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ÉVALUATION DES BESOINS EN INFORMATION AGRICOLE DANS LES ÉTATS DU GROUPE AFRIQUE-CARAÏBES-PACIFIQUE (ACP) Afrique
Étude sur : Djibouti
Rapport final
Préparé par :
Ahmed Darar Djibril
Pour le compte du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA)
Projet n° 4-7-41-255-7/l
15/12/2008
ÉVALUATION DES BESOINS EN INFORMATION AGRICOLE DANS LES ÉTATS DU GROUPE AFRIQUE-CARAÏBES-PACIFIQUE (ACP) Afrique
Étude sur : Djibouti
Rapport final
Préparé par :
Ahmed Darar Djibril
Pour le compte du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA)
Projet n° 4-7-41-255-7/l
15/12/2008
Notice légal Ce rapport à été commandité par le CTA afin d’affiner sa connaissance des besoins en information des pays ACP. Le CTA ne peut en aucun cas se porter garant de la fiabilité des données, inclues dans le rapport, ni prendre la responsabilité des usages qui pourraient en être fait. Les opinions exprimées ici sont celles de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue du CTA. Le CTA se réserve le droit de sélectionner des projets et des recommandations portant sur son mandat.
(ACP-UE) Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA) Agro Business Park 2 6708 PW Wageningen Pays-Bas Site web : www.cta.int E-mail :
[email protected]
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Remerciements
Le présent document a été préparé pour le compte du Centre Technique Agricole (CTA) qui a pour mission d’élaborer et de fournir des services qui améliorent l’accès des pays ACP à l’information pour le développement agricole et rural et de renforcer la capacité de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l’information dans ce domaine. Par conséquent mes remerciements vont en premier lieu au CTA d’une part pour l’appui financier et d’autre part pour m’avoir témoigné leur confiance pour entreprendre cette étude. J’adresse toute ma gratitude à l’équipe de Mme Christine WEBSTER (Deputy Manager, Planning and Corporate Services) pour leur appui technique durant la phase préparatoire de l’étude. Je remercie également le Coordonnateur régional de l’étude qui, tout au long de ma mission d’évaluation, n’a pas ménagé ses efforts ni son temps et ce malgré un programme de travail chargé pour répondre à mes interrogations sur certains points. Son professionnalisme et son engagement constant en faveur de l’information agricole pour les produits et services du CTA ont permis de mener à bien et dans des conditions favorables l’évaluation des besoins en information agricole. Je remercie enfin toutes les personnes rencontrées ou interviewées au cours de cette mission pour leur contribution à ce travail, en particulier les responsables des institutions publiques, les représentants des institutions parapubliques enfin les représentants des institutions non publiques qui ont mobilisé leurs collaborateurs pour mettre à notre disposition les documents et matériels nécessaires. Durant mes visites de terrain j’ai été reçu avec chaleur et les discussions se sont déroulées de manière plus que satisfaisante. Les personnes interrogées ont répondu avec simplicité et sans réticence à mes questions.
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Sigles, abréviations et acronymes ACP : ACPO : ADSL : AYIE : BAD : CEE : CERD : CERB : COMESA : CTA : CNEC : DSRP : DJIBTEL : DNAF : DE : DNESV : DNP : DMMI : EDAM-IS : EDSF/PAPFAM : EIAY : FAO : FEWSNET : FIDA : FM : GIC : GSM: HCR : INDS : IGAD: JLN : LAN : LBV : MAEM/RH : MCCPT : MEFPP : MAJD : MID : MMDS : NTIC : OMC : ONG : PAM : PC : PNUD : PIB : RCAD : RTD ; SDR :
Afrique, Caraïbes, Pacifique Association coopérative des pêcheurs d’obock Asymmetric Digital Subcriber Line Abou Yasser International Etablissement Banque africaine de développement Communauté Economique et Européenne Centre d’études et de recherches de Djibouti Centre régional d’exportation du bétail Common market east and southern africa Centre technique agricole Caisse nationale d’épargne et de crédit Document stratégique de réduction de la pauvreté Djibouti télécom Direction Nationale de l’agriculture et des forêts Direction de l’économie Direction Nationale de l’élevage et des services vétérinaires Direction Nationale de la pêche Djibouti management maritime investissement Enquête Djiboutienne auprès des ménages Enquête djiboutienne de la santé et de la famille Etablissement international Abou yasser Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture Réseau de systèmes d’alerte précoce contre la famine Fonds international pour le développement agricole Frequency Modulation Gestion de l’information et de la communication Global system for Mobil Haut commissariat pour les réfugiés Initiative nationale pour le développement social Inter Governmental Authority for Development Journal la Nation Local Area Network Laboratoire de biologie végétale Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la mer, chargé des ressources Hydrauliques Ministère de la Communication et de la Culture chargé des Postes et des Télécommunications Ministère de l’économie, des finances chargé de la planification et de la privatisation Mouvement associatif des journalistes djiboutiens Ministère de l’intérieur et de la décentralisation Multichannel Multipoint Distribution Service Nouvelles technologies de l’information et de la communication Organisation mondiale du commerce Organisation non gouvernementale Programme alimentaire mondial Personal Computer Programme des nations unies pour le développement Produit intérieur brut Réseau des coopératives agricoles de Dikhil Radio et télévision de Djibouti Sous directions régionales
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SPSC : UE : UIT : UNFD : UNICEF : USAID: VSAT:
Service de programmation, de suivi et de la communication Union européenne Union internationale des télécommunications Union nationale des femmes djiboutiennes Fonds des nations unies pour l’enfance United States Agency for International Development Very small aperture terminal
Taux de change au 30 septembre 2008 : 1 Euro = 283 Francs Djibouti (FD)
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Table des matières Remerciements...............................................................................................................................................ii Sigles, abréviations et acronymes ................................................................................................................. iii Résumé analytique ....................................................................................................................................... vii 1. INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1 2. PROFIL DU PAYS ..................................................................................................................................... 2 2.1 Agriculture, pêche, ressources forestières et l’élevage...............................................................................2 2.1.1 Agriculture ................................................................................................................................ 3 2.1.2 Pêche ....................................................................................................................................... 3 2.1.3 Ressources forestières ............................................................................................................. 3 2.1.4 Élevage et pastoralisme ........................................................................................................... 3 2.2 Description de la situation des infrastructures des TIC et des récents développements dans le secteur. ......4
3.
SITUATION DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION POUR L’AGRICULTURE ET LE DEVELOPPEMENT RURAL................................................................................................................... 6 3.1 Cadre institutionnel, politique et réglementaire pour l’information et la communication ...........................6 3.2 Aspects opérationnels ....................................................................................................................................7 3.2.1 Description des services d’information agricole ........................................................................ 7 3.2.2 Sources d’information ............................................................................................................... 9 3.2.3 Produits et services d’information fournis ................................................................................. 9 3.2.4 Capacité de gestion de l’information et de la communication ................................................. 10 3.3 Intervention d’aide au développement de l’information et de la communication pour l’agriculture et le développement rural .....................................................................................................................................11 4. ANALYSE DES BESOINS INSTITUTIONNELS (POINTS FORTS ET GOULOTS D’ETRANGLEMENT / POINTS FAIBLES) ............................................................................................................................... 12 4.1 Besoins en informations ...............................................................................................................................12 4.2 Besoins en renforcement des capacités .....................................................................................................13 4.3 Feedback sur l’utilisation des produits et services du CTA ......................................................................17 5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ........................................................................................... 19 5.1 Conclusions ..................................................................................................................................................19 5.1.1 Besoins en information ................................................................................................................ 19 5.1.2 Besoins en renforcement des capacités ...................................................................................... 19 5.1.3 Points de vue sur les produits et services du CTA ....................................................................... 20 5.1.4 Partenaires et bénéficiaires potentiels ......................................................................................... 20 5.2 Recommandations .......................................................................................................................................21 5.2.1 Besoins en information ................................................................................................................ 21 5.2.2 Besoins en renforcement des capacités ...................................................................................... 21 5.2.3 Produits et services du CTA......................................................................................................... 22 5.2.4 Potentielles institutions partenaires stratégiques ......................................................................... 22 6. PROPOSITION DE STRATEGIE D’INTERVENTION ET DU PLAN D’ACTIONS POUR LE CTA ........ 23 6.1 Stratégie d’intervention ................................................................................................................................23 6.2 Plan d’actions ..............................................................................................................................................24 ANNEXES................................................................................................................................................ - 26 Annexe I. Termes de référence................................................................................................................ - 27 Annexe II. Profil de Djibouti...................................................................................................................... - 34 II.1 Profil général du secteur de l’agriculture ............................................................................................... - 34 II.1.1 Taille de la population agricole (hommes / femmes / jeunes) ............................................. - 35 II.1.2 Terres agricoles, forêts, zones de pêche, élevage.............................................................. - 35 II.1.3 Systèmes de production agricole........................................................................................ - 38 II.1.4 Poids de l’agriculture dans l’économie (en pourcentage du PIB) ........................................ - 39 II.1.5 Denrées principales et produits agricoles secondaires ....................................................... - 40 II.1.6 Principaux marchés à l’exportation ..................................................................................... - 44 II.1.7 Accords commerciaux touchant à l’agriculture.................................................................... - 45 II.1.8 Politiques sectorielles en matière d’agriculture, de pêche et de ressources forestières...... - 46 II.1.9 Cadre institutionnel, réglementaire et politique pour l’information et la communication ...... - 49 II.2 Profil socio-économique ......................................................................................................................... - 50 II.2.1 Démographie ...................................................................................................................... - 50 II.2.2 Niveau d’alphabétisation et langues ................................................................................... - 51 II.2.3 Accès aux services de base ............................................................................................... - 51 -
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II.2.4 Exode rural vers les zones urbaines................................................................................... - 56 II.3 Médias et télécommunications ........................................................................................................... - 57 II.3.1 Journaux, périodiques et organes de télédiffusion.............................................................. - 57 II.3.2 Services de télécommunication .......................................................................................... - 59 II.3.3 Ordinateurs et Internet........................................................................................................ - 60 Annexe III. Liste des institutions............................................................................................................... - 63 III.1 Liste générale des institutions en République de Djibouti .................................................................. - 63 III.2 Liste des institutions interviewées ........................................................................................................ - 72 Annexe IV. Liste des institutions et personnes interviewées .................................................................... - 95 Annexe 5. Bibliographie ........................................................................................................................... - 97 -
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Résumé analytique Introduction Les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) de Tunis en 2005 ont souligné l’importance de l’accès à des informations pertinentes et le potentiel des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour les personnes impliquées dans le secteur rural. En effet l’amélioration de l’accès à l’information agricole contribue à réduire à la pauvreté et à renforcer la sécurité alimentaire dans les pays en développement. C’est dans cette optique que le Centre Technique Agricole (CTA) a pris l’initiative d’entreprendre une étude visant à évaluer les besoins en information agricole dans les états africains de l’Est du groupe Afrique, Caraïbes, et Pacifique (ACP) au regard des produits et services du CTA.
Objectif de l’étude L’étude s’attachera à : • • •
•
passer en revue les principaux services et les acteurs du secteur de l’agriculture (en matière d’offre d’informations), en mettant l’accent sur leurs atouts, leurs points faibles et les opportunités de collaboration avec le CTA ; identifier les besoins des acteurs clés / des principaux partenaires stratégiques pour les produits et services du CTA, en termes d’informations agricoles et de renforcement des capacités de Gestion de I’Information et de la Communication (GIC) ; identifier de potentiels partenaires stratégiques pour les activités et services du CTA (en accordant une attention particulière à des entités tels que les organes de presse, les maisons d’édition, les stations radiophoniques, les chaînes de télévision et les réseaux de journalistes) ; élaborer des données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans le pays concerné pour faciliter les activités ultérieures de suivi et de mise à niveau.
L’étude devra aider le CTA à améliorer et mieux cibler ses interventions et activités en faveur des partenaires et bénéficiaires potentiels (notamment les femmes, les jeunes, le secteur privé et les organisations de la société civile) ; avoir un tableau plus détaillé de leurs besoins, mettre au point une stratégie adaptée et élaborer un cadre d’action en conséquence. L’étude devra également mettre en évidence les besoins spécifiques en produits et services du CTA et permettre ainsi d’en améliorer la fourniture
Méthodologie L’approche adoptée par le consultant pour effectuer cette étude est scindée en quatre (4) phases : • • • •
une première phase consacrée à la réunion d’information organisée à Djibouti du 12 au 14 juillet 2008 et au cours de laquelle le consultant et le coordinateur régional ont échangé les points saillants de l’étude et plus particulièrement ses règles de fonctionnement ; une deuxième phase destinée à passer en revue les ouvrages et les sources d’information disponibles sur les missions et les activités du CTA ainsi que le secteur de l’agriculture (agriculture, élevage et pêche) au profil socio- économique de Djibouti ; une troisième phase où tous les acteurs clés des 21 institutions interviewées sont consultés et ceci à travers des entretiens appuyés par des questionnaires préalablement établis par le CTA; une quatrième phase relative à la compilation et l’interprétation des données récoltées aux fins d’élaborer des recommandations.
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Résultats escomptés Les résultats attendus de cette étude sont les suivants : • • •
•
une description et une analyse de l’état des infrastructures, des services d’information et des capacités de GIC des institutions impliquées dans l’agriculture et le développement rural; une identification des besoins en termes d’information et de renforcement des capacités de GIC pour les principales institutions et les potentiels partenaires clés du CTA présents dans le secteur du développement agricole et rural; une identification de potentielles institutions partenaires stratégiques pour les activités et services du CTA ((en accordant une attention particulière à des entités telles que les organes de presse, les maisons d’édition, les stations radiophoniques, les chaînes de télévision et le réseau de journalistes); une compilation de données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans l’agriculture et le développement rural pour un meilleur suivi de la situation.
Conclusions L'organisation et la gestion du secteur primaire sont assurées au Djibouti par le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Mer, Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH) et les objectifs et axes stratégiques assignés au développement de ce secteur pour la décennie 20012010 ont été fixés par le Gouvernement comme suit: • • • •
lutter contre la pauvreté et la soif ; réduire la dépendance alimentaire ; générer de nouvelles sources de devises ; maintenir les populations rurales dans leur terroir.
Même si la contribution des secteurs agricoles, élevage et pêche au PIB est faible à hauteur de 3% il ne faut perdre de vue l’importance de la population rurale à Djibouti qui est estimée à 15% de la population totale.Par conséquent toutes les actions visant à la sédentarisation de la population rurale dans leur terroir ou améliorer les conditions de vie doivent être privilégiées et ceci dans le but de limiter l’exode rural.
Besoins en information Les institutions interviewées ont manifesté en grande partie des besoins urgents en informations agricoles et par ordre décroissance ces informations sont des informations d’ordre technique, économiques et générales : •
• •
les besoins en informations techniques sont relatifs aux techniques de clonage au laboratoire, aux techniques culturales du palmier dattier et enfin aux techniques d’irrigation et de conservation de l’eau. Les informations techniques portent aussi sur les moyens de conservation du poisson. Toutes ces informations sont sollicitées par les directions nationales et les Organisations non gouvernementales (ONG) qui appuient les producteurs afin d’améliorer la productivité des agriculteurs et des pêcheurs ; les besoins en informations économiques concernent les sites web des différents marchés des produits de la mer, les sources d’approvisionnement régionaux des intrants agricoles, le financement du secteur rural et enfin la micro fiance dans le secteur rural ; les autres informations sollicitées par les institutions sont d’ordre général et couvrent sur les rôles respectifs du secteur public et du secteur privé dans la prestation des services vétérinaires et les ateliers organisés par le CTA.
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Besoins en renforcement des capacités S’agissant des besoins en renforcement des capacités à l’utilisation des Technologies de I’Information et de la Communication (TIC) et à la mise en place des stratégies GIC, les efforts doivent se concentrer sur deux axes à savoir les moyens humains et sur les équipements. Le renforcement en moyens humains constitue une nécessité absolue et ceci à travers le recrutement du personnel qualifié et la formation du personnel. En ce qui concerne la formation cette dernière peut varier suivant les institutions. A titre d’exemple, les sous –directions régionales du MAEM-RH ont exprimé leurs besoins en formation à la conception et la production des fiches techniques. D’autres institutions comme les structures audiovisuelles ont exprimé une formation de leur personnel aux techniques de la communication rurale et à la conception des programmes de radio rurale. Par ailleurs il est communément admis que l’utilisation des TIC et à la GIC nécessite des moyens matériels accrus. On note dans certaines institutions interviewées un retard accusé notamment dans l’utilisation de l’ordinateur et de l’Internet et il existe également sur ces questions des disparités au sein d’une même institution. Par conséquent le renforcement en moyens matériels des institutions implique sans être exhaustif l’acquisition des matériels informatiques, la connexion à l’Internet et à l’abonnement à l’ADSL, la mise en réseau LAN, l’acquisition des équipements audiovisuels pour une future radio rurale et enfin les équipements nécessaires pour un centre de documentation.
Points de vue sur les produits et services du CTA Pour ce qui est des produits et services du CTA, les interviews montrent clairement que le magazine Spore est très utilisé comme sources d’information par les cadres du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Mer Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH) du Laboratoire de Biologie Végétale et d’autres institutions comme la FAO et l’IGAD. En plus de ce magazine les autres produits et services du CTA sont également très recherchés auprès des institutions enquêtées. Par conséquent le CTA devrait étudier les moyens nouveaux et novateurs pour promouvoir ses autres produits et services afin d’attirer des futurs partenaires.
Partenaires et bénéficiaires potentiels Les évaluations ont fait ressortir un besoin urgent de mettre en place un partenariat avec les principaux acteurs impliqués dans l’information agricole mentionnés ci-dessous : •
• • • • •
les institutions telles que les Direction Nationale de l’agriculture et des forêts (DNAF), Direction Nationale de la pêche (DNP), Direction Nationale de l’élevage et des services vétérinaires (DNESV), Service Programmation du Suivie et de la Communication (SPSC), Sous Direction Régional (SDR) du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Mer Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH) et le Laboratoire de biologie végétale (LBV) du Centre d’Etude de Recherche de Djibouti (CERD) sont en charge de la vulgarisation et de la dissémination des informations agricoles ; les organisations internationales et régionales comme l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’InterGovernmental Authority for Development (IGAD) et Famine Early Warning System Network (FEWS-NET) ; les médias comme la Radio et Télévision de Djibouti (RTD) et le journal « La Nation » ; l’institution de télécommunication comme Djibouti Télécom ; les associations de producteurs ou les ONG comme le Réseau des Coopératives Agricoles de la région de Dikhil (RCAD), l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) et le Mouvement Associatif des Journalistes Djiboutiens (MAJD) ; le secteur privé comme l’Etablissement International Abou Yasser (EIAY).
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Recommandations À la lumière des constats ou des conclusions établis plus haut des recommandations dans les quatre grands domaines que sont les besoins en informations, les besoins en renforcement des capacités, les produits et services du CTA et les potentielles institutions partenaires stratégiques du CTA s’imposent. Besoins en information Les besoins en informations agricoles ne peuvent être satisfaites que par un accroissement de la disponibilité des informations agricoles et les recommandations retenues sont : Que le Gouvernement Djiboutien donne un appui: • •
pour la mise en place des structures destinées à accroître la disponibilité des informations agricoles et ceci à travers la création d’un centre de documentation agricole au Ministère de l’agriculture et d’une radio rurale à la Radio et télévision de Djibouti; pour la mise à jour des sites web des différentes institutions.
Que le CTA donne un appui: • • • •
pour la mise en place d’un service questions réponse au Ministère de l’agriculture ; pour l’accès aux produits et services d’information du CTA entre autres les portails du Web, la collection Guide pratique et les services médiathèques du CTA; pour la participation des institutions aux visites d’étude organisées par le CTA; pour l’accès aux services et réseaux régionaux d’information agricole.
Besoins en renforcement des capacités Se basant sur les deux axes d’intervention identifiés à savoir les moyens humains et les moyens matériels il est recommandé: Que le gouvernement Djiboutien : • • • •
donne un appui au niveau national aux institutions agricoles en termes de moyens humains à travers le recrutement de nouveaux cadres dans le domaine des TIC et leur affectation aux institutions qui en sont dépourvues; mette en place des programmes d’alphabétisations aux associations de producteurs; favorise l’accès aux équipements informatiques en révisant à la baisse les taxes d’importations de ces équipements qui sont actuellement à 8%; revoit à la baisse aux tarifs de connexion à l’Internet et à l’abonnement à l’ADSL.
Que le CTA accorde un : • • •
appui pour la formation du personnel à la conception des différents supports de communication, à la numérisation des archives aux institutions du Ministère de l’Agriculture et aux techniques de communication agricole aux médias; appui pour la formation du personnel des institutions afin que ces dernières bénéficient les produits et services du CTA, appui en équipements techniques pour l’installation des structures destinées à accroître la disponibilité en informations agricoles (centre de documentation agricole, radio rurale).
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Produits et services du CTA Il à été recommandé que: • • •
le magazine Spore, ambassadeur du CTA devrait être traduit en arabe; des efforts de publicité sur les produits et services du CTA axés sur les médias à Djibouti doivent être entrepris; le CTA devrait tirer davantage des journées internationales des Nations Unies organisées à Djibouti afin d’accroître l’impact de ses produits et services.
Potentielles institutions partenaires stratégiques Pour jeter les bases d’un partenariat entre le CTA et les institutions sélectionnées l’appui du CTA est demandé pour: • • •
faire connaître les activités du CTA aux institutions enquêtées à travers l’organisation d’un atelier à Djibouti; établir un réseau local des futures partenaires afin de faciliter le dialogue entre ces partenaires; mettre en place une convention de partenariat entre le CTA et les partenaires potentielles ainsi qu’une stratégie de suivi de ce partenariat;
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1. INTRODUCTION 1. Le fossé numérique dans les régions Afrique – Caraïbes – Pacifique demeure encore très large comparé aux pays développés et les avantages sociaux et économiques générés à travers la réduction du fossé numérique sont considérables. En effet la capacité de l’accès à des informations pertinentes ou d’échanger des informations offre de grandes possibilités pour les améliorations radicales dans tous les secteurs socioéconomiques. Ainsi le développement des TIC offrirait une occasion sans précédent de réduire la pauvreté dans les états africains de l’Est du groupe Afrique – Caraïbes – Pacifique. Depuis 2003, le CTA entreprend systématiquement des études d’évaluation des besoins dans l’ensemble des régions ACP dans le but de répondre aux exigences exprimées par les parties prenantes et l’intérêt, à long terme, d’élaborer des programmes qui prennent en compte les besoins futurs. Par ailleurs il est bien mentionné dans le nouveau plan stratégique du Centre couvrant la période 2007–2010 la nécessité pour le CTA d’atteindre un plus grand nombre de bénéficiaires et de renforcer ses réseaux de partenariat, mais aussi de rendre plus accessibles les stratégies de TIC et de GIC. C’est dans cette optique que la présente étude a été élaborée pour le compte du CTA et cette évaluation a concerné au total 21 institutions (voir Annexe 3.2) dans le but : •
d’évaluer les besoins en informations agricoles;
•
d’évaluer les besoins en renforcement des capacités;
•
de connaître l’impact des produits et des services du CTA;
•
d’identifier des futurs partenaires potentiels du CTA.
1
2. PROFIL DU PAYS 2. Ancienne colonie française depuis 1862, la République de Djibouti a accédé à l'indépendance le 27 juin 1977. Elle est située au niveau de la Corne de l’Afrique à l’entrée sud de la Mer Rouge et partage ses frontières terrestres avec la Somalie au sud, l’Ethiopie au sud-ouest et à l’Erythrée au nord. Ainsi la République de Djibouti est caractérisée par une superficie de 23.000 km2, une longueur de 372 kilomètres de côtes et d’un espace maritime d’environ 7.200 km². 3. Le climat est chaud, sec et aride, avec des températures variant en moyenne entre 30°C en janvier et 43°C en juillet. Les pluies sont peu fréquentes mais faites de fortes précipitations isolées provoquant parfois des inondations et des stagnations d’eau pendant de longues périodes autour des habitats surtout dans la ville de Djibouti (SNU, 2001). 4. La pluviométrie ne dépasse pas 160 mm par an. La saison des pluies ou saison fraîche couvre souvent la période allant de septembre à avril et la saison sèche, très chaude s’étend sur la période de mai à août. A l’intérieur du pays les eaux de surface sont rares en dehors du lac Abbé (à la frontière avec l’Ethiopie) et le lac salé d’Assal. 5. Le pays est divisé en six régions administratives, une région centrée sur la capitale (Djibouti) qui a un statut particulier et cinq autres régions de l’intérieur (Obock, Ali- Sabieh, Arta, Tadjourah et Dikhil). Le pays dispose de huit communes dont trois à Djibouti et les cinq autres communes de l’intérieur qui sont les chefs lieux de ces régions. 6. La population totale de la République de Djibouti est estimée en 2007 à 734.000 habitants (PNUD, 2005). Elle atteindra 850.907 habitants en 2012 sur la base d’un accroissement moyen de 3% par an. Cette forte croissance est légèrement plus élevée en milieu urbain en raison de l’exode vers Djibouti-ville des populations rurales et elle est également exacerbée par l’afflux d’ un nombre important de travailleurs et réfugiés des pays voisins attirés par les rares emplois que Djibouti peut offrir. 7. La répartition spatiale et les mouvements de populations sont très particuliers à Djibouti : plus de 80% de la population du pays vit en milieu urbain et la ville de Djibouti détient à elle seule prés de 60% de la population urbaine; le reste de la population est inégalement répartie entre les cinq régions de l’intérieur. La population rurale est estimée à 15% de la population totale. La population nomade représente 13% et celle des réfugiés 7 à 10 % (HCR, 2005) de la population totale.
2.1 Agriculture, pêche, ressources forestières et l’élevage 8. Le secteur rural ne contribue qu’à hauteur de 3% du PIB et la production alimentaire du secteur rural couvre moins de 10% de la consommation nationale de produits alimentaires de base. 9. L’Etat intervient dans le secteur primaire à travers le Ministère de l’agriculture de l’élevage et de la mer, chargé des ressources hydrauliques (MAEM-RH) et ses attributions consistent à l'élaboration de la politique de l’eau et du développement rural, ainsi que la définition des stratégies à suivre et de leur mise en œuvre dans ces domaines suivants : • • • • • •
Production animale et contrôle vétérinaire et alimentaire; Production halieutique; Production végétale et amélioration du couvert végétal; Etude et exploitation des ressources en eau, au niveau rural et urbain; Conception et Construction des ouvrages hydrauliques de surface ainsi que les pistes d’accès aux ouvrages hydrauliques; Elaboration et contrôle de la politique de l’assainissement.
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2.1.1 Agriculture 10. La superficie agricole cultivable et facilement irrigable le long des oueds est estimée à 10.500 ha mais actuellement les surfaces occupées par l’agriculture sont estimées à 1.250 hectares (DNAF, 2007). Plus de la moitié de la surface agricole nationale est concentrées près de la capitale. L’agriculture est marquée par la fragmentation et la dispersion extrême des surfaces cultivées et ceci est dû aux conditions agro écologiques. Djibouti a une tradition tout à fait récente en matière d’agriculture et la surface agricole brute limitée à 60 hectares au moment de l’indépendance (1977) a atteint à ce jour 1.250 hectares et ce à la suite d’un cycle d’expansion accéléré. L’agriculture se caractérise par un type oasien et les agriculteurs djiboutiens orientent leur production vers les cultures maraîchères, fruitières et fourragères.
