Criminologie

May 18, 2018 | Author: Gisela Eguiluz | Category: Criminology, Felony, Criminal Law, Deviance (Sociology), Eugenics
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Cours de Criminologie...

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Criminologie Il s'agit de l'étude du phénomène criminelle, ainsi que des réponses que la société pourrait lui apporter. C'est une discipline qui se veut scientifique mais qui peut se voir comme un champ d'études, un croisement de disciplines. C'est la rencontre de plusieurs sciences criminelles. C'est aussi et surtout une discipline d'observation. Elle repose sur des enquêtes de terrain, des enquêtes localisées du point de vue géographique et politique. On ne peut pas transposer tr ansposer la tpologie du serial !iller américain sans prendre en compte la géographie, les lois... Il faut faire attention, on ne peut pas vraiment la reproduire d'un pas " un autre. #onc il faut des études de terrain mais pour s'inspirer d'études américaines il faut faire attention " ce qu'elles soient transposables, on  veillera. C'est une discipline qui est liée au droit pénal. $e droit pénal sans criminologie n'a pas d'ob%et, parce qu'il manque au& %uristes pénalistes la compréhension de ce qu'est une infraction et de ce qu'est le vécu de la peine. Inversement, la criminologie sans le droit pénal n'a pas de limites. #ans le domaine de ce qu'il ne se fait pas en société, il faut se réduire bien sur " ce qui est considéré comme un crime. Cette conception n'est pas rependue puisqu'elle a été obtenue au bout de hautes luttes  politiques. i l'on peut peut se permettre de dire que que cette science science doit se limiter " cela, cela, c'est parce qu'un qu'un arrêté interministériel de ()*( a ()*( a été retiré, il portait création " l'université d'une section + criminologie criminolog ie . il  a eu une volonté de créer une discipline discipl ine " part entière. -n certai certainn nombre de  %uristes voaient dans dans cette démarche démarche une tentative daccaparement daccaparement politique politique de la discipline, discipline, la fameuse section /0, vision sécuritaire. #onc 1a ne s'est pas fait, les %uristes se sont engagés " faire de la criminologie pluridisciplinaire. 2uelle science la criminologie convoque 3 3 $e droit mais pas seulement. Il  a aussi les sciences de l'individu et les sciences sociales. Il  a aussi les sciences forensiques 4science phsique, adn...5 #ans les sciences sociales, il  a les sciences politiques, les sciences économiques 4vider les  prisons par e&emple5, e&emple5, ciences de l'individu 6 sciences médicales, sciences pschiques, pschiques, pschiatrie, pschologie, neuroscience... neuroscience... 4pratique pour comprendre les responsabilités5, analse comportementale. Ces sciences servent surtout " la preuve du crime. #ans les sciences humaines en général, il  a l'anthropologie, pour ce qui gouverne un groupe humain par e&emple, la sociologie, pour comprendre les organisations par e&emple, l'ethnologie, la philosophie. Ces disciplines doivent servir le droit pénal " la fois parce qu'elles peuvent tou%ours éclairer la norme pénale, et encadrer le %udiciarisme 4e&cès dans le raisonnement %uridique5. Cela permet de comprendre la ratio legis du droit pénal. 4approche sécuritaire ou non par e&emple 3 5, déclairer le contenu de la norme %uridique. Cela permet d'éclairer l'interprétation de la norme %uridique, et les  %ugements. 4par e&emple e&emple la tentative de meurtre sur un homme homme dé%" mort. 7vec %uste le raisonnement %uridique on ne peut pas vraiment comprendre 1a, ou encore l'affaire des deu& %eunes morts dans une cabine E#8. 'ils ne sont pas punis, sociologie des organisations 4changer tous les  %ours d'affection qui qui peut %ouer5, des techniques 4sont 4sont moins sur le terrain en en direct qu'avec la radio, radio, mauvaises informations et on se fie plus " la radio5, avec tout 1a, " qui la faute 3 Cela évite le %uridicisme e&cessif. 4 9 raisonnement %uridique e&cessif5.

 Première partie : définition. C'est l'étude scientifique du phénomène criminel et des réponses que la société peut lui apporter. C'est une discipline qui participe de savoir appliquer les connaissances nécessaires nécessaires " l'élaboration des règles, " leur amélioration, voir " leur abrogation.

Chapitre 1 : le contenu de la criminologie. 'agissant d'une science plurielle, elle a nécessairement un contenu variable, d'o: l'importance de sinterroger d'abord sur ce qui est le point commun de toutes ces disciplines, avant de présenter les méthodes de la criminologie.

Section Secti on 1 : son obje objet. t. $a question qui surgit est de savoir si la criminologie peut être autonome, cest " dire se dorer de ses propres règles, ou si elle est forcément hétéronome, c'est " dire dépendante des règles des disciplines qui la composent.

