F. THUREAU-DANGIN: RITUELS ACCADIENS
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RITUELS ACCADIENS
\u
RITUELS ACGADIENS PAR
F.
THUREAU-DANGIN MEMBRE DE
L'INSTITUT
-^-^s>^^^i^ &*&
—
25
-
*
>£-
^ M^^mm^^r
^HH^^ïf^ff^^^^^^^^m^
0. 174
20
REVEKS
fc^^T
mvh*L %"$>*{ .
La chair de Le novice
ce
bœuf
le
kalû suprême n'en mangera pas. ]
[
VAT.
8247
(et
K. 6060)
FACE
'.»
Tu
1/2.
Incantation
3/4.
Tu
5/6.
Dans
7/8.
Lorsque Anu,
10.
ta
:
es le
grand taureau,
la créature
as été créé pour l'œuvre des grands dieux
les
cieux ton image
Enlil,
Enki
[a
été destinée]
et
Nininah
aux
des grands dieux.
[
rites
].
de
la divinité
[fixèrent] les destins des
suprême.
grands dieux,
peau, ton tendon sont (ont été) destinés au mystère des grands dieux.
24
THUREAU-DANGIN
F.
ud-tyal-dingir-bi
ud
ina pi-ris-ti
da-ir-è[é] za-gi-na
ili
alam-dingir ki-èes-bi
ça-lam su-û
siâti
ami ûméP* da-ru-û-tù ku-û-ni
nom
tar-tar-e-ne
it-ti ilàni'/' n/jht P l -sit :
dingir-bi z[ag-g]-u-la-bi mu-un-sikil
15.
Ha èû-û e-ëer-ti-éu
li-lil
si-mil si-mu
mu-un-dadag
li-bi-ib
fnw-lii'il-gâl har-si'i hi'-cn-ta-gub"
REVERS népiéaéu ina arhi isari ina û-mi fâbi ina scr-ti
la-am u
d Sanias
1 '
napâ-ha 3 Gl-GAB ana
Î2 ilâni i' siparri a-na libbi 1
lilis
lilissi
siparri tanaddt-ma
siparri te-rim
gu(d)-gal gu(d)-ma(f a ki-us azag-ga
gugal-lum
10.
tjuma/j-lju ka-bi~is ri-tc clli-tim
sa(g)-gub dib-dib-a fye-gâl dagal-la ib-ta-
qir-bi-ti
d Dû-éar-ra urû-a
mu-kil
agar
e-ri-iê dNisaba 1T>.
su-mu dadag-ga qa-ta-a-a
amàt apsî sa i-na
a/pu
1
',
.,
,
KALÙ
ni;
.
.
27
,
,
,
,
enfant du trentième Jtour, du bubbulu.
)
Les sept dieux, enfants d'En-me-sar-ra, (représentés par) des Les douze dieux d'airain à puis tu couvriras
du
l'intérieur
de farine.
tas
lilissu d'airain tu déposeras,
le lilissu d'airain.
9/10. Grand taureau, taureau sublime qui foules l'herbage pur,
campagne, qui apportes l'abondance.
11/12. qui vas par
la
13/14. qui cultives
les céréales,
mes mains pures ont
15/16
qui réjouis les champs,
sacrifié
devant
toi.
Parole de l'Abime que, à l'intérieur de
l'oreille
droite
du bœuf
couvrir
(destiné) à
le lilissu d'airain,
au moyen d'un chalumeau en roseau aromatique tu murmureras.. Taureau, tu es issu du dieu Zû. 20.
Aux
rites et
Pour
l'éternité Nin-giz-zi-da est ton
Les grands [
]
observances on
fixe les règles
[Que 25.
à]
[Que
élève
compagnon.
les figures (célestes), garde-les.
],
[
t'a
j
du
ciel et
Lumha
de
la terre.
soit confié
à Bel soit donne
!
I
[Parole de l'Abime que, à l'intérieur de
l'oreille]
couvrir
27/28
.
Celui qui est étendu,
le
gauche du bœuf
le lilissu d'airain, (tu
'destiné) à
murmureras).
seigneur qui est étendu, jusqu'à quand restera-t-il
étendu ? 29/30. Le grand Mont,
le
père, Mullil, qui est étendu, jusqu'à
quand
(restera-t-il
étendu 31/32. Le pasteur fixant
les
destins,
qui
est
étendu, jusqu'à
quand
?.)