2.1.2 Pêche 11. Avec une côte longue de 372 km, la République de Djibouti dispose d’énormes potentiels de ressources halieutiques mais actuellement mais peu exploitées. Les données scientifiques les plus récentes (Kunzel et al., 1996) font état d’un tonnage annuel d’espèces commercialisables de : • 1800 t de poissons démersaux ; •
4600 t de poissons grands pélagiques (type thazard) ;
•
7000 t de poissons petits pélagiques (type sardine).
12. Les efforts de pêche conduisent actuellement à une production d’environ 1.000 tonnes par an (source DP) soit un niveau d’exploitation très bas au regard des données mentionnées ci-dessus et relatif au potentiel. Du point de vue socio-économique il n’existe pas des données relatives à la contribution du secteur au PIB mais le secteur emploie 1000 personnes (DNP, 2005). La pêche pratiquée à Djibouti est la pêche artisanale améliorée utilisant en grande partie des petites embarcations équipées de moteurs hors-bord et des techniques de pêche adaptées au potentiel de capture de la ressource et à leur environnement.
2.1.3 Ressources forestières 13. Les principales formations forestières se rencontrent sous forme de savanes arborées et de steppes buissonnantes, parfois arborées, de mangroves ou de formations à ligneux hauts et denses. 14. En altitude la seule formation végétale qui constitue la vraie forêt de Djibouti est celle du Day, située ente 1 300 et 1 800 m d’altitude. Elle se présente comme une forêt dense à base de Juniperus procera et Buxus hildrandtii. D’une façon générale l’ensemble des formations végétales, profondément perturbé par l’action authropozoogène est en cours de régression (MAEM-RH, 2002).
2.1.4 Élevage et pastoralisme 15. On ne dispose de recensement récent mais les seules données disponibles à la Direction de l’Elevage datent de 1978. Avec 1 million de têtes de petits ruminants, 40.000 têtes de bovins et 50 000 têtes de dromadaires et 6.500 ânes1 (DNESV, 1978), Djibouti dispose d’un cheptel assez important.
1 Chiffres de 1978 vraisemblablement en dessous de la réalité actuelle selon source DESV.
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16. Les activités d’élevage de Djibouti peuvent être classées en deux grandes catégories : ¾ L’élevage pastoral caractérisé par un élevage : • Extensif (traditionnel) surtout sur les parcours collectifs du nord et du sud du pays (2.000.000 ha environ) et représente 90% des ressources animales du pays ; • Basé sur le pâturage naturel et représenté par les dromadaires et les ruminants ; • Mobile car la disponibilité de pâturage varie suivant les saisons et le taux de pluviométrie. ¾ L’élevage sédentaire est: • Pratiqué par des éleveurs disposant d’un noyau d’animaux à savoir des moutons, des chèvres et parfois des vaches en lactation ; • Situé dans les zones sud et côtières, la taille moyenne des troupeaux sédentaires est de 20 à 80 caprins et de 10 à 15 ovins ; • Pratiqué autour des villages, des jardins et des points d’eau ; • Monétisé et une partie de la production est commercialisée dans les centres urbains. 17. L'élevage reste l'activité prédominante du monde rural qui est estimé à 15% de la population nationale et représenté en grande partie par des éleveurs nomades ou semi-nomades qui ne pratiquent aucune forme d’agriculture. Ainsi les familles pastorales sont basées dans des campements plus ou moins fixes d’où les troupeaux rayonnent à la recherche du pâturage sous la conduite d’une main d’œuvre masculine.
2.2
Description de la situation des infrastructures des TIC et des récents développements dans le secteur.
18. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) constituent l’un des facteurs qui peut contribuer pour que Djibouti soit une place commerciale, financière et économique de référence dans la région. 19. C’est dans cette optique que le gouvernement de Djibouti a organisé un colloque national intitulé «information et communication pour le développement des TIC » en mai 2002 à Djibouti dans le but d’identifier les obstacles qui freinent le développement des NTIC à Djibouti. 20. Les principales recommandations du colloque se résument de façon non exhaustive comme suit: • • • •
absence d’une politique et d’une stratégie nationale en matière de TIC ; éparpillement et inorganisation des sources et ressources d’informations ; cloisonnement entre les structures et institutions concernées ; situation de monopole de l’opérateur Djibouti Télécom.
21. Les télécommunications djiboutiennes figurent parmi les plus performantes d’Afrique et servent de relais pour le compte de plusieurs états d’Afrique de l’Est. Djibouti est le seul point d’atterrissage des câbles sous-marins à fibre optique SEA-ME-WEL, IIème, et IIIème génération de toute la région. Bénéficiant déjà des satellites géostationnaires Arabsat et Intelsat le secteur des télécommunications est un pôle important de l’économie Djiboutienne. 22. Le secteur en question est géré au niveau du pays par une seule société dénommée société anonyme Djibouti Télécom dont le capital social est détenu dans sa totalité par l’état mais qui sera à court terme associé aux investisseurs privés. Cette société est le seul fournisseur des services
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de téléphonie fixe, de téléphone cellulaire et des services d’Internet. Par conséquent tous les services sont fournis dans un environnement de monopole. 23. Djibouti Télécom agit également comme une institution de régulation. Il n’existe aucune offre locale ou internationale en matière de large bande. Le VSAT n’est pas disponible et Djibouti Télécom n’offre aucun service VSAT. 24. Suite à une politique tarifaire en 2007 le parc des lignes téléphoniques fixes s’est accru. Ainsi le nombre de lignes téléphoniques fixes est de 14 113 en 2007 soit une progression de 27% (Direction de l’Economie, 2007). 25. Egalement la téléphonie rurale est en progression et de plus en plus localités reculées communiquent. En 2007 le nombre de téléphones en milieu rural est de 32 soit une augmentation de 78% (DE, 2007). 26. S’agissant du réseau mobile EVATIS-EDGE les premiers abonnements ont eu lieu en mars 1997 et le nombre d’abonnés GSM actifs en 2007 est de 69 539 soit une augmentation de 55%. 27. En ce qui concerne les ordinateurs et l’Internet les résultats d’une enquête effectuée en 2001 montrent qu’il existe des ordinateurs un peu partout mais que ceux-ci sont utilisés comme des machines à écrire et qu’il n’existe aucune connexion entre eux à part quelques institutions comme l’IGAD et Djibouti Télécoms. 28. Par ailleurs selon le rapport du colloque «information et communication pour le développement des TIC » organisé en mai 2002 à Djibouti le pays se situe dans la moyenne en Afrique dans l’utilisation de l’ordinateur mais affiche un retard au regard des autres pays africains dans l’utilisation d’Internet et ceci en raison d’une politique tarifaire étouffant la demande. C’est depuis 1996 que la société Djibouti Télécom fournit à ses clients un accès au réseau Internet et l’Internet à haut débit (ADSL) a fait son entrée à Djibouti en novembre 2006. 29. À l’heure actuelle il y a une profusion de cybercafés à Djibouti-ville mais les coûts d’acquisition du matériel demeurent toujours élevés. Le nombre d’abonnés à l’Internet et à l’ADSL est respectivement de 3 794 et 1096 pour l’année 2007 (DE, 2007). 30. En dépit des efforts tarifaires pratiqués par la société, les coûts d’Internet et de téléphonie mobile sont beaucoup plus élevés comparés aux services similaires offerts partout dans la sousrégion. 31. S’agissant des structures audio visuelles, la Radio et la Télévision de Djibouti (RTD) est le seul opérateur public impliqué dans l’audio visuelle avec un réseau de diffusion à grand public couvrant la capitale, les chefs lieux de 5 régions du pays et ses environs. Il n’existe pas à Djibouti des structures privées impliquées dans l’audiovisuelle hormis les chaînes télévisées Télésat et Djibouti Satellite qui ne fournissent que des services Multichannel Multipoint Distribution Service (MMDS) en rediffusant des bouquets satellitaires. 32. La couverture de toutes les régions du pays est de 99% pour la bande FM nationale et internationale mais pour les ondes moyennes relatives à la télévision la couverture totale est de 75%. Pour les émissions de la radio il existe un florilège d’émissions qui se déclinent en 4 langues (somali, afar, arabe et français) et leur durée varie selon les émissions de 15 à 120 mn. 33. Pour la presse écrite nationale il existe uniquement deux journaux à savoir : • •
le journal « La Nation écrit en langue française et édité quatre (4) fois dans la semaine ; le Journal « Alqarn », un bihebdomadaire qui a vu le jour en 1999 et écrit en langue arabe.
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3. SITUATION DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION POUR L’AGRICULTURE ET LE DEVELOPPEMENT RURAL 3.1
Cadre institutionnel, politique et réglementaire pour l’information et la communication
Cadre Politique 34. En matière des TIC la volonté politique existe à travers les différentes initiatives entreprises par le gouvernement au cours de ces dernières années. On peut citer entre autres: • • • •
l’élaboration d’une stratégie nationale, horizon 20 ans, et d’un plan d’action qui a pour objectif principal de réduire la fracture numérique en supprimant les obstacles à l'utilisation des TIC ; l’organisation d’une table ronde internationale en mai 2007 au Liban pour la recherche des financements du plan d’action ; la création d’un institut des sciences et des nouvelles technologies en 2001 ; l’adoption d’une loi créant une agence de régulation des télécommunications.
Cadre Juridique 35. Les dispositifs normatifs en vigueur et relatifs aux institutions nationales censées de collecter, de stocker et de produire les informations afférentes aux questions rurales et agricoles se limitent à la loi n°142/AN/01/4ème l du 1er octobre 2001 portant organisation de l'administration du MAEM-RH. En effet les dispositions de cette loi prévoient la création des directions nationales en charge de la vulgarisation (DNAF Direction Nationale de l’Agriculture et des Forets, DNP Direction Nationale de la Pêche et DNESV Direction Nationale de l’Elevage et des Services Vétérinaires) les Sous Directions Régionales (SDR) et enfin le Service de la Programmation de Suivi et de la Communication (SPSC). 36. Cependant il ne faut perdre de vue tout l’arsenal juridique élaboré et susceptible de contribuer à la diffusion des informations agricoles à savoir : • • • • •
loi n°80/AN/04/5ème l portant réforme du secteur des technologies de l'information et de la communication ; loi n°117/AN/01/4ème l du 21 janvier 2001 portant organisation du ministère de la communication et de la culture, chargé des postes et des télécommunications ; loi n°22/AN/03/5ème l définissant la politique nationale en matière de technologie de l'information et de la communication ; loi n°141/AN/01/4éme l créant l’institut des sciences et des nouvelles technologies; loi réduisant les taxes d’importation des équipements informatiques de 32 à 8%.
Cadre institutionnel 37. L'organisation et la gestion du secteur primaire est assurée par MAEM-RH et ses attributions consistent à l'élaboration de la politique de l'eau et du développement rural ainsi que la définition des stratégies à suivre et de leur mise en œuvre. 38. Selon les textes en vigueur les institutions fournisseurs d’information agricole sont: • • •
les DNAF, DNP et DNESV en charge de la mise en oeuvre des politiques sectorielles et de la vulgarisation ; les SDR en charge de l’application des politiques des directions nationales au niveau des régions ; le SPSC en charge de la centralisation des données bibliographiques du ministère ainsi que de la documentation ;
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• •
le Laboratoire de Biologie Végétale (LBV) en charge de la production in vitro des palmiers dattiers ; les institutions internationales et régionales comme l’IGAD et la FAO.
Aspects opérationnels
3.2 3.2.1
Description des services d’information agricole
39. Dans ce chapitre les institutions interviewées et censées de fournir des informations agricoles sont listées. Ce sont : •
les Directions du MAEM-RH comme la DNAF, la DNP et la DNESV contribuant à l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques dans les domaines agricole, pêche et élevage. Chaque direction technique nationale dispose en son sein une unité intitulée encadrement et vulgarisation en charge d’une part de l’encadrement des coopératives et d’autre part de la dissémination des informations. Les méthodes de vulgarisation comprennent la démonstration verbale et pratique et l’utilisation des fiches techniques et de moyens audiovisuels surtout pour les campagnes de sensibilisation et pour la diffusion de nouvelles techniques.
•
Le SPSC en charge de la gestion de l’information et de la communication dont les prérogatives sont de : -
centraliser les données bibliographiques et la documentation et systématiser leur collecte et leur exploitation;
-
gérer le centre de documentation du ministère;
-
mettre au point, en relation avec les autres services du ministère et d’autres ministères concernés, un programme de vulgarisation des connaissances en matière d’eau, d’agriculture, d’élevage et de la pêche;
-
diffuser les informations concernant l’activité du ministère auprès du grand public.
40. En dépit de ses prérogatives bien définies force est de constater qu’à l’heure actuelle ce service n’est pas outillé pour gérer l’information et la communication agricole et les principaux facteurs limitants sont résumés comme suit: •
inexistence d’un local pour stocker les ouvrages;
•
inexistence des infrastructures et des équipements;
•
insuffisance en ressources humaines, un technicien est affecté à cette structure;
•
manque de coordination entre cette structure et les autres départements techniques.
•
les SDR du MAEM-RH dont le personnel est limité à une seule personne dans chaque région et qui sont chargées de la mise en œuvre au niveau régional des politiques des secteurs élevage, agriculture, pêche et eau définies par les Directions Nationales. Des visites de terrain sont effectuées par les SDR afin de rencontrer les responsables des associations de producteurs des régions et ce dans le but d’une part de s’enquérir de leurs doléances et d’autre part de leur transmettre les conseils judicieux à travers la démonstration verbale quelques supports.
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•
le LBV du Centre de d’Etude et de Recherche de Djibouti (CERD) est en charge de la production in vitro des palmiers dattiers et du suivi des vitro plants plantés sur le sol national ainsi que la formation et la vulgarisation aux techniques de multiplication végétative et de production des dattiers.
•
la Caisse Nationale d’Epargne et de Crédit (CNEN) habilitée à fournir des services financiers et des services non financiers consistant au renforcement de capacités des agriculteurs et micro-entrepreneurs.
•
les médias représentés par la Radio et la Télévision de Djibouti (le réseau des médias publics regroupant la radio et la télévision) et le journal la nation (l’organe d’édition de la presse écrite de l’État en Français) impliqués occasionnellement dans l’information agricole.
•
les institutions internationales et régionales représentées par: - le bureau de la représentation de la FAO chargé de la formulation des politiques et des programmes de développement rural et de sécurité alimentaire;
•
•
-
FEWS-NET de l’USAID destiné à collecter, traiter et analyser les informations sur la sécurité alimentaire et la mise à jour de la sécurité alimentaire;
-
l’autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) qui publie souvent des informations régionales dans le domaine rural;
les ONG et les organisations de producteurs comme: - l’UNFD qui donne un appui pour l’amélioration des conditions de vie et du rôle de la femme rurale à travers l’alphabétisation, le micro crédit et le soutien logistique aux agricultrices; -
le RCAD en charge de l’animation et la formation de plusieurs coopératives agricoles de la région de Dikhil;
-
l’ACPM en charge de défendre l’intérêt des pêcheurs ;
l’institution privée représentée par l’établissement international Abou Yasser impliquée dans l’exportation du bétail.
41. Compte tenu que le secteur rural et toutes les questions relatives au secteur rural sont du ressort d’une seule institution publique à savoir le MAEM-RH on peut s’attendre que 95% des informations agricoles émanent des DNAF, DNP et DNESV de ce ministère. 42. Les autres instituions publiques fournissent occasionnellement des informations agricoles ; c’est le cas des structures audiovisuelles (RTD et JN Journal la Nation) lors de la journée mondiale de l’alimentation ou le LBV lors d’une identification des sites potentielles du palmier dattier dans l’ensemble du pays et enfin l’établissement international Abou Yasser qui publie des informations sur les données du bétail exporté à travers des brochures. 43. Quant aux organisations internationales, il est à noter que le bureau de la FAO a été crée récemment tandis que le FEWS-NET de l’USAID délivre des informations axées sur la sécurité alimentaire sous forme de brochures et à travers leurs sites. Quant à l’IGAD les informations disséminées sont des informations régionales sur le secteur rural et délivrées sous la forme de publication ou du son site.
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3.2.2 Sources d’information 44. Au regard de ce tableau ci-dessous les départements du MAEM-RH représentent les principaux fournisseurs d’informations agricoles pour toutes les institutions enquêtées. Tableau N° 1. Sources d’Informations Institutions Interviewées SPSC DNAF DNESV DNP Les SDR LBV CNEC UNFD RCAD ACPO MAJD FAO FSNET IGAD RTD JLA Abou Yasser International Establishment
Sources d’Information Les différentes directions du Ministère de l’Agriculture (DNAF, DNP, DNESV), la FAO, le FIDA, l’IGAD Les coopératives agricoles, la FAO et le FIDA. Les associations des éleveurs, la FAO, le FIDA, la BAD Les associations des pêcheurs, la FAO et la BAD. Les directions nationales du Ministère de l’Agriculture (DNAF, DNP et DNESV) et les associations de producteurs. Les documents du CTA et la base des données de l’IRD. Les besoins en informations émanent du FIDA, de l’UNOPS et du Groupe Consultatif contre la Pauvreté (SGAP). Les visites de terrains effectués par les agents de l’institution, les rapports annuels du Ministère de l’Agriculture et les rapports annuels des organisations internationales. Les brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l’alimentation et les ateliers organisés par le département de l’Agriculture. Les brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l’alimentation et les ateliers organisés par le département de la Pêche. Les rapports annuels du Ministère de l’Agriculture et les brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l’alimentation. Le département de la communication de la FAO, les rapports des projets, les rapports annuels du Ministère de l’Agriculture et les ateliers organisés avec les producteurs. Les visites de terrain, rapports trimestriels ou annuels de la Direction Nationale des Statistiques et du Ministère e l’Agriculture. Les rapports annuels des Ministères de l’Agriculture des pays membres de l’IGAD, les publications et brochures des organisations internationales et régionales et oeuvrant dans le domaine rural. Les rapports annuels et les brochures du Ministère de l’Agriculture. Les rapports annuels et les brochures du Ministère de l’Agriculture ainsi que les brochures de la FAO. Les brochures du Ministère de l’agriculture, de la FAO ainsi que les publications de l’IGAD.
Source : Enquête/ Consultant-CTA, 2008
3.2.3 Produits et services d’information fournis 45. Les Directions nationales du MAEM-RH donnent des informations sous forme d’articles publiés dans le journal « La Nation », de brochures éditées lors de certaines manifestations comme la célébration de la journée mondiale de l’alimentation le 16 octobre et enfin sous forme de rapport trimestriel ou annuel. 46. L’utilisation des fiches techniques et de moyens audiovisuels surtout pour les campagnes de sensibilisation et pour la diffusion de nouvelles techniques agricoles par les unités d’encadrement et de vulgarisation des DNP, DNAF, DNESV et des SDR en charge de l’encadrement des coopératives et d’autre part de la dissémination des informations.
9
47. Certaines institutions disposent d’un site web qui représente une partie importante de son effort de communication avec le public. Il est potentiellement le véhicule le plus important pour présenter l’information à des interlocuteurs clés de la société mais certains sites ne sont pas régulièrement mis à jour pour faire apparaître les actualités courantes sur cette page d’accueil. 48. Même si la représentation de la FAO à Djibouti a été inaugurée récemment on peut consulter son page web en français et que certains documents peuvent être téléchargés lors de certaines manifestations. Les informations sont également disponibles sous forme de note d’information, de brochure thématique et d’affiche. 49. Il faut également noter à Djibouti le retard énorme accusé au MAEM-RH dans la centralisation des données bibliographiques et la documentation agricole. 50. Les rares structures de documentation et bibliothèques existantes dans le pays ne disposent pas des ouvrages destinés au secteur rural national hormis le centre de documentation de l’IGAD, abonné au magazine Spore, qui a une vocation régionale. Le Centre dispose des monographies et des périodiques axés sur l’agriculture, l’élevage et sur la pêche. En plus de ces ouvrages le Centre possède une base de données bibliographique sur CD-Rom. Cependant on peut noter que 80% des ouvrages du Centre sont en anglais.
3.2.4 Capacité de gestion de l’information et de la communication 51. Le secteur de l’information et de la communication agricole est caractérisé par une insuffisance en ressources humaines et financières, et par une faiblesse du budget alloué aux activités de la GIC dans toutes les institutions visitées. 52. Dans le domaine de la gestion de l’information et de la communication on note un retard énorme dans les institutions interviewées et plus particulièrement le MAEM-RH. 53. S’agissant des ressources humaines, il existe une insuffisance en cadres supérieurs et en techniciens supérieurs qualifiés dans le domaine des TIC et de la GIC dans les différentes directions nationales, les sous directions régionales et enfin le SPSC du MAEM-RH. 54. On constate également une insuffisance en ressources humaines dans les instituions audiovisuelles et de la presse écrite. Seuls les opérateurs Djibouti Télécom et l’IGAD sont moyennement outillés en moyens humains dans le domaine des TIC. 55. En ce qui concerne les ressources financières il suffit de regarder la part du budget (budget de fonctionnement et d’investissement) alloué au Ministère de l’agriculture, soit 2,10% en 2007, au regard du budget alloué en 2007 aux secteurs de la santé et de l’éducation qui sont respectivement 20,9% et 14,4% (MEFPP, 2008). La tendance est à la déflation de la fonction publique suite à la politique d’ajustement structurel mis en place depuis 1995. 56. Il n’existe pas un budget dédié aux cellules informatiques et ceci constitue une contrainte au développement des TIC. Mais on note l’existence des ordinateurs installés dans certaines institutions mais qui sont souvent utilisés pour traitement de texte. Des disparités énormes existent entre les institutions interviewées dans le domaine des équipements en ordinateurs. Toutefois il est à noter que la plupart des institutions publiques sont connectés à l’Internet mais des disparités criantes existent également entre le responsable de l’institution et les autres cadres dans la connexion à l’Internet. 57. Néanmoins des institutions comme l’IGAD et Djibouti Télécom sortent du lot et disposent d’un nombre suffisant d’ordinateurs et qui sont reliés entre eux.
10
3.3
Intervention d’aide au développement de l’information communication pour l’agriculture et le développement rural
et
de
la
58. L’ampleur des défis auxquels fait face le monde rural rend aujourd’hui impérative la mise en place de mesures institutionnelles et d’organisation pour le MAEM-RH et ceci doit passer par un appui des partenaires financiers bilatéraux ou multilatéraux. 59. Cependant il est à noter que même si au cours de ces deux dernières décennies les priorités des principaux bailleurs de fonds (multilatéraux ou bilatéraux) étaient orientés vers les secteurs des infrastructures, de la santé et de l’enseignement, on observe actuellement un changement notable et notamment sous l’impulsion de la FAO et du FIDA pour aborder le développement du secteur primaire dans ses dimensions positives. 60. Parmi l’appui financier des bailleurs de fonds, on peut citer le projet de financement de la mission de coopération française datant de 1994 et relatif à la création d’un centre de documentation agricole au sein du MAEM-RH mais le projet n’a pas vu le jour pour des raisons techniques. 61. Même si on voit apparaître l’embryon nécessaire à la promotion des TIC avec la volonté affichée récemment par le Gouvernement à travers l’élaboration d’une stratégie nationale et d’un plan d’action pour l’exploitation des TIC il n’existe pas encore des interventions palpables pour l’agriculture et le développement rural.
11
4. ANALYSE DES BESOINS INSTITUTIONNELS (POINTS FORTS ET GOULOTS D’ETRANGLEMENT / POINTS FAIBLES) 4.1
Besoins en informations
62. Comme il a été précédemment dit ; les questions rurales sont du ressort du MAEM-RH et sur les 23 institutions enquêtées, neuf (9) institutions font partie du MAEM-RH. Elles sont représentées par les directions techniques nationales et les sous directions régionales et le service de programmation, de suivi et de la communication. Ces institutions constituent les piliers dans le domaine de la vulgarisation et de la dissémination des informations agricoles. 63. Les discussions avec les responsables des institutions enquêtées ont fait ressortir un besoin urgent en informations mais dominé en grande partie par les informations agricoles d’ordre technique qui sont ventilées comme suit : • • •
•
techniques d’intérêt agro climatique, nutritionnel et les avantages économiques des techniques culturales du palmier dattier ; techniques économiques d’irrigation (micro-irrigation par rampe perforée, goutte à goutte) et de conservation de l’eau dans les cuvettes d’arrosage (paillage, mulching) ; méthodes de conservation du poisson à bord des embarcations. Ce besoin revêt une importance capitale aussi bien pour les pêcheurs que pour les mareyeurs notamment en ce qui concerne l’obtention des crédits nécessaires à l’achat d’équipement plus performants (caisses isothermes) ; rôles respectifs du secteur public et du secteur privé dans la prestation des services vétérinaires et ce dans le but de promouvoir la participation du secteur privé dans le secteur primaire. En effet Djibouti comme la plupart des pays africains, le développement des services privés a jusqu’à présent été particulièrement lent malgré la volonté des éleveurs des zones les plus pauvres à payer pour obtenir des services vétérinaires efficaces.
64. Dans cette rubrique il faut mettre aussi les informations sollicitées par les associations ou coopératives concernant les différentes sources d’approvisionnement régionaux en intrants agricoles (semences, fertilisants, fourrage pour le cheptel et matériels de pêche). 65. En ce qui concerne les autres doléances enregistrées au cours de cette étude en matière des besoins en informations, elles sont du type d’ordre général mais qui sont scindées comme suit : • • • •
les différents bailleurs de fonds impliqués dans les financements du secteur rural; les différents types projets exécutés par les organisations régionales comme l’IGAD et le COMESA ou internationales telles que la FAO, le FIDA et le CTA; les foires ou ateliers ou conférences à venir du CTA; les sites web des marchés régionaux et internationaux des produits de la mer.
66. S’agissant du format, hormis les associations de producteurs qui ont sollicité des informations visuelles, les autres personnes enquêtées ont exprimé que les informations soient sous forme d’articles, de revues et de fiches techniques.
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Tableau N° 2. Besoins en informations Institutions Interviewées SPSC DNAF DNESV DNP
Les SDR
LBV CNEC UNFD RCAD ACPO MAJD FAO FSNET IGAD RTD JLA Abou Yasser International Establishment
Besoins en informations Les informations sur les différentes manifestations organisées par le CTA. Intérêt agro climatique et nutritionnel et les avantages économiques techniques culturales du Palmier dattier. Les techniques d’irrigation et de conservation de l‘eau dans les cuvettes d’arrosage. Les informations sur les rôles respectifs du secteur public et du secteur privé dans la prestation des services vétérinaires Les sites web des marchés régionaux et internationaux de produits de la mer. Techniques culturales et les différents types de projets exécutés par la FAO. Les différents types de projets exécutés par la FAO, l’IGAD et le COMESA. Le financement des coopératives agricoles, les techniques culturales du palmier dattier et les ateliers organisés par le CTA Les ateliers de vulgarisation organisés par le CTA, le site Web du CTA ainsi que le financement des projets agricoles Les techniques d’irrigation et l’acquisition des intrants agricoles à bas prix. Les techniques d’irrigation, la gestion du sol et les techniques de clonage au laboratoire. Les différents produits pour la micro finance et les différents bailleurs de fonds impliqués dans le financement du secteur rural. Les partenaires financiers impliqués dans le financement du secteur rural. Les différents fournisseurs d’intrants agricoles de la sous région. Les moyens de conservation du poisson, les différents fournisseurs des matériels de pêche dans la sous région. Comment améliorer la santé animale du cheptel djiboutien et les partenaires financiers impliqués dans le secteur rural. Les données sur les producteurs et les revendeurs des produits agricoles. Données sur les importations alimentaires. Les données agricoles des producteurs de la sous région. Le micro crédit dans le domaine rural et les ateliers de formation du CTA. Le financement dans le secteur rural et les ateliers de formation du CTA Les prix du bétail dans la région.
