Edition Numerique IFRANE BD

March 20, 2018 | Author: Journal Toulousain | Category: Morocco, Trout, Sport Of Athletics, Tourism, Hotel
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Jeudi 6 décembre 2012 - 1 € - Numéro 541 (14e année)

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T n ERJour in F F Le usa

O c lo ve o u

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Le

TOULOUSAIN Un autre accent pour l’info locale

Maroc de toujours

Ifrane, une province aux trésors insoupçonnés

II SPECIAL IFRANE

Jeudi 6 décembre 2012 - N° 541 Le www.lejournaltoulousain.fr TOULOUSAIN

IV-V Le Maroc La Force tranquille du Maghreb…

VI Ifrane La petite Suisse du Maroc

Sommaire VII Ifrane Une fréquentation touristique en hausse constante

VIII-IX «Nous voulons faire d’Ifrane une province pilote, en matière de tourisme et d’agriculture…» (Sa Majesté le Roi Hassan II) DR

XII X-XI Al Akhawayn Une université so american !

Province d’Ifrane Capitale sportive

XIII Parc national d’Ifrane Au cœur du tourisme vert

XIV Le

TOULOUSAIN GROUPE DE PRESSE PREMIERE RÉPONSE

SIEGE SOCIAL : 2 rue d’Austerlitz (près Place Wilson), 31000 Toulouse Tél. : 00 33 5 34 40 60 32 Fax : 00 33 5 34 40 69 31 jtoulousain@premiere‐reponse.com Registre du commerce : RCSB 414 832 089 N° Commission Paritaire : 0514 C 83361 ISSN : 1635‐35‐95 Dépôt légal à parution

Le + mensuel du Journal Toulousain

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION :

Marcial‐Gérald Layani [email protected] DOSSIER SPÉCIAL IFRANE : Conseillère, Envoyée spéciale : Ouafa Bouloualab Rédaction et reportage photo : Claire Manaud, André Gallego Réalisation film : Pascal Jardel, Picture First

3 Titres du Groupe Première Réponse dirigé par Monsieur Marcial‐Gérald Layani

COORDINATION DE LA REDACTION : Thomas Simonian REDACTION : Claire Manaud, Coralie Bombail, Marie‐Agnès Espa, Claire Manaud, Ariane Riou, Séverine Sarrat, Thomas Simonian ONT COLLABORE A CE NUMERO : Mehdi Djebbari, Alexandra Foissac, Aurélie Renne, Jean‐Paul Réoule, Stéphanie de Ballore

MAQUETTE : Elsa Nardari, Céline Bissutil, Guillaume Bruel STAGIAIRE : Pauline Gallego PUBLICITE : Catherine Larcher SERVICE COMMERCIAL : Alexandre Vaquer, Florian Parissenti COMMUNITY MANAGER/ MARKETING :Thomas Gilles IMPRESSION EN U.E Tirage Journal Toulousain : 22 000 ex./se‐ maine ‐ Diffusion Médiapost ‐ Tirage La li‐ berté d’entreprendre : 5 000 ex./semaine ‐ Diffusion Médiapost ‐ Audience mesurée par

L’artisanat dans son ensemble

La Web TV du Groupe Première Réponse

SPECIAL IFRANE III

Jeudi 6 décembre 2012 - N°541 TOULOUSAIN www.lejournaltoulousain.fr

Le

Editorial

Par Marcial-Gérald Layani Directeur de la publication

Ifrane, la ville aux mille surprises… S

i le Paradis pouvait être situé sur Terre, probable‐ ment qu’il élirait “domi‐ cile” dans cette ville d’Ifrane, à près de 2000m d’altitude, dans le cœur du Moyen Atlas Marocain, une région particulièrement at‐ trayante, aux potentialités tou‐ ristiques, des plus rares ; mais pas seulement… Ainsi, avec une identité architec‐ turale fortement inspirée des villes de montagnes euro‐ péennes, elle se présente au nouveau visiteur comme unique et rare. Des immeubles aux toits à forte pente, recouverts de tuiles roses, des façades parées de bois, de la neige en hiver et même des pistes de ski recon‐ nues… Alors, ce n’est pas vrai‐ ment un hasard si, depuis toujours, elle est baptisée par tous ses amoureux : la “Petite Suisse”. Un qualificatif qui lui colle à la peau, même s’il n’est pas l’attrait majeur de cette ville, de cette région marocaine qui in‐ carne de fait un lieu de prédilec‐ tion pour celles et ceux qui sont en recherche de bien‐être et de paix intérieure… Mais surtout de dimension humaine, comme un défi à opposer à ce monde où inéluctablement on voudrait nous imposer que le virtuel se‐ rait, coûte que coûte, le chemin à suivre pour garantir notre mieux vivre. Comme un refus de principe et quelque soit le do‐ maine abordé, sur tout ce qui semble aller trop vite, sur tout ce qui de près ou de loin n’est concerné que par la démesure,

par les apparences. Oui, la qua‐ lité d’accueil, l’équilibre des offres comme l’homogénéité d’ensem‐ ble qui sont proposées par la ville d’Ifrane et sa région procurent une “parenthèse d’évasion” uni‐ que qui lui confère une dimension touristique et économique des plus prisées. Tout ici satisfait aux cercles de qualité les plus sélectifs, les plus exigeants et en tous domaines. Paysages uniques et diversifiés, aux lacs et cours d’eau abon‐ dants où se mêlent des forêts protégées aux essences d’arbres centenaires. Des richesses natu‐ relles qui en font un pôle touris‐ tique de prédilection. Non, ce n’est pas un hasard, si la pré‐

Ici, tout est différent… sence humaine dans la région d’Ifrane remonte à la période néolithique comme en témoi‐ gnent les grottes de Tizguite ou les ruines archéologiques datées de la Préhistoire. Oui, le Maroc donne cette image d’un pays chaud, aux couleurs vives qui d’entrée de jeu, comme la publi‐ cité le soulignera, garantit l’éva‐ sion. Ifrane, c’est bien entendu ce qui caractérise le Maroc des autres destinations dans le monde, mais aussi beaucoup

Ifrane, une ville à l’architecture européenne.

plus notamment par le climat proposé, humide et tempéré. Ainsi, la région jouit d’une grande richesse naturelle grâce à sa biodiversité faunique et floris‐ tique. La plus grande forêt de cè‐ dres au monde, fait partie de son patrimoine. Le tout conforté par tout un ensemble de gîtes à ca‐ ractère bio‐diversifié, comme le Val d’Ifrane, les sources Vittel, Dait Aoua, Dait Hachlaf, Dait Ifrah ou encore Afourgah etc…

Au‐delà de paysages naturels qui sont au rendez‐vous, la ville d’Ifrane dispose aussi d’aména‐ gements urbains d’une qualité exceptionnelle. Avec bon nombre d’espaces arborés, des jardins fleuris, des chemins aménagés… Autant de gages de qualité qui constituent une grande part de sa beauté. Sans oublier son atout majeur : la Neige… Oui, on s’étonne qu’il puisse neiger au Maroc ! Et pour‐

tant, la ville d’Ifrane se caractérise justement par la présence de neige en hiver et surtout la possi‐ bilité de skier dans deux stations Michlifen et Jbel Habri, situées à 2000 mètres d’altitude. Ici la vie est plus saine… Ici on se ressource… Ici on étudie mieux… Ici on peut skier, en hiver… Ici à Ifrane, le paradis n’est plus très loin…

DR

La source Vittel à l’automne.

