Cours catalyse 4A 2012

January 11, 2018 | Author: yann_bedfert | Category: Catalysis, Reaction Rate, Industrial Processes, Chemical Process Engineering, Materials
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Cours Catalyse ESCOM 2012

PRÉPARATION ET MISE AU POINT DU CATALYSEUR INDUSTRIEL Ch. TRAVERS © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

1

RÉACTION CHIMIQUE

CINÉTIQUE





Faisabilité d’une réaction à T, P

Notion de vitesse

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THERMODYNAMIQUE

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Cinétique La cinétique chimique a pour but d’étudier le déroulement de la transformation chimique au cours du temps

NOTION DE VITESSE DE RÉACTION [A]



[B]

V = k [A] pour une réaction d’ordre 1

k = constante de vitesse © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

k = k0 e-Ea/RT (Loi d’Arrhénius) Ea= énergie d’activation Énergie d’activation : énergie à fournir au système pour que les réactifs se transforment en produits 3

Cinétique et catalyse

A

B

v = k [A] k = k0 e-Ea/RT

constante de vitesse

v = k0 e-Ea/RT [A]

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Pour augmenter la vitesse de réaction, il faut jouer sur la constante de vitesse k, en abaissant la barrière énergétique Ea

RÔLE DU CATALYSEUR 4

Catalyse et catalyseurs

«La catalyse est l’action par laquelle une petite quantité d’une substance (catalyseur) accélère et oriente la transformation chimique de grandes quantités de matière sans être elle-même transformée»

Pour être catalysée, la transformation chimique considérée doit être thermodynamiquement possible © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

Le catalyseur est une substance liquide (complexe moléculaire), solide (alumine) ou gazeuse (monoxyde d’azote)

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(A) Sans catalyseur A  D

b - réaction endothermique ED > EA

Dans les deux cas, au cours de la réaction, l’énergie passe par un maximum, c’est-à-dire pour que la réaction ait lieu, le produit A doit franchir une barrière énergétique de «hauteur» Ea

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a - réaction exothermique ED< EA

(B) Avec catalyseur A D (1)

Les étapes initiales et finales ne sont pas modifiées, mais le chemin réactionnel est modifié. Mécanisme de la cinétique hétérogène :

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1 - Diffusion des réactifs vers la surface du catalyseur 2 - Adsorption d’un ou plusieurs réactifs 3 - Réaction proprement dite à la surface du catalyseur 4 - Désorption des produits formés 5 - Diffusion des produits loin de la surface 1 - 5 : Étapes de diffusion de matière très rapides 3: Étape limitante

EN PRÉSENCE D’UN CATALYSEUR, L’ÉNERGIE À FOURNIR EST PLUS FAIBLE LA RÉACTION EST PLUS FACILE 7

(B) Avec catalyseur A D (2)

E(thermique)

E(catalytique)

Catalyseurs

Décomposition de N2O

58,5

29

Au

Cracking du n-hexane

55

18

Si02 – Al203

Déshydrogénation du dodécane

52

16

Pt + Ir © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

Réaction

E en kcal/mole

8

Les grandes réactions catalytiques industrielles (1)

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EN CHIMIE MINÉRALE Synthèse de NH3 sur catalyseur au fer. Synthèse de SO3 par oxydation de SO2, sur catalyseur au platine ou à base de V2O5. Synthèse de NO par oxydation de NH3, sur catalyseur au platine rhodium. LES PROCÉDÉS DE FABRICATION DU GAZ DE SYNTHÈSE ET DE L’HYDROGÈNE Steam-reforming des hydrocarbures avec catalyseur au nickel  CO + H2 Conversion de CO (CO + H2O  CO2 + H2) sur catalyseur à l ’oxyde de fer ou catalyseur mixte : oxydes de Z Cu, Cr LES PROCÉDÉS DE RAFFINAGE et d ’accès aux intermédiaires pétrochimiques primaires. Cracking catalytique  gas oils, essence, aromatique, oléfines. Reforming catalytique  essence, aromatiques. Hydroisomérisation catalytique  essence légère Hydrocraking catalytique  essence, fuels, gas oils. Hydrodésalkylation catalytique des alkyls aromatiques  benzène, naphtalène. Hydrodésulfuration et hydrotraitements. Hydrogénation sélective des essences de steam-cracking. Alkylation  cumène, éthylbenzène, essence. Polymérisation  oligomères divers (essences, oléfines pour détergents et plastifiants). EN PÉTROCHIMIE (1) Hydrogénations : Benzène  cyclohexane. Nitriles (ou dinitriles)  amines (ou diamines) (nylon par ex.). Phénol  cyclohexanol (acide adipique et nylon). Nitrobenzène  aniline. 9

Les grandes réactions catalytiques industrielles (2)

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(1) Hydrogénations : Hydrogénations d ’acides gras insaturés. Hydrogénations sélectives diverses. (2) Déshydrogénations : Paraffines  oléfines  dioléfines. Alcools  cétones (3) Hydratations : Ethylène  alcool éthylique. (4) Oxydations ménagées : Ethylène  oxyde d’éthylène sur catalyseur à l ’argent. Méthanol  formol sur catalyseur à l’argent ou à base de Fe2O3 ou MoO3 Ethanol  acétaldéhyde Benzène  anhydride maléïque sur V2O5 ou MoO3 Naphtalène ou o-xylène  anhydride phtalique sur V2O5 Butène  anhydride maléïque sur V2O5, P2O5 Propylène  acroléine, acrylonitrile, sur molybdates de Bismuth, phosphomolybtates de Bi, tungstates de Bi, etc. (5) Oxychlorations et chlorations : Ethylène + HCI + 02  Dichloréthane ( chlorure de vinyle). (6) Synthèse du méthanol à partir du gaz de synthèse sur ZnO, Cr2O3 EN POLYMERISATION Polyéthylène sur Cr2O3 ou Ni supportés. POUR LA PRODUCTION D’ENERGIE Piles à combustibles

Le Marché des Catalyseurs En 2010 Marché Mondial : 13 Milliards d'Euros 40% Environnement 35% Energie 25% Chimie

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Les diverses étapes de la genèse d’un catalyseur industriel pour une réaction donnée 1

- La sélection des agents actifs nécessite : • • •

2

- La mise au point du catalyseur industriel comporte : • • • •

La préparation de formules catalytiques La détermination de leurs propriétés catalytiques et mécaniques L'étude de leurs caractéristiques physico-chimiques L'établissement de corrélations scientifiques permettant d'accélérer l'optimisation de la formule retenue © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

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L'analyse détaillée de la transformation L'établissement d'une liste d'espèces catalytiques possibles à partir des renseignements de la littérature sur la réaction donnée ou sur des cas analogues La mise en œuvre d'une expérimentation explorative pour dégager parmi les espèces possibles, celles qui sont les plus intéressantes

- La mise en œuvre du catalyseur industriel comportant : • • •

Le choix et l'optimisation du (ou des) réacteurs L'optimisation des conditions opératoires L'optimisation du procédé dans son ensemble en fonction des propriétés catalytiques et mécaniques de la formule retenue et de la thermicité de la transformation

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Analyse de la transformation

1. Regarder si la réaction est thermodynamiquement faisable, dans les conditions souhaitées.

2. Étudier le mécanisme de la réaction. © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

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Différents types de catalyse En raffinage, on peut regrouper les catalyseurs en trois catégories suivant le type de liaison que l’on veut activer. – ACTIVATION DE LA LIAISON C-C (85 Kcal/mol)

(Ex. Alkylation des paraffines, craquage catalytique)  Catalyseurs acides (sites acides = H+)

– ACTIVATION DES LIAISONS C-H (95 Kcal/mol) ou H-H (104 Kcal/mol)

(Ex. Hydrotraitements…)  Catalyseurs métalliques (sites métalliques : Métaux de transition : Pt, Rh, Pd…) © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

