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March 21, 2018 | Author: kharrat | Category: Hypothalamus, Testicle, Progesterone, Testosterone, Human Reproduction
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PARTIE 3 – CHAPITRE 2

MÉCANISMES DE LA REPRODUCTION

TP Eduanatomist

I Le fonctionnement de l’appareil génital de l’homme Rappel La puberté et le fonctionnement de l’appareil génital de l’homme 1 - Au moment de la puberté,    

le corps se transforme pour devenir celui d'un adulte capable de se reproduire, les transformations du corps qui se produisent débutent toutes en même temps, les organes reproducteurs croissent et deviennent fonctionnels, les caractères sexuels secondaires apparaissent.



 

est due à une augmentation progressive des concentrations sanguines de certaines hormones fabriquées par le cerveau ne produit pas de changement dans la production de testostérone et des hormones ovariennes marque le début de la production des cellules reproductrices ne produit pas de changements psychologiques

   

commence à la puberté chez l'homme et la femme, est cyclique chez la femme, est continue chez l'homme et la femme, dure toute la vie chez l'homme et la femme.

   

dans dans dans dans

   

produit produit produit produit

2 - La puberté 

3 - La production des gamètes:

4 - Les spermatozoïdes sont fabriqués :

5 – Le testicule

6 - Le sperme :

le pénis, les tubes séminifères, le testicule la prostate. des cellules mobiles une hormone de la testostérone le sperme

 est produit à partir de la puberté seulement  est formé d’un liquide nourricier qui représente 90 % de son volume total,  contient uniquement des spermatozoïdes  contient environ 100 millions de spermatozoïdes par millilitre. 7 - Chez l’homme, la testostérone :  présente une concentration sanguine qui évolue de façon cyclique,  présente une concentration sanguine constante au cours du temps,  maintient les caractères sexuels secondaires,  bloque la spermatogenèse.

Activité Exploiter des documents pour comprendre la régulation du fonctionnement du testicule A l’aide des documents indiqués, répondez aux questions ci-dessous, puis utiliser les réponses aux questions pour compléter le schéma bilan « la régulation du fonctionnement du testicule »

La double fonction du testicule Bordas, document 1 et 2 page 254 Quelle est la partie du testicule qui produit les spermatozoïdes ? Les tubes séminifères Quelle est la partie du testicule qui produit la testostérone Les cellules de Leydig ou cellules interstituelles situées entres les tubes séminifères Quels sont les rôles de la testostérone ? Stimuler la production de spermatozoïdes par les tubes séminifères et développer et maintenir les caractères sexuels secondaires.

Féminin, Masculin

Pour quelle raison dit-on que le taux de testostérone est constant ? Malgré des fluctuations cyclique d’une période de 4heures, le taux est maintenu entre 2 et 9 ng/mL

Le contrôle hypophysaire L’hypophyse est une petite glande située sous le cerveau. Elle produit entre autre les gonadostimulines. Les gonadostimulines sont au nombre de deux LH et FSH et ce sont des hormones qui stimulent les gonades. Une série d’expérience a été réalisée afin de déterminer le rôle de l’hypophyse de Mammifère dans le contrôle du fonctionnement du testicule. Protocole

Résultats (modifications observées) Atrophie des testicules : arrêt de la production de la testostérone Ablation de l'hypophyse et des spermatozoïdes Ablation de l'hypophyse et Restauration du niveau normal de sécrétion de testostérone et de injections d'extraits hypophysaires l'aspect des cellules interstitielles (*) mais la spermatogenèse (LH) n'est pas rétablie Ablation de l'hypophyse et Restauration du volume des testicules : le diamètre des tubes injections d'extraits hypophysaires séminifères retrouve sa valeur normale mais la spermatogenèse (FSH) n'est pas rétablie Ablation de l'hypophyse et Restauration du volume des testicules : le diamètre des tubes injections d'extraits hypophysaires séminifères retrouve sa valeur normale mais la spermatogenèse (LH + FSH) n'est pas rétablie (*) Cellules interstitielles : ce sont des cellules endocrines productrices de la testostérone Sujet baccalauréat ES 2003 – Centres étrangers

