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L’environnement et l’entreprise... 1 jeudi 31 mars 2011

Traiter du problème de l’environnement est une nécessité. Nous avons choisi de le faire en montrant...

• Que les approches de l’environnement ont changé... • Comment prendre en compte l’environnement dans une société économique... • Comment agir...

2 jeudi 31 mars 2011

Les approches ont changé... ...dans l’histoire de l’humanité.

• Au moyen-age, une relation symbiotique • De la renaissance à l’ère industrielle, une relation d’indifférence • Depuis l’industrialisation, une relation d’opposition jeudi 31 mars 2011

3

Les approches ont changé... ...aussi depuis le début de l’ère industrielle.

4 jeudi 31 mars 2011

Les grandes dates du développement durable

d’après AFNOR jeudi 31 mars 2011

Les grandes dates du développement durable

1970

1980

1990

2000

évolution des concepts

évolution des acteurs

d’après AFNOR jeudi 31 mars 2011

Les grandes dates du développement durable 1972 Conférence des Nations Unies sur l’environnement, Stockholm

1970

1980

1990

2000

halte à la croissance et protection de l’environnement évolution des concepts

évolution des acteurs

écodéveloppement

scientifiques et ONG

d’après AFNOR jeudi 31 mars 2011

Les grandes dates du développement durable 1972 Conférence des Nations Unies sur l’environnement, Stockholm

1970

1980

halte à la croissance et protection de l’environnement évolution des concepts

évolution des acteurs

1992 Sommet de la Terre, Rio 1987 Commission Brundtland 1990

2000

développement durable

écodéveloppement

scientifiques et ONG gouvernements, nations

d’après AFNOR jeudi 31 mars 2011

Les grandes dates du développement durable 1972 Conférence des Nations Unies sur l’environnement, Stockholm

1970

1980

halte à la croissance et protection de l’environnement évolution des concepts

écodéveloppement

1992 Sommet de la Terre, Rio 1987 Commission Brundtland

Rio +5

1990

2000 CDD6

développement durable RSE Responsabilité Sociétale des Entreprises

performance économique, sociale et environnementale évolution des acteurs

scientifiques et ONG gouvernements, nations entreprises

d’après AFNOR jeudi 31 mars 2011

Les grandes dates du développement durable 1972 Conférence des Nations Unies sur l’environnement, Stockholm

1970

1980

halte à la croissance et protection de l’environnement évolution des concepts

écodéveloppement

1992 Sommet de la Terre, Rio

2002, Sommet mondial du développement durable, Johannesburg Rio +5

1987 Commission Brundtland 1990

2000 CDD6

développement durable RSE Responsabilité Sociétale des Entreprises

performance économique, sociale et environnementale évolution des acteurs

scientifiques et ONG gouvernements, nations entreprises consommateurs d’après AFNOR

jeudi 31 mars 2011

Deux grandes dates à retenir : Stockholm 1972

Rio 1992

l’homme et environnement

environnement et développement : développement durable

pollutions concentrées sources peu nombreuses effets locaux effets directs effets immédiats

pollutions à faible intensité sources multiples effets lointains effets indirects effets à terme

approches réglementaires administrations spécialisées dilution traitement en aval

approches intégrées parties concernées prévention technologies propres 6

jeudi 31 mars 2011

Définition du développement durable par le rapport Brundtland « Le développement soutenable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.  Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de "besoin", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. ». 7 jeudi 31 mars 2011

C’est une approche économique globale • maîtrise de la croissance démographique • encouragement au changement technique • accroissement optimal du stock de facteurs pour la production de bien-être

• tarification des ressources en reflétant leur rareté relative

8 jeudi 31 mars 2011

C’est une approche écologique globale... • qui met l’accent sur la notion de capital naturel • qui nécessite de nouvelles règles de gestion (irréversibilité, valeur intrinsèque, absence de substitut artificiel...) • qui nécessite de nouveaux outils de gestion (incertitude, évaluation, tarification...)

9 jeudi 31 mars 2011

La question qui apparaît :

Comment faire émerger une économie de l’environnement?

10 jeudi 31 mars 2011

Au départ : un constat de défaillance du marché.... • tout acte économique a un coût, • en principe le coût doit être compensé sur le marché • or il existe coût privé et coût social • sur le marché, seul le coût privé est compensé • il y a donc non compensation d’une partie des coûts • on appelle cela “externalisation” Coût total=coût privé+coût social 11 jeudi 31 mars 2011

Cela revient à dire qu’il y a.... • utilisation gratuite de certaines ressources donc augmentation du gaspillage • que la stratégie devient d’externaliser au maximum donc qu’il y a injustice croissante • que seul l’Etat peut corriger cette défaillance du marché

12 jeudi 31 mars 2011

Il faut néanmoins admettre deux choses : On ne peut pas produire sans polluer...

Nous ne sommes pas en mesure de déterminer tous les prix....

13 jeudi 31 mars 2011

Le DD, une coopération entre environnement & développement La contradiction entre l'environnement et le développement énoncée par le Club de Rome au début des années 70 pourrait être résolue par la recherche d’un nouveau mode de développement pour lequel la croissance économique serait découplée de la pression sur l’environnement. La commission Brundtland propose en 1987 : le développement durable.

d’après Aurélien Boutaud, ENSM-SE, RAE jeudi 31 mars 2011

Le DD, une coopération entre environnement & développement La contradiction entre l'environnement et le développement énoncée par le Club de Rome au début des années 70 pourrait être résolue par la recherche d’un nouveau mode de développement pour lequel la croissance économique serait découplée de la pression sur l’environnement. La commission Brundtland propose en 1987 : le développement durable.

d’après Aurélien Boutaud, ENSM-SE, RAE jeudi 31 mars 2011

Le DD, une coopération entre environnement & développement La contradiction entre l'environnement et le développement énoncée par le Club de Rome au début des années 70 pourrait être résolue par la recherche d’un nouveau mode de développement pour lequel la croissance économique serait découplée de la pression sur l’environnement. La commission Brundtland propose en 1987 : le développement durable. Environnement dégradé Economie développée Jeu à somme nulle

Environnement dégradé Economie sousdéveloppée Jeu à somme négative

Approches compétitives jeudi 31 mars 2011

Environnement préservé Economie sous-développée Jeu à somme nulle

d’après Aurélien Boutaud, ENSM-SE, RAE

Le DD, une coopération entre environnement & développement La contradiction entre l'environnement et le développement énoncée par le Club de Rome au début des années 70 pourrait être résolue par la recherche d’un nouveau mode de développement pour lequel la croissance économique serait découplée de la pression sur l’environnement. La commission Brundtland propose en 1987 : le développement durable. Environnement dégradé Economie développée Jeu à somme nulle

Environnement préservé Economie développée Jeu à somme positive

Environnement dégradé Economie sousdéveloppée Jeu à somme négative

Environnement préservé Economie sous-développée Jeu à somme nulle

Approches compétitives jeudi 31 mars 2011

Développement durable Approche coopérative

d’après Aurélien Boutaud, ENSM-SE, RAE

Quels indicateurs ? • L’indicateur de développement humain – L’IDH est une mesure indicative et non exhaustive du développement humain, créé par le PNUD en 1990. – Il intègre le niveau de vie (PNB/tête), l’espérance de vie et le niveau d’instruction et d’accès au savoir (alphabétisation des adultes et scolarisation des enfants). Un objectif d’IDH de 0,8 a été fixé par les Nations Unies L’indicateur de développement humain permet d’estimer la durabilité sociale et économique

jeudi 31 mars 2011

Quels indicateurs ? • L’empreinte écologique – La surface biologiquement productive sur terre qui est la base commune des écosystèmes et de l'humanité est limitée. – L’empreinte écologique mesure la surface nécessaire pour produire les ressources consommées par la population, et pour absorber les déchets qu’elle produit. La surface productive de la Terre disponible pour le développement est de 11,4 milliards d’hectares, soit en moyenne 1,9 ha/habitant or elle était en 1999 de 2,3 ha soit 20% au dessus. L’empreinte écologique permet d’estimer la durabilité environnementale

jeudi 31 mars 2011

Une méthode d'évaluation...

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE jeudi 31 mars 2011

Une méthode d'évaluation... Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Une méthode d'évaluation... Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

Niveau de durabilité écologique

1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Une méthode d'évaluation... Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

Niveau de durabilité écologique

1 0,9 0,8

IDH, niveau moyen

0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Une méthode d'évaluation... Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

Niveau de durabilité écologique

1

Environnement dégradé Economie développée

0,9 0,8

IDH, niveau moyen

0,7 0,6 0,5

Environnement dégradé Economie sous-développée

0,4

Environnement protégé Economie sous-développée

0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Une méthode d'évaluation... Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

Niveau de durabilité écologique

1

Environnement dégradé Economie développée

0,9

développement durable

0,8

IDH, niveau moyen

0,7 0,6 0,5

Environnement dégradé Economie sous-développée

0,4

Environnement protégé Economie sous-développée

0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Performance des nations en matière de développement durable : combien de planètes

Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Performance des nations en matière de développement durable : combien de planètes

Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Performance des nations en matière de développement durable : combien de planètes

Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

Europe du Nord et de l'Ouest

USA, Australie, Canada

Europe du Sud + "NPI"

1 0,9 Pays "émergents" d'Afrique du Nord, Moyen Orient, Asie

0,8 0,7 0,6 0,5

Pays en voie de développement d'Asie et d'Afrique

0,4 0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

Pays "émergents" d'Asie et d'Amérique du Sud (+ Turquie)

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Du chemin du développement "classique" aux chemins du développement durable

Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

1 0,9

développement durable

0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Du chemin du développement "classique" aux chemins du développement durable : chemin du développement "classique"

Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

1 0,9

développement durable

0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Du chemin du développement "classique" aux chemins du développement durable

Indicateur de développement humain –IDH)

Besoins des générations actuelles

1

: chemin du développement "classique" : chemins du développement durable

/5

/3

0,9

développement durable

0,8 0,7

les « chemins » souhaitables diffèrent mais tentent de susciter une convergence à long terme écologiquement viable et politiquement acceptable.

