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HniNF.S SUR LE PARADIS

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:!J) 1968, Lé$ Édilions du Cerf.

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SQURCES CHRÉTIENNES Direr.leurs-(om/a(eurs: If. de Lubac, s.j., el J. Daniëlou, birecleur : C. ll1ondésul, s.j.

~.j.

No 137

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EPHREM DE NISIDE

LE PARADIS

HYMNES SUR

TRADUCTION DU SYRIAQUE PAR

René LAVENANT, s . j. Professeur a u Centre Rcügicus. d'É·ltJde$ A'r.t.bOS de Biktnya (Li~a n)

INTRODUCTION ET NOTES PAR

Frànçois GRAFFIN, s.j. Profcss.c.ur à l'Institut Catholique (h; J>ari$. Directeur de Jn PCllrolooic Ori~flltric;

Ll~S ÉDITIONS DU cERF. 29. So

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2. Œuvres d'Éphrem

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Précurseur (loué d' une intuition rare, Éphrem avait su retourner et faire servir à sa cause l'arme des hérétiques qu'il combattait, à savoir les hym nes ascétiques ou dogmatiques chantées par les fidèles depuis Je temps de Bardesane ct de son fils Harmonius, un siècle auparavant. Ces chants d'Éphrem se gravaient dans la mémoire des auditeurs, grâce à leur forme rythmée, à la spleude1u· de leurs images et à la chaleur de leurs accents ; ils étaient Tépétés, avec une ferveur jamais lassée, aux fêtes liturgiques. Leur succès fut tel, que, du vivant même de leur auteur, on en fit des versions grecques et arméniennes ; plus tard on les traduira encore en géorgien, en éthiopien, en latin et en slavon. Saint Jérôme affirme, dans son Catalogue des Écrivains ecclésiastiques (115), que dans certaines Églises on les lisait en public après les leçons de l'Écriture saint.e. Seuls toutefois, les sermons ascétiques et pan~nét iques, notamment s1u· la ·componction, furent trans1nis avec succès a\Lx moines du Moyeu Age, tandis que restaient dans l'oubli les çeuvres d'éxégèse et surtout cette pàrtie la ph1s importante de son œuvre, les recueils d'hymnes, dont le nombre s'élève à près de 450, t raitant de la liturgie - telles les hymnes sur i . Cf. H. J. PoLO'ttRY, ~ Ephrems Reise nach t\ gypten -., Orlenla.lia II (1933)~ 269-274 ; 0 . ROUSSEAU, «La rChCônlre , L'Orient Syrlt~~ll (195ï ), 261-285; III (1958), 73·91.

10

INTRODUCTION

la Nativité, l'Épiphanie, le cycle pascal, -ou portant sur d'autres sujets, comme les hymnes sur la Foi, sur le Paradis. sur l'Église, sur la Virginité, • Contre les llérétiques •· et celles qui se rapportent en partie à son séjour à Nisibe, les Carmina Nisibena. Trois ou qLLatre siècles nprès la mor t d'Éphrem , on ne recopie plus la série des commentaires ou des hymnes : un cltoix liturgique a été fait, qui se transmet par les lectionnaires; un choix exégétique est conservé d3ns les chaînes, comme celle du • moine Sévère "• du •x• siècle, celle d' lso'dad de Merw, où Éphrem est cilé parmi les Pères grecs. Le resle de l'œuvre est oublié. C'est au xvm• siècle, avec la découverte des plus anciens manuscrits syriaques des vt• et vu• siècles, qu'on voit réapparaltre l'ensemble de l'œuvre d'8phrem dans la majestueuse édition romaine de .J.-S. Assema\li (1732-17413), éd ition malheureusement non critique et accompagnée d'une traduction lati ne bien in !idèle. Au x•x• siècle, il n'y aurn que des essais de publication : en allemand, les traductions de P. (1870-18ï6), de P.-S. Landcrsdorfer et l'exccllenle édition, avec traduction latine, des Carmina N isibena G. Bickell (1866); en anglais, les extraits, modestes mais enthousiastes, de J.-B. Morris en 1847 et H. Burgess en 1853. En Fra•tce, les efforts n' aboutissent qu'aux traductions médiocres de Caillau en 1882 et de GuillO!\ en 1850. J.-Th. Lamy avait cu cependant le grand mérile de publier à Malines, quatre volumes, de 1882 à 1902, une élégante édi avec traduction latine ; mais il n'avait pas pu utiliser les manuscrits les plus anciens ct les plus cotnpllcts de Rome et de Londres, ce qui explique l'all>sence dans cet ouvrage de nos Hymnes sur le Paradis.