– ACTIVATION DES 3 TYPES DE LIAISON

(Ex. Hydrocraquage, reformage catalytique…)  Catalyseurs bifonctionnels Les 2 types de sites sont présents simultanément sur le catalyseur 14

Différents types de catalyseurs en raffinage

Liaison activée Intermédiaire réactionnel

Catalyseur

Catalyse métallique

C-C (85 k Kcal/mol)

C - H et H-H (95 Kcal/mol) (104 kcal/mol)

Carbocation

Solides renfermant des H+ : support (alumine, zéolithe) Craquage catalytique Isomérisation des paraffines Alkylation aliphatique Synthèse d'éther Oligomérisation

H

H

Métal

Métal

Catalyse Bifonctionnelle C - C ; C-H et H-H

Métaux de transition (Pt, Rh, Ru)

Métaux + support acide

Hydrotraitement Hydrogénation

Réformage Isomérisation Hydrocraquage Tout procédé procédant par catalyse acide mais se désactivant par cokage

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Exemple

Catalyse acide

Catalyse métallique Le catalyse acide active des liaisons C-C (85 kcal/mol), mais ne peut pas activer les liaisons H-H (104 kcal/mol), OR  L’hydrogène joue un rôle essentiel en raffinage : entre autre il permet d’éliminer un grand nombre de composés gênants, - en se fixant sur les liaisons multiples, - en se substituant aux hétéroatomes.  Pour jouer son rôle, l’hydrogène doit être activé (dissocié).

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 On a alors recours aux catalyseurs formant des liaisons covalentes : ce sont les métaux de transition qui disposent d’orbitales d vacantes (Pt, Rh, Pd…), ces catalyseurs sont capables d’activer les liaisons H-H et les liaisons C-H (95 kcal/mol)

Catalyse métallique

La catalyse métallique intervient dans les réactions :  D’HYDROGÉNATION : élimination des polyoléfines et des acéthyléniques des charges à raffiner,

 D’HYDROGÉNOLYSE (rupture de liaison) : substitution d'hétéroatomes par des atomes d'hydrogène © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

HYDROTRAITEMENTS (HDS, HDN…)

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Mécanisme des réactions d’hydrogénation

1 - Dissociation de l’H2 sur le catalyseur

C=C

+ H2

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2 - Réaction d’addition de l’hydrogène sur la double liaison

H-C - C-H

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Mise au point des formules catalytiques

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Développement du catalyseur industriel RECHERCHE

DEVELOPPEMENT

Propriétés intrinsèques

Propriétés d'usage

Activité/sélectivité/stabilité

Exigences techniques du procédé Propriétés physico-mécaniques

Formule Composition Structure Mode opératoire

LOT PILOTE DE CATALYSEUR INDUSTRIEL (usine) Matières premières

Performances Données économiques Marché Coût de fabrication Coût d'utilisation

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Support Précurseurs de phases actives

Mode opératoire de fabrication Type d'appareillage Condition du marché Contrôle de qualité

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Classes de catalyseurs

• Homogènes Catalyseurs dissous en phase liquide (réactifs liquides) • Hétérogènes Catalyseurs solides (réactifs liquides et/ou gazeux) • Homogènes supportés

Cas traité : catalyseurs hétérogènes solides

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Espèce active (cf. cata homogène) déposée sur un support (greffage, échange).

Classification des catalyseurs hétérogènes (1) 1 - Catalyseurs massiques Exclusivement constitués de substances actives. Exemples : Ni Raney, chromite de Cu, molybdate de Co = catalyseurs d’hydrogénation, chromite de Zn, = catalyseurs de synthèse du méthanol, molybdate de Fe = catalyseur d’oxydation (méthanol  formol). 2 - Catalyseurs supportés

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Substances actives dispersées sur un support préalablement mis en forme. Avantages par rapport aux massiques :  moins de substance active si celle-ci est rare et chère (Pt, Pd)  meilleure dispersion des substances actives et maintien de celle-ci en cours d’utilisation,  le support apporte des propriétés de texture et de résistance mécanique dont l’optimisation et le contrôle sont déjà connus.

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Classification des catalyseurs hétérogènes (2)

3 - Cas intermédiaire : catalyseurs malaxés •

Malaxage des substances actives avec le support ou son précurseur non mis en forme, celle-ci intervenant à l’issue du malaxage.



Famille intermédiaire entre 1 et 2.

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Exemples : • comalaxage d'un sel Sn avec un gel d'alumine  support de catalyseur de réformage • comalaxage de l'oxyde de Mo, MoO3 avec un gel d'alumine  catalyseurs d'hydrotraitements

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Catalyseurs hétérogènes massiques



Mélange d’oxydes mixtes : le support et la phase active sont confondus



Catalyseurs massiques = supports

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CATALYSEURS HÉTÉROGÈNES SUPPORTÉS

 un support  propriétés texturales, mécaniques et chimiques (acide, base,…)

 une phase active  propriétés chimiques requises pour une réaction donnée (caractère hydro-déshydrogénant, acide, basique,…) © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

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CONSTITUTION D’UN GRAIN DE CATALYSEUR

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Mésopores 20 < d < 500 Å -

Vocabulaire employé pour la dénomination des constituants de catalyseurs 26

CONSTITUTION D’UN GRAIN DE CATALYSEUR

RELATION ENTRE LA TAILLE DES PARTICULES ET LA POROSITÉ - Grain de catalyseur : • bille, extrudé, pastille • dimension : 50 µm (lit fluide) à 1 cm (lit fixe ou mobile à faible vitesse).

- Micrograin : leur assemblage constitue le grain, dimension 0,1 à 10 µm. © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

- Particules élémentaires ou cristallites : Micrograin = assemblage de cristallites. Dimension 5 à 50 nm. Ajout d’un liant (Argile, Ciment) : agrégation des micrograins. 27

CARACTÉRISATION DU SYSTÈME POREUX DES CATALYSEURS HÉTÉROGÈNES

 SURFACE SPÉCIFIQUE Surface S développée par l’ensemble des particules dans 1 g de catalyseur. - 1 à 5 m2/g < S < 800 m2/g

 VOLUME POREUX TOTAL

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Volume VPT de vide à l’intérieur des grains et par gramme de catalyseur. - 0,05 cm3 /g < VPT < 1,5 cm3/g

 RÉPARTITION POREUSE Répartition du volume poreux, en fonction de la taille des pores. 28

EXEMPLE : DISTRIBUTION POREUSE DES CATALYSEURS D’HYDROTRAITEMENT

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PRINCIPAUX SUPPORTS SOLIDES UTILISÉS EN CATALYSE  MINÉRAUX SILICE ALUMINES DE TRANSITION

amorphes : silice-alumine SILICO - ALUMINATES cristallisés : zéolithes

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OXYDE DE TITANE TiO2 ZIRCONE ZrO2 ALUMINATES ZnAI2O4 TITANATES ZnTiO3 ETC….  ORGANIQUES RÉSINES CHARBONS 30

Introduction aux supports de raffinage : mise en forme

Extrudé, billes, poudre

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Principaux types de phases actives 1- MÉTAUX

HYDROGÉNATION

Ni

Co

Fe

Activation homolytique

DÉSHYDROGÉNATION

Pd

Rh

Ru

R – C - / C – R’

HYDROGÉNOLYSE

de H2, CO, N2 Hydrocarbures

OXYDATION

Pt Ag

Ir

Cu

Zn

Hétéromolécules. OXYDATION

NiO ZnO, CoO

OXYDES

RÉDUCTION

CuO, Cr2O3

et SULFURES

HYDROGÉNATION DÉSHYDROGÉNATION

V2O5, MoO3

Même activation

CYCLISATION

WS2, MoS2

homolytique qu’avec

DÉSULFURATION

Ni3S2, Co9S8

les métaux

DÉAZOTATION

3- OXYDES ISOLANTS

HYDRATATION

ZÉOLITHES ÉCHANGÉES

et ACIDES

DÉSHYDRATATION

SiO2 – Al2O3

Activation hétérolytique

ISOMÉRISATION

Al2O3 + (Cl ou F)