;aragraphe un 6 l'autonomie de la criminologie. 75 $es conceptions discutées. C'est une autonomie qui a été discutée, mais elle semble au%ourd'hui acquise. Elle a été discutée d'abord parce qu'il a fallu f allu s'entendre sur ce que l'on l 'on entends par phénomène criminel. Ce n'est pas si simple, parce qu'une action criminelle c'est forcément l'action d'un homme ou d'une femme criminel. En soi ce n'est pas forcément un acte, c'est aussi un être humain. $'action criminelle est donc d'abord un phénomène social, ensuite un phénomène humain. C'est en fait une transgression asse< particulière, transgression d'une norme sociale, que l'on réprouve. + $e crime, c'est ce qui choque , disait disai t #ur!heim. Il écrivait écr ivait en *=>) qu'on ne réprouvons pas parce qu'il est crime, mais qu'il est crime parce qu'on le réprouve. ?ais tous n'ont  pas forcément la norme norme %uridique comme repère. i l'on prends prends le repère de la normalité normalité plut@t que celui de la normativité, le comportement criminel serait alors le comportement anormal, la déviance, et l" 1a risque de faire éclater l'autonomie de la criminologie. 2uand on et auAdel" des normes, cela devient très vaste, c'est pourquoi il faut insister sur la deu&ième chose 6 $'action criminelle est aussi un comportement humain. Il va donc devoir prouver un élément de permanence, universel, qui permettrait d'échapper " la relativité de la première définition, pour dire que le crime doit être ce qui est réalisé par un humain et ce qui choque un autre humain. $" encore on pourrait avoir deu& visions 6  B Ce qui choque choque c'est ce qui va " l'encontre des sentiments sentiments morau& les les plus élémentaires, élémentaires, " l'encontre de ce qui provoque des émotions collectives partagées par le plus grand nombre. ision a&iologique , l'infraction l'infract ion est ce qui lèse des valeurs sociales. C'est asse< relatif. relati f.  B Ou ce qui choque, choque, c'est la nature nature du moen emploé emploé pour atteindre ses ses buts. C'est pas pas qu'on ait tué un homme, c'est qu'on ait voulu le tuer avec tel moen. $" c'est une réfle&ion intéressante pour se dire qu'il  aurait des crimes naturels, des crimes par nature, par opposition au crime conventionnel. 4Darofalo5. ?ais pour dire quel crime rentre dans quoi, l"... c'est l'hétérogénéité de l'infraction. ;our le vol, 1a dépend de la conception mariste ou non que l'on a de la propriété. #e ce point de vue, on peut s'entendre sur le fait qu'il e&iste un noau dur de la délinquance,

 Première partie : définition. C'est l'étude scientifique du phénomène criminel et des réponses que la société peut lui apporter. C'est une discipline qui participe de savoir appliquer les connaissances nécessaires nécessaires " l'élaboration des règles, " leur amélioration, voir " leur abrogation.

Chapitre 1 : le contenu de la criminologie. 'agissant d'une science plurielle, elle a nécessairement un contenu variable, d'o: l'importance de sinterroger d'abord sur ce qui est le point commun de toutes ces disciplines, avant de présenter les méthodes de la criminologie.

Section Secti on 1 : son obje objet. t. $a question qui surgit est de savoir si la criminologie peut être autonome, cest " dire se dorer de ses propres règles, ou si elle est forcément hétéronome, c'est " dire dépendante des règles des disciplines qui la composent.

;aragraphe un 6 l'autonomie de la criminologie. 75 $es conceptions discutées. C'est une autonomie qui a été discutée, mais elle semble au%ourd'hui acquise. Elle a été discutée d'abord parce qu'il a fallu f allu s'entendre sur ce que l'on l 'on entends par phénomène criminel. Ce n'est pas si simple, parce qu'une action criminelle c'est forcément l'action d'un homme ou d'une femme criminel. En soi ce n'est pas forcément un acte, c'est aussi un être humain. $'action criminelle est donc d'abord un phénomène social, ensuite un phénomène humain. C'est en fait une transgression asse< particulière, transgression d'une norme sociale, que l'on réprouve. + $e crime, c'est ce qui choque , disait disai t #ur!heim. Il écrivait écr ivait en *=>) qu'on ne réprouvons pas parce qu'il est crime, mais qu'il est crime parce qu'on le réprouve. ?ais tous n'ont  pas forcément la norme norme %uridique comme repère. i l'on prends prends le repère de la normalité normalité plut@t que celui de la normativité, le comportement criminel serait alors le comportement anormal, la déviance, et l" 1a risque de faire éclater l'autonomie de la criminologie. 2uand on et auAdel" des normes, cela devient très vaste, c'est pourquoi il faut insister sur la deu&ième chose 6 $'action criminelle est aussi un comportement humain. Il va donc devoir prouver un élément de permanence, universel, qui permettrait d'échapper " la relativité de la première définition, pour dire que le crime doit être ce qui est réalisé par un humain et ce qui choque un autre humain. $" encore on pourrait avoir deu& visions 6  B Ce qui choque choque c'est ce qui va " l'encontre des sentiments sentiments morau& les les plus élémentaires, élémentaires, " l'encontre de ce qui provoque des émotions collectives partagées par le plus grand nombre. ision a&iologique , l'infraction l'infract ion est ce qui lèse des valeurs sociales. C'est asse< relatif. relati f.  B Ou ce qui choque, choque, c'est la nature nature du moen emploé emploé pour atteindre ses ses buts. C'est pas pas qu'on ait tué un homme, c'est qu'on ait voulu le tuer avec tel moen. $" c'est une réfle&ion intéressante pour se dire qu'il  aurait des crimes naturels, des crimes par nature, par opposition au crime conventionnel. 4Darofalo5. ?ais pour dire quel crime rentre dans quoi, l"... c'est l'hétérogénéité de l'infraction. ;our le vol, 1a dépend de la conception mariste ou non que l'on a de la propriété. #e ce point de vue, on peut s'entendre sur le fait qu'il e&iste un noau dur de la délinquance,

