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July 9, 2017 | Author: Alisha Lewis | Category: Bridge, Reinforced Concrete, Civil Engineering, Structural Engineering, Transport
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LES OUV

La conception des ponts a connu une grande aux performances rigoureusement contrôlées et au développement de méthodes de construction à la fois rapides et précises. Le concepteur de tels ouvrages doit cumuler une vaste culture technique lui permettant des propriétés des matériaux dont il peut disposer, limitant au maximum les risques prévisibles lors de une préoccupation esthétique forte.

I. Généralités sur les ponts : I.1. Définitions : Un pont est un ouvrage en élévation, permettant à une voie de circulation (voie portée) de franchir un obstacle naturel ou artificiel : rivière, vallée, route, voie ferrée, La voie portée peut être : une voie routière (pont-route), piétonne (passerelle), ferroviaire (pont-rail) -canal) ponceau ou dalot : pont de petites dimensions (quelques mètres) ; viaduc : ouvrage de franchissement à grande hauteur, généralement constitué de ; passerelle : ouvrage destiné aux piétons, exceptionnellement aux canalisations ou au gibier.

I.2. Différente

:

Pour remplir sa fonction, le pont est constitué d'une structure résistante capable de porter la voie et ses charges d'exploitation. Il possède par ailleurs des équipements spécifiques concourant à son bon fonctionnement, à la sécurité des usagers et à la durabilité de l'ouvrage. Les structures du pont doivent répondre aux données du projet. De formes multiples et variées, elles se réduisent finalement toujours à un tablier et un système porteur composé d'appuis et de suspensions éventuellement. Les équipements respectent des standards propres à chaque type de voie concernée (route ou rail) et à son exploitation. Premier équipement : la structure de roulement qui est constituée par la chaussée pour la route et par le ballast et la voie pour le ferroviaire. Les équipements englobent aussi : les appareils d'appui, les joints de chaussée, les organes de

sécurité (garde-corps, glissières de sécurité, barrières), les évacuations des eaux, l'étanchéité, la corniche, les circulations de visite, les matériels de voies (caténaires, poteaux, signalisation).

Un pont se compose des parties suivantes : le tablier : élément résistant portant la voie ; les appuis : appuis intermédiaires, appelés piles, et ap culées, qui assurent la liaison avec le sol et les remblais ; les appuis transmettent au sol re

, conçus pour

transmettre dans les meilleures conditions possibles des efforts principalement

centrifuges, etc.) ; les fondations travée et la distance entre deux appuis consécutifs, la portée de la travée correspondante. Il ne faut pas la confondre avec ouverture qui est la distance libre entre les parements des appuis, ni avec la longueur du pont.

II. Classifications des ponts : II.1. Critères de classification : Les ponts existent dans une grande variété de formes et possèdent des architectures les plus diverses. Cette grande diversité des types de ponts amène à distinguer les critères selon lesquels ils peuvent être classés. La classification des ponts peut s plusieurs des critères suivants : Fonctionnement mécanique ; Matériau principal (béton armé, béton précontraint, acier, bois, mixte) ; Fixité ou mobilité du tablier (pont fixe, pont mobile) ; Disposition en plan (pont droit, pont biais, pont courbe) ; Nature de la voie portée (pont-route, pont-rail, passerelle) ; Nature de l obstacle à franchir (pont d étagement, pont sur Rivière) ; Section transversale (pont dalle, pont à poutres : T, I, Caissons) ; position du tablier par rapport à l ossature (pont à tablier supérieur, pont à tablier intermédiaire, pont à tablier inférieur) ; Durée de vie prévue (pont permanent, pont temporaire) ; Méthode de construction (pont construit sur cintre, pont à Poutres préfabriquées, pont à poutres lancées, ponts poussé, Pont construit par encorbellement, pont construit par Haubanage) ;

II.2. Présentation des grandes catégories : En général, on utilise pour la classification les critères qui caractérisent les éléments les Système le plus adopté pour la classification des ponts est basé sur les deux critères fondamentaux : Le fonctionnement mécanique, et Le matériau principal (béton, acier, bois, mixte : béton-acier, Acier-bois).

