Fertigation Olivier

May 15, 2018 | Author: Sidi Mohammed | Category: Fertilizer, Calcium, Filtration, Iron, Water
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CHAPITRE I : FERTIGATION D’OLIVIER  I.1 Aperçu sur la fertilisation chez l’olivier I.1.1 Azote Chez l’olivier, l’azote est absorbé exclusivement sous forme de nitrate. Ses besoins étant très importants de mars à juillet pour former les arbres (élaboration des tiges, des feuilles, des fleurs, des fruits et des racines), et ses capacités d'absorption étant faibles, il mobilise ses réserves pour faire face à ses importants besoins. Il reconstitue ses réserves ensuite d'août à novembre. Parmi les éléments majeurs, l’azote est l’élément prépondérant. La consommation azotée de l’année va déterminer son comportement pour l’année suivante. Si on trace la courbe de la consommation consommatio n d’azote (du départ de végétation à la sclérification du noyau), cette courbe sera automatiquement descendante. La plante débutera son cycle végétatif avec son stock d’azote, et le niveau de ce stock à l’arrivée (sclérification du noyau) aura des influenc influences es positives ou négatives sur le déroulement du cycle végétatif suivant. La courbe de la teneur foliaire en azote est pratiquement scindée en deux par un minimum correspondant à l’époque de la sclérification du noyau. Ce minimum doit être relevé le plus possible. De même, le palier hivernal de la courbe devra être porté à son point le plus haut durant la partie ascendante de la courbe.

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NB :  Les périodes critiques de forte demande en azote sont :  A la différenciation florale en février-mars ;  A la floraison (avril-mai) ;  Au durcissement du noyau (août).  Départ de la courbe à un point élevé : L’olivier est en situation euphorique, il dispose

d’une réserve d’azote où il peut puiser sans limites. Sa pousse sera continue, entraînant des désordres hormonaux préjudiciables à la fructification si le cumul des apports azotés entraîne un taux d’azote trop élevé lors du durcissement du noyau. L’excès d’azote dans la plant pla ntee agit ag it également d’une façon faço n déf dé favorable avo rable sur la qualit q ualitéé des fruits fr uits ;  Départ de la courbe à un niveau faible d’azote : S i lors de la phase du durc issem sse ment d u

noyau, l’analyse révèle que les feuilles disposent d’un faible taux d’azote, le processus stocker du suivant est engagé : l’arbre va stocker d u calcium, ce qui amènera à la chute c hute des des fleurs fleurs l’année suivante (situation d’alternance). Ce processus est déclenché lors de la sclérification du noyau, car l’olivier risque de s’épuiser à nourrir des olives, n’ayant  pas assez de réserves pour po ur l’a nnée suiva nte. Ceci Cec i apparaît nettem nette ment en t à l’analyse foliaire effectuée pendant le repos végétatif, où on note des taux de calcium très élevés dans les feuilles d’oliviers en configuration d’alternance. Dans le cas d’un très faible taux d’azote, la chute physiologique sera totale ;  Départ de la courbe à un niveau d’azote suffisant : l’olivier fleurira, fera des olives car 

les taux des différents éléments seront en juste quantité.

I.1.2. Phosphore Il est disponible dans la solution du sol sous forme d’ions phosphoriques (H2 PO4- ou HPO 4 -- ). Il est aussi présent, en grande quantité, sous d’autres formes, minérales ou organiques, moins disponibles pour la plante. On rencontre trois cas :  La forme diffusible : bien qu’étant un anion, on trouve le phosphore lié par 

l’intermédiaire des formes calciques et magnésiennes au complexe complexe argil a rgiloo- humique. humique.  Les formes combinées : dans les sols acides, il est en partie immobilisé par les

hydro hydro xydes d’aluminium et de fe r. Pour le libérer on c haule haule et apporte de l’humus. l’humus.  Les formes insolubles : en terre ca lcaire, l’acide phosphorique phosphoriq ue donne do nne les phosphates de