(restera-t-il
étendu?)
28
TIIl
F.
HKU-DANGIN
II
"'{Mu-uJ-lil ûru-su ba-an-ze-em ur-ri-eè ba-an-kû-e]
id-di-nu-ma
.
n" X,
1.
Aasur 6).
Par
(voir par exemple
129).
110).
Noter cependant
le
LE KITUEL DU KALÛ
Au
7.
de l'espèce de blé désignée par
sujet
le
49
terme kunàëu, voir Hrozny, Das Getreide im
alten Babylonien.
8 himêtu semble II,
cf. col.
graisse,
désigner non seulement la crème ou
23, et
1.
RA., XVII,
comparer K. 3836,
9. hardatu,
le
beurre, mais aussi une qualité de
p. 27, n. 1.
5 de l'extrait publié par Boissier, Divination, p. 84
1.
ëumma(-ma) ki-min irkab-ma har-da-at ma-ëad-di-ëu
A
Dans
le texte
qui débute par ëumrna rubù
Catal., K. 2195; King, Supplément, n° 198, etc.), les
que hardat maëaddi désigne
Tieromina,
p. 57),
maëaddu
même
le
est le timon,
objet
'?
De
la
est
11. Pour
de cèdre
« l'huile
comme
Si,
hardatu pourrait désigner
dessus, rev.,
1.
llaupt
5).
(/.
290), cet
idéogramme
hi-in-sa (dans
;
of Bibl.
suggéré Jensen, KB.,VI~, p. 4*, hinsu sens de «graisse»
le
(=
XIX,
Lit.,
p. 170,
il
de bois dont est
(=
cf.
p. 60)
ZA.,
si
(/
Lum-ha, dont
patron du kalù,
cf.
14. ëiddi ëadâdu mystérieuse.
Il
XXXIII,
slr ME-GÂN) serait le
même
note 3)
«
1.
une expression
20).
».
Eqla ëadâdu
arpenter un
champ
la corde d'arpenteur (aëla ëadâdu). (l'étoffe) » (voir
Comme
très
On
Holma, Kl.
cf.
24)
1.
:
déjà
Beitr..
n. 3.]
& tr ëd-me-e
ha-an-
».
(balaggu),
certainement un pluriel.
est
par exemple, uznà ëadâdu
(comme
je l'ai
parce qu'on mesure un
En
l'a
fréquente dans les rituels et restée jusqu'ici assez
disait,
signifie »,
(cf.
terme que himsu, employé
souvent associé à hinsu, voir ci-dessous, p. 123,
37; Dhorme, RA., VIII, p. 52), aëla sadâdu
II,
note 4.
nom était aussi écrit d BALAG, était le dieu du tympanum XXIV, pi. 29, 100; pi. 43, 120; CT., XXV, pi. 48, 11.
signifie « tirer
1848, rev.,
Letters, n° 34,
est
encore
Zimmern montrent que
p. 25,
importe tout d'abord de noter que ëiddi (pour ëiddê)
Le verbe ëadâdu
(MNB.
le
CT.,
122,
a rapproché ce terme de D^sbo
brûlantes (présentées au dieu Anu)
des viandes rôties
13.
Dans SIL.
+ K. 6060, transcrit ci-
VAT. 8247
12. Mrëumê. Noter, dans un texte publié ci-dessous (AO. 6459, «
note 7.
est expliqué par hi-in-si. Voir
le texte
jud.-aram. xsa'rj «graisse du ventre»,
— Au sujet du terme imittu,
p. 10).
dre
textes,
ci-dessous, note 17.
», cf.
ce rapprochement ne peut plus être maintenu,
p. 86,
c,
suggéré Hunger
l'a
la pièce
Ilolma, Korperteile, p. 62). [Des vocabulaires récemment publiés par
le
l.
Bezold,
mentionné après i*ni~i-ru
comparaison des deux
que masaddu.
de Hr ME-GAN, voir Zimmern, Ritualt.,
la lecture
rev., 13 (Zimmern, ZA., XXX, p. Hr hi-in-si (Str., Nbk., n° 247, 1. 9)
tu-tû
(cf.
timon.
10. Saman iferini
avec
».
