± p [ Bruno Bachy et Michel Sion[ Dunod[ 2005 p [ Jacques Richard ( )[ Economica[ 2000 p [ Alain Marion[ Dunod[ 2004 [ Gérard Charreaux[ Litec p[ Anne Le Manh et Catherine Maillet[ Foucher[ 2005
PLAN DU COURS ± ±
± ±
±
ü | ± Analyse de la performance économique ± Analyse du risque - Analyse du potentiel de développement
±
±
O (évolution de l¶entreprise sur plusieurs exercices) (ratios[ méthode des scores) (ratios : activité[ rentabilité[ rotation[ structure) : évolution de l¶ : analyse de la (bilan financier) et de la (bilan fonctionnel) : analyse des flux à travers les (flux de fonds / flux de trésorerie) afin d¶établir un et un analyse de
évolution de l¶activité (chiffre d¶affaires) évolution de la marge brute (influence prix de vente [ influence coût d¶achat) évolution de la productivité (VA / effectif) formation des résultats (SIG[ répartition de la VA) évolution de l¶équipement productif (investissements / dotation aux amortissements)
Risque d¶exploitation
± sensibilité du résultat d¶exploitation (point mort[ levier opérationnel[ marge de sécurité)
Risque financier
± sensibilité du résultat net (rentabilités économique et financière[ levier financier)
Risque de défaillance
± adéquation de la structure financière (mode de financement du capital économique[ structure des ressources stables[ degré d¶indépendance financière[ capacité d¶endettement disponible) ± adéquation des flux physiques et financiers (le tableau de financement permet de vérifier que les investissements sont soutenables)
la cohérence croissance / rentabilité ± les capitaux propres doivent progresser plus vite que l¶actif économique ± la rentabilité financière doit être supérieure au taux de croissance du chiffre d¶affaires
la capacité financière à rivaliser ± analyse de la capacité d¶endettement par rapport à celle de la concurrence ± mesure de la valeur créée pour l¶actionnaire
± Outils : FR[ CAF[ ratios de liquidité et d¶autonomie financière
± Outils : BFR[ bilan fonctionnel emplois-ressources[ ETE
± Outils : EBE[ résultat d¶exploitation[ actif économique[ rentabilité économique[ effet ciseaux[ point mort[ effet de levier
± Outils : flux de trésorerie disponible[ tableau de flux[ taux de rentabilité exigé par les prêteurs (le coût moyen pondéré du capital)
Si groupes = entreprises => critères usuels de l¶analyse financière Or constitution de groupes donc il y a des avantages ± leviers spécifiques pour procéder à l¶optimisation de ses performances ± objectifs différents de la somme des objectifs des entreprises qui le composent
± La définition économique : holding et portefeuille d¶activités ± La définition juridique : la notion de contrôle ± La définition comptable : la consolidation des comptes
± Taille critique et internationalisation ± Avantages structurels
± Les 4 leviers stratégiques du groupe ± Des comportements très spéciaux ± Impact du comportement stratégique sur l¶analyse financière des groupes
La définition économique : holding et portefeuille d¶activités La définition juridique : la notion de contrôle La définition comptable : la consolidation des comptes
Groupe Groupe éco-fi éco. primaire primaire Structure Pluralité Pluralité juridique
Groupe Groupe financier complexe primaire Pluralité
Pluralité
Activité éco.
Unicité
Unicité
Pluralité
Pluralité
Oirgine capital
Unicité
Pluralité
Unicité
Pluralité
Groupes
Activités éco.
Capitaux
Bel
Fromage
Filiales à 100 %
Bongrain
Fromage
Participations minoritaires
Solvay
Chimie plastiques santé
Filiales à 100 %
Bouygues
BTP Télécoms
Contrôle maj. (colas) Intérêts min. (TF1)
± autonomie juridique des différentes sociétés ± contrôle exercé par la société mère ± existence d¶une stratégie commune initiée par la société mère
± contrôle de droit / contrôle de fait / contrôle présumé ± contrôle indirect filiale / participation
± Les groupes qui dépassent pendant deux exercices successifs deux des trois critères suivants : bilan > 15 millions d¶¼ CA > 30 millions d¶¼ Salariés > 250
± les sociétés émettant des valeurs mobilières cotées et des billets de trésorerie.