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act prïisib. !, 87 p. - 219 (syr. 93), 112 p., 1961. 91) Oo Virgioitate, 1?.4 p. - 224 (syr. 95), 160 p., 1962. 102) Carmina Nlsli>. Il, !44 p. - 2•11 (syr. 103), 133 p., l963. 106) De .Jejunio, 41\ p. - 247 (syr. 107), 37 p., 1964. 108) De Pasclla, ete., 98 p. - 249 (syr. 109), 86 1>., !964.

Arlict~ su•· S . Éphrem :

• Eine elll'isUiche ParnUete zu den P:u-ad.fcs Jnngtnnu':)l de..~ Korans '! ·~ Orien..t. christ. peri()(/. 1948, :l98-40S (r,apl'ls, (;(. hymue VU). • Oie Theologie des hl. Ephrnem in seinen_Hynmen Ube:.: den G1auben .,, Studia. ;J.n$clmiana 21 (1949), 116 p. • Ephtaems Hyuuu~.n über d.a s Pâl'~ldies, Otu.>rsct?:un_g: ttnd Jlus courant est Ptlrdays« pal·adis, employé 112 fois, coutre 18 pour édën rderil ne pose pas de question, il un problème obscur qu'il n'a pas voulu éviter : celui de la situation de l'fune après la mort. Certains, méprisant le cor()S et ne croyant pas à sa proclament qu'à la mort l'âme triomphe, en fin dél de sa prison el reçoit immédiatement sa rêe telle était, d'après Éphrem, l'opinion de BardE~sa••e La croyance d'Éphrem est tout autre; il l'e1(PC>S4 en détail dans son hymne VUT : sclou luj, l'fune faite pour être réunie â son corps, dont elle est colonne ct l'étai (IX, 16, 2); le corps est l'in,str·u~ttenl ct la cithare de l'âme (VII 1, 2, 6 ; 8, 3), de sorte leurs faiblesses à tous deux s' influencent ré. Allemande complète : CSCO 175 (syr. 79), Louv ain J.957, par E. BEeK.

14YMNES

32

SU~

LE PARADIS

Française par li elle : l, Il, VII : R. LAVJ!NAN'l', L'Orient Syrien V (L960), 32-4fl. - V : .utrtianuê lt ... Ct. 1 Cor. 3, 3. Mallh. 5, 19.

1.

1,7-lt

39

Morse fit couronne A cet autel splendide : Avec une couronne, Oc bel or couronnée, D couronna l'autel, en grond'magnificence'. Ainsi, splendide esL lressee La couronne du Paradis Tout autour du créé. 10-11. I.e péché [ail dl!$cendre les homm/!$. 10. Lorsqu'Adam eut péché,

Dehors, Dieu le chassa•. :VIais par bonté, dehors, Il lui en dépar·til l'espace inférieur. E n bas, au pied du Paradis, Il le fit habiter'. Mais là les hommes ayant encor péché En furent expulsés. Comme ils n'étaient plus dignes D'ètre voisins du Paradis, Dieu, à l'Arche, ordonna Qu'elle les jette au Quardü•.

..

.lS .

11. Déjà, ct désunies, sc trouvaient en cc lieu

Les deux lignées des frères : Caïn se séparant Siège au pays de Nod• Plus bas encor Que Seth et que liénok; 1.

2. 3. 4. 6.

cr. E".

30, 3. Gtn. 3, 24. Cr. ln Gc11. et lfl Bx. Commentarll (éd. H.-~f. Tonne;Ht), f). 56 s. Selon ln Pdi{la1 Gt.·t~. 8, 4. O~•u l' hébreu : 'A rûf.'O{. Cl. Gcn. 4, IG.