calcium, dont certaines formes insolubles. 2

Le phosphore possède également un rôle métabolique : le fonctionnement et la création des cellules en dépendent. Comme élément régulateur de la végétation, le phosphore réduit les cycles végétatifs : c’est donc un facteur de précocité. L’agriculteur, d’une manière générale,  peut, à parti part ir d ’une bonn bon ne fertilisation ert ilisation phosphorée, con co ntrôl trô ler le niveau de la maturité. Pou Po ur  cette raison, le phosphore est un facteur de qualité car il favorise les différents stades  physiologiqu  physiologiq ues de l’olivier. Pendan Penda nt les premières anné an néee s de sa vie, vie, l’olivier va é tendre son réseau de racines. Après, il renouvellera uniquement les radicelles et les poils absorbants, d’où l’importance d’une bonne fumure phosphorique pour assurer u un n bon fonctionnement ultérieur. Les besoins des jeunes arbres sont très importants afin d’assurer leur croissance rapide rapide e t équili éq uilibrée. brée. On note également que le phosphore accroît la résistance au froid, à la sécheresse et aux maladies. Il intervient surtout surtout comme transporteur d’énergie, tant dans l’activité photosynthétique que pour la synthèse et la dégradation des glucides (respiration). Présent dans plusieurs chaines organiques complexes, il favorise de nombreuses phases de végétation : fécondation, maturation, migration des réserves et transmission des caractères héréditaires.

I.1.3. Le potassium Dans le sol, le potassium utilisable par la plante est soit immédiatement disponible car en solution dans l’eau, soit absorbé da ns le comple complexe xe argilo-humique argilo-humique et libéré ou échangé dans la solution du sol en fonction de la richesse de celle-ci en potassium est autres cations. Il est présent dans la plan plante te à l’état l’état de cations dans da ns le suc cellul ce llulaire. aire. D’o D’o ù une une grande gra nde mobil mobilité ité et une fonction de régulateurs dans les échanges intercellulaires et dans le transport des produit de synthèse. Il favorise la synthèse des glucides et acides aminés et la migration de ces substances dans les organes de réserves. Pour son action sur la formation et l’activité des chloroplastes, il accroit la photosynthèse et son rôle est important en cas de faible luminosité.

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Le potassium intervient dans l’élaboration des protéines, d’où sa nécessité pour obtenir une efficacité maximale de l’azote. Il intervient également à la régulation de l’acidité l’acidité du milieu interne (équilibre acido-basique). Le potassium a une action sur la teneur en huile et en acides gras (mais un excès de nutrition en potassium est synonyme de perte de rendement en huile). Il favorise aussi la turgescence des tissus par son action sur la souplesse membranaire. Le potassium a une action bénéfique contre la sécheresse (il diminue la transpiration de la plante) et le gel (il augmente la concentration d’é lémen éme nts minéraux minéra ux dans la sève). sève). Le potassium améliore la qualité des parois cellulaires d’où une fermeté supérieure des produits végétaux et une résistance accrue aux maladies. La carence en e n potassium su s ur olivi o livier er se caractéris car actérisee par un dessèchement de la partie apicale de la feuille, avec une nécrose des bords et du centre de la feuille. Dans le cas de déficience extrême, on peut observer une forte défoliation des rameaux

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I.2 Fertigation des jeunes plantations Dans le cas des jeunes plantations, les apports en engrais doivent assurer une bonne croissance racinaire et aérienne des arbres. Les quantités à apporter dans le cas d’un sol à l’entretien sont (selon Mr Ait Houssa):  140 unités d’a zote ;  100 unités de P 2 O5 ;  120 unités de K 2 O.

Le choix choix des engrais destinés à la préparation des soluti solut ions mères sont ; la solubilité, le pouvoir pouvoir aci ac idifiant dif iant ou alcalisant et la co mpati pat ibilité bil ité des eng e ngrais rais en e ntre eux e ux.. Le mélange constitué d’ d’Ammonitrate, Ammonitrate, du phosphate mono-ammoniaque (MAP) et du solupotasse constitue une combinaison qui offre une solubilité très élevée et qui par conséquent, peut être utilisée pour élaborer des solutions mères pour la fertigation sans addition d’acide.

