Construction Bois CB71, Univ Artois

March 28, 2017 | Author: Franklin Kenne | Category: N/A
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CONSTRUCTION BOIS AU CB71 NOTES DE COURS CHAPITRE 1 : PROPRIETES PHYSIQUES ET MECANIQUES DU BOIS CHAPITRE 2 : CALCUL DES STRUCTURES AU CB71 CHAPITRE 3 : CALCUL DES ASSEMBLAGES AU CB71 CHAPITRE 4 : LE LAMELLE COLLE ANNEXES

PROPRIETES PHYSIQUES ET MECANIQUES DU BOIS 1 Bois et environnement 1.1 Le bois, un matériau biologique Le bois est un tissu végétal qui assure le rôle de conduction de la sève brute des racines jusqu’aux feuilles et le rôle de soutien mécanique de la plante. Les végétaux sont autotrophes : ils sont capables de fabriquer leur propre nourriture à partir de composés minéraux puisés dans le sol ou prélevés dans l’atmosphère. La réaction de photosynthèse permet à la plante de produire, à partir du gaz carbonique atmosphérique et de l’eau puisée dans le sol et grâce à l’énergie solaire, les sucres nécessaires à son métabolisme et notamment à la fabrication du bois. La réaction de photosynthèse produit de l’oxygène gazeux. La fabrication et le recyclage du bois s’inscrivent dans le cycle naturel du carbone.

1.2 Le bois, le cycle du carbone, l’effet de serre Aujourd’hui, on note des bouleversements rapides du cycle du carbone : l’utilisation des combustibles fossiles et la déforestation ont pour conséquence une augmentation du taux de gaz carbonique atmosphérique qui était de 280 ppm avant la révolution industrielle, en 1750, et atteint en 2000 plus de 360 ppm. Le gaz carbonique est le principal responsable de l’accentuation de l’effet de serre. Dans l’avenir, le choix des matériaux et des technologies ne pourra plus se faire sans une prise en compte des impacts sur l’environnement. L’émission de gaz carbonique généré au cours du cycle de vie d’un produit sera un critère important. La fabrication du bois ne génère pas de gaz carbonique, elle en consomme . Le bois est un matériau de qualité qui se fabrique et se recycle naturellement sur Terre depuis des centaines de millions d’années. Il est donc amené à jouer un rôle primordial dans l’industrie future, notamment dans le domaine de la construction. Le bois est composé d’environ 50 % de carbone, 43 % d’oxygène, 6 % d’hydrogène et 1 % d’azote. Tout le carbone contenu dans le bois provient du CO2 atmosphérique utilisé par l’arbre par photosynthèse. Construire en bois, c’est stocker du carbone. Un mètre cube de bois mis en œuvre (700 kg), c’est 350 kg de carbone en moins dans l’atmosphère ou encore plus de 1 200 kg de CO2 . L’utilisation du bois permet ainsi de retarder le moment où le carbone fixé par photosynthèse sera rejeté par décomposition ou combustion. Elle répond à la nécessité actuelle de réagir rapidement, étant donné la longue durée de séjour du gaz carbonique dans l’atmosphère (50 à 200 ans). D’autre part utiliser de préférence du bois, c’est utiliser moins de matières plastiques, moins de métaux, moins de béton, matériaux non renouvelables dont la fabrication dégage du CO2 . Le tableau 1 positionne le bois dans cette approche environnementale. Tableau 1 - Effet environnemental des matériaux de construction Procédé de fabrication et mise en œuvre Matériau

Masse volumique

(kg/m3 )

Dégagement de CO2

Fixation de CO2

(kg/m3 )

(kg/m3 )

Acier

7 200

5 000

0

Béton

2 300

375

0

Ciment

1 600

2 500

0

Prise en compte des procédés industriels ≈ 200

1 000

Bois feuillus

700

(1)

(1) Le bois est constitué de C = 50 %, O = 43 %, H = 6 %, N = 1 % : 700 kg de bois contiennent 350 kg de C ; 1 mole de C = 12 g ; 1 mole de O2 = 32 g ⇒ 1 mole de CO2 = 44 g ; ⇒ pour 350 kg de C : (350/12) × 44 = 1283 kg de CO2 arrondi à 1 tonne de CO2 par m3 de bois utilisé .

1.3 Le bois, un matériau à faible coût énergétique

La fabrication et l’exploitation du matériau bois, loin d’être polluantes, permettent le stockage du carbone et l’entretien des massifs forestiers. Par ailleurs, le bois, comme toutes les matières organiques naturelles, est biodégradable. Quelle que soit l’essence considérée, le bois sera à plus ou moins long terme réintégré dans le cycle naturel du carbone. C’est là un avantage incontestable du matériau. Pour augmenter la durabilité du bois, on peut avoir recours à des produits de préservation mais, avant tout, il faut essayer de placer le bois en dehors des conditions de biodégradabilité, grâce à des précautions architecturales, le choix d’essences appropriées, l’utilisation de produits de préservation naturels (sel de bore) et une conception e réfléchie. L’une des plus anciennes constructions en bois n’est autre que le sanctuaire bouddhiste Horyu-ji du VII siècle situé près de Nara au Japon. Au-delà des avantages évidents du bois, il en existe d’autres mis en évidence grâce aux écobilans comparés, appelés également analyse des cycles de vie (LCA : Life Cycle Assessment ou Life Cycle Analysis ). Ceux-ci prennent généralement en compte l’impact environnemental des étapes suivantes de la vie d’un produit : élaboration et extraction des matériaux bruts, transformation, transport, installation, performances à l’usage, élimination (déconstruction, recyclage).Le bois apparaît nettement comme le choix « écologiquement responsable ». Le bois permet donc de stocker une partie du carbone qui a été rejeté par l’activité industrielle passée mais également de participer à la réduction des émissions de gaz carbonique en tant qu’alternative aux matériaux non renouvelables qui induisent des coûts énergétiques que notre planète ne peut que difficilement supporter.

2 Equilibre hygroscopique Comme schématisé ci-dessous, la structure cannelée du bois permet une circulation d’eau : Exemple d’un plan ligneux de résineux (pin sylvestre)

Structure du tronc dans l’arbre. Exemple du chêne, essence à aubier différencié

Le bois est un matériau hygroscopique : il peut fixer ou libérer des molécules d’eau gazeuse en fonction du degré d’hygrométrie de l’air dans lequel il se trouve. La fixation de l’eau se fait sur les groupements chimiques hydroxyles (composés d’un atome hydrogène et d’un atome d’oxygène) qui ont une grande affinité pour l’eau avec laquelle ils établissent des liaisons faibles : les liaisons hydrogène. La cellulose et les hémicelluloses comportent de nombreux groupements hydroxyles et ont donc de bonnes capacités d’adsorption. Des liaisons hydrogène existent aussi entre les différentes molécules, cellulose et hémicelluloses. Lorsque l’eau vient se fixer sur les chaînes de cellulose, celles-ci sont éloignées les unes des autres. C’est ce qui produit le gonflement du bois, observé lorsque l’humidité de l’air augmente. L’adsorption d’eau augmente la largeur des microfibrilles mais pas leur longueur. Par convention et pour une plus grande facilité de mesure, la quantité d’eau présente dans le bois est exprimée o comme un pourcentage de la masse anhydre (après séchage à 103 C jusqu’à obtention d’une masse constante). Elle s’exprime par:

avec MH M0

masse (ou poids) à l’humidité H masse anhydre

H (%) taux d’humidité du bois.

Au moment de l’abattage, le taux d’humidité du bois peut varier entre 40 et plus de 200 % (dans certains peupliers par exemple). L’eau dans le bois est présente sous deux formes : l’eau « libre » retenue dans les vides, lumens des fibres, trachéides et vaisseaux, et l’eau « liée » présente dans les parois cellulaires. Pour évaporer l’eau libre, il suffit de fournir la chaleur latente d’évaporation normale. Pour évaporer l’eau liée, il faut fournir une énergie additionnelle ou énergie de sorption pour rompre les liaisons avec les constituants chimiques du bois. Lorsque le bois ne contient plus que de l’eau liée, il a atteint « le point de saturation des fibres » (les parois cellulaires sont saturées en eau, toute l’eau libre est évaporée). Ce point de saturation des fibres est de l’ordre de 30 % pour pratiquement toutes les essences. Les qualifications commerciales normalisées des bois en fonction du taux d’humidité sont données ci après : Tableau 2 - Qualifications normalisées des bois en fonction du taux d’humidité (NF B51-002) Taux d’humidité

Qualification

Au-delà du point de saturation des fibres (30 %)

Bois vert

De 30 à 23 %

Bois mi-sec

De 22 à 18 %

Commercialement sec

De 17 à 13 %

Bois sec à l’air

En dessous de 13 %

Desséché

0%

Anhydre

2 Aspect réglementaire – définition des classes d’humidité 2.1 Courbes d’équilibre hygroscopique En fonction de la température et surtout de l’humidité de l’air ambiant, le bois se stabilise à une humidité d’équilibre, dite équilibre hygroscopique, qui est indépendante de l’essence. Sous les climats tempérés (France) l’équilibre hygroscopique du bois varie d’environ 13 % en été à 19% en hiver.

