Entreprenariat Au Maroc Final

February 7, 2018 | Author: Mery Hassar | Category: Entrepreneurship, Business, Economies, Business (General), Science
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Plan : Introduction I-Concept d’entreprenariat II- Concept d’entrepreneur III- L’entreprenariat au Maroc IV-

Obstacles et perspectives de l’entreprenariat au Maroc

Conclusion

Introduction : Créer son entreprise et la développer n’est pas une affaire de chance. Réussir cette phase de démarrage résulte d’une synergie d’éléments que le dirigeant doit savoir maîtriser pour assurer la pérennité de son entité. Le Maroc, pays jeune, engagé dans la voie du libéralisme, de l’ouverture et de la démocratisation, connaît aujourd’hui d’importantes mutations socioculturelles, démographiques, législatives et économiques. Les entreprises marocaines ne restent pas en marge de ces mutations, elles aussi vivent de profonds soubresauts. Elles sont contraintes à adapter sans cesse leur organisation aux changements, à se moderniser pour pouvoir survivre, se développer et répondre aux nouvelles exigences du marché. Engagé dans un processus de développement économique et social, le Maroc a mobilisé toutes ses ressources pour vivre cet engagement avec ses nouvelles promesses, ses perspectives, mais aussi ses durs défis. Pour s’y impliqué en pleine force, le Maroc s’appuie sur une ressource majeure qui symbolise une richesse inépuisable: ses hommes et ses femmes.

I- Concept d’entreprenariat : L’Entrepreneuriat est l’action de créer de la richesse et/ou de l'emploi par la création ou la reprise d'une entreprise. L’entrepreneuriat est une activité difficile et bon nombre de créations d'entreprises se soldent par un échec. Les formes d’entrepreneuriat sont variées selon le type d’organisation qui est mis en place. L’entrepreneuriat peut être une activité qui crée de nombreux emplois. Cette large notion fait l’objet de nombreuses recherches. On y regroupe différentes situations qui induisent des profils d’entrepreneurs variés.  L’entrepreneuriat est un champ diversifié, hétérogène et complexe  Entreprendre est un comportement temporaire et situé ;  Confondre les notions d’entrepreneur et de chef, ou de dirigeant d’entreprise constitue un non-sens. Il est donc possible d’entreprendre à n’importe quel âge, peu importe son statut social, son niveau d’étude, le secteur, l’époque, la dimension de son projet, sa nature, ses objectifs… Ce qui rejoint le fait que l’entrepreneuriat est une discipline accessible, mais complexe et qu’entreprendre ne s’improvise pas, même s’apprend. L’entreprenariat est un domaine qui s’applique à tout niveau et qui possède une réelle dynamique où la loi de la réussite y est prépondérant. L’entrepreneuriat est une dynamique de création et d’exploitation d’une opportunité d’affaires par un ou plusieurs individu(s) via la création de création de nouvelles organisations à des fins de création de valeur.

a - Caractéristiques de l’entreprenariat : Il y a un leader, l’entrepreneur, qui est la force motrice à l’origine des faits économiques. • Dans l’esprit de cet entrepreneur il y a une vision de l’avenir qui est préférable à celle de l’état présent. • Tout au long d’un processus partiellement conscientisé d’intuitions et de perspicacité qui trouvent leurs racines dans l’expérience, l’entrepreneur développe une vision ainsi qu’une stratégie afin de la mettre en pratique •

Cette vision est mise en œuvre rapidement et avec enthousiasme par l’entrepreneur. Le travail réalisé peut procurer le sentiment de vivre pleinement ou la satisfaction de rendre service à la société. • La stratégie est délibérée et la vision d’ensemble est claire, en revanche les détails sont malléables, incomplets et émergeants. • Les stratégies entrepreneuriales s’accompagnent souvent de structures simples et centralisées qui répondent rapidement au directions que donne l’entrepreneur. • Les stratégies entrepreneuriales tendent à se développer dans des marchés de niche qui ne sont pas pris en compte par les acteurs dominants du marché. •

