Cours Complet de Dictée Musicale

March 7, 2017 | Author: Charlex Omar López | Category: N/A
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^

o^^^ ^ g=^^

i

^^

^== ^^^ Z^ 3^=^ smt : I.e Itecueil DicUk's de mon aucii>,n collègue Henri Dnienioij (édileur. Benoiti ; k' Solfège i/cv njlhma et les Dictées d'intonation de M. A. Thwncr (éditeur, .M. Leilucl, qui eiivisiL,'e cflte qucslioii à un point

(le

de vue exclusivement

iiisirunieiilal.

Il

Au premier

aborfl, ce chiffre

peut paraître excessif, en

l'élève assez

effet,

mal organisé musicalement pour que 4483 dictées soient nécessaires pour parfaire de son oreille ferait beaucoup mieux de renoncer à tout jamais à

l'éducation

devenir musicien.

Mais

que ce

considérer aussi

faut

il

utilité pratique

si

mémoire de

la

absolument aucune

recueil n'aurait

pouvait entrer en jeu

l'élève

une mesure quelconque pour l'exécution de son

travail.

Il

l'aider

et

dans

donc indispen-

était

sable de dérouter avant tout la mémoire, de la rendre inutile et d'une application

tellement impossible qne l'idée

De là

d'en faire usage ne puisse se présenter.

grand nombre de leçons, ainsi que leurs nombreuses variantes; de

le



même

aussi, l'air

de

famille,

même

appartenant à une

cherchée

ressemblance

la

une

partie ou à

même

entre tous

exercices

les

section.

L'ouvrage est divisé eu 6 Parties.

La

l'élève avec tout ce qui a rapport à Viuto-

de familiariser

a pour but

1'"'=

7}atio7i.

comprend

La

2°"^

La

3™*^ consiste

La

4™*=

l'étude des différentes combinaisons rythmiques.

en une suite de

dictées mélodiques faciles et

de moyenne force.

ayant toujours pour objet une difficulté

contient des dictées spéciales

particulière et déterminée d'intonation ou de rythme.

Enfin

les

,

5"'^

croissante,

toujours

et

6""=

Parties degré

jusqu'au

composent de

se le

leçons

me

plus élevé qu'il

d'une

difficulté

paraisse

possible

d'exiger raisonnablement d'un élève n'ayant aucune notion d'harmonie. Je n'ai pas cru devoir chercher à suivre

plus apparent que réel, en raison de |iar

conséquent de

au

résultat

la diversité

désiré;

mais

la

un ordre

diversité

infinie

progressif,

qui aurait été

des natures

d'élèves et

des moyens qu'on doit employer pour les conduire

j'ai

adopté

comme

plan

général

une

classification

méthodique par sections, séries et groupes formant de nombreuses subdivisions, à l'aide desquelles toute personne ayant examiné avec un peu de soin la table des matières se reconnaîtra fiicilement dans ce recueil.

DES DIVERSES FAÇONS DE SE SERVIR DE CET OUVRAGE Une des dictée, la

principales difficultés qu'on

plus grande peut-être, consiste dans

général l'élève de travailler seul, en dehors

de son professeur, jointe à cet

rencontre dans

la

exercice très fréquemment,

l'enseignement de

l'impossibilité

la

où se trouve en

du temps des leçons

et en l'absence

nécessité absolue qu'il y a pour lui de pratiquer s'il

veut acquérir un certain degré d'habileté.

ni

Arriver à ce que l'élève puisse travailler chez

pendant

la leçon,

le

temps

sont donc deux choses également précieuses, et aucun

moyen

économiser

et

lui,

ue doit être négligé pour obtenir ce double résultat. J'en ai essayé beaucoup,

m'a amené à considérer

Habituer

1"

à

les

les

plus imponants et les plus pratiques.

l'élève à écrire vite et clairement.

Tous ceux qui ont

que tous

seulement ceux que l'expérience

je signale ici

et

comme

partie d'un jury de concours ou d'examen, de

fait

professeurs expérimentés, savent qu'on distingue presque toujours

première vue, et rien que par l'aspect de

l'écriture,

manqué; le premier est clair, un air gauche, désordonné, il

lisible,

travail

l'autre a

ou surchargés.