0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 11

10

9

8

7

6

5

4

3

Empreinte écologique (ha/hab) jeudi 31 mars 2011

2

1

0

Besoins des générations futures

d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

Comment mettre en œuvre le développement durable?

jeudi 31 mars 2011

Comment mettre en œuvre le développement durable?

domaine traditionnel de l'économie politique

Société

Économie

ressources

pollutions Nature

Intégrer les trois piliers

jeudi 31 mars 2011

Comment mettre en œuvre le développement durable?

domaine traditionnel de l'économie politique

Société

CT

LT

local

global

simple

complexe

compétition

coopération

Économie

ressources

pollutions Nature

Intégrer les trois piliers

jeudi 31 mars 2011

Aborder les problèmes autrement

Représentation du couple Economie*Ecologie

jeudi 31 mars 2011

Représentation du couple Economie*Ecologie

Énergie

Matières

jeudi 31 mars 2011

Énergie

Comment mettre en œuvre le développement durable?

jeudi 31 mars 2011

Comment mettre en œuvre le développement durable? LES TROIS DIMENSIONS DU DEVELOPPEMENT DURABLE

jeudi 31 mars 2011

Comment mettre en œuvre le développement durable? LES TROIS DIMENSIONS DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Importance des interactions entre le système économique et la biosphère

jeudi 31 mars 2011

Comment mettre en œuvre le développement durable? LES TROIS DIMENSIONS DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Importance des interactions entre le système économique et la biosphère

Prise en compte des effets à long terme

jeudi 31 mars 2011

Comment mettre en œuvre le développement durable? LES TROIS DIMENSIONS DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Importance des interactions entre le système économique et la biosphère

Intégration des objectifs d’équité dans le temps et dans l’espace

Prise en compte des effets à long terme

jeudi 31 mars 2011

Quelques problèmes actuels

jeudi 31 mars 2011

Quelques problèmes actuels EFFET de SERRE

ENVIRONNEMENT MARIN ET EXPLOITATION DES RESSOURCES HALIEUTIQUES

GESTION DES FORETS, DE LA FAUNE ET DE FLORE SAUVAGES

jeudi 31 mars 2011

POLLUTION DE L’AIR, URBAINE, TRANSFRONTIERE

DEGRADATION DES SOLS, DIMINUTION DE LA FERTILITE

GESTION DES DECHETS

RESSOURCES EN EAU qualité, quantité

GESTION DES RISQUES ET DES ACCIDENTS

BRUIT ET QUALITE DE VIE

Pourquoi intervenir?

jeudi 31 mars 2011

Pourquoi intervenir? OBJECTIFS DES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES

jeudi 31 mars 2011

Pourquoi intervenir? OBJECTIFS DES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES

RAISONS ETHIQUES

Protection de la nature Préserver la biosphère

jeudi 31 mars 2011

Pourquoi intervenir? OBJECTIFS DES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES

RAISONS ETHIQUES

Protection de la nature Préserver la biosphère

jeudi 31 mars 2011

MAINTIEN DU BIEN-ETRE

La dégradation de l’environnement nuit au bien-être (santé par exemple)

Pourquoi intervenir? OBJECTIFS DES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES

RAISONS ETHIQUES

Protection de la nature Préserver la biosphère

jeudi 31 mars 2011

MAINTIEN DU BIEN-ETRE

La dégradation de l’environnement nuit au bien-être (santé par exemple)

RAISONS ECONOMIQUES La dégradation de l’environnement a un coût Les investissements respectueux de l’environnement sont sources d’efficience économique

Pourquoi intervenir?

jeudi 31 mars 2011

Pourquoi intervenir? LES RAISONS DE L’INTERVENTION DE L’ETAT DANS LE CHAMP ENVIRONNEMENTAL

jeudi 31 mars 2011

Pourquoi intervenir? LES RAISONS DE L’INTERVENTION DE L’ETAT DANS LE CHAMP ENVIRONNEMENTAL

Possibilité technique de définir et d’appliquer des droits de propriété sur l’environnement

jeudi 31 mars 2011

Pourquoi intervenir? LES RAISONS DE L’INTERVENTION DE L’ETAT DANS LE CHAMP ENVIRONNEMENTAL

Possibilité technique de définir et d’appliquer des droits de propriété sur l’environnement

Les problèmes environnementaux impliquent de nombreux agents ce qui rend irréaliste une solution strictement juridique

jeudi 31 mars 2011

Pourquoi intervenir? LES RAISONS DE L’INTERVENTION DE L’ETAT DANS LE CHAMP ENVIRONNEMENTAL

Possibilité technique de définir et d’appliquer des droits de propriété sur l’environnement

Difficulté de déterminer les dommages subis (cf. santé)

Les problèmes environnementaux impliquent de nombreux agents ce qui rend irréaliste une solution strictement juridique

jeudi 31 mars 2011

L’économie de l’environnement...

jeudi 31 mars 2011

L’économie de l’environnement... LES DEUX QUESTIONS CENTRALES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

L’économie de l’environnement... LES DEUX QUESTIONS CENTRALES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

Analyse du processus selon lequel les agents économiques prennent des décisions qui ont des effets sur l’environnement (on privilégie les comportements des agents)

jeudi 31 mars 2011

L’économie de l’environnement... LES DEUX QUESTIONS CENTRALES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

Analyse du processus selon lequel les agents économiques prennent des décisions qui ont des effets sur l’environnement (on privilégie les comportements des agents)

jeudi 31 mars 2011

Etude des politiques et des institutions à mettre en place pour que les effets environnementaux de l’activité économique procurent aux individus le bien-être le plus élevé sans réduire celui des générations futures en dégradant les écosystèmes

ATTITUDES FONDAMENTALES ET PARADIGMES

jeudi 31 mars 2011

ATTITUDES FONDAMENTALES ET PARADIGMES LES 4 ATTITUDES FONDAMENTALES :

jeudi 31 mars 2011

ATTITUDES FONDAMENTALES ET PARADIGMES LES 4 ATTITUDES FONDAMENTALES : •

« Préservation », Nature est à préserver dans son intégrité la plus profonde. Aucune interrelation E&E n’est permise. Éthique s’applique aux non-humains (même aux éléments non-vivants), sans hiérarchie avec les humains. Deep Ecology.

jeudi 31 mars 2011

ATTITUDES FONDAMENTALES ET PARADIGMES LES 4 ATTITUDES FONDAMENTALES : •

« Préservation », Nature est à préserver dans son intégrité la plus profonde. Aucune interrelation E&E n’est permise. Éthique s’applique aux non-humains (même aux éléments non-vivants), sans hiérarchie avec les humains. Deep Ecology.



« Efficience », Nature est régulée par les marchés et la recherche d’efficience des agents. Éthique basée sur l’utilitarisme; les analyses coûts-bénéfices déterminent les allocations optimales et permettent des substitutions parfaites.

jeudi 31 mars 2011

ATTITUDES FONDAMENTALES ET PARADIGMES LES 4 ATTITUDES FONDAMENTALES : •

« Préservation », Nature est à préserver dans son intégrité la plus profonde. Aucune interrelation E&E n’est permise. Éthique s’applique aux non-humains (même aux éléments non-vivants), sans hiérarchie avec les humains. Deep Ecology.



« Efficience », Nature est régulée par les marchés et la recherche d’efficience des agents. Éthique basée sur l’utilitarisme; les analyses coûts-bénéfices déterminent les allocations optimales et permettent des substitutions parfaites.



« Conservation », Nature comporte des éléments critiques qui imposent des limites à la croissance. Équité intergénérationnelle plus importante que intragénérationnelle. État stationnaire/ décroissance.

jeudi 31 mars 2011

ATTITUDES FONDAMENTALES ET PARADIGMES LES 4 ATTITUDES FONDAMENTALES : •

« Préservation », Nature est à préserver dans son intégrité la plus profonde. Aucune interrelation E&E n’est permise. Éthique s’applique aux non-humains (même aux éléments non-vivants), sans hiérarchie avec les humains. Deep Ecology.



« Efficience », Nature est régulée par les marchés et la recherche d’efficience des agents. Éthique basée sur l’utilitarisme; les analyses coûts-bénéfices déterminent les allocations optimales et permettent des substitutions parfaites.



« Conservation », Nature comporte des éléments critiques qui imposent des limites à la croissance. Équité intergénérationnelle plus importante que intragénérationnelle. État stationnaire/ décroissance.



« Durabilité », Nature impose des contraintes fortes, mais une certaine adaptation des sociétés est possible. Équité inter- et intragénérationnelle sur un même plan.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES DIFFERENTS BIENS (privés et publics)

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES DIFFERENTS BIENS (privés et publics) •

Problèmes environnementaux aussi liés à l’existence d’un gradient entre biens&services publics et privés. Les biens publics sont : • Non-excluables : il est impossible d’empêcher un agent de consommer ces biens&services. • Non-rivaux : la consommation de ce bien par un agent n’empêche pas un autre agent de consommer le même bien



caractéristiques déterminées par les droits de propriétés éventuels, et par la nature du bien.





jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES DIFFERENTS BIENS (privés et publics) •

Problèmes environnementaux aussi liés à l’existence d’un gradient entre biens&services publics et privés. Les biens publics sont : • Non-excluables : il est impossible d’empêcher un agent de consommer ces biens&services. • Non-rivaux : la consommation de ce bien par un agent n’empêche pas un autre agent de consommer le même bien



caractéristiques déterminées par les droits de propriétés éventuels, et par la nature du bien.