qui réside dans les formes de l'action criminelle plut@t que dans les valeurs lésées, lesquelles sont variables. Il  aurait dans ces formes deu& formes d'actions humaines qui sont tou%ours prohibées, c'est la violence et la ruse. C'est la théorie du noau dur. dur. ) et suivants du précis. 2uand on regarde les études criminologiques, il  a tou%ours l'un de ces éléments dans le  phénomène étudié. étudié. Cela permet de mettre d'accord les tenants de différents différents courants, cela cela permet notamment de réconcilier les tenants de la criminologie de l'acte et du passage " l'acte avec les  partisans de la criminologie criminologie de la réaction réaction sociale. $es tenants tenants de cette dernière dernière théorie étaient venus venus " nier le concept même de l'infraction en disant que la seule chose dont on est surs c'est qu'il  a des situations problèmes, des actions problèmes, et qu'on apporte une réponse. $e problème de cette vision est qu'elle a été noautée par le politique, qui a dit que c'est la réponse qu'il faudrait avoir,  parce que la réponse réponse est tou%ours tou%ours la réponse du groupe groupe dominant sur sur le groupe dominé. dominé. Ils ne  pouvaient pas s'entendre avec ceu& qui pensaient pensaient que c'était la protection protection d'une norme. norme. $" avec la violence ou la ruse on a un crime qui peut être défini en soi donc 1a règle le  problème. C'est donc donc une notion autonome autonome quelque soit la forme qu'elle prends, prends, elle étudiera ce ce noau dur. F5 7utonomie acquise. $a criminologie en effet est autonome du fait de son ob%et par rapport " toutes les sciences complémentaires qui lui permettent d'e&ister. Elle est ainsi nécessaire " l'élaboration des politiques criminelles, que l'on peut définir comme l'ensemble des procédés par lesquels le corps social organise la réponse au phénomène criminel. $a criminologie n'est pas la politique criminelle ou la criminalistique, qui est l'ensemble l' ensemble des techniques scientifiques e&istants pour établir la preuve des faits matériels. 4médecine légale, police scientifique, analse comportementale...5 comportementale...5 #ifférente de la pénologie, des sciences pénitentiaires, celles qui essaient de trouver la meilleure efficacité possible " la sanction. $a criminologie n'est pas la sociologie pénale, qui elle est l'étude des institutions de la  %ustice répressive. répressive. $e fait d'avoir un ob%et bien identifié permet de dire que la discipline est bien autonome. Cette criminologie comporte encore des aspects d'hétéronomie, parce qu'elle est complétée par des sciences anne&es.

;aragraphe deu& 6 l'hétéronomie de la criminologie. 75 -ne science compliquée. Cette science est compliqué, sur le plan de la recherche et de l'enseignement. Gecherche 6 implique impliqu e un croisement croisemen t des disciplines et une rencontre des chercheurs, et il  a  peu de lieu& de rencontre. Il  a le CE#I; CE#I;,, l'institut national des hautes études de de la sécurité et de la %ustice 4IHEJ5, dans lequel travaillent surtout des sociologues et des politologues, il abrite l'OH#G;... Ils sont souvent monoAdisciplinaires. Il  en a au Canada, en 7llemagne, au& -7. Che< nous, on a dans les instituts de droit, des instituts de droit pénal et sciences criminels, ou des instituts de science criminelles, " l'image de l'institut de droit pénal et criminologie de ;aris. Compliqué sur le plan de l'enseignement 6 /K masters dont >0 en fac de droit, * seulement en fac de médecine ou autre, et 0/ #- dont (/ en fac de droit et (> en fac de médecine ou autre.

2uand on regarde ce qui est enseigné, dans les facs de droit on a peu d'autres matières que des matières %uridiques. #onc sur la papier on a la volonté de se faire rencontrer différents  professionnels, mais mais concrètement cela cela n'e&iste pas encore. F5 -ne science appliquée. C'est ce qui fait qu'elle est une science reconnue. 2uelque soit les chercheurs et leur casquette d'origine, ils ne peuvent s'appuer que sur des enquêtes de terrains, des surve, surve, qui supposent tou%ours de combiner une phase de description, une phase d'analse, une phase de réfle&ion, pour appliquer des remèdes. $'idée est que ce n'est qu'" ces conditionsAl", d'avoir ces garanties scientifiques, d'avoir des sciences d'appui, et une science appliqué elle même, qu'on peut donner un vrai sens " la criminologie. Il faut donc éviter son instrumentalisation.

ection ( 6 les méthodes de la criminologie. i on veut pouvoir accorder du crédit " cette matière pluridisciplinaire, il faut appliquer une méthode scientifique. Il faut qu'elle puisse s'appuer sur un savoirAfaire, qu'elle se donne les moens de la recherche. ?ais encore fautAil le faire savoir, elle a donc besoin aussi de moens d'e&pressions.

;aragraphe un 6 les moens de la recherche. ont dictés par l'ob%et de la criminologie, " savoir qu'ils s'appliquent soit au crime, soit au& criminels. 75 $a recherche sur le crime. Elle requiert tou%ours la même chose 6 observation d'un milieu. Elle peut se faire f aire soit par une  perception immédiate immédiate ou participante 4on  va5 ou par une perception perception médiate. 4caméras, 4caméras, etc5. On a plusieurs études qui ont été menées par l'école de Chicago dans les années ()', cela va consister par e&emple en allant travailler comme gardien de prison, entrer dans un gang... Hed ;ols! par e&emple, Fec!er vérifier, livre de *=>K, outsiders, milieu de la mari%uana. $a deu&ième phase est tou%ours d'émettre des hpothèses, pour pouvoir les vérifier. $a troisième phase est l'e&périmentation. #élicat en criminologie, parce que soit on compare un groupe délinquant " un groupe nonAdélinquant, soit on est obligés de provoquer de la délinquance che< un autre pour vérifier si les hpothèses se vérifient. $" on peut toucher des limites éthiques. ;ar e&emple 6 l'e&périence de tanle ?ilgram en *=>*.e&périence dans la prison de tanford en *=/*, par Limbardo, avec le lucifer effect. Ou encore les MAroom MAroom en 7ngleterre. F5 $a recherche sur le criminel luiAmême. Ces études sont réalisées essentiellement sur des personnes détenues. #eu& tpes dapproches 6 individuelles ou collectives. K techniques d'approche individuelle de recherche. $a première est d'établir une biographie du criminel, qui témoignera de son histoire  personnelle, ce qui pourra éventuellement éventuellement aider les chercheurs chercheurs " comprendre comprendre d'autres passages passages " lacte sur des histoires proches.