Que

est très rare

Il

en conclure?

faut-il

elle-même

en

est

que

faut en

Il

:

présente

se

peu

est

l'on soit

trompé par

le

un

réussi d'un

travail

bien, inspire la confiance;

avec des passages effacés

cette première impression.

conclure tout simplement que

moins étrangère qu'on ne

exécution du travail de dictée. Pour saires

même

le

croit

l'écriturv?

généralement à

la

bonne

bien accomplir, deux choses sont néces-

savoir entendre et savoir écrire.

Apprendre à bien entendre

est l'objet

principal de ce livre; mais celui qui après avoir écouté attentivement et intelli-

gemment, après

avoir bien saisi, ne

pas représenter

sait

façon correcte et intelligible, ce qu'il a perçu, arrive à

papier, d'une

le

que

résultat aussi nul

n'avait pas compris.

s'il

entendu que

est bien

(11

la

un

sur

ne parle pas

je

de l'écriture au point de vue de

ici

beauté calligraphique, mais seulement sous

le

rapport de

la clarté et

de

l'or-

thographe musicales.) Or, l'élève qui écrit mal n'arrive jamais à produire qu'un brouillon informe,

peu

lisible

pour lui-même

et pas

du tout pour

néralement plus de temps et de peine

qu'il

suite d'une façon correcte et définitive, il

est forcé de le mettre

velle perte

de temps, et

au net avant de le

est

auquel

en aurait

fallu

en avait eu l'habitude

il

pour écrire do ;

ce brouillon

présenter, ce qui constitue une nouil

y glisse des

le texte primitif.

d'abord

:

le

manque de

n'existaient pas

dans

le brouillon, et enfin

la

elle

trois

rapidité et de pré-

ensuite le danger qu'il y a de commettre dans la copie des

;

consacre gé-

absolument certain qu'une mauvaise écriture entraîne avec

inconvénients réels et indiscutables cision

le

les autres, lui

plus souvent, en faisant cette copie,

erreurs qui ne se trouvaient pas dans Il

s'il

ne

erreurs

qui

perte de temps nécessitée par cette

copie elle-même.

La première chose ai donc d'obliger rapide et claire, afin qu'il puisse noter

sur cela,

la

notation à employer, ce

le

mieux

est

plusieurs pages de

([u'il

l'élève à

du premier

acquérir une écriture facile, jet, et

sans aucune hésitation

aura bien entendu et bien compris. Pour

de l'exercer à copier très soigneusement, chaque jour, une ou

musique bien

écrite,

en exigeant que cette copie

soit faite

de

IV

la

façon

la

plus servile et

moindre abréviation ou

prétexte que ce soit, la fiante

autrement

;

touche pas à

ment

faite,

dit, le

la dictée

plus scrupuleuse, sans \ introduire, sous quelque

la

proprement

parfaitement claire

préparatoire, mais dont

la niodificalion

premier exercice de dictée dite,

on peut

plus

la

insigni-

moi, bien qu'il ne

copie pure et simple, consciencieuse-

la

Ce

exacte.

et

est, selon

évidemment qu'un exercice

n'est

grands

être certain de tirer par la suite de très

avantages. est d'ailleurs assez facile à

Il

sous

dictée,

la

avant d'écrire

soit nécessaire,

qu'il

de savoir écrire.

Ne jamais employer

2'

comprendre

le

temps de

la leçon, qui est

toujours trop

court, à corriger les devoirs.

que

l'élève

une portée en blanc au-dessous de chaque portée

écrite.

Pour arriver à ce laisser

Cela étant, aussitôt

que

fait

menl, par un fautifs, sans

il

la dictée

assez bien

l'élève écrit

professeur se

résultat,

indispensable

est

terminée,

pour

ou

y rien

soin

le

dis aussitôt, puisqu'il est

(je

n'avoir pas

besoin

d'en

remettre l'épreuve obtenue, sur laquelle

trait

ait

faire

convenu

copie),

la

de

le

signale tout simple-

il

toute autre signe rapide convenu d'avance, les passages

rectifier;

puis

il

inscrit le numéro

de

la

leçon, après quoi on

peut passer à une autre dictée. Cette vérification sommaire, simple constatation des fautes, sans aucune correction, ne

