Cheikh Ibrahima Niass ou le grand maître soufi

February 4, 2017 | Author: Amadou Sarr | Category: N/A
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Cheikh Ibrahima Niass ou le grand maître soufi qui conduit à l’amour et à la connaissance d’Allah

CHEIKH IBRAHIMA NIASS PAR CHEIKH ALIOU CISSé CHEIKH IBRAHIMA NIASS PREAMBULE [Cheikh Ibrahim Niass], C’est le Cheikh – le Maître – dans toutes ses dimensions. [C’est le maître accompli dans toutes les charges afférentes aux fonctions d’un maître : maître de Coran, des sciences islamiques classiques, auteur d’ouvrages, éducateur spirituel, éducateur par le comportement quotidien dans la famille, dans le travail et dans l’adoration]. Il est le porte-parole de son temps, la lumière de son époque, façonnée d’un moule unique (incomparable), le lieu focal du regard divin parmi les créatures, la porte ouverte de ceux qui souhaitent accéder à l’Enceinte scellée de Dieu, l’unique de son siècle dans la science et dans la religion, le maître de son moment dans l’éducation spirituelle (tarbiyya), le symbole des bien dirigés, le sceau des gnostiques du quatorzième siècle de l’Hégire. Il est la beauté des jours et des nuits, la preuve des gnostiques (connaisseurs de Dieu) remarquables, la lueur de la communauté muhammadienne, le défenseur de la voie ahmadienne, ibrahimique, la pure (il s’agit là de la voie tijaniyya conforme à la foi pure (hanîfa) du père des croyants, le prophète Ibrahîm), la crème de ses hommes majestueux. Il est l’aube des sciences et des connaissances, la somme des deux mers des sagesses et des [connaissances][1][1], la citadelle imprenable, la grotte élevée hors de portée, la perle de la couronne des nobles véridiques, la perle centrale du

précieux collier des pôles hors pairs, le porteur du drapeau des honneurs parmi la créature, le rassembleur des sciences dispersées parmi les grands savants çufi de la communauté, du premier au dernier. Il est doué des beaux caractères et des saintes qualités morales muhammadiennes. Il est la limite des sciences émises par la Vérité Qui Gratifie [haqqâniyya et wahbiyya], des connaissances divines issues de la miséricorde de Dieu [rahmâniyya et rabbâniyya]; station qui ne saurait être décrite même avec prolixité et loquacité, par la simple grâce et la faveur de Dieu. Il est celui qui n’a point d’égal ni semblable, ni dans le présent ni et dans le futur, celui-là qui s’est solidement installé sur la crête de la noblesse, de la pureté et de l’accomplissement par le biais de l’héritage muhammadien et de l’éducation spirituelle ahmadien khatmien [c’est-àdire, de par la formation dans la tarîqa de Cheikh Ahmad Tijân, le sceau, khatm, des saints]. Paré des couronnes des plus beaux joyaux de joaillerie, il possède les indications subtiles et des instructions conduisant vers les grandes réalisations, les expressions inspirantes. GENEALOGIE. Il s’agit là de notre maître, notre intercesseur envers notre Seigneur, le pôle, l’unique, le saint (rabbânî), le grand gnostique, le ferme (samdânî)[2][2], Cheikh Ibrahîm Niass, fils de c Abdallah le Tijânî, fils de Seyyidi Muhammad, fils Mademba, fils de Bakary, fils de Muhamadul Amîn, fils de Samba fils de Ridà (RA). [Ridà, était lui un émigré arabe, qui s’est réfugié au Jolof, pourchassé à la suite d’une guerre sainte à laquelle il a pris part. Arrivé au Jolof, il a épousé la dame Djeyla, princesse issue de la famille du Roi de Jolof ou Bourba Jolof. Voir plus bas, la note de Ibrahim Abu Bakr Niass] NAISSANCE. Il est né le soir du jeudi, quinzième jour du cinquième mois de l’année lunaire de 1320, après l’Hégire à Tayba, village fondé par son père. Le sens du nom de ce lieu de sa naissance [Tayba signifiant pure ; étant aussi un nom de la ville du Prophète (psl)] préfigurait déjà de l’avenir majestueux de cet imâm majestueux. ENFANCE ET FORMATION. Il a grandi dans le giron de son père. Ce dernier, caractérisé par la chasteté, la crainte révérencielle, la bravoure, la vertu, une grande éducation, et par une grande dévotion, lui appris le Coran, version warch can nâficiñ, jusqu’à la maîtrise complète. Dès son enfance, il manifestait déjà des signes patents de réussite. Mais, il redoubla d’efforts et ne les ménagea pas, en vue de l’acquisition des sciences classiques, celles qui sont énoncées (mantûqa) et celles qui sont inspirées (mafhûma) (voir note 1). Il persévéra jusqu’à atteindre les objectifs en acquérant l’expertise avérée dans toutes les branches des sciences religieuses, en y occupant une place de premier choix, en très peu de temps. Alors, Dieu l’établi comme une miséricorde pour ses serviteurs, comme un avantage pour les métropolitains et pour les provinciaux. C’est son père, à l’autorité ancrée et à la célébrité répandue, qui s’est personnellement chargé de son éducation. Il reçut de ce père là, par la grâce de Dieu, les perles des utilités et le nectar des secrets, des invocations et des us et coutumes. Par la suite, Dieu lui accorda la grande