Source : Enquête -consultant CTA, 2008
4.2 Besoins en renforcement des capacités 67. Le problème de renforcement des capacités à Djibouti se pose en termes humains et en équipements. S’agissant des ressources humaines, il est à noter que la valorisation des ressources humaines constituait l’un des axes majeurs du premier document de la stratégie de réduction de la pauvreté de Djibouti et ceci du fait de l’importance de celles-ci dans le développement durable du pays. 68. Les insuffisances en ressources humaines concernent en premier lieu les directions du MAEM-RH limitées en cadres supérieurs et en techniciens d’encadrement. Ces derniers transmettent aux éleveurs, aux pêcheurs et aux agriculteurs les conseils les plus appropriés. A titre d’exemple la DNP dispose de trois (3) cadres supérieurs et trois (3) encadreurs pour 300 pêcheurs soit un ratio d’un encadreur pour 100 pêcheurs. La DNESV dispose de deux (2) cadres supérieurs dont l’un est un vétérinaire. 69. Par ailleurs la décentralisation récente n’a pas entraîné de changements significatifs dans la répartition spatiale du personnel d’encadrement et d’appui/conseil rapproché. Cette situation est
13
particulièrement préoccupante dans les SDR du MAEM-RH où des insuffisances majeures en moyens humains existent. Ces SDR censées d’appuyer et de conseiller les populations rurales se limitent à un technicien supérieur. 70. Plus inquiétante c’est le SPSC du MAEM-RH chargé de centraliser les données bibliographiques et la documentation et qui est limité à une seule personne. 71. Enfin il y a lieu de souligner qu’au niveau des acteurs de base que sont les éleveurs, pêcheurs et agriculteurs, le renforcement des capacités est d’une urgence critique. L’alphabétisation, la formation technique, la promotion de « leaders » et d’organisations professionnelles représentent des besoins énormes. 72. En plus de l’insuffisance en ressources humaines sectorielles, les institutions enquêtées du ministère de l’agriculture ont mis en exergue le manque de ressources humaines dans le domaine informatique. Ceci est vrai à tous les niveaux depuis le décideur jusqu’au simple usager. Ce qui rend la mise en place de l’infrastructure informatique plus difficile. Il existe un minimum de connaissance sur les applications du système (Word, Excel, etc.) chez bon nombre d’utilisateurs questionnés lors de cette étude. 73. Concernant les institutions audiovisuelles et de la presse écrite elles ne sont pas mieux loties en moyens humains qualifiés dans le domaine de l’information et de la communication. 74. Partant de ces constats un besoin en renforcement en ressources humaines a été exprimé par toutes les institutions visitées avec une forte prédominance des formations sectorielles (agronomes, vétérinaires, journalistes, etc.…) suivie d’une formation à l’utilisation de la TIC et de la GIC. Cette dernière est ventilée à l’utilisation de l’ordinateur, à la conception d’un site web, à la conception d’une fiche technique, à la gestion d’un centre de documentation et à la conception des programmes radiophoniques rurales. 75. Par ailleurs le très faible taux d’équipements en ordinateurs est indéniablement un obstacle important pour la plupart des instituions enquêtées. 76. En matière de connexion, il est à noter que la plupart des institutions publiques sont connectées mais des disparités criantes existent entre les institutions mais également au sein d’une institution entre le responsable de l’institution et les autres cadres. 77. Souvent les instituions qui sont mieux loties en équipements informatiques et disposant d’une connexion à l’Internet et d’un abonnement ADSL représentent surtout des institutions financées dans le cadre des projets multilatéraux ou bilatéraux. Ceci pose le problème de la poursuite de la connexion à l’Internet et à l’abonnement ADSL quand le projet est arrêté ou suspendu. 78. S’agissant du renforcement en équipements, les doléances enregistrées couvrent les équipements informatiques, les logiciels de vulgarisation, la connexion à ADSL, les matériels nécessaires à la création d’un centre de documentation et les équipements nécessaires pour mettre en place une radio rurale. 79. En dépit de ces facteurs limitantes liées aux moyens humains et en équipements tout porte à croire qu’il existe un engagement et une ferme volonté politique du gouvernement pour promouvoir toutes les dimensions des technologies de l’information et de la communication (TIC) et ceci à travers la mise en œuvre du plan d’action national.
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Tableau N° 3. Besoins en renforcement des capacités
Au niveau des Institutions Publiques
Institutions (GOV)
Points forts -
-
SPSC
-
DNAF, DNP, DNESV
-
SDR
-
LBV
-
CNEC
-
DPT
-
-
-
-
Sources d’informations diversifiées Existence de données agricoles existence de données sur la recherche agricole Existence de publications (rapport annuel, trimestrielle brochure, bulletins,) Existence d’une stratégie du secteur primaire horizon 2000 2010 Lien avec les Groupes cibles Existence d’une stratégie en micro finance
Points Faibles
Renforcement des capacités dans le domaine des TIC et de la GIC en termes humains et d’équipements informatique, etc.) Mise en place d’un réseau LAN reliant les pc de chaque institution
-
Manque de ressources humaines dans le domaine informatique
-
Faible taux d’équipement (pc)
-
Site web non renouvelé
-
-
Faible connexion à l’Internet et à l’abonnement ADSL
-
Renforcement à la connexion à l’Internet et à l’abonnement à l’ADSL
-
Accès à l’information à toutes les questions relatives au développement rural Mise en place d’un vrai partenariat avec les institutions fournisseurs d’information agricole comme le CTA Création d’un centre de documentation agricole et rurale Allocation d’un budget spécifique aux TIC et à la GIC
-
Manque de budget dédié aux TIC
-
Insuffisance d’informations sur les problèmes liés à l’agriculture Méconnaissance de tous les produits et services du CTA Absence d’un centre de documentation agricole Insuffisance de formation des agents à l’utilisation du matériel informatique et à la gestion de l’information Insuffisance en moyens logistiques pour atteindre les groupes cibles Absence d’un plan de programmation en matière de formation
-
-
-
-
-
Besoins -
-
-
-
Absence d’intégration des TIC dans les politiques et stratégies du secteur primaire
Associations de Producteurs
Nom et Type des Institutions - Union nationale des femmes djiboutiennes (AS-FONG) - Réseau des Coopératives Agricoles de Dikhil (AS-P ONG) - Association Coopérative des Pêcheurs
Points forts - Bonne connaissance des questions rurales - Lien fort avec les agriculteurs les éleveurs et les pêcheurs - Crédit pour les agricultrices (UNFD)
Points Faibles - Absence en ressources humaines alphabétisées hormis l’UNFD et le MAJD - Difficultés d’accès aux informations techniques agricoles - Faible encadrement - Difficultés ‘d’accès au crédit - Ressources financières très limitées - Difficultés d’acquisition d’un téléphone portable
Besoins - Mis en place d’un programme d’alphabétisation et d’encadrement - Accès aux informations agricoles techniques à travers les fiches techniques et la radio rurale - Accès au crédit pour l’acquisition d’un téléphone portable
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Nom et Type des Institutions
Points forts
hormis l’UNFD et le MAJD - Méconnaissance des produits et services du CTA
d’Obock AS-P AS-J ONG - Mouvement Associatif des Journalistes de Djibouti MED ONG
Points forts -
-
Food and Agriculture Organization (OFF) Fews Net / USAID (OFF) Autorité Intergouverneme ntale pour le Développement (OFF)
-
-
-
-
-
- Renforcement en équipements informatiques pour l’UNFD et e MAJD
Points Faibles
Ressources humaines compétentes pour une seule institution l’IGAD Existence d’un site web Connexion à Internet et l’abonnement ADSL Allocation de ressources financières aux TIC pou l’IGAD Sources d'information diversifiées connaissance de certains produits du CTA Existence de base de données internationales et régionales partenariat avec d’autres institutions Existence d’un réseau reliant les pc
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Faible lien avec les populations rurales
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Difficultés d’accès aux statistiques agricoles
-
Faible coordination avec les institutions publiques
Besoins -
Renforcement des capacités du personnel en GIC et sur l’utilisation des TIC
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Accès aux données statistiques agricole, élevage et pêche du pays
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Renforcement du partenariat avec les institutions publiques et le CTA
Médias, des télécommunications et du secteur privé
Nom et Type des Institutions -
Besoins
Organisations internationales et régionales
Nom et Type des Institutions -
Points Faibles
Médias Radio et Télévision de Djibouti (GOV/MED/OF F) Journal la Nation (GOV/MED/ OFF)
Points Forts
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Médias Accès facile aux groupes cibles Bonne couverture du pays Existence d’un site web Existence d’un partenariat diversifié
Points Faibles
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Médias Insuffisance en ressources compétentes Insuffisance en équipements informatiques Difficultés d’accès aux sources d’information rurales
Besoins
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Ressources financières limitées
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Insuffisance en ressources humaines à l’utilisation de la TIC et en
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Médias Renforcement en moyens humains compétents Renforcement en moyens humains dans le domaine de la TIC et de la GIC et en équipements informatiques Accès aux informations rurales Développer le partenariat avec
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Nom et Type des Institutions
Points Forts
Points Faibles
Besoins
matière de GIC
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Connexion à l’Internet et à l’abonnement ADSL
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Inexistence d’un partenariat avec des institutions fournisseurs d’information agricole comme le CTA
Connexion à l’Internet Abonnement à l’ADSL Existence d’un site Internet Bonne pénétration de la téléphonie rurale Existence d’un personnel qualifié dans les TIC Ressources financières
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Ressources financières Connexion à l’Internet Abonnement ADSL Base de données sur le bétail exporté
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Télécommunication
Télécommunication
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Difficultés d’accès aux sources d’information rurales
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Accès aux informations rurales
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Inexistence d’un partenariat avec des institutions fournisseurs d’information agricole
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Développer le partenariat avec des institutions fournisseurs d’information agricole
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Renforcer la téléphonie rurale dans toutes les régions
Secteur privé
Secteur privé Abou Yasser International Etablissement (PRV)
Inexistence d’une radio rurale
Télécommunication
Télécommunication Société Anonyme Djibouti Télécom (PUB)
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des institutions fournisseurs d’information agricole Mise en pace d’une radio rurale
Secteur privé
Secteur privé -
Inexistence d’un partenariat avec des institutions fournisseurs d’information agricole
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Barrière linguistique
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Faible lien avec les éleveurs
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Développer le partenariat avec des institutions fournisseurs d’information agricole
Source : Enquête -consultant CTA, 2008
4.3 Feedback sur l’utilisation des produits et services du CTA 80. Les évaluations indiquent que le magazine Spore occupe une place élevée, comme source d’information, mais uniquement chez les cadres supérieurs du MAEM-RH et du laboratoire de biologie végétale du CERD et également des institutions internationales et régionales comme la FAO, l’IGAD et FEWS-ET. 81. En dépit du rôle d’ambassadeur auprès du public que joue le magazine Spore en faveur du CTA son accès est limité aux associations de producteurs pour des barrières linguistiques. 82. Au cours de cette évaluation il a été également noté que les autres produits et services du CTA sont méconnus à cause d’un faible effort de publicité.
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83. L’intérêt pour la création d’un service questions réponses du CTA et d’un centre de documentation agricole au sein du MAEM-RH a été soulevé par tous les responsables enquêtées.
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5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 84. Le présent document constitue une première tentative pour l’évaluation des besoins en information et en renforcement des capacités dans le domaine de la gestion de l’information et de la communication (GIC) à Djibouti. Les conclusions et les recommandations clés sont présentées ci-dessous.
5.1 Conclusions 85. L'organisation et la gestion du secteur primaire est assurée au Djibouti par le MAEM-RH et les objectifs et axes stratégiques assignés au développement de ce secteur pour la décennie 20012010 ont été fixés par le Gouvernement comme suit : • • • •
lutter contre la pauvreté et la soif ; réduire la dépendance alimentaire ; générer de nouvelles sources de devises ; maintenir les populations rurales dans leur terroir.
86. Même si la contribution des secteurs agricoles, élevage et pêche au PIB est faible à hauteur de 3% il ne faut perdre de vue l’importance de la population rurale à Djibouti qui est estimée à 15% de la population totale.Par conséquent toutes les actions visant à la sédentarisation de la population rurale dans leur terroirs ou améliorer les conditions de vie doivent être privilégiées et ceci dans le but de limiter l’exode rural. 5.1.1 Besoins en information 87. Les institutions interviewées ont manifesté en grande partie des besoins urgents en informations agricoles et par ordre décroissance ces informations sont des informations d’ordre technique, économiques et générales : •
Les besoins en informations techniques sont relatifs aux techniques de clonage au laboratoire, aux techniques culturales du palmier dattier et enfin aux techniques d’irrigation et de conservation de l’eau. Les informations techniques portent aussi sur les moyens de conservation du poisson. Toutes ces informations sont sollicitées par les directions nationales et les ONG qui appuient les producteurs afin d’améliorer la productivité des agriculteurs et des pêcheurs.
•
Les besoins en informations économiques concernent les sites web des différents marchés des produits de la mer, les sources d’approvisionnement régionaux des intrants agricoles, le financement du secteur rural et enfin la micro fiance dans le secteur rural.
•
Les autres informations sollicitées par les institutions sont d’ordre général et couvrent sur les rôles respectifs du secteur public et privé dans la prestation des services vétérinaires et les ateliers organisés par le CTA.
5.1.2 Besoins en renforcement des capacités 88. S’agissant des besoins en renforcement des capacités à l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et à la mise en place des stratégies de Gestion d’Information et de la Communication (GIC), les efforts doivent se concentrer sur deux axes à savoir les moyens humains et sur les équipements.
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89. Le renforcement en moyens humains constitue une nécessité absolue et ceci à travers le recrutement du personnel qualifié et la formation du personnel. En ce qui concerne la formation cette dernière peut varier suivant les institutions. A titre d’exemple, les sous –directions régionales du MAEM-RH ont exprimé leurs besoins en formation à la conception et la production des fiches techniques. D’autres institutions comme les structures audiovisuelles ont exprimé une formation de leur personnel aux techniques de la communication rurale et à la conception des programmes de radio rurale. 90. On note dans certaines institutions interviewées un retard accusé notamment dans l’utilisation de l’ordinateur et de l’Internet et il existe également sur ces questions des disparités au sein d’une même institution. 91. Par conséquent le renforcement en moyens matériels des institutions implique sans être exhaustif l’acquisition des matériels informatiques, la connexion à l’Internet et à l’abonnement à l’ADSL, la mise en réseau LAN, l’acquisition des équipements audiovisuels pour une future radio rurale et enfin les équipements nécessaires pour un centre de documentation. 5.1.3 Points de vue sur les produits et services du CTA 92. Pour ce qui est des produits et services du CTA, les interviews montrent clairement que le magazine Spore est très utilisé comme sources d’information par les cadres du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Mer Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH) du Laboratoire de Biologie Végétale et d’autres institutions comme la FAO et l’IGAD. En plus de ce magazine les autres produits et services du CTA sont également très recherchés auprès des institutions enquêtées. Par conséquent le CTA devrait étudier les moyens nouveaux et novateurs pour promouvoir ses autres produits et services afin d’attirer des futurs partenaires. 5.1.4 Partenaires et bénéficiaires potentiels 93. Les évaluations ont fait ressortir un besoin urgent de mettre en place un partenariat avec les principaux acteurs impliqués dans l’information agricole mentionnés ci-dessous : •
les institutions telles que les Direction Nationale de l’agriculture et des forêts (DNAF), Direction Nationale de la pêche (DNP), Direction Nationale de l’élevage et des services vétérinaires (DNESV), Service Programmation du Suivie et de la Communication (SPSC), Sous Direction Régional (SDR) du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Mer Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH) et le Laboratoire de biologie végétale (LBV) du Centre d’Etude de Recherche de Djibouti (CERD) sont en charge de la vulgarisation et de la dissémination des informations agricoles;
•
Les organisations internationales et régionales comme l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’InterGovernmental Authority for Development (IGAD) et Famine Early Warning System Network (FEWS-NET);
•
les médias comme la Radio et Télévision de Djibouti (RTD) et le journal « La Nation » ;
•
l’institution de télécommunication comme Djibouti Télécom ;
•
les associations de producteurs ou les ONG comme le Réseau des Coopératives Agricoles de la région de Dikhil (RCAD), l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) et le Mouvement Associatif des Journalistes Djiboutiens (MAJD) ;
•
le secteur privé comme l’Etablissement International Abou Yasser (EIAY).
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5.2 Recommandations 94. À la lumière des constats ou des conclusions établis plus haut des recommandations dans les quatre grands domaines que sont les besoins en informations, les besoins en renforcement des capacités, les produits et services du CTA et les potentielles institutions partenaires stratégiques du CTA s’imposent. 5.2.1 Besoins en information 95. Les besoins en informations agricoles ne peuvent être satisfaits que par un accroissement de la disponibilité des informations agricoles et les recommandations retenues sont : Que le Gouvernement Djiboutien donne un appui: • •
pour la mise en place des structures destinées à accroître la disponibilité des informations agricoles et ceci à travers la création d’un centre de documentation agricole au Ministère de l’agriculture et d’une radio rurale à la Radio et télévision de Djibouti ; pour la mise à jour des sites web des différentes institutions.
Que le CTA donne un appui : • • • •
pour la mise en place d’un service questions réponse au Ministère de l’agriculture ; pour l’accès aux produits et services d’information du CTA entre autres les portails du Web, la collection Guides pratique et les services médiathèques du CTA ; pour la participation des institutions aux visites d’étude organisées par le CTA ; pour l’accès aux services et réseaux régionaux d’information agricole.
5.2.2 Besoins en renforcement des capacités 96. Se basant sur les deux axes d’intervention identifiés à savoir les moyens humains et les moyens matériels il est recommandé: Que le gouvernement Djiboutien : • • • •
donne un appui au niveau national aux institutions agricoles en termes de moyens humains à travers le recrutement de nouveaux cadres dans le domaine des TIC et leur affectation aux institutions qui en sont dépourvues; mette en place des programmes d’alphabétisations aux associations de producteurs; favorise l’accès aux équipements informatiques en révisant à la baisse les taxes d’importations de ces équipements qui sont actuellement à 8%; revoit à la baisse aux tarifs de connexion à l’Internet et à l’abonnement à l’ADSL.
Que le CTA accorde un : • • •
appui pour la formation du personnel à la conception des différents supports de communication, à la numérisation des archives aux institutions du Ministère de l’Agriculture et aux techniques de communication agricole aux médias; appui pour la formation du personnel des institutions afin que ces dernières bénéficient les produits et services du CTA, appui en équipements techniques pour l’installation des structures destinées à accroître la disponibilité en informations agricoles (centre de documentation agricole, radio rurale).
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5.2.3 Produits et services du CTA 97. Il à été recommandé que: • • •
le magazine Spore, ambassadeur du CTA devrait être traduit en arabe ; des efforts de publicité sur les produits et services du CTA axés sur les médias à Djibouti doivent être entrepris ; le CTA devrait tirer davantage des journées internationales des Nations Unies organisées à Djibouti afin d’accroître l’impact de ses produits et services.
5.2.4 Potentielles institutions partenaires stratégiques 98. Pour jeter les bases d’un partenariat entre le CTA et les institutions sélectionnées l’appui du CTA est demandé pour: • • •
faire connaître les activités du CTA aux institutions enquêtées à travers l’organisation d’un atelier à Djibouti ; établir un réseau local des futures partenaires afin de faciliter le dialogue entre ces partenaires ; mettre en place une convention de partenariat entre le CTA et les partenaires potentielles ainsi qu’une stratégie de suivi de ce partenariat.
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6.
PROPOSITION DE STRATEGIE D’INTERVENTION ET DU PLAN D’ACTIONS POUR LE CTA
6.1 Stratégie d’intervention 99. A partir des principales problématiques et défis observés lors de l’évaluation de cette étude des priorités stratégiques ont été déduites dont l’ensemble constituera le cadre stratégique d’intervention. •
Renforcer les capacités des institutions à l’utilisation des TIC et dans le domaine de la GIC.
100. Il s’agit d’un renforcement destiné à toutes les institutions impliquées dans le secteur agricole et ceci passe par le renforcement en ressources humaines dans le domaine des TIC ainsi que le renforcement des institutions en équipements. •
Accroître la disponibilité des informations agricoles
101. Ceci passe par la création d’un centre de documentation et d’une unité nationale de services questions réponses (SQR) au Ministère de l’Agriculture qui constituent des outils majeurs dans cette priorité. •
Améliorer l’accès à l’information agricole aux populations rurales
102. Cette priorité est capitale pour un pays comme Djibouti où culturellement l’oralité demeure le principal moyen de transfert de l’information. Compte tenu que l’alphabétisation est faible chez les agriculteurs, les pêcheurs et les éleveurs la nécessité de mettre à leur disposition des supports de communication adaptés s’impose. Egalement la création de centres communautaires d’écoute avec des accès au téléphone fixe dans les 5 régions du pays pour diffuser le message des populations rurales auprès des animateurs de la future radio rurale constitue un autre axe stratégique de la priorité N°3. •
Jeter les bases d’un partenariat entre le CTA et les institutions enquêtées
103. Cette priorité stratégique permettra d’élargir le rayon d’action du CTA et toucher une grande variété d’institutions. Ainsi les axes stratégiques identifiés sont la promotion des activités du CTA aux institutions enquêtées, la création d’un réseau local des partenaires du CTA et la mise en place d’une stratégie de suivi de ce partenariat.
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6.2 Plan d’actions Stratégie
Objectifs
1. Renforcement des ressources humaines des institutions 1. Renforcer les capacités des Institutions à l’utilisation des TIC et dans le domaine de GIC
2. Accroître la disponibilité des informations agricoles
2. Renforcement en équipements des Institutions
Diversification tous les supports de communication
Activités - Recrutement d’un personnel compétent dans le domaine des TIC -
Formation à conception et la production des différents supports de communication (radio rurale, fiche technique) et numérisation des archives
Résultats escomptés - Les institutions disposent d’un personnel compétent à l’utilisation des TIC et dans le domaine de GIC
Responsable Toutes les institutions publiques
Durée 20092011
-
Les journalistes agricoles et un documentaliste sont formés ainsi que des agents de vulgarisation sont formés à la conception des fiches techniques
CTA /RTD, JLN, SPSC, DNAF, DNP, DNESV, SDR
20092011
-
Réduction de la taxe sur les ordinateurs
-
Les prix des ordinateurs ont baissé de 30%
MCCPT
2009
-
Réduction des tarifs de la connexion à l’Internet et à l’abonnement à l’ADSL
-
Toutes les institutions disposent de l’Internet et de l’ADSL
Djibouti Télécom
2009
-
Acquisition des équipements en informatiques
-
Toutes les institutions sélectionnées sont pourvues en ordinateurs
CTA/ Institutions
20092011
-
Mise en place d’un serveur web d’informations au Ministère de l’agriculture Création d’un service questions réponse (SQR) au ministère de l’agriculture Création d’un centre de documentation
-
Le serveur du Ministère de l’Agriculture est opérationnel
MAEM-RH
2009
-
Le SQR est crée
-
-
-
Le centre de documentation agricole est fonctionnel
CTA / MAEMRH
CTA/ MAEM-RH
20092011 20092011
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Stratégie 3. Améliorer l’accès à l’information agricole aux populations rurales
4. Jeter les bases d’un partenariat entre le CTA et les institutions enquêtées
Objectifs Mettre en place de supports de communication adaptés aux populations rurales
1. Faire connaître les activités du CTA aux institutions enquêtées
2. Faciliter le dialogue ente les institutions 3. Mettre en place une stratégie de suivi de ce partenariat
Activités - Création d’une radio rurale au sein de la RTD - Création des centres communautaires d’écoute dans les 5 régions du pays et équipés en matériels téléphoniques - Etendre la téléphonie rurale sur l’ensemble du pays
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-
-
-
Résultats escomptés La radio rurale est opérationnelle
Responsable RTD
Les centres communautaires sont crées
RCAD, ACPO, Djibouti Télécom
Couverture totale de la téléphonie rurale
Organisation d’un atelier national regroupant les institutions enquêtées et le CTA Promotion des produits et services du CTA sur les médias locaux
L’atelier a été organisé à Djibouti
Etablir un réseau des institutions
Les institutions sont en réseau
Création d’une unité de suivi de ce partenariat au sein de chaque institution enquêtée
Les produits et les services du CTA sont connus
20092011
Djibouti Télécom
CTA/ Institutions enquêtées CTA/RTD et Journal la Nation
CTA/ Institutions enquêtées Unité de suivi est opérationnelle dans chaque institution
Durée 20092011
20092011 2009
2009
2009
CTA/ Institutions enquêtées 2009
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ANNEXES
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Annexe I. Termes de référence Le CTA a été créé en 1983, dans le cadre de la Convention de Lomé entre les États du groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les pays membres de L’Union Européenne. Depuis 2000, le CTA exerce ses activités dans le cadre de l’Accord de Cotonou ACP-CE. Le CTA a pour mission d’élaborer et de fournir des services qui améliorent l’accès des pays ACP à l’information pour le développement agricole et rural, et de renforcer la capacité de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l’information dans ce domaine. Les programmes du CTA s’articulent autour de trois principaux axes d’intervention : fournir un large éventail de produits et services d’information et mieux faire connaître les sources d’information pertinentes ; encourager l’utilisation combinée de canaux de communication adéquats et intensifier les contacts et les échanges d’informations (entre les acteurs ACP en particulier) ; renforcer la capacité ACP à produire et gérer l’information agricole, à élaborer et mettre en œuvre des stratégies de gestion de l’information et de la communication (GIC), notamment en rapport avec la science et la technologie. Ces activités tiennent compte de l’évolution des méthodologies appliquées dans le traitement des questions transversales (le genre, les jeunes, les technologies de l’information et de la communication et le capital social), des résultats d’évaluation d’impact et des évaluations de programmes, mais aussi des thèmes d’information prioritaires pour l’agriculture ACP. Les activités du CTA sont aujourd’hui réparties entre trois groupes de programmes/départements opérationnels :
Produits et services d’information ; Services et canaux de communication ; Techniques et systèmes de gestion de l’information et de la communication.
Ces départements opérationnels sont appuyés par l’unité Planification et services communs (P&CS) qui leur fournit la base méthodologique nécessaire pour mener à bien leur travail et assure le suivi de l’environnement ACP, avec pour objectif d’identifier les questions et tendances naissantes et de formuler des propositions qui seront traduites dans les programmes et activités du Centre. La présente évaluation s’inscrit donc dans le cadre du mandat de l’unité P&CS.