40

HYMNES SUR f..E PARADIS

Quand le peuple d'en-haut, Appelé • fils de Dieu •', Délaissa son séjour Et s'en vint à descendre Pour prendre comme épouses Les Il lies de ceux d'en-bas. 12-15. Paradis tl Géhmnt se regartltlll. 12. En haut du Paradis

Siègent les fils de lumière. Par-del:\ un Abîme• Ils regardent le Riche; Et lui, levant les yeux, Il aperçoit Lazare; li appelle Abraham : Qu'ille prenne en pitié 1 Mais Abraham de grand'pitié, Qui de Sodome eut tant pitié', Ici est sans pitié Pou r· qui fut sans pitié. 13. Un Abîme, au mitau,

Y coupe tout amour Pour qu'aimer les impies N'enchaJue plus les justes Et que ceux qui sont bons ne soient De voir dans la Géhenne ftctrtnrl Leurs enfants, leurs frères, Leurs parentés. 1. lei l!phrem ne dll p .. comme la Pdltld eL l'hébreu, c;uo. 6, lt fils des dieux», mnl1 • OLs de Dieu •. Il s'agu dos OJ.s de Sem (d.

c:ltt d 1e:n 2. 3.

p. 44), p4!Uple d'en haut béni de Dieu, qui êpou,swt tes bas. de la race de Corn. Cf. Le '1 6, 26. Cf. Gen. 8. 20 s. Voir :supra p. t6. n. 1.

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41

Une mère renégate Implore ici son fils, Sa servante Et sa fille, Qui, pour la Doctrine•, furent persécutés. 14. Là, les per-sécutés Rient des pcrsécu Leurs, Les tortu.rés des tortionnaires, EL les tués de leurs tueurs, Les Prophètes de ceu..x qui les ont lapidés, Les Apôtres de CCllX. qui les cn1cifièrent. Sur leurs hauteurs Habitent les fils de 1umière ; Us fixent les impies, Dénombrent leurs nctions, Voyant avec stupeu r combien }Jnr leurs Leur espoir [u t rui né. [forfaits 15. Malheur à qui, dans les ténèbres,

Cache sa turpitude, Qui, après son péché, Ve~tt tromper qui l'a vu, Qui, après l'adultère, ment pour circonvenir Ceux qui en sont instruits. · Que vienne me couvrir L'aile de Ta non té•, Car là, du doigt, On montre le pécheur, En publiant, toujours, Sa secrète infamie. t. S'il y o Id une allusion à des mnrtyrs. on ignore leur Prlar son obéissance peut encore se agréable à Dieu, car il est admis, par miséricorde, à de1me1 rer, sans doute à l'extérieur, mais encore toul près Paradis (str. 16 et 1ï).

HYMNE Ill

1-2. L'arbre rie 11/c tw centre elu Paradis. 1. Ce jardin, mon ami, Glorieusement situé Au sommet de ce mont Où réside la Glojre, Nu l, même en pensée, Ne peut l'imaginer. Quel esprit en effet Aurait. donc le pouvoir Oc le voir de ses sens, De scruter ses puissances, D'accéder jusqu'à lui, Richesse innccèssible ? Rr{rain: Louange à ta justice, Couronne des vainqueurs.

2. ;l'l ais peut-être l'Arbre béni, L'Arbre de Vie Est-il, par ses rayons, Soleil du Paradis. Ses feuilles sont lustrées Et on y voit empreintes Les beautés spirituelles Qui ornent le Jardin. Sous le souflle des vents, comme pour adorer, Tous les ar·bres s'inclinent Devant lui, chef de leur armée, Le souverai n des arbres.

HYMNES SUR I,E PARADlS

54

3-5. Place de l'arbre de la science. Comment

serpent le eonnall.

3. Au milieu 1 , il planta L'arbre de la science, 11 y greffa la crainte, l'en remplit, L'en pétri t, l'entoura d'épouvante, Délimitant du coup Le pourlour intérieur. Une double défense Fut entendue d'Adam en l'unique na'''"' • Us n'en mangeront pas• 1 • Car tandis qu'apeurés ils s'éloignaient fiS COmprirent qu'il était interdit [l'A rnn D'entrer à l'intérieur!