Rentré chez indiqué,

et

lui, l'élève

doit chercher dans ce livre le

en reproduire intégralement soin de faire

blanc, en ayant

demande qu'un temps

qui est

le résultat

en mentionnant

concorder exactement

il

lui a été

les

celle qu'il a écrite

effectue

lui-même

mesures sous

et

même

en

fait

les

la dictée et celle

de son devoir

la correction

nature des fautes qu'il y constate, fausses notes, erreurs de tona-

etc.;

de rythme, démesure, altérations oubliées, fautes de notation

lité, il

la

de sa copie,

numéro qui

texte sur la portée qu'il a réservée en

le

temps. Puis, comparant les deux portées,

inappréciable.

ensuite l'analyse,

s'il

y a

forme indiquée dans

lieu, selon la

les diverses

parties de l'ouvrage.

Eu

exigeant que l'élève rapporte à

annoté et analysé,

le

professeur

la

leçon suivante son travail ainsi corrigé,

aura obtenu

tout ce

qu'il

d'obtenir d'étude, en ce qui cunccrne la dictée, en dehors de Si

me la

parait possible

leçon.

maintenant on veut se rendre compte de l'économie du temps réalisée

par l'emploi des deux moyens que je viens d'indiquer, c'est facile à calculer.

Une

dictée de force

moyenne,

comme celles

de

la

3''

partie,

dans un mouvement

modéré, demande environ une minute pour être énoncée une première entier; huit minutes pour être détaillée par fragments, et enfin une la répétition finale.

Tel est

le

Total dix minutes.

temps indispensable pour

faire

une dictée ordinaire.

fois

en

minute pour

l'élève a ensuite besoin

Si

moins pour |iour

cinq

minutes pour ce

On

mais on ne peut l'estimer,

d'élèves, au-dessous de dix minutes, et cela quelque

minutes au minimum, souvent vingt.

aurait eu

temps de

le

employées à compléter double suppression de disponible.

est très variable,

il

au contraire, cette prévision sera presque toujours dépassée.

rapidité qu'on y mette; (jiiiiizr

bien lui donner au

faut

il

supplémentaire. Quant au temps à dépenser

travail

un cours d'une dizaine

mettre au net,

la

rectilication par le professeur,

la

Total,

de

On

voit

La façon de

faire

deux nouvelles dictées pendant

et à corriger la la

première; donc, l'économie réalisée par

copie et de la correction est

que cela en vaut

vingt minutes

les

égaleauxdeux

tiers

peine.

la

de ce cours varie considérablement selon

se servir

la

du temps

nature des

la

élèves auxquels on .s'adresse, leur degré de force, leur âge, leur nombre, et le but (|u'on se propose d'atteindre.

On

généralement

pratique

avantages évidents sur

plus de clarté, je vais d'abord parler soit le

moins fréquent,

collectivement,

dictée

la

leçon particulière,

la

ici

notamment

de renseignement

moyeu de

plusieurs

a

imliviiliicl,

pour passer ensuite à l'enseignement

l'enseignement mutuel, 1res pralicabie au

qui

ce

l'émulation. Mais pour quoiqu'il

ivlln-tif et enfin

à

ce recueil.

ENSEIGNEMENT INDIVIDUEL Le plus souvent, on exercé quelque

peu au

dont

pour mieux dire,

complément, ou

l'étude de la dictée qu'après s'être

n'entreprend

si>lfègt,

n'est alors,

elle

la contre-partie.

déj;i

en quelque sorte, que

le

meilleure façon de

C'est la

procéder, la plus simple et la plus logique. Toutefois,

il

peut se faire que la dictée

subvenir à

ait à

elle seule

l'éducation musicale élémentaire, lorsque, par exemple, l'élève est

aphone, privé de voix, ou la

s'il

entreprend, pour une raison c|uelconque, l'étude de

musique pendant l'époque de

est

fausse

et

l'oreille

lement l'étude de

juste;

la dictée à

toute

ii

entièrement

la il

celle

mue;

il

du

que

arrive aussi quelquefois

avantage

y a alors tout solfège,

car

à

fausse

l'élève se

la

voix

substituer total'oreille

en

chantant.

