Exposé Qualité
Short Description
Qualité en entreprise...
Description
Auteur : Samuel DOTOU, Ing Ecole Polytechnique d’Abomey -Calavi (EPAC), République du Bénin ;
Février 2015
1
Table des matières Introducti Introduction on .................................. .................................................. .................................. ................................... .................................. .................................. ..................... .... 3 1.
Définitions et généralités généralités ................... .......... .................. ................... ................... .................. .................. .................. ................... ................... ......... 3
1.1.
Les formes de qualité .................. ......... .................. .................. ................... ................... .................. .................. ................... ................... ............ ... 3
1.1.1.
La qualité externe ................... .......... .................. ................... ................... .................. .................. .................. ................... ................... ......... 3
1.1.2.
La qualité interne .................. ......... ................... ................... .................. ................... .................. .................. ................... ................... ............ 4
1.2.
Le concept de qualité qualité totale .................. ......... ................... ................... .................. .................. .................. ................... ................... ............ ... 4
1.3.
Objectif de la qualité ................... .......... .................. .................. ................... ................... .................. .................. ................... ................... ............ ... 5
2.
La qualité de l'entreprise .................. ......... ................... ................... .................. ................... .................. .................. ................... ................... ............ 5 2.1.
La qualité du produit .................. ......... .................. ................... ................... .................. .................. .................. ................... ................... ......... 6
2.2.
L’assurance qualité .................................. ................................................... .................................. .................................. ........................... .......... 6
2.3.
La gestion de la qualité .................. ......... ................... .................. .................. ................... .................. .................. ................... ................ ...... 7
3.
Le contrôle de la qualité des produits.................. ......... .................. .................. ................... ................... .................. .................. ............. 8 3.1.
Les types de contrôles ................... .......... ................... .................. .................. ................... .................. .................. ................... ................ ...... 9
3.2.
Les méthodes de contrôle ................... ......... ................... .................. .................. ................... ................... .................. .................. ......... 10
3.3.
Les outils de contrôle de la qualité .................. ......... .................. ................... ................... .................. .................. ............... ...... 10
4.
La qualité des opérateurs ................... .......... .................. ................... ................... .................. .................. .................. ................... ................. ....... 12
5.
La qualité de l’outil de production ................................ ................................................. ................................... ............................ .......... 12 5.1.
La capabili capabilité té ................................. ................................................. .................................. .................................. .................................. ...................... 12
5.2.
La fiabilité fiabilité................................. .................................................. .................................. .................................. .................................. ...................... ..... 12
6.
La qualité des fournisseurs fournisseurs ................... .......... ................... .................. .................. ................... .................. .................. ................... .............. .... 13
7.
La démarche qualité dans l’entreprise ................................. .................................................. .................................. ...................... ..... 14 7.1.
Définition Définition .................................. ................................................... .................................. .................................. .................................. ...................... ..... 14
7.3.
Les moyens .................. ......... ................... .................. .................. ................... .................. ................... ................... .................. .................. ............ ... 15
7.3.1.
Le manuel manuel de qualité ................... ......... ................... .................. .................. ................... ................... .................. .................. ......... 15
7.3.2.
Réunion qualité ................... .......... .................. ................... ................... .................. .................. .................. ................... ................. ....... 16
7.3.3.
Plan d’amélioration de la qualité ................................... .................................................... .............................. ............. 16
7.4.
Les grandes étapes de la mise en œuvre d'une démarche qualité ......................... ......................... 17
7.5.
Les avantages et les inconvénients inconvénient s de la démarche qualité pour une entreprise entrepr ise ... 18
Conclusion Conclusion................................. .................................................. .................................. ................................. .................................. ................................... ...................... ..... 20 Bibliographi Bibliographiee .................................. ................................................... ................................... .................................. .................................. .................................. ................ 20
2
Introduction
L’environnement économique et concurrentiel est de plus en plus tendu. L’offre est souvent supérieure à la demande ; la solution qui se révèle possible est d’offrir des produits et/ou des services mieux que les concurrents afin de garantir sa pérennité et sa survie. De ce fait, on peut considérer la qualité comme le variable le plus performant de la compétitivité. La qualité est devenue un aspect essentiel dans la production des entreprises. La logique de qualité s’est développée avec l’ouverture de l’économie qui a accentué et transformé la demande des consommateurs. La qualité dans l’entreprise, la qualité d’un système industriel, celle des fournisseurs, des produits et la démarche qualité sont entre autres les points saillants de ce document intitulé « la qualité ». 1. Définitions et généralités
La qualité est traditionnellement associée au travail de l’artisan (« celui qui sait » par opposition à « celui qui parle ») qui, par principe, aime le travail bien fait. À cette époque, l’artisan, pleinement responsable de son travail, avait une parfaite maîtrise de la qualité. Elle désigne l’ensemble des propriétés et caractéristiques d’un produit ou service qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés et/ou implicites d’un client. La différenciation de ses produits par la qualité est source d’avantage compétitif pour l’entreprise, qui privilégiera une stratégie par la qualité à une guerre des prix ruineuse. Selon la norme NF X 50-120, la qualité est un ensemble de caractéristiques (sécurité, normes, coût d’achat, fiabilité, facilité de maintenance,.) propre à un produit (ou service) afin qu'il puisse satisfaire les besoins exprimés par l'utilisateur. La qualité du produit est donné par : -
le respect du cahier des charges (CdC) ;
-
le maintien de la conformité ;
-
la satisfaction implicite du client ;
-
la satisfaction du client.