ouverture, et lui accorda les sciences infuses [culûmuñ wahabiyyatuñ laduniyyatuñ : sciences infuses accordées par Dieu dans sa promiscuité, sciences qu’on n’acquiert pas par l’effort personnel ni par l’apprentissage]. Il ne les a apprises de personne ; plutôt, Dieu – celui qui connaît toute chose – les lui a accordées par inspiration divines. ENSEIGNEMENTS ET ETUDIANTS. Il ne cessa de fructifier des acquis de sa science et d’en propager les résultats, jusqu’à ce que les foules, désireuses de sciences, affluèrent vers lui et s’inscrivirent dans ses écoles. Ces écoles ont formé de grands savants, vertueux, et pratiquants. Les savants versés dans les sciences rationnelles et dans la gnose, ont témoigné de cela. Ses bénédictions se sont répandues sur l’ensemble des frères tandis que sa position a survolé celles de tous ses contemporains. [Un de ses disciples, Cheikh Mustafà Guèye, ira plus loin en disant : Cheikh Ibrahima Niass a formé des savants qu’aucune université n’a encore formés de semblables !]. ITINERAIRE DANS LA VOIE TIJÂNIYYA. Il a reçu l’autorisation dans la voie Tijâniyya de l’incomparable de son époque, la preuve de son siècle, le zamzam [pour dire le nectar] des ses litanies [ensemble des invocations journalières, hebdomadaires, mensuelles ou annuelles d’une voie çufi, voir [1] ], et de ses secrets, la somme de ses lumières et invocations, son maître et père, le savantissime, le guide parfait par l’exemple, le khalif de Cheikh Ahmad Tjânî sans le moindre doute, le porteur du drapeau de la sa voie dans les pays de l’ouest, n’est-ce-pas lui, le guide, l’une des sommités parmi les montagnes, le rassembleur entre les sciences exotériques [Charîcatu : loi officielle, ou monde extérieur] et les sciences ésotériques [haqîqatu : mysticisme ou loi interne ou réalité cachée des choses], ce qui fit de lui le meneur et guide de la voir tijâniyya, je veux nommer El Hadj Abdallah fils de Seyyid Muhammad, que Dieu ne cesse de l’élever vers la position la plus loué. Puis, son âme complète et fière, calme, agréante et agrée [l’enseignement çufi distingue septs dégrés de l’ame : l’âme (nafs) est d’abord encline au mal (aämmâratuñ bi-äl-sû-ï), puis (lawwâmatu ), puis inspirée du bien et du mal (mulhamatu), puis apaisée (mutmayïnnatu), puis agréante (râdiyyatu), puis agrée (mardiyyatu), puis enfin complète et totalement accomplie (kâmila) : dans cette dernière étape, il n’y a plus de séparation entre Dieu et l’esclave] s’enflamma d’aspirations et son souci supérieur, qui réduirait d’un seul coup les montagnes en poussière s’il s’y était attaqué [pour dire : les plus grandes difficultés ne résisteraient pas devant sa volonté], se dressa vers la cueillette des fruits des sciences infuses (haqqâniyya) et des goûts malakûtî et des secrets jabarûtî [Dans l’enseignement çufi et tijânî en particulier, Dieu possède cinq enceintes : le nâsût, le malakût, le jabarût, le lâhût et le hâhût]. Il y atteint un point incessible à tout autre, à cause de son élévation, dans le passé et dans le futur. A ce propos, le savantissime poète au style délicieux, mawnâk äl-tungudî, a dit, en éloge à Cheikh Ibrahîm Niass : qutbu äl-tijâniyyati äl-chahîru wa tâjuhâ wa aïmâmuhâ wa jadûduhâ tîjânuhâ dhû äl-rutbati äl-culyâ äl-latî tanhattu can-