Boissier,
(cf.
narkabta irkab-ma
ifma-ëad-du
parties d'un char dont on envisage le bris.
parmi résulte
fait le
se courbe
la ligne suivante, on envisage le cas où le nîru, c'est-à-dire le joug
note 211), se courbe.
(
kapi-ip
maëaddu
prince monte sur son char et que la hardatu de son
si le
«
:
« tirer
« tirer les oreilles »
une corde
»
(King,
montré, J. Asiat., janv.-fév. 1909,
champ
en
« tirant »,
en
«
tendant
»
parlant d'une étoffe, ëadâdu signifie probablement « ten-
des exemples dans IV R., 25, 17b; King, Magic, n° 12,
1.
6;
Zimmern, Ri-
tualt, n os 31-37, II, 20). Or, ëiddu est parfois précédé du déterminatif T^J, et désigne donc cer-
tainement une étoffe (voir ci-dessus, K. 4806, IV, 2;
Dans un on
lit
rituel publié ci-dessous,
ce qui suit
(1.
29)
:
AO.
AO.
6472, face, 11
;
0. 174, face, 13, rev. 7,).
6459, au milieu de la description d'une procession d'Anu,
ki-ma ëa d Anu
bi-rit
ëiddi ik-tal-du ina muhhi ëû-bat hurâsi ina 7
bi-rit
THUREATJ-DANGIN
F.
iid-di uèsa-ab d'or
Anu
tente où
KAK
En
«
arrivant «entre les Siddu
«
Siddu
2).
serait
tendre les toiles
VA
toiles » (cf. ci-dessus,
Voir encore ci-dessous,
Au
15.
du
sujet
Nôldekc,
s'assiéra «entre les ëiddu
959
p.
donc
l'«
fait
une autre mention
», la « toile
s'oppose l'expression ëiddi nuhhu
»,
8022, rev..
T.
tendue
étoffe
sur un siège
»
de pièces d'étoffe tendues, une sorte de
arrête au cours de la procession (pour
s
a e 142,
.
ëadàdu
Tit.
Anu
»,
Birit ëiddi désigne, semble-t-il, un reposoir
».
de tente
.de bi-rit ëiddi, voir
A
».
l'expression ëiddi
reposer, détendre les
« laisser
K. 4806, IV. 24; A(>. 6472, face, 14; 0. 174, face.
1;
13).
94, n. 6 et p. 104, n. 1.]
p.
désigné par l'expression mis
rite
pt, voir
Zimmern, dans
les Orient. St.
et suiv.
16. Le texte complet de
cette incantation se trouve
dans K. 4806.
9 sqq. Voir ci-dessus,
I,
p. 26.
17. ''""sag-TAR ina
''""
+ 161 +
rera) », et K. 61
ah
« tu souffleras
18. Pour
19. dùm
Cf. K. 71 b
+ 238,
57 (Kùchler, Medixin,
III,
de cette incantation, voir K. 4806. ((
:
sang de cèdre
D'après les textes magico-médicaux,
KAR.,
(cf.
n° 56,
».
Ce produit
13,
XXIII,
10; CT.,
pi. 35,
1.
41;
p. 26).
employé dans
était parfois
les
IV, 22; n° 51, III, 18.
dans
servait, semble-t-il, de dissolvant
il
1.
».
19 sqq. (ci-dessus,
I,
aus Assur histor. Inhalts, n"
rites purificatoires, voir Keilschriftt.
pharmaceutiques
:
:
mot à mot
erini,
p. 32)
malade), au moyen d'un chalumeau, tirera (c'est-à-dire aspiqan 2476, IV, 5 (ibid., p. 58) ina SAG-TAR ana Ubbi ènè l,-ëu tanappa« (le
à l'intérieur des yeux (du malade) à l'aide d'un chalumeau
le texte '*
chalumeau.
est le
su, TAR isadda-ad
pi. 41),
mixtures
les
C'était
I, 5).
un
produit qui brûlait facilement, ainsi qu'il ressort d'une clause pénale d'un contrat assyrien (Johns, Ueeds, n° 436, rev., 7/8), ainsi rédigée
Be-Ut-çèri i-ëar-rap cèdre
».
Le terme de
«essence». Le
pi. 50,
2, 6;
11.
«
même
huile essentielle). n-<
(=
(var.
ana
pifrû) d'après
bîti-ëu) SI-DI (var. is-si-ir,
CT., XXIII,
pi. 1,
1.
10.
