Completion
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completion d'un puit de forage...
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2 COMPLETION La complétion englobe l’ensemble des opérations destinées à la mise en service du puits, en particulier, la réalisation de la liaison couche-trou, le traitement de la couche, l’équipement du puits qui permettent d’acheminer le fluide de formation en toute sécurité depuis le réservoir jusqu’en surface. REUSSITE D’UNE COMPLETION DE PUITS Grands principes Une complétion de puits bien faite, pour y parvenir, rien ne doit être négligé ; il est donc impératif de les rappeler et de chercher à les appliquer : -
Equiper (ou déséquiper) un puits avec la liaison couche trou non réalisée (ou avec bouchage de fond) chaque fois possible ; Eviter de circuler de l’acide ou du sable dans une complétion définitive (préférence pour une complétion provisoire ou une intervention coiled tubing) ; La colonne de casing doit être testée ; Une complétion doit pouvoir être conçu pour facilité la maintenance (par exemple l’isolation de zones par le coiled tubing) ; Une complétion doit pouvoir être remontée ultérieurement (work over) dans des conditions satisfaisantes de sécurité et de réussite ; Le dialogue établi avant l’opération entre l’exécutant (superviseur) et le responsable du programme (technique puits) s’avère toujours profitable ;
Règles opérationnels -
Les équipements doivent être réceptionnés, préparés et testés à l’avance et de préférence à l’atelier. Il s’agit principalement : des équipements de fond, des tubulaires, des équipements de wire line et de tête de puits ; L’expédition des équipements de complétion doit se faire en utilisant des paniers ou des containers ; Sur le chantier, un jeu d’équipements de rechange et des tubings/manchons de secours doivent être prévus ; Le casing de production doit être scrapé et s’il y a eu fraisage de ferraille, une passe d’aimant est souhaitable ; La qualité de la cimentation au niveau du réservoir, dans l’entrefer entre casing de production et liner ou au sabot du casing doit être bonne (évaluation par outil approprié : CBL, + VDL et/ou CET….) ; Contrôle de la tête de liner, pour mise en évidence d’un débit de fuite ; Passe de Junk catcher systématiquement avant descente au câble d’un équipement plein trou (packer, bridge plug,…) ; On veillera à avoir OD catcher > OD équipement : Boue spécifique conçue pour ne pas endommager le moins possible le réservoir ; Epreuve des obturateurs ; Epreuve des casings avec protection de la gaine de ciment ; Contrôle de la normalité de pression dans les espaces annulaires ; Contrôle de sensibilité de l’indicateur de poids (Martin-Decker) ; Contrôle de la position du moufle dans l’axe du trou ; Contrôle de l’effacement du BOP annulaire (et après chaque manœuvre ultérieure) afin d’assurer le passage d’outil plein trou (packer, olive, etc.…) ;
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Le fluide d’EA est préférentiellement d’eau douce inhiber. En outre, le liquide de complétion n’occasionnera pas de sédimentation dans le puits ; nettoyage du circuit de surface avant phase de complétion (bassins), jetting du bloc BOP ; Ne pas favoriser le piégeage de sédiment sur un équipement de fond (exemple calamine ou circulation par le dessus d’un bouchon de fond) ; Contrôle de la position et de l’état des protecteurs de tubage à chaque manœuvre, y compris sur la tige carrée ; Toute opération de wire line dans le puits non ou mal dégorgé doit être envisagé avec circonspection ; Tout repêchage de bouchon doit s’effectuer en équilibre de pression ; Utiliser un test tool et non un bouchon ancré pour une épreuve hydraulique ou ancrage de packer hydraulique ; Ne pas graisser avec excès les connexions de tubing ; Faire des contrôles d’inspection de drift et des sièges durant la descente ; Ne pas blesser les tubing avec les mâchoires de clés mal adaptées ; une ‘’back-up tong’’ est requise ; Mettre en place un essuie-tige pour éviter la chute d’objet non identifié dans le puits ; Contrôler l’ouverture complète des opercules de vannes maîtresses ; Vérifiés que le nombre de tours est celui prévu par le constructeur ; Avoir sur le chantier la fiche technique de tout équipement de complétion descendu, y compris la procédure de pose et d’épreuve de l’olive ; Ne pas réutilisé un joint tore ayant servi ; Vérifier la verticalité du couple de vissage (bras de levier versus la valeur sur le tensiomètre) ; Laisser agir le temps et la température dans toute opération d’ancrage et de désancrage (par exemple ancrage du packer) ; En phase de dégorgement et de stimulation, installer vanne + manomètre sur les ‘’test-ports’’ et vent-ports’’ de la tête de puits pour diagnostiquer toute défaillance des étanchéités internes de la tête de puits ; Pour un déménagement d’appareil mettre en place 3 dispositifs de sécurité : o Pose plug wire line (à éviter pour les puits à huile) ‘’prendre les dispositions a fin d’éviter le dépôt des solides’’ ; o Pose BPV ; o Fermeture de la deuxième vanne maîtresse.