hâ äl-cârifuna wa law samâ cirfânuhâ wa bihi äl-charîcatu qad tamakkana sîtuha wa bihi äl-haqîqatu samâ bunyânuhâ kiltâhumâ lawlâhu aäqfara rasmuhâ bayna äl-warà wa tadakdakat aärkânuhâ Célèbre pôle et couronne de la Tijâniyya ; Son guide ; et ses parents furent ses couronnes Doué de la station suprême inaccessible Aux gnostiques, même à la gnose très élevée Par lui, la renommée de la charîca s’est fortifiée Par lui, les fondements de la haqîqa se sont dressés N’eût été lui, les traces de toutes les deux seraient perdues, Et leurs piliers anéantis parmi la créature. Ensuite, il se dressa pour le service des créatures, jour et nuit, matin et soir, au moyen des sciences infuses et les connaissances divines. INSTALLATION AU SOMMET DES SCIENCES. Il monopolisa et enfourcha le Coran [enfourcher : image pour dire >], les traditions du Prophète (PSL), la littérature, l’enseignement, l’orientation, l’éloquence, la rhétorique dans ses multiples aspects, à un tel point qu’un autre s’y sentirait comme un pique-assiette. Les littéraires de son époque, des contrées immédiates et lointaines, ont tous témoigné de cela. Quand il s’exprime, les maîtres arabe de l’éloquence se mettent à genoux en lui tendant l’oreille, et qussuñ ibn sâcida devient bâqil à ses cotés. [quss, célèbre poète et littéraire arabe. On le donne souvent en exemple de quelqu’un de très doué, devant Bâqil, exemple d’homme plutôt insignifiant]. Il avait la maîtrise de toutes les sciences rationnelles et les sciences transmises []. Il les manipulait à sa guise dans multiples sens, y extrayait ses perles, à l’improviste, de ses mines. Quant aux vérités essentielles divines et les connaissances saintes, il en fut le dépositaire, la clé, la niche, la lanterne et le verre [termes typiques empruntés à la description coranique de la lumière divine : Dieu est la lumière des cieux et de la terre. Il en est de Sa lumière comme d’une niche où trouve une lampe, dans un vers, le verre, comme un astre de grand éclat …, Coran 24 :35]. Il jouissait de très nombreuses faveurs et des qualités immenses. SES HONNEURS ET SON COMPAGNONNAGE.