Toutes les propriétés physiques et mécaniques du bois sont affectées par l’humidité. Un exemple est donné ci après concernant le module d’élasticité longitudinal

Influence du taux d’humidité du bois sur son module d’élasticité longitudinal

2.2 Eurocode 5 3 classes d’humidité sont définies aux Eurocodes (EC5 2.5.4). Du choix d’une classe d’humidité découle les valeurs caractéristiques de résistances et le calcul des déformations. Classe 1 : Hair ne dépassant 65% (à 20 ± 2°C)que quelques semaines par an (H ≈ 12% dans les résineux), Classe 2 : Hair ne dépassant 80% (à 20 ± 2°C)que quelques semaines par an (H ≈ 18% dans les résineux), Classe 3 : conditions d’humidité plus élevées. Les valeurs des résistances caractéristiques sont affectées d’un coefficient en fonction de la classe d’humidité. Par exemple : Si σcompression (classe 3) = R alors σcompression (classe 1 ou 2) = 1,2.R

2.2 CB71 Les contraintes admissibles sont définies pour H = 15%. Il conviendra de pondérer ces contraintes par des coefficients correcteurs en fonction de H et du type de sollicitation. Par exemple (3-13), en compression axiale : H%

7,5

10

12,5

15

17,5

20

22,5

25

30

k

1,30

1,20

1,10

1,00

0,90

0,80

0,70

0,60

0,40

3 Caractéristiques physiques 3.1 Masse volumique - densité La densité d’un bois est un paramètre très important. La plupart des propriétés mécaniques et technologiques en dépendent directement. La densité vraie de la matière ligneuse dépend assez peu de l’essence considérée. Elle est toujours voisine de 1,53. Le bois contient toujours de l’eau (eau libre et eau liée), la densité d’un bois sera toujours précisée pour un degré d’humidité donné La densité du bois est donc très variable selon les espèces : de 0,1 à plus de 1, et à l’intérieur d’une même essence.

Effet de la densité sur les propriétés mécaniques sur l’ensemble des essences

Effet de la densité sur les propriétés mécaniques à l’intérieur d’une même essence

Le Tableau 3 illustre ces résultats sur les caractéristiques de dureté de surface des bois. L’échelle de dureté est exprimée selon la norme NF B 51-013. De manière générale toutes les propriétés mécaniques du bois sont bien corrélées avec la densité.

3.2 Anisotropie - dilatation L’ensemble des caractéristiques et propriétés physico-mécaniques du bois résulte de cette structure de matériau composite alvéolaire multicouche. Cette structure confère au matériau un caractère anisotrope et hétérogène. Dans l’étude ou la reconnaissance d’un bois, les observations doivent se faire selon trois plans parfaitement définis : le plan transversal, perpendiculaire à l’axe de l’arbre (bois de bout) ; le plan radial, parallèle à l’axe et passant par le centre structurel de l’arbre (débit sur quartier) ; le plan tangentiel, tangent aux cernes de croissance (débit sur dosse).

Ces trois plans sont illustrés sur la figure ci après.

3.3 Dilatation et conductivité thermique Le coefficient de dilatation thermique linéique α t caractérise l’augmentation relative de longueur d’un élément o pour un échauffement de 1 C. La dilatation thermique du bois dans les ouvrages est très faible et n’est prise en considération que dans des cas exceptionnels. Le tableau 4 rassemble les valeurs de coefficients de dilatation thermique et de conductivité thermique de quelques matériaux ce qui permet une comparaison avec le bois. Tableau 4 - Coefficient de dilatation thermique et conductivité thermique

Matériau

Béton armé

Coefficient de dilatation thermique

Conductivité thermique

[µm/(m · o C)]

[W/(m · o C)]

12

1,5

Acier

12

50

Laine minérale

0,035

Bois

H = 12 %

H = 35 %

Chêne (d = 0,65)

3à6

0,3

0,34

Épicéa (d = 0,45)

3à6

0,2

0,25

Panneaux de fibres de bois isolant

0,045

Compte tenu de sa porosité, le bois contient beaucoup d’air lui assurant une faible conductivité thermique, ce qui en fait un isolant naturel. Pour exemple (à H = 15% ) : λ = 0,23 W/m.K (chêne) λ = 0,15 W/m.K (sapin) λ = 0,02 W/m.K (balsa)

4. Caractéristiques mécaniques 4.1 Paramètres d’influence Les paramètres influençant les résistances mécaniques sont : -

La sollicitation (traction / compression / flexion / cisaillement)

-

L’essence et la qualité du bois

-

H

-

La direction de la sollicitaion par rapport aux fibres

4.2 Comportement en traction - compression La structure tubulaire orientée du composite bois explique la différence de comportement traction/compression pour une sollicitation dans la direction longitudinale. La figure suivante montre le caractère fragile du matériau en traction et son caractère ductile en compression. En compression les éléments tubulaires sont soumis à du microflambement expliquant les différences de résistance traction/compression. Il est à noter que, dans le cas de la compression comme de la traction, le module d’élasticité est le même et est donné en R4.011 en fonction de l’essence du bois et de la sollicitation. E traction = E compression

Tableau 5 - Caractéristiques mécaniques pour le calcul de structures bois à l’EC5. Valeurs pour H = 12 %

Classes de résistance NF EN 338 (extraits) Notation EC5 C14

C18

C24

C30

C40

Contraintes caractéristiques (Contraintes admissibles) (MPa) Flexion

fm,k

14

18 (8)

24 (10,5)

30 (13,2)

40

Traction axiale (Longitudinale)

f t ,0,k

8

11 (5)

14 (6)

18 (9)

24

Traction perpendiculaire (Radiale ou Tangentielle)

f t ,90,k

0,4

0,5 (0,13)

0,5 (0,2)

0,6 (0,2)

0,6

Compression axiale

f c ,0,k

16

18 (8,5)

21 (9)

23 (10,5)

26

Compression perpendiculaire

f c ,90,k

2

2,2 (2,1)

2,5 (2,3)

2,7 (2,5)

2,9

Cisaillement

f ν ,k

1,7

2 (0,9)

2,5 (1,1)

3 (1,3)

3,8

6 000

7 400

8 000

9 400

E 0,moyen

(9 000)

(11 000)

(12 000)

Module perpendiculaire (R ou T)

E 90,moyen

(300)

(370)

(400)

Module de cisaillement

Gmoyen

(560)

(680)

(750)

dmoyen

0,38

0,42

0,46

Module de déformation au fractile de 5 % (Module moyen) (MPa) E 0,05

4 700

Module axial (L)

Densité moyenne

Le tableau 6 donne, à titre indicatif, les valeurs des résistances à la rupture des essences les plus courantes en compression et en traction.

4.3 Aspect règlementaire Selon l’EC5, la contrainte admissible est calculée selon le principe suivant :

f

hd

= k mod

f

hk

γm

où kmod est un facteur de modification prenant en compte la durée d’application de la charge (parallèle avec θ de fbu en béton armé) et γm un coefficient de sécurité partiel lié au matériau. Le CB71 donne les contraintes admissibles en fonction de la sollicitation, contrainte à pondérer en fonction de l’humidité du bois et de la direction principale de la sollicitation.

σ ≤ k ( H ).k ( direction ).σ (type.de.sollicitation.et.essence ) Les vérifications se faisant aux contraintes admissibles, il est conseillé d’effectuer le dimensionnement de l’ouvrage à la déformation (4.85 et 4.96). Il est à noter que la déformation due au fluage n’est prise en compte qu’à la flexion et est négligée en traction – compression . Dans le cas de cette dernière sollicitation, le flambement est à prendre en compte. Les flèches admissibles sont données au chapitre 4.962 du CB71 en fonction de la destination de l’ouvrage. Le principe de calcul des déformations est développé ci après :

Actions de courte durée pi

Actions de longue durée p∞

Flèche fi calculée avec le module conventionnel Ei

Flèche f∞ calculée avec le module différé E∞=Ei/θ Où θ est le coefficient amplificateur de fluage

Flèche totale f = fi + f∞ ≤ flèche admissible donnée en 4.962 du CB71 Remarque : Ce calcul est équivalent au calcul de la flèche totale en utilisant les données suivantes : •

E = Ei



Charge totale p = pi + θ.p∞

Le coefficient de fluage θ est calculé en fonction de :

σ

f

σ

r∞

= contrainte admissible en flexion,

=

M



.

I

h 2

= contrainte sous les charges de longue durée, avec M∞ = moment sous les charges p∞,

∆H = différence entre le maximum et le minimum des humidités dans le bois entre la mise en œuvre et la stabilisation des déformations, H = humidité du bois lors de sa mise en œuvre.

Si

Si

σ

r∞

σ 5

f



σ 5

f

alors θ = 1

≤ σ r∞ ≤ σ

f

H + ∆H σf − σ r∞ 5 12 alors θ = 1 + × ∆H − 5 σf 1+ 20

Le paragraphe 4.962 nous donne les flèches admissibles suivantes :

l 150

pour les parties d’ouvrage en console sans circulation (auvents),

l 200

pour les pièces de couverture (sauf pannes),

l 300

pour les parties d’ouvrage en console avec circulation, les pannes, les supports d’éléments en verre, les

poteaux, les éléments fléchis ne supportant pas d’éléments de remplissage,

l 400

pour les éléments fléchis supportant des éléments de remplissage.