± contrôle exclusif (de droit[ de fait ou présumé à 40 % des droits de vote) ± contrôle conjoint (contrôle partagé) ± influence notable (présumée à 20 % des droits de vote).
V Pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle
Pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle en commun avec un nombre limité d¶actionnaires ou d¶associés Pouvoir d¶influencer les politiques financière et opérationnelle Participation financière
Entité contrôlée ou filiale
Co-entreprise ou entité sous contrôle conjoint
Intégrer dans les états financiers de la société consolidante la totalité du bilan et du compte de résultat de l¶entité consolidée de façon à obtenir la vision économique de l¶ensemble formé par l¶entreprise consolidante et sa filiale Faire apparaître dans les comptes consolidés le partage de l¶activité, des résultats, des actifs et passifs des co-entreprises
V
Intégration globale
IAS 27
Intégration proportionnelle
IAS 31
Entité associée ou sous influence notable
Evaluer chaque année la valeur de la participation et appréhender la quote-part de résultat revenant au groupe
Mise en équivalence
IAS 28
Entité non consolidée filiale
Evaluer les participations financières à la juste valeur
Absence de consolidation
IAS 39
! Elle permet d¶augmenter le contrôle des capitaux pour une mise de fonds identique (c¶est le principe de la holding) - Elle permet d¶obtenir des capitaux d¶emprunts plus importants - Elle facilite la circulation des capitaux - Elle permet de payer moins d¶impôts - Elle offre de meilleures possibilités d¶organisation
Les 4 leviers stratégiques du groupe Des comportements très spéciaux Impact du comportement stratégique sur l¶analyse financière des groupes
La différentiation des rendements Le découplage du profit et de l¶investissement Des opportunités multiples de levée de capitaux La cession des activités facilitée
Canal + CA total RN total CA France RN France CA étranger RN étranger
RE - I + 57 + 201 - 22 - 126 - 219 + 187 + 292 - 178
Ex-CGE (Vivendi) Autofinancement disponible Solde des opérations stratégiques Solde de financement Apport en capital Variation de l¶endettement net
Solde F avt cessions Cessions Solde F après cessions
- 8 912 + 25 750 + 16 438
- 3 277 + 8 988 + 5 711
¨ actif immo net ¨ BFR ¨ Capitaux propres ¨ Endettement net
- 9 000 - 1 200 + 13 400 - 23 600
- 9 000 - 200 + 4 200 - 13 400
Croissance interne Croissance externe Ramification du portefeuille d¶activités Logique économique du portefeuille Logique financière du portefeuille
Logiques
Définition
Groupes
Commerciale
Gp défini par ses Nestlé[ l¶Oréal[ marchés LVMH
Technologique Gp défini par ses Solvay[ Usinor[ métiers Alcatel[ Portefeuille diversifié
Gp actif dans Siemens des métiers non connexes
Pouvoir
Emprise sur des Lagardère[ marchés Bouygues[ concédés Vivendi
|
Objectif de l¶entreprise : ± optimisation du rendement des capitaux d¶un actionnariat stable par la croissance de son activité ou de ses marges ± prise de risque[ constitution de nouvelles activités[ la levée de capitaux complémentaires[ cession d¶actifs sont des moments exceptionnels soumis à la conviction de l¶actionnaire
Objectif du groupe complexe : ± conviction permanente d¶actionnaires volatils
|
Allier les stratégies de profit et de plusvalues Découpler les stratégies de croissance et de rendement Des investissements très volatils
Impact sur l¶analyse de l¶activité Impact sur l¶analyse des marges et rentabilités Impact sur l¶analyse du bilan et des flux
±
investissements importants et forte croissance | faible PDM mais fort potentiel de croissance : investissements massifs ou abandon marché à maturité. Utiliser les liquidités pour le financement des autres activités[ sans investir outre mesure.