Dans

ces divers cas,

simplement par

les

heureusement

tableaux de la

I'"

rares, le

mieux

est

des indications placées en tête de chaque section, jusqu'à à

moins que

le

la

la

en tenant compte

lin

de

la

S""^

Partie,

professeur ne trouve plus profitable, pour une raison quelconque,

de renverser cet ordre, en 1^^

de commencer tout

Partie, et de continuer,

commençant par

la

2'"'

Partie pour

routinnrr

pni'

VI

Cette interversion, d'ailleurs prévue, n'entraîne avec elle aucun inconvi'nicnt

en

effet,

quoique

la

1"^

spécialement de l'intonation

Partie traite

rythme, ces deux éléments constitutifs

ne sont jamais entièrement

séparés;

de

et indispensables

paru

m'aurait

il

anti-musical, de présenter à l'élève, fût-ce pour

la

et

musique moderne

illogique, je dirai

plus

les exercices les

Seulement, dans

Partie

la

consacrée

simplicité extrême, ne contiennent

à l'intonation,

que

peu de

élémen-

rythmes sont d'une

les

notes (de 2 à

l'élève,

en appliquant son attention à

tout

sons, se familiarise à son

deviendront

la

base du

insu

travail

avec

simples

très

rythmes;

de

plus,

en résulte

hauteur des

qui, plus lard,

la 2"*= Partie.

de

Réciproquement, un parti pris analogue mais inverse, affectée à l'étude des

Il

saisir et à noter la

rythmes

les

et,

7),

sont constamment semblables pendant toute la durée d'une section.

façon

même

des sons sans durée ou des durées sans son

taires,

que

;

du

la i^'"

est adopté

dans

la

partie

invariablement

sons se succèdent

les

là,

de

la

plus facile à percevoir, par degrés conjoints, ascendants ou descendants,

la

sans aucune modulation, ce qui a pour l'élève le

sentiment de

de développer inconsciemment chez

pendant que son esprit est occupé à discerner

la tonalité,

et à transcrire les différentes

effet

combinaisons rythmiques.

C'est cette double disposition qui permet au professeur de choisir à son gré, et

par laquelle

ties

il

convient de

commencer

purement apparente puisse

sion

résulter

deux premières Par-

élève, celle des

en raison des aptitudes personnelles de son

les études,

moindre

le

sans que de cette interver-

en quoi que

préjudice

ce

soit.

travail préliminaire accompli, l'élève se trouve rentrer

Ce

dans

la

catégorie la

plus fréquente, celle des élèves qui possèdent déjà quelques notions de solfège et

de théorie avant d'aborder

Pour ceux-là, tout

la dictée.

l'intérêt est

dans

le

choix

des

qu'on doit

exercices

présenter, car c'est de la gradation à établir entre ces exercices

grande partie au moins,

très

Au

gradation

l'infini.

C'est

doit

donc varier

selon

pour cette raison que

rigoureusement progressif

dans

les

je

que dépend, en

de leurs progrès.

point de vue des aptitudes diverses,

cette

à

la rapidité

leur

il

n'existe pas

chaque n'ai

leçons

deux élèves semblables;

nature

d'élève,

c'est-à-dire

pas cherché à établir un

qui

ordre

suivent, convaincu que je n'y

pourrais jamais arriver, ce qui serait progressif pour un élève ne l'étant pas pour

un

autre.

J'espère que

la

classification

méthodique

à laquelle je

me

suis arrêté, après

bien des essais de groupements divers, paraîtra suffisamment claire, et que ceux

y trouveront toujours cherché, aussi facilement qu'on trouve un mot dans un dictionnaire.

de mes collègues qui voudront bien l'objet

La question

est

adopter cet ouvrage

maintenant de savoir exactement ce qui convient de préférence

vu à

ou

tel

dans

loi

choix des exercices

le

mon

élève. Voici, à

sens,

qui

règle

la

guider constamment

doit

:

L'élève le

mieux organisé

L'élève le

moins bien organisé présente toujours un point moins

que

faible

les défauts

côté relativement faible.

les autres.

du professeur consiste à savoir

L'Iiabilelé

gnement de

un

a toujours

telle

les

discerner et à diriger son ensei-

façon qu'il ait toujours pour appui les qualités, et pour objectif

à redresser.