1 Quelle est l’action de la LH ? La LH stimule la production de testostérone par les cellules interstitielles. Quelle est l’action de la FSH ? La FSH stimule les tubes séminifères. EN bilan, quelle est l’action de l’hypophyse sur le testicule ? L’hypophyse provoque par l’intermédiaire de la LH et la FSH la production de testostérone et de spermatozoïde

Le contrôle par l’hypothalamus On parle de complexe hypothalamo– hypophysaire car l’hypophyse, une glande endocrine* est étroitement associée à l’hypothalamus, une partie du cerveau (donc constituée de neurones*). Certains neurones hypothalamiques sécrètent* une molécule qualifiée de neurohormone* la GnRH. La circulation sanguine dans cette région présente une particularité : le sang irriguant l’hypothalamus au lieu de revenir au cœur se dirige vers l’hypophyse. La GnRH libérée par l’hypothalamus dans le sang est donc transmis directement aux cellules de l’hypophyse. Neurones : cellules spécialisées du système nerveux Glande endocrine : organe produisant des hormones Sécréter : production par une celle d’une molécule qui est ensuite libérée à l’extérieur de la cellule Neurohormone : hormone produite non par une glande endocrine mais par un neurone

Une stérilité d’origine centrale. Les hommes atteints du syndrome de Kallman De Morsier présentent un déficit de maturité et de fonctionnement des testicules. Dans les cas les plus sévères, ce syndrome se caractérise par une immaturité complète des testicules associée à un défaut total de production des gamètes. Son origine est connue : les neurones de l’hypothalamus sécrétant la GnRH ne sont pas

Féminin, Masculin

physiquement connectés aux vaisseaux sanguins de la tige hypophysaire et ne peuvent donc y sécréter la GnRH. Les bilans hormonaux de ces patients révèlent des taux sanguins presque indétectables de LH et FSH, ainsi que des taux très bas de testostérone. Quelle est l’action de la GnrH sur l’hypophyse ? La GnRH provoque la production de LH et de FSH par l’hypophyse.

Le rétrocontrôle par le testicule Bordas, document 4 page 257 Quelle est l’action de la testostérone sur le fonctionnement de l’hypophyse ? La testostérone diminue la production de FSH et de LH par l’hypophyse : on dit qu’elle inhibe le fonctionnement de l’hypophyse. A coupler avec un TP si possible.

Les testicules assument un double rôle : d’une part, leur tubes séminifères produisent des spermatozoïdes d’autre part les cellules de Leydig ou cellules interstitielles, situées entre les tubes séminifères sont responsables de la synthèse d’une hormone, la testostérone. Les spermatozoïdes sont produits par une division particulière qui divise le nombre de chromosomes par deux, la méiose. L’activité des testicules est sous le contrôle du complexe hypothalamo-hypophysaire. L’hypophyse est sous la dépendance du fonctionnement de l’hypothalamus. Celui-ci produit du GnRH qui déclenche la libération par l’hypophyse de LH et de FSH. La LH stimule la sécrétion de testostérone par les cellules interstitielles. La FSH active la production de spermatozoïdes (spermatogénèse) par les tubes séminifères. Mais la spermatogenèse est aussi sous le contrôle de la testostérone qui est nécessaire pour une spermatogenèse complète. Outre cette fonction essentielle de stimulation de la production de spermatozoïdes, la testostérone développe et maintient les caractères sexuels secondaires Malgré des évolutions cycliques quotidiennes, le taux de testostérone est globalement constant à cause d’un rétrocontrôle négatif. On parle de rétrocontrôle ou rétroaction car la testostérone agit en retour sur son propre système de commande. On dit qu’il est négatif car la testostérone inhibe le complexe HP-HT. Si par hasard le taux de testostérone augmente, le taux de LH diminue en conséquence, ce qui diminue le taux de testostérone. La concentration en testostérone retourne à sa valeur d’origine. De même, si le taux de testostérone diminue, le rétrocontrôle produit une augmentation de ce taux et donc un retour à la valeur d’origine.

