Etude Du Trafic
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Etude du trafic Méthodologie adoptée pour l’étude de trafic : L’étude de trafic sera réalisée selon les étapes suivantes :
Recueil et analyse des résultats des recensements de la circulation des zones d’influences.
Affectation du trafic sur le réseau ainsi modélisé dans la situation actuelle, sur la base des résultats des déplacements issus de l’enquête et des comptages.
Prévisions du trafic à différents horizons qui devraient correspondre aux échéances échéances des importants projets.
Affectation du trafic prévisionnel, et ce pour deux situations avec ou sans reconstruction de l’ouvrage.
Cette étude du trafic sera, en outre, nécessaire pour le dimensionnement et la définition de la structure de la chaussée. La prévision du trafic s'effectuera en évaluant les trois composantes suivantes du trafic :
Le trafic normal qui se définit comme celui qui se produirait normalement sur l’axe
du projet du fait du développement économique général général de la région et les conditions de la circulation circulation y resteraient les mêmes qu’aujourd’hui. Ce trafic se traduit par les mouvements des véhicules par le bac de Kédougou sur le fleuve Gambie.
Le trafic induit qui traduit l'influence de l'aménagement prévu par le projet, résultant
d’une augmentation des productions ou des ventes grâce à l’abaissement des coûts de transport dû aux facilités offertes par l’aménagement routier et les déplacements de personnes s’effectuant maintenant et qui, en raison d’un état dégradé, difficile difficile ou inexistant du réseau routier, ne s’effectuaient pas antérieurement ou s’effectuaient vers d’autres destinations,
Le trafic dévié qui traduit la part de trafic gagnée par l’aménagement au dépend des
solutions de transport transport concurrentes. Le trafic dévié se caractérise par le fait qu’il existe indépendamment de l’aménagement envisagé. La déviation du trafic n’est qu’un transfert entre différents moyens pour atteindre la même m ême destination.
Pour chacune de ces trois composantes, des relations normatives sur la base de modèles tendanciels ou économétriques entre les trafics recensés et les principaux paramètres associés (accroissement de la population, revenu par tête d’habitant,...) seront déterminées. Sur la base de ces relations, les prévisions de trafic seront établies. Elles porteront sur un horizon de 20 ans à partir de la date de la mise en service de l’ouvrage.
TYPOLOGIE DES VEHICULES : Les relevés de trafic ont considéré les catégories de véhicules suivants :
N°
Type de véhicule
Abréviation
0
2 roues
1
Voiture Touristique où Véhicule Particulier
V.P
2
Camionnette
Pick Up
3
Minibus
4
Autocar
5
Camion léger
Cam. lég.
6
Camion lourd
Cam. lourd.
7
Ensemble articulé
Ens. Artic
8
Autres : tracteurs, engins agricoles,
Autres
Catégorie de véhicule Non motorisé
Véhicules Légers (VL)
Poids Lourds (P.L)
Catégories des véhicules motorisés et non motorisés
Nous pouvons classer les véhicules motorisés observés en 02 types, tel qu’il est indiqué dans le tableau ci-dessus :
-
Type 1 : Véhicules Légers Type 2 : Poids Lourds
L’analyse de trafic a permis de montrer la prédominance des catégories de véhicules légers par rapport aux poids lourds.
Présentation des résultats antérieurs de comptages de trafic dans la zone du projet: Le trafic au niveau de Kédougou est insignifiant. Le Consultant s’est référé aux résultats de comptage de trafic antérieurs sur les routes d’accès à Kédougou enregistrés en 2008, qui sont récapitulés dans le tableau suivant :
Route
Tronçon
Emplacement du poste de TMJ Comptage
N7
KEDOUGOU – DIALAKOTO
DIALAKOTO
162
D509
KEDOUGOU – SARAYA
SARAYA
133
D523
KEDOUGOU GUINEE
KEDOUGOU
157
D509
KEDOUGOU - BANDAFISSI
KEDOUGOU
705
-
FRONTIERE
Comptages de trafic antérieurs (2008) sur les routes d'accès à KEDOUGOU Le poste de comptage de trafic représentatif du site de projet du pont de Kédougou est celui de la route départementale D523 menant jusqu’à la frontière de la Guinée Conakry.
Structure du trafic Il est à noter que le site du projet est situé au voisinage de la frontière avec la Guinée Conakry. Cette localisation favorisera un échange entre les deux pays, d’où un trafic international pour les poids lourds après quelques années de la mise en service de l’infrastructure de transport.
La répartition du trafic par catégorie de véhicules montre que :
-
Le trafic des véhicules particuliers est important. Il représente 56% du trafic global sur la D523 (Kédougou – Frontière Guinée). Le trafic lourd est donc relativement faible sur la route d’accès au site du projet.