IvAR., n° 38, rev., 39), formule
LE RITUEL DU KALÛ
Le
fréquente dans les rituels de purification. retourner «directement» chez
marsi ul illa-ak, KAR., n° 92,
biti-ëu iëëir
ne verra ni un
95.
364
p.
logue.
homme le
face, 29).
Dans IV
impur, ni une femme impure
comme
vêtement de dessus,
le
après s'être purifié,
doit,
ne doit pas regarder derrière lui»
il
autre stipule en outre que « l'exorciste ne
tel
;
»
(masmaëu adi d Samaë na-pa-hi ana
R., 55, n° 2,
là ella sinniëta là ellita ul irnmar(-inar) «
sisaiktu désigne bien,
spécialement,
100)
maison du malade jusqu'à l'aurore
doit pas aller dans la
amela
1.
malade
le
Tel texte ajoute qu'«
lui.
(ana arki-ëu ul immar, King, Magic, n° 12,
bit
pénitent,
57
ira
il
1.
on
24,
ce qui suit
lit
a-na
:
directement à sa maison
».
l'admettait Delitzsch, IIW., p. 506, un vêtement
manteau,
comme
non,
et
il
:
l'ont
et,
supposé Jensen (KB., VI
',
Zimmern (Ritualt., p. 161, note g) et d'autres, un cordon ou quelque chose d'anaVoir KAR., n° 43, face, 1. 27, et n° 63, face, 1. 25 ina * ubdt sissikti-ëu ik-ta-tam pa-nu-(u)sq.),
:
su « avec sa sissiktu
se couvre
il
la face ».
première dynastie, on trouve parfois sur
Au temps
ne peut s'agir que du manteau.
11
de la
en guise de sceau ou de signature, l'im-
les contrats,
pression de la bordure frangée de la sissiktu, c'est-à-dire du manteau de l'un des contractants (voir,
par exemple, Ungnad, OLZ., 1906,
être le représentant, le substitut
p. 163).
Dans notre
manteau du
rituel, le
roi paraît
du royal pénitent absent.
fcpp-T = maftdzu d'après
96. ^I^J J~| la tablette bilingue de la Bodléienne (1. 39/40) publiée par Langdon, RA., XII, pp. 73 sqq. Mahâzu était la ville consacrée à un dieu, le site d'un culte. Noter que dans
d'un temple
et le siège
(RA., XIV,
p. 167), col. II,
97. Le Iv.
217
+ K.
21,
1.
t||y
1046,
32 (Boissier, DA.,
1.
expliqué par pa-rak[-ku\.
âli « la
p.
même
le
présage dans
104, et Divination, p. 34).
déesse de la ville
».
= ukapparu.
ù-kap-ru-
100.
est
fragment de vocabulaire publié par Scheil
qui paraît être une erreur de copie. Voir
98. On attendrait d iëtar jfe99.
ma-ha-su
texte a
le
.Signe d'identification incertaine.
Il
manque un
clou pour
TUM,
et
il
y a un clou de
trop pour LlD-\- ganatenû.
101
.
i-ll-tu.
Ce terme
est assez
fréquent dans les textes divinatoires, voir K.3810,
(Boissier, Divination, p. 63); K. 6307, ii
-Z12. rev.,
A cette
1.
12 (CataL, p. 778);
3; Virolleaud, Astrol. Chald., 2« suppl'j n"
dernière place, i-il-tâ alterne avec nukurtu
synonymes. [Au
102. kîdu
lieu
est
de i-d-tà,
un synonyme de sera
103. Comparer
Iv.
74, face,
Voir aussi ci-dessus, notes 68
104.
lire plutôt
d Mas-dâb.
La
1.
14 et 49;
il
est
1.
19, et Sin, n°
probable que
les
«
plaine
»,
Anniv. Vol.,
voir Hilpr.
3 (Boissier, DA., p. 1)
:
ëêpu ana
biti
1 et
n° 239,
XXXIII,
1.
1.
10 5,
61.
deux termes sont
i-an-tâ /comparer a'antu (Ungnad, ZA., p.
XXXI,
p. 38).]
162, note
1.
ameli ippara-as.
et 83.
lecture de ce
nom
divin est incertaine.
clou vertical final) est peu correcte, cependant n' 14, face,
;
Thompson, Reports,
CIV,
11.
n" 19, face, 10;
il
La forme du
signe
DÛB
(sans le
en existe des exemples (voir Reisner, Hymnen,
n° 22, rev., 14).