R – C - / C – R’

POLYMÉRISATION

H3PO4

Mécanisme par ion

ALKYLATION

H2SO4

carbonium

etc…

SiO2 + MgO

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2- SEMI CONDUCTEURS

etc…

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PREPARATION DES CATALYSEURS HETEROGENES MASSIQUES (= supports) © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

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Selection criteria of the supports Structural and physico-chemical properties: Phase,impurities content, acidity, Brönsted/Lewis sites)

Activity Selectivity Stability Regenerability of the final catalyst © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

Textural properties: Specific area Pore volume Porous distribution

Mechanical properties: Attrition (AIF) Bulk crushing strength (EGG) Geometry of the extrudates 34

Synthesis of the supports The synthesis, which is a major step, influences the: – Structural and physico-chemical properties • impurities content (nature of the precursors, washing efficiency) • Brönsted/Lewis acidity (cristallites morphology: exposed sides) • nature of the hydroxyles (cristallites morphology exposed sides)

– Textural properties

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• specific area (cristallites size) • pore volume (space between the cristallites) • pore distribution (size of pores)

– Mechanical properties • attrition (AIF) (drying  roughness of the surface)

Main of these characteristics are fixed by the synthesis 35

Synthesis is a major step

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Example: same weights  control of the powder density during the synthesis step 36

Importance of the density for an industrial catalyst • The volume of the reactor is designed for a catalyst with a density of 0.5 • Catalysts are sold in weight • For a weight m, the volume of catalyst = m/0.5

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 if the density is lower V = m  the volume of catalyst is higher 0.2  too much catalyst for the size of the reactor

 if the density is higher V = m  the volume of catalyst is lower 0.8  not enough catalyst to fill the reactor  reactor partially filled with inert balls 37

PREPARATION DES CATALYSEURS HETEROGENES SUPPORTES

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Préparation des catalyseurs industriels hétérogènes supportés SUCCESSION D'ÉTAPES UNITAIRES 1 - CHOIX DU SUPPORT – Préparation et modification du support 2 - MISE EN FORME – Pastillage – Extrusion – Oil-drop Dragéification – Atomisation

 = f (TYPE DE MISE EN ŒUVRE)  pastilles  extrudés  billes  billes de très faible diamètre

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3 - CHOIX DE L'ESPÈCE ACTIVE Dépôt de l'espèce active sur le support – Imprégnation – Traitements thermiques (séchage, calcination…. ) 4 - TRAITEMENTS SPÉCIAUX (généralement réalisés directement dans l'unité) – Réduction – Sulfuration – Chloration 39

Principales opérations unitaires rencontrées dans un schéma de fabrication

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Schéma de fabrication catalyseur HDS CoMo

ALUMINE malaxage

 H20  HN03

SEL DE Mo

SEL DE Co

extrusion séchage

Imprégnation

(150°C)

Séchage Calcination

(150°C) © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

(550°C)

Calcination support extrudé

(550°C)

Catalyseur CoMo

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Préparation d'un catalyseur supporté d'isomérisation des paraffines

Pt déposé sur mordénite forme H (HM)

(liant Al203)

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Na MORDENITE NaM  Echanges NH4H03 NH4M  Calcination sous H20  Attaque Acide  Extrusion  Séchage (150 °C)  Calcination (550°C)  Dépôt de platine  Séchage (150 °C)  Calcination (500°C)

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Mise en forme

La géométrie et la taille du support dépendent du type de mise en oeuvre du catalyseur afin de : • minimiser la perte de charge au travers du lit de catalyseur • limiter les résistances diffusionnelles externes et internes • maximiser l'accessibilité des réactifs à la phase active

• minimiser l'empoisonnement de la phase active © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

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Mise en forme Plusieurs méthodes dont le choix dépend de : • la technique de mise en oeuvre du catalyseur : – lit fixe – lit mobile – lit fluidisé

• La possibilité d'obtenir le précurseur dans l'état que requiert sa mise en forme : poudre sèche poudre humide pâte suspension, etc...

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– – – –

• Compromis entre coût et qualités recherchées : – texture – structure – résistance mécanique 44

Shaping operations

Fixed bed  Moving bed  Fluidized bed 

extrudates or spheres spheres spheres (diameter 20-70 m)

  

granulation oil drop spray drying

Extrudates



extrusion

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Spheres

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Fabrication de billes • Granulation (ou dragéification) (obtention de billes) Principe : La poudre broyée est introduite dans un drageoir incliné où elle est humidifiée par pulvérisation d'une solution liante (voir figure) Sous l'effet : – des forces de cohésion qui se développent (tensions capillaires ou formation de liaisons-chimiques superficielles par attaque chimique (acide, base) – du mouvement de rotation de l'appareil Les particules se rassemblent en petits germes autour desquels la poudre s'agglomère, il y a formation de billes qui sont évacuées de l'appareil sous l'effet de la force centrifuge. © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

Cette technique exige :  une poudre finement broyée (< 50 µm)  l'addition éventuelle d'un liant  un réglage précis de l'appareil (inclinaison, vitesse de rotation, débits d'alimentation en poudre et en solution)

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Mise en forme par granulation

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Schéma du drageoir 47

Mise en forme par granulation

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Mise en forme par granulation

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Mise en forme par granulation

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Fabrication de billes

• Coagulation en gouttes (ou oil drop) Principe : La suspension (sol aqueux) est dispersée sous forme de gouttelettes à l'aide d'un nébulisateur. Les gouttelettes traversent un solvant non miscible avec l'eau et dont la température est voisine de 100 °C. Il y a alors formation de sphères de gel de diamètres compris entre 30 µm et 5 mm. Ces sphères doivent subir d'autres opérations avant utilisation (mûrissement, séchage)

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• Atomisation (ou spray-drying) Principe : La solution (ou suspension) est pulvérisée sous forme de microgouttelettes dans un courant de gaz très chaud (100 à 600 °C). Le séchage très rapide permet d'obtenir des microsphères presque parfaites de diamètres compris entre 7 et 700 µm. 51

Mise en forme par oil-drop (coagulation en gouttes)

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Technique oil-drop (coagulation en gouttes)

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Atomisation (spray-drying)

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Atomisation

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Fabrication d'extrudés • Extrusion Principe : La pâte est forcée sous pression à travers une filière, on obtient alors des granulés qu'il est nécessaire de calciner. On distingue : – les extrudeuses à vis. Conviennent pour tous types de pâtes, indispensables dans le cas des pâtes thixotropiques (ie qui se liquéfient sous contrainte) – les extrudeuses à presse. Conviennent pour les pâtes qui ne sont pas trop visqueuses et qui ne sont pas thixotropiques. © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

Cette technique exige que la pâte soit : – de viscosité pas trop élevée – stable (pas de démixtion en solide-solution) – homogène (passage éventuel au mélangeur-malaxeur) 56

Mise en forme par extrusion

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Mise en forme par extrusion

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Fabrication de pastilles

• •

• •



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• • •

Pastillage Principe : – compression sous forte pression de la poudre dans une matrice à l'aide de deux poinçons (voir figure) – débit de l'ordre de quelques dizaines de kilos de pastilles à l'heure Cette technique exige une poudre qui doit : posséder de bonnes propriétés rhéologiques – broyage poussé – calibrage des particules – ajout d'un agent lubrifiant posséder une bonne plasticité (déformabilité qui facilite la création de points de contacts) – ajout éventuel d'un liant ou plastifiant posséder une faible adhésivité (la poudre ne doit pas coller aux parois) Compactage Variante du pastillage, la poudre est comprimée entre deux cylindres munis d'alvéoles qui se correspondent

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Pastillage

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Machine à comprimer KORSCH

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Exemples de pastilles

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Catalysts shaping

Particle size

< 100

Process Product

Spraydrying

Resistance to attrition

1-10 mm Granulation 1.5-10 mm Spheres

Extrusion Pelletizing  : 0.5-8 mm  : 1-10 mm l : 0.5-10 mm l : /2 to  Extrudates Granulates

Good

Very Good to excellent

Quite good

Medium

Low

Production cost

Low

High

Low

Low

High

Process

Fluidized bed slurry

Circulating bed

Fixed bed

Fixed bed

Fixed bed

Size distribution

++

++

--

+

+

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Oil drop 1-2 mm Spheres

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Les différents types d'imprégnation (1)

• Imprégnation sans interaction Interaction précurseur métallique/solide nulle  imprégnation capillaire : le volume poreux du solide est rempli par de l’air : – forte exothermicité  altération du support © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

– cinétique de remplissage très rapide  distribution pas optimale de la phase métallique

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Les différents types d'imprégnation (2)

 Imprégnation diffusionnelle : le volume poreux est mis en contact avec le solvant, puis avec la solution d’imprégnation :

– cinétique de remplissage ralentie Avantages : simplicité, faible coût, reproductibilité de la quantité de métal déposé étapes d’activation

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!