Nature Nature et quantité quantité des engrais engrais à utiliser uti liser Nature Nature des engra engra is

Quantité Quantité (kg/ha)

Ammonit Ammonitrates rates (33,5%)

360

MAP (11, 55, 0)

182

Solupotasse (48%)

250

Rép Ré partition artition mens uelle des fertilisants ertilisants.. 15% d’azote, 30% de P2 O 5 et 15% de K2 O de la dose totale doivent être injectés pendant les premiers 10 jours du mois de Mars.

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Nombre d’unités fertilisantes mensuelles à apporter (U/ha/mois) Eléme Elémen nt

Jan

Fév

Mar

Avr Avr

Ma i

Jun

Jul

Aoû

Sep

Oct O ct

Nov

Déc

N

0

0

35

21

21

21

0

0

21

21

0

0

P2 O5

0

0

38,2

12,3

12,3

12,3

0

0

12,3

12,3

0

0

K2O

0

0

30

18

18

18

0

0

18

18

0

0

21 unités d’N, 30 unités de P2 O5 et 18 unités de k 2 O sont injectés durant les premiers 10 jours de mars. Ceci correspond à une dose journalière de 2,1 U d’azote, 3 U de P 2 O5 et 1,8 U de k 2O. Dès la 2 ème dizaine du mois de mars jusqu’à la fin du mois de juin, et depuis le début de Se ptembre  ptembre jusqu’au jusqu’a u fin octobre, oc tobre, une dose journalière de l’ordre de 0,7 U d’azote, 0,41 U de d’irrigatio n. P2 O5 et 0,6 U de k 2 O est injecté dans le résea u d’irrigatio

Quantités mensuelles d’engrais à apporter (kg/ha/mois) Engrais Engrais

Jan

Fév

Mar

Avr

Mai

Jun

Jul

Aoû

Sep

Oct

Nov

Déc

Amonnitrates

0

0

90

54

54

54

0

0

54

54

0

0

MAP

0

0

69,6

22,5

22,5

22,5

0

0

22,5

22,5

0

0

Solupotasse

0

0

62,5

37,5

37,5

37,5

0

0

37,5

37,5

0

0

54 kg d’Ammonitrate, 54,6 kg du MAP et 37,5 kg de Solupotasse sont injectés durant les  premiers  premiers 10 jours de mars, Ceci Cec i correspond correspo nd à une q uantité uantité d’engra is journa lière lière de 5,4 k g d’ammonitrate, 5,46 kg de MAP et 3,75 kg de Solupotasse. Dès la 2 ème dizaine du mois de mars jusqu’à la fin du mois de juin, et depuis le début de Septembre jusqu’au fin octobre, une quantité d’engrais journalière de l’ordre de 1,8 d’ammonitrate, 0,75 kg de MAP et 1,25 kg de Solupotasse est injecté dans le réseau d’irrigation.

Qua Qua ntité d’engrais à mé mé lange lange r Nous avons pris le mélange ammonitrate + MAP+ Solupotasse aux doses respectives de 90, 38 et 62 g/l, soit une concentration de 190g/l.

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Le taux d’injection peut être déterminé par mesure de l’EC de la solution d’arrosage par la formule de « Duclos » qui donne une bonne approximation de l’EC. Cette formule est la suivante : EC de l’eau utilisé = EC de l’eau d’irrigation*0,8 + concentration en engrais dans l’eau fertilisée en

0,8

 EC de l’eau d’arrosage fertilisée : 1,6 mmhos/cm (pour les jeunes plantations il faut

maintenir l’EC entre 1,5 et 1,7 mmhos/cm) ; l’ea u d’irrigati d’irrigat io n : 1,14 mmhos/cm.  EC de l’ea

Ce qui donne do nne une con co ncentratio n en eng en grais dans da ns l’eau fertilisé de 0,37 g/ l. Le taux d’injection est donc le rapport entre les deux concentrations solution fille par rapport à la solution mère, soit :

Taux d’injection = 0,37/190=0,00194 ~ 2‰ Pour apporté la dose fixée il faut injecter pendant 1 heure 40min.