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La colonne de tubing doit y être utilisée avec les précautions suivantes : o Avant descente : triage, déblocage du protecteur, calibrage. o A la descente ; graissage dosé, guidage à l’emmanchement, blocage au couple (enregistrement éventuel), test intérieur éventuel (à l’hélium) ou à défaut test hydraulique extérieur de la connexion. o En fin de complétion : test intérieur et extérieur et calibrage de l’ensemble.
Instruction de conception -
Un tubage technique usagé ne peut être retenu comme un cuvelage que s’il satisfait aux contrôle mécanique imposé à ce dernier. On cherchera à avoir un diamètre d’écoulement progressif du fond vers la surface sans turbulence. 3
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On ne retiendra un joint coulissant qu’en l’absence d’autres solutions, il devra rester en position fixe en phase courante d’exploitation. Eviter de descendre des équipements à ancrage mécanique (exemple ; ball valve, sleeve) dans un liquide charge de solides. Utiliser deux équipements simples de préférence à un équipement à fonction multiples. Conserver la possibilité de repêcher les tubulaires par l’extérieur Retenir pour un puits dévié :
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o Des connexions type intégral ou exceptionnellement des manchons. o Un centrage de part et d’autre de packer pour ne pas poser en tête de liner. -
La tenue de l’ouvrage doit être prouvée par des tests représentatifs de ce qui se passera à long terme (injection forcée, déplétion, appui croissant,…)
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PARAMETRES LIES AUX TECHNIQUES DE COMPLETION En fonction des paramètres d’exploitations, un certain nombre de choix sont à faire en ce que concerne la complétion, en particulier : -
La configuration générale ; La liaison couche-trou ; Le traitement éventuel de la couche ; Les divers matériels composant l’équipement du puits ; L’activation éventuelle du puits ; La procédure opératoire pour réaliser la complétion ; Les procédures pour les interventions futures sur le puits.
Conception d’une complétion -
Optimiser les performances de productivité pendant toute la durée la vie du puits ; Assurer la fiabilité et la sécurité d’exploitation du gisement ; Optimiser la durée de vie des équipements ; Avoir la possibilité de modifier ultérieurement, sans trop de difficultés tout on partie de l’équipement du puits a fin de pouvoir s’adapter aux conditions d’exploitation future.
Principales configurations de la ou les colonnes de production complétion simple Dans ce cas le puits est équipé d’une seule colonne de production. Cela permet, en général d’exploiter un seul niveau.
De la sécurité due a la présence du packer. De la simplicité relative par comparaison à des complétions multiples on outre tant en ce qui concerne l’équipement ou l’entretien que le reconditonnement.
Avec tubing et packer
Avec tubing seul
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6 Complétions multiples
Il s’agit de l’exploitation dans un même puits de plusieurs niveaux, séparément et simultanément, donc par des conduites différentes. Les complétions double sont les plus courantes mais on peut avoir trois, quatre niveaux.
La complétion double avec deux colonnes de production, une pour chacun des deux niveaux, et deux packer permettant d’isoler les niveaux entre eux et de protéger l’annulaire. La complétion tubing annulaire et un seul packer, packer situe entre les deux niveaux à exploiter, ou un niveau exploité par la colonne de tubing et l’autre par l’annulaire.