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Les différents types d’imprégnation (3)



Imprégnation avec interaction On crée de véritables liaisons entre le précurseur et le support. – liaisons électrostatiques : échange ionique

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– liaisons chimiques : échange chimique • adsorption hydrolytique • greffage

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Liaisons électrostatiques : échanges ioniques (1)



Supports minéraux : échangeurs naturels – zéolithes qui possèdent un cation de compensation facilement échangeable par échange ionique Na+/NH4+  échangeur cationique

0

0 Si 0

0 0

Na Al

+

0

0

Si

Si 0 0

0

0 0

0 © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

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Liaisons électrostatiques : échanges ioniques (2)

• Supports minéraux : oxydes amphotères – Présence de groupes OH à la surface du solide S : S–OH – Ces OH s’ionisent différemment selon le PH :

à pH acide

S - OH + OHΘ  S - OΘ + H2O

à pH basique

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S - OH + H3O  S + 2H2O

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Liaisons électrostatiques : échanges ioniques (3)

– A pH acide, le support est un échangeur anionique (fixe les anions) S - OH + H3OClΘ  S - ClΘ + 2H2O

– A pH basique le support est un échangeur cationique (fixe les cations) © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

S - OH + NaOHΘ  S - OΘNa + H2O

69

Liaisons électrostatiques : échanges ioniques (4)

• Point isoélectrique pHi correspondant à la neutralité électrique de la surface Le point isoélectrique dépend du support considéré

pHi

SiO2

ZrO2

Al2O3

MgO

1à2

 6,5

7à9

12 à 12,5

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pH < pHi : solide échangeur anionique pH > pHi : solide échangeur cationique  Choix du précurseur (capable de libérer des anions ou des cations)  Dissolution du support 70

Liaisons électrostatiques : échanges ioniques (5)

Exemple :

alumine pHi compris entre 7 et 9

Si pH < 7 : échange anionique  précurseur H2PtCl6  PtCl62-

Al - OH + H2 Pt Cl6 Al - OH

Al - Cl

Cl

Cl + 2 H2O

Pt Al - Cl

Cl

Cl © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

71

Liaisons électrostatiques : échanges ioniques (6)

Si pH > 9 : échange cationique  précurseur Pt(NH3)4 Cl2 Pt(NH3)42+

Al - OH + Pt(NH3)4 Cl2 Al - OH

Al - O - NH3

NH3 + 2 HCl

Pt Al - O - NH3

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NH3

72

Liaisons électrostatiques : échanges ioniques (7) • Alumine échangeur anionique à pH acide. Dissolution partielle du support

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73

Liaisons électrostatiques : échanges ioniques (8)

• Echange ionique simple : 1. Quantité de métal fixé, limitée par le nombre de sites d’échange du support 2. Meilleur contrôle de la dispersion et de la distribution du métal dans le catalyseur mais la forte affinité existant entre précurseur métallique et support conduit à une distribution hétérogène du métal dans le grain de catalyseur. © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

74

Liaisons électrostatiques : échanges ioniques (9)

• Echange ionique compétitif : – Introduction d’un ion compétiteur dans la solution qui va permettre de déplacer les équilibres : Z - O– C+ + D+ Z - OH+ 2 A– + B–

Z O– D+ + C+ échange cationique ZOH+2 B– + A– échange anionique

– En jouant sur les affinités relatives des ions avec le support et le rapport de compétition on règle la répartition du métal dans le grain  répartition homogène .

Exemple : échange anionique sur alumine : libération de Pt Cl62Cl

Cl + + 2(ClO HO ) -

Pt Al

Cl

Cl

Cl

Al Al

Cl Cl

Cl Cl Cl +

Cl

-

+ 2H O +

Pt Cl

2O

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Al

Cl

Cl

75

Liaisons électrostatiques : échanges ioniques (10)



Rapport de compétition

R  (mole)





NH4 R  2 (mole) 2Pt(NH3)4

Cl  2(PtCl6)2

Détermination expérimentale du rapport de compétition Teneur en Pt *

Répartition **

trop faible

+

-

bon

+

+

trop élevé

-

+

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R

* fluorescence X ** microsonde de Castaing 76

Composition des solutions d'imprégnation



Imprégnation capillaire – Masse de sel de Pt nécessaire pour obtenir la teneur requise en Pt – Volume de solution (H2O) = V.P.T. du solide



Imprégnation par échange ionique – masse de sel de Pt nécessaire pour obtenir la teneur requise en Pt – Volume de solution (H2O) : v/p = volume de solution/poids de solide sec © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

Si échange ionique avec compétition : – Masse d'agent compétiteur définie par le rapport de compétition

77

Microsonde de Castaing

1

0.5

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1.00 0.50 0 0.00

78

Techniques d'imprégnation industrielles

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Imprégnation sans interaction

Imprégnation avec interaction 79

Traitements thermiques

Traitement du catalyseur à haute température généralement >150°C sous atmosphère contrôlée (H2, O2, N2,H2O,...) • SECHAGE

 éliminer l'eau contenue dans les pores (température faible (~150°C), pression atmosphérique effets hydrothermiques et effets structuraux • faibles sur les composés cristallisés, à condition que l'opération soit rapide • peuvent être importants avec les composés amorphes ou faiblement cristallisés 80

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!

Traitements thermiques

• CALCINATION (traitement sous air ou O2 à température élevée)  supports catalyseurs massiques • nettoyer le solide d'éventuelles impuretés par élimination des composés volatils • lui conférer une structure et une texture particulière • lui conférer une bonne résistance mécanique

 catalyseurs supportés • décomposer le précurseur de l'agent actif en oxyde

!

