Conclusion Générale

April 23, 2019 | Author: Cheick Khalil | Category: Stock Exchange, Financial Markets, Debt, Market (Economics), Investing
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Conclusion générale

Les résultats obtenus au niveau niv eau de ce mémoire permettent d’avancer que la cotation a un effet négatif et significatif sur la performance qui décline au fil des années. Ces résultats se rapprochent, en fait, de ceux des études réalisées sur le marché américain (Jain et Kini (1994) ; Mikkelson, Partch et Shah (1997)), sur le marché asiatique (Cai et Wei (1997), Kim et al. (2002) et Kutsuna et al. (2002)) ainsi que qu e sur le marché français Sentis (2001). Ces différentes études expliquent expli quent le déclin de performance économique constaté soit par : L’hypothèse d’agence dans le mesure où la présence sur le marché financier réduirait le pourcentage de capital détenu par les dirigeants et  peut les conduire à adopter des comportements opportunistes contraires à la  performance globale de leur entreprise ; Soit encore par l’hypothèse du timing qui stipule que les dirigeants choisiraient d’introduire leur entreprise en bourse au moment où ils enregistrent des performances économiques qui sont anormalement élevées et donc non récurrentes. La Côte d'Ivoire peut cependant être perçue pour l'instant l'in stant comme le pays qui profite le  plus de l'instauration de ce marché financier. Elle détient 34 des 41 entreprises cotées au compartiment des actions et a bénéficié pour le financement de ses entreprises d'un  plus grand bassin d'épargne au niveau sous régional. Si l'on peut avancer que le développement du marché financier de l'UEMOA a eu un effet d'engrenage positif sur sa croissance économique, il n'est pas évident de tirer la même conclusion pour les autres pays fondateurs dont la présence est beaucoup moins marquée sur le marché.

Le moins que l'on puisse dire est que le marché financier Ouest africain a contribué contrib ué à l'approfondissement et à la diversification du système financier de l'UEMOA, en  permettant de mobiliser une épargne de l 408 milliards de Francs CFA sur le marché  primaire et de recycler 485 milliards de Francs CFA sur le marché marché secondaire. La  bourse sera davantage un réservoir d'épargne et surtout un moyen de financement des États et des entreprises si l'on peut amener les offreurs et demandeurs potentiels de capitaux à adopter une véritable culture boursière, et en promouvant une politique fiscale attractive. Le marché financier ouest-africain a sans doute le l e potentiel d'accroître l'efficacité des investissements, de créer de la richesse et du capital à long terme nécessaire pour le développement des pays concernés. Mais il est clair que le niveau d'intégration actuel de ce marché dans l'économie est encore faible. Car la seule institution insti tution du marché financier ne suffit pour induire une croissance économique. Les activités de négociation doivent donc être renforcées par une forme d'éducation et la promotion de la nécessité de mobiliser des capitaux par les l es marchés boursiers. Il est également

recommandé de mettre en place une meilleure diversification des instruments financiers proposés sur le marché financier de l'UEMOA, afin de répondre à tous les secteurs d'activité dans ces économies et d'accroître la concurrence, qui permettra de renforcer l'innovation, et donc, une certaine efficacité. Ses limites empiriques reposent essentiellement sur l'absence des données relatives aux entreprises cotées avant la mise en place du marché boursier. Ce qui aurait permis d'apprécier plus nettement les changements post-introduction. Une appréciation encore moins évidente compte tenu du fait que la plupart des entreprises étaient déjà présentes sur la BVA et n'ont pas effectué une réintroduction. C'est le marché qui s'est par ailleurs agrandi. D’autre part, notre recherche co mplète les études empiriques récentes menées sur les  performances comptables post- cotation. Ces études n’avaient jusqu’alors été menées

que sur les marchés des pays anglo-saxons. A notre connaissance, seuls Sentis (2001b) et Serve (2004), ont étudié d’une manière exploratoire, l’avenir des entreprises introduites sur le marché français à travers les performances comptables post-cotation. Les rares études empiriques sur la performance comptable post-cotation mettent en évidence un déclin des performances sur la période post-cotation. Ce déclin est observé sur le marché américain par Jain et Kini (1994) et par Mikkelson, Partch et Shah (1997), sur le marché asiatique par Cai et Wei (1997), Kim et al. 2002 et Kutsuna et al. (2002), sur le marché italien par Pagano et al. (1998) et sur le marché français par Sentis (2001). Ce phénomène est classiquement attribué à des conflits d’agence, à un effet timing, voire à une gestion des résultats a vant l’introduction en bourse. La deuxième partie de notre recherche consiste en une analyse empirique des hypothèses théoriques développées dans la première partie. Pour mener cette étude, nous avons exploité un échantillon composé de La deuxième s’est intéressée à l’analyse des performances post-cotation à travers des techniques statistiques, relativement récentes, comme la construction d’un échantillon témoin par la méthode d e l’appariement par le score de propension (propensity score matching) et l’analyse de l’impact de l’introduction en bourse sur les indicateurs de  performance opérationnelle par l’estimation de l’effet moyen du traitement sur les

traités (Average Treatment Effect on the Treated). Nous avons également analysé l’impact de l’introduction en bourse sur l’endettement et l’investissement sur la

 période (n+1, n+5). A l’issue de ces différents tests, nous avons obtenu des résultats intéressants qui

caractérisent les introductions françaises et qui expliquent le comportement de cotation sur les Second et Nouveau marchés d’Euronext Paris.

