Document Fomation Zkk Methodologie Chronometrage

December 9, 2017 | Author: toumi_omar | Category: Sewing, Hour, Reading (Process), Business, Engineer
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21/02/2012

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Méthodologie du chronométrage Sommaire

1 – Introduction -

Historique de l’organisation du travail Buts du chronométrage Les diffèrents types de chronométrages

2 – Moyens matériels du chronométrage -

Chronomètre Planche à chronométrer Feuille de chronométrage Position du chronométreur

-

3 - Conditions du chronométrage -

Stabilisation de l’opératrice Stabilisation du chronométreur Stabilisation du poste

4 - Préparation de la feuille de chronométrage

avant d’effectuer les

mesures

-

Données générales Colonnes de relevé de temps

Elaborée par Toumi Omar

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La décomposition du travail La division en colonnes de chronométrage

5 - Relevés de temps -

les temps cycliques les temps fréquentiels

6 - Le jugement d’allure -

Définition Échelles de jugement d’allure Éléments d’appréciation Enregistrement de l’allure Méthode de Levelling Étalonnage

7 – Le dépouillement -

Les temps cycliques Les temps fréquentiels

8 – Le catalogue de temps 9 – Simplification extrême du catalogue de temps 10 – Cas particuliers - Chronométrage -cas particuliers

11 – Utilisation du chronométrage en gestion de production -

détermination du prix de vente détermination de l’activité Détermination de la performance Équilibre d’un groupe Calcul d’un besoin Calcul d’une production Achat de matériel

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Délai de livraison d’une série Calcul de la vitesse de rotation d’une machine à coudre.

1 – Introduction. 1- Historique de l’organisation du travail.

L’organisation du travail est la Science qui permet l’optimisation de la production. Elle ambitionne de déterminer la façon de réaliser un travail déterminé au moindre coût, en utilisant un temps minimal, avec des moyens minimaux, une fatigue minimale et dans des conditions d’hygiène et de sécurité minimale pour le personnel tout en respectant le milieu ambiant.

De nombreux précepteurs plus célèbres ont permis d’amener l’organisation du travail au lui connaissons aujourd’hui.

ou

moins

niveau que

-

Bernard Palissy (1510- 1590), inventeur de la porcelaine. Descartes (1596 – 1650), mathématicien et philosophe, rendu célèbre par son Discours de la méthode.

-

Claude Bernard (1813 – 1878), physiologiste spécialiste de la médecine expérimentale. Taylor (1856-1915), d’apprenti devenu Ingénieur : promoteur de l’organisation scientifique du travail Gilbreth (1868 – 1924) ingénieur devenu chef d’entreprise. : décomposition du travail, fondateur du MTM. Fayol (1841- 1925) ingénieur qui établit une doctrine administrative et en définit les 6 fonctions.

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Les travaux de Taylor furent cependant ceux qui firent vraiment date et donnèrent un élan décisif à l’étude et à l’organisation du travail. Sa méthode d’analyse scientifique était totalement orientée vers la recherche de la meilleure méthode. “ Il existe toujours une méthode et un outil qui permettent un travail plus rapide et de meilleure qualité que les autres ” . Afin de trouver la meilleure méthode et les meilleurs outils, il convient de faire une analyse détaillée des diverses méthodes et d’en comparer les temps respectifs. Ce sera l’étude des mouvements et des temps. Il s’agit d’un ensemble de techniques utilisées pour l’identification et la suppression des temps non productifs ou leur réduction ainsi que l’établissement de valeurs de Elaborée par Toumi Omar

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temps normalisés pour chaque opération – appelé le temps alloué - et contenues dans un Catalogue des temps. recherche de la meilleure méthode pour effectuer un travail déterminé, utilisant au mieux le temps permettant ainsi d’atteindre une productivité optimum avec un investissement minimal. Détermination du temps nécessaire à un opérateur qualifié pour exécuter un travail déterminé à un taux de rendement bien défini. La connaissance du temps permet de planifier le travail déterminant ainsi un calendrier ou /et de déterminer le rendement atteint lors de l’exécution de la tâche.

2 – Buts du chronométrage. 1-

Déterminer le temps nécessaire à la réalisation d’une tâche ou d’une opération de production ou de travail administratif.

2-

Déterminer le temps et la production à fournir par modèle.

3-

Calculer le coût de fabrication d’un article en multipliant le coût d’une minute de travail dans l’entreprise (coût minute) par le temps de fabrication exprimé en minutes. La connaissance du prix de revient d’un article permettra également l’obtention du prix de vente.

4- Mesurer le rendement c’est à dire la proportion qui existe entre le temps produit par un opérateur et son temps de présence dans l’entreprise. On peut également en connaître l’activité, proportion qui existe entre le temps produit par l’opératrice et son temps de présence au poste de travail à produire cette opération ou cette tâche. 5 – Calculer du même mode le rendement et l’activité d’un ensemble d’opératrices. 6 – La connaissance des rendements permet de proposer un système de primes qui prend en compte les résultats individuels ou collectifs des opératrices.

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7 – La connaissance des rendements individuels permet de mettre en évidence les postes qui affichent des bas rendements, sources de problèmes et de faibles résultats économiques du groupe de fabrication. Leur localisation permet d’en rechercher les causes et d’y apporter des mesures de correction afin de rétablir le fonctionnement normal du groupe de production. 8- Déterminer par le calcul les effectifs nécessaires pour atteindre une production déterminée dans un délai imparti. 9 – Déterminer par le calcul la production “ normale ”qui correspond à l’effectif présent dans l’entreprise. 10 – Équilibrer les grandes sections de l’entreprise et les postes à l’intérieur d’une section en effectif, temps à produire et quantité de pièces à produire par jour. 11- Déterminer un besoin en matériel donc de décider d’un investissement et de déterminer son temps d’amortissement. 12 – D’évaluer le temps de passage d’une fabrication dans la ligne de montage indiquant ainsi au service planning la date de fin de fabrication et celle de la livraison.

3 – Les différents types de chronométrage. A- Les chronométrages sans Jugement d`Allure : 1) le chronométrage de diagnostic : de 2 à 3 relevés chronométriques pour chacun des poste de la chaîne But : Détecter le ou les postes susceptibles d`être la cause du mauvais fonctionnement. 2) le chronométrage d`étude : de 15 à 20 relevés chronométriques pour chacun des éléments observés et analysés de l`opération. But : Déterminer le ou les éléments non stables de l`opération.

B- Les chronométrages avec Jugement d`Allure : 1) le chronométrage de fixation de tâche : de 20 à 30 relevés chronométriques pour chacun des éléments. But : Exploiter les temps des éléments de travail stabiliser (gamme, catalogue,...) Elaborée par Toumi Omar

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2) le chronométrage de confirmation : de 20 à 30 relevés chronométriques pour chacun des éléments. But : Dans le cas d `une contestation interne ou externe à l`entreprise - interne : entre les services (exemple : S. Technique et S. Commerciale) -externe : entre une entreprise et une autre sou traitante. 3) le chronométrage de contrôle : de 20 à 30 relevés chronométriques pour chacun des éléments. But :  Revoir les temps contestés (ouvrière /chef de fabrication) en collaboration avec un chronométreur externe à l`entreprise chargé par le bureau d`emploi, généralement appelé un ingénieur de conseil. Revoir les temps de l`entreprise a titre de vérification (longue durée

d`accoutumance). 2 – Moyens matériels du chronométrage. 2.1 – Le Chronomètre.

