Evaluation agrégats inflation chomage politique budgetaire

December 19, 2016 | Author: mokademamina | Category: N/A
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Lycée Technique de Fès

Année Scolaire 2011/12

EVALUATION Lycée : Technique de Fès Matière : Economie Générale & Statistique Branche : Sciences Economiques et de Gestion Filière : Sciences Economiques

Mme Mokadem Amina

N°3 Date : 01/4/2012 Coefficient : 6 Durée : 2h Professeur : Amina MOKADEM

N.B : • Une évaluation est un moment d’apprentissage, vivez la comme un bien -être et non pas comme une contrainte. • Un point est attribué à la présentation de la copie

Dossier I : Conjoncture nationale et internationale (6pts) Document 1 : Données relatives à l’économie marocaine en 2011 : Indicateurs Agrégats de la comptabilité nationale aux prix courants (en millions de dh)) Taux de croissance économique 6,6 Produit Intérieur Brut ……… ?……. Dépenses de consommation finale 612 729 Indice des Prix à la consommation 109,4 Formation Brute Capital Fixe 256 611 Variation des stocks 51 381 Taux de chômage 8,9 Importations 387 639 Exportations 281 904 Source : DEPF et rapport de BAM

Document 2 : Soit l’évolution des prix et des quantités, des principaux produits importés par le Maroc entre 2008 et 2009 (chiffres arrondis): 2008 2009 Quantité Prix Quantité Prix (milliards de tonnes) (en milliards de DH) (millions de tonnes) (en milliards de DH) Alimentation 9 32 7 ………… ?…………. Energie et lubrifiants 16 73 17 54 Biens d’équipement 0,9 72 0,8 67 Source : Rapport de l’office de change 2009 www.oc.gov.ma

Document 3 : Situation de l’emploi et du chômage au Maroc et ses déterminants Le taux de chômage national, pendant longtemps rigide à la baisse, a fléchi, de près de 5 points de pourcentage. L’emploi, constitué pour une grande part d’emploi non-qualifié, est resté l’apanage des non diplômés dont ils occupent encore 2 postes sur 3 (66,6% contre 73,3% durant la période 1999-2009).La prédominance de l’emploi de faible qualification renvoie à la structure de l’économie nationale et au niveau de productivité de ses composantes sectorielles. L’amélioration de la croissance n’a pas été, en effet, accompagnée par un changement notable des structures économiques, en faveur des activités à haut contenu technologique. Les secteurs de l’agriculture, du bâtiment et travaux publics (BTP) et des services, qui participent pour 80% à la valeur ajoutée totale, continuent d’être les principaux moteurs de la croissance économique. Leurs croissances durant la décennie 2000 ont atteint respectivement 5,8%, 7,2% et 5%, alors que celle du secteur industriel n’a pas dépassé 3%.Cependant, ces secteurs se distinguent par la faiblesse de leurs multiplicateurs d’emploi, et notamment d’emploi qualifié. Avec une création de 10 emplois directs, l’agriculture ne crée que 2 emplois indirects, le Bâtiment et travaux publics 2 et les services 3. Intensifs en emploi, ils participent peu, aussi directement qu’indirectement, au recrutement de la main d’œuvre qualifiée. En moyenne, 65% de l’emploi cumulé créé par ces secteurs s’adresse à une main d’œuvre sans qualification et pour 30% à des aides familiales. Source : www.hcp.ma

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Année Scolaire 2011/12

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Consignes : 12345-

Calculez le PIB en 2011 en vérifiant l’équilibre Ressources Emplois (document 1). (1pt)

6789-

Expliquez l’expression soulignée du document 3. (0,5pt)

Lire les chiffres soulignés. (1pt) Expliquez les expressions soulignées. (0,5pt) Déterminer le PIB en 2010. (0,5pt) Calculez et commenter le chiffre qui manque dans le tableau sachant que les prix des principaux produits importés par le Maroc ont baissé de 25 % selon la méthode de Laspeyres (document 2). (0,75pt) Déduire du document deux caractéristiques du chômage au Maroc. (0,5pt). Précisez les caractéristiques de ce marché (objet, étendue, prix). (0,75pt) Relevez du document une cause du chômage au Maroc. (0,5pt)

Dossier II : l’intervention de l'Etat, une politique de relance face à la crise économique (13pts) Document 1 : Le monde va-t-il retomber en récession ?

Le risque que la crise européenne dégénère en une nouvelle récession mondiale dépend crucialement des réponses qui seront apportées par les gouvernements et les banques centrales. En Europe, les décisions du sommet du 9 décembre, presque entièrement consacré au renforcement de la discipline budgétaire, ne répondent nullement aux défis posés par la crise. Dans les économies émergentes ,les gouvernements semblent peu disposés, d'une façon générale, à manier l'arme budgétaire. Seule exception majeure, la Chine a déjà annoncé que le soutien de l'activité (et non plus la lutte contre l'inflation) constituait désormais la priorité du gouvernement. En l'absence de soutien budgétaire, la protection contre la crise financière et le soutien de l'activité reposeront principalement sur l'action des banques centrales en 2012. Déjà en cours dans nombre de pays, l'assouplissement des politiques monétaires prend la forme d'une réduction des taux d'intérêt dans la zone euro, mais aussi en Australie, au Brésil ou en Indonésie, d'une baisse des réserves obligatoires des banques en Chine et de nouvelles mesures non conventionnelles aux Etats-Unis (annonce d'un gel probable des taux jusqu'en 2013 .L'inconnue majeure réside dans la capacité de la Banque centrale européenne (BCE) à prendre les mesures nécessaires au rétablissement de la confiance en Europe. Après avoir ramené son taux directeur à 1 % et mis en place de nouvelles facilités de financement à long terme pour les banques barrées d'accès au marché du crédit, la BCE peut décider d'accroître ses achats de titres de la dette publique des Etats en détresse. Ces interventions, qui n'ont pas suffi en 2010 et 2011 à bloquer la montée de la dette grecque, portugaise ou italienne, ont toutefois peu de chances de rétablir à elles seules la confiance sur les marchés financiers. Source : Alternatives Economiques n° 309 - Janvier 2012