b- Enjeux de l'entrepreneuriat : •









Beaucoup de créations d’entreprises « à haut potentiel » font appel au capital risque pour développer leur activité. De nombreuses structures existent aujourd’hui pour aider les entrepreneurs potentiels. La compréhension que nous avons de l’entrepreneuriat doit beaucoup à l’économiste Joseph Schumpeter ainsi qu’à l’école autrichienne. Pour Schumpeter (1950), un entrepreneur est une personne qui veut et qui est capable de transformer une idée ou une invention en une innovation réussie. L’entrepreneuriat conduit à une « destruction créatrice » dans les marchés et les secteurs de l’économie parce que de nouveaux produits et business models arrivent qui remplacent les anciens. Ainsi, la destruction créatrice est à l’origine du dynamisme industriel et de la croissance à long terme. Pour K. Knight (1967) et Peter Drucker (1970), l’entrepreneuriat consiste à prendre des risques. L’entrepreneur est une personne qui est prête à mettre en jeu sa carrière et sa sécurité financière pour mettre en œuvre une idée, à mettre son temps et son capital dans une entreprise risquée. Une autre définition de l’entrepreneuriat décrit le processus de découverte, d’évaluation et d’exploitation d’occasions. Ainsi un entrepreneur peut être défini comme « quelqu’un qui agit non en fonction des ressources qu’il contrôle actuellement, mais qui poursuit inlassablement une occasion » (Jeffry Timmons). Pour Howard Stevenson, de l’université de Harvard, l'entrepreneuriat est « la poursuite d’une occasion quelles que soient les ressources contrôlées actuellement ». Pour Verstraete et Fayolle (2005), quatre paradigmes permettent de cerner le domaine de recherche en entrepreneuriat : la création d'une organisation (non réduite à la seule création d'entreprise, les expressions « émergence organisationnelle » ou « impulsion d'une

organisation » étant plus appropriées), la détection-constructionexploitation d'une occasion d'affaires, la création de valeur, l'innovation. Ces paradigmes peuvent se combiner, plutôt que s'opposer. Le premier est le plus caractéristique de l'entrepreneuriat, mais ne peut se penser sans les trois autres, qu'il peut incorporer. Le paradigme de l'innovation est le plus contestable, puisque certains phénomènes entrepreneuriaux ne sont pas innovants. Pour autant, certains, comme Paturel (2007) proposent de dépasser ces querelles paradigmatiques en proposant une définition syncrétique de l’entrepreneuriat. Celui-ci « est, à partir d’une idée, l’exploitation d’une opportunité dans le cadre d’une organisation impulsée, créée de toute pièce ou reprise dans un premier temps, puis développée ensuite, par une personne physique seule ou en équipe qui subit un changement important dans sa vie, selon un processus qui aboutit à la création d’une valeur nouvelle ou à l’économie de gaspillage de valeur existante » (Paturel, 2007). Dans cette perspective, l’entrepreneuriat est indissociable de l’approche projet.

II- Concept d’entrepreneur : L’entrepreneur est un porteur de projets. Le terme d'entrepreneur, à la différence du terme d'homme d’affaires, renvoie à l'idée de lancement d'une structure telle que, par exemple, une entreprise, un projet humanitaire ou un parti politique. L’entrepreneur est un homme dont les horizons économiques sont vastes et dont l’énergie est suffisante pour bousculer la propension à la routine et réaliser des innovations ». L'entrepreneur, ne doit pas être confondu avec le chef d'entreprise, simple administrateur gestionnaire ou le rentiercapitaliste, simple propriétaire des moyens de production. Il est un véritable aventurier qui n'hésite pas à sortir des sentiers battus pour innover et entraîner les autres hommes à faire autre chose que ce que la raison, la crainte ou l'habitude leur dictent de faire. Il doit vaincre les résistances qui s'opposent à toute nouveauté risquant de remettre en cause le conformisme ambiant. L'entrepreneur crée de la valeur comme le salarié et comme lui il est aussi motivé par un ensemble de mobiles irrationnels dont les principaux sont sans doute la volonté de puissance, le goût sportif de la victoire et de l'aventure, ou la joie simple de créer et de donner vie à des conceptions et des idées originales. Les entrepreneurs sont très liés aux dirigeants. On les oppose souvent aux managers et aux administrateurs qui sont réputés plus méthodiques et

moins fougueux. Une vaste littérature consacrée à l’étude de la personnalité entrepreneuriale a dégagé un certain nombre de caractéristiques dominantes chez les entrepreneurs. Selon David McClelland (1961), l’entrepreneur est avant tout motivé par un besoin débordant de réalisations. Il est mu par « la nécessité de construire ». •