Féminin, Masculin

Exercice ? 1. On observe dans l’expérience 1 que l’ablation de l’hypophyse entraîne une atrophie des testicules et un arrêt de la production de la testostérone et des spermatozoïdes. On peut donc en déduire que l’hypophyse est nécessaire pour le fonctionnement normal du testicule, c’est-à-dire qu’il produise des spermatozoïdes et de la testostérone (une hormone). L’atrophie des testicules peut s’expliquer par l’arrêt de la production des spermatozoïdes ce qui a pour effet de diminuer le diamètre des tubes séminifères, dans lesquels les spermatozoïdes sont produits. 2. Dans l’expérience 2, l’injection de l’hormone gonadostimuline LH après ablation du testicule permet de rétablir partiellement le fonctionnement du testicule. Le testicule reprend son rôle de glande endocrine en produisant de la testostérone et les cellules interstitielles (qui produisent la testostérone) redeviennent normales. Cette expérience montre donc que l’hormone LH est nécessaire pour le fonctionnement des cellules interstitielles. 3. Dans l’expérience 3, l’injection d’une autre hormone gonadostimuline FSH après ablation du testicule permet aussi de restaurer partiellement le volume du testicule en augmentant le diamètre des tubes séminifères. L’hormone FSH a donc une action sur les tubes séminifères que l’expérience 4 permet de préciser. 4. Au cours de l’expérience 4, après ablation de l’hypophyse, ce sont les deux hormones FSH et LH qui sont injectées. On remarque une reprise de l’activité endocrine du testicule comme dans l’expérience 2, qui s’explique par l’action de la LH. Mais on observe aussi une production de spermatozoïdes, qui ne peut s’expliquer ni par l’action de la LH ni par l’action de la FSH (sinon cette production aurait repris dans les expériences 2 et 3) mais par une action conjointe de la LH et de la FSH sur le testicule. Cette action conjointe s’explique, car la spermatogenèse dans les tubes séminifères nécessite d’être activée par FSH et la testostérone produite par les cellules interstitielles après stimulation par la LH. 5. Puisque l’injection de LH et de FSH suffit à rétablir le fonctionnement normal du testicule, on en déduit que l’hypophyse contrôle le fonctionnement du testicule par ces deux hormones seulement. 6. En conclusion, l’hypophyse contrôle l’activité du testicule par deux hormones gonadostimulines, LH et FSH . LH provoque la production de testostérone par les cellules interstitielles. 7. FSH provoque la spermatogenèse (production de spermatozoïdes) par les tubes séminifères mais seulement si ceux-ci reçoivent de la testostérone. 8.

Féminin, Masculin

Rappel Le fonctionnement de l’appareil génital de la femme 1 - L'appareil reproducteur féminin :    

fonctionne fonctionne fonctionne fonctionne

de façon cyclique, de façon continue, durant toute la vie, de la puberté à la mort.

2 - L'ovulation a lieu :    

au moment des règles, exactement 14 jours avant le début des règles du cycle suivant, exactement 14 jours après les règles, le premier jour du cycle.

3 - L'ovulation a lieu :    

correspond à la libération d’un ovule correspond à la libération d’un ou plusieurs ovules correspond à la libération d’un ovaire cesse à la ménopause

4 - L'ovule est une cellule qui :    

est libérée par l'utérus, a une taille voisine de celle du spermatozoïde, n'a pas de mobilité propre, possède un noyau.

5 - Le fonctionnement cyclique des ovaires est controlés par :    

le la la la

fonctionnement cyclique de l'utérus, production cyclique d'hormones cérébrales, production cyclique d'oestrogènes et de progestérone, production cyclique d'un ovule.