Bilan et flux : ± Opérations courantes (E[ I[ F) ± Opérations stratégiques (variation des capitaux investis) ± Opérations de financement (recomposition de la structure financière)
|
Les règles de consolidation ± Retraitements ± Méthodes de consolidation
Présentation des états financiers ± ± ± ±
Le bilan Le compte de résultat L¶état de variation des capitaux propres Le tableau des flux de trésorerie
L¶incidence des normes IAS sur les états financiers consolidés ± Evaluation des éléments non financiers ± Evaluation des éléments financiers ± Incidence sur l¶analyse financière
seul le CdR consolidé mesure l¶activité réelle du groupe avec les tiers (il élimine le CA intragroupe et les opérations réciproques) seul le CdR consolidé mesure la profitabilité d¶ensemble du groupe (les opérations intragroupe affectant le résultat sont éliminées : marge sur stock[ plus-values de cession[ dividendes[ provisions) seul le bilan consolidé permet d¶appréhender la rentabilité dégagée pour les actionnaires de la société mère (élimination des liens financiers intra-groupe : capital et prêt)
| Ô
Ô
Ô
Ô
Ô -÷ O -÷ O -÷ O -÷ -÷ p -÷ -÷ -÷ -÷ !" -÷ #
| Ô -÷ à -÷ à -÷ O -÷ | -÷ -÷ -÷ p -÷ | à
Pourcentage de contrôle : ± Ce pourcentage détermine le degré de contrôle et la méthode de consolidation
Pourcentage d¶intérêt : ± Ce pourcentage détermine la quote-part du résultat et des capitaux propres d¶une entreprise consolidée revenant au groupe
Intégrer les comptes de SM la totalité du bilan et du CdR de F Répartir les CP et le résultat de F entre les intérêts majoritaires et minoritaires Eliminer les titres de SM dans F
Postes du bilan
Actif : Y
Passif :
Y
Société contrôlante !!!
!!
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!!!
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Filiale contrôlée à 60 % !!!
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Bilan consolidé "!!
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!
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!!
Intégrer dans les comptes la quote-part des actifs et dettes de F correspondant au pourcentage d¶intérêt de SM Eliminer les titres de SM dans F
Postes du bilan
Actif : Y
Passif :
Société contrôlante
Filiale contrôlée à 30 %
Bilan consolidé ! "
Au bilan consolidé : ± on substitue la quote-part des capitaux propres correspondant à la valeur des titres de F
Au compte de résultat consolidé : ± On reprend la quote-part de résultat revenant au groupe sur une ligne spécifique
Postes du bilan
Actif : Y
Passif :
Société contrôlante
Filiale contrôlée à 20 %
Bilan consolidé
Méthode de conso
QP des CP de F détenue par SM
Intégration globale
(actifs F ± dettes F) ± CP de F non détenus par SM
présentation des états financiers différente évaluation économique des actifs et passifs basée sur la juste valeur => volatilité accrue du résultat mais aussi de la structure financière absence de retraitement préalable à l¶analyse financière[ les états financiers étant censés procurer d¶emblée une vision économique de l¶entreprise => primauté du bilan sur le compte de résultat intégration au bilan des engagements financiers qui ne l¶étaient pas auparavant (instruments dérivés de trésorerie tels que les options[ swaps[ opérations sur les marchés à terme)
± il est par exemple obligatoire de consolider une entreprise sur laquelle on exerce un contrôle indirect[ quand bien même on n¶en est pas actionnaire
± le coût historique n¶est plus le fondement de mesure du résultat et du patrimoine ; on introduit donc la notion de risque en comptabilité
± comment va-t-on apprécier chaque année les avantages économiques futurs générés par chaque actif ? Il conviendra aussi de mesurer les pertes de valeurs à partir des prévisions d¶activité et de rentabilité.