Collins and Moore (1970) Ont étudié 150 entrepreneurs et ont conclu qu’ils étaient durs, pragmatiques et conduits par le besoin d’indépendance et de réalisation. Ils sont peu enclins à se plier à l’autorité. •

Bird (1992) voit les entrepreneurs comme étant Mercuriels et imprévisibles, c’est à dire sujets à des intuitions, des activités cérébrales intenses, et des déceptions, ils sont ingénieux, plein de ressources, malins, opportunistes, créatifs, et sentimentaux. • Busenitz et Barney (1997) défendent le fait que les entrepreneurs sont susceptibles d’être trop confiants ou de généraliser trop facilement. • Selon Cole (1959), il y a quatre types d’entrepreneurs: l’innovateur, l’inventeur qui calcule, le promoteur trop optimiste et le constructeur d’organisations. • Burton W. Folsom, Jr. distingue quant à lui ce qu’il appelle l’entrepreneur politique qui cherche le profit pour son affaire en usant de son influence politique afin d’obtenir des faveurs et des accords avec le gouvernement, de l’entrepreneur de marché qui recherche le profit sans mettre en jeu son influence. •

Le Maroc regorge d’entrepreneurs, parfois contraints et forcés, obligés de se créer leur propre emploi faute d’arriver à trouver un contrat de travail. La phrase magique au Maroc est « j’ai un projet ». Ca peut recouvrir la simple petite boutique, le service web au coin d’une petite table dans le sous-sol d’un cyber-café, un riad, ou une entreprise de négoce, une coopérative (l’huile d’argane marche très fort en ce moment), une école, une entreprise de BTP ou de transport, ou un service aux entreprises étrangères dans le cadre de l’off-shoring.

III- L’entreprenariat au Maroc : Le Maroc est une économie moyennement développée basée essentiellement sur l’agriculture, l’activité minière (surtout le phosphate) et sur le secteur du textile et placée comme la 5ème puissance économique au continent Africain. L’entreprenariat au Maroc bénéficie d’une certaine démocratisation. En effet, la constitution prévoit la liberté d’entreprendre et la réserve à tous

les citoyens qu’ils soient homme ou femmes, tous en pied d’égalité. Cependant, il se situe dans un contexte chargé de défis, caractérisé essentiellement par l’accord d’association avec l’union européenne et récemment avec les Etats-Unis. Cela implique plus de concurrence, donc le dirigeant marocain serait confronté à la compétitivité de l’entreprise européenne. Ce contexte connaît également la libéralisation du commerce sous les règles de l’organisation mondiale de commerce. Ces défis exigent la mise à niveau des pratiques du management plus particulièrement dans les petites et moyennes entreprises souvent dirigées par les dirigeants de faible niveau éducatif. Notons bien qu’au Maroc, les PME comptent plus que 90% sur le tissu économique et sont fortement confrontées à une concurrence de la part, à la fois, des grandes entreprises adaptant un style de management moderne comme par exemple (OCP, ONA...) et des PME récemment créées par les jeunes diplômés. Dans ce cadre, une dualité des styles managériaux pratiqués au Maroc est apparue entre les grandes entreprises et les PME ce qui a nécessité l’intervention de plusieurs acteurs notamment:  Les associations d’entrepreneurs dont le rôle principal est de

sensibiliser, former et accompagner ces derniers tout au long de leur parcours entrepreneurial. 