5 Classement, dimensions et appellations commerciales 5.1 Classement En fonctions des défauts (présences de nœuds, de flaches, etc.) et des altérations biologiques (attaque par les champignons), le bois est classé, suivant la NF B 52-001 en trois classes (ST-I pour la meilleure à ST-III) ayant des correspondances dans l’EN 338 selon le tableau suivant :

Tableau 7 – Correspondances des classements NF B 52-001 et EN 338

La classe C18 convient bien aux charpentes traditionnelles, La classe C24 convient bien aux charpentes industrielles (fermettes) et au lamellé-collé, La classe C30 convient mieux au lamellé-collé à hautes performances. On en retirera les propriétés mécaniques suivantes (pour une humidité de 12%) : Tableau 8 – Propriétés mécaniques suivant le classement

5.2 Dimensions et appellations commerciales Les dimensions des sciages sont définies dans des normes : EXP B 53-100 pour les résineux et les feuillus tendres (peuplier essentiellement). Pour les feuillus durs (chêne et hêtre principalement), il n’existe pas de norme fixant les dimensions des sciages, mais l’usage a consacré un certain nombre de sections. Les tableaux ci après indiquent ces dimensions commerciales. Tableau 7 - Sections standardisées des résineux français (à 20 % d’humidité) Largeur (mm)

Épaisseur (mm) 27 15

n

(1)

40

63

n

18

n

n

100

115

125

150

160

175

200

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

32

n

n

n

n

n

n

38

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n

50 63

225

n

22 27 (1)

75

n

n

75 100 115 125

n

n

n

n

n

n

n

n

n

n n

150

n

200

n

225

n

Pour les bois de structure calibrés : 36 × 72/36 × 97/36 × 112/36 × 122/36 × 147/36 × 172/36 × 197/36 × 222. Les longueurs sont les suivantes :

pour le sapin et l’épicéa : de 50 en 50 cm, de 1 à 12 m ; pour les pins : de 30 en 30 cm, de 2,10 m à 3 m, au-delà, par graduation de 50 cm. (1) 25 mm est une autre dimension possible.

20 % d’humidité) Par ailleurs, il existe un certain nombre d’appellations commerciales pour désigner des sciages en fonction de leurs dimensions :

• • • • • • • • • •

volige : avivé (sciage à vives arêtes) dont le rapport des côtés de la section est égal ou supérieur à 4 et l’épaisseur égale à 12, 15, 18 ou 22 mm ; planche : de même, mais d’épaisseur comprise entre 27 et 40 mm ; solivette (ou demi-bastaing) : avivé d’une épaisseur de 32 ou de 38 mm et d’une largeur de 150 à 200 mm ; liteau : avivé d’épaisseur inférieure à 40 mm et de largeur inférieure à 50 mm ; carrelet : avivé de section carrée ou sensiblement carrée, de côté compris entre 15 et 50 mm ; chevron : de même, mais dont le côté est compris entre 40 et 125 mm ; bastaing : avivé dont le rapport des côtés de la section est compris entre 2 et 3, de sections habituelles 50 × 150 mm, 63 × 160 ou 63 × 165 mm, 63 × 175 mm ; madrier : de même, mais de sections habituelles 75 × 115 mm, 75 × 200 mm, 75 × 225 mm ou 100 × 225 mm ; frise : avivé d’épaisseur comprise entre 18 et 38 mm et de largeur comprise entre 40 et 125 mm ; latte : avivé étroit (26 à 55 mm) et de faible épaisseur (5 à 12 mm).

CALCUL DES STRUCTURES AU CB71 1 Actions et sollicitations Les actions sont définies au paragraphe 1.1 du CB71. On distinguera : •

G : actions dues à la charge permanente,



P : actions dues aux surcharges d’exploitation, données dans la NF P 06 001



Pc : actions dues aux charges climatiques, calculées selon le règlement NV (S et W),



SI : actions sismiques.

Les sollicitations sont le résultat d’un calcul de résistance des matériaux en prenant les plus défavorables des combinaisons d’actions suivantes : er

Combinaisons du 1 genre : S1 = G + 1,2 P S1’ = G + γp.P + Pc Où γp prend la valeur 0 ou 1 afin d’obtenir le cas de charge le plus défavorable. Pour simplifier, γp = 0 dans le cas de soulèvement et γp = 1 dans le cas de surpression. Les sollicitations du 2

nd

genre sont données par la combinaison d’action suivante :

S2’’ = G + P + SI. Ces combinaisons sont définies dans les règles simplifiées au chapitre 4.9 du CB71.

2 Principe de justification Une fois la géométrie des structures définie par un calcul de déformation ou par des considérations architecturales, la justification se fait aux contraintes admissibles, à savoir : er

Pour les combinaisons du 1 genre :

σ ≤ k ( H ).k ( direction ).σ (type.de.sollicitation.et.essence ) Pour les combinaisons du second genre :

σ ≤ k ( H ).k ( direction ).σ e



σ

e

est la limite élastique conventionnelle

avec :

σ σ σ σ

e

= 1,5σ

e

= 2,25σ

e

= 1,75σ

e

= 1,5σ

en compression en traction

suivant le fil du bois,

en flexion au cisaillement, en traction et compression transversale

3 Vérification 3.1 Traction (CB71 - 3.25) En traction, on vérifie :

σ=

N ≤ k (α ).σ A

où A est la section nette (déduction faite des trous) et k(α) un coefficient de réduction tenant compte de l’inclinaison de l’effort par rapport au fil du bois donné ci après :

Tableau 1 – Coefficient de réduction en fonction de l’inclinaison des charges en traction axiale α (°)

0

10

CAT 1

1

0.67

0.34

CAT 2

1

0.73

0.41

20

30

40

50

60

70

80

90

0.20

0.13

0.09

0.07

0.05

0.06

0.06

0.24

0.16

0.12

0.10

0.08

0.08

0.075

3.2 Compression axiale sans risque de flambement (CB71 - 3.24) En compression axiale sans risque de flambement, on vérifie :

σ=

N ≤σ Ab

où Ab est la section brute sous réserve que la réduction de section due à la présence de boulons ou d’autres assemblages soit inférieure à 15%.

3.3 Compression axiale avec risque de flambement En compression axiale avec risque de flambement, on vérifie :

σ=

1 N . ≤σ k (λ ) Ab

Où k(λ) est un coefficient de d’amplification de contrainte qui prend les valeurs suivantes, en fonction de l’élancement λ : Si λ ≤ 37,5 alors k(λ) = 1 : pas de risque de flambement, Si 37,5 ≤ λ ≤ 75 alors k(λ) = 1,45 – 1,20 λ / 100, Si 75 ≤ λ alors k(λ) = 3100 / λ².

3.4 Compression transversale ou oblique (CB71 - 3.243) En compression axiale sans risque de flambement, on vérifie :

σ=

N ≤ k (α ).σ Ab

où Ab est la section brute sous réserve que la réduction de section due à la présence de boulons ou d’autres assemblages soit inférieure à 15% et k(α) un coefficient de réduction tenant compte de l’inclinaison de l’effort par rapport au fil du bois donné dans le tableau 10 au paragraphe 3.243 du CB71.

3.5 Flexion simple (CB71 - 3.23) En flexion simple, on vérifie :

σ=

M h . ≤ C (h ).σ I 2

Où h est la hauteur de la section droite, I le moment quadratique de cette section et C(h) traduit l’influence de la hauteur. Il est à noter que le CB 71 conseille de prendre le déversement en compte si le rapport hauteur sur largeur est supérieur à 5 (h/b >5) mais ne suggère aucune méthode de calcul. On préfèrera des solutions technologiques telles l’utilisation d’entretoises qui diminuent la portée libre. Cet entretoisement peut être assuré par le solivage (photo page suivante).

3.6 Flexion déviée

Si α ≤ 5° 30’ (pente inférieur à 10%), on néglige la composante oblique p1, Si α > 5° 30’, on majore les charges par le biais d’un coefficient c : c = cosα + (h/b). sinα et on se ramène à un calcul en flexion simple

p1

α P2

p

3.7 Flexion composée 3.7.1 Flexion + traction On doit vérifier :

σ +σ σ σ t

f

t

f

≤1

3.7.2 Flexion + compression On doit vérifier :

σ σ σ

k (λ ). σ c + c

f

≤1

où k(λ) est le coefficient de d’amplification de contrainte qui prend les

f

valeurs suivantes, en fonction de l’élancement λ : Si λ ≤ 37,5 alors k(λ) = 1, Si 37,5 ≤ λ ≤ 75 alors k(λ) = 1,45 – 1,20 λ / 100, Si 75 ≤ λ alors k(λ) = 3100 / λ².

CALCUL DES ASSEMBLAGES AU CB71 1 Assemblages traditionnels Ils sont traités au paragraphe 4.61 du CB 71 et consistent à faire transiter les efforts d’une pièce en bois à l’autre sans nécessité de pièces intermédiaires en acier. Les vérifications portent sur la résistance au cisaillement et au matage du bois. Différents types d’assemblages par tenon - mortaise

Assemblage à tenon et mortaise borgne. Le tenon est de même largeur que la traverse. On coupe l'extrémité pour les excès de colle.

Assemblage à épaulement. La largeur du tenon est diminuée d'un tiers. Le renfort d'épaulement peut être un rectangle ou triangle.

Assemblage à tenon et mortaise traversant et renforcement de chevilles qui sont enfoncées sur les côtés du tenon.