C ‘est l’outil de base qui permet de mesurer le temps. Étant donné que les temps sont utilisés dans de multiples applications, ils seront l’objet des opérations arithmétiques habituelles (addition, multiplication, soustraction, division).

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Dans ces conditions, le système sexagésimal (1 heure = 60 mn, 1 mn = 60 secondes) n’est absolument pas pratique et est complètement abandonné au profit d’un système décimal dans lequel la minute est l’unité de base et est divisé en 1/10 mn ou 1/ 100 mn. L’unité habituellement et couramment utilisé dans les entreprises et la minute et sa division en 1/ 100. Le temps d’une opération sera de 1,25 mn, le temps d’un modèle sera de 34,76 mn, etc.

Il existe d’autres systèmes de temps. Un système utilise l’heure comme base et la divise en 10 000. L’unité s‘appelle le DMH abréviation de Dix millième d’heure. Un autre système utilise l’heure comme base et la divise en 100 000. L’unité s’appelle le TM Bien évidemment un système de conversion permet de passer de l’un à l’autre. Une heure c’est 60 mn et aussi 10 000 DMH. 60 mn = 10 000 DMH 1 mn = 166, 66666… DMH que l’on arrondit à 167 DMH.

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Études des méthodes Simplifier le travail Économie Sécurité Minimum de fatigue

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Étude du travail

+ Mesure du temps Fixer les objectifs Déterminer les coûts Mesurer les résultats Corriger les anomalies

Une Meilleure Productivité

En fait, il existe plusieurs types principaux de chronomètres. Elaborée par Toumi Omar

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Bouton de remise A zéro mode

Bouton de mise en fonctionnement Enregistrement de jusqu’à 9 mesures

(5) 000458 077 00023

Unités possibles : 1 /100 seconde 1 /1000 minute 1 /10 000 heure -

Digital ou électronique avec lecture sur écran à cristaux liquides. Appareil pourtant bon marché, il présente de nombreuses fonctions très utiles. Il est possible de choisir et déterminer l’unité dans laquelle on veut travailler : au choix seconde divisée en 1/100 ou minute divisée en 1 / 1000 que l’on utilise en 1/ 100 ou DMH. La sélection est très facile. Un bouton de mise en fonctionnement permet d’arrêter et ainsi de faire la lecture si besoin est, alors que le chronomètre n’est pas arrêté. Seuls, les valeurs sont à l’arrêt et affichées à l’écran.

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Le chronomètre permet d’enregistrer successivement 9 opérations, la fin de l’opération étant déclenchée par la pression sur le bouton poussoir.

Le cumul des temps apparaît à l’écran et les valeurs successives sont restituées à la demande. Appareil très pratique, il est très utilisé par le spécialiste des temps du Bureau des méthodes.

Le second type de chronomètre est constitué par le chronomètre mécanique. Le choix de l’unité est déterminé par l’achat de l’appareil. Il est en seconde ou bien en minute divisée en 1/100 ou bien en DMH. Si l’instrument n’indique pas l’unité de façon apparente, il est nécessaire de déclencher le chronomètre et à l’aide de la montre poignet observer ce qui se passe sur le chronomètre à tester. Si pour une minute de temps passé (à lire sur la montre poignet), l’aiguille du chronomètre effectue une rotation complète, cela signifie que l’unité du chronomètre est la minute avec la division correspondante (1 / 100). Si pour une minute de temps passé, l’aiguille du chronomètre à tester indique 167, cela signifie que le chronomètre est gradué en DMH. Il y a un bouton poussoir pour arrêter la mesure, ramener l’aiguille à zéro. La lecture doit être faite à la volée et demande une pratique plus alerte que dans le cas du chronomètre électronique. Certains chronomètres mécaniques sont équipés d’un système très pratique constitué par une aiguille supplémentaire dite “ rattrapante ”. Au moment de la mise en route, ce sont 2 aiguilles superposées qui parcourent le cadran. Au moment où l’opérateur effectue l’arrêt du fait de la fin de l’opération, l’aiguille rattrapante s’immobilise permettant la lecture de la mesure.

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Pendant ce temps, l’aiguille principale retourne à zéro et se remet en route sans arrêt. Une fois la lecture faite, une pression de la part de l’opérateur sur le bouton poussoir permet à l’aiguille de rejoindre la première, d’où son nom d’aiguille rattrapante. Si on veut faire une vérification – un bouclage-, il faut utiliser un second chronomètre que l’on met en fonctionnement au moment du début de la première opération et que l’on arrête à la fin de la dernière phase de la dernière opération. Ces chronomètres mécaniques sont beaucoup plus chers que les chronomètres électroniques.

2.2 – La planchette de chronométrage. Lorsqu’on effectue un chronométrage surtout avec un chronomètre mécanique, on est amené à inscrire les valeurs des lectures successives sur un document papier. La planchette est destinée à recevoir la feuille de chronométrage. Il faut donc la choisir légère sachant que le chronométreur passera de nombreuses heures à effectuer des relevés de temps.

2. 3 – La feuille de chronométrage. Il n’existe pas à proprement parler de feuille de chronométrage normalisée. Cependant, l’usage et la pratique indiquent qu’une forme adéquate de feuille de chronométrage peut être ainsi réalisée.

2.4 – Position du chronométreur. Le chronométreur pour effectuer son travail doit se rendre sur place, au poste de travail. Il doit pouvoir observer le travail réalisé au poste, tout en lisant les mesures sur son chronomètre. De plus, il ne doit pas gêner le travail ni au poste, ni dans la chaîne de fabrication. La position la plus favorable consiste à se tenir debout, un peu en retrait de l’ouvrière, sur la gauche de celle-ci, de façon à avoir dans son champ visuel son chronomètre pour pouvoir effectuer les lectures et les mains de l’ouvrière sur son plan de travail. Elaborée par Toumi Omar

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L’opération de mesure des temps au poste de travail étant relativement fatigante, il est conseillé, afin d’obtenir de bons résultats, d’alterner les prises de temps au poste et le dépouillement de la feuille du chronométrage, qui est une opération qui peut s’effectuer au bureau.