En

tout

déterminé chez un élève un

a

lorsqu'on

cas,

défaut prépondérant, on doit s'y attacher d'une façon exclusive, et

avec persistance, par tous

moyens

les

tout au moins jusqu'à ce qu'on

geant pour

les défauts

cela

voulu, lorsque, par

la

devenus à leur tour

ait

le

secondaires,

lesquels on

sur

reviendra

f ÉLÈVE. — Fautes La mesure

peu.

très

une modulation

Donc

les

permettront à

l'élève,

d'ailleurs

de concentrer toute son attention sur

lation,

les

-

Seclion V.

_ — puis

(

n-iu'le

il

y en

^

SVric

/

*if

j



!

^,^,^^^i^^,^„,

côté faible le sens

le

1"^

la

prévenu

partie, en

qu'il s'agit

changements de

n'a pas l'oreille fausse, ce qui paraît bien à craindre, le

1- PARTIE.

en dehors de cela

;

rythme,

le

rythmes périodiquement semblables de

iiant la perception,

:

en général bien comprise.

n'y a pas à hésiter. Le point d'appui est

Il

tonal.

seront

ils

principaux.

d'inloiialion dès qu'il se présente

est

en temps

disparition de celui qui dominait primitivement,

les

ou

obtenu une amélioration très maniuée, en négli-

Quelques exemples donneront à cette idée une forme plus précise

a

combattre

possibles, jusqu'à ce qu'il soit déraciné,

^^^ lo,,

mieux

simpli-

de modu-

tonalité, et

sera

pour

s'il

lui:

voisins).

(modulations aux tons éloignes).

Section YI, n"^ de .347 à 39i (récapitulation des précédentes). :

4

A

)

B

?

Iriolels

triolets

dans

dans

les

les

mesures simples.

mesures composées.

Si après cela les défauts persistent encore, ce qui est peu probable 2'"

oi'i



d'alwid

2'"

moment

écrit.

EfJ:VE. Presque jamais île fautes d'intonation. Les erreurs les pluf fréquentes sont des silence! oubliés, des contretemps pris pour de^ rrnfmions entre des Iriolcts et des groupes de trois notes binaires ma'S inégales. 0'^

ensuite

surtout

:

ensuite

i''

la fin,

rythme que dans l'intonation.

mamiue,

conserver dans l'esprit l'ensemble d'un fragment jusqu'au

entièrement

est

d'abord

)'

miiieur.

yiotes.

Les erreurs sont aussi bien dans Ici,

groupes C dic'tées

4" série

Ecrit bien tous

y a beaucoup de

il

spéciaux d'antilysc rylhmique.

:

ÉLÈVE. —

o"

les pycrcice.s

sait pas discerner, au début de la dictée, si le mode csl majeur mi de son erreur dan^ le courant du Irarail, mais ne sa't pas la réparer. moins à son aise dam les Jons béiuolisés que danfi les tons diésés •",

l" PARTIE. puis plus tard 3« PARTIE.

quand

1" Série, nvec

11.

:

PARTIE.

— — — —



Section IV,

— — — —

* Cela se rencontre

VI

:

f^

série (syncopes égales); 2= série (syncopes inégales) ; 3" série (c'oiilr.'temps égaux); 4"= série (contretemps inégaux) ; !''' série (résumé des difficultés rythmiques).

fréquemment chez les élèves violonistes ou violoncellistes, tandis bémolisées sont plus familières aux élèves qui cultivent les instruments à vent. (Toutes ces observations ont été prises sur des élèves faisant partie de ma classe.)

les tonaliu's

qu:'

IX

Ici le

point d'appui est

pi-is

alLcnialivciueiiL >ur

el ;^Ul ruiloiialjoii,

le r^tliiiie

aucun de ces deux sens ne paraissant totalement oblitéré.

me

11

|jaral( inutile

de poursuivre plus

loin

tenu

ces exemples. Ce (juc jai

à bien établir, c'est qu'à l'exception d'un seul cas, celui où l'élève ne sait encore

absolument

rien,

une méthode

on ne doit pas se croire obligé,

progi'essive, à suivre l'oi'dre

comme

numérique des

aurait lieu dans

cela

leçons, groupes, séries,

sections ou parties; mais tout au contraire considérer

que ces diverses divisions

de l'ouvrage n'ont d'autre but que celui de

les

d'aider à établir, pour

chaque élève,

la

gradation spéciale

ENSEIGNEMEiNT Quand

faciliter

recherches (|ui

et

convient.

