Conception Et Realisation Des Terrassements 2

August 17, 2018 | Author: norbus | Category: Quality Management, Science, Engineering, Nature
Share Embed Donate


Short Description

Description : terrassement...

Description

Sétra

service d'Études techniques des routes et autoroutes mars 2007

u e tec n que

Conception et réalisation des terrassements Fascicule 2 : organisation des contrôles

u e t e c n qu e

Conception et réalisation des terrassements Fascicule 2 : organisation des contrôles

Le C FTR   est une structure fédérative qui réunit les différentes composantes de la commu com munau nauté té routière françai fran çaise se afin d’élaborer une expression de l’état de l’art partagée par tous et servant de réfé référen rence ce aux profes pro fession sionnels nels routiers dans les domai do maines nes des chaussées, des terrassements et de l’assai l’as sainis nisse sement ment routier.

 Actions principales principales du FTR  • établissement de documents exprimant l’état de l’art, • élaboration d’avis techniques sur l’aptitude à l’emploi de procédés, produits et matériels, ainsi que de documents de qualification pour les matériels, • délivrance d’agréments pour les laboratoires routiers, • mise en œuvre de procédures de certification et de conformité aux normes.

Comité français pour les techniques routières 10 rue Washington 75008 Paris éléphone : 33 (0)1 44 13 32 84 - télécopie : 33 (0)1 42 25 89 99 mél : [email protected] internet : http://www.cftr.asso.fr

u e t e c n qu e

Conception et réalisation des terrassements Fascicule 2 : organisation des contrôles

Le C FTR   est une structure fédérative qui réunit les différentes composantes de la commu com munau nauté té routière françai fran çaise se afin d’élaborer une expression de l’état de l’art partagée par tous et servant de réfé référen rence ce aux profes pro fession sionnels nels routiers dans les domai do maines nes des chaussées, des terrassements et de l’assai l’as sainis nisse sement ment routier.

 Actions principales principales du FTR  • établissement de documents exprimant l’état de l’art, • élaboration d’avis techniques sur l’aptitude à l’emploi de procédés, produits et matériels, ainsi que de documents de qualification pour les matériels, • délivrance d’agréments pour les laboratoires routiers, • mise en œuvre de procédures de certification et de conformité aux normes.

Comité français pour les techniques routières 10 rue Washington 75008 Paris éléphone : 33 (0)1 44 13 32 84 - télécopie : 33 (0)1 42 25 89 99 mél : [email protected] internet : http://www.cftr.asso.fr

Ce guide technique a été rédigé, dans le cadre des activités du comité sectoriel “méthodologie” du Comité français pour les techniques routières C FT R ), par un groupe de travail constitué de représentants du réseau scientifique et technique du ministère des Transports, de l’ quipement, du Tourisme et de la Mer, des directions techniques des entreprises et des producteurs dans le domaine routier. Son contenu a fait l’objet d’une enquête de validation auprès des différents adhérents du C FTR . Comité de rédaction :

au e mé erras errasse semen mentt ea n- au e ur o a ntes Louis Robert Borrel (Entreprise R  AZEL  AZEL Sylvain Brouard (S CE AUROU AUROU E) érar a nr o n 34 e e a ut - ROP  Yves Deniel Den iel (D ( DDE 28) au e esc amps ét étra  at er ne roua rouaux ux étra  étra   Alain  Alai n Fèvre Fèv re (Cete (Ce te NormandieNorma ndie-Centre Centre - L R  de  de Rouen) Pascal Fournier (Conseil général 78) an e an an e ntrepr se erry erry osse osse n CE AUROU AUROU E  Yves Guerpillon Guer pillon (S CE AUROU AUROU E) ervé ervé avar avar ante antess ean- erre ou ert étra  Michel Kergoët (D REIF - REP Gilles Lacassy Lacassy (Cete du Sud-Ouest Sud-Ouest - L R  de  de Bordeaux) eanean- err erre eje ejeun unee ncent ncent art art n CE AUROU AUROU E Claude Maury (Entreprise G M - Construction) err y o er arce u et Pierre Olivier (Entreprise V   LERIAN c e e yron ete é terra née r s t o p e o p r é n t re p r s e S c e ecourt et et e o r - c a r e Pierre Rossi (Entreprise R  ZEL enr - erre o ert 7

2

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Sommaire

1

Introduction

5

1 - Principes généraux

7

1.1 - Contrôles dans l’organisation de l’assurance qualité 1.1.1 - Généralités 1.1.2 - Contrôles dans les différents documents qualité 1.1.3 - Convenance 1.1.4 - Qualité des essais de contrôle 1.1.5 - Validation des résultats du contrôle 1.1.6 - Modification des PAQ 1.2 - Exigences techniques minimales liées à l’exécution des terrassements et contrôles et moyens à y associer 1.2.1 - Identification des matériaux 1.2.2 - Préparation des matériaux 1.2.3 - Mouvement des terres 1.2.4 - Compactage 1.2.5 - Portance et déformabilité 1.2.6 - Assainissement 1.2.7 - Géométrie 1.2.8 - Environnement 1.2.9 - Techniques particulières 1.3 - Coût des contrôles des travaux de terrassements

7

10 10 10 10 11 11 12 12 12 12 1

2 - Contrôles de l’exécution des travaux de terrassements

15

2.1 - Préparation des assises des remblais 2.2 - Extraction des matériaux des déblais 2.2.1 - Déblais meubles 2.2.2 - Déblais rocheux 2.3 - Exécution des remblais 2.4 - Réalisation des arases et plates-formes supports de chaussées 2.4.1 - Arases de la partie supérieure des terrassements 2.4.2 - Couches de forme et plates-formes

16 19 1 2 26 29 29 3

3 - Récolement des contrôles des terrassements

35

9 9 9

3

4 - Réception et point zéro des ouvrages .1 - Réception des ouvrages .2 - Point zéro des ouvrages

4

37 37 37

Annexes

39

 Annexe 1 - Exemple de fiche de synthèse déblai  Annexe 2 Exemple de fiche de synthèse remblai

3 4

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Introduction Le guide « Conception et réalisation des terrassements » a pour but d’aider et de conseiller le maître d’œuvre pendant l’élaboration du projet jusqu’à la réalisation des travaux de terrassements. Il se compose de 3 fascicules indépendants : • fascicule 1 : études et exécution des travaux ; • le présent fascicule 2 : organisation des contrôles ; • fascicule 3 : méthodes d’essais.

