comptabilité analytique
May 12, 2017 | Author: Kallelcd | Category: N/A
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Formation Techniciens supérieurs en gestion des entreprises Cours de Comptabilité de gestion
Guide d'études ●
Partie I:Principes généraux de la comptabilité de gestion et calcul des coûts Chapitre 1: Introduction à la comptabilité de gestion Chapitre 2: Les fondements de la comptabilitéé de gestion Chapitre 3: La tenue des comptes de stocks Chapitre 4: Le traitament des charges indirectes Chapitre 5: Le calcul des coûts par stades d'exploitation
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Partie II:Comptabilité de gestion et prise de décision Chapitre 1: La méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes Chapitre 2: La méthode du " Direct Costing " Chapitre 3: Le modèle du seuil de rentabilité Chapitre 4: Le coût marginal
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Partie III: Comptabilité de gestion et analyse prévisionnelle Chapitre 1: Les coûts préetablis Chapitre 2: L'analyse des écarts Module conçu par : Mme Fatouma MZALI & Aida JLASSI
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Guide d'étude ●
Présentation générale du module
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Objectifs spécifique
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Contenu du module
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Approche pédagogique
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Charge de travail et calendrier
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Evaluation des apprentissages
Présentation générale du module - Objet général : à la fin de ce module l'étudiant devrait être capable de : ● maîtriser les différentes méthodes de calcul des coûts; ● comprendre l'utilité de la comptabilité de gestion en matière de prise de décision. - Population cible: Techniciens supérieurs en gestion, Niveau II . Il est aussi valable pour les étudiants des filières de gestion de l'enseignement supérieur. - Spécificité du module: Ce cours est spécialement et pédagogiquement adapté aux enseignements technologiques de la matière. - Pré-requis: Afin de bien réussir ce module, il est indispensable pour l'étudiant d'avoir des connaissances de base en comptabilité financière.
Haut de la page Objectifs spécifique
Le but de ce module est de permettre à l'étudiant le calcul et l'analyse des coûts au sein des entreprises. Plus spécifiquement, au terme de ce module, l'étudiant sera en mesure de: 1- saisir l'importance de la comptabilité de gestion en tant qu'outil indispensable d'aide à la prise de décision. 2- apprendre et manipuler les techniques des différentes méthodes de tenue des stocks. 3- comprendre la logique et la technique du traitement des charges indirectes au sein de l'entreprise. 4- calculer les coûts selon la méthode des sections homogènes. 5- appliquer la méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes pour le calcul des coûts et comprendre son utilité. 6- appliquer la méthode des coûts variables et analyser ses résultas . 7- saisir l'importance de la méthode des coûts variables pour la prise de décision . 8- comprendre le modèle du seuil de rentabilité . 9 - appliquer ce modèle et interpréter ( en matière de gestion ) ses résultats . 10- Apprécier l'opportunité d'une production suplémentaire à travers le calcul du coût marginal. 11- Comprendre la composition et le mode de détermination des coûts préétablis ainsi que leur utilité. 12- Calculer, décomposer et interpréter les écarts.
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1ère PARTIE: PRINCIPES GENERAUX DE LA COMPTABILITE DE GESTION ET CALCUL DES COûTS Chapitres
Sections 1- Ø©tude de cas introductif
Chapitre 1- Introduction à la comptabilité de gestion
2- Comptabilité de gestion 3- Typologie de base 1- Incorporation des charges
Chapitre 2- Les fondements de la comptabilité de gestion
2- Analyse des charges incorporables 3- Notion de coût 1- Notion d'inventaire permanent 2- Méthodes classiques d'évaluation des sorties
Chapitre 3- La tenue des comptes de stocks
3- Méthodes d'épuisement des lots
4- Méthode des coûts théoriques
Chapitre 4- Le traitement des charges indirectes
5- Différences de traitement comptable relatives aux stocks 1-Découpage de l'entreprise en centres d'analyse 2- Ventilation des charges incorporables en charges directes et charges indirectes 3- Répartition primaire des charges indirectes 4- Répartition secondaire des charges indirectes 5- Imputation des frais des centres principaux aux coûts des produits 1- Coûts par stade d'exploitation 2- Produits résiduels
Chapitre 5- Le calcul des coûts par stade d'exploitation
3- Sous-produits 4-En-cours de production 5- Emballages
Objectifs Comprendre que la comptabilité de gestion et la comptabilité financière ne se substituent pas mais elles se complètent. Définir la comptabilité de gestion et présenter ses objectifs. Définir certains termes courants en comptabilité de gestion. Présenter les différents retraitements à adopter pour aboutir aux charges à incorporer aux coûts. Présenter les critères qu'on peut utiliser pour classer les charges en comptabilité de gestion. Définir les principales catégories de coût et ses caractéristiques. Définir cette notion et sa présentation schématique Présenter la technique du coût moyen unitaire pondéré pour l'évaluation des sorties, ses avantages et ses inconvénients. Présenter la technique des méthodes du premier entré premier sorti et dernier entré premier sorti ainsi que leurs avantages et inconvénients. Présenter le principe, la technique et l'utilité. Identifier l'origine des différences d'inventaire et la façon de les évaluer. connaître les règles de découpage de l'entreprise en centres d'analyse. Savoir distinguer entre les charges directes et les charges indirectes. Faire la répartition primaire des charges indirectes. Faire la répartition secondaire des charges indirectes. calculer les charges indirectes à incorporer aux coûts. Connaître la hiérarchie des coûts en fonction des stades d'exploitation. Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des produits résiduels. Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des sous-produits. Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des en-cours de production. Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des emballages.
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2ème PARTIE: COMPTABILITE DE GESTION ET PRISE DE DECISION Chapitres
Chapitre 1- La méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes
Chapitre 2- La méthode des coûts variables ou du "Direct Costing"
Chapitre 3- Le modèle du seuil de rentabilité
Chapitre 4- Le coût marginal
Sections
Objectifs Connaître le but recherché par la 1- Objectif de la méthode méthode de l’imputation rationnelle; Appliquer correctement les différentes 2- Fonctionnement de la méthode étapes de la méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes. ; 3- Imputation rationnelle et prise de Savoir l'utilité de la méthode en matière décision de prise de décision. Saisir les avantages et les limites de la 4- Appréciation critique méthode. 1- Bases de la méthode des coûts Connaître le fondement de la méthode variables des coût variables. Comprendre le fonctionnement de la 2- Etapes de la méthodes méthode. Saisir le rôle de cette méthode dans la 3- Direct costing et prise de décision gestion des entreprises. Comprendre les évolution du direct 4- Direct costing évolué costing simple. Saisir les avantages et les 5-Appréciation critique inconvénients de la méthodes. Connaître les hypothèses qui sous 1- Hypothèses tendent le modèle du seuil de rentabilité. Définir et calculer le seuil de 2- Calcul du seuil de rentabilité rentabilité. Calculer le seuil de rentabilité suite aux 3- Seuil de rentabilité et modification des changements des conditions conditions d'exploitation d’exploitation . Définir la notion du coût marginal et 1- Concept du coût marginal identifier ses composantes. 2- Typologie Saisir la typologie de cette notion Saisir l 'importance du coût marginal 3- Utilité du coût marginal lors de la prise de certaines décisions de gestion Connaître les utilités et les limites du 3- Appréciation critique coût marginal.
3èmé PARTIE: COMPTABILITE DE GESTION ET GESTION PREVISIONNELLE Chapitres
Chapitre 1- Les coûts préétablis
Chapitre 2- L'analyse des écarts
sections
Objectifs Définir le coût préétabli, connaître ses 1- Coûts préétablis hypothèses et ses composantes et son rôle. Saisir la méthode d’établissement 2- Détermination des standards des coûts préétablis; Définir le budget de section, le budget 3- Budget de section flexible et son utilité. 1- Notions de base Définir et décomposer l'écart global. Analyser l'écart sur charges directes et 2- Analyse des écarts sur charges directes interpréter les résultats obtenus. 3- Analyse des écarts sur charges Analyser l'écart sur charges indirectes et indirectes interpréter les résultats obtenus.
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Haut de la page Approche pédagogique
Ce cours de Comptabilité de Gestion est conçu selon une approche pédagogique propre à la formation à distance. Le matériel didactique et la formule utilisée vous permettent d'adopter une démarche d'apprentissage autonome. Vous pouvez ainsi gérer votre temps d'étude et prendre en charge votre formation. Toutefois, cette prise en charge est soutenue par la personne responsable de l'encadrement (le tuteur ou la tutrice), pendant tout le semestre. Sa tâche est de vous faciliter les conditions d'apprentissage et de vous aider dans votre démarche, de façon à ce que vous atteigniez les objectifs du cours. Il va de soi que le tuteur ou la tutrice ne donne pas les réponses des activités notées. Vous pouvez communiquer avec votre tuteur ou votre tutrice par le courrier électronique offert sur le site du cours ou en posant vos questions sur le forum. Votre tuteur ou tutrice y répondra à l'intérieur de 48 heures.
Haut de la page Charge de travail et calendrier
Ce module est offert à distance sur un semestre de 15 semaines. Le volume de travail exigé est de 67,5 heures par semestre. La charge de travail hebdomadaire est donc de 4,5 heures. Un calendrier pédagogique détaillé est proposé dans le tableau ci-dessous:
Semaine
Chapitre
Tâche - Lecture du guide pédagogique
Envoi de l'évaluation
- Ø©tude du cas introductif 1
1
- Lecture de la section 1 - Lecture de la section 2 - Lecture de la section 3 - Lecture de la section 1
2
2 - Lecture de la section 2 -Lecture de la section 3
3
2 - Auto-évaluation -Exercices -Lecture de la section 1
4
3
- Lecture de la section 2 -Lecture de la section 3 - Lecture de la section 4 - Lecture de la section 5
5
3
travail noté N° 1 -Auto-évaluation - Exercices
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- Lecture de la section 1 -Lecture de la section 2 6
4 -Lecture de la section 3 -Lecture de la section 4 - Lecture de la section 5
7
4
-Auto -évaluation - Exercices - lecture de la section 1
7
5 -Lecture de la section 2 - Lecture de la section 3
8
5
- Auto-évaluation
Travail noté N° 2
- Exercices - Lecture de la section 1 - Lecture de la section 2 -Lecture de la section 3 9
6 -Lecture de la section 4 -Auto-évaluation - Exercices - Lecture de la section 1 -Lecture de la section 2
10
7
-Lecture de la section 3 -Lecture de la section 4 -Lecture de la section 5 -Auto-évaluation
11
7 - Exercices - Lecture de la section 1 -Lecture de la section 2
11
8 -Lecture de la section 3 -Lecture de la section 4 -Auto- évaluation
12
8
Travail noté N° 3 -Exercices Lecture de la section 1 - Lecture de la section 2
12
9 -Lecture de la section 3 - Auto-évaluation - Lecture de la section 1 - Lecture de la section 2
13
10
- Lecture de la section 3 - Auto-évaluation - Exercices
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- Lecture de la section 1 - Lecture de la section 2 14
11
- Lecture de la section 3 - Auto-évaluation
15
- Exercices Examen final
Date de l'examen
Haut de la page Evaluation des apprentissages L'auto-évaluation Cette évaluation n'est pas notée. Elle présentée sous forme d'exemples intégrés dans le cours et corrigés, de questions à choix multiples et une application à la fin de chaque chapitre. Le corrigé est disponible, mais nous vous suggérons de ne le consulter qu'après avoir effectuer les exercices. Ces derniers vous préparent aux évaluations notées. Les travaux notés Ces travaux ont pour objectif de vérifier votre assimilation des différentes notions et techniques présentées au niveau du cours et votre compétences à appliquer les connaissances acquises pour résoudre des problèmes concrets. Le français utilisé dans vos travaux d'évaluation doit être correct. Un travail illisible, jugé irrecevable par votre professeur, vous sera retourné pour être refait. Vous devez obligatoirement réaliser et retournez aux dates prévues (voir la fiche calendrier) les travaux notés et passer l'examen final sous surveillance. L'examen final L'examen final sous surveillance porte sur tout le module. Il sera constitué par quelques exercices (2 à 4), ou un mimi cas et éventuellement des questions à choix multiples. L'utilisation des notes de cours est interdite, toutefois vous pouvez utilisez les calculatrices. L'ensemble des évaluations notées compte pour 100% de la note du cours. Ø©valuations notées Travail noté N°1 Travail noté N°2 Travail noté N°3 Examen final Total
Pondérations 20% 20% 20% 40% 100%
seuil de passage
50% 60%
Gestion des délais Le cheminement d'apprentissage proposé au calendrier doit être respecté dans la mesure du possible. Cependant, il est entendu que certaines circonstances exceptionnelles peuvent empêcher l'étudiant ou l'étudiante de remettre les derniers travaux notés dans les délais prescrits. Dans ce cas, une demande écrite doit parvenir au tuteur ou à la tutrice avant la semaine proposée pour l'envoi de la dernière évaluation notée. Si la demande est acceptée, l'étudiant ou l'étudiante se verra accorder une cote "Z" (note retardée à la demande de l'étudiant(e) qui sera convertie en cote définitive à l'expiration du délai prescrit.
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Chapitre1 Introduction
Introduction à la comptabilité de gestion 1. Etude de cas introductif 2. Comptabilité de gestion 3. Typologie de base A retenir
La comptabilité financière a pour objectif suprême l'établissement des états de synthèse (le bilan et le compte de résultat). Ces états sont d'une utilité précieuse pour la direction, les actionnaires, l'administration fiscale,.... Toutefois, malgré la richesse des informations fournies par la comptabilité financières aux acteurs externes, elle reste pauvre pour les gestionnaires internes à l'entreprise (formation du résultat, évaluation de l'exploitation, établissement de prévisions, contrôle de la rentabilité,..;). La comptabilité de gestion permet de pallier aux lacunes de la comptabilité financière afin d'analyser l'exploitation interne et servir d'ouil de gestion indispensable pour la prise de décision. Objectif du chapitre
Comprendre que la comptabilité de gestion et la comptabilité financière ne se substituent pas mais elles se complètent.Définir la comptabilité de gestion et présenter ses objectifs.Définir certains termes courants en comptabilité de gestion.
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A/ Présentation du cas :
I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF 1. Présentation du cas 2. Solution proposée 3. Conclusion 4. Complémentarité des deux systèmes 1. Présentation du cas Créée en 1985, la Société anonyme « Meublux » connaît, ces dernières années, une expansion rapide de son activité. Face à cette nouvelle tendance, les responsables de la société se soucient de la rentabilité de leur activité. La nature du marché : « Meublux » se situe sur le marché des meubles pour hôtels. Elle travaille sur commande et elle offre une gamme non standardisée de produits. La société « Meublux » possède deux clients importants (assurant plus de 60 % de son activité) : la Chaîne Abou Nawès et la Chaîne Regency. Elle agit, également, en tant que sous-traitant pour des petites entreprises de meubles vu la capacité remarquable de sa production. « Meublux » se trouve parfois, face à des commandes supplémentaires dont elle se souci de leurs rentabilités. Le processus de production : Le processus de production comporte trois ateliers : Atelier I : Sciage du bois Dix personnes sont chargées du découpage de bois selon les dimensions et formes exigées. Atelier II : Assemblage de meubles Vingt cinq ouvriers sont répartis en 5 groupes. Chacun d’eux est responsable de l'assemblage d’un ou plusieurs types de produits (armoires, bureaux, lits,...). Atelier III : Finition C’est l’activité qui nécessite le plus grand nombre d’ouvriers. Sept équipes différentes sont chargées d’installer les accessoires pour les meubles, peintre le bois, faire de la gravure,... L’implantation géographique : La société « Meublux » est installée dans les banlieues nord de la Capitale de Tunis. Les ateliers de sciage et d’assemblage sont installés à la Charguia. Le siège, social ainsi que l'atelier finition se situent à la région de Soukra. Ainsi, les meubles assemblés doivent être transportés à la région de Soukra avant d’être livrés. Les coûts de transport sont assez élevés. Le système d’information : A la fin de chaque trimestre un bilan et un compte de résultat sont établis mais toujours avec un file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec11.htm (1 sur 2) [18/02/2004 08:53:02]
A/ Présentation du cas :
retard d’un mois à peu près. Il est à noter, également, qu’il n’existe pas une méthode rationnelle de tenue des stocks et que les charges sont reprises telles qu’elles existent dans la balance de fin de trimestre (sans distinguer les charges relatives à chaque mois). PROBLEME POSE : Mr « Bahbouh », le gérant de la Société « Meublux » a chargé un conseillé en gestion afin de lui donner son avis sur les points suivants : 1- L’atelier finition paraît très coûteux en terme de frais de transport, ne serait-il plus rentable de l’installer à la Charguia ? 2- A quel niveau serait-il intéressant d’apprécier la rentabilité de l’entreprise ? 3- Quelles seront les informations nécessaires pour apprécier la rentabilité d'une commande ?
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1- Le système d’information disponible à savoir, le bilan et le compte de résultat ne permettent pas de répondre à la première
I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF 1. Présentation du cas 2. Solution proposée 3. Conclusion 4. Complémentarité des deux systèmes 2. Solution proposée 1- Le système d’information disponible à savoir, le bilan et le compte de résultat ne permettent pas de répondre à la première question. En effet, les charges et les produits sont classés par nature pour l’ensemble de la société. On ne peut pas donc, ni déterminer les charges relatives à l’atelier finition, ni évaluer son coût. 2- Le système d’information présent ne permet d’avoir que le résultat global et final (perte ou bénéfice). Il serait plus intéressant d’apprécier la rentabilité en apportant des réponses rationnelles à des questions telles que : - Combien coûte telle ou telle commande ? - Quelle est la commande qui est la plus rentable ? - Quel est le coût des différents ateliers ? - Quel est le coût par produit et par stade de production ? - Il faut développer un nouveau système d’information qui traite les informations en détail et pas globalement. C’est à dire raisonner sur des plans particuliers au lieu du plan général (produits, services, commandes, ateliers,...). Il est à noter que la rentabilité peut se traduire par le chiffre d’affaires (cas des commandes...), par les coûts (cas des ateliers, des services,...) ou par le résultat. 3- Les charges de la comptabilité financière telles qu’elles figurent dans le compte de résultat ne permettent pas de telles analyses. Ainsi, il faut procéder au classement des charges par produit, par atelier, par commande. C'est à dire par destination. Par exemple, pour le calcul du coût d’une commande, il faut connaître : le coût des matières premières consommées par commande : ● Pour déterminer ce coût, le magasinier qui détient le stock des matières premières doit préciser sur les bons de sortie la référence des commandes consommées. Ces bons doivent, par la suite, être regroupés par commande. De même, la valorisation des matières premières consommées doit être élaborée suivant une méthode rationnelle.
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1- Le système d’information disponible à savoir, le bilan et le compte de résultat ne permettent pas de répondre à la première
●
les heures de main-d’œuvre consacrées à la réalisation de la commande :
La comptabilité financière ne tient compte que de la totalité des heures de présence du personnel. Ainsi, pour déterminer la masse de travail relative à chaque commande, l’ouvrier doit remplir un bon de travail sur lequel il indique au profit de quelle commande il exécute. Ces bons peuvent par la suite être regroupés par commande. Ainsi, tous les éléments de réponse à ces questions peuvent être offerts par la comptabilité analytique, outil de gestion très pertinent.
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/ Conclusions :
I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF 1. Présentation du cas 2. Solution proposée 3. Conclusion 4. Complémentarité des deux systèmes 3. Conclusions : Les informations fournies par la comptabilité financière telles que le bilan ou les comptes de résultat sont insuffisantes à une connaissance de l’activité de l’entreprise. Cette insuffisance s’explique par le fait que : - La comptabilité financière en respectant les dispositions juridiques et fiscales s’éloigne de la réalité économique. Exemple : L’amortissement comptable peut être différent de la dépréciation
réelle du bien.
Ajoutons que, la technique de la comptabilité financière est très rigide du fait qu’elle respecte des règles strictes et standards. - La comptabilité financière traite l’entreprise en tant qu’une seule unité c’est-à-dire d’une manière globale, d’où les résultats sont globaux. - La comptabilité financière est une comptabilité du passé, puisqu’elle ne traite que les opérations déjà conclues. - La comptabilité financière néglige les données non monétaires telles que: les quantités de matières, le temps de travail... Ainsi, pour remédier à ces limites et pour améliorer le processus de prise de décision, les responsables de l’entreprise ont recours à la comptabilité analytique de gestion.
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I - ETUDE DE CAS INTRODUCTIF
I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF 1. Présentation du cas 2. Solution proposée 3. Conclusion 4. Complémentarité des deux systèmes La comptabilité de gestion et la comptabilité financière constituent deux systèmes d'information complémentaires: ● D'une part, la comptabilité de gestion permet l'évaluation de certains éléments de l'actif du bilan tels que les stocks de matières premières, de produits finis,... ● d'autre part, pour aboutir à de telles évaluations, la comptabilité de gestion se sert des informations fournies par la comptabilité financières, à savoir les charges par nature.
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II- COMPTABILITE ANALYTIQUE DE GESTION
II- COMPTABILITE DE GESTION 1. Définition 2. Objectifs 1. Définition La comptabilité de gestion est un mode de traitement des données pouvant avoir, selon les entreprises, des objectifs multiples : connaître les coûts, avoir une évaluation plus fidèle de certains éléments, expliquer les résultats pour faire le choix, produire de l’information nécessaire au contrôle de gestion.»
