Clef

August 30, 2017 | Author: Salah Seghier | Category: Sentence (Linguistics), Reading (Process), Semiotics, Communication, Languages
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C.L.E.F

(Comprendre, Lire et Ecrire le Français)

Manuel destiné aux classes de 1ère AM

Lecture

Oral

Langue

Ecriture

L’enseignement du FLE par projets (Cours et exercices élaborés d’après les nouvelles orientations)

M.DRISSI H. FARES

Réfléchissons : Un bref contact avec ce support devra susciter la curiosité des élèves à qui il faudra immédiatement demander si ce document présente des particularités. Lesquelles ? Pouvons-nous parler de paragraphes ou de strophes ? (Laisser les élèves s’exprimer librement sur la question, appuyer leurs interventions par des exemples… (A ne pas confondre : bande dessinée et dessin animé) Puis se focaliser sur le texte et les codes utilisés (la langue et le dessin). La page d’une bande dessinée est appelée « planche » A son tour une planche est composée de plusieurs encadrés contenant les illustrations accompagnées de textes : ce sont les vignettes. Application : même consigne que celle formulée pour le poème

Exercice-3-: lis ce poème, ensuite rétablis, si possible, les accords dans les mots en italique: En sortant de l'école En sortant de l'école Nous avons renc²ont Un grand chemin de fer Qui nous a emmen Tout autour de la terre, Dans un wagon doré, Tout autour de la terre, Nous avons rencont La mer qui se promenait Avec tous ses coquillages Ses îles parfum Et ses saumons fum . Jacques Prévert

Avant-propos Le manuel C.L.E.F vient s'ajouter à la panoplie d'outils dont se servent les collègues en début de carrière pour affiner leurs préparations. Il a été élaboré de manière à apporter des réponses pédagogiques concrètes en vue de mettre son utilisateur au diapason des nécessités de l'enseignement du français selon les parcours d'apprentissages préconisés. Grâce à une définition claire des objectifs, et un guidage explicite des différentes situations, il ne manquera pas de susciter l'intérêt de l'entourage de l'enfant, qui verra là un instrument utile lui offrant la possibilité d'intervenir en cas de besoin. Le caractère parfois exhaustif des cours ne se définit pas comme absolu et sans restriction, une contrainte dont il faut s'acquitter dans un délai fixé, mais plutôt comme une démultiplication des chances de voir possible la modulation des contenus à dispenser. C'est donc la réflexion sur les ressources cognitives de l'apprenant qui prévaut; beaucoup moins le souci d'arriver à terme d'une séance mal négociée faute de temps. La progression proposée est d'autant plus simple dans sa conception qu'elle permet l'acquisition des principes d'un apprentissage qui sollicite et permet l'adhésion de l'élève. Le décloisonnement des différentes activités, la régularité et la fréquence de certaines approches, le choix de supports sans nuances vont dans le droit fil d'une formation motivée par ces préoccupations fondamentales : l'efficacité dans les transferts et la réussite dans les restitutions. Comment C.L.E.F propose- t- il les différentes activités d'une séquence ? Lecture : la stratégie adoptée cherche à forger chez l'élève l'esprit du partenaire attentif à ce qu'il a sous les yeux et conscient de ce qu'il va en faire. Il est appelé alors à décortiquer l'écrit selon des procédures très schématiques qui, progressivement établies, auront le mérite de le délivrer de son attitude passive d'une part et d'autre part limiter considérablement l'interventionnisme encombrant de l'enseignant. Les modèles de cours, dans ce domaine, suggèrent qu'on projette plusieurs éclairages sur les supports. La découverte des documents dans leurs univers, les dispositions graphiques et iconiques dont ils font l'objet, les circonstances qui ont dicté leur apparition, les publics auxquels ils sont destinés et bien évidemment l'étude des critères typographiques et linguistiques investis… Tout cela fait qu'au bout du compte l'apprenant développe une représentation très structurée du texte, moins énigmatique, en harmonie avec ses capacités, et lors de ses productions il s'en servira comme référence. Oral : se pliant aux exigences d'une même fonction du langage, les activités qui animent cette séance visent à transposer, dans l'autre code, le travail de modélisation effectué en lecture. Par ailleurs l'on est également tenu de prendre en charge un élément du fonctionnement pour y opérer un traitement ciblé. Souvent on lui reconnaît cette double vocation : 1. Consolider le travail de structuration entamé et exécuté en lecture. (Mémorisation /Restitution/ Anticipation : en fonction des plans dégagés et des "matériaux"mobilisés). 2. Verbaliser des situations, des faits relatifs au thème de la séquence pour prendre en charge des difficultés probables ou de survoler des points de langue dont le développement a été jugé inopportun dans l'immédiat (les exercices de construction). Langue : L'initiation aux principes de la grammaire textuelle s'érige de manière périodique et latente (progression thématique / mots de liaison : art. logiques – chronologiques / mots de reprise…) elle repose donc sur l'interdépendance des différentes activités d'une même séquence ainsi que sur l'aspect cohésif du projet. Sensibiliser à l'intérêt de tel ou tel autre point de langue est le préalable de toute formalisation à un niveau phrastique; C'est pourquoi des rétroactions surviennent sporadiquement vers les sources pour réfléchir aux décisions à prendre. La prise en charge explicite d'un fait grammatical ou d'un réseau lexical donné répond à ces attentes : - Faire acquérir à l'élève les bases de l'étude des groupes fonctionnels (phrases courtes, simples) et l'analyse logique (la phrase longue et la notion de rapport) avec une prédilection pour la réalisation pratique (la construction) en matière d'exercices. - Parfaire l'ouvrage de structuration et de la formation logique en recentrant la réflexion sur les modes d'insertion du terme ou de l'expression dans un ensemble donné (réseaux sémantiques/ champs lexicaux…). - Manipuler les formes verbales en fonction des systèmes d'énonciation en adéquation avec les types d'écrit. Reproduire correctement le potentiel lexical acquis par la réhabilitation de -1-

Avant-propos certaines démarches dont la dictée, exercice que soutient occasionnellement l'orthographe de règles. Ecriture : C'est sans doute l'ultime séance de la séquence mais dans la confection du projet, elle ne constitue qu'un jalon, une première tentative qui vient sanctionner deux événements décisifs : la typologie et la pratique linguistique. Ce caractère mixte, à la fois globale et synthétique, de l'expression écrite doit faire l'objet d'une attention constante. Les sollicitations qui figurent dans ce manuel sont planifiées de façon à favoriser une expression personnelle, créative, qui rayonnera ultérieurement au niveau collectif. Ainsi deux grandes étapes se succédant sont à distinguer : A/- Préparation à l'écrit : cette première phase de la leçon équivaut à l'installation d'un "échafaudage", car provisoire et ne constitue qu'un entraînement arrangé pour permettre, tout en l'assistant, de mesurer l'aptitude de l'élève à réussir une expression saine et positive (élaboration de canevas; reconstitution de textes puzzles; passage d'un code de communication à un autre…). B/- Production écrite : c'est le travail que l'élève devra réaliser seul en répondant aux attentes formulées dans les consignes. En définitive :

La progression vers des situations d'apprentissage de plus en plus méticuleuses se fait dans la souplesse grâce à un mouvement en spirale. Toutes ces activités gravitent autour d'un thème central (Le projet) et concourent à la prise de conscience quant aux modalités de sa réalisation. Il n'y a pas de place dans les contenus et les approches méthodologiques au sacré, à l'immuable savoir révélé, il revient à chacun d'enclencher un processus d'apprentissage qui maintienne l'élève dans une quête permanente de la connaissance. Evoluer sous le même ciel et ouvrir la voie vers différents horizons, c'est l'unique ambition de C.L.E.F. L'auteur.

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Avant-propos

Préambule (Séquences pour envisager autrement la lecture) Bien que ne figurant pas dans les instructions officielles, cette démarche se veut être une option dont l'effet est de fournir à l'apprenant des outils d'analyse et de synthèse. La lecture, cette activité capitale dans l'enseignement de la langue, doit être perçue comme l'idéal à atteindre, et parce qu'elle n'est jamais acquise, elle doit faire l'objet d'un perfectionnement continu. Au cours d'une vie, un même texte nous procure des sensations qui peuvent ne jamais être identiques. Cela s'explique par notre faculté à nous approprier les moyens d'un regard toujours mieux élaboré. Elle ne se limite donc pas à une simple construction de sens; elle a pour enjeu essentiel de diriger l'apprenant vers une maîtrise progressive des fonctions de l'écrit, pour aspirer au développement de ses aptitudes à communiquer un raisonnement ou la richesse d’une sensibilité personnelle. C'est une attitude qui adopte la recherche sur la forme du contenant comme étant indissociable de l'étude des aspects organisationnels, fonctionnels et linguistiques du contenu. Que l'on s'attelle à considérer le texte uniquement comme une masse compacte de termes et de phrases à déchiffrer et l'on s'offusque et se lamente de n'avoir face à soi que des" potaches blasés" relève du contradictoire. Donner les causes de la connaissance et non la connaissance toute faite, c'est assurer en partie l'autonomie de l'élève face à l'écrit. Et c'est là l'essence même d'une pédagogie qui veut se donner les moyens de l'efficacité. S'agissant des programmes destinés aux classes de 1°AM, ces séquences seront consacrées à l'installation d'éléments intermédiaires constants en vue d'étayer la recherche sur l'identification des particularités du texte narratif.

Séquence-1- :

la communication

Séquence -2- :

l'image d'un texte

Expliciter la situation de communication (Qui communique et pourquoi communique-t-il ?) contribue à se doter d'un indice important dans l'identification du type de texte.

Explorer l'environnement du texte ainsi que sa disposition (paragraphes; colonnes; parties; vignettes…) aide à le répertorier selon une dominante donnée.

Séquence-3- :

Séquence -4- : identifier les moments descriptifs dans le récit

le dialogue

Etudier le fonctionnement du dialogue direct pour s'en servir ultérieurement comme une constituante du récit.

Confronter la description à un autre niveau de communication (la narration) rend meilleures les capacités de l'élève à appréhender l'identification du conte dans des conditions optimales.

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Préambule : La Communication Objectifs:: Saisir le texte en tant qu'un objet communicable : ƒ Assouplissement : ƒ Les éléments de la communication. ƒ Les moyens de la communication. ƒ Les intentions de la communication. 1. Imprégnation : Observons : - Ali demande à son camarade :"As-tu révisé tes leçons ?". - "Bien sûr que j'ai tout révisé" répond le camarade. Réfléchissons : - Qui sont les deux intervenants ? - De quoi parlent-ils ? - Parlent-ils en même temps ? ère 1 intervention 2ème intervention Ali Son camarade Celui qui parle "As-tu révisé tes leçons ?" " Bien sûr que j'ai tout révisé" Ce qu'il dit Son camarade Ali Celui qui écoute Retenons : a- Ali (1ère intervention : est celui qui parle) discute avec son camarade (celui qui écoute) il communique avec lui : dire quelque chose à quelqu'un, c'est communiquer avec lui. 2. Les éléments de la communication : Toute communication implique la présence de ces trois éléments : Celui qui parle Ce qu'il dit Celui qui écoute

L'émetteur

Le message

Le récepteur

- Ali As-tu révisé tes leçons ? Son camarade. - Le camarade Bien sûr que j'ai tout révisé Ali. Manipulation : Retrouvons ces trois éléments dans le passage suivant : (Rachida discute avec son institutrice) - Si tu veux qu'on soit amis, dis-moi toute la vérité. C'est toi qui a cassé cette poupée ?

- Heu….oui madame. - Je peux savoir pourquoi tu l'as fait. - Madame, elle crie toujours après moi, elle ne m'aime pas. On peut éventuellement représenter cet échange dans le schéma que voici :

1ère /3ème réplique. Emetteur

Récepteur 2ème/ 4ème réplique

Récepteur L'institutrice

Emetteur les messages

Rachida

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Préambule : La Communication 3. Les moyens de la communication : Approche lexicale : à réaliser en deux temps : A/- Faire citer par les élèves les noms de quelques moyens de communication : On peut obtenir : La lettre – Le téléphone – Le fax – Le télex – Le télégramme – La voix – Le journal – La télévision – L'Internet – La main – La bande dessinée – Le livre –Le portable – La radio – Les panneaux …. B/- Puis s'intéresser aux différents codes : Est-ce qu'on utilise de la même manière la lettre ? Le téléphone ? La télévision ? (Non, bien sûr) En déduire : Il existe donc plusieurs façons (signes et codes) pour se servir de ces moyens : La langue (orale / écrite) - L'image – les gestes – les couleurs – le dessin. Application : Après identification des moyens de la communication et des différents codes qui leur sont propres, proposer aux élèves de compléter cette grille : Les moyens de communication La lettre Le téléphone Le fax Le télégramme Le livre La télévision Le tableau La voix L'Internet La bande dessinée Les panneaux La main

la

Les codes employés par l'émetteur

4. Les intentions de la communication : (Un texte est un message envoyé par un émetteur à l'intention d'un récepteur ; On peut classer les textes en fonction d'une attitude volontaire qu'adopte l'auteur vis –à –vis du lecteur; Selon des idées bien précises) 1. Raconter une histoire = Le texte narratif 2. Argumenter (convaincre)= Le texte argumentatif 3. Décrire, représenter une personne, un objet, un lieu = le L'auteur (l'émetteur) texte descriptif. communique pour 4. Donner des consignes (ordres, conseils…) = le texte prescriptif. 5. Transmette une connaissance (expliquer pour informer) = le texte expositif.

Application : Exercice-1- lis attentivement les extraits qui te sont proposés, puis à l'aide des éléments de cette liste illustre les schémas de communication : La Fontaine – Salah – Un conteur – M.Pagnol – Les lecteurs de fables – Un enfant qui aime les histoires- Ecrit un texte( des répliques) de théâtre – Panisse –Rapporte l' histoire d'un malheureux chat – Donne des nouvelles à propos d'un voyage au sud – traite le fils de César de grossier – Fait le récit d'une histoire imaginaire – le public – l'ami de Salah –César.

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Préambule : La Communication Cher Salah, Nous sommes en voyage dans le sud. Nous voyons de belles choses. C'est vraiment magique le désert. Ton ami.

… Le chat de grand matin Sort pour aller chercher sa proie Les derniers traits de l'ombre l'empêchent qu'il ne voie Le filet : il y tombe, en danger de mourir. (La Fontaine)

Dans un pays, très loin d'ici, il y Panisse.- … Ton fils est un grossier. a une montagne magnifique. Sur César.- Mon fils est un grossier cette montagne on trouve de beaux Panisse.- Un véritable grossier. champignons. Mais il y a aussi un voleur très dangereux : le méchant Marcel Pagnol, Marius. Urus. Exercice-2- : Observe les schémas suivants :

E

E

R

R

E

R

Indique, en décrivant les situations, auquel des deux schémas correspondent les formes de communication suivantes : Le discours du président; Le théâtre; une conversation téléphonique; le prêche du vendredi; une interview; la dicté. Exercice -3- Observe les passages suivants puis : a. Reconnais les éléments de la communication. b. Détermine, en complétant la grille ci-après, le type de texte auquel chacun des extraits : L'eau Tantôt furtive et discrète, elle passe avec un frémissement nerveux; tantôt blanche comme le lait, elle mousse et bondit sur les rochers. Tantôt verte comme l'herbe, tantôt bleue comme le ciel; elle souffle dans les roseaux telle une vipère. Colette. Montréal L'histoire de Montréal est reliée au voyage qu'entreprit Jaques Cartier en 1535. Parti de Saint Malo avec un petit groupe d'explorateurs, Cartier espérait découvrir une route maritime débouchant sur l'Orient. Un vent favorable le conduisit au bout de plusieurs semaines à proximité d'un monde inconnu que traversait un fleuve immense auquel il donna le nom de Saint Laurent (…) Paul Vialar (image du monde) Extrait d'une notice d'emploi : - Ne jamais laisser le fer à repasser sans surveillance. - Eviter de trop plier le cordon… Le fabricant du fer à repasser. La grille : Est du type Parce que l'auteur Cela est visible à l'emploi Texte N°

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Préambule : L’image d’un texte Objectifs : Partir de la présentation d’un écrit : le corps du texte (paragraphes, strophes, vignettes…) et des éléments qui se situent en sa périphérie (annotations, encadrés, schémas, dessins, photos, cartes, légendes, graphes…) pour doter l’apprenant d’un outil d’exploration qui soit à même de l’aider à catégoriser, en amont , le document. Une démarche qui constitue une priorité, car une fois cette compétence maîtrisée, une balise dans un processus qui tend à classer l’écrit selon une dominante donnée (narrative, argumentative, explicative, injonctive…) aura été reconnue. En effet, les textes sont loin d’être uniformément arrangés : d’apparence, une notice d’emploi n’est en rien comparable à un fait divers, de même qu’un texte de géographie ne peut être pris pour un conte de fées. Cependant nous ne pouvons nous contenter de l’image d’un texte pour attester de son appartenance typologique. C’est une donnée faisant partie d’un arsenal de moyens que devra acquérir l’apprenant en vue de tirer un meilleur parti du support. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

De quoi est faite l’image d’un texte ? Le titre : (Ecrit en caractères gras) Il peut être un mot, une expression, parfois même une phrase construite le plus souvent selon une structure nominale. Il annonce le contenu ou désigne le thème dont on parle dans un texte, un article, un chapitre… La « UNE » d’un journal affiche les gros titres. Le sous-titre : Quand le texte traite de différentes questions à la fois, et qu’il est divisé en partis hiérarchisées, on a recours à des sous-titres. Les textes scientifiques (expositifs, démonstratifs, les manuels scolaires…) les textes prescriptifs (les catalogues, les notices d’emploi… ) - Sa place : après le titre principal. - Sa hiérarchisation : (facultative) Il peut être précédé d’un numéro (système numéral) ou d’une lettre (système littéral). Application : Observe ces trois documents puis identifie les titres et les sous-titres. (Anticipation : hypothèses de sens) Peux-tu avoir une idée sur les contenus qu’ils annoncent ? Selon quel système sont classés les sous-titres ?

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Préambule : L’image d’un texte

Colonnes, paragraphes, et parties : Observons :

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Préambule : L’image d’un texte Réfléchissons : - Reconnaître les titres (le titre principal et les sous-titres). - En combien de sections verticales est divisé le texte ? - Le nombre de paragraphes est-il égal aux nombres de parties ? Retenons : Le titre Les sous-titres principal Peut-on sauver des Les derniers d’une espèces en voie de grande lignée disparition ? Une tâche insurmontable

Les colonnes

Les parties du textes Deux colonnes Deux sous-titres (les deux sections renvoyant à deux verticales) parties (2ème et 3ème partie) la 1ère n’étant pas intitulée.

Le nombre paragraphes 1ère partie : paragraphes. 2ème partie : paragraphes. 3ème partie : paragraphes.

de 02 03 02

Les colonnes : Certains textes sont parfois disposés en sections verticales dites « colonnes » : les articles de presse, les textes scientifiques…etc. Les parties d’un texte : en général, annoncées par des sous-titres, elles prennent en charge un volet de la question. Elles peuvent être constituées de plusieurs paragraphes. Remarque : 1. Il est possible qu’une partie soit elle-même subdivisée en sous parties. 2. Il ne faut pas confondre nombre de parties et nombre de paragraphes. Car une partie compte souvent plus d’un paragraphe. Le paragraphe : Un texte en prose contient au moins un paragraphe. Il en est donc une subdivision. Un paragraphe, à son tour, est constitué d’au moins une phrase. Le symbole (§) désigne le paragraphe. Les limites d’un § : un paragraphe se situe ordinairement entre deux vides : le retrait (à son début) et l’alinéa (le retour à l aligne).

L’alinéa

Le retrait

Qu’en est-il des poèmes et des bandes dessinées ? A/- Observons : J’aime surtout les vers J’aime surtout les vers, cette langue immortelle, C’est peut-être un blasphème et je le dis tout bas Mais je l’aime à la rage. Elle a cela pour elle Que de sots d’aucuns temps, n’en ont pu faire cas Qu’elle nous vient de Dieu- qu’elle est limpide et belle Que le monde l’entend, et ne la parle pas (…) Sachez-le, -c’est le cœur qui parle et soupire Lorsque la main écrit, - C’est le cœur qui se fond ; C’est le cœur qui s’étend, se découvre et respire Comme un gai pèlerin sur le sommet d’un mont… Et puissiez-vous trouver, quand vous en voudrez rire, A dépecer nos vers le plaisir qu’ils nous font !

B/ -9-

Réfléchissons : 1- S’agit-il d’un texte ordinaire ? 1- Aboutir à cette distinction : Textes en proses (par opposition) à textes en vers. Retenons : ce texte est un poème, il est écrit en vers. 2- Nous constatons que ces vers sont regroupés en deux subdivisions : les strophes. 3- Un poème se compose alors de vers et de strophes. 4- Application : 5- Trouve dans un recueil de poésie un poème dont tu dégageras l’image (titre, nombre de strophes et de vers)

Préambule : L’image d’un texte B/ - Observons :

Réfléchissons : Un bref contact avec ce support devra susciter la curiosité des élèves à qui il faudra immédiatement demander si ce document présente des particularités. Lesquelles ? Pouvons-nous parler de paragraphes ou de strophes ? (Laisser les élèves s’exprimer librement sur la question, appuyer leurs interventions par des exemples… (A ne pas confondre : bande dessinée et dessin animé) Puis se focaliser sur le texte et les codes utilisés (la langue et le dessin). ƒ La page d’une bande dessinée est appelée « planche » ƒ A son tour une planche est composée de plusieurs encadrés contenant les illustrations accompagnées de textes : ce sont les vignettes. ƒ Application : même consigne que celle formulée pour le poème

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Préambule : L’image d’un texte Autour du texte : I/-Quand il est question d'expliquer : Les représentations graphiques : Ce sont tous les éléments qui se situent à la périphérie d'un texte afin d'illustrer une partie du contenu par des dessins légendés. Les types de textes où elles paraissent comme des signes distinctifs sont ceux porteurs d'informations, d'explications à effet didactique : leur rôle consiste à rendre plus sensible, plus palpable des sujets scientifiques, l'évolution d'un phénomène, des idées abstraites… puisque d'autres organes sensoriels se trouvent ainsi impliqués dans cette lecture dite documentaire. En voici quelques exemples : le schéma : L’artère Aorte Définition : tracé très simplifié d'un objet, d'un processus et qui se contente de l'essentiel à expliquer en se débarrassant des détails pour rendre plus facile la compréhension.

La courbe : Définition : un graphique qui illustre les variations d'un phénomène donné.

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Préambule : L’image d’un texte Le diagramme : Définition : divisions en portions ou en barres verticales en vue de répartir des données (ex : l'état d'avancement d'un scrutin à une heure déterminée de la journée)

Début Données

Résultat

Traitements

Affichage

L'histogramme : 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0

Est Ouest

Définition : Graphique à rectangles proportionnels où figurent l'évolution chronologique les quantités d'une réalité. (ex : pluviométrie d'une région donnée…)

Nord

1er trim.

2e trim.

3e trim.

4e trim.

La carte géographique

Définition : Dessin où figure une représentation plane, et qui répartit dans l'espace un phénomène concret (ex : la carte représentant les continents)

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Préambule : L’image d’un texte Chapeaux, Annotations et légendes Micromégas (1752) Avec Micromégas, Voltaire veut prouver que tout est relatif : Deux géants découvrent les hommes, qui leur paraissent microscopiques et pitoyables dans leur comique orgueil. Il s’inspire du Gargantua de Rabelais, du Gulliver de Swift et de l’histoire comique des Etats et Empires de la lune et du soleil, de Cyrano de Bergerac. Le héros, dont le nom signifie en grec «petit-grand », est un habitant du monde de Sirius 1 ; sa taille atteint près de quarante kilomètres. Comme Voltaire il a dû quitter son pays à la suite de démêlés avec la censure et, utilisant une comète en guise de fusée, il voyage de planète en planète. Il se lie d’amitié avec le secrétaire de L’académie de Saturne 2 " Homme de beaucoup d’esprit qui n’avait à la vérité, rien inventé, mais qui rendait fort bon compte des inventions des autres et qui faisait passablement de petits vers et de grands calculs 3".Auprès de Micromégas, le saturnien fait figure de nain : sa taille n’est que d’environ deux kilomètres. Voltaire rapporte ici "Une conversation singulière que Micromégas eut un jour avec M. le secrétaire"

1- Conversation de l’habitant de Sirius avec celui de Saturne Après que son excellence se fut couchée, et que le secrétaire se fut rapproché de son visage 4 : " Il faut avouer, dit Micromégas, que la nature est bien variée.- oui, dit le saturnien, la nature est comme un parterre dont les fleurs… Ah ! dit l’autre, laissez là votre parterre. – Elle est, reprit le secrétaire, comme une assemblée de blondes et de brunes, dont les parures… Eh ! qu’ai-je à faire de vos brunes ? dit l’autre. – Elle est donc comme une galerie de peintures dont les traits…- Eh non ! dit le voyageur, encore une fois est comme la nature. Pourquoi lui chercher des comparaisons ? .-------------------1. l’étoile la plus brillante du ciel est considérée comme la plus grande. Autour de ce soleil doit graviter la planète d’où vient Micromégas.-2. La plus grosse planète de notre système solaire après Jupiter qui n’avait pas été découverte. Son rayon vaut neuf fois celui de la terre. Elle est remarquable par l’anneau qui l’entoure.

3. Voltaire veut se moquer ici de Fontenelle, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences.4. la disproportion des interlocuteurs exige cette manœuvre.

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Préambule : L’image d’un texte Réfléchissons : Les caractères d'imprimeries : - Encadre le passage transcrit en caractère d'imprimerie qui est différent de ce que tu as l'habitude de voir. Où se situe-il par rapport au texte ? En bas du texte, des explications et des remarques sont écrites en caractères minuscules et qui renvoient à des termes ou des extraits du texte. L'illustration (le dessin qui accompagne le texte) est pourvue d'une explication. Déchiffre-la. Retenons : Complète cette grille par les adverbes "OUI"/"NON" ensuite réutilise les affirmations ainsi recueillies pour formuler des définitions : Ecrits en Se situant Dont le rôle est d' Caractères minuscules

Ces éléments du texte

Italique

Caractères normaux

Entre le titre et le texte

En bas du texte

A côté d'une illustrati on

Expliquer un dessin, un schéma…

Apporter des précisions, des remarques

Annoncer, introduire le contenu d'un texte

. Le chapeau

L'annotation

La légende

Nous obtiendrons : Le chapeau : partie du texte se situant entre le titre et le texte (position intermédiaire). On peut facilement l'identifier grâce au caractère italique. Il apporte des informations qui aident à comprendre le contenu du texte. L'annotation : certains textes s'accompagnent de commentaires, d'explications ou d'observations se situant dans la périphérie du texte et qui prennent en charge un élément du contenu. La légende : les cartes géographiques, les schémas, les dessins, les photos…se voient dotés d'explications : on dit alors qu'ils sont légendés. Manipulation : Application : Amanite tue-mouche Travaux de groupes : -Proposer aux élèves des textes illustrés. -Dégager l'image de chaque document. -Déterminer l'intention de la communication à partir des éléments identifiés. - Veiller à introduire correctement les réponses. A titre indicatif : Le texte se compose de / le texte est constitué des éléments que voici / le document se présente comme suit / le texte contient les éléments suivants…

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Préambule : Identifier puis construire un dialogue Séance : Lecture Objectifs: Identifier et saisir l'organisation d'un écrit proposant un échange direct de propos : le dialogue. A/- Approche globale : (Identification de la nature du document et définition) Démarche : - La situation de communication. - La présentation du texte. B/- Analyse : 1. Les signes typographiques spécifiques au dialogue et les types de phrases. 2. Outils linguistiques : - Les indices de personnes. - Les temps employés. C/. Synthèse : D/ Application: A ton tour.

Séance : Oral. Objectifs : Investir les connaissances acquises en lecture pour construire un dialogue (échange de paroles) A/- Reconnaître le dialogue : Le genre de texte Les constituants du dialogue. Les passages narratifs (dialogue rapporté). B/- Activités ludiques : le mime (du geste à la parole). C/- Construction d'un dialogue : 1. Choix du thème. 2. Choix des interlocuteurs + le narrateur. 3. Réalisation.

Séance : Ecriture. Objectifs : Amener l'élève à construire un dialogue en respectant les caractéristiques qui lui sont propres : au niveau de la forme (l'image) et du contenu (le thème + la syntaxe).

Séance : Langue Objectifs: Doter les élèves de moyens leur permettant de construire un dialogue. A/- Vocabulaire : Lexique Thématique - Nommer les différents échanges de paroles. - Les interjections : ce qu'elles expriment. Lexique relationnel : - Les principales introductives : ce qu'elles illustrent. - Les verbes introducteurs de paroles. Lexique systématique : les anagrammes. Application : B/- Grammaire : Les types de phrases : Analyse. - Application. C/- Orthographe : Exercices de dictée.

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Préambule : Identifier puis construire un dialogue Lecture Texte 1 :

Où loger ? - Pourquoi n'allez-vous pas à l'hôtel ? - Parce que je n'ai pas d'argent. - Hélas, dit la vieille dame, je n'ai que quatre sous. - Donnez toujours ! L'homme prit les sous, la dame continua - Vous ne pouvez vous loger avec si peu. - J'ai frappé à toutes les portes, partout on m'a chassé. Victor Hugo, les misérables A/- Approche globale : Entamer la leçon par une lecture scénique du passage, puis le repérage du nombre d'intervenants et leur identité. A savoir : - La vieille dame - L'homme Les personnages

- Le narrateur La situation de communication : 1. En dehors du texte : L'émetteur

le message

Souligner les expressions le concernant.

Le récepteur

V. Hugo (l'auteur) l'histoire qu'il raconte (les misérables) Les lecteurs. 2. A l'intérieur du texte : (Entre les deux personnages) Rappel : qui sont les deux interlocuteurs ? - La vieille dame et l'homme échangent des paroles; ils discutent. - Compléter la grille pour rendre compte d'une spécificité du dialogue : L'échange. Réplique N° L'émetteur Le message (son contenu) Le récepteur La vieille dame Pourquoi……………….l'hôtel ? L'homme 1 L'homme Parce que………………d'argent. La vieille dame 2 La vieille dame Hélas!........................quatre sous. L'homme 3 L'homme Donnez toujours ! La vieille dame 4 La vieille dame Vous …………………….si peu. L'homme 5 L'homme J'ai frappé………………chassé. La vieille dame 6 Puis commentaire des données recueillies : - L'émetteur est-il toujours la même personne ? - En est-il de même donc pour le récepteur ? - Que pouvons nous dire alors ? Qu'est-ce qu'un dialogue ? - 16 -

Préambule : Identifier puis construire un dialogue Définition :

Le dialogue est un échange de paroles entre deux ou plusieurs personnes. Remarque importante : "l'homme prit les sous, la dame continua" est l'intervention du narrateur; indépendamment de l'auteur, c'est la voix du personnage fictif et anonyme qui rapporte cet échange. L'image d'un dialogue (sa présentation) : Les éléments essentiels qui constituent ce dialogue : - Un titre (Où loger ?) - (06) six répliques. - Le nom de l'auteur (V. Hugo) et l'origine du texte (les misérables). Manipulation : lire puis repérer les interventions du narrateur

Comment vous nommez-vous ? Demanda le maître A l'enfant du dernier banc. Je m'appelle… chenapan Répliqua l'enfant On aurait pu m'appeler Vas nu-pied Garnement, galopin Mauvais génie ou bon à rien J'ai toujours été différent Et c'est bien là mon désespoir Je suis comme le mouton noir Parmi les moutons blancs Voulez-vous changer de nom ? Demanda le maître Non, murmura l'enfant Seulement de banc. J. Viesvil. B/- Analyse : Il s'agit en fait de reconnaître les caractéristiques typographiques et linguistiques du dialogue.

La ponctuation et les types de phrases : • Les tirets (-) : Ils servent à organiser l'échange de paroles (les répliques). NB : Le contenu d'un dialogue est une subdivision en phrases ou en groupes de phrases du discours "proféré"; on parle alors de répliques et non de paragraphes comme pour un texte en proses. • Le point d'interrogation (?) : On le rencontre à la fin d'une interrogation directe (1ère réplique). • Le point (.) : Clôt, en général, la phrase déclarative (2ème réplique). • Le point d'exclamation (!) : Marque l'injonction (4ème réplique); l'exclamation (3ème réplique, après l'interjection "hélas"). - 17 -

Préambule : Identifier puis construire un dialogue Nous retiendrons : Dans un dialogue, on peut employer les quatre types de phrases. Les indices de personnes : 1. Les pronoms personnels : Souligner, dans les répliques, tous les pronoms personnels employés : (vous- Je - Je – Vous – J' – m') Les pronoms personnels, les plus fréquents, sont ceux de la 1ère et la 2ème personne. Remarque : Les interventions du narrateur font apparaître la 3ème personne. On retiendra donc : L'émetteur se désigne par Le récepteur est désigné par

La 1ère personne : Je / me La 2ème personne : Vous / tu / te

2. Les adjectifs possessifs : Il en est de même pour les adjectifs possessifs. L'observation du dialogue suivant le confirmera : - Omar : as-tu vu mon livre d'histoire ? - Linda : ton livre est peut-être sur le bureau de papa. - Omar : mais où sont les clefs de son bureau ? -Linda : Oh ! ma tête, va chercher ton bouquin et arrête de m'irriter avec tes questions. Le temps des verbes dans les dialogues : Observons ce petit extrait :

Un matin, un singe se leva et dit : "j'ai faim". Alors, il s'en alla dans la forêt pour chercher à manger. Au milieu du chemin, il vit une belle salade. "Oh ! la belle salade ! demain j'inviterai mes amis !". Mais le lapin avait vu la salade.

"Je veux cette salade ! - Non elle est à moi ! Et ils tirèrent la salade, et ils se tirèrent le nez, et ils se tirèrent les moustaches. A la fin le singe dit : "Allons demander au crocodile". (…)

Reconnaître les parties de l'extrait qui contiennent l'échange de propos entre le singe et le lapin. Cette distinction révèlera les passages narratifs (ex : A la fin le singe dit). En déduire : Il existe deux moments très différents dans ce texte : 1. Celui où les personnages discutent dans un contexte ayant pour temps de base "le présent"

2. Celui où le narrateur rapporte les paroles dans une dimension historique, ce qui explique l'emploi du "Passé simple" comme temps dominant. Dans les passages narratifs Dans les dialogues Le passé simple/ P.Q.P Le présent Le futur Se leva – dit – s'en alla – vit – Veux – est – allons (demain) inviterai avait vu – tirèrent – se tirèrent. Synthèse : I// Très important : Superposer l'exploration des outils linguistiques à d'autres recherches dans la lecture ne signifie aucunement l'étude morphologique de quelques structures grammaticales ou autres désinences... - 18 -

Préambule : Identifier puis construire un dialogue Cela se fera dans les séances de langue. Il ne s'agit, en fait, que d'un travail de sensibilisation aux moyens mobilisés pour produire l'écrit conformément à une volonté préalablement engagée.

En définitive : Ces moyens qui sont propres au dialogue et qui le distinguent des autres types d'écrits peuvent être classés dans ce tableau, de la manière suivante : Les types de phrases

Déclaratif Interrogatif Impératif Exclamatif

Les signes de ponctuation (-) le tiret (.) Le point (?) le point d'interrogation (!) le point d'exclamation (:) les deux points (" ") les guillemets

Les indices de personnes Surtout : La 1ère personne : Je; me; mon; mes; ma; nous; notre… *** La 2ème personne : Tu; te; ta; ton; vous ; votre….

Les temps des verbes Emploi de tous les temps sauf le passé simple (dans les échanges). Prédilection pour le présent et le passé composé (temps du discours)

II/- Exploitation thématique : Rétroaction (support : Où loger ?) Proposer le questionnaire suivant : L'homme est-il riche ou pauvre ? (relève du texte l'expression qui le montre) Que fait la vieille dame pour l'aider ? Donc, elle est radine ? Généreuse ? Indifférente ? Peut-il se loger avec si peu d'argent ? Récapitulatif : L'homme est pauvre puisqu'il dit "je n'ai pas d'argent"; la vieille dame lui propose quatre sous. Elle est généreuse mais cette somme ne lui permet pas de se loger. A ton tour : Le souper d'Harpagon Questions :

Harpagon – Je me suis engagé, Maître Jacques à donner ce soir à souper. Maître Jacques – Grande merveille ! Harpagon – Dis-moi un peu, nous feras-tu bonne chère ? Maître Jacques - Oui, si vous me donnez de l'argent. Harpagon - Que diable ! toujours de l'argent ! il semble qu'ils n'aient rien autre chose à dire : de l'argent ! de l'argent ! de l'argent ! Ah ! ils n'ont rien que ce mot à la bouche : de l'argent ! Molière, l'avare.

1. Quel est la nature du texte ? Réponds à la question après avoir dégagé l'image du texte ainsi que le schéma de la communication (concernant l'échange). 2. Les quatre types de phrases sont employés dans ce court passage; Relève un exemple pour chacun d'entre eux. 3. Trois temps sont employés. Lesquels ? 4. Peux-tu justifier l'absence du passé simple dans le texte ? 5. Entre Harpagon et la vieille dame du 1er texte, Il y a une différence. Laquelle ?

Bonne chère = Bonne nourriture.

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Préambule : Identifier puis construire un dialogue Oral

A/ Reconnaître le dialogue : Support :

Vacances en Italie (Sara, Jacques, leur fils et la bonne se trouvent en vacances en Italie avec des amis) La bonne apparut à la fenêtre de la cuisine. - Alors qu'est ce qu'on mange à midi ? demanda l'enfant. - Je ne sais pas, Dit Sara. - Si vous ne savez pas, ce n'est pas moi qui saurais, ajouta l'enfant. - on va à l'hôtel, cria Jacques de la salle de bain, moi je ne mange pas ici. - Ce n'était pas la peine de m'emmener en vacances, alors, dit la bonne. Réception et manipulation : 1. Après la 1ère écoute : Comment appelle-t-on les textes disposés ainsi ? Justifier : il s'agit d'un dialogue puisque des personnages échangent des paroles. 2. Après la 2ème écoute : Identifier les quatre interlocuteurs et dans quelles répliques interviennentils ? L'enfant 1ère et 3ème réplique

Sara Jacques La bonne 2ème réplique 4ème réplique 5ème réplique 3. Après la 3ème écoute : Distinguer les passages narratifs des passages du dialogue proprement dit : Les propositions à obtenir : Demanda l'enfant / ajouta l'enfant / dit Sara / cria Jacques de la salle de bain / dit la bonne Ces propositions sont appelées "principales introductives"; Leur présence dans le dialogue marque qu'il est rapporté par un tiers : le narrateur. B/- Activités ludiques : Le mime (Du geste à la parole) : Les deux codes ne sont plus à découvrir puisqu'ils ont été abordés en 1ère séquence (les moyens de la communication). Le principe du jeu consiste à : - Former des groupes. - Inviter les élèves à imaginer des scénettes. - Représenter les situations uniquement par les gestes et les expressions du visage : Le mime. - Exiger du "public" de transposer en paroles (langage) les échanges ainsi réalisés.

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Préambule : Identifier puis construire un dialogue C/- Construction d'un dialogue : 1. Choix du thème : La présentation d'une personne inconnue. 2. Elaboration d'un "synopsis" du dialogue à réaliser (à titre indicatif) :

Les intervenants

Informer sur

Celui à qui on présente l'inconnu L'ami qui présente l'inconnu

L'inconnu

Poser des questions concernant

Solliciter une action, une conduite

S'étonner de

Laisser l'inconnu parler (4ème réplique)

La curiosité du 1er intervenant (4ème réplique)

L'identité de l'inconnu (1ère réplique) / l'âge, la profession (3ème réplique) L'identité de l'inconnu : nom et prénoms (2èmé réplique) Son âge (5ème réplique) sa profession et son adresse.

Prendre un café (la 5ème réplique)

Ecriture Consigne à exécuter :

Le directeur de l'école a convoqué Samira dans son bureau; motif : elle est sortie de l'école sans y avoir été autorisée. Elle est accompagnée de son père. Imaginez le dialogue qui s'engage entre les 03 personnages. Vous pouvez faire intervenir un narrateur.

(…)

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Préambule : Identifier puis construire un dialogue Langue

A/- Vocabulaire : Lexique thématique : 1. (Usage des dictionnaires) Explorer les mots appartenant à un champ sémantique traduisant l'idée d'échanges de paroles : Activité-1- : A quels noms de la liste (b) correspondent les verbes de la liste (a) ? a- Converser – débattre – polémiquer- discuter – interviewer – dialoguer – s'entretenir. b- Une discussion – Un entretien – Une conversation – Une polémique – Un débat – Un dialogue – Une interview. Activité-2- : Replace les noms de la colonne (1) dans la colonne (2) en adéquation avec la définition de la colonne (3) : - Un intrus s'est glissé dans la liste (C1); Lequel ? Les différents types d'échanges C3 C1 C2 Les définitions (dans le désordre dans l'ordre) Echanger des propos de façon amicale, familière. Le débat Le fait de s'entretenir d'une question avec quelqu'un. L'interview Echanger des paroles en vue de trouver un terrain d'entente. La polémique Echange animé pour examiner un problème donné. Le dialogue Le fait de parler tout seul, tout haut. La conversation Désaccord exprimé vivement, souvent par écrit. La discussion Dans un récit, c'est un échange de répliques. Les pourparlers Enquête que fait le journaliste pour recueillir des informations. Le monologue Echanger des idées, parfois de façon vive. L'entretien Activité -3- : (fixation) le présent exercice tend à concrétiser le travail de "structuration" effectué dans les activités antérieures : Détermine la nature de l'échange, après lecture des énoncés suivants : Quand un journaliste interroge un sportif sur ses projets futurs. Cela s'appelle : Autour d'un dîner, les invités ont longuement parlé. Cela s'appelle : A la télévision, nous assistons à des échanges parfois virulents. Cela s'appelle : Dans le théâtre, les acteurs se donnent la réplique. Cela s'appelle : Deux pays en guerre entament des échanges pour se réconcilier. Cela s'appelle : (Ces exercices ambitionnent un maniement de reconnaissance : L'acquisition d'un potentiel lexical devrait accroître les chances de l'élève à se saisir de l'environnement du dialogue. Ce qui favoriserait, au temps voulu, son identification) 3. Les interjections/ les onomatopées : (Le dialogue est écrit pour être dit. Dans la langue, il est une manifestation du code oral. C'est pourquoi les signes de la langue parlée y sont fortement à leur avantage. Lorsque ces interjections sont Incorporées alors dans les répliques, elles dénotent une certaine spontanéité, ce qui nous permet d'avoir une idée précise sur l'état d'âme de celui qui prend la parole, ainsi que l'atmosphère dans laquelle il évolue) Observons : "Br.…Br.… ! il fait froid ici. Je mets un manteau."

"O Panisse, que tu te fais rare ! on ne t'a pas vu depuis hier." "Ouf ! j’ai enfin trouvé ce sacré bouquin !" Un jour, dans le débarras, Amine trouve une vieille derbouka."Oh ! une derbouka ! " et il commence à taper dessus "ta ra ta ta" Alors, il entend"toc toc toc" à la porte. " Hélas ! j'ai tout perdu au jeu !" déclare-t-il à son ami stupéfait. - 22 -

Préambule : Identifier puis construire un dialogue Réfléchissons : - Répertorier les mots en caractères gras en fonction de ces deux paramètres, soit : a- Ils expriment un sentiment, une impression. O / ouf / Oh / Hélas (Les interjections) b- Ils représentent par écrit un son, un bruit. Br.…Br. / Ta ra ta ta / Toc toc toc toc (Les onomatopées) - Ce qu'elles désignent : indique devant chacune de ces propositions l'interjection ou l'onomatopée qui en est l'expression : On entend frapper à la porte. L'émetteur montre à quel point il regrette. L'émetteur exprime son soulagement. L'émetteur grelotte. On tambourine. L'émetteur manifeste sa joie de revoir son ami. - Manipulation : (oralement) Introduis les interjections "hélas ! Zut ! Mince !" dans les énoncés suivants pour marquer le regret, le mécontentement, l'admiration ou le dépit : - C'est une belle voiture. – Mince alors ! Quelle belle voiture ! - L'attaquant a raté deux buts tout faits. - Mince ! l'attaquant a raté deux buts tout faits. - Vous ne reverrez plus jamais votre ami. – Vous ne reverrez plus jamais vote ami, hélas ! - Arrête de m'énerver avec tes histoires. - Zut ! Arrête de m'énerver avec tes histoires ! 1. Construire des phrases en imitant ces mêmes exemples. 2. Associe les interjections suivantes aux situations décrites dans ces phrases : Les interjections : Hourra ! Chic ! Bravo ! Aie ! Ha ! a- Nous partons en voyage. b- Tu viens d'avoir un vingt en mathématiques. c- Notre équipe a marqué le but de la victoire. d- J'ai des douleurs au genou. e- Vous êtes déjà là ?

Retenons : Complète le tableau par les bonnes interjections : Le L'admiration, Le regret, le L'enthousiasme Le cri de soulagement la surprise dépit douleur

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La joie

Préambule : Identifier puis construire un dialogue Lexique relationnel : Les principales introductives : Observons : - Quelle heure est-il ? Demanda le directeur en américain

- Lisez vous-même; lui répondit l'homme, calmement. Au milieu du cadran, le directeur vit entrelacées les lettres R.M. Il se pencha et il dit avec surprise. - Etes-vous Ralph Mc canter - en personne, siffla l'homme, et je suis très heureux de vous rencontrer monsieur le Directeur des relations humaines (…) Réfléchissons : 1. la nature du texte, ensuite son image (le nombre de répliques qu'il contient). 2. S'agit-il d'un dialogue direct (sans l'intervention d'un narrateur) ou d'un dialogue rapporté (on y constate l'intervention d'un narrateur) ? 3. Sépare à l'aide de deux couleurs différentes les paroles proprement dites des passages narratifs : Nous obtiendrons : Demanda le directeur en américain / lui répondit l'homme calmement / (…) il dit avec surprise / siffla l'homme. De toute évidence, ce dialogue est inséré dans un récit; il est rapporté. Les expressions prélevées sont dites " principales introductives" : c'est au moyen de ces propositions que le dialogue est intégré dans le récit : Les précisions qu'elles apportent : Les principales introductives Demanda le directeur en américain Lui répondit l'homme calmement Il dit avec surprise Siffla l'homme

L'émetteur Le directeur

Ce qu'elles illustrent Le récepteur Comment articuler En américain ∅

L'homme

lui

Calmement

Il L'homme

∅ ∅

Avec surprise ∅

Les verbes introducteurs de paroles (discours) : Ces principales contiennent des verbes qui, à leur tour, nous orientent sur le sens que prend le message lors de l'échange; Ainsi :

Emetteur Récepteur

Dire

Répondre

Récepteur Emetteur

Observe la liste des verbes introducteurs suivants puis indique sous laquelle des deux flèches on peut les classer : Déclarer ; Opposer ; Annoncer ; Répliquer; Demander; Rétorquer; Interroger; révéler; objecter. - 24 -

Préambule : Identifier puis construire un dialogue Lexique systématique : Les anagrammes O mon crâne, étoile de nacre qui s'étiole. Robert Desnos (corps et biens) Jouer avec les mots : l'activité consiste à former des mots de sens différents avec les lettres d'un terme que l'on dispose autrement. Ex : ouf est l'anagramme de fou. Parcours rapidement les deux listes, puis associe chaque mot de la liste (1) à l'anagramme qui lui correspond dans la liste (2) : 1. Barre – loupe – marine – trot – signée – âpre – la grotte – brasse- troué – criée - ombres 2. Génies – tort- route – sombre- pare- cirée – arbre – sabres - grelotta - poule – râpe – ranime – singée- manier. Application : Exercice-1- : a- Après lecture attentive des Exercice-2- : Observe le dialogue suivant puis : extraits suivants, encadre tous les signes qui - Encadre les principales introductives. - Souligne les verbes introducteurs de discours. caractérisent le langage parlé. - Illustre l'échange dans un schéma de b- Indique ce qu'ils expriment. - O Neptune, roi de toutes les mers, disait la communication. petite étoile de mer, est-ce que je vais rester Les hirondelles Les voici toutes posées, ce matin, en là, toujours sur mon fond de sable, comme un brochette. De temps à autre, des jeunes se petit morceau de rocher ? détachent, essaient leurs ailes en faisant mille tours, impatientes de partir, puis se (…)- Parfaitement …de la paralysie. reposent en gazouillant. Quel bavardage ! - De la para…! Ah ! Dieu ! (elle lève les - Il faut, disent les vieilles, prendre des bras. L'enfant tombe). forces pour notre long voyage ! - Hélas ! oui, madame. Paralysie - Nous allons, gazouillent les jeunes, partir complète des membres inférieurs ! (tout en vers de beaux pays; quelle chance ! parlant, il s'est approché du gamin. Mais tout à -Ne fatiguez pas vos ailes; vous en aurez coup).Ah ça, mais…ah, ça, mais…ah, besoin. ça…Mais…Eh !sapristi, madame, qu'est-ce - N'écoutons pas ces radoteuses; nos ailes que vous venez me chanter avec votre sont solides; virons autour de ce poteau ! paralysie ? Enfin dame aronde annonce : - Mais docteur… - Nous nous envolerons demain, s'il fait - Je le crois bien, tonnerre ! qu'il ne puisse beau temps. Je vous donne rendez-vous ici. tenir sur ses pieds!... Vous lui avez mis les Nous devons nous grouper afin de lutter deux jambes dans la même jambe du contre le vent. Evitons toute fatigue pantalon ! inutile. A demain! (…) – Aïe, tu m'as donné un coup de coude dans l'œil. Exercice -4- (jeux de mots : les anagrammes) - Fais attention ! Tu m'as mouillé Utilise les lettres suivantes pour construire, au jusqu'à la ceinture. moins, deux mots différents : - Regarde Driss, il est tombé dans seau. - Ha ! Ha ! il va se noyer ! il va se noyer ! LCEI – PRTO – DGRAEE- FLTEIExercice-2: transforme le contenu PRSEIO – SRVEEE- MREI – CPRSO. desparenthèses - Est-ce que tu aimes les chocolats Exercice : 5 – Quels sont les anagrammes des ? (demander/en /grignoter : participe présent) mots suivants ? -Oui. (Répondre /sans/ réfléchir) - Alors prends un morceau. (proposer) VIRE / SALER / CREPE / - Mm ! Que c'est bon ! (dire/en /déguster : p. présent)

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Préambule : Identifier puis construire un dialogue B/- Grammaire : 1. Identification : Observons :

(les types de phrases)

Connais-tu l'Everest ? Alors écoute ceci : c'est la plus haute montagne du monde. Elle culmine à plus de 8848 mètres. Que d'alpinistes ont tenté de la conquérir ! Réfléchissons : - Numéroter les différentes propositions. - Proposer le questionnaire suivant : a- Dans quelle proposition l'émetteur demande au récepteur d'écouter. b- Dans deux propositions l'émetteur donne des informations. Lesquelles ? c- dans quelle proposition, il montre son étonnement ? d- et dans quelle proposition, il pose une question ? Retenons La proposition N°2

N°3 et 4

Ce que fait l'émetteur

Le type de Le signe de ponctuation phrase type Les deux points (:) Il demande au récepteur Le impératif introduisent une explication. d'écouter type Le point Il donne deux informations Le : la plus haute…/Elle déclaratif culmine… (.)

N°5

Il s'étonne du d'alpinistes …

nombre Le type Le point d'exclamation exclamatif (!)

N°1

Il pose une question

Le type Le point d'interrogation interrogatif (?)

- Il existe quatre types de phrases :

Le type déclaratif / Le type interrogatif / Le type impératif/Le type exclamatif 2. Analyse : La phrase déclarative : Ex 1 : Voici mon cahier. (Présentatif + GN) Ex 2 : C'est mouloud Feraoun qui a écrit ce livre. (Mise en relief du sujet) Ex 3 : L'orage a fait des ravages. (Phrase minimale : S+V+Complément) Dans les trois cas, celui qui parle, déclare; donne une information; constate quelque chose. Retenons : une phrase est du type déclaratif lorsque l'émetteur déclare, constate un fait. Elle se termine par un point. NB : Se garder d'intégrer que tout énoncé se terminant par un point est obligatoirement "déclaratif". Ex : je t'ordonne de sortir. (Type impératif) Ex : Je me demande ce qu'il est devenu. (Type interrogatif) Manipulation : (oralement) A/-Produire des exemples imitant les modèles ƒ Tu as tiré la sonnette d'alarme. étudiés ƒ Il est venu nous voir. B/ La mise en relief (agir par substitution) ƒ Ali et son camarade ont tété tirés au sort. Ex: j'ai vu planer l'oiseau dans les cieux. ƒ Elle adore les histoires. C'est moi qui ai vu planer l'oiseau dans les ƒ Notre voiture coûte très cher. cieux. ƒ Mohamed peut nous aider. Ce sont nous qui avons vu planer l'oiseau dans les cieux. - 26 -

Préambule : Identifier puis construire un dialogue C/ Reconnaître le déclaratif : - Le soleil brille. – Nous attendons une réponse claire. – Tu veux savoir si nous avons compris. - on se demande tous quand il va venir.

La phrase interrogative : Ex 1 : Aimez-vous le sport ? Ex 2 : Quand viendras-t-il ? Ex 3 : Je veux savoir pourquoi on a cassé ce verre. Dans les trois cas, on pose des questions. Cependant : - Ex1 La question porte sur toute la phrase, on peut répondre donc par "oui" ou par "non". L'interrogation y est totale. - Ex 2 La question porte sur un élément de la phrase (le temps). L'interrogation est partielle. - Ex 3 : Contrairement aux deux exemples précédents, où l'interrogation est directe; L'émetteur (je) pose la question de manière indirecte. Retenons : L'interrogation est Ex1 Ex2 Ex3

directe + + -

indirecte +

partielle

totale + -

+ +

Manipulation : Qu'en est-il de ces exemples ? - A-t-il fait son devoir ? - De quel côté sont-ils partis ? - On me demande pourquoi je travaille. Donc : Une phrase est du type interrogatif lorsque l'émetteur pose une question. Elle se termine par un point d'interrogation quand elle est directe.

La phrase impérative : (va, cours, vole et nous venge) Ex : Stop ! Des phrases réduites à la simple interjection. Ex : Chut ! Ex : Ralentir à la sortie des écoliers. Emploi de l'infinitif pour donner un ordre. Ex : Tu viendras quand je te le dirais. Emploi du futur simple pour formuler une injonction. Ex : Sortons ! Le mode impératif. Dans les 05 exemples, l'émetteur d"demande à celui qui écoute d'accomplir une action. Le discours est orienté vers le récepteur (la 2° personne). Rarement vers la 3° personne : exemple : Qu'il aille me chercher une épée. Donc : Une phrase est du type impératif lorsque l'émetteur demande au récepteur d'agir; ou lui dicte une manière d'être (une attitude) ex : Sois sage. En général, elle se termine par un point d'exclamation. Manipulation : produire des exemples. - 27 -

Préambule : Identifier puis construire un dialogue La phrase exclamative : Ex : Phrase réduite à la seule interjection (Réf. lexique thématique) Ex : interjection incorporée dans une proposition : Ha ! Vous êtes de retour ! Ex : Quelle chaleur ! Mot exclamatif + nom. Ex : Comme il est fort ! Mot exclamatif+proposition. L'émetteur exprime des sentiments, chaque interjection, chaque mot exclamatif est là pour traduire des émotions différentes; la douleur, la joie, l'admiration, la colère, la surprise, l'émoi…

Scène de liesse dans la bande de Gaza ; les palestiniens manifestent leurs joie après le départ des colons. Donc : Une phrase est du type exclamatif quand l'émetteur exprime un sentiment. Elle se construit le plus souvent avec les mots suivants : Quel (le); Comme; Que ou par l'insertion d'une interjection dans un énoncé pour en modifier le retentissement. Elle peut être dépourvue de verbe. Manipulation : 1. Produire des exemples. 2. Transformation du déclaratif à l'exclamatif : réécris les phrases en imitant le modèle que voici : Phr.décl : Cette robe est magnifique. Phr.excl : Magnifique, cette robe ! - Cette villa est somptueuse. - Ton travail n'est pas fameux. - Ces articles ne sont pas du tout chers. - Ce fruit est succulent.