 Au rega rd de l’ ar ti cl e 2 du CC AG Trav au x, le maître d’œuvre est chargé de diriger et de contrôler exécut on es travaux et e proposer a récept on e ouvrage. Dans l’exercice de ses responsabilités, le maître d’œuvre est confronté d’une part à la complexité tec n que es normes , , et autres ocuments m s à sa spos t on , et autre part à a mu t p c té es paramètres à contrô er et es moyens e contrô es nécessa res à a vér cat on es péc cat ons contractue es. e asc cu e 2 « organ sat on es contrô es », ré gé ans e ca re u , ourn t une synt èse qu écr t es act ons et prat ques actue es en mat ère e contrô e de l’exécution des travaux de terrassements. Il indique également les méthodes et moyens à utiliser pour ces contrôles avec leur domaine et limite d’utilisation. ne tra te pas e a répart t on es contrô es entre l’entreprise, le maître d’œuvre et le maître d’ouvra ge, celle-ci étant définie par les textes en vigueur ainsi que par le marché les liant.

e asc cu e a vo onta rement été é a oré en gar ant à espr t une émarc e synt ét que et pragmat que en vue de son application réelle sur chantier. s app que à a réa sat on es travaux e terrassements généraux rout ers et pren en compte es érentes parties d’ouvrages en terre couramment rencontrées (sols supports, corps de remblais, PST, couches de forme, déblais meubles ou rocheux). Il en exclut es app cat ons part cu ères te es que rem a s tec n ques, on at ons, etc. Il est dédié essentiellement aux actions de contrôle à mener au cours de l’exécution des travaux de terrassements es ouvrages en terre rout ers. s tue a p a ce e s c on trô e s a ns a é ma rc e q ua t é app quée aux travaux e terrassements et rappe e es pr nc pa es règ es tec n ques exécut on et es contrô es et moyens à y assoc er. n n onne quelques éléments pratiques pour assurer en fin de chantier l’établissement du récolement des contrôles des terrassements.

5

6

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

1 - Principes généraux 1.1 - Contrôles dans l’organisation de l’assurance qualité 1.1.1 - Généralités Les contrôles sont de deux types : par essa s ; visuel. ans e oma ne es travaux e terrassement, e contrôle visuel est un complément indispensable au contrôle par essais. Pour être efficace, il doit être réalisé par un personnel qualifié. es contrô es par essa s sont é n s par : a nature es essa s à e ectuer teneur en eau,

1.1.2 - Contrôles dans les différents documents qualité Préambule

e gu e « rgan sat on e assurance qua té ans es travaux de terrassement », (L CPC/ Sétra janvier 2000), définit précisément les différents niveaux de contrôl es envisageables et les différents documents qualité à éta r avant et pen ant es travaux e terrassement.

 portance… ;

a réquence es essa s pour c aque part e ouvrage nombre, maillage...).

es érentes p ases essa s, en onct on e avancement u c ant er, sont : les essais de convenance qui permettent d’adapter et e va er e processus exécut on a ns que es matér e s proposés ; e s e ss a s e s u v , q u g ar an t s se nt a o nn e réalisation des processus validés ; es essa s n ormat on, qu permettent e étecter éventue es anoma es ; les essais de conformité, qui permettent de vérifier que la qualité requise est atteinte pour prononcer la récept on.

7

es contrô es par essa s sont répart s entre e contrô e ntér eur épen ant e entrepr se et e contrô e extér eur à a c arge u ma tre œuvre. ette répar t t on sera onct on e a mo a té organ sat on qua té retenue. n st ngue tro s niveaux d’engagement de l’entreprise dans la démarche d’assurance qualité : modalités 0, 1 ou 2 définies dans le tableau ci-après (voir aussi, guide « Organisation de assurance qua té ans es travaux e terrassement », c ap tre 2.2 1, a néa a, page 1 . 1 - Modalités contrôle intérieur

0

2 - Contrôle extérieur  

Pas d’assurance qualité formelle de la tâche.

 Assurance qualité complète de la tâche.

L’entreprise exécute les prestations prévues au marché, en mettant les moyens nécessaires à disposition.

Contrôles de moyens, méthodes et points sensibles. Contrôles de conformité. Contrôles non contractuels.

I

 Assurance qualité sur les moyens et méthodes de la tâche.

 Assurance de la fiabilité du contrôle intérieur et de la conformité aux stipulations de la tâche.

Il y a un responsable qualité sur la tâche. Il s’assure sur le terrain du respect de la qualité et en particulier des consignes.

Validation du contrôle intérieur.

Pas de laboratoire, sauf mesures de teneurs en eau.

Contrôles des points sensibles.

Facultatif : il existe une gestion de la qualité au niveau du siège de l’entreprise - hors chantier - par un expert technique.**

Contrôles non contractuels.

 Assurance qualité sur moyens, méthodes et tâches.

 Assurance de la fiabilité du contrôle intérieur et de la conformité aux stipulations de la tâche.

Il existe un chargé d’exécution du contrôle intérieur. 2

Contrôles de conformité.

Validation du contrôle intérieur.

Epreuve de convenance de la tâche au marché.

Contrôles des points d’arrêt.

Il y a un laboratoire de chantier pour les essais courants en laboratoire et en place.

Contrôles non contractuels.

Il existe une gestion de la qualité au niveau du siège de l’entreprise - hors chantier - par un expert technique. **

*Le ocument ’ armonisation entre e contrô e intérieur et e contrô e extérieur est appe é p an e contrô e voir gui e « Organisation e ’assurance qua ité ans es travaux e terrassement », c apitre 2.4.3, page 23 et annexe 2.2). I précise es o igations e c acun, notamment en matière ’in ormation réciproque es partenaires.