La campagne nationale de recensement du trafic renseigne sur la structure du trafic motorisé en interurbain :
VL
PL
Type de véhicules Voitures Légères
Pourcentage % 56,0%
Camionnette/marchandises
8,0%
Camionnette/passagers
10,0%
Car et autocar
10,0%
Camions/Cars
6,0%
Camion plus que 2 essieux
4,0%
Ensemble articulé
6,0%
TOTAL
100%
Type de véhicules en % sur la Route d’accès à Kédougou (D523) Voitures légères
Camionnette/marchandises
Camionnette/passagers
Car e t autocar
Camions/Cars
Camion plus que 2 essieux
Ensemble articulé 4% 6%
6%
10% 10%
56%
8%
Alors que les véhicules particuliers représentent un peu moins des deux tiers du parc, ils ne représentent qu’un gros tiers des trafics interurbains. Ceci est le signe d’un taux d’utilisation
beaucoup plus élevé des véhicules professionnels et probablement peut- être aussi d’une utilisation comparativement plus urbaine des véhicules particuliers. Compte tenu d’un nombre moyen de passagers beaucoup plus élevé, la large prépondérance des modes de transport collectif des passagers est confirmée par ces résultats.
Variation saisonnière du trafic : L’analyse des études antérieures dans la zone du projet nous a permis de faire sortir la variation saisonnière du trafic entre les saisons sèche (Octobre – Avril) et humide (Mai Septembre) sur le trafic motorisé dans les deux sens. L’intérêt de ces comptages est de faire ressortir l’amplitude des variations saisonnières du trafic entre la saison humide (mois de Mai à Septembre) et le reste de l’année. Afin de calculer le Trafic Journalier Moyen Annuel (TJMA), le coefficient de variation saisonnière à adopter par le Consultant sera pris égal à 1,15. Section
Trafic
KEDOUGOU FRONTIERE GUINEE
Variation saisonnière
172
Trafic journalier moyen annuel
1,15
197
Trafic journalier moyen annuel TJMA en 2011 Le trafic journalier moyen annuel retenu pour l’année 2011 est répartition suivante :
de 197 véh/j avec la
Type de véhicule Véh/j Répartition en %
Total MJA 197 100
VL 146 74
PL 51 26
Répartition journalière moyen annuel
Hypothèses sur les projections de trafic normal Les variables explicatives de la demande ne doivent pas être trop nombreuses pour que l'ajustement du modèle aux données statistiques reste significatif. Il y a lieu de choisir parmi tous les facteurs explicatifs de la demande un certain nombre de facteurs que l'on peut considérer comme les plus importants.
Les facteurs retenus dans la présente étude sont essentiellement la population et le revenu per capita. Les valeurs de ce dernier indicateur étant mal connues, il est généralement approché par une variable d’approximation, le PIB per capita, selon la formule suivante: VP
VP
(1
P
P
) * (1 k *
R
R
) 1
Avec : ΔVP/VP: Taux de croissance annuel moyen du trafic véhicules passagers ΔP/P: Taux de croissance de la population de la zone d’influence directe du projet ΔR/R : Taux de croissance du PIB per capita
k
: Coefficient d’élasticité par rapport au PIB per capita
On propose la valeur de l’élasticité égale à 1 pour l’estimation du taux de croissance du trafic léger. Pour le trafic des camionnettes de marchandises et le trafic lourd (camions, camions 2 et + 2 essieux, ensemble articulé), son évolution est fonction du taux de croissance du PIB. Dans les pays développés, le trafic poids lourds croit en moyenne au même rythme que le PIB, ce qui signifie que l’élasticité de la demande de transport routier de marchandises par rapport au PIB est égale à 1. Le modèle d’estimation du taux de croissance du poids lourd s’écrit de la manière suivante: Avec : ΔPL/PL=m* ΔPIB/PIB
ΔPL/PL
: Taux de croissance annuel moyen du trafic poids lourd
ΔPIB/PIB : Taux de croissance annuel moyen du PIB (ou de la valeur ajoutée)
m : Coefficient d’élasticité du trafic poids lourds par rapport au PIB (ou de la valeur ajoutée) . Dans les pays en voie de développement diverses études montrent que m varie entre 1.2 et 2. En l’absence de données rétrospectives sur le trafic poids lourds, exprimé en veh.km, su r l’axe du projet, on retiendra un taux d’élasticité moyen de 1.4, légèrement supérieur au minimum.