Au
lieu
de DÛB, peut-être
faut-il
lire
GBÈTIN+GAàAN. 105. tak-rib-tum
paraît être
une erreur du scribe ipour tak-pir-tum, voir 0. 174,
rev.. 13
(ci-dessus, p. 44). 8
58
THUREÀU-DANGIN
F.
106. Anu-bêlsunu. de Seleucus
de
[II] et
temple de Bel
»
'
81 e année de
année
pour
le
une copie
est
compte
bèlsnnu,
qu'il
d'autrui, (la
«
la
l'ère
même
(AO. 6555), datée du
main de ce môme personnage. En cette
La
de Nidintu-Ani.
fils
la
règne
81 e année,
107. uééuru Comparer K. 3837, une uiâurtu
nom du
le
libérer
(«
ayant pour objet de
«
libérer
ci-dessus, note 81.
109. Voir
ci-dessus, note S
ci-dessus, note 85. ci-dessus, note 86.
112. Voir
ci-dessus, note 87.
(le
être
pp. 11 sqq.),
les
fondations d'une maison sont jetées
na-du
ibâbi-ëu iizi-ii
ennemi
est présent
lorsque
les
»
>n disait
Voir
11.
25
h si
achevées
»,
sont ouvertes, et
;
45)
p.
:
les
travaux de reconstruction.
«""U/àri uè-èur-tu iêakka-an (de devin
11.
24 sqq. (ci-dessus,
p. 46).
inexplicable. la
le
ëumma
série
bttu
16" jour
ëumma
âlu
ina
((
ouvrir des fondations
26 de
et
les
si
la tablette citée
fondations
ëumma
1.
ûmu J6kam na-du-ù «si les Noter. 11. 18 sqq. ëumma i-nu-ma uëëê
les
:
fondations de
la
f;t
comme
on disait
«
à la note précédente sont ouvertes,
uëëê blti pitû-ma uëëê-ëû la ëuk-lu-lu
d'un chant.
7 (Luckenbill, AJSL.,
Voir Scheil
»,
dune maison
titre
:
:
et
voir
XXVI,
p. 28).
« si,
».
ëumma si
« si
Dans IV R.,
son
jetées,
ouvrir (c'est-à-dire creuser)
un
uëëè blti pitû-ma uëëé-
ses fondations sont ensuite
fondations d'une maison
les ».
Ud-dam ki-àm-uë était Reisner, Hymnen, n oa
le titre l
à 4).
d'une série dont
le
Même
le
titre
dans
53, 6 (et 36) a, ce titre est
men-
ud-dam ki-àm-mu-uë.
Dieulftfoy, Esacjil ou l' temple de
XXXIX.
maison sont
uëëi btti na-du-ù bel damiqti-ëu izxi-it
ses fondations ne sont pas ensuite achevées
tionné sous la forme
mêlé ëakin (Pinches,
uëëê-ëû ».
lorsque
((si.
premier chant commençait par ces mots
t.
travaillait encore
chiffre de l'année qui, contrairement à la cou-
mâr
:
13987,
ëumma i-nu-ma
118. ud-dam ki-mu-uë, cyl. Clark,
il
une commande d'un certain Anu-
fondations d'une maison sont jetées, son ami est présent
ëd ëuk-lu-ht
1.
» était
83 e année,
présagea tirés des circonstances accompagnant la pose des fondations
d'une maison. Ce texte débute ainsi
des In sur.,
la
un terme technique désignant une opération
ici
115. La répétition du terme iarru m'est 116. Comparer, dans la 5" tablette de
».
lui
la
dé
la tablette datée
;
I
110. Voir
canal
du
lieu de le précéder, a disparu).
DA.,
111. Voir
<
datée du règne la « tablette
».
108. Voir
117.
10),
année (229 avant J.-C), sont de
qu'apprenti-&a2â
l'emplacement du temple pour
15 (Boissier,
1.
au
parait
») »
roi
113. Voir le texte de ce chant, BE. 114. Écrit [nig-di]ri-ga(7).
btii
de
et
n'était
du temple de Bel
Elle est probablement la plus récente des trois
I,
p.
d'Anu-balàtsu-ic|bi). Notre tablette, au contraire, était destinée à son propre usage.
fils
tume, suivait peut-être
fera
il
la 83 e
pour son père,
avait, faite
tablette
O. 174 (ci-dessus,
tablette
des Séleucides (231 avant J.-C), et
BêUMarduk
« Babylone, dans les
Mémoires de l'Acad.