Packer double
Packer simple
Complétions sélectives Il s’agit de l’exploitation dans un même puits de plusieurs niveaux, séparément mais successivement par la même colonne de production sans qu’il soit nécessaire de reprendre le puits, il s’agit en fait d’une exploitation alternée et le changement de niveau se font par la technique du travail au câble. Dispositif de circulation
Siége Bouchon
Outre des packers, cette technique nécessite des équipements de fond supplémentaires tels que :
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- Un dispositif de circulation comportant une chemise coulissante permettant de découvrir ou d’aveugler des lumières de communication entre l’intérieur et l’annulaire ; - Un siége permettant de mettre en place un bouchon.
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8 CONTROLE ET CONDITIONNEMENT DU TROU C’est une opération qui consiste à vérifier l’état du trou, les opérations à entre prendre sont plus nombreuses : -
Descente d’un outil et d’un scraper pour le faire, il peut être nécessaire de dégerber des masses-tiges et toute une partie des tiges utilisées en forage ; Contrôle avec l’outil de la côte du top du ciment, dans le casing (et reforage de l’excèdent éventuel de ciment) ; Scrapage de la future zone d’ancrage du packer ; Mise en place d’un fluide de complétion en fin de circulation ; Enregistrement de diagraphies pour contrôler la qualité de la cimentation ; Enregistrement de diagraphie de recalage, il s’agit généralement d’un gamma-ray permet une corrélation avec les diagraphies réalisées en trou ouvert. Ainsi, par la suite le calage par rapport aux niveaux ou aux interfaces du réservoir, des outils utilisés au cours des opérations de complétion pourront se faire simplement par rapport aux de cuvelage.
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Restauration éventuelle de la cimentation Dans le cas où la qualité de la cimentation est insuffisante par rapport aux problèmes que pose le gisement (isolation du ou des niveaux, interfaces….). Et aux opérations prévues sur la couche (essais de puits, traitement,….). Il est nécessaire d’entreprendre une restauration de cimentation. Rétablissement de la liaison couche-trou Dans le cas d’un trou tubé, il faut s’affranchir de la barrière entre le réservoir et le puits qui constituent la gaine de ciment et le tubage. Essai de puits Tout puits doit faire l’objet d’un test éventuellement de courte durée, pour connaître au moins son indice de productivité (ou d’injectivité) et son endommagement éventuel. Traitement de la couche Il s’agit principalement de contrôle des sables et des opérations de stimulation (acidification, fracturation) Selon le cas traitement sont réalisés avent ou après équipement du puits et peuvent nécessiter un équipement provisoire. Equipement du puits Il s’agit de la mise en place de l’équipement définitif du puits et du test de ces équipements une fois en place. A l’équipement classique de base (packer, équipement divers de fond, tubing, tête de puits), peuvent s’ajouter des équipements spécifiques relatifs à la sécurité ou à l’action du puits. Mise en service du puits et évaluation de ses performances Pour un puits cette phase nécessaire de remplacer fluide de densité suffisamment élevée pour tenir la pression de gisement qui se trouvait au départ dans le puits par fluide plus léger. La mise en service d’un puits producteur comporte une phase de dégorgement, les traitements effectués sur la couche peuvent imposer des contraintes à ce niveaux là (mise en dégorgement plus vite possible après acidification, dégorgement progressif en cas de contrôle de sables…). Elle peut nécessiter un démarrage assisté (pistonnage, utilisation d’un coiled tubing,…). Démontage de l’appareil Pour le déménagement de l’appareil de forage proprement dit, le puits doit être toujours mis en sécurité.
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Interventions ultérieures (mesures, entretien, reprise, abandon …) Ses suivis dans le temps du comportement du puits permettent d’agir en conséquence. Par ailleurs, la complétion du puits fait l’objet d’interventions d’entretien pour le garder en bon état. Elle peut aussi faire l’objet d’une reprise pour la réparer ou pour modifier les conditions d’exploitations. Toutes les opérations qui ont été réalisés dans le puits ainsi que les conditions dans laquelle elles se sont déroulées. Tous les équipements en place ainsi que leurs caractéristiques.