Le chronométreur La Machine à coudre Champ visuel du chronométreur WWWWWWW

--L` Ouvrière

3 – Conditions du chronométrage 3.1 – Opératrice Elle participe, pour une part, au chronométrage et le temps qui sera mesuré entrera dans le catalogue de temps. Il faut donc que l’opération soit effectuée dans des conditions normales c’est à dire que l’opératrice ne devra pas être une débutante dans cette opération. Par ailleurs, il faut obtenir la participation positive de l’opératrice plus spécialement si elle n’a jamais participé à un chronométrage. Si il y a possibilité de choisir entre différentes opératrices pour effectuer la mesure du temps – on mesure le temps d’une opération et non celui d’une personne – on donnera la préférence à l’ouvrière

1- Stabilité de l’opératrice. 2- Stabilité du chronométreur. Elaborée par Toumi Omar

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Le chronométreur doit être un bon professionnel et doit réaliser le chronométrage suivant les règles pour suivre la méthode habituellement pratiquée dans l’entreprise, ce qui demande d’être dans le travail et bon psychologue d’avoir de bons rapports humains personnel qui réalisera les à chronométrer.

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de

l’art

précis afin avec le opérations

Par ailleurs, il aura à porter une appréciation sur le rythme de travail de l’opératrice avec qui il aura à collaborer en portant un jugement d’allure ; c’est dire qu’il devra avoir été entraîné pour porter un jugement valable : une même appréciation pour des situations et des rythmes similaires et une bonne sensibilité pour distinguer et étalonner des situations différentes, avec la capacité de distinguer des rythmes différents mais plus ou moins voisins. Enfin, la mesure du temps ne doit être effectuée que si l’opératrice exécute l’opération en suivant le mode opératoire choisi dans l’entreprise. Le chronométreur devra donc bien connaître les modes opératoires afin de reconnaître d’éventuelles déviances dans l’exécution de l’opération ou dans l’organisation au poste de travail.

4 – Stabilisation du poste de travail. L’objectif du chronométrage est d’établir le temps à pour effectuer une opération dans des conditions de définies. Si ces conditions changent, il s’agira d’un opération dont il faudra mesurer à nouveau le temps. Afin d’éviter ce double travail, avant d’effectuer le chronométrage, on vérifiera qu’il n’y a aucune raison en brève des modifications, notamment dans l’aménagement du poste.

attribuer travail bien autre

d’apporter

4.1 – Aménagement de poste.

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S’il y a des aménagements de poste à faire, on les fera avant et en étroite collaboration avec l’agent de maîtrise du secteur concerné, avec aussi l’opératrice, éventuellement avec le mécanicien d’entretien au cas où il serait lui aussi concerné. Les modifications apportées, du fait qu’ils modifient les conditions du poste, vont modifier les modes opératoires. Dans ce contexte, on ne procédera au chronométrage prévu que lorsque l’opératrice aura assimilé parfaitement le ou les nouveaux processus et sera rentrée à nouveau dans une routine d’exécution. 4.2 – Alimentation du poste de travail. Pour effectuer le chronométrage dans de bonnes conditions, il faut que, au moins pendant la période que durera le chronométrage, le poste soit alimenté correctement. L’attente de travail au poste serait une perturbation inacceptable pour mesurer le temps. 4.3 – Travail correctement présenté et préparé. La mesure du temps ne pourra se faire correctement que si les conditions “ normales ” du mode opératoire existent réellement donc que toutes les opérations antérieures soient elles-mêmes correctement réalisées y compris les opérations de préparation ( étiquetage) ou même de coupe (crans correctement positionnés et avec la bonne taille). 4.4 – Matières premières. Les opérations à effectuer par l’opératrice peuvent être perturbées par le comportement des matières ou des coloris introduisant des spécificités ou des difficultés ne faisant pas partie intégrante du mode opératoire normal. Pour effectuer le chronométrage, on devra éviter ces situations ponctuelles ou peu fréquentes, les tailles extrêmes – ne pas mesurer le temps quand l’opératrice monte une ceinture 32 ou 60.

4.5 – Machine en bon état de fonctionnement. Lorsqu’on effectue le chronométrage, il est légitime de veiller à ne pas être perturbé par des pannes mécaniques de la machine ou être astreint à des ralentissements dans l’allure provoqués par un fonctionnement anormal des équipements mécaniques ou autres. Elaborée par Toumi Omar

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4.6 – Machine réglée et en adaptation à la morphologie de l’opératrice. Toutes les opératrices n’ont pas la même morphologie et pour exécuter l’opération dans des conditions de fatigue et de confort normal, il faut que la chaise, réglable, soit en harmonie avec la taille le l’opératrice (opératrice très petite ou très grande dont les jambes ne rentrent pas correctement sous la table de la machine).

4.7 – Grade de qualité bien défini. Les modes opératoires sont largement conditionnés par le niveau de qualité choisi par la Direction de l’entreprise. Il est nécessaire que cette notion soit bien comprise de la part de l’opératrice, du chef de groupe et de l’agent des méthodes qui effectue les chronométrages ce qui implique la définition des critères de qualité avec les limites des tolérances clairement définies et comprises, la confirmation précise du système de contrôle successif à effectuer.

4.8 – Dérangements pour cause extérieure.

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Il faut que le chronométreur prenne ses précautions pour que, pendant l’opération de chronométrage, il ne soit pas appelé pour répondre au téléphone, ou sollicité pour intervenir dans un autre problème, etc. Il faut également que l’opératrice ne soit pas interrompue en cours d’opération par sa chef de section, par une collègue ou pour toute autre raison. 4.9 – Choix de la plage horaire de relevé de temps. Il faut éviter de faire les chronométrages au début (mise en route) ou à la fin des périodes de travail ainsi qu’à la proximité des pauses.

5– Préparation de la feuille de chronométrage avant d’effectuer les mesures. 5.1 – Données générales. La feuille de chronométrage.

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Matière :

Opération :

Modèle : Taille :

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Code : Date :

Matériel et équipement:

Opératrice :

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Points / cm : RPM : 1

Chronométr eur : 2

3

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Total Nombre lecture Temps moyen JA Temps 100 Coéf Fréq Temps alloué Temps alloué : Elaborée par Toumi Omar

4

5

6

7

8

9

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Production / Heure - Article : veste, pantalon, chemise, etc. - Modèle : Paris, 5647, SERZ - Atelier : Toulouse, Monastir, Bonali - Matière : noter la référence, la composition, le poids/ m si possible l’idéal étant de collecter un échantillon à la coupe et de l’agrafer à la feuille des mesures en ayant la précaution d’alterner les emplacements d’agrafage afin de faciliter l’archivage ultérieur des documents. - Machine : bien préciser la marque, le type, la classe et les sous classe, le numéro interne sans omettre les accessoires qui déterminent les modes opératoires comme les guides ou le pied presseur compensé, l’entraînement complémentaire, etc. - Nombre de points au cm : - Défini par le mode opératoire, les points clé qualité ou les critères de qualité, la valeur est mentionnée dans le dossier technique et doit être consulté. - Ensuite, il faudra procéder à la vérification au poste de travail. Pour cela, on procédera à la confection d’un échantillon et on comptera les points par exemple sur 2 ou 3 ou 4 cm de couture. - RPM : il s’agit du nombre de rotations du moteur par minute, donc du nombre de points effectués. Cette notion est très importante lorsque sont effectuées des coutures longues (couture côté pantalon, couture coude ou saignée, couture côté + dessous de manche) ou du surfilage. - Un appareil, le tachymètre, compteur muni d’un embout qui se pointe sur le centre du volant de la machine à coudre permet de mesurer cette valeur. - A défaut, on procédera par une méthode empirique qui consiste à lancer la machine à sa vitesse maximum sur une petite bande de tissu qui peut être en boucle pendant un intervalle de temps mesuré à l’aide d’un chronomètre et de compter le nombre de points qui en résultent. - Le calcul indiquera le résultat prétendu. - Nom et prénom du chronométreur : - Date : du chronométrage. - Définition détaillée de l’opération : utilisant le vocabulaire habituellement employé dans l’entreprise, décrire l’opération le plus clairement possible au besoin en réalisant un schéma des pièces constitutives, en indiquant les coutures et tous les détails Elaborée par Toumi Omar

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utiles, comme par exemple les longueurs, etc. en parfait accord avec les consignes au poste, les critères de qualité et autres informations relatives à cette opération.