Excluabilité

Non-excluabilité

Rivalité

Bien privé pur

Bien commun

Non-rivalité

Bien de club

Bien public pur

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES DIFFERENTS CAPITAUX

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES DIFFERENTS CAPITAUX •

Pour construire les fonctions de production d’une économie, on différentie en :

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES DIFFERENTS CAPITAUX •

Pour construire les fonctions de production d’une économie, on différentie en :



Capital naturel; référence au stock de biens qui génère les services écosystémiques.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES DIFFERENTS CAPITAUX •

Pour construire les fonctions de production d’une économie, on différentie en :



Capital naturel; référence au stock de biens qui génère les services écosystémiques.



Capital physique; réfère au biens physiques manufacturés nécessaires à la production (ex. usine, machines…). Il est influencé par les investissements réalisés dans la firme.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES DIFFERENTS CAPITAUX •

Pour construire les fonctions de production d’une économie, on différentie en :



Capital naturel; référence au stock de biens qui génère les services écosystémiques.



Capital physique; réfère au biens physiques manufacturés nécessaires à la production (ex. usine, machines…). Il est influencé par les investissements réalisés dans la firme.



Capital humain; stock de connaissances et apprentissages des travailleurs/employés, en relation directe avec leur productivité.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES DIFFERENTS CAPITAUX •

Pour construire les fonctions de production d’une économie, on différentie en :



Capital naturel; référence au stock de biens qui génère les services écosystémiques.



Capital physique; réfère au biens physiques manufacturés nécessaires à la production (ex. usine, machines…). Il est influencé par les investissements réalisés dans la firme.



Capital humain; stock de connaissances et apprentissages des travailleurs/employés, en relation directe avec leur productivité.



Capital intellectuel / technologique; stock de connaissances et informations de la firme, ex. les brevets, et de la société tout court, ex. le stade technologique.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES DIFFERENTS CAPITAUX •

Pour construire les fonctions de production d’une économie, on différentie en :



Capital naturel; référence au stock de biens qui génère les services écosystémiques.



Capital physique; réfère au biens physiques manufacturés nécessaires à la production (ex. usine, machines…). Il est influencé par les investissements réalisés dans la firme.



Capital humain; stock de connaissances et apprentissages des travailleurs/employés, en relation directe avec leur productivité.



Capital intellectuel / technologique; stock de connaissances et informations de la firme, ex. les brevets, et de la société tout court, ex. le stade technologique.



Pour simplifier, dans les fonctions de production, on distingue généralement entre capital manufacturé (Σ (c.physique, c.humain, c.intellectuel)) et capital naturel; certaines références (hors économie) utilisent aussi capital humain (Σ (c.physique, c.humain, c.intellectuel)) vs capital naturel.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.



Quels instruments définir pour induire de bonnes incitations à la prévention?

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.



Quels instruments définir pour induire de bonnes incitations à la prévention?



Qui doit supporter le coût des mesures de prévention, notamment celle de délaissement, préemption et expropriation ?

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.



Quels instruments définir pour induire de bonnes incitations à la prévention?



Qui doit supporter le coût des mesures de prévention, notamment celle de délaissement, préemption et expropriation ?



Comment concilier principe de prévention et liberté d’entreprendre ?

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.



Quels instruments définir pour induire de bonnes incitations à la prévention?



Qui doit supporter le coût des mesures de prévention, notamment celle de délaissement, préemption et expropriation ?



Comment concilier principe de prévention et liberté d’entreprendre ? LE PRINCIPE DE PRECAUTION

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.



Quels instruments définir pour induire de bonnes incitations à la prévention?



Qui doit supporter le coût des mesures de prévention, notamment celle de délaissement, préemption et expropriation ?



Comment concilier principe de prévention et liberté d’entreprendre ? LE PRINCIPE DE PRECAUTION



Il est relatif aux mesures qui peuvent être prises en cas d’incertitude scientifique sur les conséquences des risques pour l’environnement.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.



Quels instruments définir pour induire de bonnes incitations à la prévention?



Qui doit supporter le coût des mesures de prévention, notamment celle de délaissement, préemption et expropriation ?



Comment concilier principe de prévention et liberté d’entreprendre ? LE PRINCIPE DE PRECAUTION



Il est relatif aux mesures qui peuvent être prises en cas d’incertitude scientifique sur les conséquences des risques pour l’environnement.



Il soulève plusieurs questions :

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.



Quels instruments définir pour induire de bonnes incitations à la prévention?



Qui doit supporter le coût des mesures de prévention, notamment celle de délaissement, préemption et expropriation ?



Comment concilier principe de prévention et liberté d’entreprendre ? LE PRINCIPE DE PRECAUTION



Il est relatif aux mesures qui peuvent être prises en cas d’incertitude scientifique sur les conséquences des risques pour l’environnement.



Il soulève plusieurs questions :



sur l’acceptabilité du risque (risque lié à l’action et risque lié à l’inaction)

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.



Quels instruments définir pour induire de bonnes incitations à la prévention?



Qui doit supporter le coût des mesures de prévention, notamment celle de délaissement, préemption et expropriation ?



Comment concilier principe de prévention et liberté d’entreprendre ? LE PRINCIPE DE PRECAUTION



Il est relatif aux mesures qui peuvent être prises en cas d’incertitude scientifique sur les conséquences des risques pour l’environnement.



Il soulève plusieurs questions :



sur l’acceptabilité du risque (risque lié à l’action et risque lié à l’inaction)



sur l’évaluation du risque (face à l’incertitude scientifique il faut définir des critères d’évaluation du risque de dommage)

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.



Quels instruments définir pour induire de bonnes incitations à la prévention?



Qui doit supporter le coût des mesures de prévention, notamment celle de délaissement, préemption et expropriation ?



Comment concilier principe de prévention et liberté d’entreprendre ? LE PRINCIPE DE PRECAUTION



Il est relatif aux mesures qui peuvent être prises en cas d’incertitude scientifique sur les conséquences des risques pour l’environnement.



Il soulève plusieurs questions :



sur l’acceptabilité du risque (risque lié à l’action et risque lié à l’inaction)



sur l’évaluation du risque (face à l’incertitude scientifique il faut définir des critères d’évaluation du risque de dommage)



sur le champ d’application (ce principe défini pour l’environnement doit-il être étendu par exemple en matière de santé ?)

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE PREVENTION 

Il implique la mise en oeuvre de règles d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement. Ces règles doivent tenir compte des derniers progrès techniques.



Quels instruments définir pour induire de bonnes incitations à la prévention?



Qui doit supporter le coût des mesures de prévention, notamment celle de délaissement, préemption et expropriation ?



Comment concilier principe de prévention et liberté d’entreprendre ? LE PRINCIPE DE PRECAUTION



Il est relatif aux mesures qui peuvent être prises en cas d’incertitude scientifique sur les conséquences des risques pour l’environnement.



Il soulève plusieurs questions :



sur l’acceptabilité du risque (risque lié à l’action et risque lié à l’inaction)



sur l’évaluation du risque (face à l’incertitude scientifique il faut définir des critères d’évaluation du risque de dommage)



sur le champ d’application (ce principe défini pour l’environnement doit-il être étendu par exemple en matière de santé ?)



sur la durée des mesures envisagées : Provisoires (devoir de recherche), définitives (interdiction du projet)

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE POLLUEUR-PAYEUR

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE POLLUEUR-PAYEUR 

Il tend à imputer au pollueur les dépenses relatives à la prévention ou à la réduction des pollutions dont il pourrait être l’auteur. L’application vise à anticiper un dommage et à fixer une règle d’imputation du coût des mesures en faveur de l’environnement.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE POLLUEUR-PAYEUR 

Il tend à imputer au pollueur les dépenses relatives à la prévention ou à la réduction des pollutions dont il pourrait être l’auteur. L’application vise à anticiper un dommage et à fixer une règle d’imputation du coût des mesures en faveur de l’environnement.



Instruments utilisés : réglementation (normes anti-pollution), taxes et redevances (fiscalité incitative ( réduction d’impôt avec le GPL), fiscalité dissuasive (TIPP)), redevances écologiques ( agences de l’eau), permis négociables (USA, allocation d’une quantité maximale de pollution ou de consommation de ressources naturelles à des entreprises qui peuvent échanger ces droits sur un marché).

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE POLLUEUR-PAYEUR 

Il tend à imputer au pollueur les dépenses relatives à la prévention ou à la réduction des pollutions dont il pourrait être l’auteur. L’application vise à anticiper un dommage et à fixer une règle d’imputation du coût des mesures en faveur de l’environnement.



Instruments utilisés : réglementation (normes anti-pollution), taxes et redevances (fiscalité incitative ( réduction d’impôt avec le GPL), fiscalité dissuasive (TIPP)), redevances écologiques ( agences de l’eau), permis négociables (USA, allocation d’une quantité maximale de pollution ou de consommation de ressources naturelles à des entreprises qui peuvent échanger ces droits sur un marché).



La principale difficulté consiste à identifier le pollueur.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE POLLUEUR-PAYEUR 

Il tend à imputer au pollueur les dépenses relatives à la prévention ou à la réduction des pollutions dont il pourrait être l’auteur. L’application vise à anticiper un dommage et à fixer une règle d’imputation du coût des mesures en faveur de l’environnement.