II.2.1. Ponts à poutres : Sous le terme de ponts à poutres, on regroupe tous les ouvrages dont la structure porteuse reprend les charges essentiellement par son aptitude à résister directement à la flexion, les réactions

généralement,

une structure linéaire dont les travées peuvent être indépendantes, continues ou exceptionnellement posséder des parties en console. poutres principales, pont, éventuellement reliées transversalement par des pièces de pont et des entretoises. Elles portent ou intègrent N.B. Rôles des entretoises : Sous les actions locales, la pièce de pont supporte la dalle et les surcharges verticales de circulation et reporte les efforts sur les poutres principales. L'entretoise simple, en revanche, n'est pas concernée directement par les actions locales puisqu'elle ne porte pas la dalle. Sous les actions d'ensemble, l'entretoisement, assume plusieurs fonctions : La répartition des charges entre les poutres principales en imposant le déplacement « en bloc » de l'ensemble des poutres ; la stabilisation des poutres contre le déversement par le maintien des semelles inférieures comprimées aux montants des cadres ; le contreventement horizontal avec le platelage, pour le report des charges horizontales de vent sur les appuis ; la transmission des réactions d'appui verticales et horizontales sur les lignes d'appuis, par un entretoisement spécial renforcé sur appuis ; le raidissage transversal des poutres par le biais des montants d'entretoise.

Les ponts-dalles peuvent être classés dans cette catégorie car principalement verticales et le modèle de poutre. Cependant, dans le sens transversal, plusieurs conceptions sont possibles : la dalle peut être : Pleine

latéraux ;

Élégie

de béton permet un

gain de poids propre ; Nervurée : elle peut être simplement nervurée (une seule nervure avec encorbellements latéraux), ou multi nervurée avec un hourdis intermédiaire entre les nervures. variable dans le sens longitudinal. Dans le cas des ponts « bow-strings », la poussée de du tirant horizontal et rend ainsi bien fonctionnement mécanique est celui

comme un pont en arc, possède un tablier dont le

II.2.2. Ponts en arc : Pour franchir une brèche encaissée, large, profonde et avec des accès de chantier difficiles sur ses flancs, une conception classique de pont à poutres à travées multiples impliquant la construction de piles verticales hautes et nombreuses et autant de fondations peut s'avérer inadaptée pour des raisons économique, technique ou esthétique. La solution consiste à faire reposer les piles du tablier non pas sur le sol au fond de la brèche, mais sur une structure en arc franchissant la brèche d'une seule portée. pilettes ou suspentes et les « descend », par compression principalement, fondations qui sont soumis à une forte poussée. Le record mondial de portée des ponts en arc est détenu avec 518 m par le pont du New river Gorge construit en 1977 dans le West Virginia aux États-Unis.

Pour ces ouvrages, dont la structure porteuse fonctionne essentiellement en inclinées ; la composante horizontale de la réaction poussée. De telles structures ne sont envisageables que si elles peuvent prendre appui sur un rocher résistant. Sous cette condition, le domaine de portée des ponts en arc est

Selon la position occupée par le tablier sur l'arc, le pont en arc est « à tablier supérieur » appuyé sur des pilettes, « à tablier intermédiaire » à la fois appuyé et soutenu par des suspentes, ou « à tablier inférieur » entièrement suspendu.

Montage des arcs : Plusieurs méthodes ont été développées au fil du temps : montage par blondins d'éléments légers :

construction de l'arc en deux moitiés et dans une position « verticale » le long de chaque pile rehaussée d'un mât, puis basculement de chaque demi-arc par pivotement autour de sa base et clavage :

Les ponts à béquilles (verticales ou obliques) et les portiques peuvent être rattachés à la famille des arcs. Il en va de même des portiques ouverts qui sont des ponts à « béquilles Bien adaptés aux vallées encaissées et aux grandes portées,

inesthétique dans certains sites. Tablier et béquilles sont souvent exécutés en béton précontraint.