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Préambule : Identifier puis construire un dialogue Application : Exercice-1- : Quels sont les types de phrases employés dans cet échange; Justifie ta réponse par des exemples prélevés du texte. Querelle d'enfants " Eh ! toi ne reste pas là. Continue ton chemin ! -- Mais je suis sur la route du Beylik ! Est-ce à ton père la route du beylik ? -- Tout ça, c'est à nous. C'est devant notre maison. - Et ce poteau, il est à ton père ? - Bien sûr ! n'y touche pas, sinon gare à toi ! - Et le fossé ? - Tout est a nous : la route, le poteau, le fossé et même le ciel ! va devant la maison de ton père !" R. Belamri "le soleil sous le tamis"

Exercice-5- : Construis des phrases avec la tournure "il faut +infinitif" Ex : Il faut partir tôt. (tu peux consulter les exemples proposés dans l'exercice précédent) Exercice -6- : Dans les phrases suivantes, précise à qui est destiné l'ordre / la prière : 2° ou 3° personne ?

- Il faut qu'il fasse son devoir. - Qu'il aille au diable ! - Ne fume pas ! - Faites attention en traversant ! - Qu'elle soit maudite ! - Je vous en prie, Aidez-moi ! - Nous les avons suppliés de nous laisser tranquilles. Exercice-2- : Transforme ces phrases déclaratives Exercice-7- : en phrases interrogatives : A- Par inversion du Transforme ces phrases impératives selon ce modèle, de façon à exprimer une interdiction : sujet. B – Par l'introduction de l'expression "Est-ce - Gare ta voiture ! - Je t'interdis de garer ta voiture. que" : Les phrases : - Vous partez demain. 1. Utilise des produits chimiques contre - Elle connaît notre adresse. les insectes nuisibles ! - Vous avez fait tout le travail. 2. Ecris avec un stylo rouge ! - Elle aime la musique. 3. Laissez la porte ouverte ! - Tu as reçu ce télégramme. 4. Arrêtez le travail avant l'heure ! Exercice-3- : Transforme ces propositions selon Exercice -8- : Transforme ces phrases le modèle que voici : déclaratives en phrases exclamatives, en imitant - Les cahiers sont corrigés. Les cahiers, sontce modèle : ils corrigés ? - J'avais joué le 7 au lieu du 30. - Ah ! si j'avais joué le 30 au lieu du 7. a- Les garçons ont participé au jeu. Les phrases : b- La voiture a démarré. a- tu avais le bus au lieu du train. c- cette fille aime les poupées. b- Nous avions choisi le bleu au lieu du d- Notre maison a été construite par notre vert. grand père c- Vous aviez eu la mention "bien" au lieu de "très bien". Exercice-4- : Compose des phrases à l'impératif d- J'avais préféré le thé au lieu du café. avec ces verbes : e- Farid avait réussi une épreuve au lieu de Sortir; Etre généreux; Dire la vérité; Faire les trois épreuves du concours. devoirs ; Etre bon ; Ranger la chambre; manger la soupe.

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Préambule : Identifier puis construire un dialogue C/ Orthographe : Exercices de dictée : Autodictée : (maîtrise de la forme d'un échange ainsi que certaines tournures inhérentes à son contenu en vue de les réinvestir en production écrite) Observons : Un oubli

attends !

- Eh bien, Raoul, encore chez vous ? Voilà une demi-heure que je vous - Mais, Monsieur le directeur, c'est demain que… - Comment, demain ? Dimanche ? - C'est aujourd'hui vendredi, Monsieur. - Ah ? Excusez-moi, Raoul, je me demande comment j'ai pu... André Wurmser, le nouveau ado scope.

Procédé :

1. Lecture silencieuse du petit extrait et mémorisation. 2. Se contenter de la perception visuelle du texte pour répondre à ce questionnaire : ƒ Identifier la nature du texte. ƒ Préciser les noms des deux interlocuteurs et le nombre de répliques qu'ils s'échangent. ƒ Est-ce que l'échange est direct ou rapporté ? 3. Restituer partiellement le texte, puisque une suppression ciblée de quelques expressions devra être effectuée. 4. Superposer d'autres opérations jusqu'à ce que l'élève puisse restituer l'intégralité du texte. Dictée proprement dite : proposer une dictée ordinaire du même texte après que les élèves auraient maîtrisé toute son orthographe et veiller à ce que les erreurs soient limitées sinon inexistantes… L'objectif assigné à l'activité est "zéro faute" Divertissement : (comme le radar : le jeu consiste à lire rapidement le texte incomplet à droite en parcourant la grille à gauche, là où sont placés les mots ) 1 2 3 4 5 trop Oh ! Le petit A Il fait B4 . . D3 sort de son E4 . Il matin B

Ça

Cuit

Nuit

La salade

entre dans la C5 "Voyons ! qu'est-ce qu'il y a aujourd'hui ?

C Préfère Poulet D Rentre

E

Des oranges

A1

Les bananes Le monde

C'est

De

B5

! je n'aime pas B1



cuisine Du

C1

Il est

manger Du gâteau ! Il est trop Petit Rat

A5 B3

salé… …

E1 C2 ! Je ". C3 Tout à coup, Petit Rat entend du bruit. E2 trou

A2

Sans Tout D2 . D5 .

- 30 -

se lève. Et A3

Rat D1

chez lui E5

Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture Séance-1- : Lecture. Objectifs : Faire en sorte que l'apprenant arrive à cerner tout ce qui permet l'identification des passages descriptifs dans un contexte narratif. A/- Approche globale : 1. Distinction : narration de faits et description (par confrontation). 2. La situation de communication. B/- Lecture et analyse : • Le plan d'une description (ce que décrit l'observateur). • Repérage des outils linguistiques propres à la description. • Synthèse. C/- Application : A ton tour.

Séance-2- : Oral. Objectifs : Consolider le travail exécuté en lecture, à savoir : reconnaître l'objet décrit et sa constitution, ensuite manipuler quelques faits de langues inhérents à la description. A/- Réception : Ecoute et restitution. B/- Manipulation : - L'expansion du nom : la relative. - Un procédé descriptif : La comparaison.

Séance-4- : Lecture Objectifs: - Préparation à l'écrit : entraîner l'élève à développer les données d'un "synopsis" en paragraphe. - Production écrite : Exécuter la consigne.

Séance-3- : Langue Objectifs : manier des faits de langue spécifiques au thème de la séquence : la description. A/- Vocabulaire : - Lexique thématique : Voir et les autres verbes de perception visuelle. - Lexique relationnel : - Décrire les couleurs. - Les mots et expressions au service de la localisation spatiale. - Application. B/- Grammaire : 1. Verbes d'action / Verbes d'état (distinction : Que fait le sujet ? Comment est le sujet ?). 2. Les verbes d'état et les attributs du sujet. (Identification et manipulation) 3. Application. C/- Orthographe : - Accord des adjectifs (genre et nombre) - Application / Divertissement.

La laitière (Jan Vermeer. 1658)

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Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture Lecture Observons : (les supports)

(T1)

(T2)

Etincelantes et pures, les étoiles faisaient penser à des graines bien vannées. Le soleil, lui aussi, brillait d'un éclat extraordinaire. J'observais le ciel, mais aussi la terre. Les plans d'eau formaient des taches sombres aux reflets changeants. On voyait nettement la courbure de notre planète. Quand je regardais l'horizon, je percevais un contraste frappant entre la surface claire de la terre et le ciel tout noir.

Caché derrière un bananier, je tendis l'arc, visai et lâchai une flèche. Elle atteignit un singe en plein œil ; La bête bondit, hurla et tomba. J'envoyai vite cinq autres flèches… La troupe entière se mit à fuir en désordre…Je réussis enfin à libérer mon ami. D'après O E Quenum ( un piège sans fin)

D'après Youri Gagarine

A/-Approche globale : Réfléchissons : - Le type de phrases employées. - L'intention de l'émetteur. Pour aboutir à : 1. dans les textes, l'émetteur (l'auteur) utilise des phrases déclaratives. Il communique des informations; reste à savoir la nature de ces informations. - Dans quel texte, l'émetteur nous raconte ce qu'il a fait ? - Dans quel texte, l'émetteur nous représente ce qu'il a vu ? - Conclusion : Quand l'émetteur est "observateur" ? Quand il est "Narrateur" ? 2. Confrontation : (T1) : Perception visuelle d'un paysage L'observateur décrit ce qu'il voit

- J'observais - Je regardais

(T2) : Accomplissement d'une suite d'actions Le narrateur raconte ce qui se passe

je tendis; visai et lâchai; Elle atteignit; bondit; hurla et tomba; j'envoyai; se mit à fuir; Je réussis à…

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/ - On voyait / - Je percevais

Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture 3. Le schéma de la communication : (rappel : les agents de la communication) L'émetteur Le message Le récepteur L'auteur : Nous représente avec des mots ce qu'il a vu Les lecteurs Y. Gagarine T1 L'auteur : Nous fait le récit d'une série d'actions qu'il a Les lecteurs O E Quenum accomplie. T2 En déduire; Définition : Décrire c'est voir et représenter avec des mots (oralement ou par écrit) un paysage, une personne, un animal ou un objet. B/- Lecture et analyse : "La description est l'exploitation systématique d'un champ lexical" D'où la nécessité de préciser la composition de l'objet donné à voir. Néanmoins une restriction à cette règle n'est pas à exclure : si la description est d'ordinaire une prise en charge exhaustive de l'objet dépeint, elle peut parfois s'effectuer selon un brossage sommaire se bornant aux grands traits. Le plan de la description Rappel : - Que décrit l'auteur du texte 1 ? (un paysage) - Enumère les différentes parties de ce paysage. On obtiendra : Le paysage (le thème)

- La terre

Les étoiles Le soleil

L'horizon

Le ciel

-Les plans d'eau. -Notre planète

Les sous thèmes Le thème : c'est l'objet décrit dans sa totalité. Les sous thèmes : ce sont les différentes parties qui composent cet objet. Manipulation : On peut éventuellement demander aux élèves d'énumérer les sous thèmes d'une description ayant pour objet : une voiture; une maison; une poupée… Ce que l'observateur (Le narrateur) décrit : Cette recherche fait office de transition entre les deux termes de l'analyse (le plan / les outils) Les mots qui décrivent Les sous thèmes La forme La couleur La qualité Les étoiles Graines vannées / Etincelantes et pures Le soleil / / Eclat extraordinaire Les plans d'eau taches sombres Reflets changeants La terre La surface (de) claires / Notre planète La courbure (de) / / Le ciel / noir / - 35 -

Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture NB : la nature des mots et expressions mis au service de la description varie entre adjectifs qualificatifs et compléments du nom. Les outils linguistiques de la description Un ratissage appliqué du texte1 renforce, après examen de la transcription particulière de certains termes du passage, ce qui déjà a été révélé dans le tableau, à savoir les "matériaux" d'une description : les qualifiants (en vert), les compléments du nom (en bleu) et les verbes de perception visuelle (marqués en vert). Les temps des verbes (identification de la valeur de l'imparfait) : Démarche : a- Souligner tous les verbes conjugués (T1) : Faisaient –brillait- formaient- voyaitregardais- percevais. De toute évidence, les terminaisons sont celles de l'imparfait. En déduire : L'imparfait est le temps qu'on emploie généralement pour décrire En revanche, le texte 2 contient les verbes suivants : tendis- visai- lâchai- atteignit- bondit- hurlatomba- envoyai- se mit- réussis. Ces verbes sont formés avec les désinences du passé simple (is; ai; it; a…) Le passé simple sert à installer avec précision une suite de faits dans le temps. Conclusion : T1 T2

Le narrateur observe et décrit un paysage Le narrateur rapporte des faits

verbes à l'imparfait. verbes au passé simple.

Synthèse : Lis le passage suivant puis sépare les phrases qui indiquent que le narrateur raconte des actions de celles où il se présente comme observateur décrivant l'homme et l'animal :

Le vieux La barrière de bois s'ouvrit; un homme entra, âgé de quarante ans peut-être, mais qui semblait vieux de soixante, ridé, tortu, marchant à grands pas lents, alourdis par le poids de lourds sabots pleins de paille. Ses bras trop longs pendaient des deux côtés du corps. Quand il s'approcha de la ferme, un roquet jaune, attaché au pied d'un énorme poirier, à côté d'un baril qui lui servait de niche, remua la queue, puis se mit à japper en signe de joie. L'homme cria :" A bas, Finot !" le chien se tut. (Maupassant, Contes) (Maupassant, Contes)

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Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture Application : A ton tour Après lecture de l'extrait suivant : - a- Dégage le plan de la description. - b- Complète le tableau ci-après par des termes prélevés du texte. Un indien de la terre de feu C'est un petit homme, avec de courtes jambes et de longs bras musclés. Il a de longs cheveux noirs hirsutes. Sa peau est d'un jaune brun foncé. Ses yeux sont bruns sous un front fuyant, la fente de ses paupières oblique. Ses lèvres volumineuses et retroussées, au dessus d'un nez court épaté, s'inscrivent en une moue triste qui fige son visage et qui est la marque de son destin. J. Raspail (qui se souvient des hommes)

Le tableau : Les sous thèmes La longueur

Les mots qui décrivent La couleur

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Autres qualités

Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture Oral

A/- Réception : 1ère écoute :

Un mobilier rustique Sous les tentes, le mobilier du ménage; le harnais de guerre du maître; les meules de pierre à moudre le grain; les lourds mortiers à piler le poivre; les plats de bois où l'on pétrit le couscous; le crible où on le passe; les gamelles en alfa tressé; les sacs de voyage; les bâts de chameaux; les tapis de tente; les métiers à tisser; les étoffes de laine; les larges étrilles de fer qui servent à cadrer la laine brute de chameau. E F (U d l S h ) Romane Avec son visage carré, ses gros yeux et son nez court, on ne pouvait pas dire qu'elle fut jolie. Cependant elle avait le charme que donne le sourire au visage le plus disgracieux. Elle était jeune d'une taille moyenne et avait de petites mains avec lesquelles elle faisait de délicieux gâteaux. On la sentait, en la voyant potelée, ff b f h L'appartement Pour une superficie totale de trente cinq mètres carrés, leur appartement se composait d'une entrée minuscule, d'une cuisine exiguë, d'une chambre aux dimensions modestes, d'une pièce à tout faire et d'un coin mal défini, à mi-chemin du cagibi et du corridor où parvenaient à prendre place un réfrigérateur de petit format, un chauffe eau électrique, une penderie de fortune, une table et un coffre à linge sale qui leur servait également de banc. Georges Perec (les choses) Restitution : 1. Identifier les thèmes

Le soleil du matin doucement chauffe et dore Les seigles et les blés tout humides encore, Et l'azur a gardé sa fraîcheur de la nuit. L'on sort sans nul autre but que de sortir : on suit, Le long de la rivière aux vagues herbes jaunes, Un chemin que bordent de vieux aunes. L'air vif, par moments un oiseau vole avec Quelque fruit de la haie ou quelque paille au bec, Et son reflet dans l'eau survit à son passage, C'est tout. Mais le songeur aime ce paysage… Verlaine

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Restitution : 1. / identifier les thème (objets) de la description après une première écoute.

2. / Enumérer les différents éléments qui composent chaque description (les sous thèmes)

Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture On obtiendra : Les thèmes de la description : 1. Le mobilier de ménage. 2. une jeune femme "Romane". 3. Un appartement. 4. un paysage. (Analyse : 2ème écoute) Les textes Les thèmes Les sous thèmes Un mobilier rustique Le mobilier du ménage Le harnais; les meules; les mortiers; les plats; le crible; les gamelles; les sacs; les bâts; les tapis; les métiers à tisser; les étoffes de laine; les étrilles. Romane (la jeune Son visage; ses yeux; son nez; le sourire; la taille; Romane femme, elle) les mains; le charme.

L'appartement

Le poème de Verlaine

L'appartement+le mobilier

Un paysage

Une entrée; une cuisine; une chambre; une pièce; un coin; le cagibi; le corridor; un réfrigérateur; un chauffe eau; une penderie; une table. Le soleil; les seigles et les blés; l'azur; la rivière; un chemin; l'air ; l'oiseau; son reflet; le songeur.

3ème écoute : La caractérisation : On pourra exploiter le portrait de Romane (T2) pour dégager les moyens qui ont servi à caractériser les traits de ce personnage. Le thème Romane / elle Les sous thèmes Son visage Ses yeux Son nez Le charme Sa taille Ses mains

Les adjectifs qualificatifs Jolie; jeune; potelée; affectueuse; bonne; franche. Les adjectifs qualificatifs Carré ; disgracieux gros court / moyenne petites

Les relatives / / / Que donne…………disgracieux. / Avec lesquelles…gâteaux.

B/- Manipulation : (démarche implicite et bien évidemment sans aucun recours à l'écrit) 1. L’expansion du nom : exercices de construction Proposer aux élèves d'étoffer des phrases simples à l'aide de subord. Relatives introduites par les pronoms relatifs "qui"/"où" après fixation du modèle : -Ce garçon habite près de l'école. 1. Quel garçon ? Le garçon (qui) : est assis sur le banc/ porte une veste noire. Le garçon qui est assis sur le banc habite près de l'école. Le garçon qui porte une veste noire habite près de l'école. 2. Quelle école ? L'école (où) : mon père travaille/ on étudie l'allemand. Le garçon habite près de l'école où mon père travaille. Le garçon habite près de l'école où on étudie l'allemand.

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Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture De la même manière, en faisant usage des propositions qu'offre le tableau : 1. Le livre est posé sur la table. 2. La sorcière vit dans la forêt. 3. Le chevalier escalade la montagne. 4. La princesse voyage pour un pays. 5. L'ogre quitte la grotte.

GNs+qui… 1- contient deux cents pages. 2- Ecrit pour les enfants. 1- Jette des sorts. 2- Fait beaucoup de mal. 1- courageux. 2- Aide les faibles. 1. Triste. 2. 1. Fait peur aux enfants. 2. mange tout le temps.

-

GP+où… 1. 2. 1. 2. 1. 2. 1. 2. 1. 2.

J'écris mes leçons. sont rangées nos affaires. Il n'y a pas de lumière. rodent les monstres. vit le dragon. on trouve l'oiseau chanteur. pousse la fleur magique. elle retrouve le bonheur. il dort. personne ne peut entrer.

La construction peut donner lieu à des structures telles que : La sorcière qui jette des sorts vit dans la forêt où il n'y a pas de lumière.

2. La comparaison (un procédé descriptif) : a- Déployer le modèle que voici : Le prince est fort. (Le comparé)

-le tigre est fort. (Le comparant)

Par enchâssement :

Le prince est fort comme le tigre. b- En faire autant avec ces couples de propositions indépendantes :

Cette fille est belle. La fleur est belle. Le conte se déroule. Le fil se déroule. Cet athlète est rapide. La gazelle est rapide. Le médecin parle. L'ami parle. c- Exiger des productions personnelles.

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Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture Ecriture

A/- Préparation à l'écrit : Plan de la description + les moyens syntaxiques. Le thème : Une maison de campagne. - Sa position dans l'espace : au bas de la colline. - Grands traits : petite; solide.

Les sous thèmes :

Les sous thèmes les murs un toit un jardin une porte les fenêtres

Verbes D'action D'état Soutenir / Coiffer / / Etre / Paraître S'ouvrir /

La couleur gris Rouges / / /

Les mots qui décrivent, informent Le matériau La dimension Le nombre parpaing hauts quatre tuiles / / / Petit / Bois massif Grande / / / Deux

B/- Production écrite : Consigne : Te souviens-tu de la classe où tu étudiais l'année passée ? Décris-la.

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Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture Langue A/-Vocabulaire : 1. Lexique thématique : Voir et les autres de verbes de perception visuelle : Observons : (Voir)

L'aveugle

Sur le trottoir, il avance en tapotant soigneusement la dalle avec une canne blanche. Le front levé vers le ciel, il reconnaît et salue des gens qu'il ne dévisage pas. Dans les vitrines, Les mannequins ont beau étaler leur accoutrements multicolores, ils ne le vous détournent point de sa destination. De jour comme de nuit, il se promène dans la ville qui n'a pas de secret pour lui. On dit de lui qu'il marche guidé par une lumière. Une lumière Qu'aucun œil ne perçoit. Réfléchissons : -

-

-

Hypothèses de sens et premières impressions de lecture. Compréhension : - Aspect sémantique : - trouver la signification de ces mots clés : aveugle / tapoter / dévisager/ les mannequins / accoutrements multicolores / sa destination / une lumière / perçoit. L'aveugle ne regarde pas; mais est-ce qu'il perçoit les choses qui lui sont invisibles ? Choisis parmi ces propositions celles qui justifient ta réponse : sa destination; le front levé ; il reconnaît et salue les gens; l'œil perçoit; la ville n'a pas de secret pour lui; dans les vitrines, il y a des mannequins; De jour comme de nuit. Cherchons dans le dictionnaire le sens du verbe "voir" : Nous retiendrons : a- Voir 1 Percevoir par les yeux. b- Voir 2 Percevoir par l'esprit.

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Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture -

Synonymie : Voici une série de verbes qui ont un sens proche du verbe "VOIR", détermine s'ils évoquent le 1er ou le 2ème sens : Deviner – regarder – examiner- penser- apercevoir ––– comprendre - observer – rêver - Imaginer

- Manipulation : Remplace, dans les exemples suivants, le verbe "voir" par l'un de ces verbes sans modifier le sens de la phrase : ƒ Je vous vois ingénieur dans l'avenir. ƒ Le médecin voit les patients. ƒ Il voit ce que tu veux lui dire. ƒ Nous avons vu avec grande attention ce tableau. ƒ Pendant son sommeil, elle a vu qu'elle était allée en voyage pour la lune. (Les autres verbes de perception visuelle) Rétroaction : lecture (texte1) Rappel : Qu'est-ce que "décrire" ? Quels sont les verbes du texte qui désignent l'émetteur comme "Observateur" ? Maniement : Observe la liste suivante puis sépare les verbes qui ont un sens voisin de "se placer" de ceux qui ont un sens proche de "voir" : Contempler ; s'étaler ; se dresser ; observer ; s'élever ; regarder ; distinguer ; se placer ; apercevoir ; scruter ; s'étendre ; épier ; se situer. SE PLACER

VOIR

A quoi servent ces objets : - Des jumelles, une longue vue, des lunettes, une loupe, un microscope ? - Donc, peux-tu citer les choses qui sont invisibles à l'œil nu ? 2. Lexique relationnel : I/- Décrire une couleur : Observons : Catherine et les fleurs des champs Plus les couleurs sont vives, plus elle les trouve agréables. Elle a des yeux tout neufs que le rouge vif ne blesse point… Les yeux de Catherine sont de bons petits yeux qui aiment les coquelicots. Les coquelicots, voilà ce que Catherine préfère. Mais leur pourpre fragile s'est déjà fanée et la brise légère effeuille dans les mains de l'enfant leur corolle étincelante. Anatole France (Pierre Nozière, Calmann-Lévy). Réfléchissons : a- Usage du dictionnaire : Une couleur vive / rouge vif / les coquelicots / la pourpre / la corolle. (trouver le sens de ces mots et expressions) b- Faire évoquer par les élèves les différentes couleurs qu'ils connaissent. c- Qualifier une couleur (Les gradations dans les couleurs) : Couleur intense Eclatante

vive, Couleur terne Sans éclat

Couleur foncée Couleur sombre

Couleur claire Couleur foncée

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Qui tire sur le "…"

peu Ajout du suffixe"âtre"

Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture d- Maniement : Cherche dans la liste ci-après les couleurs qu’on peut associer aux noms suivants : L'azur – la pourpre – l'ivoire – le corail – le safran – l'écarlate – les pistaches. Les couleurs : Le blanc – le vert – le rouge – le bleu – le jaune. II/- (les adverbes, les prépositions et les locutions qui marquent le lieu) Observons : A la recherche d'une rue

" Je suis un peu égaré dans cette ville. Je cherche la rue Tripoli. Pouvez-vous me l'indiquer, monsieur l'agent ? - Vous êtes à 30 minutes de marche d'ici. Il vaut mieux prendre le bus. - Où se trouve l'arrêt des bus ? - Il y a un arrêt non loin d'ici. Vous tournez à gauche puis vous montez la rue jusqu'au passage clouté. Vous traversez et continuez jusqu'à la deuxième rue à droite. Là, vous verrez les bus. Il y en a plein à cette heure ci. - Merci monsieur l'agent". Réfléchissons : 1. Survoler rapidement les questions suivantes : - La nature du texte. - Son image. Le thème de l'échange. 2. Préciser la prédominance de la dimension spatiale en distinguant les lieux des indicateurs de lieu Ex : la ville (un lieu) ; Dans la ville (un indicateur de lieu : préposition "dans"+ le lieu) 3. Repérer les mots qui servent à préciser la position dans l'espace : Dans – ici – là – jusqu'à – non loin de – à droite – à gauche. Retenons : Ce sont des mots et des groupes de mots qui nous précisent un lieu. Application : Exercice -1- : Les verbes de perception : Exercice-3- : (les couleurs) De quelles couleurs sont-ils ? Lis le passage puis répond aux questions : - Le ciel; les tuiles d'un toit; le tronc d'un arbre; La fontaine Dans la clairière, le pied dans les mousses, la les nuages; la mer; le sommet d'une montagne; tête sous les feuilles, l'esprit dans le mystère, les cheveux de grand père; le sang; la peau d'un il rêve, il regarde, il écoute, il scrute le nid ours; les plume d'un pigeon; le pelage du renard; d'oiseau, il observe le brin d'herbe, il épie le le crépuscule- les fleurs d'un géranium- la terre trou de la taupe, il entend les langages vue du ciel- les yeux de ta mère. inconnus du renard, du loup, de la belette, de la fourmi, du moucheron. (…)Un nuage passe, Exercice-4- : Amuse-toi à écrire un poème dont il ne le voit pas, une pluie tombe, il ne chaque strophe commence ainsi : Avec l'encre noire, j'écris l'entend pas, il ne la sent pas. (V. Hugo) 1. Le pronom "il" dans le texte se rapporte à Avec l'encre blanche, j'écris (…) Victor Hugo ou à La fontaine ? (justifie) Avec l'encre rouge, j'écris (…) 2. Lafontaine est totalement absorbé par ce Exercice -5- : qu'il découvre. Comment ? 3. Dans la clairière, Lafontaine explore la vie. Comment définiras-tu les couleurs suivantes ? Blanchâtre; verdâtre; grisâtre; violâtre; noirâtre. Souligne les verbes qui le montrent. 4. Sépare ces mêmes verbes selon qu'ils renvoient à la vue ou qu'ils marquent un autre sens. Exercice-6- : Emploie ces indicateurs dans des phrases : - 44 -

Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture Prés de – sur – sous – en face de – contre. Exercice -2- : Remplace, dans les énoncés suivants, le verbe "voir" par un autre de sens équivalent : - A l'aide du microscope, on voit les objets infiniment petits. - Le policier voit tous les faits et gestes du suspect. - Le chat endormi voit qu'il a attrapé une souris. - Nous avons vu notre professeur parmi une foule de gens. - Le directeur voit bien notre classe obtenir les meilleurs résultats. - L'artiste voit d'un air songeur les vagues de la mer.

Exercice -7- : 1. Associe, d'après leur usage, les mots de la liste "A" à ceux de la liste "B" : A : Tourner – continuer – traverser – longer- se diriger. B : la rue – à gauche – directement – la rivière – à droite – tout droit – vers – jusqu'à. 2. En combinant les termes des deux listes, construis des phrases où tu retraces l'itinéraire à parcourir de l'école à la maison. Exercice-8- : Les points cardinaux : Le nord, le sud, l'ouest, l'est. N O E ; On peut étendre : Nord ouest, Nord est, Sud ouest, Sud est. S Situe géographiquement les plus importantes villes d'Algérie.

B/ Grammaire : Que fait le sujet ? Comment est le sujet ? Verbes d'action / Verbes d'état : Observons : (Extrait 1) Un enfant docile Je me lève sans rien dire. J'allume ma chandelle, je prends par la main mon petit bonhomme, je le mène tranquillement dans mon cabinet noir. Je l'y laisse sans lumière. J. J. Rousseau (Extrait2) (…) J'ai fait hier la course d'Anvers et Bruxelles et le retour. La rapidité est inouïe. Les fleurs du bord du chemin ne sont plus des fleurs, ce sont des taches ou plutôt des raies rouges ou blanches; les blés sont de grandes chevelures jaunes, les luzernes sont de longues tresses vertes… V. Hugo Réfléchissons : a- Repérer tous les verbes conjugués (ext.1/ ext.2). b- Dans quel extrait ces verbes expriment clairement des actions, des gestes, des mouvements ? c- Distinguer alors les verbes d'action des verbes d'état.

Ext.1 Ext.2

V. d'action Lève- Allume- Prends- Mène – Laisse. Ai fait

V. d'état / Est – Sont (04 fois)

Donc : Le verbe est un mot qui marque que l'on est ou que l'on fait quelque chose.

- 45 -

Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture II/ Les verbes d'état et l'attribut du sujet : Observons :

tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr

Mohamed devint mon ami l'été passé. Ce garçon semble très généreux. Son vélo, son ordinateur sont les miens. Notre amitié est forte. Notre projet demeure voyager ensemble. Réfléchissons : -

P4

Le nombre de phrases que contient le paragraphe. Leur type, l'intention langagière de l'émetteur (le narrateur). Souligner les verbes conjugués. De quoi nous informent-ils ? (Réf. La définition d'un verbe). Remplir la grille suivante pour assurer une analyse des constituants de chaque phrase. Le sujet v. v. d'état Objet de Qualité circonstances d'action l'action attribuée Mohamed Devint Mon ami L'été passé (le ∅ ∅ temps) Ce garçon Semble Très ∅ ∅ ∅ généreux Son vélo, son Sont Les miens ∅ ∅ ∅ ordinateur Notre amitié Est Forte ∅ ∅ ∅

P5

Notre projet

Les phrases P1 P2 P3



demeure



voyager

Ensemble (l'accompagnement)

Retenons : - Aucun verbe d'action n'est employé pas de COD/I. - Les verbes : Etre, devenir, rester, demeurer, sembler…. Relient une qualité au sujet. - Ce sont des verbes d'état et la qualité attribuée au sujet est dite attribut du sujet.

L'attribut du sujet peut être : a- Un nom (mon ami). b- Un adjectif qualificatif (généreux, forte). c- Un pronom (les miens). d- Un verbe à l'infinitif (voyager). Manipulation : Identifie la nature de l'attribut du sujet dans les phrases suivantes : 1. Mon espoir est de vivre en paix. 2. Le juge est une femme. 3. Nous sommes fatigués. 4. Leurs problèmes sont les nôtres. 5. Vous vivez seul. Remarque : Plusieurs verbes d'action intransitifs peuvent affirmer une qualité au sujet (l'exemple de la 5ème phrase) : tomber, mourir, vivre, partir, s'éveiller, dormirQuand on fait la part des choses : (Une qualité attribuée) (Une action) - Vivre seul. - Vivre en Algérie. - Partir content, furieux… - Partir à 5 h. - Mourir jeune. - Mourir dans son pays natal. - S'éveiller angoissé. - S'éveiller tôt, soudain. - 46 -

Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture Application : Exercice -1- : Action ou état ? Indique la fonction des noms ou groupes nominaux en italique en cochant la bonne case : 1. COD / 2. Attribut du sujet : 1 2 - Nous avons choisi notre délégué. - Farid est le délégué de la classe. - Elle devient coléreuse avec l'âge. - Assia avait lu ce roman. Exercice-2- : Les actions et leurs objets Lis le passage suivant puis : Occupation d'un groupe Tandis que les hommes tressent des paniers, que les femmes tricotent des filets pour les pêcheurs ou brodent le chanvre, quelque vieillard raconte des histoires merveilleuses aux assistants ébahis. (F. Fabre) 1. Le passage contient une phrase Avec trois sujets différents. Qui sont ces sujets ? 2. Complète cette grille par des éléments que tu prélèveras du passage : Le sujet (qui) Ce qu'il fait : er 1 sujet 2ème sujet 3ème sujet 3. Encadre les objets de chaque action identifiée. 4. Construis une phrase selon ce même modèle : la substitution portera sur ce qui est souligné.

Les verbes d'état Exercice-3- : Complète ces énoncés à l'aide d'un verbe qu tu choisiras dans cette liste : Etre – vivre – devenir – avoir l'air- semblerparaître. 1. Après des années d'entraînement, il …champion. 2. Avec ces vêtements, tu …plus grande. 3. Je … l'aîné de la famille. 4. Vous …tout seul dans ce manoir. 5. Salima parle doucement, elle… est malade. 6. Emilie n'a que douze ans, mais elle…plus âgée. Exercice – 4- : Vrai ou faux ? Observe les exemples suivants, puis précise si les mots en italique sont des attributs du sujet ou non : - Il est mort pendant la guerre. - Elle partie heureuse. - Mozart mourut jeune. - Je suis tombé par terre. - Vous êtes tombés malades. - Nous sommes restés chez nos parents. Exercice-5- : Compose trois phrases sur la structure suivante : Attribut du sujet + verbe d'état + le sujet. Ex : Grande est notre peine. Exercice -6- : même consigne pour le modèle suivant : Voyager par ballon est un rêve d'enfant. Verbe à l'infinitif+ être+ GN (attribut du sujet).

C/- Orthographe : Accord des adjectifs : Observons : (1) Mon frère est le plus petit garçon de sa classe, mais cela ne l'empêche pas

d'être toujours premier. Gentil et persévérant, il a gagné le respect de ses camarades. Pour son anniversaire, mon père lui a acheté des vêtements neufs. Il est très content. (2) Ma sœur est la plus petite fille de sa classe, mais cela ne l'empêche pas d'être toujours première. Gentille et persévérante, elle a gagné le respect de ses camarades. Pour son anniversaire, mon père lui a acheté des robes neuves. Elle est très contente. Réfléchissons : a- Par confrontation, identifier la nature de tous les mots qui ont subi un changement. b- A quel niveau ont eu ces modifications. Pourquoi ? c- Que peut –on dire de l'adjectif qualificatif et du nom auquel il se rapporte ? Retenons : L'adjectif qualificatif s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte. - 47 -

Préambule : Identifier les moments descriptifs dans la lecture Manipulation : -

Un homme très gentil. Des hommes très… Des femmes très … Une fille très… Ce yaourt est léger et savoureux. Cette tarte est… et … Ces gâteaux sont …et… Cette robe est courte. Ces robes sont… Ce pantalon est…

Application : Exercice-1- : Complète les phrases suivantes par l'adjectif approprié, choisis dans cette liste : Courageuse – vieux – intelligents – belles. 1- Cet homme a l'air très… 2- Nos enfants sont … 3- Ces roses sont très… 4- Malgré son âge, elle est vraiment…

Exercice-3- : Mots en triangle Trouve les bonnes définitions horizontalement et tu découvriras en 1 vertical le nom d'une plante somnifère. 1 2 3 4 5 1 . . . . . 1. Petits au singulier 2 . . . . 2. A le sens de "vieux" 3 . . . 3. "Vive"au masculin Exercice-2- : Observe les ensembles de mots, 4 . . 4. Pour choisir puis fais un tri des groupes dont tu serviras pour 5 . 5. Précède le "U" construire des phrases correctes : Exercice-4- : Ecris sous cette dictée Un jouet Puissante Des maisons Florissant Nous sommes témoins de cet accident. Un Une poupée Amusant conducteur qui est très imprudent roulait à vive Des livres Irréelles allure. La chaussée ne paraissait pas glissante Qui est Des femmes mais il a dérapé quand même. Il était chanceux, Qui sont Somptueuses il s'en est sorti avec des blessures légères. Un jardin Parlante Une voiture Elégantes Des histoires Introuvables

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Projet (1) : Identifier _un conte Séance -1- : Lecture. Objectifs : Reconnaître un genre narratif à travers son organisation textuelle; la nature des faits racontés. A/- Approche globale : 1. L'image du texte. 2. La situation de communication. 3. Définition : qu'est-ce que conte ? B/- Lecture analytique : a. Les niveaux de communication (contenu de l'histoire) b. La chronologie des faits (les indicateurs de temps) c. Exploitation thématique : construction du sens. C/- A ton tour : (application)

Séance-2- Oral. Objectifs : Ecouter puis prendre la parole en vue de consolider les acquis, à savoir : ce qui permet l'identification d'un genre narratif aux caractéristiques spécifiques le conte. er A/- 1 moment : 1- Réception (lecture expressive de divers extraits) 2- Identification du conte. 3- Manipulation.

Séance-3- : Ecriture. Objectifs : Préparation à l'écrit : reconstituer un texte puzzle en s'appuyant sur la chronologie des faits racontés (débutsuite – fin) Production écrite : Exécution de la consigne.

Séance-3- : Langue. Objectifs : A/- Vocabulaire : étudier un lexique ayant trait à la reconnaissance des spécificités du conte. 1. lexique relationnel : l'extraordinaire d'un conte. 2. Autour de "l'enchantement" et de"la magie" (lexique systématique : la dérivation) 3. Application. B/- Grammaire : étudier la forme négative : • Lorsque la forme négative porte sur le verbe. • Lorsque la forme négative porte sur un élément autre que le verbe. • Application. C/- Conjugaison : Les groupes de verbes. D/- Orthographe : les homophones grammaticaux.

B/- 2ème moment : Production : Imaginer des personnages puis : a- les lacer dans un cadre invraisemblable. b- Leur octroyer des pouvoirs surhumains.

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Projet (1) : Identifier _un conte Texte-1-

Lecture Le boa puni

Il était une fois un éléphant, une tortue et un boa qui vivaient dans une forêt lointaine. L'éléphant et la tortue étaient de grands amis. Le boa n'était l'ami de personne. Quand il avait faim, il mangeait n'importe qui. Et toutes les bêtes avaient peur de lui, sauf l'éléphant. Un jour, le boa trouva la tortue qui dormait. Il s'approcha sans bruit, et l'avala si vite qu'elle descendit droit dans son estomac. Et le boa s'enroula sur luimême. Puis ferma les yeux; il faisait toujours un petit somme après ses repas. Mais, après ce repas, il ne s'endormit pas. Il souffrait de l'estomac. Vint à passer, une heure plus tard, l'éléphant qui lui dit : - Tu es pâle; ça ne va pas ? - J'ai avalé une tortue; elle me reste sur l'estomac. L'éléphant regarda le ventre du boa. Il le tâta avec sa trompe, reconnut son ami la tortue. Il dit froidement : - Tu es perdu ! - Perdu ? Pourquoi perdu ? - Tu ne la digèreras pas. Elle mourra dans ton estomac… Et tu mourras à ton tour, empoisonné… Recrache-la vite. - Je ne peux pas. - Je vais t'aider. Déroule-toi. Allonge-toi. Le serpent se déroula, s'allongea le plus qu'il put. L'éléphant dit : - Ne bouge pas. Et, soufflant, pesant de tout son poids d'éléphant, il lui posa un pied sur le bout de la queue, puis l'autre, et ainsi de suite, l'un après l'autre, l'un contre l'autre. Tout le long de sa longueur de boa. Chassant pas à pas la tortue. Quand tout le poids de l'éléphant posa sur la nuque du boa, la gueule du boa s'ouvrit, cracha la tortue. Alors l'éléphant demanda au boa : - Tu vas mieux ? Le boa ne répondit pas. Partout où avait passé l'éléphant, tout le long de luimême, de la tête à la queue, il était aplati, immobile, écrasé, mort. Faire un somme : Dormir un moment La nuque : derrière le cou, la tête du boa Pâle : le boa a perdu sa couleur vive. A/-Approche globale : 1. L'image du texte : Ce texte contient les éléments suivants : - Un titre. - Dix paragraphes. 2. Le schéma de la communication : L'émetteur

Auteur inconnu

Le message

raconte une histoire imaginaire (Le contenu de l'histoire) - 50 -

Le récepteur

Les élèves de 1°AM

Projet (1) : Identifier _un conte Réfléchissons : - De quels animaux parle-t-on dans cette histoire ? - Ces animaux échangent-ils des paroles ? - En réalité, les animaux parlent-ils ? - Donc, cette histoire imaginaire est-elle proche du réel ? Complète ce tableau par ces signes (+/-) : Le texte est Une histoire Une histoire imaginaire réelle invraisemblable

Une histoire imaginaire vraisemblable

Un conte 3. Retenons : Le conte est un récit d'aventures imaginaires invraisemblables. Elargissement : à leur tour sommer les élèves de citer des titres de contes qu'ils connaissent. B/- Lecture analytique : 1. L'organisation textuelle du récit : (Souvent nos élèves éprouvent de grandes difficultés à discerner un texte narratif d'un autre modèle d'écrit. faute d'appuis substantiels, lors de l'exploration de ce type de document, on les voit démunis et n'ayant point les bonnes réactions à chaque fois qu'ils sont confrontés au problème de la simple identification. Il convient alors d'intégrer les niveaux de communication comme un indice majeur dans cette quête. Le contenu d'une histoire est la progression de ces trois opérations : Raconter des événements / Décrire des personnages, des lieux et des objets…/ rapporter des dialogues.) Le contenu de l'histoire : • Que font les personnages dans une histoire ? Ils font des actions et échangent des paroles. • Qui se charge de raconter ces actions et de rapporter ces paroles ? Le narrateur. • Renvoyer les élèves au 1°§ pour souligner un passage descriptif : l'éléphant et la tortue étaient de grands amis. Le narrateur se charge aussi de représenter les personnages, les lieux… Complète ce tableau par des expressions prélevées du texte : Ce que fait le narrateur : La narration (les faits) Les dialogues (les échanges) La description (représentation)

Expressions du texte Le serpent se déroula, s'allongea. / Quand tout le poids ….la tortue - tu es tout pâle. / - Je ne peux pas / - Ne bouge pas - Tu vas mieux ? Qui vivaient…lointaine./ le boa n'était l'ami de personne. Il était aplati, immobile, écrasé, mort.

Conclusion : Faire un récit implique la succession, plus au moins fortuite, de ces trois niveaux de communications : La narration / la description / les dialogues. 2. La chronologie des faits : Les indicateurs de temps : Dans une histoire, est-il possible que tous les événements se déroulent en même temps ? - Relevons du texte les mots et groupes de mots qui désignent les différents temps des actions : Il était une fois – un jour – puis- après ses repas- après ce repas- une heure plus tard- quand – alors.

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Projet (1) : Identifier _un conte Retenons : a. Ce sont des indicateurs qui se chargent d'inscrire les faits dans le temps. b. Une histoire se déroule en trois grandes étapes : le début – la suite – la fin Synthèse : Complète le tableau suivant par les signes (+,-)

Le contenu de l'histoire Les dialogues la description La narration

Le narrateur Raconte des Décrit des Rapporte faits personnages des paroles

Les verbes sont conjugués Au passé A Aux autres simple l'imparfait temps

3. Exploitation thématique du support : La construction du sens : On peut proposer le questionnaire suivant : Rappel : Qui sont les personnages de ce conte ? a. De que l animal les bêtes avaient-elles peur ? Pourquoi ? b. Cet animal, avait –il des amis ? Relève du texte la phrase qui le montre ? c. Après avoir avalé la tortue, le boa souffrait. De quoi ? d. En passant sur le corps du boa, l'éléphant a délivré la tortue et le boa ou seulement la tortue ? Comment ? Souligne les expressions qui justifient ta réponse. Récapitulatif : Toutes les bêtes de la forêt avaient peur du boa parce qu'il mangeait n'importe qui. Il n'avait pas d'amis. Après avoir avalé une tortue, il souffrait de l'estomac. En passant sur son corps, l'éléphant la tortue mais le boa était aplati, écrasé, immobile, mort.

Le petit prince et le renard "Je ne peux pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé. - Ah ! pardon".fit le petit prince. Mais, après avoir réfléchi, il ajouta : "Qu'est-ce que signifie "apprivoisé" ? - Tu n'es pas d'ici, dit le renard. Que cherches-tu ? - Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoisé"? - Les hommes, dit le renard, ont des fusils, et ils chassent. C'est bien gênant ! ils élèvent aussi des poules : c'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ? - Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoisé" ? - C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. D'après A. De Saint-Exupéry."Le petit Prince."

C/- A ton tour :

-Trouve dans le texte les indices qui montrent que ce texte est du type narratif - 52 -

Projet (1) : Identifier _un conte

Oral

A/- 1er moment : Réception : inviter les élèves à écouter attentivement la lecture des extraits que voici :

Un fait divers une collision s'est produite, samedi matin, vers 11 heures, dans le village (…), entre une voiture et trois vaches. L'accident a eu lieu en plein centre, à quelques mètres du marché. Un conte Il y avait une fois la fille d'un roi qui était si belle qu'il n y avait rien de si beau dans le monde. On la nommait la belle aux cheveux d'or car ses cheveux étaient plus fins que l'or. Une lettre

Cher père, Bonjour, j e vous écris ces quelques lignes pour vous dire que le mandat m'est parvenu à temps. Je vous remercie et prie Dieu de vous préserver. J'embrasse ma mère et ma petite sœur. A bientôt, votre fils. Un récit de fiction Plus d'une fois, poussé par la curiosité, il arrive à Omar de s'éloigner de la bande des enfants du quartier. Ce jour-là, il fit le tour du marché. A la fin, il alla s'asseoir sur un banc de la place, il vit alors s'approcher de lui un homme avec un jeune garçon. L'homme lui demanda de l'accompagner au marché pour lui servir de porteur. Il aurait pu répondre :"je ne suis pas un porteur." Mais il ne put prononcer un mot. IL finit par dire en rougissant : - oui, monsieur ! Identification du conte : a- Recueillir les réponses des élèves, acquiescer à toutes les propositions après une première lecture. b- Révéler l'existence d'une lettre, d'un fait divers (article de presse), ainsi qu'un récit de fiction (histoire imaginaire qui ressemble à la réalité) et bien évidemment un conte. c- L'autre lecture sera suivie par l'identification des quatre types ou genres d'écrits. (Le passage N°… est un(e)….. parce que……………………………………………………)

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Projet (1) : Identifier _un conte On retiendra : les justificatifs qui appuient les réponses des Extrait N° 1 (le fait divers) Extrait N°2 (le conte)

Extrait N°3 (La lettre)

Extrait N°4 (le récit de fiction)

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On le trouve dans les journaux (c'est un article de presse). L'événement qu'on raconte est réel : un accident de la circulation. Les circonstances du fait sont réelles (le lieu et le temps) " Il y avait une fois…" une formule spécifique aux contes. Les personnages (le roi; la princesse) et l'effet du superlatif absolu"rien de si beau…. Contribuent à créer cette ambiance particulière à ce genre d'histoires, un univers fait pratiquement de choses invraisemblables et qui enchantent. - Traite un sujet personnel (entre un fils et son père). - L'auteur communique avec une seule personne. - Emploi de formules spécifiques à la lettre : a/- l'appellation (cher père) b/- les politesses : bonjour; à bientôt; j'embrasse… - Les faits sont fictifs car c'est l'auteur M.Dib qui les a imaginés. - Ils ne sont pas loin de la réalité : Omar n'a pas existé en réalité mais son pénible quotidien, dans l'histoire, ressemble à celui que des milliers d'enfants algériens vivaient pendant l'époque coloniale.

On retiendra qu'hormis le fait qu'il soit imaginaire, le conte se distingue par son aspect invraisemblable : Pouvoirs surnaturels, mystère et enchantement sont de rigueur; Certaines répétitions telles les formules magiques sont là pour nous rappeler que dans un conte tout est possible (personnification des animaux, des objets / fréquence des chiffres "3" et "7"…). Il aboutit toujours vers un dénouement heureux (cette façon de le clore fait le merveilleux de ce genre narratif) : La force du mal est vaincue et punie par la force du bien. Cette vision manichéenne des choses est soutenue par une trame d'outils linguistiques : ex : un lexique appréciatif pour une partie et péjoratif, dévalorisant pour l'autre (les bons sont les plus beaux, les plus intelligents et les plus braves par contre les méchants sont laids, jaloux, égoïstes et source de tous les malheurs…) Manipulation : Faire évoquer par les élèves des situations, des personnages de conte célèbres qui illustrent ce qui vient d'être avancé : Blanche neige et les sept nains / le dragon à trois têtes / Ali Baba et les quarante voleurs / Sésame ouvre-toi / Abracadabra …

2ème moment : 1- Stimuler l'imagination des élèves à l'effet de concevoir des personnages à qui il faudra, par la suite, attribuer des pouvoirs surnaturels : Ex : Karibula, un géant qui prend un taureau, trois moutons et un fût de lait chaud au petit déjeuner, rien que ça ! 2- La personnification : Procédé : Imaginer les causes irréelles qui expliquent : - Pourquoi les poules ne volent-elles plus. - Depuis quand la cigogne fait-elle ces longs voyages. - Pourquoi les girafes ont-elles des cous aussi longs. - 54 -

Projet (1) : Identifier _un conte Ecriture Préparation à l'écrit : Remets ces expressions dans le bon ordre de façon à obtenir un texte cohérent : il est devenu / diamant / qui était très pauvre. / il prit / Depuis ce jour, / un pêcheur / Quand il ouvrit / Il était une fois, / un gros poisson. / il trouva un beau / le ventre du poisson / riche. / Un jour, Démarche à suivre : • Hypothèses de sens : D'après une première observation des éléments ainsi fragmentés, recueillir les impressions des élèves : - De qui parle l'histoire ? • La chronologie (les indicateurs de temps) : Rappel : 1- les trois grands moments de l'histoire. 2- baliser les différentes actions à l'aide des repères temporels proposés dans le puzzle. • Ponctuation : attirer l’attention des élèves sur les expressions se terminant par un point. • Typographie : les orienter vers celles qui commencent par une majuscule. • Sens : explication des mots difficiles (les mots clés : riche – pauvre – diamant) On obtiendra : Il était une fois, un pêcheur qui était très pauvre. Un jour, il prit un gros poisson. Quand il ouvrit le ventre du poisson, il trouva un beau diamant. Depuis ce jour, il est devenu riche. Production écrite : Consigne : en t'inspirant de l'histoire racontée dans le premier exercice, construis un petit conte à l'aide des éléments que voici : Un chasseur – la forêt – une pauvre maison – un oiseau rare – les richesses.

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Projet (1) : Identifier _un conte Langue A/- Vocabulaire : Lexique relationnel : L'extraordinaire d'un conte : 1- Des personnages invraisemblables : dans les contes, Plusieurs personnages appartiennent au domaine du mythologique, du surhumain. Les contes populaires, qui sont une forme d'expression folklorique car le plus souvent issus d'un imaginaire collectif, présentent des similitudes au niveau des intentions langagières et de la disposition structurale, mais à chaque entité culturelle on peut associer des héros et des monstres aux propriétés physiques et aux qualités morales bien distinctes.

Activité (1) : La liste suivante propose des noms d'êtres ou d'objets fabuleux, fantastiques : le yéti –– la sirène – la fée – le dragon – l'ogre – la sorcière – l'éfrit – le cyclope – le sphinx – le phénix – le magicien – Minotaure- les lutins- les tapis volants. 1. Consulte le dictionnaire puis complète ce tableau (des différentes origines) : arabe

Latine / grecque

L'Egypte ancienne

chinoise

2. A quels personnages peux-tu attribuer les prodiges suivants ? - Renaître de ses cendres. - Transformer les objets inanimés en êtres animés et vice versa. - Se déplacer à la vitesse de la lumière. - Leur chant séduit les marins pour les faire sombrer. 3. Parmi les personnages de la liste certains ont une forte présence dans ces histoires. Lesquels ? (Les contes/les légendes) La belle au bois dormant – Aladin et la lampe magique – Le petit poucet – Merlin l'enchanteur. 4. Observe les deux listes (A/B) puis rassemble en couples de deux mots le personnage et l'outil de son pouvoir : A/- Le dragon – Le Magicien – L'éfrit – La sorcière – La fée. B/-La baguette magique – Le balai, Le chaudron – Le chapeau – Le feu – le tapis volantles sorts.

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Projet (1) : Identifier _un conte Activité (2) :

Entre l'imaginaire et le réel

5. Dans les contes, cela est possible / Possible seulement dans la réalité Observons : Ce que fit " Sabrina"

• • • • • • • • • • •

Sabrina fabriqua un cerf-volant. Le vent souffla très fort au point de la faire voler. Un gros nuage blanc la reçut dans ses bras et la rassura. Elle avait Peur de tomber. Une colombe qui passait s'écria :" Sabrina que fais-tu si haut et si loin de ton village ?" Elle regardait son ombre. La colombe continua son envol. " Que faire pour retourner sur terre ?" demanda l'ombre de Sabrina au gros nuage blanc. Dans le ciel, tous les nuages blancs s'accumulaient. Les nuages avaient décidé de former une échelle pour faire redescendre Sabrina. " Sabrina réveille-toi, c'est l'heure d'aller à l'école" lui fit remarquer sa mère. Sabrina est une fille qui a la tête pleine de rêves.

(L'exercice consiste à émettre des jugements : Tu auras à réfléchir sur les actes qui te paraissent tout à fait ordinaires par opposition à ceux qui relèvent de l'imaginaire, de l'invraisemblable) Par extension : Exprime toi sur cette question : - Jusqu 'où peut aller une sorcière chevauchant son balai ? Lexique systématique La dérivation : consulte le dictionnaire pour y découvrir tous les mots formés sur la même racine que les adjectifs suivants : ENCHANTEUR / MAGIQUE Puis complète ce tableau : Enchanteur Magique verbe nom adjectif adverbe verbe nom adjectif adverbe enchanter Enchantement Enchanteur Magie magique magiquement Enchanteur enchanteresse Ǿ Ǿ Magicien enchanteresse Magicienne Manipulation : (emploi du dictionnaire) Choisis dans le tableau le terme qu'il convient de relier par une flèche aux définitions : • Celui qui pratique la magie. • Quelque chose dont l'effet est extraordinaire. • Ensorceler, soumettre à un pouvoir magique. • Personne qui fait des enchantements.