Instruments utilisés : réglementation (normes anti-pollution), taxes et redevances (fiscalité incitative ( réduction d’impôt avec le GPL), fiscalité dissuasive (TIPP)), redevances écologiques ( agences de l’eau), permis négociables (USA, allocation d’une quantité maximale de pollution ou de consommation de ressources naturelles à des entreprises qui peuvent échanger ces droits sur un marché).



La principale difficulté consiste à identifier le pollueur.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE POLLUEUR-PAYEUR 

Il tend à imputer au pollueur les dépenses relatives à la prévention ou à la réduction des pollutions dont il pourrait être l’auteur. L’application vise à anticiper un dommage et à fixer une règle d’imputation du coût des mesures en faveur de l’environnement.



Instruments utilisés : réglementation (normes anti-pollution), taxes et redevances (fiscalité incitative ( réduction d’impôt avec le GPL), fiscalité dissuasive (TIPP)), redevances écologiques ( agences de l’eau), permis négociables (USA, allocation d’une quantité maximale de pollution ou de consommation de ressources naturelles à des entreprises qui peuvent échanger ces droits sur un marché).



La principale difficulté consiste à identifier le pollueur. LE PRINCIPE D’EDUCATION

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE POLLUEUR-PAYEUR 

Il tend à imputer au pollueur les dépenses relatives à la prévention ou à la réduction des pollutions dont il pourrait être l’auteur. L’application vise à anticiper un dommage et à fixer une règle d’imputation du coût des mesures en faveur de l’environnement.



Instruments utilisés : réglementation (normes anti-pollution), taxes et redevances (fiscalité incitative ( réduction d’impôt avec le GPL), fiscalité dissuasive (TIPP)), redevances écologiques ( agences de l’eau), permis négociables (USA, allocation d’une quantité maximale de pollution ou de consommation de ressources naturelles à des entreprises qui peuvent échanger ces droits sur un marché).



La principale difficulté consiste à identifier le pollueur. LE PRINCIPE D’EDUCATION



L’éducation à l’environnement est un principe essentiel pour assurer un développement durable. La connaissance des problématiques environnementales doit largement déborder le cadre scolaire pour se répandre dans la société toute entière.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE RESPONSABILITE

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE RESPONSABILITE 

Réparer les conséquences des dommages portés à l’environnement même lorsque la cause n’est pas qualifiée de faute.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE RESPONSABILITE 

Réparer les conséquences des dommages portés à l’environnement même lorsque la cause n’est pas qualifiée de faute.



Limites : la complexité caractérisant les phénomènes qui affectent le milieu naturel rend délicate, dans de nombreux cas, la connaissance précise des causes de dommages et par conséquent l’identification des responsables des dommages.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE RESPONSABILITE 

Réparer les conséquences des dommages portés à l’environnement même lorsque la cause n’est pas qualifiée de faute.



Limites : la complexité caractérisant les phénomènes qui affectent le milieu naturel rend délicate, dans de nombreux cas, la connaissance précise des causes de dommages et par conséquent l’identification des responsables des dommages.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE RESPONSABILITE 

Réparer les conséquences des dommages portés à l’environnement même lorsque la cause n’est pas qualifiée de faute.



Limites : la complexité caractérisant les phénomènes qui affectent le milieu naturel rend délicate, dans de nombreux cas, la connaissance précise des causes de dommages et par conséquent l’identification des responsables des dommages. LE PRINCIPE D’INTEGRATION DE L’ENVIRONNEMENT DANS LES POLITIQUES PUBLIQUES

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE RESPONSABILITE 

Réparer les conséquences des dommages portés à l’environnement même lorsque la cause n’est pas qualifiée de faute.



Limites : la complexité caractérisant les phénomènes qui affectent le milieu naturel rend délicate, dans de nombreux cas, la connaissance précise des causes de dommages et par conséquent l’identification des responsables des dommages. LE PRINCIPE D’INTEGRATION DE L’ENVIRONNEMENT DANS LES POLITIQUES PUBLIQUES



Le principe d’intégration de la prise en compte de l’environnement dans les politiques publiques est primordial si l’on veut assurer un développement durable, valorisant la protection de l’environnement.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LE PRINCIPE DE RESPONSABILITE 

Réparer les conséquences des dommages portés à l’environnement même lorsque la cause n’est pas qualifiée de faute.



Limites : la complexité caractérisant les phénomènes qui affectent le milieu naturel rend délicate, dans de nombreux cas, la connaissance précise des causes de dommages et par conséquent l’identification des responsables des dommages. LE PRINCIPE D’INTEGRATION DE L’ENVIRONNEMENT DANS LES POLITIQUES PUBLIQUES



Le principe d’intégration de la prise en compte de l’environnement dans les politiques publiques est primordial si l’on veut assurer un développement durable, valorisant la protection de l’environnement.



Exemples : Energie (aides au financement des investissements d’économie d’énergie, développement d’énergie renouvelable),Transports (privilégier les modes de transport les plus respectueux de l’environnement)

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LA NOTION DE PATRIMOINE COMMUN

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LA NOTION DE PATRIMOINE COMMUN 

Le patrimoine commun est constitué de l’ensemble des éléments matériels et immatériels qui concourent à maintenir et développer l’identité et l’autonomie de chacun dans le temps et dans l’espace. Le patrimoine commun n’est donc pas quelque chose de figé et s’adapte au fil du temps. C’est une notion qui sous-tend la responsabilisation à l’égard de l’environnement et la réparation des dommages qui lui sont portés.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LA NOTION DE PATRIMOINE COMMUN 

Le patrimoine commun est constitué de l’ensemble des éléments matériels et immatériels qui concourent à maintenir et développer l’identité et l’autonomie de chacun dans le temps et dans l’espace. Le patrimoine commun n’est donc pas quelque chose de figé et s’adapte au fil du temps. C’est une notion qui sous-tend la responsabilisation à l’égard de l’environnement et la réparation des dommages qui lui sont portés.



Problème : Aucune base juridique n’existe aujourd’hui pour permettre une gestion globale efficace de la qualité de l’environnement. De plus, les citoyens se sentent moins responsables sans grand principe affirmé de façon solennelle. Les différentes approches collectives ou individuelles pourraient ainsi être fédérées autour d’un objectif commun, la préservation du patrimoine commun.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LA NOTION DE PATRIMOINE COMMUN 

Le patrimoine commun est constitué de l’ensemble des éléments matériels et immatériels qui concourent à maintenir et développer l’identité et l’autonomie de chacun dans le temps et dans l’espace. Le patrimoine commun n’est donc pas quelque chose de figé et s’adapte au fil du temps. C’est une notion qui sous-tend la responsabilisation à l’égard de l’environnement et la réparation des dommages qui lui sont portés.



Problème : Aucune base juridique n’existe aujourd’hui pour permettre une gestion globale efficace de la qualité de l’environnement. De plus, les citoyens se sentent moins responsables sans grand principe affirmé de façon solennelle. Les différentes approches collectives ou individuelles pourraient ainsi être fédérées autour d’un objectif commun, la préservation du patrimoine commun. LE DROIT DE L’HOMME A UN ENVIRONNEMMENT SAIN

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LA NOTION DE PATRIMOINE COMMUN 

Le patrimoine commun est constitué de l’ensemble des éléments matériels et immatériels qui concourent à maintenir et développer l’identité et l’autonomie de chacun dans le temps et dans l’espace. Le patrimoine commun n’est donc pas quelque chose de figé et s’adapte au fil du temps. C’est une notion qui sous-tend la responsabilisation à l’égard de l’environnement et la réparation des dommages qui lui sont portés.



Problème : Aucune base juridique n’existe aujourd’hui pour permettre une gestion globale efficace de la qualité de l’environnement. De plus, les citoyens se sentent moins responsables sans grand principe affirmé de façon solennelle. Les différentes approches collectives ou individuelles pourraient ainsi être fédérées autour d’un objectif commun, la préservation du patrimoine commun. LE DROIT DE L’HOMME A UN ENVIRONNEMMENT SAIN



La reconnaissance au niveau constitutionnel du droit de l’homme à vivre dans un environnement sain donnerait à ce principe une valeur égale aux droits fondamentaux, comme la liberté de circuler ou le droit de propriété.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT Les atteintes à l’environnement relèvent schématiquement de deux types d’effets économiques : les externalités et la carence de biens publics.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT Les atteintes à l’environnement relèvent schématiquement de deux types d’effets économiques : les externalités et la carence de biens publics. 

La notion d’externalité signifie qu’un agent émet un effet à destination d’un ou plusieurs autres agents, sans que l’émetteur n’ait à payer pour le coût qu’il fait ressentir aux autres. Cet effet passe en général par la dégradation d’une ressource naturelle, dont les autres agents sont utilisateurs (cf. les pollutions).

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT Les atteintes à l’environnement relèvent schématiquement de deux types d’effets économiques : les externalités et la carence de biens publics. 

La notion d’externalité signifie qu’un agent émet un effet à destination d’un ou plusieurs autres agents, sans que l’émetteur n’ait à payer pour le coût qu’il fait ressentir aux autres. Cet effet passe en général par la dégradation d’une ressource naturelle, dont les autres agents sont utilisateurs (cf. les pollutions).



La notion de carence de bien public signifie qu’un bien ou un service peut profiter à un ensemble d’agents collectivement, indépendamment du nombre d’agents qui en profitent, et dans ce cas, aucun n’ avantage à prendre l’initiative de produire ce bien, escomptant que les autres le feront à sa place (cf. la préservation de la biodiversité ou des paysages).

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT Les atteintes à l’environnement relèvent schématiquement de deux types d’effets économiques : les externalités et la carence de biens publics. 