1.1.
Les formes de qualité
On distingue deux formes de qualités : la qualité externe et la qualité interne. 1.1.1.
La qualité externe
La qualité externe correspond à la satisfaction des clients. Il s'agit de fournir un produit ou des services conformes aux attentes des clients afin de les fidéliser et ainsi améliorer sa part de marché. Les bénéficiaires de la qualité externe sont les clients d'une entreprise et ses partenaires extérieurs. Ce type de démarche passe ainsi par une nécessaire écoute des clients 3
mais doit permettre également de prendre en compte des besoins implicites, non exprimés par les bénéficiaires. 1.1.2.
La qualité interne
La qualité interne correspond à l'amélioration du fonctionnement interne de l'entreprise. L'objet de la qualité interne est de mettre en œuvre des moyens permettant de décrire au mieux l'organisation, de repérer et de limiter les dysfonctionnements. Les bénéficiaires de la qualité interne sont la direction et les personnels de l'entreprise. La qualité interne passe généralement par une étape d'identification et de formalisation des processus internes réalisés grâce à une démarche participative. 1.2.
Le concept de qualité totale
Selon la norme AFNOR, la qualité totale est le « Mode de management d’un organisme, centré sur la qualité, basé sur la participation de tous ses membres et visant au succès à long terme par la satisfaction du client et à des avantages pour les membres de l’organisme et pour la société. » Le concept de « qualité totale » est un état d’esprit à acquérir et à développer dans son entreprise par les dirigeants, dont l’objectif principal est la satisfaction du client. La mise en place d’une démarche de qualité totale concerne donc toutes les activités de l’entreprise, depuis l’identification des besoins des clients jusqu’à l’après -vente. La qualité totale concerne donc : -
la non qualité (orientation de tous les moyens disponibles vers la prévention des défaillances) ;
-
le personnel (implication de toutes les fonctions de l’entreprise e t de la totalité du personnel) ;
-
les fournisseurs (doivent s’engager eux auss i dans un processus de qualité) ;
-
les clients (prise en compte de leurs besoins : qualité des produits, délai s, prix…) ; et
-
la concurrence.
De nombreuses études et diagnostics ont montré que la non qualité représente environ 10% du chiffre d’affaires. Le coût de la non qualité est un aspect mesurable car il se traduit par une perte de part de mar ché et une remise en cause de l’image de marque de l’entreprise. La non qualité c’est aussi des rebus, des litiges avec des clients… L’entreprise a donc intérêt à privilégier la satisfaction des besoins de ses clients si elle ne veut pas perdre l’avantage concurrentiel que lui confère la qualité. Mais la mise en place d’une démarche qualité suppose un style de management spécifique.
4
1.3.