COLLECTIF

sont réunis en un cours plus ou moins nombreux,

les élèves

utiles,

la

marche

que je viens d'indiquer pour l'enseignement individuel n'est plus applicable d'une laçon absolue, ou tout au moins son application entraîne

une certaine complica-

tion.

Le principe général, invariable,

cices reste

Ibrment

cours

le

nelle et surtout

mais

comme un

d'après les besoins

Sans doute,

règle unique qui doit guider dans

la

il

le

faut alors considérer l'ensemble

être collectif, et déterminer

la

choix des exer-

des élèves

direction

du plus grand nombre. est impossible d'arriver ainsi

il

à

une gradation

aussi ration-

précédemment, mais on tiouve une large

aussi personnelle que

compensation dans l'émulation, l'entraînement causé par l'exemple, avantages inhérents à l'enseignement

De rait

plus,

à

dictée.

saire

il

elle

En

pour

à

qui

suivre

y a là

el

lou> les

collectif.

une économie de temps tellement considérable,

qu'elle suffi-

seule pour rendre ce procédé prélérabie à tout autre en matière de

etfet, et

nombre des élèves, le temps matériel nécessensiblement le même, surtout si l'un substitue à la

cela quel

la leçon

reste

que

soit le

correction par le professeur la cori-ectiou par l'élève lui-même.

Dans un cours quelque peu nombreux,

il

est

généralement nécessaire de di-

deux ou trois groupes, qui deviennent alors autant de petits cours séparés momentanément, mais destinés à se mélanger, à se fusionner per|)étuellement pour former de nouveaux groupes en raison des progrès individuels

viser les élèves en

de chaque élève et des nouveaux besoins qui résultent de ces progrès même. des élèves dans ces petits cours partiels, constamment rcmaniables, il est plus utile de tenir compte de la nature de chacun d'eux, de ses déiiiuts et de ses a|)titudcs, (|ue du dcçjrr d'habileté acquis par le travail ou

Pour

la

répartition

n'sultant de l'organisation.

un cours de douze

Ainsi, pour

genre de

celui-ci

i" GkOlPl-

forts.

que pour

des fautes do notation en tout genre, des inadvertances.

Les quatre élèves qui vienuent en seconde ligne.

Les quatre élèves les plus

:

•!''

plus

les

Quatre élèves comuieltant

faibles l'iu-

GROUPE

Les quatre élèves

plus

élèves pour le ryilime tonation. Cin([

que cel autre

parait plus logique !«'

le

3= UROll'E

2= GROLl'E

Trois élèves plus faibles pour rintonation que pour le rj'thme.

me

par exemple, un yroupemcnl dans

élèves,

:

GROIPE

3'^

GROLPE

faibles.

dans une branche quelconque.

Ce dernier groupement rendrait font l'objet de cette élude.

d'autres procédant de la

il

similitude de leur

la

Cela

on

le ferait

Une

même

pour un individu

isolé,

il

ne reste plus

objection très naturelle se présente

Un même

groupe, uiie

est d'ailleurs

compliquant

même

le

très

travail

facile

pour

division ?



pour

le

uns

et

les

de rythme, on peut augmenter

un dénominateur peu

l'élève écrive

du cours général pourra donc contenir

Oui, et

il

n'y a pas à cela grand incon-

de suite

transposition

professeur d'atténuer cette

en

le

la difficulté

la

(voir

page 77); en

leçon dans

instantanée

mieux organisé); en

entraine fait

en imposant aux élèves

aux autres

fait

celui

plus forts

en exigeant que

une gène d'autant plus

la

en fait

dans lequel on chante

de notation, en obligeant entend, dans

les

En

choix de celui qui

le

d'intonation,

plémentaires, ou en faisant mettre la leçon, du premier

Ce

inégalité

simplifiant pour les autres.

un ton autre que

octave plus haut ou plus bas que ce qu'il

clefs,

procéder

([u'à

ici.

usité, taudis qu'on laisse

leur est le plus familier

l'élève est

comme comme s'il

moins d'une disproportion par trop exagérée.

vénient, à

(cette

selon

d'enseignement individuel.

des élèves de force très diftérente

Il

réunion des élèves

idée, c'est-à-dire la

tempérament musical.

envisageant l'ensemble des élèves qui constituent un groupe

fait,

s'agissait

à peu près inapplicables tous les procédés qui

faut donc s'arrêter à celui indi([ué en premier, ou

Il

grande que

l'élève à écrire

une

région des ligues sup-

jet,

en changements de

etc.

serait se faire illusion

pratique joue front;

le

l'enseignement a beau être

groupement basé sur absolu,

il

dans un cours où la constamment marcher les élèves de collectif, les progrès restent individuels, et un

que de

croire à la possibilité,

plus grand rôle, de faire

le

degré de force de chacun

ne

pourrait

jamais

être

y resterait toujours des inégahtés. Cette objection n"a donc qu'une im-

portance très contestable.