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/ 2-Objectifs :
II- COMPTABILITE DE GESTION 1. Définition 2. Objectifs 2. Objectifs ● Connaissance des conditions d’exploitation de l’entreprise : Au delà du système d’information qu’offre la comptabilité financière aux tiers (les banques, l’administration fiscale, fournisseurs...) sur la situation patrimoniale et financière de l'entreprise, la comptabilité analytique produit un complément d’informations qui porte essentiellement sur les conditions d’exploitation internes de l’entreprise. Ces informations vont servir à répondre à des questions d’ordre interne tel que : la fixation du prix de vente, la rentabilité de certaines activités de l’entreprise, la part de chaque produit ou activité dans le résultat général, ... ● Evaluation de certains éléments du patrimoine : Deux principaux problèmes ont été traité par la comptabilité de gestion : Stocks : Tout élément acheté par l’entreprise (matière première, fourniture, ...) en vue d’être utilisé, entre dans le patrimoine de l’entreprise sur la base du coût d’achat (prix d’achat + tous les frais d’achat et d’approvisionnement). Les stocks des produits fabriqués par l’entreprise sont évalués à leur coût de production (toutes les charges de production). Biens produits par l’entreprise pour elle-même : Ces éléments sont évalués au coût de production comme les produits fabriqués et destinés à être vendus. Exemple : immobilisations créées par l’entreprise pour elle-même. ● Justification des résultats obtenus : La comptabilité financière produit des informations d’ordre général et global, par contre, la comptabilité analytique est une comptabilité de détail qui vise à examiner la composition et la justification des résultats obtenus. Cette analyse détaillée du coût, du prix de vente, du résultat,... permet aux gestionnaires d'évaluer la rentabilité et la compétitivité interne de la société, de déterminer les sources des problèmes posés, ... . D’une manière générale, assurer une meilleure gestion de l'entreprise. Les détails que fournie la comptabilitéde gestion, jouent le rôle d’une justification des résultats obtenus et permettent d’améliorer le processus de contrôle de gestion.
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III - TYPOLOGIE DE BASE
III - TYPOLOGIE DE BASE
Prix : C’est la valeur monétaire d’une transaction ou d’un échange entre l’entreprise et un agent externe. Le cycle d’exploitation permet de rencontrer cette notion deux fois : - lors de l’acquisition de biens et services : prix d’achat. - lors de la vente des biens et services : prix de vente. Charge :C’est la dépense ou la partie d’une dépense provoquée par l’activité. La charge correspond à un appauvrissement de la situation de l’entreprise. Frais :C’est un groupement ou une addition de charges dans l’optique de la recherche d'un coût de produit ou d’activité. Coût : C’est un groupement de charges en vue d’un objet. Exemple : Coût d’achat, coût de revient, coût de production,... Coût de revient :C’est l’ensemble des charges qui correspond aux différents stades d'élaboration du produit ou du service jusqu’à sa disponibilité aux utilisateurs. Marge :C’est la différence entre le prix de vente et un coût. Une marge est qualifiée au coût auquel elle correspond. Exemple : . Marge sur coût d’achat = Prix de vente - Coût d’achat . Marge sur coût variable = Prix de vente - Coût variable. Résultat : C’est la différence entre le prix de vente et le coût de revient.
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A RETENIR
A RETENIR
Critères de comparaison 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
Comptabilité financières Comptabilité de gestion ● Obligatoire Au regard de la loi ● Facultative ● Globale ● Détaillée Vision de l'entreprise ● Passé ● Présent et futur Horizon temporel ● Externe ● Interne Nature des flux observés ● Externe ● Externe et interne Origine des documents de ● Par nature base ● Par destination ● Financiers (optique Classement des charges ● Économiques fiscale) Objectifs ● Souples et évolutives ● Rigides et normatives Règles ● Tous les responsable de ● Tiers et direction générale l'entreprise Utilisateurs ● Rapide, approximative et ● Exacte, certifiée et pertinente. Nature de l'inforamation formelle.
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Chapitre 2 Introduction
Les fondements de la comptabilité analytique 1. Incorporation des charges 2. Analyses des charges incorporables 3. Notion de côuts
Pour atteindre son objectif suprême de calcul des coûts de revient, la comptabilité de gestion reprend l'ensemble des charges enregistrées en comptabilité financière. Toutefois, cette dernière opère dans un cadre législatif et fiscal qui n'est pas toujours compatible avec la logique de la comptabilité de gestion. Il est ainsi indispensable de retraiter les charges saisies en comptabilité financière afin de les adapter aux besoins de la comptabilité de gestion pour réaliser ses objectifs. Objectif du chapitre
Présenter les différents retraitements à adopter pour aboutir aux charges à incorporer aux coûts.
A retenir
Présenter les critères qu'on peut utiliser pour classer les charges en comptabilité de gestion.
Application
Définir les principales catégories de coût et ses caractéristiques.
Solution Evaluation
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I- Incorporation des charges
I- Incorporation des charges
De part la cohérence et la complémentarité des deux comptabilités, le résultat analytique devrait correspondre aux résultats issus de la Comptabilité Financière. En effet, le résultat issu de la Comptabilité Analytique n’est jamais égal à celui de la Comptabilité Financière. Cette différence résulte des divergences relatives aux charges et produits retenus dans les deux comptabilités. Trois principales raisons peuvent expliquer cette différence : - la nature des charges, - la méthode de calcul des coûts, - la périodicité de calcul des coûts. 1. Nature des charges 2. Méthodes de calcul des coûts 3. Périodicité de calcul des charges 4. Rapprochement des deux comptabilités
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec1.htm [18/02/2004 08:59:42]
1- Nature des charges :
I- Incorporation des charges 1. Nature des charges 2. Méthodes de calcul des coûts 3. Périodicité de calcul des charges 4. Rapprochement des deux comptabilités 1. Nature des charges : 1.1 Charges non incorporables : C’est l’ensemble des charges à caractère exceptionnel ou qui ne relèvent pas de l’activité normale d’exploitation de l’entreprise. Les charges non incorporables sont : - les charges figurants dans les comptes de pertes extraordinaires, - les charges ou dotations non liées à l’activité normale d’exploitation (dotation pour augmentation du capital...), - les charges d’exploitation relatives à une période autre que celle considérée, - les charges qui présentent un caractère inhabituel dans la profession et qui courent un risque : * dotation aux provisions pour dépréciation de certains éléments d’actif (fond de commerce, terrain...) ; * dotations aux provisions pour litige ; * prime d’assurance vie pour l’entrepreneur ; * dotations aux provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices. - les charges constatées au cours de la période, mais qui sont couvertes par des provisions antérieures, - les taxes qui ne restent pas à la charge de l’entreprise (T.V.A.), - les prélèvements directs ou indirects sur les bénéfices (impôt sur les bénéfices). 1.2 Charges supplétives : Ce sont les charges inexistantes dans la Comptabilité Financière mais prises en compte par la Comptabilité Analytique. Ces charges sont dites aussi fictives parce qu’elles ne sont pas réellement supportées par l’entreprise. a- Rémunération théorique des capitaux propres :L’entreprise qui fait recours à des emprunts pour ses investissements enregistre une charge supplémentaire en terme d’intérêts par rapport à une entreprise financée par des fonds propres. Cette dernière se trouve privée du revenu de ses fonds s’ils étaient placés. D’où un coût d’opportunité supporté par l’entreprise en question. Ainsi, la prise en compte de la rémunération fictive des capitaux propres permet de rendre comparables ces deux entreprises.
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1- Nature des charges :
Exemple : L’entreprise « Zhar » possède la structure de capital suivante : - Capital social
: 10000 D
- Réserves
: 2000 D
- Report à nouveau
: 1000 D
Le taux d’intérêt des emprunts sur le marché est évalué à 11,25 %. Le montant des charges supplétives à incorporer en comptabilité analytique est de : 11,25 % x 13000 = 1462,5 D b- Rémunération du travail de l’exploitant non salarié : Le travail de l’exploitant non salarié constitue un facteur de production très important qui doit être évalué et incorporé dans les coûts afin de rendre ces derniers pertinents et réalistes. Le calcul d’une telle rémunération permet de rendre les coûts comparables entre deux entreprises de régimes juridiques différents (entreprise individuelle et entreprise sociétaire). En effet, dans une entreprise sociétaire, le dirigeant reçoit un salaire alors que dans une entreprise individuelle, l’exploitant est généralement le propriétaire ou un membre de sa famille dont le statut est non salarié. Exemple Monsieur « Bahbouh » gère une pizzeria à sa propriété, toutes les tâches de gestion sont à sa responsabilité, sa femme s’occupe de la gestion de la cuisine, son frère assure la livraison à domicile sans oublier la présence de deux serveurs salariés. Dans une pizzeria concurrente du quartier, les rémunérations sont : - Gérant
:
550 D
- Chef cuisinier :
350 D
- Serveur
220 D
:
- Livreur à domicile
: 200 D
D’où pour comparer la rentabilité des deux pizzeria on va supposer que Monsieur « Bahbouh », son frère « Salah » et sa femme « Dadou » sont des salariés. Ainsi, le montant de la charge supplétive sera : 550 + 350 + 200 = 1100 D; ce montant doit être ajouté à la charge du personnel chaque mois.
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2- Méthode de calcul des coûts :
I- Incorporation des charges 1. Nature des charges 2. Méthodes de calcul des coûts 3. Périodicité de calcul des charges 4. Rapprochement des deux comptabilités 2. Méthode de calcul des coûts : Il s’agit de charges incorporables en comptabilité de gestion pour une valeur différente de celle enregistrée en comptabilité financière. Cela est dû à la divergence au niveau des méthodes et principes de calcul des charges entre les deux comptabilités. Deux catégories de charges sont concernées : 2.1 Dotations aux amortissements : Définition : « L’amortissement est destiné à constater la perte de valeur des biens immobilisés du fait de l’usure, du temps ou de l’obsolescence ». C’est une consommation d'outil. Ainsi, en comptabilité financière, l’amortissement est calculé dans les limites définies par l'administration fiscale indépendamment de la dépréciation réelle, tandis que pour la comptabilité de gestion, la charge d’amortissement constitue une charge réelle d'usage ou un amortissement économique ou technique. La disparité entre l’amortissement comptable et l’amortissementéconomique peut avoir trois origines : Base d’amortissement : La base de l’amortissement en comptabilité financière est la valeur d’acquisition, alors qu’en comptabilité analytique cette base subit une actualisation pour suivre l’évolution du marché, exemple : (prix sur le marché). Durée d’amortissement : Cette durée peut être différente de la durée fiscale adoptée en comptabilité financière. En effet, la durée d’usage en comptabilité de gestion correspond à la période d’utilisation réelle du bien. Méthode de calcul de l’amortissement : Il existe deux systèmes : linéaire et dégressif. Ainsi, on peut opter pour le premier en comptabilité financière et pour le second en comptabilité analytique et vis versa. La différence d’amortissement résultant de ces faits entraîne soit : ● une charge supplétive : si l’amortissement économique > l’amortissement comptable ● une charge non incorporable : si l’amortissement économique < l’amortissement comptable Exemple Une entreprise a acheté une voiture pour 15 000 D pour usage commercial. La durée fiscale d’amortissement est de 5 ans. Toutefois, l’entreprise estime l’utiliser pendant 8 ans au moins. TAF : Déterminer et interprêter la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec12.htm (1 sur 2) [18/02/2004 08:59:55]
2- Méthode de calcul des coûts :
économique. Solution 2.2 Coût de structure (Charge fixe) : En Comptabilité Financière, on incorpore la totalité des charges fixes. Alors qu’en Comptabilité Analytique le montant de ces charges peut subir des changements dans la mesure où la structure est sous-employée ou sur-employée. Exemple Un équipement acquit pour 20 000 D, dont la capacité de production est de 400 h machine avec un débit de 5 pièces par heure. Pendant le mois de Juin, cet équipement a travaillé en sous-capacité : 200h. Les charges fixes par mois sont de 1000 D.
Le coût fixe par heure=
Alors, qu’actuellement on enregistre un coût horaire de
Donc, il sera opportun d’imputer des charges fixes de ou encore 2,5 x 200 = 500 D au lieu de 1000 D. La différence : 1000 - 500 = 500 D est un coût de chômage. Le traitement des charges de structure évite à l’entreprise de supporter des coûts très élevés en cas de sous-emploi et une fausse compétitivité en cas de sur-emploi.
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3- Périodicité de calcul des charges :
I- Incorporation des charges 1. Nature des charges 2. Méthodes de calcul des coûts 3. Périodicité de calcul des charges 4. Rapprochement des deux comptabilités 3. Périodicité de calcul des charges : La périodicité de calcul des charges en comptabilité analytique est généralement plus brève (mois, trimestre,...) que celle de la comptabilité financière (année). Il faut donc faire attention en passant de la comptabilité financière à la comptabilité analytique, et ne prendre en compte que les charges propres à la période considérée. C’est le cas des amortissements, prime d’assurance, frais d’électricité... qui sont appelés les charges abonnées. Exemple La comptabilité financière de l’entreprise « Nafkha » fournit les informations suivantes : - Frais financiers (intérêts) annuels
7200 D
- Loyers trimestriels
1200 D
- Prime d’assurance annuelle
480 D
- Dotations aux amortissements (annuelle)
36720 D
TAF : Déterminer les charges à imputer aux coûts du mois de février. Solution
SCHEMA DE SYNTHESE
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3- Périodicité de calcul des charges :
Remarque De même, pour les produits on peut retrouver une différence de traitement qui porte sur des produits supplétifs, non incorporables ou incorporés pour une valeur différente.
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4-Rapprochement des deux comptabilités
I- Incorporation des charges 1. Nature des charges 2. Méthodes de calcul des coûts 3. Périodicité de calcul des charges 4. Rapprochement des deux comptabilités 4. Rapprochement des deux comptabilités ● Charges de la CG = Charges de la CF - Charges non incorporables + Charges supplétives. ● Produits de la CG = Produits de la CF - Produits non incorporables + Produits supplétifs Résultat de la CG = Résultat de la CF - charges supplétives + Charges non incorporables + Produits supplétifs - Produits non incorporables. avec: CG: Comptabilité de Gestion CF: Comptabilité Financière
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1- Classement des charges :
II- Analyse des charges incorporable 1. Classement des charges 2. Regroupement des charges incorporables 1. Classement des charges : Deux critères peuvent être utilisés pour reclasser les charges incorporables : - degré de variabilité - degré d’affectation 1.1 Degré de variabilité : a- Charges fixes : Dites aussi charges de structure. Ce sont des charges fixes dans une structure bien déterminée et quelque soit le niveau d’activité. Exemple Le loyer d’une usine est 2000 d/mois, le suivi de l’activité de cette dernière pendant un trimestre a donné les informations suivantes : Nbre d'heures de travail 200 Loyer 2 000
400 2 000
500 2 000
Donc, on remarque que le niveau d’activité a fluctué pendant le trimestre mais le loyer a resté constant. * Représentation graphique
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1- Classement des charges :
Une décision d’investissement ou d’extension peut entraîner une certaine variabilité des charges fixes à moyen ou à long terme. Dans ce cas, les charges fixes varient par paliers. Exemple : La construction d’un nouveau atelier. * Représentation graphique
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1- Classement des charges :
b-Charges variables : Ce sont les charges qui varient avec le niveau d’activité de l’entreprise, dites aussi charges d’activité. Charges variables = a x Q a: Charge variable par unité produite (fixe) Q : Quantité produite * Représentation graphique
c- Charges semi-variables : Ce troisième cas est le plus fréquent. Ce sont des charges totalement fixes, ni totalement variables. Exemple : - Frais de PTT : redevance est une partie fixe - Rémunération des commerciaux = Montant fixe + Montant variable * Représentation graphique
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ni
1- Classement des charges :
1.2 Degré d’affectation : a- Charges directes : Ce sont les charges spécifiques à un produit, une fonction, une activité. Exemple : Main-d’oeuvre directe, matières premières,.... b- Charges indirectes : Contrairement aux charges directes, cette catégorie de charges concerne un ensemble de produits, de fonctions ou d’activités. Remarque: les charges directes ou indirectes peuvent être soit fixes soit variables. Exemple: Amortissement : charge indirecte et fixe.
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2- Regroupement des charges incorporables :
II- Analyse des charges incorporable 1. Classement des charges 2. Regroupement des charges incorporables 2. Regroupement des charges incorporables : Après avoir reclasser les différentes charges selon leur degré de variabilité ou d’affectation, il importe d’étudier leur destination. Plusieurs critères de regroupement sont possibles 2.1 Par fonction : Le plan comptable retient les fonctions suivantes : - fonction d’approvisionnement ; - fonction de production ; - fonction financière ; - fonction commerciale ; - fonction administrative. On peut donc parler de coût de la fonction approvisionnement, de la fonction production,... Le calcul des coûts par fonction permet d’apprécier le poids de chaque fonction dans la structure de l’entreprise, de localiser les responsabilités,.. 2.2 Par produits : Ce regroupement permet de : - calculer les coûts des produits ; - localiser les éléments du coût qui nécessitent une action d’amélioration ; - apprécier la rentabilité des différents produits. 2.3 Par centre d’activité : L’activité des services étant à l’origine des charges, donc il est intéressant de les répartir par centre d’activité et ce, relativement à une période donnée... Exemple : par ateliers, par usine,... 2.4 Par commande : Certaines entreprises travaillent sur commande, d’où la nécessité de calculer le coût de ces commandes. Une commande peut contenir plusieurs produits et engager plusieurs fonctions.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec22.htm [18/02/2004 09:02:39]
1- Définition :
III- Notion de coût 1. Définition 2. Caractéristiques des coûts 3. Hiérarchie des coûts 1. Définition : Le coût n’est jamais un prix. En effet, le prix est la valeur du bien sur le marché alors que le coût : « est l’ensemble des charges relatives à un bien ou un service. Ces charges correspondent à un ou plusieurs stades de l’élaboration d’un produit (achat, production, distribution) ». On distingue trois catégories de coûts : 1.1 Coût d’achat : C’est le prix d’achat auquel on rajoute les frais sur achats et les frais indirectes d’approvisionnement : Coût d'achat = Prix d'achat + frais directs sur achat + Fraisindirectsd'approvisionnement 1.2 Coût de production : C’est l’ensemble des charges supportées lors de la fabrication d’un produit ou la prestation d’un service. Coût de production = Coût d'achat desmatières consommées + Frais directes et indirectes de prduction 1.3 Coût de revient: C'est l'ensemble des charges accumulées pour la fabrication et la vente des produits. Coût de revient = Coût de prod° des pdts vendus + frais directes et indirectes de distribution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec31.htm [18/02/2004 09:02:51]
Caractéristiques des coûts :
III- Notion de coût 1. Définition 2. Caractéristiques des coûts 3. Hiérarchie des coûts 2. Caractéristiques des coûts : Un coût se caractérise par : a- Champ d’application : Plusieurs regroupements sont possibles, on cite à titre d’exemple : - coût par fonction : coût de la fonction production, administration,... - coût par activité : coût par produit, par service,... - coût par moyen d’exploitation : coût par usine, par atelier,... b- Contenu : On distingue : Coût partiel : c’est un coût qui ne comprend qu’une partie des charges tel que le coût direct, le coût variable. Coût complet : c’est un coût qui incorpore la totalité des charges consommées par le produit, par la fonction,... c- Moment de calcul : Deux cas sont possibles : à posteriori : c’est à dire à la fin de la période et après la réalisation de l’événement coût historique constaté. à priori : c’est à dire calculer un coût pour une période future et avant la réalisation de l'événement coût préétabli.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec32.htm [18/02/2004 09:03:24]
3- Hiérarchie des coûts :
III- Notion de coût 1. Définition 2. Caractéristiques des coûts 3. Hiérarchie des coûts 3. Hiérarchie des coûts : La nature de l’activité d’une entreprise détermine le réseau des coûts à calculer. De même, il doit être adapté aux besoins en information des décideurs. En effet, le réseau des coûts diffère d’une entreprise commerciale à une entreprise industrielle. a- Entreprise commerciale : Son activité consiste à acheter des marchandises pour les revendre dans l’état.
b- Entreprise industrielle : Son activité consiste à transformer des matières premières en produits finis et les vendre.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec33.htm [18/02/2004 09:03:24]
F Les charges non incorporables sont les charges enregistrées par la Comptabilité
A RETENIR
1- Les charges non incorporables sont les charges enregistrées par la comptabilité financière mais non prises en compte par la comptabilité de gestion. 2- Les charges supplétives sont des charges non enregistrées dans la comptabilité financière mais retenues dans la comptabilité de gestion.. 3- Les charges incorporées dans la comptabilité analytique pour des montants différents sont : - Charge d’amortissement - Charge de structure. 4- L’incorporation des charges abonnées aux coûts doit respecter la périodicité de calcul des coûts en comptabilité analytique. 5- Les charges fixes sont constantes dans une structure donnée et quelque soit le niveau d’activité. Les charges fixes unitaires sont variables dans un sens inverse de l’activité. 6 - Les charges variables sont des charges qui varient en fonction du niveau d’activité. - Les charges variables unitaires sont constantes. 7- Les charges directes concernent exclusivement un seul produit, fonction,... 8- Les charges indirectes concernent plusieurs produits à la fois. 9- Le coût est une accumulation de charges. 10- Le coût se caractérise par : ● son contenu ; ● son champs d’application ; ● son moment de calcul.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/retenir.htm [18/02/2004 09:04:18]
I- Mr « WAHRA » un gestionnaire dans une entreprise vient d’acquérir une voiture populaire après une période d’attente de 2 ans
APPLICATION
I- Mr « WAHRA » un gestionnaire dans une entreprise vient d’acquérir une voiture populaire après une période d’attente de 2 ans. Vu l’importance de l’investissement qu’il a fait en achetant cette voiture, Mr« WAHRA » a essayé durant sa première année d’acquisition de suivre en détail les dépenses relatives à son utilisation. Pour se faire, il a noté l’essentiel dans le tableau suivant :
Charges par nature Carburant Huile
Trimestre 1 162 15
Trimestre 2 194,4 18
Trimestre 3 261 20
Trimestre 4 156,6 15
Pièces de rechange
-
-
-
-
Taxe à la circulation Assurance Loyer du parking Kilomètres parcourus
90 102 20 3 000
20 3 500
102 20 4 500
20 2 900
Sachant que : l’assurance est une charge annuelle mais elle est payée selon différentes modalités dans ce cas, elle est réglée sur deux fois. TAF : 1- Classer les charges relatives à la voiture, en charges fixes et charges variables. 2- Déterminer le coût variable moyen trimestriel et le coût fixe moyen trimestriel commenter ? II- Mr « WAHRA » a décidé de demander sa retraite anticipée pour démarrer un projet familial avec sa femme et ses frères (un atelier de confection). Une étude sur ce projet a déterminé les dépenses suivantes : - frais préliminaires
1000 D
- pas de porte (local)
10000 D
- un camion
17500 D
- achat de 5 machines - autres charges
25000 D 1500 D
Sachant que le projet a été financé en totalité par des capitaux propres et que l’entreprise a démarré avec un fonds de roulement 10000 d (en Banque). Durant la 1ère année d'exploitation de l’entreprise « Wahra et Cie », on a enregistré en Comptabilité Financière des charges de 76000 D dont : - Loyer semestriel
6000 D
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/applic.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:04:35]
I- Mr « WAHRA » un gestionnaire dans une entreprise vient d’acquérir une voiture populaire après une période d’attente de 2 ans
- Charges d’électricité
1260 D
- Salaires mensuels
1250 D
- Matières premières
20000 D
- Fournitures
1500 D
- Assurance annuelle
2000 D
- Dotations aux amortissements
200 D
des frais préliminaires - Dotations aux comptes
3500 D
d’amortissement d’immobilisation sachant que la dépréciation réelle été de - Dotations aux comptes de
4000 D 540 D
provision sur créances douteuses - Charges diverses
20000 D
- Mr« Wahra » a implanté en décembre de la même année un système de comptabilité analytique qui lui permet de calculer mensuellement ses coûts de revient. En vue de déterminer les charges relatives au mois de décembre on vous communique les informations suivantes : la rémunération des capitaux sur le marché financier s’élève à 12 % l’an. il semble logique d’évaluer à 700 D par mois la rémunération du gérant qui est ici « Mr Wahra ». TAF : Calculer le montant des charges de la CAG relatives au mois de décembre.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/applic.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:04:35]
1°/ è Charges variables : (varient avec le nombre de Km parcourus).