Objectif de la qualité
L'objectif de la qualité est de fournir une offre adaptée aux Clients, avec des processus maîtrisés tout en s'assurant que l'amélioration ne se traduit pas par un surcoût général, auquel cas on parle de «sur-qualité». Il est possible d'améliorer un grand nombre de dysfonctionnements à moindre coût, mais, à l'inverse, plus on souhaite approcher la perfection plus les coûts grimpent. Dans l’absolu, pour les entreprises du secteur privé, il ne s’agit pas tant de répondre de manière exhaustive aux attentes des clients (« zéro défaut ») que d’y répondre mieux que les concurrents. Dans le secteur public, la qualité permet notamment de rendre compte d’un usage maîtrisé des fonds publics pour fournir un service adapté aux attentes des citoyens. 2. La qualité de l'entreprise
Le management de l'entreprise se compose de plusieurs fonctions interdépendantes tendues vers un objectif commun de rentabilité et gravitant toutes autour de la fonction principale de production de biens comme de services. La fonction qualité fait partie de ces fonctions et n'est pas exercée par un seul département dans l'entreprise. En effet, tous les départements et les employés, qui la composent, ont un rôle à jouer pour obtenir la qualité des produits et des services. En revanche, le management de la qualité est piloté par un département qui a reçu cette mission de la direction générale, car celle-ci ne doit pas être juge et partie. Sa tâche consiste essentiellement à former le personnel des autres départements, à coordonner les programmes d'amélioration, à vérifier les résultats et dans certains cas, à faire l'inspection des produits. Egalement en relation directe avec la clientèle, il représente celle-ci dans l'entreprise. En liaison avec le service commercial et de la production, il doit aider la direction générale dans la définition de la politique qualité. C'est souvent une tâche qui peut s'avérer ingrate et c'est aussi une mission périlleuse, si la direction générale ne s'implique pas dans la qualité. La structure de la cellule qualité dépend de la taille et de la nature de l'entreprise. Dans les petites entreprises, elle se réduit souvent à une seule personne. Dans les entreprises de plus de deux cent personnes, la gestion de la qualité est faite par une équipe dont les effectifs sont en moyenne de l'ordre de un pour cent (1%) des effectifs de toute l'entreprise). La qualité dans l’entre prise peut donc être vue en trois aspects :
la qualité du produit ;
l’assurance qualité ; et
la gestion de la qualité.
5
2.1.
La qualité du produit
Il est important de bien définir les produits à acheter ou à concevoir que ce soit dans l’acte d’achat ou au cours de la conception des produits,... À l’achat, c’est le document de base de la relation client -fournisseur. En conception, c’est le document de base dans la relation avec le ou les clients à travers le service Marketing. Le cycle de la qualité des produits est montré à la figure suivante :
Figure 1 : cycle de la qualité des produits
[2]
On comprend de la figure que l’analyse fonctionnelle et l’analyse de la valeur forment un ensemble de méthodes très performant pour aboutir à une spécification des produits prenant en compte d’une façon optimale le besoin du client (les clients de l’entreprise s’il s’agit de la conception, le service achat s’il s’agit des produits à acheter). La qualité des produits est traduite par quelques indicateurs tels que :
2.2.
la fiabilité ;
la durabilité ;
la régularité ;
l’esthétique ;
la sécurité ; et
les fonctionnalités particulières ; etc…
L’assurance qualité
Encore appelée « sûreté de fonctionnement », on appelle «assurance qualité», la garantie du maintien d'un certain niveau de qualité, fonction des objectifs visés. La notion de sûreté de
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fonctionnement intègre les concepts de fiabilité, maintenabilité, disponibilité, sécurité et invulnérabilité. L'assurance qualité a ainsi pour but de rassurer le client sur la qualité de la prestation de l'entreprise. Elle se décline sous la forme d'un document écrit, appelé «manuel d'assurance qualité», récapitulant l'ensemble de la politique qualité de l'entreprise. La mise en œuvre de l'assu rance qualité nécessite une collaboration étroite entre services intérieurs : études, méthodes et qualité qui, en commun, indiqueront :
les composants et fournisseurs possibles ;
les normes à appliquer ;
les technologies choisies ;
les solutions retenues en fonction de la typologie des défauts ; et
les différents niveaux de qualité.
Ce travail commun aboutira à la réalisation d'un ou plusieurs prototypes qui seront soumis au service qualité. La comparaison au modèle théorique permettra de proposer
le
modèle définitif, en tenant compte de l'optimisation du rapport qualité/coût. Le choix définitif sera effectué au cours d'une réunion de tous les services intéressés : marketing, études, méthodes, fabrication, achats et qualité ; réunion au cours de laquelle on appliquera les principes d'analyse de la valeur. La sûreté de fonctionnement est une composante essentielle de la qualité. Ce qui la caractérise est qu’elle concerne le comportement du produit au cours de son utilisation, dans le temps, dans la durée, par opposition à sa qualité initiale, c’est-à-dire à l’instant de sa livraison ou de son installation. 2.3.
La gestion de la qualité
La gestion de la qualité est la mise en œuvre des moyens et des méthodes pouvant contribuer à l’obtention des résultats attendus. Le rôle du responsable qualité se transforme et s’apparente de plus en plus à celui d’avocat conseil du chef d’entreprise. La gestion de la qualité s'articule autour d'une structure fonctionnelle indépendante des autres fonctions, dès que la taille de l'entreprise le permet, et d'un ensemble de procédures, en général réunies dans un recueil spécifique. Les principaux axes d'action de la fonction qualité sont les suivants :
la conception et la définition des produits et services associés au produit;
l’identification du produit et de ses constituants ;
7
les approvisionnements, la fabrication, le transport, avec la définition des inspections, des équipements et l’estimation des niveaux de qualité;
la décision sur les produits non-conformes ;
la gestion des documents ; l’analyse statistique ;
la mise en place des actions correctives ;
la formation du personnel ; et
la réalisation d’audit interne.