'•· Le Serpent n'ayant droit D'entrer au Pa ,·adis - Car, ni les animaux Ni même les oiseaux A son pourtour externe Ne pouvant accéder", Adam, vers eux, Était sorti, En interrogeant tve. Habilement apprit J. (;cn, 2, 9. L'ru:bN.!- du vie csl.- Jo $1lln.L dés snluts, aH milinltiquèrenJ ici-bas bonté, pureté, douceur (str. 14), virginite (str. 15), jeûnes (str. 16), bons services (s'tT. 17), abstinence de >in et virginité (stt. 18), marty•·e (sll·. 19), service des autres (str. 20), sont assurés délices (str. 21) et pai x (str. 22, 23). Éphrem prie pour y parvenir (str. 24, 25), pour avoir du moins quelques restes dans l'Avant-Paradis (slr. 26), pom· obtenir la crainte de la géhenne (str. 27, 29), en même temps que la crainte et l'amour du juge (str. 28), la honte des f:Iutè$ avouées (str. 30), l'humilité dans le bien comme dans la fa11te, afin de M p:~s passer de la liberté i1 l'esçh>vagc (str. 3 !).





HY.MNE VII 1-4. LePare flde 80~ 2.

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151

Pcu[um dt /11 Penteœte.

14. Lorsqu'étaient réunis Les bienheureux apôtres, Eu ce lieu un tremblement se fit, Ainsi qu'un parfum de Paradis'. Car (l'Éden) les aya nt I'Ccomms pour ses hôtes Répandit ses parrum s. l1 se fit délectable Aux hérauts qui allaient Enseigner et conduire Au festin les convives. !!tant l'ami des hommes, il accourt dans la Vers ceux qui vont entrer. (joie 15. Prière jinc1le.

15. n.ends-moi, en La Bonté, Digne de rencontre,· la grâce (de l'Éden), Ce trésor des senteurs, Ce grenier des parfums, Car du soufile de ses aromates Je régale ma faim. C'est parfum qui nourrit Chaque être en chaque temps. 1. Ct. .Ac{. 2, J ::;., mais H n'y esL J)I\S fnll mention de tremb le~ ment ::w lla nl de parfum rêltû, mf1l8 seulement do rülui, ooup de vent ct do qalii, bl'uit qui remplit tou~o lo. mntson. C'est là, comme pour le bl'tplêmc au Jourdain. une trndlt ion dt$ Pères syriaques (d. Lfbtr Grodm~m. sermo 2-0, f 10, /l(lfrologia Syr;aca, l. JII, toi. 55-1, 1. H) : rupfe.nduiliOtll• ubl ti'Q/11 tl adot:n.ii odar suaoitalis .')pfrllu.t Po.rQC/ili 6upu tt)S. Cf. Llbu anllquiltJlwn judaiMrum. éd. Ktsh, p. 205. En un ou\>·rnge plus tnrdU, De fidc 74# 18, ~Éphrem scr:.t plus explicite en parlant de lnngues splrltuelles et de langue.s de Ceu.

152

HYMNES SU f.t LE P'ARADlS

Celui qui le respire s'en trottvc épanoui Et en oublie son pain. C'est Table du Hoyamne' : Béni qui ra dressée dedans le Paradis!

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1. (:f. Le '22, 30.

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Rappelons d'abord que le ms. Val. syr. 112 qui avait déjà abrégé les hymn.es tV et VIII, ne donne de cette hymne XII que 6 strophes au li'eu de 20, savoir 1 à 4, 6 et 15, en terminant par ces mots : Fi» des Hymnes wr le Par()dis. Pomtant le Vat. syr. 111 plus ancien (522) a les 15 hymnes au complet, ainsi que le ms. du British MosewuAdd. 14 571 (5 19). Il n'y a donc pas de doute à :1voi.r sur l'authenticité de toutes ces strophes de l'hymne XII et sur les hymnes X Ill à

xv.