•
Rappel historique
Depuis 2003, le CTA entreprend systématiquement des études d’évaluation des besoins dans l’ensemble des régions ACP, régions qu’il a pour mission de servir en vertu du mandat qui lui a été confié. Ces études sont une réponse directe aux appels lancés au CTA – à travers diverses évaluations de ses produits, services et programmes – pour qu’il procède à des choix plus stratégiques lorsqu’il s’agit à la fois de mettre en oeuvre son propre agenda et de répondre à la demande des utilisateurs. En concevant son plan stratégique et cadre d’action pour 2001–2005, le CTA a adopté une approche pragmatique, axée à la fois sur la nécessité urgente de répondre aux exigences exprimées par les parties prenantes et l’intérêt, à long terme, d’élaborer des programmes qui prennent en compte les besoins futurs. Le nouveau plan stratégique du Centre, qui couvre la période 2007–2010, s’articule autour de deux objectifs majeurs : (i) améliorer l’efficience du CTA et l’extension de son champ d’action en s’attaquant au problème majeur que représente la difficulté ou le manque d’accès à l’information dans les pays ACP ; (ii) affiner le profil du CTA et mieux identifier le« créneau » sur lequel il présente un avantage comparatif. C’est pourquoi il est crucial pour le CTA non seulement
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d’atteindre un plus grand nombre de bénéficiaires et de renforcer ses réseaux de partenariat, mais aussi de rendre plus accessibles les stratégies de TIC et de GIC. •
Principaux enjeux
C’est essentiellement par le biais de ses partenaires des secteurs public et privé (centres de recherche, services de vulgarisation, bibliothèques, ONG, organisations paysannes, organisations et réseaux régionaux…) que le CTA s’efforce de promouvoir le développement agricole et rural. Dans le nouveau plan stratégique, les organisations ciblées vont s’étendre aux organes de presse, maisons d’édition, stations radiophoniques, chaînes de télévision et réseaux de journalistes ; ce qui permet au CTA d’élargir au maximum son rayon d’action. Au travers de ces partenariats, le CTA espère accroître le nombre d’organisations ACP capables d’accéder aux TIC et d’utiliser à la fois les technologies conventionnelles et modernes, de générer et de gérer l’information, mais aussi d’élaborer leurs propres stratégies de GIC. C’est pourquoi, il est très important d’identifier et de choisir les partenaires appropriés, en prenant en considération la couverture géographique, la décentralisation, la régionalisation et l’orientation thématique, sur la base de critères de sélection objectifs et transparents. •
Objectif général
Améliorer les stratégies de collaboration avec les organisations ACP actives dans l’agriculture et la pertinence de l’appui du CTA aux pays africains ACP. •
Portée de l’étude
L’étude s’attachera à :
passer en revue les principaux services et les acteurs du secteur de l’agriculture (en matière d’offre d’informations), en mettant l’accent sur leurs atouts, leurs points faibles et les opportunités de collaboration avec le CTA ; identifier les besoins des acteurs clés / des principaux partenaires stratégiques pour les produits et services du CTA, en termes d’informations agricoles et de renforcement des capacités de GIC ; identifier de potentiels partenaires stratégiques pour les activités et services du CTA (en accordant une attention particulière à des entités tels que les organes de presse, les maisons d’édition, les stations radiophoniques, les chaînes de télévision et les réseaux de journalistes) ; élaborer des données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans le pays concerné pour faciliter les activités ultérieures de suivi et de mise à niveau.
L’étude devra aider le CTA à améliorer et mieux cibler ses interventions et activités en faveur des partenaires et bénéficiaires potentiels (notamment les femmes, les jeunes, le secteur privé et les organisations de la société civile) ; avoir un tableau plus détaillé de leurs besoins, mettre au point une stratégie adaptée et élaborer un cadre d’action en conséquence. L’étude devra également mettre en évidence les besoins spécifiques en produits et services du CTA et permettre ainsi d’en améliorer la fourniture. •
Résultats attendus
Les résultats attendus de cette étude sont les suivants :
une description et une analyse de l’état des infrastructures, des services d’information et des capacités de GIC des institutions impliquées dans l’agriculture et le développement rural ;
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une identification des besoins en termes d’information et de renforcement des capacités de GIC pour les principales institutions et les potentiels partenaires clés du CTA présents dans le secteur du développement agricole et rural ; une compilation de données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans l’agriculture et le développement rural pour un meilleur suivi de la situation.
Le profil de chaque pays étudié sera ainsi actualisé, avec des données fiables sur l’état des services d’information agricole, de la GIC et des TIC. Le CTA pourra alors décider, en connaissance de cause, des actions à mettre en oeuvre et des partenaires qu’il aura à choisir. Ces données seront résumées dans un (1) rapport principal sur chaque pays étudié ne dépassant pas 30 pages hors annexes (voir la section 8 ci-dessous). •
Méthodologie
Le consultant utilisera des méthodes d’évaluation rapide, à la fois qualitative et quantitative :
passage en revue de la littérature et des sources d’information disponibles, y compris les conclusions des évaluations de programmes ; entretiens en tête-à-tête avec les acteurs clés et les parties prenantes concernés ; usage limité des questionnaires.
La méthode d’évaluation rapide permettra d’avoir un aperçu des principaux problèmes et de connaître les profils des entreprises / organisations dans chaque pays, informations qui pourraient, à l’avenir, servir de base à des études approfondies si nécessaire. 8. Rédaction des rapports Les rapports élaborés sur chacun des pays étudié ne dépasseront pas 30 pages (hors annexes) et seront structurés comme suit : Rapport principal Remerciements Sigles, abréviations et acronymes Résumé analytique 1. Introduction 2. Profil du pays 2.1 Brève présentation de l’activité agricole et derniers développements notés dans le secteur : 2.1.1 Agriculture 2.1.2 Pêche 2.1.3 Foresterie 2.1.4 Pastoralisme / Élevage (s’il y a lieu) 2.2 Brève présentation des infrastructures de TIC et derniers développements notés dans le secteur 3. L’information et la communication pour le développement agricole et rural 3.1 Cadre institutionnel, réglementaire et politique Diagnostic des politiques nationales et/ou sectorielles en matière d’information et de communication pour le développement agricole et rural ; définition des enjeux stratégiques majeurs et des principales caractéristiques ; opportunités et risques liés à l’environnement politique, institutionnel et réglementaire.
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3.2 Aspects opérationnels 3.2.1 Diagnostic des services et de l’information agricoles (principaux acteurs du secteur de l’information et de la communication pour le développement agricole et rural) 3.2.2 Produits et services d’information offerts 3.2.3 Capacités de gestion de l’information et de la communication 3.3 Actions censées promouvoir l’information et la communication pour le développement agricole et rural Cette section passe en revue les principales actions menées, planifiées ou prévues par l’État, les organismes donateurs et le secteur privé (par exemple, celui des télécommunications) pour répondre aux besoins identifiés. Une attention particulière doit être accordée aux priorités définies et aux moyens mobilisés, sans oublier les enseignements tirés des différentes interventions. 3.4. Analyse des besoins (goulots d’étranglement et insuffisances) 3.4.1 Besoins en informations 3.4.2 Besoins en termes de renforcement des capacités (politiques et stratégies d’information et de communication, sensibilisation, travail en réseau, compétences et savoir-faire, formation, médias, TIC, équipements). 4. Conclusions et recommandations 4.1 Conclusions 4.1.1 Besoins en informations 4.1.2 Besoins en termes de renforcement des capacités 4.1.3 Partenaires stratégiques potentiels 4.2 Recommandations 4.2.1 Besoins en termes de renforcement des capacités 4.2.2 Besoins en informations 4.2.3. Partenaires stratégiques potentiels (institutions) 5. Proposition d’une stratégie d’intervention et d’un plan d’action pour le CTA En partant de l’analyse ci-dessus, faire le lien entre les besoins qui restent à satisfaire ou qui nécessitent d’autres actions et l’offre de produits et services du CTA. Cela devrait donner lieu à l’élaboration d’une stratégie globale et cohérente pour le CTA, avec la mise en place d’un plan d’action en fonction des priorités et d’un calendrier de mise en oeuvre. Annexes 1. Termes de référence 2. Profil des pays concernés 2.1 État général de l’agriculture (sur la base de la documentation disponible) : 2.1.1 Taille de la population agricole (hommes / femmes / jeunes). 2.1.2 Superficie des terres cultivées, forêts, zones de pêche. 2.1.3 Systèmes agricoles. 2.1.4 Rôle de l’agriculture dans l’économie (en pourcentage du PIB). 2.1.5 Principales denrées agricoles et produits dérivés de l’agriculture. 2.1.6 Principaux marchés à l’exportation. 2.1.7 Accords commerciaux portant sur l’agriculture. 2.1.8 Politiques sectorielles axées sur l’agriculture, la pêche et la foresterie. 2.2 Profil socio-économique (sur la base de la documentation disponible) 2.2.1 Total de la population active, répartition démographique. 2.2.2 Niveau d’alphabétisation et langues parlées. 2.2.3 Accès aux services (santé, école, eau et électricité). 2.2.4 Exode rural 2.3 Médias et télécommunications (mise à jour / vérification) 2.3.1 Journaux, périodiques, magazines, stations radiophoniques, chaînes de télévision. 2.3.2 Services de télécommunication (téléphone fixe, mobile, etc.). 2.3.3 Ordinateurs et accès au réseau Internet.
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3.
Profil des institutions 3.1 Liste de toutes les institutions présentes dans l’agriculture et le développement rural, y compris celles du secteur privé et les organisations de la société civile, avec le nom, les coordonnées et contact, le type et le rôle de chaque institution. 3.2 Parmi cette liste, les principales institutions clés impliquées dans l’information et la communication pour le développement agricole et rural, avec des données et informations détaillées sur celles-ci, les problèmes qu’elles rencontrent et les raisons pour lesquelles on les considère comme des acteurs clés du développement.
4.
Une liste des personnes/institutions interrogées, avec leurs adresses, leurs numéros de téléphone et fax, leurs adresses mail (le cas échéant). Bibliographie.
5.
9. Délais La version provisoire du rapport et de ses annexes devra être remise dans un délai de trois mois à compter de la signature du contrat par le CTA. La version finale du rapport et de ses annexes devra être remise dans un délai de deux semaines après réception des commentaires et observations du CTA. 10. Expertise requise dans le pays enquêté Les consultants nationaux doivent être titulaires d’un diplôme universitaire ou équivalent, et avoir au moins 10 ans d’expérience dans les domaines de l’agriculture, du développement rural ou des sciences sociales / économiques. Ils doivent avoir une parfaite connaissance du secteur agricole de leur pays, ainsi que des principales parties prenantes et institutions / organisations actives dans ce domaine. Des connaissances en sciences de l’information seront un atout supplémentaire. La capacité à communiquer et à rédiger en anglais ou en français est indispensable. La maîtrise d’au moins une des langues locales pour les besoins des échanges et des interviews sera également un avantage. En plus de disposer des compétences ci-dessus citées, le coordonnateur régional devra parler couramment l’anglais et le français, connaître les pays faisant l’objet de cette étude d’évaluation et avoir une expérience avérée dans la coordination d’études menées par plusieurs consultants à la fois, ainsi que dans la production de rapports de synthèse. La coordination globale de cette étude sera assurée par Melle Christine Webster, responsable adjointe de l’unité Planification et services communs du CTA. 11. Tâches spécifiques Les consultants nationaux devront fournir pour chaque pays les prestations suivantes : Passer en revue les ouvrages et documents existants sur l’agriculture et le développement rural ; Réaliser des interviews avec les parties prenantes du secteur de l’agriculture et du développement rural ; Diffuser des questionnaires et procéder à une compilation des réponses obtenues ; Être en liaison avec le coordonnateur général et le CTA pendant toute la durée de la mission ; Rédiger et soumettre un projet de rapport et un rapport final conformément à la table des matières définie. Le coordonnateur régional devra fournir les prestations suivantes : Superviser le travail des consultants nationaux ; Guider et assurer le suivi des études entreprises par les consultants dans chaque pays ; Répondre aux questions techniques des consultants nationaux, analyser leurs rapports et préparer des commentaires d’ordre technique et rédactionnel pour les 6 pays étudiés ;
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Élaborer un projet de rapport et un rapport final récapitulatifs, conformément à la table des matières définie.
12. Calendrier de mise en œuvre (CTA) Préparation/Finalisation des termes de référence ; Identification/présélection des consultants (potentiels) ; Consultation du marché : janvier – mars 2007. Sélection des consultants et élaboration des dispositions contractuelles : fin mars mi avril 2007. Réunion(s) d’information : avril/mai 2007. Début du contrat : avril/mai 2007. Période de mise en oeuvre : mai – décembre 2007. Fin du contrat: décembre 2007. 13. Principaux documents mis à la disposition des consultants Le/la consultant(e) aura à sa disposition la documentation suivante : Accord-cadre de Cotonou ; extraits des sections afférentes du Plan stratégique et cadre d’action du CTA (2007-2010) ; rapports annuels ; documents concernant les thèmes d’information prioritaires identifiés pour la région Afrique ; exemples de rapports de synthèse de précédentes études d’évaluation des besoins ; documents sur les produits et services fournis par le CTA. 14. Définition des rôles et responsabilités Coordonnateur régional Respecter le calendrier concernant la remise des rapports ainsi que les délais fixés. Aider à identifier / examiner les consultants nationaux. Assister aux réunions et pré réunions d’information. Étudier les termes of référence. Finaliser les questionnaires et l’approche méthodologique, après avoir consulté comme il se doit l’équipe du CTA. Finaliser les notes d’information et les instructions destinées aux consultants locaux, afin de garantir une application précise et cohérente de la méthodologie convenue pour la collecte de données. Répondre aux questions (techniques et d’autre ordre) des consultants locaux. Contrôler et fournir l’assistance technique et l’information nécessaires aux consultants locaux pendant la phase d’étude. Revoir les rapports préliminaires et leurs conclusions sur le pays et renvoyer les commentaires aux consultants locaux. Envoyer au CTA la version finale du projet de rapport pour « feedback ». Assurer la coordination et la cohérence des études. Préparer le rapport récapitulatif en prenant en compte les conclusions et recommandations de l’ensemble des études par pays (table des matières à approuver). Consultants locaux Respecter le calendrier concernant la remise des rapports ainsi que les délais fixés. Assister aux réunions d’information. Se familiariser avec les documents de base reçus du CTA, y compris les termes de référence. Étudier les documents nécessaires pour préparer le profil du pays, la liste des institutions présentes dans l’agriculture, ainsi que la liste des institutions présélectionnées. Effectuer des visites d’étude dans le pays spécifié dans le contrat. Mener des interviews et collecter des informations dans le pays spécifié dans le contrat. Rédiger les projets de rapport sur le pays concerné et les envoyer au coordonnateur général pour commentaires et observations.
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Sur la base des commentaires émanant du coordonnateur général, effectuer des mises à jour et envoyer au CTA un projet de rapport et un rapport final dans les délais impartis. Finaliser les études par pays en tenant compte des commentaires et observations reçus du CTA et envoyer le rapport final au CTA.
Rôle du CTA Élaborer les termes de référence et préparer les documents de fond nécessaires. Nommer le coordonnateur général et les consultants locaux ACP. Préparer les réunions d’information (« briefing ») des consultants et y assister. Inviter aux réunions d’information le coordonnateur général et les consultants locaux. Fournir des données au coordonnateur général pour contribuer à affiner les termes de référence, les questionnaires et les directives pour les consultants, concernant la conduite des interviews et l’élaboration des rapports. Fournir des documents de fond pertinents aux consultants locaux et au coordonnateur général. Établir le budget et discuter des obligations contractuelles avec l’équipe de consultants et le coordonnateur général. Être en liaison avec le coordonnateur général tout au long de l’étude. Régler les factures pour les services rendus à temps et si les conditions de paiement sont réunies. Garantir la supervision et la réalisation des études. Prendre en charge les coûts et frais convenus (billets d’avion aller-retour en classe économique, hébergement à l’hôtel et indemnités journalières durant les réunions d’information ou les visites sur le terrain). Faire des commentaires et observations aux consultants locaux sur les projets de rapport. Faire des commentaires et observations au coordonnateur général sur le rapport récapitulatif.
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Annexe II : Profil de Djibouti II.1 Profil général du secteur de l’agriculture ¾ Contexte Physique Ancienne colonie française depuis 1862, la République de Djibouti a accédé à l'indépendance le 27 juin 1977. Elle est située au niveau de la Corne de l’Afrique à l’entrée sud de la Mer Rouge et partage ses frontières terrestres avec la Somalie au sud, l’Ethiopie au sud-ouest et l’Erythrée au nord. Ainsi la République de Djibouti est caractérisée par une superficie de 23.000 km2, une longueur de 372 kilomètres de côtes et d’un espace maritime d’environ 7.200 km². Le climat est chaud, sec et aride, avec des températures variant en moyenne entre 30 degrés °C en janvier et 43°C en juillet. Les pluies sont peu fréquentes mais faites de fortes précipitations isolées provoquant parfois des inondations et des stagnations d’eau pendant de longues périodes autour des habitats surtout dans la ville de Djibouti. La pluviométrie ne dépasse pas 160 mm par an. La saison des pluies ou saison fraîche couvre souvent la période allant de septembre à avril et la saison sèche, très chaude, s’étend sur la période de mai à août. A l’intérieur du pays les eaux de surface sont rares en dehors du lac Abbé (à la frontière avec l’Ethiopie) et le lac salé d’Assal. Le relief est en général accidenté et rocheux. Le pays, dépourvu de ressources naturelles, est faiblement montagneux. Le pays est divisé en six régions administratives. Une région centrée sur la capitale (Djibouti) qui a un statut particulier et cinq autres régions de l’intérieur (Obock, Ali-Sabieh, Arta, Tadjourah et Dikhil ). Le pays dispose de huit communes dont trois à Djibouti et les cinq autres communes de l’intérieur qui sont les chefs lieux de ces régions. Carte 1. (Source : MID, 2005)
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II.1.1
Taille de la population agricole (hommes / femmes / jeunes)
La population rurale de la République de Djibouti estimée à 15% de la population nationale (DSRP, 2003) est composée en grande partie par des éleveurs nomades ou semi-nomades qui ne pratiquent aucune forme d’agriculture. Ainsi les familles pastorales sont basées dans des campements plus ou moins fixes d’où les troupeaux rayonnent à la recherche du pâturage sous la conduite d’une main d’œuvre masculine. Une partie des hommes a également émigré à la recherche de travail en ville d’où ils envoient de l’argent aux parents restés sur place. En ce qui concerne les éleveurs sédentaires, un grand nombre s’est sédentarisé suite aux sécheresses. Leur troupeau est gardé aux alentours des agglomérations ou des exploitations agricoles et certains éleveurs font du maraîchage. Avec les emplois induits par cette activité, on peut estimer que 30 % de la population djiboutienne (DSRP, 2003) vit de l’élevage et de ses activités connexes (propriétaires de troupeaux, gardiens de troupeau, collecteurs et transporteurs de fourrages, opérateurs en hydraulique pastorale et irrigation, abatteurs, bouchers et distributeurs de produits animaux, courtiers et agents privés ou publics associés aux opérations commerciales du bétail et à l’importation des aliments pour bétail, etc.…). S’agissant de l’agriculture, une population agricole au sens strict est presque inexistante à Djibouti. Il n’y a pas «de familles agricoles». Le millier de propriétaires de jardins maraîchers (DNAF, 1999) représentant le secteur agricole du pays pratique l’horticulture en tant qu’activité secondaire par rapport à d’autres occupations généralement urbaines comme le commerce, l’artisanat et l’emploi administratif. Quant aux travailleurs agricoles, les trois quarts sont des salariés occasionnels presque tous immigrés de l’Éthiopie ou de la Somalie. Pendant la saison horticole principale (octobre à mai) 1000 à 1100 travailleurs (DNAF, 2005), soit 0,5% de la force de travail nationale, sont occupés comme cultivateurs. Les données relatives à la répartition de la population agricole ne sont pas disponibles. Quant à la pêche selon les informations recueillies dans le schéma Directeur de la pêche en dépit de ces potentialités le secteur emploie environ 1000 personnes (DNP, 2005). Une situation qui s’explique par le manque de tradition maritime de la population djiboutienne. II.1.2
Terres agricoles, forêts, zones de pêche, élevage
¾ Terres agricoles La presque totalité de terres classées comme productives à l’échelon national est occupée par les pâturages qui couvrent 94,4% du territoire de la République de Djibouti. L’agriculture et les forêts sont confinées dans des surfaces réduites. Tableau N°1. Affectation des terres en République de Djibouti Affectation des terres Superficie totale Eaux territoriales et lacs Superficie totale terrestre Terres à vocation pastorale Terres à vocation agricole Terres marginales (terres halomorphes, dénudées et falaises)
Superficie (ha) 2 320 000 520 800 1 799 200 1 698 740 10 500 89 960
% x x 100 94,4 0,6 5,0
Source: DNAF,1990
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La superficie agricole cultivable et facilement irrigable le long des oueds est estimée à 10.500 ha mais actuellement les surfaces occupées par l’agriculture sont estimées à 1250 hectares (DNAF, 2006-2007). Tableau N°2. Répartition de la surface agricole brute par région Région Djibouti (1) Dikhil Tadjourah Ai-Sabieh Obock
Surface agricole brute (ha) 411 188 60 56 35
(1) Djibouti+ Arta
Source : DNAF, 1990 Plus de la moitié de la surface agricole nationale est concentrée prés de la capitale. L’agriculture est marquée par la fragmentation et la dispersion extrême des surfaces cultivées et ceci est dû aux conditions agro-écologiques ¾ Forets Les principales formations forestières se rencontrent sous forme de savanes arborées et de steppes buissonnantes, parfois arborées, de mangroves ou de formations à ligneux hauts et denses. En altitude la seule formation végétale qui constitue la vraie forêt de Djibouti est celle du Day, située ente 1 300 et 1 800 m d’altitude. Elle se présente comme une forêt dense à base de Juniperus procera et Buxus hildrandtii. D’une façon générale l’ensemble des formations végétales, profondément perturbé par l’action authropozoogène est en cours de régression (MAEM-RH, 2002). ¾ Zones de pêche Avec une côte maritime longue de 372 km, la République de Djibouti dispose d’énormes potentiels de ressources halieutiques mais actuellement peu exploitées et les données scientifiques les plus récentes (Kunzel et al., 1996) font état d’un tonnage annuel d’espèces commercialisables et comme suit : • • •
1800 t de poissons démersaux ; 4600 t de poissons de grands pélagiques (thon, thazard); 7000 t de poissons petits pélagiques (type sardines).
Ces tonnages annuels peuvent être prélevés sans mettre en danger les stocks de poissons. La carte ci-après figure les contours du plateau continental estimé à 2 492 km² et donne un aperçu des différentes zones de pêche.
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Carte 2. Zones de pêche #
ZONE III #
#
OBOCK
Ú Ê
TADJOURAH
Ú Ê
#
#
ZONE II #
r DJIBOUTI
ZONE I
LOYADA
#
(Source : DNP, 2005) •
Une zone de pêche (Zone I) qui s’étend au large de Djibouti-ville, jusqu’aux îles Musha et Mascali et jusqu’à la limite des eaux somaliennes. Une zone de pêche dont le plateau continental est bien développée. Comme en plus, Djibouti-ville est pratiquement le seul débouché de la pêche c’est là que s’exerce la plus grande partie de l’effort de pêche.
•
Une zone de pêche (Zone III) située au nord d’Obock et dont le plateau continental va en s’élargissant mais son éloignement en fait une zone de campagnes de pêche pour les pêcheurs d’Obock.
•
Entre ces deux zones de pêche mentionnées ci-dessus se situe une la zone de pêche (Zone II) du Golfe de Tadjourah et qui apparaît nettement moins favorisée du fait que le plateau continental se rétrécit.
¾ Elevage On ne dispose de recensement récent mais les seules données disponibles à la Direction de l’Elevage datent de 1978. Avec 1 million de têtes de petits ruminants, 40 000 têtes de bovins et 50 000 têtes de dromadaires et 6500 Anes1 (DNESV-1978), Djibouti dispose d’un cheptel assez important rapporté à la population humaine (en moyenne 0,5 unité bétail tropical par habitant). Les ovins et caprins et les dromadaires sont présents dans tout le pays avec une concentration dans le sud. Par contre l’élevage des bovins est marginal dans la zone sud à l’exception du site d’Ambouli où se trouvent des fermes laitières et d’embouche bovine. Dans la zone nord la taille moyenne des troupeaux ovins et caprins est très variable allant jusqu’à 200 têtes. L’élevage bovin occupe une place importante et la taille moyenne des troupeaux varie entre 5 et 20 têtes pour atteindre 50 têtes dans les zones de montagne plus propices à l’élevage des bovins. 1 Chiffres de 1978 vraisemblablement en dessous de la réalité actuelle.
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II.1.3
Systèmes de production agricole
Djibouti a une tradition tout à fait récente en matière d’agriculture. Le début remonte aux jardins installés par des immigrés yéménites prés de la capitale, il y a 95 ans. La surface agricole brute avait atteint à peu prés 60 hectares au moment de l’indépendance (1977) lorsque démarra un cycle d’expansion accéléré qui a permis d’atteindre à ce jour 1250 hectares (DNA, 2006- 2007). L’agriculture se caractérise par un type oasien et la composante principale des activités agricoles appartient à la catégorie des exploitations individuelles alimentées par des puisards creusés manuellement dans les nappes superficielles des oueds. Le reste des surfaces sont irriguées par des forages foncés dans les nappes aquifères profondes ou par d’autres sources d’eau. Ainsi les agriculteurs djiboutiens orientent leur production, basée sur l’utilisation de ressources en eau rares et coûteuses, vers la production des cultures les plus rentables et en premier lieu vers la substitution des produits maraîchers importés. Les principales cultures pratiquées sont les suivantes : -
cultures maraîchères : tomate, melon, pastèque piment, oignon etc. ; cultures fruitières : palmier dattier, manguier, oranger, bananier, papayer, goyavier et d’autres arbres fruitiers en moindre mesure (mandarinier, ananas, lime etc.) ; cultures fourragères : cultures herbacées telles que Panicum, Chloris, Canne à sucre Cenchrus et arbres fourragers tels que la Leucaena, Laurier du Yémen, etc.
Tous les systèmes de cultures pratiqués à Djibouti se déroulent en deux campagnes saisonnières. La plus importante est celle de la saison fraîche allant d’octobre à mai pendant laquelle on cultive 79% de la superficie annuelle. La campagne de la saison chaude, de juin à septembre, est plus courte et ne concerne que 21% de la superficie annuelle mais contribue au tiers de la valeur de la production agricole nationale (DNAF, 2006- 2007). Il y a une distinction très nette entre les cultures pratiquées pendant les deux saisons. En plus les terres cultivées en saison fraîche ne sont généralement pas utilisées en saison chaude, raison pour laquelle presque tous les jardins horticoles sont divisés en deux secteurs et même les rotations annuelles se font séparément dans chaque secteur. L'élevage reste l'activité prédominante du monde rural et peut être classé en deux grandes catégories : -
L’élevage pastoral est un élevage extensif (traditionnel) qui se pratique surtout sur les parcours collectifs du nord et du sud du pays (2.000.000 ha environ) et il est représente 90% des ressources animales du pays. Basé sur le pâturage naturel cet élevage est représenté par les dromadaires et les ruminants. Comme la disponibilité du pâturage varie suivant les saisons et le taux de pluviométrie l’élevage pastoral est mobile avec deux types de transhumance. On distingue la grande transhumance avec distances de 150 à 300 km (bovins et camelins) et la petite transhumance dans un rayon de 50 à 100 km autour des villages et des points d’eau (petits ruminants).La vente du bétail se fait en fonction des besoins de liquidités et non pas en fonction de stade de croissance et de développement des animaux. Il n'y a pas d'exploitation rationnelle des troupeaux et c’est un moyen de capitalisation pour les éleveurs.