On mettra particulièrement en valeur le coût de la non-qualité. Quel que soit le développement de la notion de qualité au sein de l'entreprise, le risque demeure car le hasard n'est pas maîtrisable à 100 %. Mais l'évolution des techniques de qualité a permis des progrès considérables en matière de sécurité, de fiabilité et de durabilité du produit. On peut définir la qualité comme l'aptitude d'un produit à satisfaire les besoins du client pendant une période plus ou moins longue. A cet effet, le produit remplit différentes fonctions dont les performances s'expriment en critères mesurables statistiquement. La fonction qualité doit intervenir dans la négociation des performances réalisables par le produit du point de vue qualité. Elle fixera de ce point de vue les contrôles et tolérances intermédiaires à respecter au cours de la fabrication. 3. Le contrôle de la qualité des produits
Le contrôle est l’action de mesurer, examiner, essayer, passer au crible une ou plusieurs caractéristiques d’un produit ou service et de les comparer aux exigences spécifiées en vue d’établir leur conformité. C’est aussi l’évaluation de la conformité par observation et jugement accompagné si nécessaire de mesures, d’essais ou de calibrage. Le contrôle peut porter sur la qualité d’un produit ou d’un lot de produits, sur les paramètres d’un processus de fabrication ou, plus généralement, de réalisation, sur la qualité d’un travail, sur le fonctionnement d’un système qualité, etc. Il a pour but de vérifier la conformité d’un produit avec les spécifications spécifiées dans le contrat. Actuellement l’assurance qualité passe par le contrôle intégré en production. Ce contrôle doit tendre vers la maîtrise statistique du procédé. Le tableau suivant montre le rôle de chaque acteur dans le contrôle intégré des produits :
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Tableau 1 : Rôle des acteurs du contrôle intégré des produits
Hommes
Fonction principale
Tâches qui leurs sont confiées
- conçoit les gammes dans l’optique d’un contrôle Préparateur pilote le contrôle intégré intégré - établit les feuilles de relevés type (maîtrise) - assure la stabilité du processus - participe aux actions de corrélation Opérateur
Auditeur qualité
3.1.
fabrique et contrôle sa production
- informe des modifications survenues - utilise les bons documents et outillages - mesure les cotes et remplit la feuille de relevés - s’assure que les caractéristiques relevées sont dans les tolérances - déclare les anomalies
- surveille et aide à l’application des consignes et Garantie la qualité des procédures de contrôle - forme, assiste, informe produits dans son - traite les anomalies secteur - applique les programmes de surveillance - informe les partenaires de la production
Les types de contrôles
Le contrôle peut être, suivant la nature de vérification par attribut (unitaire) ou variable (échantillonnage).
Unitaire : c’est un contrôle qui porte sur la totalité des produits. Mais, d’une façon quasi générale, il ne peut porter que sur un nombre limité de caractéristiques du produit. Il n’y aurait aucun sens à l’exercer sur la plupart des caractéristiques du produit.
Echantillonnage : Ce type de contrôle consiste à s’assurer de la conformité d’un lot de produits à sa spécification à partir d’un échantillon de quelques produits. Le contrôle peut alors porter sur un lot, une série de lots ou sur les produits fabriqués dans un laps de temps (c’est ce qui se pratique dans les démarches de maîtrise sta tistique des procédés [MSP]). Il permet de vérifier une proportion de non conformités, une valeur moyenne, une caractéristique de dispersion, un taux de défaillances, etc. À l’inverse du contrôle à 100 %, il peut porter sur toutes les caractéristiques du produit. Seules des considérations économiques peuvent en limiter l’utilisation.
Un contrôle doit avoir trois phases : -
vérifier la conformité ;
9
-
informer ; et
-
décider et préparer les actions de correction.
3.2.
Les méthodes de contrôle
Suivant le type de contrôle et la politique de qualité de l’entreprise, les contrôles peuvent se faire de façon :
aléatoire ;
statistique ; et
systématique.
Figure 2 : Les étapes du contrôle statistique de la qualité
3.3.