Pour les premiers 10 jour du mois de mars, le mélange est consititué de 90g d’ammonitrate, 91g de MAP et 62g de Solupotasse, soit une concentration totale de 243g/l. nous allons fixer le taux d’injection à 5‰ . Pour apporter la dose de cette période il faut injecter pendant 1

heure 57min.

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Cas des plantationns adultes Les besoins sont déterminés à partir des exportations par les fruits et le bois de taille, une tonne de fruit exporte : 16 U d’azote 6 U de P 2 O5 15 U de K 2 O Pour une une prod uction ctio n de 10 t/ha t/ ha,, il faut au t apporter 160 U d’azote, 60 U de P2 O 5et 150 U de K 2 O.

Nature Nature et quantité quantité des engrais engrais à utiliser uti liser Nature Nature des engra engra is

Quantité Quantité (kg/ha)

Ammonit Ammonitrates rates (33,5%)

442

MAP (11, 55, 0)

110

Solupotasse (48%)

312

Rép Ré partition artition mens uelle des fertilisants ertilisants.. 15% d’azote, 30% de P2 O 5 et 15% de K2 O de la dose totale doivent être injectés pendant les premiers 10 jours du mois de Mars. Le reste de la fumure phosphatée doit être injectée pendant le mois de Mars et Avril. L’injection de l’azote doit être maintenue jusqu’au mi mi-juillet -juillet (sclérification du noyau). Le  potassium doit être injecté régulière ré gulièrem me nt dans le réseau d’irrig d’ irrigat atiio n jusqu’au jusqu’a u fin juille juille t. En cas de forte production les injections en cet élément doivent poursuivre sur le mois de septembre.

Nombre d’unités fertilisantes mensuelles à apporter (U/ ha/mois) Eléme Elémen nt

Jan

Fév

Mar

Avr

Mai

Jun

Jul

Aoû

Sep

Oct

Nov

Déc

N

0

0

46

33

33

33

15

0

21

21

0

0

P2 O5

0

0

34,8

25,2

0

0

0

0

0

0

0

0

K 2O

0

0

40

27,5

27,5

27,5

27,5

0

20 (forte

18

0

0

production) 8

24 unités d’N, 18 unités de P 2 O5 et 22 unités de k 2 O sont injectés durant les premie pre miers rs 10 jours de mars. Ceci correspo nd à une dose journalière de 2,4 U d’azote, 1,4 U de P2 O 5 et 2,2 U de k 2O. Dès la 2 ème dizaine du mois de mars jusqu’à la mi-juillet mi-juillet une dose journalière de 1,1 U d’azote est injecté dans le résea u d’irrigation, le reste du P2 O5 est injecté avant fin avril avec une dose journalière de l’ordre de 0,84 U de P 2 O5 .

Quantités mensuelles d’engrais à apporter (kg/ha/mois) Engrais Engrais

Jan

Fév

Mar

Avr

Mai

Jun

Jul

Aoû

Sep

Oct

Nov

Déc

Amonnitrates

0

0

90

54

54

54

0

0

54

54

0

0

MAP

0

0

69,6

22,5

22,5

22,5

0

0

22,5

22,5

0

0

Solupotasse

0

0

62,5

37,5

37,5

37,5

0

0

37,5

37,5

0

0

54 kg d’Ammonitrate, 54,6 kg du MAP et 37,5 kg de Solupotasse sont injectés durant les  premiers  premiers 10 jours de mars, Ceci Cec i correspond correspo nd à une q uantité uantité d’engra is journa lière lière de 5,4 k g d’ammonitrate, 5,46 kg de MAP et 3,75 kg de Solupotasse. Dès la 2 ème dizaine du mois de mars jusqu’à la fin du mois de juin, et depuis le début de Septembre jusqu’au fin octobre, une quantité d’engrais journalière de l’ordre de 1,8 d’ammonitrate, 0,75 kg de MAP et 1,25 kg de Solupotasse est injecté dans le réseau d’irrigation.