-
L’élevage sédentaire est pratiqué par des éleveurs disposant d’un noyau d’animaux à savoir des moutons, des chèvres et parfois des vaches en lactation. C’est un élevage qui est caractérisé par la taille moyenne des troupeaux sédentaires de l’ordre de 20 à 80 caprins et de 10 à 15 ovins. Il est pratiqué dans les zones sud et côtière du pays et plus particulièrement autour des villages, des jardins et des points d’eau. A la différence de l’élevage pastoral il est monétisé et une partie de la production est commercialisée par les éleveurs dans les centres
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urbains. C’est un type d’élevage qui est associé à l’agriculture et l’alimentation de ce cheptel provient des cultures fourragères et des déchets agricoles et complémenté par des grains (blé, sorgho et mais) provenant du commerce djiboutien. Les données relatives aux différentes zones d’élevage ne sont pas disponibles. A l’heure actuelle on dénombre un millier de fermes agricoles dans le pays dont 340 dans le district de Djibouti et les fermes en question sont pratiquement toutes à vocation laitière. Evidemment la séparation entre l’élevage pastoral et sédentaire n’est pas toujours nette. En effet les animaux élevés en milieu agricole ou semi-urbain pâturent aussi sur les parcours naturels. Toutefois il est à noter que la composante sédentaire est en plein essor au fur et à mesure que les activités agricoles notamment la production fourragère et la disponibilité en déchets agricoles s’épanouissent. La pêche pratiquée à Djibouti est la pêche artisanale améliorée et elle utilise des petites embarcations, généralement de fabrication locale, opérant dans la zone côtière. Les embarcations motorisées sont équipées de moteurs hors-bord et leur puissance varie selon les besoins et les catégories de pêcheurs. Les techniques de pêche pratiquées par les pêcheurs djiboutiens sont assez bien adaptées au potentiel de capture de la ressource et à leur environnement. Les pêcheurs artisanaux utilisent la pêche à la ligne pour capturer les poissons démersaux considérés comme poissons nobles. Ils utilisent aussi les filets maillants pour capturer les pélagiques côtiers. Sans oublier il faut citer également l’épervier utilisé à pied sur les plages pour capturer les crevettes et les petits poissons destinés à servir d’appât. En ce qui concerne pour la capture des langoustes et des holothuries c’est la pêche en plongée qui est privilégiée. Le faciès rocheux de la côte et l’étroitesse du plateau continental limite les possibilités des chalutages qui verraient l'épuisement rapide de la ressource. II.1.4
Poids de l’agriculture dans l’économie (en pourcentage du PIB)
Au regard de ce tableau ci-dessous l’économie du pays est constituée essentiellement par le secteur tertiaire qui occupe 80% du PIB alors que les secteurs secondaire et rural contribuent respectivement à hauteur 13% et 3%. La forte contribution du secteur tertiaire est inhérente à la position stratégique du pays (carrefour entre le moyen orient et la corne de l’Afrique) et à son port qui est le poumon économique du pays et assurant la déserte des pays voisins comme l’Ethiopie. Même si dans le passé la contribution du secteur rural au PIB a été marginale il ne faut perdre de vue le dynamisme enregistré par ce secteur au cours de ces deux dernières années. En effet la performance du secteur rural en 2007 fut remarquable avec une augmentation de 8% par rapport 2006. Ce dernier a participé à hauteur de 4% à la formation du PIB national et a également contribué aux recettes budgétaires de l’Etat pour une valeur de 883 393 euros sous forme de recettes de services. Tableau N°3. Part sectorielle en pourcentage PIB
Année 2000 Secteur rural Secteur secondaire Secteur tertiaire Source : DE, 2007
3,1% 13,3 83,6
Année 2002 3,1% 13,9 83%
Année 2004 3,1% 14 82,9%
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II.1.5
Denrées principales et produits agricoles secondaires
¾ Produits agricoles Les données sur l’évolution de la production agricole sur la période 2000-2006 (en tonne) sont tabulées comme suit : Tableau N°4. Données sur la production agricole Saison agricole Production agricole 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06 Total Source : DNAF, 2005-2006
5 830 6 691 6 835 5 125 5 369 5 600 35 450
Variation (%) ---14,8% 2,15% -25% 4,8% 4,3%
Part saison sur production 2000-2006 16,44% 18,9% 19,3% 14,5% 15,14% 15,8% 100%
Sur les six dernières saisons, la production agricole nationale a du mal à atteindre la barre de 7000 tonnes. La meilleure performance réalisée se chiffre à 6835 tonnes pour la saison 2002/2003 avec une légère progression de 2,15% par rapport à la saison précédente. Hormis la saison 2005/2006 les données relatives à la répartition des cultures vivrières et des cultures fruitières ne sont pas disponibles. La production de la récente saison 2005/2006 fait également observer une croissance de 4,3% en passant de 5369 tonnes pour la saison 2004/2005 à 5600 tonnes pour la saison 2005/2006. Selon les statistiques de la Direction Nationale de l’Agriculture et des Forêts, la production nationale au titre de l’année 2005/2006 est ventilée comme suit : -
un tonnage de 2296 tonnes de fruits (goyaves, citron, dattes, mangues, orange, pommes cannelles, bananes, papayes, grenades, pamplemousse) ; un tonnage de3304 tonnes de légumes (tomate, piments, oignons, melons, aubergines, gombos, carottes, navets, radis, betteraves, choux, laitues).
Sur une production agricole totale estimée à 5600 tonnes au titre de l’année 2005 et 2006 il est à noter que seulement 20% de cette production sont autoconsommés en milieu rural et les 80% restants sont vendus sur le marché urbain de la capitale. Le faible taux d’autoconsommation des produits du terroir s’explique pour les raisons suivantes : -
la majorité des exploitants ne sont pas des ruraux mais des personnes installées dans la capitale et qui disposent d’un autre revenu ; les frais monétaires de l’exploitation sont très élevés à cause des pompes et du carburant. Comme les frais dépassent en moyenne la moitié de la valeur de la production la nécessité de vendre toute la récolte s’impose.
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Tableau N° 5. Superficies cultivées et nombre d’exploitations par district pour les saisons agricole 2005/2006 et 2006/2007. Superficie cultivée (ha) 2005/06
Superficie Cultivée (ha) 2006/07
Nombre d’exploitation s 2005/2006
Nombre d’exploitations 2006/2007
Superficie cultivée par District (06/07)
Nombre d’Exploitation (06/07)
Djibouti
180
204
220
250
16,36%
14,8%
Arta
130
148
170
230
11,82%
13,6%
Ali-Sabieh
65
74
70
128
5,91%
7,6%
Dikhil
615
699
510
525
55,91%
31,1%
Tadjourah
95
108
420
452
8,64%
26,7%
Obock
15
17
83
115
1,36%
6,8%
1100
1250
1473
1690
100%
100%
District
Total
Source : DNAF, 2006-2007
Sur l’ensemble du potentiel national cultivable et estimé à environ 10 500 ha seulement 1 250 ha sont exploités au titre de la saison agricole 2006-2007. Néanmoins il est important de noter que la superficie cultivée au titre de cette saison 2006/2007 connaît une progression de 13,6% par rapport à la saison précédente en passant de 1 100 ha pour la saison 2005/2006 à 1 250 ha pour la saison 2006/2007 (DNAF, 2006-2007). La croissance du nombre d’exploitations agricoles de la saison 2006/2007 s’est proportionnellement alignée sur la performance de la superficie cultivée pour la saison 2006/2007. Ainsi le nombre d’exploitations agricoles de la saison 2006/2007 a connu une croissance de 14,7% par rapport à la saison précédente en passant de 1 473 exploitations pour la saison 2005/2006 à 1 690 exploitations pour la saison 2006/2007 (DNAF, 2006-2007). En ce qui concerne les prix de vente agricoles, ils sont élevés à cause de la faiblesse de la production nationale et à l’importation massive des produits venant de l’Ethiopie. A titre indicatif, la tomate et les autres légumes sont vendus entre 0,36 et 0,89 euros / kg alors que les fruits sont vendus à 0,89 euros /kg. Il est à noter qu’en période de commercialisation de la tomate de Djibouti # toute importation de tomate de l’Ethiopie s’arrête. En effet même si le prix d’achat de la tomate est le même en Ethiopie et à Djibouti (0,36/kg au prix producteur) la tomate djiboutienne est préférée parce qu’elle est moins périssable (pertes de distribution de 5% pour la tomate de Djibouti contre 30% de pertes pour la tomate de l’Ethiopie) et il en est de même pour les autres produits maraîchers nationaux. C’est pour cette raison que la production interne est rapidement écoulée. La faiblesse des rendements agricoles est due à : -
la faible compétitivité des agriculteurs due au manque de savoir faire (faute de tradition agricole ancienne) ; la disponibilité insuffisante de la ressource en eau ; la qualité agronomique des sols (salinité et teneur en matière organique) ; la faible organisation des coopératives pour l’approvisionnement en intrants et la commercialisation des produits agricoles ; les dégâts occasionnés par les crues des oueds ou la remontée des fronts salés.
Mais il existe des opportunités de développement : -
possibilité de développement d’une agriculture oasienne associant l’agriculture à l’élevage avec la promotion à grande échelle de la culture du palmier dattier ; possibilité d’extension de la superficie cultivée; possibilité d’amélioration du rendement par l’utilisation de techniques culturales appropriées ainsi que d’intrants agricoles performants.
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¾ Produits d’élevage La croissance de la production de bétail pour les deux années écoulées est plus forte. Ainsi la production de bétail a respectivement augmenté de 75,8% en 2006 et de 65,9% en 2007 en passant de 246 326 têtes en 2006 à 408 720 têtes en 2007 (DNESV, 2007). Tableau N° 6. Données sur l’évolution de la production du cheptel djiboutien Espèces Ovins/Caprins Chameaux Bovins Total
Production 2005 109 992
Production 2006 214 494
Production 2007 198 367
Evolution 06/07 -7,5%
Rep Prod. 2006 87,1%
Rep Prod. 2007 48,5%
30 147 140 139
31 832 246 326
210 353 408 720
560,8% 65,9%
12,9% 100,0%
51,5% 100,0%
Source : DNESV, 2007 ; (Prod.: Production/ Rép.: Répartition)
Par ailleurs, le dynamisme de la croissance du bétail pour l’année 2006 s’est plutôt porté sur la catégorie ovins/caprins alors que pour l’année 2007, il s’est porté sur la catégorie bovine. Ainsi la production par tête des ovins/caprins a augmenté de 95% en 2006 et celles des bovins de 560,8% en 2007 (DNESV, 2007). Pour ce qui est de la répartition de cette production par catégorie sur les trois dernières années elle donne également l’avantage aux catégories ovins/caprins et Bovins. Ce résultat s’explique par les habitudes alimentaires de la population Djiboutienne. En matière d’élevage des volailles des initiatives ont été entreprises dans le passé mais malheureusement les essais ont été interrompus. Un programme de relance de l’aviculture au niveau national a démarré en 2007 avec un investisseur privé des Emirats Arabes Unis, la Société Lootah et les données sur la production ne sont pas encore disponibles. Les principales contraintes inhérentes à l’élevage se résument comme suit : -
-
un différentiel de niveau de vie avec les pays voisins (Ethiopie, Erythrée, Somalie) rend difficilement compétitif le cheptel djiboutien, les coûts de production y étant particulièrement élevés ; le réseau d’accès aux médicaments vétérinaires et à des compétences vétérinaires locales est très faible ; les surfaces fourragères actuellement disponibles pour une intensification de l’élevage particulièrement en milieu périurbain sont nettement insuffisantes ; les potentialités pastorales des zones de parcours sont sous-valorisées par les insuffisances du réseau d’hydraulique pastorale en dépit des réels efforts réalisés dans le passé ; la faible structuration des groupements des éleveurs pour la commercialisation des produits de l’élevage ; l’insuffisance des infrastructures de l’hydraulique pastorale ; les faibles moyens mis à la disposition des agents d'encadrement et des services vétérinaires qui ne peuvent assurer qu'une faible couverture sanitaire.
Cependant les opportunités de développement existent. Ce sont entre autres : -
la présence du port permet d’avoir accès à des intrants (notamment céréales) à des coûts plus faibles que les pays voisins enclavés ; la forte urbanisation (près de 3/4 de la population) implique une forte demande en protéines animales de la part d’une population en moyenne plus aisée que dans les zones rurales ; les matières premières pour l’alimentation du bétail sont disponibles à un prix attractif sur le marché éthiopien voisin ; les infrastructures portuaires dans un pays politiquement stabilisé, entouré de zones de conflits récurrents, donnent un avantage comparatif pour les activités d’exportation du bétail
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de la Corne de l’Afrique principalement vers les pays de la péninsule arabique et l’Egypte, fort importateur d’animaux sur pied (moutons, bovins, dromadaires). ¾ Produits de la pêche Les principales familles et espèces d'intérêt économique du secteur de la pêche sont les suivantes : • Espèces benthiques (poissons de fonds)
•
Mérous (serranidés)
Dorades (lethrinidés, pomadasydés)
Vivaneaux (lutjanidés)
Rougets (mullidés)
Espèces pélagiques (poissons de surface) : 9 Pélagiques côtiers (sardinelles, anchois, maquereaux) 9
Pélagiques océaniques (hautes mers)
Thazards (katsuwonidés)
Bonites (scombridés)
Thons
Espadons (xiphiidés)
Dorades coryphènes (coryphénidés)
(thunnidés)
Les deux premières catégories d’espèces (démersaux et grands pélagiques) intéressent les consommateurs à fort pouvoir d’achat (Golfe, Europe, Asie), tandis que les petits pélagiques pourraient, à moyen ou long terme, jouer un rôle important dans la couverture des besoins protéiniques de la population locale. Pour la période 2001-2007, la production annuelle a du mal à dépasser la barre de 1 500 tonnes sauf exception pour l’année 2005 où elle a atteint les 1 571 tonnes. Néanmoins, il est important de souligner que même la performance réalisée cette année 2005 ne représente que 3,2% du potentiel exploitable (DNP, 2007). Tableau N°7 : Le tonnage de la production nationale en poissons sur la période 2001-2007 Année Production Variation
2001 806 6%
2002 840 4%
2003 821 -2,3%
2004 850 3,5%
2005 1571 85%
2006 1300 -17,3%
2007 1229 -5.5%
(Source : DNP 2007) Tableau N°8 : Dynamisme des lieux de débarquement 2006-2007en tonnes Production par Lieu 2006 Port de pêche DMMI Particulier DMMI Production Obock Production Tadjoura Autres Productions Total
500 273 181 134 212 1300
Production par Lieu 2007 461 203 202 147 216 1229
Variation 2006-2007 -7,8% -25,6% 11,6% 9,7% 1,9% -5,5%
Part en fonction du Lieu débarquement 2006 38,5% 21,0% 13,9% 10,3% 16,3% 100,0%
Part en fonction du Lieu débarquement 2007 37,5% 16,5% 16,4% 12,0% 17,6% 100,0%
Source : DNP, 2007
- 43 -
La société Gestionnaire du Port de Pêche, Djibouti Management Maritime Investissement (DMMI) occupe la première place dans la production nationale pour la période 2006-2007, soit une part de 38,5% en 2006 et 37,5% en 2007 de la production totale. Elle est suivie de la production débarquée par les pêcheurs des régions d’Obock et de Tadjourah, soit respectivement des parts de 16,5%, 16,4% et de 12% de la production totale de l’année 2007. En dépit de ces potentialités halieutiques le secteur de la pêche est confronté à des facteurs limitants qui sont entre autres : -
la faiblesse du marché local ; le faible niveau d'exportation dû à la mauvaise organisation de la filière ; l'insuffisance de l'Autorité compétente en matière de mise en œuvre des normes alimentaires requises pour l'exportation du poisson ; l'insuffisance du nombre de pêcheurs professionnels ; le sous-équipement des pêcheurs ; une mauvaise organisation des pêcheurs.
Par contre, le secteur présente d’importantes opportunités de développement qui sont: -
disponibilité de ressources d’espèces variées recherchées par les marchés européens et asiatiques ;
-
prix du poisson payé aux pêcheurs très concurrentiel par rapport aux prix payés aux pêcheurs asiatiques ou de l'Afrique de l'Ouest pour des espèces identiques exploitées pour l'exportation;
-
le port de pêche, malgré sa nécessaire réhabilitation, représente un outil important pour les pêcheurs artisans ; des emplois à court et moyen terme.
Par ailleurs, il est à noter que dés que le laboratoire d’hygiène alimentaire (un facteur limitant aux exportations vers l’Union Européenne) sera opérationnel, ce secteur pourrait se hisser à un rang appréciable dans l’économie du pays et procurer des devises grâce à un stock de poisson à haute valeur ajoutée vers des marchés plus rémunérateurs. Egalement dans le cadre de la lutte contre la pauvreté il pourrait contribuer à la création de nouvelles activités potentiellement génératrices de revenus, à la fois pour les pêcheurs euxmêmes mais aussi pour tous les acteurs des filières de commercialisation et notamment les femmes, que ce soit sur le marché national ou à l’exportation. II.1.6
Principaux marchés à l’exportation
¾ Exportations de poissons Jusqu’en 1998, Djibouti exportait du poisson sur l’île de la Réunion date à laquelle s’est terminée la période dérogatoire par rapport aux exigences sanitaires pour les produits de la pêche. Ces exigences sont édictées par la Directive CEE 91/493 et s’appliquent aux exportations des pays tiers vers l’Union Européenne (UE). L’obstacle de la non harmonisation de Djibouti vis-à-vis de l’UE constitue un blocage majeur au développement du secteur de la pêche de Djibouti. Pour reprendre les exportations vers l’UE, il faudrait que la République de Djibouti soit admise parmi les pays tiers dits harmonisés du point de vue de la réglementation sanitaire pour les produits de la pêche.
- 44 -
¾ Exportations du bétail Depuis que l’embargo sur les exportations de bétail à destination des pays du golfe a été levé en 2003, Djibouti s’est fixe comme objectif d’être le carrefour des exportations du bétail dans la région. C’est en 2004 qu’un Centre Régional d’Exportation du bétail (CERB), financé par l’USAID, d’une superficie de 605 ha a été crée afin de promouvoir les activités liés au commerce de bétail dans la région. Opérationnel depuis 2006, le Centre est géré par la Société Abou Yasser (Société à capitaux privés) qui est en charge de la gestion des exportations du bétail. Les infrastructures du Centre comprennent plus d’une centaine de parcs à bovins, ovins, caprins et camelins lesquels ont permis de garantir l’accueil des animaux dans de bonnes conditions et des équipements sanitaires adéquates aux produits exportés et conformes aux normes de santé internationale. Tableau N°9 : Exportations du bétail de Djibouti-ville à destination d’Arabie Saoudite en 20052007 Espèces Ovins/ Caprins Chameaux Bovins Total
Exportation 2005
Exportation 2006
Exportation 2007
Evolution 05/06
Evolution 06/07
Répartition 2006
Répartition 2007
8 371
237 226
1 184 404
2733,9%
399,3%
82,6%
90,5%
2 987 27 766 39 124
7417 42 682 287 325
20 735 102 984 1 308 123
148.3% 53,7% 634,4%
179.5% 141,3% 355,3%
2,6% 14,9% 100%
1,6% 7,9% 100%
Source : DE, 2007 ; Exp. : Exportation Rép. : Répartition Les bonnes performances enregistrées par les exportations de bétail sur les deux dernières années témoignent davantage les retombées florissantes de ces exportations. Entre 2005-2007, les exportations de bétail ont connu un boom extraordinaire. En effet, les exportations de bétail de l’année 2006 sont sept fois supérieures à celles de l’année 2005, soit une hausse de l’ordre de 634,4% entre 2005 et 2006 en passant de 39 124 têtes en 2005 à 287 325 têtes en 2006 (DNESV-2006). Celles de l’année 2007 sont quatre fois supérieures à celles de l’année 2006, soit une croissance de l’ordre de 355,3% en 2007 en atteignant la barre de 1 308 123 têtes. Par ailleurs, il est important de souligner que le bétail exporté est composé en grande partie des catégories ovines et caprines. Ainsi les exportations de la catégorie des ovins et caprins a connu une croissance exponentielle de l’ordre de 2734% pour la période 2005-2006 en passant de 8 371 têtes en 2005 à 237 226 têtes en 2006. Et pour l’année 2007, une augmentation de l’ordre de 399% en atteignant la barre de 1 184 404 têtes (DNESV-2007). II.1.7
Accords commerciaux touchant à l’agriculture
L’économie djiboutienne ne dépend pas pour l’instant de l’exportation des produits de l’agriculture et l’application des dispositions de l’Accord sur l’Agriculture (OMC) n’aura pas des effets négatifs sur la balance commerciale de Djibouti. Toutefois il ne faut perdre de vue l’importance des aspects phytosanitaires incluses dans l’Accord. C’est dans cette optique que Djibouti participe dans le cadre de la région du Common Market South Africa and East Africa (Comesa) au programme visant l’harmonisation des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) des Etats membres dans les 3 secteurs notamment la sécurité alimentaire, la santé animale et la protection des plantes.
- 45 -
La vision du Comesa en ce qui concerne les mesures SPS est de mettre en place un système permettant aux producteurs et aux commerçants des Etats membres d’exporter leurs denrées agricoles et alimentaires vers chacun de ces pays et vers les autres pays étrangers de la région sans aucun empêchement résultant des préoccupations émanant de risques suscités par les maladies et les et les parasites des animaux et des plantes. Un tel système sous-entend une forme de certification laquelle, dans la région du Comesa, est supposée être appelée Carte Verte du Comesa (CVC). Les activités majeures réalisées dans le cadre de ce Programme SPS en vue d’atteindre cet objectif, comprennent le renforcement des capacités humaines et institutionnelles ainsi que la promotion de la coordination et de l’échange d’informations. II.1.8 Politiques sectorielles en matière d’agriculture, de pêche et de ressources forestières Les politiques sectorielles en matière d’agriculture, d’élevage et de pêche sont en cohérence avec les cadres globaux de politique gouvernementale de développement économique et ces cadres sont pilotées par le Premier Ministre à travers la mise en place d’un Comité Interministériel de pilotage des Actions Gouvernementales. Il s’agit de la Loi d’Orientation Economique et Sociale 2001-2010, du Document Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté et l’Initiative Nationale pour le Développement Social (INDS). Le Gouvernement a élaboré en 1998, avec l’appui de la FAO, un document de cadre stratégique intitulé stratégie du secteur primaire, horizon 2000- 2010. Lors du processus de l’élaboration de ce document l’approche participative a été privilégiée et toutes les parties prenantes au secteur primaire ont été conviées lors d’un atelier de validation du document stratégique. Les principes directeurs de ce cadre stratégique ont été une plus grande intégration des différentes activités sectorielles afin d’oublier l’approche sectorielle pratiquée dans le passé. Par ailleurs outre les thèmes développés dans la décennie précédente (réduction de la dépendance alimentaire, amélioration du niveau de vie rural) cette nouvelle stratégie prend en compte des axes nouveaux tels que la lutte contre la désertification, la promotion de la femme, la gestion durable des ressources naturelles (enjeux environnementaux, biodiversité), ainsi que la responsabilisation des acteurs locaux dans le cadre d'une politique nationale de décentralisation. Les objectifs et axes stratégiques assignés au développement du secteur primaire pour la décennie 2001- 2010 ont été fixés par le Gouvernement, comme suit : (i) Lutter contre la pauvreté et la soif :
-
par l'amélioration de la sécurité alimentaire ; par la sauvegarde et la gestion rationnelle des ressources naturelles ; par l’accès à l'eau potable à moindre coût, en milieux urbain et rural, et la sécurisation de l'approvisionnement en eau du pays ; par la création de nouveaux emplois.
(ii) Réduire la dépendance alimentaire :
-
par la diversification de la production agricole et marine et l’amélioration de la productivité des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs.
(iii) Générer de nouvelles sources de devises:
-
par la réexportation du cheptel de la sous-région et l’exportation des ressources halieutiques.
(iv) Maintenir les populations rurales dans leur terroir :
-
par la réhabilitation des infrastructures rurales; par la structuration et la responsabilisation des populations rurales;
- 46 -
•
par la création d’emplois et le renforcement du partenariat dans le cadre de la décentralisation.
Stratégie Sectorielle pour le renforcement des capacités institutionnelles
L’ampleur des défis auxquels fait face le monde rural rend aujourd’hui impérative la mise en place de mesures institutionnelles et d’organisation, en particulier pour le MAEM-RH. Dans ce cadre, les actions stratégiques concerneront : •
la mise en place des Sous Directions régionales du développement rural dans le cadre de la prochaine loi de décentralisation ; la réorganisation des services centraux de statistiques agricoles ; la création d’un Centre de Formation Agricole et Pastorale à vocation nationale (formation professionnelle, formation continue); l’appui à la mise en place d’un centre de documentation en élevage et agriculture; la réhabilitation des locaux de l’administration concernée (MAEM-RH) ; le renforcement des compétences des cadres techniques du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Mer.
Stratégie sectorielle pour l’agriculture
Le but est d’augmenter significativement la production, pour cela, les efforts s’orienteront vers : -
l’augmentation des surfaces cultivées par la création de nouveaux périmètres agricoles; l’amélioration de la productivité par: la formation agricole, l’introduction et la mise à disposition des agriculteurs de paquets technologiques adaptés (introduction d’espèces et variétés semencières productives et adaptées à l’écosystème), l’amélioration des systèmes hydro-agricoles et enfin la diffusion de systèmes d’irrigation à faible coût, permettant d’économiser les ressources en eau et de réduire les charges de production.
On ne négligera pas également : •
le développement de filières de commercialisation sur les marchés locaux ou vers la capitale, et d’approvisionnement en intrants à des coûts raisonnables ; l’introduction d’un système de micro crédits ; la mise en place d’un statut particulier aux coopératives ; le développement d’activités nouvelles telles que l’apiculture.
Stratégie sectorielle pour la pêche
La stratégie sectorielle poursuivie repose alors sur 4 axes complémentaires : -
-
-
le premier axe vise une gestion durable des ressources marines à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan directeur de développement de la pêche, la mise en place d’un système de co-gestion (communautés/administration) de la ressource et de préservation de l’environnement marin et un renforcement des capacités de l’institution en charge du secteur ; le deuxième axe vise l’amélioration des revenus des pêcheurs et la création d’emplois notamment par le renforcement des capacités des organisations professionnelles impliquées dans le secteur, la réhabilitation et le renforcement de l’outil de production, l’innovation des équipements technologiques; le troisième axe vise la promotion du développement des exportations à travers la mise aux normes internationales des infrastructures d’exportation du poisson, la mise
- 47 -
-
•
en place d’un laboratoire de contrôle sanitaire et le renforcement des ressources humaines ; le quatrième axe vise l’amélioration de la sécurité alimentaire notamment par un appui aux femmes impliquées dans la commercialisation du poisson, l’amélioration du réseau de distribution du poisson, l’introduction des techniques de traitement et de conservation à faible coût et la promotion de la consommation du poisson.