[2]
Les outils de contrôle de la qualité
Réussir à améliorer la qualité (interne ou externe) et à inscrire durablement son entreprise dans une réelle dynamique d’amélioration continue, ne peut pas être le fruit du hasard. Cela passe obligatoirement par l’utilisation de méthodes et outils adaptés à la situa tion et à l’objectif recherché. Ces différents outils sont résumés dans le tableau suivant : Tableau 2 : outils de la démarche qualité TYPOLOGIES
Pour assurer une performance Pour cadrer le pilotage
OUTILS
-
cartes de contrôle ;
-
contrôle statistique de processus
-
la roue de Deming ;
-
la méthode Six Sigma ;
-
les cercles de qualité
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-
logigramme ;
-
schéma géographique ;
-
schéma fonctionnel ;
-
l’outil « PERT » ;
-
stratification.
-
diagramme de causes et effets ;
Pour rechercher les causes des défauts et
-
méthodes des 5 pourquoi ;
qualifier leur impact
-
diagramme de Pareto ;
-
histogramme ;
-
le QQOQCCP.
-
matrice de compatibilité ;
-
démarche 8D ou 8 Do
-
arbre de décisions.
-
AMDEC ;
-
Diagramme de Gantt ;
-
Poka Yoké ;
-
5S ;
-
Kaizen ;
-
Autodianostic ;
-
Lean
-
Diagramme KJ ;
-
Analyse de la variance ;
-
Brainstorming ;
-
Matrice auto-qualité ;
-
Analyse de la valeur
Pour analyser un fonctionnement
Pour choisir la solution appropriée
Pour optimiser-sécuriser un process
Pour gérer les premières étapes d’une analyse
Il existe d’autres outils de la qualité comme : -
la certification ISO 9001 ;
-
les systèmes de suggestions ;
-
le Total Quality Management ou TQM ;
-
le Benchmarking ;
-
le management par projets ;
-
le Knowledge Management ;
-
le Reengineering ou Business Process Reengineering (BPR).
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4. La qualité des opérateurs
A travers les nombreuses définitions que l’on retrouve sur la qualité, il convient de noter qu’il appartient au seul client de décider si, pour lui, la qualité est présente ou non. Les produits et services laissés à l’appréciation du client sont le résultat de processus d’entreprise et donc la qualité de ces produits ou services dépend directement de la qualité de ces processus d’où l’intervention des opérateurs. En effet, selon le dictionnaire encarta 2009, un opérateur est une personne qui fait fonctionner une machine. En ce sens, les opérateurs se retrouvent au cœur de nos industries et entreprises ce qui montre le grand avantage que représente leur qualité. Le management de la qualité relève des compétences de la direction et doit être intégré dans la conduite de l’entreprise. La qualité doit être considérée en interaction avec les facteurs coûts et temps. Les collaborateurs doit être intégrés à tous les échelons. On comprend que la qualité des produits et services est intimement liée à la qualité des opérateurs ce qui implique la maîtrise des tâches qui leurs sont confiées. La qualité des opérateurs démarre à partir de leur recrutement. En effet, il faudra définir pour chaque poste les compétences et qualités requises ; ensuite, recruter en conséquence. Les opérateurs doivent donc obtenir une très bonne formation, leur permettant de combler les attentes du chef d’entreprise. 5. La qualité de l’outil de production
La qualité de l’outil de production est appréciée par sa capabilité et sa fiabilité. 5.1. La capabilité
La capabilité est une caractéristique fondamentale d’un système. Elle peut être définie comme l’aptitude d’un système à maintenir sa capacité à réaliser sa fonction et des pièces dans les spécifications d’origine. 5.2. La fiabilité
La fiabilité est l’aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise dans les conditions d’utilisation et pour une période de temps déterminée. Le terme « fiabilité » est utilisé comme une caractéristique indiquant une probabilité ou une proportion de succès. Suivant les dispositifs, la notion de période de temps est remplacée par celle de nombre de cycles, distance parcourue … L’estimation de la fiabilité découle généralement d’une double extrapolation :
à partir des résultats obtenus dans un intervalle de temps déterminé ou, suivant le type de dispositif, pendant un nombre de cycle déterminé, extrapolation sur la période de fonctionnement (durée de vie utile) qui intéresse l’utilisateur ; 12
à partir des résultats obtenus sur un échantillon d’équipements, extrapolation sur l’ensemble de la population d’équipements dans laquelle a été prélevé l’échantillon.