Les chevilles sont ici enfoncées dans les fentes ouvertes sur l'about du tenon pour renforcer un assemblage à mortaise borgne

2 Assemblages par pointes 2.1 Pointes Un clou (ou pointe) est constitué d'une tête, d'une tige et d'une pointe. Ces trois éléments diffèrent selon les clous.

tige

tête

pointe

Ainsi, on distingue plusieurs types de clous 1) selon la forme de sa tige : - les clous lisses, - les clous annelés, - les clous torsadés, - les clous crantés. 2) selon la forme de sa pointe : - les clous en pointe diamant, - les clous en pointe biseautée clou lisse : C'est le type de clou le plus courant, sa tige est ronde et lisse. Sa pointe peut être diamant ou biseautée.

clou avec tige lisse et pointe diamant

clou avec tige lisse et pointe biseautée

clou annelé : C'est un type de clou dont la tige est constituée d'anneaux convexes. Il est très résistant à l'arrachement. Le diamètre de ce clou est mesuré sur la partie lisse de la tige (diamètre avant roulage).

clou annelé

clou torsadé : C'est un type de clou dont la tige est torsadée et carrée. Il est très résistant à l'arrachement. Son diamètre est mesuré sur les arêtes.

clou torsade

clou cranté : C'est un type de clou dont la tige est dentée. Il est très résistant à l'arrachement.

clou cranté

Les dimensions courantes des pointes sont données ci après :

Les pointes ne peuvent supporter que des sollicitations de cisaillement. Un clou sera sollicité au simple cisaillement, au cisaillement mixte ou au double cisaillement suivant le nombre de plan de cisaillement traversés par le clou et la profondeur de pénétration du clou au-delà du dernier plan de cisaillement traversé. Cela peut se résumer ainsi :

2.2 Cas de cisaillement

Cas du simple cisaillement : chaque clou ne traverse qu’un plan de cisaillement

Plans de cisaillement

p

e

e = épaisseur de l’élément le plus mince p = profondeur de pénétration dans le dernier élément

Cas du cisaillement mixte ou du cisaillement double: chaque clou traverse deux plans de cisaillement

0,7e≤ p < 1,5e Cisaillement mixte

Plans de cisaillement

2.3 Justifications On doit vérifier (4,62-126) pour les résineux courants : - simple cisaillement :

F ≤ 0,8.d . e

p ≥ 1,5e Double cisaillement

- cisaillement mixte :

F ≤ 1,3.d . e

- double cisaillement :

F ≤ 2.d . e

avec :

F

Effort repris par clou en daN

d

Diamètre du clou en 1/10

e

Epaisseur de l’élément le plus mince en cm

Ft

Effort de traction / compression dans l’assemblage en daN

n

Nombre de clous

ème

de mm

Pour le chêne : ses valeurs sont multipliées par 1,3 Il faut également prendre en compte l’effet de groupe, à savoir que plus il y a de pointes et plus l’effort par pointe diminue. Un coefficient correcteur k est à appliquer suivant le nombre de pointes n de l’assemblage : n < 10

Ft = n.F

(k = 1)

10 ≤ n < 20

Ft = 0,9.n.F

(k = 0,9)

20 ≤ n

Ft = 0,8.n.F

(k = 0,8)

Effet de l’humidité : F est affecté d’un coefficient réducteur de 0,75 si l’umidité est supérieure à 17 % : Si H ≥ 17%  Ft = k . n . F . 0,75 Effet de la dureté du bois (4,62-123 – tableau 14) : il faut vérifier les conditions suivantes (tableau 1) : Tableau 1 – Effet de la dureté du bois

e ≤ 30 mm Bois tendres Bois frais de sciage Bois durs Bois secs

e > 30 mm

d≤

e 7

d≤

e 9

d≤

e 9

d≤

e 11

2.4 Dispositions constructives (4,62-12 Fig. R-IV-6)

Assemblages par pointes (clous)

Chaque intervalle e ≥ 5d a ≥ 12d b ≥ 5d c ≥ 10d d = diamètre clou

a ou b c c a ou b On prendra b si la barre oblique est en compression et a dans les autres cas (traction ou traction-compression alternée)

3 Assemblages par boulons 3.1 Prescriptions sur les boulons (4,62-11) Les boulons (système vis + écrou), comme les pointes, ne peuvent supporter que des sollicitations de cisaillement. Un boulon sera sollicité au simple cisaillement, au double cisaillement ou au cisaillement multiple suivant le nombre de plan de cisaillement traversés par le boulon. Les boulons doivent être conformes aux normes NF E 27 682 et NF E 27 341 avec les prescriptions supplémentaires suivantes (4,62-112) :

e b ≤d ≤ 5 6 où d est le diamètre du boulon, e est l’épaisseur de la rondelle et b la plus petite largeur des pièces en bois assemblées. Toutes les longueurs ne sont pas disponibles dans tous les diamètres. La longueur nécessaire sera un critère de choix. Le tableau 2 nous donne les dimensions courantes des vis partiellement filetées. Les vis sont référencées par la lettre M suivie du diamètre nominal (exemple : M12 pour un diamètre nominale de 12 mm). Les boulons sont toujours associés à des plaquettes ou des rondelles afin d’éviter un matage du bois (écrasement localisé) sous le tête de vis ou la tête de l’écrou. Ces dernières doivent obéir aux prescriptions suivantes : -

rondelles : Φ (notée B sur le dessin) ≥ 3,5 d et e ≥ d/3

-

plaquettes : 3d x 3d et e ≥ d/3

Diamètre vis

Tableau 2 – Longueur sous tête des vis pour boulons 12 16 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 80 90 100 Longueur filetée

110

120

1,6 2 2,5 3 3,5* 4 5 6 8 10 12 (14)* 16 18* 20 22* 24 27* 30

9 10 11 12 13 14 16 18 22 26 30 34 38 42 46 50 54 60 66

3.2 Cas de cisaillement

Plan de cisaillement

Cas du simple cisaillement

Plans de cisaillement

Cas du double cisaillement

Plans de cisaillement Cas du cisaillement multiple (le nombre de plans de cisaillement doit être ≤ 6)

3.3 Justifications On doit vérifier (4,62-113) pour les résineux courants : - simple cisaillement :

F ≤ 80.d . e

- cisaillement double:

F ≤ 200.d . e

- cisaillement multiple :

F ≤ 160.d . e

avec :

F

Effort repris par clou en daN

d

Diamètre du clou en de cm

e

Epaisseur de l’élément le plus mince en cm (cisaillement simple ou multiple) Epaisseur de la pièce médiane en cm (cisaillement double)

Ft

Effort de traction / compression dans l’assemblage en daN

n

Nombre de clous

Pour le chêne, on doit vérifier (4,62-113): - simple cisaillement :

F ≤ 105.d . e

- cisaillement double :

F ≤ 260.d . e

- cisaillement multiple :

F ≤ 210.d . e

Remarque (4,62-117): Il est possible d’augmenter les valeurs admissibles par boulon en double cisaillement à condition d’utiliser des plaques d’appui dont les dimensions sont supérieures (en longueur et largeur) à 5 fois le diamètre du boulon) et d’épaisseur au moins égale à 0,4d. Dans ce cas, et pour les résineux :

- bois sec à l’air (H = 15%) :

F ≤ 400.d . e

- bois commercialement sec (H = 18 à 22%) :

F ≤ 300.d . e

Pour le chêne, ces valeurs admissibles sont à multiplier par 1,3.

3.4 Dispositions constructives (4,62-111 Fig. R-IV-4)

b

≥ 3,5d

e

a ≥ d/3

Assemblages boulonnés avec rondelles

d

l

e ≥ b/2 et d ≥ e/5

l ≥ 6d

a ≥ d/3

b

≥ 6d et ≥10cm

e

≥ 6d et ≥10cm

≥ 6d et ≥10cm

d

d

e ≥ b/2 et d ≥ e/5

≥ 3d

≥ 3d

≥ 3d

e

a ≥ d/3

Assemblages boulonnés avec plaquettes

≥ 3d

b

d

l

e ≥ b/2 et d ≥ e/5

l ≥ 6d

b

≥ 5d

e

a ≥ 0,4d

Assemblages boulonnés avec plaques d’appui

d

l

e ≥ b/2 et d ≥ e/5

l ≥ 6d

4 Assemblages par connecteurs (4,63-13) 4.1 Généralités Il nous faut vérifier que, quelle que soit la sollicitation, les contraintes dans le connecteur restent inférieures aux valeurs admissibles.

α

Fc FD

h FA

δ

FB

b

4.2 Résistance à la compression (4,63-14) Nous devons vérifier :

F

. sin α ≤ A. fe

C

2

où A est la section du connecteur et fe la limite élastique de l’acier.

4.2 Résistance au cisaillement Nous devons vérifier :

R

t

A'

≤ 100 Mpa

où A’ est la section efficace du connecteur et Rt est la force de cisaillement, soit : Rt = (FC + FD ).cos(α) A’ est donné dans le tableau suivant : Tableau 3 – répartition des surfaces efficaces des connecteurs (cm²) b (mm)

h (mm)