2 – Colonnes de relevés de temps. 2.1 – la décomposition du travail

2.1.1 – Les temps cycliques Ce sont ceux qui se répètent à chaque cycle de travail, un cycle étant la période qui se déroule depuis le moment où l’opérateur prend un produit jusqu’au moment où il l’évacue pour en reprendre un autre. Exemple : - Approvisionner dessous de col - Approvisionner dessus de col et déposer sur dessous - Ajuster et présenter sous pied presseur - Coulisser 3 côtés - Dégager, contrôler, évacuer. Cette succession d’éléments correspond à 1 cycle qui pourra être décomposé en 1 ou plusieurs temps cycliques suivant la division que l’on a décidé.

Le temps cyclique se décompose lui-même en 3 groupes d’éléments : 1 – Avant opération Dans l’exemple antérieur, les trois premiers éléments se situent dans “ avant piquage ”. 2 – Pendant opération C’est le temps durant lequel l’opératrice concrétise la tâche qui lui a été impartie ( coupe, piquage, repassage…). C’est la partie active, positive du travail.

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Durant une opération, il serait souhaitable de pouvoir séparer le temps de piquage proprement dit des divers travaux de présentation et de préparation qui peuvent s’intercaler entre 2 reprises de couture.

- saisir col préparer et présenter col - planter aiguille et pivoter - préparer 2 ième côté - coudre 2 ième côté - planter aiguille et pivoter - préparer 3 ième côté - coudre 3 ième côté - Évacuer

Avant piquage Pendant piquage Avant piquage Avant piquage Pendant piquage Avant piquage Avant piquage Pendant piquage Après piquage

Théoriquement, on pourrait les séparer. Cependant, ils sont souvent très courts et il n’y pas vraiment un intérêt de les séparer et ainsi en les intégrant on donne naissance à une technique dite de chronométrage simplifié. En général, on les regroupe dans une phase unique (avant piquage + piquage). 3 – Après opération. Dans l’exemple précédent, le 5 ième élément se situe dans “ après piquage ”.

2.1.2 – les temps fréquentiels. Ce sont tous ceux dont la fréquence est indépendante du cycle de travail.

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Approvisionner paquet Délier paquet Préparer paquet poche Préparer paquets devant Lier paquet Evacuer paquet Marquer production Changer la couleur des fils Approvisionner boutons (ou changement de couleur de boutons) Remplacer un rouleau de biais, de ruban après épuisement

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1 fois par lot 1 fois par lot 1 fois par lot 1 fois par lot 1 fois par lot 1 fois par lot 1 fois par lot A étudier A étudier

A étudier

Dans le chapitre suivant il sera traité de la détermination des temps fréquentiels. 2.2 – Division en colonnes de chronométrage. 2.2.1 – temps cycliques - Diviser le travail au moins en “ opération ” - coulisser col - dégarnir col - retourner col - surpiquer col Il serait mieux de diviser chaque opération en : avant pendant après On pourrait aussi diviser en éléments simples mais cela présente peu d’intérêts et une grande complication de relevés et de calculs. Elaborée par Toumi Omar

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- Choisir des points de mesure clairs, facilement détectables : - Un geste ample. - Des ciseaux que l’on pose sur la table. -Un bruit de machine qui démarre ou de coupe fils qui se déclenche définissant un début ou une fin d couture. Ces points de séparation s’appelleront des tops. - Inscrire dans les colonnes et dans un ordre chronologique de gauche à droite les diverses séquences sélectionnées. - Abréger le texte mais de façon compréhensible (il y a peu de place dans les cases prévues à cet effet.) - Appro. Dev. - Evac. S/ table. - Côté G ; côté D. 2.2.2 – Temps fréquentiels - lister les temps fréquentiels - les regrouper par type de fréquence. - Appro. paquet entier - Délier paquet - Présenter paquet poches - Lier paquet terminé 1 fois par paquet - Évacuer paquet terminé - Marquer production - Changer couleur fils 1 fois par couleur - Changer rouleau biais 1 fois par rouleau. Utiliser une seule colonne par fréquence. Pour des raisons qui seront justifiées ultérieurement, le texte pourra être inscrit dans la zone des relevés, (voir dans la feuille de chronométrage prête à l’usage).

5 – Relevés de temps. Il a déjà été établi qu’il fallait choisir l’unité de temps avant de commencer et d’utiliser le type de chronomètre correspondant. Elaborée par Toumi Omar

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Au démarrage du chrono, il y aura à mettre en route : -1 seul chrono s’il s’agit d’un chronomètre électronique. -2 chronos s’il s’agit de chronos mécaniques afin de pouvoir effectuer un contrôle de précision par la méthode du bouclage. 5.1- Chronométrage des temps cycliques. Chronométrer 5 ou 10 ou 20 cycles (le nombre dépend de la nature du cycle qui est étudié. S’il est très stable, 5 mesures suffisent. S’il est très instable il sera nécessaire 20 mesures).  Le plus fréquent sera d’effectuer 10 mesures. Effectuer les mesures et inscrire les temps relevés dans les colonnes correspondantes. Cependant, il faut tenir compte de la nature de l’opération pour déterminer le nombre de mesures à effectuer. Plus ce sera une opération courante, répétée de multiples fois sur de nombreux postes et modèles, plus il faudra affiner le chronométrage de façon à avoir une moyenne plus précise et bien connue. On note qu’il existe des temps irréguliers. Plusieurs motifs sont possibles : - Mode opératoire non stabilisé, l’opératrice ne procède pas de manière uniforme et répétée à chaque cycle. Dans ce cas, il faudra revoir le mode opératoire, le fixer bien clairement et attendre quelques temps que l’opératrice s’y soit habituée. Opératrice manque d’expérience ou de formation. Il vaut mieux chronométrer une opératrice expérimentée. Le chef de chaîne désignera dans son groupe, l’opératrice qui réunit les conditions nécessaires pour assurer l’exécution de l’opération qui sera chronométrée. - Opératrice émotive qui ne se maîtrise pas. En général, cet état de nervosité ne dure qu’un instant. Il suffit d’attendre que l’opératrice se calme seule. Elaborée par Toumi Omar