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Projet (1) : Identifier _un conte Application : Exercice-1- : Observe les énoncés suivants Exercice -2- : (la famille des mots) ensuite fais correspondre chacun d'eux à En ajoutant des suffixes différents, forme des mots sur les mêmes racines que les termes suivants : l'explication adéquate : Un conte – un narrateur – une fée – une personne – une histoire – la joie – la tristesse. Invraisemblable car : Enoncé Ν° Un animal qui parle Exercice -2- : Le diminutif "ette" cherche, Un changement surnaturel dans le dictionnaire, des mots qui peuvent former Un objet personnifié d'autres par l'addition du diminutif "ette". Un temps qui n'existe pas Ex : Une maison Une maisonnette. 1. Le prince charmant croqua dans la pomme et aussitôt se transforma en un vilain crapaud. Exercice-3- : (la nominalisation : un procédé de 2. le tigre répondit :"je viens des Indes". 3. Jadis, au temps où les chênes étaient les dérivation) Transforme les expressions suivantes selon le modèle : rois de la forêt… la beauté du conte. 4. "Miroir, mon miroir dis-moi qui est la Le conte est beau plus belle ? " interrogea la méchante Le héros est courageux – La fée est généreuse – la sorcière est laide – l'ogre est avide – la princesse marâtre. est gracieuse – Le royaume est grand – la musique est douce – Ce garçon est naïf – le ciel est clair. B/- Grammaire : Observons :

Les formes de phrases (la forme négative)

(…) Le cheval s'arrêta à l'entrée d'un village fantôme. Le héros ne descendit pas. Aucun homme ne semblait vivre dans ces vieilles demeures. Tous les habitants avaient fui les assauts des mercenaires. " Hé !il y a quelqu'un ?" cria-t-il. Il n'y avait personne pour lui répondre dans ces rues désertes. Le jour était déjà levé, mais ce n'était pas encore le temps de voir quelque chose dans ces ruines. On ne pouvait rien décider dans cet endroit de grande solitude. On devait juste partir.

Réfléchissons : Lire le passage, puis procéder à son exploitation à travers ces points : 1. Le nombre de phrases que compte le paragraphe. 2. La structure de chacune d'elles (simple / complexe). 3. Le type de ces phrases. 4. Analyse grammaticale : décomposer en leurs constituants essentiels les quatre premières phrases. 5. Répertorier les propositions selon que l'émetteur affirme ou nie l'information : Forme affirmative ≠ Forme négative.

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Projet (1) : Identifier _un conte On obtiendra : P1 : P2 : P3 : P4 : P5 : forme affirmative. P6 : P7 : P8 : P9 : P10 : P11 :

(P=proposition) Type déclaratif + forme affirmative. Type déclaratif + forme négative. Type déclaratif + forme négative. Type déclaratif + forme affirmative. Prop (1) Type interrogatif + forme affirmative/ prop.2 type décl. + Type déclaratif + forme affirmative. Type déclaratif + forme négative. Type déclaratif + forme affirmative. Type déclaratif + forme négative. Type déclaratif + forme négative. Type déclaratif + forme affirmative.

Les moyens pour exprimer la négation : a. Confrontation entre deux lexiques; celui de"l'affirmation" / "la négation"(à partir du support) : Forme affirmative Forme négative ƒ Tous + GN ƒ Aucun + GN ƒ Quelqu'un ƒ Personne ƒ Déjà ƒ Pas encore ƒ Quelque chose ƒ Rien Manipulation : (Exercice oral) manifeste ton refus des affirmations suivantes : o Toutes les filles sont absentes. Non, …………………………………. o J'ai vu quelqu'un entrer dans la bibliothèque. Non, …………………… o Vous avez quelque chose à déclarer. Non, ……………………………. o Ils sont déjà arrivés. Non,……………………………………………... o Quelqu'un vous demande au téléphone. Non, ………………………… b. Sur quoi porte la négation : 1. Le verbe : Dans ce cas, on dispose de plusieurs adverbes pour opérer des transformations négatives : ƒ Ali Baba Connaît la formule magique. ƒ Cassim ne connaît pas la formule magique. L'adverbe ne…..pas (de forme composée) assure à l'émetteur d'apporter une contradiction hors du cadre temporel. Ce qui n'est pas le cas des autres adverbes. Ne…plus : ƒ ƒ

Les sorcières me faisaient très peur. Affirmation passée Les sorcières ne me font plus peur. P1

ƒ

Je n'ai jamais vu un ogre. La négation produite par l'adjonction de l'adverbe (ne…jamais) porte sur une durée indéterminée : tout le temps vécu. Par opposition à "toujours/ souvent" dans la forme affirmative.

Ne …Plus P2 Cette affirmation a cessé d'exister à partir d'un certain temps.

Ne…jamais :

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Projet (1) : Identifier _un conte - Elle ne vient jamais en retard. (Exiger des exemples : ne…plus / ne…jamais)

– Il vient souvent en retard.

Ne…guère : ƒ

Je ne vois guère de feuilletons égyptiens. La négation exprimée par l'emploi de "guère" suppose que l'action ne se produit que rarement, peu de fois dans le temps.

Manipulation (la conjonction de coordination : ni) Ni : sert à coordonner deux mots ou groupes de mots soumis à la négation : Observe les transformations négatives dans les modèles suivants, puis fais de même : Ex1 : Il est fort et intelligent. Il n'est ni fort ni intelligent. Ex2 : Il aime le sport et veut devenir célèbre. Il n'aime pas le sport ni ne veut devenir célèbre. • Nous lisons les contes et cherchons à les raconter. • Elle aime regarder la télévision et grignoter. • Cette voiture est puissante et chère. • Vous avez trouvé un trésor et l'avez caché. • Ils ont travaillé dans les mines et dans les forages.

2. Un élément autre que le verbe : En général, quand la forme négative porte sur un autre groupe constituant de la phrase (sujet / complément) c'est au moyen des articles et des pronoms indéfinis qu'elle est assurée: Quelqu'un ≠ personne; Quelque chose≠ rien; tous, toutes + GN ≠ Aucun, aucune +GN; Tout+ rien; Manipulation : Réponds négativement aux questions suivantes : o Quelque chose te fait mal ? o Avez-vous vu quelque chose bouger ? o Connais-tu quelqu'un qui pratique les arts martiaux ? o Quelqu'un est passé par là ? o Tous les livres d'histoires sont-ils illustrés ? o Toutes ces robes sont-elles chères ? o Est-il vrai que tout vous étonne dans cette exposition ? Remarque : Quand une partie du "tout" n'est pas incluse dans la négation, on dira : Tous les livres ne sont pas illustrés.

Place des adverbes de négation : Forme simple du verbe Forme composée du verbe Verbe à l'infinitif

L'exemple Ex : Je ne travaille plus à six heures. Ex : Elle n'est pas rentrée. Ex : Ne jamais toucher un fil électrique.

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La place de l'adverbe Il encadre le verbe. Il encadre l'auxiliaire Il précède le verbe.

Projet (1) : Identifier _un conte Application : Exercice-1- : Transforme ces affirmations en phrases négatives à l'aide du bon adverbe : Exercice-4- : Transforme ces phrases en phrases négatives à l'aide de la conjonction "NI" • Il est déjà cinq heures. • Cette histoire est réelle et passionnante. • On mange encore les melons en octobre. • Ce talisman aide le héros et le protège • J'ai toujours rêvé de faire du ski. contre les ennemis. • Nous aimons beaucoup les films d'action. • Nous voulons sortir et suivre le défilé. • Tous les romans policiers l'intéressent. • J'aime voyager par bus ou par train. • Cette créature est intelligente et se Exercice-2- : Observe ce modèle de transformation, puis imite-le : montre très courageuse. - Elle souhaite vivre dans la forêt. • L'orage a éclaté au nord et au sud. - Elle ne souhaite pas vivre dans la forêt. - Elle souhaite ne pas vivre dans la forêt. Exercice-5- : Transforme à la forme négative 1. Je préfère jouer du piano. sans changer le sens de ces phrases : 2. Elle veut sauter du haut de l'arbre. • Ce commerçant est malhonnête. 3. Vous pouvez sortir de chez vous. • Cet enfant se montre très désagréable. 4. Nous pensons venir plutôt. • La fin d'un conte est toujours heureuse. 5. tu as promis de dire la vérité. • La vitesse est interdite. • Il est impossible de rencontrer des fées. Exercice-3- : Transforme ces phrases interrogatives à la forme négative : ƒ Voulez-vous changer de nom ? ƒ A-t-il été dévoré par un ogre ? ƒ Voudras-tu me prêter ton livre ? ƒ Quand veux-tu le rencontrer ?

Exercice-6- : Transforme à la forme affirmative sans changer le sens de ces phrases : a. Il n'est pas généreux. b. Vous n'êtes pas idiots. c. Nous ne voyageons jamais seuls. d. Tu ne fumes plus.

C/- conjugaison : Rappel : (la composition d'un verbe) Observons : - Je raconte l'événement. / -Je racontais l'événement. /- Je raconterai l'événement. 1. Dans les trois verbes, il y a un élément qui n'a pas changé. Lequel ? 2. Par contre, quel est celui qui a subi des modifications ? On obtiendra : L'élément qui n'a pas changé c'est le radical "RACONT" : il renferme le sens du verbe. L'élément du verbe qui a connu des changements (e- ais – erai) en fonction du temps. C'est la terminaison. Remarque : les verbes dont les radicaux changent sont appelés verbes irréguliers. Les groupes de verbes : le fait que les verbes varient en fonction du temps, du mode, de la personne, du nombre et qu'ils peuvent voir leurs radicaux changer aussi, nous permet de distinguer trois groupes de conjugaisons que l'on différenciera ainsi : Les verbes du 1er groupe Les verbes du 2ème groupe Les verbes du 3ème groupe C'est l'ensemble des verbes se Comprend les verbes en "ir" à Les autres verbes : en "ir", terminant en "er" à l'infinitif et l'infinitif, en"is" au présent de en"oir", en "re". en"e"au présent de l'indicatif l'indicatif avec la 1ère pers du avec la 1ère pers. du sing. (sauf sing. en "issant"au participe : le verbe "aller") présent.

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Projet (1) : Identifier _un conte Application : Exercice-1- : Décompose en ses deux grands constituants chacun de ces verbes : Vouloir- vivre- désirer- lire- sentir- recevoircontempler- chuchoter- luire- réfléchir- choirmaigrircombattre – détruire – revenir – prendre – finir- décrire – balayer- servir.

Exercice -3- : Ecris correctement les participes passés de ces verbes, après acquis le procédé de formation : - 1er groupe : Radical du verbe+é - 2ème groupe : Radical du verbe + i marcher- punir- rugir- chanter- sauter- pâlirconter- abolir- avilir- lutter- gérer- périr.

Exercice -2- : Trouve les verbes en "ir" de ces participes présents, puis indique le groupe de Exercice -4- : Trouve les verbes en "oir" qui font conjugaison de chacun d'eux : leurs participes passés ainsi : Dû – su- vu- pu- reçu- chu- eu- voulu- perçuLe verbe Son Son groupe ému. participe Exercice-5- : "pris" est le participe passé du présent verbe prendre. Qu'en est-il de ces verbes ? Partant Salissant Surprendre – reprendre – comprendre- apprendre. Dormant Sortant Exercice-6- : Cherche dans le dictionnaire les Rougissant verbes d'action qui dérivent des adjectifs suivants. Mentant Quelle remarque peux-tu faire ? Polissant Gros – pauvre – riche- faible – large – grand – Mourant jaune – belle – tendre – sage – maigre – mince – dur. courant Exercice -7- : (Même consigne : concernant ces Choisissant noms) Assaillant Le téléphone – le surf – le fax – le twist – la frime Fuyant – le scrabble – le smash- le squat – Une photo – languissant Le cinéma- Un dialogue. Souffrant Cueillant Subissant D/- Orthographe : Les homophones grammaticaux (Tout / tous / toute / toutes) Observons : • Je connais toute l'histoire. • Nous avons lu tout le livre. • Toutes les mères s'inquiètent lorsque leurs enfants ont la fièvre. • Tous les enfants aiment qu'on leur raconte des histoires. • Le héros est tout seul face à ce monstre. • Tout m'intéresse dans cette revue. • Les poussins sont tout mignons. • Ils sont tous mignons. Réfléchissons : Toute ; tout ; toutes; tous +GN : ce sont des adjectifs indéfinis qui naturellement s'accordent avec les noms auxquels ils se rapportent. Tout(e) +Adjectif : C'est un adverbe qui, placé devant un adjectif, en augmente l'intensité, comme l'adverbe"très". Tout; Tous (6ème ex ; 8ème ex) : ce sont des pronoms indéfinis et bien entendu ils reprennent dans l'ordre : tout le contenu de la revue – tous les poussins. - 62 -

Projet (1) : Identifier _un conte Application : Exercice -1- : Complète les énoncés suivants par Nature du mot souligné Le N° de la phrase Tout, Tous, Toute(s) : Adjectif indéfini : ƒ Il a passé….la journée à travailler. Adverbe d'intensité : ƒ …. Les fleurs sont agréables à regarder. Pronom indéfini : ƒ Nous sommes…. arrivés à temps. ƒ Elles sont ….belles. ƒ ….le long de la route, on a planté des arbres. Exercice-3- : Obtiens un sens négatif aux phrases suivantes en remplaçant les mots en Exercice-2- : Observe les mots soulignés puis italique par d'autres choisis dans cette liste : complète le tableau ci-dessous : Aucun – Pas du tout – Rienƒ Tous les artistes sont invités. ƒ Ce pain est tout chaud. 1. Nous la trouvons toute seule. ƒ Toutes sont remerciées pour leur effort. 2. Il a retrouvé tous ses amis. ƒ Il veut tout pour lui. 3. Farid a tout caché. ƒ J'apprécie toutes les musiques. ƒ Vous êtes toutes très curieuses. Evaluation : Lis attentivement ce texte :

L'écureuil se moque toujours de la tortue : "tu vas trop vite ! Attends-moi !". Un jour la tortue lui répond : "tu as raison. Je peux aller plus vite que toi. Faisons la course jusqu'à ce gros arbre, là-bas." "D'accord" dit l'écureuil. Mais il pense :" cette tortue est un peu malade !". Tous les animaux sont venus. L'éléphant donne le départ. Et la tortue commence à avancer. L'écureuil rit et dit à ses amis : "La tortue va mettre trois heures. Je vous invite à déjeuner." Alors, ils mangent une bonne salade de feuilles vertes. Ils chantent. Ils dansent. Ils s'amusent. Ils cueillent des fleurs pour les demoiselles. Puis ils se reposent dans les fauteuils du jardin… Et ils s'endorment. Tout à coup, l'écureuil se réveille :" Où est la tortue ?" Vite, il court vers l'arbre. Mais la tortue est arrivée. Elle est fière. Il y a beaucoup de monde autour d'elle. "Bravo, tu es la meilleure." L'écureuil regarde de loin. Puis, il monte dans son arbre et rentre dans son trou, pas content du tout. Questions : 1. Combien de paragraphes compte ce texte ? 2. Relève du texte des passages relatifs à la narration et d'autres au dialogue. 3. Quel est donc le type du texte ? 4. Choisis parmi ces trois titres celui qui convient au texte : Le lièvre et la tortue / La tortue géante / L'écureuil vaniteux. 5. Observe ces qualifiants : Patiente – moqueur – vantard – fière – confus – meilleure – triste. A qui des deux personnages peux-tu les attribuer

6. Transforme à la forme négative : - L'écureuil se moque toujours de la tortue. - Tous les animaux sont venus. - Il y a beaucoup de monde autour d'elle. 7. Au 2°§, précise les groupes de conjugaisons des verbes soulignés. 8. " Il monte dans son arbre pas du tout content." Remplace l'expression coloriée par les adverbes suivants sans modifier le sens : Tout à fait / Tout / Très.

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Projet (1) : le schéma narratif Séance -1- : Lecture. Objectifs : Lire pour saisir le fonctionnement de la fiction : le plan de l'histoire. A/- Approche globale : 1- L'image du texte support. 2- Le type de texte (identification). 3- Le schéma de la communication. 4- Un conte ? Repérage des justificatifs après les premiers contacts avec le support. B/- Lecture analytique : a- Exploitation du contenu de l'histoire

(Projet initial – péripéties – aboutissement)

Séance-2- : Oral. Objectifs : 1- Renforcer, au moyen d'activités diverses, les connaissances acquises jusque-là. 2- Faire apparaître les différents moments d'un conte écouté. A/- 1er moment : Activités ludiques : (identifier un conte) • Repérer l'anomalie. • Elocution (le sentiment de la colère). • Anticiper. B/- 2ème moment : Ecoute : réception et restitution (Les étapes d'un conte)

b- Les dimensions spatiotemporelles de l'histoire : (Chronologie – évolution dans

l'espace – actions)

c- Le plan de l'histoire : (L'étape

contenu + ses caractéristiques)

Son

C/- Synthèse : Phase de sollicitation (à ton tour)

Séance : (3) : langue. Objectifs : 1- Vocabulaire : choisir le bon indicateur pour imprégner l'action / l'état dans le temps et dans l'espace. 3- Conjugaison : employer l'imparfait et le passé simple dans le conte. I/- Les indicateurs de temps : comment choisir ? - Pour marquer le temps des dialogues. - pour marquer le temps de la narration et de la description. - Pour préciser la qualité de l'action. II/- les indicateurs de lieu :

Séance (4): Ecriture. Objectifs: Amener les élèves à "réussir" des esquisses avec pour contrainte majeure le respect de l'évolution chronologique des faits (SI DER des EVEN SF) Démarche: 1- Maîtrise de l'orthographe d'usage. 2- Elaborer un canevas après lecture du conte modèle. Proposer un synopsis à développer (la production écrite).

Identification de quelques outils de la localisation spatiale.

III/ - L'imparfait et le passé simple : a- Les époques du temps. b- Les époques du conte. c- valeurs d'emploi et systématisation. IV/- Applications

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Projet (1) : le schéma narratif Lecture La maison de fer

Il y avait une fois un homme, père de sept garçons. Ils décidèrent d'aller, tous ensemble, en pèlerinage à la Mecque. Ils se mirent donc en route. En chemin, le plus grand des fils dit à son père :"je suis fatigué." Son père lui bâtit une maison en paille, tout en paille, le laissa et continua sa route avec ses autres fils. Un ogre vint à jouer devant la maison de paille. Il sentit l'odeur de la chair humaine fraîche. Il renversa la maison de paille et dévora l'enfant. Pendant ce temps, un autre fils déclara, lui aussi, qu'il était fatigué. Son père lui bâtit une maison en bois et continua sa route. L'ogre, comme la première fois, renversa la maisonnette, dévora le deuxième garçon et continua ainsi de suite jusqu'au septième garçon qui avait une maison tout en fer. L'ogre s'installa devant la porte et proposa au jeune homme de venir chasser avec lui. Je viens juste de la chasse. Lui répondit celui-ci. Le lendemain, l'ogre revint et lui dit d'aller ramasser des légumes et des fruits. Le jeune garçon refusa. L'ogre se mit en colère. Il alla chercher ses voisins ogres. Ils versèrent, chacun à son tour, un plein bidon de pétrole sur la maison de fer. Le jeune garçon sentit le danger qui le menaçait. Il creusa un grand trou à l'intérieur de la maison où il se cacha pendant que le pétrole brûlait. Les ogres battaient des mains, se réjouissaient de voir de si belles flammes. Quand le feu fut éteint, ils voulurent enfoncer les murs, sans se rendre compte qu'ils étaient chauffés au rouge. Les ogres sont voraces mais peu intelligents, bien sûr ! ils furent brûlés vifs. Ainsi survécut le septième garçon dans sa maison de fer. (Contes constantinois)

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Projet (1) : le schéma narratif A/- Approche globale : 1- l'image du texte : Le texte se présent de la manière suivante : - Un titre : La maison de fer. - 09 § (paragraphes). - L'origine du texte : Contes constantinois. renvoyer donc les 2- Le type du texte : Rappel (l'organisation textuelle d'un récit) élèves au rôle du narrateur dans un récit ; Souligner les expressions qui illustrent ce rôle, à savoir : rapporter les faits (la narration), décrire, présenter (la description) rapporter les échanges (les discours). Donc ce texte est un texte narratif. 3Le schéma de la communication : L'émetteur

Le message

Auteur inconnu

une histoire imaginaire invraisemblable

Le récepteur Les élèves de 1ère AM

4- Ce récit est-il un conte ? Oui, ce récit est un conte parce que : - Il commence par la formule " Il y avait une fois" - L'ogre est un personnage surnaturel, invraisemblable. - L'origine du texte l'indique clairement : contes constantinois. (Veiller à ce que les élèves fassent eux-mêmes la déduction, puisque à ce stade de l'apprentissage, ils sont censés pouvoir répondre à ce type de sollicitations) B/- Lecture analytique : Exploitation thématique du support 1§ : La réflexion portera essentiellement sur : • • •

P1

La description

P2

La narration

Le nombre de phrases que compte le paragraphe. Celle (s) où le narrateur présente les personnages. Celle (s) où il rapporte des faits.

Le narrateur présente les personnages : Un père et ses sept enfants Le narrateur nous informe sur leur projet : Aller en pèlerinage à la Mecque.

2ème / 3ème / 4ème§ :

EST CE QUE CE PROJET VA-T-IL SE REALISER POUR LES SEPT GARCONS ? Pour répondre à cette question il nous faudra élucider les points que voici : • Que dit le plus grand des fils à son père ? Que fait ce dernier ? • Comment était la fin de l'aîné des sept garçons ? – Choisis parmi ces propositions celle qui convient : - Il est tombé dans un puits. - Il a été dévoré par un ogre. - Il est mort de froid. (Justifie ton choix par une expression du texte) - 66 -

Projet (1) : le schéma narratif Récapitulatif : Le plus grand des sept garçons dit qu'il était fatigué. Son père lui bâtit une maison en paille. Il a été dévoré par un ogre. • • •

L'autre fils fit une déclaration. Laquelle ? Finit-il de la même façon que son frère ? Explique. Mets "vrai" ou "faux" devant les propositions suivantes : - L'ogre dévora tous les garçons. - L'ogre dévora deux garçons seulement. - L'ogre dévora six garçons mais pas le septième. - Le septième garçon avait une maison en fer

Récapitulatif : L'autre fils déclara, lui aussi, qu'il était fatigué. Il fut mort de la même façon : (…) comme la première fois, l'ogre dévora le deuxième garçon. 5ème/ 6ème/ 7ème/ 8ème § : Indices de personne : repérer les mots qui désignent le septième garçon dans les derniers paragraphes (jeune homme ; celui-ci ; le jeune garçon ; il) " Se mettre en colère" c'est être gai, joyeux ? Ou être énervé, irrité ? Laisser les élèves deviner le sens de l'expression d'après son contexte (s'il y a lieu d'explication) Puis; • Pourquoi l'ogre se mit- il en colère ? • Que fait-il alors ? • Où se cacha le jeune garçon ? • Qui fut brûlé à la fin ?- Le septième garçon ?- Les ogres ? Récapitulatif : L'ogre est courroucé parce que le jeune homme refusa de sortir. Il chercha ses voisins et allumèrent un feu mais le septième garçon se cacha dans un trou qu'il avait creusé. Ce sont les ogres qui furent brûlés à la fin. 9ème § : Complète la grille suivante d'après cet énoncé : précise devant chacune de ces propositions le nom du personnage dont il est question;

La proposition

Le nom personnage

Il renverse les maisons et dévore les six garçons. Sa maison est en paille. Il est le seul à continuer son chemin vers la Mecque. Ils sont brûlés vifs. Sa maison de fer l'aida à vivre.

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du Le numéro de la phrase qui l'indique

Projet (1) : le schéma narratif La réponse à la question posée au début de la compréhension est maintenant possible : LE PROJET NE S'EST PAS REALISE POUR LES SEPT GARCONS. Puisque : - Six d'entre eux sont dévorés par l'ogre. - Seul le septième enfant survécut grâce à sa maison de fer et son intelligence, en revanche les ogres sont tous brûlés vifs. Ainsi : a- Le projet fixé au départ pour les sept garçons ne s'est pas réalisé. b- Six d'entre eux sont morts. c- Seul le père continua son chemin vers la Mecque.

Retenir : Entre l'annonce du projet et la vérification de sa non réalisation plusieurs événements se sont produits (des péripéties); nous pouvons illustrer cela à travers le tableau que voici : Le début La suite Projet fixé au Une série d'actions et de situations vont à départ : l'encontre de la réalisation de ce projet : la fatigue aller à la Mecque et l'ogre. L'homme continue son chemin; le 7ème garçon a la vie sauve. C'est la situation C'est le déroulement des événements initiale

La fin Situation différente de celle annoncée au début : Mort des six garçons; des ogres et survie du 7ème garçon. C'est la situation finale

Les dimensions spatiotemporelles de l'histoire : Défrichage : renvoyer les élèves au texte; attirer leur attention sur les expressions en gras, en italique, et les verbes coloriés : L'identification dévoilera :

Mots en italique

Verbes coloriés

Caractères gras

Les indicateurs de lieu

Des actions, des faits

Les indicateurs de temps

Conclusion : L'histoire est une suite d'actions qui s'accomplissent dans des temps et des lieux différents.

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Projet (1) : le schéma narratif Le plan de l'histoire Les étapes du conte La situation initiale

Le déroulement des événements

Contenu de l'histoire Il y avait une fois ……………..en route.

Ce que fait le narrateur Présentation des personnages et leur projet.

1- Début des actions : En chemin………………fils.

Raconte : les premières actions

2- Suite des actions : Un ogre………………………..l'enfant. L'ogre s'installa………………..celui-ci. Le lendemain…………………brûlait. Les ogres …………………....flammes.

La lutte entre le bien et le mal

3- Fin des actions : Quand……………………..brûlés vifs. La situation finale Ainsi ………………….maison de fer.

Les dernières actions

Le triomphe du bien et la défaite du mal.

III/- Application : Remets ces phrases dans l'ordre et tu pourras obtenir le résumé de l'histoire : • En essayant de brûler l'enfant dans sa maison, l'ogre et ses voisins se firent tuer. • A tour de rôle, ils furent dévorés par l'ogre. • A chaque fois le père bâtissait une maison pour l'enfant qui s'arrêtait. • Autrefois un père voulut emmener ses sept enfants à la Mecque. • Grâce à son intelligence, le cadet des enfants survécut. • Sauf le septième garçon qui avait une maison en fer. • En cours de route, la fatigue eut raison d'eux. Imitation du modèle proposé Ebauche : Emploie les éléments suivants pour rédiger un conte qui ressemble au texte support : Les personnages : une mère et ses sept filles. / Leur projet : se rendre au royaume des fleurs / L'entrave : la fatigue et le loup / on peut proposer comme titre : la robe de fer.

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Projet (1) : le schéma narratif A ton tour :

Les chiens, amis des hommes

Iduga, jeune chasseur de la tribu des sénécas, avait deux chiens, comme lui bons chasseurs. Aussi Iduga les aimait-il et en était fier. Les chiens, de leur côté, savaient apprécier l'adresse de leur maître et sa bonté pour eux. Un jour d'hiver ils partirent tous trois vers le nord, afin d'aller chasser. Après une longue marche, ils dressèrent leur campement dans une forêt. La chasse promettait d'être fructueuse : pendant trois jours, Iduga tua plus de gibier qu'il n'en avait jamais tué à lui seul dans aucune de ses expéditions. Il se reposait le soir du troisième jour lorsque, tout à coup, ses chiens se mirent à aboyer et, quittant le campement, coururent à perdre haleine dans la direction du lac. Iduga les suivit, une torche à la main. Après s'être arrêté un instant au pied d'un arbre, l'un des chiens revint vers son maître et lui dit : - Frère, nous allons peut-être mourir ce soir. Il y a là-bas un animal étrange et tel que nous n'avons jamais vu de semblable. En effet, arrivé à peu de distance d'un grand sapin, Iduga vit, tout au sommet de l'arbre, éclairé par la lune, une forme qui lui sembla terrifiante. L'homme distingua nettement une tête où brillaient d'énormes yeux phosphorescents, un mufle hideux garni de longues dents aiguës, et il entendit un grognement lugubre. - Laissons-le, retournons au campement dit-il. Nous verrons demain ce que nous pourrons faire. Les chiens le suivirent, mais ils dirent : - Frère, demain il sera peut-être trop tard. Nous allons être attaqués cette nuit. Peut-être ne pourrons nous pas nous défendre contre cet animal aux griffes énormes. Il vous faut aller chercher du renfort au village. Courez y vite. Ne prenez avec vous ni torche ni flèche, qui gêner aient votre course. Nous vous protégerons, et, pour cela, nous nous ferons tuer s'il le faut. Et le Sénéca, comprenant que ses chiens avaient raison, suivit leur conseil. Jetant au loin sa torche, il se mit à courir de toutes ses forces. Il courut de^puis un bon moment, lorsqu'il fut rattrapé par l'un des chiens. - L'animal est sur votre piste, dit celui-ci. Nous allons essayer de lui tenir tête jusqu'à ce que vous soyez en sûreté. Courez plus vite. Iduga essaya d'aller plus vite encore. Les rugissements se rapprochaient de lui. Bientôt, les furieux aboiements des chiens indiquèrent que la cruauté avait commencé. A un moment, il lui sembla que l'animal avait dû se libérer et se remettre à sa poursuite, car il l'entendait nettement de nouveau. Les chiens rejoignirent sans doute le monstre, car leurs aboiements devinrent féroces, acharnés, désespérés même; puis tout à coup, l'un des chiens se tut. Iduga comprit qu'il avait succombé et voulut essayer de sauver son compagnon en arrivant, avec ses amis, à temps pour le défendre. Cette pensée lui donna l'énergie nécessaire pour continuer de courir, et plus vite encore. - 70 -

Projet (1) : le schéma narratif Enfin, il vit les feux du village briller dans le lointain. Il appela à l'aide et tomba épuisé, incapable d'expliquer ce qui était arrivé. Lorsqu'il revint à lui, ses amis se mirent à la recherche de la bête féroce afin de l'abattre. Il leur fut impossible de retrouver sa piste, mais les traces du combat étaient visibles et, sur le sol, à l'endroit où ils avaient désespérément lutté, gisaient les ossements des deux braves chiens, morts pour que leur maître eût la vie sauve. C'est depuis ce temps-là que les sénécas honorent les chiens et les reconnaissent comme les meilleurs amis de l'homme. Hélène Fouré-Selter Lis attentivement le texte, puis réponds aux questions suivantes : 1. Détermine le genre du récit que tu viens de lire. 2. De la même manière que le 1er texte, désigne à l'aide de couleurs différentes : - Les indicateurs de temps. - Les indicateurs de lieu. - Les actions, les gestes et les mouvements des personnages. 3. Qui sont les personnages de cette histoire ? Et quel fut leur projet au départ ? 4. Ce projet s'est-il réalisé à la fin ? 5. Qui s'est en travers de la réalisation de ce projet ? 6. Dans quels paragraphes du texte, le narrateur raconte la lutte entre le bien et le mal ?

La fidélité est la plus grande qualité d'un chien

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Projet (1) : le schéma narratif Synthèse : Dégage la structure de ce petit conte :

Autrefois vivaient un roi et ses trois filles dans leur royaume tranquilles. Un jour, le méchant dragon enleva les princesses et exigea une forte somme d'argent en guise de rançon. Le roi demanda à un brave guerrier de ramener les otages e refusa énergiquement de se plier au chantage du vilain monstre. Le courageux jeune réussit à vaincre le dragon après une longue lutte acharnée. Enfin, il récupéra les jeunes demoiselles. Le roi récompensa le guerrier pour sa loyauté et sa farouche détermination.

Les étapes du conte

La phrase du texte qui s'y rapporte

-

-

-

- 72 -

temps dominant

Projet (1) : le schéma narratif

Oral

I/- Activités ludiques : 1- Repérer l'anomalie : Ecoutez les extraits suivants; en quoi vous paraissent-ils bizarres ? - Hier, alors que j'étais assis sur un banc public; un dragon, sur son vélo, me fit un signe de la main. - En l'an 1947, Aladin trouva une lampe magique. - Blanche neige et les sept nains adorent regarder les épisodes de Batman à la télévision. - Le maître répéta trois fois la formule "ABRACADABRA !", et voilà que tous les mots portés au tableau se transformèrent en pétales de roses et se mirent à planer au dessus des petites têtes des élèves éblouis.

2-Elocution (le sentiment de la colère) Evoquer des situations qui soient à l'origine de ce sentiment : a- Je me mets en colère quand…………………………………………………………. b- Je me souviens une fois de…………………………….et qui m'a mis tellement en colère que……………………….. Ce second exercice est conçu pour aider à la maîtrise de l'espace phrase : la première partie de la structure y est imposée en revanche l'intervention de l'élève se fera à un niveau moins ardu, avec beaucoup de possibilités. 3- Anticiper (Améliorer la capacité des apprenants à prévoir et anticiper d'après un champ et des indices grammaticaux spécifiques au modèle en étude : Le conte) - Choisir des mots et expressions à supprimer de la lecture. - Inviter les élèves à deviner ces éléments manquants au fur et à mesure de l'écoute. le prince et la gazelle ensorcelée

Il était une fois, un jeune prince qui était fort, courageux et très beau. Il voulait se marier mais il n'avait pas trouvé la femme qui le rendrait heureux. Un jour, parti à la chasse dans les forêts profondes, il prit dans ses filets une belle gazelle. Au moment où le brave chasseur s'apprêtait à achever la douce créature; Celle-ci le pria de ne pas l'égorger. Surpris de la voir verser des larmes et de l'entendre parler, il lui demanda alors comment en était-elle arrivée là. Elle expliqua au jeune homme qu'une méchante sorcière lui avait jeté un sort, et que seule une demande en mariage la délivrerait de ce maléfice. Ce que fit aussitôt le prince. Et voilà que la pauvre gazelle retrouva son apparence humaine : c'était une si belle demoiselle qu'il n'y avait rien de si beau au monde. La sorcière mourut de colère et de jalousie. Les jeunes époux vécurent dans le bonheur et ils eurent beaucoup d'enfants.

- 73 -

Projet (1) : le schéma narratif B/- 2ème moment :

Réception : Ecoutons :

Djeha garde la porte Un jour la mère et la sœur de Djeha se rendaient à une grande fête. Elles se vêtirent somptueusement, la mère fit des recommandations à son fils : - Nous allons être absentes plusieurs heures, prends bien garde aux voleurs, ne laisse entrer personne. Garde bien la porte et nous te rapporterons une friandise en récompense. Une fois seul, Djeha maugréa : la porte ! C'est bien joli ! Pendant qu'elles dansent et se gavent de loukoums et de pâtes d'amende ! Et moi, je dois rester ici, comme un imbécile, pour garder une porte par Allah, ce n'est pas juste ! Quand tout à coup, il sauta de joie, il venait d'avoir une idée étonnante : au lieu de garder la porte ici tout seul, il pouvait bien la garder ailleurs, là où on s'amuse. - Malheureux ! Hurla la mère. Tu as laissé la maison avec tout ce que nous possédons ! tout doit être volé à cette heure !

a- Construction du sens : 1- Identifier les personnages. 2- Reconnaître les faits et gestes dont ils sont responsables :

La mère de Djeha Djeha

Faire des recommandations à son fils. Se rendre avec sa fille à une grande fête. Garder une porte.

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Projet (1) : le schéma narratif

2- Quelle injustice ! (Qui pense ainsi ? pourquoi ? Que fait –il alors ?) 3- La mère n'est sûrement pas très fière de son fils. Pourquoi à ton avis ?

b- La structure du conte : Situation initiale

Le déroulement des événements

La mère et la sœur de Djeha se rendent à une fête et lui recommandent de garder la porte. 1- Djeha trouve que cette situation est trop injuste.

2- Djeha a une idée. Il décroche la porte.

3- Djeha se rend à son tour à la fête la porte sur le dos. Situation finale

Sa mère est très furieuse.

(…/…)

- 75 -

Projet (1) : le schéma narratif Langue 1-Vocabulaire : I/ - Les indicateurs de temps A- Rétroaction : Revenir au texte pour y redécouvrir les fonctions des mots et expressions soulignés ou transcrits de manière différente : Rappel : (réf. Séance de lecture) les dimensions spatiotemporelles du conte (défrichage) - Cibler quelques phrases du texte puis demander aux élèves de remplir la grille cidessous : P1 P21 Le temps

Il y avait une fois

Le lieu

/

L'action

/

P8

P10

P11

P12

P18

P19

P20

Pendant Comme Ainsi de ce la suite temps première jusqu'au fois /

déclara

/ Renversa Dévora continua

/

Devant la porte

répétition S'installa proposa

Retenons : toute action se passe dans un temps et dans un lieu précis ; les indicateurs sont là pour jalonner l'évolution des faits et des ambiances ; ils créent le cadre de l'histoire. B/- Les indicateur de temps : comment choisir ? Observons :

Jadis le sultan de Bagdad faisait répandre la justice et la bonne gouvernance dans tout le royaume. Ses sujets vivaient en paix. Le peuple aimait son souverain ; et à chacune de ses sorties, il l'acclamait et lui manifestait grande loyauté et allégeance. A la naissance de son premier fils, apparut dans tout le pays un mal mystérieux et ravageur : une fièvre qui tuait les enfants de bas âge. Quelques semaines plus tard, son fils en fut la victime. Affligé par cette terrible perte, le jeune sultan fit réunir tous les habitants de Bagdad et leur révéla, lors d'un discours éloquent, que le mal est l'œuvre du diable de la montagne bleue. - Je suis le seul à pouvoir combattre le diable (…) Demain à l'aube, j'irai accomplir mon devoir de vous protéger, et si dans sept jours je ne suis pas de retour, quittez la cité en ne prenant que les livres pour seuls biens. Aujourd'hui est peutêtre mon dernier jour parmi vous. Le jeune calife leur prodiguait des conseils durant deux heures; le lendemain, il chevaucha la plus prestigieuse monture de toute la Mésopotamie et s'en alla le cœur avide de justice et de vengeance (…)

- 76 -

Projet (1) : le schéma narratif Réfléchissons : - Repérer les indicateurs de temps. Jadis – à chacune de ses sorties – à la naissance de son fils – Quelques semaines plus tard – lors d'un discours – Demain – Dans sept jours – Le lendemain.

- Répertorier ces indicateurs selon qu'ils sont employés dans la narration ou dans le dialogue : Narration / Description Dialogues

Jadis – à chacune de ses sorties – à la naissance – quelques semaines plus tard – lors d'un discours – durant deux heures – Le lendemain. Demain à l'aube – Aujourd'hui – dans sept jours.

Ainsi : Dans le dialogue : Aujourd'hui indique non pas le moment de la narration mais le moment présent de celui qui parle. (Le moment présent) Avant-hier hier Aujourd'hui Demain Après demain Hier matin

ce matin

La semaine passée

cette semaine

L'année passée

cette année

demain matin La semaine prochaine l'année prochaine

Le mois dernier ce mois le mois prochain Par contre : Dans les passages narratifs tous les indicateurs appartiennent au passé : (Repère temporel passé) Un jour Le lendemain le L'avant-veille la veille surlendemain Un mois auparavant après

pendant ce temps

Quelques temps

Une année plus tôt Cette année-là Une année plus tard Temps antérieurs au Temps simultanés au repère Temps postérieurs au repère repère II/- les indicateurs de lieu : Renvoyer les élèves au support en étude afin d'identifier ces mots et groupes de mots qui répondent à la question : Où l'action ? On obtiendra : à la Mecque – en route – en chemin – devant la porte – sur la maison de fer – à l'intérieur de la maison – dans sa maison de fer. Retenons : Ces groupes de mots nous précisent les lieux où se déroulent les faits. On peut éventuellement étendre la réflexion pour distinguer les indicateurs de lieu qui désignent un emplacement de ceux qui rendent compte de l'idée de mouvement dans l'espace : L'emplacement (la position) Le déplacement (le mouvement) Devant la maison – devant la porte – sur la maison de fer – à l'intérieur de la maison – A la Mecque – En route – En chemin dans sa maison de fer. - 77 -

Projet (1) : le schéma narratif Application : Exercice-1- : Complète ce passage lacunaire par l'indicateur de temps que tu choisiras dans cette liste : Demain- pendant – aujourd'hui – une fois – quand – le lendemain – depuis. ….un petit garçon qui était perdu dans une forêt pleurait tellement il avait peur. Il avait marché……………de longues heures…………il rencontra une petite créature assez malicieuse : un lutin. - Que fais-tu tout seul dans les bois ? N'as-tu pas peur q'un loup te dévore ? lui demanda le génie. - Je ramassais des champignons avec ma sœur …… je ne l'ai plus revu. Répondit l'enfant en sanglots. - Ne t'en fais pas, … … … tu es mon hôte et … … … nous irons à sa recherche. ………, ils prirent le chemin qui menait vers le pays des lumières. Exercice -2- : (Ce que nous révèlent ces indicateurs de temps) L'activité propose un tri de ces indicateurs en fonction de la manière dont l'action s'imprime dans le temps : Ensuite – tous les jours – avant – quand – pendant – à chaque fois – après – ainsi de suite – longtemps – enfin – souvent – aussitôt – finalement – au début – brusquement – jadis – en dernier lieu – tout d'abord – autrefois – soudain – durant – toujours – comme la première fois. L'indicateur marque une action D'un temps Brève, Qui se répète indéterminé inattendue ? ? ? Longue Première Suivante ? ? ? Dernière ?

- - Autrefois les fées faisaient des prodiges. - Pour raconter une histoire, il faut d'abord la lire ensuite la comprendre. c- Illustration : Exiger des exemples : production personnelle. Exercice-4- : Complète ce passage par les expressions suivantes : Jusqu'au sommet – non loin d'une maison en bois – au sommet de – sur le sol – à cent lieues – en cours de route. La cabane où vivait la sorcière se situait……… du village de Maya. Un jour, Maya et ses sœurs décidèrent de se rendre……… la montagne qui surplombe le village. ………. Elles rencontrèrent une vieille femme qui leur fit pitié. Elles la portèrent ………. ; puis voulurent la laisser ………….Quand elles la posèrent ……… la pauvre vieille se mua e terrible monstre. Exercice-5- : utilise le dictionnaire pour saisir le sens puis employer ces verbes dans des phrases contenant des précisions de lieu : Partir – déboucher sur – continuer – traverser – se situer – tourner – se trouver- se placer – se déplacer – descendre – rester – conduire. (détermine à chaque fois l'idée qu'évoque l'indicateur : position dans l'espace / mouvement) Exercice-6- : lis ces deux strophes puis : a- Souligne tous les passages relatifs au lieu et ceux relatifs au temps de deux couleurs distinctes. b- trouve la phrase réduite à sa forme minimale. la panthère noire Par les sentiers perdus au creux des forêts vierges Où l'herbe épaisse fume au soleil du matin, Le long des cours d'eau vive encaissées dans Leurs berges Sous les verts arceaux de rotin

Exercice-3- : a- Rétroaction : orienter de nouveau les élèves vers le texte support pour déterminer, en examinant ces indicateurs, la périodicité; la longueur ; ou la place dans une suite des actions soulignées b- Fixation : Qu'en est –il de ces actions ? - Je lisais des histoires durant la nuit. - Chaque nuit, mémé nous raconte des histoires

La reine de Java, la noire chasseresse, Avec l'aube, revient au gîte où ses petits Parmi les os luisants miaulent de détresse, Les uns sous les autres blottis. (Leconte de Lisle).

- 78 -

Projet (1) : le schéma narratif imaginaires. II/- Conjugaison : A- Rappel : les époques du temps : Dans le temps il y a trois grandes époques : le passé – le présent – le futur. Sur l'axe des temps :

Le passé

le présent

le futur

B/- Les époques d'un conte : Il s'agit de répartir, après observation du texte, ces époques en adéquation avec le niveau de communication. Démarche : - Commencer par rappeler le rôle du narrateur (la narration – la description – les dialogues). - Ratisser quelques paragraphes en mettant l'accent sur les verbes conjugués. La narration

Se mirent – bâtit – vint – sentit- renversa- dévora – déclara – continua.

La description Le dialogue

Epoque passée Epoque passée

Avait – menaçait – brûlait – étaient chauffés Suis - reviens

Moment présent de l'interlocuteur

NB : les ogres sont voraces. Le présent employé dans la description est d'une valeur intemporelle. Retenons : Dans une histoire, les faits et les descriptions appartiennent au passé. Ainsi : Valeurs d'emploi : Pour raconter des faits On emploie le passé simple. Pour présenter, décrire On emploie l'imparfait. Systématisation : Verbes du 1er groupe / 2ème groupe (RACONTER / BATIR) a- Formation du passé simple 1- RACONT +

((radical du verbe + les terminaisons du passé simple) ai ; as ; a ; âmes ; âtes ; èrent

Je

2- BAT

+

Tu

is

is

Je

Tu

Il Nous Vous Elle On

it

Il Elle On - 79 -

îmes

Nous

îtes

Vous

Ils Elles

irent

Ils Elles

Projet (1) : le schéma narratif Manipulation :

être- avoir – prendre – vouloir – faire – se mettre – sortir – sentir. (Des verbes usuels à conjuguer au passé simple)

b- Formation de l'imparfait : 1- DEVOR +

(Radical du verbe + les terminaisons de l'imparfait) ais ; ais ; ait ; ions ; iez ; aient

Je

22- CHOIS +

issais ;

Je

Tu

Il Nous Elle On

Vous Ils Elles

issais ; issait ; issions ; issiez ; issaient

Tu

Il Nous Vous Ils Elle Elles Manipulation : On Etre – avoir – partir – construire – rendre – conduire – venir. Application : Lis attentivement l'histoire suivante, puis : retrouver son ami l'arbre. a. Souligne tous les verbes conjugués. b. Indique les temps auxquels ils sont conjugués. Etape Les verbes : Les temps c. Dégage le plan de ce conte, ensuite justifie l'emploi de l'imparfait et du passé simple Le texte :

Il était une fois un petit enfant qui était l'ami d'un grand arbre. L'arbre était heureux de voir le môme jouer à grimper et à descendre de ses branches. Et ce dernier prenait grand soin de son ami : l'arrosait tout le temps, et s'inquiétait de tout ce qui pouvait le déranger. Un jour, un bûcheron qui cherchait du bois coupa l'arbre. L'enfant était très malheureux de perdre de la sorte un être si cher. Il s'assit sur le tronc scié et pleura, pleura à chaudes larmes. - Hé !pourquoi pleures-tu mon ami ? Je suis là, regarde. Lui dit une petite voix. C'était celle d'un arbrisseau qui poussait au même endroit. - 80 -

Regarde comme il est beau cet arbre !

Projet (1) : le schéma narratif L'enfant fut de nouveau heureux de Ecriture 1/- Comment écrire: Auto dictée puis dictée: Maîtrise de l'orthographe des mots et expressions récurrents dans ce genre d'écrit (le conte): Autodictée: Observons

Il y a bien longtemps de cela, le dindon qui ne vivait pas alors avec les humains semait la terreur car il tuait les enfants et se parait de leurs ongles et de leurs cheveux. Il était si fier de faire autant de victimes parmi les plus faibles. Un jour, tous les indiens se réunirent et demandèrent à un brave chien de les débarrasser de l'oiseau tueur. L'animal poussé par sa fidélité et sa loyauté envers les hommes, se lança dans les traces du rapace. Dans une montagne éloignée, eurent des combats féroces entre la vaniteuse volaille et le chien courageux et qui s'achevèrent par la victoire de celui-ci. Le dindon fut tué et toute sa tribu se fit prisonnière. Depuis ce temps, les dindons, bien que restés toujours orgueilleux, vivent dans les basses-cours.

Procédé: -

Porter le texte (ou éventuellement chacun des paragraphes) au tableau. Lecture silencieuse et mémorisation. Suppression des bribes à restituer (la typographie du texte suggère les expressions à effacer). Restitution.

(L'exercice se fera ainsi en plusieurs tentatives, en ciblant à chacune d'elle des éléments pertinents, on peut travailler sur les paragraphes séparément). Dictée proprement dite: (Objectif: zéro faute) - Effacer le tableau, se débarrasser des brouillons où ont eu lieu les premiers essais de restitution du texte (auto dictée). - Recourir à une dictée "restitution intégrale"; Et veiller à limiter les erreurs en faisant réfléchir les élève aux difficultés qu'ils sont censés pouvoir surmonter. II/- Elaboration d'un canevas: Observons:

Il y avait au temps jadis, dans le Montana au pays des Cheyenne, une jeune squaw qui était très belle et très courageuse. Elle était la fille du chef. Koyimo, c'était son prénom. Une fois, à l'aube, le soleil ne se leva pas. La tribu du brave guerrier indien s'enfonça dans une nuit noire et qui n'était pas prête de s'interrompre. Sans lumière, pas de chasse ni de culture; la faim menaçait donc les membres de la tribu. Les indiens s'en allèrent demander des explications au chaman. Celui-ci leur conseilla de marier la plus belle demoiselle du clan au sorcier qui détenait le soleil prisonnier. Le chef hésita à accepter un tel compromis, mais la brave fille lui promit de - 81 -

Projet (1) : le schéma narratif ramener la lumière au sein de la communauté e de vaincre le sorcier. Koyimo se lança comme une flèche sur son cheval vers le lac om se cachait son ennemi. Dans les ténèbres, les arbres et les rochers lui montraient le chemin. Quelques heures plus tard, elle arriva au lieu de la encontre. Le sorcier la regarda longtemps, il était ébloui par sa beauté. Elle prit son arc magique et visa le cœur du malfaiteur qui s'affala raide mort puis se transforma en un amas de pierre. En même temps, des rayons d'un soleil doux s'infiltrèrent dans les tipis. C'est ainsi que réussit Koyimo à préserver sa vie et celle de tous les Cheyenne. Contes indiens Réfléchissons: (De façon sommaire) – Le type de texte et la nature du récit. - Les personnages et le problème qui se pose à eux. - Le cadre de l'histoire (le lieu et le temps). - Entre qui et qui s'engage la lutte. - Quel est le résultat de cette lutte. Puis procédons à l'élaboration du canevas: Qui? Quoi? Où? Quand? - Les Cheyenne Le sorcier a volé Dans le Montana/ - Koyimo le soleil et aux temps jadis - Son père cherche à épouser - Le chaman Koyimo en - Le sorcier échange.

Fin de la lutte Koyimo tue le sorcier et récupère le soleil.

Résultats La vie reprend comme avant dans la tribu. Le bien triomphe du mal.

III/- Production écrite: Consigne: En t'aidant des éléments du tableau suivant, essaie de raconter une histoire qui ressemble à celle que tu viens de lire et de comprendre en préparation.

Qui ? - Le chevalier - Le roi. - La princesse. - La sorcière.

Quoi? La sorcière a enlevé la princesse et cherche à épouser le roi en échange.

Où? Quand? Dans un royaume lointain/ autrefois.

(…/…)

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Fin de la lutte Le chevalier tue la sorcière e récupère la princesse.

Résultats Le royaume vit dans le bonheur t dans la paix.

Projet (1) : le schéma actanciel Séance (1): Lecture Objectifs: Lire pour comprendre le fonctionnement de la fiction (ce que l'on raconte), à savoir l'univers dans lequel évoluent les personnages et leurs définitions en fonction de ce qu'ils accomplissent dans l'histoire: A/- Approche globale: (support-1- assouplissement) 1- L'image du texte. 2- Identification du type de texte et du genre de récit. B/- Lecture et analyse: I/- exploitation du support (1): a- Construction du sens (recherche thématique). b- Qui fait quoi? Et dans quel but? c- Outils linguistiques: la reprise lexicale et grammaticale. II/- Transposition: support-2-: - la nature des personnages. - Déterminer l'objet de la quête. - Distribution des rôles selon l'antagonisme en présence. C/Application: A ton tour (exercices d'évaluation)

Séance (2): Oral Objectifs: Renforcer, par le biais d'activités diverses, l'apprentissage dispensé en lecture de façon à saisir le fonctionnement de l'univers des personnages dans un conte, puis réinvestir ces acquis pour construire: A/-Activités ludiques (autour du manichéisme bien≠mal) 1- Jeu (mémorisation) 2- Elocution (manipulation : réemploi) 3- Anticiper. B/- L'univers des personnages: Qui est qui? C/- Production

Séance: (3) Langue Objectifs: Investir des moyens linguistiques en rapport avec l'étude de l'univers actanciel dans le conte. I/- Vocabulaire : 1- Lexique thématique : confrontation, par réseaux lexicaux interposés, des forces en lutte. 2- Lexique systématique : La suffixation. 3- Application. II/- Grammaire : La fonction "sujet" (Faire en sorte que l'élève arrive à maîtriser l'espace phrase). a- Le rôle du sujet dans la phrase. b- L'ordre des mots dans la phrase. c- L'accord sujet verbe. d- L'expansion du sujet. e- Application. III/ Conjugaison : L'imparfait et le passé simple (Systématisation : les verbes irréguliers, usuels) IV/- Orthographe : Le féminin des adjectifs en "al"; "el"; "eil"; "teur". (Exercices de dictée)

Séance (4) : Ecriture. Objectifs : A/- Préparation à l'écrit : soutenir des productions sommaires que tenteront d'esquisser les apprenants : Démarche : D'un style à l'autre : conversion d'une fable versifiée en conte le corbeau et le renard) B/- Production écrite : Consigne : Imagine un conte dont l'objet de la quête est une pomme magique.-

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Projet (1) : le schéma actanciel Lecture

La part du lion Texte -1-: On raconte que dans le temps jadis le lion, maître du désert, le tigre, la panthère, et le chacal étaient partis à la chasse ensemble. Ils avaient trotté toute la journée, cherchant des proies. Le soir venu, ils entassèrent leur butin:une gazelle, un sanglier et un lièvre. Les chasseurs avaient faim; alors le lion dit au tigre:"fais vite les parts, ô Tigre, que nous puissions dîner." Craignant de ne point satisfaire le roi du désert, Tigre répondit:"fais-les toimême, ô lion. N'es-tu pas notre seigneur?" - Je suis las et je n'en ai pas envie. - Alors tire-les au sort. Cette fois le lion se fâcha:" Tigre, j'ai ordonné. A toi d'obéir." Tigre tremblant, se hâta de distribuer les parts du gibier. "Lion, tu auras la gazelle ; moi, je prendrai le sanglier; Panthère et chacal se partageront le lièvre". Tigre croyant avoir bien fait les choses. Il pensait même que le lion serait content. Et, du regard, il sollicitait l'approbation du lion. Mais le lion leva sa patte armée de fortes griffes et, d'un coup puissant, il frappa le tigre qui s'abattit sur le sable en hurlant, la jambe cassée. - Tu ne sais pas faire un partage, déclara-t-il au blessé. Chacal, sépare les proies et prends garde de me faire languir. J'ai faim. Chacal, la queue entre les jambes, s'empressa d'obéir. Il prit la gazelle dans ses bras, la traîna jusqu'au lion, et lui dit:"Voici". Puis aussitôt saisit le sanglier qu'il déposa devant Lion en ajoutant:"et voilà pour ton dîner, ô Lion. Quant au lièvre. il suffira amplement pour Tigre, Panthère et moi-même." - Cela est bon. Voilà un partage qui me plaît. Qui donc, Chacal, t'apprit à si bien répartir le butin? Et pour une fois, le chacal répondit, en toute vérité: "c'est la jambe cassée du tigre, seigneur." - 82 -

Projet (1) : le schéma actanciel A/-approche globale: 2- a/- Le type de texte: renvoyer les élèves à l'organisation textuelle du récit, d'où il leur sera possible d'affirmer qu'il s'agisse de toute évidence d'un texte narratif (Puisque l'on constate cette alternance récurrente dans ce type de document: Actions- dialogues- description).

b/- Le genre de récit: rappeler la définition d'un conte (récit d'aventures imaginaires invraisemblables). Ce présente clairement ces caractéristiques: - La réunion des quatre animaux dans un même cadre ce qui est loin d'être réel (le lion – le tigre) Ainsi que: - Des animaux personnifiés (la faculté de la parole). - L'origine du texte : "contes". B/- Lecture et analyse: 1- Construction du sens: a- Explication des mots difficiles: - Las = Très fatigué. - Sollicitait = demandait. - L'approbation = l'accord; un jugement favorable. - Languir = souffrir en attendant. - Amplement = largement. b- Recueillir les premières impressions de lecture (hypothèses de sens: phase d'expression spontanée) (Lecture silencieuse + questionnaire) 1er §: - Quels sont les animaux cités dans le premier paragraphe? - Quel est leur projet? - "Les proies", d'après l'expression d'où le mot est extrait, veut dire: 1- Les animaux qui chassent. 2- Les animaux qui sont chassés. Récapitulatif: L'histoire parle d'un lion, d'un tigre, d'une panthère, et d'un chacal qsui ont décidé d'aller à la chasse. 2ème / 3ème / 4ème / 5ème / 6ème / 7ème §: Le partage du butin: - Mets "vrai" ou "faux" devant les propositions suivantes: - Dans l'histoire, on parle de deux partages: - Celui fait par le lion. - Celui fait par le chacal. - Celui fait par la panthère. - Celui fait par le tigre. - A quel moment de la journée commence le partage? - Le lion dit au tigre: Le verbe prend le sens de Annoncer- DemanderPrier- Ordonner- Déclarer. (Choisis deux bonnes réponses). Le tigre n'accepte pas de faire le partage parce qu'il avait peur. Relève du texte les mots et expressions qui le montrent. -

Malgré lui, le tigre fait le partage mais satisfait-il le maître du désert?