Section A

A’ cas 1

A’ cas 2

A’ cas 3

A’ cas 4

48

75

36

21

26.4

18.2

15.4

100

48

28

38.4

25.2

22.4

125

60

35

50.4

32.2

29.4

75

54

39

39.6

33.8

28.6

100

72

52

57.6

46.8

41.6

72

96

120

144

125

90

65

75.6

59.8

54.6

150

108

78

93.6

72.8

67.6

75

72

57

52.8

49.4

41.8

100

96

76

76.8

68.4

60.8

125

120

95

100.8

87.4

79.8

150

144

114

124.8

106.4

98.8

100

120

100

96

90

80

125

150

125

126

115

105

150

180

150

156

140

130

180

216

180

192

170

160

125

180

155

151.2

142.6

130.2

150

216

186

187.2

173.6

161.2

180

259.2

223.2

230.4

210.8

198.4

Cas 1

Cas 3

Cas 2 Cas 4

4.3 Résistance à la flexion On doit vérifier :

σf =

Mf ≤ 100 Mpa Ip 2( ) v

Avec Mf = (FB – FA).δ et

Ip v

=

b.h . b² + h² 6

LE LAMELLE COLLE 1 Le lamellé collé 1.1 Historique et normalisation Les actions sont définies au paragraphe 1.1 du CB71. On Le lamellé-collé est un procédé de fabrication consistant à coller des lamelles, généralement de bois, avec le fil du matériau dans le même sens. Son intérêt est la fabrication d'une pièce de grande dimension ou de formes particulières qui n'aurait pu être obtenue par utilisation du même matériau sans transformation. Ces pièces fabriquées gardent les propriétés mécaniques du matériau utilisé. Cette technique d'assemblage, inventée à l'origine par Philibert Delorme (1510 – 1570), est reprise en 1890 par Otto Hetzer qui y introduit de la colle pour aboutir à la charpente lamellé-collé. Au Japon, cette technique d'assemblage de materiaux semble encore plus ancienne, c'est le procédé utilisé pour la mise en œuvre de leurs arcs composite le Yumi. Ils sont constitués de bambou et de bois collés. les essences (ou mélanges d'essences) suivantes conviennent à la fabrication du bois lamellé-collé : sapin (Abies alba), épicéa (Picéa abies) pin sylvestre (Pinus sylvestris), douglas (Pseudotsuga mensiesii). D'autres essences peuvent etre utilisées, en particulier le western hemlock (Tsuga heterophylla), le pin laricio et le pin noir d'Autriche (Pinus nigra), le mélèze (larix decidua), le pin maritime (Pinus pinaster), le peuplier (Populus robusta, Populus alba), le pin radiata (Pinus radiata), l’épicéa de Sitka (Picea sitchensis), le western red cedar (Thuya plicata). Le bois doit être classé conformément aux prescriptions des normes EN 518 ou EN 519 relatives au classement des bois massifs pour l'emploi en structure et de la norme NF B 52001 - Partie 4. Il est possible d'utiliser d'autres bois feuillus, à condition de disposer des moyens et des données nécessaires pour pouvoir réaliser des assemblages collés satisfaisants et particulièrement de s'assurer de la compatibilité de la colle avec le bois. Tableau 1 - Essences utilisables en France pour la fabrication d'une poutre en bois lamellé-collé

Essences de bois

Collage

Classe de risque d'attaque biologique avec traitement

Classe de risque d'attaque biologique sans traitement

Châtaignier

Spécial

3

3

Chêne*

Spécial

3

3

Douglas*

Courant

3

3

Epicéa*

Courant

2

Mélèze

Courant

3

3

Pin Sylvestre*

Courant

4

3

Pin maritime

Courant

4

4

Robinier

Spécial

Sapin*

Courant

2

Western Red Cedar

Courant

3

Dousier, Merbau, Maobi, Padouk

Spécial

4

Tatajouba

Spécial

4

Iroko

Spécial

3

3

3

* Essences les plus utilisées.

1.2 Colles Les adhésifs utilisés pour les éléments de structures en bois lamellé collé sont principalement : •

Résorcine-formaldéhyde (R.F)



Phénol-résorcine-formaldéhyde (R.P.F.)



Mélamine-urée-formaldéhyde (M.U.F.)



Urée-formaldéhyde (U.F.) modifiée

Ces colles sont classées selon la norme NF EN 301 en : •

Adhésifs du type I, capables de résister à toutes les expositions extérieures et aux températures dépassant 50°C



Adhésifs du type II, pour usage intérieur chauffé et ventilé, et à l’extérieur mais à l’abri des intempéries et avec une température supérieure à 50°C très occa sionnelle.

Le choix des colles pour aboutage et lamellation peut se faire conformément aux tableaux 2 et 3 suivants. La Certification ACERBOIS-GLULAM en atteste de la conformité. Tableau 2 - Choix des colles pour aboutage et lamellation

Adhésif

Résorcine (RPF)

Résorcine : à application séparée pour lamellation

Temps de serrage (x)

Précaution d’emploi (x)

Avantages

8 à 16 h à 20°C

Conservation :

2 à 4 h à 40°C

5 à 12 mois à 20°C

Tenue intempéries

5 à 15 mn si HF + temps de stabilisation sous

Température minimale d’application : 15°C

presse 1 à 3 mn

Toxicité

Joints possible

12 h à 20°C

Conservation :

Mêmes que RPF

Mêmes que RPF

2 à 3 h à 40°C

6 mois à 20°C

Durée de vie en pot plus longue

Nécessité installation spécifique

Température minimale d’application : 18°C

Mélamine formol (MUF)

urée

6 à 12 h à 20°C

Conservation :

1 à 3 h à 40°C

2 à 6 mois à 20°C

4 à 5 mn si HF plus temps de stabilisation sous

Température minimale d’application : 18°C

presse 1 à 3 mn

aux

Tenue au feu

Joints de foncée

couleur

Abrasivité

Collage de matériaux divers épais

Nettoyage réduit Limitation déchets

d’une

des

Tenue à l’eau et à l’humidité

Abrasivité

Tenue satisfaisante à la chaleur Rigidité très élevée Joints clairs Joints possible

Urée formol modifiée (UF)

Inconvénients

8 à 16 h à 20°C

Conservation :

Rigidité élevée

15 à 30 mn à 60°C

6 à 12 mois à 20°C

Joints clairs

5 à 10 mn si HF plus temps de stabilisation sous

Température minimale d’application : 15°C

Joints possible

presse 1 à 3 mn (x) Se conformer aux prescriptions des fournisseurs d’adhésifs

épais

Mauvaise tenue aux intempéries épais

Sensibilité aux températures supérieures à 70°C Abrasivité

Tableau 3 – Préconisation des adhésifs de type I ou II selon NF EN 301/302

Classes

Température de

Température de service < 50°C

d’utilisation

service ³ 50°C

I1

type 1

type 1 ou 2

sans objet

sans objet

I2

type 1

type 1 ou 2

type 1

type 1

H3

type 1

type 1

type 1

type 1

H4

type 1

sans objet

type 1

type 1

Humidité 18%

bois



Humidité 18%

bois

>

Exposition en atmosphère corrosive (produits chimiques ou autres)

Les résultats connus des examens de type montrent que : 1° - Les adhésifs de type 1 correspondent en généra l aux formulations résorcine et mélamine-urée-formol 2° - Les adhésifs de type 2 correspondent en généra l aux formulations urée-formol

1.2 Fabrication Les principes généraux de fabrication sont indiqués dans les paragraphes suivants. De nombreuses variantes existent notamment au niveau des techniques de mise sous presse et de polymérisation de la colle. re

1 opération : Séchage ou Stabilisation La première opération consiste à amener l’humidité du bois approvisionné à celle requise pour la fabrication. L’humidité d’une lamelle dépend du traitement ou non du bois. Pour le bois non traité, l’humidité doit être homogène, à savoir entre 8 et 15 % et avec un écart maximal de 4 % dans une même lamelle. Pour le bois traité, l’humidité doit être comprise entre 11 et 18 %. e

2 opération : Enturage et Aboutage Après une opération dite " de purge " (triage) consistant à éliminer les défauts, les lamelles sont tronçonnées et aboutées, afin de réaliser les longueurs nécessaires à la fabrication. Au cours de cette opération, la température du bois doit être supérieure ou égale à 15°C. Les joints à entures multiples sont les plus utilisés "(enture de 5 à 50 mm) avec une tendance actuelle aux entures courtes (10 à 15 mm). La pression minimale pour l’aboutage est de l’ordre de 20 bars. e

3 opération : Le rabotage des lamelles Après aboutage, un rabotage des lamelles s’effectue au maximum 24 h avant l’encollage.L’écart maximum admissible par rapport à l’épaisseur moyenne sur une longueur de lamelle de 1 m, est égal à 0,2 mm.Pour les adhésifs urée-formol non modifiés, cet écart doit être inférieur à 0,1 mm. e

4 opération : Encollage des lamelles Autrefois, il était effectué manuellement. Aujourd’hui, cette opération est réalisée avec des encolleuses à rideaux ou rouleaux. Au moment du collage, les surfaces doivent être propres, et l’adhésif appliqué uniformément. e

5 opération : Serrage des lamelles Il a pour but de maintenir les pièces encollées à la pression voulue dans la forme désirée pendant le temps de polymérisation de la colle. Ce temps est variable suivant le type de colle employée, la température et l’hygrométrie de l’air ambiant, le mode de chauffage, éventuellement. La pression minimale pour les différents types de colle généralement employées dépend de l’épaisseur de la lamelle (inférieure à 35 mm ou supérieure jusqu'à 45 mm) ; elle varie de 6 bars pour les faibles épaisseurs et, pour les plus fortes, de 8 ou 10 bars. Cette pression est obtenue :

• - par des tiges filetées de forte section dont le serrage se fait à l’aide de clé à choc ayant un dispositif dynamométrique de débrayage automatique, •

- par des vérins hydrauliques ou pneumatiques,



- par la répartition de l’effort à l’aide de blocs de serrage sur la planche de répartition,



- par le nombre de tiges filetées suivant l’épaisseur des lamelles et de la planche de répartition.

Lors du séchage, le retrait de la pièce en cours de collage nécessite un maintien constant de la pression qui peut se faire :



- manuellement, par un resserrage régulier,



- automatiquement, par des ressorts compensateurs ou par tout autre système équivalent.

L’entre-axe maximal des presses dépend de la pression de collage ainsi que de l’épaisseur de la poutre à serrer et ne devra jamais dépasser 40 cm à l’intrados. e

6 opération : Taillage et Finitions Il s’agit essentiellement des opérations de rabotage, de perçage et taillage et application de produits de traitement et/ou finitions.

