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généralités

Dessin

topographique

Trouver l’échelle du plan

3. écheLLe De façon simple, on peut dire qu’un plan est la représentation, sur une surface plane (feuille de papier), d’une portion de la surface terrestre, réduite dans une certaine proportion appelée échelle. L’utilisation du plan va donc définir l’échelle à adopter. Bien que ce problème ne se pose pas pour ceux qui prépare un examen dans la mesure où l’échelle du plan à reproduire le jour de l’épreuve sera fixée par le sujet, il est bon de rappeler quelques principes utiles à tous : • Le 1:50 (ou 0,02 m.p.m.) est réservé aux levés d’intérieur, coupes, agrandissements, etc. ; • Le 1:100 (ou 0,01 m.p.m), 1:200 (ou 0,005 m.p.m.), 1:500 (ou 0,002 m.p.m.) et le 1:1000 sont les échelles des plans urbains, des études de détail, d’implantation, de piquetage, etc. ; • Le 1:2000 est l’échelle classique des fonds de plan nécessaires aux projets d’aménagement et aux études des techniciens sanitaires ou de voirie ; • Le 1:5000 est utilisé pour les études de zonage, de remembrement d’extension urbaine, de concentration industrielle, d’avant projet de grands travaux ; • Le 1:10 000 ou le 1:20 000 convient aux études des groupements d’urbanisme. On les appelle souvent des plans directeurs. Rappelons enfin que sur un plan au 1:500 : • 1 m du plan représente 500 m du terrain ; • 1 cm du plan représente 500 cm du terrain ; • 1 mm du plan représente 50 cm du terrain ; • Etc. Une échelle est d’autant plus grande que le dénominateur est petit. Ce « raisonnement » s’applique évidemment à toutes les échelles et permet de définir la valeur de la représentation d’un élément du terrain et la précision des levés. Un plan sans échelle explicitement indiquée n’est plus un plan mais un croquis.

4. PréciSion Un report graphique doit toujours être exécuté avec le maximum de précision. C’est‑à‑dire avec celle de l’oeil humain qui peut atteindre le 1/l0 de millimètre. Il convient ensuite de prendre en compte la destination du plan car selon cette dernière la précision peut varier. On distingue : • Les plans réguliers : obtenus à partir d’opérations de terrain précises, complètes et récentes ; • Les plans expédiés : obtenus par compilation, assemblage ou adaptation de plans divers s’appuyant sur un canevas d’ensemble réalisé préalablement sur le terrain ; • Les croquis topographiques : obtenus sans aucune opération de terrain par utilisation, en atelier, de documents topographiques divers.

©SAS-ECS - Page extraite du cours « Dessin topographique ». Ces extraits sont donnés à titre indicatif et non contractuel. Les cours sont susceptibles d’être modifiés en raison d’évolutions normatives, techniques et/ou juridiques

généralités

Dessin 6.2.

topographique

Choix des écritures Choisir les écritures

Les écritures doivent compléter le dessin et non le surcharger. Il faut : • Trouver la proportion exacte pour que les lettres ne soient ni trop grandes, ni trop lourdes, ni trop petites ; • Éviter la monotonie en recherchant la variété et les oppositions ; • Étudier la disposition ; • Chercher les mots les plus importants et se constituer un barème décroissant des informations données. 6.3.

Sens des écritures

Quel que soit le genre des écritures adoptées, celles‑ci doivent être lues le plan placé devant soi, sans être obligé de tourner celui‑ci. Les flèches ci‑dessous indiquent le sens des écritures d’un plan. C’est aussi une affaire de goût et d’harmonie. La pratique développera ce sens artistique, complément indispensable de la technique. En plus des écritures propres au dessin, certains plans comportent un cartouche qui obéit aux mêmes règles.

6.4.

Épaisseur des écritures

L’épaisseur des écritures varie en fonction de la destination du texte : • Titre, écritures importantes, etc. Plume Rotring 0.70 • Nom de rue, lieux‑dit (échelle 1:200 ou 1:500) Plume Rotring 0.50 • Nom de rues (échelle 1:100) Plume Rotring 0.35 • Petites écritures, coordonnées Plume Rotring 0.25 ©SAS-ECS - Page extraite du cours « Dessin topographique ». Ces extraits sont donnés à titre indicatif et non contractuel. Les cours sont susceptibles d’être modifiés en raison d’évolutions normatives, techniques et/ou juridiques

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Dessin

topographique

Faire le report 7.3.

Le report en coordonnées polaires

Certains reports angulaires de précision peuvent justifier l’emploi de rapporteurs circulaires à verniers et microscopes type HAAC‑STREIT (non utilisé aujourd’hui). On utilise plus volontiers un rapporteur type SANGUET ou SIMPA (voir ci‑dessous), semi‑ circulaire ; la règle diamètre, ayant 30 cm de longueur, est constituée d’échelles interchan‑ geables (1:100, 1:200, 1:500).

Rapporteur SIMPA

Remarques : L’usage professionnel veut que tous les points levés soient calculés en coordonnées rectangu‑ laires et reportés mécaniquement. Il semble donc que la technique manuelle, complexe, ne soit pas familière aux élèves qui, pour certains, peuvent avoir à l’utiliser le jour de l’examen. C’est pourquoi il a paru nécessaire de la présenter en détail dans cette série. Que ceux qui la maîtrise parfaitement « sautent » au paragraphe suivant. Ces méthodes vous sont données à titre d’information. Elles ne sont plus utilisées profession‑ nellement mais permettent de comprendre la théorie présentée ci‑desssous. Un rapporteur sert au report des directions et des longueurs mesurées en coordonnées polaires sur le terrain. Il faut donc, pour faire ce report, orienter le repère angulaire origine sur la minute de la même façon qu’il l’était sur le terrain et ensuite, l’utiliser pour reporter les points de détail du levé. Il convient : • De placer sur la minute l’origine des mesures angulaires, suivant une direction identique à celle du zéro du limbe de l’appareil sur le terrain ; • De disposer le rapporteur, pour chaque point de détail, de façon telle que l’on ouvre un angle graphique, à partir de cette direction, qui soit égal à l’angle correspondant lu au tachéomètre sur le terrain. Remarquons que le fait de ne disposer, parfois, que d’un demi‑cercle sur le rapporteur, exige que l’on fasse usage d’un rayon du diamètre pour les deux premiers quadrants et de l’autre demi‑diamètre pour les deux derniers quadrants (voir croquis page suivante). On©SAS-ECS voit sur- Page ces croquis à gauche, représentation du terrain (position du tachéomètre) extraite du:cours « Dessinune topographique ». Ces extraits sont donnés à titre indicatif et non contractuel.et, cours sont susceptiblesdu d’être modifiés en raison normatives, techniques et/ou juridiques à droite,Les une représentation plan (position dud’évolutions rapporteur).

annexes

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ConnaîtreSignes les signes conventionnels conventionnels Échelle : 1:500

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Dessin

topographique annexes

Etablir un plan topographique Exemple de plan topographique

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