- 83 -

Projet (1) : le schéma actanciel Les prédateurs Le lion

Les proies (le gibier)

Le tigre La panthère et le chacal Récapitulatif: le soir venu, le lion ordonne au tigre d partager le butin. Tigre craintif, refuse puis accepte malgré lui de répartir les proies. Son partage déplaît au roi des animaux qui le punit sévèrement en lui cassant une jambe d'un coup de patte. 8ème / 9ème §: (Le partage du chacal) - Le chacal obéit avec soumission. Identifie dans le texte les expressions qui justifient cette affirmation. - Comment Chacal fait –il le parts? - Pourquoi le lion est satisfait? - Qu'en pensez-vous?

Récapitulatif: La queue entre les jambes, Chacal propose au seigneur des animaux d'avoir au menu: la gazelle et le sanglier; le lièvre suffira pour Tigre, Panthère et lui-même. Inviter les élèves, après s'être assuré d'avoir mené à bien la compréhension globale du texte, de rédiger un résumé de l'histoire. II/- Qui fait quoi? Et dans quel but? Complétons cette grille par les adverbes"oui" ou "non" pour déterminer les fonctions qui reviennent aux différents personnages de l'histoire: Le personnage A faim Donne des ordres Obéit aux ordres On veut le manger Le chacal Le lion Le tigre La gazelle Le lièvre Le sanglier La panthère D'après la grille: 1- Les animaux qui font des action et qui échangent des paroles sont: Le lion – le tigre – le chacal – la panthère (moins présente). 2- Nous avons d'un côté les prédateurs et de l'autre les proies. Qui cherche à posséder l'autre? Retenons: Les proies sont l'objet de la quête. Les prédateurs se disputent l'objet de la quête. III/- Outils linguistiques: (il s'agit de saisir les réseaux lexicaux et syntaxiques où se relayent qualifiants et autres pronoms personnels et indéfinis, et dont l'emploi fait apparaître l'évolution des protagonistes dans l'histoire). a/- la reprise lexicale: ex: le tigre = le blessé ( au blessé). Qu'en est-il des autres termes désignant les autres personnages? (La typographie du texte devra faciliter le travail de recherche). b/- la reprise grammaticale: procéder de la même manière concernant les pronoms qui renvoient aux personnages.

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Projet (1) : le schéma actanciel C/- Exploitation du support (2): (transposition) Observons:

La plume magique

Un roi très aimé de ses sujets est sur le point de mourir. Il envoie son fils chercher une plume magique gardée par un terrible dragon, seule cette plume pourra le guérir. Après de nombreuses épreuves et une lutte acharnée avec le dragon; aidé par une fée émue par son courage. Le prince s'empare de la plume et la rapporte à son père. Le roi est guéri et tout le peuple acclame le jeune homme et se réjouit. Réfléchissons: (cibler les points suivants) Le type du texte et le genre de récit auquel il appartient. Les personnages présents dans l'histoire, et l'objet de la quête La nature de ces personnages: Ils peuvent être: Le prince- le roi- les sujets. Humains Animés

non humains

Le dragon(surhumain)

la

fée

Inanimés

La plume magique (l'objet d la quête)

le rôle des personnages: un personnage se définit par l'action qu'il accomplit dans l'histoire.

Tous les personnages veulent s'approprier l'objet de la quête, et tout naturellement cela provoque une confrontation entre eux (la lutte): nous constatons alors deux forces en "parfaite" opposition: la force du bien et celle du mal (qui représente, dans ce conte, l'une et l'autre force?) 1- L'objet de la quête: C'est un personnage (animé ou inanimé) que se disputent les et les méchants (la plume magique). 2- La force du bien: Le héros: c'est le personnage qui agit le plus dans l'histoire; un bienfaiteur qui triomphe toujours à la fin. (Le prince). (La fée). L'aide: c'est celui qui aide le héros à retrouver l'objet de la quête. 3- La force du mal: L'opposant: c'est le personnage qui tente d'empêcher le héros d'acquérir l'objet de la quête; un malfaiteur qui est puni à la fin. (Le dragon). Manipulation: en t'aidant d'éléments prélevés d'un conte connu (les noms des personnages) remplis les cases de la grille suivante: La force du bien La force du mal L'objet de la quête Le héros concret Abstrait Son aide L'opposant

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Projet (1) : le schéma actanciel Elargissement (le schéma actanciel) Texte (1): La fève du bûcheron

Jadis vivait un bûcheron très pauvre qui avait trois filles. Un jour, il partit dans la forêt travailler comme à l'ordinaire, ayant pour tout repas quelques fèves dans sa poche. A l'heure du déjeuner, il s'assit sur la margelle d'un puits pour les manger. C'est alors qu'une de ses fèves tomba dans le puits. - Oh! Puits, rends-moi ma fève! Se mit-il à crier avec force. Quelques instants après surgit du puits un géant aux narines immenses et aux lèvres épaisses. - Finiras-tu de crier ainsi! Tu vas réveiller mon maître,le seigneur des djinns. Tiens, prends cette écuelle. Lorsque tu auras faim, tu n'auras qu'à dire:"Remplistoi de couscous." Tout heureux, le bûcheron rentra immédiatement chez lui. Il trouva sa femme et ses filles qui lamentaient, car elles avaient faim. - Voulez-vous du couscous? Demanda-t-il. - Oh! Oui, dirent-elles en chœur. Alors il s'enferma dans sa chambre pendant un instant et en sortit l'écuelle pleine de couscous. Sa femme et ses filles furent émerveillées; elles mangèrent et apaisèrent leur faim. Depuis ce jour, ils purent manger quand ils le désiraient. Mais leur bonheur fut de courte durée: ni la femme, ni les filles du bûcheron ne surent garder le secret. En effet, une voisine, avertie par les bavardages de l'une d'elles, réussit à voler l'écuelle magique et à la remplacer par une autre écuelle. Le bûcheron s'aperçut, hélas! Que son écuelle n'obéissait plus à ses ordres. Il retourna au puits et cria: " Oh! Puits, rends-moi ma fève!". Et le géant de surgir et de dire: - Finiras-tu de crier ainsi! Tiens, prends ce moulin à main. Quand tu voudras du blé ou de l'orge moulus, tu n'auras qu'à tourner ce moulin. Tout heureux, le bûcheron rentra chez lui. Il eut de la farine et du pain. Tous mangèrent et apaisèrent leur faim. Mais, toujours aussi bavardes, les femmes parlèrent à leur voisine, qui, cette fois encore, réussit à dérober le moulin magique et à le remplacer par un autre moulin. Le bûcheron retourna au puits et cria: - Oh! Puits rends-moi ma fève! Le géant surgit et dit:" Tu ne finiras donc jamais! Tiens prends ce bâton; en rentrant chez, demande-lui de te rendre ton écuelle et ton moulin à main. Le bûcheron fit comme le géant avait ordonné de . Et devant sa femme et ses filles il dit: - Au travail, mon bâton; rends-moi mon écuelle et mon moulin! Et aussitôt, le bâton de sauter sur la femme et sur les filles et de les battre, puis de traverser le mur et d'arriver chez la voisine voleuse, et de la battre, de la battre - 86 -

Projet (1) : le schéma actanciel

si violemment qu'elle fut obligée de rendre l'écuelle et le moulin à leur propriétaire. D'après les contes de Tunisie, recueillis par le centre d'études des. Ecoles maternelles et enfantines de Tunisie. Hassen Mzali éd.

La sœur aînée Il y avait une fois deux enfants, une fille et un garçon qui se trouvèrent orphelins de père et de mère. Le petit garçon était encore au sein. La petite fille, courageusement, se mit à l'élever. D'abord, elle alla faire le ménage chez les femmes qui donnaient à téter au bébé. Ensuite, elle le prit sur son dos pour aller travailler aux champs moyennant un maigre salaire journalier. Un jour, en grattant la terre avec une binette, elle retourna une pierre sous laquelle se trouvait une jarre pleine d'or. Le champ était un communal qui appartenait à tous sans appartenir à personne. Elle recacha soigneusement la jarre et s'en alla après avoir fait une marque à la pierre. L'enfant continua à grandir, grâce aux soins de sa sœur, qui lui dit un jour: - O man petit frère, si jamais Dieu nous donne de l'argent, qu'est ce que nous ferons avec? - Eh bien! Répondit l'enfant, nous achèterons des bonbons et des jouets. Elle se rendit compte alors qu'il était encore trop jeune. Quelques années plus tard, elle lui posa la même question et le garçon répondit cette fois: - Oh ma sœur, si Dieu nous donne de l'argent, nous achèterons une ferme, avec de beaucoup de terrain, une maison, une étable, des bœufs, des vaches, des moutons et des chèvres, nous ferons la culture et l'élevage. La grande sœur comprit que son frère était devenu raisonnable. - C'est bien, dit-elle. Nous aurons de l'argent. Elle va chercher la jarre durant la nuit et bientôt ils achetèrent une ferme avec l'or qu'elle avait rapporté. - Tu pourras te marier maintenant, dit le garçon à sa sœur, quand ils furent installés - Non, répondit-elle, j'ai le temps. Je préfère finir de t'élever et te guider encore dans la vie. C'est toi te marieras le premier. D'après E. Dermenghem, contes kabyles, Charlot éd.

A ton tour: Lis les deux textes pour déterminer à chaque fois la nature des personnages et les rôles Qu'ils accomplissent dans l'histoire. Procédé: 1- Définis l'objet de la quête. 2- Qui ou qu'est ce qui empêche le héros d'obtenir cet objet? 3- Que peux-tu dire de la fin d'un conte? Pourquoi est-elle toujours heureuse?

- 87 -

Projet (1) : le schéma actanciel Oral A/-1- Localiser l'information: Le but de l'exercice est d'aider l'apprenant à s'approprier un lexique fait essentiellement de tournures inhérentes à cette phase de l'étude du conte: le schéma actanciel. Observons cette grille: 1 2 3 4 Courageux, beau Après des Les richesses Le cheval et A épreuves l'épée Malfaiteur Le bien Le héros Aider, chercher, B trouver triompher Méchant, laid La pauvreté, et la La lutte entre… C maladie L'objet de la quête Enfin le bonheur Les maléfices Le mal D - Parcourir des yeux la grille pendant 5mn; - Restituer les éléments répartis dans les cases en fonction des coordonnées de leur position dans la grille. (Ex: D3= les maléfices) - On peut procéder inversement (Ex: Le cheval et l'épée= A4). -2- Elocution: (construction) réemployer ces expressions, supposées acquises, dans une production personnalisée: a- J'ai lu une histoire où le héros ……………………………………………………….. b- Le héros est passé par………………………….comme……………………………... c- A la fin, il……………………………………………………………………………... d- J'aime les histoires qui………………………………………………………………..

-3- Anticiper:

Cendrillon Il était une fois une jeune fille qui s'appelait Cendrillon. Elle était orpheline et vivait chez sa marâtre qui l'obligeait à faire tous les travaux ménagers. Elle dormait prés de la cheminée, en revanche ses demi-sœurs qui étaient gâtées se montraient orgueilleuses à son égard. Un jour, le roi qui voulait marier son fils organisa un bal dansant et toutes les demoiselles étaient invitées. Elles rêvaient toutes d'épouser le prince. Cendrillon n'avait pas de vêtements pour s'y rendre. Une fée qui était très émue par la souffrance de la jeune fille l'aida à se faire la plus belle et la mieux vêtue de la soirée. Le prince était épris de Cendrillon et dansa avec elle jusqu'à minuit. Avant les douze coups, elle s'enfuit et perdit pendant sa course un soulier. Après de longues recherches, le prince découvrit que le soulier appartenait à la pauvre Cendrillon. Finalement, ils se marièrent et furent très heureux alors que la méchante marâtre et ses filles se mordaient les doigts de jalousie. - 88 -

Projet (1) : le schéma actanciel -

Annoncer le titre de l'histoire. Choisir au préalable les éléments que les élèves seront tenus de deviner. Lecture.

B/ l'univers des personnages : (Qui est qui ?) Rappel : Les différents rôles des personnages dans un conte. Déterminer les fonctions des principaux protagonistes à partir du support de la précédente activité. L'héroïne : Cendrillon / l'aide : la fée / l'apposant : sa marâtre et ses demi-sœurs / l'objet de la quête : le mariage avec le prince. - On peut étendre la démarche aux actes que ces personnages accomplissent, l'expression sera dirigée selon le modèle suivant : Faire tous les travaux ménagers l'héroïne (mentionner sa fonction) C'est Cendrillon qui faisait tous les travaux ménagers. Faire souffrir l'héroïne… / Aider Cendrillon… / Marier son fils… / Perdre son soulier… / Etre jalouse…/ Epouser le prince.

C/ - Production : Inventer collectivement des histoires qui aient pour titre les quêtes suivantes :

(les titres) l'objet de la quête

La force du bien Le héros

Son aide

La force du mal L'opposant

La fleur qui chante Les clés du bonheur L'oiseau solitaire La flûte ensorcelée Démarche :

(A chaque fois) 1. Définir les principaux personnages qui auront à s'affronter pour acquérir l'objet convoité. 2. Insérer ces personnages dans un cadre spatiotemporel. 3. Imaginer les situations qui provoquent les luttes et leurs issues (les causes et les effets). 4. Recueillir les récapitulatifs partiels puis écouter l'expression dans sa totalité (si cela est bien évidemment possible).

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Projet (1) : le schéma actanciel

Langue

I/- vocabulaire: (Acquérir un vocabulaire approprié au thème de la séquence) 1- Lexique thématique: Observons:

Dans une ville de Perse, aux confins de Votre Majesté, dit Shéhérazade à Shahriare, il y avait deux frères, dont l'un se nommait Cassim et l'autre Ali Baba…Leur père ne leur avait laissé que peu de biens, partagé également. Leur fortune devait être égale, mais le hasard en disposa autrement. Cassim épousa une femme qui, peu de temps après leur mariage, devint héritière d'une boutique bien garnie, d'un magasin et de biens en fonds de terre qui le mirent tout à fait à son aise…. Ali Baba, au contraire, qui avait épousé une femme aussi pauvre que lui, était logé fort pauvrement, et pour gagner sa vie, il vendait du bois qu'il coupait dans une forêt voisine. Réfléchissons: a- Déterminer la situation de communication. b- Définir le rôle de la narratrice. c- Les sous thèmes de la présentation. d- Confrontation des situations des deux personnages. Retenons: Dans l'ordre de la réflexion: La situation de communication: la décrypter à l'intérieur du texte (rappel= les 03 éléments de la communication, puis illustration) L'émetteur La narratrice Shéhérazade

Le message Présentation de deux personnages du conte (Cassim et Ali Baba)

Le récepteur Shahriare

(dit…) Le rôle de la narratrice: Que fait Shéhérazade? Raconte-t-elle toute l'histoire où une partie seulement? Rapporte-t-elle des faits? On aboutit à: La narratrice raconte le début de l'histoire; Elle y présente les deux personnages principaux du conte (Ali Baba et les quarante voleurs). Les sous thèmes de cette présentation: Trie parmi les expressions et mots suivants ceux qui se rapportent aux portraits des deux personnages en te référant toujours au texte (crayon à la main, tu souligneras les indices justificateurs).

Le travail- Les prénoms- les traits du visage (le portrait physique)- Les liens de parenté- Le niveau scolaire- Le pays d'origine- La situation sociale- Le portrait moral.

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Projet (1) : le schéma actanciel Confrontation des deux situations: Le 1er personnage Le2èmePersonnage Pays d'origine: la Perse (Iran) Prénom: - La perse. Cassim - Ali Baba. Situation sociale: marié à une riche - Pauvre et marié à une femme héritière. très pauvre. Travail: sans - Ramasser du bois. Lien de parenté: Frère du 2ème personnage. - Frère de Cassim. - Quel personnage vous plait d'après cette présentation ? - Pouvez-vous dire pourquoi? Manipulation: Imaginons deux personnages (A/B) agissant l'un pour le bien, l'autre pour le mal; Ces expressions (actions/état) se rapportent soit à l'un ou à l'autre:

Affronter des épreuves- être orgueilleux- être gentil- être méchant- rendre l'objetfaire du bien- triompher- aider les pauvres- enlever les enfants- être beau- être lâchejeter des maléfices- voler- faire du bien- être courageux- envoûter- enchanterensorceler- être jaloux- être généreux- être égoïste- vaincre à la fin.. 2-Lexique systématique: La suffixation: Procédé: a- Trouvons des mots qui répondent aux définitions suivantes: (Celui/ Celle…) - 1- Emploi des dictionnaires. - Qui a du charme. - 2- Identification des noms et adjectifs (se rapportant à l'action) ou la - Qui brille. qualité attribuée. - Qui enchante. - 3- Réemploi: - Qui narre. - Qui a du courage. Utiliser les mots retrouvés dans des contextes qui soient - Qui cultive la terre. conformes au modèle en étude (le conte). - Qui écrit des livres. - Qui fait de la musique. - Qui use de la magie. - Qui monte à cheval. - Qui fait du bien. - Qui charme. - Qui Fait la guerre. - Qui vit dans le malheur. - Qui nage dans le bonheur. - Qui raccommode les chaussures. - Qui envahit un pays. - Qui libère son pays. - Qui défend. - Qui attaque.

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Projet (1) : le schéma actanciel b- Comment avons-nous obtenu ces mots?

On dérivant sur les radicaux à l'aide de suffixes ajoutés: le suffixe Valeur: Nom (agent- métier) le suffixe conteurguérisseurpêcheur- Ant Eur lutteur. Historien- gardien- chirurgien. Ien Eux

Sa valeur: Adjectif qualificatif

ateur

Dessinateur- décorateur- aviateur.

Ique

Séduisant- jouissant- tranchantpiquant Monstrueuxhideuxaffreuxcurieux. Satirique- maléfique- bénéfique.

ier

jardinier- laitier- meunier- potier.

able

Aimable- vraisemblable- capable.

Manipulation: Cette formation des noms et des adjectifs par suffixation donnera lieu aux activités que voici: 1-Proposer des définitions qui peuvent correspondre aux termes inscrits au tableau. 2-Consulter les dictionnaires pour y trouver les mots (verbes/ noms) qui en sont à l'origine. 3-Comparer les hypothèses émises par les élèves avec les définitions du dictionnaire. 4-Emploi dans des productions personnelles.

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Projet (1) : le schéma actanciel Application: (présenter un personnage) (La suffixation) Exercice-1-: Exercice-1(l'un et l'autre) (les diminutifs) Lis ce passage puis relève les mots et Voici des suffixes qui servent à former des noms expressions qui qualifient ces 02 personnages: de petits d'animaux: eau- illon- on- et- ette. Autrefois, il y avait deux cousines. A/-De quels animaux sont-ils les petits? Elles étaient toutes les deux très belles Le chevreau- le poulet- la vachette- le minetl'oisillon- l'agnelet- le chaton. et immensément riches. L'une était B/- Comment appellent-on leurs petits? blonde; l'autre était brune. La première Le loup- la mouche- l'oie- l'âne- la girafeétait fort orgueilleuse et très égoïste; la l'éléphant.

seconde, par contre, se montrait modeste et aidait les pauvres et les plus faibles parmi les animaux. Elle était aimée de tous. Sa cousine, elle, ne manquait aucune occasion pour montrer à quel point elle pouvait être désagréable. Leila (la brune)

Chemsa (la blonde)

Exercice -2(la possibilité) trouve des définitions aux adjectifs suivants en imitant les modèles que voici: Ex 1: supportable qu'on peut supporter. qu'on ne peut pas Ex 2: insupportable supporter. Imaginable/ inimaginable. Visible/ invisible. Croyable/ incroyable. Compréhensible/ incompréhensible. Habitable/ inhabitable. Racontable. Intouchable.

Exercice-3-: (transformation) Réécris les ces Exercice-2-: phrases en remplaçant les expressions soulignées Ecris de deux façons différentes ce passage pour par l'adjectif ou le nom de même sens: obtenir 02 portraits opposés du même 1- un conte qu'on ne peut pas personnage:

Il était une fois un (jeune- vieil) homme qui était très (riche- pauvre). Il était très (courageux- lâche) et (savait- ne savait pas) se servir d'une arme. Dans son village tout le monde (l'aimait- le détestait) parce que il était fort (arrogantmodeste) malgré ses (qualités- défauts). Exercice-3-: Consulte le dictionnaire ensuite classe les termes suivants selon qu'ils indiquent une qualité ou un défaut: La paresse; l'intelligence; le courage; la jalousie; l'avarice; la générosité; la bonté; la méchanceté; L'égoïsme; l'avidité; la sobriété; l'arrogance; la modestie.

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comprendre.

2- Celui qui vend le pain est notre voisin. 3- Une montagne qu'on peut voir. 4- Celle qui fait la couture travaille jour et nuit. 5- Une lotion qu'on peut boire. 6- Ceux qui labourent sont dans les champs.

Projet (1) : le schéma actanciel II/ Grammaire: La fonction "sujet" Le rôle du sujet dans la phrase: Observons: 1- Le prince cherche la plume. 2- Le dragon est terrible. 3- La plume guérit le roi. 4- Le peuple est content. Réfléchissons: - Identifier le verbe et préciser s'il marque une action ou un état. - Qui est à l'origine de l'action ou de l'état exprimé par le verbe? - Souligner les sujets, ensuite retenir leur fonction dans la phrase. Déduisons: Le sujet remplit la fonction exprimée par le verbe (action/ état) . Manipulation (exercice oral): Déterminer à chaque fois l'action ou l'état exprimé par le verbe ainsi que leurs sujets: -

Dans le temps, les animaux parlaient avec les humains. Chez le fleuriste nous sentons le parfum des fleurs. Vous êtes libres maintenant. Sortez! As-tu lu les contes des mille et une nuits?

L'ordre des mots dans la phrase: La place du sujet: Observons: Ex: le professeur corrige les devoirs des élèves. Cette phrase est construite selon un ordre habituel.

S

COD (GN+Ct du nom)

V

Ex: " J'aime les friandises" dit-il. 1- Distinguer la proposition qui contient la parole (j'aime les friandises) de la principale introductive (dit-il); puis constater: - Dans la parole l'ordre des mots est normal. - Dans la principale introductive le sujet est inversé: Dit-il V+S - Rappel: on inverse le sujet dans la principale introductive lorsqu'elle se situe après la parole (le cas de l'exemple). Donc: Dans la principale introductive placée après la parole, il y a inversion du sujet. Ex: Où allez-vous? - Quel est le type de cette phrase? - Où se lace le sujet?

Retenons :

Dans les constructions interrogatives le plus souvent on inverse le sujet.

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Projet (1) : le schéma actanciel L'accord sujet / verbe: Observons: - Ma mère récite un joli poème. - lui et toi récitez de jolis poèmes. - Elle et moi récitons de jolis poèmes. - Tu récites un joli poème. Réfléchissons: 1- repérer les verbes et les sujets dans chacun des exemples. 2- C'est la même information qui est véhiculée par les énoncés (réciter un joli poème). 3- Qu'est ce qui a changé? Les terminaisons(e- ez- ons- es) Retenons: Le sujet commande l'accord du verbe et lui donne ses marques de personne (1ère/2ème/ 3ème) et de nombre (singulier/ pluriel).

L'expansion du sujet: (sujet+ subordonnée relative par"qui": élargissement) Observons:

1- le prince cherche une plume magique. 2- Le fils du roi cherche une plume magique. 3- Le jeune prince cherche une plume magique. 4- Le prince qui est courageux cherche une plume magique. Réfléchissons: compléter ce tableau qui structure ces 04 phrases:

Le sujet dans la phrase est: 1

Seul

Complété /

Oui 2

Par un GP (Ct du nom): du roi. Non

3

Par un Qualifiant: jeune. Non

4

Par une sub.rel:qui est courageux. Non

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Projet (1) : le schéma actanciel Application: Exercice-1-: change la place des introductives dans les phrases suivantes et procède aux modifications nécessaires: - Il déclara :" nous allons triompher du mal". - Elles répondirent:" nous sommes prêtes pour partir". - Il me dit:" tu es mon ami".

Exercice-3-: Complète, dans ces phrases, le sujet par la bonne subordonnée: qui est un virtuose/ qui est méchant/ qui mange beaucoup/ qui a eu zéro au devoir. - Le personnage fait du mal. - L'élève ne révise pas ses leçons. - L'enfant est malade. - La pianiste est célèbre.

Exercice-2-: Ecris convenablement les terminaisons des verbes dans les énoncés suivants: (à un temps usuel) - Vous travaill….. tout le temps. - Ma mère et mon père visit….. ma tante hospitalisée. - Elle et toi chant….. une berceuse. - Nous prépar…. Une grande fête pour le retour de notre père.

III/ Conjugaison: (suite: systématisation de l'imparfait et le passé simple) Rappel: la formation des ces deux temps: a/ l'imparfait: 1er gr: RADICAL+ ais; ais; ait; ions; iez; aient. 2ème gr: RADICAL+ issais; issais; issait; issions; issiez; issaient. b/ le passé simple 1er gr: RADICAL+ ai; as; a; âmes; âtes; èrent. 2ème gr: RADICAL+ is; is; it; îmes; îtes; irent.

BOIRE VIVRE

SAVOIR DEVENIR

CROIRE POUVOIR

Travail à proposer sous forme d'exercice de construction: il s'agit de conjuguer les verbes dans des contextes proches de l'environnement du conte.

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Projet (1) : le schéma actanciel IV/- Orthographe: Le féminin des adjectifs en "al"; "el"; "eil"; "teur": Observons: 1- Un ami loyal Une amie loyale. L'adjectif en "al" au masculin prend un "E" au féminin. NB: on ne double pas la consonne.

2- a- Un bel homme Une belle femme. -b- Un vieil homme Une vieille femme. L'adjectif en"el" ou en "eil" au masculin prend "LE" au féminin. IL double la consonne.

3-Un discours trompeur Une parole trompeuse. Un paysage enchanteur Une vue enchanteresse. Un cri libérateur Une révolution libératrice. L'adjectif en "teur" peut faire son féminin de trois façons possibles:- EUSE / ERESSE / TRICE. Application:

Exercice-1-: Réécris les phrases suivantes en remplaçant l'expression en gras par un adjectif:

Exercice-3- cherche dans le dictionnaire les féminins des adjectifs suivant. Quelle remarque peux-tu en déduire? Supérieur- Meilleur- Inférieur- antérieurPostérieur- Intérieur- extérieur- Majeur- Mineur.

a- Une équipe qui promet. b- Des femmes qui narrent des contes. c- Des fées qui font du bien. d- Une sorcière qui trahit.

Exercice -2 - : A- Souligne les adjectifs. Exercice-4-: B- Utilise les féminins de ces adjectifs dans Remplace, dan cet extrait, le personnage de des exemples : (une flamme- une lutte- une "Hasna" par celui de "Omar": guerre- une maison- deux histoires- une rencontre- une couleur- une bise) Hasna est une femme exceptionnelle. Un foyer rural – un vent glacial – un match amical. Un combat mortel- Un feu éternel- Un ogre cruel. Un rouge vermeil- Deux films pareils-

Elle est si cordiale, si généreuse qu'on ne lui trouvera jamais de pareille. Bienfaitrice et tout le temps souriante qu'on l'adore. Au travail, c'est la meilleure; chez elle c'est pareil.

Dictée:

I/ Auto dictée: (nous connaissons le principe de cet exercice) II/ Dictée (objectif : zéro faute Guillot le berger Il était une fois un jeune berger qui s'appelait Guillot. Il s'ennuyait beaucoup dans les prés. Un jour, il se mit à crier" Au loup ! Au loup !" pour passer le temps. Les bergers du voisinage vinrent le secourir, mais le pasteur se mit à rire"Ha ! Ha ! Ha ! il n'y a point de loup, c'était juste une farce " disait-il d'un ton gausseur. Ils s'en allèrent confus et en colère contre lui. Deux jours plus tard, un vrai loup arriva; un prédateur qui n'a pas de pareil et le jeune plaisantin se mit à hurler "Au loup ! Au loup !" mais personne ne l'avait vraiment cru. Ainsi, Guillot perdit une bonne partie de son troupeau car on n'écoute jamais deux fois un même menteur. - 97 -

Projet (1) : le schéma actanciel

Ecriture

A/- Préparation à l'écrit : Observons

Maître corbeau, sur un arbre perché Tenant en son bec un fromage Maître renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage "Hé ! Bonjour, Monsieur du corbeau, Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau ! Sans mentir si votre ramage Se rapportait à votre plumage Vous êtes le phénix des hôtes de ce bois

A ces mots, le corbeau ne se sent pas de joie, Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie Le renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute; Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute." Le corbeau, honteux et confus Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. (fables de Lafontaine)

Réfléchissons :

-

Le renard est célèbre pour sa ruse et sa malice

Explication des mots difficiles. Premières impressions de lecture et hypothèses de sens. Lecture et compréhension globale du texte : Déterminer la nature du récit (une fable). Identifier les personnages ainsi que l'objet de la quête (le corbeau; le renard; le fromage) Le renard use de la force pour prendre le fromage. Cette affirmation est-elle juste ou erronée ? Grâce à une ruse, le renard parvient à ses fins (subtiliser le fromage). Que fait-il donc ? Comment se sent le corbeau après qu'il est perdu de la sorte son fromage ? Transposer en proses le sens retrouvé une fois l'exploitation du contenu achevée.

B/- Production écrite :

Exécution de la consigne.

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Projet (1) : construire une situation initiale Séance (1): lecture. Objectifs: Décortiquer une situation initiale pour comprendre sa constitution, son fonctionnement. A/-Approche globale: 1- Rétroaction: la maison de fer (la structure du conte). 2- Imprégnation: Où est l'intrus? 3- a- Identification: la nature du document. b- Exploitation thématique. B/- Lecture et analyse: a- Le contenu d'une situation initiale. b- Ce que fait le narrateur (niveau de communication). c- Outils linguistiques investis dans la situation initiale. d- Synthèse: C/- A ton tour:

Séance (3): langue. Objectifs : Mobiliser des outils linguistiques ayant trait à la construction de la situation initiale. I/- Vocabulaire: 1 - Lexique systématique: De quelle façon accomplir les actions? 2 - Lexique relationnel: Les traits sociaux d'un personnage. 3 - Application. II/- Grammaire: - les constituants du GV (Objet / Attribut / Circonstances: temps et lieu). - Application. III/- Conjugaison: L'imparfait de certains verbes fondamentaux (les verbes d'état). IV/- Orthographe: L’accord du sujet- attribut / sujet- participe passé

Séance: (2) Oral. Objectifs: renforcer au moyen d'exercices oraux le travail effectué en lecture: le contenu et la structure d'une situation initiale. A/- Le premier moment: 1- Identification (les caractéristiques propres à cette étape du conte). 2- Elocution: (évoquer des souvenirs) - un personnage. - un animal. - un objet. (Présentation d'un modèle + saisir sa construction + Imitation). B/- Le deuxième moment: Production: a- Anticiper (prévoir les éléments manquant d'un début d'histoire) b- Imaginer une situation initiale d'après des éléments que l'on propose. Séance – 4 - : Ecriture Objectifs : Faire en sorte que l’élève arrive à entamer une histoire (un conte) en faisant appel au savoir qui lui a été inculqué tout au long de la séquence. 1- Préparation à l’écrit : (série d’exercices oraux et écrits ayant pour finalité l’entraînement à la rédaction d’une situation initiale) ƒ Œil de lynx (activité ludique) ƒ Manipulation (autour de la formule d’ouverture) ƒ Construction (présenter quelqu’un) 2 – Production écrite : ƒ - Elaboration d’un canevas des éléments constituants d’une situation initiale écoutée. ƒ - Consigne : Construire une situation initiale en s’aidant d’un canevas similaire.

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Projet (1) : construire une situation initiale Lecture A/- Approche globale: 1- Rétroaction: - Rappel: renvoyer les élèves au texte (la maison de fer) pour y redécouvrir sommairement le plan d'une histoire. La situation initiale Le déroulement des événements La situation finale

"Il y avait une fois………..en route."

"En chemin…………….brûlés vifs".

"Ainsi……………..maison de fer."

Le projet du père et de ses sept enfants: Aller à la Mecque.

Ce qui empêche la réalisation du projet: l'ogre et la fatigue. Mort des ogres et survie du septième enfant.

Ce retour en arrière assurera une certaine souplesse dans une démarche qui tend à intérioriser une structure spécifique: la situation initiale. 2- Imprégnation: Quel est l'intrus? Observons ces 04 extraits, quel est celui qui vous paraît différent des autres?

(1) Il était une fois un maître érudit qui vivait dans la pauvreté et répondait parmi les jeunes les connaissances que Dieu lui avait permis d'acquérir, en lui donnant une intelligence lumineuse.

(3) Le roi embrassa ce bon danseur, le déclara trésorier, les autres furent punis avec la plus grande justice du monde: car chacun avait rempli ses poches, et pouvait à peine marcher.

(2) Un fameux négociant de Babylone était mort aux Indes; Il avait fait ses héritiers ses deux fils par portions égales, après avoir marié leur sœur; Et laissait un présent de trente mille pièces d'or à celui de ses deux fils qui serait jugé l'aimer davantage.

(4) Il y a de cela bien longtemps, le chien vivait seul dans les bois, et non dans les maisons comme aujourd'hui (…)

De toute évidence, c'est l'extrait № 3 qui est différent puisqu'il s'agit d'une situation finale alors que les autres passages correspondent à des situations initiales. 1er extrait: formule d'ouverture+ présentation des personnages. 2ème extrait: Présentation d'une situation qui s'ouvre sur une suite agitée. 3ème extrait: L'idée de récompense et de punition marque l'aboutissement d'une série d'événements vers la fin de l'histoire. 4ème extrait: formule d'ouverture + présentation du personnage clé de l'histoire. - 98 -

Projet (1) : construire une situation initiale 3- Etude d'un modèle de situation initiale: Identification de la nature du document: Observons: le vieillard

et son petit fils

Il était une fois un pauvre homme très vieux dont les yeux étaient devenus troubles, l'oreille dure et dont les genoux tremblaient. A table, il pouvait à peine tenir sa cuillère, répandait de la soupe sur la nappe et il en laissait échapper de sa bouche. Son fils et la femme de celui-ci en prirent du dégoût. Aussi le reléguèrent-ils derrière le poêle dans un coin où ils lui servaient dans une vieille assiette en terre. Réfléchissons : a- lecture silencieuse du support accompagnée du questionnaire suivant: - Détermine l'image du texte. - Quel est le type du texte? - De quel genre de récit s'agit-il? On obtiendra: Le texte comprend les éléments suivants: - Un titre (le vieillard et son petit fils) - Un paragraphe. Ce texte est du type narratif puisqu'on y raconte une histoire (son début). Plus précisément un conte : il commence par cette formule "il était une fois…" qui renvoie à un temps indéterminé, donc invraisemblable. (Rappel: la définition d'un conte un récit d'aventures imaginaires invraisemblables). b- Exploitation thématique du support: Amener les élèves à émettre des hypothèses de sens d'après une première lecture, puis à réfléchir sur le contenu du passage en répondant aux sollicitations que voici: a- Quel est le personnage dont on parle? b- Comment le narrateur nous le présente-il? c- Le fait qu'il soit vieux lui facilite la vie? Pourquoi? (aide-toi par des expressions du texte) d- Qui sont les autres personnages cités dans le texte? Comment se comportent-ils avec le vieillard? e- Qu'en penses-tu? Récapitulatif: C'est l'histoire d'un pauvre homme qui est très vieux et qui ne peut pas se tenir à table. Il a été délaissé par son fils et la femme de celui-ci dans un coin pour manger tout seul dans une vieille assiette en terre. B/- Lecture et analyse: a- Le contenu d'une situation initiale: Peut-on dire que le texte raconte toute l'histoire? A quelle étape de l'histoire correspond donc le passage sous vos yeux? (Le texte ne rapporte pas l'histoire dans sa totalité, mais le début seulement). Le passage correspond à la première étape du conte: la situation initiale. Pourquoi? On peut éventuellement évoquer les caractéristiques de cette étape déjà étudiées dans la 2ème séquence. Pour les raisons suivantes: La formule d'ouverture: le passage commence par "Il était une fois": une formule d'ouverture qu'on rencontre toujours au début d'un conte. Une formule magique qui constitue une rupture avec le monde réel; La prononcer c'est ouvrir la porte d'un monde fait d'enchantements et d'événements surnaturels, et de merveilleux: C'est surtout la marque d'un passé insaisissable. Remarque: Parfois elle va de paire avec un lieu indéterminé: Il était une fois dans un royaume au fond d'une forêt profonde. - 99 -

Projet (1) : construire une situation initiale La nature des actions: Entamer cette recherche par un relevé systématique des actions essentielles du passage: Tremblaient- répandait- laissait échapper- reléguèrent- servaient. Puis; - Quelles sont parmi ces actions celles qui se répètent souvent? - Laquelle exprime un fait inhabituel, qui s'est produit une seule fois? Retenons: 1-Toutes les verbes à l'imparfait indiquent des actions qui se répètent dans le temps. Leur fréquence fait apparaître une sorte d'habitude; une monotonie qui favorise l'installation d'une situation dont la durée implique un changement ultérieur. 2- Au passé simple, le verbe "reléguèrent" marque une action succincte; hors du cadre routinier d'une situation initiale. Conclusion: La situation initiale est une situation statique ouverte sur une autre étape dynamique (le déroulement des événements). La présentation des personnages: Renvoi au récapitulatif réalisé pendant la construction du sens et ce afin de mettre en évidence le champ thématique de la description faite par le narrateur: L'homme

Qualifiants

Son âge

Vieux

Ses yeux

Troubles

Son oreille

Dure

Actions longues (habituelles)

Ses genoux

Tremblaient

Ses faits et gestes

Répandait (…)- laissait (…).

Retenons: Tout le passage se consacre à la présentation d'un personnage "le vieillard" et la vie qu'il mène tous les jours. b- le fonctionnement d'une situation initiale: Ce que fait le narrateur (le niveau de communication): Démarche:- Retrouver le nombre de phrases que compte le texte (P1- P2- P3- P4). - Nous savons que le narrateur, dans un récit, raconte des faits(la narration); rapporte des paroles échangées entre des personnages(les dialogues); décrit des lieux, des personnages…(la description): Que fait le narrateur dans chacune des phrases du passage? Emploi d'adjectifs + verbes d'état la description. P1 Actions longues, habituelles la description P2 Prendre du dégoût (attitude) la description P3 Actions longues + adjectifs la description P4 Outils linguistiques: Nous devons réfléchir aux points suivants: - Les moyens de la caractérisation. - Le temps des verbes. Le tableau qui précède est l'illustration même de ces moyens dont s'est servi le narrateur pour construire une situation initiale. En effet, Il a fait usage de: 1- Les adjectifs qualificatifs (pauvre- très vieux- troubles- dure- vieille). 2- Les verbes d'état (étaient- étaient devenus). 3- Les actions longues (tremblaient- répandait- laissait- servaient). 4- Prédominance de l'imparfait qui est le temps de prédilection dans une description. - 100 -

Projet (1) : construire une situation initiale NB: cette phase de la leçon n'est en rien comparable à une séance de fait de langue, il ne s'agit là que d'une brève exploration de la grammaire mise au service du modèle en question. c- Synthèse: Le plan d'une situation initiale: Désigné au moyen d'une formule d'ouverture car indéterminé. Le temps Le lieu Ce que fait le narrateur

(+/-) indéterminé dans un conte. Présente les personnages de l'histoire et la vie qu'ils mènent; leurs projets. Raconte des actions longues et qui se répètent… Représente aussi les objets, les lieux…

Le temps des verbes

L'imparfait (un temps du passé) est le temps employé dans cette 1ère étape du conte.

C/ A ton tour: Lis attentivement le passage puis réponds aux questions qui suivent:

Il y avait au temps jadis, une petite fille qui était très belle et très intelligente. Elle possédait un petit oiseau d'une rare beauté et qui lui chantait chaque jour une chanson nouvelle qu'aucune oreille n'avait entendue. Il vivait dans une cage en or. Elle prenait soin de lui car elle aimait beaucoup. Questions: 1- Dans un conte, à quelle étape correspond le passage qui t'est proposé? 2- Complète ce tableau par des éléments prélevés du texte: La formule d'ouverture Une action longue et qui se répète Une description 3- Détermine la nature des personnages cités dans le passage (animé/ humain…). 4- Souligne tous les verbes employés dans le texte puis; - A quel temps sont –ils conjugués? - Réécris cette phrase en remplaçant"elle" par "elles" et "lui" par "eux": Elle prenait soin de lui car elle l'aimait beaucoup. 5- Essai: Réécris le même passage en y introduisant un chat qui rêve de manger le petit oiseau et les sentiments que peut éprouver la petite à son égard.

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Projet (1) : construire une situation initiale Oral A/- le premier moment: 1- Reconnaître la situation initiale d'un conte: Démarche (Ecoute/Réception): Les extraits: (lecture expressive)

(1)

On raconte qu'il y avait, au temps jadis, un sultan qui possédait un superbe éléphant et que cet animal chéri de son maître se promenait en toute liberté dans les rues de Fès.

(2)

C'est vers 1882 ou84 que fut fondé l'orphelinat de Taddert-ou-fella qui doit son nom au village Voisin. (3) Dans les premiers jours du mois de mars d'octobre 1815, une heure avant le coucher du soleil, un homme qui voyageait à pied, entrait dans la petite ville de Digne. (4) Il était une fois une petite file très gentille, presque plus gentille que toi, et si légère, légère que, lorsqu'elle naquit, sa maman s'étonna de ne pas la sentir peser dans ses bras.

a- Ecoute des quatre extraits. b- Restitution: (On peut éventuellement rendre les choses plus évidentes en précisant le fait qu'il existe parmi les quatre extraits 02 débuts de contes ainsi que 02 débuts de récits de fiction). Extrait №

Récit de fiction

Conte

Non

Oui

1 2 Oui

Vers 1882/84

Le personnage présenté L'éléphant du sultan /

Dans….1815,

Un homme

Il était une fois

Une petite fille

Non

3 Oui

L'indicateur de temps Au temps jadis

Non

4

Non Oui En apportant les arguments en faveur de chacune des propositions, insister sur le caractère indéterminé ou très précis de l'indicateur de temps employé: conte= temps indéterminé / récit de fiction= des dates précises. 2- Elocution: (prétexter l'idée de souvenir comme un socle aux formulations attendues) Observons:

Je me souviens quand j'étais plus jeune qu'aujourd'hui du boulanger de notre quartier. C'était un homme qui était très calme mais au visage sévère. Il préparait le meilleur pain de toute la ville. Il aimait son métier. Il détestait faire du crédit. - 102 -

Projet (1) : construire une situation initiale Comment est construit le modèle d'expression: Je me souviens quand j'étais plus jeune qu'aujourd'hui de+ un personnage de l'entourage immédiat. C'était (un homme/une femme) qui + une qualité mais + un défaut. (Il/ Elle) + Action habituelle. (Il/ Elle) Aimait +COD. Il détestait +COD. On peut procéder graduellement de manière à offrir plus de chance à un maximum d'élèves de se montrer mieux entreprenants. Imitation du modèle (expression dirigée). Elargissement: par la suite, se démarquer de cette phase d'imposition pour orienter l'activité vers d'autres thèmes (animaux / objets). B/ le deuxième moment: 1- Anticiper: cibler par cette activité les éléments essentiels au fonctionnement d'une situation initiale: a- Révéler le titre de l'histoire. b- Lire le texte lacunaire et veiller à ce que les propositions des élèves ne s'éloignent d'un champ lexical donné.

Le prince maladroit Il y avait une fois un puissant roi qui avait un fils très fort mais très maladroit. Le prince qui était plus fort qu'un troupeau de taureaux avait un défaut: il cassait tout ce qu'il touchait. Son père souffrait de voir son fils causer tant de malheurs autour de lui. Les gens avaient peur de se trouver sur son passage car, sans le vouloir, il anéantissait ce qui lui tombait sous la main. 2- Imaginer: (en deux temps) I/- travail collectif On suppose que cette activité puisse se dérouler selon la progression suivante: - Choisir un titre (objet de la quête). - Proposer une formule d'ouverture. - Présenter le personnage en quête de cet objet. - Décrire son état et les actions qu'il répète au quotidien. - Placer le tout dans un lieu qui soit imaginaire. II/- Travail individuel Inviter, si possible, les élève à réaliser des enchaînements où ils mettent en pratique ce qu'ils sont censés maîtriser: le contenu et le fonctionnement de la 1ère étape d'un conte.

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Projet (1) : construire une situation initiale

Langue

I/- vocabulaire: 1- Lexique systématique : Observons:

Les adverbes en "ment":

Il y avait une fois une vieille femme qui marchait péniblement. Elle était habillée pauvrement. Elle avait l'air très souffrante. Tout le monde la regardait pitoyablement, mais personne ne l'avait aidée. Un jeune homme qui préparait soigneusement sa monture pour aller à la chasse accourut vers elle. Réfléchissons: a- Déterminer l'étape à laquelle correspond le passage. b- Identifier les personnages; Comment sont-ils décrits? c- Attirer l'attention des élèves sur les termes en caractères gras. Que désignent-ils? Retenons: (nous nous en tiendrons à l'aspect lexical de la question la formation de ces adverbes). Ces mots indiquent la façon avec laquelle s'est accomplie l'action : Péniblement Pauvrement Pitoyablement Soigneusement

Avec peine : marcher avec peine. De façon pauvre: s'habiller de façon pauvre. Avec pitié: regarder avec pitié. Avec soin: préparer avec soin

Ce sont des adverbes (mots invariables) formés à l'aide du suffixe"ment"; Ils répondent à la question "comment l'action?" Et donnent ainsi plus d'ampleur au sens recherché, puisqu'ils favorisent la création d'une ambiance particulière quand ils sont associés à des actions longues: c'est le propre d'une situation initiale. Formation des adverbes en "ment": Emploi des dictionnaires: le procédé doit être assimilé par le biais de la recherche suivante: Le nom La rapidité La franchise La lenteur La richesse L'effroi Le courage La violence La méchanceté La douceur La joie La tristesse Le bonheur L'orgueil

L'adjectif (au féminin)

L'adverbe

Le sens de l'adverbe Avec rapidité

franche

courageuse

courageusement

orgueilleusement

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Avec courage

Projet (1) : construire une situation initiale Oralement: En suivant la méthode expliquée par le tableau, forme les adverbes à partir de ces adjectifs: brillant- magnifique- gentil- intelligent- lâche- affreux- malheureux- sérieux- curieuxsévère- haut -.innocent- frileux- dure- énorme- immense- passionné- général 2-Lexique thématique : (suite) Les traits (caractéristiques sociales) d'un personnage: Observons:

Nous sommes à Bagdad, au temps du Roi Haroun Al Rachid. Là vit un jeune seigneur nommé Omar il est très riche, mais triste, triste… Il n'avait de plaisir à rien. Pendant que ses frères et ses camarades chassent ou se promènent ensemble, il reste tout seul dans sa chambre, couché sur le lit.

Réfléchissons: a- Dans quelle époque sommes nous ? Et dans quelle endroit? b- Quel personnage le narrateur nous présente-t-il? c- Complète par "oui" / "non" les cases de la grille suivante: Le narrateur nous présente ce personnage"Omar" en donnant des informations sur: Les traits sociaux "oui" ou "non" Le contenu du texte Le rang social Oui Un jeune seigneur Les liens de Le sang: Oui Ses frères parenté: Alliance: Non / La richesse (la fortune) Oui Il est très riche Les habits Non / La demeure (l'habitation) Non /

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Projet (1) : construire une situation initiale (les adverbes en "ment") Exercice-1-: Observe les exemples suivants, puis souligne les adverbes de manière et indique de quels mots sont-ils dérivés: a- L'ogre mange avidement. b- La sorcière agit méchamment. c- Le héros lutte vaillamment. d- La rose est cachée secrètement. e- Le peuple accueille Ralib chaleureusement.

(Les caractéristiques sociales d'un personnage) Exercice-1-: (les liens de parenté) Nous venons de découvrir qu'il existe deux sortes de liens familiaux: Par le sang. Ex: le frère. Par alliance. Ex: Le mari Répartis les mots et expressions suivants selon qu'ils désignent l'une ou l'autre relation familiale:

La bru- la marâtre- la mère- les demi frères- les beaux parents- le gendre- la nièce- la tante- les belles sœurs- Les oncles- L'épouse- les petits filsExercice-2-: Remplace les expressions les aïeuls- les cousines- les enfants adoptés. soulignées par des adverbes en "ment": Exercice-2-: Détermine, après avoir lu les indications, le lien de - La princesse parle avec gentillesse. - Le roi attend avec impatience le retour du parenté du personnage en question : héros. - Le cheval se déplace avec rapidité. - Dalila est la fille de mon oncle. C'est ma … - La vieille femme s'assit de façon habituelle - Mohammed est l'époux de leur fille. C'est dans le jardin. leur… - Il est l'enfant de notre sœur aînée. C'est notre… C'est son … Exercice-3-: Complète chacune des phrases - Ali est le frère de sa femme. suivantes par le bon adverbe de manière que tu Exercice-3- (les résidences) choisiras dans cette liste: Equitablementdocilementtendrement- Utilise le dictionnaire pour t'aider à déterminer le Fortement- désespérément. rang social ou l'origine de celui qui occupe ces 1- Il regarde son chien qui se meurt. habitations: 2- Le père partage sa fortune. 3- Le lion obéit au dompteur. Le palais- La cabane- le palace- le chalet- la hutte4- Cet enfant parle de sa mère. le tipi- la tente- une maisonnette- la ferme- une 5- Il neige dans les hauteurs. hacienda- Un château.

II/-Grammaire : 1- Rappel : la phrase simple : a- Combien de propositions compte une phrase simple ? (Proposition il est entendu par là, un énoncé contenant un seul verbe conjugué) : P (phrase simple) GN(s) + GV + GP (facultatif) b- Le GN(s) : activité proposée : consiste à l'identification de celui qui est à l'origine de l'action à partir de différents exemples. 2- Leçon proprement dite : A/- les constituants du GV Observons :

Le père racontait des histoires à sa fille. Elle était heureuse. Elle aimait les contes. Ces histoires qui se terminent bien faisaient son bonheur. Réfléchissons : ƒ ƒ ƒ ƒ

Le nombre de phrases que compte le paragraphe. Les sujets des verbes. La structure (simple/complexe) des phrases. Souligner les verbes; puis : faire correspondre les phrases du paragraphe aux structures suivantes : - 106 -

Projet (1) : construire une situation initiale (3) (4) (1) (2)

P P P P

GN (s) +GV (V+COD) GN (GN+ prop. subord. relative) +GV (V+COD) GN (s) + GV (V+COD+COI) GN (s) + GV (V+ Adjectif qual. attribut)

Retenons : La phrase

Le sujet

1

Le père

2

Elle

3

Elle

4

Ces faisaient histoires qui se terminent bien

Donc : -

Le verbe L'action L'état racontait / Etait aimait

/

Le compl. D'objet direct indirect Des à sa fille histoires / /

L'attribut du sujet / heureuse

Les contes

/

/

Son bonheur

/

/

Les verbes d'état sont suivis d'un attribut du sujet (une qualité, une caractéristique) Ex : le temps est précieux. "Précieux" attribut du sujet (le temps) Les verbes d'action expriment des faits qui portent sur des objets, ils peuvent être suivis d'un COD/ COI. "Les devoirs" complément d'objet direct du Ex : le maître corrige les devoirs. verbe (corrige)

Remarque : "Raconter" à sa fille, tout à fait comme les verbes : dire, donner; ordonner; offrir; écrire (suivis de la préposition "à"; montrent en faveur de qui/ au détriment de qui se fait l'action) désignent l'attribution : un complément d'attribution au lieu de COI; mais à ce stade de l'apprentissage , il est souhaitable de ne pas confronter l'apprenant à plusieurs difficultés. B/- le complément d'objet : Direct : Observons : 1. ex : Ali fredonne une chanson. 2. ex : Ali aime chanter. 3. ex : Ali la chante. Réfléchissons : Que fait le sujet ? Sur quoi porte l'action qu'il accomplit ? Que fredonne Ali ? "Une chanson" Qu'aime Ali ? "Chanter" les objets de l'action. Que chante Ali ? "La" Retenons : Ce sont des compléments d'objets. Leur place : ils se situent après le verbe, exception faite : lorsque l'objet de l'action est un pronom (ex : 3). Le COD est directement lié au verbe, sans préposition. Sa nature : il peut être un nom, un verbe à l'infinitif, un pronom (le, la, les, me, te, nous, vous, moi, toi, soi) - 107 -

Projet (1) : construire une situation initiale Manipulation : Identifier, après écoute de ces phrases, les actions et leurs objets : Le jardinier récolte les légumes et les fruits. Les paysans sèment le blé. Elle chante sa joie aux rochers, aux campagnes. (l'hirondelle de A. de Vigny) Puis Octobre perd sa dorure; (Automne de V. Hugo) Vous aimez voyager. Indirect

Observons : 1- Je parle à mon voisin. 2- Je lui parle. Réfléchissons :

"A mon voisin" A qui parle l'émetteur ? L'objet de l'action est relié au verbe au moyen de la préposition "à"; C'est pourquoi il est dit "COIndirect". "LUI" : ce pronom personnel remplace "à mon voisin". Le COI est introduit par une préposition à, de. Retenons : Manipulation : * (reconnaître la série de COI qui suit les verbes "songe" et"pense") Georges songe aux gâteaux, aux beaux jouets étranges, Au chien, au coq, au chat, et Jeanne pense aux anges. Rêves d'enfants. V. Hugo. *Construire de phrases contenant des compléments d'objets des verbes suivants : 1- faire – réviser – récolter – planter – regarder – finir – raconter – écouter – chercher. 2- Se souvenir de – se rappeler de – penser à – nuire à – parler de – parler à. C/- le complément de circonstance : Observons :

Autrefois, un homme vivait dans une grotte. Il mangeait des racines et de la viande des animaux chassés. Il était seul. Loin de tous les autres hommes. Un jour, il reçut une visite. Réfléchissons : - le nombre de phrases; leurs structures. - Analyse grammaticale, puis récapitulatif : Ses compléments L'attribut du La phrase Le sujet Le verbe sujet D'objet De circonstances 1 L'homme vivait / Autrefois. / Dans une grotte 2 Il mangeait Des racines et la / / viande des animaux chassés 3 Il était Loin des autres Seul hommes 4 Il reçut Une visite Un jour /

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Projet (1) : construire une situation initiale Retenons : En général, les compléments de circonstance marquent des situations très variées qui entourent, justifient, expliquent…l'action : Le temps, le lieu; le but; la manière; la cause; le prix; l'accompagnement; le moyen.