Taux de croissance de la population de la zone d’influence du projet : Le taux d’accroissement moyen annuel de la population a suivi une évolution continue passant de 2,3 % par an entre 1960 et 1970 à 2,6% par an au cours de la période 1970 -1976, puis à 2,7% par an entre 1976 et 1988 avant de se situer en léger retrait entre 1988 – 2002 à 2,6%.
Année
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Taux de croissance démographique (%) 2,94 2,93 2,91 2,56 2,52 2,48 2,34 2,65 2,58 2,71 Taux de croissance démographique à l’échelle nationale
Taux annuel d’accroissement démographique (%), 2010-2030 est 2.4% (Unicef).
On retient un taux de croissance démographique du de 2.4% pour la période 20142029.
Taux de croissance du PIB : le taux de croissance économique du Sénégal est ressorti à 2,0% en 2007, 4.6% en 2008 et 4.8% en 2009, alors qu’il était pressenti dépasser les 5% dans l’hypothèse où il n’y avait pas eu de crise mondiale .
Année
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Taux de croissance réelle du PIB (%) 5,0% 5,7% 5,7% 5,0% 5,5% 3,2% 6,1% 2,0% 4,6% 4,8%
Evolution du taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) (%)
On retient une croissance moyenne du PIB de 4.5% pour la période 2013-2032.
TAUX DE CROISSANCE DU TRAFIC VEHICULES PASSAGERS : Compte tenu des résultats précédents, il est retenu pour la présente étude un taux d’accroissement du trafic poids léger de base de 7 % par an, en appliquant le modèle de génération de trafic normal.
TAUX DE CROISSANCE DU TRAFIC VEHICULES MARCHANDISES : En observant les données précédentes, on remarque que le trafic poids lourd présente un taux de croissance annuel moyen de base de 6.3%.
Estimation du trafic induit et devié : 1. PREVISION DU TRAFIC INDUIT : La construction du pont de Kédougou engendrera la création d’un nouveau trafic qui est étroitement lié à l’accroissement du niveau des activités existantes et au développement de nouvelles activités économiques dans la zone d’influence du projet en plus de l’amélioration des échanges transfrontaliers avec la Guinée Conakry. Le développement économique de la zone du projet est généralement suivi par l’installation de mesures d’accompagnement pour la prise en charge des besoins agricoles et sociaux tels que la santé et l’éducation. Une meilleure accessibilité par la route à ces besoins entraîne un accroissement de la mobilité. En outre, l’existence d’une route à accessibilité permanente répond aux besoins d’une demande insatisfaite et donne lieu également à l’accroissement de son utilisation.
a) Trafic de passagers
L’estimation de ce trafic se base sur le calage d’un modèle gravitaire (calé sur des situations similaires) pour l’évaluation de la demande globale de transport.
Ce trafic induit estimé sur cette base est d’environ 1,3 fois le trafic normal. Ce trafic induit se met naturellement en place de manière progressive et arrivera à maturité 5 ans après la mise en service de l’infrastructure avec un taux de croissance de 7% chaque année.
b) Trafic de marchandises
L’estimation du trafic induit de marchandises pourrait se faire en analysant les différents échanges de marchandises existants entre les deux pays (Sénégal – Guinée Conakry). Cependant, une approche normative pourrait se révéler plus appropriée compte tenu de la grande incertitude sur les données de déplacement nécessaires à la première méthode, qui dépendent fortement de conjonctures sectorielles et choix quasi individuels et difficilement prévisibles.
2. PREVISION DU TRAFIC DEVIE : Une visite a montré l’existence d’une piste de déviation de trafic en provenance de Kédougou vers Vélingara et Fongolembi. Cette piste qui débute au niveau du croisement de la D509 avec la D510 (après l’ouvrage d’art de Samékouta sur le fleuve Gambie) est en terre et se trouve dans un état de dégradation très avancé, ne permettant pas un gain en temps et en Coût d’Exploitation de Véhicule par rapport au passage par le bac.
Les résultats de comptage montrent que ce trafic dévié est quasi nul tel qu’il est montré dans le tableau ci après :
Type de véhicule
A (2 roues)
B
C
D
E
F
G
H
09 (vélos)
0
0
0
0
0
0
0
Journée du 23/12/2010
0
0
0
0
0
0
02
0
Journée du 24/12/2010
01 (vélo)
0
0
0
0
0
0
0
Journée 22/12/2010
du
Résultats de comptage du trafic dévie sur la piste de croisement D509-D510 Après examens des résultats des enquêtes de trafic ayant donnés des résultats négligeables, il est à noter que le trafic dévié est négligeable devant le trafic induit et normal, par conséquent il n’est pas pris en compte dans cette étude.
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