La valeur de la fiabilité dépend du type de défaillances considérées. Parmi les conditions d’utilisation qui interviennent dans la fiabilité, les principales sont les contraintes propres au fonctionnement, les contraintes externes dues à l’environnement, les politiques de maintenance adoptées et les qualifications techniques des dépanneurs, difficiles à quantifier. Notons aussi que la notion de fiabilité est intimement liée à deux autres notions que sont la disponibilité et la maintenabilité. Dans des conditions données d’utilisation, la maintenabilité est l’aptitude d’un dispositif à être maintenu rétabli dan s un état dans lequel il peut accomplir sa fonction requise, lorsque la maintenance est accomplie dans des conditions données, avec des procédures et des moyens prescrits. La disponibilité quant à elle, décrit l’aptitude à être en état d’accomplir une fonction requise dans des conditions données à un instant donné ou pendant un intervalle de temps donné, en supposant que la fourniture des moyens extérieures nécessaires soit assuré. 6. La qualité des fournisseurs
Selon le type d’entreprise, la valeur des achats représente en moyenne 60% du chiffre d’affaire. Elle atteint dans certains cas 70 à 80% de ce chiffre d’affaire. Ainsi, l’achat, longtemps négligé par les chefs d’entreprises a totalement retrouvé de nos jours ses dimensions et constitue de ce fait une fonction entière. On parle de la fonction achat/approvisionnement. L’objectif est de mettre à disposition de l’entreprise les fournitures nécessaires à son activité et répondant à ses différents besoins. Cela doit se faire en optimisant les paramètres prix, qualité, délai, avec des fournisseurs auxquels on doit pouvoir se fier et ceci dans la durée d’où l’importance de la qualité des fournisseurs. La sélection des fournisseurs devient ainsi une décision stratégique qui a un impact crucial sur la performance globale de toute entreprise. Cette décision vise à créer et maintenir un réseau de fournisseurs fiables et efficaces au donneur d’ordres (DO). La capacité du DO à produire un produit de qualité, à un coût raisonnable et de manière opportune est fortement influencée par la performance des fournisseurs qui est considérée comme l’un des facteurs déterminants pour le succès du DO. Le problème de la sélection des fournisseurs peut être étudié sous deux aspects : -
la détermination du nombre de fournisseur et le mode de relation avec eux en tenant compte de l’horizon de la relation (court terme : la sous-traitance occasionnelle, long terme : sous-traitance permanente ou structurelle), du degré d’intégration entre le DO et le fournisseur en termes logistique et stratégique ; et
13
-
la sélection des meilleurs fournisseurs parmi les alternatives existantes en tenant compte des critères prix (80 %), livraison (59 %) et qualité (54 %).
7. La démarche qualité dans l’entreprise 7.1.
Définition
C’est une démarche globale de management de l’entreprise. On peut la trouver sous plusieurs noms : démarche qualité, plan Qualité, Sécurité, Environnement, ou manuel de management dans l’entreprise. Son but est la recherche de la satisfaction du client grâce à une pratique d’amélioration continue du système d’organisation général de l’entreprise (du management). Ainsi, les objectifs de la démarche qualité doivent être cohérents avec les objectifs stratégiques de l’entreprise auxquels ils contribuent. Ces liens doivent être expliqués dès le lancement de la démarche, afin de la positionner comme une priorité de l’entreprise et de l’inscrire dans la durée.
7.2.
Objectifs de la démarche qualité
Les objectifs que vise la démarche qualité peuvent être résumés par les 14 points de Deming figurant ci-dessous : -
se donner des objectifs fermes pour améliorer le produit et le service, pour devenir compétitif, rester présent et créer des emplois ;
-
adopter la nouvelle philosophie. Nous sommes dans un nouvel âge économique, initié par le Japon. Le management occidental doit être attentif à ce défi, apprendre ses responsabilités, et conduire le changement ;
-
cesser d’obtenir la Qualité au travers des contrôles, éliminer le besoin de contrôle systématique en fabriquant la Qualité ;
-
en finir avec la politique d’achat au moins-disant. Minimiser plutôt le coût total. Aller vers le fournisseur unique pour chaque produit, sur la base d’une relation à long terme loyale et confiante ;
-
améliorer encore et toujours le système de production et de service pour améliorer la Qualité et la productivité, et par-là, réduire les coûts en permanence ;
-
généraliser la formation sur le tas ;
-
améliorer le leadership, pour aider le personnel, les machines ainsi que le restant de l’entreprise à mieux travailler. Vitaminer les directions gén érales, vitaminer l’encadrement ; 14
-
chasser la crainte pour que chacun puisse travailler plus efficacement pour l’entreprise ;
-
renverser les barrières inter-services, R&D, méthodes, ventes et fabrication doivent travailler en équipe pour anticiper les problèmes de production et d’utilisation des biens et des services ;
-
éliminer les slogans, les exhortations et les objectifs qui demandent au personnel d’atteindre le zéro défaut ou de nouveaux seuils de productivité ;
-
éliminer les standards de production dans les ateliers. Eliminer la direction par objectifs et les enjeux numériques. Remplacer tout cela par de meilleures qualités managériales ;
-
supprimer les barrières qui frustrent les ouvriers du droit à la fierté de leur savoir-faire. La responsabilité de l’encadrement doit s’exercer sur la qualité et non plus sur des chiffres abstraits. Supprimer les barrières qui frustrent les cadres de la fierté de leur savoir-faire. Conséquence parmi d’autres, abolir la notation annuelle et la direction par objectifs ;
-
instituer un programme de formation et de développement personnel volontariste ; et
-
mettre chacun des membres de l’organisation à l’œuvre pour accomplir la transformation. La transformation est l’affaire de tous.