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Un peu de diplomatie généralement résout le problème. En cas d’impossibilité d’atteindre la sérénité nécessaire, il faudra se résoudre à changer d’opératrice. - Opératrice qui cherche à tricher en imaginant qu’en ralentissant le travail lors de la prise des temps elle obtiendra un temps alloué plus long. Il conviendra d’expliquer le principe du jugement d’allure afin de lui faire comprendre que nous ne sommes pas dupe et que son stratagème ne sert à rien. - Problème des valeurs anormales : certaines valeurs sont très différentes des autres, ne sont pas homogènes avec les autres mesures. Ce sont des valeurs aberrantes qui seront considérées comme anormales et pour cela ne seront pas comptabilisées. Elles sont inscrites comme les autres mais seront entourées d’un cercle indiquant leur nature de “ neutralisation ”. Elles peuvent s’expliquer comme : - des erreurs de lecture, - des erreurs de transcription, - des phénomènes parasitaires non observés pendant le chronométrage - des erreurs de manipulation du chronomètre. Etc. Il ne faut annuler que les valeurs vraiment anormales. Dans la série : 40 42 39 41 38 43 57 42 43 44 42 38 39 26 42 40 On devra annuler la valeur 57 et la valeur 26. On annulera les valeurs erratiques pendant le chronométrage lui-même ; en effet, dès les premières mesures le chronométreur a une idée de la valeur moyenne qu’il doit rencontrer lorsque l’ouvrière réalise l’opération. On n’effacera pas ces valeurs qui doivent restées lisibles. Additionnées aux autres temps, elles permettent d’effectuer le “ bouclage ” c’est à dire le contrôle que le chronométrage est acceptable.

Elaborée par Toumi Omar

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Un chrono sera acceptable à priori si le total des temps mesurés comparés au temps total lu sur le 2 ième chronomètre ne présente pas un écart supérieur à + ou - 1%. Il existe aussi des irrégularités liées ou non au travail lui-même. - l’aiguille qui casse. - Le fil qui casse - Un cran qui manque - Un paquet qui tombe par terre Etc. Qui vont se traduire par des temps qui ne doivent pas être comptés dans les moyennes mais doit être conservés pour figurer dans le temps du bouclage. 5.2 – chronométrage des temps fréquentiels Le traitement des temps fréquentiels est spécifique en ce sens qu’il est impossible d’avoir la possibilité de chronométrer 15 ou 20 valeurs pour faire une moyenne. Par ailleurs, les temps fréquentiels sont en valeur absolue toujours identiques dans une même nature. En effet, approvisionner un paquet dans une entreprise aura toujours à peu près la même valeur. Il en sera de même pour : - délier un paquet - approvisionner un paquet de grandes pièces (dos, devant, manches, etc.) et de le disposer en conditions d’utilisation). - enregistrer la production sur une feuille individuelle de production - changer la couleur des fils d’aiguille et de canette d’une piqueuse plate. Par conséquent, il sera convenant de les mesurer une fois pour toutes selon les règles usuelles du chronométrage (chronos, jugement d’allure, coefficient majorateur) et de les inscrire dans un tableau récapitulatif des temps fréquentiels propre à l’entreprise. En fait, chaque entreprise construit le sien. La formule la plus simple consistera pour le chronométreur à distraire une volante de son travail habituel et consacrer un jour ou deux au calcul des temps fréquentiels de l’entreprise. Les temps indiqués le seront sans tenir compte de la fréquence. Elaborée par Toumi Omar

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L’approvisionnement de paquet de grandes pièces y figure en l’état, sans être ramené en “ équivalent article ”. Un changement de coloris de fil demeurera en l’état. La conversion en valeur article se fera mais postérieurement, quand ce sera nécessaire. Pour les motifs déjà énoncés, il suffira de noter les temps fréquentiels dans la colonne appropriée lorsqu’ils se produiront mais ne pas prétendre les mesurer 5 ou 10 ou 20 fois comme les autres phases. Ils auront comme valeur attribuée celle du tableau de valeurs de l’entreprise mais la valeur est enregistrée pour cause du bouclage effectué.

6 – Le jugement d’allure : Avant de s’en aller du poste de travail, le chronométreur devra avoir enregistré le ou les jugement(s) d’allure qu’il a attribué à l’opératrice.

6.1- Définition. Le jugement d’allure (JA) est l’action par laquelle un observateur entraîné définit l’allure (le rythme), d’une opératrice par rapport à la représentation mentale, l’image qu’il a, de celle d’un exécutant, placé dans des conditions similaires, l’allure de ce dernier étant prise comme allure de référence. (Allure de base). 6.2 – Échelles de jugement d’allure. Il existe diverses échelles de jugement d’allure. Avant de mettre en place le chronométrage et l’existence même d’un catalogue de temps dans l’entreprise, il est indispensable d’avoir convenu avec la Direction technique de l’entreprise le système retenu et l’échelle sélectionnée.

Tableau de correspondance entre les échelles de Jugement d’allure 75 - 100

Bedaux

Maynard

BTE

100 – 133

100

80

1,20

140

133,33

Elaborée par Toumi Omar

Marche Km /h 6 Page 28 sur 46

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95 90 85 83,33 80 75

76 72 68 66,66 64 60

1,14 1,08 1,02 1 0,96 0,90

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130 120 110 100 90 80

126,66 120 113,33 111,11 106,66 100

5,7 5,4 5,1 5 4,8 4,5

70 L’échelle la plus communément utilisée est l’échelle B.T.E (Bureau des Temps Élémentaires) dans laquelle : • 100 est l’allure normale • 70 est l’allure considérée comme minimale tolérable • 140 est l’allure considérée comme maximale, d’un opérateur très motivé, particulièrement doué et expérimenté En dessus de 120 et au dessous de 80, il devient difficile d’apprécier l’allure. Le conseil sera donc d’éviter, dans la mesure du possible, de chronométrer des opérateurs situés en dehors de l’éventail 80 –120, l’idéal se situant entre 80 et 110. 6.3 – Éléments d’appréciation. Le jugement d’allure résulte de l’appréciation subjective du chronométreur basée fondamentalement sur 4 critères :  le mode opératoire : sur lequel l’agent de méthodes, associé à l’agent de maîtrise du groupe a étudié et fixé les composantes.  La vitesse d’exécution : variable par nature, suivant le tempérament des personnes et qui peut être amélioré par l’expérience,  la persévérance et la volonté : à l’exemple des sportifs qui s’entraînent pour améliorer leurs performances.  La stabilité ou régularité : qui se traduit par une stabilité dans les temps relevés. L’allure peut se juger de 5 en 5 et aura comme valeur : 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 115, 120, 125, 130.