Ifrane en hiver.

IV SPECIAL IFRANE

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LE MAROC

La Force tranquille du Maghreb… O

n le comprendra, il n’est pas facile de dévoiler ses senti‐ ments quand il s’agit de par‐ ler de son pays, surtout si la demande émane d’un média étran‐ ger en quête de savoirs comme d’interrogations sur ce qui fait notre différence, nos forces, nos tradi‐ tions, la beauté de nos villes com‐ me de nos campagnes, sans cesses renouvelées. D’autant qu’il faut bien le recon‐ naître, depuis de très longs mois l’actualité internationale a eu tout loisir de se focaliser sur cette Afrique du Nord qui n’en finit pas de se remettre en question, de nous proposer de nouveaux défis à renouveler, avec toujours en pro‐ messe de tout faire pour éviter le chaos. Alors que dans le même temps, le Maroc donne l’exemple d’une évolution dans la stabilité, à tel point qu’on peut parler d’une “exception marocaine”. DR

La mosquée Mohammed VI à Casablanca.

Une manière d’être qui ne peut s’expliquer que par l’exception monarchique incarnée hier par feu notre Roi Mohammed V, père de l’indépendance, Compagnon de la Libération, homme providentiel qui le premier engagea notre pays dans ce monde moderne qui à la fois nous capte de savoir et en

L’exception marocaine Aujourd’hui, sur le plan de la géo‐ politique, dans la région, le Maroc se présente comme la Nation forte qui apporte l’équilibre entre les pays de l’Euro Méditerranée et les pays d’Afrique du nord comme ceux de l’Afrique subsaharienne. Oui, pour comprendre l’exception marocaine, il faut ne jamais ou‐ blier qu’il est le pays clef du sud de la Méditerranée car situé au cœur des grands enjeux dans cette par‐ tie du monde. Ce modèle de démocratie et de développement s’impose sur le plan international comme une ré‐ férence d’autant qu’il a été conso‐ lidé récemment par une révision constitutionnelle profonde. Il est la clef de voûte des nouvelles ré‐

DR

Mohammed VI.

même temps ne nous fait pas ou‐ blier nos traditions ancestrales. Les fondations incontournables d’un peuple fier de ses racines et qui regarde avec sérénité vers l’avenir, comme nous le rappellera en son temps et bien souvent, feu Sa Majesté le Roi Hassan II. Oui, ce lien indéfectible avec la monarchie de notre pays incarnée aujourd’hui par Sa Majesté le Roi Mohammed VI marque à son tour l’histoire du Maroc de son em‐ preinte bien particulière tout en lui donnant une image de premier plan sur la scène internationale. Oui, il est indéniable que le lien in‐ défectible qui unit notre monar‐ chie à son peuple est la grande chance du Maroc. Oui Sa Majesté le Roi Mohammed VI incarne tout à la fois la jeunesse et la force tranquille du pays.

Ouafa Bouloualab, envoyée spéciale.

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Le

LE MAROC : la Force tranquille du Maghreb… (suite) formes globales qui affirment et consolident une conception géné‐ rale d’un modèle marocain de ré‐ gionalisation avancée, voulu par son Roi et par le Peuple qui l’expri‐ mera à travers un référendum constitutionnel. C’est la femme qui en sort grandie par la volonté exprimée de la voir participer beaucoup plus à la gestion des af‐ faires régionales et même d’une manière générale, l’encourager à l’exercice des droits politiques, comme les dispositions de la loi le prévoient. Il en est de même pour tout ce qui touche à la représenta‐ tion des organisations syndicales et professionnelles. Avec des avancées sociales qui, dans le cadre de la rationalisation de l’ac‐ tion des composantes du paysage institutionnel, restent garanties aux moyens offerts par plusieurs institutions, dont et au premier chef, le Conseil Economique et So‐ cial.

La régionalisation, l’atout d’avenir du Maroc Oui, l’ambition d’atteindre l’objec‐ tif ultime et incontournable de consolider les fondements d’une régionalisation marocaine à tra‐ vers tout le Royaume. Une régio‐ nalisation fondée sur une bonne gouvernance propre à garantir une nouvelle répartition équita‐ ble, non seulement des attribu‐ tions, mais aussi des moyens, entre le centre décisionnaire et les régions. Comme le rappellera, ré‐ cemment, sa Majesté le Roi, «L’avenir de notre pays passe par cette prise de conscience, incon‐ tournable, si d’aventure nous avions la volonté, le souhait, l’es‐ poir de jouer dans la cour des très grands». Le Maroc a assurément réalisé d’importants acquis nationaux, mais la décennie prochaine grâce à l’action résolument menée en fa‐ veur d’un concept renouvelé de l’autorité, facilitera les réformes décisives soutenues par la mise en œuvre de grands chantiers no‐ tamment en matière de dévelop‐ pement. Une démarche qui n’est pas nou‐ velle pour le royaume chérifien, qui depuis de nombreuses années a pris pleinement conscience de l’ampleur des défis à relever, de la légitimité des aspirations de sa po‐ pulation et de la nécessité de pré‐ server les acquis comme de recherche permanente de qualité en tous domaines. Le tout repo‐ sant sur des fondements qui font l’unanimité nationale et prennent leurs forces dans l’Islam en tant que religion de l’Etat garant de la li‐ berté du culte, ainsi que la com‐ manderie des croyants, le régime monarchique, l’unité nationale, l’intégrité territoriale et le choix dé‐ mocratique. Autant de gages d’équité comme de libertés indivi‐ duelles et collectives, de respect des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, qu’elles soient politique, économique, sociale, cul‐ turelle, voire environnementale et a fortiori de développement. Autant d’atouts qui font du Maroc l’exception, le modèle à suivre dans bien des domaines. Ouafa Bouloualab Envoyée spéciale

Confection de tapis à Azrou

SPECIAL IFRANE V

VI SPECIAL IFRANE

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IFRANE

La petite Suisse du Maroc Situées dans le Moyen Atlas central marocain, au cœur d’une immense forêt de 116000 hectares, la ville d’Ifrane et sa province. De plus en plus prisée, cette destination qui allie détente et douceur de vivre à une heure des villes impériales de Fès et Meknès, offre de nombreux atouts touristiques. DR

S

on habitat typique et plus globalement sa situation géographique lui ont valu d’être surnommée “la petite Suisse du Maroc”. Ifrane, au cœur du Moyen Atlas central marocain. Près d’un siècle après sa décou‐ verte, cette commune de 13000 habitants (d’après le recensement 2011) est devenue une véritable capitale écologique, sportive et par voie de conséquence touris‐ tique. Grâce à sa douceur de vivre, Ifrane attire chaque année des voyageurs toujours plus nom‐ breux, en quête de repos, de dé‐ tente et de bien‐être. Mais Ifrane est aussi le nom de cette province qui s’étend sur une superficie de 3573 m2. Jouissant d’un climat méditerranéen, il peut y faire très froid l’hiver et frais l’été. Ce qui permet de pratiquer des activités variées : le ski, la pêche, la chasse, l’observation d’une faune et d’une flore très di‐ verses, des randonnées pédestres, équestres, ou… le farniente total. Faisant partie de la région Meknes Tafialet, la Province d’Ifrane ne dispose pas moins de soixante res‐ sources touristiques. Parmi elles, le Parc National d’Ifrane qui abrite la plus grande forêt de cèdres du Maroc, la source Vittel, la Vallée des Roches, les lacs Dayet Aoua et

Ifrane en hiver.