CHAPITRE II : COLMATAGE ET BOUCHAGE DES DISTRIBUTEURS II.1. Causes d’obstruction des distributeurs II.1.1. Colmatage minéral Le colmata colmatag ge minéral minéra l est causé par par les part partiicules co nstituant le sol (Sable, limon limon et Argile) en suspe suspe nsio nsio n dans dan s les les eaux ea ux sou so uterraines terra ines ou de surf sur face. Ces particul partic ules es agi a gisse ssent nt de deux façons :

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brutal. La taille des particules est supérieure à la section de passage de   Par colmatage brutal. l’eau à travers le goutteur (part icules de sable) s able) ; limonage. Les particules les plus fines se déposent lentement,   Par colmatage lent ou limonage. s’agglomèrent et forment forment des dépôts importants dans les distributeurs ou dans des zones de faible vitesse notamment aux extrémités des rampes.

II.1.2 Colmatage biologique Le colmatage biologique est entraîné par deux types de matière organique : organique inerte. Elle est formée par des particules de grandes dimensions   La matière organique (plantes, herbes, feuilles partiellement décomposées) et par des particules de faibles dimensions (restes de protozoaires, de bactéries ou d’algues) ;   La matière organique vivante. Elle est formée par les spores des algues, les algues

elles-mêmes, les colonies de bactéries ainsi que par certains champignons qui se développent dans les canalisations où ils trouvent les éléments nutritifs nécessaires à leur croissance.

II.1.3 Colmatage chimique Le colmatage chimique résulte de la précipitation du calcium, du magnésium, du fer ou du manganèse manganèse qui q ui forment des incrustat incrustatiions et colmatent partiellemen partielleme nt ou to talement l’orifice du goutteur. Si l’eau contient ces éléments de façon significative s ignificative avec un pH supérieur à 7, les risques sont plus importants. Les Les ea ux so so uterra uterrain ines es son so nt généralement énéralement riches riches e n calc calcium ium et en carbon carbo nates, qui q ui se précipiten précip itentt sous forme des dépôts blanchâtres. Ce phénomène est favorisé par l’évaporation de l’eau à la sortie des distributeurs et par l’injectio l’injection n des engrais. engrais. Le fer est une autre source potentielle de dépôts qui peut boucher les distributeurs. Dans les eaux souterraines, il est souvent dissous sous forme de bicarbonate de fer qui en contact avec l’air s’oxyde et précipite.

II.2 Moyens de détection du bouchage A part les dépôts de calcaire connus par la couleur blanchâtre, le repérage visuel des distributeurs colmatés ou bouchés n’est pas toujours aisé. Le meilleur moyen de contrôle est l’observation sur la parcelle et le contrôle du coefficient d’uniformité.

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III.2.1 Observation sur la parcelle Le colmatage ou bouchage du distributeur se traduit au niveau de la parcelle par une diminution ou absence du bulbe humecté humecté.. Donc un manque d’eau qui se répercute sur la plante par :  Enroulement des feuilles ;  Arrêt de croissance du végétal ;  Production des fruits de petit calibre ;

s i le problèm problè me n’est pas réso lu. lu.  flétrissement du feuillage si

III.2.2 Contrôle du coefficient d’uniformité de ve nu actuellement actuelleme nt le plus utilisé utilisé pour évaluer l’uniformité d u Ce ty pe de contrôle est dev système de distribution. Il doit se faire obligatoirement, en début, au cours et à la fin de la campagne d’irrigation pour assurer une meilleure répartition de l’eau sur la parcelle (plus homogène). Le coefficient d’uniformité peut être facilement déterminé à la parcelle en suivant la procédure décrite dans le bulletin (FAO 36) ci-dessous :  Calculer le débit moyen de seize distributeurs, choisi sur quatre rampes différentes ;

Première Première rampe ra mpe et dernière dernière rampe, ra mpe, puis rampe située au tiers et ram ra mpe s ituée ituée au deux tiers ; Sur chaque rampe, on choisit pour la mesure, le premier et le dernier distributeur, puis celui situé au tiers et celui situé aux deux tiers de la rampe.  Calculer la moyenne des quatre faibles valeurs des débits ;

Calc uler le coefficie nt d’ unifo unifo rmité à la parcelle par la formule suiva nte nte :  Calc

CU =

min /

)*100

Avec

CU : Coefficient d’uniformité ; min

: Moyenne des quatre mesures de débit les plus faibles ; : Moyenne des seize débits mesurés.