LE RITUEL DU KALÛ
119. Voir
ci-dessus, note 87.
120. Umun se-ir-ma-al-la-sù tionnant ce
BA., X,
d
53, 48
121. Voir
(voir
IV
78)
+ K.
=
l'extrait, cité
1630, rev., 7
les
autres textes
par Bezold, Catal.,\>. 905)
(Langdon, Liturgies, n° 192
;
men-
K. 10205,
et
p. 123),
xbd (qui sont probablement des termes d'emprunt, voir Gesenius",
r]D
puisqu'on distinguait
être « seuil »,
H-, 21, 35
6, et
Zimmern, RitualL,
de chaque côté du seuil
dans laquelle tournait
pivot
le
du
et
battant.
ces pierres, qui sont souvent inscrites. le
5 de
a).
Le sens ne peut
la pierre placée
p.
(1.
ci-dessus, note 85.
122. Sippu p. 544).
gauche
38
(et
1,
manque dans
an-ki-a. Le signe èâ
de chant, voir K. 8207
titre
rev., 12 (Meek.,
IV R.,
59
où
On
sippu de droite
le
n° 26, III, 21).
était
Sippu désigne certainement
ménagée une
cavité, sorte de
crapaudine
un grand nombre de
a recueilli dans les fouilles
La mise en
sippu de
et le
place de ces pierres qui avaient à supporter
poids des vantaux parait avoir été l'objet de soins particuliers. C'est une partie de la cons-
truction à laquelle, semble-t-il, s'associait
d'un édifice.
« pierre d'angle »
«gond de porte»
On
une idée
tout à fait
a désigné ces pierres sous
ce sont là des expressions impropres.
:
A
analogue à celle qu'éveille
le
nom
de
«
pierre de seuil »
la
ou
vrai dire, le ternie adéquat nous
manque.
123. série
Cette ligne est
summa
tions, sont « si les
le
début de la tablette qui suivait. Noter que, dans la 5 e tablette de
la
àlu ina mêlé èakin (voir ci-dessus, note 116), après les présages tirés des fonda-
énumérés ceux
sippu sont scellés amil
tirés
et si
des sippu
:
summa
sippè qas-ru-ma sêlibu ana blti amlli èrub
ensuite un renard pénètre dans la maison
=
124. kalû, voir RA., XVI, \ 125. Comparer KAR., n° 38, 1. 5
p. 133,
».
note 22.
:
2 PAD akal kunàsi târ-kas suluppu èasqù « et
KAR.,
ta-sâr-raq
2 l'AD de pains de blé tu apprêteras; des dattes, de la farine èasqù tu verseras
n" 28,
1.
9
»,
:
3 PADPl 7-ta-a-an tar-kas suluppu ëasqû tasawa-aq «
PAD st.
3
pad de
7 (pains) chacun tu apprêteras
ne peut avoir
G, IV, 3; V,
17).
ici
La
Restituer
ici
lecture est incertaine. p.
555
tar-kas?
127. Voir
ci-dessus, note 85. ci-dessus, note 86.
129. Voir
ci-dessus, note 87.
130. Voir
ci-dessus, note 84.
131. Voir
ci-dessus, note 82.
On
E, V, 9
st.
peut hésiter entre sutukku
(cf.
6).
(cf. la
128. Voir
132. Pour
des dattes, de la farine sasqù tu verseras
d'autre sens que « corbeille » (voir aussi Gudéa,
note 2) et pattù (Del., H\V.,
126.
;
note précédente).
cette lecture, voir Scheil,
Nouveaux
vocab. babyl.,
p. 10,
1.
81.
;
ISA.,
».
VI, 23; p.
122,
DEUXIÈME PARTIE
LE RITUEL DU TEMPUE D'ANU A
Le
rituel
du temple d'Anu
est représenté
dans
la collection
au Louvre, par quelques tablettes qui sont des copies
L'une
quotidiens naire
(AO. 6451) contient
de ces tablettes
».
c'est
:
Le
un
rituel
commun
les
faites
fin
la
de Warka, conservée
au temps des Séleucides.
prescriptions relatives aux sacrifices
à tous les jours de l'année, le rituel de
rituel des « propres » suivait l'ordre chronologique,
par jour, du début à
URUR
de l'année.