II.2.3. Ponts à câbles : Entrent dans cette catégorie tous les ouvrages pour lesquels le tablier est supporté par des câbles. Ce sont des structures plus ou moins souples, adaptées au franchissement des grandes portées. diffère fondamentalement : a) Les Ponts à haubans : Sont des ponts dont les éléments porteurs principaux sont des poutres soutenues par des câbles obliques rectilignes appelés haubans. Ces câbles sont placés, soit en une seule nappe pont, soit en deux nappes latérales et sont disposés en harpe (haubans parallèles) ou en éventail (haubans convergents). Les fonctionne comme ceux de la catégorie des ponts à poutres soumis à la flexion composée du fait de la composante horizontale de la tension des haubans tend actuellement

restent

le seul type de structure encore envisageable pour les très grandes portées. Principe de fonctionnement du pont haubané : Le tablier est supporté par un système de câbles obliques (haubans) qui reportent les charges verticales en tête des pylônes prolongeant les piles principales de l'ouvrage. Chaque part de charge verticale prise par le hauban s'accompagne dans le tablier d'un effort de compression égal à la composante horizontale de l'effort de traction du hauban. Tous ces efforts de compression s'ajoutent pour atteindre un maximum au droit du pylône où la compression de droite équilibre celle de gauche.

Le record actuel de portée est voisin de 890 m. b) Les Ponts suspendus : Sont des ponts dont les éléments porteurs principaux sont des câbles auxquels les réactions du tablier sont transmises par des suspentes. Ces câbles porteurs métalliques passent au sommet de pylônes et sont ancrés dans des culées de dimensions imposantes. Ces ouvrages sont le plus souvent à trois travées ; les travées latérales sont généralement des travées suspendues, quelquefois des travées indépendantes.

Le record actuel de portée est voisin de 1 990 m.

III. Démarche du concepteur : itérative dont vis-à-

contraintes naturelles et fonctionnelles imposées, tout en intégrant ou paysagère. Cette

démarche du concepteur comprend, de façon générale, trois étapes : le recueil des données fonctionnelles et naturelles relatives à franchi ; esthétiques et économiques ;

III.1. Recueil des don

:

données du franchissement. Les informations indispensables pour engager cette étude dans de bonnes conditions sont détaillées ci-après.

III.1.1. Imp

:

mais rarement de manière poids financier des ponts est, en principe, faible devant celui des terrassements. Par contre, doit être examinée

spécialiste de

Les caractéristiques géométriques doivent être déterminées avec soin. Elles dépendent essentiellement de la nature de la voie portée, mais peuvent être légèrement modifiées afin de simplifier le projet du pont, améliorer son fonctionnement mécanique ou offrir une plus Les questions de biais et de courbure doivent être examinées avec attention. En règle générale, les grands ouvrages doivent, dans la mesure du possible, être projetés droits : un biais, même

qui peut résistance des matériaux classique. Cela

dit, il arrive souvent que les ouvrages aient un faible biais dont il peut être assez facilement tenu compte dans les calculs. Enfin, la question de la longueur du pont doit être posée : les progrès accomplis dans les données de la comparaison entre le co pont et

esthétique ou

hydraulique, le remblai constitue le plus souvent la solution la moins chère.

III.1.2. Recueil de données naturelles : t une étape essentielle du projet. Les principaux renseignements à recueillir sur place sont évoqués ci-après. a) Topographie : res disponibles pour les installations du chantier, les stockages, etc. b) Hydrologie : régime : fréquence et importance des crues, débit solide, charriage éventuel de corps flottants susceptibles de heurter les piles. Mis à part les chocs, le plus grand danger réside dans les