Affenourir, la station de Piscicul‐ ture Ras El Maa, mais aussi la ville d’Azrou, fief par excellence de l’ar‐ tisanat local.

Une forêt avec des animations pour tous.

Une région protégée pour toutes sortes d’oiseaux.

Accéder à Ifrane La Province d’Ifrane, qui se situe au carrefour des routes menant vers les Villes d’Elhajeb et Meknès, Khénifra, Errachidia, et Fès, est accessible de nombreuses manières :

Une région privilégiée en tous domaines et notamment sur le plan piscicole.

Par avion : Aéroport de Fès Saiss et Aérodrome d’Ifrane en cas de détention d’avion privé. Par train : L’ONCF assure des liaisons quotidiennes vers les villes avoisinantes d’Ifrane à savoir Meknès et Fès (1 heure de trajet). Par voiture : Ifrane est desservie par des routes nationales la reliant aux villes limitrophes. Région d’Ifrane avec la forêt des cèdres classée au Patrimoine Mondial.

L’architecture typique de la ville d’Ifrane.

SPECIAL IFRANE VII

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Le

IFRANE

Une fréquentation touristique en hausse constante Depuis 2005, la fréquentation touristique d’Ifrane et de sa province ne cesse de progresser. Une aubaine pour l’hôtellerie. En l’espace de six ans, le nombre de nuitées dans la province d’Ifrane est passé de 65 174 à 114 432 en 2011, «année de rupture marquée par une nouvelle dynamique» souligne Sbaai Ilham, chef de service de la communication de la province. De même, la capacité litière a elle aussi été multipliée par trois. Le résultat d’une politique d’envergure nationale qui s’est traduite lors des assises du tourisme de

Marrakech, le 30 novembre 2010, par la signature sous la présidence de sa majesté le roi Mohammed VI, d’une nouvelle stratégie touristique : “Vision 2020”. En re‐ cherche du parfait voyage aux sources de la culture, de l’histoire et du bien‐être, les Marocains sont les premiers à venir visiter le Moyen Atlas, suivis des Français et des Espagnols. En termes d’hébergements, les choix offerts sont multiples. Pré‐ sentation de trois lieux radicalement opposés : l’Hôtel Michlifen Ifrane Suites & Spa, la Station Farah Inn hôtel et Resort Ifrane et le gîte Dayet Aoua (voir page XV).

HOTEL MICHLIFEN IFRANE SUITES & SPA

De nouvelles résidences hôtelières

Au paradis des étoiles

Une coupole offerte par le Consortium Maroco‐Kowétien pour le Développement.

D

epuis mars 2011, la ville d’Ifrane se dote de nou‐ velles résidences hôte‐ lières. Cet ensemble qui s’étend sur quarante hectares a été initié par le Consortium Maroco‐Kowé‐ tien pour le Développement. Sur quarante hectares, chalets ou ap‐ partements sont proposés à la lo‐ cation (respectivement 500 et 400 dirhams la nuit) ou à la vente. «Gé‐ rées par la société Best Western, ces résidences affichent complet en pé‐ riode estivale et pendant les va‐ cances scolaires. Les familles marocaines qui viennent ici ne veu‐ lent pas descendre à l’hôtel. Elles préfèrent résider en appartement

avec kitchenette» explique Me‐ ryam Oudaani, représentante de la délégation provinciale du Tou‐ risme d’Ifrane. Des possibilités d’hébergement de 720 lits en tout avec en plus un camping, carava‐ ning international de 1000 empla‐ cements (4000 lits). A l’extérieur, quatre piscines plein air, une autre couverte, des courts de tennis, des terrains de sport, un restaurant, un amphithéâtre en cours d’achè‐ vement et des commerces dont une supérette. Est également pré‐ vue la construction d’une piste de ski artificielle. Sur la place centrale de la station, une coupole offerte par le CMKD.

DR

STATION FARAH INN HÔTEL ET RESORT IFRANE

R

ouvert en 2010, cet hôtel de‐ venu un superbe palace 5 étoiles, surplombe la ville d’Ifrane, à 1650 mètres d’altitude. Ici, les maîtres‐mots sont raffine‐ ment et confort dans une ambiance feutrée où boiseries et tissus brodés côtoient habilement la pierre. 72 chambres et suites, 3500 mètres carrés de spa (dont un jacuzzi pou‐ vant accueillir douze personnes), une salle omnisports de 2500 mè‐ tres carrés, deux piscines (inté‐ rieure, et extérieure), un grand restaurant, un théâtre royal pou‐ vant recevoir jusqu’à 200 per‐ sonnes, différentes salles et salons privatifs… font du Michlifen Ifrane Suites & Spa, un vrai paradis des étoiles. Il est également possible de pratiquer des activités variées (ran‐ données pédestres ou équestres, accro‐branches au domaine Michli‐ fen, quad, VTT, pédalo au lac Dayet Aoua,…) au départ de l’hôtel ou de partir visiter les sites majeurs de la région. DR

Le SPA…

L’une des nombreuses suites.

VIII SPECIAL IFRANE

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«Nous voulons faire d’Ifra en matière de tourism

Ainsi s’exprimera feu sa majesté le Roi Hassan II, lors de Une volonté que les autorités marocaines s’attachen

Ifrane et sa Province central et se distingue donc par un relief montagneux.

… Et de géologie

Un peu d’Histoire… Les origines de la ville d’Ifrane re‐ montent à l’ère néolithique. En témoignent certaines grottes de la Région qu’on trouve encore notamment à Tizguite. En ber‐ bère, son nom signifie “grottes”, mais d’autres l’ont dénommée “Ourti” : traduction berbère du mot “jardin” en raison de l’abon‐ dance de ses ressources en eau et des pâturages fertiles. Plus près de nous, c’est le 16 septem‐ bre 1929 que la ville d’Ifrane est découverte par le Secrétaire Gé‐ néral du Protectorat Français, Ei‐ rick Labone, et érigée en centre d’estivage pour les autorités co‐ loniales. Le 14 janvier 1947, le centre d’Ifrane est élevé au rang de Municipalité et plus de trente ans plus tard, le 18 septembre 1979, la ville devient le siège de la Province créée par Décision Royale, Sa Majesté Hassan II.