Les pouvoirs publics encourageant les investisseurs par l’instauration de la charte de l’investissement, la libéralisation des échanges, la simplification des procédures, l’assouplissement de la réglementation des changes, la promotion des exportations, le développement de l’infrastructure d’accueil et de communication, l’assistance technique aux investisseurs…

 Les collègues comme centre de discussion, d’opinion, de conseils et d’influence  Les médias, étant le moyen de diffusion de l’information

 L’entrepreneur lui-même par l’ouverture d’esprit. La structure des entreprises au Maroc recoupe finalement assez bien la répartition des revenus : des très riches, ou des très grosses entreprises, des pauvres, ou des TPE, et une classe moyenne très peu nombreuse. C’est celle-ci, ce sont les vraies PME qui portent le développement d’un pays, et effectivement, elles manquent au Maroc. Comme partout, les entreprises nouvellement créées ont un très fort taux de mortalité dans les 5 premières années. Et l’entreprise qui survivait en

travaillant au noir plonge quand elle doit faire face à la totalité de ses obligations. Ce fort taux de mortalité est encore plus élevé pour les entreprises créées par les investisseurs étrangers, qui se lancent avant d’avoir compris le fonctionnement au Maroc, et se retirent, amers, un ou deux ans après. L’Etat simplifie les procédures, il a abaissé le capital minimum de la SARL pour permettre une création plus facile, les formalités sont plus simples qu’en France, les centres d’investissements sont des facilitateurs. L’état tente de faire revenir les MRE, les aides à créer leur entreprise au Maroc, faisant revenir ainsi des capitaux, et un savoir-faire précieux. Une émission comme Challenger, qui est aussi régulière que l’équivalent marocain de la Star Academy (et produite par la même chaine) n’a pas beaucoup d’équivalent en Europe. Arriver, et depuis des années, à faire passer en prime time un concours où sont sélectionnés de jeunes marocains porteurs de projets d’entreprise, arriver à intéresser un public large à des questions de business plan, de marketing, de comptabilité montre bien à quel point le désir d’entreprendre est profond au Maroc. Malgré cela, il n’est pas facile d’entreprendre au Maroc. Le crédit officiel est cher, et les délais de paiement sont extrêmement longs. Comme partout dans le monde l’administration paye mal, mais toutes les entreprises aussi. La seule initiative qui puisse actuellement afficher son bilan est celle de Maroc-entreprendre. Constituée d'un réseau d'hommes d'affaires, Marocentreprendre a été créée en 2005 dans l'objectif d'aider à la création d'entreprises. Elle a actuellement à son actif plus d'une vingtaine de projets et table sur une quarantaine pour l'année 2006. Le réseau dispose en effet d'un financement d’un milliard de dirhams mis en place par Attijariwafa bank, ce qui explique que les projets qui dépassent un certain seuil (plus de 300 000 dirhams), sont gérés directement par la banque. La préparation des dossiers par Maroc-entrependre est un gage de réussite, puisque les projets validés par l'association ont une forte chance d'être financés par la banque. a- Programme MOUKAWALATI : MOUKAWALATI est un programme gouvernemental qui vise la création de 30.000 petites entreprises (Montant d'investissement inférieur ou égal à 250.000 DHS) à l'horizon 2008 dans toutes les régions et localités de notre pays. Moukawalati met en place des guichets pour permettre aux diplômés de la formation professionnelle, des bacheliers et de l'enseignement supérieur, de bénéficier d'une offre intégrée :

Moukawalati permet l’accompagnement pendant 3 phases majeures :  Avant la création de votre entreprise, c'est-à-dire pendant la phase de l'étude de marché, l'étude technique et surtout le montage de votre Business Plan. L'objectif étant que vous puissiez arriver à la banque de votre choix avec un bon dossier de financement pour qu'elle vous octroie le crédit. Si avez vos propres financement, cette étude vous aura servi pour démarrer votre entreprise.  Pendant la phase critique de démarrage, c'est-à-dire d'abord quand vous êtes en négociation avec la banque, Moukawalati peut vous aider pour rectifier votre business plan. Dans cette phase critique, Moukawalati vous suit pour toutes les formalités, mais ne fait pas à votre place.  Moukawalati vous accompagne pendant 12 mois après la création de votre entreprise. Elle assure un suivi pour faire des diagnostics et voir quels sont les points forts et faibles de votre entreprise. Moukawalati facilite l'accès au crédit, car toutes les personnes qui passent par son circuit peuvent bénéficier de deux mesures importantes au niveau du financement :  Avance sans intérêts représentant au maximum 10% de l'investissement et dans la limite de 15.000,00 DH remboursable sur six (6) ans dont trois (3) de grâce.  La garantie de votre crédit par l'Etat à hauteur de 85%, cette garantie est déléguée aux banques ce qui fera que leurs délais de réponse seront beaucoup plus courts puisque les dossiers ne doivent pas remonter à Rabat pour être traités. Objectif général du programme : Lutter contre le chômage moyennant l'encouragement à la création des TPE génératrices de richesse et d'emploi. Objectifs spécifiques du programme : Le programme MOUKAWALATI a pour objectifs :  La création effective d'entreprises viables  La Pérennisation des entreprises créées Descriptif du programme : Le programme MOUKAWALATI vise à encourager la création des entreprises, assurer un accompagnement pré et post création des TPE créées afin de les pérenniser. Base juridique :