affouillements

potentielle au voisinage des

appuis et de limiter autant que possible le nombre des appuis en site aquatique. c) Données géotechniques : Ces données, qui concernent la nature du sol et du sous-sol, sans oublier la connaissance du niveau de la nappe phréatique, sont très importantes. Leur recueil constitue une étape décisive pour le choix du type de fondations. Une étude insuffisante peut entraîner des modifications du projet ou des renforcements de la structure déjà exécutée très onéreux si le sous-sol est de nature différente de celle attendue. Les essais géotechniques sont en général assez coûteux et le projeteur doit organiser la reconnaissance en fonction de la taille aux emplacements probables des appuis et recueillir les sondages qui auraient déjà été faits dans le voisinage. d) Actions naturelles susceptibles de solliciter un pont : actions naturelles susceptibles de solliciter un pont sont des actions directes comme celles du vent, dont la force peut être accrue dans

de de mer, et des actions

indirectes comme celles des embruns et, de façon générale, les actions physico-chimiques du milieu environnant. Vis-à-vis de ces dernières, des dispositions constructives appropriées (enrobage des performances) doivent être examinées en détail.

III.1.3. Données fonctionnelles : Afin de ne rien omettre

des données comprend le tracé en plan, le profil en

travers, tenant compte éventuellement charges

oitation, normales et exceptionnelles, les hauteurs libres et ouvertures à

réserver (route, voie ferrée, voie navigable), la qualité architecturale, les sujétions de construction, qui peuvent être de nature très variée (délais de construction, coût relatif de la main

etc.).

III.2.

: le projeteur

recherche les solutions techniquement envisageables en évaluant leur coût et leur aspect architectural. Pour aboutir au meilleur choix, à la fois sur les plans technique, économique et esthétique,

leurs sujétions, leurs

limites et leur coût. La portée

-à-dire la ouvertures, est un facteur déterminant du type -

du choix.

Nous passons en revue, en classant les ouvrages par portée croissante.

III.2.1. principale) : a) Petits passages sous remblai, utilisés surtout comme ouvrages de décharge hydraulique : Dans la gamme de

à 5 ou 6 m)

sont envisageables à savoir : les ponceaux voûtés massifs en béton, les passages inférieurs en

b) Cadres et portique : Une solution, qui convient bien

hauteur, est celle du

pont-cadre en béton armé, complété par des murs en aile ou des murs en retour. Le cadre peut être fermé, dans ploi du cadre fermé couvre des ouvertures allant de 5 à 12 m environ. Les portiques simples sont couramment utilisés pour former des passages inférieurs, notamment sous les autoroutes, pour des ouvertures variant de 10 à 18 m. Cette solution est souvent plus nécessitant des culées plus coûteuses que les piédroits

c) Ponts dalles : Pour des ouvrages à plusieurs ouvertures de portées modestes, courante. La dalle peut être en béton armé

une quinzaine de une trentaine de

mètres et en mètres. d) Ponts à poutres :

Dans une gamme de portées comparable à celle des ponts-dalles, les travées formées de poutres en béton armé ou précontraint poutres précontraintes par pré-tension, utilisées couramment dans le bâtiment depuis de nombreuses années, peuvent constituer une solution intéressante dans le domaine des ponts, et une gamme de portées déterminantes assez étendue, allant de 15 à 30 m environ, et se mettent en la voie franchie, alors que la dalle exige des étaiements qui peuvent constituer une contrainte importante, par exemple pour la construction

autoroute. Cependant, ces poutres sont moins robustes

-à-

choc accidentel de camion hors de véhicules.

III.2.2. Grands ouvrages en béton précontraint (au-delà de 30m à 40m de portée déterminante) : La panoplie des solutions en béton précontraint comprend : les dalles nervurées, construites sur cintre, dont la gamme des portées déterminantes soixantaine de mètres ; les ponts à poutres précontraintes par post-tension, permettant de construire des viaducs à travées indépendantes de portées comprises entre 30 et 60 m ; les ponts-caissons mis en place par poussage unilatéral ou bilatéral (portée déterminante usuelle comprise entre 35 et 65 m) ; les ponts-caissons construits en encorbellement, permettant

atteindre couramment

140 m,

des

-

delà de 200 m de portée déterminante.