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3   Pt ( NH 3 ) 4 , Cl2   O2  PtO  2 H 2 O  2 NH 4 Cl 2

3   3(H2PtCl6)O2 3PtO6HCl 6Cl 2 2 Débits importants de gaz vecteur 81

Traitements thermiques

• REDUCTION (traitements sous H2 à température élevée)

 transformer l'oxyde en métal actif sous forme réduite PtO + H2  Pto + H2O Peut se faire in ou ex situ

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82

Fours de calcination industriels

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Source : P.Euzen, P.Raybaud, H.Toulhoat, J.L.Le Loarer, J.P.Jolivet, Handbook of Porous Solid, Alumina, 2002

83

Fours de calcination industriels

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84

Comparaison des imprégnations avec et sans interaction : activation thermique

Calcination

Réduction

Sans interaction

Rapide forte sursaturation pour éviter la redistribution du précurseur

Avec interaction

anodin, simple élimination du solvant

décomposition du précurseur. Formation d'oxyde et création de liens entre précurseur et support Décomposition du précurseur en oxyde

Formation de particules métalliques sous H2 et T° élevée. ! T° : éviter le frittage Formation de particules métalliques souvent difficile du fait de la forte interaction

catalyseurs à forte teneur en métal  dispersion faible et des distributions larges de tailles de particules Catalyseurs à faible teneur ( 1%). Dispersions élevées et distribution en tailles étroite

85

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Séchage

Comparaison des techniques d'imprégnation avec et sans interaction

avec interaction

sans interaction © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

Dépôt de platine sur silice :

1) échange cationique Pt(NH3)4Cl2 2) mouillage par H2PtCl6 86

DETERMINATION DES PROPRIETES DU CATALYSEUR - Propriétés catalytiques - Propriétés texturales © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

- Propriétés mécaniques - Propriétés physico-chimiques

87

Propriétés fondamentales d'un catalyseur industriel  Forte productivité, avec de faibles quantités de catalyseurs donc des petits réacteurs ou dans des conditions opératoires douces

 SÉLECTIVITÉ

 Rendements importants en produits désirés

 STABILITÉ

 Performances identiques pendant un temps relativement long

 RÉGÉNÉRABILITÉ

 L'activité initiale doit pouvoir être retrouvée après des traitements appropriés

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 ACTIVITÉ

 REPRODUCTIBILITÉ  La qualité de fabrications successives doit être assurée  COMPÉTITIVITÉ

 En terme de coût 88

Caractéristiques catalytiques fondamentales (1)

 ACTIVITÉ Elle traduit la plus ou moins grande aptitude du catalyseur à accélérer la réaction considérée Elle s'exprime en nombre de moles de réactif transformées/heure/g. de catalyseur

QUANTITÉ CATALYSEUR  VOLUME REACTEUR 

FONCTIONNEMENT CONDITIONS DOUCES

PRESSION  TEMPÉRATURE  SÉPARATION  RÉACTIF NON TRANSFORMÉ 

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PRODUCTIVITÉ 

89

Caractéristiques catalytiques fondamentales (2)  SÉLECTIVITÉ – Elle traduit l'effet orientateur que le catalyseur exerce sur la réaction, c'est-à-dire sa faculté à favoriser une réaction plutôt qu'une autre. – Elle s'exprime par Si =

PRODUIT DÉSIRÉ 

nombre de moles du produit i désiré  100  nombre de moles de tous les produits formés

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RÉACTIONS PARASITES  Séparation  Formation impuretés  Coût purification  Formation coke  Désactivation catalyseur  90

Caractéristiques catalytiques fondamentales (3)

 STABILITÉ Il est nécessaire que l'évolution = f (temps) soit très lente MAIS

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– formation de coke – adsorption progressive de poisons – frittage de la phase métallique (agglomération de particules phase active) – modification de la structure cristalline du support – perte d'un agent actif volatil

91

Détermination des performances catalytiques

 TEST CATALYTIQUE • Discontinu

Grignard

• Continu

cata-test micro-pilote 10-200 cc © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

pilote 1-25 l cata (formule sélectionnée)

92

Unité catatest Ŕ Fonctionnement en discontinu Grignard

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93

Hydrogénation à pression constante supérieure à la pression atmosphérique

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94

Hydrogénation à pression variable

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95

Unité catatest Ŕ Fonctionnement en continu

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96

Schéma de l'unité de catatest

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97

Exemple d'étude réalisée sur unité catatest. Molécule modèle

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98

Exemple d'étude réalisée sur unité catatest. Charge réelle

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99

Causes de désactivation des catalyseurs de réformage

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 DÉPOT DE COKE – Formation : sélectivité très faible (1/200 000 atomes C  coke) mécanisme complexe (déshydrogénation, polymérisation) cinétique (importance de pH2, pPrécurseurs, T°C) – Localisation : phase acide et phase métallique – Effets : nature et localisation aussi importantes que la teneur  FRITTAGE DE LA PHASE MÉTALLIQUE – Perte de surface active (10 à 30 %) – Migration des particules et/ou des atomes Pt – Effet ralentisseur des promoteurs métalliques et du chlore – Effet accélérateur de H2O  EMPOISONNEMENT (CAS DU SOUFRE) – S réversible / S irréversible – Risque de dégradation du support 100

Elimination du coke des catalyseurs de réformage

Combustion contrôlée •

air dilué dans N2, injection de chlore



importance de la localisation du coke (métal/acide)



cinétique : peu d'étude © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

101

Risques encourus lors de la combustion des catalyseurs de réformage

 Haute température en présence d' H2O

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102

Exemple de procédure industrielle Régénération du catalyseur de réformage purge des hydrocarbures : azote ~ 200°C



combustion contrôlée :

air dilué par azote O2 0.5 à 2.0 % volume température < 530 °C injection composé chloré



oxychloration :

air dilué O2 5 à 15 % volume 500 – 530 °C injection composé chloré

• • •

purge de l'oxygène : réduction : sulfuration :

azote ~ 200°C hydrogène pur ~500°C hydrogène pur ~ 500 °C injection de composé soufré (DMDS)

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103

Les poisons des catalyseurs solides en raffinage et pétrochimie lourde POISONS Composés sulfurés dont H2S

Composés azotés organiques dont NH3

CATALYSEURS Catalyseurs pour : Hydrogénations et déshydrogénations, reforming des naphtas, isomérisation des essences légères, steam-reforming, conversion du CO à basse température, méthanation, synthèse du méthanol, de l'ammoniac… Tous les catalyseurs acides ou bifonctionnels, reforming, isomérisation, cracking, hydrocracking, polymérisation. Certains catalyseurs d'hydrogénation

Composés oxygénés dont H2O et O2

Catalyseurs de reforming, isomérisation, polymérisation, alkylation

Composés aromatiques polynucléaires

Catalyseurs acides ou bifonctionnels

Composés asphalténiques colloïdaux

Catalyseurs pour : Hydrodésulfuration des coupes pétrolières lourdes et des résidus, hydrocracking, cracking

Métalloïdes Halogènes P, As

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Métaux Ni, V, Na Ni Pb

Catalyseurs d'hydrodésulfuration HDS des résidus Catalyseur de cracking catalytique Catalyseur de reforming Catalyseur de conversion du CO basse température (BT), de synthèse de CH3OH, d'hydrogénations Catalyseurs de reforming, hydrogénations 104

CATALYSTS LOADING

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105

CREALYST

SOCK LOADING

Design & Loading Technologies

Equipments necessary for Sock loading

SOCK LOADING Catalyst handling with hoppers

A

Mobile Hopper

B Scaffolding or support

FLEXIBLE SOCK TO LOAD THE CATALYST INSIDE THE REACTOR

The sock must be moved permanently to avoid a catalyst slope on the bed

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* 1 m maxi

An operator must be located inside the vessel

*The catalyst must fall from 1 meter maximum from the outlet of the sleeve (sock) to avoid all breakage

5, rue de la Forme 78420 Carrières sur Seine / France

REACTOR TO LOAD

Tel / Fax 33 (0)1 39 14 83 35 - Mob: 33(0)6 18 51 17 41 email: [email protected]

106

CREALYST

Calydens installation:

Design & Loading Technologies

Equipments necessary for dense loading

Preparation of dense loading

DENSE LOADING Catalyst handling with hoppers

Mobile Hopper

A

Fixed Hopper to feed dense loader

B Scaffolding or support

Free space to remove Calydens

~ 1.2 m mini Calydens apparatus

C1

C2 © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

REACTOR TO LOAD

C1 : The dense loading system is located at reactor opening (man hole)

5, rue de la Forme 78420 Carrières sur Seine / France

C2: The dense loading system is located inside the reactor (reactor with internal plates & multi bed reactors)

Tel / Fax 33 (0)1 39 14 83 35 - Mob: 33(0)6 18 51 17 41 email: [email protected]

107

CREALYST

Calydens installation:

Design & Loading Technologies

Preparation of dense loading DENSE LOADING

Equipments necessary for dense loading Catalyst handling with hoppers

Loading the reactor Fixed Hopper to feed dense loader

Lifting with the crane Scaffolding or support

B

DENSE LOADING APPARATUS

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Mobile Hopper Fork lift

Loading of catalyst from drums to hopper A

A

REACTOR TO LOAD

108

CREALYST

Calydens installation:

Design & Loading Technologies

Preparation of dense loading DENSE LOADING

Equipments necessary for dense loading

Catalyst handling with Big Bags or Drums

Loading the reactor Fixed Hopper “ B” to feed the dense loader

Lifting with the crane Scaffolding or support

B

DENSE LOADING APPARATUS

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Drums

Big Bags

Fork lift

Loading of catalyst from drums or Big Bags (In this case, the drums or BBags are poured in the fixed hopper ”B”)

REACTOR TO LOAD

109

CATAPAC Process

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110

DENSICAT Process

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111

Catalyst loading (1/2)

Dense loading

Non-optimized loading

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112

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113

Mise en œuvre du catalyseur En général, les procédés de raffinage, utilisant des catalyseurs hétérogènes, sont mis en œuvre dans des réacteurs à écoulement piston*. Pour réaliser un écoulement piston en phase gazeuse, il faut :

Re  30, avec

L D  50 ; 6   10 dp dp

* : cas du réacteur tubulaire : toute particule de fluide qui pénètre dans le réacteur, en ressort sans avoir subi de mélange avec les particules précédentes ou suivantes. 114

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Re = nombre de Reynolds L = longueur du lit catalytique D = diamètre de la zone catalytique dp = diamètre de la particule

Mise en œuvre du catalyseur. Ecoulement piston

Les concentrations en réactifs et produits ne sont pas constantes tout le long du lit catalytique, et aux gradients de concentrations correspondent des gradients de température si les réactions sont endothermiques ou exothermiques. © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

On définit le temps de contact  = volume de catalyseur (cm3) F = débit de charge (cm3/h)

θ(h) 

 1 et la VVH (h1)  F θ 115

Évolution de la conversion avec le temps de contact

Entre 6 et 8, la conversion ne varie pratiquement plus. Plus le temps de contact est faible, plus la conversion est faible.  Pour obtenir de fortes conversions, il faut augmenter le temps de contact (ou diminuer la v.v.h.)  Augmenter la quantité de catalyseur Mais attention aux limites :

aux fortes conversions  problème de diffusion  limite thermodynamique

A 2  21

A 4  41

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C = f() linéaire uniquement aux faibles conversions,

C2  2C1

C4  4C1 116

Mise en œuvre du catalyseur

Industriellement trois types de lits catalytiques se prêtant à la réalisation d'un écoulement piston sont généralement utilisés :

 Le lit fixe  Le lit mobile © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

 Le lit fluidisé (entraîné)

117

Le lit fixe Si la morphologie des grains est telle que : – les pertes de charge restent acceptables – les phénomènes de diffusion turbulente sont limités Mais ATTENTION à l'apport ou à l'élimination de chaleur dans le cas de réactions fortement endothermiques ou exothermiques.

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 Contrôle des variations de température adiabatique au sein du lit catalytique  Plusieurs lits de catalyseurs en série avec réchauffage ou refroidissement intermédiaire : – QUENCH : injection de fluides chauds ou froids entre les différents lits – ÉCHANGE DIRECT : par un four ou un échangeur hors réacteur  cas de réacteurs en série Catalyseur sous forme de billes ou d'extrudés Exemples : Hydrogénation, Hydrocraquage, Isomérisation

118

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119

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120

Le lit mobile

Si le catalyseur se désactive très rapidement par dépôt de coke :

Soutirage périodique ou continu  régénération Réinjection de catalyseur régénéré en tête de réacteur

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Exemple : Reforming régénératif (lit mobile lent) Catalyseur en billes

121

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122

Lit fluidisé

 Généralement utilisé si on ne peut pas résoudre les problèmes de thermicité en lit fixe

 Mise en œuvre du catalyseur facile, si ses caractéristiques mécaniques et morphologiques sont convenables © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

Exemple : Craquage catalytique fluide Catalyseur atomisé (billes de 50 )

123

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124

• PROPRIETES TEXTURALES – – – –

Surface spécifique totale Répartition poreuse Volume poreux total Surface métallique active © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

125

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126

Source : Université de Provence.

• La transformation chimique se produit au contact du catalyseur solide  phénomène de surface • La connaissance quantitative et qualitative de cette surface est indispensable pour comprendre le rôle du catalyseur

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• Lors de la préparation d'un catalyseur on cherchera généralement à obtenir et à conserver une surface élevée

127

Mesure de la surface • Surface réelle # surface apparente • Surface spécifique = surface disponible par unité de masse (m2.g-1) • La mesure de la surface d'un solide est basée sur le phénomène de physisorption

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 tout solide au contact d'un gaz fixe à sa surface des molécules de ce gaz  les forces, exercées entre molécules de gaz et atomes du solide sont de type Van Der Waals  phénomène exothermique : toute élévation de température libère les molécules T > 100 °C  physisorption négligeable

128

Technique expérimentale de mesure de la surface : méthode B.E.T. •



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Choix de l'adsorbat – molécule chimiquement inerte, de taille suffisamment faible pour pouvoir pénétrer dans tous les pores, et de surface bien définie – interaction adsorbat-adsorbat faible pour limiter les phénomènes de condensation capillaire dans les micropores – réversibilité de l'adsorption Conditions expérimentales L'étude de l'adsorption physique implique : – une désorption préalable des gaz à la surface du solide par chauffage sous vide – la mise en contact avec le gaz à basse température – des mesures du volume adsorbé sous différentes pressions Résultats – isothermes d'adsorption V = f(P/Po) de plusieurs types, en fonction des adsorbants 129

Mesure de la surface spécifique et de la taille des pores.

Solide poreux après dégazage.

Remplissage de l'ensemble de la porosité : environ 100% de la saturation.

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Étape de condensation capillaire/multicouche : environ 70% de la saturation.

Adsorption d'une monocouche de molécules : environ 30 % de l'adsorption

130

Isothermes d'adsorption physique les plus courants Isotherme de Langmuir Adsorbants microporeux • Interaction adsorbatadsorbat inexistante  monocouche seulement (cas rare) • Interaction non négligeable  condensation capillaire dans les ultramicropores (zéolithes)

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Adsorbant peu microporeux (Ø > 500 Å) Interaction adsorbat-adsorbat faible mais non négligeable  condensation capillaire difficile dans gros pores

Adsorbant avec Ø < 500 Å (micro + mésoporosité entre 30-300 Å par exemple) Interaction adsorbat-adsorbat faible mais non négligeable  condensation capillaire difficile dans petits pores

131

Type II : Silice amorphe

Type I : Catalyseur FCC 500 450

350 300 250 200 150 100 50 0 0

Type IV : Silice alumine amorphe

0,2

0,4

P/Po

0,6

0,8

1

Type IV : Alumine 132

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V adsorbé (ml gaz /g)

400

Détermination de la surface spécifique Méthode B.E.T. (Brunauer, Emmet, Teller) basée sur l'adsorption physique d'azote à la température de l'azote liquide (physisorption). Détermination de Vm : volume adsorbé pour former la monocouche



On repère le moment où une monocouche de gaz tapisse la surface du catalyseur :



On détermine l'isotherme d'adsorption v = f (P/Po) sur le solide P = pression de la mesure Po = pression de saturation de l'azote (pression de liquéfaction à la température de l'expérience) P 1   V(Po  P) VmC

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C 1 P . VmC Po 133

Détermination de la surface spécifique Ŕ Représentation graphique Équation B.E.T. linéarisée :

P 1 C 1 P   . V(P o  P) Vm C Vm C Po

T = 77K

P V(P o  P)

α

Monocouche

Vm 

1  

C

 1 

β

S  .