SOLUTION
1- Charges variables : (varient avec le nombre de Km parcourus). - Carburant - L’huile Charges fixes : - Taxe : 90 D/an - Assurance : 204 D/an (réglée en 102 D/Semestre) - Loyer du parking 2- * Charges variables annuelles : 162 + 15 + 194,4 + 18 + 261 + 20 + 156,6 + 15 = 842 D
- Coût variable moyen trimestriel :
D/trimestre
* Charges fixes annuelles : 90 + 102 + 20 + 20 + 102 + 20 + 20 = 374 D
- Coût fixe moyen trimestriel =
D
II - Charges de la CAG relatives au mois de décembre : - Loyer 6000/6
1000 D
- Charges d’électricité
1260/2 = 630 D
- Salaires - Matières premières 20000/12 - Fournitures 1500/12
1250 D 1667 D 125 D
- Assurance annuelle 2000/12
1667 D
- Dotations aux amortissements
334 D
d’immobilisation 4000/12 - Charges diverses 20000/12
1667 D
- Rémunération théorique des capitaux propres
64000 x 0,12/12 = 650 D
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/solut.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:04:57]
1°/ è Charges variables : (varient avec le nombre de Km parcourus).
- Rémunération théorique du gérant TOTAL
700 D 9690 D
* Charges non incorporables : - Dotations aux amortissements des frais préliminaires
200/12 = 17 D
- Dotations aux comptes de provisions pour créances douteuses
540/12 = 45 D
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/solut.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:04:57]
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Chapitre 3 Introduction
La tenue des comptes de stocks
Le calcul des coûts en Comptabilité Analytique nécessite des informations pertinentes sur la valeur des sorties de stocks. Dans ce chapitre nous exposerons les différentes méthodes utilisables. En Comptabilité Analytique, pour suivre de façon permanente les entrées et les sorties de stocks, on utilise la technique de l’inventaire permanent
1. Notion d'inventaire permanent
Objectif du chapitre
2. Méthodes classiques d'évaluation des sorties
Définir cette notion et sa présentation schématique
3. Méthodes d'épuisement des lots
Présenter la technique des méthodes du premier entré premier sorti et dernier entré premier sorti ainsi que leurs avantages et inconvénients.
4. Méthode des coûts théoriques
Présenter la technique du coût moyen unitaire pondéré pour l'évaluation des sorties, ses avantages et ses inconvénients.
Présenter le principe, la technique et l'utilité. Identifier l'origine des différences d'inventaire et la façon de les évaluer.
5. Différences de traitement comptable relatives aux stocks A retenir Appication Solution Evaluation
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/index.htm [18/02/2004 09:05:59]
1- Définition :
I- Notion d'inventaire permanent 1. Définition 2. Présentation schématique 3. Méthodes d'évaluation des stocks 1. Définition « L’inventaire permanent est une organisation des comptes de stocks qui, par l'enregistrement continu des mouvements, permet de connaître de façon constante, au cours de l’exercice, les existants chiffrés en quantités et en valeurs». Le compte d’inventaire permanent est un compte de stocks (matières, fournitures, produits finis,...) qui enregistre en son débit le stock initial et les entrées (achats, production) et en son crédit, les sorties ainsi que le stock final.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec11.htm [18/02/2004 09:06:55]
2- Présentation schématique :
I- Notion d'inventaire permanent 1. Définition 2. Présentation schématique 3. Méthodes d'évaluation des stocks 2. Présentation schématique a- Compte d’inventaire permanent :
b- Fiche de stock : La fiche d’inventaire permanent (fiche de stock) fournit des informations sur les entrées, les sorties ainsi que les existants à une date bien déterminée. Date
Libellé
Si et entrées Q Cu Tot
Q
Sorties Cu
Tot
Q
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec12.htm [18/02/2004 09:07:32]
Existant Cu
Tot
Sans titre
I- Notion d'inventaire permanent 1. Définition 2. Présentation schématique 3. Méthodes d'évaluation des stocks 3. Méthode d’évaluation des stocks a- Stock initial : il correspond au stock final de la période précédente. Sa valeur est donc, égale à celle qui figurait dans les comptes d’inventaire permanent de la période qui précède. b- Entrées : Il peut s’agir d’éléments achetés ou produits par l’entreprise. Dans le premier cas, l’évaluation se fait sur la base du coût d’achat et dans le second sur la base du coût de production. c- Sorties : L’évaluation des sorties pose un problème. En effet, les entrées peuvent avoir des valeurs différentes; à quelle valeur va-t-on évaluer les sorties. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées. d- Stock final : La valeur du stock final s’obtient à partir de l’égalité suivante : Stock initial + Entrées - Sorties = Stock final
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec13.htm [18/02/2004 09:07:32]
1- Présentation de la problématique
II- Méthodes classiques d'évaluation des sorties 1. Présentation de la problématique 2. Coût moyen unitaire pondéré en fin de période 3. Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée 1. Présentation de la problématique L’entreprise «KIF» dispose d’un stock de marchandises composé de deux commandes : - première commande : 200 unités à 5 D l’unité ; - deuxième commande : 100 unités à 3 D l’unité. La société envisage de commercialiser 150 unités. A quelle valeur va-t-on évaluer cette quantité, à 5 D ou à 3 D l’unité, ou sur la base d’une moyenne ? Deux méthodes classiques peuvent être utilisées : - coût moyen pondéré en fin de période ; - coût moyen pondéré après chaque entrée. Il existe également d’autres méthodes dites : méthode d’épuisement des stocks. - PEPS - DEPS
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec21.htm [18/02/2004 09:08:28]
2- Coût moyen unitaire pondéré en fin de période :
II- Méthodes classiques d'évaluation des sorties 1. Présentation de la problématique 2. Coût moyen unitaire pondéré en fin de période 3. Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée 2. Coût moyen unitaire pondéré en fin de période a- Principe : On procède au calcul de ce coût à la fin d’une période qui est généralement un mois. Au cours de la période, les entrées sont enregistrées en quantité et en valeur alors que les sorties sont enregistrées en quantité seulement. A la fin de période toutes les sorties sont valorisées à un coût moyen unitaire pondéré déterminé ainsi : CMUP = (Si + entrées) en valeur/(Si + entrées) en quantité b- Exemple : Une entreprise utilise pour sa production une matière première M. Durant le mois de janvier, les opérations d’entrée (évaluées au coût d’achat) et les opérations de sorties ont été les suivantes : - 01/01/20N : Stock initial de 1000 unités à 5,5 D l’unité - 05/01/20N : Entrée de 400 unités à 5,9 D l’unité - 10/01/20N : Sortie de 300 unités - 15/01/20N : Entrée de 700 unités à 6 D l’unité - 25/01/20N : Sortie de 500 unités TAF : Déterminer le CMUP et évaluer les sorties. Solution c- Appréciation: Avantages : Calculs simples et nivellement des variations de prix. Inconvénients : L’évaluation des sorties ne se fait qu’à la fin de la période. d- Variantes: Des variantes sont possibles, la plus fréquente est la suivante : CMUP sans stock initial: CMUP = (Entrées en valeur)/Entrées en quantité Cette variante permet d’éviter l’influence des prix de la période précédente.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec22.htm [18/02/2004 09:16:29]
3- Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée :
II- Méthodes classiques d'évaluation des sorties 1. Présentation de la problématique 2. Coût moyen unitaire pondéré en fin de période 3. Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée 3. Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée a- Principe Après chaque entrée, on doit calculer un nouveau CMUP auquel va être évaluée la sortie ou les sorties qui viennent juste après. Dans ce cas : CMUP = (Dernière entrée + Existant)en valeur/(Dernière entrée + Existant) en quantité b- Exemple Refaire l’exemple précédent avec la méthode de CMP après chaque entrée. Solution : Date
Libellé
Q 01/01/N S. Initial 1 000 05/01/N Entrée 15/01/N Entrée
400 1 400 700 1 800
Entrées Cu T 5,5 5 500 5,9 5,614(1) 6 5,764(2)
Date
Libellé Q
2 360 7 860 10/01/N Sortie 4 200 10375,7 25/01/N Sortie S. Final
(1) : CMUP =
(2) : CMUP =
Sortie Cu
T
300
5,614
1 684,2
500
5,764
2882
1300
5,764
7493,2
D l'unité.
D l'unité
c- Appréciation : Avantages :La valorisation des sorties est immédiate. Inconvénients : Multiplication des calculs.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec23.htm [18/02/2004 09:16:30]
1- Premier-entré Premier-sorti (PEPS) ou First-in First-out (FIFO) :
III- Méthodes d'épuisement des lots 1. Premier entré premier sorti 2. Dernier entré premier sorti 1. Premier entré premier sorti a- Principe: Cette méthode consiste à évaluer les sorties au coût des entrées les plus anciennes jusqu’à leur épuisement total. Le stock final sera, par conséquent, évalué au coût des entrées les plus récentes. b- Exemple : Les mouvements de stocks de l’entreprise « El Manar » pendant le mois de février sont les suivants : - 01/02/20N : Stock initial de 5000 Kg à 4 D le Kg - 04/02/20N : Entrée de 6000 Kg à 3,2 D le Kg - 07/02/20N : Sortie de 4000 Kg - 20/02/20N : Entrée de 2000 Kg à 3,5 D le Kg - 25/02/20N : Sortie de 5000 Kg TAF : Déterminer la valeur de chaque sortie en utilisant la méthode FIFO. Solution : Date
Libellé Si et Entrées Q Cu 01/02/N S. init 5000 4 04/01/N Entrée
6000
3,2
T 20000
Sorties Q Cu -
19200
-
07/02/N Sortie
20/02/N Entrée
4000
-
4
T -
Existant Q Cu 5000 4
T 20000
-
5000
4
20000
6000
3,2
19200
1000
4
4000
6000
3,2
19200
16000
2000
3,5
7000
-
-
-
1000
4
4000
-
-
-
-
-
-
-
6000
3,2
19200
-
-
-
-
-
-
-
2000
3,5
7000
1000
4
4000
2000
3,2
6400
4000
3,2
12800
2000
3,5
7000
25/02/N Sortie
c- Appréciation: Avantage : Le respect des coûts réels des éléments entrés en stock lors de l’évaluation des sorties. Inconvénient : Les coûts suivent avec retard les variations des prix sur le marché. file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec31.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:17:13]
1- Premier-entré Premier-sorti (PEPS) ou First-in First-out (FIFO) :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec31.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:17:13]
2- Dernier-entré premier-sorti (DEPS) ou Last-in First-out (LIFO) :
III- Méthodes d'épuisement des lots 1. Premier entré premier sorti 2. Dernier entré premier sorti 2. Dernier entré premier sorti a- Principe: Cette méthode consiste à évaluer les sorties au coût des entrées les plus récentes jusqu’à leur épuisement total. Le stock final sera évalué au coût des entrées les plus anciennes. b- Exemple : Reprendre les mêmes données que l’exercice précédent mais en utilisant la méthode LIFO pour répondre à la question. Solution : Date
Libellé Si et entreés Q Cu 01/02/N Si 5000 4 04/02/N Entreé 6000 3,2
T 20000 19200
07/02/N Sortie 20/02/N Entrée
25/02/N Sortie
Sorties Q Cu
4000 2000
3,5
3,2
T
12800
7000
2000
3,5
7000
2000
3,2
6400
1000
4
4000
Existant Q Cu 5000 4 5000 4
T 20000 20000
6000 5000
3,2 4
19200 20000
2000 5000
3,2 4
6400 20000
2000
3,2
6400
2000 4000
3,5 4
7000 16000
c- Appréciation: Avantage : - Les sorties suivent de près les variations de prix. Inconvénient : - En période d’inflation le stock final se trouve sous-évalué.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec32.htm [18/02/2004 09:17:50]
1- Différence d’inventaire :
V- Différences de traitement comptable relatives aux stocks 1. Différence d'inventaire 2. Différence des coûts 3. Schéma 1. Différence d’inventaire : La tenue des comptes de stocks ou l’inventaire permanent ne dispense pas l’entreprise de faire un contrôle par l’inventaire physique. Des différences quantitatives peuvent apparaître en comparant le stock théorique et le stock réel déterminé par l’inventaire extra-comptable. L’écart résultant constitue une différence d’inventaire dont il faut tenir compte dans le calcul du résultat en comptabilité analytique. Deux cas possibles : - Stock réel > stock théorique ð il s’agit d’un boni d’inventaire - Stock réel < stock théorique ð il s’agit d’un mali d’inventaire. Exemple L’examen du compte du stock de matière première fait apparaître un stock initial qui vaut 5700 D, la valeur des entrées au coût d’achat pour 6560 D, des sorties évaluées à 8 173 D. Sachant que le stock final théorique est estimé à 698 unités. A la fin de la période un inventaire physique permet de constater l’existence de 650 unités. N.B. : La méthode d’évaluation des stocks est le CMUP. TAF :- Déterminer la nature de la différence d’inventaire si elle existe ? Solution : - Stock théorique = 5700 + 6560 - 8 173 = 4 087 D ; donc CMUP = - Stock réel
=
650 X 5,855 = 3 805,75 D
La différence d’incorporation : 4 087 - 3 805,75 = 281,25 (perte), un mali d’inventaire .
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec51.htm [18/02/2004 09:18:02]
2- Différence des coûts :
V- Différences de traitement comptable relatives aux stocks 1. Différence d'inventaire 2. Différence des coûts 3. Schéma 2. Différence des coûts : L’utilisation d’une valeur approchée ou théorique à la place d’une valeur réelle pour l'évaluation des sorties de stocks, entraîne des différences d’incorporation. Exemple : (évaluation de matière première) Au début de l’exercice N, on a évalué une sortie de matière première à un coût approché de 15000 D. A la fin de l’exercice, cette même sortie est évaluée au CMUP : 18000 D Le coût a été sous-évalué, on doit donc, rectifier le résultat par une valeur de 3000 D qui constitue un écart d’incorporation sur matière.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec52.htm [18/02/2004 09:18:59]
Sans titre
V- Différences de traitement comptable relatives aux stocks 1. Différence d'inventaire 2. Différence des coûts 3. Schéma
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec53.htm [18/02/2004 09:18:59]
F L’inventaire permanent consiste en un enregistrement de tous les mouvements
A RETENIR
1 - L’inventaire permanent consiste en un enregistrement de tous les mouvements affectant les différents stocks détenus par l’entreprise. 2 - L’inventaire permanent procure l’information nécessaire pour l’élaboration des coûts, à travers une valorisation permanente des mouvements (entrées, sorties) et une évaluation des stocks en quantité et en valeur. 3 - L’évaluation des entrées en stock des éléments d’approvisionnement se situant au début processus de production se fait au coût d’achat. 4 - Les entrées en stocks des éléments produits au sein de l’entreprise, sont évaluées au production.
du coût de
5 - Pour valoriser les sorties de stocks et évaluer les disponibles plusieurs méthodes peuvent être utilisées : . Méthode du premier entré, premier sorti (PEPS) . Méthode du dernier entré, dernier sorti (DEPS) . Méthode du coût unitaire moyen pondéré (CMUP) calculé en fin de période . Méthode du coût unitaire moyen pondéré (CMUP) calculé après chaque entrée . Méthodes des coûts approchés.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/retenir.htm [18/02/2004 09:19:22]
L’entreprise « Délicato » a pour objectif la fabrication et la vente des bouteilles en verre.
Application
L'entreprise « Délicato » a pour objectif la fabrication et la vente des bouteilles en verre. Dans son processus de fabrication elle utilise une matière première X. Cette entreprise travaille sur commande. Pendant le mois de Janvier, l’entreprise a enregistré les charges indirectes suivantes :
Total des charges
Approvisionnement 24 000
Distribution 97 500
Unité d'oeuvre
Kg de matière achetée
1 000 D de chiffre d'affaires
Nbre d'unités d'oeuvre
8 000
15 000
Coût unitaire
3
6,5
* L’unité d’œuvre est une unité de mesure de l’activité de chaque centre. Le client propriétaire de la commande C15 a demandé de lui préparer sa facture. Pour se faire, le comptable dispose des informations suivantes relatives à la commande C15 : ● matière première X : 1 000 Kg ● MOD : 3800 heures à 1,5 D/heure ● heure machine : 70 heures à 400 D/heure ● CA : 95 000 D. Par ailleurs, les mouvements de stocks de la matière première X sont les suivants : - 01/01/20N : 350 Kg pour 56 d/Kg - 03/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C 15 - 04/01/20N : Entrée 750 Kg prix d’achat 57,5 D/Kg - 06/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C15 - 10/01/20N : Sortie 350 Kg pour la commande C12 - 12/01/20N : Sortie 100 Kg pour la commande C10 - 17/01/20N : Entrée 1000 Kg à un prix d’achat de 59 D/Kg - 18/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C15 - 26/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C15 TAF : 1° / Calculer le coût d’achat de chaque entrée. 2°/ Calculer le coût de la commande C15 et dégager le résultat correspondant en valorisant les mouvements de stocks successivement selon les méthodes suivantes : a- Coût moyen unitaire pondéré .