La Province d’Ifrane se distingue par la richesse de ses ressources en eau. Ces dernières sont éva‐ luées à quelque 700 millions de mètres cubes répartis en eaux su‐ perficielles (300m3) et souter‐ raines (400m3). Du fait de la nature géologique du terrain, près de 70% de ce potentiel alimente les bassins de Saiss et de Beht et contribue à y développer des ri‐ chesses agronomiques. Les 30% restants sont utilisés pour l’eau potable et l’irrigation. Par ailleurs, il existe deux barrages collinaires et quinze lacs artificiels d’une ca‐ pacité totale de 6.6 millions de mètres cubes destinés essentiel‐ lement à l’irrigation, l’abreuve‐ ment du cheptel, la pisciculture et la pêche sportive. (Source : Centre Régional d’Investissement, Mek‐ nès – Tafilalet Province d’Ifrane).

Une architecture surprenante C

e qui surprend en autres le visiteur, c’est l’architecture qui prévaut au cœur de la ville d’Ifrane. En effet, «par pur sentiment de nostalgie» affirment les locaux, ses maisons sont d’ins‐ piration française : normande, al‐ sacienne, bretonne, provençale… Remarquables par leurs pignons

triangulaires très épurés, habillés par des toitures à 55°, ou leurs fa‐ çades à colombages, elles sont re‐ couvertes de tuiles rouges. Le style “Chalet” est aussi très pré‐ sent. Une architecture inattendue et respectueuse des origines mé‐ diévales.

Neige en hiver, fraîcheur l’été La Province d'Ifrane jouit d'un cli‐ mat méditerranéen. La différence d'altitude et l'exposition entraî‐ nent des variations climatiques entre la montagne et la plaine avec un étagement bioclimatique humide et semi‐aride. L’hiver, bien que parfois rigoureux, offre des paysages magnifiques sous la neige. L’été, c’est la fraîcheur qui domine. La température peut ainsi varier de ‐24° à +37°, selon les enregistrements effectués ces dix dernières années. Les précipi‐ tations annuelles varient entre 350 (S.O) et 1100 mm (N.E).

… De géographie

La population

La Province d'Ifrane s'étend sur une superficie de 3573m2 et fait partie de la région Meknes Tafi‐ lalet. Son territoire est entière‐ ment situé dans le moyen Atlas

Selon les dernières estimations 2011, la population de la Pro‐ vince se monte à 155 000 habi‐ tants, ils sont 13000 à résider dans la ville même d’Ifrane.

Bibliothèque de la faculté Al Akhawayn d’Ifrane.

Le Lion d’Ifrane

E

n haute saison, il faut faire la queue pour le photographier. Majestueux, puissant, impo‐ sant, le célèbre Lion d’Ifrane trône dans le centre‐ville à proximité d’un jardin public depuis 1926 ; date à la‐ quelle le Français Henri Jean Mo‐

Le lion de l’Atlas, symbole de la ville.

reau (professeur de dessin au lycée Gouraud de Rabat) l’a sculpté dans une roche vive naturelle qui se trou‐ vait sur place et qui d’après les té‐ moignages, avait déjà les allures du mammifère. Un tel record de noto‐ riété a d’ailleurs fait naître une

anecdote : «On a l’habitude de dire que si chaque personne posant de‐ vant le lion laissait 1 dirham, Ifrane serait la province la plus riche du Maroc.» explique Sbaai Ilham, chef de service de la communication, Province d’Ifrane.

SPECIAL IFRANE IX

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Le

ane une province pilote, me et d’agriculture…»

la création de la province d’Ifrane le 18 septembre 1979. nt à mettre en œuvre depuis près de trente‐cinq ans.

Notre Dame des Cèdres

e

L’église Notre Dame des Cèdres d’Ifrane a été construite en 1939 par le Marseillais Paul Tournon. Cet ar‐ chitecte a réalisé une douzaine d’édifices religieux au Maroc et en France, comme il a été également Maître d’œuvre de la cathédrale “Sacré Cœur” à Casablanca et “Notre Dame d’Océan” à Rabat. Aujourd’hui à l’abandon, l’édifice qui se situe en plein centre‐ville, de‐ vrait selon nos informations, être réhabilité en bibliothèque.

L’AGRICULTURE

IFRANE EN FÊTE

Quelques festivals d’été DR

Entre production fruitière et animale

A

Un festival majeur autour de l’astronomie.

Tout au long de l’année, de nombreux festivals égayent Ifrane et sa pro‐ vince. A commencer par le marathon international des cèdres Trail d’Ifrane qui a lieu en juin. Cet événement sportif se découpe en quatre étapes sur une altitude variant entre 1600m et 2100m et un parcours traversant bois de cèdre, montagnes, pistes et routes goudronnées. En juillet, l’université Al Akhawayn organise un festival autour de l’astro‐ nomie pour découvrir entre autres, la beauté du ciel du Moyen Atlas. S’y retrouvent dans une ambiance conviviale, curieux, passionnés, as‐ tronomes professionnels et amateurs. En août, place au festival natio‐ nal des jeux sportifs traditionnels mis en place par le Ministère de la Jeunesse et des Sports en partenariat avec la Province. Objectif : dé‐ couvrir ou redécouvrir ces jeux pratiqués dans les différentes régions du Royaume.

vec le tourisme et l’artisa‐ nat, l’agriculture est un des principaux secteurs écono‐ miques qui font vivre ce territoire. La production fruitière (essentiel‐ lement, pommes, poires, pêches, cerises et prunes) moyenne an‐ nuelle est estimée à près de 37000 tonnes. La production animale est elle aussi importante. Le cheptel d’environ 750000 têtes est com‐ posé surtout d’ovins, puis de bo‐ vins et de caprins. L’élevage des ovins avec la prédominance de la race «Timahdite» constitue la principale ressource économique de la population rurale. Ces der‐ nières années, la province devait développer l’agro‐sylvo‐pastoral avec notamment la valorisation des produits de terroir (viande, fromagerie label Timahdite, ce‐ rise, pomme, pêche…), le déve‐ loppement de l’aviculture, de la cuniculiculture et l’apiculture, l’en‐ couragement des agriculteurs à l’écotourisme et au tourisme rural. La superficie agricole utile de la Province d’Ifrane s’élève à plus de 80 000 hectares.

X SPECIAL IFRANE

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AL AKHAWAYN

Une université Fondée par les rois Hassan II et Abdallah bin Abdel‐Aziz d'Arabie Saoudite, elle se donne pour ambition d'être “ouverte sur le monde”. Calquée sur le modèle américain,

I

l est de coutume de dire que ses années fac sont les meilleures. Abdelouhab Taoufiq peut en té‐ moigner. Entre 1998 et 2003, il étudie sur les bancs de l'Université Al Akhawayn. Aujourd'hui, il en est le responsable de la communica‐ tion et des relations publiques. «J'ai décidé de revenir ici parce que travailler dans un tel cadre, c'est exceptionnel» affirme‐t‐il. L'histoire de l'Université Al Akha‐ wayn (qui signifie “des deux frères”), remonte à 1990. A cette époque, le roi Hassan II a l'ambi‐ tion de construire un établisse‐ ment calqué sur le modèle américain. Mais alors que les de‐ vises manquent pour réaliser un tel projet, un navire iranien vient s’échouer sur les côtes maro‐ caines, provoquant un déballas‐ tage. Pour aider au nettoyage, le roi Abdallah bin Abdel‐Aziz d'Ara‐ bie Saoudite signe au roi Hassan II, un chèque de 50 millions de dol‐ lars. Une dotation qui finalement sera utilisée pour créer l’université car entre‐temps le vent ayant fait son œuvre, va balayer les nappes de pétrole. Fondée par Décret Royal en 1993, l'Université Al Akhawayn est inaugurée en 1995.