2 Classes de résistance Les classes de résistance (d'après EN 1194 - version Juillet 1999) du bois lamellé collé sont les suivantes : Tableau 4 - Classes de résistance des lamelles de bois selon EN 338

Lamellé collé homogène

C 24

C 30

C40

Lamellé collé combiné

C 24 / C 18

C 30 / C 24

C 40 / C 30

Classes du BLC

GL 24

GL 28

GL 32

Pour utiliser les Règles CB 71, les valeurs de contraintes admissibles et les propriétés associées aux classes de résistance du Bois Lamellé Collé sont définies dans les tableaux 5a et 5b (Règles Professionnelles SNCCBLC/FIBC )

Tableau 5a – Contraintes admissibles et propriétés associées au BLC combiné à H = 12 % en N/mm2 (*), KN/mm2 ** et Kg/m3 *** et relevant du marquage règlementaire (Note SNCCBLC/FIBC)

Classe de résistance du Bois Lamellé Collé Résistance flexion

en

Notation CB 71

σf

GL 24 c

GL 28 c

GL 32 c

GL 36 c

combiné

combiné

combiné

combiné

11,4

13,3

15,2

17,1

6,7

7,9

9,3

10,7

0,2

0,2

0,2

0,2

10

11,4

12,6

13,8

2,2

2,6

2,8

3,2

Traction axiale

σ

Traction transversale

σt

Compression axiale

σ‘

Compression transversale

σ ‘t

Cisaillement

τ

1,0

1,3

1,5

1,8

Module moyen d’élasticité axiale **

EF

11,60

12,60

13,7

14,7

Module moyen de cisaillement **

EG

0,59

0,72

0,78

0,85

420

460

500

540

Masse volumique moyenne***

(*) Les règles CB 71 prévoient une humidité de base de 15 % pour les valeurs de contraintes. Il est convenu d’utiliser directement celles à 12 % (prEN 1194) comme contraintes de base et sans correction.** Modules - *** Masses volumiques

Tableau 5a – Contraintes admissibles et propriétés associées au BLC homogène à H = 12 % en N/mm2 (*), KN/mm2 ** et Kg/m3 *** et relevant du marquage règlementaire (Note SNCCBLC/FIBC)

Classe de résistance du Bois Lamellé Collé Résistance flexion

en

Notation CB 71

σf

GL 24 c

GL 28 c

GL 32 c

GL 36 c

combiné

combiné

combiné

combiné

11,4

13,3

15,2

17,1

7,9

9,3

10,7

12,4

0,2

0,2

0,2

0,3

11,4

12,6

13,8

14,8

2,6

2,8

3,2

3,4

Traction axiale

σ

Traction transversale

σt

Compression axiale

σ‘

Compression transversale

σ ‘t

Cisaillement

τ

1,30

1,50

1,80

2,0

Module moyen d’élasticité axiale **

EF

11,60

12,60

13,70

14,70

Module moyen de cisaillement **

EG

0,72

0,78

0,85

0,91

440

480

520

560

Masse volumique moyenne***

(*) Les règles CB 71 prévoient une humidité de base de 15 % pour les valeurs de contraintes. Il est convenu d’utiliser directement celles à 12 % (prEN 1194) comme contraintes de base et sans correction.** Modules - *** Masses volumiques

3 Justifications Les justifications se font de manière analogue à celles menées pour les pièces en bois massif : le dimensionnement se fera aux déformations et les vérifications aux contraintes admissibles, en appliquant les coefficients de pondération adéquats en fonction de l’humidité, de la hauteur de section, ….

ANNEXES Exemples d’assemblages GSE/2,5 - Grands Sabots à Ailes Extérieures APPLICATIONS : Types : solives, pannes, poutres lisses et montants de bardage, butées de chevrons, renforcement d'assemblages existants. Produits : bois massif, bois composite, bois lamellé collé, fermes triangulées, profilés. Supports : bois massif, bois composite, bois lamellé collé, béton, acier. MATIERE : Acier S250GD + Z275 suivant NF EN 10326 DIMENSIONS : voir tableau CHARGES ADMISSIBLES : voir tableau Essais de cisaillement réalisés par notre laboratoire d'essais anglais conforme aux spécifications de l'EC5. FIXATIONS : Assemblage bois/bois: pointes crantées estampillées PB ou No Equal. Assemblage bois/béton: chevilles mécaniques Ø12.

Dimensions (en mm) Dimensions

REFERENCE A

B

Fixation sur porté C

Ep Larg 38 à 50

Larg > 51

Fixations sur porteur Sur béton

Sur bois

GSE300/2,5X

32 à 110

95 à 134

110 2,5

6 - Ø4.2x35

6 - Ø4,2x50

2 - Ø12

12 - Ø4,2x50

GSE340/2,5X

32 à 110

115 à 154

110 2,5

8 - Ø4.2x35

8 - Ø4,2x50

2 - Ø12

16 - Ø4,2x50

GSE380/2,5X

32 à 140

120 à 174

110 2,5

8 - Ø4.2x35

8 - Ø4,2x50

4 - Ø12

16 - Ø4,2x50

GSE440/2,5X

32 à 140

150 à 204

110 2,5

12 - Ø4.2x35

12 - Ø4,2x50

4 - Ø12

22 - Ø4,2x50

GSE500/2,5X

32 à 140

180 à 234

110 2,5

14 - Ø4.2x35

14 - Ø4,2x50

4 - Ø12

28 - Ø4,2x50

GSE500/2.5X-AL

141 à 200

150 à 179,5 110 2,5

GSE540/2,5X

32 à 140

GSE540/2.5X-AL

141 à 200

GSE600/2,5X

32 à 140

GSE600/2.5X-AL

141 à 200

GSE660/2,5X

32 à 140

GSE660/2.5X-AL

141 à 200

GSE720/2,5X

32 à 140

GSE720/2.5X-AL

141 à 200

GSE780/2,5X

32 à 140

GSE780/2.5X-AL

141 à 200

GSE840/2,5X

60 à 140

GSE840/2.5X-AL

141 à 200

GSE900/2,5X

60 à 140

GSE900/2.5X-AL

141 à 200

GSE960/2,5X

60 à 140

GSE960/2.5X-AL

141 à 200

GSE1020/2,5X

60 à 140

GSE1020/2.5X-AL

141 à 200

12 - Ø4.2x35

12 - Ø4,2x50

2 - Ø12

28 - Ø4,2x50

110 2,5

16 - Ø4.2x35

16 - Ø4,2x50

4 - Ø12

32 - Ø4,2x50

170 à 199,5 110 2,5

14 - Ø4.2x35

14 - Ø4,2x50

4 - Ø12

32 - Ø4,2x50

200 à 254

110 2,5

20 - Ø4.2x35

20 - Ø4,2x50

4 - Ø12

38 - Ø4,2x50

200 à 229,5 110 2,5

230 à 284

18 - Ø4.2x35

18 - Ø4,2x50

4 - Ø12

38 - Ø4,2x50

110 2,5

22 - Ø4.2x35

22 - Ø4,2x50

6 - Ø12

44 - Ø4,2x50

230 à 259,5 110 2,5

260 à 314

20 - Ø4.2x35

20 - Ø4,2x50

4 - Ø12

44 - Ø4,2x50

110 2,5

26 - Ø4.2x35

26 - Ø4,2x50

6 - Ø12

50 - Ø4,2x50

260 à 289,5 110 2,5

24 - Ø4.2x35

24 - Ø4,2x50

6 - Ø12

50 - Ø4,2x50

290 à 344

110 2,5

28 - Ø4.2x35

28 - Ø4,2x50

6 - Ø12

56 - Ø4,2x50

290 à 319,5 110 2,5

320 à 374

26 - Ø4.2x35

26 - Ø4,2x50

6 - Ø12

56 - Ø4,2x50

110 2,5

32 - Ø4.2x35

32 - Ø4,2x50

6 - Ø12

62 - Ø4,2x50

320 à 349,5 110 2,5

350 à 390

30 - Ø4.2x35

30 - Ø4,2x50

6 - Ø12

62 - Ø4,2x50

110 2,5

38 - Ø4.2x35

38 - Ø4,2x50

6 - Ø12

68 - Ø4,2x50

350 à 379,5 110 2,5

32 - Ø4.2x35

32 - Ø4,2x50

6 - Ø12

68 - Ø4,2x50

380 à 420

110 2,5

38 - Ø4.2x35

38 - Ø4,2x50

6 - Ø12

74 - Ø4,2x50

380 à 409,5 110 2,5

410 à 450

34 - Ø4.2x35

34 - Ø4,2x50

6 - Ø12

74 - Ø4,2x50

110 2,5

40 - Ø4.2x35

40 - Ø4,2x50

6 - Ø12

80 - Ø4,2x50

410 à 439,5 110 2,5

440 à 480

38 - Ø4.2x35

38 - Ø4,2x50

6 - Ø12

80 - Ø4,2x50

EA - Equerres d'assemblages Les équerres d'assemblages permettent de connecter des petites ossatures de mensuiserie intérieures et extérieures. Elles sont étudiées pour des assemblages bois/bois. APPLICATIONS : Types : aménagements intérieures, meubles, petites ossatures Produits : bois massif, bois lamellé collé, fermes triangulées, profilés et bois composite. Supports : bois, béton, acier MATIERE : Acier galvanisé S250GD + Z275 suivant NF EN 10326. DIMENSIONS : voir tableau. AVANTAGES : Large gamme de dimensions et perçages. FIXATIONS : Trous de pointes et de boulons (Ø voir tableau). - Sur bois : pointes crantées PB Ø4,2 mm, boulons, tirefonds, vis. - Sur béton : chevilles, scellement chimique… - Sur métal : boulons, boulons HR, rivets…

Dimensions Dimensions (en mm)