Elaborée par Toumi Omar

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EVALUATION du RYTHME 4

2

1

3

Habilité Précision

Activité Vitesse

Processus (mode opératoire) 6

Régularité Total *

Parfaite

2

Excellente

1,5

Très bon

6

1

Bon +

4

0,5

Bon Bon -

8

2

0

0

- 0,5

Acceptabl e

-1

Médiocre

- 1,5

Mal

-2 -4

-6

-2

-8

4,5 3 1,5 0 - 1,5 -3

- 4,5 -6

4 0 à 10% 3 11 à 15% 2 16 à 20% 1 21 à 25% 0 26 à 30% -1 31 à 40% -2 41 à 50% -3 51 à 60% -4 61 à 70%

+ 20 + 15 + 10 + 10 0 -5 - 10

- 15 - 20

* valeurs anormales éliminées

Exemple : Habilité Vitesse Processus Régularité Total : + 5

+1 0 +6 -2 Í>

Elaborée par Toumi Omar

rythme 105 Page 30 sur 46

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Régularité =

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Temps le plus lent - temps le plus court X 100 Temps moyen

6.4 – Enregistrement de l’allure. Durant le chronométrage proprement dit, et chaque fois que le temps de l’exécution de l’opération le permet, effectuer des jugements d’allure pour chaque colonne de temps cyclique. L’approche prendra de plus en plus de consistance pour devenir progressivement une forme de certitude. Il faudra alors enregistrer chaque jugement d’allure dans la case prévue à cet effet de chaque colonne. A chaque colonne (élément, opération), peut correspondre une allure différente ; il n’est pas impossible, en effet, qu’une opératrice puisse avoir une allure différente en avant piquage, pendant piquage et après piquage. Il est inutile de mentionner les allures des temps fréquentiels. Elles ne seraient pas, de toutes façons, exploitées. Ce n’est qu’après avoir enregistré les allures que le chronométreur pourra rejoindre son bureau technique pour effectuer le dépouillement de son chronométrage. Au moment de la fin du dernier chronométrage, il conviendra d’arrêter simultanément les 2 chronomètres, de noter le dernier temps ainsi que celui du bouclage qui sera noté dans en case observations. 6.5 – Méthode de Levelling. Dans certaines circonstances comme chronos de coupe, de travaux d’expédition, de tricotage, de tissage, il faudra faire un jugement d’efficacité, établi suivant la méthode de Levelling consistant à émettre un jugement d’efficacité global, seul et unique.

6.6 – Étalonnage. Tout chronométreur se doit d’effectuer régulièrement un réétalonnage afin de vérifier que ses capacités d’appréciation sont maintenues intactes. Elaborée par Toumi Omar

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Des organismes spécialisés proposent des stages, à cet effet. Pour des motifs divers qui engendrent une fatigue importante, il est conseillé d’alterner les chronométrages dans l’atelier avec leur dépouillement en bureau technique.

Jugement d’efficacité ou levelling Habileté A = Parfait

0,15 0,13 B = Excellent 0,11 0,08 C = Bon 0,06 0,03 D = Moyen 0,00 Allure 100 E = Passable -0,05 -0,10 F = Médiocre -0,16 -0,22

Activité 0,13 0,12 0,10 0,08 0,06 0,04 0 -0,04 -0,08 -0,12 -0,17

Conditions de travail 0,06

Stabilité 0,04

0,04

0,03

0,02

0,01

0

0

-0,03

0,02

-0,07

-0,04

Exemple : Temps chronométré = 15 dmh. Correctifs : Habileté : Excellent 0,11 Activité : Bon 0,06 Conditions de travail : Passable - 0,03 Stabilité : Bon 0,01 Total : Suppléments accordés par les correctifs : 15 dmh X 0,15 = 2,25 dmh Temps accordé : 15 dmh + 2,25 dmh =

Elaborée par Toumi Omar

0,15

17,25 dmh

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Matière : Tergal laine 45 / Opération : Coulisser col 55

Code :

Modèle : Monastir

Date : 7 mai

Taille : 48

Matériel et équipement: : Piqueuse plate 1A CF + guide B67

Points / cm : 3,5 RPM : 3840

apro dessus, dessous présenter sspp

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Total Nombre Temps moyen

32 31 30 32 29 28 33 30 47* 30 32 31 32 33 30 25*

Coulisse r 3 côtés col

85 92 87 88 85 87 91 98 79 85 91 87 78 80 87 82

Elaborée par Toumi Omar

Dégager, évacuer col

12 10 9 11 10 18* 10 12 11 10 12 5* 10 11 10 9

Appro paquet+pr epa+marq uer productio n

52

Lier, évacue r paquet

Opératrice : Sonia Chronométreur : Victor

Change r coloris fil

14

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21/02/2012 JA 95 Temps To Coef Freq Temps alloué Temps alloué :

105

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100

7 – Le dépouillement : Le dépouillement est la détermination du temps moyen d`une opération, en utilisant la méthode convenable. Les méthodes de dépouillement des mesures chronométriques sont suivant leur type : Pour les mesures chronométriques sans JA, on a : - la moyenne arithmétique - la grande fréquence - le 1/3 Michelin  Pour les mesures chronométriques avec JA, on a : - la moyenne arithmétique - le tableau de BEDAUX - la méthode Logarithmique 7.1.1– Calcul du temps moyen.

-

-

-

- Additionner tous les temps relevés et conservés (annulation des valeurs aberrantes) de la première colonne. Inscrire le résultat dans le bas, en face de la rubrique Total. Compter le nombre de relevés acceptés (retirer les valeurs aberrantes) et inscrire le résultat dans la colonne et en face de la rubrique : Nombre de lectures. Calculer la moyenne des temps en divisant le total par le nombre de lectures. Inscrire ce résultat en face de la rubrique : Temps moyen Contrôler « au coup d’œil » que la moyenne n’est pas aberrante par rapport aux valeurs relevées. Sinon, retrouver où est l’erreur et corriger. Continuer le dépouillement en faisant le raisonnement pour les autres colonnes.

7.1.2 – Bouclage. Elaborée par Toumi Omar

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Aux totaux des bas de colonnes des temps cycliques, rajouter : - les valeurs entourées, considérées comme anormales dans toutes les colonnes. - les temps fréquentiels mesurés et inscrits dans les colonnes de « temps fréquentiels » - les temps correspondants à des irrégularités dans le travail, inscrits dans la case « Observations ». Avec cette méthode, nous avons le total des temps mesurés avec le chronomètre ayant servi à la mesure des temps. Nous avons, par ailleurs, noté le temps indiqué par le chronomètre de bouclage et qui n’a été arrêté qu’à la fin du chronométrage. Il convient maintenant de comparer ces 2 temps. En effectuant la règle de trois suivantes, on obtient le résultat qui permet d’accepter ou de refuser le travail. (Temps total mesuré – Temps de bouclage) / Temps de bouclage X 100 = = % écart Matière : Tergal laine 45 / Opération : Coulisser col 55 Modèle : Monastir Taille : 48 Matériel et équipement : Piqueuse plate 1A CF + guide B67 Points / cm : 3,5 RPM : 3840

1 2 3 4 5 6 7 8 9

1

2

3

4

5

32 31 30 32 29 28 33 30 47*

85 92 87 88 85 87 91 98 79

12 10 9 11 10 18* 10 12 11

52

14

Elaborée par Toumi Omar

6

7

8

9

Code : Date : 7 mai Opératrice : Sonia Chronométreur Victor 10

11

12

13

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21/02/2012 10 30 11 32 12 31 13 32 14 33 15 30 16 25* 17 18 19 20 Total 433 Nombre 14 lectures Temps 30,93 moyen JA 95 Temps 100 Coef Freq Temps alloué Temps alloué : Production / Heure Production / Jour

85 91 87 78 80 87 82

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10 12 5* 10 11 10 9

1382 147 16 14 86,3 8 105

10,5 100

Observations : Casse fil 78 Temps de bouclage : 2210 dmh

Dans notre exemple, Total des temps relevés : 433 + 47 + 25 + 1 382 + 147 + 18 + 5 + 52 + 14 + 78 = 2 201 Temps bouclage : 2 210 Ecart : (2 201 – 2 210) / 2 210 * 100 = 0,41%

L’écart étant inférieur à 1 %, le chronométrage est acceptable.