1- Le complément circonstanciel de lieu : Observons : Ex : Nous nous dirigeons vers le nord. CC de lieu. Ex : Dans ce village, tout le monde participe à la fête. CC de lieu. Retenons : Vers le nord - Ces expressions répondent à la question où (l'action/ l'état) ? Dans ce villages - Ces compléments se placent assez librement dans la phrase. 2- Le complément circonstanciel de temps : Observons : Ex : Nous sortons à dix heures. CC de temps Ex : Ce matin, il pleuvait. CC de temps Retenons : A dix heures l'état) ? Ce matin

- Ces groupes de mots répondent à la question quand (l'action / - Ils se placent facultativement au début de la phrase.

Manipulation : (exercice oral) Situer les actions suivantes dans un cadre spatiotemporel (CC de lieu/ CC de temps) Je lis une histoire. Nous travaillons. Vous mangez votre soupe. Ils arrivent. Farid organise une fête. Tu as acheté un livre intéressant.

- 109 -

Projet (1) : construire une situation initiale Application :

Exercice-1- : complète ce tableau par des Exercice-4- : Complète chacune des phrases de éléments dans les exemples suivants : la liste "A" par un CCT de la liste "B" : a. La sorcière est méchante. "A" : b. Elle jette un sort au prince. - Nous avons travaillé sur ce c. Il tombe malade. projet… d. Une fée l'aide. - …, le soleil se lève. e. Il la remercie. - …, les animaux parlaient. - …, ils ne parlent plus La Le Les CO L'attribut - Le guerrier marche…pour phrase verbe D I rencontrer le sage. "B" : Dans le temps – A cinq heures – Plusieurs jours – Pendant un mois.

Exercice-2- : Construis des phrases en te servant des schémas qui te sont proposés : 1- P= S+ V+ COD. 2- P= S+ V+ COD+ COI. 3- P= S+ V+ attribut du sujet.

Exercice -6- : (lever certaines ambiguïtés) Classe dans un tableau de trois colonnes les mots et expressions soulignés, pour déterminer les fonctions : COD / CCT / CCL Vous avez construit une belle maison. Nous habitons une belle maison. Tu passes à côté d'une belle maison. Ils annoncent leur prochain départ. Elle lui ordonne un repos complet. Ils annoncent leur départ à huit heures.

Exercice-3- : Transforme ces phrases en imitant ce modèle : - Le conte est raconté par grand-mère. - Grand-mère raconte un conte. La plume est ramenée par le prince. Le malade est guéri par le remède magique. Le dragon est tué par le héros. Cet ogre est combattu par le chevalier.

Exercice-6- : Des mots sont écrits en italique, précise de quels sujets sont-ils attributs :

(introduire de manière implicite la notion de passivation : le complément d'agent).

-

le cheval du héros est très rapide. Le petit prince semblait intelligent. La lutte qui s'engagea fut féroce. Dans un conte, la fée est un personnage doux et généreux.

III/- Conjugaison: A/-Rappel: Valeurs d'emploi des deux temps narratifs que sont le passé simple et l'imparfait dans un conte: Le passé simple

L'imparfait

La narration de faits brefs et concis

OUI

NON

La présentation des personnages, la description, les actions longues…

NON

OUI

- 110 -

Projet (1) : construire une situation initiale

Manipulation: (1) Mets les verbes entre parenthèses aux temps qui conviennent (imparfait / passé simple / le plus que parfait): La cigale et la fourmi

Il (être) une fois une cigale qui (chanter) tout l'été. Quand l'hiver (arriver), elle ne (trouver) rien à manger. Elle (aller) demander de l'aide chez la fourmi sa voisine. Celle-ci la (chasser) dédaigneusement. Ainsi ayant chanté pendant l'été, la cigale (danser) tout l'hiver.

(2) Classe dans un tableau de deux colonnes les verbes conjugués, puis explique l'emploi du passé simple et de l'imparfait:

L'âne devenu lion Un colporteur avait un âne qui l'aidait à transporter ses marchandises. Ce colporteur fit de mauvaises affaires, et il avait des problèmes à nourrir son âne. Il regarda une peau de lion et une idée lui vint à l'esprit. Quand la nuit fut arrivée, il recouvrit son âne de la peau de lion et le conduisit dans les champs voisins du village. L'âne heureux brouta les tiges d'orge et de maïs. Toutes les nuits le colporteur continuait à emmener sa bête où elle faisait d'énormes dégâts (…)

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Projet (1) : construire une situation initiale B/- Systématisation: (Réf. Préambule: identifier les moments descriptifs dans la lecture les verbes d'état) (être – sembler – avoir l'air – rester – demeurer – paraître – devenir) relient une qualité au sujet. Complète ce tableau de conjugaison: ETRE DEMEURER PARAITRE Je Je demeurais Je tu tu tu il/elle il/elle il/elle nous étions nous nous vous vous vous ils/elles ils/elles ils/elles paraissaient SEMBLER Je tu il/elle semblait nous vous ils / elles

RESTER Je tu il/elle nous vous ils/elles

restiez

DEVENIR Je Tu Devenais il/elle nous vous ils/elles

IV/- Orthographe: L'accord de l'adjectif attribut / du participe passé avec le sujet: Observons:

Les hirondelles étaient arrivées au début du printemps. Elles avaient fait un long voyage. Pourtant, elles avaient l'air très joyeuses. Elles avaient mis du temps à construire leurs nids. Leurs petits devenaient au fil des jours prêts à entreprendre le périple. Réfléchissons: Distinguons participes passés et adjectifs qualificatifs attributs Les participes passés: arrivées – fait – mis. Les adjectifs qualificatifs attributs : joyeuses – prêts. Retenons: a- Le participe passé employé avec l'auxiliaire "être": ARRIVEES en nombre (s) avec le sujet (les hirondelles).

s'accorde en genre (e) et

b- Les participes passés employés avec l'auxiliaire "avoir": FAIT- MIS N'ont subi aucun changement. Déduisons: Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire être s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.

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Projet (1) : construire une situation initiale Remarque: Si le sujet comporte plusieurs noms de genre différents, le masculin l'emporte sur le féminin: EX: l'artichaut et la laitue étaient vendus très cher. c- L'adjectif qualificatif attribut, relié au moyen d'un verbe d'état avec le sujet, s'accorde avec le nom auquel il se rapporte (en genre et en nombre): JOYEUSES (elles) / PRETS (leurs petits). Application: Exercice-1-: Ecris correctement les participes passés des verbes mis entre parenthèses:

Exercice-3-: lis ce poème, ensuite rétablis, si possible, les accords dans les mots en italique: En sortant de l'école

- Nous avions (lire) une drôle d'histoire. - Elles ont (raconter) une anecdote. - La fée était (venir) à temps. - Vous êtes (partir) tôt ce matin. - Nadia est (aller) en voyage. - J'ai (écrire) une lettre à mon père. Exercice -2-: Pour les mots soulignés, indique s'il y a accord, ensuite 1- les couteaux deviennent tranchant après l'aiguisement. 2- Elle avait fait un long trajet. 3- Nous sommes sorti de la classe. 4- Les cimes des arbres semblaient touffu tels des tignasses. 5- Ma mère aurait accepté de m'emmener.

En sortant de l'école Nous avons rencont Un grand chemin de fer Qui nous a emmen Tout autour de la terre, Dans un wagon doré, Tout autour de la terre, Nous avons rencont La mer qui se promenait Avec tous ses coquillages Ses îles parfum Et ses saumons fum . Jacques Prévert (histoires, édit. Gallimard) De manière implicite: (Etendre la réflexion vers d'autres possibilités: L'accord du participe avec le COD; l'épithète avec le nom auquel il se rapporte)

Ecriture - 113 -

Projet (1) : construire une situation initiale I/- Préparation à l’écrit : ƒ Œil de lynx : l’exercice consiste en effet à parcourir des yeux les listes ci-après, puis repérer rapidement les tournures, les mots relatifs au champ thématique d’une situation initiale. ( Répertoire : termes génériques : force du bien (le héros et son aide) ; force du mal (le méchant, l’opposant) ; l’objet de la quête (sa valeur, son pouvoir) ; le cadre de l’histoire (le lieu, le temps). (A) 1. Maléfices 2. Dans un royaume lointain 3. Qui ensorcelle 4. Du temps du roi (…) 5. Magique 6. un terrible dragon 7. Connu pour sa bravoure 8. la fée 9. A Bagdad 10. Il y avait une fois 11. la générosité 12. la voracité 13. un loup féroce 14. Très rare -

(B)

(C)

1. le poison 2. Au temps du sultan Haroun Rachid 3. Qui enlevait les enfants 4. L’intelligence 5. le remède miracle 6. la sorcière 7. dans une forêt profonde 8. la formule secrète 9. l’égoïsme 10. Jadis 11. Qui semait la terreur 12. El – Modabar 13. Une ogresse 14. Qui rend la vue

1. 2. 3. 4.

le courage une princesse vaniteux dans la vallée des djinns 5. un tapis volant 6. il y a de cela bien longtemps 7. arrogant 8. Qui était vilaine 9. la bonté 10. L’éfrit cracheur de feu 11. le sabre magique 12. Autrefois 13. la beauté 14. El Hakim

(D) 1. 2. 3. 4. 5.

il était une fois le prince le monstre marin le guerrier Aux fins fonds des ténèbres 6. invincible 7. le trésor 8. Aux anciens temps 9. Effrayant 10. le cheval ailé 11. la guérison 12. le diable 13. l’amitié 14. dans le Sahara

Les listes contiennent les « ingrédients » d’une situation initiale, le jeu consiste à les classer dans le répertoire en fonction de critères qu’il faudra bien évidemment spécifier. Marquer les scores et désigner les gagnants.

ƒ Manipulation : (oralement) Autour de la formule d’ouverture : Réinvestir ce vocabulaire pour formuler des débuts de contes : Un titre + Formule d’ouverture + un lieu imaginaire + insertion d’un personnage.

ƒ Présentation d’un personnage : (par écrit) Réemployer les éléments du 1° exercice dans des ébauches à soumettre ensuite à un travail d’amélioration : insister sur les difficultés relevant de l’orthographe.

II/- Production écrite : - 114 -

Projet (1) : construire une situation initiale 1- L’élaboration d’un canevas : Les constituants de la situation initiale : Observons : Autrefois, Khasid, le calife de Bagdad, était assis sur un sofa et il savourait à petites gorgées son café. « Je viens de voir un marchand qui vend de bien belles choses » lui dit son vizir. « fais le monter !» ordonna le calife. Le marchand était un petit homme gras au teint sombre, habillé de loques. Il portait une cassette remplie d’objets précieux. Après avoir acheté plusieurs bibelots, le calife remarqua que la cassette portait un tiroir et demanda au marchand de l’ouvrir. Ce tiroir contenait un flacon de poudre noire et un parchemin.

Les personnages Le temps/ le lieu Khasid le calife Autrefois Le vizir Bagdad Le marchand Le contenu du tiroir (l’objet : la poudre et le parchemin)

Actions longues Etait assis Savourait Portait

descriptions Un petit homme gras…loques Une cassette remplie…précieux

Actions brèves (moins importantes) ordonna remarqua.

,

Réfléchissons : (l’ouverture de la situation vers une suite « mouvementée ») - Si le calife n’avait pas remarqué la présence d’un tiroir, l’histoire aurait-elle une suite ? 2- Consigne : Aide-toi du canevas suivant pour rédiger une situation initiale : Les personnages Le sultan Son fils Le sage Le cheval

Le temps / le lieu Actions longues Jadis, à Babylone Le prince ne sortait pas du palais…

Exécution de la consigne.

- 115 -

descriptions Un pur-sang arabe, plus rapide que le vent

Actions brèves Demanda conseil à un sage (le sultan)

Projet (1) : l’enchaînement des actions Séance (1): Lecture. Objectifs: Comprendre le fonctionnement de l'étape où se succèdent les événements de l'histoire: comment on imprègne une suite d'actions dans une évolution chronologique. A/- Approche globale : 1- Aspect formel du texte (son image). 2- Modélisation : type de texte et genre de récit. 3- Identification des différents protagonistes et leurs actions. 4- Exploitation du contenu de l'histoire. B/- Lecture et analyse : a. la structure de l'histoire (sommairement). b. Evolution du héros (dans les lieux et dans les temps). c. L'axe des temps. (Plan de l'enchaînement des actions; Nature des actions) d. Outils linguistiques (temps des verbes – Les articulateurs chronologiques – l'anaphore lexicale) C/- Synthèse : (confrontation : situation initiale / déroulement des événements) D/- A ton tour :

Séance (2) : Oral. Objectifs : Réinvestir les connaissances acquises en lecture par le biais d'activités diverses : Saisir le caractère pluriel des faits et leur agencement dans une suite organisée. A/- 1er moment : 1- Reconnaître l'ordre chronologique d'une série d'actions. • Ecoute et restitution. • Rétablir une succession de faits désordonnés. 2- Elocution : Imiter un modèle d'enchaînement (agir par substitution) 3- Convertir : Passage d'un code communicatif à un autre. B/- 2ème moment : Production orale d'une suite de faits qui soit la conséquence d'une situation de déséquilibre que l'on propose.

Séance-3- : Langue. Objectifs : Apporter un appui linguistique à l'étude du fonctionnement de l'étape en cours : le déroulement des événements. I/- Vocabulaire : 1- Le champ thématique d'un mot. 2- L'antonymie : - De filiation. - Par Préfixation. 3- Application. II/-Grammaire : substituts grammaticaux : les pronoms personnels (Identification – Fonctions – Manipulation) III/- Conjugaison : Les temps des dialogues et le temps de la narration.

Séance-4- : Ecriture Objectifs : A/- Préparation à l'écrit : Proposer une série d'exercices en vue d'améliorer l'aptitude de l'apprenant à créer, selon ce dont il dispose, une suite de faits : - Introduire la bonne action (exercice lacunaire) - Reconstituer une histoire éclatée. - Etudier, sur l'axe des temps, une suite de faits. B/- Production écrite : Consigne : Observe les éléments qui figurent sur cet axe des temps. Raconte l'histoire qui a pour titre " le pays du soleil" en te servant de ces éléments.

(Reconnaissance – Explication – Manipulation)

VI/- Orthographe : Accord du participe passé (suite)

- 115 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions Lecture A/- Approche globale : (support-1-)

La rose solitaire Il était une fois dans un pays lointain, une princesse nommée Basma, elle était belle, intelligente et pleine de grâce. Basma souffrait d'un mal inconnu et aucun médecin ne pouvait la soigner. Son père Sacardos, le puissant roi de Zaborsa promit la main de la princesse et l'héritage de son trône à celui qui rapportera "la rose solitaire". La rose aux mille couleurs dont le parfum magique restait le seul remède possible. Un jour, Ralib, le jeune chevalier connu pour son courage, sa force et son intelligence, se présenta devant le sultan avec son épée invincible et son beau cheval, et lui dit :"sire ! Je m'appelle Ralib, voici mon épée et mon cheval Arnos pour vous servir". Tout de suite, Sacardos reconnut en Ralib l'homme qui lui fallait et lui confia la dangereuse mission :"Va Ralib et rapporte la rose solitaire que Dieu guide tes pas". Ralib marcha plusieurs jours et plusieurs nuits. Il rencontra un berger des montagnes. Ce dernier lui donna un panier de viande et lui indiqua le chemin qui le conduira vers Okla, l'ogre noir, et lui dit :"Donne-lui ce panier de viande; il se chargera du reste". Okla accepta l'offrande et aida Ralib à traverser la vallée du vent "Sem sar" et le désert"El-kiffar"en lui recommandant de ne pas répondre à l'appel des trompettes ensorcelées. Au pied de la montagne bleue, Okla abandonna Ralib qui, après une lutte acharnée avec le lion des sables, retrouva l'antre d'el Hakim, Jabioum, un sage aux pouvoirs immenses. El Hakim ému par le courage de Ralib révéla à ce dernier la formule pour endormir le terrible "Efrit" cracheur de feu, gardien du passage secret menant à la rose magique. Grâce à Arnos, Ralib revint à Zaborsa avec la rose solitaire. Sans perdre de temps, il se rendit au palais où l'attendait le roi Sacardos. Sans trop attendre, on présenta la rose magique à la princesse malade qui se réveilla aussitôt de son profond sommeil. Sacardos maria Ralib et la jolie Basma et les fêtes durèrent sept jours et sept nuits; Ralib hérita du trône et régna sur Zaborsa le reste de sa vie.

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Projet (1) : l’enchaînement des actions

L'aspect formel du texte : L'image du texte est faite des éléments suivants : - Un titre (la rose solitaire). - (09) neuf paragraphes. 2- Modélisation : Question devenue habituelle et les élèves ne manqueront sûrement pas de réagir favorablement une telle sollicitation (Apporter les justificatifs).

3- Lecture silencieuse et exploration du support: Les personnages et leurs actions: a- Qui sont les personnages de cette histoire ? On obtiendra la liste suivante: Ralib – Basma – Sacardos – La rose solitaire – Le berger des montagnes – Okla l'ogre noir – Le lion des sables – El Hakim Jabioum – L'efrit. b- Quels rôles jouent-ils ? Complète ce tableau par des éléments écrémés d' après une première lecture, une fois le texte attentivement prospecté :

L'action ? ? Est passé par plusieurs épreuves pour ramener l'objet. A donné un panier de viande à Ralib ? Fait une lutte avec le héros ? Il est le gardien du passage secret - 117 -

Le personnage l'ayant accomplie Sacardos La rose solitaire ? ? Okla, l'ogre noir ? El Hakim ?

Projet (1) : l’enchaînement des actions

c- L'enjeu de l'histoire : Peux-tu, maintenant, définir l'objet de la quête et classer ces mêmes personnages selon qu'ils appartiendraient à l'une ou à l'autre force en lutte ? - La force du bien (Ralib – Sacardos – Le berger des montagnes – Okla – El Hakim) - La force du mal (Le lion des sables – l'efrit). 4- Exploitation du contenu: er 1 §: - Dans ce premier paragraphe, le narrateur raconte-t-il des faits ou présente-t-il un personnage? (Faisons donc appel aux acquis de la séquence précédente : Le contenu d'une SI) - Qui est Basma ? - Laquelle de ces propositions te paraît juste ? 1- Basma a été enlevée par l'efrit. 2- Basma souffre d'une maladie étrange, mystérieuse. 3- Basma s'est sauvée du palais. - Quel remède peut la guérir ? Récapitulatif : Basma, une belle princesse d'une grande intelligence souffre d'un mal étrange. Seule la rose solitaire peut la guérir. 2ème §: - Quel est le personnage qui se présente devant le sultan ? (Cette 1ère action est très importante dans l'enchaînement des faits) - Que propose-t-il au sultan ? Choisis la bonne réponse : 1- D'aller chercher Basma ? 2- D'aller chercher un médecin ? 3- D'aller chercher la rose aux mille couleurs ? - Sachant que le terme "invincible" dérive du verbe vaincre, peux-tu donner une définition à l'expression : une épée invincible ? - Réemploi par substitution dans des productions personnelles. Récapitulatif: C'est Ralib qui se présente devant le sultan avec son beau cheval Arnos et armé de son épée invincible pour lui proposer d'aller chercher la rose au parfum magique. 3ème/ 4ème/5ème/ 6ème/7ème§: (les épreuves de force endurées par le héros avant de retrouver la rose solitaire) - voici la liste des verbes qui rendent compte des différentes actions accomplies par Ralib et les autres intervenants. a- Ces actions se passent-elles en même temps ? b- Au cas où elles se déroulent dans des temps différents, Classe-les dans une suite chronologique en indiquant le nom du personnage qui s'en est chargé. Les verbes: Donna – se chargera – revint – confia – marcha – se rendit – indiqua – accepta – abandonna – se réveilla – retrouvaprésenta – aida – rencontra – révéla. c- À tous ces faits, ainsi énumérés, Ralib avait-il participé ? d- Donc, peux-tu dire que sa mission était facile et de tout repos ? Récapitulatif: Le sultan confie à Ralib la mission de ramener la rose magique; Celui-ci passe par plusieurs épreuves qui sont aussi difficiles les unes que les autres. - 118 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions

8ème §: - Grâce à Arnos, Ralib revint à Zaborsa avec la rose solitaire. Les expressions soulignées montrent que: 1- Le héros n'a pas retrouvé ce qu'il cherchait. 2- Le cheval aide son maître à se rendre au palais sans perdre de temps. 3- Ralib a réussi la mission qui lui a été confiée. 4- Le cheval n'est pas rapide. (Vérifie la justesse de ces propos). - Relève du texte le passage qui affirme que Basma est rétablie. Récapitulatif: Après de nombreuses difficultés, Ralib réussit à ramener la rose solitaire. Basma s'est réveillée aussitôt qu'elle avait senti le parfum magique de la rose. II/- Lecture et analyse: 1-Le plan de l'histoire : (le schéma narratif) Rappeler les trois grandes étapes chronologiques d'un récit. S'aider de la compréhension du contenu de l'histoire pour dégager un plan sommaire de l'histoire : La situation initiale

Le déroulement des événements Sacardos cherche un homme Ralib promet à Sacardos de capable de ramener la rose rapporter la rose; il passe par de nombreuses épreuves; il réussit solitaire pour guérir Basma sa mission. Passage en italique (1er §) Passage du 2ème § au 8ème§.

La situation finale Sacardos récompense Ralib pour avoir sauvé Basma. Passage en italique (9ème §)

2- Evolution du héros (dans le temps et dans l'espace) : - Quel personnage est à l'origine de toutes les bonnes actions ? - Dans quelle étape, ces actions sont-elles plus importantes ? Plus nombreuses ? - Ont-elles eu lieu dans un même endroit ? Au même moment ? Les lieux

Les temps

devant le sultan- les montagnes- vers Okla- la vallée du vent"Sem sar"- le désert "elkiffar"- au pied de la montagne bleue- l'antre d'el Hakim- le passage secret- le palais. Un jour- tout de suite- plusieurs jours et plusieurs nuits- après une lutte (…)aussitôt

Intégrer le fait que le héros, dans sa quête de l'objet, rencontre des obstacles qu'il surmonte avec bravoure et opiniâtreté; L'on pourra définir cette deuxième étape de l'histoire ainsi :

Le déroulement des événements est une étape dynamique où le héros accomplit une série d'actions, bravant des obstacles, pour ramener l'objet de la quête. - 119 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions

3-L'axe des temps : (Illustration des la successivité des événements)

R revint ; se rendit …. Aussitôt Basma se réveilla

La formule d'ouverture

Le repère temporel

le berger donna(…) et lui indiqua -L'axe des temps : (Illustration des la successivité des événements) Plusieurs jours et Plusieurs nuits Basma est malade Etape statique Tout de suite

ouverte (la S.I) Il était une fois

Après une lutte (…) retrouva

R. rencontra

Ralib marcha

Okla accepta; aida abandonna

Un jour,

El Hakim Ralib se présenta ( une première action qui marque un changement par rapport à la situation initiale: l'élément modificateur) Le roi confia

Conclusions: 1- Le déroulement des événements est une succession de faits enclenchés par une première action inattendue qui rompt la monotonie de la situation antérieure. 2- Saisir donc la structure d'une histoire suppose une recherche basée sur sa chronologie et non dictée par un découpage systématique opéré sur son image. 3- C'est une longue étape faite essentiellement d'actions courtes. 4- "un jour" est considéré comme un repère puisque les autres indicateurs se situent par rapport à lui. - 120 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions

5- le plan de l'étape: La situation initiale

Le contenu de l'histoire

L'élément modificateur Un jour Ralib se présenta (…) Le déroulement des La suite d'actions: marcha ; rencontra; indiqua; aida; fit une lutte; révéla événements ;revint ; se rendit La résolution: aussitôt Basma se réveil

Une première action qui marque le changement une série de faits qui se succèdenten vue de ramener l'objet. Le héros réussit la mission: l'aboutissement.

La situation finale

NB: La situation finale est une étape nouvelle; La résolution est l'épilogue des fait. 6- La nature des actions: Orienter les élèves encore une fois vers l'axe qui illustre la succession des faits: - les actions sont brèves. - Elles se suivent, s'enchaînent pour aboutir à l'ultime action qui sanctionne l'œuvre du héros. - Elles sont de deux origines distinctes: Le héros et ses aides agissent contre l'opposant.

4/- Outils linguistiques: Prédominance du passé simple: Rétroaction: renvoyer les élèves à la question portant sur les diverses actions dont les différents personnages sont responsables et y opérer un travail d'un éclairage morphologique: Le groupe du verbe Radical + terminaison Temps employé Les articulateurs chronologiques: Insister sur ce premier indicateur de temps qui balise la fin de la 1ère étape (S.I) et le début d'une suite agitée dans l'histoire. Observons:

Ex1: l'homme avait erré longtemps au sommet de la montagne. Tout d'un coup, une voix gémissante l'interpela. Ex2: Le renard A la lisière des bois apparaît un renard, suivi de ses renardeaux qui, pour la première fois au début de mai, mentrent leur frimousse à la sortie du terrier. A présent ils jouent, grâcieux, amusants comme de petits jouets en peluche. Leur père continue sa promenade, frôlant un arbre de sa queue, sans lever la tête. Soudain, Renard se dresse sur ses pattes de derrière, les oreilles pointées. Un saut de carpe, trois coups de griffes et voici le chasseur avec une taupe en - 121 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions travers de la gueule. Il quitte alors le sentier pour manger à l'abri du bois.

- lis les deux extraits puis: a- Souligne de deux couleurs différentes les passages qui se rapportent à des actions longues et ceux qui succédent à un changement de situation. b- Quel sont les indicateurs de temps qui ont marqué ce changement? c- Consulte les contes que nous avons lus précédemment pour y repérer ces indicateurs temporels intermédiaires.

L'anaphore lexicale: (oralement) Voici une liste des noms de personnages et de lieux prélevés du texte; Comment le narrateur les a-til repris à travers le texte? Zaborsa – sacardos – Ralib – Okla – Basma – Jabioum. III/- Synthèse:: Confrontation: établir les différences entre deux étapes du conte (la situation initiale/ le déroulement des événements) Complète la grille suivante par les mentions "oui"/"non": Les étapes

Nature de l'étape Actions Son contenu longue courte statique dynamique En Habituelles, +de + de série longues narrat. descr.

La situation initiale Le déroulement des événements IV/- A ton tour::

Le hibou Un hibou voyageait. Epuisé, il s'arrêta dans un bois pour se reposer un peu. Une tourterelle s'y reposait aussi. Vous avez l'air bien fatigué,lui dit-elle. Vous allez loin? Vous êtes pressé? - Je vais à l'Est, répondit le hibou. Je ne veux plus habiter l'Ouest. - Est-ce que je peux vous demander pourquoi, si je ne suis pas trop curieuse? Demanda la tourterelle. - Les gens de l'Ouest me détestent: ils me répètent toujours que ma voix est laide, qu'elle les gêne: je ne peux plus y tenir, je vais à l'Est. - Je ne veux pas vous décourager, dit doucement la tourterelle. Mais à l'Est aussi, et au Sud, et au Nord, il y a des gens pénibles. Au lieu de - 122 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions changer de pays, est-ce que vous ne pourrie pas essayer, peut-être, de changer votre voix?

Yue Yuan (in Fables, coll. Oeuvres et thèmes Hatier, édit.)

Questions: 1- Identifie les personnages de la fable. 2- Ces personnages font-ils plus d'actions? Ou échangent-ils des paroles? (justifie par l'image du texte: le nombre de répliques) 3- Quel est le projet que s'est fixé le hibou? - 123 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions 4- Les gens de l'Ouest détestent le hibou. Quelles sont les raisons d'un tel ressentiment? 5- Les gens des autres régions sont-ils moins pénibles que ceux de l'Ouest? 6- Lequel des deux personnages pense ainsi? 7- Quel est le mot du texte qui désigne le passage d'une situation monotone à celle où s'enchaînent les échanges? 8- Comment est organisé le récit ? Choisis la bonne réponse: Un échange : questions – réponses / monologue / débat entre plusieurs intervenants. 9- Ebauche (1ère tentative de rédaction): Développe ce synopsis: un homme veut quitter le pays de ses ancêtres. Il rencontre un oiseau migrateur. L'oiseau lui apprend que: petit chez soi , mieux que grand chez les autres.

Oral A/- 1er moment :

1- Reconnaître l'ordre chronologique d'une série d'actions • proposer aux élèves d'écouter le support suivant, puis en un deuxième temps opérer au rétablissement de quelques éléments de l'enchaînement des actions en vue de les mettre en exergue :

Ecoutons :

Périclès Périclès était un homme remarquable, plein de sagesse et de talent. Cela ne plaisait pas à tout le monde. Un jour, un homme l'injuria pendant toute une journée, sans s'arrêter. Périclès continuait à travailler, comme s'il n'entendait rien. Le soir venu, il rentra chez lui. L'homme en colère le suivit, sans cesser de l'insulter. Quand ils furent arrivés, Périclès ordonna à son serviteur de prendre une lanterne et de raccompagner cet homme chez lui, car il faisait nuit et il risquait de tomber. Ainsi Périclès s'est-il montré poli et aimable avec quelqu'un de très désagréable. D'après A.C Vestly, Aurore la

petite fille du bâtiment Z.

Réfléchissons : a- Après la 1ère écoute : Globalement : - Identifie le personnage présenté dans la première étape du récit. (Son nom – ses qualités) - Les autres personnages qui interviennent dans l'histoire par la suite. (L'homme – le serviteur) - A qui peux-tu attribuer ces traits de caractère ? (Remarquable – coléreux – impoli – sage – patient – envieux – aimable- désagréable) - 124 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions b- Après la 2ème écoute Les faits -

Quels sont les termes et expressions qui jalonnent le fil des péripéties. (Un jour – toute une journée- le soir venu – Quand- Ainsi) Enumérer les actions. Préciser l'agent de chacune d'elles. Quelles remarques peux-tu en déduire en observant l'attitude des deux personnages ? Lequel d'entre eux répète le même acte ? Voici ce que fit Périclès dans le désordre Périclès ordonna à son serviteur de raccompagner l'homme. Périclès travaillait. Périclès rentra chez lui. Remets les phrases dans le bon ordre en te servant de ces indicateurs : Au début…………………..Ensuite…………………….Enfin…......

c- Après la 3ème écoute : Dernière étape - Quelle est la qualité de Périclès confirmée dans la dernière partie et qui est citée au début de l'histoire ? Choisis les bonnes réponses parmi ces propositions : - Périclès est fort physiquement. - Périclès est fort moralement. - Périclès se montre fort désagréable. - Périclès est un homme sage et très patient. • Rétablir une succession de faits désordonnés : le but de l'activité est de s'assurer que l'apprenant est capable de tenir sans le perdre le fil d'un discours en s'appuyant sur son aspect sémantique : Démarche : Faire écouter les énoncés dans le désordre. / Reconstituer une à une les parties du passage :

Alors bien sûr elle grossit, grossit, grossit. Bouledeneige est la fille du roi. Tous les jours, au petit déjeuner, au déjeuner et au dîner elle mange, elle mange, elle mange.

Bouledeneige est la fille du roi. Tous les jours, au petit déjeuner, au déjeuner et au dîner elle mange, elle mange, elle mange. Alors bien sûr elle grossit, grossit, grossit.

"Ministre ! Pourquoi ma fille est grosse ? - parce qu'elle mange trop. " Ministre ! pourquoi ma fille est grosse - Parce qu'elle mange trop. ? - ça, c'est bien vrai !" - ça c'est bien vrai !" Elles savent préparer un gâteau magique pour faire maigrir bouledeneige". " Ministre ! va dans la forêt et appelle les sorcières;

"Ministre ! va dans la forêt et appelle les sorcières; Elles savent préparer un gâteau magique pour faire maigrir bouledeneige".

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Projet (1) : l’enchaînement des actions Des morceaux de champignons rouges, Et des larmes de crocodile. Pour faire un gâteau de sorcière, Des queues de souris jaunes Il faut des œufs de serpent vert,

Pour faire un gâteau de sorcière, Il faut des œufs de serpent vert, Des morceaux de champignons rouges, Des queues de souris jaunes Et des larmes de crocodile.

2- Elocution : Ecoutons : Hier, je flânais tranquillement dans un jardin public quand tout à coup le crissement d'une voiture qui freine me fit sursauter; Ensuite j'ai repris mon souffle et continuai ma promenade. Réfléchissons : Structure du passage : Indicateur de temps + je flânais tranquillement+ CC de Lieu + quand tout à coup + le bruit de + nom +subord. Relative (qui) + me fit sursauter; Indicateur de temps + j'ai repris mon souffle et continuai + COD.

3- Convertir

(De l'iconique au linguistique)

Un rébus : cette activité consiste à observer des dessins et de les traduire en texte : A titre indicatif :

Des promeneurs devant l'université de Cambridge

Un feu de camp Les randonneurs marchaient dans les sentiers qui menaient vers une clairière. Arrivés là, ils décidèrent d'allumer un feu. Ils ramassèrent du bois sec qu'ils entassèrent au milieu de trois grosses pierres. Puis, ils froissèrent du papier, cassèrent des brindilles et l'un d'eux gratta une allumette quand la flamme jaillit ils se frottèrent les mains - 126 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions

B/- 2ème moment : Production orale :

Un jour un raton laveur se pavanait au bord d'une rivière. Quand il s'arrêta pour se désaltérer, il vit son reflet à la surface de l'eau.

(Proposer aux élèves ces trois attitudes adoptées par le personnage principal et les inciter à explorer les limites qu'offrent chacune d'elles)

Il se dit alors "je boirai de Il ne comprit pas qu'il cette eau limpide, et je ferai s'agissait de sa propre image. ma toilette aussi" mais un reflet beaucoup plus grand se dessinait à côté du sien, c'était celui d'un grizzly. Situation : l'incompréhension. Situation : la peur.

Il comprit qu'il s'agissait uniquement de son image, alors décida de jouer un tour à son voisin le castor.

Champ lexical : être terrifié – prendre la fuite – plonger dans l'eau – rugir – poursuivre la proie – finir par se sauver. Articulation : tout d'abord – puis – pendant une heure – ainsi.

Champ lexical : S'amuser – tourner en ridicule – rire – se moquer – être confus – se sentir humilié- pardonner.

Champ lexical : Perdre la raison –se croire face à un rival - se mettre en colère – se sentir menacé – attaquer le reflet.

Situation : divertissement.

Articulation : pour – durant – Articulation : Alors – longtemps – Donc – devant les autres – C'est pourquoi - parce que – mais – Car – A ce moment précis. depuis.

Amplification : Amplification : Amplification : - Hé ! Castor regarde c'est ton - Je ne ferai qu'une bouchée (un monologue) de ce rongeur qui s'amuse à - Il n'arrête pas de me taquiner, cousin qui vient te rendre cet imbécile ! visite. troubler mon eau ! - Cela fait un bail qu'on ne s'est - Si je ne l'attaque pas le pas vu; dans mes bras cher - Ouf ! je l'ai échappé belle ! premier, il me sautera dessus. cousin ! Démarche :

(travail collectif) - Phase de spontanéité : laisser les élèves s'exprimer librement sur la suite à donner à chacun de ces trois cas de figure.

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Projet (1) : l’enchaînement des actions -

Phase d'imposition : diriger l'expression des élèves de façon à ce que leurs productions versent dans la thématique révélée par les éléments portés au tableau (aspect sémantique et linguistique de l'enchaînement des faits)

(… /…)

Langue I/- Vocabulaire : Le champ thématique d'un mot : Inculquer cette notion via les activités suivantes : 1. Observons : voici des listes de mots; à chaque fois un intrus s'est glissé; Découvre-le : • Un chapeau – Un bonnet – Un béret – Un gant. • Un taureau - Une poule – Un dindon – Un canard. • Un plat – Une assiette – Une chaussure – Une carafe. • Un conte – Un fait divers – Une fable – Une légende. Réfléchissons : - Identifie les intrus. - Explique ultérieurement chacun de tes choix : Liste N° 1 2 3 4

L'intrus est : gant Un taureau Une chaussure Un fait divers

Car il n'appartient pas à l'ensemble des : Mots désignant une coiffure. Mots désignant une volaille. Mots désignant un ustensile de cuisine. Mots désignant un récit imaginaire.

Retenons : Les autres mots donc appartiennent à des ensembles dont les éléments ont trait à un même domaine. On dit alors qu'ils constituent un champ lexical (ou thématique). 2. Découvrir un champ lexical à travers la lecture d'un texte : Voici cet extrait : Notre ferme

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Projet (1) : l’enchaînement des actions Mon père, un rude fellah, débroussaillait, défrichait sans cesse et plantait. Au bout de quelques années, nos parcelles changèrent d'aspect. En plus de cela, il entretenait une paire de bœufs, un âne, une chèvre, deux moutons. (…) L'âne portait sur son dos le bois et le sac d'herbe du champ, il portait à la ville les charges de raisins ou de figues et rapportait de l'orge pour la famille. M. Feraoun, le De la lecture de ce petit paragraphe nous pouvons dégager plusieurs champs lexicaux qui sont relatifs à des domaines différents : A/- Le lexique lié à la ferme. B/- Le lexique lié aux activités agricoles Parmi les termes qui s'y rapportent, nous distinguerons ceux qui renvoient au père, et ceux qui rendent compte de la tâche de l'âne. Illustration : A/- les mots et expressions relatifs à la ferme : Un rude fellah; nos parcelles; une paire de bœufs; un âne; une chèvre; deux moutons; le champ; le raisin; les figues. B/- Le vocabulaire lié aux activités agricoles : - Concernant le père : débroussaillait; défrichait; plantait; il entretenait (…) - Concernant l'âne : portait; rapportait; sur son dos; le bois; l'herbe; le raisin; les figues; l'orge; la ville. (Dans un même document on rencontre souvent plus d'un champ lexical puisque plusieurs thèmes peuvent y être introduits : savoir les dresser aide à la compréhension du contenu; pouvoir s'en servir améliore les compétences de l'élève en matière de production, car ils sont les "ingrédients" d'un texte) NB : les termes d'un même champ lexical ne sont pas nécessairement des mots ayant des sens voisins ou des orthographes analogues; Nous avons vu précédemment qu'ils sont liés, au-delà de leurs différences, à un thème générique dominant. L'antonymie : (lire l'enchaînement des actions c'est saisir l'entrecroisement de deux univers diamétralement opposés) Observons :

Courageux ou poltron ? Samir est un drôle de garçon. A neuf ans, il attrape déjà les serpents au risque de tomber sur une dangereuse vipère. Mais dès qu'il entend parler de médecin, il se met à trembler d'épouvante. C'est un mélange de courage et de couardise. Les dangers réels tel que sauter du haut d'un arbre ou grimper un poteau électrique ne l'effrayent pas. Il a la hantise des choses invisibles : les microbes. Son père répète toujours :"c'est un garçon intrépide !". "Quel froussard !" pense sa mère. Réfléchissons : 1- Identifier les deux thèmes qui dominent ce texte. 2- dresser les champs lexicaux de ces deux thèmes importants. 3- Etablir les rapports de sens entre les deux listes. Que peut-on dire ? Nous obtiendrons : Le courage de Samir

Attrape les serpents – les dangers réels – sauter – grimper – courage- ne - 129 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions (courageux) La peur de Samir (poltron)

l'effrayent pas- garçon intrépide. Trembler d'épouvante – couardise- la hantise des choses invisibles – les microbes – le médecin- froussard.

Les deux listes font état d'une nette opposition au niveau du sens : Courageux – courage – intrépide ces mots rendent compte d'un trait de caractère totalement opposé à celui dépeint par les expressions suivantes : effrayent – poltron – épouvante – la hantise - froussard Définition : les antonymes ce sont des mots qui expriment des idées contraires. Leurs natures : 1-Les contraires de filiation : Ce sont des mots ayant des racines différentes : Ex : La petite fille dort à côté d'une grande peluche. Petite ≠ Grande ces deux adjectifs ne sont pas formés sur un même radical. Manipulation : Ecoute attentivement les mots de cette liste puis regroupe-les en couples de contraires : La méchanceté- Jeune – mince- la vérité- la beauté – l'échec- vieux- la gentillesse – le mensonge – Obèse – toujours- la laideur – la réussite – jamais. 2- Les contraires par préfixation : Ce sont des mots ayant un même radical mais des préfixes de sens opposés : Les principaux préfixes privatifs sont : a- Devant les adjectifs : IN/ IM / IL / IR Ex : (capable ≠ incapable) ; (patient ≠ impatient); (lisible ≠ illisible); (réel ≠ irréel) b- Devant les noms et les adjectifs : MAL / ME / NON/DIS Ex : (entente ≠ mésentente) ; (malpropreté ≠ propreté) ; (malsain ≠ sain) ; (violence ≠ non violence) ; (grâce ≠ disgrâce) c- Devant les verbes : DE / DES / ME / MES Ex : (croître ≠ décroître) ; (désinfecter ≠ infecter) ; (connaître ≠ méconnaître) ; (estimer ≠ mésestimer) Manipulation : De quels mots sont-ils les contraires ? (Proposer oralement cette liste à l'intention des élèves en vue de s'assurer de la bonne acquisition des exemples) Impossible – irrationnel – irrégulier – illégal – infidèle – mésaventure – désespérer – disparité – mécontenter. Application : (le champ thématique) Exercice-1- : Douze mots te sont donnés dans le désordre, classe-les dans les ensembles suivants : a- les instruments de musique. b- les disciplines sportives. c- les lectures. L'athlétisme – le roman – la flûte – les revues – le violon- le tir à l'arc – le piano – la trompette – le volley ball – les nouvelles – le tennis- les contes. Exercice-2- : A- observe la liste suivante puis : Indique les mots qu'on peut"embarquer" dans un bateau de pêche. B- Classe-les en deux sousensembles. - 130 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions Les filets – les marins pêcheurs – les poissons – le goéland – la mer – le désert – la radio – la tempête – les sirènes – les cagettes – le phare – la torche – les mouettes- les cartouches. Exercice-3- : a- Voici une série d'expressions, certains d'entre elles ont trait aux activités d'un professeur au collège. Lesquelles ? Planter des fleurs – corriger les copies – conduire le bus scolaire – expliquer les cours – aider les élèves – Entretenir les classes – réparer les chaises cassées – faire l'appel – contrôler les cahiers – faire la plonge – sonner la cloche. b- A qui reviennent les tâches intruses ? Exercice-4- : lis ce texte puis procède à l'écrémage des expressions (sujet+ verbe) qui rendent compte des bruits de la forêt :

En forêt La feuille inquiète frissonne toujours et frémit comme une robe de soie; une eau invisible murmure sous l'herbe. Un caillou roule sur une pente; un oiseau sort furtivement d'un arbre ; un gland se détache, rebondit de feuille en feuille et tombe sur le gazon avec un bruit mat; une bête passe froissant l'herbe; le pivert, avec un bruit régulier comme le tic-tac d'une pendule, ausculte et frappe du bec l'écorce des ormes pour en faire sortir les insectes dont il se nourrit. T. Gautier (la nature chez elle) (les antonymes) Exercice-1- : Regroupe en couple d'antonymes les mots de cette liste : La joie – la bravoure – le bien – le triomphe – la paix – récompenser – le chagrin – la défaite – punir – le mal – la guerre - la lâcheté – De quelle manière est exprimée l'idée d'antonymie ? Exercice-2- : Cherche les contraires des verbes suivants : Ralentir – réussir – avouer – commencer – former- contracter – tendre- déplaire – paraître – unir – défavoriser. Exercice-3- : Exprime le contraire de chacune des phrases en remplaçant le mot souligné par son antonyme : 1- Cette loi est juste. 2- Nous cherchons une idée. 3- Ma sœur adore les feuilletons. 4- Vous travaillez toujours à huit heures. 5- L'explication se fait dans le silence. 6- Le désespoir tue. 7- L'accusé a été libéré. 8- Le réfrigérateur est vide.

II/- Grammaire : (L'enchaînement des faits est l'étape où l'on constate une agitation plurilatérale) Les pronoms personnels : Observons :

Le bateau accoste. Karima suit le spectacle de son balcon. Karima reste sur le balcon. Deux jeunes garçons viennent à côté de Karima.

- 131 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions

Réfléchissons : • • •

La phrase

Indiquer le nombre de phrases contenues dans le passage. Préciser leurs structures : Simples ? ou Complexes ? Analyse grammaticale des différentes fonctions attribuées à chacun de leurs constituants.

Le sujet

Le verbe action état

Le bateau

accoste

Karima

suit

P1 P2



Karima

reste



Deux jeunes garçons

viennent



P3 P4



Le complément d'objet direct indirect

Compl. De circonstance

∅ Le spectacle

∅ De son balcon (C.C.L) Sur le balcon (C.C.L) A côté de Karima (C.C.L)

∅ ∅









Réécrire ces mêmes ces en remplaçant les GN et les GP par des pronoms personnels; "les deux garçons" font la narration.

Nous obtiendrons : Il arrive. Elle le suit de son balcon. Elle y reste. Nous venons à côté d'elle. Constatons : (Compléter le tableau puis définir la fonction du pronom personnel par déduction)

Le pronom personnel

remplace

Il Elle Le Elle Y

Le cortège ? ? ? ?

Pour accomplir la fonction de Sujet du verbe "arrive" ? ? ? ? - 132 -

Est-ce la fonction ? Oui. ? ? ? ?

même

Projet (1) : l’enchaînement des actions Nous ? ? ? Elle ? ? ? Retenons alors : Le pronom personnel désigne le nom d'une personne, d'un animal, ou d'une chose qu'il représente dans le langage en remplissant la même fonction. Manipulation : Ecoute les exemples suivants puis indique le pronom désignant la personne qui parle, celle à qui on parle, celle dont on parle : Je pense à lui. Tu reviens d'un long voyage. Nous leur avons envoyé un message. Lui, il adore les confiseries. Vous pouvez les recevoir chez moi. Ce qui nous fait aboutir au constat suivant : les pronoms personnels prennent des formes différentes et varient selon les rôles qu'ils tiennent dans la phrase. Les formes des pronoms personnels : Forme 1ère personne

Inaccentuée Je, me

accentuée moi

inaccentuée nous

accentuée Nous

2ème personne

Tu, te

toi

vous

vous

3ème personne

Il, elle, le, la, y, Lui, elle. en, lui.

Ils, elles, en, y, Eux, elles. leur.

Les fonctions des pronoms personnels : Les fonctions Sujet

Formes inaccentuées JE connais l'alphabet. TU es très gentil. ILS sortent à midi.

Attribut

COD

COI

Je T''estime beaucoup. Nous LA connaissons bien. Elle VOUS appellera. Tu LUI montres une image. Nous LEUR offrons des fleurs.

Formes accentuées MOI, je connais l'alphabet. TOI, tu es très gentil. EUX, ils sortent à midi. C'est LUI qui a inventé le téléphone. C'est TOI qui es rentré le premier. Je t'estime beaucoup, TOI. Nous la connaissons bien, ELLE. Elle vous appellera, VOUS. A LUI, tu montres une image. Nous leur offrons des fleurs, à EUX.

Application : Exercice -1- : Souligne les pronoms personnels Exercice -3- : Réécris ces phrases en accentuant puis imagine compléments puis les noms qu'il la forme du pronom personnel sujet : peuvent représenter : Nous aimons la musique. Je la veux maintenant sur le bureau. Ils pratiquent le sport. Nous nous y rendons chaque jour. Il fait ses devoirs. Tu leur racontes une histoire. Tu prends soin des animaux. Ils les copiés du tableau. Exercice -4- : Remplace les pronoms de la 2ème - 133 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions

Exercice-2- : Remplace les mots et groupes de pers. par ceux de la 3ème personne : mots soulignés par le pronom personnel qui Ex : je te le dirai Je le lui dirai. convient : Nous vous le rendrons. Ce sont les garçons qui aiment le Elle te le fera savoir. football. Je te les trouverai bientôt. Toi et ton père avez réparé la voiture. Il vous sera transmis à temps. Moi et mes camarades restons en Nous te la chanterons jusqu'à ce que tu permanence. l'apprennes. Ma mère parle avec nos voisines. Il vous appellera chez vous.

III/- Conjugaison : Les temps du dialogues et le temps de la narration : (l'enchaînement des actions est un espace d'agitation et d'échanges, et le système énonciatif impose le choix des temps verbaux) Observons : Renard et Chantecler Chantecler, un coq, habitait une riche ferme entourée d'une solide palissade et d'une haie d'épines. Un jour, Renard s'approcha de la brèche que laissait un pieu brisé à mi-hauteur, et sauta dans le jardin de la ferme. Les poules picoraient. Entendant du bruit, elles eurent peur et s'enfuirent. Chantecler grattait le fumier un peu plus loin. Il vint au-devant des poules et leur demanda : - Pourquoi fuyez-vous ? - Nous avons peur. - Qu'avez-vous vu ? - Une bête sauvage. Nous avons très peur. - Vous avez rêvé. Ce n'est rien. Continuez à chercher votre nourriture. Réfléchissons : 1- Lire attentivement l'extrait. 2- Souligner de trois couleurs différentes : les passages narratifs, descriptifs, et ceux où le narrateur rapporte des dialogues. 3- Distinguer les passages qui sont émis par le narrateur de ceux qui constituent des interventions directes des personnages. 4- Procéder à l'identification des temps employés dans chaque niveau : Nous obtiendrons : La narration : La description : Les dialogues :

(s'approcha- sauta- eurent- s'enfuirent- vint- demanda) (habitait- picoraient- grattait) (fuyez- avons- avez vu- avons- avez rêvé- est- continuez)

Retenons donc : (à faire compléter par les élèves d'après les éléments recueillis en réflexion) Messages émis par Le narrateur Les personnages La narration : La description : Les dialogues : - 134 -

Verbes conjugués à l'époque passée Présente de celui qui parle

Projet (1) : l’enchaînement des actions

Conclusions : Dans un conte les temps appartiennent à deux grandes catégories : 1°- Le passé simple et l'imparfait la narration et la description (l'aspect historique du conte) 2°- Le présent, le passé composé et le futur les échanges directs entre les personnages (l'aspect actualisé du conte). Conjugaison systématique : A- Rappel : (formation du passé simple et de l'imparfait : verbes usuels) Formation du présent, du passé composé, et du futur simple avec les verbes du 1er groupe : Le présent : (temps simple : radical+terminaisons du temps) e es e ons ez ent RADOT+ Je Tu Il, Elle, On Nous Vous Ils, Elles Le passé composé : (temps composé : Auxiliaire avoir ou être au présent+le participe passé du verbe) Rappel : le participe passé des verbes du 1er groupe se formant en ajoutant "é" au radical du verbe: Chanté- travaillé- regardé- arraché- chassé.

Le futur simple : ai CONTER (L'infinitif)

(temps simple : infinitif du verbe+ les terminaisons du temps) as a ons ez ont

+ Je

Tu

Il Elle On

Nous

Application : Exercice-1- : Introduis ces indicateurs de temps pour réécrire de trois manières différentes les exemples suivants : Aujourd'hui- hier – demain. 1. Pourquoi vous (organiser) la fête ? 2. Où tu (passer) la journée ? 3. Comment nous (pouvoir) te joindre ? 4. Ils (prendre) leur repas ensemble. 5. Je (être) heureux de vous recevoir.

Vous

Ils Elles

Exercice-4- : - Souligne, après lecture de ces deux strophes, tous les verbes. - Réécris les vers du poème à l'imparfait, au passé composé, et au futur simple : le ciel est, par-dessus le toit, si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme

- 135 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions Exercice-2- : Observe ce court extrait :

La cloche dans le ciel qu'on voit Doucement tinte Ma distraction est de me promener. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Je peux me promener dans la rue, Chante sa plainte… mais je préfère les arbres et les (Verlaine) verdures d'un jardin public. Je suis Exercice-5- : Le narrateur, dans l'extrait suivant, raconte une succession de faits libre et discipliné; je respecte ce qui accomplis par Aurore : est à tous. Je pratique quelques A quel temps devra-t-on conjuguer les exercices physiques avec modération, verbes ? car j'honore et respecte mon corps. Ecris ce même passage de deux façons G. Duhamel (entretiens dans le différentes : a – "Aurore" accomplit et raconte tumulte) elle-même les actions. b- Un narrateur (une voix anonyme) ƒ Souligne tous les verbes du passage. raconte ce que fait "Aurore" : ƒ A quels temps et avec quelle personne sont – ils conjugués ? ƒ Si le narrateur est la personne dont on parle, Bébé se calme comment écriras-tu le même passage ?

Exercice-3- : Le passage que tu vas lire est un bref bulletin météo; tu conjugueras les verbes entre parenthèses aux temps qui conviennent :

Le ciel (être) partiellement dégagé à l'ouest et nuageux à l'est. Les températures (connaître) une légère baisse dans la région des hauts plateaux. Des vents violents (souffler) sur le littoral.

Aurore (entrer) dans la chambre de son petit frère, le (prendre) dans ses bras et (s'asseoir) avec lui sur le bord du lit, le laissant crier tout à son aise. Il se (calmer) presque aussitôt ayant aperçu l'un de ses doigts de pied qui sortait par un trou de la chaussette. Son gros orteil…Pas très gros et tout rose. Aurore le (chatouiller) et Socrate se mit à rire. D'après A-C. Vestly, Aurore et la petite auto bleue

VI/- Orthographe : L'accord du participe passé (suite) : Rappel : écris correctement les participes passés; puis justifie l'accord dans certains de ces exemples : - Ce sont les garçons qui sont venu en retard. - Ce sont elles qui ont préparé ce festin. - Nous nous sommes préparé pour l'expédition. - Cette fille adorable a soufflé sa troisième bougie. - Notre maison a été construit en 1936. - A Bagdad, beaucoup de maisons sont détruit. - 136 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions

Retenir: Au 3ème exemple, le verbe pronominal (se prépare) exige l'emploi de l'auxiliaire "être", aux temps composés tout comme les verbes suivants : se baigner, se lever, se rencontrer, s'épanouir, s'évader, se coucher, se battre, s'entretenir, s'étonner…etc. Manipulation : construire des exemples avec quelques uns de ces verbes en employant le passé composé. Le participe passé employé avec l'auxiliaire "avoir" : Observons : La partie qu'il a lu Les bonbons qu'il a écoutés Le livre qu'il a jouée La rose qu'il a racontées Mon camarade adore les glaces qu'il a dégustés Les contes qu'il a visionné Les histoires qu'il a dégustées Le film qu'il a plantée Ecrire, en établissant les relations, les huit phrases : - Les participes passés sont employés avec l'auxiliaire "avoir". - L'accord ne se fait pas avec le sujet "IL". - L'accord concerne le "COD". - Le "COD" est placé avant le verbe. Ainsi, nous pouvons formuler ces mêmes exemples de la façon suivante : 1- La partie, il la jouée. 2- La rose, il la plantée. 3- les histoires, il les a racontées. Retenons : le participe passé employé avec l'auxiliaire "avoir" s'accorde avec le "COD" lorsque celui-ci est placé avant. Application : Exercice-1- : écris correctement les participes Exercice -2- : Complète les énoncés suivants par le passés : participe passé "chassé" : - J'ai plant…une tulipe dans notre jardin. - La gazelle, ils l'ont… - La tulipe que j'ai plant…est rouge. - Les perdrix, ils les ont… - Nous avons construit…des châteaux de - Le faisan, ils l'ont… sable. - Les cerfs, ils les ont… - Le vent a soufflé les châteaux de sable que - L'éléphant, ils l'ont… nous avons construit… Exercice-3- : Accorde les participes passés des - Zidane a marqu… les buts de la victoire. verbes entre parenthèses : - Les buts que Zidane a marqu…sont ceux - Nous sommes (venir) par la route qu'ils ont de la victoire. (indiquer). - Le héros a sauv… les princesses. - Vous avez (aimer) les fleurs que je vous ai (offrir). - Les princesses que le héros a sauv…sont heureuses.