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facilite la lecture des états financiers en donnant une vision synthétique des variations de valeurs des postes du bilan facilite la prévision des résultats futurs en distinguant les revenus d¶activité (récurrents)[ les ajustements de valeur (non récurrent)[ le résultat des activités abandonnées prend en compte la préoccupation de l¶actionnaire à travers la mesure de la variation globale du patrimoine de l¶entreprise
Analyse du périmètre de consolidation ± Les variations de périmètre ± Les comptes pro forma
Analyse du résultat ± Analyse globale du résultat ± Analyse sectorielle ou géographique
Périmètre de consolidation : analyse du niveau de contrôle exercé par la société mère sur les entités consolidées Méthodes de consolidation : analyse de la nature du contrôle Variations de périmètre : analyse de la stratégie de croissance du groupe ± stratégie de croissance interne n¶a pas d¶influence sur le périmètre de consolidation ± stratégie de croissance externe génère des variations de périmètre
Le périmètre de consolidation ne mesure pas toujours l¶exacte envergure du groupe Les variations du périmètre de consolidation[ par acquisition ou cession d¶entreprise[ impactent les évolutions d¶activité et de soldes de gestion[ les flux financiers annuels et la variation de bilan L¶existence d¶intérêts minoritaires doit venir infléchir les appréciations sur la rentabilité des capitaux pour l¶actionnaire direct du groupe L¶organisation du groupe exprime le type de synergies qu¶il recherche[ le mode de développement qu¶il privilégie La liste des filiales et des participations recèle parfois des plus-values potentielles[ ou des actifs cessibles sans impact sur la stratégie du groupe
V
-÷ p -÷ a
-÷ p -÷ -÷ -÷ -÷ | -÷ p
-÷ à -÷ -÷ Ô -÷ p -÷
Variations de périmètre ± pas de variation des capitaux propres consolidés part du groupe hors résultat ± pas de remise en cause de la valeur patrimoniale du groupe (les réserves consolidées part du groupe) ± Pas d¶influence sur le tableau de variation des capitaux propres part du groupe
Entrées dans le périmètre ± pas d¶incidence sur la variation des capitaux propres consolidés part du groupe[ ni sur le résultat de l¶exercice
Sorties du périmètre et certaines variations de pourcentage d¶intérêt ont un impact sur le résultat consolidé
SM a acquis 60 % de F pour 250 Juste valeur des actifs F = 180 Juste valeur des passifs F = 80 Incidence sur les comptes conso ?
Ecart d¶acquisition = coût d¶acquisition ± % SM x [JV actifs F ± JV passifs F] EdA = 250 ± 60 % (180 ± 80) = 190 Intérêts minoritaires = 40 % (180 ± 80) = 40 -CdA titres F + EdA + JV actifs F Total
(250) + intérêts minos 190 + JV passifs F 180 120 Total
40 80 120
SM a acquis 75 % de F pour 8 000 k¼ au 1/N. SM cède F au 1/N+1pour 10 000 k¼ . EdA non déprécié[ CP de F = 10 387 k¼. Coût d¶achat titres F (a) CP individuels F Ecarts d¶éval (ter.[ marques[ stocks[ idp) JV actifs et passifs QP acquise par M (b) Ecart d¶acquisition (a-b)
8 000 5 357 4 141 9 498 7 123 877
CP conso de F à la cession (a) QP des CP cédés (a) EdA net des titres cédés (b) Valeur conso des titres cédés (c=a+b) Prix de vente (d) Plus-value conso (d-c) Plus-value indiv. (10 000 ± 8 000) Différence entre les plus-values
10 387 7 790 877 8 667 10 000 1 333 2 000 (667)
Les variations de périmètre impactent les comptes consolidés ± Pour faciliter les comparaisons[ on présente des comptes pro forma (à périmètre constant) ± Lors d¶un changement significatif du périmètre de consolidation ± Lors d¶un changement de méthode comptable
Objectif : évaluer l¶efficacité de la gestion opérationnelle dans le cadre d¶une stratégie choisie Problème : ± bons résultats à partir d¶une gestion opérationnelle médiocre d¶un portefeuille d¶activités présentant de bonnes situations concurrentielles ± bons résultats à partir à partir d¶une bonne gestion opérationnelle d¶un portefeuille d¶activités présentant des situations concurrentielles médiocres
Objectifs : diagnostic sur la gestion opérationnelle[ la gestion stratégique et leur cohérence au sein d¶un groupe Trois types de difficultés se présentent à l¶analyse des résultats d¶un groupe : ± les spécificités comptables et les nombreuses options de présentation des résultats consolidés gênent la comparaison entre groupes ± les obstacles rencontrés dans l¶analyse des résultats divisionnels ± l¶articulation entre stratégie globale et stratégie d¶activité
L¶évolution du chiffre d¶affaires d¶un groupe agrège trois composantes ± les variations de périmètre ± les variations de change ± l¶évolution économique des activités
Variation du résultat d¶exploitation consolidé - effet de périmètre = Variation du résultat à périmètre constant - effet de la variation des parités monétaires = Variation du résultat à périmètre et taux de change constants - effet des variations de prix des matières premières cycliques = Variation intrinsèque du résultat
Cette variation intrinsèque du résultat peut alors être décomposée : ± effet volume ± effet prix ± effet coûts de revient ± variation des coûts de restructuration (en exploitation)
Marge industrielle (EBE net des provisions) - dotation aux amortissements d¶exploitation = Résultat d¶exploitation +/- autres produits et charges (éléments exceptionnels du PCG considérés comme récurrents) = Résultat opérationnel (résultat d¶exploitation élargi) +/- Résultat financier +/- Résultat extraordinaire (les seuls éléments vraiment exceptionnels) - impôts = Résultat net des sociétés consolidées en intégration + part du résultat net des sociétés mises en équivalence - part des intérêts minoritaires = Résultat net part du groupe
L¶analyse par division doit être intrasectorielle et internationale afin de mettre en évidence : ± la qualité globale du portefeuille d¶activités en terme de position concurrentielle ± les stratégies et politiques de résultat différenciées par activité ± le découplage profit / investissement par activité ± la répartition par activité des résultats et risques liés
On pourra alors porter un jugement sur la stratégie globale du groupe et son efficacité : ± croissance et résultat comparés aux autres groupes ± cohérence entre les activités pourvoyeuses de financement et activités consommatrices de financement
p p à
p p à
p à !