L'accompagnement prévu dans le cadre du programme MOUKAWALATI s'appuie sur la loi 51/99 instituant la création de l'anapec et le contrat progrès Etat/Anapec qui prévoit la prise en charge par l'anapec des frais d'accompagnement à hauteur de 10.000,00 DH par projet.

Population éligible : Les personnes éligibles à l'accompagnement pour la création d'entreprise sont les porteurs de projets dont le coût d'investissement est compris entre 50.000.00 DH et 500.000.00 DH et remplissant les conditions suivants :  De nationalités marocaines âgées entre 20 et 45 ans à la date de dépôt de la demande de crédit.  Avec ou sans diplôme  Inscrit à l'Anapec à travers les guichets MOUKAWALATI  Et porteurs d'un projet de première création d'entreprise. Un projet dont le coût d'investissement dépasse 250.000.00 DH doit être initié par deux promoteurs. Tout candidat à la création d'entreprise ne peut bénéficier de l'accompagnement prévu par le programme MOUKAWALATI qu'une seule fois. Cet accompagnement est conditionné par sa sélection définitive par la commission créée à cet effet au niveau des CRI. Organismes prestataires éligibles : La validation des candidatures des organismes, désirant ouvrir des guichets d'appuie à la création d'entreprises et leur renouvellement sont assurées par la minéstére de l'emploi et de la formation professionnelle : Suite à une approbation du comité national du programme MOUKAWALATI ou sur proposition des comités régionaux du programme MOUKAWALATI ou de l'Anapec. Mesures d'accompagnement du programme MOUKAWALATI :  Accompagnement pré et post création des jeunes porteurs de projets dont l'investissement ne dépasse pas 250.000.00 DH  Prise en charge par l'anapec des frais de l'accompagnement à hauteur de 10.000.00 DH par projet  Délégation de la gestion de la garantit de 85% du crédit bancaire par C.C.G aux banques pour le compte de l'état  Octroi d'une avance sans intérêt représentant 10% de l'investissement et dans la limite de 15.000.00DH remboursable sur 6 ans dont (3) de grâce. Organes de la gestion et de mise en œuvre du programme :

   

Comité national du programme MOUKAWALAT Comité régional du programme MOUKA IWALATI Guichets d'appuie à la création d'entreprises. Agence national de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC)

Parcours du porteur de projet :      

Un accueil et inscription du porteur de projet/guichet Présélection du candidat/guichet Sélection définitive/CRI Accompagnement du porteur de projet/guichet Dépôt à la banque Suivi post création/guichet. b- Programme IDMAJ :

Pour gagner en compétitivité, l'entreprise doit enrichir le capital de ses resources humaines au meilleur coût. Pour conquérir sa place dans la société marocaine d'aujourd'hui, un jeune diplômé doit développer ses compétences et acquérir une première expérience professionnelle au sein de l'entreprise. Le contrat d'insertion est le cadre où se rencontrent ces deux exigences. L'objectif pour l’employeur : Développer les ressources humaines de l'entreprise et améliorer son encadrement par le recrutement de jeunes diplômés, à insérer sans avoir à supporter des charges salariales importantes. Objectif pour le jeune diplômé : Accroître son employabilité par l'acquisition de compétences professionnelles nouvelles, notamment à travers une première expérience en entreprise La procédure : L'entreprise dépose un dossier (un par stagiaire) auprès d'une agence de l'ANAPEC composé de :  une copie légalisée de la CIN du stagiaire  une copie légalisée du diplôme du stagiaire  une déclaration sur l'honneur du stagiaire qui atteste n'avoir jamais bénéficier d'un contrat d'insertion. Le contrat d'insertion est signé par l'entreprise et le jeune diplômé en 4 exemplaires.