était constitué
Il
mois par mois
rituelles.
6465, 7439; à la deuxième série,
A
la
AO.
présentaient les dieux
comme
6461. la vie rituelle
si elles
Le :
texte
du
rituel
elles se lèvent et s'asseyent, entrent et sortent,
étaient animées. Cette fiction n'est pas limitée
exemple à une arme, un sceptre, un
Nous répartirons
trône,
de
Les
sacrifices quotidiens
II.
Les
fêtes
du temple d'Anu.
du nouvel an à Uruk.
fête d'Istar.
IV. Une cérémonie nocturne dans
le
la
une torche.
l'étude de nos textes en quatre chapitres
I.
La
d'un grand temple
mène dans son temple, au milieu de sa prête vie et mouvement aux statues qui re-
elle s'applique aussi à certains objets sacrés qui n'ont rien
III.
accompagné
décrivent l'existence que le dieu
Ils
famille et de sa cour.
nent
et jour
première série appartiennent AO. 6459, 6460,
Ces documents jettent un jour tout nouveau sur accadien.
ordi-
par deux séries contenant
l'une la description des cérémonies et l'autre le texte des chants et prières,
de courtes indications
l'«
temple d'Anu.
:
vont et vien-
aux seules statues
:
forme humaine, par
62
F.
THUREAU-DANGIN
AO. 645] FACE
10
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LE RITUEL DU TEMPLE D ANU A URUK
AO. 6451 face
(suite)
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63
64
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HUREAU DANGIN
AO.
6451
REVERS
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LE RITUEL DU TEMPLE I)'aNU À URUK
AO. 6451 revers
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(suite)
65
66
F.
THUREAU-DANGIN
AO. 6459 FACE
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LE RITUEL DU TEMPLE
DANU A URUK
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AO. 6459 REVERS
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F.
THUKEAU-DANGIN
AO.
6-160
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10
15
30
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LE RITUEL DU TEMPLE D ANU A
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AO. 6460 REVERS
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69
70
F.
fHUREAU-DANGIN
AO. 6461 FACE
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71
LE RITUEL DU TEMPLE D'ANU À URUK
AO. 64G1 REVERS
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AO. 6465
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15
LE RITUEL DU TEMPLE D'ANU À URUK
73
AO. 7139 FACE
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&lm^^w^^^^^^H ^^r-m^^T^| 5
5
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g» 10
7
THUREAU-DANGIN
F.
1
* -
I
AO. Antu, à
Uruk
Les
.
6451 énumère
Nanà
Istar, à
subUme-parakku de
ou «dieux habitant
13 sqq.
Anu, Antu
«
:
d'Ami»
la tour à étages
rev., 18 et 21
»,
41
:
«
Parfois Istar et
(rev., 2).
Anu, Antu
«
:
Anu, Antu
35, 39 et 45),
formaient
ils
Bît-rês semble avoir été le temple principal
du sublime-»ara/>/.« nommé É-sar-ra
à étages d'Anu, surmontée
AO.
6460, face, 14 sq.), et c'est dans
XV,
n° 31,
dans
»
Notre
et
(cf.
du
du matin,
soir
»
que
le
était situé
1.
2 et
cf.
VS.,
temple d'Anu,
Bît-rês, dans le
le Bit-is-si
tour
la
rev.,
dans
temple
le
:
deux paragraphes
Anu
se réfèrent à des sacrifices,
Antu en
et
tant qu'astres, ainsi
rev.. 29-34)
quatre
rituel distingue
et le petit repas
dans
autres mensuels, offerts à
les
qu'aux sepl planètes
«
Le
le Bît-rés).
place est faite au culte astral
uns quotidiens,
matin
faut entendre par là
(il
(cf.
Bît-rês que se trouvait le temple d'Anu,
le
mention d'une maison située
celui-ci dans
et
Une i"s
4,
Bit-is-si
K;
d'Anu
1.
qu'incidemment
fait
du Bît-rês que dépendait
c'est
:
Warka de
contrats de
les
des grands temples d'Uruk.
la triade
et
dieux de leurs temples».
et les
l'époque des Séleucides'. Avec l'F.-an-na auquel notre texte ne 11.
rev.,
»,
du Bît-rês, de l'Es-gal
savoir)
(à
Nanà ne sont
dieux d'Uruk
et les
Le Bît-rês et l'És-gal sont fréquemment mentionnés dans allusion (rev.,
dieux habitant
«
Bît-rés, l'És-gal et l'É-sar-ra, le
le
dieux de leurs temples,
et les
du sublime-oara/fAu
face,
cf.