;our plus d'efficacité il  a aussi des études de suivi de cas. Il  en a une qui est en cours depuis *== " l'université dNdimbourg, EMC. PK)) %eunes qui sont suivis %usqu'" K) ans, on peut voir quels sont les facteurs de désistence. Ntude longitudinale l". Ntudes sur des dossiers criminels. ;ermet de trouver la sanction adaptée. Il  a un engouement pour les approches collectives. On e&amine un groupe de détenus, on  prends des critères communs 4année de naissance, critère ou durée de la condamnation5 pour soit observer les différences entre eu&, ou soit observer les différences entre ce groupe et le reste de la  population. $e problème est tou%ours d'e&trapoler et de transposer ce qu'on a observé dans tel ou tel groupe avec un autre groupe composé d'individus du même se&e, age, origine, mais qui n'auraient  peut être pas de raisons de se comporter de telle manière, car le regroupement a été fait dans un conte&te en particulier. #ire que des statistiques civiles se transmettent " des statistiques  pénitentiaires c'est chaud.

;aragraphe deu& 6 les moens d'e&pression. C'est le vocabulaire et les statistiques. $e vocabulaire 6 Il permet de bien définir ce qu'on entends par crime. -n %uriste qui fera une étude aura tendance " dire que c'est une infraction, un non %uriste dirait que c'est un élément moralement indéfendable. Il faut donc avoir un vocabulaire le plus commun possible. $a violence et la ruse est " nouveau très pratique. $a notion dincivilité est asse< floue. On a tout dedans. #roit administratif, droit pénal, et ce qui ne concerne pas le droit. aut mieu& étudier la violence du coup, ou alors il faut la définir par rapport " ce que serait le comportement civique, et l" du coup on est plut@t dans l'étude de l'indiscipline, qui ne rentre pas dans la criminologie. $e crime peut être défini aussi selon ses modalités, c'est ce que l'on verra. Il  a utilisation de tpologies 6 crime passionnel, crime en col blanc, crime compulsif... $es statistiques 6 Il  a plusieurs sources de statistiques possibles, il faut être prudent dans leur utilisation. 2uand " la nature des statistiques, il faut noter qu'il  en a dans les pas qui font de la criminologie, de nature publique et de nature privé. $es statistiques publiques sont celles de la police et de la gendarmerie, pour les infractions connues 4aspects de la criminalité en 8rance voir5 Il est désormais réalisé chaque année par l'OH#G;. #epuis ())0, cet outil comporte une liste d'infractions qui ne correspondent pas e&actement au& infractions pénales5 on parle de l''état P))*. 1a c'est très pratique, on peut être très  précis. tatistiques du ministère de la %ustice, qui comporte soit l'annuaire statistique de la %ustice, soit le compte général de l'administration de la %ustice criminelle. Il  a aussi les statistiques  pénitentiaires, qui portent sur le nombre de détenus. 4;ierre ictor Mournier, l'O;7$E, ou le min de la %ustice5. Il  a des statistiques privées, notamment celles qui sont menées par les chercheurs qui font des enquêtes de victimisation. 4IHEE, cadre de vie et sécurité, qui intéressait */ ))) ménages. Il 

a dedans des questionnaires qui s'intéressent au& ménages intéresses et des questionnaires libres et anonmes. Cela peut faire ressortir un peu le chiffre gris de la criminalité.5 Ces statistiques sont intéressantes, mais il faut tou%ours les prendre avec prudence. Internet 6 criminocorpus est intéressant. -Q7? aussi. Ou en livre, istoire de la criminologie fran1aise si on veut approfondir les théories.

Chapitre 2 : l'Histoire de la criminologie. $a connaissance des causes du crime est une préoccupation ancienne et constante. On a tou%ours voulu comprendre d'o: cela venait, cette idée du crime. ?ais les premiers criminologues qui étudient cela de manière scientifique, on remonte " *>P), avec Jean Faptiste #elaporte. Il va étudier les liens entre la phsionomie et le caractère.

ection * 6 les premières théories. Elle se divisent en deu& courants. Il  a les théories qui privilégient les causes du crime " l'intérieur de l'individu qui sont les théories anthropologiques et celles qui privilégient la sociologie qui sont les théories sociologiques.