Document 2 : Légère amélioration de la masse monétaire La situation de sous liquidité du marché monétaire continue de s’accentuer, à la suite du resserrement des trésoreries bancaires. Celui-ci est le résultat de plusieurs facteurs restrictifs de la liquidité, en l'occurrence le creusement du déficit de la balance commerciale et l’accroissement des transferts des dividendes vers l’étranger. Toutefois, les taux d'intérêt sont restés stables au troisième trimestre 2011, en lien avec les avances régulières de Bank Al-Maghrib. Le rythme de financement monétaire de l'économie s’est légèrement amélioré au troisième trimestre 2011, mais il a profité, surtout, au financement de l’Etat au détriment du secteur marchand. Les avoirs extérieurs nets continuent de se replier, alors que les créances sur l’économie ont marqué un ralentissement conjoncturel, après une amélioration éphémère au premier semestre. Ainsi, la masse monétaire a augmenté de 1,4%, au troisième trimestre 2011, contre +1,1% un trimestre auparavant. Cette évolution est due à l’envolée (+8,3%) des créances nettes sur l’administration centrale. En revanche, les avoirs extérieurs nets (-2,5%) ont contribué négativement à cette croissance. Les créances sur l’économie ont marqué une hausse de 1,1% seulement. Source : Note de conjoncture 2012 HCP

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Année Scolaire 2011/12

Mme Mokadem Amina

Document 3 : Mesures d’encouragement en faveur des sociétés de la place financière de Casablanca Pour accompagner l’ambition du Maroc de faire de Casablanca une place financière régionale et internationale en matière de services financiers et être en phase avec les progrès réalisés, le Projet de Loi de Finances 2011 introduit différentes dispositions pour garantir son attractivité. Dans ce sens, il est proposé d’instituer un régime de faveur pour les sociétés disposant d’un agrément pour exercer leurs activités dans le cadre de la place financière de Casablanca. Ainsi, les sociétés agréées bénéficieront de l’exonération totale de l’IS durant les cinq premiers exercices et de l’application d’un taux réduit de 8,75% au-delà de cette période.

Mesures en faveur de la mobilisation de l’épargne Etant donné que le rythme de mobilisation de l’épargne nationale ne suit pas la dynamique accélérée de l’investissement au cours de ces dernières années, le Projet de Loi de Finances 2011 introduit différentes dispositions d’exonérations en vue d’encourager la mobilisation de l’épargne, de dynamiser les opérations de bourse et de promouvoir l’accès à la propriété. Il s’agit de l’exonération totale, sous certaines conditions, des revenus et profits de capitaux mobiliers réalisés dans le cadre d’un Plan d’Epargne en Actions (PEA), des intérêts d’épargne logement (PEL) et des intérêts générés par le plan d’épargne formation (PEF). En outre, pour s’aligner sur les pratiques internationales en matière d’imposition des revenus de capitaux mobiliers de source étrangère, il est proposé de réduire le taux libératoire applicable à ces revenus de 30 à 15%. Source : Ministère des finances www.finances.gov.ma 2011

Document 4 :

Données budgétaires :

LF 2011

PLF 2012

10,5 8,1 6,1 79,6

1,2 4,8 -7,9 -33,4

Recettes fiscales Impôts directs Impôts indirects Dépenses de personnel Dépenses de compensation

85,1 36,5 37,7 36,7 20,2

88,2 37,9 39,1 39,4 13,7

Soldes Solde budgétaire en % du PIB Solde ordinaire (en millions de dh)

-6,1 -2232

-5,0 -623

Croissance en % Recettes ordinaires Impôts indirects Dépenses d’investissement Dépenses de compensation Structure

Source : Ministère de l’économie et des finances Rapport économique et financier LF 2012

Document 5 :

Déficit budgetaire en % du PIB

2005 -4

Mme Mokadem Amina

2006 -1.7

0.6

0.4

2007

2008

2009 -2.2

2010

-4.5

2011

-5.3

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Année Scolaire 2011/12

Mme Mokadem Amina Source : Direction du Trésor

Consignes : 123456789101112-

Expliquez l’expression soulignée (document 1). (0,5pt) Relevez deux instruments monétaires utilisés par la BCE. (0,5pt) Déduire l’objectif de la politique monétaire pratiquée par la BCE ? Comment peut –on qualifier cette politique ? (1pt) Commentez la phrase soulignée. (0,5pt) Définir l’expression soulignée (document 2). (0,5pt) Caractérisez ce marché et déduire les facteurs explicatifs de cette situation. (1pt) Relevez du document deux contreparties de la masse monétaire. (0,5pt) Commentez le passage souligné. (1pt) Expliquez le mot souligné (document 3). (0,5pt) Relevez du document deux mesures prises par la loi de finances 2012. (0,5pt) Déduire l’impact de ces mesures sur l’activité économique. (1pt) Complétez le tableau suivant à partir des documents 1 et 3 (recopiez le tableau dans votre copie). (1pt) Type de politique économique

Instruments

Objectifs intermédiaires

Objectifs finaux

Document 1 Document 3 13- lire les chiffres soulignés (document 4). (2,5pt) 14- Appréciez la politique fiscale du Maroc dans le PLF 2012 (doc 4), et déduire son impact sur l’économie. (1,5pt) 15- Commentez le graphique du document 5. (0,5pt)

Bon courage !!!!!

Mme Mokadem Amina

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