Avec un chrono électronique, l’écart ne peut résulter que d’erreurs de manipulation ou de relevés. Avec un chrono mécanique, il est en principe négatif et correspond en principe au temps de retour à zéro de l’aiguille. Elaborée par Toumi Omar

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7.1.3 – Application du jugement d’allure et détermination du T0 ou Temps à 100. Le jugement d’allure permet de ramener le temps moyen à l’allure 100. Dans l’échelle d’allure BTE, cela correspond à l’allure d’une bonne opératrice en situation normale d’activité. Le calcul s’effectue en appliquant le coefficient correspondant au JA au temps moyen. JA 70 80 90 100 110 120

Coef. JA 0,70 0,80 0,90 1 1,10 1,20 Temps moyen X Coef JA -------------------------------- = 100

T0

 Exemple pour le coulissage du col : 86, 38 X 105 ----------------- = 90, 70 100

On remarquera que quelque soit l’opératrice chronométrée et son allure propre, le temps à 100 doit demeurer le même : Opératrice A temps 15 cmn allure 80 === temps à 100 = 12 cmn Opératrice B temps 12 cmn allure 100 === temps à 100 = 12 cmn Opératrice C temps 10 cmn allure 120 === temps à 100 = 12 cmn Elaborée par Toumi Omar

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Pour l’Industrie de l’habillement, il n’y a pas lieu d’additionner les traditionnels coefficients des tables universelles (D = Dynamométrique, + P = Position, + M =Monotonie, + A = Ambiance) La table relative à l’habillement s’obtient en lecture directe et se divise en 2 grands secteurs : - pendant que la machine travaille - lorsque la machine ne travaille pas.

Il y a : - les Temps physiologiques. (P) Par exemple, aller aux toilettes, prendre une boisson ou une collation. Le repos de récupération de la fatigue provoquée par tout travail. Ceci signifie que les temps de pause – obligatoires dans certaines organisations du travail – accordés volontairement par l’entreprise sont déjà inclus dans le chronométrage et ne doivent pas être déduits du temps de présence lors du calcul du rendement ou de l’activité. - les Temps machine (M) - le changement de cône de fil lorsque le cône est fini (à ne pas confondre avec le changement de cône pour changement de coloris de fil pour changement de coloris de tissu) et qui , lui, appartient aux temps fréquentiels. - On ferait le même raisonnement pour le changement de canette lorsque le fil de celle-ci est épuisé. - Casse de fil - Réglage de machine - Aiguille qui casse. Elaborée par Toumi Omar

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Les irrégularités (I). Ce sont des événements liés ou non au travail proprement dit. - crans de coupe qui manquent - explications du chef du groupe. Pour chaque mesure d’événements cycliques (colonne) il faudra rechercher dans la table le coefficient qui correspond et l’inscrire dans la case correspondante. TABLEAU DES COEFFICIENTS DE MAJORATION repos TRAVAUX MANUELS Manipulations Dégagements Contrôles Coef Saisir, tenir, prendre, Dégager, dégager pince, Examiner, compter, déposer, ramener vers soi, retirer vérifier, etc. évacuer, déplacer, épingle, couper fils, etc. inverser, changer, lier, délier, placer sur cintre, enlever du cintre, etc. Préparations Présentations Ajuster, transférer, plier, déplier, épingler, Placer sur table, orienter, coucher couture, lisser, tendre, mettre à maintenir, engager sous pied plat, soulever et rabattre, roulotter, etc. presseur, engager dans pince, pivoter, orienter, positionner accessoires Compléments d’opérations Fendre ouverture, dégarnir, cranter, ressortir angle, retourner sur endroit, retourner sur envers, etc. Finition main Réglage main – coupe ciseaux main – presse fer main TRAVAUX MACHINES Machines plates Nbre Aig Type de point Coef Nbre Aig Type de point 1 1 fil chaînette 1,13 1 Navette 1 2 « « 1,14 2 « 2 3 « « 1,16 3 « 3 4 « « 1,18 4 « 2 4 « « 1,17 1 Zig Zag navette 1,19 2 Zig zag navette 1,25 1 «T» Machines surjeteuses Machines à bras déporté 1 1 fil chaînette 1,13 2 2 fils chaînette 1 2« « 1,14 3 3« « 1 3« « 1,15 2 4« « 2 4« « 1,17 3 6« « Elaborée par Toumi Omar

1,10

1,12

1,13 1,12 1,15

1,20 1,23 1,28 1,33

1,19 1,18 1,19 1,20 1,21 Page 39 sur 46

21/02/2012 2 5« « Machines à point d’arrêt 1 1 fil chaînette 1 Navette Machines à boutonnières 1 1 fil chaînette 1 navette Coupe ciseaux électriques Coupe scie à ruban Presse machine

1,18 1,11 1,17

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2 navette Machines à poser les boutons 1 1 fil chaînette 1 Navette Machines à boutonnières drap 1 2 fils

1,26 1,13 1,16

1,12 1,14 1,17 Machines de coupe 1,16 Matelassage chariot plieur 1,14 1,16 Machine presse 1,15 Presse machine commandée à 1,18 pédales

Tableau des coefficients majorateurs Types de Coef Type de Type Applicable machin point travaux s e Nav. Machin e 1 fil

Plate Chaî Nette

Techn o Humai ns

Plate Zig zag Plate Point T

Nav.

Surjeteus

Chaî-

Elaborée par Toumi Omar

Nav PointT .

Physiologiqu e

Fréquentiel

Incident

TOTAL

Aiguilles

1 2 3 4 1

4 4 4 4 4

4 4 4 4 4

3 5 6 7 2

2 4 6 8 -

7 6 8 10 3

20 23 28 33 13

1 2 3 4 2

4 4 4 4 4

4 4 4 4 4

2,5 3 3 ,5 4 3,5

-

3,5 4 4,5 5 4,5

14 15 16 17 16

3

4

4

4,5

-

5,5

18

1 2 1

4 4 4

4 4 4

3 5 3

2,5 5 2,5

5,5 7 5,5

19 25 19

1 1

4 4

4 4

2 2,5

-

3 3,5

13 14

de Nbre

2 fil s 3 f. 4 f.