Ces points montrent bien, au niveau théorique, que la démarche qualité est une stratégie adoptée par les entreprises pour faire face à la concurrence :
par la recherche d’une meilleure réactivité à la demande (la démarche qualité permet notamment l’amélioration de la production en flux tendus) ;
par la recherche d’une meilleure compétitivité structurelle, permettant des gains de parts de marché ;
par l’obtention de gains de productivité, permis par l’amélioration continue.
La démarche qualité dans une entreprise nécessite un certain nombre de moyens. On peut citer entre autres les cercles de qualité, le manuel de qualité, le plan d’amélioration de la qualité et la revue de projet.
Le manuel de qualité d’une entreprise est l’outil de référence du système de management de qualité de l’entreprise. Il présente les dispositions prises par l’entreprise pour la mise en place, le déploiement, le suivi et l’amélioration continue d’un système de management par la qualité conforme aux référentiels.
15
Ce manuel s’adresse aux clients, fournisseurs et aux collaborateurs de l’entreprise afin qu’ils comprennent l’esprit qui régit le système de management par la qualité, les engagements pris par le personnel de l’entreprise en tant que professionnel et l’organisation mise en place pour proposer des produits et services de qualité. Validé par la direction, le manuel qualité dans sa version finale est détenu par le service qualité qui assure sa diffusion.
Pour maintenir le système de management de la qualité conformément aux exigences de la norme internationale ISO 9001, les réunions qualité sont le lieu de conduite de la politique et des objectifs « qualité » fixés par l’entreprise. Ainsi, il est passé en revue lors de ces réunions : le tableau de bord de gestion, tous les résultats des audits internes et externes, les réclamations clients, la satisfaction des clients, les non-conformités et le fonctionnement des processus, l’état des actions correctives et préventives, les éléments issus des revues précédentes, les changements pouvant affecter le Système de Management de la Qualité (SMQ) ainsi que les possibilités d’amélioration du système qualité. Les actions correctives prises lors de ces réunions sont identifiées et suivies par le responsable qualité. Le responsable qualité est chargé de la rédaction du compte rendu de la réunion.
La satisfaction des clients passe par une amélioration continue de l’efficacité du système de management de qualité. Pour cela, l’entreprise doit mettre en œuvre les éléments suivant :
la politique qualité ;
les objectifs qualité ;
les résultats d’audits ;
l’analyse des données ; et
les actions correctives et préventives.
Afin de limiter l’apparition de non-conformité, il est systématiquement mené des actions préventives et correctives (voir maintenance industrielle).
16
7.4.
La démarche qualité n'est pas un modèle unique et prêt à l'emploi. Néanmoins, elle peut suivre les lignes principales de démarches existantes ou ayant déjà fait des preuves. La démarche décrite ici s'inspire, tout particulièrement, de la démarche préconisée par la délégation de la qualité du Ministère français de l'équipement, des transports et du logement, et quelques fois de l'ISO 9001 : 2000. Il faut noter que la certification est la première étape vers la mise en place d’une démarche qualité. Elle donne aux clients l’assurance que les produits sont d’une qualité et d’une sécurité irréprochables. Elle permet d’attester que les produits sont conformes à un ensemble de spécificités techniques contenues dans une norme qui peut se résumer en 4 S : Sécurité, Santé, Service, Satisfaction. Si les produits de l’entreprise répondent à ses critères, elle peut alors apposer sur ses produits une marque telle que NF (marque collective la plus répandue en France : 4500 entreprises en sont titulaires). La marque NF étant une marque générique qui se décline en fonction du secteur d’activité. De façon pratique, la mise en œuvre de la démarche qualité d'une entreprise peut être conduite en quatre grandes phases à savoir : une réflexion préalable, un cadrage des idées, le lancement de la démarche et le pilotage des actions. Les étapes sont résumées dans le tableau suivant : Tableau 3 : Etapes de la mise en place d’une démarche qualité [4]
17
7.5.