± ± "
± ±
± ±
Profitabilité des ventes : rapport entre un résultat et le chiffre d¶affaires Le compte de résultat d¶un groupe mesure la performance d¶un portefeuille d¶activité : 1) profitabilité par secteur d¶activité 2) profitabilité globale
Le compte de résultat consolidé se lit de la même façon que celui d¶une entreprise individuelle jusqu¶au résultat net des entreprises intégrées
| Analyse comparative sectorielle des taux de marges afin d¶évaluer la position concurrentielle du groupe sur ses secteurs d¶activités Problèmes : ± le produit des activités opérationnelles est une notion plus large en normes IAS/IFRS ± la compensation des produits et des charges est autorisée dans certains cas ± les normes IAS/IFRS ne définissent pas de résultats intermédiaires tels les SIG
Objectif de l¶analyse : expliquer les causes de la dégradation de la profitabilité deux sources de dégradation : ± l¶effet ciseau ± l¶effet point mort
Effet ciseaux : évolution défavorable du prix de vente par rapport au coût unitaire d¶une charge d¶exploitation Sources de l¶effet ciseau : ± baisse du prix de vente (stratégie de conquête ou surproduction) ± hausse du coût d¶achat des matières non répercutable sur le prix de vente ± hausse salariale plus forte que celle du prix de vente (dans les entreprises de service) ± effet de change défavorable (à l¶achat ou à la vente) ± évolution défavorable du mix produit (on vend davantage de produits à faible marge)
Identification de l¶effet ciseau : ± par l¶évolution de l¶activité exprimée en volume
"
Effet point mort : sensibilité du résultat aux variations d¶activité plus la part de charges fixes est importante[ plus le résultat est sensible au variations d¶activité (MCV = CF) Conséquences sur les choix de financement : les frais financiers sont une charge fixe[ l¶endettement augmente le point mort L¶analyste externe ne peut calculer le point mort (répartition CV/CF) Identification du point mort : baisse de la profitabilité
Indicateurs de profitabilité exhibés du compte de résultat Le résultat par nature facilite l¶extraction des indicateurs Le résultat par fonction (majoritaire) permet de mesurer les performances relatives des salariés
Indicateur fiable : le résultat opérationnel avant impôt ± c¶est le résultat global des opérations industriels et commerciales consolidées en intégration ± ce résultat est indépendant de la structure financière et fiscale du groupe ± c¶est le résultat à prendre en compte pour mesurer la rentabilité économique des capitaux investis ± il est conforme aux normes internationales (IASC) et proche de l¶EBIT (Excedent Before Interests and Taxes)
# ± sa dégradation est le signe d¶un effet ciseaux
!
± !