Stratégie sectorielle pour l’élevage
Elle s’articule sur ces différents points : - la sécurisation des activités pastorales afin de limiter l’exode rural, maintenir une activité économique dans les zones marginales,et préserver l’environnement ; - le développement des infrastructures d’hydraulique pastorale, et le renforcement de la gestion participative de celles-ci en partenariat avec les communautés rurales ; - le renforcement du rôle de Djibouti comme place commerciale régionale pour l’exportation du bétail de la sous région (parc aménagé, ressources en eau, contrôles sanitaires, harmonisation des procédures réglementaires de certification) afin de stimuler l’emploi dans le secteur et générer des ressources au bénéfice du développement économique du pays ; - l’implication de l’activité d’élevage dans la gestion raisonnée des environnements les plus fragiles à vocation en partie pastorale (forêt du Day, mangroves, lac Abbé), sans la préservation desquels le maintien d’une activité pastorale sera de plus en plus problématique dans ces lieux ; - la protection de la santé des consommateurs en renforçant les dispositifs de contrôle de la qualité des produits animaux au bénéfice de la santé publique ; - la promotion d’un secteur marchand dans le domaine de l’élevage périurbain (lait, petit élevage) incluant notamment la promotion d’un atelier artisanal de production d’aliment du bétail afin d’équilibrer les rations alimentaires des animaux destinés au marché (engraissement, marché laitier) dans des systèmes fortement contraints par la faiblesse des ressources fourragères. Pour atteindre les objectifs assignés aux secteurs agriculture, élevage et pêche à travers les axes stratégiques susmentionnés, le Ministère a initié un certain nombre de Programmes et Plans à savoir : -
le Programme National d’Investissement à Moyen Terme ; le Plan d’Action Triennal 2006 – 2008 ; le Programme de Sécurité Alimentaire ; le Programme d’Actions Prioritaires du DSRP 2003-2005 ; le Plan d’Actions Prioritaires de l’INDS 2008-2011- 2015.
L’Etat intervient dans le secteur primaire à travers le MAEM-RH et ses attributions consistent à l'élaboration de la politique de l'Eau et du développement rural, ainsi que la définition des stratégies à suivre et de leur mise en œuvre dans ces domaines suivants : production animale et contrôle vétérinaire et alimentaire; production halieutique ; production végétale et amélioration du couvert végétal ; étude et exploitation des ressources en eau, au niveau rural et urbain ; conception et construction des ouvrages hydrauliques de surface ainsi que les pistes d’accès aux ouvrages hydrauliques ; - préparation et contrôle de la politique de l’assainissement. -
- 48 -
II.1.9 Cadre institutionnel, réglementaire et politique pour l’information et la communication ¾ Cadre Politique La prise de conscience par le gouvernement de l’importance capitale de TIC est récente et les nouvelles mesures prises vont dans le bon sens. Dans ce cadre un colloque national intitulé «Information et Communication pour le Développement des TIC » a eu lieu en mai 2002 à Djibouti dans le but d’identifier les obstacles qui freinent le développement des NTIC à Djibouti et les principales recommandations du colloque se résument comme suit : -
absence d’une politique et d’une stratégie nationale en matière de TIC ; éparpillement et inorganisation des sources et ressources d’informations ; cloisonnement entre les structures et institutions concernées ; situation de monopole de Djibouti Telecom ; cherté de la vie, taxes et licences d’opérations lourdes pour les petites entreprises.
¾ Cadre Juridique C’est pour remédier à ces facteurs limitants mentionnés ci-dessus et dans le but de promouvoir les TIC que le gouvernement a pris un certain de mesures urgentes : -
-
-
la création en 2001 de l’Institut des Technologies des Sciences et des Nouvelles Technologies ; l’adoption d’une Loi réduisant les taxes d’importation des équipements informatiques de 32 à 8% ; la mise en place d’un Décret N°2002-0596/PR/MCC.PT du 25 août 2002 portant création du Comité national d'élaboration du projet de stratégie de développement de l'infrastructure nationale des technologies de l'information et de la communication ; l’adoption d’une Loi n°22/AN/03/5ème L en date du 3 août 2003 et définissant la politique nationale en matière de Technologie de l'Information et de la communication; l’adoption d’une Loi n°80/AN/04/5ème L en date 24 octobre 2004 portant Réforme du Secteur des Technologies de l'Information et de la Communication et parmi l’un des objectifs de cette loi citons la création d’une agence djiboutienne de régulation des TIC (ADRT) et indépendante; l’élaboration d’une Stratégie Nationale et d’un Plan d’Action des TIC mais non validée encore.
¾ Cadre Institutionnel Le Ministère en charge de l’Information et de la Communication est le Ministère de la Communication, de la Culture, chargée des Postes et des Télécommunications et ses attributions et ses prérogatives sont fixées par la Loi n°117/AN/01/4ème L portant Organisation du Ministère de la Communication, de la Culture, chargé des Postes et des Télécommunications. Le Ministère assure la tutelle et le suivi technique des établissements et des entreprises publiques en charge de l’information et de la communication à savoir : -
l’établissement public dénommé la Radio et Télévision de Djibouti (RTD) qui est le seul opérateur national à fournir des émissions radiophoniques et télévisuelles ; les Journaux la Nation et Alqarn qui sont des établissements étatiques et représentant la presse écrite nationale.
En ce qui concerne les médias privés, Djibouti accuse un énorme retard et ceci du fait le cadre juridique approprié dans ce domaine n’est pas mis en place.
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S’agissant de l’information documentaire, il n’existe pas encore une bibliothèque nationale opérationnelle ou un centre de documentation agricole. Parmi les institutions visitées seul l’IGAD dispose une bibliothèque dotée des monographies et des périodiques sur l’agriculture, sur la pêche et sur la sécurité alimentaire. En plus de ces ouvrages la bibliothèque dispose une base de données bibliographique sur CD-ROM.
II.2 Profil socio-économique II.2.1
Démographie
L’estimation de la population de la république de Djibouti pose de grandes difficultés et les données statistiques officielles relatives à la population sont incertaines en raison de l’absence d’un recensement récent. L’inexactitude des chiffres sur la population rend l’exercice de toute sorte de planification et de programmation de développement du pays difficile. Selon le PNUD la population totale de la République de Djibouti est estimée en 2007 à 734 000 habitants (PNUD, 2005). Elle atteindra 850 907 habitants en 2012 sur la base d’un accroissement moyen de 3% par an. Cette forte croissance est légèrement plus élevée en milieu urbain en raison de l’exode vers Djibouti-ville des populations rurales démunies qui s’accompagne d’une expansion rapide des zones d’habitat précaire. Dans les zones rurales, on observe une tendance à la sédentarisation de la population nomade, avec formation de campements fixes et de petits villages dépourvus de toute infrastructure. Cette croissance démographique est exacerbée par l’afflux d’un nombre important de travailleurs et réfugiés des pays voisins attirés par les rares emplois que Djibouti peut offrir. Par ailleurs selon les données de l’Enquêtes djiboutiennes auprès des ménages-indicateurs sociaux (EdamII) la population totale du pays est estimé en 2002 à 455 135 habitants. Tableau N°10 : Indicateurs de base (Edam IS) Population (nombre habitants) Population de moins de 15 ans en % Population de 15-64 ans en % Taux de masculinité en % Taille des ménages en %
Ensemble 455 135 39,3 59,6 102,7 5,7
Djibouti-ville 275 541 69,7 61,3 108,3 6,2
Autres urbains 49 869 12,9 61,9 104,6 5,7
Rural 129 725 17,4 55,1 92,4 4,3
Source : EDAM-IS, 2002 La population est relativement jeune, les moins de 15 ans représentent 40% de la population totale. Les jeunes de 10 à 24 ans représentent 33,5% de la population totale. La répartition spatiale et les mouvements de populations sont très particuliers à Djibouti. En effet plus de 80% de la population du pays vit en milieu urbain et la ville de Djibouti détient à elle seule prés de 70% de la population urbaine. Le reste de la population est inégalement répartie entre les cinq régions de l’intérieur. La population rurale est estimée à 17% de la population totale. La population nomade représente 13% et celle des réfugiés 7 à 10 % (HCR, 2005) de la population totale. A l’heure actuelle il est à noter qu’un projet de recensement de la population et de l’Habitat est en cours.
- 50 -
II.2.2
Niveau d’alphabétisation et langues
Le niveau de l’analphabétisme place Djibouti parmi les pays africains les moins pourvus en ressources humaines alphabétisées. En 2002 selon l’enquête Edam-is2 le taux d’analphabétisme moyen parmi les adultes de 15 ans et plus se situe autour de 43% dont 32% pour les hommes et 52,8% pour les femmes. Les campagnes d’alphabétisation dans le pays ont commencé quelques années après l’indépendance. C’est en particulier l’UNFD qui dans les années 80 a lancé les premières initiatives. Mais c’est à partir de l’année 1990, année internationale de lutte contre l’analphabétisme que l’alphabétisation a démarré sous forme de campagnes annuelles. Tableau N°11. Pourcentage de femmes âgées de 15-24 ans alphabétisées en 2006 Milieu
% de femmes alphabétisées
% non connu
Urbain
48,4%
1,9%
Rural
14,2%
1,0%
Total
47,5%
1,8%
Source : EDIM, 2006 Suite aux états généraux de l’éducation, le Gouvernement a annoncé en 2000 une nouvelle orientation des programmes d’alphabétisation en ciblant en priorité les jeunes filles et femmes âgées de 15 à 45 ans. Avec la création du Ministère de la Promotion de la Femme en 1999 d’autres campagnes se sont multipliées notamment en langue arabe. En janvier 2007, un nouveau centre d’alphabétisation des femmes a été inauguré à Balbala, grande banlieue proche de la ville de Djibouti, concentrant une part importante de la population djiboutienne. Ente 2000 et 2004 sept campagnes ont eu lieu pour un total estimé à 19 000 personnes. Ces campagnes ont certes permis d’accroître le taux d’alphabétisation notamment des femmes comme l’indique les résultats de l’EDIM. En effet 47,5% de l’ensemble de 15-24 ans sont alphabétisés en 2006 encore que les disparités géographiques ont ne forte incidence sur ce taux puisque seulement 14,2% des femmes sont alphabétisés en milieu rural contre 48,4% en milieu urbain. Les cours d’alphabétisation sont dispensés généralement en français et en arabe et dans une proportion moindre, dans les langues nationales. Malheureusement force est de constater qu’à l’heure actuelle les données disponibles sur l’alphabétisation ne concernent uniquement les femmes. S’agissant des langues parlées en République de Djibouti, elles sont au nombre de trois (3) à savoir le Somali, l’Afar et l’Arabe mais la langue utilisée pour l’administration est le français. II.2.3
Accès aux services de base
¾ Éducation •
Enseignement primaire
En matière d’éducation le taux net de scolarisation dans l’ensemble du primaire est évalué à 66,2% et varie en fonction du milieu (67,1% en milieu urbain contre 49,0% en milieu rural) et du genre (66,7% pour les garçons et 65,7% pour les filles). La scolarisation des filles au primaire est notable au vu de l’indice de parité scolaire (IPS) égal à 0,98 pour la même année.
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Tableau N°12. Taux net de scolarisation primaire Milieu Garçons Filles Milieu Urbain 67,6% Milieu Rural 49,8% Total 66,7% Source : EDIM, 2006 Tableau N°13. Évolution des effectifs du primaire 93/94 94/95 Garçons 18 741 19 871 Fille 14 264 15 153 Total 33 005 35 024 Source : EDIM, 2006 •
Ensemble 66,5% 48,2% 65,7%
95/96 20 852 15 371 36 223
67,1% 49,0% 66,2%
97/98 21 410 15 807 37 217
99/2000 22 183 16 008 38 191
Enseignement secondaire
Composé d’une filière générale et d’une filière technique, l’enseignement secondaire se scinde en deux cycles. Le premier cycle qui va de la classe de 6ème à la classe de 3ème et le deuxième cycle qui va de la classe de seconde jusqu’à la terminale. Au niveau de l’enseignement secondaire le taux net de scolarisation est évalué à 41,0% (38,9% en milieu urbain et 18,1% en milieu rural) et l’IPS est égal à 0,82 (44,1% de garçons contre 37,8% de filles). Ces disparités sociales son liées notamment à la culture et le niveau de vie des enfants. Tableau N°14. Taux net de scolarisation secondaire Milieu Garçons Milieu Urbain 45,5% Milieu Rural 22,7% 44,1% Source : EDIM, 2006
Filles 37,7% 13,4% 37,8%
Ensemble 38,9% 18,1% 41,0%
Tableau N° 15. Évolution des effectifs du secondaire général (premier cycle) 93/94 94/95 95/96 97/98 Garçons 4 672 5 152 5 254 6 810 Fille 2 950 3 224 3 403 4 110 Total 7 622 8 376 8 667 10 920 Source : EDIM, 2006
99/2000 7 190 4 727 11 917
Tableau N° 16. Évolution des effectifs du secondaire général (deuxième cycle) 93/94 94/95 95/96 97/98 Garçons 887 827 858 1212 Fille 688 374 493 700 Total 1 575 1 201 1 351 1 912 Source : EDIM, 2006
99/2000 1686 967 2 653
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Graphique N° 1. Évolution de la population scolaire de l’enseignement moyen
100 80 60 40 20 0 2006-
2005-
2004-
2003-
2002-
2001-
2000-
Effectifs en milliers
1999-
Effectif en milliers
Evolution de l'effectif total de l'enseignement fondamental et du secondaire
Années
Source : MEN, 2000 •
Enseignement supérieur
La mise en place d’un enseignement supérieur date de l’année 2000 avec la création du Pôle universitaire de Djibouti lequel avait pour objectif principal d’assurer un enseignement dans les cycles supérieurs cours (DEUG, BTS) pour les bacheliers. Le Pôle Universitaire démarre avec 461 étudiants dont 243 en BTS et 218 étudiants inscrits dans des formations supérieures dispensées en partenariat avec des Universités étrangères (essentiellement françaises). En janvier 2006 par décret présidentiel le Pôle Universitaire sec transforme en Université et les différentes filières de formations sont les suivantes : -
Faculté des lettres, langues et sciences humaines ; Faculté de droit, économie, gestion et filières technologiques tertiaires ; Institut Universitaire de technologie (Informatique, comptabilité) ; Faculté des sciences et filières technologiques traditionnelles.
Avec la création de l’Université de Djibouti, l’enseignement supérieur se détache de plus en plus du système de partenariat avec des Universités françaises. En 2005-2006 le nombre d’inscrits est de 1.928 étudiants dont 771 filles, soit une augmentation moyenne annuelle des effectifs de l’ordre 25%. ¾ Santé La Loi N°48/AN/99/4ème L portant Orientation de la politique de santé constitue le document de politique de santé de Djibouti. Elle consacre le droit à la santé pour tous, adopte et soutient le principe de solidarité et de l’égalité en matières en matière d’accès et des dépenses de santé. La décentralisation du système de santé est une des priorités de cette politique de santé, elle stipule que le secteur sanitaire est l’unité territoriale de base, administrative, technique et financière de la carte sanitaire. Les secteurs sanitaires sont regroupés par région sanitaire, dont les limites géographiques sont celles de la région administrative. La carte sanitaire est l’instrument fondamental de l’organisation du service public de santé. Elle constitue la base de la planification, de la décentralisation et de la coordination de l’action sanitaire et sociale.
- 53 -
Les priorités de la politique de santé énoncées dans la Loi N° 48/AN/99/4ème L sont par ordre d’importance: -
la disponibilité et l’accessibilité financière aux médicaments ; la promotion de la prévention ; la promotion de l’hygiène.
Le système de santé est fondé sur l’approche de système de santé de région et la stratégie de soins de santé primaires. L’organisation des structures d’offres de soins est de type pyramidal avec trois niveaux (public, parapublic et privé) et elle régit par la carte sanitaire qui est révisée tous les cinq ans. En ce qui concerne le secteur public, le premier niveau est constitué par les postes de santé (23) en milieu rural et les centres de santé communautaires (12) en milieu urbain. Le deuxième niveau est composé de cinq centres médicaux hospitaliers qui jouent également le double rôle d’hôpital de région. Le troisième niveau de soins (tertiaire) est constitué par un hôpital national de référence, d’une maternité nationale de référence et de deux centres spécialisées. Les sous secteurs parapublic et rivé se limitent à Djibouti ville. Les structures parapubliques au nombre de six sont composées de quatre structures sanitaires des militaires et de deux structures sanitaires de l’organisme de la protection sociale. L’offre de services privés est structurée autour de trois polycliniques, cinq pharmacies et 10 cabinets médicaux. Malgré les efforts les chiffres montrent que la situation des indicateurs par rapport aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reste préoccupante. Tableau N° 17. Indicateurs en matière de ressources humaines Djibouti Infirmier 1/9300 habitants Sage femme 1/14000 habitants Laborantin 1/24000 habitants Médecin généraliste 1/17000 habitants Médecin spécialiste 1/25000 habitants Source : PNDS, 2002-2011
Norme OMS 1/5000 habitants 1/5000 habitants 1/5000 habitants 1/10000 habitants
Des efforts ont été accomplis dans la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) pour la période 2002-2011 émanant de sa politique sanitaire depuis 1999. Néanmoins le secteur de la santé souffre des contraintes citons de façon non exhaustif : -
obstacles naturels rendant l’accès difficile à certaines localités en milieu rural ; l’insuffisance en infrastructures et en équipements pour les laboratoires surtout les unités de transfusion sanguine ; insuffisance en ressources humaines dans plusieurs unités de santé.
Pour pallier à ces insuffisances un Plan national de développement sanitaire (PNDS) pour la période 2008-2012 a été élaboré. Sur le plan sanitaire des efforts sont également accomplis. Entre 1990 et 2006 le taux de fécondité est passé de 6 à 4,2 tandis que le taux de mortalité infantile de 121 à 67 pour mille naissances vivantes et le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans de 129,1 à 94 pour mille naissances vivantes.
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Tableau N°18 : Taux de mortalité infantile et infanto-juvénile en 2006 Milieu Taux de mortalité infantile Taux de mortalité infanto-juvénile Milieu Urbain 68 pour mille 95 pour mille Milieu Rural 54 pour mille 73 pour mille Total 67 pour mille 94 pour mille Source : EDIM, 2006 Par contre la malnutrition touche environ 26% des enfants dans les milieux défavorisés. Le taux élevé de mortalité maternelle (546 pour 100 000 naissances vivantes en 2002) peut être largement attribué au taux élevé de fécondité, à l’anémie provoquée par la malnutrition et à la pratique des mutilations génitales féminines (MGF). Par ailleurs l’incidence de la tuberculose est très alarmante (1.132/100 000), faisant de Djibouti le premier pays au monde à avoir un taux de prévalence aussi élevé. Cette forte prévalence est due à l’afflux des réfugiés sur Djibouti. D’après le rapport global TB/OMS 2006, le taux de mortalité lié à cette maladie est de 121/100 000. En ce qui concerne le paludisme d’après le rapport de routine 2006 du secteur de la santé, le nombre des cas recensés en 2005 est estimé à 5.580 cas simples et 1.780 cas graves. Le risque est estimé entre 10 et 15% soit entre 39.200 et 58.800 cas par an. Quant au taux de prévalence du VIH/SIDA il est d’environ 2,9% en 2002 et est maintenu stable en 2006. Toutefois la propagation du SIDA et des maladies sexuellement transmissibles reste une préoccupation, notamment chez les femmes et les jeunes. L’épidémie affecte plus ces derniers (6% pour les 15-35 ans) et l’incidence peut croître compte tenu du fait que la moitié des effectifs de cette tranche d’âge ont des comportements à risque. Le pourcentage de femmes âgées de 1549 ans ayant une connaissance générale sur la prévention du VIH reste cependant assez faible, soit de l’ordre de 17,9%. La connaissance des méthodes de prévention du VIH est toujours assez faible même s’il reste des différences selon le lieu de résidence. En tout 40,8% de femmes affirment connaître deux méthodes de prévention et en zone rurale elles sont 28,1% contre 41,2% en zone urbaine. Les avancées enregistrées dans le secteur de la santé ont permis une amélioration de l’espérance de vie qui est passé de 43,1 en 2002 à 52,9 ans en 2004. ¾ Accès à l’eau, à l’assainissement et à l’énergie En ce qui concerne l’approvisionnement en eau les résultas de l’Enquêtes djiboutiennes à indicateurs multiples (EDIM, 2006) montrent que la situation s’est améliorée puisque 93,5% de la population ont accès à une source d’eau potable (95,2% en milieu urbain contre 52,5% en milieu rural) mais la question se pose toujours avec acuité tant en termes de quantité disponible, qu’en terme de qualité et de régularité. La mauvaise qualité de l’eau chargée en sels, nettement au dessus des normes de tolérance établies par l’OMS, est un vecteur de maladies diarrhéiques et cardio-vasculaires ainsi que des épidémies de choléra et de dysenterie. Tableau N°19. Répartition en pourcentage des ménages selon la principale source d’eau potable et utilisation des sources d’eau potable améliorées Milieu Urbain Rural Total
Eau courante dans l’habitation 41,4 3,6 39,9
Eau courante dan la cour 39,8 4,4 38,4
Fontaine Publique 12,9 19,4 13,1
Puits protégés 0,4 21,7 1,2
Autres sources améliorées 0,7 3,5 0,9
Puits non protégés 0,5 25,9 1,5
Autres sources non améliorées 4,3 21,7 5
Total sources d’eau améliorées 95,2 52,5 93,5
Source : EDIM, 2006
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Graphique N° 2. Répartition en pourcentage des ménages selon la source d’approvisionnement eau de robinet dans le logement; 39,9
eau dans la cour ; 38,4 eau dans la cour robinet publique / borne fontaine autre eau de robinet dans le logement autre; 8,6
robinet publique / borne fontaine ; 13,1
Source : EDIM, 2006 Quant au problème d’assainissement, il constitue une menace importante pour l’environnement. L’EDIM-2006 montre que 67% des ménages vivent dans des maisons équipées d’installations sanitaires améliorées. Ce pourcentage est de 69,1% en milieu urbain et seulement de 17,3% en milieu rural. L’accès à l’assainissement collectif ne concerne que 25% des ménages dans certains quartiers de la ville de Djibouti. Sur le plan de la source énergétique, seulement 12,7% des ménages du pays utilisent des combustibles solides pour la cuisson. Cette consommation est très faible en zones urbaines (9,5%) mais reste très élevée en zones rurales (78,9%), d’où le phénomène de déboisement dû à la coupe des arbres pour l’usage du bois de chauffe (28,4%) et du charbon de bois pour la cuisson (47,1%). Tableau 20. Répartition des ménages par pourcentage de types de combustibles de cuisson Milieu Electricité GPl Kérosène Charbon Bois de Autres de bois chauffe Urbain 0,6 5,1 83,6 6,9 2,5 1,3 Rural 0,0 0,6 18,4 47,1 28,4 5,6 Total 0,6 4,9 80,6 8,7 3,7 1,5 Source : EDIM, 2006 ¾ Accès à l’Habitat Les principaux centres urbains du pays, Djibouti-ville et sa périphérie en particulier, concentrent près des deux tiers de la population djiboutienne. Ces centres ont connu une expansion rapide de zones d’habitats précaires au cours de la décennie 1990. Cela s’est traduit par la dégradation de l’environnement et des difficultés grandissants dans l’accès aux services sociaux de base. Les résultats de l’enquête EDSF/PAPFAM-2002 ont montré que près de 65% des ménages urbains vivent dans des taudis alors que la majorité des ruraux et nomades soit 93,9% logent dans des tentes traditionnelles ou «toukouls». De plus les prix élèves des loyers, les coûts exorbitants des matériaux de construction et de la main d’œuvre exacerbent la précarité des ménages et limitent les possibilités d’accès des pauvres à des logements décents. Selon le rapport sur le développement humain de 2000 seulement 34% de logements sont en dur et seuls 50% des ménages sont propriétaires de logements qu’ils occupent. II.2.4
Exode rural vers les zones urbaines
Faute de donnés disponible fiable sur l’exode rural, on peut se contenter de dire que l’exode rural vers les zones urbaines du pays a été observé depuis l’indépendance et les principaux vecteurs qui sont à l’origine de cet exode rural :
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-
les disparités de revenus énormes entre le revenu par habitant en milieu urbain et en milieu rural ; les sécheresses récurrentes ont été observées dans certaines zones du pays suite à un déficit pluviométrique de l’ordre de 50%.
Il faut également rappeler que les populations pastorales déjà éprouvées par la persistance de la sécheresse sont également confrontées aux difficultés de la vie quotidienne en rapport avec la hausse vertigineuse des prix des produits de premières nécessités (farine, sucre, riz). L’ampleur de la sécheresse et la détérioration continue de la situation économique des ménages urbains couplés à une crise alimentaire incite la population rurale des régions de l’intérieur à fuir les campements en masse dans les zones touchées par la sécheresse et à se réfugier dans les chefs-lieux ainsi que dans les zones périurbaines de la capitale. Les résultats d’une mission d’évaluation des impacts de la sécheresse sur la population rurale et leur cheptel menée par les différents Préfets des Régions de l’intérieur depuis le 10 avril 2008 font état qu’un très grand nombre des personnes sont dans une précarité extrême dans les zones rurales et au total environ 120.000 personnes ont été affectées par cette sécheresse. Dans ce chapitre d’exode rural citons le conflit interne qui eu lieu en 1992 en République de Djibouti. Un conflit qui a eu pour conséquences un déplacement des populations pastorales des régions du nord vers les chefs lieux des régions du nord.
II.3
Médias et télécommunications
II.3.1
Journaux, périodiques et organes de télédiffusion
La Radio et Télévision de Djibouti (RTD) est la seule institution opérant à Djibouti dans le domaine audio et visuelle. Cette structure possède un réseau de diffusion à grand public couvrant la capitale, les chefs lieux de 5 régions du pays et ses environs. La couverture de toutes les régions du pays est de 80% pour la bande FM nationale et internationale. Pour ce qui concerne les ondes moyennes pour la télévision la couverture totale est de 75% tandis que les ondes courtes ne fonctionnent pas. Tableau N° 21. La Télévision Télévisions
Identité du propriétaire
Télévision Etatique de Djibouti Source : RTD, 2007
Heures de diffusion 16h à 23 h
Nombre Heures sur l'agriculture 3 à 4h par an
Site Internet www.rtd.dj
Taux de couverture 75%
Tableau N° 22. La Radio Radio
Radio de Djibouti
Identité du propriétaire
Etatique
Heures de diffusion
Nombre Heures sur l'agriculture
6h à 23 h mais sur 2 chaînes (une chaîne pour les Quelques langues Somali et le émissions français et une autre chaîne pour les langues Afar et Arabe
Site Internet
www.rtd.dj
Taux de couverture
80%
Source : MCCPT, 2007
- 57 -
Tableau N°23. Données Techniques sur la Radio de Djibouti Station Canal Puissance Fréquence actuelle
Région Arta
Djibouti
Ali- sabieh
Ballembaley
Date de mise en service
70
5KW
93.538 MHZ Nat
1981
2353
5KW
89.496 MHZ Inter
1981
113
2 KW
92.000 MHZ RFI
1993
155
5KW
97.2 MHZ RMC Mo
2003
5KW
100.8 MHZ RADIO SAWA
2002
4
1KW
91.302 MHZ Nat
1981
90
1KW
95.258.mhz Inter
1981
136
1 KW
99.200 MHZ BBC
2000
169
1KW
102MHZ VOA Inter
2002
192
500 W
104 MHZ RFI
2002
32
500 W
90.270 MHZ Nat
1983
78
250 W
94.226 MHZ Inter
1983
90
100 W
595.258 MHZ Nat
1985
90
1 KW
95.258 MHZ Nat
2004
44
100 KW
91.302 MHZ Inter
1985
105
500 W
596.548 MHZ Nat
1985
131
250 W
98.784 MHZ Inter
1985
Dikhil
Source : MCCPT- 2007 Pour les émissions de la Radio, il existe un florilège d’émissions: -
santé communautaire ; cohésion et développement ; culture générale ; vision du peuple ; encyclopédie juridique islamique ; religion ; animation musicale ; talk show.