III.2.3. Grands ouvrages métallique (au-delà de 30m à 40m de portée déterminante) : La panoplie des solutions métalliques comporte : les ouvrages à poutres latérales triangulées ; les ossatures mixtes à couverture en béton armé, dont la structure porteuse peut être constituée de poutres en I ou de caissons ; les ponts à dalle orthotrope. Au-delà de 30 à 35 m de portée déterminante, on peut recourir à une poutre à béquilles (si le de portée environ en travée indépendante et 120 m de portée déterminante en poutre continue) ou à une poutre-caisson en acier sous chaussée.

III.2.4. Domaine de très grandes portées (au-delà de 300m) : ponts en arc, si la nature du sol permet de reprendre les poussées, et des ponts à câbles.

Les ponts à haubans sont actuellement susceptibles de couvrir les portées allant de 150 à 1 000 m environ. Pour les portées supérieures à 1 000 m, le pont suspendu reste encore le seul type envisageable. Le tablier est en acier, le plus souvent de section tubulaire, ce qui lui confère une bonne rigidité de torsion, et à dalle orthotrope en acier, afin de limiter la charge permanente. Les tableaux 1 et 2

IV. Équipements des ponts : IV.1. Les appuis : Ils transmettent au sol les actions provenant du tablier. Ils sont généralement en béton armé. a) Les piles : Elles comportent au minimum 2 parties : La superstructure ou fût, reposant éventuellement sur une nervure. La fondation Elle comporte des éléments verticaux qui peuvent être : Des voiles -éléments longs, de section allongée-. Ils comportent au moins 2 points Des colonnes (section circulaire) ou des poteaux (section rectangulaire) - éléments courts, de faible section -. Chaque élément comporte un point éléments sont reliés en tête par un tablier.

. b) Les culées : age ; en outre elles assurent le soutènement des terres des remblais d

types de culées :

Les culées enterrées (les plus courantes) n porteuse car elles sont peu sollicitées par des efforts horizontaux de poussée des terres.

Les culées remblayées : Elles sont constituées par un ensemble de murs ou de voiles de béton armé et assurent une fonction porteuse et une fonction de soutènement du remblai.

En général une culée comporte : Une fondation

Un mur de tête, qui assure le soutènement des remblais latéralement. Une partie supérieure (ch les murets caches sont disposés aux extrémités latérales des têtes de culées leur rôle est

c) Les appa

:

Ils ont pour fonction de transmettre les charges verticales du tablier aux appuis, mais aussi de permettre les mouvements de rotation et les petites déformations horizontales. En acier pour les ponts métalliques ;

;

Appareils spéciaux pour grands ponts qui peuvent être fixes, mobiles dans une direction ou dans toutes les directions.

IV.2. joints de chaussée : Les matériaux constituant le tablier du pont sont soumis à des variations de températures qui génèrent des dilatations ou des retraits. Si on empêche le tablier de se dilater (longitudinalement et transversalement), cela induit dans le matériau des contraintes fortes susceptibles de provoquer des fissurations

Il faut éviter la

discontinuité en long due à la dilatation thermique du béton. Il est donc nécessaire de laisser ces dilatations de produire librement. On emploi pour cela des joints de chaussée généralement en forme de peigne. On trouve ces joints obligatoirement aux extrémités des tabliers, quel que soit leur type. Pour les tabliers très longs, des joints intermédiaires sont prévus. La lon 900m en recourant à des dispositifs spéciaux.

N.B. Aux abords du pont, après quelques années, il se produit un tassement du remblai, ce qui peut entraîner une discontinuité en hauteur (dénivellation) entre le tablier et la route. Les dalles de transition permettent par leur inclinaison une transition continue entre la partie ayant subi le tassement et le début du pont.