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e

Au temps pendant lequel la Bras machine Déporté travaille Plate Arrêts

Nette Chaî. Nav. Chaî

Nav. Mach. Chaî Boutons Nav Machin Chaî e Bouton Nav nières

1 2 2 3 2 1f 1 il 1 1f 1 il 1 1f 1 il 1

21/02/2012 4 4 4 4 4 7 4 7 4 7 4 3

Boutonnière s

3 4 3 3,5 5 2

4 -

4 5 4 4,5 6 2

DOC. COURS 15 17 18 19 26 11

4 4

3 4

3 2

2 -

2 3

14 13

4 4

4 3

3 2

2 -

3 3

16 12

4

3

3

2

5

17

4

3

3

-

4

14

4

3

-

-

3

10

4

3

-

-

5

12

4

3

-

-

6

13

4

3

-

-

5

12

4

4

-

-

7

15

4 4 4 4 4

4 4 4 8 8

-

-

8 8 6 3 3

16 16 14 15 15

4

11

-

-

3

18

Draperi e Manuel s

Travail Main

Au temps Catégorie pendant D’éléments lequel la machine ne travaille Pas

Ensembl e

Manipulations Dégagements Contrôles Préparations Présentations Compléments Opérations FINITION

Réglage main Ensembl Coupe ciseaux main e Coupe machine Coupe scie à ruban Matelassage Presse fer main Presse machine auto / Pressage Ensembl semi auto e Presse machine avec pédales Coupe

En application de notre exemple et en prenant les valeurs dans notre tableau, Appro dessus, dessous, présenter sous pp ------------ Piquage avec piqueuse plate 1 Aig 2 fils Elaborée par Toumi Omar

-----------

coef 1,12 coef 1,20

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Evacuation

----------

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coef 1,10

Il ne reste plus qu’à appliquer ce coefficient sur le Temps à 100, colonne par colonne et à en enregistrer le résultat dans la case Temps théorique.

Appro -------- Piquage 108, 83 Evac

-----

------

29, 38 X 1, 12 = 32, 91 90, 70 X 1, 20 =

10,50 X 1,10 = 11, 55

7.1.4 – Applications de la fréquence. Si on chronomètre un col, une braguette de pantalon, une gorge de chemise, le montage des manches droite et gauche séparément etc. la fréquence sera de 1/1 parce que la séquence mesurée correspond à 1 article. Si on chronomètre le coulissage de 1 poignet, la patte capucin de 1 manche, la surpiqûre de 1 patte d’épaule, etc. la fréquence sera de 2 puisque la séquence mesurée correspond au ½ article et que le temps que nous voulons allouer pour cette opération le sera pour 1 article en entier. Il y a donc lieu de marquer dans chaque colonne et dans la case FREC. Le chiffre correspondant. - 1 si nous avons chronométré 1 col. - 2 si nous avons chronométré 1 poignet. - 6 si nous avons chronométré la confection de 1 passant pour un pantalon qui en comporte 6. Il reste à multiplier le TH de chaque colonne par la fréquence désignée. Enregistrer le résultat obtenu dans la case TA, Temps alloué. 2 – Les temps fréquentiels. Nous avons déjà expliqué l’origine des temps fréquentiels et la méthode utilisée pour mettre à jour les tableaux de temps fréquentiels. Chaque entreprise doit constituer son propre dossier. Les temps intégrant le jugement d’allure et le coefficient majorateur. Il ne reste qu’à y appliquer la fréquence afin de les ramener à un temps correspondant à 1 seul article. Elaborée par Toumi Omar

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A titre d’information, on verra un tableau de temps fréquentiels appliqués dans une entreprise pour les changements de fils pour un changement de couleurs de fils. Piqueuse plate – 1 aiguille aiguille 1 fil 30 cmn Canette 1 fil 20 mn 30 cmn Piqueuse chaînette 1 aiguille 1 fil 1 aiguille 2 fils - 30 cmn Aiguille 1 Fil 20 cmn 50 cmn 35 cmn Crochet 1 fil 2 aiguilles 4 fils - 60 cmn aiguilles 2 fils 45 cmn - crochets 70 cmn 55 cmn 2 fils 3 aiguilles 6 fils - Aiguilles 3 fils crochets 3 fils 4 aiguilles 8 fils -Aiguilles 4 fils crochets 4 fils Surjeteuse / surfileuse 1 aiguille 2 fils 60 cmn 1 aiguille 3 fils 75 cmn 2 aiguilles 4 fils 90 cmn 2 aiguilles 5 fils 105 cmn Recouvreuse 2 aiguilles 3 fils 80 cmn 2 aiguilles 4 fils 90 cmn Arrêts 1 aiguille 1 fil 30 cmn 2 aiguilles 2 fils 30 cmn Aiguille 1 fil 20 cmn Canette 1 fil Point invisible

Boutons

1 aiguille 1 fil 1 aiguille 2 fils 1 aiguille 3 fils 1 aiguille 1 fil

Elaborée par Toumi Omar

30 cmn 65 cmn 75 cmn 30 cmn Page 43 sur 46

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Le temps alloué sera le total des temps alloués cycliques et fréquentiels. Il s’exprime en cmn, ce qui est largement suffisant dans notre branche d’activité. Il rentrera ainsi dans le catalogue de temps de l’entreprise. Pour des raisons de gain de temps, il a été mis au point une METHODE SIMPLIFIEE de CHRONOMETRAGE dans laquelle les principes généraux exposés précédemment restent les mêmes mais où les coefficients majorateurs sont adaptés à la nouvelle méthode. La simplification réside dans le fait de mesurer le temps d’une opération sans séparer les différentes phases. Sont regroupées dans le même temps l’approvisionner, le coudre, l’évacuer. Comme ces opérations ont des coefficients majorateurs différents et que le temps est global et contient les 3 constituants sans avoir la possibilité de les séparer, il a été créé un catalogue des coefficients majorateurs qui tient compte de cette situation. Pour le reste de l’opération de mesure du temps tout est identique. Le tableau des coefficients laisse la possibilité de choisir entre 4 alternatives dont la variable est le temps technologique par rapport au temps total de l’opération. On va mesurer la proportion existante entre le temps pendant lequel la machine travaille et le temps de l’opération lui-même. Il a été établi 4 catégories : de 0 à 25 %, de 26 à 50%, de 51% à 75% et 76% à 100%. Suivant le résultat obtenu, on prendra la valeur du coefficient majorateur qui lui correspond.

Elaborée par Toumi Omar

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Remerciement Je tiens à remercier d’abord, la direction de l’entreprise : ….. pour toute collaboration et aide fourni pour mener à bien cette formation. Je ne dois pas oublier non plus tout les participants et les participantes à cette formation pour leur attitude et comportement de responsabilité, et intéressement d’enrichir leur savoir et savoir faire professionnel. Merci, à toutes les personnes qui ont contribués de prés ou de loin pour finir ce travail dans les bonnes conditions.

Elaborée par Toumi Omar

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Elaborée par Toumi Omar

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