;aragraphe un 6 les théories anthropologiques. $ombroso n'est pas le fondateur de cette science, il n'est qu'un héritier. 4le mot criminologue napparaRt pas avant Darofalo d'ailleurs5. $es théories anthropologiques se divisent en deu& catégories 6 celles qui considèrent que les causes du crime se trouvent dans l'anatomie, dans le corps, o: l'on doit rechercher des anomalies anatomiques pour e&pliquer le crime, et celles qui considèrent que le tout provient de la lignée, de la descendance, ce qui est l'atavisme. *. $es anomalies anatomiques. $e premier qui a pensé que l'on pouvait reconnaRtre un criminel en raison d'anomalies anatomiques, c'est #ella ;orta. #e umana ;hsiognonoma. C'est lui qui a crée la phsiognomonie. C'est une science qui établit des liens entre les caractères d'une personne et ses traits  phsiques. Il aura certains disciples %usque dans le *eme, mais cette science n'a pas eu véritablement de prolongation au del" de */>). 7rrive 8ran< Joseph Dall, qui invente la phrénologie, qui est l'étude du cerveau. Dall  présente " l'institut de 8rance sa recherche, recherche sur le sstème nerveu& en général et sur celui du cerveau en particulier. elon Dall, le cerveau se divise en (/ )', plus e&actement "  partir d'un ouvrage publié en *=> par Chapman. $e&plication est simple. Elle dit que le crime serait une invention des groupes dominants d'un Ntat qui tend " encadrer les individus ou les groupes qui risquent de mettre le pouvoir en péril. $e droit pénal serait donc un instrument pour contenir individus ou ces groupes. Il  a eu une  politisation de la criminologie, instruments du capitalisme pour gérer les classes laborieuses. Ce courant a milité par une décriminalisation d'un certain nombre d'infractions actuelles pour une recriminalisation de comportements nouveau&. ;ar e&emple on pourrait criminaliser l'impérialisme, le capitalisme. #ans les années >' on voulait aussi criminaliser le racisme, le se&isme, au%ourd'hui 1a l'est. #onc la criminologie radicale des années >' a laissé des traces quand même. ?ais de l" " genre décriminaliser le vol parce que la propriété est collective...

;aragraphe quatre 6 la criminologie victimologique. C'est ce qu'on a appelé la seconde victimonologie, qui est apparue dans les années )'. C'est l'idée que la victime doit être traitée pour elleAmême, indépendamment du malheur qui la frappe, elle est victime que ce soit d'un élément naturel ou criminel. $a victime d'une infraction criminelle n'est qu'une victime particulière par rapport " l'ensemble des victimes. Il faut donc lui appliquer les mêmes solutions qu'" toutes, cad avoir un mouvement de compassion, qui prendra dans le cadre du phénomène criminel soit la forme de l'octroi d'un certain nombre de droits au& victimes, 4 droit de se constituer partie civile pour déclencher l'action civile, droit " un avocat, %uge des aides au& victimes, il faut qu'elle ait des e&plications..5

 a une autre forme de réaction qui se développe " l'e&térieur du sstème pénal ou il s'agira de favoriser la %ustice transactionnelle ou restaurative. $" on essaie même plus d'e&pliquer le crime. #ans les )', on a plein de théories mais on a  pas encore réussi " %uguler la délinquance, alors on s'intéresse " régler le problème en passant par la victime.

 Deuxième partie : microcriminologie. Elle suivra la conception multifactorielle. $e crime nest pas que le résultat d'un seul facteur, il  a des causes tenant " la personne et des processus de dnamique de passage " l'acte...

Titre un : les facteurs de la criminalité, ou l'étiologie criminelle. Il s'agit ici d'aller puiser dans les différentes courants de criminologies pour faire ressortir les critères dominants, ceu& qu'on retrouve dans le plus grand nombre de cas. 8acteurs personnels et facteurs situationnels.

Chapitre 1 : les facteurs personnels. Il s'agir d'étudier la personnalité des criminels. $a personnalité, c'est ce qui fait leur individualité, c'est " la fois qui on est et qui on devient. $a criminalité n'est %amais une donnée statique. -ne personnalité se construit avec des données innées et des données acquises. $'idée est qu'il faut tou%ours se demander quelle est la part de l'inné et quelle est la part de lacquis.

ection * 6 les facteurs innés. On ne revient pas sur les théories de $ombroso, puisque le tpe criminel on  croit pas  beaucoup. ?ais il faut savoir que ses études se sont déroulées tout au long du __eme siècle sur cette théorie.  Hotons quelques noms de ceu& qui ont étudié la morphologie criminelle %usqu'en /)' et qui ont donné, sans soutenir qu'il  avait un criminel, ont décrit les criminels selon leur morpho Qretschner 435. $'e&tosome, grand mince longiligne, l'athlétique, solide, pilosité abondante, le  pcnique, le dsplasique... #onc il a e&isté des tpologies au __eme siècle, d'ordre somatique et aussi d'ordre pschologique qu'il mélange. On va plut@t sintéresser " ce qui a cours au%ourd'hui.

;aragraphe un 6 facteurs somatiques ^ facteurs pschiques.