8

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Phase de consultation des entreprises

Lors de la rédaction du dossier de consultation, le maître d’œuvre doit définir précisément, avec le concours e son contrô e extér eur, es contrô es ans es p èces su vantes : esqu sse u c éma recteur e a ua té t document présenté dans le guide « Organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassement », page 15 ; qu onne es ré érences rég ementa res et es réquences es essa s à e ectuer pour c aque tâc e. a ns s on o re, entrepren eur éta t e c éma rgan sat onne u an ssurance ua té t vo r gu e « rgan sat on e assurance qua té ans es travaux e terrassement », c ap tre 2.2.2 qu indique, entre autre, l’organisation retenue pour l’exécution des essais (laboratoire, essais sous-traités, etc.) ainsi que les matériels et méthodes d’exécution env sagés. Démarrage des travaux 

entrepreneur retenu éta t son an ssurance ua té t vo r gu e « rgan sat on e assurance qua té ans es travaux e terrassement », c ap tre 2.4.1, page 21 à part r u et u , qu compren ra entre autres : une note d’organisation générale détaillant : - es moyens e a orato re et e contrô e, - la méthodologie d’étalonnage et de vérification du matériel (laboratoire, engins d'exécution des travaux , - a nature es ocuments ém s pour es résu tats es contrô es vo r gu e « organ sat on e assurance qualité dans les travaux de terrassement » chapitre 3.2, page 30 précisant en autre les fiches à établir) ; un ensem e e procé ures exécut on comprenant par tâc e es con t ons exerc ce u contrô e ntér eur, et préc sant a nature et a réquence es contrô es, es intervenants et les modalités de réalisation. près examen u contrô e extér eur et v sa u ma tre œuvre, ces ocuments avec eurs prescr pt ons o vent tre app qués. s permettent e pren re en compte les moyens et méthodes de l’entreprise. Le PAQ est néanmoins susceptible de pouvoir exceptionnellement évoluer au cours des travaux.  A partir du PAQ, le maître d’œuvre finalise le SDQ et le plan de contrôle (voir guide « Organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassement », c ap tre 2-4-3, page 23 et annexes 2 page 3 .

1.1.3 - Convenance La convenance est une opération systématique du maître d’œuvre et de son contrôle extérieur qui vérifient ainsi que les matériels, matériaux, produits

et mét o es que entrepreneur env sage e mettre en œuvre, permettent e sat s a re es ex gences u marc é et es règ es e art. es contrô es sont préa a es à a m se en pro uct on u c ant er et sont norma ement assort s un po nt arr t.

1.1.4 - Qualité des essais de contrôle es essa s e contrô e o vent tre réa sés con ormément aux normes et, en l’absence de celles-ci, de modes opératoires particuliers, s’ils sont cités dans le CCTP. u émarrage u c ant er, e a orato re e entrepr se doit être agréé par le maître d’œuvre qui vérifiera : a équat on es moyens uma ns et matér e s au type e c ant er ; la conformité du matériel d'essai et de mesure ainsi que son étalonnage préalable ; a qua cat on u personne réa sant es essa s ; a procé ure qua té m se en p ace qu garant t l’absence de dérive des équipements pendant l a durée du chantier. •

1.1.5 - Validation des résultats du contrôle Les résultats des essais de contrôle seront analysés par le maître d’œuvre. Il vérifiera en particulier que les éc ant ons testés sont représentat s. Les résultats d’essais de contrôle seront considérés comme conformes s’ils répondent aux spécifications u . En l’absence de conformité dans les résultats des essais, une fiche de non conformité sera établie. n cas e ésaccor , es contrô es contra cto res seront effectués par les laboratoires de l’entreprise et du maître d’œuvre. Des essais complémentaires pourront éventuellement être réalisés par un laboratoire accré té.

1.1.6 - Modification des PAQ n cours e c ant er, es es ntervenants pourront tre a aptés ans es cas su vants : adaptation du projet (lié à un aléa géotechnique par •

exemple) ;

mo cat on es procé ures exécut on ié à un c angement e mét o e exécution par exemp e . es mo cat ons evront tre va ées par e ma tre œuvre. e p an e contrô e qu est éta à part r es é éments contenus ans es es ntervenants sera mo é en conséquence.

1.2 - Exigences techniques minimales liées à l’exécution des terrassements et contrôles et moyens à y associer 1.2.1 - Identification des matériaux un é a o u un empru nt, ce u -c a ura été reconnu, les formations classées et identifiées (voir gu e « é a sat on es rem a s et es couc es e orme » étra , septem re 1992 , et es con t ons e réut sat ons é n es pourcentage e réut sat on, traitements éventuels, etc.). Une grille de décision orma sera ces résu tats et permettra e é n r pour c aque état y r que un matér au onné es conditions de réemploi. n cours e terrassement, e su v au jour e jour e l’état hydrique du matériau est une nécessité afin opt m ser a réut sat on ut sat on e a gr e e éc s on et e vér er a sence e ér ve. e c o x du type d’essai et la fréquence, doivent rester réaliste pour o ten r es résu tats pert nents ans un é a compat e avec eur nterprétat on et es ca ences e pro uct on. es essa s e contrô e à e ectuer, après ent cat on de la nature du matériau, doivent être simples et rap es. s sont const tués pr nc pa ement par : des mesures de la teneur en eau permettant de définir l’état hydrique par rapport au proctor normal e ré érence pour es matér aux s tués u côté sec, ou proc es e opt mum ; es mesures e permettant e c asser es matér aux um es à très um es ; la vérification du Dmax pour les matériaux gross ers ; éventuellement des mesures de valeur au bleu .

1.2.2 - Préparation des matériaux es matér aux o vent tre préparés pour permettre leur mise en œuvre et leur compactage. Deux actions principales peuvent être nécessaires.  Action sur la teneur en eau

a ct o n su r a te ne ur e n ea u est n s pen sa e orsque : es matér aux sont trop um es pour permettre a tra ca té et e compactage. ans ce cas a a sse e la teneur en eau peut être obtenue soit par aération mécan que orte évaporat on nécessa re so t par tra tement à a c aux ; les matériaux sont dans un état sec à très sec pouvant con u re à terme à es tassements au se n u rem a .