 Si le CU est supérieur à 90%, le réseau fonctionne correctement et ne nécessite pas une

intervention ;

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 Si le CU est compris entre 90% et 70%, la régularité de la distribution est affectée, il faut

nettoyer le réseau ;  Si le CU est inférieur à 70 %, il faut chercher les causes de colmatage et intervenir.

II.3. Moyens de lutte en cas de bouchage II.3.1 Lutte contre le colmatage minéral Lorsque la quantité de sable contenu dans l’eau d’irrigation est importante, il est utile de placer un hydrocyclone en amont de la station de filtration. Les particules de dimension supérieure à 100 µm sont arrêtées par la plupart des filtres (à sable, à tamis ou à disques). Par contre les éléments plus fins tels que les argiles et les limons fins ne sont pas retenus.

II.3.2 Lutte contre le colmatage chimique Les dépôts calciques Lors d’une modification de l’équilibre ((Augmentation Augmentation du pH, ajout d’éléments chimiques incompatibles), le gaz carbonique dissous dans l’eau se dégage. Les bicarbonates se transforment en carbonates qui, moins solubles, précipitent. Le carbonate de calcium est souvent associé au carbonate de magnésium. Ces carbonates peuvent être solubilisés facilement par l’injection de solutions acides dans le cas de colmatage partiel. En cas d’obstruction totale, ce traitement est inefficace. En injectant des solutions d’acide nitriques ou chlorhydrique du commerce à une concentration de d e 0,2 à 0,5% en volume, l’efficacité de ce traitement est immédiate puisque dans les dix minutes qui suivent l’injection, les goutteurs bouchés ont retrouvé leur débit initial ; l’utilisation de concentrations supérieures a été essayée sans donner de meilleurs meilleurs résultats. Si le colmatage est important, il est préférable, dans le cas de goutteurs en dérivation, de les enlever et de les traiter à part avec des solutions plus concentrées. Lorsque l’eau utilisée a une teneur élevée en sels de calcium, il est pos possible sible de faire fonctionner une installation d’irrigation localisée sans risque de bouchage des distributeurs. On injecte, à des intervalles de temps dépendant de la quantité de carbonates présents dans l’eau (en général, une fois par semaine), une solution d’acide nitrique ou chlorhydrique du commerce (ne pas aller au-delà de 2 %). Cette solution est introduite dans le réseau à basse  pressio  pressio n et à très fa ible ible débit, pour pou r lai la isser l’acide e n contact dans da ns les canalisations ca nalisations pen pe ndant da nt au

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moins une demi-heure. Au bout de ce temps, en augmentant la pression, on classe le résidu et, au bout de quelques minutes le réseau reprend son débit initial. Ce traitement a l’inconvénient de ne pas distribuer également dans le réseau la solution d’acide car les points hauts auront auront un temps de contact plus court que les points bas ; L’utilisation d’un complexant du calcium, du type hexametaphosphate de sodium peut être utilisé à la dose de 2 ppm dans l’eau d’irrigation pendant tout un cycle ; ceci correspond à 2g par m3 d’eau d’irrigation.

Les dépôts ferriques La quantité de fer dissous dans les eaux de nappes profondes doit être connue avant même la mise en place d’un réseau d’irrigation. Pour éliminer le fer ferreux dissous dans les eaux profondes, le traitement traditionnel comporte deux étapes :  Une oxydation du fer ferreux Fe

++

soluble en fer ferrique Fe +++ insoluble. En général,

l’oxygène atmosphérique suffit pour parvenir à ce résultat. Cette opération consiste en une mise contact étroite de l’eau et de l’air en r éalisant éalisant un barbotage par cascades successives ou une aspersion dans un bassin ;  Une décantation suivie d’une filtration pour laisser déposer le fer trivalent et arrêter les

particules particules en e ncore en solution. so lution. Ce dispositif exige un pompage supplémentaire et un entretien important des systèmes à décantation et de filtration. Il est de ce fait relativement lourd et ne doit être envisagé en exploitation agricole que si aucune autre solution n’est envisageable.