'agissant des premiers 6 on pense " ce que l'on a hérité, c'est " dire " l'hérédité, notre généalogie. 475 EstAce qu'il  a une influence entre les caractères de ces ascendants et le comportement du descendant 3 $e criminologue qui s'intéresse " l'hérédité a plusieurs moens d'observation. Il regarde la généalogie, si de génération en génération  a des cas de violences. ?oen satisfaisant . Contestable  parce que l'hérédité doit aussi être prise en compte avec les facteurs sociau&. Hos a`eu& n'ont pas vécu dans le même conte&te social. On peut prendre les données statistiques mais l" encore ce n'est pas probant. En matière dhérédité les études les plus précises sont les études faites sur les %umeau&. $es tTeen studies ont porté sur la comparaison de fau& et de vrais %umeau&. #algard et Qringlen. Il sont étudié KK ))) %umeau& en Horvège, en *=)) et *=K0. #ont *K= pères dont au moins un des deu& qui avait commis une infraction. $es résultats n'ont pas été %ugés significatifs, puisqu'il n' avait pas de tau& de concordance criminelle supérieure " *)W. Il  a eu d'autres études, mais qui ne sont pas significatives, qui ont montré des concordances de 0)W sur les vrais %umeau&, contre () " K)W sur les fau& %umeau&. $e problème est qu'" chaque fois il  avait des facteurs environnements qui ont %oué. Christiane en au #anemar!. 7doption studies aussi. ;our vérifier si la déviance des personnes adoptées est plut@t génétique ou plut@t environnementale. ;as de résultat concluant non plus. i les enfants devenaient des criminels c'est parce que les parents adoptifs l'étaient, donc environnemental.  a encore des études sur les chromosomes et les nerfs. F5 $es chromosomes U Certaines études ont montré que certains criminels ont un chromosome déficient. Ce n'est  pas lié " l'hérédité, tous nos chromosomes ne sont pas héréditaires. Certains criminels avaient des anomalies, notamment sur le gonosome, Qlinefeteur, fait quil  a un chromosome _ supplémentaire che< certains individus, c'est le cas de 8rancis eaulmes. Ntant atteint de ce sndromeAl", il ne peut commettre luiAmême des viols.  a aussi le sndrome P/, cad doublement masculin, personne grande et proche des  pschopathes. $e problème est que cela ne représente que *W de la population délinquante. #onc il n' a pas de gène du crime. C5 $es nerfs. $a neurologie est une science en pleine mutation avec l'apparition des neurosciences. Il e&iste l'école cérébroApratique qui relie la délinquance " des anomalies du cerveau. Elle s'est surtout e&primée dans les années 0)' au& -7. Il  a eu plein dactions de lobotomie. ?onig a inventé cette technique. Il a re1u le pri& Hobel de médecine mais les raisons de sa science sont obscures, en *=K= il re1oit 0 balles et est en fauteuil roulant. 7u%ourd'hui cest la neuroAscience qui est en plein développement et qui s'intéresse " la chimie du cerveau, et en particulier " la sérotonine. C'est un neuroAtransmetteur qui module le sstème nerveu& central, qui régule le comportement. 7ussi " la dopamine, qui est un facteur d'activité, et " un tas den, %e le veu&5. $e processus d'imitation suppose un rapport de domination et d'influence, mais aussi de résistance et de contreAimitation. Il  a ceu& au&quels on veut ressembler et ceu& au&quels on ne veut pas ressembler. Ces phénomènes d'imitation s'accompagnent d'un autre élément social fondamental, qui est l'invention. Il décrit 1a comme un mouvement circulaire en trois temps 6 on commence par l'imitation, par laquelle un modèle s'impose et se répands, puis vient un duel logique, qui est l'opposition entre deu& modèles qui se disputent la primauté, et l'invention, qui est la naissance d'un nouveau modèle, qui est en la faveur d'un compromis, qu'il sappelle aussi un dénouement surprise. Création d'un nouveau modèle qui sera " nouveau imité. C'est parce qu'on a cette corrélation qu'on peut faire une corrélation avec le milieu économique, puisque les membres de ce groupe vont souvent faire partie du même milieu économique. Et dans les milieu& défavorisés, l'ombre se propage plus facilement que dans les milieu& plus favorisés, o: les contacts sont moins nombreu&. Ce phénomène dimitation a été attesté criminologie par certaines e&périences, comme celle de Tatson en *=/K, étude anthropologique sur des peuplades primitives, o: l'on s'est aper1us que les guerrier qui se paignaient le visage avaient au combat plus d'agressivité, et créaient des dégSts plus grands, torturaient plus facilement. On sest aper1us que ces bandes maquillées en inspirait d'autres, d'autres allaient se peindre de manière encore plus effraante. Il  a eu aussi des constats que les bandes criminalisées se créent par l'adoption d'un uniforme. $e QQQ par e&emple. 2uand on essaie d'imiter un autre groupe violent, on créer une autre forme de violence, et ainsi de suite.

;aragraphe deu& 6 le milieu politique $e milieu politique est un milieu social qui permet une certaine criminalité ou non 3 Et quel tpe 3 Cette étude se fait tou%ours selon la distinction suivante 6 regarder influence de la politique intérieure sur le crime ou e&térieur. Intérieur, c'est problème dintérêt de conflit, e&térieur, c'est par e&emple l'importation du conflit israéloApalestinienne. $a politique intérieure 6 Il  a des frictions qui sont liées au milieu politique. Complots, fraudes électorales... 'agissant de l'influence de cette criminalité sur celle de droit commun, la réponse quasiAunanime est de dire que ce milieu politique est indifférent parce qu'on pourrait avoir une société sans régime politique qui ne serait pas pour autant dénuée de criminalité. 4auf qu'on a  pas encore de société dénuée de sstème politique5. $es démocraties libérales sont plus frappées par  la criminalité que les régimes autoritaires. 7près attention. ;olitique e&térieure 6 Il  a quelques études l"Adessus, surtout avec #aesh. EstAce que pendant une guerre qui se développerait, après la guerre  auraitAil une différence 3 ;endant la guerre augmentation du vol, du recel, " cause de la pénurie, augmentation des infractions militaires, mais diminution des violences, puisque celleAci devient plus légale. Ntudes sur la criminalité après la guerre. Elle se poursuit surtout dans les pas vaincus. Cela repose soit sur les habitudes prises, soit sur un besoin de compensation. ;roblème des guerres révolutionnaires, religieuses, qui seraient dirigées contre les démocraties occidentales. On saper1oit qu'il  a tou%ours des partisans de ces mouvements e&térieurs " l'intérieur des pas et qui essaent de reproduire.