Ses honneurs, ses gloires, ses bienfaits envers la créature de Dieu, de toutes sortes, matériels et immatériels, sont si nombreux que toutes les plumes et les langues du monde ne peuvent les énumérer. Il a tété les mamelles de la gloire, de la bonne éducation et de l’effort librement consenti en vue de l’obtention de l’agrément de Dieu l’Affectueux et le Gracieux, de l’assistance aux pauvres et démunis et impotents. Il persévéra dans cette voie jusqu’à ce que sa renommée se propagea et illumina les horizons. Furent plantés devant lui les drapeaux de la victoire, sans contestation possible. Il ne cessa, durant sa vie, de gratifier excellence, surplus, dons et grâces, à tout instant, à tout moment. L’écoulement de ses bienfaits et de sa générosité, et de sa bienfaisance est comme un mouvement perpétuel de va et vient dans tous les recoins. En résumé, ses qualités sont innombrables hors de portée de toute inspection. Les chiffres, mêmes utilisés sur toutes les feuilles, ne sauraient y parvenir ! SON AUTORITE EN POESIE ET PROSE. Quant à son excellence en poésie (nazm), prose (nathr), en rhétorique (badîca), allitération (aäjnâs), en éloquence (fasâha et bayân) de la plume et de la langue, ni Sahbân ni Hasân ne sauraient rivaliser avec lui. [Sahbân bn wâyïl et Hasân sont deux très grands poètes et littéraires arabes, donnés en exemple de sommités dans ces domaines] SON ŒUVRE. Il a écrit plusieurs ouvrages, rapports, notes et ouvrages-réponses, importants et utiles, y condensant les connaissances éparpillées dans textes de l’élite des imâms et guides sûrs[3][3]. On peut citer parmi ses ouvrages 1-

Kâchifu äl-aïlbâs can faydati äl-khatmi aäbî äl-cabbâs

Le dévoilement des voiles de la profusion du Sceau, Abûl Abbâs 2-

Masarratu äl- majâmici fî masâyïli äl-jâmici

La joie des assemblées à propos des questions relatives à la grande mosquée 3-

Äl-khamru äl-halâlu fî madhi sayyidi äl-rijâl

Le vin licite à propos de l’éloge du Seigneur des hommes 4-

Taysîri äl-wusûli aïlà hadrati äl-rasûl

Le rapprochement de la liaison vers l’enceinte du Prophète 5-

Tîbu äl-aänfâsi fî madâyïhi äl-khatmi aäbî äl-cabbâs

Le parfum des âmes dans l’éloge du Sceau, abul Abbâs 6-

Rawdu äl-muhibbîna fî madhi sayyidi äl-aârifîna

Le jardin des aimants à propos au seigneur des gnostiques

7-

Äl-nûru äl-rabbânî fî madhi äl-sayyidi aähmada äl-tijânî

La lumière rabbanique à propos de sieur Ahmad Tijân 8-

Rûhu äl-aädabi, limâ hawàhu min hikamiñ wa aädabiñ

La quintessence de l’éducation spirituelle. 9-

Nûru äl-basari fî madhi sayyidi äl-bachari

La clairvoyance de la vision dans l’éloge du seigneur des hommes 10 - Äl-sirru äl-aäkbar wa äl-kibrûtu äl-aähmar Le plus grand secret et le souffre rouge 11 - Tuhfatu äl-aätfâli fî haqâyïqi äl-aäfcâl Le cadeau des enfants à propos des réalités des verbes 12 - Äl-faydu äl-aähmadî fi äl-mawlidi äl-muhammadî La profusion ahmadienne sur la naissance muhammadienne 13 - Tabsiratu äl-aänâmi fî aänna äl-cilma huwa äl-aïmâm Eclairage des hommes que la science est le guide 14 - Ruhu äl-hibbi fî madhi äl-qutb L’Esprit de l’Amour dans l’éloge qu pôle (qutb) 15 - Tabsiratu äl-aänâmi fî jawâzi ruwüya Tabsiratu äl-aänâmitu äl-bâriyï fî älyaqzati wa äl-manâm Eclairage des hommes sur la possibilité de la vision de Dieu, en état de veille et en état de sommeil. (liste non exhaustive) Qu’il te suffise pour preuve de son mérite, sa haute autorité, la grandeur de ses préoccupations, son élection par le seigneur, comme le puits de breuvage de ceux qui ont soif, le point de refuge des pèlerins aspirants, le secoureur de ceux qui cherchent protection, le succès des nécessiteux, l’aliment de ceux qui frappent aux portes. Considère aussi l’avènement de la fayda [profusion mystique permettant au Cheikh me mettre en contact les disciples avec l’enceinte sacrée divine] , celle-là même qui a été prédite par Cheikh Ahmad Tijâni, le pôle , le sceau caché, le muhammadien, le connu. Il s’était propagé que celle-ci devait se produire à la fin des temps. Des milliers de disciples ont atteint, par son