Les avantages et les inconvénients de la démarche qualité pour une entreprise
Les bénéfices d’une démarche qualité pour une entreprise sont perçus à deux niveaux : sur les relations de l’entreprise avec son environnement (a méliorer la satisfaction du client et sa fidélisation, conquérir de nouveaux marchés, r enforcer sa notoriété et son image de marque, développer ses atouts face à la concurrence, pouvoir devenir une référence en matière de qualité sur le marché, justifier ses prix sur la qualité du produit ou du service rendu) et sur les relations internes à l’entreprise (mobiliser l’ensemble du personnel avec un objectif précis et sur un projet
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concret, favoriser les initiatives individuelles et la créativité pour améliorer la qualité, réorganiser les processus de l’entreprise, r evoir les méthodes de travail et l’ensemble de l’organisation, améliorer la communication entre les services, réduire les coûts de production). Cependant, la mise en place de la marche qualité laisse des inconvénients considérables à ne pas négliger. Le tableau ci-dessous résume les principaux avantages et inconvénients de la démarche qualité. Tableau 3 : avantages et inconvénients de la démarche qualité Avantages
Inconvénients
Réflexion des salariés sur leurs
auto-amélioration
des
papiers ; multiplication de réunions
pratiques
+
(car
perte d’efficacité et de flexibilité;
motivation
Mauvaise lisibilité de ce système par
productivité ;
les salariés qui le vivent comme une
Possibilité de remplacement du
contrainte et ne se l’approprient pas.
personnel car formation plus rapide
Augmentation
grâce aux processus ;
attendues des salariés or celles-ci ne
Définition précise des rôles de chacun
sont pas valorisées ;
en cas de crise ;
Lourdeur du système : inflation de
pratiques,
implication du personnel), gains de
les salariés
problèmes de nature identique grâce
eux ;
compétences
Contrôle (perçu ou réel) renforcé sur
Traçabilité : résolution plus rapide de aux retours d’expérience + protect ion
des
Mode
pression
opératoire
très forte sur
traduction
du client + origine des problèmes
formalisée du maintien actuel du
située en cas de litige ;
taylorisme déqualification.
Obtention de certifications ;
Circulation de l’information facilitée
recherche de la certification pour la
grâce à un travail en réseau ;
certification (or la certification elle-
Dérive : de la qualité pour la qualité
même n’est pas une garantie de qualité, mais simplement de la
Homogénéisation
pratiques
présence de processus et du respect de
(création de standards) référentiels
ces processus) ; audit de l’audit.
communs gains de temps ;
Réalisation
Accroissement des objectifs lorsque
s'interroger sur leur efficacité ;
ceux-ci sont atteints de la productivité.
des
amélioration
des
objectifs
sans
Démarche qui se veut standard mais qui, dans la réalité, ne peut pas
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s’appliquer de la même manière à tous les services ;
Manque de recul (enfermement dans les processus)
absence d’une
vision stratégique à long terme.
Conclusion
La qualité d’un produit ou d’un service est très importante pour la compétitivité de l’entreprise qui produit ou qui rend le service. Il est donc primordial pour nous élève ingénieur de connaître les moyen de d’étude de qualité qui est souvent vue sous trois aspects que sont la qualité du produit, l’assurance qualité et la gestion même de la qualité. Elle passe par la qualité des systèmes industriels, le contrôle de la conformité d’un produit aux exigences du client, la qualité des opérateurs, de l’outil de production, des fournisseurs, et la démarche de qualité utilisé par l’entreprise.
Bibliographie
[1] Aicha AGUEZZOUL, Pierre LADET. Sélection et évaluation des fournisseurs : Critères et méthodes. Revue Française de Gestion Industrielle, 2006, 2,
pp.5-27. ;
[2] HEC Montréal, La gestion de la qualité, 2011 ; [3] J-J, DAUDIN, Les outils et le contrôle de la qualité, 2003 [4] Daniel DURET, Maurice PILLET, Qualité en production : de l’ISO 9000 à Six Sigma, Edition Eyrolles, 3 ème édition ; [5] GOGUE J. M, Qualité Totale Et Plus Encore , Editions L’Harmattan, 2006 ; [6] Alain APRIL, Claude LAPORTE ; Assurance Qualité Logicielle 1 -concepts de base, Hermès-Lavoisier; 2011, ISBN 9782746231474 ; [7] Notes de cours sur l’organisation et la gestion de la production, Editions Dunod, 4 ème édition, 2010.
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