Ce sont des dalles en b

IV.3. Étanchéité et drainage : armatures en acier et doivent donc être évitées. disposée sur la dalle en béton ou un complexe étanche sur les platelages métalliques. béton bitumineux de 4 à 10 cm

-ci est généralement constitué de gargouilles disposées tous

IV.4. Sécurité : Les dispositifs de sécurités des usagers comprennent : les gardes corps : protection des piétons ; les glissières destinées à retenir les véhicules légers, généralement des profilés en acier montés sur poteaux qui absorbent les chocs en se déformant ; les barrières destinées à retenir les véhicules lourds, linéaires en béton armé fonctionnant par inertie (masse de 600 kg par mètre) ; Il faut aussi assurer la sécurité des ponts en : - protégeant les piles (par glissières ou barrières) - en signalant les charges maximales supportées

IV.5. Corniches : Elles servent à écarter les eaux de pluie du parement de la structure porteuse du pont. Elles Corniches en béton coulées en place ; Corniches en béton préfabriquées ; Corniches métalliques ;

IV.5. Dalle de transition :

La dalle de transition permet de traiter le problème en permettant de remplacer le rechargement de chaussée par un

V. Modes constructifs : aussi des paramètres environnementaux : Accès libre sous le pont ; Hauteur de la brèche ; Nature géologique du sol ; Milieu aquatique ou terrestre ;

V.1. Ponts construits sur cintre : , le tablier du pont peut être coulé dans un coffrage posé sur étaiement. Le coffrage est appelé cintre car Le phasage de construction est lié au réemploi du matériel et peut se faire selon 3 modes :

Limite : la hauteur du pont doit être limitée, et le sol doit pouvoir accepter la pose

Avantages Matériel simples Qualification courante des entreprises

Inconvénients Problématiques Pour les brèches très profondes (beaucoup de matériel) Pour les ouvrages longs beaucoup de matériel ou peu de matériel et phasages long En cas de circulation maintenu en dessous

V.2. Ponts par pose de poutres préfabriquées : poutres se fait souvent sur chantier. La pose se fait par levage traditionnel (grue) soit par poutre de lancement. Sur ou entre les poutres. Les poutres sont en béton précontraint ou en acier (ponts mixtes). Le tablier est coulé en place.

La préfabrication sur la rive apporte une facilité de coffrage et de bétonnage. il faut mettre en place les poutres : Soit à la grue depuis le sol ; Soit hissées depuis les piles ; Soit lancées par un portique (ou poutre) de lancement ; Le hourdi est coulé sur (ou entre) les poutres. Portée économique des travées de 30 à 40 m. Cinématique de

: -2 ; elle prise en charge par le

portique ; -1 ; 3/ le portique avance équilibré par la poutre restée sur la travée N-1 ; 4/ le portique prend appui sur la pile isolée ;

Avantages

Inconvénients

Hauteur du pont sans influence

Matériels de levage important (surtout le portique) Hauteur uniforme du tablier

V.3. Ponts poussées : Le pont est réalisé et assemblé sur la rive puis mis en place par poussage (on parle de poussage que le pont soit poussé ou tiré). La construction par portion du tablier se fait à l'avancement (au fur et mesure du poussage) à une ou deux extrémités du pont.

Pour limiter le porte-à-faux, les efforts et les déformations associés on utilise un avant bec, un haubanage ou des appuis provisoires

rins ou des treuils à la portion construite reposant sur des appuis glissant (en téflon ou sur rouleaux) Avantages

Inconvénients

(sauf appui provisoire)

Efforts de poussage important

Hauteur du pont sans influence

Pont courbe délicat Hauteur du tablier constante préférable

V.3. Ponts construits par encorbellement : Si le pont ne peut être poussé (tablier de hauteur variable, pont courbe...), si les travées ont de trop grandes portées pour des poutres, si la brèche est trop importante pour un étaiement, on peut construire le tablier du pont en encorbellement, c'est à dire construire un fléau à partir d'un appui (pile) constitué de 2 demi travées de part et d'autre de celui-ci. Le pont est réalisé par tranches successives appelées voussoirs. Les voussoirs sont : - soit bétonnés en place dans un équipage mobile - soit préfabriqués, mis en place puis solidarisés.