Ecriture A/- Préparation à l'écrit : Activité (1) : Complète cet extrait par les verbes qui te sont proposés ci-après : Vendit - prirent – se rencontrèrent – courait – jeta – se déclara – veux – partit – essaya – deviendrai – fut entouré - étaient (C'est l'histoire d'un homme qui possédait un superbe cheval mais qui ne prenait jamais soin de lui) Un jour, la guerre ( ); notre cavalier ( ) avec les guerriers de son village contre une peuplade ennemie. Les combattants ( ). Les hommes de sa tribu ( ) les plus faibles. Aussi, après le choc, ils ( ) la fuite. - 137 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions Notre cavalier ( ) de se sauver comme les autres. Le voilà éperonnant son cheval avec ardeur, mais la bête ne ( ) guère vite, et bientôt il ( ) par les ennemis qui poursuivaient les fuyards. On le ( ) par terre, puis on le ( ) comme captif (...) -( )-tu être libre ? Lui dit son cheval. - Oui, mais comment le ( )-je. Répondit le captif stupéfait. Activité (2) : Remets ces passages disloqués dans le bon ordre et tu obtiendras une petite histoire assez intéressante : a-

Léon demanda encore :"Roméo, je peux monter sur ton vélo ?"

b-

"Ah non ! ce n'est pas mon bâton, c'est ton bâton" dit Léon.

c-

Mais Roméo répondit :"Non, ce n'est pas ton ballon, c'est mon ballon !"

d-

Léon n'avait pas de ballon, pas de tambour, pas de vélo, pas de bâton.

e-

Alors il appela Léon : "Léon ! Va chercher mon bâton et tire-moi de là."

f-

" Léon ! Léon je te donne mon ballon, mon vélo, mon tambour. Va chercher le bâton." Roméo avait un ballon, un tambour, un vélo et un bâton.

g-

i-

Mais Roméo répondit :"Non, non et non ! ce n'est pas ton vélo, c'est mon vélo !" Et il tapa sur Léon avec son bâton. Mais la rivière emporta Roméo.

j-

Un jour le ballon de Roméo tomba dans la rivière "

k-

Alors, il demanda à Roméo : "Roméo ! je peux jouer avec ton ballon ?"

l-

Roméo alla le chercher.

h-

Activité (3) : Observons :

La chute du cèdre

- 138 -

Projet (1) : l’enchaînement des actions Le vent se leva. Ils allèrent ensemble se laver dans la mer. Puis ils partagèrent un ananas sauvage, et Robinson se souvint que c'était la première chose qu'il eût mangée dans l'île après le naufrage. Enfin ils s'étendirent au pied du grand cèdre pour essayer de dormir. Robinson réfléchissait en regardant la lune entre les branches noires du cèdre… quand il vit tout à coup la lune glisser très vite derrière une branche et reparaître de l'autre côté. Puis il s'arrêta et tout de suite après recommença à glisser dans le ciel noir. Au même moment un épouvantable craquement retentit. Robinson et Vendredi sautèrent sur leurs pieds. Ce n'était pas la lune qui bougeait, c'était l'arbre qui était en train de s'écrouler. Michel Tournier, Vendredi ou la vie sauvage Puis : 1. 2. 3.

Souligne d'un trait toutes les actions brèves accomplies par le ou les personnages du récit. Encadre les indicateurs de temps qui font apparaître la succession de ces faits. Inscris ces éléments dans un axe des temps (voir lecture : analyse) Le repère temporel La suite des faits

Après le naufrage B/- Production écrite : Consigne : En te servant des éléments suivants, raconte l'histoire qu'ils illustrent : 1- La situation initiale : Il était une fois un roi qui vivait dans un royaume où il faisait très chaud. Il passait son temps dans ses piscines. Ses sujets voulaient habiter un pays où il ferait très froid. Un jour, 2- L'axe des temps : Le repère temporel Le roi Fit venir un savant

Alors, il lui conseilla de cacher le soleil

Deux semaines plus tard encore une fois

Il lui fabriqua le royaume se frigorifia les sujets un Lun savantjour repère un gros nuage vinrent se plaindre blanc t l 3- La situation finale : C'est ainsi que le royaume retrouva son soleil ardent et le roi fut de nouveau heureux de retrouver ses loisirs.

- 139 -

Projet (1) : construire une situation finale Séance-1- : Lecture. Objectifs : Saisir l'organisation et le fonctionnement de la dernière étape du conte : la situation finale. A/- Approche globale : - Assouplissement : Identifier la situation finale. - Présentation et typologie des fragments proposés. - Lecture et hypothèses de sens. B/- Lecture et analyse : - La dimension d'une situation finale. - Le retour au calme. - La formule de clôture. - Moralité. - Outils linguistiques : "Le présent" un temps qu'on peut rencontrer dans la situation finale. C/- Synthèse : Confrontation S. initiale et S. finale. D/- Application : A ton tour.

Séance -2- : Oral. Objectifs : Mobiliser des activités diverses afin de soutenir l'étude des spécificités d'un dénouement heureux. A/ -1er moment : Activités ludiques 1. Bizarre ! Bizarre ! 2. Elocution : - Jeux dramatiques : - Faisons parler les mots du bonheur - Trois à la suite. B/- 2ème moment : Anticiper Imaginer (production orale d'un dénouement heureux)

Séance -3- : Langue. Objectifs : doter les élèves de moyens de nature linguistique pour leur permettre de trouver les réponses aux besoins de la structure en étude. A/- Vocabulaire : 1. Lexique relationnel : a- Récapitulatif (les indicateurs de temps). b- La périphrase (moyen de reprise lexicale : la cohérence du texte). 2. Lexique thématique : Autour du sentiment de la joie. 3. Lexique systématique : les mots composés (procédés de formation) 4. Application. B/- Grammaire : Les compléments de circonstances (le moyen et la manière). Application. C/- Conjugaison : Les temps employés dans les dialogues (verbes du 2ème gr.) D/- Orthographe : Ce, cet, cette, ces. Comment choisir ?

Séance-4- : Ecriture. Objectifs : Faire aboutir une série de faits invraisemblables vers la S. finale idéale. A/- Préparation à l'écrit : Entraînement à la production d'une situation finale - Choisir la bonne chute. - Développer un canevas de S. F B/- Production écrite : Consigne : Imagine la situation finale qui clôt ce conte inachevé.

- 137 -

Projet (1) : construire une situation finale

Lecture

Observons : (les supports)

(1)

(3) Dès lors, rien ne s'opposa plus à ce Depuis ce temps, on entend, à chaque que Midé abandonnât son royaume pleine lune, les cris de la sorcière tombée aquatique pour partager le séjour des dans le puits. hommes. Nahar construisit une jolie case sous les palmiers; Midé vint l'y rejoindre, ils se marièrent, furent heureux et eurent beaucoup d'enfants. L. Carl et J. Petit, la ville de sel. (2)

(4) Le peuple fit une fête à son souverain Alors le chien décida de rester avec retrouvé. Le calife fit pendre le sorcier l'homme parce que celui-ci n'avait pas Cache-nour, et son fils Mirza, changé à peur. son tour en cigogne par la vertu de la Depuis lors le chien et l'homme sont poudre magique- fut mis en cage. Le calife épousa la princesse Loussa et devenus amis. tous vécurent longtemps heureux. D'après Hauff, les petits pères castors. A/- Approche globale : Réfléchissons : 1. Présentation et typologie des 04 extraits : Les extraits

Nombre de paragraphes

N°1

Auteur et origine du texte

Type et genre du texte

L. Carl et J. Petit, la ville de sel

Narratif / conte



Narratif / conte



Narratif / conte

D'après Hauff, les petits pères castors

Narratif / conte

01 N°2 02 N°3 01 N°4 02

(Saisir l'opportunité que les élèves sont en mesure d'explorer les textes et y découvrir les indices qui appuient ce qui vient d'être affiché au tableau pour les inciter à argumenter

- 138 -

Projet (1) : construire une situation finale 2. Hypothèses de sens : reconduire le travail d'identification mais cette fois sous le volet du sens en vue de cerner la position de l'extrait dans la structure narrative : comprendre le sens du contenu pour voir où il se situe. - Les faits antérieurs : -Cela s'est passée avantLis attentivement les propositions suivantes puis indique à quel extrait on peut les associer : ƒ La sorcière aida le monstre à commettre ses méfaits. ƒ Le chien rencontra un ours et lui demanda d'être son ami. ƒ Autrefois les lacs étaient habités par les Naïades, sorte de Déesses aquatiques. Midé en était une. ƒ Cache-nour joua un mauvais tour au calife et son vizir Mansour en leur vendant une poudre magique. ƒ Une autre fois, il rencontra un lapin et lui demanda de devenir son ami, mais celui-ci eut peur. ƒ La chouette, oiseau de nuit, aida le calife et son vizir. ƒ Nahar, un berger qui était l'ami de Midé ne pouvait pas vivre tout le temps sur terre avec une femme qui menait une vie lacustre. ƒ Le monstre réussit à ravir la princesse à ses parents. ƒ La poudre transforma les hommes en deux longues-pattes : deux cigognes. ƒ Midé s'absenta six jours et au septième elle réapparut souriante. ƒ Seul l'homme n'eut pas peur pendant la nuit, il demanda seulement au chien de cesser ses aboiements. ƒ Le calife répéta trois fois : Mutabor ! Mutabor ! Mutabor ! et les deux amis retrouvèrent leurs apparences humaines. ƒ Un chevalier connu pour sa bravoure réussit à délivrer la princesse. On obtiendra : - L'extrait N°1 P3; P7; P10 - L'extrait N°2 P2; P5; P11 - L'extrait N°3 P1; P8; P13 - L'extrait N°4 P4; P6; P9; P12 Conclusions : À quelle étape correspondent les extraits ? -Enjeux et aboutissementsUn sorcier a causé du mal à deux amis. Un chien cherche l'amitié. Nahar le berger veut épouser la belle Midé. Une jolie princesse est enlevée par un monstre avec la complicité d'une méchante sorcière. La joie de Nahar et de Midé. Châtiment du méchant sorcier et de son fils. Victoire du chevalier et défaite du monstre et de sa complice. Après tant de peines, le chien trouve l'amitié. Avant l'étape racontée dans l'extrait

Situation décrite dans l'extrait

Ext.1 Ext.2 Ext.3 Ext.4 - Préciser si la lutte entre le bien et le mal est toujours existante dans les supports. - En déduire : Les extraits correspondent à des situations finales. Cette situation est statique, calme, caractérisée par l'absence d'opposition entre les deux forces (Bien ≠ Mal) puisque l'enjeu (l'objet de la quête) a été conquis par les bons. - Qui a réussi ? Qui a été défait ? : C'est de quoi nous informent les étapes en question. - 139 -

Projet (1) : construire une situation finale B/- Lecture analytique : Comment s'organise une situation finale (ses caractéristiques) 1. Sa dimension : Rétroaction : Voici une série de situations finales Que nous avons étudiées dans les séquences précédentes : a- Ainsi survécut le septième garçon dans sa maison de fer. b- C'est depuis ce temps-là que les sénécas honorent les chiens et les reconnaissent comme les meilleurs amis de l'homme. c- Depuis ce temps, les dindons, bien que restés toujours orgueilleux, vivent dans les basses-cours. d- Et pour une fois, le chacal répondit, en toute vérité : " C'est la jambe cassée du tigre, Seigneur." - Il apparaît donc clairement que cette étape est très courte. (ne pas confondre) 2. Situation finale et résolution : Observons :

Un chasseur célèbre parmi les peaux-rouges décida de bâtir sa maison au milieu d'une vaste forêt, loin de sa tribu, car son cœur était tendre et bon, et il était las, depuis qu'il vieillissait, de lutter contre les rivalités et l'hostilité de ceux qu'il avait nommé ses frères. Il les quitta une nuit, emmenant sa femme et ses trois enfants. Longtemps, longtemps, il erra à travers les prairies, les forêts, le long des rivières, autour des lacs, à l'ombre des montagnes, jusqu'à ce qu'il découvrît un endroit où régnait un calme parfait, au bord d'une rivière. Le chasseur coupa des branches et prépara sa tente. Avec sa femme et ses trois enfants, il vécut près de la rivière pendant de nombreuses années dans la joie et le bonheur. Philippe et le Ré Soupault. Histoires merveilleuses des cinq continents. (Seghers)

Réfléchissons : - Exploitation thématique du contenu : • Quel est le personnage principal de cette histoire ? • Que décide-t-il de faire ? Pourquoi ? - 140 -

Projet (1) : construire une situation finale •



Tu trouveras la raison qui l'a poussé à prendre une telle décision parmi ces choix : - Il avait peur de lutter contre les cow-boys. - Il était fatigué de s'opposer à l'inimitié de ses frères. - Là où il vivait, il n'y avait plus de gibier. Situe convenablement, dans l'axe des temps, les verbes soulignés (chronologie).

Le repère temporel

S.initiale

le déroulement des événements

S. Finale et

x x x x depuis Longtemps Une nuit

x jusqu'à

x

x

x

- L'on retiendra : A-Les actions "coupa" et "prépara" sont les dernières à être accomplies dans la série qui connaît la lutte pour l'objet de la quête. C'est la fin des actions (la résolution). B- "Vécut" (dans la joie et dans le bonheur) est le propre d'une situation nouvelle, où il n'y a plus cette recherche de l'objet perdu. La fin de l'histoire est l'aboutissement du projet initial (la situation finale). 3. Le retour au calme : a- Le triomphe des "bons" suppose la disparition de l'opposition qui a longtemps prévalu; les "mauvais" sont désormais soumis à la volonté des vainqueurs. b- Châtiment ou récompense ?

Rétroaction (04supports) Observe les quatre fragments, tu préciseras si les personnages suivants ont été récompensés ou punis pour les actes dont ils les auteurs : Cache-nour – Le chien – Nahar – Mirza – Le calife et son vizir – La sorcière. Ensuite tu détermineras la nature du châtiment ou de la récompense; Ainsi : • • • • • •

Qui a été transformé en cigogne par l'effet de la poudre magique ? Quel est celui qui a été reçu avec les honneurs ? Qui a été jeté dans un puits ? Qui a épousé celle qu'il aimait ? Qui a été pendu pour tout le mal qu'il a fait ? Qui a trouvé enfin l'amitié ?

- 141 -

Projet (1) : construire une situation finale Déduction : - Que trouve-t-on dans la situation finale ? les actions ? les résultat de ces actions ? - Que penses-tu de la fin d'un conte ? Est-elle heureuse ? 4. La formule de clôture : la formule de clôture la situation finale (retour au calme/ sit. Nouvelle) Victoire du bien et défaite du mal Aucune suite n'est envisagée; elle est fermée.

les indicateurs de temps

- Alors - C'est depuis lors - Et c'est ainsi que - Et depuis ce temps - Désormais

5.Moralité :

Au-delà du caractère récréatif et ditrayant du conte, nous devons aussi nous pencher sur son message éducatif de par les comportements et les principes qu'il tend à installer via des approches allégoriques; C'est une métaphore assez naïve de la vie certes , mais qui n'en demeure pas moins capitale dans la restauration des vertus, la réhabilitation du bien. Dans leurs projets , les élèves seront tenus de faire valoir donc une attitude positive qui doit être explicitée à la fin. Exemples : les fables de Lafontaine La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf

Une grenouille vit un boeuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur Disant :" Regardez bien ma sœur; Est-ce assez ? dites-moi; n'y suis-je point encore ? -Nenni.- M'y voici donc ? – point du tout ?- M'y voilà ! - Vous n'en approchez point." La chétive pécore S'enfla si bien qu'elle creva Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, Tout prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages

- Questionnaire qui doit progresser jusqu'à la leçon de morale à tirer de la fable : - Pour la grenouille comment était la taille du bœuf ? - "Envieuse" ce mot veut dire qu'elle : • Etait jalouse. • Etait admirative. • Etait dégoutée. - Que fit elle par la suite ? - Quelle était la conséquence de son acte ? relève du poème le vers qui l'indique. - Que penses-tu des gens qui agissent comme cette malheureuse grenouille ? sont-ils sages ?

6. Le "présent" de l'indicatif parfois dans la S.finale : Lorsqu'on raconte une histoire, on est en réalité face à la combinaison de deux temps distincts : Celui des événements (généralement : le passé) appelé le temps de la fiction et celui où on les rapporte se situant forcément après et qui est dit le temps de la narration (période ultérieure aux faits). Les contes en sont les meilleurs exemples, se caractérisant par l'emploi exclusif du passé - 142 -

Projet (1) : construire une situation finale simple et de l'imparfait dans les moments narratifs et descriptifs, le temps de "relater" les actions ne peut en aucun se confondre avec le temps où on les accomplit. Par contre l'emploi du présent de l'indicatif est synonyme de cette coincidence entre les faits et leur agencement. Observons : (…) Depuis ce jour, le crocodile vit au fond de l'eau. Et si par mégarde, le chien s'aventure au bord de la rivière, il l'attrape, le tire dans l'eau et le dévore. Ext. Les plus belles histoires d'animaux. Dans les contes la situation finale connaît exceptionnellement la superposition du temps du fait et de celui où il est conté : Depuis ce jour, le crocodile vit…(verbe "vivre" au présent) A partir d'un certaine période, l'action se prolonge sans limites dans le temps. Le temps de la narration croisera certainement celui de la fiction (le fait). Cette intersection implique l'emploi du présent( traduisant cette idée: depuis ce jour jusqu'à aujourd'hui). Seules certaines formules permettent le recours au présent : Depuis lors / c'est depuis ce temps-là que / depuis ce jour … Confrontation S. Initiale / S. Finale : Synthèse : Complète ce tableau en te servant des éléments de la 1ère colonne : Contenu de l'tape La situation initiale La situation finale Une formule de… Une formule de… L'indicateur de temps c'est Ex :

Ex :

Le mal existe / Le mal disparait Nature de l'étape (va-t-elle connaître une suite ?) On y constate les résultats des actes / On y fixe le projet D/- Application : A ton tour

(…) La mère courut pour battre sa cadette mais cette denière se sauva dans la forêt. Le fils du roi qui revenait de la chasse la rencontra. Il lui demanda ce qu'elle faisait toute seule dans la forêt. Elle lui raconta son histoire. Le prince l'emmena alors au palais et l'épousa.

La situation finale. Quelle est la dernière action accomplie par la cadette ? et quelle phrase renferme la Situation finale ? - Dans cette même phrase, le narrateur nous raconte une situation nouvelle. Laquelle ? - D'après toi l'histoire que raconte la demoiselle au prince est-elle heureuse ? sinon quels sont les actes qui

D'après un extrait de conte de Charles Perrault. Questions : Dans l'extrait nous avons deux moments de l'histoire : La résolution e

- 143 -

Le prouvent ? - Souligne alors les personnage de cette histoire et précise les rôles qui leur sont attribués. - En te servant des verbes du passage, illustre à l'aide d'un axe des temps Les faits tels qu'ils sont rapportés.

Projet (1) : construire une situation finale

Oral

A/ 1er moment : 1. Qu'est-ce qui ne va pas ? Ecoute attentivement ces fins d'histoires, puis détecte par la suite l'information ou l'élément que tu trouves étrange. Justifie à chaque fois que c'est possible :

Autrefois, dans un pays lointain, un prince épousa sa bien aimée. Ils eurent beaucoup d'enfants et vécurent le restant de leur vie dans la joie et le bonheur. Ainsi le méchant ogre et l'horrible sorcière vivent heureux entourés des leurs et se lient par les liens "sacrés" du mariage. En revanche le vaillant guerrier et son cheval "Barq" se sont à jamais perdus dans les ténèbres du temple maudit. A son retour au palais, La belle Chamsa était très triste parce que le terrible dragon qui l'avait enlevé auparavant fut tué dans la bataille l'ayant opposé au jeune prince. A la fin de l'histoire "le corbeau et du renard", nous retenons l'enseignement suivant : même s'ils disent de gros mensonges, les flatteurs nous remontent le moral. 2. Jeux dramatiques : a- Trois à la suite (…et patati et patata) : Aujourd'hui, je suis heureux comme un poisson dans l'eau car j'ai trouvé un arc. Tu ne le sais pas ? Cet arc appartient à la belette. Quelle belette ? Moi je te dis que cette belette ment, l'arc n'est ni à la belette ni à la chouette. Et patati et patata… Ce jeu consiste à imaginer une suite linéaire ayant pour thèmes différents trois mots commençant par des lettres sériées selon un ordre alphabétique : Ex : ARC / BELETTE / CHOUETTE. - Désigner les trois intervenants. - Ecoute du support modèle. - Imitation : procéder par substitution. b- Faisons parler les mots du bonheur : Mimons la situation suivante : C'est la fin de l'année, depuis une semaine les élèves des 6ème sont dans l'attente languissante des résultats de l'examen. Devant l'école le suspens dure quelques heures puis délivrance : le directeur arrive de l'académie avec les listes qu'il affiche immédiatement dans un tableau pivotant à l'entrée de l'établissement et là… 1. Les personnages : le candidat; ses parents; le directeur. 2. L'exécution de la petite scène se fait uniquement par le mime. 3. Doublage : les camarades seront invités à interpréter par le langage ce qui sera suggéré par le jeu des "acteurs". 4. Insister sur le thème de la joie et de la manière dont elle se manifeste. B/- 2ème moment : 1. Anticiper : le principe de l'exercice est connu des élèves; cependant on peut les préparer à mieux réussir l'activité en leur révélant les noms des principaux personnages (le soleil; les animaux vivant dans une forêt dont la grenouille; le lion; le singe; le cheval; l'hippopotame; le crocodile…et surtout le coq) ainsi que le titre qui lui conviendrait (Qui peut réveiller le soleil ?) NB : la colonne à droite contient le potentiel des mots et expressions à deviner : - 144 -

Projet (1) : construire une situation finale Un matin, le …ne s'est pas…. Il est … derrière la….

Le soleil / Réveillé / est resté couché/ la montagne

A midi, tout était…. Les fleurs étaient…. Les animaux de Noir / encore mouillées / la forêt / en pyjama / le monde / …étaient encore…. Et tout …avait…. froid. La grenouille a…: "Moi, On…. Je vais …le soleil. Coa !... Dit / m'entend bien / appeler / Coa ! Coa !/ les yeux / mais le Ouvre les…, paresseux !". …ne s'est pas…. soleil / réveillé. Le …a dit :"Je crie plus…. Groa ! Groa ! Groa ! Allons soleil Fort que toi /réveille-toi ! /travailler / le soleil ne s'est !... Habille-toi ! Il faut aller…!" Mais … pas réveillé. Alors le singe, le cheval, …, … ont crié tous"soleil ! soleil ! ... L'hippopotame, le crocodile /à la fois / réveille-toi / Mais le .… soleil ne s'est pas réveillé. Le coq / "Cocorico"/ fort / le Alors, …a fait … très …et très longtemps; et …est monté très soleil / dans le ciel /aux oreilles haut …pour ne pas avoir mal…. Chante / se lève / vite/ dans le Maintenant, quand le coq…, le soleil …bien…. Il met ses ciel habits qui brillent et il part en voyage….

2. Imaginer : Changeons le cours de quelques histoires connues pour voir vers quels épilogues parviendrons-nous :

Le loup et l'agneau Une fois un loup qui se désaltérait au bord d'une rivière, vit un agneau essoufflé et presque inconscient pour avoir fui à toutes jambes un renard qui voulait le dévorer. Le loup prit le pauvre agneau dans ses bras et s'en alla le mettre dans un lieu sûr. Ensuite, il courut à la recherche du vilain renard pour lui apprendre à bien se tenir. Et c'est ce qui arriva.

Cendrillon 2 Un jour Cendrillon qui était maintenant l'épouse du prince reçut la visite d'une femme qui se disait être sa vraie mère. Cette femme insista pour que la princesse la suive vers sa demeure. Envoûtée, elle se laissa guider. Cendrillon est prisonnière, car la femme s'avère être une méchante sorcière. Après Tant d'épreuves, son mari la délivra.

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La fourmi et la cigale Une fois une fourmi s'en alla chez la cigale sa voisine pour la convier à son mariage. Elle supplia la chanteuse d'égayer, en cette nuit, d'été les noces. Mais la cigale n'ayant pas oublié la fois où elle était venue emprunter de quoi vivre, déclina l'invitation. Les voisins s'étaient tous réunis et avaient décidé de réconcilier les deux voisines. Ce qui, non sans peine, se réalisa.

Projet (1) : construire une situation finale

Langue

A/- Vocabulaire : 1. Lexique relationnel : a- Les indicateurs de temps : (récapitulatif) Voici dans le désordre une liste d'indicateurs de temps employés dans les contes :

Un jour;hier; et c'est ainsi que; il y avait une fois; une semaine après; Depuis ce temps; il était une fois;aujourd'hui;soudain; enfin; ainsi; il y a de cela bien longtemps; finalement; le lendemain; depuis ce jour; autrefois; tout à coup; quelques jours plus tard; une fois; jadis; désormais; dans le temps;demain; une année après; un matin; ensuite; alors; depuis lors; On raconte qu'au temps du roi (…) - Trois de ces indicateurs ne sont employés que dans les dialogues. Lesquels ? - Répertorie les autres indicateurs dans ce tableau : La situation initiale Le déroulement des événements La situation finale La formule d'ouverture • l'élément modificateur : La formule de clôture •

la suite des faits :



la résolution :

La périphrase : La compréhension d'un texte est une démarche évolutive. La prospection et le repérage de quelques thèmes dont la récurrence est très pertinente assurent les conditions nécessaires à cet effet. Ces éléments, sans cesse repris et renouvelés, forment une trame jalonnée d'un raisonnement harmonieux et cohérent, et de ce fait répondant à une intention préalable qui s'est fixée les moyens en conséquence (les anaphores). La périphrase, un ensemble de mots dont le sens équivaut à celui d'un terme unique, alterne par le relais qu'elle assure les moyens pour progresser dans un cheminement sciemment tissé. Ex : (Rétroaction) l'ogre noir (Okla); La rose aux mille couleurs (la rose magique); le roi des animaux (le lion); le sage aux pouvoirs immenses (Jabioum) : ces expressions sont soit laudatives ou péjoratives, employées comme outils au service de la description, ils servent à intensifier le degré d'une qualité ou d'un jugement dépréciatif.

On peut étendre la recherche à l'aide de l'activité suivante : Le meilleur ami de l'homme – l'océan de dunes – l'oiseau de malheur- l'idiot du village – la belle aux cheveux d'or. Choisis parmi ces noms celui dont le sens se rapproche de l'une de ces périphrases qu'il faudra préciser par la suite : Un seau -le loup – la mer – la princesse- la cigogne – la sorcière – le chien –– un sot –– le désert – le corbeau.

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Projet (1) : construire une situation finale Remarque : Ces périphrases, de par leur structure, offrent la possibilité de construire de bons titres pour les contes (voir projet des élèves). 2. Lexique thématique : Observons :

Exprimer sa joie La fin du mois sacré

Après la rupture du jeûne, tout le monde sortait pour les mosquées ou vers d'autres endroits en quête de loisirs éphémères. Mais au dernier jour, la nouvelle lune était accueillie dans une allégresse peu commune. Les jeunes, pour qui la fin du ramadan était particulièrement épuisante, se félicitaient d'avoir observé à terme le carême. La gaieté se lisait sur tous les visages. Les petites filles rêvaient déjà de belles robes et de nattes enrubannées, les gamins chantaient en chœur un lendemain en pétards. L'Aïd ! Quel bonheur !

Réfléchissons : - Faire une synthèse de la situation décrite par l'auteur à l'aide du tableau suivant : Les raisons de la joie -La nouvelle lune. -La fin du Ramadan (épuisante) -Le jeûne observé jusqu'au dernier jour.

Ce sentiment : la joie -

L'allégresse. La gaieté. Le bonheur.

- 147 -

Les manifestations de cette joie - les loisirs. - se félicitaient. - rêvaient (…) - Chantaient en chœur.

Projet (1) : construire une situation finale - L'Aïd. - Emploi du dictionnaire : A. Cherche dans le dictionnaire les mots de la même famille que ceux cités dans cette liste : Le bonheur – la joie – la gaieté – l'allégresse – la liesse – l'enthousiasme – le contentement La félicité – la jubilation – la satisfaction- la fierté. Ex : Le nom la gaieté

L'adjectif Gai (e)

Le verbe Egayer

L'adverbe Gaiement

B. Certains termes décrivent des manifestations collectives de ce sentiment. Lesquels ? les mots composés 3. Lexique systématique : L'union de deux mots simples crée des mots nouveaux. Ces mots son appelés des mots composés. Il existe plusieurs procédés de formation de ces mots, nous nous en tiendrons au plus fréquents : Nom+nom : (en général c'est un trait d'union qui joint les deux noms) Un oiseau –mouche ; un bateau –mouche ; un chien – loup; un camion –citerne. (Parfois les deux noms sont unis par une préposition : Une pompe à eau / une bête de somme) Nom+infinitif : (La préposition "à" sert à introduire le complément du nom) Une machine à laver ; une chambre à coucher; une salle à manger; une pâte à modeler. Nom+ adjectif : Mon grand-père; notre belle sœur; un bas-fond; une grande surface; une plate forme.

Verbe +nom : Un porte-plume; un cache-nez; un ouvre-boîte; un chauffe-eau; des essuie-glaces.

Application : Exercice-1- : Choisis la bonne formule de clôture pour Exercice-4- : Souligne la périphrase qui reprend compléter les énoncés suivants : le nom dans chacun des extraits suivants : Et c'est ainsi que – Et depuis – Désormais – et depuis ce • Nous avons passé d'agréables moments à temps. flâner dans les rues d'Alger. La ville blanche nous offrait le cadre idéal de nonchalance par 1- …, l'ours essaye d'attraper les puces, et il est si fatigué ses fins de journées d'été. qu'il dort pendant de longs mois pour se reposer. • Mohamed Dib a commencé sa carrière dans le 2-… le jeune prince retrouva son apparence humaine, par journalisme. L'auteur de la célèbre trilogie contre le sorcier a été chassé vers les ténèbres. avait fait également du théâtre et de la poésie. 3-… la vache n'a plus de dents et le chien a cette gueule • Les prix du pétrole ont connu une fendue jusqu'au oreilles. augmentation. L'or noir s'est vendu à plus de 4-… ils vécurent dans la joie et dans le bonheur et ils 50 dollars. eurent beaucoup d'enfants. • Pelé est le plus grand joueur de tous les temps. La perle noire a été deux fois - 148 -

Projet (1) : construire une situation finale Exercice-2- : Remplace les pointillés par le bon indicateur de temps que tu choisiras dans cette liste : à leur tour/alors/ tout à l'heure/une fois/ / / par un beau matin aussi/ chaque année / et c'est ainsi que/ aussitôt/ il y avait une fois/ Quinze jours plus tard.

…. une drôle de petite chenille. Elle habitait sur la branche d'un rosier. …. Un des bébés-roses se réveilla et vit la chenille qui rampait et mangeait les feuilles du rosier. Les autres feuilles avaient peur d'être ….mangées. … l'oiseau fit :"Coucou, coucou" et cela voulait dire :" je vais chercher la vilaine petite chenille et je la ramènerai…. dans mon nid à mes enfants". La chenille comprit ce que voulait dire le coucou. Elle se pendit …. A une branche du rosier et le gros oiseau ne la trouva point…. La petite chenille se transforma en un très joli papillon, le plus joli que l'on puisse imaginer. Les bébés-roses sont eux…devenus de grandes roses. …. prend fin cette étrange histoire mais qui se répète ….

vainqueur de la coupe du monde. Exercice-5- : Qui est qui ? Deux listes te sont proposées : A- Des périphrases : Les insectes ravageurs – le métal jaune – la ville des lumières – les deux roues – l'oiseau nocturne. B- Les substituts : Paris – le vélo – le hibou – les criquets – l'or. En t'inspirant des exemples de l'exercice précédent, essaie de construire des phrases en associant le nom à la bonne périphrase. Exercice-6- : Réécris les phrases suivantes en imitant ce modèle : • Je suis joyeux. J'éprouve de la joie. Je vis joyeusement. - Nous sommes heureux. - Elle est gaie. - Vous êtes fiers. - Tu es allègre. Exercice-7- : Utilise ces ensembles de mots dans la construction de phrases correctes : E1 : le retour + la liesse+le peuple. E2 : retrouver+ la joie+ le sourire. E3 : histoire + la fin+ le bonheur. E4 : la guérison+ la princesse+ se réjouir. E5 : la mort + la sorcière+ contents. les mots composés Exercice-8- : Observe ces mots puis précise le procédé de leur formation : ex : un arrache-clou (verbe+nom) Le cahier journal; un petit fils; un essuie-verres; une machine à coudre; un moulin à café; un parebrise; les beaux parents; un paquet-cadeau

Exercice-3- : Que désignent ces périphrases ? a- les langues : 1. La langue du Coran. 2. La langue de Shakespeare. 3. La langue de Molière. b- Les sports et les arts: 1. le sport roi. 2. le septième art. c- Des villes algériennes célèbres : 1. la ville aux mille coupoles. 2. La capitale du M'Zab. 3. La ville de Sidi el Houari. 4. La capitale des Rustumides.

Exercice -10- : Consulte le dictionnaire pour y prélever une liste de noms composés à partir du verbe "porte"

Exercice-9- : Forme six noms composés en reliant les mots de liste (A) à ceux de la liste (B). A : attrape – porte – canne (à)- char (d')- boîte (à). B : pêche – nigaud – vitesse – assaut- bonheur. - 149 -

Projet (1) : construire une situation finale Divertissement : Mots croisés : Horizontalement : 1. Joyeux.3. On le dit de chaque année au 1er janvier4. Anagramme de "fit"et cheveu- 5. Fin de participeC Lettres dispersées de gnou. 6- Démentie. O Verticalement : C O N T E R A. Histoires invraisemblables- B. femelle du jars- C. Tu as le droit de changer une seule lettre en passant Après huit- D. Négation – E. sort de l'eau- F. louer à un participe- G. Comme un livre parcouru- H. Rapide de l'adjectif "TRISTE" au verbe "CONTER". en Angleterre. Tu suivras ces indications : A B C D E F G H 2- Comme une pierre précieuse. 1 3- Comme une lettre. 4- De la côte. T S

R

I

S

T

E

2 3 4 5 6

Laurel et Hardy B/- Grammaire : (les constituants de la phrase simple) Les complément de circonstances (le moyen et la manière) : Observons : Le paysan attend le renard d'un pied ferme. La veille, cet animal s'est introduit sans peur dans la basse-cour. Il a volé une oie en toute tranquillité. Cette nuit, le fermier veut le tuer avec son fusil. Il s'est soigneusement caché derrière une motte de foin. Le "carnassier" avance avec assurance du côté de la grange. Le fermier tire deux coups. L'animal est très malin. Il s'est évadé à pas rapides. Réfléchissons : 1. le nombre de phrases que contient le passage. 2. Structure : simple ou complexe ? en justifiant à chaque fois. 3. Analyse sommaire de ces phrases en complétant la grille suivante : Le sujet Le verbe Le CO C de circonstance Attribut du S P 1 Le paysan attend Le renard D'un pied ferme / 2 Cet animal S'est introduit / Sans peur. (CC1) Dans la grange. (CC2) 3 4 Avec son fusil. CC3 5 6 7 8 - 150 -

Projet (1) : construire une situation finale 9 CC1 : complément circonstanciel de manière. / CC2 : complément circonstanciel de lieu. Comment l'action ? Où l'action ? CC3 : complément circonstanciel de moyen Avec quel moyen l'action ? Une fois ce travail d'exploration effectué, l'accent sera mis sur les deux circonstances en étude :

A/- Le complément circonstanciel de moyen : Ex : On ne prend pas les mouches avec du vinaigre. CC de moyen (du verbe "prend") Ex : le potier travaille l'argile à la main. CC de moyen (du verbe "travaille") Le complément circonstanciel de moyen répond à la question "avec quoi/ avec quel outil/ à l'aide quoi s'accomplit l'action ?" Et ces réponses sont donc le moyen, l'outil ou l'instrument employés par le sujet. Sa constitution : Les prépositions (à, avec, de) + un nom. Manipulation : a- Réponds convenablement à ces questions et tu construiras des phrases contenant des CC de moyen : - Avec quoi efface-t-on le tableau ? - A l'aide de quels outils le maçon travaille-t-il ? - De quel instrument le pianiste joue-t-il ? - Avec quelle arme chasse –t-on le gros gibier ? b- Emploie ces GN dans des phrases simples où ils rempliront la fonction de CC de moyen : une canne à pêche / un lave linge / un tourne vis / un four / un pinceau / une guitare. B/- Le complément circonstanciel de manière : Le complément circonstanciel de manière indique comment (la manière, la façon) s'accomplit l'action du sujet. Construire un CC de manière : 1. un adverbe en "ment" : Rappel : procédé : en règle générale : l'adjectif au féminin+ment (doux douce doucement) Ex : Le prince ramène l'objet de la quête courageusement. CC de manière (du verbe "ramène") 2. Les préposition "avec", "sans" + Nom : Ex : Cassim veut récupérer le trésor sans fatigue. CC de manière (du verbe "veut") Ex : Le calife avait été reçu avec joie. CC de manière (du verbe "avait été reçu") 3. Le gérondif "En +participe présent" : Ex : Le petit poucet marche en réfléchissant. CC de manière (du verbe"marche") Ex : Ma mère fait la lessive en chantant. CC de manière (du verbe "fait") 4. La préposition "EN+nom" : - 151 -

Projet (1) : construire une situation finale Ex : Ex :

Nous préparons en groupes les projets. (du verbe "préparons") Mon père lit en silence. CC de manière (du verbe "lit")

Manipulation : (Oralement) Construis des phrases contenant des CC de manière à l'aide de gérondifs que t'inspirent ces couples à l'infinitif : Manger et parler il mange en parlant. Dormir et ronfler / Courir et crier / Marcher et sauter / travailler et écouter de la musique / écrire et mâcher du chewing-gum. Application : Exercice-6- : Remplace dans les phrases Exercice-1- : Pose toutes les questions possibles suivantes les groupes nominaux CC de Man. qui correspondent aux réponses apportées par par des adverbes de manière La princesse parle avec gentillesse. les propositions que voici Ce matin, je me suis réveillé en sursaut. Le roi attend avec impatience le retour de Chez nous, on cuisine avec l'huile d'olive. Ralib. Autrefois, on opérait les blessés sans Nous écoutons en silence le conte de Blanche neige. anesthésie. Tu ne peux pas résoudre le problème en L'ogre mange avec avidité. parlant. Le condor plane avec majesté. Elles sont arrivées tardivement à la gare. Patapouf se déplace avec peine. Exercice-2- : Complète ces exemples par des Exercice-7- : consigne inverse : La sorcière agit méchamment. CC de moyen : 1. Le jardinier creuse un trou. Le héros lutte vaillamment. 2. Nos amis sont arrivés ce matin. La rose est cachée secrètement. 3. Je peux grimper cet arbre. Le vent souffle violemment. 4. La route est débloquée. Nous répondons intelligemment. Exercice -3- : -ConstructionObserve cet exemple : - Il ne vit que de son travail. CC de manière (du verbe "vit)

Exercice-8- : Complète les phrases suivantes par des CC. de Man. (sans+infinitif / en+nom)

En utilisant les prépositions "avec","de","par", réponds négativement aux questions suivantes, en imitant le modèle :

- Hassan suit le match à la télé. - Nous avons pris notre petit déjeuner. - Le maître fait l'appel. - L'histoire se termine.

Exercice-9- : Le gérondif Voyage-t-il par avion ou par train ? Introduis dans les phrases suivantes des Ecrit-elle avec le stylo rouge ou avec le stylo gérondifs (CC de Man) en utilisant les verbes noir ? entre parenthèses : Réussit-on avec le travail ou avec la paresse ? Un végétarien vit-il de viande ou de - Cendrillon fait les travaux de ménage. légumes ? (rêver de bonheur) Les toits se couvrent-ils de tuiles rouges ou de - Ralib est revenu au palais. (faire vite) chaume ? - Elle lit une histoire. (Ecouter la musique) - La petite fille au chaperon rouge marche dans la forêt. (Penser à sa grand-mère) - l'aveugle se dirige vers moi. (lever le front au ciel) - 152 -

Projet (1) : construire une situation finale Exercice-4- : Décompose les phrases suivantes Exercice- 10- : Réécris ces phrases en exprimant négativement les circonstances de en leurs groupes fonctionnels : Man. à l'aide de "sans"+infinitif (ex : Elle - Nous avons marché avec hâte avant l'arrivée du participe au jeu sans connaître les règles.) train. - En classe, les élèves préparent leurs projets avec - Farid apprend sa leçon en réfléchissant soin. aux questions. - Autrefois, le fellah labourait à l'aide des bêtes - Le groupe prépare l'exposé en consultant des revues scientifiques. de somme. Exercice-5- : Construis des exemples selon - Le professeur nous remet les copies en nous faisant des reproches. les structures que voici : CCL sujet verbe CC. Man CC.Moy

sujet

verbe

COD

C/-Conjugaison : (Suite : les temps du dialogues) Les verbes du 2ème groupe : Rappel : les verbes du 2ème gr. Comment les identifier ? Important : Nous avons vu précédemment et de façon implicite Réf. Séquence (1) / Projet (I) : Langue/ Application (Exercice-6- ) que le français génère la plupart des verbes nouveaux (2ème groupe) à partir d'adjectifs. Ex : Pâle pâlir / rouge rougir. Manipulation : Dérivation : Quelles sont les verbes d'action créés à partir de ces adjectifs ? Jeune – Vieille – vil – plat – sourd – moindre – mûr. Systématisation : Les verbes du 2ème groupe aux trois temps essentiels du dialogue : le présent / le passé composé / le futur simple (mode indicatif) Formation : Le présent (forme simple du verbe) : is ; is ; it ; issons ; issez ; issent. RADICAL + FIN Je

;

tu ; Il ; Elle On

Nous ;

Vous ;

Ils Elles

Manipulation : (Oralement : proposer aux élèves une liste de verbes intégrant des contextes ayant trait à l'étape en étude : punir / réussir / se réjouir / fleurir…)

Le passé composé (forme composée du verbe) : Rappel : - Auxiliaire "avoir" au présent + Le participe passé du verbe. - Le participe passé des verbes du 2ème gr. Se forme ainsi : Radical + I (Choisi / agi…) - Remarque : Seuls les verbes pronominaux forment leur passé composé Avec l'auxiliaire "être" : s'assagir / s'épanouir / s'engourdir / s'aguerrir / s'endurcir / se réjouir / se flétrir / s'enrichir…

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Projet (1) : construire une situation finale Agrandir (agrandi) - J'ai agrandi - Tu as agrandi - Nous avons agrandi

Périr (péri) - Il / Elle a péri - Ils / Elles ont péri

Le futur simple (forme simple du verbe) : ai ; as ;

a ;

ons

agir (agi) - Vous avez agi - Nous avons agi - Il a agi ;

ez

;

ont

Verbe à l'Infinitif + CHOISIR

Je ; Tu ;

Il ; Elle On

Nous ;

Vous ;

Ils Elles

Manipulation : même consigne que précédemment. Application : Exercice-1- : Mets les verbes entre parenthèses Exercice -2- : (avec toutes les personnes) Conjugue les verbes suivants au présent, au futur aux temps qui conviennent : Mes camarades Ali et Hocine sont entrain de simple puis au passé composé : peaufiner leur projet de sciences naturelles. Subir Remplir Amaigrir Hocine : Crois-tu que demain on (réussir) notre exposé ? Ali : Bien sûr, le thème que nous (choisir) est nouveau. Hocine : J'ai peur de la présentation, je (rougir) à chaque fois que je fais face à mes camarades. Raffermir Fléchir Amoindrir Ali : Ne t'en fais pas, c'est normal c'est le "tract". (finir)-en avec le choix des couleurs. Hocine : Tu es certain que ton "tract" n'est pas le "trac" ?

D/- Orthographe : Ce, Cet, Cette, ces. Comment choisir ? Observons : • Cet homme a coupé cet arbre. Cet arbre est mort. • Cette fille pleure parce que cet homme a coupé cet arbre et que cet arbre est mort. • Ces larmes arrosent cet autre arbre que cet homme n'a pas vu. Cet arbre vit dans le cœur de ce garçon. Réfléchissons : - Arbre (masc. sing.) Cet ; Cette fille (fém. sing.) ; Ces larmes (pluriel) - Homme (masc. sing.) Ce garçon (Masc. Sing.)

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Projet (1) : construire une situation finale Retenons : Ces déterminants sont des adjectifs démonstratifs; ils impliquent un geste qui désigne l'être ou l'objet. Récapitulons les formes de ces adjectifs dans ce tableau :

Masculin Féminin

Singulier Ce, cet Cette

Pluriel Ces

Application : Exercice-1- : Complète par ce ou cet : Exercice-3- : Mets le bon adjectif démonstratif devant les noms suivants : • Attention,…chien est méchant. Affaire / hameçon / ardoise / hangar/ erreur/ • …animal n'a pas de maître. • Connaissez-vous …enfant qui est forêts / éclair / échec / listes / punition / fin / contes / personnage / habitation / hérisson / assis sur…banc ? étudiant / études / appel / hibou / fromage / • …héros est mon idole. vague. • …habit vous va bien. Exercice -4- : Ecris sous cette dictée : Exercice -2- : Transforme au singulier : Nous finissons ces projets aujourd'hui. Ce • Ces garçons sont intrépides. travail, nous l'avons accompli cette semaine. • Ces histoires nous ravissent. Tout le monde est de cet avis : Nous réussirons • Ces boissons sont très sucrées. car notre histoire est merveilleuse. • Ces haricots sont magiques.

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Projet (1) : construire une situation finale

Ecriture

A/- Préparation de l'écrit : (En guise de premiers essais, proposer différentes activités ayant pour finalité l'aplanissement des éventuelles difficultés que l'élève est supposé rencontrer dans de pareilles sollicitations) 1. Choisir la bonne chute : Lis le conte suivant puis choisis parmi les trois propositions celle qui sied comme S. finale : Un éléphant célibataire

On raconte que dans le temps jadis, il y avait un sultan qui possédait un magnifique éléphant. Le pachyderme se pavanait à sa guise dans les rues de la ville, cassant et dévastant tout ce qui se trouvait sur son passage. Un jour, les habitants, excédés par les caprices de l'animal chéri de sa majesté, décidèrent d'aller se plaindre. Ils avaient fixé une date pour mettre terme aux fantaisies dont ils faisaient les frais. Une délégation fut même désignée à cet effet. Au lieu et à la date fixés, seul un téméraire se trouva nez à nez devant le sultan; les autres contestataires avaient déserté la dangereuse mission. Alors,………………………………………………………………………………… ……………….. Les trois propositions : Cet homme vaillant dit d'un ton menaçant :" Votre Majesté, si vous ne retenez pas votre éléphant dans la ménagerie royale, nous serons obligés de le tuer !". Le sultan ordonna d'enfermer la bête dans un zoo jusqu'à la fin de ses jours.

Le malheureux craignant pour sa vie et outré par l'attitude de ses compagnons proposa :"Sire, votre Majesté, Vos humbles sujets seraient ravis d'offrir une éléphante qui saura agrémenter les balades quotidiennes de votre superbe animal !" 2. Développer un canevas de S. finale : Ceci est une histoire inachevée. Tu dois écrire son dénouement spécifiés dans le tableau ci-après :

ayant écouté les plaintes de l’audacieux porte parole, le sultan décida de se débarrasser de l'animal encombrant et d'adopter un chien.

en tenant compte des éléments

Les deux sœurs Il y avait autrefois une mère qui avait deux filles. L'aînée ressemblait à sa mère. La cadette était le portrait de son père. La mère préférait sa fille aînée et détestait la cadette qui pourtant était gentille et fort belle. Un jour, alors qu'elle était allée chercher de l'eau à la fontaine. La cadette fit la rencontre d'une pauvre vieille femme. Celle-ci demanda à boire, la cadette lui tendit la cruche pour qu'elle se désaltère. Emue par la gentillesse de la jeune demoiselle, la bonne femme lui fit un don. A chaque fois qu'elle ouvre sa bouche pour parler, il lui en sortira des fleurs et des diamants. A son retour, elle conta son aventure à sa mère et à sa sœur aînée. Jalouse et en colère, l'indigne mère ordonna à sa fille gâtée d'aller puiser de l'eau à la fontaine. La femme, qui était en réalité une fée, s'approcha de l'aînée et la pria de lui donner à boire. Désagréable comme à son habitude, la demoiselle repoussa dédaigneusement la fée et refusa de lui tendre la cruche. "Puisque tu es aussi méchante, à chaque fois que tu parleras, il te sortira de la bouche des crapauds et des serpents". - 156 -

Projet (1) : construire une situation finale La mère horrifiée par ce qui arriva à sa préférée courut pour battre la cadette qui ne tarda pas à s'évader vers une forêt voisine. Là, elle fit la rencontre d'un jeune prince. Elle lui conta son histoire. ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………… Sers-toi des éléments indiqués dans ce tableau pour construire la situation nouvelle à laquelle ont abouti les faits racontés : Indicateurs de temps - et c'est ainsi que - Alors que

Châtiment Récompense - Séparation de la mère et de - mariage de la cadette avec le l'aînée. prince. -Mort de l'aînée dans la - Une vie dans le bonheur. solitude.

B/- Production écrite : (Exécution de la consigne)

Il était une fois, dans un royaume lointain, un roi qui avait un fils unique. Craignant pour son règne, le souverain voulut marier le prince. Mais aucune femme n'était digne d'être la future reine. Dans une auberge enfouie dans une forêt dense, vivait un vieil homme très avare qui faisait travailler durement sa nièce orpheline. Un soir, le prince qui était toujours à la recherche de la femme idéale s'arrêta devant la maison de l'avare pour louer une chambre. Le vieillard refusa d'héberger le jeune homme. Il pensait avoir affaire à un pauvre vagabond. Mais la demoiselle éprouva de la pitié à l’égard du voyageur en guenilles. Elle décida de lui venir en aide. Elle lui apporta de la nourriture et des vêtements chauds. Une semaine plus tard, une somptueuse calèche tirée par douze chevaux blancs se pointa devant la modeste auberge. Le beau prince descendit ; il était vêtu de ses plus beaux accoutrements et demanda à voir le propriétaire des lieux. Quand il révéla son intention d’épouser la jeune fille, L’oncle exigea une forte somme en guise de dot. Mais la demoiselle qui n’était pas aussi cupide que son tuteur accepta de suivre le prince et de se débarrasser de son geôlier. ………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………… ………………………………………………

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Séance-1- : Lecture. Objectifs : Identifier un genre narratif aux particularités spécifiques : le récit de fiction; puis s'orienter vers l'étude du fonctionnement de la narration (récit à la 1ère pers. / récit à la 3ème pers.) I/- Approche globale : - Image du texte. - Schéma de la communication. - Identification de la nature de l'écrit (type et genre) - Qu'est-ce qu'un récit de fiction ? II/- Lecture et analyse : - Exploitation du contenu (le sens) - Chronologie des faits. - Distinction "auteur/ narrateur" - Position du narrateur (en dehors des faits / Impliqué dans les faits) Indices de personne. Indicateurs de temps et de lieux (le cadre de l'histoire). III/- Synthèse : 1. Elargissement : Le récit historique (l'autobiographie) 2. Confrontation : récits de fiction / contes de fée/ Récits historiques. IV/- A ton tour : Application. Séance-3- : Langue. Objectifs : Manier des marques linguistiques liées au genre de récit en étude. A/- Vocabulaire : - Lexique relationnel : Prendre un récit en film. (les différentes étapes de la réalisation d'un film) - Lexique thématique : Les autres formes de récit. - Lexique systématique : La préfixation (les mots dérivés). Application. B/- Grammaire : Initiation à l'analyse logique (la structure complexe) : (Le passage du discours direct au discours indirect) Application. C/-Conjugaison : Le mode indicatif : les formes verbales et les aspects des actions. Application. D/- Orthographe : Les mots invariables. Application.

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Séance- 2 - : Oral Objectifs : Solliciter l’application des élèves en vue de : S’exercer, au moyen d’activités diverses, à étayer le travail fait en lecture (identification) Explorer les possibilités linguistiques : un maniement qui tend à les préparer pour maîtriser un espace plus élaboré en matière de construction : la phrase complexe. A/- Premier moment : - Jeux de mémorisation : restituer les faits d’un récit écouté. - Le récit : A quoi reconnaît-on ses genres ? ( Ecoute/ Réception / Débats/ Manipulation) - Lire une fiche de film : Etoffer un texte réduit à de simples notes. B/- Deuxième moment : Transformation : Le passage d’un style à l’autre (intégrer une parole directe dans une complétive par « que » : cette activité vise à explorer les rudiments de l’analyse logique.

Projet (I) : Le texte narratif. Séquence (7) : La position du narrateur dans le récit de fiction. Séance -4- : Ecriture. Objectifs : Amener l'élève à confectionner une fiche de lecture à partir des premières pages d'un roman puis à développer les informations recueillies en une version personnelle de la fiction racontée (narrateur témoin). A/- Préparation à l'écrit : -Exercices de transformation : Modifier la position du narrateur. -Elaborer la fiche d'un film d'après la lecture de sa présentation. -Développer en texte la fiche d'un film que l'on propose. B/- Production écrite : Exécution de la consigne.

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Lecture Texte support :

Le petit porteur Plus d'une fois, poussé par la curiosité, il arriva à Omar de s'éloigner de la bande des enfants du quartier. Ce jour-là, il fit le tour du marché. A la fin il alla s'asseoir sur un banc de la place, il vit alors s'approcher de lui un homme avec un jeune garçon. L'homme lui demanda de l'accompagner au marché pour lui servir de porteur. Il aurait pu répondre : " Je ne suis pas un porteur." Mais il ne put prononcer un mot. Il finit par dire en rougissant : - Oui, monsieur ! - Combien coûterait la course ? - Ce que vous voulez, monsieur… - Alors, allons-y !" Omar les suivit. Arrivé au marché, l'homme remplit de légumes et de fruits le filet; puis il le tendit à Omar. Il était si lourd qu'il pesa du plomb au bras de l'enfant, qui faisait de gros efforts pour porter courageusement le fardeau. Maintenant, il avait peur de rencontrer un de ses camarades : s'ils le voyaient, ils se moqueraient sûrement de lui. Il devint très triste. Ils arrivèrent devant une villa. L'homme et son fils entrèrent d'abord, puis firent signe à Omar de passer. L'homme le surveillait; il prit de sa poche une pièce de dix centimes qu'il lui glissa dans la main comme s'il faisait la charité. L'homme aperçut un de ses fils sur la véranda tenant un grand livre d'images. "tu vois, mon fils, ce garçon a presque le même âge que toi."Puis se tournant vers Omar : - Où as-tu appris à parler le français ? demanda-t-il. - A l'école, monsieur.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction - Ah ! Tu vas à l'école… - C'est-à-dire…J'allais à l'école, mais j'ai dû la quitter, répondit Omar. - il faut bien vivre, prononça gravement le monsieur. Tu vois, dit-il à son fils ce garçon ne peut pas aller à l'école parce qu'il doit gagner sa vie et celle de ses petits frères." L'homme continua de poser des questions à Omar. "Combien peux-tu gagner, en une journée de travail ? Omar dut mentir. "Ca dépend, monsieur, si j'ai beaucoup de clients. Jusqu'à trois et quatre dinars." L'homme pensa à la pauvre pièce de dix centimes qu'il venait de donner à Omar. "Donnestu ton argent à ta mère ? Ne le dépenses-tu pas ? - Bien sûr, répondit Omar, sauf quand on me donne un pourboire." Une fois encore, l'homme resta embarrassé. Le fils se taisait serrant son livre dans ses bras et regardant Omar. -"Aimerais-tu, petit, avoir un livre d'images comme celui-ci ?" demanda le monsieur à Omar, en montrant le livre que tenait son fils. Omar n'avait jamais possédé de livres."Certainement, oui…Je le voudrais, mais comment faire ?" L'homme se tourna vers son fils; il l'examina en silence. Puis il dit : "Allons, mon fils suppose que ce petit garçon te demande ton livre, est-ce que tu le lui offrirais ?" L'enfant regarda son père, puis Omar; Et brusquement il serra son livre contre sa poitrine. - Suppose qu'il te le demande, lui qui n'en a pas… Est-ce que tu voudrais le lui donner ? - Il est à moi ! Cria le garçon. Il fit une grimace, il allait pleurer. - Il est à toi, oui…Je ne dis pas qu'il faut le lui donner. Que tu es sot ! Ce garçon n'en a pas besoin… - Ca ne fait rien, répondit Omar. Moi, je n'aurai pas le temps de lire…Lui, au contraire…" Le père sourit, content. Mais l'enfant gardait toujours son air inquiet, sauvage, il semblait toujours à verser des larmes. - tu vois, ce garçon a eu meilleur cœur que toi, dit le père. Il est pauvre et pourtant, il ne veut pas de ton livre. Mais chaque fois que tu seras capricieux et que tu te plaindras tu devras te souvenir qu'il y a beaucoup d'enfants qui travaillent, et qui n'ont jamais eu de livres ni de jouets." D'après M. Dib "l'Incendie."