6 - Les ovaires    

libèrent de la testostérone en forte quantité, libèrent des oestrogènes et de la progestérone, produisent des hormones. Produisent des hormones comme l’utérus

7- - L’endomètre, ou muqueuse utérine :    

change d’aspect au cours du cycle, est détruit tous les 28 jours environ est un revêtement interne du vagin, tapisse la cavité interne de l'utérus.

8 - L’état de l’endomètre est déterminé :    

par des hormones produites par l’utérus, par des hormones produites par l’embryon. par la production d'oestrogènes et de progestérone, directement par le cerveau.

9 - Les règles chez la femme :     

marquent la fin d'un cycle, s'arrêtent à la ménopause et lors d'une grossesse, durent en moyenne un jour, apparaissent à la puberté, ont lieu tous les 28 jours environ,

10 - Les règles  correspondent à l'élimination de la couche superficielle de la paroi de l'utérus.,  correspondent à une destruction de la couche superficielle du vagin,  correspondent à la déchirure de l'ovaire au moment de l'ovulation,  correspondent à une perte de glaire cervicale. 11 - Les règles sont déclenchées par :    

une diminution de la production des hormones ovariennes une diminution des concentrations sanguines d’œstrogènes et de progestérone, une augmentation de la concentration sanguine d’œstrogènes et une diminution de celle de progestérone. l’augmentation des concentrations sanguines d’hormones ovariennes,

Féminin, Masculin

II Le fonctionnement de l’appareil génital de la femme

A. Le fonctionnement cyclique de l’utérus et de l’ovaire

1. Le cycle utérin TP 1 Etudier l’évolution cyclique de la muqueuse utérine en observant des préparations microscopiques de coupe d’utérus 1) Observer les deux préparations microscopiques de coupes d’utérus pour en réaliser un schéma comparatif Utiliser le site “organisation de l'utérus de mammifères” pour annoter vos schéma. 2) Compléter le tableau comparatif ci-dessous

Phase proliférative

Phase sécrétoire

Epaisseur de l’endomètre Glandes en tubes (produisent du glycogène qui nourrit l’embryon avant sa fixation) Vaisseaux sanguins

3) Situer ces deux coupes d’utérus au cours du cycle en les reliant à l’aide de flèches au document 2, que vous légenderez avec précision. 4) D’après l’aspect de la muqueuse utérine, à quel moment du cycle l’utérus est il apte à recevoir un embryon ?

Phase proliférative

Féminin, Masculin

Phase séc

Féminin, Masculin

L’utérus est l’organe où se développe l’embryon. Il est constitué d’un muscle ; le myomètre, tapissé intérieurement par la muqueuse utérine ou endomètre. On distingue 3 phases lors du développement de l’endomètre : > les menstruations ou règles, > la phase proliférative (du 4ème au 14ème jour environ), > la phase sécrétoire (du 14ème environ au 28ème jour environ, dure exactement 14 jours).

Pendant les deux phases proliférative et sécrétoire, il y a épaississement de la muqueuse par prolifération cellulaire et dans la phase sécrétoire seulement les glandes tubulaires produisent du glycogène. A partir du 21ème jour, le développement est maximal, l’endomètre prend le nom de «dentelle utérine». C’est le moment le plus favorable à la nidation. Si l’ovule n’est pas fécondé, l’endomètre se détache et est détruit, ce qui correspond aux règles. Ce phénomène marque le début d’un nouveau cycle.

RQ Les contractions du myomètre permettent l’éjection de l’endomètre détruit et du sang (ce qui rend les règles douloureuses).