Anu
dieux désignés par L'expression
et à d'autres
pas désignées nominativement,
d'
présentées quotidiennement à Anu, à son épouse
les offrandes
(face, 19, 24, 34, 50)
»
du temple
sacrifices quotidiens
le
Babylone, K. 3050-(-2694
grand
par
offerts
«
repas
du
et le petit repas
Assurbanipal
III, 9").
chaque jour aux dieux,
offerts
»
Chacun
à
(comparer
soir
Marduk,
lors
les «
le
grand
repas du
du retour du dieu
à.
d" ces repas se composait de boisson, de
pain, de fruits et de viande.
Outre
les
offrandes des quatre
sont
repas qui
les
comme
celles
16) et dont les autres, variables sans
doute
chaque jour, AO. 6151 énumère diverses offrandes, dont des repas, un caractère
fixe (cf.
face,
II.
9
à
offrandes fondamentales de les
d'un jour à l'autre, ne sont mentionnées qu'accessoirement,
1.
n' 44, i'.
Cf. Clay. riabyl. 11.
4-7; n» 48,
11.
Records,
3 sqq.
;
I.
n» 52,
Cf. .Stiftck, Aêb., p. 264.
n» 98, 1.
3;
1).
2 sqq.,
I.
7;
II,
n" 9,
Schrœder, VS., XV,
1.
2: n" 22,
n' 19,
1.
<
1.
unes ont,
pour mémoire))
2; n" 30,
20; n" 27,
1.
11.
et
2 et 5; n° 39,
3; n» 31,
1.
1;
a" 18,
sans
1.
S;
1.
6.
P
LE RITUEL DU TEMPLE d'aNU À URUK
indication de quantité
face, 35-38, et rev., 36-39). C'est
(cf.
75
accessoirement aussi que
sont mentionnées des fournitures d'huile, de poudre aromatique et de divers autres
produits mal définis, nécessaires aux besoins du culte
Le
recommandation de
texte se clôt par la
temple de Samas, à Sakkan, qui de bœuf, dans le
du
rituels
Mer
dont »,
le
p. 103), ni chair
bœuf ou
chair d'oiseau à
déesse des enfers.
colophon, cette tablette aurait
le
fait
partie d'un ensemble de textes
originaux auraient été emportés par Nabopolassar, «roi du Pays de
les
c'est-à-dire par le fondateur de la dynastie
retrouvés en
de mouton, dans
temple de Sin. à une divinité dans l'idéogramme de laquelle entre
le
la
D'après
38-43).
RA., XI,
bétail (cf.
signe du bœuf, ni chair d'oiseau à Bélit-sêri, ni chair de
Éres-kigal,
la
était le dieu
(cf. face,
n'offrir ni chair
Elam
trois siècles plus tard, sous le
chaldéenne de Babylone, puis
règne de Seleucus
et
(I)
de son
fils
Antiochus, par un prêtre d'Uruk qui en aurait pris copie.
AO. 6451 FACE
û-mi-sam kalsatti ina nap-tan rabu-û sa 18
sap-pii'
1
huràsi ina bpaéSuri
''A//i
3 sikar èE-BAR 4 sikar lab-ku
se-e-ri e-lat sap-pi P l sa
ma-aq-qa-ni-e
ta-rak-kas ina lib-bi 7 sap-pi ana imitti
7 sap-pi
a-na sumêli 3 sikar SE-bar
ist-en
sikar lab-ku
na-a-su ist-en sikar zar-ba-ba ù
ist-en sikar
4 sap'-piP
5.
1
fruràsi sa
si2 bu
ina sap-pi sa aban gis-Sir-gal
karani sahti a-na ma-har dA-nim ta-rak-kas
sa qut-tin-nu sa se-e-ri à rabu-à ù qut-tin-nu sa
sanis-ma
li-lat
ina rabu-û ù qut-tin-nu sa li-lat sisbu ul i-qar-rib ina sap-pi/' huràsi 1
sa
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