XI

EiNSEIGNEMENT MUTUEL Si

parmi

d'un Cours,

les élèves

ne fussent-ils

s'en trouve quelques-uns,

ils

deux, doués d'un caractère suffisamment sérieux et studieux, l'enseignement

(|uc

mutuel devient un précieux

Dans ce

auxiliaire.

cas, le prolèsseur doit

désigner séparément à chaque élève

nu-

le

des dictées qu'il juge convenables pour ses camarades; dans l'intervalle de

méro deux cours,

les élèves se réunissent,

chacun d'eux, prenant à tour de rôle

et

la fonction de répétiteur, vocalise la dictée c|ue les autres doivent

achevé, leur en

le travail

doit se faire la

comparaison entre

Au

fait

le texte

cours suivant, chac[ue

mun, avec

connaître

comme précédemment, du

numéro. Quant à

le

par

l'élève

élève apporte



faire

correction, elle

la

lui-même, seul,

le

du

résultat

en particulier, dont

professeur n'a

le

la leçon,

le

un

et c'est là

problème

difficile

du

travail

résultat des plus désirables;

faut tenter d'appliquer ce système qu'autant qu'on est

s'adresser à des élèves

avec fruit

le travail

travailleurs et

L'élève chargé par

nommant

de

en dehors

l'élève

mais, je

le repète,

parfaitement

il

ne

de

certain

pour savoir pratiquer

assez intelligents

commun.

en

le

professeur de présenter la dictée à ses camarades ne

doit jamais la déchiffrer devant eux;

d'abord en

nouveaux

les

de l'étude suivante.

qui doivent faire l'objet

Ainsi se trouve résolu

de

on com-

travail fait

plus alors qu'à vérifier rapidement l'exactitude avant de désigner

numéros

moyen de

au

de sou épreuve.

livre et celui

les corrections qu'il a

puis,

écrire,

il

faut

en battant

les notes et

qu'il

la

prépare

la

comme

mesure,

et

s'il

l'étudié

qu'il

s'agissait

d'une

leçon de solfège, puis en vocalisant et sans indiquer la division rythmique; car il

est indispensable

que

la dictée

soit toujours

bien

faite,

sans quoi

elle

cesse

entièrement d'être profitable. Or, savoir bien dicter est chose beaucoup plus difficile qu'on ne

néralement, et constitue pour

le

dicteur

un exercice

gé-

excellent, qui développe sin-

gulièrement chez lui les facultés d'intonation et de rythme. Aussi

quable que l'élève habitué à dicter acquiert par cela lité

le croit

même une

est-il

très

remar-

grande

faci-

mixte,

sorte

à saisir à son tour les exercices qui lui sont présentés. Je dois encore, pour être complet, mentionner

de trait-d'union entre

ici

un système

Solfège et la Dictée, qui peut dans

le

certains

cas

don-

Ce système consiste à faire apprendre par cœur à l'élève des leçons de solfège, des mélodies ou phrases musicales quelconques, (|u'il doit ensuite reconstituer et écrire de mémoire. ner

les meilleurs résultats.

Au premier en vérité,

c'est

abord,

il

semble que ce doit être très

infiniment plus aisé que cela n'en a

difficile

l'air.