La notion d’externalité signifie qu’un agent émet un effet à destination d’un ou plusieurs autres agents, sans que l’émetteur n’ait à payer pour le coût qu’il fait ressentir aux autres. Cet effet passe en général par la dégradation d’une ressource naturelle, dont les autres agents sont utilisateurs (cf. les pollutions).



La notion de carence de bien public signifie qu’un bien ou un service peut profiter à un ensemble d’agents collectivement, indépendamment du nombre d’agents qui en profitent, et dans ce cas, aucun n’ avantage à prendre l’initiative de produire ce bien, escomptant que les autres le feront à sa place (cf. la préservation de la biodiversité ou des paysages).



Le principe dit «  coût-avantage  » signifie que le coût de production d’un effet environnemental positif ou de réduction d’un effet environnemental négatif devrait être égal à la valeur économique que lui attribuent les agents affectés.

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT Les atteintes à l’environnement relèvent schématiquement de deux types d’effets économiques : les externalités et la carence de biens publics. 

La notion d’externalité signifie qu’un agent émet un effet à destination d’un ou plusieurs autres agents, sans que l’émetteur n’ait à payer pour le coût qu’il fait ressentir aux autres. Cet effet passe en général par la dégradation d’une ressource naturelle, dont les autres agents sont utilisateurs (cf. les pollutions).



La notion de carence de bien public signifie qu’un bien ou un service peut profiter à un ensemble d’agents collectivement, indépendamment du nombre d’agents qui en profitent, et dans ce cas, aucun n’ avantage à prendre l’initiative de produire ce bien, escomptant que les autres le feront à sa place (cf. la préservation de la biodiversité ou des paysages).



Le principe dit «  coût-avantage  » signifie que le coût de production d’un effet environnemental positif ou de réduction d’un effet environnemental négatif devrait être égal à la valeur économique que lui attribuent les agents affectés.



Le principe dit «  coût-efficacité  » signifie que environnemental positif ou de réduction d’un effet minimisé. Ceci suppose de s’assurer que les agents ou pollution ou produire un effet environnemental positif priorité.

jeudi 31 mars 2011

le coût de production d’un effet environnemental négatif doit être les procédés qui peuvent réduire la au moindre coût soient sollicités en

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES TROIS PILIERS DU DEVELOPPEMENT DURABLE

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES TROIS PILIERS DU DEVELOPPEMENT DURABLE

PILIER ECONOMIQUE Objectifs de croissance et d’efficacité économiques

jeudi 31 mars 2011

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES TROIS PILIERS DU DEVELOPPEMENT DURABLE

PILIER ECONOMIQUE Objectifs de croissance et d’efficacité économiques

jeudi 31 mars 2011

PILIER SOCIAL Satisfaction des besoins humains, répondre à des objectifs d’équité et de cohésion sociale (santé, logement, éducation, culture, …)

LES CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT LES TROIS PILIERS DU DEVELOPPEMENT DURABLE

PILIER ECONOMIQUE Objectifs de croissance et d’efficacité économiques

jeudi 31 mars 2011

PILIER SOCIAL Satisfaction des besoins humains, répondre à des objectifs d’équité et de cohésion sociale (santé, logement, éducation, culture, …)

PILIER ENVIRONNEMENTAL Préserver, améliorer et valoriser l’environnement et les ressources naturelles

LES INSTRUMENTS DES POLITIQUES DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES INSTRUMENTS DES POLITIQUES DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES INSTRUMENTS DES POLITIQUES DE L’ENVIRONNEMENT

jeudi 31 mars 2011

LES INSTRUMENTS DES POLITIQUES DE L’ENVIRONNEMENT 

La réglementation : autoriser, contrôler ou vérifier des comportements potentiellement dommageables à l’environnement (normes Seveso,parcs nationaux, sites classés …)

jeudi 31 mars 2011

LES INSTRUMENTS DES POLITIQUES DE L’ENVIRONNEMENT 

La réglementation : autoriser, contrôler ou vérifier des comportements potentiellement dommageables à l’environnement (normes Seveso,parcs nationaux, sites classés …)



La fiscalité environnementale (subventions, exonérations fiscales, taxes)

jeudi 31 mars 2011

LES INSTRUMENTS DES POLITIQUES DE L’ENVIRONNEMENT 

La réglementation : autoriser, contrôler ou vérifier des comportements potentiellement dommageables à l’environnement (normes Seveso,parcs nationaux, sites classés …)



La fiscalité environnementale (subventions, exonérations fiscales, taxes)



Les marchés de droits permettent qu’une quantité déterminée de pollution ou de consommation de ressources naturelles soit répartie entre agents par un marché où s’échangent ces droits.

jeudi 31 mars 2011

LES INSTRUMENTS DES POLITIQUES DE L’ENVIRONNEMENT 

La réglementation : autoriser, contrôler ou vérifier des comportements potentiellement dommageables à l’environnement (normes Seveso,parcs nationaux, sites classés …)



La fiscalité environnementale (subventions, exonérations fiscales, taxes)



Les marchés de droits permettent qu’une quantité déterminée de pollution ou de consommation de ressources naturelles soit répartie entre agents par un marché où s’échangent ces droits.



Les instruments volontaires : certification, labels, rapport environnemental des entreprises,

jeudi 31 mars 2011

LES INSTRUMENTS DES POLITIQUES DE L’ENVIRONNEMENT 

La réglementation : autoriser, contrôler ou vérifier des comportements potentiellement dommageables à l’environnement (normes Seveso,parcs nationaux, sites classés …)



La fiscalité environnementale (subventions, exonérations fiscales, taxes)



Les marchés de droits permettent qu’une quantité déterminée de pollution ou de consommation de ressources naturelles soit répartie entre agents par un marché où s’échangent ces droits.



Les instruments volontaires : certification, labels, rapport environnemental des entreprises,



La planification : objectifs à moyen et long terme (plans locaux d’urbanisme, plans de déplacements urbains, plans départementaux en matière de déchets, schémas des services collectifs …)

jeudi 31 mars 2011

Intégrer les trois piliers c’est quoi?

jeudi 31 mars 2011

Intégrer les trois piliers c’est quoi? Un exemple : le principe des 4R-VD :

jeudi 31 mars 2011

Intégrer les trois piliers c’est quoi? Un exemple : le principe des 4R-VD :

jeudi 31 mars 2011

Pour l’entreprise c’est quoi le développement durable?

jeudi 31 mars 2011

Une vision créatrice de valeur

jeudi 31 mars 2011

Une vision créatrice de valeur

jeudi 31 mars 2011

Une vision créatrice de valeur

jeudi 31 mars 2011

Une vision créatrice de valeur

Répondre a la demande sociale de produits « verts »

Repenser le

Business Model Augmenter le chiffre

Faciliter la vie des collaborateurs

Aller vers une économie de services

d’affaires

Réduire les coûts et les risques

Développer l’attractivité de l’entreprise

jeudi 31 mars 2011

Réduire la facture MP et les coûts de mise en conformité

Un cercle vertueux

jeudi 31 mars 2011

Un cercle vertueux

jeudi 31 mars 2011

Prendre les problèmes autrement c’est quoi?

jeudi 31 mars 2011

Prendre les problèmes autrement c’est quoi? Un exemple : l’Analyse rétrospective : (backcasting) : partir des objectifs de long terme pour bâtir des stratégies

jeudi 31 mars 2011

Prendre les problèmes autrement c’est quoi? Un exemple : l’Analyse rétrospective : (backcasting) : partir des objectifs de long terme pour bâtir des stratégies

construction

2000

transport agriculture ...

produit jeudi 31 mars 2011

Prendre les problèmes autrement c’est quoi? Un exemple : l’Analyse rétrospective : (backcasting) : partir des objectifs de long terme pour bâtir des stratégies

2000

construction

habitat

transport

mobilité

agriculture

alimentation ...

...

produit jeudi 31 mars 2011

service

Prendre les problèmes autrement c’est quoi? Un exemple : l’Analyse rétrospective : (backcasting) : partir des objectifs de long terme pour bâtir des stratégies

2000

construction

habitat

transport

mobilité

agriculture

alimentation ...

...

produit jeudi 31 mars 2011

service

Dimi n facte uer d’un ur beso ins e 5 les mati n énergi e è prem res ières

fermeture de boucles de recyclage

2050

e pas d es tanc s s b u s use e r e g dan dans ent nnem o r i v l’en

Du Produit à l’Economie de Fonctionnalité Contexte et principes : Nécessité d’une rupture stratégique ?

jeudi 31 mars 2011

Du Produit à l’Economie de Fonctionnalité Contexte et principes : Nécessité d’une rupture stratégique ? Les entreprises se doivent d’agir face au changement climatique et aux enjeux de développement durable (utilisation de ressources non renouvelables) …

jeudi 31 mars 2011

Du Produit à l’Economie de Fonctionnalité Contexte et principes : Nécessité d’une rupture stratégique ? Les entreprises se doivent d’agir face au changement climatique et aux enjeux de développement durable (utilisation de ressources non renouvelables) …  Au-delà des politiques et règlementations décidées par les pouvoirs publics, les entreprises ont pour rôle de trouver les moyens d’atteindre les objectifs de réduction fixés par les Etats Européens (diviser par 4 nos émissions d’ici 2050!).