10

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

ans ce cas, augmentat on e a teneur en eau par arrosage peut être une nécessité (dans certains cas un compactage ntense su t a n approc er opt mum roctor.  Action sur la granulométrie

Pour les matériaux grossiers, le Dmax des matériaux o t rester compat e avec épa sseur e a couc e mise en œuvre (Dmax < 2/3 de l’épaisseur de la couc e , et es ex gences e rég age max < 800 mm pour es matér aux roc eux en rem a courant, max < 300 mm en , max < 0 mm pour une couc e e orme sans couc e e rég age . ar a eurs, pour certains matériaux évolutifs (matériau R3 en part cu er es spéc cat ons part cu ères peuvent tre é n es pour a granu ométr e, a n e m ter n ce des vides après compactage. L’optimisation du plan de tir pour l’extraction des matér aux roc eux o t tre rec erc ée ans tous es cas, a n e m ter e tra tement u tér eur es matér aux qu est onéreux. Les actions sur la granulométrie peuvent être les su vantes : tr à extract on ; cr age es matér aux gross ers ; concassage es matér aux so t en ut sant un concasseur mobile, une raboteuse ou un broyeur de p erres ; ut sat on u pour ragmenter es ocs es plus importants ; concassage en centra e pour es couc es e orme granu a res ou tra tées, avec pr se en compte es différences de cadence entre les terrassements et le concassage. ans ce cas a sur ace es a res e concassage doit intégrer les surfaces nécessaires au stockage. es contrô es assoc és à ces act ons sont souvent v sue s et par o s accompagnés un contrô e par essa s teneur en eau, analyse granulomètrique).

1.2.3 - Mouvement des terres Le contrôle du respect du mouvement des terres peut se a re en comparant a est nat on rée e es matér aux (que l’on peut facilement saisir par les feuilles de su v u contrô e cont nu u compactage avec e mouvement prév s onne es terres nc us au . tant onné es conséquences mportantes une modification du mouvement des terres sur le projet, est n spensa e en o server un su v attent . Tout changement dans le mouvement des terres devra tre s gna é par e contrô e ntér eur e entrepr se au ma tre œuvre avant exécut on po nt arr t .

1.2.4 - Compactage

Réduction de l’indice des vides

e compactage est une nécess té pour permettre a densification du matériau mis en place. Dans certains cas part cu ers so s évo ut s , e compactage peut auss tre ut sé pour réa ser une ragmentat on complémentaire du matériau, mais qui conduit, e e auss , à une augmentat on e a ens cat on. a ens cat on u matér au est rec erc ée pour limiter les risques de tassements à long terme et pour ré u re n ce es v es.

Ceci permet d’augmenter ses caractéristiques ntr nsèques co és on et ang e e rottement . est mportant e noter que, pour es so s tra tés aux liants hydrauliques, l’amélioration des caractéristiques méca n ques par ens cat on est à rec erc er en pr or té avant augmenter e pourcentage e ant. Une densification insuffisante en chantier conduira souvent à obtenir des caractéristiques mécaniques plus a es que ce es retenues en étu e.

Limitation des risques de tassements à l ong terme

1.2.5 - Portance et déformabilité

e é n t, pour c aque type e matér au m s en œuvre et pour chaque matériel utilisé, l’intensité e compactage avec es qua tés q4 pour es rem a s courants et q3 pour es couc es e orme. Le contrôle de ce compactage en cours d’exécution, o t porter sur es po nts su vants : vérification que les moyens de compactage du c ant er sont con ormes aux c es tec n ques u matériel annoncé dans le PAQ ; vér cat on préa a e que es moyens e compactage ont en adéquation avec le rendement de mise en œuvre (calcul du débit pratique Qprat « Réalisation es rem a s et es couc es e orme » Fascicule I - annexe 4 - chapitre 4.1) ; contrô e u en cours e c ant er à part r es disques de contrôlographe ; vér cat on v sue e e a onne répart t on u compactage (balayage) et du respect de l’épaisseur es couc es. Dans le cas général le contrôle du compactage sera réa sé par a mét o e te u « e». ans certa ns cas particuliers, tels que les couches de forme en matériaux homogènes de faible granulométrie, le contrô e u compactage peut tre e ectué par mesure de densité. En complément du contrôle par la méthode du « e-Q/S », des mesures complémenta ires et non ystémat ques pourront tre e ectuées, te es que : mesure de densité in situ en référence au Proctor norma pour max < 20 mm essa e p us courant , lors de la mise en œuvre [gammadensimètre 94-0 1-1 , ens té au sa e 94-0 1-3 , ens tomètre à mem rane 94-0 1-2 , essa pour matériaux grossiers (NF P 94-061-4)]. Les deux ern ers essa s c tés c -avant sont contra gnants avec es é a s exécut on mportants ; réa sat on essa s au pénétromètre ynam que 94-0 3 pour un matér au non tra té avec max compatible, afin de vérifier les épaisseurs de couche m ses en œuvre et omogéné té u compactage en tout po nt u rem a ans ce cas, aut conna tre parfaitement le classement GTR et l'état hydrique u matér au testé .

ans a concept on un projet e terrassement, la portance doit être prise en compte, tant lors de exécut on, pour garant r a tra ca té, que pour e mens onnement e ouvrage. Portance pour la traficabilité

La traficabilité de chantier est un paramètre important qui garantit le rendement d’exécution (coût) et les é a s e réa sat on. ette tra ca té o t tre a aptée au type eng n e transport écapeuse, tombereaux rigides ou articulés, semi-remorques) et aux vo umes transportés en un po nt onné u projet. ns est nécessa re e vér er que état y r que e m se en œuvre est en a apté au tra c e c ant er. Portance pour le dimensionnement

Pour les couches supérieures du terrassement (PST, couc e e orme et pour certa nes part es e ouvrage, e contrô e e a portance est une o gat on pour vérifier le respect des critères de dimensionnement. La réalisation de planches d’essai pour caler la mét o o og e e m se en œuvre, et e p anc es e ré érences pour ca er es moyens e contrô e, peut être une nécessité pour les couches de forme traitées et pour es couc es e orme granu a res 3. our ces matér aux granu a res, a réa sat on e p anc es d’essais préalables en forte épaisseur (> 1,2 m) pourra permettre de vérifier que le module intrinsèque du matér au est en con orme à ce u pr s en compte en étu e. es mesures e a portance, tant au n veau es arases que des plates-formes supports de chaussées seront réalisées à la plaque (NF P 94-117-1), à la ynap aque 94-117-2 , au é ectograp e, vo re au portancemètre. ans e cas e p ates- ormes traitées à la chaux et/ou aux liants hydrauliques, la portance sera éterm née à a e un é ectograp e 94-200-1 à 4 ou un curv amètre.