Une bibliothèque de 400 000 ouvrages.

“Live, Learn, Explore”.

Sa philosophie comme sa mission fondamentale ou son “strategy plan” : être ouverte sur le monde, sur les marchés internationaux, selon la volonté du roi Hassan II. Et presque deux décennies après sa création, cette institution d’ensei‐ gnement supérieur s'affiche comme un exemple à suivre. «Notre système de gestion est au‐ tonome» explique Abdelouhab Taoufiq, «tant sur le plan financier qu'administratif, que ce soit au ni‐ veau des professeurs ou du choix des cours».

L’Université “des deux frères”.

«Live, Learn, Explore» 1.800 étudiants marocains y sont inscrits actuellement dont cent onze étrangers. Mais avant, il a fallu montrer sa détermination et accepter l'adage “Live, Learn, Ex‐

plore” (Vis, Apprends, Explore) que l'établissement met en exergue. Chaque candidat à l'ins‐ cription, après une première étude de son dossier scolaire, doit en‐ suite passer un test d'admission général et un entretien avec le

corps enseignant. Sur ce campus verdoyant de quinze hectares, les langues se délient essentiellement en arabe mais aussi en anglais car tous les cours sont donnés dans la langue de Shakespeare, même si ces jeunes sont initiés aussi le temps de leur cursus, notamment au français. Au programme : la préparation de diplômes en science et ingénierie, relations internationales, marke‐ ting, sciences humaines, sociales et politiques, diplomatie, commu‐ nication, informatique, manage‐ ment, finance, biotechnologie... Voulant rester fidèle à son enga‐ gement, l'Université Al Akhawayn qui s’enorgueillit de 2700 lauréats à ce jour, s'associe à de nombreux partenaires extérieurs dans le cadre de programmes d'échange avec des homologues américains, autraliens, japonais, coréens, mais aussi européens, italiens, espa‐ gnols ou anglais. La France elle, est quasiment absente de ses cou‐

Un modèle réduit inspiré de la mosquée Koutoubia de Marrakech.

SPECIAL IFRANE XI

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Le

so american ! l'Université Al Akhawayn d'Ifrane est inaugurée en 1995. Unique en son genre au Maroc, ses 1800 étudiants et 135 professeurs évoluent dans un confortable cadre de vie.

Welcome to Al Akhawayn University Ifrane.

loirs si ce n'est une collaboration avec Science Po Paris. Les étudiants sont en moyenne seize par classe avec des résultats fièrement dévoilés : «85% trou‐ vent un travail dans les six mois qui suivent l'obtention de leur di‐ plôme. D'autres le décrochent même avant» assure Abdelouhab Taoufiq, tout en désignant des of‐ fres d'emploi régulièrement affi‐ chées à leur attention.

400 000 ouvrages Le cadre de vie dans ce vrai “petit village” situé au cœur d'une forêt de chênes de 75 hectares, n'est certainement pas étranger à cette réussite. Sur le campus même : Trois restaurants, un bureau de poste, une laverie, et une mos‐ quée dont l’architecture en mo‐ dèle réduit est inspirée de la mosquée Koutoubia de Marra‐ kech. Pour son responsable com‐ munication, «cette université est la plus confortable du Maroc. C'est un lieu pour étudier, vivre et finale‐ ment réussir sa carrière. Elle est unique.»

L'université abrite près de quarante clubs et associations.

A l'intérieur des murs, la biblio‐ thèque Mohammed VI. Inaugurée par le roi en personne en 2004, elle dispose de 400.000 ouvrages, nu‐ mériques pour l'essentiel (90 000 en version papier). Et des infra‐ structures derni ar la banque ma‐ rocaine du commerce extérieur en 2000. Les transactions s'y font en temps réel même si l'argent lui, reste évidemment virtuel. «A la fin de la journée, les étudiants com‐ parent leurs réalisations avec ce qui se passe sur le marché mon‐ dial» poursuit Abdelouhab Taou‐ fiq. Autre exemple : cette salle informatique cette fois, ouverte 24h/24, le campus étant dans son intégralité sous wi‐fi. Ou cet am‐ phithéâtre de 250 places dotés de caméras fixes et d'une régie qui permettent aux étudiants de sui‐ vre cérémonies (l'Orchestre Phi‐ larmonique du Maroc entre autres s'y est produit) et autres retrans‐ missions télévisées (trente chaînes disponibles) depuis leur chambre... En cas de problème de santé, ils sont reçus à l'infirmerie par trois médecins et quatre infirmières.

Un complexe sportif Car venant des quatre coins du pays, ces jeunes résident sur place dans leur grande majorité. Chacun a son studio ou sa chambre single ou double avec connexion inter‐ net. Les professeurs également habitent sur le campus, en particu‐ lier les “internationaux” origi‐ naires des Etats‐Unis ou du Canada. «C'est aussi une façon pour eux de s'adapter à cet environ‐ nement» confie Abdelouhab Taou‐ fiq, «sachant que dans le système anglo‐saxon, il n'y a pas de dis‐ tance entre professeurs et étu‐ diants. Ils sont obligés de se voir et discuter au minimum deux heures par jour». Même chose avec le sport qui fait partie intégrale de cette éduca‐ tion. La faculté met ainsi à dispo‐ sition un complexe avec trois courts de tennis, une salle de fit‐ ness, un gymnasium, un terrain de football et une piscine olympique

couverte. Toujours côté loisirs, les étudiants ont la possibilité de faire du théâtre, d'organiser des concerts, de visionner des films... L'université abrite en outre près de quarante clubs et associations. «Chacun dispose d'un budget de 4.000 dirhams (400 euros, ndlr) par semestre qu'il doit gérer» précise Abdelouhab Taoufiq, «Ensuite, les étudiants doivent rendre compte de leurs activités. C'est un plus sur leur CV»

2500 étudiants d’ici deux ans Reste que cet enseignement a un coût : Les frais de scolarité (qui toutefois englobent tous les ser‐ vices disponibles sur le campus) se

montent à 10.000 euros l'année (ou 5.000 euros par semestre). Et pour faciliter l’entrée à des étu‐ diants “méritants”, quasiment 30% d’entre eux sont bénéficiaires de bourses. Quant au plan stratégique d’édu‐ cation 2010‐2014 qui définit les priorités de l’université, il doit lui permettre de renforcer son posi‐ tionnement parmi les meilleures institutions académiques. Parmi elles, l’augmentation des effectifs étudiants. Dans les prochains mois, l’établissement va en effet poursuivre son ascension avec no‐ tamment la construction de nou‐ veaux bâtiments. Objectif : pouvoir accueillir un total de 2500 étudiants d’ici deux ans.