± ! "
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± mesure le supplément de valeur créée par l¶entreprise ± mesure le degré d¶intégration d¶un secteur (faire ou faire faire) : l¶externalisation réduit le taux de VA mais pas la profitabilité
± mesure la performance économique de l¶entreprise (P§C en(dé)caissables hors P§C calculés) ± une baisse de l¶investissement améliore ce solde puisqu¶il réduit les amortissements
+ dotations aux amortissements et pertes de valeur + dotations aux provisions pour dépréciations des actifs circulants[ pour risques et charges[ nettes de reprise - plus-values de cession des immobilisations + moins-values de cession des immobilisations - subventions d¶investissement virées au résultat $ - dotations aux provisions pour dépréciations des actifs circulants[ pour risques et charges[ nettes de reprise $ ±
Ils mesurent un simple excédent de trésorerie potentiel : ils ne tiennent pas compte des décalages de paiement du cycle d¶exploitation (crédits clients et fournisseurs) Le compte de résultat en normes IAS/IFRS ne distingue plus le résultat courant du résultat exceptionnel : les plus ou moins-values de cession n¶apparaissent plus de façon distincte
Eléments de l¶activité courante selon l¶IASC : ± cession d¶actifs non stratégiques ± restructurations ne conduisant pas à un arrêt d¶activité importante ± pénalités sur affaires ± créances irrécouvrables
Groupes français présentent les éléments exceptionnels du PCG dans le résultat d¶exploitation élargi (l¶EBIT américain)
Ebitda : indicateur très proche de l¶EBE : ± Non prise en compte de l¶amortissement des écarts d¶acquisition ± indicateur très favorable aux groupes se développant par croissance externe
Son calcul n¶est pas homogène : ± ± ± ±
avant ou après dépréciation d¶actifs circulants avant ou après P§C non récurrents avant ou après part des minoritaires dans le résultat du groupe avant ou après quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence
Ebita = Ebitda ± dotations aux amortissements des immobilisations corporelles
$ ±
± il mesure l¶excédent de trésorerie réellement généré par l¶exploitation[ avant tout choix de financement et d¶investissement[ avant toute incidence fiscale ± cet indicateur est le pendant de l¶ETE (= EBE ± variation du BFRE).
$ !
±
± il mesure le flux de trésorerie disponible après financement de l¶investissement
! !
± ± ± ±
- !
Objectif de l¶analyse bilantielle : solvabilité et la solidité financière d¶une entreprise Problème : les filiales présentent souvent un profil bilantiel atypique[ voire déséquilibré Conclusion : distinguer la solvabilité des filiales de la solvabilité du groupe car il existe des mécanismes de centralisation de la trésorerie et de la gestion financière
les capitaux propres individuels de l¶entité consolidante l¶augmentation des capitaux propres des entités consolidées (résultats accumulés) l¶augmentation des capitaux propres des entités étrangères (variations de cours de change) la quote-part des capitaux propres des entités intégrées globalement détenus par des actionnaires minoritaires
Manifestations : ± structures de bilan reflétant l¶accumulation historique du capital et les profils historiques de la rentabilité ± accumulation des résultats dans les filiales bénéficiaires ± recapitalisation par exception des filiales ayant consommé leurs fonds propres
Avantages : ± vérité des charges et des produits financiers ± replacement interne des trésoreries toujours possible
Inconvénients : ± non optimisation financière et fiscale ± risque de surmobilisation de capitaux ± centralisation aléatoire de ressources
Manifestations : ± rationnement des fonds propres des filiales (par distribution de réserves le cas échéant) ± distribution quasi-intégrale des résultats ± existence d¶une banque interne centralisée
Avantages : ± contrainte maximale pesant sur les gestionnaires de filiales ± optimisation financière et fiscale ± sensibilisation permanente à l¶économie de capitaux
Inconvénients : ± fragilisation des activités consommatrices de trésorerie (saisonnalité[ cycles) ± frein potentiel à l¶investissement et au développement
Manifestations : ± mise aux normes du groupe de l¶équilibre financier de chaque filiale défini par le fonds de roulement ou le taux d¶endettement net ± pratique de distribution de résultats là où l¶équilibre financier risquerait de devenir excédentaire ± pratique d¶abandon de créance ou recapitalisation là où l¶équilibre financier risquerait de devenir déficitaire