à

obtenir, mais

Voici la façon de procé-

lier s'il

àla prcDiicrc

:

lui,

les notes,

cléchifl'rc

la

mémoire,

l'élève doit apporter la

une troisième, etc.. l'élève se trouve

est

à la deuxièmi'

leçon,

|)i le

6""- degré

Sous 5'""'

le

degré

Sous

"m« >

-O-

le

4"-^ degré

s sg

IbJ

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Sous

I ^^

^

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3^H-^ x

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y mi.'-

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le

degré

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Sous 2'""'

* U«s

le

3'"" degré



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*

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5

m

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^^

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* -Ti

-o-

Ï

S *

M*

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•I

*



* -o-

u

5'

Tableau

MODE WINEUR

la

I4 Ions)

2

INTERVALLES ASCENDANTS Sur i"^'"

2'*'

le

degré

Sur

Sur

le

2""^ degré

^m

Sur

le

iV" degré

4'""

Sur

le

degré

5'""

|

J

-&

P

xc



f S S^?

6""'

&

le

degré

-^

Sous 5'"«

le

degré

o-t^

Sous

le

4""' degré

xxd^

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S f

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*

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â'""

degré

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teXEI

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le

degré

ŒE

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Sous 3'"''

^

^ JXE

*

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Sous

-o-

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à

I,

A

Bjz:

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^

7

*

kr s±^ *

-O-

* -o-

V

I

^

V

'

!>ci

-

Ces B

Tableaux contieiment tous

intervalles qui peuvent se

les

présenter

comme

dans des Dictées unitoniques sans altérations chromatiques,

celles

suivent.

(jiii

Quelques uns de ces intervalles, marqués dans offrent plus de difficulté que les autres, aussi bien

ment juste Des

que pour être saisis avec certitude dans

exercices

spéciaux leur sont réservés

SECTION

tableaux par

les

signe

le

pour être chantés le

absolu-

courant dune dictée.

page

à la

^

Ifi.

II

LMTOMQL'ES

DICTKKS ELKMH.NTAIRliS

Les 80 dictées suivantes sont toutes écrites en IT majeur

ou

LA

en

mineur. Mais,

ver à

même

de

plication,

que

tableaux de

les

page

la

rélève que cette variété dans les tonalités

cation à son travail, puisque, ces leçons cidentelle.

1

armure de

la

La note initiale de chaque la

dictée

contour

vir plusieurs

(sil

nue par eux. surtout

si

pour effet de défigurer

a

la

com-

même

suffisampuisse

dictée

aux mêmes élèves, sans être

soin de la présenter

a

ac-

transposition.

la

est double; lélève doit s'habituer à

en est besoin)

on

ap-

compli-

ne contenant aucune altération

mélodique du début pour que

fois

aucune

n'apporte

1

obser-

tonique, la médiante ou la dominante.

De plus, cette légère modification le

dont elles ne sont que

pour en effectuer

clef suffit

mencer iudifiérerament par ment

3.

sera bon de les transposer en différents tons, en faisant

il

chaque

fois

dans

ser-

recon-

un

ton

nouveau Les fragments suivies

dun

sont formés

de deux notes,

une

blanche

une

et

noire,

soupir:



^

y

•>

rn

A

r.

A \

1 .

Lélève doit eu être prévenu, afin quil puisse appliquer entière aux choses .\vant de

puis on

lui

entendre

Chaque fragment au

^^'

fragment qui

Il

est absuluiiiL'ul

eolière. ui le tua,

aiii-i

ijue

attention

relati\es h lintonation.

commencer une fera

son

dictée, on désignera

la

doit être

fois,

comme

dans

rythme,

l'élevé

iiui

tard lui

en 1

le

1

le

ton

(

u.

fim/f

7S

i

choisi,

accord de tonique,

reliant, la

seconde

l'

foi-^

exemple suivant.

élémentaires, de taire euteudre d'abord

d;uis cf» dictées

cela aura lieu plus

ui le UKjde. ui le

deux

dit

vient ensuite,

iiiutilL-,

à

tonique, ou mieux encore,

lélève n'ayaut

-ont iiidicjues davauee.

ju^ijuiei à

la

lei;ou

disceruer

EXEMPLE

pî II

i 3^

ï

est nécessaire (juc l'élève

s'Iui-

ne Jumais

bitue,dès h présent, à

mais ménage

écrire pendant ([u'on chante,

seulement pen

r^^

5""-,-t ti'""

liment.

F

I

^ Jj

Z^ hYagmeiil»

7,1.0,.,

^w

m?w^

FiMj^iiieuts

8""' Fra;;i..

Après quoi, on

lui

I I

,

I

I

I

La dictée terminée rdéve devra en

H Alla

w

(2)

D^.s çM
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