REFERENCE

Perçages

A

B

C

Ep

Trous ailes A

Trous ailes B

20

40

40

2

2 Ø5

2 Ø5

EA444/2

40

40

40

2

3 Ø5

3 Ø5

EA446/2

60

40

40

2

4 Ø5

4 Ø5

EA534/2

40

50

30

2

4 Ø5 - 1 Ø11

3 Ø5

EA554/2

40

50

50

2

4 Ø5 - 1 Ø11

4 Ø5 - 1 Ø11

EA644/2

40

60

40

2

4 Ø5 - 1 oblong 10x20

4 Ø5 - 1 Ø11

EA664/1,5

40

60

60

1,5

6 Ø5 - 1 oblong 10x30

4 Ø5 - 1 oblong 10x20

EA664/2

40

60

60

2

6 Ø5 - 1 oblong 10x30

4 Ø5 - 1oblong 10x20

EA666/2

60

60

60

2

4 Ø5 - 1 oblong 10x42

4 Ø5 - 1oblong 12x20

EA754/1,5

40

70

50

1,5

6 Ø5 - 1 oblong 10x30

5 Ø5 - 1oblong 10x20

EA754/2

40

70

50

2

6 Ø5 - 1 oblong 10x30

5 Ø5 - 1oblong 10x20

EA756/2

60

70

50

2

6 Ø5 - 1 oblong 10x42

4 Ø5 - 1oblong 10x20

EA844/2

40

80

40

2

4 Ø5 - 1 oblong 12x20

6 Ø5 - 1 oblong 8x40

EA844/2,5

40

80

40

2,5

4 Ø5 - 1 oblong 12x20

6 Ø5 - 1 oblong 8x40

EA846/2,5

60

80

40

2,5

4 Ø5 - 1 oblong 12x20

6 Ø5 - 1 oblong 10x42

EA954/2,5

40

90

50

2,5

5 Ø5 - 1 oblong 12x20

7 Ø5 - 1oblong 8x50

EA956/2,5

60

90

50

2,5

8 Ø5 - 1 oblong 10x52

4 Ø5 - 1oblong 12x20

EA1064/2,5

40

100

60

2,5

5 Ø5 - 1 oblong 12x20

7 Ø5 - 1oblong 8x50

EA1066/2,5

60

100

60

2,5

8 Ø5 - 1 oblong 10x52

5 Ø5 - 1oblong 12x20

EA442/2

ABE- PBS - Embases de poteau fortes charges APPLICATIONS : Types : auvent, pergola, veranda. Produits : bois massif, bois composite, bois lamellé collé. Supports : bois massif, bois composite, bois lamellé collé, béton. MATIERE : Acier galvanisé. DIMENSIONS : voir tableau. CHARGES ADMISSIBLES : voir tableau. Les pieds de poteau ont été testés aux Etats-Unis dans des conditions de charges permanentes et soumis à différents cas d’humidité (en soubassement, eau stagnante, intempéries) FIXATIONS : - Sur poteau: pointes crantées estampillées PB Ø4,2x50, boulons Ø10 ou Ø12 mm. - Sur support: chevilles mécaniques Ø16, scellement.

Dimensions (en mm) Base

REFERENCE

Flanc

D

Ep

F

A

B

C

Ep

ABE44

--

1,6

--

90

71

89

1,6

ABE46

--

2,7

--

90

103

138

1,6

ABE66

--

2,7

--

140

79

138

2

PBS44A

103

2,5

89

90

159

57

2

PBS46

102

2,5

138

90

162

57

2

PBS66

152

2,5

137

140

165

57

2,5

BDDD type C1 - Crampons Bulldog Les crampons Buldog double denture entrent dans la réalisation d'assemblages boulonnés. Ils permettent d'augmenter la charge admissible des assemblages. APPLICATIONS : Types : Tous types d'assemblages bois/bois boulonnés… Produits : bois massif, bois composite, bois lamellé collé… Supports : Bois massif, bois composite, bois lamellé collé… MATIERE : - Acier galvanisé à chaud sur une épaisseur de 60 microns (400 gr/m²). - Les modèles C1 Ø48, Ø62 et Ø75 mm sont disponibles en finition type AVZ, acier galvanisé à chaud sur une épaisseur de 20 microns. - Epaisseur, voir tableau. DIMENSIONS : voir tableau. Les dimensions standard des crampons type C1, C2, C3 et C4 sont définies par la norme NF EN 912. CHARGES ADMISSIBLES : voir tableau. L'ensemble de nos tests est réalisé par les membres du Réseau des Laboratoires du Génie Civil Bois. FIXATIONS : Le montage des crampons double denture se fait à l'aide d'une presse ou d'une clé par enfoncement des dents lors du boulonnage des pièces entres elles. Une fois le serrage effectué l'assemblage est réalisé. Le montage d'un boulon nécessite toujours deux rondelles.

Dimensions des connecteurs de type C1 REFERENCE

Diamètres

Epaisseur

Hauteurs

Nombre de dents

d

d1

t

Dents int h2

h

Ext.

Int.

BDDD48

48

17,0

1,0

-

12,5

24

-

BDDD62

62

21,0

1,2

-

16,0

24

-

BDDD75

75

26,0

1,25

-

19,5

24

-

BDDD95

95

33,0

1,35

9,5

24,0

24

12

BDDD117 117 48,0 1,5 10,5 29,5 Hauteur sans dent extérieures h1=(h-t)/2. Tolérances: - Epaisseur t: +/-0,02 - Autres dimensions +/- 0,5THA - Etriers à bretelles pour fermettes L'étrier à bretelles THA a été conçu spécialement pour la fixation des fermes triangulées. APPLICATIONS : Types : fixation d'un empanon, 1/2 fermes triangulées, solives… Produits : bois massif, fermes triangulées, bois composite. Supports : bois massif, fermes triangulées, bois composite. MATIERE : Acier galvanisé S250GD + Z275 suivant NF EN 10326 Epaisseur 1,2 mm. DIMENSIONS : Produits standard, voir tableau. CHARGES ADMISSIBLES : voir tableau. FIXATIONS : Voir tableau. REMARQUES :

24

12

Se reporter aux caractéristiques méaniques de l'élément de fixation. INSTALLATION : 2 configurations possibles : - Ailes à plat, montage traditionnel à l'identique des sabots à ailes extérieures. - Ailes pliées pour ajuster la hauteur du sabot par rapport à l'élément porteur. Clouer les ailes rabattues (voir schéma).

Dimensions - Clouage maximum Dimensions (en mm)

REFERENCE THA250/38

Fixations

Sections (en mm)

A

B

C

E

Portée

Porteur (Face)

Porteur (Top)

Ferme

38

256

63

125

6 - Ø3,75x75

24- Ø3,75x32

--

Larg. 38

Dimensions - Clouage minimum Dimensions (en mm)

REFERENCE THA250/38

Fixations

Sections (en mm)

A

B

C

E

Portée

Porteur (Face)

Porteur (Top)

Ferme

38

256

63

125

6 - Ø3,75x75

4 - Ø3,75x32

4 - Ø3,75x32

Larg.38

T/L - Ferrures Les ferrures en L et en T sont requises pour le renforcement d'intersections. Elles sont utilisables en rénovation. APPLICATIONS : Types : • Pour les types 55L et 66L: - Renforcements ouvrants, chassis de fenêtre ou portes, liaison poteaux poutres… • Pour les types 66T: - liaisons poteaux poutres… MATIERE : Acier galvanisé. Pour les 55L : épaisseur 1,5 mm. Pour les 66T et 66L : épaisseur 2 mm. FIXATIONS : • Pour les 55L: - vis autoforeuses SD8 Ø4,0x32 mm. - Pointes crantées Ø3,7x50 mm ou Ø3,1x35 mm. • Pour les 66L et 66T: - Boulons perçages Ø9,5 mm. Vis autoforeuses SD8 Ø4,0x32 mm. - Pointes crantées Ø3,7x50 mm ou Ø3,1x35 mm. - Pointes lisses Ø4,0x90 mm.

Dimensions

Dimensions (en mm)

REFERENCE A

B

C

Ep

55L

32

125

125

1,5

66L

38

150

150

2

66T

38

125

150

2

PFA - PFP - Pieds de Fermettes Les pieds de fermettes permettent un ancrage rapide et précis des fermettes, chevrons ou solivettes. Le modèle à plat est utilisé principalement pour reprendre des efforts horizontaux. Le modèle plié est plus adapté aux efforts de soulèvement important. APPLICATIONS : Types : Pied de fermettes, de chevrons ou ancrage de solivettes… Produits : bois massif, bois lamellé collé, fermes triangulées… Supports : Bois massif, bois lamellé collé. CONDITIONNEMENT : Cartons de 250 pièces. MATIERE : Acier galvanisé S250GD + Z275 suivant NF EN 10326 Epaisseur. 1 mm DIMENSIONS : voir tableau et dessin Autres dimensions, nous consulter. AVANTAGES : Les trous de pointes sont décalés pour éviter le fendage du bois. FIXATIONS : Trous de pointes Ø4,8 mm. Pièce portée : pointes crantées Ø4,2. Pied de fermette sur support : pointes crantées Ø4,2. REMARQUES : Se reporter aux caractéristiques mécaniques de l'élément de fixation.

Dimensions Dimensions (en mm)

REFERENCE

Perçages

A

B

C

D

E

Nombre

PFA38

38

84

23

114

29

12 - Ø4,8

PFP38

38

84

23

114

29

12 - Ø4,8

ECH - Echantignoles APPLICATIONS : Types : Pannes sur ferme, poteau-poutre, poutres, renforcement d'assemblages existants. Produits : bois massif, bois lamellé collé, fermes triangulées, profilés et bois composite. Supports : Bois, béton, acier… MATIERE : Acier galvanisé (S250GD + Z275 suivant NF EN 10326), épaisseur 2 mm. DIMENSIONS : voir tableau.