1. L'image du texte : Ce texte est composé des éléments suivants : - Le titre (le petit porteur) - Un chapeau (plus d'une fois………………………jeune garçon) - Dix paragraphes. - Le nom de l'auteur (M. Dib) et l'origine du texte (l'Incendie). 2. Le schéma de la communication : L'émetteur

L'auteur du texte : M. Dib

le message

raconte une histoire imaginaire dont les faits ressemblent beaucoup à la réalité. - 158 -

le récepteur

les lecteurs (les élèves de 1°A.M)

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction 3. Identifications : a- Le type de texte : (Nous avons appris à reconnaître un texte narratif à travers son organisation textuelle; Il convient donc d'explorer le contenu du support pour y extraire des éléments relevant de la narration, de la description ou du dialogue) • - La narration : Omar le suivit. Arrivé au marché, l'homme remplit de légumes et de fruits le filet (…). Série d'actions / emploi du passé simple. Les • - La description : Il était si lourd………………..........Il devint triste. actions sont momentanément suspendues / Verbes "être" / adjectifs + prop. Sub. Rel. / emploi de l'imparfait. • - Les dialogues : - Oui, monsieur / - Ah ! Tu vas à l'école… En déduire : Le texte est du type narratif (un récit). Mais peut-on dire qu'il est du genre "conte" ? b- Le genre de récit : (En renvoyant l'élève à l'aspect invraisemblable, merveilleux qui caractérise le conte, nous devons saisir les différences que présente ce document et qui font de lui un autre genre de texte narratif) Oui Comme la réalité ? L'époque coloniale; l'Algérie était alors sous + l'occupation française. Les lieux (le cadre de Le quartier / le marché / l'histoire) un banc / la place / la + villa Les personnages Omar – L'européen + (l'homme) et son fils. Le temps du déroulement des événements

Non -

-

-

PARCE QUE : Cette époque existe et occupe une grande partie dans notre histoire contemporaine. Des lieux qu'on rencontre dans la vie de tous les jours. Des personnages sans pouvoirs surnaturels qui accomplissent des faits et gestes tout à fait ordinaires.

Retenons : L'histoire imaginée et produite par M. Dib ressemble à la réalité. C'est un récit de fiction. (Le récit de fiction est une histoire créée par un auteur, Il est donc imaginaire. L'auteur a produit son récit en imitant la réalité, Il est par conséquent vraisemblable). 4. Qu'est-ce qu'un récit de fiction ? (Les réponses apportées dans le tableau devront faciliter l'accès à une définition simple du récit de fiction qui est un autre genre de texte narratif) Le récit de fiction est une histoire imaginaire vraisemblable. Manipulation : (renvoyer les élèves à leurs connaissances personnelles pour solliciter des noms d'auteurs qui, comme M. Dib, écrivent des histoires) II/ - Lecture et analyse : - Exploitation du contenu : (le texte, extrait du roman "l'Incendie", n'est en fait qu'une séquence narrative) 1. Qui sont les personnages de l'histoire ? 2. les faits se déroulent dans quatre lieux différents. Omar, le héros de cette histoire est présent dans chacun d'eux. Remets les propositions suivantes dans l'ordre de manière à rendre compte de la chronologie de cette évolution : Omar porte le filet du marché jusqu'à la villa. / Omar alla s'asseoir sur un banc public. / dans la villa, Omar répond aux questions de l'homme. / Omar suit le monsieur de la place au marché. 3. Omar alla s'asseoir sur un banc public : - Quand il s'éloigna de ses camarades, Omar voulait-il faire des commissions pour les européens ? - Etait-il un vrai porteur ? - 159 -

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Récapitulatif : Omar ne voulait pas faire des commissions pour les européens, il voulait juste passer un moment de solitude sur un banc public. Il n'a jamais été un porteur mais il a quand même accepté d'accompagner l'homme et de porter le filet. 4. Omar suit le monsieur de la place au marché/ Omar porte le filet jusqu'à la villa : - Omar n'était-il pas très gêné en disant "oui, monsieur !" ? Trie parmi ces expressions celles qui appuieront ta réponse : Poussé par la curiosité; dire en rougissant; pour lui servir de porteur; Il avait peur (…); pour porter courageusement; il devint très triste; du plomb au bras de l'enfant; il aurait pu répondre (…) - Observe ces trois expressions" il pesa du plomb / faisait de gros efforts / le fardeau" puis précise ce qu'elles veulent dire. - Omar devint triste. Choisis les bonnes raisons d'un tel sentiment : - L'homme ne va pas le payer pour sa commission. - Il a peur d'être la risée de ses camarades. - Le filet était trop lourd pour ses petits bras. Récapitulatif : Omar était très embarrassé d'avoir accepté de servir de porteur au monsieur. Il a du faire beaucoup d'efforts pour porter ce filet rempli de légumes et de fruits. Mais il était beaucoup plus angoissé à l'idée de croiser un de ses camarades. 5. Dans la villa, Omar répond aux questions de l'homme : (Le livre d'images) - Ah ! Tu vas à l'école… Que marque l'interjection "Ah !" intégrée dans la parole de l'homme ? - Pour l'homme, Omar devrait –il aller à l'école ? - Omar dit-il la vérité sur l'argent qu'il gagne en travaillant ? (Souligne dans le texte l'expression qui l'indique) - A partir du 5ème paragraphe, les faits tournent autour d'un objet important. Lequel ? - Mets "vrai" ou "faux" devant les proposition suivantes : - Omar n'aime pas les livres. - L'enfant voudrait bien donner son livre à Omar. - Omar n'a jamais eu de livres. - l'homme oblige son fils à montrer le livre au petit porteur. - Omar pleure parce qu'il n'a pas eu le livre. - Omar aime les livres mais ne veut pas de ce livre. - Que penses-tu de l'attitude de Omar ? Et de celle du petit enfant ? Récapitulatif : L'homme est étonné d'entendre Omar dire qu'il allait à l'école. Son fils avait un livre d'images qu'il serrait contre lui. Il croyait que Omar allait le lui prendre, mais Omar n'en voulait pas de toute façon. Récapitulatif général de la scène racontée dans le texte : (les faits et les circonstances qui les entourent) Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Résultats Omar Veut rester seul. La place Les faits se déroulent Omar dut porter un lourd L'homme Demande à Omar de lui Le marché pendant l'occupation filet et répondre aux servir de porteur La villa (Absence de date) nombreuses questions de … l'homme. Son fils Serre jalousement son Ce jour-là livre contre sa poitrine - 160 -

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction - La chronologie des faits : dégager tous les indicateurs de temps qui structurent les différentes actions de ce récit : (L'activité consiste à repérer d'abord les indicateurs de lieu; ensuite à trier les actions dans la liste ciaprès et à les placer convenablement : (il a peur - Omar est obligé de mentir- l'homme remplit le filet- l'homme lui donne une petite pièce – L'enfant refuse cette idée- Omar ne jalouse pas l'enfant- Il suit l'homme- - le fils serre son livre contre lui- Omar s'éloigne de ses camarades - l'homme vient vers Omar- Il accepte de porter le filet- L'homme demande à son fils s'il était prêt à donner son livre au petit porteur - il est triste- l'homme lui pose des questions- arrivé devant une villa –– Il fait le tour du marché.) Les indicateurs de temps : Plus d'une fois – ce jour-là – A la fin – alors- Maintenant- d'abord- une fois encore – puis – et brusquement – toujours.

Les indicateurs de lieu :

Les actions importantes : Retenons : Le récit de fiction est une suite de faits que l'on expose dans des temps et des lieux qui peuvent être réels. - Distinction "auteur / narrateur" : Cette question n'a pas été abordée dans l'étude du conte de fée puisqu'il a été inculqué à l'élève qu'un tel récit appartient à un patrimoine collectif transmis; Les contes ont surtout été réunis (Les frères Grimm : contes populaires allemands/ Charles Perrault : contes français – Contes de ma mère l'Oye-). Le récit de fiction dont les formes sont très variées (le roman; la nouvelle; les scénarios de films; de bande dessinée…etc.) est le produit d'une personne physique. Observons : (Ext.1) (…) tout à coup, Henry entendit un coup de fusil, puis deux autres. Il sut que Bill avait épuisé la provision de cartouches. Il y eut un grand bruit, des grondements et des cris. Henry reconnut la voix du chien qui gémissait et hurlait. D'après Jack London. Croc – blanc. Réfléchissons : - Consultons le dictionnaire (noms propres) - London (John Griffith London, dit Jack) Ecrivain américain (San Francisco 1876-Glen Ellen 1916) auteur de nombreux romans d'aventures (le loup des mers 1904- Croc – Blanc, 1905). - Dans un récit de fiction, l'auteur est la personne qui imagine et produit l'histoire. - Par contre, le narrateur (à l'intérieur du texte) c'est une voix qui se charge de faire le récit : relater les faits; décrire les personnages, les lieux et les objets…; et rapporter les dialogues échangés. Ainsi l'auteur appartient au domaine du réel; le narrateur est un personnage fictif qui représente l'auteur à l'intérieur du texte. - Alors dans le texte support, qui "fabrique l'histoire" ? Et qui la raconte –t-il ?

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction - Position du narrateur : Observons :

La petite fille égarée (Line habite la nouvelle Calédonie, une île peuplée de canaques. Elle s'est égarée dans une forêt) Line avait faim. Elle commençait à pleurer. Tout à coup une clairière s'ouvrit devant elle… Elle ne vit d'abord que des agaves… L'air méchant avec leurs feuilles en forme d'épée et une espèce d'énorme asperge centrale, haute deux fois comme un homme, qui porte la fleur et le fruit. Mais Line avait soif; elle transperça cette asperge d'un bâton; il en sortit une sève abondante et claire Pierre Mille. Line en nouvelle Calédonie. qu'elle but.

Chez mon oncle Mon oncle était un homme très pieux et il avait fait le pèlerinage à la Mecque. En entrant dans la boutique, je l'avais trouvé assis sur son comptoir. Il préparait du thé sur un petit fourneau dont le foyer brillait comme un gros œil injecté. Très maigre, brun, le visage durement ridé, avec un fort nez busqué et des yeux aigus, il portait une barbe en collier à la marocaine. Ses mains sèches ressemblaient à des pièces de bois. Je ne l'avais pas vu depuis longtemps. Il me parut vieilli. Les joues et les tempes plus creuses et il toussait souvent (…) Il se mit à préparer les tasses à thé blanches et bleues sur un plateau de cuivre. J'examinai la boutique minuscule. Emmanuel Roblès, les hauteurs de la ville. Réfléchissons : - Sommairement : - l'image et la situation de communication (ext.1, 2). - De part leur organisation textuelle : les types de texte. - Identifier le genre de récit pour chacun des deux textes. - "P. Mille et E. Roblès"sont-ils les auteurs ou les narrateurs des deux récits ? Ensuite : -1- Avec quelle personne les verbes du 1er extrait sont-ils employés ? -2- Avec quelle autre personne les verbes du second extrait sont –ils employés ? - 3 - Le narrateur est aussi un personnage qui accomplit des faits. Dans quel extrait ? Retenons :

Extrait n° : 1 Extrait n° : 2

Le narrateur est : Une voix anonyme Un personnage témoin (le héros)

Cela est visible aux indices de : La 3ème pers. Il / Elle La 1ère pers. Je / nous

Donc : le narrateur est soit impliqué dans les faits (ext. N° :2) soit en dehors des faits (ext. N° 1). Qu'en est-il alors du texte du petit porteur ? Justifie.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction a- Les indices de personnes et les temps des verbes : (texte support : le petit porteur)

Les dialogues (les personnages)

Les adjectifs possessifs :

Les moments narratifs et descriptifs (le narrateur) La 3ème pers. (Omar; l'homme; l'enfant; il ; lui; ils…) Ses ; sa ; son ;

Les temps des verbes :

Le passé simple et l'imparfait

Le présent ; le passé composé et le futur simple … sauf le passé simple.

Les pronoms personnels

+ La 1ère et la 2ème pers. (je; moi; te; tu; toi) et + la 3ème pers. Ton; ta;

b- le cadre de l'histoire : (les extraits 1. et 2.) Nous avons vu précédemment que même imaginaire, un récit de fiction peut avoir un cadre réel. - Explore les deux textes puis détermine avec précision les pays où les faits ont eu lieu. Choisis les bonnes réponses parmi ces propositions : La France – L'Algérie- L'Italie – L'Indonésie – Le Maroc – L'Egypte – La Malaisie – La nouvelle Guinée – La nouvelle Calédonie. c- Manipulation : Recherche : - Trouve des romans ou des films dont les titres évoquent des noms de pays ou de capitales, ex : Notre-dame de Paris (Victor Hugo). III/ - Synthèse : Elargissement : Le récit historique : Observons : Waterloo

(Chateaubriand est en exil à Gand, où il a suivi le roi Louis XVIII après le retour de Napoléon de l'île d'Elbe. Au cours d'une promenade dans les environs de la ville, il entend au loin la canonnade de Waterloo.) Cette grande bataille, encore sans nom, dont j'écoutais les échos au pied d'un peuplier, et dont une horloge de village venait de sonner les funérailles inconnues, était la bataille de Waterloo ! Auditeur silencieux et solitaire du formidable arrêt des destinées, j'aurais été ému si je m'étais trouvé dans la mêlée; le péril, le feu, la cohue de la mort ne m'eussent pas laissé le temps de méditer; mais seul sous un arbre, dans la campagne de Gand, comme le berger des troupeaux qui paissaient autour de moi, le poids des réflexions m'accablait (…) Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe. Réfléchissons : - la situation de communication : L'émetteur

-

le message

le récepteur

L'auteur : rapporte des faits qui sont les lecteurs Chateaubriand réels, authentiques qu'il a lui-même (le narrateur) vécus. Peut-on dire alors que ce récit est un récit de fiction ? Pourquoi ? Par quel pronom personnel sont désignés le narrateur et l'auteur ? Que signifie tout cela ?

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Retenons : Ce récit est un récit historique parce que les faits ne sont pas inventés par l'auteur; ils sont réels. Le pronom "Je" désigne l'auteur qui est lui-même le narrateur et de ce fait ce récit historique est appelé récit autobiographique.

.2.2. Confrontation :

En observant attentivement les mentions indiquées dans la grille, complète par les adverbes "oui" ou "non" :

les textes

C'est un récit

Dont les fait sont réels

Vraisemblable

Et dont l'auteur Et qui peut être est écrit Invraisemblable

Souvent Inconnu

connu

A la 1ère pers.

A la 3ème pers.

Le récit historique Le conte de fées Le récit de fiction Application : A ton tour.

Un préjugé (Kalya, la narratrice, relate dans ce petit extrait les moments que passe son grand père avec les petits fils venus en visite. Les faits ont lieu au Liban, en 1932)

Après le repas, il se mettait à quatre pattes devant le canapé en velours rouge, proposait aux garçons de grimper sur son dos et faisait le tour des pièces en feignant d'avoir des obstacles à franchir. Les petits perdaient souvent l'équilibre, roulaient à terre. Mon grand père leur apprenait à ravaler leurs larmes, à transformer chaque chute en joyeuse plaisanterie. Persuadé que les filles – de race plus pleurnichardes- ne sauraient réagir aussi sainement, il ne leur offrait jamais cette monture. Un jour, je le pris en traître. Je sautai sur son dos, m'agrippai à ses épaules : - En avant, grand-papa ! Il ne résista pas. J'eus droit à la longue promenade entrecoupée de bonds. Je faisais exprès de me laisser tomber à l'endroit des dalles pour lui montrer de quoi j'étais capable. Mon grand-père me tendit la main. - Tu aurais mérité de t'appeler Kalil ! pas Kalya. Andrée Chédid, la maison sans racines.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction

Réfléchissons : 1. Retrouve l'image du texte. 2. Le texte est du type narratif. Relève des éléments qui le montrent. 3. Nous savons maintenant qu'il existe au moins trois genre de textes narratifs : le conte de fées; le récit de fiction et le récit historique. Précise le genre du récit qui t'est proposé. 4. Qui est Andrée Chédid ? Et qui est Kalya ? 5. Dans ce récit à la 1ère personne, Kalya joue un double rôle. Choisis parmi ces quatre propositions les deux bonnes réponses : Elle a inventé l'histoire, elle est écrivain. A l'intérieur du récit, elle prend en charge la narration. Elle ne participe pas aux événements qu'elle raconte. Elle est impliquée dans l'univers raconté. 6. Construction sémantique : - Qui sont les personnages cités dans ce court récit ? - Dans la 1ère phrase du paragraphe n°1, la narratrice nous énumère trois actions habituelles que faisait son grand-père : Souligne l'indicateur qui marque la répétition de ces actions. Suppose que ce même § commence par "après ce repas". Que va-t-il changer ? Ces actions affirment un trait de caractère du grand-père. Choisis dans cette liste les qualifiants appropriés : Méchant – affectueux – joueur – taciturne – grincheux – bon – susceptible. - 165 -

- Il arrivait aux petits de tomber lors de ces jeux. Souligne les deux expressions du texte qui le confirment. - lorsque les petits garçons chutaient, Comment réagissaient-ils ? En bien ou en mal ? explique. Que faisait alors grand –père ? - "Les filles sont de race plus pleurnicharde". Grand-père pense ainsi c'est pourquoi : Il joue seulement avec les petits garçons. Il laisse ses petites filles lui grimper sur le dos. Il ne laisse jamais les filles jouer au même jeu qu'avec les garçons. - Une fois Kalya monte sur le dos de son grand-père sans lui demander son avis. Encadre la phrase du texte qui le précise. - "Je faisais exprès de tomber" l'adverbe souligné veut dire que Kalya (la narratrice) : - Tombe volontairement. - Perd l'équilibre et tombe. - Que voulait-elle prouver à son grandpère ? Lexique : Trouve dans le dictionnaire le sens du mot "préjugé". Pourquoi, à ton avis, il a été choisi comme titre pour ce texte ?

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Oral A/- Premier moment : (L’élève doit s’appliquer à déployer un effort de concentration afin de comprendre le contenu du texte pour éventuellement réussir sa restitution)

Chagrin d’enfant Samba Diallo va quitter l’école coranique et revenir chez ses parents. Son cousin, chef de la tribu des Diallobé, de le lui annoncer. « Eh bien ! Tu pleures ? Voyons, à ton âge ? Tu n’es pas content de retourner près de ton père ? Viens ici, approche. » Le chef des Diallobé l’avait attiré sur ses genoux. Doucement, lui avait essuyé ses larmes. « Allons cesse de pleurer, c’est fini…tu sais, Samba Diallo, le maître est très content de toi…en allant lui dire adieu, tu lui conduiras ce Tourbillon, et tu le lui offriras » Restitution partielle : La question Les choix 1- Que va faire Samba - Quitter sa famille Quitter l’école Diallo ? coranique - Rentrer à l’école La question Les choix 3- Le chef des Diallobé - Le frère de Samba Diallo est - L’oncle de Samba Diallo - Le cousin de Samba Diallo La question Les choix 5- En voyant les larmes - a éclaté de rire. de Samba Diallo, qu’a - a consolé son cousin. fait le chef des - a pleuré à son tour. Diallobé ?

La question Les choix 2- Les Diallobé sont - D’une équipe sportive - D’une même tribu les membres - D’un groupe de chasseurs La question Les choix 4- Quand il a appris - a pleuré. la nouvelle de son - a sauté de joie. départ, Samba Diallo - n’a rien éprouvé.

La question 6- En allant dire adieu à son maître, l’enfant lui offrira

Les choix - Un très beau cheval. - Beaucoup d’argent. - Des fleurs.

Tourbillon était un magnifique pur-sang arabe, qui appartenait au chef. Tard dans l’après midi, Samba Diallo, monté sur tourbillon et accompagné de quelqu’un qui tenait le cheval par la bride, se dirigea vers la demeure du maître. Lorsqu’il arriva près de la maison, il descendit de cheval et marcha le reste du chemin. A la porte du maître, il se déchaussa, prit ses babouches à la main, et entra. Le maître était assis au milieu de ses élèves. Dès qu’il aperçut Samba Diallo, il se mit à lui sourire et se leva pour venir à lui. Samba Diallo courut et l’obligea à rester assis.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction

« Tu vois, mon fils, je ne sais même plus me lever. Allons bon, qu’est-ce ? Tu pleures ? Voyons, voyons, tu es courageux pourtant. Tu ne pleurais jamais quand je te punissais » Les élèves se taisaient. Samba Diallo eut un peu honte d’avoir pleuré devant eux. Restitution partielle : La question 1- Tourbillon c’est

Les choix - Un vent violent. - Le nom du cheval - Le nom d’un djinn.

La question 3- Arrivé devant la maison du maître, Samba Diallo

Les choix - a ôté son chapeau. - a enlevé sa gandoura. - S’est déchaussé.

La question 5- En voyant son maître, Samba Diallo courut

Les choix - Pour l’obliger à se lever. Pour l’obliger à rester assis. - Pour l’obliger à rester debout.

La question Les choix de 2- Samba Diallo va -Accompagné quelqu’un. voir son maître -Seul sur son cheval. - Tenant un cheval par la main La question Les choix 4- Par ce geste, Samba - N’aimait pas son maître. Diallo a montré qu’il - Ne voulait pas salir ses babouches. - Aimait et respectait son maître. La question Les choix 6- Samba Diallo a - Pleuré devant ses camarades. honte parce qu’il a - Ri au nez de son maître. - Monté tourbillon

(suite et fin de l’histoire) « Maître, je viens vous faire mes adieux. Je suis bien triste »

Les larmes de nouveau l’étouffaient. « Mon cousin, vous prie…de lui faire la grâce d’accepter… » Il désigna Tourbillon du doigt. « Juste ciel ! Ton cousin est vraiment trop bon ! Ce cheval est très beau ! Je ne peux pourtant pas en faire un cheval de trait. On ne peut demander au pur-sang de tirer la charrue. » D’après Cheikh Hamidou Kane. « Pages africaines » Restitution partielle : La question 1- La tristesse de Samba Diallo est due au fait qu’il

Les choix - Va offrir un cheval à son maître. - Va encore rester chez les Diallobé. - Va quitter son maître et son école. La question Les choix 3- D’après le maître, le - Très méchant. cousin de Samba - Trop avare. - Trop bon. Diallo est

La question Les choix 2- Il était de nouveau - Ses larmes. - La chaleur. étouffé par L’un de camarades.

ses

La question Les choix 4- Le maître trouve que -Un cheval de trait. - Une superbe monture. Tourbillon est Bon pour la boucherie.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Le récit : A quoi reconnaît-on ses genres ? Réception : proposer aux élèves l’écoute de ces trois extraits :

(A l’âge de treize ans, le jeune Gide se passionne pour la chimie) J’admire encore que ma mère m’ait laissé faire, elle mit à ma disposition, hebdomadairement, une somme assez rondelette que j’allais aussitôt place de la Sorbonne ou rue de l’Ancienne- Comédie en tubes, cornues, éprouvettes, sels, métalloïdes, acides enfin, dont certains, je m’étonne aujourd’hui qu’on consentit à me les vendre (…) Extrait (1) :

André Gide, Si le grain ne meurt.

Extrait (2) :

Il était une fois une pauvre femme qui s’en allait dans la montagne faire sa provision de bois pour se chauffer l’hiver. Un jour, une forte pluie se mit à tomber et la femme se réfugia dans une caverne pour se mettre à l’abri. Elle y trouva douze jeunes gens (…) Ces gens n’étaient autres que les douze mois de l’année. D’après Hubert Pernot, la fille aux roses Extrait (3) :

(la petite Cosette, orpheline de huit ans, vit chez les Thénardier,

aubergistes dans un petit village) (…) Cosette baisse la tête et prend un seau vide au coin de la cheminée. Dehors, il fait noir. La source coule dans le bois sombre, loin de la maison…Pauvre fille ! Elle a huit ans. Comme elle aurait voulu avoir sa maman ! Comme elle aurait voulu rire et jouer, comme rient et jouent les filles de la Thénardier. Victor Hugo, les misérables.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction

Exploitation : (Travail de reconnaissance) Après la 1ère écoute : a- Parmi ces trois extraits, lequel est un conte merveilleux ? b- A quoi ce récit peut-il être considéré comme invraisemblable ? c- Quels éléments du texte appuient une telle affirmation ? Après la 2ème écoute : a. Quel est l’extrait qui correspond à un récit historique (une autobiographie) ? b. Ans ce même extrait, le pronom « je » désigne aussi l’auteur. Comment ? c. Quelle est la précision du tout début du texte qui le montre ? Après la 3ème écoute : a -L’histoire de la petite Cosette est-elle authentique ? b- Que peut-on dire de l’auteur Victor Hugo ? c- Rappel : La définition d’un récit de fiction (récit de faits imaginaires et qui sont proches du réel) Les réponses apportées aux questions précédentes confirment-elles cette définition ? Illustration : (nous animerons le débat en nous référant à la culture de l’élève en la matière, laquelle est essentiellement faite des films qu’il regarde à la télévision …etc.) Des fictions algériennes très célèbres qui ont été adaptées pour le grand écran / la télévision :

Le titre de l’œuvre

Ecrite par :

L’opium et le Bâton

Mouloud Maâmeri

L’incendie

Mohamed Dib

Le vent des Aurès

Abdelhamid Benhadouga

Réalisée en film par : On ne peut bien sûr, se contenter d’évoquer les grands classiques du A. Rachedi cinéma algérien, il est donc souhaitable d’étaler cette Mustapha Badië (en recherche vers d’autres nationalités (cinéma feuilleton) égyptien, français, Lakhdar Hamina américain…)

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Langue

A/- Vocabulaire : Lexique relationnel : L'occurrence de la recherche sur la composition d'un film dans une séquence où l'on étudie le récit de fiction répond aux besoins ainsi formulés : 1. Sensibiliser l'apprenant aux processus de transformations que connaît une œuvre littéraire (le roman, la nouvelle…) pour éventuellement favoriser une clarté dans le concept "récit de fiction". Compte tenu de la proximité et la prépondérance du cinéma dans notre quotidien. 2. De part l'expérience qu'elle apporte à l'élève, cette référence alternative du texte cultiverait une vision consistante du récit de fiction, voire la suggestion d'idées plus ambitieuses dans la réalisation des projets (le visionnage d'un film par exemple…) Observons : A/ - Qu'est-ce qu'un film cinématographique ?

Affiche d'un film de cinéma

La naissance du film cinématographique Ce sont les frères Lumière (Louis et Auguste) qui pour la première fois ont projeté un film cinématographique. Cela s'est passé à Paris en 1895. Depuis le cinéma connaît un essor formidable, et occupe une place de choix dans la culture de l'homme moderne. Aux premiers films manquaient la parole (le cinéma muet) et les couleurs (les films en noir et blanc). Ces problèmes ont été résolus vers les années trente du siècle dernier. La réalisation d'un film passe par plusieurs étapes dont principalement : • L'écriture du scénario : en général, le scénariste adapte l'histoire écrite par un auteur aux besoins de la réalisation cinématographique : description de chaque scène avec les dialogues (le script). - 170 -

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction •

• • •

La distribution des rôles : le terme anglais "casting" est le plus souvent utilisé pour désigner cette deuxième étape, cela consiste à choisir les bons acteurs qui incarnent le mieux les personnages de l'histoire ainsi que la sélection de figurants. Le tournage : Une heure de film nécessite des semaines de tournage. Les prises de plans sont inlassablement répétées. C'est le réalisateur qui juge de leur bonne ou mauvaise qualité. Le montage : Il revient au monteur d'assembler les "bonnes"prises, synchroniser l'image et le son, enfin de raccorder les plans selon l'enchaînement des faits. La distribution : c'est l'exploitation commerciale du film, le distributeur loue le film aux gérants des salles de cinéma…Un film réussi est celui qui fait le plus d'entrées.

Réfléchissons : - Survoler ces deux points de la lecture : a- l'image du texte. / b- Reconnaissance du thème développé dans le texte. - Procéder à une lecture sélective du document : l'écrémage ciblera le réseau lexical inhérent au cinéma. Nous retiendrons : -

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Délimite la partie du texte où l'on parle de l'histoire du cinéma. Complète par des expressions du texte la phrase suivante : Les célèbres comédies de Charlie Chaplin, dit"Charlot", étaient des films…. en …. D'après le texte, par combien d'étapes passe la composition d'un film ? Voici une liste des métiers que l'on rencontre dans l'industrie cinématographique : le cascadeur; le scénariste; le producteur; l'acteur; le monteur; le figurant; le caméraman; la maquilleuse; le réalisateur; le distributeur… Classe-les selon qu'ils sont exercés devant ou derrière la caméra. Choisis parmi ces trois expressions la périphrase qui désigne "le cinéma" :

L'art de la lumière / l'art de la comédie / le septième art. - La projection d'un film peut prendre des heures. A ton avis que signifient les expressions : court métrage, long métrage ? - Certains films sont appelés "navets", pourquoi ? - Trouve dans le dictionnaire des mots de la même famille de : Réalisation / synchroniser / figurant / distribution. - Le mot "cinéma" n'a pas le même sens dans ces deux phrases. Comment ? J'aime le cinéma algérien. Arrête ton cinéma ! Recherche : Observe le générique d'un film à la télévision puis relève les noms des principaux collaborateurs en indiquant les différentes fonctions qu'ils y remplissent.

B/- Les principales catégories de films : Un classement des films en catégories peut donner lieu aux appellations suivantes : Une comédie musicale – Une aventure – Un film historique – Un dessin animé – Une comédie – Une science-fiction – Un film policier – Un western – Un film de guerre – Un documentaire … Définitions : voici, dans le désordre, des indications qui se rapportent à chacune des catégories citées au début de l'activité. A toi de les associer, sers-toi du dictionnaire : - C'est un film qui témoigne de la vie d'une personnalité, d'un peuple pendant une période de faits marquants. - C'est un film américain qui retrace la vie des cow-boys et les luttes qu'ils livrèrent pour conquérir les territoires des indiens. - C'est un film qui provoque le rire en raison de l'humour qui est sa principale caractéristique. - C'est un film où l'on entretient un suspens durant l'enquête; il est parfois appelé polar. - C'est un film où l'on s'intéresse à la nature, la vie des animaux… dans le but d'informer. - 171 -

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction - C'est un film truffé d'actions, d'événements imprévus et distrayants. - C'est un film qui nous projette dans le futur, dans une atmosphère dominée par le progrès technique. - C'est un film réalisé image par image à partir de plans dessinés. - C'est un film dont l'essentiel est la musique, la chanson et la danse. - C'est un film où l'on montre des scènes de batailles terrestres, navales et parfois aériennes.

Manipulation : Lis la présentation de ce film ensuite classe-le dans la catégorie qui s'y rapporte

d'esclaves. Les héros mènent alors une Le secret de la planète des singes Après leur retour d'un voyage dans le révolution contre ce renversement de temps, un petit groupe d'hommes retrouve situation. une terre en totale désolation. La troisième guerre mondiale a eu lieu durant leur Un film de Ted Post. absence. Les singes sont devenus les maîtres du monde et ont réduit les humains au rang Lexique thématique : Les autres formes de récit : L'activité se présente sous forme de synthèse regroupant les récits selon des critères que l'élève a développés grâce aux informations saisies durant l'apprentissage ou acquises dans son environnement immédiat : Observe les indications inscrites dans cette grille, puis complète – la par les signes (+/-) : réel

imaginaire

oral

Ecrit

Avec images

Sans images

Le conte Le roman La nouvelle Le film Le théâtre La légende Le feuilleton La bande dessinée Le fait divers L'autobiographie Le dessin animé

(NB : A répertorier en fonction du mode de communication propre à chacun de ces genres) - 172 -

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Manipulation : Trouve cinq titres d'histoires de formes différentes que tu pourras, par la suite, distinguer selon les critères de la grille - Lexique systématique : Les mots dérivés (la préfixation) : Définition : Les préfixes se placent devant le radical du mot (nom; adjectif; verbe) pour former un mot nouveau. Exemples : les mots 1. Les verbes : mener emmener; promener; amener; démener. de base 2. Les noms : port aéroport; report; apport; import; export… 3. Les adjectifs : voyant prévoyant; malvoyant. Très important : L'ajout du préfixe ne change pas nécessairement la classe du mot de base. Le verbe reste verbe; le nom reste nom et c'est le cas aussi pour l'adjectif. Cependant : Il est possible de dériver des verbes à partir d'adjectifs ou de noms par préfixation : Rond (adj.) Arrondir / Cercle (nom) Encercler.

Les différents sens des préfixes : Nous savons maintenant qu'un préfixe modifie le sens du mot auquel il s'ajoute. Par observation puis par déduction, nous allons préciser les valeurs de certains d'entre eux : Le mot de base Le mot dérivé Son sens après dérivation Valeur du préfixe Moteur

Quadrimoteur (quadri)

Avion à quatre moteurs

Evoque le chiffre 04

Dire

Prédire

(pré)

Dire à l'avance

Qui se fait avant

Valide

Invalide

(in)

Qui n'est pas valide

Idée de négation

Colonialisme

Qui est contre le colonialisme Mésentente

Idée de l'opposition

Union

Anticolonialisme (anti) Désunion (dés)

Lire

Relire

Lire de nouveau

Idée de répétition

(re)

Idée de séparation

Manipulation : (exercices oraux) 1. En te basant sur les valeurs de ces préfixes, trouve des sens aux termes suivants : Prévoir – un quadrilatère – la lutte antitabac- Un désaccord – Incomplet – Introuvable. 2. Quels sont les préfixes qui ont été placés à l'initiale du verbe "Faire" ? Défaire – Refaire – Satisfaire – parfaire – Contrefaire.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Application : Exercice-1- : (Qui sont-ils ?) Utilise ce que tu viens de découvrir concernant les métiers exercés dans le cinéma pour identifier ces personnes : - Il finance les moyens pour réaliser le film. - Il est le premier responsable lors du tournage. - Quand ils sont très connus, on les appelle des "stars". - Leurs rôles sont minimes et généralement sans aucun dialogue. - Son rôle est de mettre en valeur le visage et les traits des acteurs à l'aide de produits cosmétiques. Exercice-2- : (emploi du dictionnaire) Le mot anglais "casting" est l'équivalent de distribution des rôles. a - Voici une liste de verbes dont certains renferment cette idée. Lesquels ? Choisir– examiner –– Sélectionner- payerapprécier – Recruter – passer- Elire – jouer – tourner- Engager- Trier. b - Elargissement : La liste (1) propose les noms de dirigeants qui ont besoin de personnel. Ils recrutent les candidats (les recrues) dans la liste (2) : relie chaque élément de la 1ère liste à son équivalent de la 2ème liste. Liste (1) : Le président d'un club de foot; le propriétaire d'un restaurant; le directeur d'une chaîne de télé; un artisan; le chef d'une entreprise; le directeur d'une clinique; le gérant d'une station service Liste (2): Un journaliste – un pompiste – un apprenti – un gardien de buts – une sage-femme – un chef cuisinier – une secrétaire. c- Construction : Utilise les verbes "employer / embaucher / recruter / engager " avec les termes des deux listes précédentes pour construire des phrases. Exercice-3- : Complète ce passage lacunaire par les mots choisis dans cette liste. Attention à l'intrus ! Contempler- cache-poussière- la réplique – la brute – réprimander – l'affiche – film – particulièrement – western – la salle – la voiture – dialogue.

Le bon, la brute, le truand et… moi ! La première fois que j'avais vu ce film, c'était dans la salle de projection du foyer rural. Les films western m'ont toujours fasciné, et celui-là plus particulièrement. Je passais des heures à à contempler cette œuvre d'art qu’était l'affiche du film, et à rêver de winchester et de cachepoussière. J'avais appris une bonne partie du dialogue moi qui me faisais sévèrement corriger les jours de récitation. Pendant les récréations, deux de mes camarades me donnait la réplique : l'un faisait le truand et l'autre, malgré lui, la brute. Exercice –4- : Observe ces bribes de phrases disséminées dans cet ensemble, en les assemblant convenablement, tu obtiendras les définitions de ces trois formes de récit : le fait divers / le roman / la biographie. L'ensemble : C'est un récit assez long. C'est un article de presse- C'est l'histoire écrite – Il contient – Les faits y sont imaginaires mais – des informations sur les – de la vie de quelqu'un – ressemblent à la réalité – Son auteur est un biographe – circonstances d'un accident ou un crime …etc. –

Les définitions : Le fait divers La biographie Le roman - Emploi du dictionnaire-(la dérivation)

Exercice-5- : Voici une liste de mots dérivés sur le terme de base "NOM". Renom / Surnom / Prénom / Pronom. - Sépare à chaque fois le préfixe du radical. - Réutilise ces mêmes préfixes avec ces mots de base : gelé – estimé – meneur – passer – natal – dire.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Exercice-6- : Exercice-7- : a- Introduis le préfixe "BI" dans Emploie ces préfixes pour dériver des mots les mots suivants puis précise les sens obtenus ayant un sens proche que celui de l'expression en (aide-toi du dictionnaire) : italique : Anti / Re / In Cycle –latéral – métal – corne – place – moteur. La voiture de notre voisin est munie d'un b- Que signifient ces termes ? appareil contre le vol. bilingue – bimestre - biennal - Biathlon – J'ai lu et lu une deuxième fois ce polar. Bicolore - Bipède. L'auteur de cette nouvelle n'est pas connu. c- Sers-toi du dictionnaire pour effectuer une recherche de mots formés avec les préfixes suivants : "Multi" ; "Poly" ; "Tri" ; "Archi"; "Ultra" Exercice-8- A l'aide du préfixe "A" (Parfois en doublant la consonne initiale : ac, ad, ag, …) Exercice-9- : À l'aide de préfixes différents Dérive des verbes sur les adjectifs suivants (Il y forme deux ou trois verbes nouveaux sur chacun a idée de rendre+ la qualité, ex : plat/aplatir de ces verbes : Charger – jeter – passer – prendre – venir – dire : rendre plat) Exercice -10- : Choisis la bonne réponse : 1. Un arbre bicentenaire, c'est un arbre qui grave ; triste ; profond ; grand ; tendre; (a deux troncs/ a deux cents ans) sombre; long ; doux ; léger ; lourd ; pauvre ; 2. Un individu hypernerveux, c'est un Vil ; sain ; bête. individu qui (est très nerveux / est très calme) 3. Une personne polyglotte, c'est une personne qui (possède plus d'une glotte / parle plusieurs langues) 4. Un tableau multicolore, c'est un tableau qui (présente une seule couleur / présente plusieurs couleurs)

Divertissement : Inscris horizontalement les mots répondant aux Anagrammes : définitions suivantes et tu retrouveras Les mots que tu formeras avec ces lettres sont l'intégralité du mot vertical qui se dit de relatifs au milieu du cinéma : quelqu'un qui aime les aventures. CRMAAE – TLPUEAADSTOIU? LMRIEEUMLFIPJTCRUEEOTMRUOE A 1 E 2 T 3 R E 5

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Les définitions : 1. Objet volant pouvant être bimoteur ou quadrimoteur.2. Parfois appelé "le septième art".3. Elle ne parle point.4. Elles écrivent des romans. 4. Est synonyme de réel.

Le Master Mot : Le master mot est un mot de (06) six lettres à découvrir. Pour cela il faut s'aider des mots de cette liste. Ces mots sont accompagnés de chiffres qui indiquent le nombre de lettres qui occupent la même place dans le mot recherché. Aimer (1) – Acclimater (2) – Rameur (3) – Vite (2) – Partout (1) – Lier (1)

B/- Grammaire : Le passage du discours (ou style) direct au discours indirect Le dialogue est l'une des trois grandes constituantes du récit : le narrateur reproduit fidèlement ou rapporte dans un autre style les paroles ou les pensées des personnages. Les manières d'intégrer ces paroles dans le récit obéissent donc à des considérations de deux ordres. En quoi consiste chacune d'elles ? I/ Le discours (style) direct : Réfléchissons : Observons : Le renard dit au corbeau :" Tu es un grand 1. Le nombre de propositions que contiennent chanteur". les deux phrases. " J'ai une très belle voix" pense le corbeau. 2. rappel : Qu'est-ce qu'une phrase complexe ? 3. a- Séparons dans les deux exemples la parole de la principale introductive. (réf. Séquence -2- : Préambule) b- Etudions la situation de communication (qui parle à qui ?/ Qui rapporte les paroles ? / Comment rapporte-t-il ces paroles ? Retenons : / P2= Tu es un grand chanteur Ex (1) : P1= Le renard dit au corbeau Ex (2) : P1= pense le corbeau (sorte de monologue intérieur) / P2 = J'ai une très belle voix. La situation de communication Le narrateur (sa position) Comment rapporte-tIl la parole ? Typographie

L'émetteur (le renard) ; Le récepteur (le corbeau) ; le message (P2) - L'exemple n°1Il rapporte ce qui a été dit sans participer à l'échange (emploi de la 3ème pers. Dans la principale introductive) Il a reproduit cette parole telle qu'elle a été dite par l'émetteur (le renard). Seule P1 appartient à la narration. Cette parole est annoncée par les deux points et encadrée de guillemets.

Déduction : Quand le narrateur reproduit textuellement les paroles des interlocuteurs, c'est le discours (style) direct. Les propositions (La principale introductive + le propos) sont indépendantes. II/ Le discours (style) indirect : Observons Réfléchissons : Ex (1) : Omar dit qu'il n'a jamais possédé de 1. Le nombre de propositions que contient livres. Prop. Princ. Prop. Subord. Conj. chaque phrase. La structure (simple / complexe) de ces mêmes phrases. 2. Etudier la situation de communication. Analyser une phrase complexe c'est dire la 3. De quelle manière le narrateur a-t-il catégorie (ou la nature) et la fonction de chaque rapporté les paroles ? proposition qu'elle contient. 4. Analyser les deux phrases : Souligner la Ex (2) : Le petit garçon dit que ce livre lui principale et préciser la catégorie (la appartient. Prop. Princ. Prop. Subord. nature : conjonctive) de la subordonnée. - 176 -

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Conj. Retenons : Ex (1) : P1= Omar dit Ex (2) : P1= Le petit garçon dit

/ /

P2= Qu'il n'a jamais possédé de livres. P2= que ce livre lui appartient.

La situation de L'émetteur (Omar) ; Le récepteur (∅) ; Le message : P2. communication - L'exemple n°1La position du narrateur Dans les deux cas le narrateur est extérieur aux faits (emploi de la 3ème pers. Dans la principale) Cette fois P1 et P2 appartiennent à la narration. Cela implique que la parole n'a pas été reproduite telle qu'elle a été dite la 1ère fois. Le narrateur a inséré la parole dans une proposition subordonnée Comment ? conjonctive introduite par la conjonction de subordination "que".

Déduction : Quand le narrateur rapporte les paroles ou les pensées de quelqu'un sous forme d'une subordonnée conjonctive (par "que"), il le fait en opérant quelques modifications. C'est le discours (style indirect). Manipulation : Identification des deux styles : Précise les façons de rapporter les propos et la position du narrateur (impliqué / en dehors): -Je vous dis que je ne connais pas cet acteur. - Le chauffeur de taxi nous dit qu'il n'est pas -L'avocat déclare :"Mon client est innocent, libre, qu'il faut attendre le suivant. Votre honneur !" - " Je m'appelle Omar" murmure le petit garçon. N.B : La distinction entre celui qui parle (l'émetteur) et celui qui rapporte la parole (le narrateur) est d'une importance telle qu'une ambiguïté, à ce niveau, est l'hypothèque du passage avec succès d'un type de discours à l'autre.

III/ - Le passage du style direct au style indirect : Nous venons de saisir qu'au style direct les paroles sont reproduites telles qu'elles ont été initialement prononcées. Cette prise sur le vif du propos exige une ponctuation spécifique : les deux points, les guillemets et parfois les tirets (Les répliques d'un dialogue). En revanche, rapporter de manière indirecte ses propres paroles ou celles d'autrui suppose une permutation des niveaux de communications (Du dialogue à la narration). Et tout naturellement, cela provoque des changements dont voici les plus élémentaires : L'ordre des mots : La ponctuation : (S. direct) : "je n'ai pas vu ce film" me dit mon (S. direct) : Elle répond :" je ne connais pas ami. Parole au début+principale introductive cette personne". inversion du sujet. La parole (proposition indépendante) est (S. indirect) : Mon ami me dit qu'il n'a pas vu incorporée à l'aide des deux points et des ce film. guillemets. Principale toujours au début ordre normal (S. indirect) : Elle répond qu'elle ne connaît pas cette personne. de ses constituants (S+V…) On a supprimé ces signes de ponctuation puisque la parole a été rapportée dans une proposition subordonnée. "Que" assure le lien entre P1 et P2. - 177 -

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Les pronoms personnels et les adjectifs possessifs : (S. direct) : Je lui dis :" tu es obligé de montrer ton travail à tes parents". (S. indirect) : Je lui dis qu’il est obligé de montrer son travail à ses parents. La principale nous informe que le récepteur est la personne dont on parle (3ème pers.) c'est pourquoi après l'ouverture des guillemets tous les indices de la 2ème pers. Se sont déplacés à la 3ème pers.

Que devient l'impératif ? (S. direct) : Nabil conseille à son ami : "Ne regarde plus les films d'épouvante !". (S. indirect) : Nabil conseille à son ami de ne plus regarder les films d'épouvante. On peut dire aussi : Nabil conseille à son ami qu'il ne regarde plus les films d'épouvante. (verbe sub Au subjonctif) L'impératif est le plus souvent remplacé par l'infinitif lors du passage du style direct à l'indirect. (Les changements relatifs aux temps et ceux concernant les interrogations vont être pris en charge ultérieurement) Manipulation : A/- Voici cette parole "Je ne connais ni ton nom ni ne sais où tu habites " En t'appuyant sur les situations de communications indiquées dans le tableau rapporte-la de façon indirecte, en faisant attention aux changements qui s'imposent à chaque fois : Exemple :(moi à elle) Je lui dit que je ne connais ni son nom ni ne sais où elle habite. . Lui à toi Toi à eux Eux à nous Elle à moi Moi à toi Vous à eux B/- Rapporte ces paroles au style indirect : - "Sortez !" nous ordonne le directeur. - Je demande à ma grand-mère :"Raconte-moi une histoire". - Nous conseillons notre jeune frère :"Ne rentre pas tard !" Application : Exercice-1- : Lis le passage suivant ensuite identifie le style des propos rapportés par le Exercice-4- : narrateur : En imaginant la situation de communication appropriée (P1), intègre les énoncés suivants Le bègue des subordonnées conjonctives par "que" En entrant pour la première fois dans (P2) : dans sa nouvelle classe, Tahar se Ex : Il fera beau demain. disait qu'il allait passer un mauvais La présentatrice du bulletin météo affirme quart d'heure (…) La maîtresse lui qu'il fera beau demain. Demain sera le premier jour du ramadan. demanda d'un ton assez solennel Ils affichent complet pour toute la saison. :"Est-il vrai que tu as fait deux fois la Nous devons chercher le sens des mots sixième année ?". Le potache répondit difficiles dans le dictionnaire. Ce pain est frais et croustillant. qu'il était souvent absent à cause de Le train à destination d'Oran quittera le quai sa maladie. Il dégouttait de sueur, dans cinq minutes.

supportant mal ce silence qu'il devait combler de répliques improvisées (…) L'institutrice lui indiqua une place au fond, il s'y hasarda en titubant,

Exercice -5- : - 178 -

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction lançant dans l'air un pathétique :"Mer…merci ma …madame"

Rapporte au style indirect les paroles reproduites dans les exemples suivants : 1. Djamel dit : " Je préfère le théâtre à la 2. musique". 3. " Les films western sont trop violents" Exercice-2- : Voici une série de phrases pense la mère de Hakim. complexes, en encadrant les subordonnées 4. " Omar, dit le maître, est très intelligent". reconnais celles qui contiennent un discours 5. Harpagon crie :"Je suis assassiné !". indirect : • Mon grand père disait que la terre ne pouvait Exercice-6- : jamais ressembler à un ballon. Réécris d'une autre manière les indications • Mais tout le monde sait que la terre est (ordres, demandes, prières…) formulées dans ronde. les subordonnées conjonctives : • Je ne crois pas que mon aïeul le comprenne Mon père m'ordonne que je fasse le travail. un jour. Je le supplie qu'il m'épargne la corvée du • Il pensait que les savants sont de grands nettoyage. malades. Le policier somme le suspect qu'il lève ses • Ma mère m'apprit qu'il se mettait toujours mains. en colère contre ceux qui le contredisaient. Sa mère le prie qu'il reste sage. • Elle répétait tout le temps que c'est à cause de son analphabétisme. • Tout petit j'avais compris que j'étais un enfant chanceux. Exercice-7- : Transforme, si possible, les phrases du style Exercice-3- : indirect à l'autre style : Cette fois identifie les principales introductives a. Notre professeur nous dit que le livre est de discours après lecture du fragment que voici : notre meilleur ami. (…) Le petit Gavroche courut après eux et les b. Je ne pense pas qu’il puisse venir par ce aborda : "Qu'est-ce que vous avez donc, temps. moutards ? c. Le malfaiteur affirme qu'il a agi tout - Nous ne savons pas où coucher, répondit l'aîné. seul. - C'est ça ? dit Gavroche. Est-ce qu'on pleure d. Elle m'annonce qu'elle ira en voyage le pour ça ? Mômes, venez avec moi. mois prochain. - oui monsieur, dit l'aîné. Et les deux enfants le suivirent respectueusement. Ils avaient cessé de pleurer. C/- Conjugaison : Le mode indicatif : Les formes verbales et les aspects des actions. 1. Temps simple et temps composé (les formes verbales) Observons : - J'ai lu les nouvelles de Tahar Les verbes (ai lu ; dirige ; auras quitté ; était) sont parfois Ouattar. constitués d'un mot ou de deux mots, ils sont donc de deux - Le metteur en scène dirige les formes : acteurs. - Tu auras quitté la forêt au lever Forme simple (01 mot) Forme composée (02 mots) du soleil. Dirige ; était. Ai lu ; auras quitté. - Ce vieillard était un brave (Radical+ terminaison) (Auxiliaire + P. passé) guerrier. La conjugaison active révèle deux formes verbales : Une Réfléchissons : forme simple (lorsque le verbe est conjugué à un temps • Lire les exemples. simple) et une forme composée (lorsque le verbe est conjugué à un temps composé). Ainsi, la détection de la • Souligner les verbes. - 179 -

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction •

De combien de mots sont forme verbale nous oriente vers l'identification rapide du temps auquel sont datés l'action ou l'état. formés ces verbes ? • Déterminions alors leurs formes. Retenons : Le présent et l'imparfait (dirige / était) sont des temps simples. Par contre, le passé composé et le futur antérieur (ai lu / auras quitté) sont des temps composés. 2. Correspondance : temps simples / temps composés : Le mode indicatif comprend huit temps ayant chacun des valeurs d'emploi très particulières. On les répartit de la manière suivante : 04 temps simples : leur formation 04 temps composés : leur formation Le présent Radical du verbe+ les Le passé composé Aux. Avoir/ Etre au présent terminaisons du temps. + P. Passé du V. Le passé simple Radical du verbe+ les Le passé antérieur Aux. Avoir/ Etre au P. terminaisons du temps. simple + P. Passé du V. Le futur simple Infinitif du verbe + les Le futur antérieur Aux. Avoir/ Etre au F. terminaisons du temps simple + P. Passé du V. L'imparfait Radical du verbe+ les Le plus- que- Aux. Avoir/ Etre à parfait terminaisons du temps. l'imparfait + P. Passé du V. NB : Ces désinences varient en fonction du groupe verbal (1er gr. 2ème gr. Et verbes irréguliers) Manipulation : (oralement) A. Ecoute les énoncés suivants puis indique si le verbe est conjugué à un temps simple ou temps composé : - Nous avons réalisé notre projet. - Je serai parti avant l'aube. - Ce romancier est renommé. - Vous pratiquez un sport dangereux. - Hassan présentera sa nouvelle chanson à la - Tu lis un roman de Nadjib Mahfûz. radio. - Mon père faisait des essais en poésie. - La grêle avait causé beaucoup de dégâts. B. À quelles personnes sont présentées les actions suivantes : Avions connu ; trouveras; cherchai ; visez ; diront; regarda ; finissais ; ont pu; aurai voulu ; eut choisi. C. "Lire une histoire" à la 1ère pers. Du singulier : Consigne : place ces différents prédicats dans la bonne case du tableau ci-dessus. Aurai lu une histoire / lisais une histoire / lus une histoire / avais lu une histoire / eus lu une histoire / lis une histoire / lirai une histoire/ ai lu une histoire. 3. L'aspect des actions : (Le bébé va se lever, il se lève, il s'est levé) L'action peut être considérée selon différentes notions : elle est réelle, envisagée, voulue ou soumise à une condition (le mode). Elle est passée, présente ou future (le temps). En cours d'accomplissement ou accomplie (l'aspect). Ex : Le train roule sur les rails. L'action "roule" n'est pas achevée dans le temps, V (f. simple / tps simple : le présent) elle est entrain de se faire (aspect non-accompli) Ainsi, Sur l'axe des temps : Ex : le contrôleur nous explique pourquoi le train a fait du retard. Le passé composé Le présent X A fait Explique : Forme simple / temps simple – le présentForme composée / temps composé : Aspect : non-accompli (l'action a commencé --- le passé composémais elle est toujours en cours Aspect : accompli (l'action est achevée d'accomplissement. - 180 -

Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction dans le temps) En général : Les temps simples expriment un aspect non-accompli de l'action, en revanche les temps composés expriment l'action accomplie. Elargissement : Des périphrases verbales permettent de marquer ces deux valeurs d'aspects quand elles indiquent : - Le début de l'action : commencer à ; se mettre à (ex : Il s'est mis à pratiquer le judo.) - L'évolution (déroulement/ durée) de l'action dans le temps : continuer à; ne pas cesser de; ne pas arrêter de; être en train de (ex : Il n'a pas cessé de militer pour la liberté de son pays.) - L'achèvement de l'action : achever de; finir de (ex : nous avons fini d'installer l'antenne.) Application : Exercice-1- : Souligne tous les verbes Exercice-2- : La grille suivante indique des conjugaisons de ce passage, puis répartis les dans le des verbes "avoir" et "être" aux 04 temps simples de tableau qui suit en t'appuyant sur leurs l'indicatif : formes : Le présent Le passé Le futur L'imparfait Le bébé lion simple simple Alors Patricia me raconta en détail J'ai / elle a Tu eus / J'aurai / Elle avait / comment elle avait soigné le bébé lion. / vous elle eut / vous nous avions / "J'ai commencé par le nourrir au avez / ils nous aurez / il avait biberon, puis je lui ai donné beaucoup ont eûmes elles de sucre, je l'ai habitué au porridge. Il auront dormait avec moi. J'ai veillé à ce qu'il Nous Il fut / Elle sera / Elles étaient / ne prenne jamais froid. Quand il était sommes / vous nous tu étais / vous en sueur, je l'essuyais. Quand les tu es / fûtes / ils serons/ ils étiez. soirées étaient fraîches, je le couvrais elles sont furent seront de mes propres lainages. Quand il est Consigne : 1. Indique les temps auxquels sont conjugués devenu bien gras, bien lisse, j'ai donné ces verbes de formes composées : une fête pour son baptême." J'aurai voulu… / elles étaient venues… / j'ai choisi… / J. Kessel, le elle eut cru…/ vous étiez arrivés…/tu es sorti…/ ils lion. seront partis…/ vous avez vu…/ vous aurez dit…/ elle Porridge = bouillie de flocons avait répondu…/ il fut venu…/ nous avions connu…/ il d'avoine. avait raconté… Temps simples Temps 2. Conjugue à la 2ème pers. Du singulier et composés du pluriel, aux 04 temps composés de l'indicatif, les verbes : construire / sortir / jouer / arriver.