Il faudrait établir à chaque fois un rapport détaillé
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11 FLUIDES DE COMPLETION On appelle fluide de complétion, le fluide spécifique conçu pour ne pas endommager le moins possible le réservoir. Caractéristiques requises pour le fluide de complétion Assure la sécurité du puits, éviter d’endommager le réservoir, assurer le nettoyage du puits. on s’intéresse particulièrement aux caractéristiques ci-après : -
La densité o Elle doit assurer la stabilité du puits en exerçant une contre pression suffisante au niveau du réservoir ; o Une pression différentielle de l’ordre de 10 bars entre la pression hydrostatique et la pression de la couche est souvent adapter pour assurer une certaine sécurité tout en minimisant l’envahissement ; o Toutes fois dans certains cas particuliers la valeur retenue peut être nettement plus faible voir proche de zéro. -
La Viscosité o Elle doit être suffisante pour permettre un bon nettoyage du trou, pour maintenir en suspension les solides, pour freiner les venues de gaz.
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La vitesse de filtration o Il faut éviter la migration de particules solides dans les pores de la formation. Pour cela on peut utiliser des réducteurs de filtrat. o Dans certains cas formations sensibles en particulier il est important de limiter aussi le plus possible le volume de filtrat pénétrant dans la formation.
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12 EQUIPEMENTS DES PUITS L’architecture du puits a à sa disposition toute gamme d’équipements pour amener l’effluent du réservoir vers la surface : -
Accès au réservoir pour les mesures ; Transit efficace de l’effluent du fond vers la surface ; Contrôle d e l’effluent en surface ; Sécurité de l’installation.
Configuration générale de l’équipement d’un puits éruptif : De haut en bas, le puits éruptif comportent en général les équipement suivants : Tête de production : L’arbre de Noël est un ensemble de vanne, raccords qui permettent le contrôle de l’effluent, la mise en sécurité de l’installation, l’accès au puits, reçoit le dispositif de suspension de la colonne de production. La colonne de production : Conduite d’acheminement des effluents du puits jusqu’en surface. Packer de production : Dont le rôle est avant tout d’isoler le casing de la pression et du contacte physique des affluant parfois très corrosif Accessoires de fond : Tels que vannes à chemise coulissante, side pocket, siéges…
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13 TETE DE PRODUCTION Le choix du type de tête de production et les fonctions qu’elle doit assurer sont liés aux impératifs et besoins suivants de : -
Sécurité contre l’éruption ; Contrôle de débits du puits (dusage) ; Contrôle périodique de l’état du puits et/ou mise en sécurité du puits par des outillages descendu au câble ; Résistance à la pression et à la température en production
Il comporte généralement : -
Deux vannes maîtresses ; Une croix ; Une vanne de curage ; Un chapeau ; Deux vannes latéral.
Lors du choix des équipements, on considère en particulier les diamètres intérieurs de passage, la pression de service, la métallurgie et la configuration de la tête de production. -
Le diamètre intérieur vertical doit être au-moins égal à celui du tubing, le diamètre des vannes latérales de sortie étant en rapport avec ceux du tubing et du collecte. La série ou pression de service est choisie en fonction de la plus grande pression que l’on pourra avoir durant la vie du puits, en général la pression en tête puits fermé ou alors d’opérations spéciales.
On trouve des vannes série 3000, 5000, 10 000 et 15.000 normalisées par API. -
La métallurgie et la nature des étanchéités dépendent de la nature de l’effluent et de sa température, de la résistance au feu et de la pression de travail ; Le choix de configuration dépend, lui des conditions de sécurité, de l’encombrement et des besoins en exploitation.
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14 TUBING HEAD Elle assure l’étanchéité en tête de tubage précédent et supporte la colonne de tubing. Les sorties latérales sont équiper de vannes qui permettent le contrôle de l’annulaire quelquefois servent aux opérations de production ou d’injection.
et
Le diamètre intérieur de la tête de tubing doit être au moins égal au diamètre intérieur de tubage de production, de façon à permettre le passage des équipements de complétion et les outils d’intervention. La tubing head est équiper de pointeaux de blocage, qui servent surtout à maintenir en place l’olive de suspension et quelques fois pour énergisant le mécanisme d’étanchéité. partie inférieure de la tubing head est équipée de garniture afin d’assurer étanchéité parfaite sur le tubage.
La une
La sorties latérales de tubing head filetées, goujonnées ou bridées pour la en place des bouchons ou des vannes contrôle de l’espace annulaire.
sont mise de
Il existe trois types de tubing head : Tubing head suspension
avec
olive
de
Dans ces types de complétion la tubing head est installée sur la tubing ses principales fonction sont : -
head,
La suspension de tubing de production ; L’étanchéité entre le tubing et tubage ; La fixation de l’olive de suspension par des pointeaux ; L’accès et le contrôle de l’espace annulaire ; Sert de base pour l’installation de la tête de production.