- 58 -
Ces émissions se déclinent en 4 langues (Somali, Afar, arabe et Français)et leur durée varie selon les émissions de 15 mn à 120 mn. L’émission la plus écoutée est l’émission intitulée talk show et qui est diffusée tous les vendredis. C’est une émission interactive qui invite les auditeurs à se prononcer et à donner leur avis sur un thème social, économique et politique. Les différents responsables du pays dans différents domaines sont conviés à participer pour répondre aux questions des auditeurs. C’est dans cette émission que souvent les questions afférentes développement rural sont évoquées (agriculture, élevage, pêche et eau). Dans ce chapitre consacré aux structures de télédiffusion il faut citer aussi les opérateurs privés représentés par DJISAT et ENTELSAT. Ce sont des opérateurs privés qui possèdent un réseau à grand public et fournissent des services MMDS. Elles viennent compléter le panel télévisuel en rediffusant des bouquets satellitaires, un service disponible qu’à Djibouti-ville. Pour la presse écrite nationale il existe uniquement deux journaux : -
-
le Journal la Nation écrite en langue française ; il est devenu bihebdomadaire depuis 1999 avec l’apparition de l’édition du Lundi, puis en 2006 a vu le jour l’édition du mercredi et enfin en 2008 s’est rajouté l’édition du mardi ; le Journal Alqarn écrite en langue arabe et qui a vu le jour en 1999 et depuis 2055 il est devenu bihebdomadaire.
Dans ces deux journaux le développement rural occupe une place importante et surtout lors de la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation (16 octobre) ou autres manifestations organisées par le Ministère en charge du développement rural. Les journaux sont vendus dans les grandes surfaces, dans tous les kiosques du centre ville et également par des vendeurs ambulants. Tableau N° 24. Les Journaux Journaux
01
La Nation
02 Alqarn
Identité du propriétaire
Nombre de tirage
Etat
- 2000 le Lundi - 1000 le Mardi et le Mercredi - 2500 le jeudi
Etat
500
Coordonnées Nombre pages
Fréquence Téléphone
- 16 Le Lundi et le Jeudi - 14 Le mardi - 12 le Mercredi
18 pages
4 fois par semaine (Le Lundi, Mardi, (253) 35 – 22 - 01 Mercredi et Le Jeudi) 2 fois par semaine ( Le (253) 35 – 51 - 93 lundi et le Jeudi )
Site Internet
www.lanation.dj
www.alqarn.dj
Source : MCCPT-2007 II.3.2
Services de télécommunication
Jusqu’en mars 1998, le secteur des Télécommunications était sous la tutelle de l’Etat mais la Loi du 11 mars 1998 portant sur le cadre général de la réforme des Postes et Télécommunications a permis de créer une société anonyme dénommée Djibouti Télécom S.A. dont le capital social est détenu dans sa totalité par l’Etat mais qui sera à court terme associé aux investisseurs privés. Ainsi les services de télécommunications au niveau du pays sont assurés par une seule société dénommée Société Anonyme Djibouti Télécom.
- 59 -
Tableau N°25. Evolution du nombre d’abonnés Services 2005 Lignes téléphoniques fixes Téléphonie rurale GSM fixe) Abonnés GSM Nombre moyen d’abonnés étrangers en Roaming GSM Cabine téléphonique privée (régions) Source : DE, 2007
10 578
2006
2007
Variation / 12 mois
44 053
11301 18 44 817
14 113 32 69 539
25% 78% 55%
4 014
4 095
ND
-
688 ( 66)
866 (106)
1462 (135)
69 (27%)
Pour le téléphone fixe une étude effectuée en 2002 a montré que la télédensité c'est-à-dire (le nombre d’appareils téléphoniques pour 100 habitants) est de 1,54, un chiffre en dessous de la moyenne africaine qui se situe à 2.62. Toutefois il est à noter que le parc des lignes téléphoniques fixes s’est accru car des actions commerciales tendant à réduire les frais d’abonnement ont été entreprises au cours de l’année 2007. S’agissant du réseau mobile, les premiers abonnements ont eu lieu en mars 1997 mais avec le nouveau réseau EVATIS-EDGE qui est censé de satisfaire la demande de 1 800 000 abonnés La croissance est de nouveau au rendez-vous, avec un nombre d’abonnés GSM actifs qui a augmenté de 55% sur un an suite à la mise en service d’un nouveau central et de la réduction des prix de la carte SIM. La téléphonie rurale est toujours en progression grâce à l’utilisation du concept GSMFIXE et de plus en plus de petites localités reculées communiquent à travers cet outil. Cependant il est à signaler que pour les zones rurales l’année 2008 sera marquée par le déploiement de la téléphonie rurale avec la couverture en téléphonie rurale sur pratiquement l’ensemble du pays qui sera améliorée à l’aide d’une boucle locale radio sans fil. En ce qui concerne le nombre de cabines téléphoniques privées, on enregistre une croissance globale de 69% avec 27% pour les chefs lieux des 5 régions. Ce sont des cabines qui appartiennent à Djibouti Télécom mais dont la gestion est confiée à un commerçant privé. Tableau N° 26. Tarification de Djibouti Télécom pour les téléphones Prestation Tarif en euros Coût d’appel local émis à partir d’un fixe par 8 à 20 h : 0,01 minute 20 à 8h : 0,06 Coût d’appel local émis à partir d’un mobile - 6 à 20 h : 0,1 euros par minute - 20 à 6 h : 0,07 euros Achat d’une carte SIM 18 euros Source : Djibouti Télécom, 2007 II.3.3
Ordinateurs et Internet
Les résultats d’une enquête effectuée en 2001 montre qu’il existe des ordinateurs un peu partout mais que ceux-ci sont utilisés comme des machines à écrire et qu’il n’existe aucune connexion entre eux à part quelques exceptions (Pôle Universitaire, Ministère de l’Education, Agence Djiboutienne d’Information, etc.). Les réseaux privés ou plus communément appelés LAN sont au nombre très limités à Djibouti. Par ailleurs selon le Rapport du colloque «Information et Communication pour le Développement des TIC» organisé en mai 2002 à Djibouti le pays se situe dans la moyenne en Afrique dans l’utilisation de l’ordinateur.
- 60 -
Nombre d’ordinateurs pour 100 habitants Djibouti 1,09 Afrique 1,06 Source : MCCPT, 2002 Selon toujours les informations mentionnées dans le Rapport du colloque cité ci-dessus le pays affiche un retard au regard des autres pays africains dans l’utilisation d’Internet en raison d’une politique tarifaire étouffant la demande. Utilisateurs d’Internet pour 10 000 habitants Djibouti 51, 32% Afrique 84,89% Source : MCCPT, 2002 C’est depuis 1996 que la société Djibouti Telecom fournit à ses clients un accès au réseau Internet. Après plusieurs extensions la bande passante est passée de 512 Kbits à 2 Mbits/s et ceci a permis aux abonnés d’avoir des vitesses de téléchargement acceptables. Tableau N° 27. Évolution du nombre d’abonnés d’Internet Services 2005 2006 2007 Abonnés Internet 3 491 Internet haut Service non débit disponible Source : DjibTélécom, 2007
3 875 152
Variation/12 mois 3 794 - 2% 1 092 618%
L’Internet à haut débit a fait son entrée à Djibouti en novembre 2006 grâce aux boucles locales en fibre optique déployées à Djibouti-ville et Balbala. Ceci a suscité un engouement au début puis une stagnation a été observée à la fin de l’année 2007.Par ailleurs le reste des abonnés à l’Internet décroît au profit de l’ADSL (-2%)et le temps de connexions a été tout près de doubler (84%). Tableau N° 28. Tarification pour l’abonnement Internet Libellé Prestation Raccordement Taxe de raccordement Forfait Kiosque ( mensuel) Formule 10 H / jour Forfait Kiosque (mensuel ) Formule 20 H / jour Forfait Kiosque (mensuel) Formule 30 H / jour Forfait Kiosque (mensuel) Formule 50 H / jour Formule A Redevance mensuelle pour la formule forfaitaire illimitée Formule B Redevance trimestrielle pour la formule forfaitaire illimitée Formule C Redevance semestrielle pour la formule forfaitaire illimitée Formule D Redevance annuelle pour la formule forfaitaire illimitée Source : Djibouti Télécom, 2007
Tarifs en euros 19 19 27 34 46 159 307 590
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Tableau N°29. Tarification pour l’abonnement ADSL destiné aux professionnels OFFRES ADSL Abonnement mensuel en DJF Abonnement Semestriel en DJF 1 MOIS GRATUIT Abonnement Annuel en DJF 3 MOIS GRATUIT Frais installation (inclus le Pack Modem ADSL
512 K
1 MEGA
2 MEGA
212 euros
354 euros
530 euros
1 060 euros
1 767 euros
2 651 euros
1 909 euros
3 181 euros
4 771 euros
36 euros
Accés
24h/24h
E-mails
8
10
15
Volume de téléchargement Maxi*
illimité
illimité
illimité
Antivirus
offert
offert
Offert
illimité
illimité
Téléchargement de 1 G illimité supplémentaire= Source : Djibouti Télécom, 2007
Tableau N°30 : Tarification pour l’abonnement ADSL destiné aux particuliers OFFRES ADSL Abonnement mensuel en DJF Abonnement Semestriel en DJF 1 MOIS GRATUIT Abonnement Annuel en DJF 3 MOIS GRATUIT Frais installation (inclus le Pack Modem ADSL Téléchargement de 1 G supplémentaire HT=
128 K
256 K
512 K
50 euros
71 euros
107 euros
248 euros
354 euros
530 euros
446 euros
636 euros
954 euros
36 euros 124 euros
Accès
10 euros
7 euros
24h/24h 7/7
E-mails
2
4
6
Volume de téléchargement Maxi*
5G
10 G
15 G
Antivirus
offert
offert
Offert
illimité
illimité
Téléchargement de 1 G illimité supplémentaire= Source : Djibouti Télécom, 2007
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Annexe III : Liste des institutions III.1 Liste générale des institutions en République de Djibouti
1. Institutions publiques Nom, contact et coordonnées Nom (sigle/acronyme) : SPSC Adresse postale : 453 – Djibouti, République de Djibouti Tél. ( 00 253 ) 35 – 12 – 97 Fax : ( 00 253 ) 35 – 58 - 79 Email :
[email protected] Site Internet : Pas de site Nom (sigle/acronyme) : SI Adresse postale BP : 453 – Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 00 253 ) 35 – 12 – 97 Fax : ( 00 253 ) 35 – 58 - 79 Email :
[email protected] Site Internet : Pas de site Nom (sigle/acronyme) : DNAF Adresse postale BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 34- 14- 96 / 34 – 17 - 74 Fax : Pas de fax Email :
[email protected] Site Internet : Pas de site Nom : DNESV Adresse postale : BP : 297 Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 00 253) 35 – 10- 25 / 35 – 13- 01 Fax : ( 00 253 ) 35 – 70- 61 Email :
[email protected] Site Internet : Pas de site
Nom, contact et coordonnées Nom (sigle/acronyme) : DNP Adresse postale : BP :297 : Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 35- 78- 18 Fax : ( 253 ) 35- 78- 50 Email : voila.fr Site Internet : Pas de site Nom (sigle/acronyme) : DNE Adresse postale : 452 / Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 35 - 68 – 70 Fax : ( 253 ) 35 – 58 - 79 Email : Pas de mail Site Internet : Pas de site
Type
Rôle
GOV OFF
RUR VUL INF PP
GOV OFF
RUR AUT
GOV OFF
RUR FRM VUL PP REG
GOV OFF
RUR FRM VUL PP REG
Type
Rôle
GOV OFF
RUR FRM VUL PP REG
GOV OFF
RUR FRM VUL PP REG
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Nom, contact et coordonnées Nom (sigle/acronyme) : DNGT Adresse postale : BP 6193 / Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) Fax : (253) Email : Site Internet : Pas de site Nom (sigle/acronyme) : SDR de Tadjourah Adresse postale : Pas de BP / Tadjourah, République de Djibouti Tél. : Pas de téléphone Fax : Pas de fax Email : Pas de mail Site Internet : Pas de site Nom (sigle/acronyme) : SDR d’Arta Adresse postale : Pas de BP / Arta, République de Djibouti Tél. : Pas de téléphone Fax : Pas de fax Email : Pas de mail Site Internet : Pas de site
Nom, contact et coordonnées Nom (sigle/acronyme) : SDR d’Obock Adresse postale : Pas de BP / Obock, République de Djibouti Tél. : Pas de téléphone Fax : Pas de fax Email : Pas de mail Site Internet : Pas de site Nom (sigle/acronyme) : SDR d’Ali- Sabieh Adresse postale : Pas de BP / Ali- Sabieh, République de Djibouti Tél. : Pas de téléphone Fax : Pas fax Email : Pas de mail Site Internet : Pas de site
Type
Rôle
GOV OFF
RUR FRM VUL PP REG
GOV OFF
VUL RUR FRM
GOV OFF
VUL RUR FRM
Type
GOV OFF
GOV OFF
Nom : (sigle/acronyme) : SDR de Dikhil Adresse postale : Pas de BP / Dikhil, République de Djibouti Tél. : Pas de téléphone Fax Pas de fax Email : Pas de mail Site Internet : Pas de site Nom (sigle/acronyme) : LBV/CERD Adresse postale : BP 486 Tél. : ( 253 ) 35 – 34 – 96 Fax : ( 253 ) 35 – 34 - 97 Email :
[email protected] Site Internet : www.cerd.dj
Rôle VUL RUR FRM
VUL RUR FRM
VUL RUR FRM
GOV OFF
VI INF R$D RUR FRM
- 64 -
Nom, contact et coordonnées Nom (sigle/acronyme) : DATE Adresse postale : BP 323-Djibouti, République de Djibouti r Tél. : ( 253 ) 35 – 10 - 20 / 35 – 10 - 97 Fax : (253) 35 – 48 - 37 Email : Site Internet : Pas de site
Nom, contact et coordonnées Nom (sigle/acronyme) : DE / MEFPP Adresse postale : BP : 2535 / Djibouti, République de djibouti Tél. : ( 253 ) 35- 28 -01 / 35- 15 – 59 Fax : ( 253 ) 35 – 28 - 02 Email : Pas de mail Site Internet : www.ministère-finances.dj Nom (sigle/acronyme) : DFE / MEFPP Adresse postale BP 10014 / Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 35 - 62 - 12 Fax : ( 253 ) 35 - 50 - 85 Email :
[email protected] Site Internet : www.ministère-finances.dj
Type
GOV OFF
Type
GOV OFF
GOV OFF
Rôle RUR FRM VUL PP REG
Rôle INF PP RUR FRM REG
FIN FRM REG RUR
Nom (sigle/acronyme) : DC/ MCIA Adresse postale : BP – Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 31- 14- 13 Fax : Pas de fax Email : Pas de mail Site Internet : pas de site
GOV OFF
Nom (sigle/acronyme) : CNEC / MS Adresse postale : BP 487 / Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 35 - 08- 96 Fax : ( 253 ) 35- 45- 13 Email :
[email protected] Site Internet : Pas de site
GOV BNQ OFF
FIN RUR FRM VUL INF
GOV OFF
VUL INF PP REG RUR FRM
Nom (sigle/acronyme) : DPFSASRF/ MPF Adresse postale : BP 458 / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253 ) 35 - 25 - 87 Fax : (253 ) 35 – 04 - 39 Email :
[email protected] Site Internet : www.ministère-Femme.dj
COM REG FRM VUL
Nom (sigle/acronyme) : CFPO/ DNP Adresse postale : Pas de BP/ Obock, République de Djibouti Tél. : Pas de téléphone Fax : pas de fax Email : Pas de mail Site Internet : Pas de site
- 65 -
Nom, contact et coordonnées
Type
Rôle
Nom (sigle/acronyme) : ISNT : CERD Adresse postale : BP 486 / Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 35 – 27 - 95 Fax : ( 253 ) 35 – 48 - 12 Email :
[email protected] Site Internet : www.cerd.dj Nom (sigle/acronyme) : DC / MCCPT Adresse postale : BP 32 / Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 31- 14- 13 Fax : ( 253 ) 35 – 39 - 57 Email :
[email protected] Site Internet : pas de site
GOV OFF
VUL INF PP REG FRM
Nom (sigle/acronyme) : DC / MCCPT Adresse postale : BP 32 / Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 31- 14- 13 Fax : ( 253 ) 35 – 39 - 57 Email :
[email protected] Site Internet : pas de site Nom (sigle/acronyme) : SEGC / MID Adresse postale : BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) Fax : ( 253 ) Email : Site Internet : Pas de site
GOV OFF
RUR INF REG FRM VUL
- 66 -
2. Organisations / Associations Nom, contact et coordonnées
Type
Rôle
Nom (sigle/acronyme) : UNFD Adresse postale : BP : 127 : Djibouti, République de Djibouti Tél. ( 253 ) 35 - 04 - 21 Fax : ( 253 ) 35 - 20 - 85 Email :
[email protected] site Internet :
ONG AS-F
Nom (sigle/acronyme) : AFJA Adresse postale : Pas de BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253 ) 35 – 55 - 77 Fax : Pas de fax Email : Pas de mail site Internet : Pas de site
ONG AS-P ASF
SP-P RUR FRM VUL
Nom (sigle/acronyme) : AFJA Adresse postale : Pas de BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253 ) 35 – 55 - 77 Fax : Pas de fax Email : Pas de mail site Internet : Pas de site
ONG AS-P ASF
SP-P RUR FRM VUL
Nom (sigle/acronyme) : CGobaad Adresse postale : pas de BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253 ) 86 – 10 -93 Fax : pas de Fax Email : Pas de mail Site Internet : Pas de site
ONG AS-P
VUL INF FIN FRM RUR
SP-P RUR FRM VUL
Nom (sigle/acronyme) : CCD Adresse postale : BP -/ Dikhil, République de Djibouti Tél. : (253 ) 42 – 00 – 83 / 83 – 51 – 08 Fax : Email :
[email protected] Site Internet : Pas de site
ONG AS-P AS-J
SP-P RUR FRM VUL
Nom (sigle/acronyme) : ACPM Adresse postale : Pas de BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. :Pas de Tel Fax :Pas de Fax Email : Pas de mail Site Internet : Pas de site
ONG AS-P AS-J
VUL SP-P RUR FRM
- 67 -
Nom, contact et coordonnées
Type
Rôle
Nom (sigle/acronyme) : AAS CMMP UNICEF Adresse postale : pas de BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : Pas de Tel Fax : Pas de Fax Email : Pas de Mail Site Internet : pas de Site
ONG AS-P AS-J
VUL SP-P RUR FRM
ONG AS-P AS-J
VUL SP-P RUR FRM
Nom (sigle/acronyme) : ASS ELE Adresse postale : Pas de BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : Pas de Tel Fax : Pas de Fax Email : Pas de Mail Site Internet : Pas de Site
ONG AS-P AS-J
VUL SP-P RUR FRM
Nom (sigle/acronyme) : PNUD Adresse postale : BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253) 35 - 33 - 71/ 72 Fax : (253) 35 - 05- 87 Email : Site Internet :
OFF
PP
Nom (sigle/acronyme) : FAO Adresse postale : BP N/ Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 35- 321- 98 Fax : (253 ) 35 -32 - 97 Email : Site Internet :
OFF
PP
Nom (sigle/acronyme) : PAM Adresse postale : BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. ( 253 ) 35 - 34 - 22 Fax : ( 253 ) 35-48-10 Email : Site Internet :
OFF
PP
Nom (sigle/acronyme) : UNICEF Adresse postale : BP – Djibouti, République de Djibouti Tél. : ( 253 ) 35 – 12 – 74 / 31 – 41 – 11 Fax : ( 253 ) 35- 63 – 46 Email : Site Internet :
OFF
PP
Nom (sigle/acronyme) : Ass Eleveurs Adresse postale : Pas de BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253) Fax : Pas de Fax Email : Site Internet : Pas de Site
- 68 -
Nom, contact et coordonnées
Type
Rôle
Nom (sigle/acronyme) : HCR Adresse postale : BP Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253 ) 33 – 40 – 19 Fax : ( 253 ) 35 – 86 - 23 Email : Site Internet :
OFF
PP
Nom (sigle/acronyme) : FewsNeT / USAID Adresse postale : BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. (253 ) 35 – 33 – 43 / 35 Fax : ( 253 ) 35 – 21 - 25 Email :
[email protected] Site Internet :
OFFL
INF RUR
Nom (sigle/acronyme) : IGAD Adresse postale : BP 2653 –Djibouti, République de Djibouti Tél. (253 ) 35 – 40 – 50 Fax : ( 253 ) 35 – 69 – 94 / 35 – 35 - 20 Email :
[email protected] Site Internet : www.igad.org
RGL OFF
RUR INF PP
3. Médias et télécommunication Nom, contact et coordonnées
Type
Rôle
Nom (sigle/acronyme) : Radio et télévision de Djibouti Adresse postale : BP 97 / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253) 35 - 22 - 94 / 35 - 04 - 84 Fax : (253) 35 - 65 - 02 Email :
[email protected] Site Internet : http://www.rtd.dj
GOV OFF MED
INF VUL
Nom (sigle/acronyme) : Journal la nation Adresse postale : BP 32 – Djibouti, République de Djibouti r Tél. : (253) 35- 22 - 01 Fax : (253) 35 – 39 – 57 Email :
[email protected] Site Internet : http://www.lanation.dj
GOV OFF MED
INF
Nom (sigle/acronyme) : Journal Al-Kharanl Adresse postale : BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253) Fax : (253) Email : Site Internet :
GOV OFF MED
INF
- 69 -
Nom (sigle/acronyme) : ADI Adresse postale : BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253) Fax : (253) Email : Site Internet : Nom, contact et coordonnées Nom (sigle/acronyme) : IN / MCCPT Adresse postale : BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253) Fax : (253) Email : Site Internet : Nom (sigle/acronyme) : DJITELECOM Adresse postale : BP / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253) Fax : (253) Email : Site Internet :
GOV OFF MED
Type
GOV OFF MED
GOV OFF
INF
Rôle VUL INF PP REG FRM
VUL INF PP REG FRM
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4. Secteur Privé Nom, contact et coordonnées Nom (sigle/acronyme) : Etablissement Abou Yasser Adresse postale : 1999 – Djibouti, République de Djibouti Tél. (253) 34 – 12 – 12 / (253) 87 – 27 - 28 Fax : (253) 34 – 12 – 13 Email :
[email protected] Site Internet : www.ets-abuyaser.com Nom (sigle/acronyme) : DMMI Adresse postale BP : 13179 Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253) 35 – 41 – 13 Fax : (253) 35 – 41 - 44 Email :
[email protected] Site Internet : Pas de site
Type
Rôle
PRV
SP-P RUR
PRV
SP-P RUR
Nom (sigle/acronyme) : Société Lootah Adresse postale Tél. : +227 20722646/20723578, Fax : Pas de fax Email :
[email protected] Site Internet : Pas de site
PRV
SP-P RUR
Nom : FFI Adresse postale : BP : / Djibouti, République de Djibouti Tél. : (253) 25-09- 49 Fax : (253) 25- 09- 50 Email : Site Internet :
PRV
SP-F
Type
Rôle
AS-P AS-F AS-J BNQ CCI CNF EDU GOV ONG PRV RGL OFF PUB AUT VUL INF FIN PP SP-X SP-M PS-P PS-F R&D REG FRM COM RUR AUT
Signification des abréviations Association paysanne (y compris les coopératives) Association féminine Association de jeunes Banque ou organisme de crédit Chambre de commerce et d’industrie Groupe confessionnel Éducation/enseignement Département/service ministériel Organisation non gouvernementale Entreprise/société privée Organisme/réseau/projet régional Organisme officiel/collectivité Entreprise publique Autre Vulgarisation et animation Services d’information Service financier Politique et planification Secteur privé – Exportateur (produits frais, congelés et séchés) Secteur privé – Produits manufacturés (tanneur, embouteilleur, raffineur, torréfacteur) Secteur privé – Producteur (commerce agricole, société de pêche) Secteur privé – Fournisseur (produits chimiques, équipements, semences) Recherche et développement Réglementation (mise en conformité, normes) Formation (niveau secondaire, supérieur et professionnel) Commerce et vente (y compris la recherche de débouchés) Développement rural Autre
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III.2 Liste des institutions interviewées Nom de l’institution: SPSC Définition de mission et des objectifs : Programmation des différents programmes du développement rural et Centralisation des données bibliographiques et la documentation du Ministère ainsi que la diffusion des informations Agricoles du Ministère auprès du grand public. Domaine d’expertise : Programmation et documentation Nombre d’employés : 2
Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Aucun budget n’est disponible Sources de financement : L’institution ne dispose pas de source de financement Programme / projets mis en oeuvre : A l’heure actuelle l’institution n’exécute aucun programme ou projet
Groupe cible: Tous les acteurs impliqués dans le développement rural. Degré d’interaction avec le CTA : Abonnement du magazine Spore et participation du responsable à des ateliers axés sur l’archivage de la documentation et organisés par le CTA. Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Non Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? les différentes directions du Ministère de l’Agriculture (DNAF, DNP, DNESV), la FAO, le FIDA, l’IGAD. Les informations sont sous forme d’articles, de rapports annuels ou trimestriels, de brochures, et de cassettes vidéo. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les informations sur les différentes manifestations organisées par le CTA. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements.
Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? C’est l’institution habilitée à gérer la gestion de l’information et de la communication au Ministère de l’agriculture.
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Nom de l’institution: DNAF Définition de mission et des objectifs : Contribution à l’élaboration, mise en œuvre, suivi et évaluation des politiques dans les domaines de l’agriculture et des forêts. Domaine d’expertise : Agriculture et forêt. Nombre d’employés : 40 personnes Filiales et représentations, et autres sites : Représentées par les Sous Directions Régionales Budget annuel : 476 855 Fd soit 1 685 000 euros Sources de financement : État et les partenaires bilatéraux et multilatéraux. Programme / projets mis en oeuvre : Le programme de promotion du Palmier Dattier, qui a pour objectif la vulgarisation à large échelle de la culture du dattier dans l’ensemble du pays en visant l’introduction de variétés in vitro à haut rendement. Le Programme de périmètres agro-pastoraux autour des points d’eau qui a pour objectif de lutter contre les effets de la sécheresse dans les zones rurales. Groupe cible: Les agriculteurs Degré d’interaction avec le CTA : Abonnement du magazine Spore et participation de certains agents de la Direction à des ateliers axés sur l’information agricole et organisés par le CTA. Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Les institutions collaborées par ordre décroissant sont la FAO, le FIDA, et le PNUD. Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les coopératives agricoles, la FAO et le FIDA. Les informations sont disponibles à travers les visites de terrain ou sous forme de rapport, de brochures ainsi que le site Web de la FAO. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Intérêt agro climatique et nutritionnel et les avantages économiques techniques culturales du Palmier dattier. Les techniques d’irrigation et de conservation de l‘eau dans les cuvettes d’arrosage. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Il s’agit de l’institution en charge de la dissémination de toutes les questions relatives au secteur agricole.
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Nom de l’institution: DNESV Définition de mission et des objectifs : Contribution à l’élaboration, mise en œuvre, suivi et évaluation des politiques dans les domaines de la production et de la santé animale ainsi que des contrôles vétérinaires et alimentaires Domaine d’expertise : Élevage Nombre d’employés : 30 personnes dont un seul vétérinaire. Filiales et représentations, et autres sites : Représentées par les Sous Directions Régionales. Budget annuel : 864 695 000 Fd soit 3 055 459 euros Sources de financement : État et les partenaires bilatéraux et multilatéraux. Programme / projets mis en oeuvre : Le Programme de Prévention et lutte contre la grippe aviaire permettant à la République de Djibouti de prévenir la propagation de la grippe aviaire. Le Programmes d’urgence d’atténuation des effets de la sécheresse. Le Programme de développement du commerce du bétail qui a permis la création d’un Centre régional d’exportation du bétail à Djibouti en novembre 2006. Groupe cible: Les éleveurs, les bouchers et les consommateurs de viande. Degré d’interaction avec le CTA : Abonnement du magazine Spore et participation de certains agents de la Direction à des ateliers organisés par le CTA.