;aragraphe trois 6 influence du milieu culturel ou médiatique. $'idée nest pas nouvelle. #é%" $ombroso avait dit que la presse avait une influence. $es

images de violence dans la presse écrite ou audiovisuelle, peuvent être " l'origine de la criminalité selon lui. Il  a une partie des scientifiques qui montrent que 1a peut avoir une influence et d'autres vont dire que 1a permet de canaliser la violence 4catharsis5. 75 'agissant de la presse écrite 6 ;apier ou numérique, on parle aussi de l'ordi l". $a presse des faits d'hivers intéresse les criminologues dont le but est de relater les faits criminels. Cette presse a t elle un effet salvateur, de dissuasion, ou au contraire a t elle un effet néfaste d'encourager 3 $'effet salvateur a été un peu observé che< les victimes, en ce sens que le fait que ce soit  publié dans la presse, ce soit dé%" une reconnaissance. En revanche, peu d'influence sur les coupables, c'est pas forcément eu& qui achètent les %ournau&. Il peut quand même avoir un effet néfaste sur l'opinion publique, puisque cette presseAl" prends le risque de banaliser la violence, de  provoquer une accoutumance au crime. Il  a avec cette presse, une contagion avec la véhiculation de certains faits. E& 6 vague de  profanations de tombes dans les cimetières. \a peut être l'occasion pour certains d'assouvir certains  penchants criminels. C'est précisément pour 1a que le législateur érige en infraction de diffusion de messages " caractère violents ou pornographiques ou de nature " porter gravement atteinte " la dignité humaine. Il  a aussi la littérature en tant quel tel, les récits criminels. EstAce qu'ils ont un impact 3 \a dépend.  a eu dans les années )' de l'ouvrage + suicide, mode d'emploi .  a eu une conséquence.  a aussi des histoires filmées qui ont été " l'origine de certains faits meurtriers, e&emple en ())(, une adolescente qui avait poignardé des camarades et qui s'est inspirée de scream. Ou en ()*(, tuerie pour le filme de Fatman. On peut penser que 1a n'a une influence que sur les plus vulnérables, donc c'est pour 1a la législation... 7udiovisuel, internet 6 $es %eu&Avidéos essentiellement.  a pas vraiment d'études qui montrent 1a qu'on devient criminel. $es seules études qui e&istent disent que 1a peut enfermer les gens che< soi, et encore avec les %eu& en ligne... En revanche, l'impact des vidéos réelles sur internet, des atrocités qui sont commises, avec cette propension de ceu& qui commettent des crimes vites affichés. E& 6 selfie du connard. X pour le coup 1a banalise la violence, car ce sont de vraies images. Il devrait  avoir plus d'études l"Adessus.

;aragraphe quatre 6 ?ilieu géographique. On peut sinterroger sur l'impact de la géographie et de la démographie sur la criminalité. $a géographie, quand on l'étudie, c'est soit suivant ses variations géographiques, soit les variations écologiques. $es variations climatiques 6 $oi thermiques de la criminalité de Duerr Ce sont des constats qui ont laissé les criminologues septiques, mais on est obligés quand même de constater qu'il  a un lien indirect entre le climat et la criminalité. ;arce que le climat détermine le mode d'organisation et de fonctionnement d'un pas. i on a un pas o: les %ours sont très longs, on va avoir l'organisation du travail et de l'école qui va être calquée l"Adessus. $a nuit est  plus propice au& infractions aussi donc voil"... En 8rance, on voit que les vols sont plus nombreu& en hiver, et qu'en été, les infractions liées " l'alcool sont plus nombreuses.

Mhéories écologiques 6 Ncole de Chicago, école d'analse de la criminalité urbaine, qui a résonné en fonction des pour *)) ))). il a e&pliqué que ce pourcentage s'e&pliquait par le fait que l" o: il  avait /0W de noirs, il  avait eu des migrants du ud de tradition plus violence en  plus grand nombre, et que ceu&Al" se trouvaient dans un espace rapproché avec des familles riches de la 6 $es théories béhavioristes $'idée est celle du comportementalisme. On la doit " un certain John ]atson, qui e&plique que la délinquance est liée " un comportement qui n'a pas de lien avec un processus mental. $a conscience, il  a ptet des e&plications, mais on  a pas accès. Mout s'e&plique par des processus comportementau& qui ne sont que le résultat d'un conditionnement. $'idée est que quelque soit nos processus mentau& originaires, on peut tous être conditionnés. $'important est donc d'agir sur le conditionnement. -n canadien pschologue, Fandura, développe la théorie de l'apprentissage social, qui e&plique que le comportement che< l'enfant est appris dans une relation sociale avec autrui, qui repose tou%ours sur l'observation sociale d'un modèle. $'idée est que ce ne sont que les situations qui créent les délinquants.

 Partie # : a criminologie appli$uée $a criminologie doit pas se limiter " une analse détaillée et structurée de l'analse criminelle. Elle n'a d'intérêt que si elle permet de lutter contre la délinquance. Il  a ( fa1ons de faire •



Etudier les moens de lutte e&istant qui sont les plus efficaces 6 la criminologie %uridique. On porte des %ugements de valeur sur les institutions pénales qui naissent d'une politique criminelle. On sait que la prison n'est pas efficace, il faut individualiser la peine. ?ettre en oeuvre des moens nouveau qui se distinguent en deu& branches 6 $a criminologie clinique 6 s'intéresse au traitement du délinquant $a criminologie préventique 6 s'intéresse " la prévention des situations ammenant " la délinquance. ?oins réactive, plus collective ◦ ◦