Vm .N VM

nombre de molécules formant la monocouche

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Surface du solide

P Po  = aire de la molécule d'N2 adsorbée ~ 16,2 Å N = nombre d'Avogadro. VM = volume molaire (22400 cm3 TPN) 134

• En catalyse, il est important d'avoir une surface spécifique la plus élevée possible, restant accessible aux réactifs

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• Cette surface est essentiellement constituée par la surface interne des pores (surface externe négligeable)  Il faut avoir une distribution poreuse optimisée  accès des réactifs et départ des produits facilités  phénomènes de limitation diffusionnelles limités  importance de la caractérisation de la porosité (qualitative, quantitative) 135

Détermination de la distribution poreuse par adsorption d'azote Dans le domaine de condensation capillaire, à une pression donnée correspond un rayon de pose  loi de Kelvin

connaissant p/pd et Vm  rp

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136

Détermination de la distribution poreuse par adsorption d'azote



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Amorphous Silica Alumina BET Surface Area Ŕ 214 m2/g

137

Répartition en taille de pores du solide et tracé de la courbe du volume adsorbé en fonction du diamètre des pores : Rayon du pore = rayon du noyau + épaisseur : rp = rk + t 2  rp  Volume poreux vrai = V p    Vk  rk  i

Mais Vk  Vexp  t ij  C.S i 0

On en déduit l’équation BJH :

avec :

r 



2

 (C.S )i = Surface réelle du film et C 

 rp ΔVp =   rk

rp t #1 rp

2

i    Vexp   tij  (C.S ) i   ij   0   ij

    5  et épaisseur t (Halsey) : t  3.5 *   P  2 . 3 log   P0  

1/ 3

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p ij

( r pi  r p j )

avec :

Un calcul similaire est proposé sur la branche d'adsorption.

138

Détermination de la distribution poreuse par porosimétrie au mercure

Le mercure mouille mal les solides (comparaison eau/mercure).

Conséquence  le mercure ne pénètre pas spontanément dans les pores du solide © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

La pénétration du mercure nécessite de lui appliquer une pression. 139

Détermination de la distribution poreuse par porosimétrie au mercure •

La pénétration du mercure nécessite de lui appliquer une pression. La relation entre la pression appliquée et la pénétration du mercure est donnée par la loi générale de Young-Laplace

rp

2 PP'P rC

La différence de pression de part et d'autre de l'interface du rayon rC est :

P est toujours > P' (pression la plus élevée du côté du centre de courbure). P' ~ 0 (vide préalable dans l'échantillon). L'équation obtenu est connue sous le nom d'équation de Washburn et devient :

où :

P

rC



2

cos 

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rp = rayon du pore ; P = pression appliquée  = angle de mouillage (140 ° en général).  = tension superficielle de Hg (480 dyne cm-1 )

2

rp rP  rC cos 

Plus rp est petit, plus P doit être élevée 140

Détermination de la distribution poreuse par porosimétrie au mercure Relation de base :

rp

2 cos  P

Mesure du volume V de mercure pénétrant dans 1 g de solide à la pression P de V = f(P) on déduit V = f(rp)

rp  20 Å (2nm) si

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Limite :

P = 4000 bars 141

Exemple porosimétrie au mercure sur alumine

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Autopore IV

142

Porosimétrie : comparaison N2 - Hg

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Isotherme d'adsorption-désorption et porosimétrie au mercure dans le cas d'une répartition poreuse bimodale 143

Volume poreux et densité de grain Densité de grain (= picnométrie au mercure) VHg = volume Hg qui ne pénètre pas dans les pores Ø < 10 µm à P atm. P = poids des grains dans le volume du picnomètre

P g  Vsquelette  V Pores



P Vgrain

Densité du squelette ou structurale (picnomètre He) Soit Vs le volume d'He déplacé par la partie 100 % solide du support

s 

P

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V squelette

l'hélium pénètre dans tous les pores quelles que soient leurs tailles

Volume poreux total VPT

V g Vs VPT  en cm3 / g P

VPT 

1 1  g s 144

Détermination de la dispersion de l'agent actif Dispersion : nombre de molécules ou d'atomes d'agents actifs accessibles au réactif

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 Tous les atomes ou molécules constituant la surface active sont considérés comme étant équivalents vis-à-vis de l'activité catalytique  La réalité est plus compliquée ; l'activité d'un atome dépend de : • son état de coordination • son environnement (atomes de coin,  faces dans le cristallite)

 APPROXIMATION 145

Mesure de la surface active • Chimisorption : méthode d'adsorption sélective d'un gaz à la surface du métal

• La molécule adsorbée conduit par réaction chimique à la formation d'une monocouche de molécules chimisorbée • la mesure de la quantité adsorbée conduit à la dispersion de l'agent actif • Dispersion :

nombre d'atomes de métal accessibles nombre d'atomes de métal total introduit

 100 © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

< 60 % 100 % 146

Détermination de la surface métallique • •



On mesure Vm correspondant à la monocouche Hypothèse sur la stoechiométrie d'adsorption n=nb d'atomes métalliques par mole de gaz Exemple : H2 sur métal M : adsorption dissociative H H H H H H H H H H H H H H H H HH H H H H H H H H cas simple : 1 H/M H H il peut exister des cas complexes H H Calcul du nombre d'atomes Ns de surface Vm = volume chimisorbé (monocouche)

V



Calcul de l'aire métallique



Calcul de la dispersion

S

M

 NS . S D N S n

M

VM = volume molaire N = nb Avogadro n = stoechiométrie

S = Surface d'un atome métallique SM = surface métallique n = nb total d'atomes de métal

147

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Vm N. n  Ns

Métaux et gaz réactifs

Métaux

Gaz réactifs H2

O2

CO

C 2H 4

C 2H 2

Fe, Mo, W, Zn

X

X

X

X

X

X

Ni, Pd, Pt, Rh

-

X

X

X

X

X

Al, Cu

-

-

X

X

X

X

Ag, Cd, Sn, Zn

-

-

X

-

-

-

Au

-

-

-

X

X

X

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N2

X : gaz chimisorbé - : gaz non chimisorbé 148

Stoechiométrie n de la chimisorption de certains gaz sur certains métaux Conditions opératoires Métal

Gaz °C

Torr ou mm de Hg

Stoechiométrie n

CO

20

10

1.6

Ag

O2

200

10

2

Co

H2

20

10

2

Ni

H2 C2H4

20 0

10 100

2 2

Rh

CO

20

10

2

Pd

CO

20

10

1.5 à 2

Pt

H2 H2 O2

20 250 25

10 100 100

3.5 2* 2*

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Cu

Pour Ni et Co deux types de chimisorption ont été mis en évidence, selon les conditions opératoires et le type de Ni

* 1H2 pour 2 Pt 149

Corrélation entre hydrogénation et quantité d'hydrogène chimisorbé

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150

Influence de la surface du support sur la dispersion Ni

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151

Détermination de la surface métallique active (dispersion) • • •

Adsorption chimique ou chimisorption Adsorption d'un gaz (H2, CO, O2,…) sur les atomes métalliques à température donnée Injection de pulses d'H2 de volume connu sur une quantité déterminée de catalyseur contenant une quantité connue du métal dont on veut déterminer la dispersion. ex. : 1 g de cata à 0,5 % Pt 0,5 10  2  2,56  10  5 moles Pt 195



Mesure par détection catharométrique du volume d'H2 non chimisorbé sur le catalyseur

VH

2

injecté



VH

2

non chimisorbé



VH

2

chimisorbé

VM = volume molaire de l'hydrogène = 24 l

NH

2



VH VM

2

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ex. : VH2 = 0,25 cm3

Nombre de moles d'H2 chimisorbé

= 0,25  10-3 / 24 = 1,04  10-5 moles

152

Détermination de la surface métallique active (dispersion) (suite)



Nécessité de connaître la stoechiométrie d'adsorption pour le Pt : 1 mole d'H2  2 moles de Pt



Nombre d'atomes de Pt superficiels NS = 2  NH2 = 2  1,04  10-5 = 2,08  10-5 moles