1

1.2.6 - Assainissement  Assainissement provisoire

e ut e assa n ssement prov so re est e permettre évacuat on es eaux e ru sse ement préc p tat ons, eaux provenant des nappes interceptées) et d’éviter la tagnation ou la circulation d’eau sur la plate-forme e terrassement qu sont préju c a es pour : la réutilisation des matériaux ; a repr se es travaux après es ntempér es ; la maîtrise de la consommation de chaux. e contrô e en cours e travaux o t porter sur : e respect es pro s en travers et en ong avor sant écou ement ; le phasage d’exécution des déblais garantissant cont nue ement exuto re es eaux extract on e ava vers amont ; la fermeture par un compactage sommaire de la ur ace e terrassement en n e poste ; a réa sa t on e oss és prov so res pro o n s en bordure de plate-forme pour favoriser le drainage de eau re en cas e nappe ; a m se en p ace e système e ra nage prov so re ou définitif (éperons, masques, tranchées, pour capter es arr vées eau en provenance u terra n nature ; a c o e c te e t o ut e s e s e a ux c a pt é es v o r environnement - 7).  Assainissement définitif

En cours de travaux, le contrôle portera sur la vérification de la conformité : e a réa sat on au projet ; des matériaux et des fournitures aux agréments ; e a m se en œuvre portance u so support – compactage des remblais et des blocs techniques). n n e travaux, e contrô e portera s mp ement sur la vérification de l’efficacité de l’assainissement : cont nu t ; écoulement.

1.2.7 - Géométrie Le respect des implantations (projet) permettra d’éviter des reprises techniquement délicates et onéreuses : passage ors empr se é o sage, c rcu at on… ; ouvrage mal positionné ; pentes e ta us et onc argeurs e p ate- orme incorrectes (enlèvement sur grande hauteur ou reprise avec redans suivant le cas) ; n veaux a t métr ques es p ates- ormes erronées notamment arase de déblai) avec, le plus souvent, nécessité de terrasser (déblai ou remblai) sur de faibles pa sseurs.

12

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

e contrô e en cours e travaux o t porter sur e respect es p quets mp antés par es géomètres et es n cat ons qu s portent nécess té exp quer aux intervenants ces indications et leur signification). Il faudra vérifier périodiquement : es argeurs e p ates- ormes écamètres ; les pentes de talus (gabarit) ; es n veaux e a t métr e es p ates- ormes repères arase, couc e e orme… notamment par es implantations intermédiaires.

1.2.8 - Environnement a m tat on e mpact es terrassements sur l’environnement est une nécessité qui doit conduire à prévo r : arrosage es zones c rcu ées pour év ter envo e pouss res par temps sec ; nter ct on u tra tement au ant par vent au so supér eur à 40 m , a n év ter a spers on es part cu es. our es c ant ers en zone part cu èrement sensible, l’utilisation de liants à faible ca pacité d’envol pourra tre retenue ; nter ct on e ectuer entret en es eng ns en e ors es a res étanc es prévues à cet e et ; a co ecte e toutes es eaux e ru sse ement, so t ans es ossés, so t ans es ass ns, réa sés préa a ement aux terrassements gran es masses. es eaux seront systémat quement écantées avant rejet dans le milieu naturel. Cette décantation sera réalisée soit dans des bassins avec surverse, soit par des spos t s e trat on const tués e géotext e ou e pa e qu seront régu èrement remp acés ; la limitation des vibrations induites par les t rs e m ne ou e compactage sur es ouvrages sens es a tat, cana sat ons, ouvrage en cours e construct on, etc. . es essa s préa a es seront e ectués avec auscu tat on es structures à a e e capteurs de vibration (géophones) ; a m tat on es nu sances sonores ans es zones a tées, en ant c pant a construct on es mer ons phoniques, en utilisant des engins en bon état et adaptés (échappement sous benne par exemple) et en év tant e trava er e 20 à 7 . Les contrôles à mener sont essentiellement d’ordre visuel mais pourront être confortés par des mesures ponctue es sur s te géop ones… . •

1.2.9 - Techniques particulières o ur a r éa s at o n e t ra va ux a s an t a pp e à es tec n ques part cu ères rem a s e très gran e auteur, réut sat on e matér aux évo ut s, réut sat on e so s organ ques ou e sous-pro u ts industriels, remblais hydrauliques, etc.), le contrôle sera défini en référence aux recommandations propres à ces tec n ques.

1.3 - Coût des contrôles des travaux de terrassements e coût u contrô e es travaux e terrassements va épen re un certa n nom re e paramètres onct ons : de l'importance du chantier (petit, moyen ou grand elon le volume de matériaux à extraire et à mettre en œuvre ; e a comp ex té u c ant er nom re et nature es matér aux rencontrés, réa sat on e rem a s e gran e hauteur, présence de sols supports compressibles…) ; es é a s , e s con t ons météo ro og ques e réa sat on, etc. ; mais également du niveau d'assurance qualité requise ou des exigences contractuelles particulières demandées par le maître d'ouvrage. Il est donc c e en onner un c rage préc s. epen ant expér ence montre que mpact nanc er moyen u contrô e es terrassements sur e coût es travaux var e ans es m tes re at vement en é n es. e coût e ces contrô es représente en moyenne 1 à 3 du coût global des terrassements (hors topographie). L'impact financier apparaît alors très faible par rapport aux risques encourus par les ouvrages en absence de contrô es su sants.