jeudi 31 mars 2011

Du Produit à l’Economie de Fonctionnalité Contexte et principes : Nécessité d’une rupture stratégique ? Les entreprises se doivent d’agir face au changement climatique et aux enjeux de développement durable (utilisation de ressources non renouvelables) …  Au-delà des politiques et règlementations décidées par les pouvoirs publics, les entreprises ont pour rôle de trouver les moyens d’atteindre les objectifs de réduction fixés par les Etats Européens (diviser par 4 nos émissions d’ici 2050!).  Elles doivent agir aussi bien sur le court que le long terme pour améliorer leur efficacité énergétique et trouver des solutions innovantes.

jeudi 31 mars 2011

Du Produit à l’Economie de Fonctionnalité Contexte et principes : Nécessité d’une rupture stratégique ? Les entreprises se doivent d’agir face au changement climatique et aux enjeux de développement durable (utilisation de ressources non renouvelables) …  Au-delà des politiques et règlementations décidées par les pouvoirs publics, les entreprises ont pour rôle de trouver les moyens d’atteindre les objectifs de réduction fixés par les Etats Européens (diviser par 4 nos émissions d’ici 2050!).  Elles doivent agir aussi bien sur le court que le long terme pour améliorer leur efficacité énergétique et trouver des solutions innovantes.

jeudi 31 mars 2011

Du Produit à l’Economie de Fonctionnalité Contexte et principes : Nécessité d’une rupture stratégique ? Les entreprises se doivent d’agir face au changement climatique et aux enjeux de développement durable (utilisation de ressources non renouvelables) …  Au-delà des politiques et règlementations décidées par les pouvoirs publics, les entreprises ont pour rôle de trouver les moyens d’atteindre les objectifs de réduction fixés par les Etats Européens (diviser par 4 nos émissions d’ici 2050!).  Elles doivent agir aussi bien sur le court que le long terme pour améliorer leur efficacité énergétique et trouver des solutions innovantes.

… et pour cela certaines seront amenées à envisager une rupture stratégique

jeudi 31 mars 2011

Du Produit à l’Economie de Fonctionnalité Contexte et principes : Nécessité d’une rupture stratégique ? Les entreprises se doivent d’agir face au changement climatique et aux enjeux de développement durable (utilisation de ressources non renouvelables) …  Au-delà des politiques et règlementations décidées par les pouvoirs publics, les entreprises ont pour rôle de trouver les moyens d’atteindre les objectifs de réduction fixés par les Etats Européens (diviser par 4 nos émissions d’ici 2050!).  Elles doivent agir aussi bien sur le court que le long terme pour améliorer leur efficacité énergétique et trouver des solutions innovantes.

… et pour cela certaines seront amenées à envisager une rupture stratégique  Stratégie perturbatrice/ Economie Circulaire (Cradle to Cradle) : développement de produits écologiques et respect du principe des 3R (Réduction, Réutilisation, Recyclage). Passer d’un mode de production linéaire à un mode circulaire où les déchets minimisés des uns sont utilisés par les autres pour créer de l’énergie ou de la matière.

jeudi 31 mars 2011

Du Produit à l’Economie de Fonctionnalité Contexte et principes : Nécessité d’une rupture stratégique ? Les entreprises se doivent d’agir face au changement climatique et aux enjeux de développement durable (utilisation de ressources non renouvelables) …  Au-delà des politiques et règlementations décidées par les pouvoirs publics, les entreprises ont pour rôle de trouver les moyens d’atteindre les objectifs de réduction fixés par les Etats Européens (diviser par 4 nos émissions d’ici 2050!).  Elles doivent agir aussi bien sur le court que le long terme pour améliorer leur efficacité énergétique et trouver des solutions innovantes.

… et pour cela certaines seront amenées à envisager une rupture stratégique  Stratégie perturbatrice/ Economie Circulaire (Cradle to Cradle) : développement de produits écologiques et respect du principe des 3R (Réduction, Réutilisation, Recyclage). Passer d’un mode de production linéaire à un mode circulaire où les déchets minimisés des uns sont utilisés par les autres pour créer de l’énergie ou de la matière.  Stratégie de rupture (Economie de Fonctionnalité) : changer la valeur offerte au client et développer une économie de fonctionnalité en passant du produit au service, en réorientant sa stratégie autour de la satisfaction du client (garantie d’une fonction et d’une performance).

jeudi 31 mars 2011

Quelques exemples...

jeudi 31 mars 2011

Quelques exemples... Le concept : système de location de vélos en libre service Avantages pour l’entreprise 

Un investissement initial, une rentabilité à long terme



Exploitation des panneaux publicitaires de la ville de Paris Avantages pour le client :



Pas de préoccupation de la maintenance et du stationnement du vélo par le client



Une qualité et un service d’entretien garantis



Disponibilité du matériel



Maillage étendu des bornes de stationnement Avantages pour l’environnement :



Diminution de la circulation automobile



Pour un même impact écologique de production, le taux d’utilisation d’un Velib’ est nettement supérieur à un vélo personnel.

jeudi 31 mars 2011

Quelques exemples... •

Le concept : vendre aux flottes de poids lourd un service de kilomètre roulé et non plus une vente de pneumatiques



Avantages pour l’entreprise

Le concept : système de location de vélos en libre service Avantages pour l’entreprise 

Un investissement initial, une rentabilité à long terme



Exploitation des panneaux publicitaires de la ville de Paris Avantages pour le client :



Pas de préoccupation de la maintenance et du stationnement du vélo par le client



Une qualité et un service d’entretien garantis



Disponibilité du matériel



Maillage étendu des bornes de stationnement Avantages pour l’environnement :



Diminution de la circulation automobile



Pour un même impact écologique de production, le taux d’utilisation d’un Velib’ est nettement supérieur à un vélo personnel.

jeudi 31 mars 2011







Un moyen de se démarquer de la concurrence



Une meilleure fidélisation client



Une meilleure prévision des besoins



Une meilleure valorisation de son innovation

Avantages pour le client : 

Une qualité et un service d’entretien garantis



Un coût au kilomètre plus avantageux

Avantages pour l’environnement : 

Une réduction du nombre de pneumatiques utilisés



Une optimisation de l’utilisation de pneumatiques (recreusage, rechapage) car la maintenance est effectuée par des professionnels.

Avantages de l’économie de la fonctionnalité

jeudi 31 mars 2011

Avantages de l’économie de la fonctionnalité

nt me ne on

vir

En

jeudi 31 mars 2011

Avantages de l’économie de la fonctionnalité

ci al So

nt me ne on

vir

En

jeudi 31 mars 2011

Avantages de l’économie de la fonctionnalité

Economie

ci al So

nt me ne on

vir

En

jeudi 31 mars 2011

Avantages de l’économie de la fonctionnalité

Economie

ci al So

nt me ne on

vir

En

jeudi 31 mars 2011

Avantages de l’économie de la fonctionnalité

Economie

ci al So

nt me ne on

vir

jeudi 31 mars 2011

En

Avantages pour l’ environnement - Réduction de la consommation des ressources naturelles non renouvelables - Réduction de l’impact sur le changement climatique

Avantages de l’économie de la fonctionnalité

Economie

ci al So

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vir

jeudi 31 mars 2011

Avantages pour le client

En

Avantages pour l’ environnement - Réduction de la consommation des ressources naturelles non renouvelables - Réduction de l’impact sur le changement climatique

- Une qualité et un service d’entretien garantis - Un coût par unité de service plus avantageux - Pas de coûts de gestion des déchets à anticiper

Avantages de l’économie de la fonctionnalité Avantages pour l’entreprise - Un moyen de se démarquer de la concurrence - Une entrée sur de nouveaux segments de marché - Une meilleure fidélisation client - Une meilleure prévision des besoins - Une meilleure valorisation de son innovation - Une image d’entreprise responsable

Economie

ci al So

nt me ne on

vir

jeudi 31 mars 2011

Avantages pour le client

En

Avantages pour l’ environnement - Réduction de la consommation des ressources naturelles non renouvelables - Réduction de l’impact sur le changement climatique

- Une qualité et un service d’entretien garantis - Un coût par unité de service plus avantageux - Pas de coûts de gestion des déchets à anticiper

Evolution vers la fonctionnalité

-

jeudi 31 mars 2011

Intégration système

Evolution vers la fonctionnalité

Qualité totale jeudi 31 mars 2011

Intégration système

Evolution vers la fonctionnalité

-



Aucune responsabilité sur le produit après sa vente



La marge se fait sur les pièces détachées



→ Orientation produit/coût

Qualité totale jeudi 31 mars 2011

Intégration système

Evolution vers la fonctionnalité

-

Produit



Aucune responsabilité sur le produit après sa vente



La marge se fait sur les pièces détachées



→ Orientation produit/coût

Qualité totale jeudi 31 mars 2011

Intégration système

Evolution vers la fonctionnalité

Réponse aux défaillances du produit dans les limites de la garantie (anticipations de charge en conséquence)



→ Orientation

Produit



Aucune responsabilité sur le produit après sa vente



La marge se fait sur les pièces détachées

• -



fiabilité/qualité

→ Orientation produit/coût

Qualité totale jeudi 31 mars 2011

Evolution vers la fonctionnalité

Intégration système

Garantie

Réponse aux défaillances du produit dans les limites de la garantie (anticipations de charge en conséquence)



→ Orientation

Produit



Aucune responsabilité sur le produit après sa vente



La marge se fait sur les pièces détachées

• -



fiabilité/qualité

→ Orientation produit/coût

Qualité totale jeudi 31 mars 2011

Evolution vers la fonctionnalité



Intégration système

Garantie

Réponse aux défaillances du produit dans les limites de la garantie (anticipations de charge en conséquence)



→ Orientation

Produit



Aucune responsabilité sur le produit après sa vente



La marge se fait sur les pièces détachées

• -



fiabilité/qualité





Pro-activité visà-vis des problématiques d’usage du client Intégration possible de la maintenance de matériel d’autres entreprises privées