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le
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Les caractéristiques de tbg head sont : -
La bride supérieure et inférieure de la tubing head doivent avoir respectivement les mêmes caractéristiques que l’arbre de noël et la casing spool ; La cloche supérieure reçoit l’olive de suspension ; Le cloche inférieur équiper de garniture pour assurer l’étanchéité autour du tubage ; Les vis pointeaux (set screws) servent à bloquer l’olive de suspension et à écraser le système d’étanchéité ; Les sorties latérales servent au contrôle d’espace annulaire ; L’orifice de test (test port) permet le test de la garniture d’étanchéité et le joint tore de la bride inférieure.
Olive de suspension Il existe deux types d’olive. La première est utilisée quand le packer nécessite un déplacement vertical pour son ancrage et elle n’est pas filée, la deuxième est utilisée quand le packer ne nécessite pas de mouvement pour son ancrage. L’olive de suspension est fabriquer d’un seul bloc en acier avec : -
Un filetage femelle permet le vissage de tube de manœuvre ; Un filetage inférieur est vissé au bout du dernier tubing et supporte le poids total de la colonne de production ; Un filetage femelle intérieur destiné à recevoir un clapet anti-retour ou un bouchon wire line (B.P.V) ; Un dispositif pour assurer une étanchéité positive entre le tubing et le tubage.
Tubing head a rams Ce type de tubing head son application dans les complétions ou il est nécessaire de mettre un certaine tension sur le tubing de production. la tubing head est équipé de deux mâchoires qui fond étanchéité autour du hanger nipple et assurent la suspension du tubing.
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Le hanger nipple est équipé d’un filetage gauche pour recevoir un clapet anti-retour ou un siége pour l’ancrage d’un bouchon wire line. Tubing head pour complétion multiple Ce type de tubing head est utilisé dans les complétions l’on désire produire plusieurs zones simultanément Pour les complétions multiples, la tubing head doit être équiper de rampes ou d’ergots pour permettre l’alignement de l’olive de suspension.
où
Tête de production La tête de production est un ensemble de vannes et d’équipements annexes montée en un seul bloc. Elle est utilisée principalement pour contrôler l’écoulement du fluide dans le tubing de production et permettre l’accès les opérations de pompage et d’intervention en toute sécurité. l’arbre de Noël en installé sur la tubing head et se compose des éléments suivants :
Vanne maîtresse inférieure (loweer master valve)
C’est une vanne à commande manuelle qui est rarement utilisé en cours des opérations sur le puits. Elle est utilisée vanne de secours pour la vanne maîtresse supérieure
Vanne maîtresse supérieure (upper master valve)
C’est la vanne primaire à utiliser en cas de fermeture du puits. La vanne maîtresse supérieure peut faire partie du dispositif de sécurité du puits, c’est une barrière primaire pour le contrôle en absence d’outils dans le puits. Dans le cas ou le puits est équipé d’un concentrique, un arbre de noël muni de rams devrait être utilisés pour fermer sur le concentrique et servira comme barrière primaire.
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pour
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Vanne de curage (swab valve)
C’est une vanne manuelle située au sommet de l’arbre de Noël, elle permet après sa fermeture et purge de pression piégée au-dessus, le montage et le démontage des équipements d’intervention en toute sécurité. Avant d’ouvrir la vanne de curage, il est nécessaire d’égaliser les pressions de part et d’autre de la vanne.
Vanne latérale intérieure (flow wing valve)
C’est une vanne manuelle située à la sortie latérale reliant la croix de circulation à la ligne de production. Elle permet d’isoler le puis de la ligne de production et éviter un retour de fluides dans le puits.
Vanne latérale extérieure (fail safe valve)
Normalement c’est une vanne à commande automatique, elle est située entre la vanne latérale intérieure et le porte duse. Cette se ferme automatiquement dés qu’il y a variation significative de pression en surface (chute ou augmentation de pression).
Vanne latérale intérieure de pompage (kill wing valve)
C’est une vanne manuelle qui n’est pas toujours installé sur la tête de production, située latéralement de la croix de circulation du côté opposé à la ligne de production. Elle permet de connexion de l’unité de pompage à la tête de puits. Nota : la vanne de curage et la vanne latérale intérieure de pompage doivent être avec des brides de prise de pression équipées de manomètres.