II.3.3 Lutte contre le colmatage biologique Pour lutter lutter contre le colmatage biologique, l’injection de chlore (hypochlorite de sodium ou eau de javel NaOCl) dans l’eau d’irrigation avant la filtration est efficace mais nécessite l’acid l’acid ification ificatio n de l’eau l’ea u (pH = 5.8) par l’injec tion d’un d’ un ac ac ide. de. Pour éviter tout risque de prolifération d’algues vertes dans le réseau d’irrigation, il est ind ind ispensabl ispensab le que l’ens l’e nsemb emblle des ca nalisa nalisa tions soit so it to to talement opaq opaq ue. Les problèmes des algues qui se développent souvent dans les bassins de stockage, peuvent être résolus en couvrant ces derniers avec une bâche noire.

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La matière organique morte et les algues pluricellulaires de taille supérieure à 50 ou à 100 µm sont arrêtées par l’ensemble des filtres, mais les algues plus petites traversent les filtres, floculent et colmatent les distributeurs.

II.3.4 Purge Purge du réseau és eau Les argiles et les limons fins qui ne sont pas arrêtés par l’unité de filtration se rassemblent et se déposent aux extrémités des rampes où la vitesse est la plus faible. Ainsi la purge du réseau Celle-ci doit se faire : qui a pour objectif objectif d’évacuer ces fines particules. Celle-ci  Lors de la première mise en eau et éventuellement après chaque réparation ;

début, en co urs urs et à la fin de la compag compagne ne d’irrigation.  En début, La purge est réalisée par chasse d’eau, en ouvrant les extrémités extrémités du porte ra mpe et des rampes et laisser coul co uler er l’eau j usq usq u’à ce qu’elle soit claire.

III.3.5 III.3.5 Considér Co nsidératio ation ns générales générales  Une analyse complète de l’eau est obligatoire pour déterminer les facteurs

d’obstruction (tableau) et pour mieux raisonner le type type et la capacité de filtration ;

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Tableau. Classification des facteurs d’obstruction et les teneurs critiques dans l’eau d’irrigation

Degré de colmatage Facteur d’obstruction Matière Matière en suspension PH Composés Composés solides solides Mn Fe

faible

Modéré

Sévère

100ppm

8

2000ppm

1,5ppm

1,5ppm

50000

Nombre de bacté bacté ries

 Les filtres doivent être nettoyés manuellement ou automatiquement ;  Pour les filtres à sable, le sable doit être de bonne qualité (calibré et roulé) et changé

au moins tous les deux de ux ans. Le cont co ntrere- la vage est recommandé recomma ndé a vant la p remière filtra filtration tion ;  Pour les filtres à tamis, il est indispensable de vérifier périodiquement l’état du tamis

et le changer au cas où les mailles sont obstruées ou détériorées ;  Contrôler le mode de confection de la solution mère en faisant attention au problème

de solubilité et d’incompatibilité entre e ntre les engrais.

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Tableau récapitulati écap itulatiff : Niveau de risques et traitements des principaux cas de colmatage chimiques et bactériens

Type de colmatage colmatage

Précipités de carbonate de calcium suivant son importance dans dans l’eau l’eau d’irrigation

Bactéries Bactéries du fer

Algues

Moyen (100 à 200 mg/l)

0,5%

Fort (>200mg/l)

1% + 1 à 2 ppm de Cl-

Présence faible

1 à 2 ppm de ClCl-

Périodicité du tra tra item ite me nt 2 à 3 fois dans la saison 1 fo is tous les 15 jours Selon l’importance (une fois toutes les semaines semaines ou ou plus Une fois par semaine

Présence importante

5ppm d e C l-

En continue

1ppm de Cl-

Une fois par quinzaine

Importa Importanc ncee

Dose

Faible (
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