→ Orientation supply-chain/ service

→ Orientation produit/coût

Qualité totale jeudi 31 mars 2011

Evolution vers la fonctionnalité

Maintien en Condition Opérationnelle



Intégration système

Garantie

Réponse aux défaillances du produit dans les limites de la garantie (anticipations de charge en conséquence)



→ Orientation

Produit



Aucune responsabilité sur le produit après sa vente



La marge se fait sur les pièces détachées

• -



fiabilité/qualité





Pro-activité visà-vis des problématiques d’usage du client Intégration possible de la maintenance de matériel d’autres entreprises privées

→ Orientation supply-chain/ service

→ Orientation produit/coût

Qualité totale jeudi 31 mars 2011

Evolution vers la fonctionnalité

Maintien en Condition Opérationnelle



Intégration système

Garantie

• Produit



Aucune responsabilité sur le produit après sa vente



La marge se fait sur les pièces détachées

• -



Réponse aux défaillances du produit dans les limites de la garantie (anticipations de charge en conséquence)

→ Orientation fiabilité/qualité





Pro-activité visà-vis des problématiques d’usage du client Intégration possible de la maintenance de matériel d’autres entreprises privées

→ Orientation supply-chain/ service

→ Orientation produit/coût

Qualité totale jeudi 31 mars 2011



Intégration totale avec le client (qui n’est plus propriétaire du bien)

• Responsabilisatio n totale sur la fiabilité/qualité



→ Orientation satisfaction client

Evolution vers la fonctionnalité Fonctionnalité Maintien en Condition Opérationnelle



Intégration système

Garantie

• Produit



Aucune responsabilité sur le produit après sa vente



La marge se fait sur les pièces détachées

• -



Réponse aux défaillances du produit dans les limites de la garantie (anticipations de charge en conséquence)

→ Orientation fiabilité/qualité





Pro-activité visà-vis des problématiques d’usage du client Intégration possible de la maintenance de matériel d’autres entreprises privées

→ Orientation supply-chain/ service

→ Orientation produit/coût

Qualité totale jeudi 31 mars 2011



Intégration totale avec le client (qui n’est plus propriétaire du bien)

• Responsabilisatio n totale sur la fiabilité/qualité



→ Orientation satisfaction client

La notion d’externalités Dans le cadre de la macroéconomie "standard", on suppose systématiquement qu'il n'y a pas de divergence entre les coûts privés et les coûts sociaux, ni entre les avantages privés et les avantages sociaux, c'est-à-dire entre les coûts et les avantages pour les agents et la collectivité. Implicitement, on suppose que les prix mesurent correctement les "valeurs sociales" des biens, c'est-à-dire le supplément ou la réduction de bien-être potentiel pour la collectivité qu'apporte leur production ou leur utilisation par un agent particulier. Le système des prix apparaît comme une sorte de dénominateur commun qui résume l'ensemble des interactions entre les agents et permet une évaluation du bien-être collectif. Si les agents fondent leurs calculs économiques sur le système de prix, et s'ils se comportent de manière concurrentielle (et le considèrent donc comme une donnée), l'équilibre du marché conduit à un optimum de Pareto, c'est-à-dire à une situation où il n'est pas possible d'améliorer la satisfaction d'un agent sans diminuer celle d'un autre. En somme, en concurrence parfaite, le système de prix guide les agents vers une utilisation efficace des ressources dont dispose la collectivité.

jeudi 31 mars 2011

La notion d’externalités Il existe cependant des cas où les prix ne jouent pas bien le rôle que la théorie de la concurrence parfaite leur assigne, et où les coûts et les avantages privés diffèrent des coûts et des avantages pour la collectivité. • Les économies externes de production apparaissent lorsque certaines actions d'une entreprise profitent à d'autres agents, sans que ceux-ci paient pour les avantages procurés. L'exemple de l'apiculteur et du verger en est une illustration classique  : le verger fournit des fleurs à butiner et contribue ainsi à la production de miel sans que son propriétaire soit en mesure de percevoir une rétribution pour ce service rendu. L'externalité de production est ici réciproque puisque les abeilles fécondent les fleurs sans que l'apiculteur puisse réclamer de paiement.

• Il y a des économies externes de consommation lorsque ce sont les décisions d'un consommateur qui profitent à d'autres agents sans qu'il y ait compensation monétaire. Par exemple lorsque quelqu'un repeint la façade de ma maison, entretient son jardin ou fleurit son balcon, cela apporte presque autant de satisfaction à ses voisins qu'à lui-même et ceux-ci ne le dédommagent pas pour le service rendu.

jeudi 31 mars 2011

La notion d’externalités • La troisième catégorie d'effets externes concerne les déséconomies externes de production. On parle d'effet externe négatif lorsque les décisions de certains agents nuisent à d'autres agents sans qu'il y ait compensation financière. Dans le cas de déséconomies externes de production, le "gêneur" est une entreprise. La pollution industrielle constitue le cas le plus caractéristique de déséconomie externe de production. Lorsqu'un pétrolier vidange ses cuves en haute mer ou que des fumées toxiques dégradent la qualité de l'air dans une agglomération, les entreprises responsables de pollution gênent les pêcheurs et les habitants sans que le marché vienne spontanément définir un quelconque prix pour ces nuisances : il n'existe pas de marché pour l'eau limpide de l'océan ou l'air pur d'une ville. • Enfin, on est en présence de déséconomies externes de consommation lorsque ce sont les consommateurs qui sont à l'origine de gênes ou de nuisance pour d'autres agents  : tabac et musique trop bruyante peuvent ainsi être à l'origine de déséconomies externes de consommation dont pâtissent les nonfumeurs et ceux qui apprécient le calme et la tranquillité. La consommation est aussi à l'origine de pollution et de dégradations de l'environnement qui constituent des déséconomies externes par exemple lorsque les gaz d'échappement des automobiles gênent les piétons ou quand le propriétaire d'un terrain construit une habitation à l'esthétique discutable.

jeudi 31 mars 2011

L'évaluation des dommages L'évaluation contingente Les évaluations contingentes (contingent valuation) font appel à des marchés hypothétiques au moyen d'enquêtes ou de questionnaires, et cherchent à obtenir une révélation directe des préférences. Il s'agit d'estimer par une interrogation directe des individus la variation compensatrice ou la variation équivalente de revenu. C'est la méthode de valorisation des actifs naturels la plus utilisée ces dernières années, et elle permet d'estimer les bénéfices d'usage et de non-usage. L'administration américaine recommande même son utilisation lorsque les méthodes d'évaluation indirecte ne peuvent s'appliquer. D'abord appliquée à la valorisation des actifs naturels dès 1963, la méthode d'évaluation contingente ou méthode des marchés hypothétiques est maintenant appliquée à des situations très variées : valorisation du risque lié à la gestion des déchets, qualité de l'air, fiabilité de l'approvisionnement en eau, etc.

jeudi 31 mars 2011

L'évaluation des dommages

L'évaluation contingente

Pour réaliser une bonne évaluation contingente, il est nécessaire de bien respecter les cinq points suivants  : • La population interrogée doit appartenir à la population directement concernée si on s'intéresse à la seule valeur d'usage, à une population plus large si on s'intéresse également à la valeur de non-usage. L'échantillon doit être soigneusement déterminé. L'interview directe est préférable à une enquête téléphonique ou par voie postale, mais elle est plus coûteuse. • L'actif naturel doit être décrit clairement, simplement et complètement. Le scénario présenté doit être réaliste et compréhensible, et doit mentionner les alternatives, de façon à ce que la personne interrogée envisage aussi les substituts. • Le support de paiement doit être clairement explicité et décrit (par exemple droit d'entrée pour un site récréatif, facture d'eau si l'on souhaite améliorer la qualité de l'eau), en rapport avec le problème et familier à l'enquêté. • La question de révélation des valeurs peut prendre trois formes différentes  : - le système d'enchères montantes (pour le CAP) ou descendantes (pour le CAR) selon la réponse donnée à la première valeur proposée par l'enquêteur. Le montant de la première valeur citée a une influence sur les réponses (biais de l'enchère de départ) ; - la question ouverte induit un taux élevé de non-réponse. On lui préfère donc une question semiouverte où l'on donne des repères à la personne interrogée avant de le laisser répondre librement (par exemple contribution moyenne d'un individu au financement des dépenses de protection d'espaces naturels) ; - la question fermée consiste à demander à la personne interrogée si sa valeur est inférieure ou supérieure à une valeur proposée par l'enquêteur (qui propose des valeurs différentes au fur et à mesure de ses interviews). L'analyse économétrique des résultats est plus délicate et nécessite un échantillon plus grand, mais le travail d'introspection des enquêtés est simplifié. • Les caractéristiques socio-économiques (âge, sexe, éducation, revenus, lieu de résidence, …) doivent être relevées, et la valeur ou variation de revenu obtenue sera régressée sur ces caractéristiques. jeudi 31 mars 2011

L'évaluation des dommages Les prix hédoniques Cette méthode repose sur l'idée simple selon laquelle la qualité de l'environnement (air, eau,...) affecte le prix d'autres biens (bâtiment, terrain, ... ) ou d'autres services (travail,... ), car elle est un des éléments intervenant dans le choix d'un consommateur. A titre d'exemples, on peut citer les prix du secteur immobilier révélateurs du prix attaché à la qualité de l'environnement (pollution atmosphérique, nuisances sonores des avions ou de la circulation routière en particulier). Cette méthode a été essentiellement appliquée à la pollution atmosphérique et aux effets du bruit (circulation ou avions) en ville, mais aussi à la qualité de l'eau ou aux conditions climatiques.