Formation professionnelle

La piscine olympique.

Outre l’Université Al Akhawayn, trois autres établissements complètent le volet formation de la province d’Ifrane : le centre de formation des cadres de l’administration pénitentiaire, l’école de police, ainsi que l’Institut Supérieur de Technologie Appliquée d’Ifrane, présent aussi dans la commune d’Azrou.

XII SPECIAL IFRANE

Jeudi 6 décembre 2012 - N° 541 Le www.lejournaltoulousain.fr TOULOUSAIN

PROVINCE D’IFRANE

Capitale sportive

DR

G

râce à son climat et à sa si‐ tuation géographique en haute altitude, il est possi‐ ble de pratiquer dans la Province des disciplines sportives très va‐ riées. De nombreuses compéti‐ tions d'envergure nationale y sont d’ailleurs organisées comme le Marathon des cèdres, le Festival des Jeux Sportifs Traditionnels, ou encore la Coupe du Maroc de Tir aux pigeons. La politique sportive de la Province est très incitative grâce notamment aux infrastruc‐ tures existantes : deux Complexes (dont un réalisé en 1990 à l’occa‐ sion de l’ouverture de la 4e édition des jeux mondiaux de la paix), deux salles couvertes, une tren‐ taine d’écoles de sports, quinze salles privées, deux terrains de football (à Ifrane et Azrou)… Mais aussi l’Académie internationale d’athlétisme en cours d’achève‐ ment, trois ans après la pose de la première pierre par sa Majesté le Roi Mohammed VI. Visite.

L’Académie internationale Mohammed VI d’Athlétisme Les Marocains comptent dans leurs rangs de nombreux athlètes

Hicham El Guerrouj le symbole de tout un peuple.

aux palmarès impressionnants. Gabriela Szabo, Nezha Bidouane, Hicham El Guerrouj, Salah Hissou, Abderrahim Goumri, Jaouad Gha‐ rib, Rachid Ramzi, Abdelkader Mouaziz ou encore Abderrahime Bouramdane, Abdelaati Iguider et Brahim Boulami ont tous fait la fierté du Royaume lors de Jeux Olympiques ou de championnats du monde. Destination de choix pour ces sportifs quand il s’agit de leur entraînement et de leur pré‐ paration mentale, la ville d’Ifrane vient précisément de se doter de l’Académie Internationale Mo‐ hammed VI d’Athlétisme. Avec ses 13500 m² de surface, sur un terrain de quatre hectares, cette struc‐ ture doit accueillir très prochaine‐ ment des athlètes internationaux de haut niveau. Dotée d’équipe‐ ments derniers cris en matière no‐ tamment d’acoustique, de clima‐ tisation et de sécurité, l’ensemble

L’entrée majestueuse de l’Académie Internationale d’Athlétisme.

comporte 102 chambres juniors et 54 chambres seniors et tout l’en‐ tourage indispensable à la «bonne santé» de l’athlète, depuis sa pré‐ paration jusqu’à sa phase de récu‐ pération : Salle de gym, stade destiné aux entraînements, sauna, hammam, infirmerie, pharmacie,

restaurant… Coût de l’opération : 120 millions de dirhams (12 mil‐ lions d’euros) après qu’une convention a été signée entre les ministères de l'Intérieur, de l'Eco‐ nomie et des Finances, de l'Equi‐ pement et du Transport, de la Jeunesse et des Sports, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social et la Fédéra‐ tion royale marocaine d'athlé‐

tisme. Mais l’Académie internatio‐ nale Mohammed VI d’Athlétisme s’inscrit aussi dans le cadre d’un projet encore plus vaste : en pleine négociation avec le gouverne‐ ment, la Cité sportive (qui com‐ prend en outre la construction d’un lycée), doit sur une superficie de 32 hectares accueillir tous les amateurs de sport.

SPECIAL IFRANE XIII

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Le

PARC NATIONAL D’IFRANE

Au cœur du tourisme vert Site prisé pour sa diversité autant faunistique que floristique, le parc national d’Ifrane s’étend sur 125000 hectares. Il abrite la plus grande forêt de cèdres du Maroc. Tour d’horizon de certains de ses passages obligés.

«

C

her visiteur, ne laisse que les traces de tes pas, l’es‐ pace d’une rencontre, ne

prends rien, ne donne rien, car la vie est précieuse. N’emporte que des souvenirs.» Ce “code de conduite” rappelle les droits et les devoirs du public qui s’apprête à entrer dans le parc national d’Ifrane. Ce site naturel qui s’étend sur une superficie de 125000 hectares, dispose d’une ri‐ chesse animale, floristique, et vé‐ gétale incroyable. Pour preuve, il abrite sur 50 000 hectares, la plus grande forêt de cèdres du Maroc et du monde, considérée d’ail‐ leurs comme patrimoine mondial par l’Unesco. A quinze kilomètres d’Ifrane, le Cèdre Gouraud, le plus vieux de la race Cedrus Atlantica en est un spécimen remarquable. Agé de plus de neuf siècles, cet arbre d’une hauteur de 42 mètres

et d’une circonférence à sa base de neuf mètres, fait partie du cir‐ cuit touristique à l’intérieur du parc.

L’Ecomusée d’Azrou Autre espèce importante : le chêne vert qui lui, couvre 38% de la surface. Tout un écosystème qui se retrouve en miniature à l’Ecomusée d’Azrou où une halte s’impose avant de partir à la conquête du parc national d’Ifrane. Ce lieu permet de décou‐ vrir toute la biodiversité de la ré‐ gion au travers de panneaux, maquettes et photos illustratifs. «Le taux d’endémisme est très élevé dans la région puisque nous recensons 250 de ces espèces. Pour

vous donner un exemple, 75% des papillons du royaume se trouvent ici» explique Rachid Rhafouri, ad‐ ministrateur du parc national

d’Ifrane. Le singe Magot fait lui aussi partie du panorama, où il vit en totale liberté sans craindre la proximité des touristes.

LAC AFFENOURIR

VALLÉE DES ROCHES

Idéal pour le “birdwatching”

Du Néolithique à nos jours

Il a été l’un des premiers sites clas‐ sés : Ramsar en 1980 (pour la pro‐ tection des oiseaux migrateurs), SIBE (Site d’Intérêt Biologique et Ecologique) en 1996 et Zone natu‐ relle protégée pour la Faune en 2007. Le lac Affenourir s’étend sur 125 hectares à 1800 mètres d’alti‐ tude à 26 kilomètres de la ville d’Azrou. Trente‐et‐une espèces avifaunes aquatiques de mon‐ tagne y vivent dont le tadorne, la foulque ou le grèbe à cou noir. Un recensement de ces oiseaux est réalisé deux fois par an. «Ils sont d’excellents bio‐indicateurs de l’état de santé du site» fait remar‐ quer Abderrahim Derrou, Direc‐ teur du Parc National d’Ifrane. Au bord du lac, cet observatoire (voir photo) permet à tous de faire du “birdwatching” en toute quiétude au milieu de cette immensité sau‐ vage.