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/applic.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:19:51]
L’entreprise « Délicato » a pour objectif la fabrication et la vente des bouteilles en verre.
b- Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée . c- FIFO . d- LIFO . 3°/ Interpréter les résultats obtenus.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/applic.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:19:51]
SOLUTION
SOLUTION
1- Valeurs des entrées: ● 04/01/20N: 750 x 57,5 + 750 x 3 = 45 375 ● 17/01/20N: 1 000 x 59 + 1 000 x 3 = 62 000 2- a-CMUP en fin de période:
Libellé
Entrées Q
Libellé CU
T
Sorties Q
CU
T
250
60,5
15 125
250
60,5
15 125
350
60,5
21 175
100
60,5
6 050
250
60,5
15 125
250
60,5
15 125
650
60,5
39 325
2 100
60,5
127 050
Sortie 03/01 St initial Entrée 04/01 Entrée 17/01
350
56
19 600
750
60,5
45 375
1 000
62
62 000
Sortie 06/01 Sortie 10/01 Sortie 12/01 Sortie 18/01 Sortie 26/01
Total
2 100
60,5
126 975
St final 31/01 Total
La différence (127 050 - 126 975 = 75 ) correspond à la différence d'arrondissement du CMUP. 2-b CMUP après chaque entrée Date
Libellé Q
01/01/20 N 03/01/20N 04/01/20N 06/01/20N 10/01/20N 12/01/20N 17/01/20N
Si
350
Sortie C15 Entreé 750 Sortie C15 Sortie C12 Sortie C10 Entrée 1 000
18/01/20N Sortie C15
Si et entrées CU T 56 60,5
62
Q
Sorties CU T
19 600 250
56
250 350 100
59,9 59,9 59,9
250
61,7
45 375
62 000
Q
Existant CU T
350
56
19 600
14 000 100 850 14 975 600 20 965 250 5 990 150 1 150
56 59,9 59,9 59,9 59,9 61,7
5 600 50 975 36 000 15 035 9 045 71 045
15 425 900
61,7
55 620
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sol.htm (1 sur 3) [18/02/2004 09:20:22]
SOLUTION
26/01/20N Sortie C15
250
61,7
15 425 650
61,7
40 195
2-c Premier entrée Premier sorti
Date 01/01 03/01 04/01
06/01
10/01 12/01 17/01
18/01
26/01
Libellé Si Sortie C15 Entrée
Si et Entrées CU T Q 56 19 600
Q 350
250 750
60,5
1 000
62
56
Q 350
56
5 600
100
56
5 600
750
60,5
45 375
600
60,5
36 300
100
56
5 600
150
60,5
9 075
350
60,5
21 175 250
60,5
15 125
100
60,5
6 050
150
60,5
9 075
150
60,5
9 075
1 000
62
62 000
900
62
55 800
62
40 300
62 000
Sortie C15 Sortie C15
Existant CU T 56 19 600
14 000 100
45 375
Sortie C15 Sortie C12 Sortie C10 Entrée
Sorties CU T
150
60,5
9 075
100
62
6 200
250
62
15 500 650
2-d Dernier entré premier sorti
Date
Libellé
Si et entrées Q CU 350 56
01/01/20N SI 03/01/20N Sortie C15 04/01/20N Entrée 750 06/01/20N Sortie C15 10/01/20N Sortie C12
T 19 600
Sorties Q CU 250
60,5
Existant T Q CU 350 56 14 000 100 56 100 56
T 19 600 5 600 5 600
60,5
750 15 125 100
60,5 56
45 375 5 600
60,5
500 21 175 100
60,5 56
30 250 5 600
150
60,5
9 075
56
45 375 250 350
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sol.htm (2 sur 3) [18/02/2004 09:20:22]
SOLUTION
12/01/20N Sortie C10 17/01/20N Entrée
100 1 000
62
60,5
6 050
62 000
18/01/20N Sortie C15
250
100
56
5 600
50 100
60,5 56
3 025 5 600
50
60,5
3 025
62 56
62 000 5 600
60,5
3 025
62 56
46 500 5 600
50
60,5
3 025
500
62
31 000
1 000 15 500 100
62
50 26/01/20N Sortie C15
250
750 15 500 100
62
Calcul du coût de la commande C15:
MP
CMUP après chaque entrée 59 825
CMUP de fin de période 60 500
MOD
5 700
HMachine
PEPS
DEPS
59 450
60 125
5 700
5 700
5 700
28 000
28 000
28 000
28 000
Distribution Coût de revient
617,5 94 142,5
617,5 94 817,5
617,5 93 767,5
617,5 94 442,5
Chiffre d'affaires Résultat
95 000 857,5
95 000 182,5
95 000 1 232,5
95 000 557,5
On constate que la méthode de tenue des stocks n'est pas neutre sur la détermination des coûts.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sol.htm (3 sur 3) [18/02/2004 09:20:22]
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Chapitre 4 Introduction
Le traitement des charges indirectes
Le coût complet est composé de charges directes et de charges indirectes. Les charges directes sont, par définition, des charges qui concernent exclusivement un seul produit. Par conséquent, elles font l’objet d’une affectation directe au coût. Par contre, les charges indirectes sont relatives à plusieurs produits, ce qui nécessite un traitement préalable avant leur imputation aux coûts des produits.
1. Découpage de l'entreprise en centres d'analyse 2. Ventilation des charges incorporables en charges directes et indirectes 3. Répartition primaire des charges indirectes 4. Répartition secondaire des charges indirectes 5. Imputation des frais des centres principaux aux côuts des produits
Plusieurs méthodes de traitement des charges indirectes ont été développées. La plus fréquente, sur le plan pratique, est la méthode des sections homogènes dont les étapes sont : - découpage de l’entreprise en centres d’analyse ; - ventilation des charges incorporables en charge directes et charges indirectes ; - répartition primaire des charges indirectes ; - répartition secondaire ;
A retenir Application
- imputation des frais des centres aux coûts des produits. Objectif du chapitre
Solution Evaluation
connaître les règles de découpage de l'entreprise en centres d'analyse. Savoir distinguer entre les charges directes et les charges indirectes. Faire la répartition primaire des charges indirectes. Faire la répartition secondaire des charges indirectes. calculer les charges indirectes à incorporer aux coûts.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/pagace4.htm [18/02/2004 09:20:44]
I - DECOUPAGE DE L’ENTREPRISE EN CENTRES D’ANALYSE
I - DECOUPAGE DE L’ENTREPRISE EN CENTRES D’ANALYSE
On appelle centre d’analyse ou section, « un compartiment d’ordre comptable dans lequel sont regroupées et analysées, préalablement à leur imputation au coût, des charges indirectes homogènes ». La phase de découpage est une phase préliminaire qui n’est jamais définitive. Ainsi tout changement au sein de l’entreprise implique la remise en cause du découpage précédent. Une section doit être choisie de telle manière que les charges indirectes qu’elle regroupe présentent un caractère d’homogénéité. Deux modes de classification entre les centres peuvent être utilisées : è Une première classification est proposée en centre opérationnel, dont l’activité peut être mesurée par une unité d’œuvre physique (quantité de matière, heure machine,...), et centre de structure ou de frais, pour lequel aucune unité d’œuvre physique ne peut être définie, mais l’unité d’œuvre se définie sur une base monétaire ( exemple : centre de distribution). è Une deuxième classification est proposée entre centre auxiliaire et centre principal. L’essentiel de l’activité du centre auxiliaire profite aux autres et non aux produits. Pour cela, les frais relatifs sont imputés aux sections principales ou auxiliaires bénéficiaires des prestations. Par contre les charges des centres principaux sont totalement imputées aux coûts des produits
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec1.htm [18/02/2004 09:21:30]
II- VENTILATION DES CHARGES INCORPORABLES EN
II- VENTILATION DES CHARGES INCORPORABLES EN CHARGES DIRECTES ET CHARGES INDIRECTES
Les charges directes seront affectées, sans ambiguïté, aux coûts des produits. Par contre, les charges indirectes exigent une analyse préalable avant d’être imputé aux coûts.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec2.htm [18/02/2004 09:21:40]
III - REPARTITION PRIMAIRE DES CHARGES INDIRECTES
III - REPARTITION PRIMAIRE DES CHARGES INDIRECTES
Cette étape consiste à répartir l’ensemble des charges indirectes entre les différents centres d’analyse. Si les charges sont indirectes par rapport aux produits mais directes par rapport aux centres (semi-directes), elles seront aisément affectées aux centres concernés. S’il s’agit de charges indirectes par rapport aux produits et par rapport aux centres, on fait référence à des clés de répartition ou clés technico-comptables (répartir le loyer par exemple en fonction des surfaces des ateliers ou des centres), généralement exprimées en pourcentage. La somme des charges indirectes et semi - directes donne, le total après répartition primaire pour chaque section ou centre. Exemple : Charges Services ext Charges de personnel Charges de financement. Total
Monatnt 160 000 540 000 210 000 910 000
Centres auxiliaires 20% 40% 10%
Centre principal 1 30% 20% 30%
Centre principal 2 40% 20% 30%
TAF : Effectuer la répartition primaire des charges indirectes. Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec3.htm [18/02/2004 09:21:53]
Centre principal 3 10% 20% 30%
IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES
IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES
Cette étape consiste à transférer les charges des centres auxiliaires entre les centres bénéficiaires des prestations fournies (centres principaux et/ou auxiliaires). Deux méthodes de transfert sont utilisées : 1. Transferts en escalier 2. Transferts croisés
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec4.htm [18/02/2004 09:24:51]
A/ Transferts en escalier :
IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES 1. Transferts en escalier 2. Transferts croisés 1. Transferts en escalier : Les centres auxiliaires situés en amont fournissent des prestations à ceux situés en aval sans en recevoir. Exemple : Achever le tableau de répartition secondaire des charges indirectes : Charges indirectes incorporables * Totaux primaires
Centres auxiliaires Administration Financement 12 000 9 600
Centres pricipaux Approvisionnement Production 27 400 43 000
Distribution 10 200
25%
25%
25%
33%
55%
12%
* Répartition secondaire - Administration - Financement
20%
Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec41.htm [18/02/2004 09:25:22]
B/ Transferts croisés :
IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES 1. Transferts en escalier 2. Transferts croisés 2. Transferts croisés : Dans ce cas, le total d’un centre auxiliaire à répartir dépend de la valeur de la prestation reçue et de celle fournie. Ce problème peut être transformé en un système de n équations à n inconnues (n° nombre de centres se livrant des prestations réciproques). Exemple : Achever le tableau de répartition des charges indirectes suivant : Administ. 202 700
Centres auxiliaires Entretien Transport 62 500 90 600
Approvisionnement 3 300
- Administration
-
5%
5%
5%
75%
10%
- Entretien
10%
-
50%
-
40%
-
- Transport
-
-
-
50%
-
50%
Charges indirectes incorporables * Totaux primaires
Centres pricipaux Production 220 450
Distribution 121 320
* Répartition second.
Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec42.htm [18/02/2004 09:25:22]
V - IMPUTATION DES FRAIS DES CENTRES PRINCIPAUX AUX COÛTS DES PRODUITS
V - IMPUTATION DES FRAIS DES CENTRES PRINCIPAUX AUX COÛTS DES PRODUITS
Une fois on a calculé les totaux après répartition secondaire, on doit choisir, pour chaque centre principal, une unité d’œuvre qui le caractérise. L’unité d’œuvre se définit comme étant « l’unité permettant d’imputer le coût d’un centre d’analyse aux coûts des produits ». Il s’agit donc de l’unité de mesure de l’activité du centre considéré. A/ Recherche et choix de l’unité d’œuvre : Ce choix se fait par une analyse de corrélation entre l’unité d’œuvre et le coût du centre considéré. L’évaluation du degré de corrélation se fait soit graphiquement soit par le coefficient de corrélation. Exemple : Afin de choisir une unité de mesure pour le centre de production parmi les unités d’œuvre suivantes : - heure de main-d’œuvre directe, - heure machine, - nombre d’unité produite. Une analyse de corrélation entre chacune de ces unités et la charge totale du centre a donné les résultats suivants : * Heure de main-d’œuvre directe
* Heure machine
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec5.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:25:49]
V - IMPUTATION DES FRAIS DES CENTRES PRINCIPAUX AUX COÛTS DES PRODUITS
* Nombre d’unités produites
Donc, l’unité d’œuvre à retenir pour le centre production sera l’heure machine car elle présente la plus forte corrélation. B/ Coût de l’unité d’œuvre ou taux de frais des centres : * Unité d’œuvre physique Coût d’U.O = Frais du centre / Nombre d'UO * Unité d’œuvre monétaire (d) Taux de frais = Frais du centre / Assiette de répartition en D
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec5.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:25:49]
A RETENIR
A RETENIR
- Une section homogène ou un centre d’analyse est un compartiment d'ordre comptable dans lequel sont regroupées des charges indirectes homogènes - Une section auxiliaire ou secondaire est une section qui fournit des prestations aux autres. Elle assure généralement une fonction d’organisation ou une fonction logistique. Ses frais doivent être transférés aux autres centres. - Une section principale est une section dont les charges sont imputées aux coûts des produits en fonction des unités d’œuvre. - L’unité d’œuvre est l’unité de mesure de l’activité d’un centre principal. Le coût de l’unité d’œuvre est le rapport entre les frais du centre et le nombre de ses unités d’œuvre. - La répartition primaire consiste à répartir les charges incorporables indirectes entre les différents centres en fonction de clés de répartition. - répartition secondaire consiste à répartir les charges des centres auxiliaires entre les centres principaux bénéficiaires. Deux cas sont à distinguer: * si les centres auxiliaires ne se livrent pas de prestations réciproques, il s’agit de transfert en escalier * dans le cas contraire, il s’agit de transfert croisé.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/retenir.htm [18/02/2004 09:26:12]
APPLICATION
APPLICATION
La Société « AMEL » est spécialisée dans la fabrication d'un produit P. Elle traite ses charges indirectes selon la méthode des sections homogènes. Le tableau de répartition des charges indirectes est le suivant :
Charges
Montant
Sections auxiliaires
Sections principales
Administration Entretien Approvisionnement Production Distribution
Matières Chges de personnel Services extérieurs Transport
160 000
-
20%
-
80%
-
585 000
15%
10%
5%
60%
10%
79 000
-
20%
-
50%
30%
80 000
10%
-
40%
-
50%
15%
5%
5%
65%
10%
100%
-
-
-
-
Dotations aux 200 000 amt 24 750 Charges supplétives
La répartition secondaire se fait selon les clés suivants : Adm Entretien
Adm 5%
entretien 10% -
Appro 20% 15%
Prod 45% 60%
Dist 25% 20%
Les unités d’œuvres sont : - Approvisionnement : 100 D de matières achetées ; - Production
: l’heure de MOD ;
- Distribution : 100 D de chiffre d’affaire. - Les achats de la période : 2500.000 D - Le total des heures de MOD de production : 85.000 h - Chiffre d’affaires annuel : 3600.000 D TAF : 1°/ Faire la répartition primaire et secondaire des charges indirectes.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/applic.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:26:25]
APPLICATION
2°/ Déterminer le coût de l’unité d’œuvre.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/applic.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:26:25]
SOLUTION
SOLUTION
1°/ Sections auxiliaires Adm. Ent. 30000
Sections principales Approv. Prod. 130000
Dist. -
Chges de personnel 585 000
87 750
58500
29250
351000
29250
Services extérieurs
79 000
-
15800
-
39500
23700
Transport
80 000
8 000
-
32000
-
40000
Dotat.amt
200 000
30000
10000
10000
130000
20000
Chges supplétives Tot. après rép.primaire
24 750
24750
-
-
-
-
150000
114300
71250
649500
112950
-157000
15700
31400
70650
39250
6500
-130000
19500
78000
26000
0
0
122150
798150
178200
25000
85000
36000
4,886
9,39
4,95
Charges
Total
Matières
160 000
1124000 Répartition secondaire - Adm - Entretien Tot. après rép. second. Nbre d'UO Coût d'UO Soit :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/solution.htm [18/02/2004 09:26:40]
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Chapitre 5 Introduction
Le calcul des côuts par stade d'exploitation 1. Coûts par stade d'exploitation 2. Produits résiduels 3. Sous- produits 4. En-cours de production 5. Emballages
Généralement dans le cycle d’exploitation de l’entreprise, on distingue trois étapes : - stade d’approvisionnement, - stade de production, - stade de commercialisation. A chacun de ces stades correspond un coût à savoir : le coût d’achat, le coût de production et le coût de revient. Objectif du chapitre
Connaître la hiérarchie des coûts en fonction des stades d'exploitation. Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des produits résiduels. Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des sous-produits.
A retenir Application
Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des en-cours de production.
Solution
Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des emballages.
Evaluation
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/pagch5.htm [18/02/2004 09:26:59]
I - COUTS PAR STADE D’EXPLOITATION
I - COûTS PAR STADE D’EXPLOITATION 1. Le coût d’achat 2. Le coût de production 3. Le coût de revient 1. Le coût d’achat : Le coût d’achat est le cumul des charges directes (composées par le prix d’achat des matières premières ou fournitures achetées, les frais sur achat et les charges indirectes d'approvisionnement). Coût d'achat = Prix d'achat + Charges directes d'approvisionnement + Charges indirectes d'approvisionnement Le calcul du coût d’achat permet de déterminer la valeur des entrées en stock des éléments achetés. Exemple: L'entreprise « Texmod » est spécialisée dans la confection de vêtements pour hommes. Durant le mois d’Octobre, ses achats en tissu ont été les suivants : - 2000 m de tissu en coton à 5 d/m. - 1500 m de tissu en toile à 11 d/m. Les frais sur achat s’élèvent à 450 d sachant que 4/5 sont relatifs au tissu en toile. Les charges indirectes d’approvisionnement s’élèvent à 1750 d, l’unité d’œuvre correspondante est le mètre de tissu acheté. Travail à faire: 1- Calculer le coût d'achat de chaque type de tissu. 2- Dresser les comptes de stocks correspondants. Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec11.htm [18/02/2004 09:27:53]
B/ Le coût de production
I - COûTS PAR STADE D’EXPLOITATION 1. Le coût d’achat 2. Le coût de production 3. Le coût de revient 2. Le coût de production Le coût de production regroupe les charges directes et les charges indirectes consommées lors de la fabrication d’un produit. Les charges directes sont composées du coût des matières et produits utilisés dans la production. Il s’agit du coût d’achat pour les éléments achetés ou du coût de production pour les produits fabriqués par l’entreprise. Cette évaluation doit être basée sur l’une des méthodes de valorisation des sorties (CMUP, FIFO, LIFO,...). Sont qualifiés, également de charges directes de production les frais de main-d’œuvre directe regroupant les salaires ainsi que les charges sociales. Quant aux charges indirectes de production, elles sont imputées en fonction du nombre d’unités d’œuvre consommées par chaque produit. Coût de production = Coût des matières consommées + Autres charges directes de production + Charges indirectes de production Le coût de production des produits permet de valoriser les entrées en stock des éléments fabriqués par l’entreprise. Exemple L’entreprise « Yes » fabrique deux séries de produits P1 et P2 à partir d’une même matière première M. La fabrication de ces deux produits passe par deux ateliers A et B. * Matières premières consommées : P1 : 500 Kg de M à 5,61D/Kg, P2 : 700 Kg de M à 5,6 D/Kg. * Les charges indirectes : - Atelier A : 4000 D, l’unité d’œuvre est l’heure de MOD , - Atelier B : 6000 D, l’unité d’œuvre est l’heure machine. (200 h dont 80 pour P1 ). * MOD : - Atelier A : 1000 h dont 300 pour P1, - Atelier B : 2500 h dont 1200 pour P1.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec12.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:30:43]
B/ Le coût de production
Le taux horaire s’élève à 6 D/heure. * Stocks initiaux : P1 : 240 unités à 12 D, P2 : 320 unités à 11,5 D. * Production de la période : P1 : 1232 unités, P2 : 2000 unités. TAF : 1- Calculer le coût de production de P1 et P2. 2- Dresser les comptes d’inventaire permanent correspondants. Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec12.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:30:43]
C/ Le coût de revient
I - COûTS PAR STADE D’EXPLOITATION 1. Le coût d’achat 2. Le coût de production 3. Le coût de revient 3. Le coût de revient Le coût de revient est le dernier coût dans la hiérarchie des coûts. Il correspond au stade final : la distribution. Le coût de revient est le cumul du coût de production des produits vendus et des charges non comprises dans le coût de production. Ces dernières comprennent : ● les charges de distribution : c’est l’ensemble des charges nécessaires pour mettre les produits sur le marché. ● les autres charges hors production : il s’agit des charges exclues du coût de production, non liées à la distribution et devant être inclues dans le coût de revient (administration générale...).
Coût de revient = Coût de production des produits vendus + coût de distribution + Autres coûts hors production Exemple : (suite de l’exemple précédent) Les charges de distribution supportées par la société « Yes » ont été les suivantes : - Charges directes : P1 : 200 D P2 : 130 D - Charges indirectes : 2148 D. L’unité d’œuvre étant le dinar de vente. Les quantités vendues sont composées de 800 unités P1 et 1700 unités P2 aux prix respectifs 15 D et 14 D. Les sorties sont valorisées au CMUP. TAF : - Calculer le coût de revient de P1 et P2 Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec13.htm [18/02/2004 09:30:44]
Définition :
II - LES PRODUITS RESIDUELS 1. Définition 2. Les produits résiduels inutilisables 3. Les produits résiduels vendables 4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise 1. Définition : Les produits résiduels regroupent les déchets et les rebuts. Les déchets sont des résidus de fabrication constitués souvent par des éléments de ● matières premières ou des impuretés, dégagés par le processus de production. ● Les rebuts représentent des produits finis impropres à l’usage prévu tels que les produits finis détériorés, les éléments à dimensions non conformes...
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec21.htm [18/02/2004 09:31:05]
a- Produits résiduels inutilisables : Les déchets et rebuts n’ayant pas de valeur sur le marché doivent être évacués. Leur év
II - LES PRODUITS RESIDUELS 1. Définition 2. Les produits résiduels inutilisables 3. Les produits résiduels vendables 4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise 2. Les produits résiduels inutilisables Les déchets et rebuts n’ayant pas de valeur sur le marché doivent être évacués. Leur évacuation entraîne des frais (transport, main-d’œuvre,...) . Ces charges sont à incorporer au coût de production du produit fini origine des résidus.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec22.htm [18/02/2004 09:31:47]
b-1 Déchets et rebuts vendables :
II - LES PRODUITS RESIDUELS 1. Définition 2. Les produits résiduels inutilisables 3. Les produits résiduels vendables 4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise 3. Les produits résiduels vendables *Le chiffre d’affaires des déchets et rebuts est déduit pour réduire le coût de production total.