13

14

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

2 - Contrôles de l’exécution des travaux de terrassements Sont détaillées dans ce chapitre les diverses actions de contrôle à mener lors de l’exécution des travaux e terrassements rout ers se on es part es ouvrage u vantes : assises de remblais, é a s en matér aux meu es, é a s en matér aux roc eux, remblais généraux, arases, couc es e ormes et p ates- ormes supports e c aussées. our c aque cas, sont n qués : aspect généra cons éré, les actions de contrôles à réaliser, es out s, moyens et réquences m n ma es conse ées, les références, observations et recommandations diverses. ans e cas e tra tement à a c aux et ou aux ants y rau ques es so s en rem a s et couc es e orme, les actions de contrôles spécifiques au traitement sont préc sées en caractères rouges. ont exc us e ce c ap tre es travaux e terrassements pécifiques à certains ouvrages particuliers tels que les remblais techniques, ouvrages de fondation, etc. es act ons e contrô e présentées concernent essentiellement les actions à mener lors de la phase d’exécution des travaux de terrassements proprement dite. On considèrera que les études

géotec n ques reconna ssances géo og ques, étu es e tra tement… , a ns que es éventue es reconna ssances complémentaires des sols, ont été réalisées selon les règles de l’art et que la phase de préparation du chantier (acceptation des pièces contractuelles, du laboratoire e entrepr se, u programme exécut on… est na sée.

15

2.1 - Préparation des assises des remblais V RIFIER EMPRISE DES TRAVAUX 

PRÉPARATION INITIALE Débroussaillage, déboisage, dessouchage démolition

La bonne implantation des emprises.

Visuel et matériel topographique  Avant démarrage des travaux.

Les stipulations et la conformité de l’exécution de ces opérations avec les prescriptions du marché.

L’efficacité de la protection des arbres dont la conservation est prévue dans le projet.

Un dessouchage préalable n’est pas indispensable pour les remblais de grande hauteur mais s’avère toujours nécessaire dans le cas de remblais rasants.

La nécessité du dessouchage dans toutes les zones du tracé lorsqu’elle n’est pas explicitement précisé dans le marché.

L’évacuation dans les lieux prévus à cet effet des ouches, des végétaux et autres mat r aux extra ts.

Le remblaiement des cavités apparues au cours du dessouchage et des démolitions outerra nes.

La conformité aux pécifications du marché des matériaux de remblaiement.

Le compactage des matériaux couches par couches.

 vo r page su vante

16

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Visuel et quotidien.

Peut nécessiter d’augmenter le volume de la cavité pour permettre l’exécution du compac age.

Préparation des assises des remblais (suite)

V RIFIER PRÉPARATION INITIALE Décapage

Le décapage n’est pas toujours indispensable sous les remblais de hauteur significative (> à 2 mètres et dans les zones inondables lorsqu’un géotextile doit être mis en place.

La nécessité de cette opération en toutes zones du tracé lorsqu’elle n’est pas explicitement précisée dans le marché. Que le décapage n’est pas entrepris trop tôt avant le démarrage des travaux de terrassements proprement dits.

En début de chantier.

Le délai le plus court est en général le meilleur (risques d’érosion et d’entrées d’eau dans le terrain sous- jacent .

L’épaisseur de décapage de la terre végétale.

Les conditions de stockage de la terre végétale en vue de sa meilleure conservation possible avant réemploi.

Visuel et quotidien.

Stockage en tas de hauteur inférieure à 2 mètres.

La mise en dépôt définitif de la terre végétale dans le cas ou le marché ne prévoit pas de réemploi.

PRÉPARATION INITIALE Purge et substitution de matériaux

L’implantation et la géométrie de la purge.

Une fois par purge. Visuel et relevés topographiques.

La nature et l’état du fond de purge.

 Au minimum un essa par purge. Matériel de laboratoire, p n trom tre, plaque, dynaplaque 1 ou 2.

Fiches 2, 20, 21 et 25

Une caractérisation par type de matériau. Matériel de laboratoire.

Fiches 1 à 13 Si le matériau est plus perméable que celui en place, prévoir un drainage du fond de purge.

ournalier pour chaque purge. Q/s, plaque, dynaplaque 1 ou 2, camion chargé…

Fiches 1 et 20 à 22

La conformité des matériaux de remblaiement de purges.

La conformité du compactage et de la portance si elle est pécifiée.  vo r page su vante

17

Préparation des assises des remblais (suite)

V RIFIER PRÉPARATION GÉNÉRALE DES ASSISES

Le réglage longitudinal et transversal de l’assise (pente des profils).

Quotidien et sur l’ensemble du linéaire. Visuel, matériel topographique. Q/S

Q/s calculé pour une épaisseur de 30 centimètres. Fiche 16

Que l’assise a subit un compactage général.

La portance de l’assise.

AMÉLIORATION DU SOL SUPPORT PAR  TRAITEMENT 

 TRAVAUX PARTICULIERS Drainage, assainissements, redans…

La conformité des matériaux et fournitures.

Le bon fonctionnement des ouvrages hydrauliques.

La conformité de l’exécution des travaux par rapport aux préconisations des études particulières.

Fin e a procé ure

18

Fiches 20 à 22

Une vérification minimum par matériau ou fourniture. Visuel par comparaison aux données spécifiées dans le marché. Matériel de laboratoire de caractérisation.

Fiches 1 à 13

Voir «Exécution des remblais», partie traitement.

La bonne exécution générale des travaux.

 TRAVAUX SPÉCIFIQUES Consolidation par compactage dynamique, drainage, pré-chargement…

En fin de préparation des assises sur l’ensemble du linéaire. Visuel par passage d’un camion chargé, mesure à la plaque, dynaplaque, portancemètre.

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

ournalière.  Au minimum une fois après mise en place. Mesure des débits, passage de cam ra…

2.2 - Extraction des matériaux des déblais 2.2.1 - Déblais meubles V RIFIER EMPRISE DES TRAVAUX 

PRÉPARATION PRÉALABLE DES EMPRISES Débroussaillage, déboisage, dessouchage, démolition, décapage

La bonne implantation des emprises du déblai avant le démarrage des travaux d’extraction.