2. Le cycle ovarien TP 2 Etudier l’évolution cyclique des follicules ovariens en observant des préparations microscopiques de coupe d’ovaires Dans l’ovaire chaque ovocyte (futur ovule) est entouré d’enveloppes plus ou moins développées formées de cellules, l’ensemble constituant un follicule. Un ovaire renferme de très nombreux follicules à différents stades d’évolution. Vous vous aiderez du site “Ovaire” 2 Observer au microscope à faible grossissement une coupe d’ovaire pour identifier la position globale des follicules dans l’ovaire. 5) Rechercher les différents follicules identifiables sur l’ovaire puis légender le document ci-dessous 6) Rechercher au microscope sur la lame de coupe d’ovaire un follicule le plus proche possible de sa maturité. Appeler le professeur pour vérification 7) Rechercher au microscope sur l’autre lame de coupe d’ovaire un corps jaune. Appeler le professeur pour vérification Document 3 et 4 page 255 8) Faire correspondre les phases ovariennes et les phases utérines. 9) Expliquer l’intérêt de la synchronisation entre ovaire et utérus. 10) Formuler une hypothèse expliquant la synchronisation.

Partie 3 - Procréation

Représentation du cycle ovarien sur une coupe de l’ovaire.

Attention : ceci est une représentation résumant l’aspect l’ovaire à différents stades du cycle, il est impossible de trouver tous ces éléments au même instant dans l’ovaire. http://www.arcagy.org/infocancer/

Le cycle ovarien comprend 3 phases :  La phase folliculaire du 1er au 14ème jour environ, caractérisée par une croissance rapide d’un follicule (= un ovule entouré de cellules folliculaires) du fait de la multiplication des cellules folliculaires.  L’ovulation , environ au 14ème jour, correspond à la rupture du follicule mûr et l’ expulsion d’un ovule.  La phase lutéale, durant exactement 14 jours , le follicule éclaté se transforme en corps jaune. En l’absence de fécondation, ce corps jaune disparaît au bout de 14 jours exactement. RQ Les cellules lutéales se chargent d’un pigment jaunâtre, ce qui explique le nom. B. Le contrôle du fonctionnement de l’utérus par l’ovaire. La nidation a lieu 7 jours après l’ovulation, or c’est le moment ou le développement de la muqueuse utérine est maximal : ceci assure que la nidation se produise dans un environnement optimal. De manière générale, les cycles utérin et ovarien sont synchronisés

Partie 3 - Procréation

Le synchronisme des cycles ovariens et utérins est dû aux aux hormones produites de manière cyclique par les ovaires qui contrôlent le cycle utérin.

En phase folliculaire, des œstrogènes sont fabriqués par les cellules du follicule en croissance. La concentration en œstrogène augmente d’abord progressivement puis très rapidement en raison de la multiplication des cellules sécrétrices Les œstrogènes stimulent la croissance de l’endomètre. 48h avant l’ovulation, la concentration en œstrogènes est maximale, c’est le pic d’œstrogène. En phase lutéale, les cellules du corps jaunes secrètent de la progestérone et des œstrogènes. Ces hormones permettent le maintien de la muqueuse utérine et sa transformation en dentelle utérine. Le taux des hormones sexuelles est maximal une semaine après l’ovulation, ce qui explique qu’à ce moment la muqueuse utérine soit à son développement maximal. En fin de cycle, si il n’y a pas eu fécondation, le corps jaune régresse. Cela induit une chute des taux sanguins en œstrogène et progestérone ce qui fait que la muqueuse ne peut plus se maintenir et les règles se produisent.

C. Le contrôle et le rétrocontrôle hypothalamo-hypophysaire.

entre

ovaire

et

complexe

3. Contrôle exercé par le HP-HT sur les ovaires Comme chez l’homme le complexe fonctionnement de la gonade, ici l’ovaire

hypothalamo-hypophysaire

contrôle

le

Comme chez l’homme, l’hypothalamus par l’intermédiaire de la GnRH déclenche la libération par de LH et FSH. Comme chez l’homme, l’hypophyse sécrète deux hormones LH et FSH. Par contre à la différence de l’homme, le taux de LH et de FSH subit des évolutions cycliques. La FSH (Hormone folliculostimulante) stimule la maturation des follicules et donc leur production d’oestrogènes La LH (Hormone lutéinisante) a deux effets. Le pic déclenche l’ovulation et provoque la transformation du follicule rompu en corps jaune, sécréteur de progestérone et d’œstrogène. Par la suite, elle stimule la production de progestérone.