LAC DAYET AOUA

“Ici, on se rafraîchit” Très apprécié par les amateurs de nature en quête de quiétude, le lac Dayet Aoua se situe à 17 kilomètres seulement de la ville d’Ifrane. D’une superficie de 12 hectares, et ouvert au public en permanence, il est l’un des lacs les plus fréquentés, par des milliers de personnes, surtout en pé‐ riode estivale. «Ici on se rafraîchit» di‐ sent les Marocains. Alimenté par les

eaux de ruissellement et la fonte des neiges, il permet la pratique d’activi‐ tés comme le pédalo par exemple. Peu profond, il abrite de nom‐ breuses espèces aquatiques comme le brochet, la perche ou le sandre. Mais une partie du lac Dayet Aoua sert aussi de réserve protégée pour oiseaux et apparentés : canard sou‐ chet, foulque, sarcelles…

SOURCE VITTEL

Site classé Un havre de paix à seulement trois kilomètres d’Ifrane. Il faut d’abord longer un magnifique parc om‐ bragé, sorte de jardin à étages, avant d’arriver à la Source Vittel. Remarquable au premier coup d’œil : son eau vert émeraude. Idéal pour la détente, pique‐nique et barbecues, les promenades pé‐ destres ou équestres, à l’instar des cascades de la vierge (à 7kms d’Ifrane) le site est classé d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE). «Avec le lac Dayet Aoua, cet en‐ droit est l’un des plus fréquentés par les touristes marocains qui viennent là surtout le week‐end» explique Meriam Oudaani, repré‐ sentante de la délégation provin‐ ciale du Tourisme d’Ifrane.

Pour se rendre à proximité (le site est assez loin de la route), un guide et un 4X4 sont indispensables. Si‐ tuée sur la route de Michlifen à cinq kilomètres d’Ifrane, la Vallée des Roches s’étend sur dix hectares. D’après les géologues, ces pierres calcaires rosées, façonnées par

l’érosion éolienne et laissant des formes particulières de sculptures naturelles entremêlées aux chênes verts, dateraient du Néolithique. Sur ces aires de pâturage, transitent bergers et populations nomades mais la Vallée des Roches est aussi un habitat pour chauve‐souris.

XIV SPECIAL IFRANE

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COMMUNE D’AZROU

L’artisanat dans son ensemble Objets décoratifs, tapis, produits du terroir… L’Ensemble artisanal d’Azrou est un carrefour de production et d’exposition d’articles artisanaux. Découverte.

A

zrou, à quelques encablures d’Ifrane. Cette commune dont le nom signifie “le ro‐ cher” en amazigh (berbère) séduit aussi les visiteurs par son charme, au carrefour de l’Histoire et de la culture. Entre autres curiosités, le rocher d’Akchmir, la place Moha‐ med V, la Medina, la Mosquée En‐ nour ou encore l’Ensemble arti‐ sanal. Ce local du Groupe d’Intérêt Economique, constitue un carre‐ four de production et d’exposition d’articles artisanaux fabriqués par les artisans locaux et des produits de terroirs produits par les asso‐ ciations et coopératives de la Pro‐ vince. Construit à la fin des années cinquante, il a été réhabilité en 2011 pour huit millions de di‐ rhams. «Il est important pour l’Etat

marocain de valoriser l’artisanat» déclare Houssine Khamkhoumi, directeur de l’Ensemble artisanal. Plusieurs ateliers le composent : un premier propose des plantes aromatiques et médicinales, des confitures, du miel, du couscous… «La manière de collecter, de traiter ces produits, de les empaqueter est artisanale. La production en petite quantité aussi.» poursuit Houssine Khamkhoumi. Dans cette autre échoppe, deux hommes s’adon‐ nent à la vannerie. Ce savoir‐faire serait en voie de disparition. Hous‐ sine Khamkhoumi évoque leur his‐ toire : «Ces messieurs sont les seuls à pratiquer ce métier dans la ville. Avant de s’installer dans cet En‐ semble, ils travaillaient dans la rue, au bord d’une rivière, dans des conditions très sévères. On les a ra‐ menés ici dans un climat favorable pour que perdure leur métier.» Plus loin, un atelier de pierres fossili‐ sées et de gypses, «abondantes dans la province du Midelt (à l’ins‐ tar de la province d’Ifrane, la pro‐ vince du Midelt appartient à la région Meknès‐Tafilalet, ndlr)» ex‐ plique Moulay Abdellah Lahrizi, guide de montagne et Président de l’Association des guides de la Province d’Ifrane. De même, ces babouches dont les motifs bien particuliers appartiennent spécifi‐ quement à la commune d’Azrou. Tout comme ces superbes tapis confectionnés de mains de maî‐ tres par des femmes. Exception‐ nellement, il nous a été possible

de les photographier. «C’est la meilleure coopérative de la Pro‐ vince spécialisée dans le tissage traditionnel du Moyen Atlas. C’est ici que l’on en produit le plus» as‐ sure Houssine Khamkhoumi. Quant à leur prix, «il dépend de la grandeur et du genre du tapis, comme le Hanbel ou le Marmou‐ cha» ajoute le directeur de l’En‐ semble. Il n’existe pas de statistiques offi‐ cielles quant au nombre d’artisans marocains. Ils sont toutefois esti‐ més entre deux et deux millions et demi : «Dans chaque maison ma‐ rocaine il y a des artisans ! Ils sont notre identité» explique Moulay Abdellah Lahrizi. Dans un proche

avenir, l’Ensemble artisanal d’Az‐ rou doit se doter d’un café, d’une

salle d’exposition et de vente des produits ainsi qu’un gift shop.

Mais aussi… De la sculpture sur bois et du fer forgé Sculpture sur bois Les ressources forestières ont permis aux artisans de se spécialiser dans le travail du bois. C’est d’ailleurs à Azrou qu’a été créé le premier atelier de sculpture, on utilise le cèdre, l’acajou et le noyer. Le fer forgé Cet art délicat d‘ornementation, de fils de fer entrelacés, fleurit par‐ tout au Moyen Atlas. Originalité et dextérité se conjuguent dans l’art du fer par un subtil jeu d’équilibre entre fer et mosaïque. Résultat : des tables et des consoles à géométrie variable qui trouvent naturel‐ lement leur place dans tout jardin ou intérieur.

STATION RAS-EL-MA

De l’œuf à la truite Créée en 1957, la station Ras‐El‐Ma produit deux espèces de salmonidés : la truite fario et arc‐en‐ciel. Objectif : repeupler plans d’eau artificiels et rivières pour les besoins de la pêche sportive et sensibiliser le grand public à la protection de la biodiversité.