Visuel et matériel topographique. En début des travaux.

L’exécution selon les pécifications du marché du débroussaillage, du déboisage, du dessouchage et de la démolition.

Dessouchage obligatoire pour tous les déblais

L’évacuation dans les lieux prévus à cet effet des souches, v g taux et autres mat r aux non utilisables en remblai.

L’épaisseur de la couche de décapage effectuée par rapport à l’épaisseur réelle de la couche de terre végétale du site.

Visuel et quotidien.

Les conditions de stockage de la terre végétale en vue d’assurer sa bonne conservation avant son réemploi.

Décapage obligatoire dans tous les cas.

Il est conseillé de stocker la terre végétale en tas de hauteur inférieure à 2 mètres.

La mise en dépôt définitif des produits de décapage dans le cas où le marché ne prévoit pas leur réemploi.

La bonne adéquation entre la date du décapage et la date du début de l’extraction de matériaux du déblai.

En début de chantier.

Un court délai entre les deux opérations est fortement recommandé afin d’éviter les risques d’érosion et la modification de l’état hydrique des matériaux sous-jacent.

 vo r page su vante

19

Extraction des matériaux des déblais - Déblais meubles (suite)

V RIFIER ASSAINISSEMENT ET DRAINAGE DÉFINITIF

La présence des fossés de crête lorsqu’ils sont nécessaires.

Visuel.

Le captage des drains agricoles.

Visuel.

La conformité au projet et le bon fonctionnement du drainage (fossés, tranchées… et du réseau d’assainissement (en particulier l’aménagement des exutoires .

Visuel, caméra, essai étanchéité à l’eau, mesure de débit.

Si l’exutoire naturel est impossible mettre en place un ystème de pompage.

t o rance, quotidien.

Obligatoire pour les déblais en matériaux sensibles à l’eau. Les méthodes modernes de prévision ne dispensent pas d’une observation locale directe du ciel.

MÉTÉO

La prise en compte de la ituation météorologique dans l’établissement et l’exécution des grilles de décision.

EXTRACTION DES MATÉRIAUX 

La conformité des matériaux rencontr s par rapport ceux de la grille de décision à appliquer et définie au PAQ.

La convenance des moyens et méthodes (tri des matériaux, actions sur la teneur en eau, actions sur la granulométrie… .

Visuel et mesures, une fois au moins.

La bonne réalisation de l’actualisation de l’état hydrique.

Matériel de laboratoire.  Au moins une actualisation par pos e e par na ure de matériau.

 vo r page su vante

20

Visuel, essais de laboratoire.

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

En particulier si les sols à extraire sont érodables.

Fiches 1 à 13

Les mesures de teneur en eau doivent être faites sur le chantier obligatoirement. Fiche 2

Extraction des matériaux des déblais - Déblais meubles (suite)

V RIFIER EXTRACTION DES MATÉRIAUX 

L’existence des documents quotidiens de suivi d’extraction.

La mise en place et le fonctionnement des ouvrages d’assainissement et de drainage prov so res.

L’existence de moyens de protection des matériaux contre les eaux (pentes, fermeture, captage de résurgences… ainsi que de moyens de protection vis-à-vis de la circulation des engins de chantier.

GÉOMÉTRIE

Visuel. Une fois par poste.

Visuel et quotidien.

Visuel, mesure d’orniérage. Quotidien.

La pente des talus, la largeur des risbernes, pièges à cailloux…

Visuel, mesures topographique.  Au moins en fin de travaux.

La côte altimétrique de l’arase du déblai et la largeur de la plate-forme.

Matériel topographique. Un par profil.

Les informations contenues doivent se recouper avec les fiches Q/s pour les matériaux réutilisés.

S’interdire le rejet dans l’environnement des eaux chargées en matières. Prévoir alors un système de rétention des particules minérales (blocs de paille par exemple . Le drainage est en particulier nécessaire pour assurer la tenue des talus ou permettre la diminution de l’état hydrique des sols.

Contrôler l’effectivité de fonctionnement des dispositions qui ont été prises, après les pluies. Le phénomène de dégradation par la circulation des engins est v ter mp rat vement à l’approche de l’arase terrassement.

 A chaque étape d’approfondissement du déblai, l’entreprise doit pouvoir ajuster les pentes à projet.

 vo r page su vante

21

Extraction des matériaux des déblais - Déblais meubles (suite)

V RIFIER

COMPACTAGE

 TRAITEMENT DES SOLS EN DÉBLAI

Le bon compactage du fond de déblai.

Qu’au chargement (et éventuellement au déchargement) les matériaux transportés sont uniquement des matériaux traités.

Fin de procédure

22

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

 Q/S Lorsque le fond de déblai est atteint.

Visuel et permanent.

On prendra en compte une épaisseur de 30 cm minimum (à adapter en fonction de l’état de désorganisation globale des matériaux du fond de déblai). Fiche 16

N’est ici pris en compte que la spécification du traitement des sols en déblai. Voir par ailleurs le paragraphe « traitement des sols » de la procédure exécution des remblais généraux pour les autres points de contrôle. Se référer également au GTS.

2.2.2 - Déblais rocheux

V RIFIER EMPRISE DES TRAVAUX 

PRÉPARATION PRÉALABLE DES EMPRISES Débroussaillage, déboisage, dessouchage , démolition, décapage

La bonne implantation des emprises du déblai avant le démarrage des travaux d’extraction.

Visuel et matériel topographique. En début des ravaux.

L’exécution selon les pécifications du marché du débroussaillage, du déboisage, du dessouchage et de la démolition.

Dessouchage obligatoire pour tous les déblais.

L’évacuation dans les lieux prévus à cet effet des souches, végétaux et autres matériaux non utilisables en remblai.

L’épaisseur de la couche de décapage effectuée par rapport à l’épaisseur réelle de la couche de terre végétale du site.

Décapage obligatoire dans tous les cas. Visuel et quotidien.

Les conditions de stockage de la terre végétale en vue d’assurer sa bonne conservation avant son réemploi.

Il est conseillé de stocker la terre végétale en tas de hauteur inférieure à 2 mètres.