Partie 3 - Procréation

4. Le rétrocontrôle exercé par les ovaires par le HP-HT Comme chez l’homme, le complexe hypothalamo-hypophysaire détecte en permanence les variations des taux sanguins des hormones produite par les gonades et modifie en conséquence son activité : on parle de rétrocontrôle ou rétroaction. Par contre, chez la femme, il y a 2 types de rétroaction au cours du cycle qui dépendent de la concentration des hormones ovariennes. La plupart du temps, le rétrocontrôle est négatif : En début de phase folliculaire, l’augmentation modérée du taux sanguin d’oestrogènes freine la production des hormones hypophysaires : on a donc un rétrocontrôle négatif. Celui-ci tend à maintenir stable le taux des hormones ovariennes. Pendant la phase lutéale, la progestérone et l’oestradiol produits par le corps jaune exercent également une rétroaction négative sur le complexe hypothalamohypophysaire. Par contre, 48 heures avant l’ovulation, du fait de la taille acquise par le follicule, la concentration en œstrogènes dépassent une valeur seuil ce qui provoque l’inversion du rétrocontrôle : le rétrocontrôle devient positif. Ainsi, l’augmentation de la quantité d’hormones ovariennes dans le sang provoque une augmentation de la production des hormones hypophysaires. (un rétrocontrôle positif amplifie les variations de concentration) hormones. L’élévation du taux d’œstrogène provoque l’élévation des taux de LH et de FSH (14 ème jour). Le pic de LH déclenche l’ovulation ce qui transforme le follicule en corps jaune. En conséquence le taux d’œstrogène diminue et celui de LH aussi. Le rétrocontrôle redevient négatif.

Partie 3 - Procréation

Le mécanisme du cycle ovarien, des hormones ovariennes et des hormones hypophysaires. Après les règles, le follicule ovarien est petit et sa production d’œstrogènes est donc

faible. Par ailleurs, le rétrocontrôle sur l’ovaire est négatif : les taux de LH et de FSH restent constant. Les hormones LH et FSH stimulant le développement du follicule, celui-ci en réponse

produit de plus en plus d’œstrogènes : le taux d’œstrogènes augmente. Aux environs du 12ème jour du cycle, le taux d’œstrogènes est très important : il

provoque une inversion du rétrocontrôle exercé par les hormones ovariennes sur l’hypophyse. Le rétrocontrôle devient positif et la production de FSH et de LH par

l’hypophyse augmente.

Les hormones LH et FSH stimulant le développement du follicule, celui-ci produit de

plus en plus d’œstrogènes : le taux d’œstrogènes augmente ce qui augmente la production de LH et de FSH

Au 14ème jour du cycle, ce rétrocontrôle positif est à l’origine d’un pic de LH qui déclenche l’ovulation et la transformation du follicule en corps jaune.

Après l’ovulation, le follicule devenant un corps jaune, le taux d’oestrogènes dans le sang diminue et le rétrocontrôle redevient négatif. Les taux de FSH et de LH

diminuent alors et se stabilisent à de faibles valeurs.

Ces deux hormones favorisent la transformation du follicule en corps jaune et stimulent la production de progestérone, ce qui explique l’élévation du taux de

progestérone pendant la phase lutéale.

Enfin, 14 jours exactement après l’ovulation, le corps jaune dégénère entraînant une

diminution de la production de progestérone et d’oestrogènes . Les hormones ovariennes exerçant un rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse, celle-ci augmente en réponse sa production de LH et de FSH. L’augmentation du taux des hormones hypophysaires stimule le développement d’un

nouveau follicule ovarien qui sera à l’origine d’un nouveau cycle.