Coût de production du produit fini = Coût de production global - Chiffre d'affaires des produits résiduels * Le chiffre d’affaires des résidus augmente le résultat
Résultat global = (CA du produit principal - Coût de revient du produit principal) + CA des produits résiduels Exemple Dans un atelier, on a obtenu 10 000 Kg d’un produit principal P et 200 Kg de produits résiduels. Le coût total s’élève à 780.000 D. Les produits résiduels ont été vendus à 15 D le Kg et le produit principal à 90 D le Kg. Traitements possibles : 1- Diminuer le coût de production :
Coût de production de 1 Kg de P =
Résultat global
=
10 000 (90 - 77,7) = 123 000 D
2-Augmenter le résultat : Résultat global
= =
(10 000 x 90 - 780 000) + (15 x 200) 120 000 + 3.000 = 123 000 D
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec23.htm [18/02/2004 09:31:47]
b-2 Produits résiduels réutilisés dans l’entreprise
II - LES PRODUITS RESIDUELS 1. Définition 2. Les produits résiduels inutilisables 3. Les produits résiduels vendables 4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise 4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise Dans ce cas, ces éléments peuvent être évalués au prix du marché ou à une valeur forfaitaire. Leur valeur sera déduite du coût de production du produit fini d’origine et ajoutée au coût de production du produit dans l’élaboration duquel ils seront utilisés. Exemple L'entreprise « MEUBLUX » a pour objet la fabrication de bureaux de luxe. Dans son processus de fabrication elle obtient des produits résiduels R utilisés dans la fabrication de petits bureaux pour enfants. Les dépenses engagées dans la production des grands bureaux ont été les suivantes : - matières premières
:
27 000 D
- main-d’œuvre directe :
16 500 D
- charges indirectes
:
13 500 D 57.000 D
On obtient 30 bureaux de luxe, et des produits résiduels valant sur le marché 3000D. En plus des produits R, les dépenses engagées dans la production de 30 petits bureaux ont été les suivantes : - matières premières
:
1700 D
- main-d’œuvre
:
1150 D
- charges indirectes
:
750 D 3600 D
TAF : Calculer le coût de production de chaque type de bureau. Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec24.htm [18/02/2004 09:31:47]
1- Définition :
IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION 1. Définition 2. Evaluation et traitement des en-cours 2-1 Principe 2-2 Méthode dévaluation par équivalence 2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts 1. Définition : Un en-cours de fabrication est une production inachevée, c’est à dire qui n’a pas encore atteint le stade final de fabrication. On considérera, pour une période donnée, un en-cours final et un en-cours initial. Ce dernier représente l’en-cours final de la période précédente.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec41.htm [18/02/2004 09:34:26]
2-1 Principe
IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION 1. Définition 2. Evaluation et traitement des en-cours 2-1 Principe 2-2 Méthode dévaluation par équivalence 2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts 2.1 Principe Le coût de production des articles achevés est égal aux coûts de production de la période minorés de la valeur de l’en-cours final et majorés de celle de l’en-cours initial. Charges de la période Période de (N - 1)
Période (N)
en-cours
en-cours
initial
final
Coût de production des articles achevés Toutefois, l’évaluation des en-cours reste délicate.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec421.htm [18/02/2004 09:35:03]
2-2 Méthode d’évaluation par équivalence : Elle consiste à supposer un rapport d’équivalence entre une unité en-cours et une u
IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION 1. Définition 2. Evaluation et traitement des en-cours 2-1 Principe 2-2 Méthode dévaluation par équivalence 2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts 2.2 Méthode d’évaluation par équivalence : Elle consiste à supposer un rapport d’équivalence entre une unité en-cours et une unité de produit fini. Exemple : La production réelle du mois d’octobre a été de : - 10 000 unités achevées -
1 000 unités en-cours.
TAF : Sachant que le coefficient d’équivalence est de ¾ et que les charges de la période s’élèvent à 161.250 D. Déterminer la valeur des en-cours de production. Solution Production en-cours = 1 000 unités ; elle équivalente à : 1 000 x 3/4 = 750 unités achevées. La production totale est donc équivalente à : 10 000 + 750 = 10 750 unités achevées.
Coût de production d'une unité achevée = La valeur des en-cours est alors: 15 x 750 = 11 250 D.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec422.htm [18/02/2004 09:35:04]
2-3 Evaluation forfaitaire des composantes de coût : Cette méthode consiste à déterminer, approximativement, la part déjà conso
IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION 1. Définition 2. Evaluation et traitement des en-cours 2-1 Principe 2-2 Méthode dévaluation par équivalence 2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts 2.3 Evaluation forfaitaire des composantes de coût : Cette méthode consiste à déterminer, approximativement, la part déjà consommée de chaque élément du coût. La valeur de l’en-cours correspond donc à la somme des charges ainsi déterminées. Exemple La Société «TEX-MER » a pour activité la production de costumes pour hommes. Elle cherche à déterminer le coût de production d’un costume. Les charges engagées au cours du mois de février ont été de 164.462 D. L’en-cours initial était de 110 costumes inachevés. La production du mois de février a été de 718 costumes achevés et 80 vestes en-cours. Le coût prévu d’un costume achevé se compose ainsi : Eléments - Charges directes
Total
Matières
143
MOD
95
- Charges indirectes Atelier 1
8
Atelier 2
16
Stade d’élaboration des en-cours : Eléments Matières
En-cours initial 100%
En-cours final 60%
MOD
80%
40%
Ch. Ind. Atelier 1
75%
25%
Ch. Ind. Atelier 2
20%
0%
TAF : Evaluer l’en-cours initial, l’en-cours final ainsi que la production terminée. Solution ●
Valeur de l'en-cours initial = 110(143 + 95x0,8 + 8x0,75 + 16x0,2) = 25 102 D.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec423.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:35:04]
2-3 Evaluation forfaitaire des composantes de coût : Cette méthode consiste à déterminer, approximativement, la part déjà conso
● ●
Valeur de l'en-cours final = 80(143x0,6 + 95x0,4 + 8x0,25) = 10 064 D. Valeur de la production achevée = 164 462 + 25 102 - 10 064 = 179 495 D; Soit 250 D la veste.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec423.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:35:04]
Définition :
III- LES SOUS-PRODUITS 1. Définition 2. Evaluation à partir du prix de vente 3. Evaluation par partage des éléments de charges 1. Définition : Dans certains cas le processus d’élaboration d’un produit principal donne lieu à un produit secondaire, il s’agit d’un sous-produit. D’où le problème de partage des charges de production entre le produit principal et le sous-produit. Les méthodes adaptées sont souvent plus ou moins arbitraires. Exemple : Une société pétrolière obtient de l’essence mais également des sous-produits comme de l’huile ou du goudron.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec31.htm [18/02/2004 09:37:07]
a- Evaluation à partir du prix de vente : Le coût de production du sous-produits, avant traitements complémentaires, peut ê
III- LES SOUS-PRODUITS 1. Définition 2. Evaluation à partir du prix de vente 3. Evaluation par partage des éléments de charges 2. Evaluation à partir du prix de vente : Le coût de production du sous-produits, avant traitements complémentaires, peut être obtenu en déduisant de son prix de vente : - les charges de distribution, - les coûts des traitements complémentaires, - la marge bénéficiaire fixée forfaitairement. Le coût de production ainsi obtenu doit être déduit du coût de production global pour obtenir le coût de production du produit principal. Cette méthode peut être schématisée ainsi :
Exemple : La fabrication de chaussures donne comme sous-produit des portemonnaies. L’ensemble des dépenses engagées pour la production est : - Matières premières
87450 D
- MOD
22500 D
- Charges indirectes
70000 D 179950 D
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec32.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:38:06]
a- Evaluation à partir du prix de vente : Le coût de production du sous-produits, avant traitements complémentaires, peut ê
Les porte-monnaie subissent des traitements complémentaires pour être prêt à la vente. Les charges engagées ont été les suivantes : - MOD
3300 D
- Autres charges
450 D
La production de l’exercice a été de 7000 paires de chaussures et 7600 porte-monnaie qui a été vendu à 3 D l’unité avec une marge, sur coût de production de 25 % du prix de vente. TAF : Calculer le coût de production d’une paire de chaussure. Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec32.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:38:06]
b- Evaluation par partage des éléments de charges : méthode du coût moyen unitaire :
III- LES SOUS-PRODUITS 1. Définition 2. Evaluation à partir du prix de vente 3. Evaluation par partage des éléments de charges 3. Evaluation par partage des éléments de charges : méthode du coût moyen unitaire : b- 1 Si les produits et sous-produits s’expriment avec la même unité physique (le Kg par exemple), ont peut évaluer le sous-produit en calculant le coût de production unitaire (par Kg). Exemple : Soit un coût de production global de 88 000 D pour une fabrication totale de 100 000 m de coton, se détaillant comme suit : - X : coton bleu
= 30 000 m
- Y : coton jaune
= 35 000 m
- Z : coton vert
= 35 000 m
TAF : Calculer le coût de production des trois tissus. Solution
b- 2 Méthode de prix de marché : Lorsque les produits sont de valeurs et de natures différentes, on calcule le coût de production pour 1 D de chiffre d’affaire. On admet ainsi que le produit le plus cher doit avoir le prix le plus élevé. Exemple : La fabrication de 55 000 unités d’un produit A et de 20 000 unités d’un sous-produit B a coûté au total 17 150 D. TAF : Déterminer le coût de production de A ainsi que celui de B sachant que les prix de vente unitaire respectifs sont de 0,4 D et 0,125 D. Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec33.htm [18/02/2004 09:38:06]
Emballages perdus
V- LES EMBALLES 1. Les emballages perdus 2. Les emballages récupérables 1. Emballages perdus Ils sont livrés aux clients avec les produits et ne pouvant pas être repris par l’entreprise, d’où leur nom. a- Evaluation : Ces emballages sont généralement achetés, mais ils peuvent parfois être produits par l’entreprise elle-même. S’ils sont achetés, l’évaluation se fera au coût d’achat et dans le cas contraire au coût de production. Dans les deux cas, une fiche de stock doit être tenue, si ces emballages sont stockables. b- Imputation du coût des emballages : Deux cas sont possibles : 1er cas :Les produits sont emballés avant d’être stockés : le coût des emballages est affecté aux coûts de production des « produits finis conditionnés ». Exemple : Boissons mise dans des bouteilles en plastique. Yaourt mis dans des pots. 2ème cas : Les produits ne sont emballés qu’au moment de la vente : le coût des emballages est alors affecté aux coûts de distribution des produits concernés. Exemple : Un produit mis en caisses cartonnées afin d’être distribué.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec51.htm [18/02/2004 09:54:35]
Emballages récupérables :
V- LES EMBALLES 1. Les emballages perdus 2. Les emballages récupérables 2. Emballages récupérables : Ces emballages sont consignés ou prêtés aux clients : ils peuvent être provisoirement conservés par ces derniers, mais ils demeurent toujours à la propriété de l’entreprise sauf en cas de cession. a- Evaluation : Ils sont évalués, comme les emballages perdus, soit au coût d’achat, soit au coût de production. b- Traitement du coût des emballages : Cette catégorie d’emballage est considérée comme une entité indépendante du produit. Donc, leur coût ne peut être imputé au coût des produits. Si ces emballages sont stockables, il sera opportun de tenir des comptes de stock afin de gérer leurs entrées et sorties.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec52.htm [18/02/2004 09:55:07]
F Coût d’achat : Prix d’achat + frais sur achat + charges indirectes d’approvisionnement
A RETENIR
Coût d’achat : Prix d’achat + frais sur achat + charges indirectes d’approvisionnement Le coût de production est l’ensemble des charges directes et indirectes de production en plus du coût des matières premières consommées. Le coût de revient représente l’ensemble des charges engagées pour produire et vendre un produit Les produits résiduels regroupent les déchets et les rébus. Deux cas peuvent être distinguées : - produits résiduels inutilisables - produits résiduels utilisables Les sous-produits sont des produits obtenus au cours de la fabrication du produit principal. Leur évaluation peut se faire à partir du prix de vente ou par partage de l’ensemble des charges Les en-cours de production correspondent à la production qui n’a pas atteint sa phase finale de transformation. La valeur des en-cours correspond aux coûts qui peuvent leur être incorporés jusqu’à l’étape à laquelle ils se trouvent. Les emballages peuvent être : - non récupérables : leur coût est imputé au coût des produits correspondants. - récupérable : sont traités comme une entité indépendante.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/retenir.htm [18/02/2004 09:55:46]
Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S. Son organisation technique e
APPLICATION
Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S. Son organisation technique est la suivante : - Deux matières X et Y sont traitées dans l’atelier I où on obtient un produit intermédiaire. Et des déchets inutilisables dont le poids est 5% des matières premières traitées. - Le produit intermédiaire A qui sort de l’atelier I est immédiatement livré à l’atelier II pour donner un produit principal P et un sous-produit S. - La totalité de S subit dans l’atelier III un traitement complémentaire qui le rend commercialisable. Le produit S n’est pas stocké mais directement vendu à la sortie de cet atelier. Les données relatives à l’activité du 4ème trimestre sont les suivantes : I- Achats de matières premières sont résumés dans le tableau ci-après Dates
Libellés
02/10 15/10 06/11 18/11 05/12
Matière X Matière Y Matière Y Matière X Matière X
Prix unitaire
Quantité 2 500 4 000 1 000 800 4 200
Montant brut
2,800 4,600 4,800 3,125 3,200
Réduction TVA commerciale récupérable
7 000 18 400 4 800 2 500 13 440
400 900 300 280 1 260
900 3 000 700 400 2 320
Net commercial TTC 7 500 20 500 5 200 2 620 14 500
II- Mouvements et méthodes d’évaluation des stocks Stock au 01/10/N En quantité Matière X 10 000 Matière Y 6 500 Pdt principal P 2 500 En-cours (atelier II)
En valeur 32 000 23 400 37 750
Sorties en quantités
Existants réels au 31/12/N En quantité 2 450 3 100 2 000
15 000 8 500 4 000
4 650
En valeur ? ? ? 2 200
L’inventaire permanent des matières premières X est tenu suivant la méthode LIFO et l’inventaire permanent de la matière première Y est tenue suivant la méthode FIFO. L’inventaire permanent du produit principal P est tenu au coût moyen pondéré calculé en fin de période avec cumul du stock initial. III- Renseignements extraits de la comptabilité générale * Achats
43000
* Autres charges de production et d’exploitation
37925
* Charges hors exploitation
1250
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/applic.htm (1 sur 3) [18/02/2004 09:56:03]
Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S. Son organisation technique e
* Ventes : - Produits finis P : 4000 unités à 19,150 D l’unité - Sous-produit S : 2760 unités à 20,000 D l’unité * Produits hors exploitation
2050
La charge d’usage incorporée aux coûts est inférieure à la dotation comptabilisée en comptabilité financière de 4000 d et on estime à 13400 D la rémunération annuelle théorique des capitaux propres de l’entreprise. IV- Les frais de centres pour la période sont les suivants * Approvisionnement
7500 D
* Atelier I
6520 D
* Atelier II
8580 D
* Atelier III
2220 D
* Distribution
6590 D
Les unités d’œuvres retenues sont : La quantité de matière achetée pour le centre approvisionnement L’heure MOD pour les ateliers de fabrication Le dinar de vente pour le centre distribution. V- Heures de main-d’œuvre directe ● Atelier I: 2 000 heures à 0,800 D l'heure. ● Atelier II: 1 600 heures à 0,750 D l'heure. ● Atelier III: 450 heures à 0,600 D l'heure. VI- Production de la période Produit intermédiaire A = ? Produit principal P : 3500 Unités Sous produit S : 2760 Unités. VII- Autres informations L’évacuation des déchets a occasionné des charges de manutention et de transport de 2795 D non comptées dans les charges indirectes. Pour faciliter le calcul des coûts, le coût de production du sous produit S est établi à partir du prix de vente compte tenu d’une marge bénéficiaire de 15 % calculée sur le coût de revient. Il n’existe pas d’en-cours ni en début ni à la fin de la période dans les ateliers I et III par contre l’atelier II n’est jamais vide d’en-cours de fabrication. TAF : file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/applic.htm (2 sur 3) [18/02/2004 09:56:03]
Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S. Son organisation technique e
1°/ Dresser le schéma de l’organisation de la production et le réseau des coûts. 2°/ Calculer les différents coûts (achat, production, revient), les résultats et présenter les comptes des stocks. 3°/ Procéder au rapprochement des résultats de la comptabilité financière et de la comptabilité de gestion.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/applic.htm (3 sur 3) [18/02/2004 09:56:03]
1°/
Solution
1°/ Achat Matière X
Matière Y
Stockage
Stockage Atelier I
Déchets inutilisables
Produits intermédiaires Atelier II Sous-Produit S
Produit P
Atelier III
Stockage
Produit S Vente 2°/ Réseau des coûts : - Coût des matières X et Y achetées - Coût de production du produit P . Coût de production du produit intermédiaire A . Coût de production de (P + S) à la sortie de l’Atelier II . Coût de production de S - Coût de revient de P + S vendus. a- Coût d’achat des matières X et Y : .Frais indirectes d’approvisionnement : 7500 D . Unité d’œuvre : quantité de matières premières achetées. . Nombre d’unité d’œuvre : 12500 Kg . Coût unitaire : 7500 = 0,62 D/Kg 12500 Coût d’achat de X : . 2/10 : (2500 x 2,8) - 400 + 2500 x 0,6 = 8100 D
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/solution.htm (1 sur 4) [18/02/2004 09:56:40]
1°/
. 18/11 : 5800 x 3,175) - 280 + 800 x 0,6 =
2700 D
. 5/12 : (4200 x 3,2) - 1260 + 4200 x 0,6 = 14700 D Coût d’achat de Y : . 15/10 : (4000 x 4,6) - 900 + 0,6 x 4000 = 19900 D . 6/11 : (1000 x 4,8) - 300 + 1000 x 0,6 = 5100 D IP « X » LIFO Stie : 4200 x 3,5 = 14700 SI : 1000 x 3,2 = 32000 800 x 3,375 = 2700
E : 2500 x 3,24 = 8100 800 x 3,375 = 2700
2500 x 3,24 = 8100
4200 x 3,5 = 14700
7500 x 3,2 = 24000 SF théorique = 2500 SF réel = 2450 Mali d’inventaire : 50 x 3,2 = 160
IP « Y » SI : 6500 x 3,6 = 23400
FIFO Stie : 6500 x 3,6 = 23400 2000 x 4,975 = 9950
E : 4000 x 4,975 = 19900
SF théorique = 2000
1000 x 5,1 = 5100
1000 SF réel = 3100 Boni d’inventaire : 100 x 5,1 = 510 b- Coût de production du produit intermédiaire A : A Q
CU
Tot
- Charges directes * Matière X
15 000
49 500(1)
* Matière Y
8 500
33 350(2)
* MOD
2 000
0,8
1 600
- Charges indirectes * Atelier I
6 520
* Frais d'évacuation
2 795 93 765
Coût de production
22 325(3)
4,2
(1) : 14700 + 2700 + 2100 + 24000 (2) : 23400 + 9950 (3) : 15000 + 8500 = 23500 Kg dont 95 % pour A = 22325 Kg c- Coût de production de (P + S) à la sortie de l’atelier II : Q
CU
Tot
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/solution.htm (2 sur 4) [18/02/2004 09:56:40]
1°/
-Produit A
22 325
4,2
93 765
- MOD
1 600
0,75
1 200
- Atelier II
8 580
- En-cours initial
4 650
- En-cours final Coût de production de (P+S)
-2 200 105 995
d- Coût de production de S à l’atelier III : * CA : 2760 x 20 = 55200 D . Bénéfice : 15 % (55200) = 7200 . Charges de distribution totales : 6590 D . CA : 131800 D D’où Taux de frais : 131800 = 0,05 6590 D’où charge de distribution : 0,05 x 55200 = 2760 D Ainsi, . Coût de production de S avant traitement complémentaire 45240 - (0,6 x 450 + 2220) = 42750 D (à l’atelier II) e- Coût de production de P : 105995 - 42750 = 63245 D IP « P » CMUP SI : 2500 x 15,1 = 37750 Stie : 4000 x 16,8325 = 67330 E : 3500 x 18,07 = 63245 SF théorique = 2000 x 16,8325 = 38665 CMUP = 100995 = 16,8325 6000
SF réel = 2000 pas de différence d’inventaire
f- Coût de revient et résultat : Total
"P" Q
- Coût de prduction des produits vendus
112 570
- Frais de distribution - Coût de revient
6 590 119 160
- Chiffre d'affaires Résultat
+ 12 640
"S"
CU 4 000
Tot
16,8325 76 600
67 330 0 05
45 240
3 830
2 760
71 160
48 000
76 600 + 5 440
55 200 + 7 200
3°/ Etat de rapprochement :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/solution.htm (3 sur 4) [18/02/2004 09:56:40]
1°/
Résultat comptabilité de gestion Charges supplétives Boni d'invenraire Produits non incorporables Total
12 640
Charges non incorporables
3 350 510 2 050 18 550
1 250 4 000
Mali d'inventaire Résultat comptabilité financière Total
160 13 140 18 550
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/solution.htm (4 sur 4) [18/02/2004 09:56:40]
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Chapitre1 Introduction
La méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes
Il est souvent reproché aux coûts complets de ne pas répondre aux exigences d’une comptabilité moderne. La méthode de l’imputation rationnelle, a pour objectif d’aménager les coûts complets et remédier aux défaillances de la méthode des sections homogènes, afin de tenir compte des des conditions d’exploitation. Objectifs du chapitre :
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de : 1. Objectif de la méthode
* connaître le principe de la méthode de l’imputation rationnelle;
2. Fonctionnement de la méthode
* comprendre le fonctionnement de la méthode de l’imputation rationnelle;
3. Imputation rationnelle et prise de décision
* appliquer correctement les différentes étapes de la méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes. ; * savoir l'utilité de la méthode en matière de prise de décision.