Chapitre 1 : a criminologie clini$ue Elle étudie le délinquant dans le but de proposer des mesures pour éviter la récidive. C'est une branche de la criminologie qui met l'accent sur la personnalité criminelle. C'est la branche qui s'est le plus développé ces dernières années concernant les délinquants se&uels. Cette criminologie se veut scientifique, elle doit s'appuer sur des bases théoriques et sur des e&amens d'évaluation, de vérification. Section 1 : Les fondements théoriques de la criminologie clinique

Ce sont les états dangereu&. $a difficulté c'est de le détecter. 75 $e concept Darofallo décrit bien l'état dangereu&. C'est la probabilité de commetre une délit. ;our lui, il  a deu& éléments qui décrivent cette potentialité 6 la capacité criminelle et le degré d'adaptabilité. Il décrit la capacité criminelle comme la perversité que présente un individu. $a perversité c'est le mal que l'on peut redouter d'une personne. C'est un potentiel constant che< les individus. Darofallo dit qu'il faut combiner cela avec le deu&ieme élément 6 le degré d'adaptabilité. C'est la faculté de s'adapter au milieu social, et cela est une varaible sur laquelle des traitements peuvent avoir de l'influence. • • • •

• •

Il  a P profils 6 Capacité élevé et degré d'adaptabilité élevé Géduit et réduit Elevé et réduit Géduit et élevé Ce état dangereu& peut prendre différentes formes selon les profils, deu& formes possibles 6 -n étant dangereu& permanent -n état de crise social

i l'e&amen criminologique montre que l'individus se trouve dans un état dangereu&  permanent. $" encore, il  K tpes d'individus antiAsocial 6 $es délinquants professionnels ou les récidivistes ordinaires $es délinquants dont la dangerosité est orientée vers un tpe d'infraction ou verts tout tpes d'infraction $es délinquants précoces, ou les autres • •



'agissant de la dangerosité ponctuelle ou de l'état de crise, c'est le profil de la plupart des délinquants selon Darofalo. $a commission de l'acte criminelle résulte tou%ours d'une crise qui l'a déclenché. F5 $'appréciation de l'état dangereu& #eu& tpes d'indices permettent l'appréciation de l'état dangereu& 6 • •

Constater les infractions qui ont pu être commises Gecherchr les facteurs de l'état dangereu& par une analse bioApschologique ou sociale $es évaluations individuelles, comment se déroulent elles 3

( modèles 6 ?odèle médical 6 c"d un modèle qui suppose la succession de plusieurs actes 9 l'observation, le diagnostic, le pronostic, le traitement, le controle de son application et l'observation du résultat. ?odèle orienté vers la personne, alors que le lorsque cette personne arrive et qu'elle a commit des infractions, certains préconisent d'utiliser un autre modèle $e modèle pschoAsocial 6 pour comprendre la dangerosité de la personne, il faut intégrer la situation précriminelle et donc intégrer l'analse de la victime. •



;ourquoi 3 ;our détecter l'état dangereu& et le mesurer. $a détection de l'état dangereu& se fait selon différentes méthodes " différents stades qui sont des stades %udiciaires. $e point de départ reste tou%ours une infraction. Moute la lutte est orientée vers la récidive et pas vers le *er acte de délinquance. $a détection de l'état dangereu& se fait lors de lenquête et de l'instruction. On constitue un dossier de personnalité et e&amen de personnalité. Elle se complète aussi par une observation pénitentiaire après %ugement par les ;I; qui font une snthèse socioAéducative. 7 ce stade, les méthodes d'observations vont dépendre des formations de chacun. ;inatel avait dénombré K tpes de méthodes d'observation 6 $a méthode fondamentale c"d une enquête sociale, un e&amen médical, pschiatrique et  pschobiologique $a méthode complémentaire, sur l'observation direct du délinquant, par e&emple la  prescription d'e&amens bio complémentaires $a méthode scientifique, celle qui devrait permettre une analse plus fine du délinquant en consistant en une effraction de l'intimité du su%et. Mest de sincérité.. •





-ne fois fait, il faut mesurer l'état dangereu&. Il s'agit alors pour le clinicien d'apprécier  l'intensité de cet état dangereu& qu'il décrira en plusieurs critères 6 le seuil délinquanciel, le dégré d'immaturité, le degré dinadaptation sociale, pour pouvoir faire un pronostic. ;our appliquer ce  pronostic on a soit les méthodes individuelles, soit actuarielles. $e pronostic 6 faut il éviter la récidive 3 Oui. ?ais il  a plusieurs possibilités 6 neutraliser  l'individu, ou le soigner, le traiter. $es mesures pour lutter contre les états dangereu& sont les mesures de sretés. $a tendance de la 8rance c'est qu'elle se développe de plus en plus et vise même de plus en plus " se substituer " la peine car il  a cette croance que la délinquance est une maladie sociale. Cela donne lieu " la découverte de certains facteurs. Section 2 : Les examens criminologiques sociologiques

$es e&amens avaient surtout des visées d'e&plications et de prévention pour pouvoir protéger  la société. #epuis les années ), ils se sont doublés d'un autre ob%ectif qu'est celui de la resociabilisation du délinquant. ;roposer des mesures de réadaptation sociale. ;our cela, il faut connaitre les facteurs de persistance et de désistance criminelles. Chaque traitement qui sera  proposé doit pouvoir lutter contre un certain nombre de facteurs, les facteurs lourds de la délinquance, qui empeche toute resocialisation par luiAmême. Paragraphe 1 : Les facteurs de persistance

?aurice Cusson pense qu'il  a des facteurs qui sont si lourds qu'il  a des effets
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