intermédiaire, à la gnose parfaite, en témoins oculaires. Des délégations, par groupes, lui sont venues de toute part, de toute race, ont embrassé notre Voie, voie des grâces rabbâniques et des dons gnostiques. Tous ceux qui ont pris ce wird précieux, ont obtenu le secours spirituel (madad)[4][4] et se sont installés dans les contrées de la gnose. Le poète déjà cité, äl-tungudî, a dit à ce propos Yâ khayra man zujira äl-citâqa libâbahu Wa tanâfasat fî zawrihi rukbânuhâ a

ïnna äl-khlalâyïqa fawzuha fî zawrikum

wa bi tarki zawritiha lakum hirmânuhâ fâzat binafhatika äl-khalâyïqu wa aïftaqà sawdânuhâ fî zawrukum baydânuhâ hazana äl-tarîqu, aälanta limurîdikum lâ sakhrahâ yakhchà wa lâ safwânahâ aänta

äl-aïmâmu aïmâmuha wa tabîbuhâ

khirrîtuhâ luqmânuha sultânuha wa lâ aänta tabbacuhâ wa qaysaruhâ aänû charwânuhâ wa najachuhâ wa khâqânuhâ O toi le meilleur vers qui les chameaux sont dirigés vers sa porte, Et vers qui les caravanes, en visite, se font la course Le bonheur des êtres est dans la visite qu’ils te font leur malheur est dans leur abandon de celle-ci Les êtres s’épanouissent de ton souffle et, les blancs, Suivirent les noirs vers toi, Gardien de la Voie, tu l’as amolli pour tes disciples au point Qu’ils ne craignent ni la pierre ni la roche Tu es l’imâm, son[5][5] imâm, son médecin,

Son guide, son luqmân, son prince Tu es son tubbacu, son qaysar, son charwân, son najâch, son khâqân[6][6] (ceci est un extrait de la note de présentation que Cheikh Aliou Cissé, grand lieutenant de Cheikh Ibrahim Niass, a faite de l’auteur de Kâchif al-ilbâs, qu’est Cheikh Ibrahim Niass. Pour cette première version, les frères sont invités à nous aider à améliorer ce texte que seules les cérémonies de Taiba-Niassène 2002 nous ont pressés pour son insertion dans le site. )

[1][1] Ghawâfir est pluriel de ghârif, ayant aussi le sens de maghrûf selon le dictionnaire Lisân, qui signifie « puisé ». Ici « culûm » et « ghawâfir » signifient, à mon avis, pour «c ulûm » : les sciences qu’on peut acquérir par l’enseignement par un maître, dites par ailleurs « mantûqa», c’est-à-dire, exprimées ou énoncées par un maître ou un livre ; pour « ghawâfir » : les connaissances qu’on puise soi-même, par ses efforts intellectuels, ou par inspirations, dites par ailleurs « mafhûma », c’est-àdire, comprises ou inspirées.

[2][2] Rabbânî : relatif à Dieu. Samdânî : Eternel, absolu, vivant de lui-même. C’est pourquoi, nous avons défini « rabbânî » par « saint » et « samdânî » par « ferme ». [3][3] La conséquence est que la lecture des ouvrages du Cheikh confère un niveau très élevé accessible seulement à ceux qui ont beaucoup, en plus d’une compréhension très fine des principes islamiques. La même chose est valable pour les enseignements du Cheikh en langue wolof. Par exemple, les cassettes de commentaire du Coran, disponibles, permettent à l’illettré d’avoir une connaissance et une compréhension profonde du Coran. [4][4] Madad : secours ou influx que le disciple reçoit de l’enceinte scellée de Dieu par l’intermédiaire du Cheikh dont l’autorisation est authentique. [5][5] Dans ces derniers vers, le pronom > à la voir Tijâniyya. [6][6] L’auteur aligne ici des noms célèbres de princes célèbres dans l’histoire (Anû Charwân en Perse au moment de la naissance du Prophète, PSL ; Najâch en Ethiopie durant les premières années de la Prophétie), de sages célèbres (Luqman, sage arabe pré-islamique), des titres de rois : qaysar (roi de Perse), Tubbacu (roi de Turquie), Khâqân (roi du Yemen). Enfin, khirrît, est le noms des guides arabes piouvant reconnaître les traces des montures en plein désert. En alignant tous ces titres à Ibrahima Niass , l’auteur veut illustrer la place unique du Cheikh sans la Tijâniyya.