La mise en dépôt définitif des produits de décapage dans le cas où le marché ne prévoit pas leur réemploi.

EXTRACTION SANS MINAGE

La bonne exécution de l’extraction des déblais non minés en considérant l’utilisation prévue (granulats, matériaux de remblai).

 vo r page su vante

23

Extraction des matériaux des déblais - Déblais rocheux (suite)

V RIFIER L’arrêt de l’extraction sans minage au niveau altimétrique prévu par l’entreprise.

La bonne exécution de la piste d’accès et des plates-formes de travail des chariots de foration.

FORATION, CHARGEMENT, AMORCAGE

La déviation des forages dans les premiers mètres et le diamètre du taillant, surtout pour les tirs d’essais et de découpage.

opographique.

Visuel et quotidien.

opographique + Boretrak ou diademe.

La côte altimétrique des fonds de trous de forage.

Le respect du plan de tir (charges spécifiques, mailles, équences, implantation des trous, position des charges dans les trous).

 A chaque tir d’essai et de découpage.

La mise en place du plan de ecours, du dispositif de suivi des vibrations et la réalisation des constats préalables.

apteurs sur ouvrages et âtiments.

 voir page suivante

24

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Les talus de piste dans les zones altérées du massif doivent être soignés car ils constituent ouvent une partie des talus définitifs, difficiles d’accès en fin de travaux.

Déviation et variations de diamètre inférieures à 3 %.

 A chaque tir d’essai et de découpage.

L’avance du tir de découpage ur l’abattage courant.

Levé topographique du toit rocheux après décapage. Laisser quelques dizaines de centimètres de matériau rippable pour les bourrages.

Visuel et quotidien.

Prévoir un nivellement à chaque carreau de reprise d’abattage s’il y a plusieurs gradins.

 Au début des travaux.

Extraction des matériaux des déblais - Déblais rocheux (suite)

V RIFIER APRÉS MINAGE

Pour les tirs de découpage, l’état de la fissure de découpage. Les charges spécifiques par mesure du volume abattu, pour les tirs d’essais et ponctuellement pour l’abattage courant. La granularité et les fines obtenues en référence à l’utilisation prévue du matériau (enrochements, granulats, matériau de remblai .

Visuel.

opographiques.

Essais géotechniques à chaque tir.

L’état des talus : présence de locs, de hors-profils, karsts, évaluation des effets arrière.

La fissure doit être nette, franche et continue, sans fissures parasites.

Levés topographiques après les tirs.

Pour la granularité sur blocs, voir le guide « errassements à l’explosif dans les travaux rout ers ».

Si besoin, proposer des mesures correctives. Visuel.

La qualité des bermes.

EN FIN DE TRAVAUX 

L’absence de dépassement des euils de vibration.

Mesures de vibration. Géophones et matériel spécifique.

La pente des talus, la largeur des risbernes, pièges à cailloux…

Visuel, topographique.

La côte altimétrique de l’arase du déblai et la largeur de la plate-forme.

opographique. Un par profil.

La bonne exécution des mesures correctives éventuelles (curages des talus, remblaiements de karsts, ancrage, pièges à cailloux, poses de grillages). Fin e procé ure

25

2.3 - Exécution des remblais V RIFIER MOUVEMENT DES TERRES

ATELIER DE MISE EN ŒUVRE

La bonne application du mouvement des terres : respect des destinations géographiques et fonctionnelles des matériaux.

La conformité du matériel de mise en œuvre et des systèmes de contrôle associés.

Visuel et quotidien.

Début de chantier et à chaque changement de matériel.

La bonne adéquation entre l’effectif des engins de régalage et de compactage et celui des engins de production.

Le bon fonctionnement des compacteurs (amplitude, fréquence des vibrations… ainsi que leur masse.

Bascules, coussins de levage.

L’étalonnage les contrôlographes.

RÉGALAGE, COMPACTAGE

La nature et l’état hydrique du mat r au m s en œuvre.

Voir fiche 28

 W : un par poste et par mat r au. ature : un essai/5 000m 3. Matériel de laboratoire.

L’épaisseur des couches élémentaires, les rapports Q/S, la vitesse des compacteurs.

La bonne répartition du compactage dans l’espace (balayage du profil en travers et dans le temps (horaires d’approvisionnement et de compactage .  vo r page su vante

26

Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Voir fiches 2 et 27

Quotidien, visuel, contrôloraphes, décamètre.

Voir fiche 1 à 13

Dépouillement journalier des disques des contrôlographes des compac eurs. Voir fiche 1 Voir G R, fascicule 2, annexe 4

Exécution des remblais (suite)

V RIFIER La compatibilité des compacteurs avec l’épaisseur des couches, la nature et l’état des matériaux. Visuel et quotidien.

Pas d’éléments supérieurs aux 2/3 de l’épaisseur des couches, en proportion inférieure à 40 %.

GPV, double sonde, GDS 200, PDG 1000.

Un moyen objectif de vérifier le respect des modalités de compactage, et en particulier la répartition uniforme du travail des compacteurs sur la totalité de la zone de mise en œuvre, consiste à effectuer sur un ou plusieurs profils en travers une érie de mesures de densité du sol en place. Cela suppose néanmoins que les matériaux oient suffisamment homogènes en nature et état dans les profils considérés. Voir fiches 17,18,19,25

L’état de fragmentation des déblais rippés ou minés.

L’absence de matelassage trop important lors du compactage.

CONTRÔLE COMPLÉMENT  ET DÉTECTION D’ANOMALIES

En cas de doute sur Q/S, vérifier la qualité du compactage par : - mesure de densité, - pénétrodensitographe.

GÉOMETRIE DE L’OUVRAGE

La conformité des pentes de talus avec celles du projet.

Dans le cas de la méthode du remblai excédentaire, vérifier la bonne évacuation des terres en excès au moment et dans les lieux prévus.

opographie.

Visuel et quotidien.

La méthode du remblai excédentaire est généralement réalisable pour des remblais de hauteur moyenne (
View more...

Comments

Copyright ©2017 KUPDF Inc.
SUPPORT KUPDF