Avantages : ± les filiales sont également dotées et concentrées sur leurs équilibres d¶exploitation
Inconvénients : ± existence de nombreuses opérations sur fonds propres
± ± ± ± ±
solidarité juridique et financière du groupe envers ses filiales origine des financements de la filiale (externe ou intragroupe) localisation des placements de la filiale (externe ou intragroupe) rôle de sous-holding de la filiale plus-values potentielles recelées par le portefeuille de participations du groupe (reconfigurations du périmètre)
± Endettement net / Fonds propres < 1 ± Endettement net / CAF < 3 à 5 ± Frais financiers / Résultat brut d¶exploitation < 1/3
analyse classique en désuétude (fonds de roulement / BFR / trésorerie) nouvelle approche (actif économique / fonds propres / endettement net)
Analyse des comptes et retraitements ± Point de vue économique ± Point de vue comptable (PCG / IAS) ± Point de vue financier
Valorisation des éléments du bilan ± Valeur historique ± Coût amorti ± Juste valeur ± Cours de conversion
Les capitaux propres Les provisions Les obligations Les impôts différés Les engagements hors bilan Les immobilisations incorporelles Les écarts d¶acquisition Les comptes de régularisation Les écarts de conversion
Compta : capital[ réserves[ résultat[ écarts de réévaluation et d¶équivalence[ subventions d¶investissement Retraitements : - les actions autodétenues (dans les immos fi ou les VMP) - CSNA (non valeur) + Provisions pour R§C à caractère de réserves
Provisions pour dépréciation : baisse probable de l¶actif Provisions pour R§C : hausse du passif exigible (retraite) Provisions réglementées : liées à la fiscalité et non pas à l¶anticipation d¶une charge (n¶existent pas en conso)
ORA : capitaux propres PRO = ce poste équilibre la dette et l¶encaissement mais c¶est une non valeur à retrancher de l¶actif et des FP Obligations et emprunts convertibles : ± Les répartir en dettes et CP (en fonction du cours de l¶action et des conditions de conversion)
Différence entre les valeurs fiscale et comptable Fiscalité latente liée aux décisions de gestion / fiscalité différée liée aux différences temporelles Retraitement : ± contrepartie d¶un ida = produit d¶impôt qui réduit une perte (déficit reportable) ± déduire l¶ida des capitaux propres pour revenir à leur montant initial
Un même bien a une VNC de 400 dans les comptes fiscaux et une VNC de 300 dans les comptes conso en raison d¶amortissements différents : VCida Impôt différé = différence temporelle x taux d¶IS Différence temporelle = valeur fiscale ± valeur comptable
à réintégrer (actif circulant +dette CT) : selon IAS[ en dette ou provision pour le montant non couvert ! : obligatoirement réintégré en immos corpos et en dettes
Frais d¶établissement[ frais de R§D[ concessions[ brevets[ fonds commerciaux[ marques[ logiciels[ écarts d¶acquisition Charges selon IAS : FdE[ frais de recherche (mais pas les coûts de développement)
Ecart d¶acquisition = prix d¶acquisition ± part acquise des capitaux propres comptables Faire apparaître dans les immos incorpos les actifs incorporels acquis 2004 : fin de l¶amortissement (test de dépréciation)
Concernent un exercice ultérieur : CCA[ PCA[ CAR (frais d¶acquisition d¶immos[ frais d¶émission d¶emprunts) PCA[ CCA : éléments du BFRE dans le bilan éconmique CCA à annuler dans une optique liquidative CAR : non valeurs à annuler
Origine : créance
Origine : dette
ECA : perte latente
Baisse CC : provision R§C On laisse la créance à sa valeur dépréciée Elimination ECA[ élimination de la provision au passif
Hausse CC : provision R§C On laisse la dette à sa nouvelle valeur Elimination ECA[ élimination de la provision au passif
ECP : gain latent
Hausse CC : on ramène la créance à sa valeur initiale Elimination ECP[ créance ECP
Baisse CC : on ramène la dette à sa valeur initiale Elimination ECP[ dette + ECP
" : VNC = coût d¶acquisition ± amortissements cumulés : VNC > juste valeur ± Inscription au bilan à la valeur recouvrable ± Dépréciation au compte de résultat (VNC - valeur recouvrable) ± Modification du plan d¶amortissement
: ± Immobilisations corporelles ± Capital et réserves (absence de normes IAS)
"
$ ± Évaluation des charges/produits (créance/ dette) financiers théoriques à partir de la valeur actuelle (au taux actuariel) ± Constatation au compte de résultat de la variation de valeur (coût amorti fin de période ± coût amorti début de période) ± Comptabilisation : charges/produits financiers réels + théoriques
± Prêts et emprunts à taux fixe ± Crédits clients / fournisseurs > 1an