Duse de production
Elle est composée d’un corps massif avec : -
Une entrée latérale taraudée ou bridée ; Une sortie dans l’axe du pointeau, également taraudée ou bridée ; Un siége vissé au fond du corps avec un joint d’étanchéité ; Un chapeau avec un écrou rapide de presseétoupe de la vis pointeau ; La vis pointeau ; Sur vis pointeau, une douille graduée de 0 à 64/64 ème de pouce.
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Duse calibrée fixe
Elle est composé d’un corps massif avec : -
Une entrée latérale taraudée ou à bride ; Une sortie taraudée ou à bride ; Un duse fixe au fond du corps avec un joint d’étanchéité ; Un bouchon ave un écrou blocage.
Types de tête de production Tête de production conventionnelle La tête de production conventionnelle se compose des éléments standards qui, sont à goujons. Elles permettent ligne de production et l’accès à
connectés entre eux au moyen de brides d’éviter le fluide de formation vers la l’intérieur du tubing.
Avantages : -
L’empilage de la tête de l’opérateur ; Le coût de réparation de les autres ; Les éléments de la tête de besoin.
production peut être modifie au choix de ce type sont relativement moins cher que production peuvent être changés en cas
Tête de production compacte Dans ce cas les différentes vannes sont fabriquées en un seul bloc d’acier sans connexions entre elles. Seule la partie inférieure, supérieure et les sorties latérales seront connectées aux éléments de surface Avantages : -
Moins de possibilités de fuites ; Hauteur faible ; Temps de montage et démontage réduit.
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Tête de production horizontale La tête de production horizontale est souvent utilisée dans les puits nécessitant la remontée fréquente des complétions comme dans le cas des puits produisant par pompage Avantage : -
hauteur très courte ; remonter de la complétion sans démonter la tête de production.
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20 RECEPTION D’UNE TETE DE PUITS Principe de réception Cette réception est optionnelle, elle ne peut s’effectuer que si la commande la stipule. Contrôle visuel et dimensionnel Avant l’assemblage, sont particulièrement inspectés : -
La qualité de l’usinage et du perçage des trous ; La nature et la qualité de l’état de surface (sablage, métallurgie, revêtement, peinture) ; L’état des filetages de (olive, goujons, orifices, etc..) ; L’état des joints, protecteur de joints ; La disposition et l’identification des divers orifices, la qualité de leurs équipements (graisseur, orifices de purge et de test, vis pointeaux, sortie de ligne de contrôle ; La présence de monogramme API sur les éléments primordiaux ; Les défauts visibles de fonderie et les traces d’oxydation sont répertoriées.
Contrôle visuel des assemblages Sont notamment contrôler : -
L’alignement des pièces et l’absence d’arêtes vives lorsque le travail au câble est concerne ; La vérification du serrage de la boulonnerie et des bouchons sur les orifices ; La facilité de mise en place des étanchéités et de leur engagement ; La facilité de mise en place des étanchéités, etc.… ; La conformité des graisses ; Les plaques signalétiques des divers composants et le numéro d’ordre de la tête de puits.
Contrôle dimensionnel des éléments Ce contrôle se fait à l’aide de plans fournis par le fabricant et de spécification API-6A. Il concerne un ensemble d’éléments devant constituer un assemblage : il est fait au minimum sur un ensemble prélevé par sondage et par lot, il comporte obligatoirement : -
Le contrôle des brides ou clamps (diamètres, logement pour joints tores, entraxe boulons, etc.…) ; Les dimensions unitaires des éléments ; Le calibrage des filetages du chapeau, de l’olive, du logement pour BPV, du logement pour VR plug… ; Le calibrage intérieur des vannes à pleine ouverture.
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Contrôle de dimension de l’assemblage Le contrôle porte ensuite un ensemble des éléments contrôles avec en particulier : -
L’olive dans son logement pour vérifier le serrage des vis pointeaux et l’action de son étanchéité primaire ; L’adapteur sur l’olive pour l’emmanchement des étanchéités secondaires et la continuité de la ligne de control (quand elle existe) ; L’assemblage complet de la tête et son orientation pour un calibrage API dans sens vertical, les vannes manuelles et asservies étant ouvertes ; Les cotes d’encombrement de l’assemblage.