Cette hymne XII est co.mme une ré flexion sur les tentations du dérl'\on, aussi bien contre Adam et les autres hommes q~1e contre le Chl'ist. La première strophe un peu embarrassée annonce une objection, sans l'exposer. Mais Dieu l'avait prévue cu y donn~mt réponse dans l'Écriture eu~. . même. Voici l'objection : comment le serpent connaissa it.-il te secret des deux arbres du jat·din ? Éphrem peut-être veut é.:arter l'idée d'un démon, dieu du mal, connaissant les secrets (2, 3) et affirme ici que Je démon a tout simplement entendu l'ordre donné pur Dieu à Adam et à Ève. JI donnera plus de détails en XV, 14.. Ce n'était pas l'e;,:plication donnée dans l'hymne III; 4, où il était dit que, le Paradis etant interdit aux animaux, Adam et Ève étaient sortis pour conve.rser dellors avec le serpent. De cette défaite d'Adam, on l'l'ouve deux passages paralléles dans la Bible, dans l'avent11re d'Ozias (str. 4) et da11s celle d'Abraham (str. 5). Mais après ces défaites, l'hommeDi.eu, armé seulement de cette image de Dieu intacte et

15·1

HYMN!::S $UR Li> PARADIS

splendide et de son humilité, est tenté lui-même, mais confond le ii'Ialin (str. 7) et tou te sa l.égion (str. 8}. Suit une prière d'Éphrem à ce propos (str. 9}. C'est la revanche de la Croix sur le· llguier (str. 10}, q\t'avait armoncée eclle de Job sur Satan (str. Il}. Ici digression sur la justice dans les procès (str. 12}. Le Christ se montre à la fois juste et sévère (str. 1.3), tout en J'('.St.ant bou ct calme (str. 14). Il veut fa ire de grands dons à l'homme (str. 15 et 16), mais l'éprouvet au cours d'un combat (:n vue de la cour~mn,e (str. 17, 18; cf. 3, 3). Tel est l'apannge de la liberté, glorieux privilège de J'homme, refusé aux animaux (str. 19, 20).

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l.

HYMNE XII 1-3. Comment le serpent avait-il été averli ?

1. Me vint une question Qui troubla mes pensées : Je voulus m'enquérir, J'eus peur d'être importun. Or, comme s'il avait touché Le fondvde mes· pensées Eu sa sagesse Dieu exploita ma requête Et j'eus la certitltde Qu'en tout cc qu'il me dit Ses paroles déjà contenaient esq uissée Réponse à mon désir. Refr~in

: Gloire à ta Bonté Qui des pécheurs a pitié 1

2. Il m'expliqtte comment, A propos 'du Serpent, Vérité !les mystères Parvint à ce tr.ompeur. [science Le Serpent, à l'écoute, en avait acquis E.t l'on s'imagina qu'il le savait de soi. La voL'C de Dieu avait retenti pour Adam, En le mettant e'n gaxde Contre l' Arhre de la connaissance Ou Bien et du Mal' 1. Cf. (ien . 3, 3.

HY)INES SUR L.Ë I>Af\ADIS

1~6

Le rusé entendit la voix, Il en saisit le sens ; 3. Trompa le jardinier

Pour lui faire cueillir avant l'heure 1,c fruit qui eût donn6 [opportune Sa douceur en son temps ; Ctlcilli hors sa saison Un fruit est un po,ison pour celui qui le 11 dévoila, par ruse, l cueille. La vérité (à Ève), Sachant qu'aux transgresseurs L'inverse arriverait: (manière, Car, pour qui s'en empare de coupable Mème une bénéd iction devient 1malédiction. 1-5. Ozias eL ;lbraltam

•·cp~lenl

1

1

1

la filule d'Adam.

4 . Souviens-toi d'Ozias

Qui entra dans le Temple : Pour avoir convoité la dignité de prêtre, Tl perdit à son tour la dignité de roi'. Adam, voulant gagner, Fit une double perte. Reconnaissez donc l'arbre Dans (l'image) du Temple, Dans l'encensoir le frui l, Nudité dans lt\ lèp•·c, Cn,. de ces dettx trésm·s Pour eux deux 11aquitruine. 5. (Souviens-toi) :Abraham (demanda) en cA quoi donc le saurai-je•? • [doutant : t. Ct. Il Ctv.