FIXATIONS : - Trous de pointes Ø5 mm. - Pièce portée : pointes crantées PB Ø4,2 mm, vis autoforeuses. - Elément porteur : pointes crantées PB Ø4,2 mm, vis autoforeuses… REMARQUES : Se reporter aux caractéristiques mécaniques de l'élément de fixation.

Dimensions Dimensions (en mm)

REFERENCE A

B

Perçages flancs

C

D

Ep.

Pointes

ECH90/19090

65

90

90

55

2

14 Ø5

ECH125/19130

79

125

125

66

2

19 Ø5

ECH160/19170

93

160

160

67

2

23 Ø5

ECH200/19210

100

200

200

67

2

28 Ø5

SF - Supports de faîtage Deux modèles: - l'un est doté de pattes pliables - l'autre se fixe en applique MATIERE : Acier galvanisé S250 + Z275 conformément à la NF EN 10147. DIMENSIONS : Voir tableau. FIXATIONS : - Pointes crantées Ø4,2. - Pointes torsadées.

Dimensions Dimensions (en mm)

REFERENCE A

B

C

D

Ep.

Perçages

SF/2800

51

284

20

57

1,5

14 Ø5

SF/2840

40

253

20

57,5

1,5

20 Ø5

SF/2850

51

247,5

20

57,5

1,5

20 Ø5

ZS38N - Fixations d'entretoises

Le clip ZS38N assure la fixation des entretoises entre les entraits de fermettes ou le solivage de poutre I. MATIERE : Acier galvanisé DX51D+ Z275 suivant NF EN 10327, épaisseur 0,9 mm. DIMENSIONS : voir tableau et plan coté. CHARGES ADMISSIBLES : voir tableau. FIXATIONS : Pointes crantées Ø3,1x35 mm ou pointes torsadées Ø3,75x32 mm.

Dimensions Dimensions (en mm)

REFERENCE ZS38N

A

B

C

E

52

46

38

31

PCRIX - Pointes Crantées Inox et Pointes torsadées galvanisées Les pointes crantées inoxydables sont préconisées en ambiance agressive, en milieu salin et dans l'industrie alimentaire. APPLICATIONS : Types : Fixation de sabots, fixation d'équerre, fixation de feuillard Produits : bois massif, bois composite, bois lamellé collé. Supports : Bois massif, bois composite, bois lamellé collé. CONDITIONNEMENT : Deux conditionnements disponibles : par boites de 1 kg ou par seau de 5 kg. MATIERE : Inox AISI 316 Symbolique: X5CrNiMo17-12-2 Numérique: 1.4401 DIMENSIONS : Produits standard, voir tableau et schéma. Tête plate conique renforcée: Ø4,0 mm. Tête ronde sans marquage: Ø2,5 mm. CHARGES ADMISSIBLES : voir tableau. Dimensions REFERENCE

Dimensions (en mm) D

D2

L

2,5

5,4

35

PCRIX 2,5/50

2,5

5,4

50

PCRIX 2,5/60

2,5

5,4

60

PCRIX 4,0/50

4,0

7,6

50

PCRIX 2,5/35

Les pointes torsadées galvanisées à chaud, N3,75x38/1,25 sont utilisées pour la fixation de poutres en I recommandées dans la gamme spécifique des étriers pour bois composites. CONDITIONNEMENT : Cartons de 20 boites de 1,25 kg. MATIERE : Acier galvanisé

DIMENSIONS : voir tableau. CHARGES ADMISSIBLES : voir tableau. Dimensions Dimensions (en mm)

REFERENCE N3,75x32/1,25

Diamètre

Longueur

Ø3,75

32

BSH - Boulons à tête carrée Les boulons de charpente à tête carrée sont utilisés dans les assemblages boulonnés. La charge reprise par un assemblage boulonné peut-être augmentée avec les crampons BDSD / BDDD ou les anneaux AD. MATIERE : acier de classe 4.8, galvanisé à chaud suivant la norme NF EN ISO 1461 DIMENSIONS : voir tableau REMARQUES : Utiliser des rondelles adaptées. INSTALLATION : La mise en œuvre des boulons est indissociable de l'emploi de rondelles conformes aux normes.

Dimensions Dimensions

REFERENCE BSH12/180

diamètre

Filetage

L

12

100

180

BSH12/200

12

100

200

BSH12/240

12

100

240

BSH16/180

16

100

180

BSH16/200

16

100

200

BSH16/240

16

100

240

BSH16/300

16

100

300

BSH18/180

18

100

180

BSH18/200

16

100

200

BSH18/240

16

100

240

BSH18/300

18

100

300

Dimensions Dimensions

REFERENCE diamètre

Filetage

L

BSH20/180

20

100

180

BSH20/200

20

100

200

BSH20/240

20

100

240

BSH20/300

20

100

300

LL - Rondelles Galvanisées à Chaud Produits complémentaire aux boulons et conforme aux exigences de diamètre extérieur des règles CB71 DIMENSIONS : voir tableau. REMARQUES : Le diamètre intérieur doit être supérieur de 2 mm au diamètre nominal du boulon.

Dimensions Dimensions (en mm)

REFERENCE A

B

Ep.

Type de boulon

LL40/14/4

14

40

4

M12

LL50/18/5

18

50

5

M16

LL55/20/6

20

55

6

M18

LL60/22/6

22

60

6

M20

LL70/26/8

26

70

8

M24

Cette famille d’assembleur est composée d’éléments métalliques industrialisés utilisables en fermettes, charpentes traditionnelles et lamellé collé.

Caractéristiques et dimensionnement : Epaisseurs de tôle : Les épaisseurs de tôle les plus courantes sont comprises entre 1 et 4 mm. Leurs géométries sont obtenues par pliage et/ou emboutissage. Dimensionnement : Il est d’usage d’assimiler les boîtiers et étriers à des appuis simples, en revanche, les équerres peuvent dans certains cas être assimilées à des pivots. En conséquence, selon le cas pour le dimensionnement il est indispensable d’évaluer l’effort tranchant (et normal pour les équerres) qui agit sur ces produits. Une fois ce travail réalisé, les abaques diffusées par les fabricants permettent de contrôler et de valider si l’assembleur et capable de reprendre cette charge. Il est important de souligner que les valeurs de comparaison établis dans ces abaques doivent avoir pour origine des essais et une interprétation réalisée par un laboratoire accrédité.

Fabrication : Assembleurs : En France, l’acier utilisé pour la fabrication de ces produits correspond à une qualité de type DX51D (Norme EN 10142) galvanisée (Z275). La forme finale est obtenue par pliage et emboutissage à froid de tôle mince (1 à 4 mm).

Références normatives : Normes actuelles : • NF P 21-701 : Règles CB 71 - Règles de calcul et de conception des charpentes en bois • NF ENV 1995 (NF P 21-711) : EC 5 – Eurocode 5 : Calcul des structures en bois Autres documents : • ETAG 015 : Eléments de connexion tridimensionnels • Guide des assemblages (CTBA)

Principales spécifications et recommandations : Efforts de traction : Il est important de souligner que les sabots et étriers n’ont pas été testé dans des configurations de reprise d’effort de traction. En conséquence, il est seulement autorisé de les faire travailler en reprise d’effort tranchant. Selon la structure, il est donc important de contrôler ce point (par exemple la liaison de montant de poutre au vent). Mise en œuvre : La mise en place de ce type de produit est réalisé en atelier ou sur chantier au moyen de pointes torsadées, annelées ou cannelées, ou de chevilles. Il est d’usage d’appliquer la règle suivante pour définir le type du sabot : • Développé du boîtier : 2/3 de la hauteur de la poutre x 2+ épaisseur de la poutre Tenue au feu : Il est également important de noter que, lorsque la structure doit répondre à des exigences de tenue au feu, il est obligatoire que l’épaisseur de la tôle des sabots soit de 4 mm pour une stabilité de 30 minutes (DTU Bois Feu 88).

Marquage CE : Chaque composant structurel de la construction classé et devant circuler au sein de l’Europe devra avoir une attestation de conformité, selon la directive communautaire sur les produits de la construction (DPC n° 89-106), et q ui sera matérialisée par le marquage CE. Les répartitions des tâches à réaliser en fonction des systèmes d’attestation de conformité sont les suivantes : Systèmes d’attestation Evaluation du produit Essai de type initial Essai sur échantillon par sondage

Certificatif

1+

1

ORN ORN

Déclaratif

2+

2

3

4

FAB

FAB

ORN

FAB

ORN ORN* FAB*

Contrôle production FAB FAB FAB FAB FAB en usine (FPC) Evaluation du contrôle de la production en usine Inspection initiale ORN ORN ORN ORN Surveillance continue ORN ORN ORN ORN : Organisme notifié (d’essais, d’inspection ou de certification) FAB : Fabricant * : Non obligatoire

FAB

Les boîtiers, étriers et équerres métalliques nécessitent un système d’Attestation de Conformité de niveau 2+, selon les exigences du guide d’Agrément Technique Européen ETAG 015, applicable à partir du 24/09/2002 et exigible à partir de juin 2006.

Acquis environnementaux : Données environnementales : Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un produit de construction, doit respecter la norme NF XP01-010. Déchets acier : Les filières de recyclage des éléments en acier sont opérationnelles. L’optimisation de la valorisation peut être assurée par un tri à la source des éléments métalliques.

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