L'ANAPEC étudie la demande : le contrat prend effet à la date de sa validation. c- Programme TAEHIL : La formation contractualisée pour l'emploi a pour objectif de permettre :  A l'employeur de réaliser des recrutements pour lesquels il a des difficultés à trouver les candidats ayant les compétences requises.  Au chercheur d'emploi d'améliorer son employabilité à travers l'acquisition des compétences nécessaires en vue d'occuper un emploi identifié.  A l'opérateur de formation de bien connaître les besoins du marché de l'emploi en vue de mieux adapter les programmes et la pédagogie Base juridique : La formation contractualisée pour l'emploi est régie par :  La loi 51/99 ayant institué la création de l'ANAPEC et  Le contrat ANAPEC/ETAT. Personnes éligibles : Bénéficient de cette formation, les chercheurs d'emploi inscrits à l'ANAPEC, titulaires d'un baccalauréat au moins ou lauréats de la formation professionnelle et sélectionnés par un employeur dans le cadre d'une action de recrutement. Employeurs éligibles : Sont éligibles à formation contractualisée pour l'emploi, les entreprises marocaines ou étrangères (dans le cadre du placement à l'international). Les actions peuvent être montées par un employeur ou un groupement d'employeurs. On entend par groupement d'employeurs, une association professionnelle locale, régionale ou sectorielle ainsi que tout groupe d'employeurs. Opérateur de formations éligibles :  Les établissements publics ou d'enseignement supérieur de formation professionnelle  Les établissements privés ayant une accréditation de l'autorité gouvernementale chargée de la formation professionnelle  Les établissements privés de formation professionnelle ou d'enseignement supérieur ayant une autorisation d'exercer, choisis par les employeurs et approuvé par l'ANAPEC

 Les cabinets de conseil en formation, choisis par les employeurs et approuvés par l'ANAPEC. La sélection par l'entreprise, des établissements privés de formation professionnelle ou d'enseignement supérieur et des cabinets de conseil en formation se fait sur la base des ressources humaines et infrastructures dont ils disposent ainsi que leur experience dans les services aux entreprises. L'entreprise bénéficiaire de la formation contractualisée pou l'emploi ne peut assurer pour elle-même la formation. Toute fois et dans le cas d'un investissement étranger, l'employeur peut faire appel à l'une de ses filiales étrangères pour dispenser la formation à condition que cette formation ne puisse être assurée par un opérateur externe à l'entreprise. Contribution à la formation contractualisée pour l'emploi : La contribution à la formation contractualisée pour l'emploi est fixée à quarante dirhams (40DH) au maximum par heure et par participant. Des tarifs préférentiels, inférieurs à 40 DH par heure et par participant peuvent être arrêtés en commun accord avec les opérateurs de formation. La formation doit être réalisée dans un délai d'une année au maximum. La contribution maximale à cette formation est de 10.000.00 DH par bénéficiaire. Cette contribution peut être supérieure à 10.000.00 DH sans dépasser le plafond de 24000.00 DH par candidat dans les cas suivants:  Entreprise nouvellement créées (ayant au plus une année d'existence à la date de la demande)  Entreprise qui opère dans l'un des nouveaux métiers (Emergence, TIC,…)  Entreprise nationale ou étrangère qui lance un projet d'investissement

IV- Perspectives et obstacles de l’entreprenariat au Maroc Les PME, qui occupent de plus en plus une place prépondérante dans le tissu économique national et international, présentent de précieuses caractéristiques telles que souplesse, faculté d’adaptation, réactivité, esprit d’innovation, sens du service et du contact humain… Autant d’atouts pour grandir. Au Maroc, la plus grande part du défi à relever réside dans la promotion: développer les PME existantes et inciter l’émergence de l’esprit d’entreprise. Cependant, créer son entreprise, c’est comme bâtir un immeuble, il lui faut des fondations solides. Une affaire complexe qui nécessite une préparation. C’est pourquoi il importe d’accorder une attention particulière aux facteurs clés de succès de