26~

16 s. Voir hymne Ill. 14 e&. XV, 9-10.

2. Ct. (ifn. 15, 8. E. BJ,:CK (trad. p. l el 47, n. 5) nu radis.

7

9 11

l3

5. Vers et sl1·ophes . . . , 6. La présente traduction . 7. La doctrine des Hymnes .

14

16 17

OIDLIOGRAPUIE TRADUCTION

31

. .

.

. .

.

.

.

. .

33

TABLES ET INDEX Index scripturaire . 1nd ex des noms propres ,

195 199

Index des U1êmes . . . Table sommaire des Hymnes sur le Paradis.

201

Table des rclrains . Table des matières . . . . . . . . .

205 207 209 14

te, O. S. 13., an Mont~ César. Sous prtsse 1.2. JEA..'~ Moscnu s : Le Pré spirituel. AL J . Roni!t rle Jo•lrncl, S. J .• prot. à l' lnst. cath. de Paris (trad. seule) (1 0·1€)). Épqisé 13 bts. JEAN CJffil'SOS'1"0M:e : Lett-res à Olym.p ias . A . M . Malhlgrey, p rof. à l'Université d : Traité du baptême. F . Réf()ulé, 0. P. En pJ'tp((ration 36. Hom.éUC$ Pascales, t. U. P. N'autin (1951)). 37 bis. OnwtNn· : Rom.6Ue$ sur le Cantique. O. RoussMu, O. S . B., à Chevetogne (1966). 3S. Ct.ÉMI!Nî' D~L\LEXANDl\Œ : Strom.ate II. P. C1t'JtH:Iol, O. P., t l C. Mondésert , S. J. (19f>ol). É)>uisl 39 bis. LA èrA~ CB : De ln mort des persécutéurs. 2 volumùS. En préparation 40. 'l'~-tf,:Ooo"E.'l' on Cvn : Co.rre~ponda.nce, 1~ l Y . A:lic;hery, O. .S. é. (19.59).

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8(

65. Gl1LASE } l.lt': Lettre contre les Lupercales et dix-huit mo.rs&ea du $t\CX"anlOntaire léonien. (T. Pomarè$, or e t.\ t béoJ. (1960).

66. ADAM 'Dn P~ns~ t ONJ~: : I:.ettres, t. I. J. Botlvet, sup" du gl'and sénûnalt C- du .\fans ('l960). 67. On'reti::Nû : Entretien avec Héraclide. J . Scherer, )>rot. à J'Univ. de Bcsmt~tt ('!960). 68. ~tA\H Os VH."t'OlH.N liS : Traités théologique!'f a;ur la Trinité. P. Henry, S. .J.l prof. à l'lnsüt ut t:at.holiquc R.It:: : Le Péda.goguo, t. J. H.· l. Mttrtou et.l\1. flarl, JlrM. â b Sorbonne (1960). 1t. Û B1.GP.Nr·:: Homélies sur JO$\lé. A. J aubert, agtégOO de J'Uirl· Vt:rSité (~960) .

72.

A~r.;:of,;,J} oE L..\USA-.NNE :

Huit hom.61iGs xnariâll'r·n;n.s.

Le banquet : 96. NrcéTAS STWrnATos,

HO)f'I~U.ll$ J>h..SCAJ.eS.

NJCOLAS C.\.BA.Slt.AS •

Ro)ffl. :su.r :Ott.nicl : H. La Tradition. apO$lOiiTOM"Ji:, A TModorc : 117. liult cntéc.M:scs baptismales : SO. Lettre d ' e.x.i.t : J()S. l,eltn!s •l Olyu)D.iM : JJ, Sur l'hn~Ol»)Jt.tlu:m:@ilité de .Dieu :

28. Sur la Pro'ltld1moo de l)ieu : 79. La \ 1lrginit6: DM.

ec :O.htrlyn: :

T.el IJ'è

10.

Pl'Ot.tbtt.F..

t.ettrè t\ l'l'f(lnt : 24. QUODVUT.TDJ:t1)$.

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