Les coûts de déplacement Très utilisée dans l'évaluation des avantages de l'environnement en matière de bases de loisirs et de sites naturels, aussi baptisés bénéfices de récréation, la méthode consiste à évaluer le consentement marginal à payer d'un agent d'après l'argent et le temps dépensés pour se rendre sur un lieu de loisirs et y séjourner. L'idée d'inférer une disponibilité à payer à partir de l'observation de coûts de déplacement a été suggérée par Hotelling dans une lettre adressée en 1947 au service des parcs nationaux des Etats-Unis.

jeudi 31 mars 2011

Qui alors peut agir?

jeudi 31 mars 2011

Qui alors peut agir?

Les institutions... Les individus... Les organisations

jeudi 31 mars 2011

Les institutions doivent encadrer et contraindre.... Le grenelle de l’environnement : un cadre.... La taxe carbone : une contrainte....

jeudi 31 mars 2011

Le Grenelle de l’Environnement Il est né de la volonté de répondre aux défis environnementaux mis en lumière par une multitude d'acteurs (ONU, GIEC, universités...) Il est nécessaire car la France contribue à 523 Mt eqCO2 ; rapporté à sa population, ce chiffre est environ 4 fois supérieur au niveau d'émission qui permettrait une stabilisation de l'effet de serre Il est une réponse innovante et en rupture puisqu'il associe l'ensemble des parties prenantes et a permis la dépolitisation de la politique environnementale et l'obtention d'un consensus (vote à la quasi-unanimité au parlement) jeudi 31 mars 2011

Le grenelle de l’environnement c’est un objectif central : Réduction de 24% des émissions de GES par la France entre 2007 et 2020, soit environ 128 millions de tonnes équivalent CO2par an en 2020, sur 523 millions de tonnes de GES émises en 2007 Réduction à hauteur de 14% des émissions de GES, soit environ 75 millions de tonnes équivalent CO2 par an en 2020, Entre 2005 et 2020, la baisse sera alors de 27%, soit d'environ 150 millions de tonnes équivalent CO2par an en 2020 jeudi 31 mars 2011

D'autres impacts environnementaux majeurs, quoique plus difficiles à quantifier : La diminution des pollutions aux métaux lourds La meilleure préservation de la biodiversité

L'amélioration de la qualité (notamment phytosanitaire) des cours d'eau L'amélioration de la qualité de l'air (NOx, SOx, ozone, COV, particules, …) La réduction des émissions atmosphériques acidifiantes jeudi 31 mars 2011

Le Grenelle permettra aussi la réalisation d'autres objectifs : Amélioration significative de la balance commerciale : 25% de réduction de la consommation d'énergie thermique (pétrole, gaz ...) à l'horizon 2020 Création d’activité sur 12 ans d'environ 450 Md€, financés à hauteur d’environ 170 Md€ par l'Etat et les collectivités territoriales Création de plus de 600 000 emplois en moyenne sur la période 2009-2020, principalement dans les secteurs du bâtiment, des infrastructures et des énergies renouvelables. jeudi 31 mars 2011

La taxe carbone Que paieront les ménages ? Quelles entreprises seront concernées ? Comment sera reversé le produit de la taxe ? Quelle sera la modulation géographique ?

jeudi 31 mars 2011

Que paieront les ménages ?

Les Français seront taxés sur leur consommation d'énergies fossiles (pétrole, charbon, fioul), à hauteur de 14 euros par tonne de CO  émise ou un peu plus. Le litre d'essence, par exemple, sera surfacturé de 3 centimes d'euro supplémentaires environ. La commission Rocard, réunie en juillet dernier, avait plaidé pour un prix de départ de 32 euros seul capable, selon elle, de modifier les comportements des consommateurs. jeudi 31 mars 2011

Quelles entreprises seront concernées ? Toutes les entreprises seront concernées, excepté les entreprises les plus consommatrices d'énergie, déjà soumises au marché européen des quotas, et de celles que Bruxelles interdit de taxer. Adoptée en 2003, la directive communautaire sur la taxation des produits énergétiques dresse, ainsi, une large liste de secteurs d'activité ne pouvant pas être soumis à la taxe carbone  : procédés minéralogiques et chimiques,  etc. Des compensations seront accordées aux secteurs les plus exposés (agriculture, transports routiers).

jeudi 31 mars 2011

Comment sera reversée le produit de la taxe ? Pour les ménages, la restitution se fera sur la feuille d'impôt sur le revenu. Les 16  millions de ménages qui ne le paient pas recevront un chèque de l'Etat. Les autres réduiront leur impôt. La restitution serait forfaitaire (quel que soit le revenu), mais le chèque sera majoré pour les familles (37  euros pour une personne seule, près de 100  euros pour une famille avec deux enfants, selon des simulations soumises à l'Elysée, hier). Les 3  millions de foyers soumis aux deux dernières tranches du barème (30 % et 40 %) ne seront peut-être pas concernés. jeudi 31 mars 2011

Quelle sera la modulation géographique ? A défaut de pouvoir clairement séparer le monde rural du monde urbain, le gouvernement devrait distinguer les personnes résidant dans un périmètre de transports urbains (PTU) et les autres (un critère jugé plus pertinent que la taille des communes). Ces derniers disposeront d'une réduction d'impôt majorée de 20 euros environ par adulte.

jeudi 31 mars 2011

Les individus peuvent aussi changer leurs habitudes... Texte

Vous voulez calculer votre empreinte??? http://www.agir21.org/flash/empreinteecoweb/loadcheckplugin.html jeudi 31 mars 2011

Les entreprises doivent aussi changer...

jeudi 31 mars 2011

Motivations des entreprises pour s’engager pour le développement durable éthique partagée

anticipation des risques

réglementation

anticipation des opportunités

systèmes de management

marketing communication

Les entreprises ont en général une de ces six clés d'entrée pour s'engager dans le développement durable. Pour avoir une véritable stratégie de développement durable elles doivent aller au-delà de cette première approche et maîtriser l'ensemble et surtout passer des approches de risques vers des approches plus positives d'exploitation des opportunités.

jeudi 31 mars 2011

Motivations des entreprises pour s’engager pour le développement durable éthique partagée

contrainte

marché anticipation des risques

réglementation

anticipation des opportunités

systèmes de management

marketing communication

Les entreprises ont en général une de ces six clés d'entrée pour s'engager dans le développement durable. Pour avoir une véritable stratégie de développement durable elles doivent aller au-delà de cette première approche et maîtriser l'ensemble et surtout passer des approches de risques vers des approches plus positives d'exploitation des opportunités.

jeudi 31 mars 2011

management du développement durable SD 21000 Identification des enjeux Principes de développement durable Bonnes pratiques sectorielles Réglementation et standards

Stratégie de responsabilité sociétale

Choix et priorités : • Enjeux significatifs • Vision et valeurs de l’entreprise

Politique

Programme Action Objectifs Indicateurs

Mise en œuvre

Système de management Plan d’action Formation Communication Tableau de bord

Attentes parties des intéressées Retour d’information aux parties intéressées, Amélioration continue Mise à jour de l’identification des enjeux

jeudi 31 mars 2011

Reporting

Evaluation et Communication des performances

Combiner les référentiels de management

EMAS = Eco Management and Audit Schem OHSAS = Occupational Health and Safety Assessment Series AA 1000 = AccountAbility BS 8800 = British Standard EFQM = European Foundation for Quality Management jeudi 31 mars 2011

Combiner les référentiels de management

équitable

Société

Economie

durable vivable

viable

Environnement

EMAS = Eco Management and Audit Schem OHSAS = Occupational Health and Safety Assessment Series AA 1000 = AccountAbility BS 8800 = British Standard EFQM = European Foundation for Quality Management jeudi 31 mars 2011

Combiner les référentiels de management

Stratégie et Politique de l’Entreprise

équitable

Société

Economie

durable vivable

viable

Environnement

EMAS = Eco Management and Audit Schem OHSAS = Occupational Health and Safety Assessment Series AA 1000 = AccountAbility BS 8800 = British Standard EFQM = European Foundation for Quality Management jeudi 31 mars 2011

Combiner les référentiels de management Référentiels de démonstration

ISO 9001

qualité

environnement

ISO 14001

Modèles de système de managemen t

ISO 9004

ISO 14004

EMAS

hygiène sécurité travail

OHSAS 18001

BS 8800

social/ sociéta l

SA 8000

AA 1000

excellenc e

Système de Management de l’Entreprise Stratégie et Politique de l’Entreprise

équitable

Société

Economie

durable vivable

viable

Environnement

EFQM etc…

EMAS = Eco Management and Audit Schem OHSAS = Occupational Health and Safety Assessment Series AA 1000 = AccountAbility BS 8800 = British Standard EFQM = European Foundation for Quality Management jeudi 31 mars 2011

Combiner les référentiels de management Référentiels de démonstration

ISO 9001

qualité

environnement

ISO 14001

Modèles de système de managemen t

ISO 9004

ISO 14004

EMAS

hygiène sécurité travail

OHSAS 18001

BS 8800

social/ sociéta l

SA 8000

AA 1000

excellenc e

Système de Management de l’Entreprise Stratégie et Politique de l’Entreprise

équitable

Société

Economie

durable vivable

viable

Environnement

EFQM etc…

SD 21000 Guide pour la prise en compte du développement durable dans la stratégie et le management de l’entreprise EMAS = Eco Management and Audit Schem OHSAS = Occupational Health and Safety Assessment Series AA 1000 = AccountAbility BS 8800 = British Standard EFQM = European Foundation for Quality Management jeudi 31 mars 2011

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