l’entrepreneur. Ce thème a fait l’objet des forums de l’année 2008, et dont l’objectif principale était de : Faire non seulement un bilan des différents points traités au cours de l’année, mais aussi de les hiérarchiser, afin de guider les jeunes entrepreneurs à réussir à franchir le cap des cinq premières années de démarrage, le taux de mortalité étant important. Pour faire réussir l’entreprenariat au Maroc il faut prendre d’une part des mesures bien huilées telles que la création d’un fonds d’investissement pour la création d’entreprise, comme au Canada, et garantir un réseau. D’autre part la nécessité de l’intervention de l’État dans le processus de création d’entreprises, en amont et en aval. Consacrer un pourcentage aux Small business permettrait à l’entreprise de trouver des références et de franchir le cap de démarrage avec succès, et mettre en place des outils d’aide pour encourager la politique de l’export et de l’internationalisation. Il faut qu’il y ait cohérence entre les stratégies mises en place par le gouvernement, comme Emergence, et les opportunités de création d’entreprise. Le marché local manque de visibilité. Il y a pas mal de structures, mais aucune convergence, chacune agissant à part. Il faut qu’il y ait une synergie, cela rassurera l’entrepreneur. «Entreprendre» se heurte à divers obstacles qui entravent son évolution :  Problème de financement :

Le financement est l’un des principaux freins à la création et au développement de l’entreprise. Lorsque le marché du crédit d’entreprise est atone, lorsque les banques sont frileuses quand il s’agit de prêter aux créateurs d’entreprises et aux entrepreneurs, un très gros souci se pose: comment mener son projet à terme? À côté des modes de financement courants, il y a la formule du capital-risque. Contrairement à un banquier qui recherche des garanties, l’investisseur en capital risque partage les risques de lancement en faisant profiter l’entreprise de son réseau et de son expérience. Nul ne peut nier le problème de financement des PME au Maroc. On passe à côté de beaucoup d’opportunités, mais faute de moyens on est bloqué. Par ailleurs, une idée peut donner naissance à une entreprise. Mais il est rare de trouver un porteur d’idée originale, puisque dans la majorité des cas on duplique celles des autres. Supposons que l’idée est originale et que l’entreprise est là, ce n’est pas pour autant qu’il lui est facile de passer ses premières commandes, ni de gagner la confiance du client. Ce qui nous amène à soulever le problème des références, c’est à- dire des contacts, des connaissances sur le marché.

 Problème de la conviction de la clientèle : S’introduire dans un marché n’est pas facile. Deux facteurs sont essentiels: le prix et la qualité. Or, les nouveaux entrants ne sont pas toujours les bienvenus, les concurrents déjà en place peuvent baisser leurs prix pendant un ou deux ans juste pour les faire disparaître. Donc, il faut

jouer sur la qualité des produits et sur celle des services proposés pour faire sa prospection.  Problème de pérennisation du projet : Il faut la bonne création, mais aussi la pérennisation et le développement de l’entreprise. C’est là où interviennent, les associations en tant qu’accompagnateurs des jeunes créateurs durant les deux premières années de démarrage. Période durant laquelle, généralement, les entreprises naissantes se heurtent au problème de l’accessibilité au marché. C’est un label qui se fait progressivement durant la création des entreprises. Les incubées bénéficient d’un espace d’accueil et d’aide à la création d’entreprise incluant des services à coûts réduits, une logistique matérielle adaptée, un programme d’accompagnement dans l’élaboration et la finalisation technique du projet, une formation en fonction des besoins identifiés, le suivi par des conseillers et l’accès à des réseaux de chefs d’entreprises nationaux et internationaux. Aujourd’hui, au Maroc, plusieurs organismes opèrent dans ce sens, tels que l’ANPME, le CRI… en assurant le suivi et l’accompagnement des entreprises en phase de démarrage. Mais il reste beaucoup à faire, notamment la communication sur leur existence sur le marché.

Conclusion :

Université Mohamed Premier

Ecole Nationale de Commerce et de Gestion -Oujda-

Travail effectué sous le thème :

L’entreprenariat au Maroc

Réalisé par :

Encadré par :

Meryem HASSAR : 264 Mr. KEZZOUT

Année universitaire 2008/2009

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