4. Appréciation critique
A retenir Application Solution Evaluation
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/pagechc.htm [18/02/2004 09:57:14]
I - OBJECTIF DE LA METHODE
I - OBJECTIF DE LA METHODE
Pour le calcul des coûts complets on prend généralement en considération quelque soit le niveau d’activité, la totalité des charges fixes relatives à une activité normale (activité courante et habituelle). Toutefois, l’activité réelle de l’entreprise est souvent différente de l’activité normale. A ce titre, le niveau des charges fixes à imputer doit correspondre au niveau de l’activité réelle afin de donner des coûts unitaires constants et indépendants du niveau d’activité. Ainsi, la neutralisation de l’effet du niveau d’activité est l’objectif même de la méthode de l’imputation rationnelle qui trouve sa justification à travers cet exemple : Exemple : L’entreprise « Tahfouna » fabrique et commercialise des chaises. Sa capacité trimestrielle normale est de 10 000 unités. - Les charges fixes prévues pour cette production sont de : 80 000 D - Les charges variables unitaires 10,5 D La production réelle a été comme suit pendant les trois premiers trimestres de l’année 20N. TRIMESTRE I 15 000 157 500
TRIMESTRE II 10 000 105 000
TRIMESTRE III 9 000 94 500
charges fixes Coût total
80 000 237 500
80 000 185 000
80 000 174 500
Coût unitaire
15,833
18,500
19,388
Niveau d'activité charges variables
D’après ce tableau le coût unitaire d’une chaise fluctue d’un trimestre à un autre suite à la variation du niveau d’activité. Cette variation a des conséquences sur les prix à proposer sur le marché si l’entreprise veut garder sa marge bénéficiaire constante. (prix fluctue d’un trimestre à un autre). Pour éviter les fluctuations du coût unitaire, la méthode de l’imputation rationnelle préconise une imputation des charges fixes qui tient compte du niveau d’activité réel. Ainsi, on aura un coût unitaire constant à 18,5 D/ unité correspondant à l’activité normale et par la suite des prix plus ou moins stables.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect61.htm [18/02/2004 09:58:15]
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE 1. Principe 2. Représentation graphique 3. Etapes de l’imputation rationnelle 1. Principe La méthode de l’imputation rationnelle repose sur le principe de la distinction fondamentale entre charges fixes et charges variables. Aucun traitement spécifique n'est prévu aux charges variables , par contre , les charges fixes seront imputées sur la base d’un coefficient d’imputation rationnelle (CIR) correspondant au rapport suivant :
CIR =
Activité Réelle
Activité Normale Ce coefficient peut s’appliquer soit à l’ensemble de l’entreprise soit à une section bien déterminée ( exemple : atelier production, administration , ...) . D’où on peut avoir autant de coefficients que de centre d’analyse. Ainsi, charges fixes imputées = charges fixes réelles x CIR. D’où une différence d’imputation rationnelle égale à : Ecart d'Imputation = charges fixes réelles - charges fixes imputées Cette différence est appelée : - coût de chômage en période de sous - activité ( Ecart d'imputation positif). - boni de sur - activité en période de sur – activité (Ecart d'imputation négatif). Exemple : TAF : Appliquons l’imputation rationnelle sur l’exemple précédent. TRIMESTRE I
TRIMESTRE II
TRIMESTRE III
CIR
charges variables charges fixes Coût total Coût unitaire
charges imputées 157 500
différence d'imputation -
charges imputées 105 000
différence d'imputation -
charges imputées 94 500
120 000
(-40 000)1
80 000
-
72 000
277 500
185 000
18,5
18,5
différence d'imputation (+8 000)2 166 500 18,5
(1)l'ecart d' imputation pendant le premier trimestre( il s'agit de sur imputation) : - 40000 D = 80000 - 120000;Boni de sur activité (2) l'ecart d'imputation pendant le troisième trimestre(il s'agit de sous imputation) : 8000 D = 80000 - 72000 ; Coût de chômage
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect62.htm [18/02/2004 09:58:22]
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE 1. Principe 2. Représentation graphique 3. Etapes de l’imputation rationnelle 2. Représentation graphique Reprenant l’exemple précédent : Soit Z le niveau d’activité de l’entreprise, Z : est le nombre d’unité produite. * Coût rationnel Sachant que
= 10,5 x Z + 8 x Z
( 8 D est le coût fixe par unité,et10,5 D est le coût variable unitaire); Par conséquent :
Coût rationnel = 18,5 x Z * Coût complet réel = 10,5 x Z + 80000 Sachant que ( 80000 D est le montant des charges fixes réelles). Ces deux équations se représentant graphiquement de la manière suivante:
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect621.htm [18/02/2004 09:58:38]
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE 1. Principe 2. Représentation graphique 3. Etapes de l’imputation rationnelle 3. Etapes de l’imputation rationnelle Le fonctionnement de l’imputation rationnelle dans les centres d’analyse peut être décrit ainsi : - Ventilation des charges indirectes en fixes et variables. - Achèvement de la répartition primaire des charges indirectes fixes et variables. - Mesure de l’activité des centres d’analyse ( détermination du nombre d'unités d'oeuvre réel et normal). - Calcul des CIR de chaque centre. - Application de l’imputation rationnelle des charges fixes dans tous les centres principaux et auxiliaires . Ainsi, on va détermier les charges totales à imputer par centre ( quelques soient fixes ou variables ) , qui seront l'objet de la répartition secondaire . - Résoudre les problèmes de répartition secondaire - Faire la répartition secondaire - Déterminer le coût de l’unité d’œuvre des centres principaux.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect622.htm [18/02/2004 09:58:38]
III- IMPUTATION RATIONNELLE ET PRISE DE DECISION
III- IMPUTATION RATIONNELLE ET PRISE DE DECISION 1. Fixation du prix de vente 2. Etape vers le contrôle de gestion 1. Fixation du prix de vente
La méthode de l’imputation rationnelle permet d’obtenir des coûts unitaires stables et par la suite établir des prix de vente stables sur une longue période. Cependant, rappelons que le prix de vente est, indirectement fonction de l’activité Normale . Si celle-ci est sur-évaluée, le coût d’imputation rationnelle sera sous-évalué et donc aussi le prix de vente. A l’inverse, si l’activité normale est sous-évaluée, le coût d’imputation rationnelle sera sur-évalué, ce qui conduira à la fixation d’un prix de vente non compétitif.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect63.htm [18/02/2004 10:00:56]
2.
III- IMPUTATION RATIONNELLE ET PRISE DE DECISION 1. Fixation du prix de vente 2. Etape vers le contrôle de gestion 2. Etape vers le contrôle de gestion L’emploi de cette méthode permet d’identifier les effets des modification de l’activité sur les coûts. Cependant elle ne permet pas d’identifier les effets de modification de rendement, d'évolution de l’organisation. En cela, elle constitue un pas décisif dans la mise en place d’un véritable contrôle budgétaire.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect631.htm [18/02/2004 10:01:19]
IV - APPRECIATION CRITIQUE
IV. APPRECIATION CRITIQUE 1. Avantages 2. Inconvénients 1. Avantages C’est une méthode qui permet: - d’éliminer la variation des coûts dus à l’incidence des charges fixes en cas d’une variation du volume d'activité, - de donner des meilleures informations sur l’origine de la variation des coûts.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect64.htm [18/02/2004 10:02:03]
B/ Limites
IV. APPRECIATION CRITIQUE 1. Avantages 2. Inconvénients 2. Inconvénients - le niveau d’activité normale n’est pas facile à déterminer, - l’imputation rationnelle des charges fixes est lourde et complexe à mettre en œuvre parallèlement à la méthode des sections homogènes, - l’évaluation des entrées en stock des produits finis n’est pas réelle. En effet, elles seront sous-évaluées en cas de sous-activité( puisqu'on retranche une part des charges fixes du coût total) et sur évaluées en cas de sur-activité ( puisqu'on ajoute une somme de charges fixes au coût total ).
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect641.htm [18/02/2004 10:16:26]
F La méthode de l’imputation rationnelle repose sur le principe de la distinction entre
A RETENIR
- La méthode de l’imputation rationnelle repose sur le principe de la distinction entre charges fixes et charges variables; et l'imputation des charges fixes en fonction du niveau d'activité. - Le montant des charges fixes imputées = charges fixes normales x CIR - La concordance entre le résultat analytique issue de l’imputation rationnelle et le résultat de la comptabilité financière est obtenue en tenant compte de la différence d'imputation. On peut la shématiser par ce graphique:
Cette concordance peut également être shématisée de la manière suivante:
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect65.htm [18/02/2004 10:17:21]
L’entreprise « Beau Décor » est spécialisé dans la fabrication d’article en plastique pour décoration. Trois séries d’articles
APPLICATION
L’entreprise « Beau Décor » est spécialisée dans la fabrication d’articles en plastique pour décoration. Trois séries d’articles ont été produit pendant le mois de Septembre : - Porte-chaussures (Série P.C) - Portemanteaux (Série P.M) - Etagères d’angle (Série E.A) 1°/ Les charges directes du mois sont les suivantes : PC 10 000 kg 3 200 D 1 200 H
Matières premières consommées Force motrice des ateliers MOD
PM 12 000 kg 4 300 D 2 500 H
EA 8 000 kg 1 000 D 600 H
- Les sorties de stocks sont tenues au CMUP - Le salaire horaire est de 10 D/heure. 2°/ Les charges indirectes de production sont composées ainsi (en D) : - services extérieurs
:
16240
- impôts
:
6320
- charges de personnel
:
59528
- dotations aux amortissement
:
30000
(dont 2800 non incorporables) - charges supplétives
:
5500
Les clés de la répartition primaire se résument dans le tableau suivant : CHARGES . Service extérieur
CENTRES DE PRODUCTION Préparation Moulage Vernissage 40% 15% 45%
.Impôts et taxes
70%
-
30%
. Charge de personnel
50%
25%
25%
.Dotationsaux amort.
40%
25%
35%
.Charges supplétives
80%
10%
10%
3°/ Les achats de matières premières ont été de : - 5 000 Kg à 1,2 D le Kg - 4 500 Kg à 1,25 D le Kg - 6 000 Kg à 1,3 D le Kg
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect56.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:17:48]
L’entreprise « Beau Décor » est spécialisé dans la fabrication d’article en plastique pour décoration. Trois séries d’articles
4°/ L’existant en stock : Le stock initial de matières premières est de 15 000 Kg à 1,22 D le Kg. Le stock final en fin de mois est 560 Kg. Les produits ne passent pas par les stocks. 5°/ Les ventes de la période se sont élevées à : - série P.C
: 75 142,5 D
- série P.M. : 116 584 D - série E.A
:
48 636 D
6°/ Renseignements divers : - La totalité des charges indirectes sont considérés comme fixes. - La totalité des quantités produites est vendue. - Tous les centres sont considérés comme principaux - L’activité des centres se résume dans le tableau suivant: Préparation Kg consommé
Moulage H. machine
Vernissage nombre d'articles
. Activité normale
40 000
8 000
22 000
. Activité réelle
30 000
10 000
17 600
. Unité d'oeuvre
* Les heures machines du centre moulage se répartissent comme suit : - série P.C.
3000 HM
- série P.M.
5300 HM
- série E.A.
1700 HM
* Le nombre d’articles fabriqués durant le mois a été le suivant : - série P.C.
6000
- série P.M.
8000
- série E.A.
3600
TAF : 1°/ Etablir le tableau de répartition des charges indirectes selon la méthode de l’imputation rationnelle. 2°/ Calculer les coûts de production des trois séries d’articles. 3°/ Déterminer le coût unitaire de chaque type de produit. 4°/ Déterminer le résultat. Sachant que les frais de distribution s’élèvent à 8 800 D qui seront répartis selon le nombre d’articles fabriqués.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect56.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:17:48]
1°/
SOLUTION
1°/a- Répartition primaire des charges indirectes: PREPARATION
CENTRES PRINCIPAUX MOULAGE VERNISSAGE
Répartition primaire - service extérieur
6 496
2 436
7 308
- impôts et taxes
4 424
-
1 896
- charges de personnel
29 764
14 882
14 882
- dotations aux amort.
10 880
6 800
9 520
- charges supplétives Total répartition primaire
4 400 55 964
550 24 668
550 34 156
b- Répatition secondaire des charges indirectes: 0,75 (1)
- charges variables
-
1,25 (2) différence charges différence d'imputation imputables d'imputation -
- charges fixes
41 973
(+13 991)
Tot aprésIR
41 973
30 835
27 324,8
- unité d'oeuvre
kg de MP consommée
H machine
nbre d'articles
- nombre d'UO
30 000
10 000
17 600
- coût de l'UO
1,3991
3,0835
1,5525
CIR
charges imputables
30 835
différence d'arrondissement
(-6 167)
0,8 (3) charges imputables
27 324,8
différence d'imputation (+6 831,2)
(+) 0,8
2°/ a- Etablissement du compte d'inventaire parmanent des matières:
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect66.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:18:29]
1°/
CMUP = Stock final réel = 560 x 1,236 = 692,16 D'oû un mali d'inventaire évalué à : (560 - 500 ) x 1,236 = 74,16. b- Calcul des coûts de production PRODUITS PM
PC
EA
Eléments de coût quantité
PU
Total
quantité
PU
Total
quantité
PU
Total
- matières premières
10 000
1,236
12 360
12 000
1,236
14 832
8 000
1,236
9 888
- MOD
1 200
10
12 000
2 500
10
25 000
600
10
6 000
charges directes :
-force motrice charges indirectes :
-
3 200
4 300
1 000
- préparation
10 000
1,3991
13 991
12 000
1,3991
16 789,2
8 000
1,3991
11 192,8
- moulage
3 000
3,0835
9 250,5
5 300
3,0835
16 342,55
1 700
3,0835
5 241
- vernissage
6 000
1,5525
3315
8 000
1,5525
12 420
3 600
1,5525
5 589
coût de production total
6 000
10,019
60 116,5
8 000
11,210
89 683,75
3 600
10,808
38 911,75
différence d'arrondissement
(+)2
(+) 3,75
(+) 3,75
3°/Calcul des coûts de revient et résultats analytiques: Eléments de coût
Q - Coût de production des qtés 6 000 vendues 6 000 - charges de distribution coût de revient CA Résultat
6 000
PC PU 10 ,019 0,5
2,004
T 60 116,5 3 000
Q 8 000 8 000
PM PU 11,12 0,5
T 89 680,75 4 000
Q
EA PU
3 600
10,808
38 908
0,5
1 800
3 600
T
63 116,5
93 680,75
40 708
75 142,5 12 026
116 584 22 903,25
48 636 7 928
8 000
2,862
3 600
2,202
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect66.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:18:29]
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Chapitre 2 Introduction
La méthode des coûts variables ou du "Direct Costing"
L’analyse des coûts par la méthode des sections homogènes garde toujours un aspect statique. En effet, cette méthode ne fait pas référence au volume de production ou de vente (niveau d’activité). C’est grâce à l’analyse des coûts en fonction de leur variabilité que l’on pourra acquérir une vision dynamique sur les manières dont les résultats ont été obtenus. La méthode des coûts variables constitue une méthode de gestion plutôt qu’une méthode de calcul des coûts. Elle permet de calculer par exemple, des marges par produit montrant, ainsi, la contribution de chacun d’eux à la formation du résultat. Objectifs du chapitre :
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de : 1. bases de la méthode 2. Etapes de la méthode 3. "Direct Costing" et prise de décision
- connaître le fondement de la méthode des coût variables. - comprendre le fonctionnement de la méthode. - saisir l’importance de cette méthode pour la prise de décision en pratique. - maîtriser l'application de cette méthode .
4. "Direct Costing" évolue 5. Appréciation critique
A retenir Application Solution Evaluation
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/pageach2.htm [18/02/2004 10:18:57]
I - BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES
I. BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES 1. Principe 2. Caractéristiques 3. Formules de base 1. Principe Par opposition à la méthode des sections homogènes et celle de l'imputation rationnelle, la méthode des coûts variables calcule des coûts partiels. Cette méthode se base sur la répartition des charges incorporables en charges fixes et charges variables.Et le calcul de coûts variables; celà dans l'objectifs de pouvoir servir pour certaines décisions de gestion. Les charges variables ou opérationnelles sont celles qui varient avec le niveau d’activité. Cette dernière peut être mesurée par le volume de production, de vente ou par le chiffre d'affaires. Quant aux charges fixes ou de structure, elle ne varient pas dans une structure donnée et pour une période de temps relativement courte.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect71.htm [18/02/2004 10:20:16]
B/ Caractéristiques
I. BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES 1. Principe 2. Caractéristiques 3. Formules de base 2. Caractéristiques Il s’agit d’un modèle très pratique et intéressant en matière de gestion, en effet, il est : - simple : il s’écarte de la complexité du modèle des coûts complets ; - opérationnel : il permet de faire des prévisions et facilite le calcul et l’analyse des écarts ; - efficace : il permet de mesurer la contribution de chaque produit à la rentabilité de l'entreprise. Ainsi, dans une entreprise commerciale ou dans une entreprise industrielle, le modèle des coûts variables peut être à la base de certaines décisions de gestion.
sachant que : ** Charges variables : Elles sont constituées généralement par : - les matières et fournitures incorporées (cette masse est plus importante dans les entreprises industrielles) , - les consommations d’énergie (intéressantes également dans les entreprises industrielles) , - une partie des charges de personnel. ** Charges fixes : Elles sont considérées comme charges fixes : - une part importante des charges de personnel - les charges à caractère administratif - les dotations aux amortissements (caractérisant surtout les entreprises industrielles vue l’importance des équipements de production).
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect711.htm [18/02/2004 10:20:28]
C/ Formules de base
I. BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES 1. Principe 2. Caractéristiques 3. Formules de base 3. Formules de base Soient : * P1 , P2 ,..., Pn : n produits (i : 1....n) * M/CVi : marge sur coût variable du produit i * CA i * CF
: chiffre d’affaires du produit i : charges fixes
Calcul P1
P2
P3.................................
Pn
CA1
CA2
CA3 ............................
CA n
-CVU1 =M/CVU1
-CVU2 =M/CVU2
-CVU3 ....................... =M/CVU3....................
-CVUn =M/CVUn
M/CV globale = M/CV1 + M/CV2 +..............+M/CV n
D’où on définit un taux de marge :
Interprétation : - Si le chiffre d’affaires d’un produit couvre ses charges d’activité (variables), alors il génére une marge positive ou nulle
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect712.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:20:29]
C/ Formules de base
- Une marge positive contribue à la couverture des charges fixes. - Le résultat ne peut être bénéficiaire que si la somme de toutes les marges dépasse la totalité des charges fixes. - Le taux de marge exprime le pourcentage du chiffre d’affaires qui contriburait à la couverture des charges fixes.
Shématisation de la marge sur coût variable:
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect712.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:20:29]
II – ETAPES DE LA METHODE
II. ETAPES DE LA METHODE
1ère étape : - Ventilation préalable des charges de la période en charges fixes et charges variables. - Ventilation des charges variables en charges directes et indirectes. 2ème étape : Affectation des charges variables directes aux coûts des produits. 3ème étape : Répartition des charges variables indirectes entre les centres d’analyse. 4ème étape : Imputation des frais des centres aux coûts des produits concernés en fonction des unités d’œuvre consommées par chaque produit. 5ème étape : Calcul des marges sur coûts variables par produits. 6ème étape : - Imputation des charges de structure au compte de résultat analytique - Calcul du résultat global.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect72.htm [18/02/2004 10:20:53]
III - «DIRECT» COSTING ET PRISE DE DECISION
III. "DIRECT COSTING" ET PRISE DE DECISION
La notion de marge sur coût variable joue un rôle important dans l’orientation et la gestion des entreprises.
1. Maintien ou abandon d’un produit 2. Détermination du volume optimal de production
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect73.htm [18/02/2004 10:21:14]
A/ Maintien ou abandon d’un produit :
III. "DIRECT COSTING" ET PRISE DE DECISION 1. Maintien ou abandon d’un produit 2. Détermination du volume optimal de production
1. Maintien ou abandon d’un produit : La marge sur coût variable peut avoir un rôle important lors de la prise d’une telle décision. Exemple :L’entreprise « Meziana » est une entreprise de confection qui travaille sur commande. Au cours du mois de Janvier, l’entreprise a fabriqué et a vendu deux types d’articles :
Quantités produites chiffre d'affaires coût de revient total Résultat
A 7 500 210 000 157 500 52 500
B 15 000 94 500 102 000 -7 500
Avant de décider l’élimination de l’article B, qui dégage un résultat négatif, il faut étudier la marge sur coût variable correspondante. Sachant que le coût variable unitaire de A est 14 D et de B égale à 6 D :
Chiffre d'affaires Coût variable Marge sur coût variable Taux de marge
A
B
210 000 105 000 +105 000 50%
94 500 90 000 +4 500 4,76%
D’après ce tableau on remarque que l’article B dégage une marge sur coût variable positive qui contribue à l’absorption d’une partie des charges fixes à raison de 4 500 D. Ainsi, l'élimination de cet article va affecter la rentabilité des autres articles (chaque article va supporter plus de charges fixes). Donc, il faut le garder.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect731.htm [18/02/2004 10:21:34]
B/ Détermination du volume optimal de production
III. "DIRECT COSTING" ET PRISE DE DECISION 1. Maintien ou abandon d’un produit 2. Détermination du volume optimal de production
2. Détermination du volume optimal de production Exemple : L’entreprise «Zed» fabrique deux produits A et B. A 150 90
Prix de vente Charge variable Charge fixe
B 85 60 2 500
La production de A et B nécessite : - A : 3 heures machine et 2 heures de main-d’œuvre directe. - B : 1 heure machine et 2,5 heure de main-d’œuvre directe. La problématique consiste à chercher les quantités de A et B qui permettent de maximiser la M/CV globale. Sachant que : le volume maximal d’heure machine 10 000 h le volume maximal d’heure de main-d’œuvre directe 15 000 h. La résolution de ce problème se traduira par le programme linéaire suivant :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect732.htm [18/02/2004 10:21:34]
IV - «DIRECT COSTING» EVOLUE
IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE
La méthode du coût spécifique ou Direct Costing évolué constitue une évolution de la méthode du Direct Costing simple. 1. Définition 2. Formules de base 3. schéma de synthése
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect74.htm [18/02/2004 10:22:08]
IV.
IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE 1. Définition 2. Formules de base 3. schéma de synthése
1. Définition La méthode du coût variable évolué est une méthode comptable qui incorpore aux coûts, non seulement les charges variables mais aussi les charges fixes spécifiques (qui peuvent être affectées sans arbitraire). Les charges fixes communes à plusieurs produits ou activités restent seules exclues des coûts.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect742.htm [18/02/2004 10:22:32]
IV.
IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE
1. Définition 2. Formules de base 3. schéma de synthése
2. Formules de base Soient : * P1 , P2 ,..., Pn
n produits. i : 1....n
* CS : coût spécifique; * M/CVi : marge sur coût variable du produit i; * M/CSi : marge sur coût spécifique du produit i; * CA i
: chiffre d’affaires du produit i.
P1
P2
P3...................................................
Pn
CA1
CA2
CA3................................................
CAn
-CV1
-CV2
-CV3 ............................................
-CVn
=M/CV1
=M/CV2
=M/CV3...........................................
=M/CVn
-CS1
-CS2
-CS3.............................................
-CSn
=M/CS1
=M/CS2
=M/CS3..........................................
=M/CSn
M/CS globale = M/CS1 + M/CS2 + ..... + M/CSn avec i = 1.................n D'ou
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect741.htm [18/02/2004 10:22:32]
Sans titre
IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE
1. Définition 2. Formules de base 3. schéma de synthése
3. Shéma de synthése
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect743.htm [18/02/2004 10:22:32]
V - APPRECIATION CRITIQUE
V. APPRECIATION CRITIQUE 1. Avantages 2. Inconvénients
1. Avantages - Le calcul des marges sur coûts variables permet de mettre en évidence la contribution de chaque produit à la formation du résultat de l’entreprise. - Ce modèle facilite l’élaboration des prévisions et du budget. - Il constitue un fameux outil d’aide à la décision.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect75.htm [18/02/2004 10:24:38]
V.
V. APPRECIATION CRITIQUE 1. Avantages 2. Inconvénients 2. Inconvénients - Difficultés de séparation entre charges fixes et charges variables. - Il faut procéder en fin de période à une revalorisation des stocks au coûts complets.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect751.htm [18/02/2004 10:24:54]
F La méthode du Direct Costing est adoptée pour apprécier les performances des
A RETENIR
- La méthode du Direct Costing est adoptée pour apprécier les performances des produits à court terme. - La marge sur coût variable correspond à l’excédent du chiffre d’affaires par rapport au coût variable. - La marge sur coût spécifique est la marge sur coût variable diminuée du coût fixe spécifique. - La contribution d’un produit à la couverture des charges fixes est mesurée par la part de sa marge sur coût variable dans son chiffre d’affaires.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect76.htm [18/02/2004 10:26:34]
I- La Société « Industrielle du Meuble » est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de meubles e
APPLICATION
I - La Société « Industrielle du Meuble » est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de meubles en bois. Pour l’exercice 20N trois types de meubles constituent le principal de son activité. - Mobiliersde bureau; - Salons de style; - Chambres à coucher rustiques. Par ailleurs, une activité annexe a été réalisée pour la première fois en 20 N qui consiste à ajouter aux meubles et sur commande des articles et accessoires de décoration, dont le coût n’est pas incorporé dans le coût de production proprement dit du type de meuble en question. Pour l’année 20N les informations suivantes ont été saisies. coût variable d'achat coût variable de production coût variable de distribution prix unitaire moyen
Mobiliers de bureau 191 520 18 720 620
Salons 167 730 17 680 690
Chambres à coucher 121 890 16 640 860
Articles de décoration 29 200 4 189 10 600 -
* Répartition mensuelle des ventes (H.T) de l’exercice 20N en pourcentage. meubles de bureau salons chambres à coucher articles de déco
janvier fevrier mars 18 12,5 10,5 6 5 5 5 5 8 6 10 12
avril 9 6 10 15
mai 10 10 10 8
juin 10,5 15 15 15
juillet 8,5 20 13,5 8
août 6 12 15 12
sept 7 6 5 5
octob 4 5 4 6
nov 2,5 5 2,5 2
dec 1,5 5 2 1
total 100 100 100 100
TAF : Sachant que pendant le mois de Mai 20N ont été vendues: - 70 unités de meubles de bureau - 50 salons - 36 chambres à coucher et que les articles de décoration ont réalisé un chiffre d’affaires hors taxe de 3.918 D. 1°/ Calculer pour chaque type d’activité, la marge sur coût variable. 2°/ Déterminer le taux de marge moyen pour chaque activité et pour l’entreprise. 3°/ Si nous considérons que les charges fixes totales de l’entreprise s’élèvent à 151.857 D, déterminer le résultat analytique de l’exercice. II - Une analyse plus approfondie des charges de structure de l’entreprise a permis de relever les éléments d’information suivants : part des coûts variables de production dans le coût total de productio part des coûts variables de distribution dans le coût total de distribution
mobilier de bureau
salons
chambre à coucher
75%
80%
80%
90%
85%
80%
Les charges fixes imputées aux articles de décoration s’élèvent à 6.252 D. TAF :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect77.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:27:06]
I- La Société « Industrielle du Meuble » est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de meubles e
1°/ Déterminer les charges fixes spécifiques à chaque activité 2°/ Dégager le résultat analytique pour chacune d’elle.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect77.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:27:06]
1°/ Détermination pour chaque type d’activité de la marge sur coût variable
SOLUTION 1° / Détermination pour chaque type d’activité de la marge sur coût variable Marge sur coût variable = Chiffre d’affaires - Coût variable total Meubles de bureau 434 000(1) 191 520
coût de distribution coût variable d'achat coût variable total marge sur coût variable total
chiffre d'affaires annuel coût variable de production
345 000 (2) 167 730
Chambre à coucher 309 600 (3) 121 890
Articles décoration 48 975 (4) 4 189
1 135 575 485 329
18 720
17 680
17 680
10 600
63 640
210 240 223 760
185 410 159 590
138 530 171 070
29 200 43 989 4 896
29 200 578 169 559 406
salons
(1) : Chiffre d’affaires anuel de bureau
= ( 620 x 70)/ 0,1
(2) : Chiffre d’affaires annuel salons
= (690 x 50) /0,1
(3) : Chiffre d’affaires annuel chambre à coucher
= (860 x 35)/ 0,1
(4) : Chiffre d’affaires articles de décoration
= 3918/0,08
Total
2°/ Détermination des taux de marge moyens Taux de marge = marge sur coût variable total Chiffre d’affaires
Produits Taux de marge
meubles de bureau 51,56%
salons 46,26%
chambres à coucher 55,26%
articles décoration 10,18%
II- Détermination du résultat analytique de l’exercice 20N Résultat analytique = marge sur coût variable total - charges fixes = 559.406 - 151.857 = 407.549 D II-1. Détermination des charges fixes spécifiques par activité :
ACTIVITE
charges fixes spécifiques de production
charges fixes spécifique sde distribution
meuble de bureau
total 65 920
salons
45 052,5
chambre à coucher
34 632,5
articles décoration
6 252
2- Détermination du résultat analytique des activités : meubles de bureau
salons
chambres à coucher
articles décoration
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect78.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:32:36]
1°/ Détermination pour chaque type d’activité de la marge sur coût variable
marge sur coût variable
223 760
159 590
171 070
4 986
charges fixes spécifiques Résultat analytique
65 920 157 840
45 052,5 114 537,5
34 632, 5 136 437,5
6 252 -1 266
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect78.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:32:36]
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Chapitre 3 Introduction
Le modèle du seuil de rentabilité 1. Hypothèses
Le modèle du seuil de rentabilité constitue une application de la méthode des coûts variables. En effet, il permet de déterminer le chiffre d’affaires à partir duquel l’entreprise commence à être bénéficiaire. Il permet, également, de se rendre compte du risque d’exploitation, d’élaborer des prévisions en cas de changement dans les conditions d’exploitation.
2. Calcul du seuil de rentabilité
Objectif du chapitre
3. Seuil de rentabilité et modification des conditions d'exploitation A retenir Application Solution Evaluation
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de : * définir la notion du seuil de rentabilité * connaître les hypothèses qui sous - tendent le modéle du seuil de rentabilité * calculer le seuil de rentabilité suite aux changements de temps et des conditions d’exploitation * saisir et maitriser les différentes utilisations du seuil de rentabilité
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/pagech3.htm [18/02/2004 10:33:43]
I - HYPOTHESES
I. HYPOTHESES
H1 - L’analyse se limite au court terme (une période ne dépassant pas une année : le prix de vente est supposé fixe). H2
- Les charges variables unitaires sont fixes CV, et par conséquent la marge sur coût variable unitaire est fixe: M/CV= (Prix - Coût Variable Unitaire).
H3
- Les charges fixes sont relatives à une structure et une période données.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect1.htm [18/02/2004 10:34:56]
II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE
II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE 1. Définition 2. Détermination du seuil de rentabilité 3. Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité 1. Définition
Le seuil de rentabilité est « le chiffre d’affaire pour lequel l’entreprise ne réalise ni perte ni profit ». C’est donc le chiffre d’affaires qui couvre uniquement la totalité des charges (variables et fixes). Il est dit aussi point mort ou chiffre d’affaires critique. Le seuil de rentabilité en volume correspond à la quantité vendue permettant couvrir la totalité des charges ( variables et fixes ).
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect2.htm [18/02/2004 10:35:03]
B/ Détermination du seuil de rentabilité
II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE 1. Définition 2. Détermination du seuil de rentabilité 3. Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité 2. Détermination du seuil de rentabilité Le chiffre d’affaires critique peut être déterminé de manière algébrique ou graphique. 2.1 Méthode algébrique : Soit : CA* : le chiffre d'affaire critique CVU : le coût varaiable unitaire P
: le prix de vente
Q
: la quantité vendue
F
: les charges fixes
Le seuil de rentabilité est tel que : Chiffre d’affaire = Charges variables + charges fixes CA
= CVU x Q + F
P x Q = CVU x Q + F
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (1 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]
B/ Détermination du seuil de rentabilité
Q* c'est la quantité du seuil de rentabilité. De même , CA* le chiffre d'affaire du point mort se calcul ainsi :
Avec :
Exemple : L’entreprise «REUSSITE» a vendu 20000 unités à 40 D la pièce. Elle supporte 10 D de charges variables par pièce vendue et 450 000 D de charges fixes pendant toute l'année. Son compte de résultat par variabilité se présente comme suit : en dinars
par unité
en pourcentage
CA
800000
40
100
CV
200000
10
25
M/CV
600000
30
75
F
450000
22,5
56,25
RESULTAT
150000
7,5
18,75
TAF : Calculons pour l’exemple précédent le CA*. Solution
2.2 Méthode graphique : Le seuil de rentabilité signifie : résultat = 0
ou
chiffre d'affaires = charges totales marge sur coût variable = charges fixes
ou ou
Le seuil de rentabilité peut être déterminé graphiquement en représentant l’une de ces trois équations : a- Représentation du résultat en fonction du CA :( résultat =0) Résultat
= CA - CV - F = M/CV - F
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (2 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]
B/ Détermination du seuil de rentabilité
Résultat = CA x Taux de marge - F
Ainsi , selon les données de l'exemple précédent le Résultat = 0,75 CA - 450 d'où la présentation graphique sera :
Donc, si le chiffre d’affaires dépasse 600 MD le résultat est bénéficiaire et s’il est inférieur à 600 MD le résultat est déficitaire. b- Représentation du CA et des charges totales (en fonction du CA) : . CA : Axe du chiffre d’affaires . Charges totales
= CV + F
Ainsi, d'aprés les données de l'exemple prècèdent l'équation donnera : y1 = Charges totales =(1- taux de marge ) CA + F y2 = CA c'est à dire : y1 = charges totales = 0,25 CA + 450 y2 = CA
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (3 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]
B/ Détermination du seuil de rentabilité
c- Représentation de la M /CV et des charges fixes en fonction du CA : Le seuil de rentabilité correspond à l'intersection des deux droites suivantes : y1 =M/CV = taux de marge x CA y2 = charges fixes De même en utilisant les données de l'exemple prècèdent on a :
M/CV = 0,75 CA
F = 450
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (4 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]
B/ Détermination du seuil de rentabilité
Remarque : R = Seuil de rentabilité / Chiffre d’affaires Le ratio R permet d’apprécier le risque d’exploitation de l’entreprise. - Si R > 1 : alors l’entreprise n’est pas rentable puisqu’elle n’arrive pas à couvrir ses charges. - Si R = 1 : la marge est très étroite - Si R < 1 : l’entreprise couvre plus que ses charges donc elle est bénéficiaire. Marge de sécurité = CA - CA*
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (5 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]
C/ Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité
II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE 1. Définition 2. Détermination du seuil de rentabilité 3. Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité 3. Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité En pratique, il peut être intéressant pour l’entreprise de connaître la date à laquelle elle atteint le point mort, c’est à dire le moment où elle commence à réaliser des bénéfices. Deux cas sont possibles : 3.1 activité régulière : Dans ce cas, la date du point mort peut être déterminée selon la formule suivante : D = Seuil de rentabilité x 360 / chiffre d'affaires
Exemple : Mr ACHREF possède deux entreprises, l’une située à Tunis et l’autre à Sousse, elles fabriquent et commercialisent le même produit. Pour l’année 20N, elles ont réalisé le même résultat : un profit de 30.000 D chacune. On vous communique les informations relatives à ces entreprises : Coût fixe Coût variable unitaire Quantité fabriquées et vendues
TUNIS 30 000 d 3d 10 000
SOUSSE 45 000 d 1,5 d 10 000
TAF : 1°/ Déterminer le prix de vente et le seuil de rentabilité de chaque entreprise (en volume et en valeur) 2°/ Déterminer la date du seuil de rentabilité, sachant que les ventes sont régulières durant l'année. Solution 3.2 Activité irrégulière : Dans ce cas, il s’agit de calculer le chiffre d’affaires cumulé et de déterminer la date par interpolation linéaire ou en appliquant la règle de trois. Exemple : Reprenant l’exemple précédent, on suppose que la société de « Tunis » a une activité saisonnière et que ses ventes pour l’année 20N ont été réalisé comme suit : 1ere trimestre 2 éme trimestre 3 éme trimestre 4 éme trimestre
ventes/semestre 1500 unités 1000 unités 3000 unités 4500 unités
ventes cumulées 1500 2500 5500 10000
TAF : 1°/ Déterminer la date de réalisation du seuil de rentabilité. Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect22.htm [18/02/2004 10:35:27]
III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION
III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION
Cette modification peut porter sur le taux de marge et/ou sur les charges fixes (la structure). 1. Modification du taux de marge 2. Modification de la structure
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect3.htm [18/02/2004 10:36:25]
A/ Modification du taux de marge
III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION 1. Modification du taux de marge 2. Modification de la structure 1. Modification du taux de marge
modification du taux de marge peut résulter soit d’une variation du prix, soit du coût variable unitaire ou les deux à la fois. Dans un tel cas, le seuil de rentabilité varie aussi, puisqu’il est fonction du taux de marge. Exemple : Reprenons l’exemple de la Société de Mr « ACHREF », mais en supposant que le prix de vente unitaire augmente de 10 % : TAF : - Déterminer la valeur du taux de marge. - Quel sera l’impact de ce changement sur la valeur des SR déjà déterminés ? Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect31.htm [18/02/2004 10:36:46]
B/ Modification de la structure
III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION 1. Modification du taux de marge 2. Modification de la structure 2. Modification de la structure La modification de la structure implique une modification des charges fixes (achats d'équipement, achat d’un nouveau local, embauche de nouveaux salariés). Tous ces cas entraînent un changement du seuil de rentabilité. Exemple: Reprenant le même exemple précédent, on suppose que les charges de structure de la société située à Tunis ont augmenté de 20 % . TAF : Déterminer le nouveau seuil de rentabilité. Solution
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect32.htm [18/02/2004 10:36:46]
F Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaire par lequel l’entreprise ne réalise ni perte
A RETENIR
- Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires par lequel l’entreprise ne réalise ni perte ni profi ; - Au seuil de rentabilité la marge sur coût variable est égale aux charges fixes ;
avec CA - CA* = marge de sécurité ; - La date de réalisation du seuil de rentabilité dépend de la nature de l’activité (régulière ou irrégulière).
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/retenir.htm [18/02/2004 10:37:15]
L’entreprise « Parapapo » spécialisée dans la production et la commercialisation des parapluies pour hommes et femmes.
APPLICATION
L’entreprise « Parapapo » spécialisée dans la production et la commercialisation des parapluies pour hommes et femmes. Cette entreprise exerce une activité saisonnière de part la nature du produit. Pendant l’exercice 20N, on a enregistré les informations suivantes : - Production et vente : 260000 parapluies - Prix de vente unitaire : 9,7 D - Coût variable de production unitaire : 5,820 D - Coût variable de distribution unitaire : 1 D - Coûts fixes : 255168 D. TAF : -1- * Déterminer la quantité produite qui donne un résultat nul. * Dégager le chiffre d’affaires critique. -2- Déterminer la date de la réalisation du seuil de rentabilité sachant que les quantités produites ont été les suivantes durant l’année : janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre 40.900 42.200 43.900 5.400 3.500 18.000 21.400 36.500 48.200 -3- Une modification des conditions d’exploitation (installation d’un nouveau système automatisé de production) va engendrer une diminution des charges variables de production de 5,5 % mais augmenter les charges fixes de 21600 D. Calculer le nouveau seuil de rentabilité ? -4- Les modifications techniques proposées dans (3) sont adoptées. Le plan marketing prévoit une augmentation des ventes si l’entreprise accepte de baisser son prix à 9,420 D la pièce et d’engager des frais de publicité supplémentaires à raison de 4000 D. Calculer le nouveau seuil de rentabilité -5- Calculer dans le dernier cas la marge de sécurité et l’indice de rentabilité.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/appli.htm [18/02/2004 10:37:41]
1°/ Rt = 0 ?
SOLUTION
1°/ Rt = 0
Recettes totales - Coût total = 0
P x Q - [ CVU Q +
F] = 0
Q (P - CVU) = F
AN : D’où CA*1 = 9,7 x 88 600 = 859 420 D. 2°/ MOIS janvier février mars avril MAI JUIN JUILLET AOÜT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE D2CEMBRE
quantité/mois 40.900 42.200 43.900 5.400 3.500 18.000 21.400 36.500 48.200
quantité cumulée 40.900 83.100 127.000 132.400 135.900 135.900 135.900 135.900 153.900 175.300 211.800 260.000
Ainsi , pendant le mois de Mars on atteint le seuil de rentabilité et plus exactement :
c'est à dire le quatrième jour du mois de Mars . 3°/ . Charge variable unitaire de production = 6,82 x 94,5 % = 6,4449 D . Charges fixes = 255168 + 21600 = 276768 D.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sol.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:38:05]
1°/ Rt = 0 ?
CA*2 = 9,7 x 85026 = 824 752,2 D 4°/ p' = 9,420 D et F' = 276 768 + 4 000 = 280 768 d
CA*3 = 9,420 x 94 373 = 888 994,66 DT 5°/ Marge de sécurité = CA- CA*
AN : MS
= (260 000 - 94 373) x 9,420 = 2 449 200 - 888 994,66 = 1 560 206,34 D
Indice de rentabilité = MS/ CA AN : IR = 1560 206,34 /
2 449 200 = 63,7 %
Donc, l’entreprise peut baisser ses ventes de 63,7 % sans pour autant réaliser des pertes.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sol.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:38:05]
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Chapitre 4 Introduction
Le coût marginal 1. Concept de coût marginal
La méthode d’analyse qui se base sur le coût marginal permet d’apprécier l’opportunité d’une production supplémentaire. Cette analyse prend aussi de l’importance, lorsqu’une activité de production atteint sa capacité normale. Il s’agit de calculer le coût de revient d’une unité supplémentaire.
2. Typologie
Objectif du chapitre
3. Utilité du coût marginal 4. Appréciation critique
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de : * définir la notion du coût marginal * comprendre les implications d’une production supplémentaire sur le résultat de l'entreprise
A retenir Application
* saisir l 'importance du coût marginal lors de la prise de certaine décision de gestion (exemple : accepter ou refuser une commande supplémentaire) .
Solution Evaluation
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/pagechf.htm [18/02/2004 10:38:53]
F Le coût marginal est le coût de la dernière unité fabriquée ou de la dernière série d’un produit donné.
A RETENIR
- Le coût marginal est le coût de la dernière unité fabriquée ou de la dernière série d’un produit donné. - Le coût marginal est composé du coût variable unitaire auquel on ajoute le coût fixe unitaire, s’il est nécessaire. - L’optimum technique correspond au minimum du coût moyen. - L’optimum économique est le niveau de production pour lequel l’entreprise réalise un résultat maximal.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/retenir.htm [18/02/2004 10:40:31]
La Société « Tréchik » fabrique et commercialise 8000 articles d’un produit unique (Robe soirée) vendu à 200 D l’unité.