Principe d'avancement : 1) réalisation du voussoir sur pile, 2) pose symétrique des voussoirs courants, 3) réalisation à la jonction de 2 fléaux d'un voussoir de clavage.

L'avancement symétrique préserve l'équilibre du fléau. Néanmoins un moment de renversement existe en construction : la rotation est empêchée soit par des appuis provisoires, soit par un encastrement du fléau sur la pile.

N.B. est de construire un batardeau. Ce batardeau doit être construit de façon à permettre des culées et des fondations du pont. Il

VI. Études hydrologiques et hydrauliques : VI.1. Études hydrologiques : Estimation des débits des crues : du débit de la crue de période de retour T au niveau du site du pont afin de dimensionner cet ouvrage. méthodes suivantes : - La méthode basée sur les formules empiriques : les débits des années antérieures, les formules les plus utilisées sont : formule de Mallet- La méthode statistique :

réquence des crues,

Notion du Bassin versant :

rface doivent traverser la section

Dans notre cas, on utilisera les formules suivantes : - Hazan lazarevic. - Fuller I. - Fuller II.

- Mallet-Gauthier. Les méthodes et formules utilisées pour le calcul des débits de crue sont celles exposées par le « Guide hydrologique et hydraulique pour le dimensionnement des franchissements routiers » de la DRCR, Janvier 96. Formule de Hazan-Lazarevic: crues

Ou a et b sont des coefficients qui dépendent de la région, le tableau suivant donne la valeur de ces coefficients.

Formule de Fuller I: La formule de Fuller I va permettre de passer de la crue de fréquence milléniale (T=1000 ans),

Le coefficient a varie de 0,8 à 1,2. Éventuellement 2 (pour les régions du nord) pour les oueds Formule de Fuller II: Pour la période de retour T, la formule de Fuller II donne le débit maximal QT :

QT: Débit maximal (m3/s) pour la période de retour T. S : Surface du bassin versant en km². a : Le coefficient a varie de 0,8 à 1,2. Éventuellement 2 (pour les régions du nord) pour les N : Coefficient régional (80 - pour la plaine, 85- région accidentée, 100- en montagne). Formule de Mallet-Gauthier: La formule de Mallet-Gauthier donne le débit maximal pour la période de retour T comme suit :

QT: Débit maximal (m3/s) pour la période de retour T. H : Hauteur moyenne annuelle de pluie en mètre. L : Longueur du bassin versant (km). T : Période de retour en (années). S : Superficie du BV. A : Coefficient de 20 à 30 (au Maroc A=20). K : Coefficient de 0,5 à 6 (au Maroc K=2).

VI.2. Études hydrauliques : conférer à la structure une ouverture et un gabarit suffisants pour faire évacuer la crue de projet arrêtée . Différentes données sont à recueillir du site : -ci. -

u est à réaliser afin

1/ Détermination du niveau des plus hautes eaux (PHE 2/

rétrécissement

Détermination du PHE : Pour le calcul du PHE, on assimile le détermine le débit correspondant à chaque valeur de la hauteur de la crue par le biais de la formule de Manning-Strikler:

Avec: Qp : Débit calculé en m3/s. SM : Surface mouillé en (m²). RH : Rayon hydraulique en (m) = (surface mouillé / périmètre mouillé). K : le coefficient de Strikler représentant la rugosité globale du lit. K Béton lisse

75

Terre très régulière

60

Terre irréguli

35

rocheux Sur cailloux

30

VI.3. Affouillement : souvent, un tourbillon creusant localement une cavité: Affouillement général; Affouillement local autour des piles; Affouillement général :

par plusieurs formules empiriques: Formule de LACY;

ment.

Formule LPEE; Formule LARRAS; Formule DUNN; Formule LEVY; Formule EDF; Formule DURAND CONDOLIOS; Formule de LACY:

Ds : débouché superficiel

Formule LPEE :

Q100 : débit centennal ; A : débouché superficiel ; Ws : débouché linéaire en cas de crue de projet (PHE) ; d50 : diamètre moyen des mat Formule LARRAS : Pour 1
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