Exercice-3- : Chacune des phrases complexes suivantes est constituée de deux propositions (P1+P2). En situant les actions dans l'axe des temps, précise si elles sont accomplies ou en cours d'accomplissement : • Il affirme qu'il a vu le cambrioleur pénétrer dans la villa. • Le chauffeur disait qu'il était parti à six heures. • Tu sortiras dès que j'aurai fini de parler. • Lorsque le roi fut guéri, ses sujets organisèrent des fêtes dans tout le royaume.

Exercice – 4- : A- Construis cinq phrases où tu fait associer le verbe "pleuvoir" avec les expressions suivantes : se mettre à ; continuer de ; finir de ; ne pas cesser de; cesser de ; être en train de ; continuer de. B- Indique la valeur d'aspect exprimée par chacune des périphrases. Exercice-5- : Systématisation : Réalise un tableau de conjugaison des verbes "avoir" et "être" aux huit temps de l'indicatif.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction D/ Orthographe : Les mots invariables (les adverbes) Les adverbes sont des mots invariables : Ils ne changent jamais d'orthographe. On les emploie pour modifier le sens d'un verbe, d'un adjectif, d'un nom, voire d'autres adverbes. Ex : Tu parles. En introduisant un adverbe dans l'exemple, nous en modifierons le sens. Tu parles beaucoup. La quantité. Tu parles trop. Tu parles toujours. La durée (le temps) Tu parles bien. La manière. Les catégories d'adverbes : (La leçon s'étendra sur deux séquences, il est préférable de scinder l'étude de ces catégories) Les adverbes de temps : Aussitôt dit, aussitôt fait. (Les plus courants) Aujourd'hui, demain, hier, autrefois, aussitôt, tantôt, plutôt, bientôt, tôt, déjà, depuis, quelquefois, parfois, soudain, maintenant, souvent, toujours, jamais, encore, désormais, dorénavant, longtemps…etc. Ex : il était déjà trop tard quand il se rendit à son travail. Il décida de ne plus jamais prendre les bus, désormais c'est en taxi qu'il va se déplacer. Les adverbes de lieu : La chambre était sens dessus dessous. Ici, là, là-bas, dedans, dehors, ailleurs, derrière, devant, dessus, loin, où, partout, autour…etc. Quelques locutions adverbiales : Quelque part, nulle part, en arrière, en avant, au dessus…etc. Ex : Il regarda à droite, à gauche ensuite il pénétra à l'intérieur de la petite échoppe par la porte de derrière. Attention : certains adverbes de lieu peuvent être employés comme noms : l'arrière de la voiture; le devant de la scène… Les adverbes de manière : Les adverbes en "ment" : merveilleusement, poliment, gentiment, courageusement...etc. , volontiers, mieux, bien, exprès, mal…etc. Quelques locutions : Par cœur, en vain, à contrecoeur, au hasard, à cœur joie, à reculons, à tâtons, …etc. Les adverbes de quantité et d'intensité : Aussi, très, si, trop, peu, beaucoup, assez, tant, combien, environ, presque, davantage…etc. Les locutions : A moitié, à demi, à peine, à peu près…etc. Ex : Il a fait à contrecoeur son devoir pourtant les exercices étaient très faciles. Manipulation : (identification) – A quelle catégorie appartiennent les adverbes employés dans ces exemples ? - Je veux savoir combien coûtent les cerises. - D'ici, nous pouvons admirer ce feu - J'ai appris ma leçon par cœur. d'artifices. - Tu dis que tu es assez grand pour résoudre - Vous avez presque fini votre projet. tes problèmes. Application : Exercice -1- : Observe les extraits suivants puis : b- Compose des phrases avec ces expressions dont le sens sera modifié à l'aide d'un adverbe d'intensité ou • Encadre les adverbes. • Détermine leur nature en complétant le de quantité que tu proposeras : Aimer la musique ; être sage; regarder la télé; être tableau ci-après : jaloux; paraître vieux; boire de l'eau; habiter loin. Ext.1 : Nos voisins Cherif, Rabah et Béchir c- Complète l'énoncé suivant par le bon adverbe : chassent souvent dans la forêt. Grâce à Tant –très- à peine - assez – presque – peu – davantage.

leurs chiens Médor et Mirza Ils ramènent beaucoup de gibier.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Ext.2 : (…) Devant le peloton des guides, le prince pousse son cheval à l'éperon. Derrière lui, accroupi, Arga s'accroche maintenant de ses griffes saignantes, dans la croupe, dans la chair du cheval. Il y avait plus d'une lune qu'on marche, nuit et jour, et depuis longtemps (…) Ext.3 : (…) J'aimais travailler; j'aimais travailler bien; j'aimais travailler vite; j'aimais travailler beaucoup; je ressemblais ainsi à ma grand-mère qui était une travailleuse dure, et qui avait tant travaillé dans son existence qu'elle en avait le corps tout cassé (…)Ext.4 : Je ne ma rappelle pas combien de temps il nous fallut pour explorer le quartier (…) Adv. De Adv. De Adv. De Adv. De lieu temps quantité manière

L'étranger Il était …midi quand un homme entra dans le magasin. Il était…grand de taille et …bavard. … curieux de nature, je n'ai pas pu connaître de lui…que ce qu'il est venu chercher : du tabac à priser."J'aurai …voulu vous rendre service, monsieur, mais on n'en trouve plus sur le marché" …avais-je terminé mes explications qu'il était dehors.

Exercice -3- : "Dorénavant" Voici votre nouvelle maison : dorénavant vous habiterez ici. Imagine des suites à ces propos inachevé, tu imiteras l'exemple : Voici le nouveau directeur : Les vacances sont finies : Tu ne prendras plus le bus : Ce jeune acteur est devenu célèbre : Exercice-4- : "Où ? Quand ?" Réponds à cette série de questions en employant des adverbes de lieu et temps dans les phrases : Où sont posées les clés de la voiture ? Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ? De quel côté de la maison il est sorti ? Est-il arrivé à l'heure ?

Exercice -2- : a- Réécris les exemples suivants en Exercice-5- : Observe ces exemples puis souligne les imitant le modèle que voici : locutions adverbiales de manière qui y sont Hocine aime les films. Il est passionné de cinéma. employées : Petit à petit l'oiseau fait son nid. Hocine aime beaucoup les films. Il est très attiré Il criait à tue-tête :"Je suis innocent !". par les acteurs. A cheval, on monte à califourchon. Hocine n'aime pas trop les films. Il est peu attiré La chambre des garçons était sens dessus par les acteurs. dessous. Il pleut de plus belle. Linda consomme les chocolats. Elle est Cet homme vit au hasard. friande de chocolats. Exercice-6: Trouve dans le dictionnaire des Mon père bricole à la maison. Il est satisfait proverbes construits avec ces adverbes : de ce qu'il réalise. Tant – à demi – beaucoup – devant – jamais – Ce livre intéresse les étudiants. Il est lu. La lutte attire les jeunes. Ce sport est entre. pratiqué.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction Ecriture

A/- Préparation à l'écrit : Activité (1) : I/- Elaborer la fiche d'un film : Un bon petit diable.- Comédie française Fiche du film (coul.)de Jean Claude Brialy : en France, au Titre du film : siècle dernier, l'histoire d'un petit garçon au Réalisateur : cœur d'or mais à l'esprit diabolique. D'après le Acteurs principaux : roman de la Comtesse de Ségur. Avec Alice Genre : Sapritch, Bernadette Lafont, Philippe Clay, Epoque : Michel Creton, Paul courtois. Lieu : Thème : (Voir séance de l'Oral) II/- Ecrire la présentation d'un film à partir d'une fiche : C'est……………………………………………… Fiche du film Titre du film : Ali Baba et les quarante voleurs …………………………………………………… …………………… Réalisateur : Jacques Becker Acteurs principaux : Fernandel et Samia Gamal Genre : Aventures comiques.

Activité (2) : Observons : Ext.1 La petite fille joue à cache-cache

Réfléchissons : Position du narrateur : 1- Complète cette grille par les adverbes "oui"/"non" :

"Cherche-moi bien, papa ! Ne trouve pas tout de suite ! Ne regarde pas encore ! Attends moi un Ext.1 Ext.2 Ext.3 peu !" J'attends, ravi de la voir heureuse. Je la Narrateur cherche partout, là où elle n'est pas. Je cherche témoin encore, puis je la trouve. Quel bonheur ! Narrateur …………………………………………………… extérieur Ext.2 Le brouillard 2. Justifie. Le boulevard était si dense, boulevard de la Redoute, Qu'il crut prudent de raser les murs; sur Dans le premier extrait, le passage entre sa droite, les phares des autos chassaient devant guillemets est à la 1°pers. S'agit-il du eux une lumière mouillée et il était impossible de narrateur ? Qui du père ou la fille raconte la savoir où finissait le trottoir. Il y avait des gens scène ? autour de lui; il entendait le bruit de leurs pas, Réécris le premier passage comme si le mais il ne voyait personne. père n'est qu'un personnage impliqué …………………………………………………… seulement dans les faits. Ext.3 Départ en colonie Quels changements apportera-t-on au cas où Par un matin tout rose, Loulou, Capdeverre et le personnage du second extrait se charge Ramélie, entourés de leurs parents, partirent en de la narration ? colonie de vacances, avec leurs valises chargées Confie la narration du 3° extrait à Ramélie de linge marqué à l'encre violette (…) Olivier les ensuite à Olivier. accompagna jusqu'à l'autocar.

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Projet (1) : la position du narrateur dans le récit de fiction B/- Production écrite : Consignes : 1- Lis ces pages du roman "Tony et l'énigme de la Zimbollina" (les pages de couverture et la table des matières) puis remplis la fiche de lecture en cherchant les informations dans les illustrations et la présentation de l'histoire résumée :

L'auteur du roman : Le titre de l'œuvre : Le public auquel est destinée cette histoire (enfants / adolescents / adultes) : Le nom du héros : Que fait-il ? (Il mène une enquête pour découvrir quel secret ?) L'histoire est contemporaine : L'histoire est d'une autre époque : Le lieu où se déroule l'histoire : Les chapitres du roman sont mentionnés dans la table. Peux-tu affirmer le fait qu'il s'agit d'un récit vraisemblable ? en t'appuyant sur ce qui est annoncé dans les titres et sur ce qui est porté dans la présentation.

2- Imagine une version de l'histoire où tu te mets à la place du héros (Tony), tu participes ainsi aux événements que tu racontes au fur et à mesure qu'ils se déroulent (tu choisiras le présent comme temps - 185 -

MEMENTO

(grammaire/vocabulaire/conjugaison/orthographe)

I-(Abréviations : fonctions des mots dans la phrase) C.O complément d'objet V verbe Att. attribut du sujet C. C. L compl. circonst. de lieu C. C. Moy. compl. circonst. de moyen D. déterminant

S. sujet C. O. D compl. d'objet direct Att. O attribut du compl. D'objet C. C. T compl. circonst de temps C. C. Man. compl. circonst. de manière Ep. épithète

s. sujet grammatical C. A compl. d'agent C. C compl. circonstanciel C. C. C compl. circonst de cause N. nom C. D. N compl. Du nom

(Nature des mots) Le français compte neuf espèces de mots : 2. le verbe Cinq de forme variable (en 1. le nom 3.l'adjectif fonction du genre et du nombre) 4. l'article (Défini : le; la; les. Indéfini : un; une ; des. Contracté : à le : au; à les : aux; de le : du; de les : des. Partitif (désignant une partie de la chose exprimée : de, du, de la, des : ex : Nous avons acheté de la laitue, du poisson… 5. le pronom Les quatre invariables

autres

restent 1. L'interjection/ l'onomatopée (Eh ! Vroom !) 2. La préposition (devant un complément : sur; durant; pendant; en; dans…) 3. La conjonction (de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car…locutions : en effet; de plus; aussi; cependant…/ de subordination : que; parce que; puisque; en attendant que; avant que; pour peu que; de peur que, quoique; si bien que; bien que…etc.) 4. L'adverbe (il modifie le sens d'un verbe, d'un adjectif, voire un adverbe : Ex : il roule trop vite.)

(Structure de la phrase) La phrase simple : Elle est constituée d'une seule proposition indépendante. La phrase complexe : Elle est constituée de plusieurs propositions qui peuvent être : Juxtaposées : Ex : La vipère dormait; je la saisis par le cou. Coordonnées : Ex : j'étais encore bien jeune et me souviens peu des premières années de mon séjour à l'école. Subordonnées : Ex : La chaussée est glissante parce qu'il a plu. Les différents rapports et les sortes de propositions : Les propositions sont indépendantes lorsqu'elles sont séparées par une virgule, un point virgule, les deux points (La juxtaposition) ou jointes entre elles par une conjonction de coordination (La coordination). En revanche, la subordination place une voire plusieurs propositions sous la dépendance d'une principale dont elles complètent le sens (Subordonnées relatives; Subordonnées conjonctives; Subordonnées interrogatives). (les principaux signes de ponctuation) Le point (.); le point d'interrogation (?); le point d'exclamation (!); la virgule (,); le point-virgule (;); les deux points (:); les points de suspension (...); les parenthèses (); les crochets ; les tiret (-); L'astérisque (*); les guillemets (" "); La barre oblique (/); la majuscule; l'alinéa. (Pronoms et adjectifs) le pronom représente un nom, un adjectif, une phrase et assure les mêmes fonctions que le nom. L'adjectif qualifie ou détermine le nom qu'il accompagne. - 185 -

Les pronoms personnels - Sujet : je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles, moi, toi, lui, eux… - Complément : le, la, les, me, te, se, m', t', s', moi, toi, soi, nous, vous, lui, leur - Neutres : Il (sujet apparent) : il fait beau. / le remplaçant une proposition : tu veux partir, je le sais. / EN (de cela)

possessifs Un possesseur (un possédé) : le mien, la tienne, le tien, le sien… Un possesseur (plusieurs possédés) : les miens, les tiens, les siens, les siennes… Plusieurs possesseurs (un possédé) : le/la nôtre; le/la vôtre; le/la leur. Plusieurs possesseurs (plusieurs possédés) : les nôtres; les vôtres, les leurs.

démonstratifs Sujet : cela me fait plaisir. C. O. D : j'aime bien celui-là. Sujet à qui l'on attribue une qualité : C'est un homme. C'est délicieux. C'est moi. Compl. Circonst. : Sur ce, je vous quitte.

relatifs Forme simple : Qui, que, dont, où, quoi. Forme composée : lequel, laquelle, lesquels; lesquelles, auquel, auxquels, auxquelles, à la quelle, de laquelle, duquel, desquels, desquelles Forme composée invariable : Quiconque; qui que ce soit; quoi que ce soit…

indéfinis On, Personne, nul, nulle, pas un, pas une, aucun, aucune, rien, certains, certaines, plusieurs, quelqu'un, quelque chose, l'un/l'autre, d'autres, tous, toutes, tout, n'importe qui, n'importe quoi, chacun, chacune, la plupart…

interrogatifs Avec antécédent : Lequel ? Laquelle ? lesquels ? lesquelles ? (voici trois couleurs. Laquelle préférez-vous ?)

Sans antécédent : Qui ? Que ? Quoi ? (je

veux savoir à quoi tu penses)

Pronoms neutres : Qu'est-ce que ? Qu'estce qui ? ce que/ ce qui (interrogation indirecte)

Les adjectifs exclamatifs

Possessifs/ démonstratifs Quelle A/-mon, ton, histoire ! son, ma, ta, Quel idiot ! sa, mes, tes, Quelles ses, notre, belles fleurs ! votre, leur, Quels nos, vos, salauds ! leurs. (l'admiration, B/- Ce (ci-là)Cet (ci-là) la joie, l'indignation, Parfois : cet le mépris, homme-là. l'antipathie… Cette (ci-là) / Ces (ci-là)

indéfinis

interrogatifs

Divers, maint, nul, plusieurs, quelconque, aucun, chaque, autre, certain, tel, même, tout… Ex : je n'ai trouvé aucune âme qui vive.

Quelle heure est-il ? Quels tissus avez-vous choisi ? Quel est votre numéro ? Quelles histoires a-til écrit ?

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Numéraux cardinaux Nombre exact d'êtres ou de choses désignés) zéro, un, deux, trois, quatre…

Numéraux ordinaux indique la place de l'être ou de la chose dans une série) le premier, la quatrième, la sixième…

(Les principaux rapports logiques) Très important : la phrase simple et la phrase complexe ont une construction similaire : la subordonnée relative par exemple fait partie d'un groupe nominal, les subordonnées conjonctives indiquent l'objet ou les circonstances de l'action exprimée dans la principale, tout à fait comme les mots ou groupes de mots qui assurent ces fonctions dans la phrase simple (la proposition indépendante). En général : La proposition Sa fonction Introduite par Se substitut à …dans subord. la phrase simple -Compl. de l'antécédent. Qui, que, où, dont, Un adjectif qualificatif Elle est parfois : lequel, quiconque… épithète ou un CDN - Sujet : qui vivra verra (voir tableau) La petite fille aux yeux Relative - Compl. De verbe : bleus. J'offre ce cadeau à qui le mérite. Complétive (ou Complément d'objet du verbe conjonctive Compl. principal : Un Complément D'objet) après les Nous estimons que tu as fait Que d'objet. verbes : dire, penser, un excellent travail. croire, vouloir, savoir, Nous pensons du bien conseiller, ordonner, de ton travail voir, espérer, aimer, craindre… Infinitive : après ces Complément d'objet du verbe Un complément d'objet. verbes de perception : principal : voir, entendre, écouter, J'entends siffler le train. J'entends les ∅ regarder, sentir (les deux verbes n'ont pas le sifflements du train. même sujet) Interrogative : après Complément d'objet du verbe des mots interrogatifs : Un complément d'objet. un verbe de sens principal : quel, qui, lequel, interrogatif : dis-moi, Nous voudrions savoir s'il est comment, pourquoi, Nous voudrions je veux savoir, je ne venu; comment va sa jambe et quand, où, combien… connaître son état. sais pas, je me ce qui lui est exactement demande, nous arrivé. aimerions bien savoir… Quand, lorsque, après Un C. C. de Temps. La temporelle C. C. T du verbe principal : (Conjonctive : Quand la nuit tombe, le petit que, jusqu'à ce que, Le petit village s'endort circonstancielle de village s'endort. avant que… à la tombée de la nuit. temps) Parce que, La causale C. C. C du verbe principal : (conjonctive : Il conduit vite parce qu'il puisque… circonstancielle de veut arriver avant la nuit. cause) La consécutive (conjonctive : circonstancielle de conséquence)

comme, Un C. C. de cause : Il roule vite à cause de son retard.

C. C. de conséquence du Si bien que, de sorte verbe principal : que, tellement…que, Il a tellement changé qu'on si…que ne le reconnaît plus.

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La finale (conjonctive C. C. de but du verbe Pour que, afin que, de Un C. C de but. : circonstancielle de principal : peur que… but) Elle a pris un taxi pour Elle a pris un taxi pour qu'elle arrive à l'heure. arriver à l'heure. La concessive conjonctive : circonstancielle d'opposition / ou concession) La conditionnelle conjonctive circonstancielle condition)

(ou C. C. d'opposition du verbe Alors que, bien que, C. C. d'opposition principal : Yacine révise ses malgré que, tout…que Malgré son jeune âge, cours alors que son frère il conduit une voiture. de s'amuse.

La comparative conjonctive circonstancielle comparaison)

(ou C. C. de comparaison du Autant…autant, Un C. C de : verbe principal : comme, d'autant plus comparaison de Il me regarda comme on que, e même que, Il est plus fort que son dévisage un inconnu. aussi…que frère.

(ou C. C. de condition du verbe : principal : de S'il fait beau, nous irons nous promener.

Si, pour vu que, soit que…soit que, au cas où, à condition que, pour peu que…

Un C. C. de condition Nous restons à la maison en cas de mauvais temps.

La subordonnée participe équivaut à une circonstancielle de temps, de cause, de condition… : (Le temps) Le printemps s'annonçant, les hirondelles arrivent. (quand le printemps…) (La cause) La voiture réparée, mon père paye la facture. (vu que la voiture…) (La condition) Lui licencié, elle ne mettra plus les pieds dans l'entreprise. (s'il est licencié…)

II-

Les temps et les modes (Voix active) Temps simples (forme simple du verbe) Modes Indicatif Présent je finis Passé simple je finis Futur simple je finirai Imparfait je finissais Conditionnel Présent je finirais Subjonctif

Présent Imparfait Présent Présent Présent

Temps composés (forme composée du verbe) Passé composé j'ai fini Passé antérieur j'eus fini Futur antérieur j'aurai fini Plus-que-parfait j'avais fini Passé 1ère forme j'aurai fini Passé 2ème forme j'eusse fini Passé que j'aie fini Plus-que-parfait que j'eusse fini Passé aie fini Passé ayant fini Passé avoir fini

que je finisse que je finisse Impératif finis Participe finissant Infinitif finir (Voix passive) Temps simples (forme composée du Temps composés (formes surcomposées du verbe) Modes verbe) Indicatif Présent je suis aimé (e) Passé composé j'ai été aimé (e) Passé simple je fus aimé (e) Passé antérieur j'eus été aimé (e) Futur simple je serai aimé (é) Futur antérieur j'aurai été aimé (e) Imparfait j'étais aimé (e) Plus -que –parfait j'avais été aimé (e) ère Conditionnel Présent je serais aimé (e) Passé 1 forme j'aurais été aimé (e) Passé 2ème forme j'eusse été aimé (e) Subjonctif Présent que je sois aimé (e) Passé que j'aie été aimé (e) Imparfait que je fusse aimé (e) Plus-que-parfait que j'eusse été aimé (e) Impératif Présent sois aimé (e) Passé aie été aimé (e) Participe Présent étant aimé (e) (s) Passé ayant été aimé (e) (s) Infinitif Présent être aimé (e) (s) Passé avoir été aimé (e) (s) - 188 -

(Voix pronominale) Temps simples (forme composée du Temps composés (formes surcomposées du verbe) Modes verbe) Indicatif Présent je me trouve Passé composé je me suis trouvé (e) Passé simple je me trouvai Passé antérieur je me fus trouvé (e) Futur simple je me trouverai Futur antérieur je me serai trouvé(e) Imparfait je me trouvais Plus -que –parfait je m'étais trouvé (e) Conditionnel Présent je me trouverais Passé 1ère forme je me serais trouvé (e) Passé 2ème forme je me fusse trouvé (e) Subjonctif Présent que je me trouve Passé que je me sois trouvé (e) Imparfait que je me trouvasse Plus-que-parfait que je me fusse trouvé (e) Impératif Présent trouve-toi Passé inusité Participe Présent se trouvant Passé s'étant trouvé Infinitif Présent se trouver Passé s'être trouvé

Verbes irréguliers : le verbe composé se conjugue sur le modèle du verbe simple correspondant, voici quelques exemples : Acquérir : conquérir, requérir, s'enquérir Apercevoir : concevoir, décevoir, percevoir, recevoir Mettre : admettre, remettre, soumettre, promettre, permettre, commettre Extraire : soustraire, traire, distraire Pondre : fondre, tondre, correspondre, répondre Lire : élire. Sentir : mentir, se repentir, ressentir, démentir Mordre : tordre, perdre. Luire : nuire. Offrir : couvrir, ouvrir, souffrir, Rendre : défendre, descendre, reprendre, pendre, prendre, surprendre, apprendre, épandre, répandre, vendre, tendre, prétendre, fendre Devenir : s'abstenir, entretenir, tenir, retenir, venir, revenir, subvenir, se souvenir, appartenir, Suffire : confire. Inclure : exclure, conclure (excepté : inclus, incluse) Dire : contredire, prédire, interdire, dédire, médire (sauf pour la 2ème pers. Pluriel : vous dites / vous médisez…) Déduire : réduire, détruire, construire, enduire, induire, introduire, traduire, séduire, produire, instruire, cuire, Contraindre : plaindre Mouvoir : émouvoir Assaillir : tressaillir, défaillir Ecrire : circonscrire, décrire, inscrire, souscrire, prescrire, proscrire, transcrire Astreindre : peindre, geindre, atteindre, ceindre, empreindre, enfreindre, éteindre, étreindre, feindre, restreindre, teindre. Absoudre : résoudre, dissoudre (sauf participe passé : dissout, dissoute) Voir : pourvoir (je pourvus, je vis au passé simple) Paraître : disparaître, apparaître, reparaître, réapparaître. Quelques particularités orthographiques (verbes du 1er groupe) : - 189 -

1. les verbes en "CER" : ils prennent une cédille devant les désinences commençant par a; o Ex : je renonçai; nous renonçons 2. Les verbes en "GER" : ils intercalent un e devant les terminaisons commençant par a; o Ex : je longeais ; nous longeons 3. Les verbes en "OYER"- "UYER" : devant un e muet, on remplace l'y par un i. Ex : j'appuie / nous appuyons – je nettoie / nous nettoyons 4. Les verbes en "EYER" : ils gardent l'y : Ex : je grasseye; nous grasseyons. 5. Les verbes en "AYER" : ils peuvent conserver l'y, mais aussi s'écrivent avec i devant un e muet : Ex : je paye ou je paie 6. Les verbes en "ELER","ETER" : dont la dernière syllabe du verbe à l'infinitif est précédée d'un E. Deux cas se présentent alors à nous : Soit ils redoublent le "l" ou le "t" sauf avec la 1° et la 2° pers. Du pluriel (j'appelle; je jette / nous appelons; vous appelez; nous jetons, vous jetez) cacheter, ficeler, craqueler, amonceler, empaqueter, déchiqueter, renouveler, niveler, ensorceler, denteler, morceler, carreler, feuilleter, souffleter…etc. Soit ils prennent un accent grave sur le E précédant la dernière syllabe (je ramène / nous ramenons/vous ramenez) geler, harceler, modeler, acheter, épeler, écarteler, marteler, celer…etc.

Formation des temps simples (verbes du 1er et 2ème groupe) 1er groupe Les modes Radical + e, es, e, ons, ez, ent. Le présent Radical+ ai, as, a, âmes, âtes, L'indicatif Le passé simple èrent. Infinitif+ ai, as, a, ons, ez, ont Le futur simple Radical+ais, ais, ait, ions, iez, L'imparfait aient.

2ème groupe Radical+is, is, it, issons, issez, issent. Radical+is, is, it, îmes, îtes, irent. Infinitif+ai, as, a, ons, ez, ont. Radical+ issais, issais, issait, issions, issiez, issaient. Infinitif+ais, ais, ait, ions, iez, aient.

Le conditionnel présent Le présent Le subjonctif L'imparfait

Infinitif+ais, ais, ait, ions, iez, aient. Que+radical+e, es, e, ions, iez, ent. Que+radical+asse, asses, ât, assions, assiez, assent. Radical+e, ons, ez.

L'impératif présent Le participe Présent

Radical+ant

Radical+issant

Radical +é

Radical+i

Passé

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Que+radical+isse, isses, isse, issions, issiez, issent Que+radical+isse, isses, ît, issions, issiez, issent Radical+is, issons, issez.

Correspondance temps simples / temps composés : Le temps Le temps composé Les modes simple L'indicatif Le présent Le passé composé Le passé Le passé antérieur simple Le futur Le futur antérieur simple

Le conditionnel

L'imparfait Le plus-que-parfait Le présent Le passé 1ère forme L'imparfait Le passé 2ème forme du subj. (la forme)

Le subjonctif

Le présent

Le passé

Formation du temps composé Auxiliaire "avoir" ou"être" au présent +le participe passé du verbe. Auxiliaire "avoir" ou"être" au passé simple+le participe passé du verbe. Auxiliaire "avoir" ou"être" au futur simple +le participe passé du verbe. Auxiliaire "avoir" ou"être" à l'imparfait+le participe passé du verbe. Auxiliaire "avoir" ou"être" au présent +le participe passé du verbe. Forme de l'auxiliaire "avoir" ou "être" à l'imparfait du subjonctif+le participe passé du verbe (ex : que je fusse : être à l'imp. du subj. Je fusse arrivé : passé 2ème forme du cond.) Auxiliaire "avoir" ou"être" au présent +le participe passé du verbe.

Auxiliaire "avoir" ou"être" à l'imparfait+le L'imparfait Le plus-que-parfait participe passé du verbe. Auxiliaire "avoir" ou"être" au présent +le L'impératif Le présent Le passé participe passé du verbe. Auxiliaire "avoir" ou"être" au présent +le Le participe Le présent Le passé participe passé du verbe. (ayant fait / étant venu) Le présent Le passé Auxiliaire "avoir" ou"être" au présent +le L'infinitif participe passé du verbe. (avoir fait/ être venu) Ces modes : a- l'infinitif : - Employé comme nom (sujet réel du verbe dans une tournure impersonnelle) Ex : Il est interdit de fumer. (Fumer sujet réel du verbe est) NB : non seulement il est sujet, mais il peut remplir toutes les fonctions de complément (CDN/ C. O /C. circonstanciels/ C. de l'adjectif) - Employé comme verbe ayant son propre sujet Ex : Je vois voler les mouettes (les "mouettes" sujet du verbe "voler" les deux actions sont simultanées); par contre : après avoir révisé ses cours, il s'endort. (L'infinitif passé : "avoir révisé" marque une action antérieure à celle exprimée dans la principale)

l'escalier.

b- le participe : Présent : Il est employé pour servir : 1. De verbe : Ex : Un chauffard conduisant une voiture… 2. D'adjectif verbal : Ex : des travaux fatigants… 3. De gérondif : Ex : Il étudie les maths en pensant aux vacances. Passé : Il peut être employé comme : 1. Verbe : Ex : Concentrés sur leur exercice, ils ne m'avaient pas entendu descendre (Concentrés : action passée ou état présent) 2. Adjectif verbal : Ex : Cet élève est concentré sur sa lecture.

- 191 -

Verbe : AVOIR L'indicatif Le présent J' Tu Il, elle Nous Vous Ils, Elles

ai as a avons avez ont

Le passé simple J' eus Tu eus Il, elle eut Nous eûmes Vous eûtes Ils, Elles eurent

Le passé composé J' ai eu Tu as eu Il, elle a eu Nous avons eu Vous avez eu Ils, Elles ont eu Le passé antérieur J' eus eu Tu eus eu Il, elle eut eu Nous eûmes eu Vous eûtes eu Ils, Elles eurent eu

Le futur simple Le futur antérieur J' aurai J' aurai eu Tu auras Tu auras eu Il, elle aura Il, elle aura eu Nous aurons Nous aurons eu Vous aurez Vous aurez eu Ils, Elles auront Ils, Elles auront eu L'imparfait

Le plus-queparfait

J' Tu Il, elle Nous Vous Ils, elles

J' avais eu Tu avais eu Il, elle avait eu Nous avions eu Vous aviez eu Ils,elles avaient eu

avais avais avait avions aviez avaient

Le conditionnel Le présent J' Tu Il, elle Nous Vous Ils, Elles

aurais aurais aurait aurions auriez auraient

Le passé 1ère forme J' aurais eu Tu aurais eu Il, elle aurait eu Nous aurions eu Vous auriez eu Ils, auraient eu Elles auraient eu L'impératif

Le présent Aie Ayons Ayez

Le passé 2ème forme J' eusse eu Tu eusses eu Il, elle eusse eu Nous eussions eu Vous eussiez eu Ils, eussent eu Elles eussent eu

Le passé Aie eu Ayons eu Ayez eu Le subjonctif

Le présent

Le passé

Que J' aie Que Tu aies Qu'il, elle ait Que nous ayons Que vous ayez Qu'ils, elles aient L'imparfait

Que J' aie eu Que Tu aies eu Qu'il, elle ait eu Que nous ayons eu Que vous ayez eu Qu'ils, elles aient eu Le plus-que-parfait

Que J' eusse Que Tu eusses Qu'il, elle eût Que nous eussions Que vous eussiez Qu'ils, elles eussent

Que J' eusse eu Que Tu eusses eu Qu'il, elle eût eu Que nous eussions eu Que vous eussiez eu Qu'ils, elles eussent eu

L'infinitif

Le participe

Présent

Passé

Présent

Passé

Avoir

Avoir eu

Ayant

Ayant eu

- 192 -

Verbe : ETRE L'indicatif

Le conditionnel 1ère Le passé 2ème forme

Le présent

Le passé Le présent composé

Le passé forme

Je tu il, elle nous vous ils, elles

J' ai été Tu as été il, elle a été nous avons été vous avez été ils, elles ont été

J' aurais été Tu aurais été il, elle aurait été nous aurions été vous auriez été ils, elles auraient été

suis es est sommes êtes sont

Le passé simple

Je Tu il, elle nous vous ils, elles

serais serais serait serions seriez seraient

Le passé antérieur

L'impératif Le présent

Je Tu il, elle nous vous ils, elles Le futur

Je Tu il, elle nous vous ils, elles

fus fus fut fûmes fûtes furent simple

J' eus été Tu eus été il, elle eut été nous eûmes été vous eûtes été ils, elles eurent été Le futur antérieur

serai seras sera serons serez seront

J' aurai été Tu auras été il, elle aura été nous aurons été vous aurez été ils, elles auront été

L'imparfait

J' Tu Il, elle Nous Vous Ils, elles

Le plus-queparfait

étais étais était étions étiez étaient

J' avais Tu avais Il, elle avait Nous avions Vous aviez Ils avaient Elles avaient L'infinitif

J' eusse été Tu eusses été il, elle eusse été nous eussions été vous eussiez été ils,elles eussent été

été été été été été été été

sois soyons soyez

Le passé

aie été ayons été ayez été Le subjonctif

Le présent

Le passé

Que Je sois Que Tu sois Qu'il, elle soit Que nous soyons Que vous soyez Qu'ils, elles soient L'imparfait

Que J' aie été Que Tu aies été Qu'il, elle ait été Que nous ayons été Que vous ayez été Qu'ils, elles aient été Le plus-que-parfait

Que Je Que Tu Qu'il, elle Que nous Que vous Qu'ils, elles

Que J' Que Tu Qu'il, elle Que nous Que vous Qu'ils, elles

fusse fusses fût fussions fussiez fussent

Le participe

Présent

Passé

Présent

Passé

Etre

Avoir été

Etant

Ayant été

- 193 -

eusse été eusses été eût été eussions été eussiez été eussent été

III/- LES ACCORDS : Accord du participe

Le participe présent Le participe passé Lorsque le NON : Ex : les blessés participe gémissant de douleur exprime une recevaient les premiers action ou un soins.

état Lorsque le participe joue le rôle d'adjectif exprimant une qualité Participe passé employé sans auxiliaire Participe employé être Participe employé avoir

passé avec

passé avec

Participes passe suivis d'un infinitif

OUI : Ex : Cette négligente a réprimandée.

fille été

Quelques particularités Certains verbes donnent lieu à différentes orthographes après la formation des part. présents : provoquer; négliger; fatiguer; vaquer; naviguer…selon qu'ils expriment une action, un état ou une qualité : Ex : fatiguant (part. présent) et fatigant (adj. Verbal)

OUI : Ex : les voies dégagées (valeur d'adjectif épithète)

OUI : (avec le sujet) Ex : La Chine du nord a été conquise par Gengis Khân de 1211 à1216. $ NON : (avec le sujet) Cependant il reste Ex : Nous avons fait invariable : COD suit le verbe notre devoir. (nous avons lu cette OUI : (avec le COD placé avant) histoire) Ex : les roses que j'ai Verbes intransitifs ou offertes à ma mère. v. transitifs employés intransitivement (Vous avez lu; ces films m'ont beaucoup OUI : (le COD placé plu) avant est sujet du verbe à Vivre des années; l'infinitif) dormir des nuits… Ex : les fleurs que j'ai (les mois qu'il a vécu vues faner. parmi nous : en réalité NON : (Quand ce COD "que" représente un n'est pas sujet) CCT les mois pendant Ex : les arbres que j'ai vu lesquels…) couper. Peut s'accorder avec ces verbes intransitifs : valoir, peser, courir, coûter, vivre lorsqu'ils sont employés transitivement (les risques qu'il a courus; les efforts que cela m'a coûté

- 194 -

Participe passé des verbes pronominaux

NON : COD suit le verbe : Ils se sont échangé des cadeaux (même s'ils se conjuguent avec être aux temps composés, ils ont cette valeur : ils ont échangés à eux des cadeaux) OUI : COD précédant le participe passé EX : les cadeaux qu'ils se sont échangés.

Participe passé des verbes impersonnels

Le participe passé des verbes essentiellement pronominaux est variable (s'enfuir; s'emparer; se douter; s'apercevoir; s'attendre à; se souvenir; s'évanouir, se battre…) Ex : elle s'est évanouie.

Même les verbes "faire"et NON : Ex : Les efforts qu'il nous "avoir" qui sont transitifs a fallu déployer font des participes passés invariables avec des pronoms impersonnels (la chaleur qu'il fait) NON : Ex 1 : la situation est L' "COD placé avant" ne moins grave que nous ne remplace pas la l'avons envisagé. "situation" mais équivaut EX 2 : Je rêve des villes à "Cela" tout ce qui de l'Est mais je n'en ai précède : la situation est jamais visité. grave.

Participe passé et les pronoms "le" et "en"

L'accord sujet verbe Le verbe s'accorde en personne et en nombre avec le sujet. Si le sujet est le pronom relatif "qui" le verbe s'accorde avec l'antécédent. Quand l'antécédent est "le seul", "le premier"…et il est employé comme attribut le verbe s'accorde soit à la même personne que le sujet, soit à l'antécédent

Le participe passé du verbe pronominal de sens réfléchi ou de sens réciproque s'accorde avec le COD : invariable si celui-ci suit le verbe.

Avec un seul sujet

Avec plusieurs sujets

Ex : le jardinier arrose les fleurs et défriche le sol. Mise en relief du sujet : Ex 1 : Elles qui aiment les diamants, seront contentes d'en avoir. Ex 2 : Moi qui suis ici depuis un quart d'heure… Ex 3 : Nous sommes les premiers qui avons franchi la ligne d'arrivée. Nous sommes les premiers qui ont franchi la ligne d'arrivée.

Des cas particuliers Les pronoms indéfinis : La plupart, beaucoup, plusieurs : le verbe se met au pluriel Ex : beaucoup sont rentrés. Les adverbes de quantité + un CDN au pluriel : le verbe se met au pluriel Ex : bien des chômeurs cherchent du travail. Ex : Trop de films sont programmés. Avec "un des…qui", "une foule de"… : le verbe se met au singulier Ex : Une foule de fans attendait l'arrivée de la star. Ex : Une de ses chansons a eu beaucoup de succès.

- 195 -

Ex : Le lion et le loup - Avec le "Vous" de politesse, s'en allèrent à la le participe passé ou l'adjectif chasse. attribut reste au singulier : Ex : Vous avez été reçu avec les honneurs. Ex : Vous paraissez exténué. Ex : Vous et moi - Singulier ou pluriel : si les sommes arrivés à un sujets sont reliés entre à l'aide arrangement. de ces conjonctions (comme, Ex : les enfants et moi ou, ni, ainsi que) : Lui allons en excursion. comme son compagnon n'a pas vu venir le lion. / n'ont Ex : Toi et ton ami pas vu venir le lion. présentez ensemble - Si le sujet est "l'un et l'exposé. l'autre" : L'un et l'autre sont venus / l'un et l'autre est venu. - Le cas de la préposition "avec" : Ex : La mère avec son fils lisaient un conte. Ex : la fille avec sa poupée écoute une chanson.

Quand un verbe a plusieurs sujets, il se met au pluriel : Les cas où les sujets sont de personnes différentes : "NOUS" si les sujets sont la 1ère et la 2ème personne; la 1ère et la 3ème personne : "Vous" si les sujet sont de la 2ème et la 3ème personne :

Quelques particularités de l'accord de l'adjectif qualificatif attribut : Lorsqu'il est attribut du pronom Indéfini "ON" : Equivalent à "nous", il se met indifféremment au pluriel, mais le verbe reste au singulier : Ex : On est bien fortes (quand ce sont des femmes qui parlent) / On est bien heureux (quand ce sont des hommes qui parlent)

Lorsqu'il est construit avec le Les cas où l'adj. qual. ne s'accorde pas : verbe d'état "AVOIR L'AIR " Dans ce cas l'adjectif peut s'accorder avec le sujet ou le nom air (avoir l'air) Ex : Elles ont l'air méchantes. Elles ont l'air méchant.

Toutefois : L'adjectif s'accorde : Obligatoirement avec le sujet Ex : Cette voiture a l'air chère. (voiture nom de chose) Quand la qualité ne peut être attribuée qu'au sujet : Ex : Elle a l'air très belle.

Quand il renvoie à une ou plusieurs personnes, il se met au Obligatoirement avec le nom masculin singulier : "air" lorsque l'attribut est complété : Ex : Elle a l'air paniqué d'un voleur pris la main Ex : On est généreux ou dans le sac. on ne l'est pas.

- 196 -

Les adjectifs "plein" et "sauf" : ils ne s'accordent pas quand ils sont employés comme préposition (devant le nom) Ex : Elle a plein de jouets. / Ils ont tous fait leur devoir, sauf ces deux cancres. NB : il y a accord lorsqu'ils sont employés comme des adjectifs qual. attributs (les cruches sont pleines) L'adjectif est une couleur dérivé d'un nom : Ex : le clown porte des vêtements cerise et des babouches aubergine. On dit : feu ma grand-mère / Ma feue grand-mère. Ces adjectifs employés comme adverbes ne s'accordent pas (haut, fort, ferme, dur, cher, bas, court, droit, franc, juste, net…Ex : couper court / parler haut et fort / Elles parlent juste / nous chantons tout bas.

Terminaisons constantes aux différentes personnes (Conj. active : temps simples réf. mémento conj.) Le Fonction pronom "sujet" personnel 1ère pers. Du Je singulier 2ème pers. Tu Du singulier 3ème pers. Du singulier

Terminaison constante e , s , ai s

Nom commun ou propre / un e , t , d pronom / on, il, , a elle 1ère pers. Nous ons - âmes Du pluriel ûmes - îmes 2ère pers. Vous ez - âtes du pluriel îtes - ûtes 3ème pers. du pluriel

Exemples :

Je préfère / je choisis / je prends / j'irai X : je peux, je veux Tu cherches / tu comprends / cherche ! impératif. Maintient le "s" avec les verbes du 2ème et 3ème groupe. Il rapporte elle prend on choisit L'homme recula On en parlera Nous bâtissons- nous revînmes (venir; tenir; devenir…) nous fûmes- nous allâmes. Vous finîtesvous tîntesvous dites (exception) – Vous changeâtes - vous voulûtes- vous fûtes Ils arrivèrent Elles partiraient - Les extraterrestres n'existent pas - Qu'ils aillent loin !

Nom commun ou propre / pronoms nt au pluriel / ils elles. Des confusions à éviter (orthographe / grammaire) Nature de la Exemples : Distinctions : confusion Est / Il est bon et serviable. Est : verbe être Et Et : conj. de coord. (l'addition) A / à Mon père a mal aux dents. Je parle A : verbe avoir (au pluriel ils ont) à son dentiste. à : préposition se plaçant devant un nom pour former un complément. On / On a donné des médailles aux On : pronom indéfini (fonction sujet) ont athlètes qui ont réussi une Ont : verbe et/ ou auxiliaire avoir 3ème pers. du pluriel performance. Son / Les portières de son véhicule sont Son : adj. Possessif sont blindées. Sont : verbe et / ou auxiliaire être. Ce , c' / Ce livre m'appartient. C'est un livre Ce : adjectif démonstratif. C' : pronom se s' très intéressant. démonstratif. Il se lève tôt. Elle s'est couchée Se, s' : pronom personnel (réfléchitard. réciproque) Leur / leurs : devant un nom, ce sont des Leur / leurs / Je leur parle de leur voiture. C'est pronoms possessifs. le leur / les la leur mais ils ont oublié leurs leurs papiers. Leur : devant un verbe peut avoir la fonction de COI (à eux) La leur / les leurs : pronoms possessifs (leur voiture)

- 197 -

En

Quand / Quant à

Ou et où

Plus tôt / plutôt

Le sang coule. J'en suis malade. Nous partons en voyage. Quand elle viendra tu la recevras. Quant à moi, je lui ferais visiter la ville. Tu prends un thé ou un café. Où veux-tu que j'aille ? La maison où on l'a trouvé était hantée. - Il est arrivé plus tôt que prévu. - J'aime que la viande soit plutôt cuite que saignante. -

Qui Que -

Tout

même

-

Je me demande qui est venu à cette heure-ci. Qui êtes-vous ? L'enfant qui joue beaucoup néglige ses cours. Voici le numéro que tu cherchais. Je pense que tu réussiras ton test. Que fais-tu là ? Que vous me semblez beau ! Elle travaille tous les jours. Tu es tout content de partir. Toutes ne sont pas absentes. Tous sont là. Vous avez les mêmes idées. Même les plus démunis fêtent l'Aïd.

- 198 -

En : pronom personnel : équivaut à "malade de cela / à cause de cela" En : préposition. Quand : conj. de sub. (le temps) / mot interrogatif (quand arrivera-t-elle ? Quant à : locution marquant l'opposition (me concernant) Ou : conj. de coord. Marquant le choix, l'alternative. Où : mot interrogatif. Où : pronom relatif. Plus tôt : deux adverbes : le premier change le sens du 2ème. Plutôt : a le sens de "vaut mieux" ou " de préférence" Qui : mot interrogatif (porte sur le sujet) Qui : mot interrogatif (Indirecte / directe) Qui : pronom relatif. Que : pronom relatif (COD) Que : conj. de sub. Introduisant une complétive. Que : mot interrogatif (porte sur l'action) Que : adverbe exclamatif. Tous; toutes+ noms : adjectifs indéfinis Tout : adverbe modifiant le sens d'un adjectif Tous; toutes : pronoms indéfinis Les mêmes : adjectif indéfini. Même : adverbe invariable.

IV/

l'alphabet phonétique international (A. P. I)

L'orthographe à elle seule ne peut rendre compte avec la perfection nécessaire la graphie du langage (les phonèmes). Beaucoup de transcriptions ne correspondent pas à la prononciation du mot ou du discours émis. C'est pourquoi les linguistes ont mis au point un système qui étudie la nature des sons et traduit rigoureusement leurs articulations : la notation phonétique. Les Notation Son orthographe exemples Notat Son orthogr exemples lettres ion aphe t, th, tt Talon; te t b, bb Ballon, ablation, éther; be b q; ca; co; cu; abbasside. attrayant k; qu; c; cc; Qasida; coq; . ke Les k ch s; ce; ci Sure, calcium; copie; conson s se sc; ss; ti; cerise, cubisme; kaolin; nes ça, ço, querelle, bloc; ciel çu accrue; bacchante. descendr d, dd Dérivation, e, esse, de d addition. initier, f, ph Forum; façon, fe f photographie, Façade, r, rr affaire, fief. Rare, re r p, pp Poire; appliquer errance. pe p m

me

m, mm

g

gue

ga; go; gu; Galop; goupille; gn; g goal; godasse; guérite; stagne, standing; ring. gn Mignon; pognon; montagne; ognon; signe. ch; sch; sh Chiendent; hachisch; schémas

gne ch

Amertume; pomme.

z

ze

z, s

Sarazin, ase, user alezan, zygote, zèbre

n

ne

n, nn

l

le

l, ll

Nominer, nonne. Liens, illusoire

je

j, ge, gi,

Javelot, clivage, gigot

ve

v, w

Vétuste, wagonnet .

v I Les voyelles orales

O

e

ε



Nid ballot dé relève (i, î, ï, y) fermé (eau, au, o, ô, fermé ouvert long eô) (ai, eai, ay, oe, é) (è,ê,e,ei,aî,ai) a α loyal -brefbrave – long(a, ea, ai, oy, oe : oua) (a,â,eâ)

- 199 -

U couleur (ou, ou, aoû)

épreuve fermé bref ou (eu, oeu, eû)

y rural (u,û,eu,ue)

∂ brelan (e)

chèvrefeuille, œil, couleur ouvert bref ou long (eu, oeu, eui, oei)

robe, sol ouvert bref (o, au) ou long

Les voyelles sont dites orales parce que pour les articuler l'air passe par la bouche uniquement. Entre parenthèses, en italique vous trouverez l'orthographe des lettres.

Nasales

α clan, embarras -a- nasalisé (an, am, em, en, aon, aim,ein) ean)

brun, parfum, jeun -eu- nasalisé (un,um,eun)

ε redingote, daim, nymphe -è-nasalisé (in,im,ien, ym, yn,ain,

mont, trombone -o- nasalisé (on,om, un) Elles sont appelées ainsi car lors de leurs pronociations l'air sort par la bouche et le nez

Les semi-voyelles : Combiner deux voyelles pour produire un seul élément vocalique (les diphtongues) - y (e)Ч - u (e, a, i…) Piéton, miel, bien, filière, puits, ruelle, ruade, ruisselle… alliage, quille, joyau (u+ une voyelle) (i+ voyelle, ll / y)

- 200 -

W -ou (i, e, a,…)Rouage, couette, couac, moisis, équateur,

INDEX (mémento) Abréviations des principales fonctions dans une phrase. Les espèces de mots dans la langue française. Analyse de la phrase : (la structure simple et composée de la phrase / les rapports logiques) Quelques signes de ponctuation Les pronoms et les adjectifs

Grammaire

Les principaux rapports logiques -

Conjugaison

Orthographe

les temps et les modes : la conjugaison active la conjugaison passive

Page -185-

Page : -186Pages : 187 ; 188Page-188-

La conjugaison pronominale Quelques verbes irréguliers (correspondance verbe irrégulier simple et v. i. composé)

Page-189-

Des particularités orthographiques de quelques verbes du 1er groupe. Formation des temps simples des verbes du 1er et 2ème gr.

Page -190-

Correspondances temps simples et temps composés (formation des temps composés)

Page : 191-

Verbe "avoir" à tous les temps.

Page : -192-

Verbe "être" à tous les temps

Page : -193-

Page : 190

Accord du participe Accord sujet verbe Quelques particularités de l'accord de l'adjectif qual.

Page : -194 ; 195196 Page : -196

Terminaisons constantes aux différentes personnes

Page : -197Pages : -197-198-

Des confusions à éviter (orthographe / grammaire) Pages – 199- 200

Phonétique

L'alphabet phonétique international (notation phonétique des consonnes, des voyelles orales et nasales, et les semi voyelles)

- 201 -

INDEX LEXICAL ƒ ƒ ƒ

Les types d’échanges Les interjections, les onomatopées. Les verbes expressifs (la principale introductive)

Page : 23 Pages : 23, 24. Page : 26

ƒ ƒ ƒ

Les verbes de perception visuelle et de la localisation spatiale. Décrire une couleur Les adverbes de lieu

Pages : 42, 43 Page : 43 Page : 44

ƒ ƒ

Des personnages fabuleux La dérivation (les mots "ENCHANTEUR/MAGIQUE"

ƒ

Les indicateurs de temps. Comment choisir ?

Pages : 74, 75

ƒ

La suffixation : les noms d’agent.

Page : 90

ƒ ƒ

Les adverbes en "ment" Les traits sociaux d’un personnage.

Page : 104 Page : 105

ƒ

Pages : 126, 127

ƒ

Le champ thématique d’un mot (termes génériques et termes spécifiques) L’antonymie (étymologique / par préfixation)

ƒ ƒ ƒ

Les indicateurs de temps (suite) La reprise lexicale (la périphrase) Le sentiment de la joie

Page : 146 Page : 146 Page : 147

ƒ ƒ ƒ ƒ

Les étapes de la réalisation d’un front cinématographique. Les catégories de films. Les formes de récit. Les préfixes (leurs sens).

Page : 169 Page : 171 Page : 171 Page : 173

de

la

même

- 202 -

Page : 56 famille : Page : 57

Page : 127

INDEX MORPHOSYNTAXIQUE ƒ

Les types de phrases :

Déclaratif. interrogatif Impératif. Exclamatif

Pages : 28 ; 29 Pages : 29 ; 30

ƒ

Les verbes d’action / les verbes d’état (relations : Sujet- COD / Sujet – attribut)

Page : 45

ƒ ƒ ƒ

Les formes de phrases (les adverbes de négation) Les groupes de verbes. Les homophones grammaticaux

Pages : 58, 59, 60 Page : 61 Page : 62

ƒ Les époques du temps (les temps des verbes en fonction du niveau de communication / systématisation) ƒ

Page : 77

ƒ ƒ

La fonction "Sujet" : - Le rôle du sujet - L’ordre des mots dans la phrase simple - L’accord sujet- verbe - L’expansion du sujet. Systématisation (suite : imparfait / p. simple) Le féminin des adjectifs en : "al" ; "el" ; "eil" ; "teur"

Page : 92 Page : 92 Page : 93 Page : 93 Page : 94 Page : 94

ƒ ƒ ƒ

Les constituants du "GV" : les C O / Les C de circ. Valeurs d’emploi de l’imparfait et du passé simple. L’accord du sujet / attribut – le participe passé

Pages : 106 ; 107 ; 108 Page : 110 Page : 111

ƒ

Les indices de personnes (les pronoms personnels : leurs formes / leurs fonctions) Les temps employés dans le dialogue L’accord du participe passé Les compléments de circonstances "le moyen et la manière" Les temps du dialogue (formation avec les verbes du 2° gr.) Ce ; Cet ; Cette ; Ces. Comment choisir ? Style direct et style indirect Le mode indicatif (formes verbales et aspects des actions) Les adverbes (leurs catégories)

Pages : 129 ; 130

ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

- 203 -

Pages : 131 ; 132 Page : 133 Page : 150 Page : 152 Page : 153 Pages: 174; 175; 176. Pages : 178 ; 179 Page : 181

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