Essai de fonctionnement Sur l’assemblage sélectionné, on réalise les essais de fonctionnement suivants : -
Le nombre de tours et la manœuvrabilité (ouverture et fermeture manuelles) des vannes et duses ; Le fonctionnement conforme des opérateurs de vanne et duse (en particulier, on vérifie course et temps de manœuvre) ; La mise en place dans son logement de la BPV (ou autre similaire) ; La mise en place des VR plug dans les sorties latérales du tubing head ; La continuité électrique d’une éventuelle traversée pour capteur de fond ; La continuité hydraulique d’une éventuelle traversée pour de subsurface.
Epreuve hydrotraitement Les épreuves sont réalisées par le fabricant en conformité avec la spécification API-6A Epreuve d’une vanne L’inspecteur doit superviser les épreuves spécifiées par l’API-6A sur une vanne choisie par sondage Epreuve hydrostatique de l’ensemble Avec les vannes manuelles à demi-ouverte, les vannes asservies ouvertes par activation de l’opérateur, les tests ports ouverts on tests l’intérieur de la tête, à l’eau, de façon suivante :
Mise en pression de l’ensemble à la pression de service pendant 3 minutes suivies d’une purge et d’une repressurisation à la pression de service et vérification de la stabilisation de la pression sur une durée minimale de 15 minutes (enregistreur à joindre au rapport) ; Mise en pression de l’ensemble à 5% de pression de service et vérification de la stabilisation sur une durée minimum de 1 heure (enregistrement) ; Chaque vanne et cet assemblage est ensuite fermée et testée dans les mêmes conditions que précédemment (et dans les 2 sens s’il s’agit de vanne bidirectionnelle) ;
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La cavité entre l’olive de suspension et l’adapteur ainsi que les perçages pour la ligne de contrôle sont éprouvés à la pression de service.
Test d’ouverture des vannes Vanne asservie A l’occasion des épreuves prévues l’inspecteur fait procéder aux essais suivants :
Faire manœuvrer 2 fois chaque opérateur sans pression dans la vanne ; Faire manœuvrer 2 fois chaque opérateur avec la pression de service dans la vanne ; Faire ouvrir 2 fois chaque opérateur avec la pression de service appliquée d’un côté des opercules.
On notera à chaque essai le temps de réponse à la fermeture de la vanne et la pression requise dans l’opérateur pour l’ouverture de la vanne. Vanne manuelle A l’occasion de l’épreuve on vérifie la manœuvrabilité (par un seul individu) à l’ouverture d’une vanne sous sa pression différentielle maximale. Contrôle final Un nouveau contrôle au calibre API sera effectué à la fin des épreuves pour déceler un déréglage éventuel des vannes sur l’accès vertical. Les assemblages doivent être purgés de toute eau et regraissés après les épreuves et l’inspecteur doit s’assurer de la nature et de la qualité d’application de la peinture (pour prévenir la corrosion) Documents à fournir Par le fabricant L’inspecteur doit s’assurer que le fabricant fournit conformément à la commande les documents suivant : -
Plans avec nomenclature des pièces et des matériaux utilisés ; Manuel de fonctionnement et entretien (montage, démontage, graissage, vérification….) ; Liste des pièces de rechange pour une période de fonctionnement déterminée ; Copie des certificats dus en fonction du niveau de qualité ; Liste de colissage (marquage, type d’emballage).
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23 CLASSIFICATION DES EQUIPEMENTS TETE DE PUITS TEMPERATURE CLASSES K L P R S T U
TEMPERATURE -75° F (-60° C) A 180°(82°C) -50° F (-46° C) A 180°(82°C) -20° F (-29° C) A 180°(82°C) TEMPERATURE AMBIANTE 0° F (-18° C) A 150°(66°C) 0° F (-18° C) A 180°(82°C) 0° F (-18° C) A 250°(121°C)
la température minimum est la plus basse température extérieure à laquelle l’équipement peut être soumis. La température maximum est la plus haute température du fluide en contacte direct avec l’équipement
GUIDE D’UTILISATION CLASSE MATIE RE AA
SERVICE
CORROSION
H2S
CO2
Ancienne appellation CAMERON
STANDARD
NON CORROSIF
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