concurrence. Ce n'est que la remise en cause permanente des méthodes qui permet de se rapprocher de l'idéal qu'est une bonne gestion.

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Références

    

Site Web : http://documents.digischool.fr/Commerce/Logistique/RapportCours-sur-la-Gestion-des-Stocks-397088/ Site Web : http://www.e-conomic.fr/logiciel/termes-comptables/stocks Article « La phobie des distributeurs, c’est de ne pas livrer » de L’ECONOMISTE 2OO1, Propos recueillis par Abashi SHAMAMBA Ouvrage : « Gestion de l’approvisionnement des stocks » PAUL FOURNIER , JEANPIERRE Ménard paru le 01/04/2004 Ouvrage : «Comment optimiser les Approvisionnements » BOURBONNAIS Regis ,1995

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