Concernant les conséquences de la cotation sur la performance, l’endettement et l’investissement nous pouvons avancer les résultats suivants :

Premièrement, le déclin des performances des sociétés introduites sur le second et le nouveau marché, comparativement à un groupe témoin, est clairement mis en évidence. Les résultats obtenus mettent en avant un comportement différent des  performances des sociétés des deux groupes particulièrement sur les années (n+3), (n+4) et (n+5). Nos résultats sont similaires à ceux de Jain et Kini (1994), Mikkelson et al. (1997) et Yan et Cai (2003) qui estiment que les sociétés cotées réalisent de moins bonnes performances par rapport à un groupe comparable de sociétés non cotées sur un long horizon (de 3 à 5 années de cotation). Deuxièmement, conformément aux résultats de Pagano et al. (1998), on peut conclure que les sociétés françaises vont en bourse pour se désendetter. En effet, l’analyse de l’impact moyen de la cotation sur l’endettement (Average Treatment Effect on the Treated : ATT) montre que le taux d’endettement des sociétés cotées diminue sur les cinq années de cotation par comparaison avec le groupe témoin. Il semble donc que les sociétés nouvellement intr oduites s’emploient à réduire leur endettement afin d’améliorer leur structure financière. Si les fonds l evés servent prioritairement au remboursement de la dette, les sociétés cotées ne vont pas maintenir les dépenses d’investissement dans le temps.

Troisièmement, ce désendettement va de pair avec une baisse du taux investissements à partir de la troisième année d e bourse. L’étude de l’effet de l’introduction sur l’investissement (ATT) montre que les sociétés cotées investissent plus que les sociétés du groupe témoin les trois premières années de cotation. L’effet positif de l’introduction sur l’investissement des sociétés cotées s’inverse à partir de la quatrième année pour devenir négatif. Quatrièmement, les résultats de notre recherch e militent en faveur d’un effet « timing » de la décision d’introduction en bourse qui explique le déclin de la rentabilité économique post-cotation. Toutes les mesures de performance retenues présentent un  pic pendant l’année précédant l’introduction en bourse, qui s’inverse sur les cinq années suivant l’introduction. La baisse des dépenses d’investissement à partir de la troisième année et la réduction de l’endettement dès la premièr e année, mentionnées  plus haut, permettent aussi de conclure à un « timing » de l’introduction en bourse La méthodologie empirique suivie pour analyser la performance opérationnelle postcotation constitue, à notre avis, l’apport le plus important de cette recherche. La méthode d’appariement sur le score de propension (pro pensity-score matching) qu’on a exploité pour identifier le groupe témoin n’a été que réc emment utilisée dans le

domaine de la finance par Lee et Wahal (2004), Hogan et Lewis (2005) et Li et Zhao (2005)162. Seule notre étude l’a appliquée pour analyser l’impact d’un événement comme l’introduction en bourse sur la performance.

Malgré les apports mentionnés, notre recherche présente des limites tant au niveau méthodologique qu’au niveau empirique. Ces limites ouvrent de nouvelles  perspectives de recherche. Une analyse multi-variée des déterminants du déclin la performance post-cotation est envisageable. Nous n’avons pas pu, faute de temps, développer cet aspect qui peut être d’un grand apport aux résultats trouvés dans notre recherche. Ce point fera l’objet d’une recherche future Ainsi, il aurait été préférable d’étudier l’évolution post-cotation des entreprises sur une  période allant jusqu’à 10ans car d’après FÉLIX NGUIMEYA dans sa recherche

intitulé « performances des entreprises cotées et perspectives de croissance économique: cas de la BRVM », une des rares études menées sur notre marché affirme que le marché financier Ouest-africain ne déroge pas à la règle qui veut que la valeur des titres grimpe assez rapidement au cours de leurs premières cotations, témoignant ainsi d'une sous-évaluation, puis d’une mauvaise performance à moyen et long terme, mais se démarquerait par une remontée des cours à plus long terme (Après la 5ème année). Cela n’a pu se faire à cause des contraintes qui reposent essentiellement sur l'absence des données relatives aux entreprises cotées avant la mise en place du marché boursier ; une place financière faiblement peuplée (41 entreprises cotées sur le marché des actions) qui évolue dans un environnement où le financement par le marché monétaire est encore prépondérant. Ce qui aurait permis d'apprécier plus nettement les changements post-introduction sur une longue durée. Une appréciation encore moins évidente compte tenu du fait que la plupart des entreprises étaient déjà  présentes sur la BVA et n'ont pas effectué une réintroduction. C'est le marché qui s'est  par ailleurs agrandi. Afin d’apprecier l’impact de l’introduction en bourse sur les sociétés cotées à la bourse

régionale des valeurs mobilières sur periode relatib=vement longue ; il serait souhaitable de faire .

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