Partie 3 - Procréation

Schéma bilan : Contrôle de la fonction de reproduction chez la femme

Partie 3 - Procréation

III La rencontre des gamètes et la fécondation Rappel La rencontre des gamètes et la fécondation 1 - Lors d'un rapport sexuel les spermatozoïdes sont libérés :    

dans l'utérus, dans le vagin, dans la trompe, prés de l'ovule, à l'entrée du col de l'utérus.

2 - La fécondation :    

est l’union d’un ovaire et d’un spermatozoïde, correspond à l'union des noyaux d'un spermatozoïde et d'un ovule, peut avoir lieu entre deux spermatozoïdes et un ovule ce qui produit des jumeaux correspond à l’expulsion d’un ovule dans la trompe utérine,

3 - La fécondation : 

se réalise dans le vagin,

 a lieu dans l’une des 2 trompes,  a lieu 14 jours après l'ovulation.  n’est possible que le jour de l’ovulation, 4 - La cellule-œuf :  provient de l’union de l’ovule et du spermatozoïde,  se divise pour donner un embryon,  est un nouvel individu  s'implante dans l’utérus

5 - L'embryon :    

s'implante dans l’ovaire s'implante dans le vagin, s'implante dans l'utérus, s’implante exceptionnellement dans les trompes

6 - L'embryon :    

est le nom donné au futur bébé après la huitième semaine de grossesse, n'a pas encore tous ses organes fonctionnels. empêche la survenue des règles donnera un fœtus

7 - Le placenta :    

est fixé dans une trompe, assure les échanges entre la mère et le fœtus, est perméable aux drogues est un lieu où le sang maternel et le sang foetal se mélangent.

Partie 3 - Procréation

Les spermatozoïdes sont libérés par l’éjaculation au niveau du col de l’utérus. Après avoir passé la glaire cervicale, ils remontent les voies génitales, utérus et trompes. Seuls quelques dizaines de spermatozoïdes arrivent à l’ovule. RQ 1 Les spermatozoïdes doivent passer la glaire cervicale. Elle n’est lâche que pendant la phase ovulatoire. Elle sélectionne les spermatozoïdes (1/100 seulement passent) et elle semble les guider. Au niveau des trompes, il y a aussi sélection des spermatozoïdes. Doivent lutter contre un courant produit par les cellules ciliées de l’utérus et des trompes. L’ovule libéré par l’ovaire est aspiré par la trompe et se déplace passivement. La fécondation a lieu dans le tiers supérieur des trompes : un seul spermatozoïde passe entre les cellules folliculaires et fusionne avec l’ovule. Il y a fécondation quand les deux noyaux des gamètes fusionnent : la mise en commun des chromosomes produit un nouvel individu génétiquement unique. RQ 2 L’embryon ne s’implante pas tout de suite dans l’utérus. Il vit environ 6 jours libre pendant lequel il se déplace dans la trompe vers l’utérus. Il met ensuite 7 jours pour s’implanter dans l’utérus. L’embryon empêche la menstruation car il sécrète une hormone l’HCG (Gonadotrophine Choronique Humaine). Elle fonctionne comme le LH, elle maintient le corps jaune. La concentration en progestérone et en œstrogène reste donc élevée et les règles n’ont pas lieu. Le corps jaune survit 3 mois. Ensuite le placenta sécrète de la progestérone.

IV Sexualité et base biologique du plaisir Bordas, Document page 266. Activité Analyser des images IRM pour identifier les images cérébrales activées par le désir sexuel http://acces.enslyon.fr/acces/ressources/neurosciences/Banquedonnees_logicielneuroimagerie/test-architectureneuropeda/fiches-pedagogiques/1-irm/1-3-imagerie-fonctionnelle/1-3-2-fonctions-cognitives/1-3-24-systemes-de-recompense/sujet-13241-systemes-de-recompense L’activité sexuelle est associée au plaisir. Les systèmes de récompense correspondent à un ensemble de régions cérébrales qui sont interconnectés. Quand elles sont actives, cela produit une sensation de plaisir. Cette sensation de plaisir est mémorisée

Partie 3 - Procréation

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