"
1 000 k¼ payés dans 2 ans. C¶est une vente assortie d¶un financement : comptabilisation à la valeur actuelle VA = 1 000 / 1[052 = 907[3 (en N) VA = 1 000 / 1[05 = 952[4 (en N+1) VA = 1 000 (en N+1) Bilan : inscription des VA CdR : produits fi théoriques (45[1 puis 47[6)
: juste valeur = max [valeur vénale[ valeur d¶utilité] = max [prix de cession[ valeur actualisée des CF futurs]
: ± Titres financiers ± Option sur les immobilisations avec test de dépréciation annuel
VNC < juste valeur => réévaluation Inscription au bilan à la valeur recouvrable avec contrepartie au passif en écart de réévaluation Modification du plan d¶amortissement
Conversion des actifs et passifs hors capitaux propres au cours de change de clôture Conversion des capitaux propres (capital et réserves) au cours de change historique Conversion des charges et produits au cours de change à la date de transaction (cours moyen) Ecarts de conversion (dans les capitaux propres): écarts de change entre capitaux propres au CC et au CH[ entre résultat au CC et au CM
Approche privilégiée par les normes IAS/IFRS Comparer des emplois et des ressources de même durée Classement : liquidité croissante / exigibilité croissante Indicateur clé : fonds de roulement liquidité ± $
#
Ratios de liquidité : degré de solvabilité de l¶entreprise ± $
# ± $
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Le bilan financier IAS
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Pass _ apa p p s s + + ( _, ( - % _. Passs as " _/ $% Passs as 0 " (
Rattachement des emplois et ressources aux cycles d¶opération (financement[ investissement[ exploitation) L¶approche fonctionnelle suppose que les entreprises se financent selon une logique d¶adossement entre des emplois et des ressources de même durée Les normes IAS/IFRS sont fondées sur l¶approche liquidité car les économies anglo-saxonnes sont caractérisées par des délais inter-entreprises courts $
!| ± $
$ ± $
$$ ! $±
crise de croissance :
crise de gestion du BFR :
mauvaise politique financière :
crise de rentabilité :
baisse d¶activité :
± Hausse rapide du CA et par suite du BFR alors que le FR augmente lentement par la mise en réserve de bénéfices insuffisants pour financer une telle croissance. ± Le BFR augmente plus vite que le CA (le BFR exprimé en jours de CAHT augmente). ± Investissements réalisés sans recours à un financement à moyen ou long terme : le FR diminue ou devient négatif. C¶est un cas d¶autofinancement excessif. ± Des pertes viennent réduire les CP et par suite le FR. Comme les charges excèdent les produits[ les décaissements sont supérieurs aux encaissements ce qui dégrade la trésorerie. ± En cas de mauvaise conjoncture[ les prises de commande peuvent baisser. Si l¶entreprise ne les anticipe pas[ le stock et le BFR vont augmenter.
! l¶analyse du BFR global n¶a pas d¶intérêt pour un groupe qui gère de multiples activités le bilan fonctionnel est adapté aux entreprises empruntant selon la logique de l¶adossement sur les marchés financiers[ la maturité des emprunts est fongible puisque l¶émission d¶un emprunt obligataire ne nécessite pas de justification d¶investissement (donc du LT finance du CT)
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Analyse potentiellement dynamique :
Mise en évidence de :
Deux difficultés :
± variation de l¶actif économique (actif immobilisé net + BFR) : il exprime un besoin de financement en cas de croissance[ une ressource en cas de décroissance ± capacité d¶accumulation de fonds propres (résultat net + variation des réserves réglementées et provisions à caractère de réserves ± dividendes) ± niveau souhaitable d¶endettement net ± la capacité de l¶entreprise à maîtriser ou contenir la croissance de son actif économique ± sa capacité à accumuler les fonds propres souhaitables (ajustement à la hausse par renforcement du capital ou à la baisse par distribution de dividendes) ± son objectif de désendettement net (ou de réendettement) ± l¶opportunité d¶accroître l¶effet de levier[ défini par le taux d¶endettement ± montée de l¶actif incorporel (goodwill[ brevets «) ± poids très variable des provisions réglementées (pas en conso)
CMR = capitaux propres ± endettement net Un groupe sain peut à tout moment lever autant d¶endettement net que de fonds propres. CMR mesure la capacité d¶un groupe à participer (par croissance externe) à la restructuration capitalistique et à la croissance d¶un secteur (à racheter ses concurrents)
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