Dispersion (%) = nombre de moles Pt superficiels/nombre de moles de Pt total  100 = 2,08  10-5/2,56  10-5  100 = 81 %

Accès à la surface métallique connaissant la surface d'un atome métallique (table) Sa N

S

N



S

a



S

M

N nombre d'Avagadro

153

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Chimisorptions et réactions en température programmée

Chimisorption par pulses

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Spectre TPR d'un catalyseur d'hydrogénation monométallique supporté Pd/Al2O3 calciné à 200 et 450°C. modification de la réductibilité des particules avec la température de calcination. S'interprète par une augmentation de l'interaction métal support. Le volume oxygène consommé lors de la réductionpermet de calculer le rapport H2/métal et déduire le degré d'oxydation de l'espèce métallique initiale. ici rapport proche de 1 : correspond à la réduction de l'oxyde de palladium PdO en palladium métallique. 154

PROPRIETES MECANIQUES Écrasement grain à grain Écrasement en lit (méthode Shell) Test d'attrition et d'abrasion Test d'attrition IFP Attrition au tube tournant Résistance à l'attrition d'un catalyseur pour lit fluide Caractéristiques morphologiques du lit catalytique

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– – – – – – –

155

Paramètres conditionnant la tenue mécanique d'un catalyseur 1. Résistance intrinsèque du catalyseur – –

Solidité des particules élémentaires : en général élevée Nombre des points de contact entre particules : • •



augmente avec la densité du grain donc diminue quand VPT augmente

Solidité des points de contact • •

dépend de la qualité du contact (surface et solidité) fonction de la nature du solide et de sa présentation

2. Manipulations - Chocs et frottements dus à : – – –

Mise en fûts ou en sacs Transport Chargement dans le réacteur

3. Conditions d'utilisation Chocs et frottements si lit mobile ou fluidisé A-coups de pression en lit fixe  écrasement Conditions de la réaction (température, action de certains gaz) • •

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– – –

frittage (grossissement des particules)  en général augmente la tenue mécanique modification structurale  peut fragiliser le grain

156

Calcul de l'EGG Nombre total de grains = 20-50 grains (manuel) – 200 (grains automatique) Chaque grain est soumis individuellement à une charge croissante jusqu'à la rupture.

1. Principe du calcul Écrasement initial du grain  d'où surface de contact (pas de contact ponctuel) la largeur (a) de la surface de contact est proportionnelle au diamètre du grain. a= k.dp • billes : surface de contact : k'(dp)2 • extrudés ou pastilles (le long d'une génératrice): surface de contact : k"l.dp ou l = longueur de l'extrudé (ou pastille) dp = diamètre de la bille ou de l'extrudé

Pour un même échantillon (billes ou extrudés) dp = cste La contrainte (ou pression) de rupture s'exprime donc par

proportionnelle à : F pour les billes et

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F P S

F pour les extrudés l

F = force appliqué en daN. 157

Calcul de l'EGG (2) 2. Pratique •

Pour les billes : EGG est exprimé directement par la valeur de F (en daN) Valeurs exprimées :

F  EGG  n

pour n billes

+ valeurs extrêmes de F (F mini, F maxi) •

Pour les extrudés : EGG est exprimé par le rapport F/l (en daN/mm)

(F / l)  EGG 

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Valeurs exprimées :

pour n extrudés (~ 1 daN/mm)

n

+ valeurs extrêmes de F/l (F/l mini, F/l maxi)

158

Appareil EGG

EGG

Min = 0,8 daN Moy= 2,4 daN Max = 3,8 daN

25 20

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Nombre de grains

30

15 10 5 0 0

0,4 0,8 1,2 1,6

2

2,4 2,8 3,2 3,6

4

4,4 4,8

Force d'écrasement (daN) 159

Écrasement d'un lit de catalyseur : méthode SHELL • Ce test simule la tendance d'un catalyseur à émettre des fines lorsqu'il est soumis au poids du lit de catalyseur contenu dans le réacteur. • Lit de catalyseur séché à 250°C 2h (dimension maximale des grains ~ 6 mm) • 20 cm3 de grains dans le cylindre d'acier • On applique des charges F croissantes P= F/S avec S = 6 cm2

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Pour diverses valeurs de P, on recueille et on pèse les fines courbe % fines = f (P) On déduit P correspondant à 0,5 % fines

160

Exemple de détermination de l'écrasement d'un lit de catalyseur Méthode Shell

Catalyseur 2 : extrudés

dp = 4mm dp = 1,5 mm

P

500 N  8.3.10 5 Pa  8.3 bars 4 2 6.10 m

P

700 N  11.6.10 5 Pa  11.6 bars 4 2 6.10 m

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Catalyseur 1 : sphères

161

Exemple de détermination de l'écrasement d'un lit de catalyseur Méthode Shell

ESH 1,2

% de fines

1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 50

100

150

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0

200

Force (daN)

1000N 5 P  16 , 6 . 10 Pa  16,6bars 4 2 6.10 m 162

Tests d'attrition et d'abrasion (ASTM D 4058-81)



Ce test évalue la tendance d'un catalyseur à produire des fines pendant son transport, sa manipulation et son utilisation. – ~ 100 g de catalyseur sont mis en rotation (60  5 tr/min) pendant 30 minutes – les pertes par attribution sont exprimées par : % pertes =

A B  100 A

163

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A = pds initial de l'échantillon B = pds final après abrasion

Tambour rotatif pour déterminer l'attrition et l'abrasion des sphères, extrudés, pastilles et tous grains de formes irrégulières

Tests d'attrition et d'abrasion Ŕ tambour rotatif (ASTM D 4058-81)

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164

Résistance à l'attrition - Méthode IFP







Objectif : Déterminer la résistance mécanique de catalyseurs solides (billes) aux chocs et frictions, particulièrement lorsque les catalyseurs sont résistants aux méthodes classiques de mesure d'attrition. Principe : 10 g de catalyseur séché à 300 °C sont placés dans des godets en acier inoxydable contenant des billes d'acier. Forte agitation 5' – Ensuite le catalyseur est tamisé et le catalyseur restant sur le tamis est pesé. La taille des mailles du tamis est choisie en fonction de la taille des grains de catalyseur. Résistance à l'attrition : © 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training

P2  100 P1

P1 = poids de l'échantillon initial P2 = poids du catalyseur restant sur le tamis

165

Résistance à l'attrition - Méthode IFP

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166

Attrition au tube tournant •



Méthode rapide de détermination de la résistance à l'attrition de catalyseurs solides : bien adaptée aux catalyseurs travaillant en lit fluidisé (simulation de frictions aux chocs particules – particules et particules-parois) L'appareil comporte généralement quatre tubes disposés deux par deux et tournant dans deux plans perpendiculaires à l'axe de rotation. Ainsi, il est possible de faire simultanément deux déterminations d'attrition, chaque mesure étant effectuée en double. – 25 g de catalyseur – durée de l'attrition : 1h à 25 tr/min

Résistance à l'attrition :

R (en %) =

P2  100 P1

Attrition :

A (en %) =

P3  100 P1

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P1 = pds de l'échantillon de catalyseur P3 = pds de fines après 1 heure P2 = P1 – P3 = pds de catalyseur non attrité

167

Attrition tubes tournants Ŕ Méthode SPENCE

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168

Test de résistance à l'attrition de catalyseur devant être utilisé en lit fluide. Attrition en lit fluidisé - ASTM D-5757-95

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169

Caractéristiques morphologiques du lit catalytique (1/2) •

Densité de lit –

en lit tassé t : catalyseur tassé dans un cylindre gradué (cylindre avec h/d~5) ; 1000 cm3 cata



en lit non tassé nt : écoulement libre du catalyseur à travers un entonnoir dans le même cylindre La densité de remplissage d'un réacteur est donnée par

ρr  ρnt  αρt  ρnt 

Tubes avec  élevé : 0.5
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