A

mi‐chemin entre Ifrane et Azrou, à 1550 mètres d’alti‐ tude, la rivière Ras‐El‐Ma. Depuis plus de cinquante ans, son eau douce est valorisée par une station de salmoniculture réputée. En effet, environ dix‐huit mille vi‐ siteurs s’y sont pressés sur les

seuls mois de juillet et août der‐ niers. Spécialisée dans le repeu‐ plement des plans d’eau artificiels et des rivières de moyenne et haute altitudes, la station Ras‐El‐ Ma produit la truite fario, espèce autochtone et la truite arc‐en‐ciel, introduite d’Amérique du Nord au

Maroc dans les années vingt. «Le Moyen Atlas a les conditions clima‐ tiques favorables à la croissance de ces salmonidés» indique Laadel Nezha, ingénieur responsable de la station. Les étapes de l’élevage (depuis l’obtention des alevins jusqu’au grossissement) sont dé‐ clinées dans une salle d’exposition où le public peut trouver toutes sortes d’informations sur les diffé‐ rentes techniques de pisciculture. «La station joue un rôle très impor‐ tant dans la sensibilisation à la pro‐ tection de la biodiversité, mais contribue aussi à l’éducation à l’en‐ vironnement.» explique Laadel Nezha. La promotion de la pêche sportive, loisir populaire régle‐ menté et encouragé, fait égale‐ ment partie de la mission de la station Ras‐El‐Ma. «On a introduit ces espèces dans le cadre de la di‐ versification des produits de la pêche.» poursuit L. Nezha. En 2012, la station Ras‐El‐Ma qui dé‐ pend du Centre National d’Hydro‐

biologie et de Pisciculture d’Azrou relevant du Haut‐Commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte

Contre la Désertification a produit 2.4 millions d’alevins.

SPECIAL IFRANE XV

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Le

A VINGT KILOMÈTRES D'IFRANE...

Le gîte Dayet Aoua Ouvert toute l'année, le gîte Dayet Aoua est l'un des tout premiers à avoir été “classé première catégorie”. D'une capacité réduite de cinq chambres, ce lieu inspiré de ses équivalents français, accueille surtout des visiteurs étrangers mais aussi des artistes, des écrivains. Rencontre avec son propriétaire Abdelhamid Ghandi, décorateur de formation, qui veut redonner ses lettres de noblesse à l'espace rural.

S

itué à un kilomètre du lac du même nom, le gîte Dayet Aoua. Comme dans nos ré‐ gions françaises, ce mode d'hé‐ bergement se développe ici aussi. «On peut en dénombrer une quin‐ zaine classés dont trois en première catégorie c'est‐à‐dire tout confort, la deuxième étant la catégorie moyenne, et autant de non clas‐ sés» précise Meriam Oudaani, re‐ présentante de la délégation provinciale du Tourisme d’Ifrane. C'est son facétieux et heureux propriétaire, Abdelhamid Ghandi,

qui organise la visite. Ex‐décora‐ teur de formation, il s'est lancé dans l'aventure pour dit‐il, «parti‐ ciper au développement du monde rural malheureusement un peu ou‐ blié de tous». Ayant vécu deux ans en France, A. Ghandi s'est d'ailleurs inspiré des modèles hexagonaux du genre : «Avant de commencer, je me suis renseigné auprès des Gîtes de France» explique‐t‐il. Ouvert toute l'année, le gîte Dayet Aoua a une capacité réduite de cinq chambres et dix‐sept lits : «Je reçois ici des écrivains, des chanteurs, de nom‐

breux étrangers qui veulent se repo‐ ser, se ressourcer, pour parfois mieux travailler aussi ! Des classes vertes également et de grosses so‐ ciétés qui ont des patates !» plai‐ sante A. Ghandi. Car en affaires, le rire fait partie des murs : «Il faut savoir déstresser le client grâce à l'humour. Comme ça, il revient !» poursuit A. Ghandi. Savoir recevoir aussi. Outre le gîte et le couvert (gastronomie “amazigh” berbère), les visiteurs ont entre autres la possibilité de louer des VTT ou de partir en randonnées équestres.

Cinq personnes travaillent au gîte, «même des femmes !» ironise son propriétaire qui pour le cas où, «cela ne marcherait pas», s'est aménagé une porte de sortie en cultivant deux hectares de pommes attenant. Mais Abdelha‐ mid Ghandi reste serein : «Au‐ jourd'hui, je commence à être vieux. Je suis dans tous les guides touris‐ tiques. J'ai de la chance.» assure‐t‐ il, avant de servir le traditionnel thé à la menthe. Un délice… Abdelhamid Ghandi.

Le

TOULOUSAIN Un autre accent pour l’info locale

Maroc de toujours Ifrane, une province aux trésors insoupçonnés

Azrou

DR

LA STATION DE SKI

MICHLIFEN

Un havre de paix au cœur de la cédraie G

râce à son climat et à sa situation géographique en haute altitude, la Province d’Ifrane propose aux amateurs de glisse une station de sports d’hiver unique, Mich‐ lifen, située à 2000m d’altitude et à 17 kilomètres d’Ifrane aux attraits qui ont peu à envier à nos références européennes. Dans ce domaine skiable au cœur d’un décor de rêve, les pistes se fondent dans une na‐ ture épargnée qui a conservé toute son authenticité d’antan. Ici tout est fait pour s’adonner à sa discipline sportive favo‐ rite : le ski sous toutes ses

formes. Mais sans oublier de goûter au plaisir du mieux vivre naturel qui, ici et plus qu’ail‐ leurs, confirme ce label indiscu‐ table attribué depuis toujours, en bien des domaines au Maroc. Ainsi c’est dans une am‐ biance toute méridionale que la station nous propose ses deux pistes équipées de télé‐ skis et praticables de décembre à février : une pour débutants de 232m de long et 60m de dé‐ nivelé et une deuxième pour amateurs de glisse de 450m de long et 190m de dénivelé. Im‐ planté au cœur de la cédraie, l’endroit offre un paysage ma‐

gnifique, avec en outre, les monts vestiges de cratères d’anciens volcans. Oui, à l’ins‐ tar de ses modèles européens, la station de ski de Michlifen, a su combiner harmonieuse‐ ment la nécessité d’équipe‐ ments indispensables à favoriser son expansion et sa reconnaissance, tout en propo‐ sant des secteurs de glisse aménagés pour tous, enfants, adultes et pratiquants émé‐ rites. Outre Michlifen, la Pro‐ vince compte deux autres stations : celles de Jbel Hebri et Habri.

Ifrane Palace Resort and Spa Prochainement, l’hôtel de grand standing…

Ainsi, au bas des pistes de Michlifen, sur les infrastruc‐ tures de l’ancien hôtel Aghlias, à la situation géographique comme au renom des plus pri‐ sés, un nouveau complexe hô‐ telier, digne des plus grands palaces, ouvrira ses portes pro‐ chainement. Ainsi l’Ifrane Pa‐ lace Resort and Spa, transformé en un cinq étoiles, proposera selon nos informa‐

tions, 15 suites et 27 chambres des plus luxueuses, deux res‐ taurants panoramiques, à la gastronomie des plus raffinées, un spa, une piscine... L’am‐ biance y sera “hyper cosy” d’après les propriétaires qui laissent toutefois planer un cer‐ tain suspens au‐dessus de leur immense et somptueux projet. Un vaste havre de paix et de détente y attend les futurs skieurs et autres ! L’ouverture de l’Ifrane Palace Resort and Spa est annoncée pour 2013. A suivre…

Dossier ifrane - supplément au Journal Toulousain N°541 - 6 décembre 2012 - www.lejournaltoulousain.fr

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