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Les institutions collaborées sont par ordre décroissant la FAO, UE, USAID et la BAD.
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les associations des éleveurs, la FAO, le FIDA, la BAD. Les informations sont recueillies lors des visites de terrain. Les informations sont disponibles sous forme de rapports et de brochures ainsi que le site WEB de la FAO. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les informations sur les rôles respectifs du secteur public et du secteur privé dans la prestation des services vétérinaires.
Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Elle représente l’institution qui est en charge de la dissémination de toutes les questions relatives au secteur de l’élevage.
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Nom de l’institution: DNP Définition de mission et des objectifs : Contribution à l’élaboration, mise en œuvre, suivi et évaluation des politiques dans le domaine de la pêche marine. Domaine d’expertise : Pêche Nombre d’employés : 10 personnes Filiales et représentations, et autres sites : Le Centre de Formation des Pêcheurs dans la région d’Obock. La Direction est aussi représentée par les Sous Directions Régionales d’Arta, d’Obock et de Tadjourah. Budget annuel : 71 276 000 Fd soit 251 858 euros Sources de financement : État et les partenaires bilatéraux et multilatéraux. Programme / projets mis en oeuvre : Le Projet de construction d’un laboratoire d’hygiène alimentaire qui sera chargé d’effectuer les analyse microbiologiquement et physicochimiques sur les produits de la pêche. Le Projet de construction d’une usine de transformation des produits de la pêche conformes aux normes sanitaires Européennes. Le Projet de renforcement des capacités de différents acteurs de la filière. Groupe cible: Les pêcheurs, les mareyeurs et les consommateurs de poissons. Degré d’interaction avec le CTA : Abonnement du magazine Spore et participation de certains agents de la Direction à des ateliers organisés par le CTA. Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Les institutions collaborées par ordre décroissant sont la BAD et la FAO.
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les associations des pêcheurs, la FAO et la BAD. Les informations sont recueillies lors des visites de terrain. Les informations sont disponibles sous forme de rapports et de brochures ainsi que le site web de la FAO. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les sites web des marchés régionaux et internationaux de produits de la mer. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? C’est l’institution chargée de la dissémination de toutes les questions relatives au secteur de la pêche.
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Nom de l’institution: SDR de Tadjourah Définition de mission et des objectifs : Application au niveau régional des politiques des secteurs élevage, agriculture, pêche et eau définies par les Directions Nationales
Domaine d’expertise : agriculture, élevage et pêche Nombre d’employés : Une personne. Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Aucun budget n’est disponible Sources de financement : L’institution ne dispose pas de source de financement Programme / projets mis en oeuvre : Collabore avec la Direction de l’Eau dans la mise en œuvre du Projet de lutte contre la sécheresse pour la période 2005-2008 exécuté par l’UNICEF et financé par l’UE au profit de la Direction de l’Eau. Groupe cible: Les populations rurales. Degré d’interaction avec le CTA : Abonnement du magazine Spore et participation de l’agent à des ateliers organisés par le CTA.
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Aucune collaboration avec d’autres institutions
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les directions nationales du Ministère de l’Agriculture (DNAF, DNP et DNESV) et les associations de producteurs. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Techniques culturales et les différents types de projets exécutés par la FAO. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements.
Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Elle est l’institution qui représente le Ministère de l’Agriculture dans la région de Tadjourah.
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Nom de l’institution: SDR d’Arta Définition de mission et des objectifs : Application au niveau régional des politiques des secteurs élevage, agriculture, pêche et eau définies par les Directions Nationales.
Domaine d’expertise : agriculture, élevage et pêche. Nombre d’employés : une seule personne. Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Aucun budget n’est disponible Sources de financement : L’institution ne dispose pas de source de financement Programme / projets mis en oeuvre : Exécute avec la Direction de l’Eau dans la mise en œuvre du Projet de lutte contre la sécheresse pour la période 2005-2008 exécuté par l’UNICEF et financé par l’UE au profit de la Direction de l’Eau. Groupe cible: Les populations rurales. Degré d’interaction avec le CTA : Abonnement du magazine Spore et participation de l’agent à des ateliers organisés par le CTA.
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Aucune collaboration avec d’autres institutions Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les directions nationales du Ministère de l’Agriculture (DNAF, DNP et DNESV) et les associations de producteurs. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les différents types de projets exécutés par la FAO, l’IGAD et le COMESA. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Elle est l’institution qui représente le Ministère de l’Agriculture dans la région d’Arta.
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Nom de l’institution: SDR de Dikhil Définition de mission et des objectifs : Application au niveau régional des politiques des secteurs élevage, agriculture, pêche et eau définies par les Directions Nationales.
Domaine d’expertise : agriculture et élevage. Nombre d’employés : une seule personne. Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Aucun budget n’est disponible Sources de financement : L’institution ne dispose pas de source de financement Programme / projets mis en oeuvre : Exécute avec la Direction de l’Eau dans la mise en œuvre du Projet de lutte contre la sécheresse pour la période 2005-2008 exécuté par l’UNICEF et financé par l’UE au profit de la Direction de l’Eau. Groupe cible: Les populations rurales. Degré d’interaction avec le CTA : Abonnement du magazine Spore et participation de l’agent à des ateliers organisés par le CTA.
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Aucune collaboration avec d’autres institutions
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les directions nationales du Ministère de l’Agriculture (DNAF, DNP et DNESV) et les associations de producteurs. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Le financement des coopératives agricoles, les techniques culturales du palmier dattier et les ateliers organisés par le CTA Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Elle est l’institution qui représente le Ministère de l’Agriculture dans la région de Dikhil.
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Nom de l’institution: SDR d’Obock Définition de mission et des objectifs : Application au niveau régional des politiques des secteurs élevage, agriculture, pêche et eau définies par les Directions Nationales. Domaine d’expertise : agriculture, élevage et pêche. Nombre d’employés : une seule personne. Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Aucun budget n’est disponible Sources de financement : L’institution ne dispose pas de source de financement Programme / projets mis en oeuvre : Exécute avec la Direction de l’Eau dans la mise en œuvre du Projet de lutte contre la sécheresse pour la période 2005-2008 exécuté par l’UNICEF et financé par l’UE au profit de la Direction de l’Eau. Groupe cible: Les populations rurales. Degré d’interaction avec le CTA : Abonnement du magazine Spore et participation de l’agent à des ateliers organisés par le CTA.
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Aucune collaboration avec d’autres institutions
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les directions nationales du Ministère de l’Agriculture (DNAF, DNP et DNESV) et les associations de producteurs. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les ateliers de vulgarisation organisés par le CTA, le site Web du CTA ainsi que le financement des projets agricoles. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Elle est l’institution qui représente le Ministère de l’Agriculture dans la région d’Obock.
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Nom de l’institution: SDR d’Ali-Sabieh Définition de mission et des objectifs : Application au niveau régional des politiques des secteurs élevage, agriculture, pêche et eau définies par les Directions Nationales. Domaine d’expertise : agriculture et élevage. Nombre d’employés : une seule personne. Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Aucun budget n’est disponible Sources de financement : L’institution ne dispose pas de source de financement Programme / projets mis en oeuvre : Exécute avec la Direction de l’Eau dans la mise en œuvre du Projet de lutte contre la sécheresse pour la période 2005-2008 exécuté par l’UNICEF et financé par l’UE au profit de la Direction de l’Eau. Groupe cible: las populations rurales. Degré d’interaction avec le CTA : Abonnement du magazine Spore et participation de l’agent à des ateliers organisés par le CTA. Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Aucune collaboration avec d’autres institutions
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les directions nationales du Ministère de l’Agriculture (DNAF, DNP et DNESV) et les associations de producteurs. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les techniques d’irrigation et l’acquisition des intrants agricoles à bas prix. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Elle est l’institution qui représente le Ministère de l’Agriculture dans la région d’Ali-Sabieh.
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Nom de l’institution: LBV Définition de mission et des objectifs : En charge de la production in vitro des palmiers dattiers, suivi des vitro plants plantés sur le sol national, formation et vulgarisation aux techniques de multiplication végétative et de production des dattiers.
Domaine d’expertise : Recherche Nombre d’employés : Au total 15 répartis comme suit: six ingénieurs, quatre techniciens et cinq ouvriers. Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : 150 000 000 Fd soit 530 035 euros Sources de financement : État Programme / projets mis en oeuvre : Le Projet de production de palmiers dattiers financé par la FAO. Groupe cible: Agriculteurs Degré d’interaction avec le CTA : Réception des magazines Spore et Agridate. Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Les institutions que ce département collabore sont la FAO, la Banque Islamique de Développement, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’Institut National de Recherche Agricole (INRA). Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les documents du CTA et la base des données de l’Institut de Recherche et de Développement. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les techniques d’irrigation, la gestion du sol et les techniques de clonage au laboratoire. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Créée en 2006 elle est la seule institution qui fait de la recherche dans le domaine agricole.
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Nom de l’institution: CNEC Définition de mission et des objectifs : Chargée de fournir des services financiers (une caisse nationale d’épargne et de crédit) et des services non financiers qui consistent au renforcement des capacités des microentrepreneurs.
Domaine d’expertise : Micro crédit Nombre d’employés : Au total 20 personnes. Filiales et représentations, et autres sites : Pour l’instant ces filiales se limitent à Djibouti ville mais des représentations seront ouvertes prochainement dans les autres régions du pays. Budget annuel : 141 600 000 Fd soit 800 000 euros Sources de financement : L’État et le FIDA Programme / projets mis en oeuvre : Le Projet de micro finance du FIDA. Groupe cible: Toutes les populations vulnérables entres autres les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs. Degré d’interaction avec le CTA : Aucune collaboration avec le CTA
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Parmi les institutions dont il existe une collaboration citons : le Développement International Desjardins et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les besoins en informations émanent du FIDA et le Groupe Consultatif contre la Pauvreté (SGAP). Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les différents produits pour la micro finance et les différents bailleurs de fonds impliqués dans le financement du secteur rural.
Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Même si elle a été récemment créée elle représente la seule institution dans le domaine du crédit agricole.
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Nom de l’institution: DPT Définition de mission et des objectifs : Contribution à l’élaboration, mise en œuvre, suivi et évaluation des politiques des postes et des télécommunications
Domaine d’expertise : Politique des Postes et des télécommunications Nombre d’employés : une seule personne Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Aucun budget n’est disponible Sources de financement : L’institution ne dispose aucune source de financement Programme / projets mis en oeuvre : A l’heure actuelle l’institution n’exécute aucun programme ou projet
Groupe cible: Les opérateurs des télécommunications, des postes. Degré d’interaction avec le CTA : Aucune collaboration avec le CTA
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : collabore avec l’Union Internationale des télécommunications
Elle
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Aucune relation avec les institutions fournisseur d’information agricole Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Comme cette institution n’a pas de lien avec le secteur agricole les besoins en information agricole n’ont pas été exprimés.
Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humains et en équipements.
Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Même si elle se limite à une seule personne c’est l’institution censée de réguler et de contrôler toutes les questions relatives aux TIC.
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Nom de l’institution: UNFD Définition de mission et des objectifs : Appui et conseils pour l’amélioration des conditions de vie et du rôle de la femme rurale à travers l’alphabétisation, le micro crédit et le soutien logistique aux agricultrices
Domaine d’expertise : Promotion de la femme djiboutienne Nombre d’employés : 20 personnes Filiales et représentations, et autres sites : L’institution dispose d’une représentation dans les cinq régions du pays. Budget annuel : 5 000 000 Fd soit 17 667 euros Sources de financement : Etat Programme / projets mis en oeuvre : Projet d’alphabétisation pour les femmes, Projet de sensibilisation au VIH Groupe cible: Les femmes Degré d’interaction avec le CTA : Aucune relation avec le CTA Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : L’Organisation des Nations Unies pour la promotion de l’enfance (UNICEF), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD); le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’Organisation Mondiale de l’Alimentation (FAO). Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les visites de terrains effectués par les agents de l’institution, les rapports annuels du Ministère de l’Agriculture et les rapports annuels des organisations internationales. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les partenaires financiers impliqués dans le financement du secteur rural. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements.
Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Il existe une collaboration entre cette institution et les départements techniques du Ministère de l’Agriculture.
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Nom de l’institution: RCAD Définition de mission et des objectifs Développement de l’Agriculture par l’animation et la formation de plusieurs coopératives agricoles de la région de Dikhil. Domaine d’expertise : Promotion de l’Agriculture. Nombre d’employés : 10 personnes Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Aucun budget n’est disponible Sources de financement : L’institution ne dispose pas de source de financement Programme / projets mis en oeuvre : A l’heure actuelle l’institution n’exécute aucun programme ou projet
Groupe cible: Les coopératives agricoles de la région de Dikhil. Degré d’interaction avec le CTA : Réception du magazine Spore.
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : La Direction Nationale de l’Agriculture et des Forêts.
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l’alimentation et les ateliers organisés par le département de l’Agriculture. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les différents fournisseurs d’intrants agricoles de la sous région. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et e équipements.
Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Dans cette institution il existe une volonté de créer un réseau regroupant les coopératives agricoles de la région de Dikhil.
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Nom de l’institution: ACPO Définition de mission et des objectifs : Appui et conseils aux pêcheurs de la région d’Obock sur les moyens de production adaptés aux fonds marins du pays.
Domaine d’expertise : Promotion de la pêche dans la région d’Obock. Nombre d’employés : 20 pêcheurs Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Aucun budget n’est disponible Sources de financement : L’institution ne dispose pas de source de financement Programme / projets mis en oeuvre : A l’heure actuelle l’institution n’exécute aucun programme ou projet Groupe cible: Les pêcheurs de la région d’Obock Degré d’interaction avec le CTA : Aucune relation avec le CTA
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : La Direction Nationale de la Pêche (DNP). Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l’alimentation et les ateliers organisés par le département de la Pêche. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les moyens de conservation du poisson, les différents fournisseurs des matériels de pêche dans la sous région. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements.
Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Elle collabore avec la Direction Nationale de la Pêche dans l’amélioration de la productivité des pêcheurs d’Obock.
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Nom de l’institution: MAJD Définition de mission et des objectifs Promotion du journalisme
Domaine d’expertise : Le journalisme Nombre d’employés : 10 personnes Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Non Budget annuel : Aucun budget n’est disponible Sources de financement : L’institution ne dispose aucune source de financement Programme / projets mis en oeuvre : Projet de renforcement en équipements informatiques par l’Ambassade de Chine. Groupe cible: Les journalistes. Degré d’interaction avec le CTA : Aucune relation avec le CTA
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : L’Agence de Francophonie.
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les rapports annuels du Ministère de l’Agriculture et les brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l’alimentation. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Comment améliorer la santé animale du cheptel djiboutien et les partenaires financiers impliqués dans le secteur rural. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Même si elle a été récemment crée cette institution est susceptible de devenir un partenaire stratégique du CTA.
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Nom de l’institution: FAO Définition de mission et des objectifs : Conception et formulation de politiques et programmes de développement rural et de sécurité alimentaire. Domaine d’expertise : agriculture, élevage et pêche. Nombre d’employés : 7 personnes Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Difficile à savoir. Sources de financement : FAO Programme / projets mis en oeuvre : Le Programme d’urgence des effets de la sécheresse et le Programme Spécial de Sécurité Alimentaire. Groupe cible: Les acteurs étatiques et non étatiques impliqués dans le secteur rural (agriculture, élevage et pêche). Degré d’interaction avec le CTA : Degré d’interaction élevé.
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Le PNUD, le FIDA, Le PAM, l’UNICEF, l’OMS et la BID.
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Le département de la communication de la FAO, les rapports des projets, les rapports annuels du Ministère de l’Agriculture et les ateliers organisés avec les producteurs. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les données sur les producteurs et les revendeurs des produits agricoles.
Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Même si le Bureau de la FAO a été récemment crée à Djibouti cette institution va contribuer à la fourniture d’un panel d’informations agricoles.
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Nom de l’institution: FSNET Définition de mission et des objectifs : Collecte, traitement et analyse des informations sur la sécurité alimentaire et la mise à jour de la sécurité alimentaire Domaine d’expertise : Sécurité alimentaire Nombre d’employés : 8 personnes Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : 61 950 000 Fd soit 218 904 euros Sources de financement : United States Agency International Development (USAID) Programme / projets mis en oeuvre : Projet de Sécurité Alimentaire Groupe cible: Les institutions étatiques, et non étatiques, les organisations internationales et régionales. Degré d’interaction avec le CTA : Réception du magazine Spore du CTA.
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Les Institutions étatiques, la FAO, le PNUD et le PAM.
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les visites de terrain, rapports trimestriels ou annuels de la Direction Nationale des Statistiques et du Ministère e l’Agriculture. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Données sur les importations alimentaires.
Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? C’est une institution qui publie mensuellement une brochure sur la sécurité alimentaire.
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Nom de l’institution: IGAD Définition de mission et des objectifs : Organisation régionale oeuvrant dans le domaine de la formulation de politiques et programmes de développement rural et de sécurité alimentaire Domaine d’expertise : Développement régional Nombre d’employés : 85 personnes Filiales et représentations, et autres sites : L’institution régionale dispose des représentations dans les pays voisins comme à Addis-Abeba (Éthiopie) et à Nairobi (Kenya). Budget annuel : 796 255 740 Fd soit 2 813 624 euros Sources de financement : Contribution des pays membres de l’institution (Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Somalie et Soudan). Programme / projets mis en oeuvre : Projet de récolte des eaux dans les terres arides, Projet des politiques d’élevage, projet de système régional d’alerte précoce et d’information alimentaire. Groupe cible:Les institutions étatiques et non étatiques des pays membres de l’IGAD ainsi que des organisations internationales et régionales. Degré d’interaction avec le CTA : Réception des magazines Spore et Agritrade du CTA.
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : L’institution collabore avec le PNUD, la FAO, le FIDA, le PAM et le HCR. Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les rapports annuels des Ministères de l’Agriculture des pays membres de l’IGAD, les publications et brochures des organisations internationales et régionales et oeuvrant dans le domaine rural. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les données agricoles des producteurs de la sous région. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : En dépit que l’institution dispose les équipements nécessaires dans le domaine de la GIC les ressources humaines sont insuffisantes. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? C’est la seule institution régionale qui dispose des données sur les populations rurales de la sous région.
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Nom de l’institution: RTD Définition de mission et des objectifs : Réseau des médias publics regroupant la radio et la télévision. Information, sensibilisation des populations dans le domaine du développement rural à travers la radio et à la télévision. Domaine d’expertise : Média Nombre d’employés : 300 personnes Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : 250 000 000 Fd soit 883 392 euros Sources de financement : État et partenaires financiers. Programme / projets mis en oeuvre : Projet de formation des journalistes. Groupe cible: la population djiboutienne Degré d’interaction avec le CTA : Participation à un atelier organisé par le CTA.
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : L’Agence France Presse, l’agence djiboutienne d’Information, le Centre International des Radio et Télévisions Françaises, l’Agence de Coopération Japonaise et l’ Union Européenne.
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les rapports annuels et les brochures du Ministère de l’Agriculture. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les micro crédit dans le domaine rural et les ateliers de formation du CTA. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements.
Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? C’est la seule institution nationale qui diffuse les informations nationales radiophoniques et télévisuelles.
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Nom de l’institution: JLA Définition de mission et des objectifs : Organe d’édition de la presse écrite de l’État, en français Domaine d’expertise : Média Nombre d’employés : 30 personnes Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : 29 000 000 Fd soit 102 473 euros Sources de financement : État Programme / projets mis en oeuvre : Projet de numérisation des archives. Groupe cible:La population djiboutienne Degré d’interaction avec le CTA : Réception du magazine Spore (version anglaise).
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Le PNUD, la FAO, l’OMS, le PAM, le HCR et l’UNICEF. Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les rapports annuels et les brochures du Ministère de l’Agriculture ainsi que les brochures de la FAO. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Le financement dans le secteur rural et les ateliers de formation du CTA. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? C’est la seule institution nationale dans le domaine de la presse écrite française.
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Nom de l’institution: DJIBTEL Définition de mission et des objectifs : Fournisseur de Téléphonie internationale, de téléphonie fixe, téléphonie mobile et d’accès Internet
Domaine d’expertise : Services des télécommunications. Nombre d’employés : 850 personnes Filiales et représentations, et autres sites : Des antennes dans les cinq régions. Budget annuel : 8 000 000 000 Fd soit 128 265 551euros Sources de financement : Recettes de l’institution. Programme / projets mis en oeuvre : Projet d’un câble sous-marin reliant l’Afrique; Projet d’un câble sous-marin reliant l’Europe et l’Inde; Projet de téléphonie rurale qui sera opérationnel à la fin de l’année 2008. Groupe cible: La population djiboutienne. Degré d’interaction avec le CTA : Aucune relation avec le CTA
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Union Internationale des Télécommunications.
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les publications de l’Union Internationale des Télécommunications. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les nouvelles technologies dans le domaine des télécommunications.
Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Une utilisation non optimale des équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Le seul opérateur dans le domaine de télécommunications.
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Nom de l’institution: AYIE Définition de mission et des objectifs : En charge de la gestion du Centre Régional de Quarantaine de Djibouti destiné à l’exportation du bétail de Djibouti ver les pays du Moyen Orient Domaine d’expertise : exportation du bétail Nombre d’employés : 20 personnes Filiales et représentations, et autres sites : Aucune représentation Budget annuel : Information non disponible Sources de financement : Privé Programme / projets mis en oeuvre : Projet d’exportation du bétail de Djibouti à destination de l’Arabie Saoudite.
Groupe cible:Les éleveurs Degré d’interaction avec le CTA : Non
Degré de collaboration / interaction avec d’autres institutions (nom, type) : La FAO et l’IGAD.
Comment les besoins en information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ?: Les brochures du Ministère de l’agriculture, de la FAO ainsi que les publications de l’IGAD. Principaux besoins en informations non encore satisfaits : Les prix du bétail dans la région. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Insuffisance en ressources humaines et en équipements. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Le seul opérateur impliqué dans l’exportation du bétail.
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Annexe IV. Liste des institutions et personnes interviewées Nom/Prénom
Structure
Fonction
Dr IBRAHIM Moussa
DNESV
Directeur
DAHER Youssouf
DNAF
Chef de Service
ALLALEH Mustapha
DNP
Chef de Subdivision
MOHAMED Tabarek
SPSC
Chef de Service
(253) 835818
[email protected]
GUIRREH Ali
SDR de Dikhil SDR de Tadjourah SDR d’AliSabieh
Sous Directeur
(253) 825386
Sous Directeur
(253) 86140
Sous Directeur
(253) 818591
Mohamed Ali
SDR d’Arta
Sous Directeur
MOUKBEL Houssein
SDR d’Obock
Sous Directeur
DJAMAA ALI
RCAD
Président
SOULEIMAN Abdo
ACPO
Président
Mme MOHAMED Degmo
UNFD
Représentante
ISMAIL Abdulkader
FAO
Chargé des Programmes
ELMI Rachid
FSNET
Chef de Projet
MBUGUA Simon
IGAD
Représentant
(253) 848935
[email protected] (23) 840869
[email protected] (253)354050
[email protected]
AHMED Houssein
DPT
Directeur
(253) 886010
[email protected]
Naguib Khaled
DJIBTEL
Directeur financement
FADHIL Abdullah
AYIE
Représentant
MOHAMED Nabil
LBV
Directeur
WARSAMA Amina
CNEC
Directrice
AHMED Aboubaker
RTD
Chef de Service
Mohamed Kennedid
JLA
Directeur
BOURHAN Abdallah BOUH Abdi
Adresse (Tél / Mail) (253)351301/
[email protected] (253) 866382
[email protected] (253)357818
[email protected]
(253) 877977 (253) 845570 aucun aucun
[email protected]
(253) 810050
[email protected] (253) 872728
[email protected] (253)353496
[email protected] (253) 822704
[email protected] (253) 811676
[email protected] [email protected]
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Nom/Prénom
Structure
Fonction
ALI Omar
MAJD
Président
Adresse (Tél / Mail) (253)882593
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Annexe 5. Bibliographie Centre Technique Agricole (CTA), 2006/ Rapport annuel Centre Technique Agricole (CTA), 2007/ Catalogue des Publications Centre de Recherches et d’Etudes de Djibouti (CERD),2008/ Publication du Laboratoire de Biologie Végétale(LBV) Direction de l’Economie (DE), 2002, 2005, 2007/ Bulletin d’Information Economique Direction Nationale de l’Agriculture et des Forêts (DNAF), 2002, 2005, 2007/ Rapport Annuel Direction Nationale de la Pêche (DNP), 2002, 2005, 2007/ Rapport Annuel Direction Nationale de l’Elevage et Services vétérinaires, 2002, 2005, 2007/ Rapport Annuel Direction des Statistiques et des Etudes Démographiques (DISED), 2002, Enquête Djiboutienne Auprès des Ménages – EDAMIS Direction des Statistiques et des Etudes Démographiques (DISED), 2002, Enquête EDSF/PAPFAM/DISED Direction des Statistiques et des Etudes Démographiques (DISED), 2006, Enquête EDIM2006-Résultats Préliminaires Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), 2007 Publication Intergouvernemental Authority on Development (IGAD), 2005/ Stratégie de l’IGAD pour la Sécurité Alimentaire Intergovernmental Authority on Development (IGAD), 2007/Rapport Annuel Intergovernmental Authority on Development (IGAD), 2008/Etude sur le Transport, l’industrie et les TIC dans la région de l’IGAD Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Mer, Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH), 1998/ Document de Stratégie du Secteur Primaire (2000-2010) Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Mer, Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH), 2002/ Programme d’Action National de Lutte contre la Désertification (PAN) Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Mer, Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH), 2008/Programme National de Sécurité Alimentaire Ministère de la Communication, de la Culture Chargé des Postes et des Télécommunications (MCCPT), 2002/ Projet d’Evaluation des TICS en République de Djibouti - 97 -
Ministère de la Communication, de la Culture Chargé des Postes et des Télécommunications (MCCPT), 2007/ Rapport Annuel Ministère de l’Economie, des Finances et de la Planification, Chargé de la Privatisation (MEFPP), 2008/ Loi des Finances 2008 Ministère de l’Education Nationale, 2000/ Schéma Directeur et Plan d’Action (2001-2005) Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MID), 2005/Projet d’Appui au Programme de Développement Local Durable et de Processus de Décentralisation Ministère de la Santé, (MS) 2008/ Plan national de développement sanitaire de Djibouti 2008 – 2012 Primature, 2003/ Document de Stratégie du Secteur Primaire (2000-2010) Primature, 2008/ Document d l’Initiative Nationale pour le Développement Social Présidence, 2008/ Agenda Officiel de la République de Djibouti Programme Nations Unies pour le Développement, (PNUD) 2007/ Rapport National sur le Développement Humain Société Anonyme Djibouti Télécom, 2007 Annuaire Commerciale Système des Nations Unies, (SNU) 2001/ Alerte des agences des Nations Unies aux bailleurs de fonds pour la sécheresse à Djibouti Système des Nations Unies (SNU), 2007 Plan Cadre d’Aide au Développement United States Agency for International Development (USAID), 2004/ Projet Fews Net – Profils des Modes de vie à Djibouti
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