APPLICATION
La Société « Tréchik » fabrique et commercialise 8000 articles d’un produit unique (Robe soirée) vendu à 200 D l’unité. Cette production a consommé les charges suivantes : . Charges variables : - Matières premières
180.000 D
- Matières consommables
365.000 D
- MOD
440.000 D
. Charges fixes : - Amortissements
120.000 D
- Charges administratives
37.000 D
- Charges de location
80.000 D
Un ancien client a proposé une commande supplémentaire de 3000 articles. TAF : 1°/ On suppose que cette commande supplémentaire n’entraînerait pas une modification dans la structure de l’entreprise, devrait-on accepter cette commande sachant que le prix vente unitaire des 3000 articles baisserait de 30 %. 2°/ On suppose que l’exécution de cette commande exige l’augmentation des charges de structure de 63.000 D., l la décision prise dans 1°/ sera-t-elle maintenue étant donné la réduction du prix de vente reste la même.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/applica.htm [18/02/2004 10:40:47]
1°/ Il n’y a pas de changement dans les charges fixes, par conséquent le coût marginal est composé uniquement du coût varia
SOLUTION
1°/ Il n’y a pas de changement dans les charges fixes, par conséquent le coût composé uniquement du coût variable unitaire.
P’
marginal est
= 200 (1 - 0,3) = 140 D.
Donc une untié produite au-delà des 8000 unités, coûtera 123,125 mais sera vendue à 140 D réalisant ainsi un bénéfice de (140 - 123,125) x 3000 = 50625 D. L’entreprise peut alors accepter la commande supplémentaire. 2°/ L’exécution de la commande entraîne un nouveau investissement, d’où le coût marginal est composé du coût variable unitaire des charges fixes.
Or, le prix de vente p’ = 200 x 70 % = 140 D. Donc, toute unité produite au-delà des 8000 unités, coûtera 144,125 D et qui sera vendue à 140 D. D'où , cette commande va engendrer une perte de: (140 - 144,125) x 3000 = - 12375 D. L’entreprise ne peut pas maintenir la décision du premier cas. Elle doit refuser cette commande supplémentaire.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/solution.htm [18/02/2004 10:41:13]
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Chapitre1 Introduction
Les côuts préetablis 1. Côuts préetablis 2. Détermination des standards
La comptabilité de gestion par ses méthodes de calcul des coûts complets ou partiels contribue à l'amélioration de la gestion des entreprises. Cet enrichissement peut être approfondi par les coûts préetablis. Objectifs du chapitre :
3. Budget de section A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de : A retenir Application
* définir le coût préétabli, connaître ses hypothèses et ses composantes et son rôle;
Solution
* saisir la méthode d’établissement des coûts préétablis;
Evaluation
* définir le budget de section, le budget flexible et son utilité.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/pagechx.htm [18/02/2004 10:41:50]
I - COUTS PREETABLIS
I. COUTS PREETABLIS 1. Définition 2. Hypothèses 3. Rôles 4. Processus de calcul des coûts préétablis
1. Définition Le coût préétabli se définit comme étant « un coût évalué à priori, soit pour faciliter certains traitements analytiques, soit pour permettre le contrôle de gestion à l’aide de l’analyse des écarts ». Il peut être déterminé : - à partir des analyses techniques et économiques, coût préétabli s’appelle coût standard et il est considéré comme une norme, - à partir d’un budget d’exploitation existant d’avance, on parle de coût budgété. - à partir des informations comptables antérieures, le coût est dit coût moyen
prévisionnel.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section1.htm [18/02/2004 10:42:21]
B/ Hypothèses
I. COUTS PREETABLIS 1. Définition 2. Hypothèses 3. Rôles 4. Processus de calcul des coûts préétablis
2. Hypothèses Les hypothèses de calcul des coûts préétablis sont des hypothèses qui portent sur l’activité : - une activité normale : le coût préétabli déterminé selon l’activité normale est valable pour toutes les périodes. - une activité ajustée suivant la conjoncture d’une période déterminée: le coût préétabli issu n’est valable que pour la période concernée.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section11.htm [18/02/2004 10:42:30]
C/ Rôles
I. COUTS PREETABLIS 1. Définition 2. Hypothèses 3. Rôles 4. Processus de calcul des coûts préétablis
3. Rôles - Evaluation rapide de la production: Exemple : Un atelier fabrique des chaises dont le coût unitaire préétabli s’élève à 50 D la pièce. Or la production du mois est de 100 pièces. Le coût de production prévisionnel de toute la production est : 50 x 100 = 5 000 D - Contrôle des conditions internes d’exploitation : Utilisé comme norme, le coût préétabli (standard) permet la comparaison entre ce qui devrait se produire et ce qui s’est réellement produit.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section12.htm [18/02/2004 10:42:30]
D/ Processus de calcul des coûts préétabli
I. COUTS PREETABLIS 1. Définition 2. Hypothèses 3. Rôles 4. Processus de calcul des coûts préétablis
4. Processus de calcul des coûts préétabli * Stades de calcul des coûts préétablis: Les stades de calcul des coûts préétablis sont les mêmes que les stades du coût réel: - stade d’approvisionnement, - stade de production, - stade de distribution. * Composantes : Comme les coûts réels, les coûts préétablis sont composés de : - charges directes : (MOD, matière première...) - charges indirectes imputées sur la base des unités d’œuvre Ainsi, on aura : coût préetabli = coût unitaire préetabli x quantité préetablie Remarque : Pour tout ce qui va suivre on va supposer que le coût préétabli est un coût standard.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section13.htm [18/02/2004 10:42:30]
II - DETERMINATION DES STANDARDS
II. DETERMINATION DES STANDARDS 1. Etablissement des standards techniques 2. Etablissement des prix et coûts standards
1. Etablissement des standards techniques
1.1Matière première : Pour déterminer les standards de consommation des matières premières deux cas se présentent : - Une production de masse : sans aucune distinction des lots : dans ce cadre, les standards techniques sont établis à partir des formules de composition. Exemple : le dosage des matières, le rendement des produits à obtenir. - Une production sur commande : Dans ce cadre, les standards sont déterminés à partir des nomenclatures qui définissent les pièces à fabriquer, les matières à employer... Remarque : Il ne faut pas oublier le cadre réel de production où on peut rencontrer les déchets et les pertes diverses. D’où on doit tenir compte de leur évaluation. 1.2 Main-d’œuvre : Le traitement de la main-d’œuvre nécessite l’analyse du temps dépensé pour l’exécution de la production. En effet, les standards à déterminer dans ce cadre sont des standards du temps. Deux techniques sont possibles pour le calcul du temps : * le chronométrage * l’addition de temps élémentaires étudiés expérimentalement. D’une manière générale, la détermination du standard est obtenue ainsi : temps théorique de l'opération + temps de mise en marche + temps de relâche (repos physique) = TEMPS STANDARD DE L'EXECUTION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section2.htm [18/02/2004 10:42:57]
B/ Etablissement des prix et coûts standards
II. DETERMINATION DES STANDARDS 1. Etablissement des standards techniques 2. Etablissement des prix et coûts standards
2. Etablissement des prix et coûts standards 2.1 Matière première : Le prix standard de matière première peut être soit : * le prix standard de la dernière période, y compris les frais d’achat, * un prix prévisionnel tenant compte de la conjoncture. coût standard = prix unitaire standard x quantité standard
2.2 Main-d’œuvre : Le coût standard unitaire de la main-d’œuvre dépend du système de rémunération applicable dans l’entreprise. * soit une rémunération par pièce : le coût standard résulte du tarif à la pièce ou encore du tarif horaire correspondant à un nombre de pièces standard, * soit une rémunération par temps effectué : le coût standard est le temps standard multiplié par le tarif horaire standard.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section21.htm [18/02/2004 10:43:16]
II - DETERMINATION DES STANDARDS
III. BUDGETS DE SECTION
L’une des bases de calcul des coûts préétablis est la création et l’établissement des budgets. Ce dernier est considéré comme un instrument de gestion prévisionnelle. 1. Définition et rôle 2. Budgets flexibles
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section3.htm [18/02/2004 10:43:25]
A/ Définition et rôle
III. BUDGETS DE SECTION 1. Définition et rôle 2. Budgets flexibles 1. Définition et rôle Le budget de section est « l’expression quantitative et financière d’un programme d’action envisagé pour une période donnée ». Quatre programmes fondamentaux peuvent être traduits en budgets : -les ventes, -la production, -les investissements, -la finance. Quelque soit le budget à établir, on lui attribue un double rôle : - Contrôler l’évolution des charges d’une section à travers la comparaison entre les prévisions et les réalisations. - Calculer les coûts standards des unités d’œuvre des sections.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section31.htm [18/02/2004 10:43:42]
B/ Budgets flexibles
III. BUDGETS DE SECTION 1. Définition et rôle 2. Budgets flexibles 2. Budgets flexibles 2.1 Définition : « Un budget flexible est un budget de frais, établit pour différents niveaux d’activité d’un centre de travail ». 2.2 Utilité du budget flexible : Le recours au budget flexible comme forme de budget de section peut être justifié par plusieurs raisons: - C’est un instrument de comparaison entre les conditions d’exploitation prévues et les conditions réelles. - C’est un instrument qui permet un meilleur ajustement des charges à chaque niveau d'activité sachant que les charges variables ne sont pas tout à fait proportionnelles, comme les charges fixes ne sont fixes qu’à court terme. - C’est un moyen de calcul des standards en fonction d’un niveau d’activité prévisionnel. A ce titre, il faut préciser qu’il y a deux systèmes de standards possibles : * standard normal : Le coût standard de l’unité d’œuvre ,à utiliser, est toujours celui de l’activité normale quelque soit le niveau de l’activité prévue. * standard courant ou budgété : Le coût standard de l’unité d’œuvre est pris pour l’activité escomptée de la prochaine période d’exploitation. 2.3Généralisation : Le budget flexible peut être exprimé d’une manière générale en fonction du niveau d’activité x : f(x) = CVU . X + CHARGES FIXES tels que : CVU : coût variable unitaire f : fonction linéaire
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section32.htm [18/02/2004 10:43:42]
A RETENIR
A RETENIR
* Un coût préétabli est un coût évalué, à priori, soit pour faciliter certains traitements analytiques, soit pour permettre le contrôle de gestion à l’aide de l’analyse des écarts. * Le coût préétabli peut être : - un coût standard, - un coût budgété, - un coût prévisionnel. * La détermination des coûts standards est basée sur : - les quantités standards (de matières, de temps,...); - les coûts unitaires (de matières, de main-d’œuvre,...). * Les budgets de section assurent un double rôle : - contrôler l’évolution des charges des sections; - calculer les coûts standards des unités d’œuvre.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/retenir.htm [18/02/2004 10:43:57]
APPLICATION
APPLICATION
1°/ Etablir le budget flexible d’une section compte tenu de ces niveaux d’activité : 400 h, 500 h, 600 h sachant que le niveau normal correspond à 500 h et qu’on dispose des informations suivantes : * Charges variables : Charges de personnel
10 000
Autres services extérieurs
4 800
Energie Matières consommables
2 500 14 000
* Charges fixes : - Amortissements - Assurance
3 000 D 1 800 D
La section a fonctionné avec une activité de 400 heures et a dégagé les charges réelles suivantes :
charges par nature charges variables :
montant réel
charges de personel
8 400
autres services extérieurs
3 560
enérgie
1 860
matières consommables
12 000
charges fixes : amortissements
3 000
assurance TOTAL
2 300 30 620
2°/ Calculer les écarts entre les données réelles et le budget prévisionnel du niveau d’activité 400 h. 3° / Sachant que le standard est normal, calculer le coût standard global pour l’activité 600 h ?
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/applica1.htm [18/02/2004 10:44:09]
1°/
SOLUTION
1°/ 400
500
600
charges variables : charges de personel
8 000
10 000
12 000
autres services extérieurs
3 840
4 800
5 760
énergie
2 000
2 500
3 000
11 200
14 000
16 800
3 000
3 000
3 000
1 800 29 840
1 800 36 100
1 800 42 360
matières consommables charges fixes : amortissements assurance total coût horaire standard
74,6
72,2
70,6
2°/ CHARGES (400h)
Réelles
Budget
ECART perte
gain
charges variables : charges de personel
8 400
8 000
autres services extérieurs
3 560
3 840
280
energie
1 860
2 000
140
12 000
11 200
amortissements
3 000
3 000
assurance
2 300
1 800
500
TOTAL
30 620
29 840
1 700
matières consomables
400
800
charges fixes :
Ecart global = + 1280 ---- écart défavorable 3°/ Coût horaire standard = 72,2 D/heure D’où le coût standard de l’activité sera : 72,2 x 600 = 43320 D.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/solu.htm [18/02/2004 10:44:22]
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Chapitre 11 Introduction
L'analyse des écarts 1. Notion de base 2. Analyse de l'ecart sur charges directes 3. Analyse des ecarts sur charges indirectes
Un des objectifs de la comptabilité de gestion est le contrôle de la rentabilité et la localisation des responsabilités. Pour celà, il faut comparer le coût calculé à une norme (coût standard) afin de dégager une différence appelée: écart. La connaissane des écarts et leur analyse par la suite permet d'apporter des actions correctives et améliorer ainsi les performaces de l'entreprise en se rapprochant des prévisions. Objectif du chapitre
A retenir Application
Définir et décomposer l'écart global.
Solutioin
Analyser l'écart sur charges directes et interpréter les résultats obtenus.
Evaluation
Analyser l'écart sur charges indirectes et interpréter les résultats obtenus.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/index11.htm [18/02/2004 10:44:50]
I - NOTIONS DE BASE
I - NOTIONS DE BASE 1. Définition 2. Décomposition 3. Interprétation 1. Définition Un écart se définit comme la différence entre les réalisations et les prévisions. Ainsi : Ecart = Coût réel - Coût préétabli E = CR QR - CP QP Avec : E
: écart global;
QR : quantité réelle; Qp: Quantité préétablie; CR: Coût réel; CP: Coût préétabli.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec1.htm [18/02/2004 10:45:37]
B/ Décomposition :
I - NOTIONS DE BASE 1. Définition 2. Décomposition 3. Interprétation 2. Décomposition ● L’écart peut être décomposé en : ð écart sur coût ð écart sur quantité En effet :
E = CR QR - CP QP E = CR QR - CP QP - CP QR + CP QR E = (CR - CP) QR + (QR - QP) CP ê
●
ê
écart sur coût écart sur quantité L’Ecart global peut être décomposé en : - écart sur charges directes : matières premières, main-d’œuvre directe,... - écart sur charges indirectes : frais de section
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec12.htm [18/02/2004 10:45:45]
1.3 Interprétation
I - NOTIONS DE BASE 1. Définition 2. Décomposition 3. Interprétation 3. Interprétation L’analyse des écarts doit être orientée vers la recherche des causes afin de les améliorer ou les neutraliser. En effet, un écart positif est jugé défavorable du fait que, les coûts réels sont supérieurs aux prévisions et un écart négatif est jugé favorable parce que les coûts réels sont inférieurs aux prévisions. Les causes des écarts peuvent provenir : - des quantités : Nombre d’heures, nombre d’unités de matières, nombre d’unités d’œuvre: il s'agit d'un écart sur quantités. - des coûts : Taux de salaire horaire, coût des matières, coûts des unités d’œuvre: il s'agit d'un écart sur coût. Cette décomposition peut être shématisée ainsi:
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec13.htm [18/02/2004 10:45:45]
A
II - ANALYSE DE L’Écart SUR CHARGES DIRECTES 1. Analyse de l'écart sur matières premières 2. Analyse de l'écart sur main d'oeuvre directe (E/MOD) 1. Analyse de l’écart sur matières premières 1.1 Définition :On désigne par : QR: Quantité réelle de matières; QP: Quantité préétablie de matières; CR: Coût unitaire réel de matières; CP: Coût unitaire préétabli de matières. Ainsi
Ecart / Matières =
QR CR - QP CP
= QR (CR - CP) + CP (QR - QP) = Ecart sur Coût + Ecart sur Quantité Par conséquent:
1.2 Interprétation des écarts : ● Un écart sur coût positif, par exemple, est un écart défavorable. En effet, le coût réellement supporté (pour la quantité réelle) dépasse celui qui a été prévu. D’où un manque de performance dont il faut localiser, rechercher et analyser les causes. Il peut s’agir, par exemple, d’un mauvais choix des fournisseurs, d’un manque d’informations sur les prix,... Si l’écart est négatif, il est jugé favorable. ● S’il s’agit d’un écart sur quantité positif, il peut se justifier par une production supérieure à celle prévue ou au contraire par des défaillances, telles que la multiplication de pannes, l’existence de déchets excessifs, le manque de compétence des ouvriers,...
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec21.htm [18/02/2004 10:46:08]
II - ANALYSE DE L’ECART SUR CHARGES DIRECTES
II - ANALYSE DE L’Écart SUR CHARGES DIRECTES 1. Analyse de l'écart sur matières premières 2. Analyse de l'écart sur main d'oeuvre directe (E/MOD) 2. Analyse de l’écart sur main-d’œuvre directe (E/MOD) 2.1 Définition : On désigne par : TR: Temps de travail réel. TP: Temps de travail préétabli. SR: Taux de salaire réel. SP: Taux de salaire préétabli. Ainsi E / MOD =
TR SR - TP SP
=
TR (SR - SP) + SP (TR - TP)
=
Ecart sur salaire + Ecart sur temps de travail
2.2 Interprétation : ð Un écart sur temps de travail positif peut résulter d’un manque de qualification des ouvriers, l’utilisation de la main-d’œuvre intérim et inversement. ð Un écart sur salaire positif, par exemple, peut avoir pour cause la modification non prévu des salaires.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec22.htm [18/02/2004 10:47:04]
III - ANALYSE DES ECARTS SUR CHARGES INDIRECTES
III - ANALYSE DES ECARTS SUR CHARGES INDIRECTES
C’est l’analyse des frais des sections. L’activité d’une section est mesurée par le nombre d’unités d’œuvre.Ainsi Ecart/charges indirectes = ARCR - AP CP Avec:
AR: Nombre réel d'unités d'oeuvre (niveau d'activité du centre); AP: Nombre préétabli d'unités d'oeuvre; CR: Coût réel de l'unité d'oeuvre; CP: Coût préétabli de l'unité d'oeuvre. L’écart sur charges indirectes peut être décomposé en trois écarts, à savoir : - écart sur budget, - écart sur activité, - écart sur rendement.
1. Ecart sur budget 2. Ecart sur activité 3. Ecart sur rendement
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec3.htm [18/02/2004 10:48:44]
- Un écart est la différence entre les réalisations et les prévisions.
A RETENIR
- Un écart est la différence entre les réalisations et les prévisions. - L'écart peut être décomposé en: - écart sur coût et écart sur quantités; - écart sur charges directes etécart sur charges indirectes. - L'écart sur charges indirectes peut être décomposé en: - écart sur budget; - écart sur activité; - écart sur rendement.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/retenir.htm [18/02/2004 10:48:58]
APPLICATION
APPLICATION
L’entreprise « Klou Klou » dont l’activité principale porte sur la production d'un produit P adopte la méthode des coûts préétablis pour contrôler sa production. La fiche du coût préétabli de 1000 unités est la suivante : è Matières premières : 1600 Kg à 4 D/Kg è M.O.D.
: 300 heures à 1,2 D/h
è Frais de section
: 200 heures machines à 4,6 D/h
Sachant que les charges fixes prévisionnelles du trimestre sont de 4800 D. A la fin de ce trimestre, les réalisations ont été les suivantes : * Production : 19000 unités finies ayant consommé : è Matières premières : 22500 Kg à 4,3 D/Kg è M.O.D.
: 6080 heures à 1,250 D/h
è Frais de section
: 3610 h machine sachant que les frais de section s’élèvent
à 20.634 D dont 5472 sont des charges fixes. Travail à faire 1°/ Présenter la fiche du coût préétabli pour une unité produite. 2°/ Déterminer dans un tableau, le coût de production réel et le coût de production préétabli global du 2ème trimestre 20N. En déduire l’écart global. 3°/ A nalyser : a- l’écart sur matières premières et M.O.D. b- l’écart sur charges indirectes.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/application.htm [18/02/2004 10:49:48]
SOLUTION
SOLUTION
1°/ Coût préétabli unitaire Charges directes - Matières premières
1,6
4
6,4
- MOD Charges indirectes
0,3
1,2
0,36
- Frais de sections
0,2
4,6
0,92
- Charges fixes Coût préétabli unit.
4,8 12,48
2°/ Coût réel (19 000)
Coût préétabli (20 000)
Ecart
Q
CU
T
Q
CU
T
+
28 500
4,3
122 550
30 400
4
121 600
950
- MOD 6 080 Charges indirectes
1,25
7 600
5 700
1,2
6 840
760
- Frais de section
,715
20 634
3 800
4,6
17 480
19 000
4 800 7,935 150 720
-
Charges directes - Matières prem.
610
- 1 646 - Charges fixes 19 000
7,936
150 784
1 710
3°/ * Ecart/matières premières = 122 550 - 121 600 = 950 D. ð Ecart/quantité = (28 500 - 30 400) x 4 = - 7 600 D. ð Ecart/coût
= (4,3 - 4) x 28 500 = + 8 550 D.
* Ecart/M.O.D. = 7 600 - 6 840 = + 1 140 D. ð Ecart/temps
= (6080 - 5 700) x 1,2 = + 456 D.
ð Ecart/taux
= (1,25 - 1,2) x 6080 = + 304 D.
* Ecart/charges directes = 20634 -23504 = - 2566 D. ð Ecart/budget = 3610 x 5,75 - (3610 x 4,6 + 4800) = - 772 D. ð Ecart/activité
= (3610 x 4,6 + 4800) - 5,8 x 3610 = + 468 D.
ð Ecart/rendement = 5,8 x 3610 - 4000 x 5,8 = - 2262 D.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/solution.htm [18/02/2004 10:49:57]
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