les sagesses de Baye Niass 2: où est Allah? Mercredi, août 10th, 2011

A propos de la localisation d’Allah le très haut, Cheikh Baye Niass parle : Le prophète a dit dans un hadith rapporté par Boukhari : « ne me favorisez pas sur prophète Yunus ibn Mathée(jonas) » Ce hadith veut dire qu’Allah n’a pas un lieu fixe et une direction spécifique où il se localise. Le prophète Mouhamad paix et salut sur lui a fait l’ascension vers le septième ciel (mi’raj), il a dépassé et survolé le trône et le siège (arch et kursiyyi) alors qu’il était très proche de son seigneur. Tan disque le prophète Yunus noyé dans l’océan fut avalé par un poisson et ce dernier fur avalé par un autre poisson plus grand (dans le ventre du poisson Yunus s’adressait à Dieu directement). Mohamed n’est pas plus proche de Dieu que Yunus pendant qu’il était dans les cieux et ce dernier dans les profondeurs de l’océan. C’est le sens du Hadith « ne me favorisez pas sur Yunus fils de Mathée) « Allah est certes ample et très savant ». L’être humain et le khalife (vicaire) de Dieu sur terre, car l’essence de l’homme (zâat) est le khalife de l’essence d’Allah. Les attributs de l’homme (siffât) sont les vicaires des attributs d’Allah que sont : la capacité, la volonté, la connaissance, la vie, l’ouïe, la vue, la parole. Chaque personne possède au moins quelques uns de ces attributs alors qu’ils appartiennent réellement à Allah. Les faits de l’homme sont vicaires des faits d’Allah. Chaque personne est vicaire de Allah quelques part sur terre si minime que ça soit. Chacun de nous est maitre et propriétaire de quelque chose, alors que le vrai propriétaire ou maitre (Rabbu) c’est Allah. Ainsi on parle du maitre de la maison, du propriétaire, du vêtement, du livre, mais le vrai maitre (propriétaire) c’est Allah. Et comme l’âme de l’homme ne peut être localisée sur un point défini, il est vicaire de Dieu qui lui aussi n’a pas de local défini ou direction défini. L’âme de l’être humain n’est pas localisable et n’a ni comment ni pourquoi, c’est la raison pour laquelle ne peut être khalif ou vicaire de Dieu que l’homme… Verset coranique : « ….inni jaailun fil ardi khaliifatan » « je vais établir sur terre un vicaire » sourat 2 verset 30.

les sagesses de Baye Niass 3: ne jamais se presser sauf.. Mercredi, août 10th, 2011

Les sagesses de Baye Niass A propos de l’empressement et de la précipitation dans les actes Cheikh Baye Niass radiyallahu annhu mets en garde les croyants Il dit : Tout empressement provient de Cheytan (Satan) sauf dans 6 cas : 1-

L’empressement pour se repentir

2-

L’empressement pour faire la prière à son heure

3-

L’empressement pour inhumer un mort

4-

L’empressement pour épouser une femme vierge

5-

L’empressement pour régler ses dettes

6-

L’empressement pour mettre à l’aise ses hôtes ou invités.

les sagesses de Baye Niass 4. immigration et jihad Mercredi, août 10th, 2011

Sur l’immigration et jihad ou guerre sainte : Dieu a autorisé aux croyants d’immigrer, et il ya deux sortes d’immigrations : 1. immigrer d’une terre d’impiété vers un pays croyant musulman mais cette dernière immigration est terminée avec la conquête de la Mecque par le prophète comme le dit le hadith il n ya plus d’immigration après la conquête de la Mecque.

2. immigrer de la terre de l’égo et des plaisirs humains vers l’adoration de Allah le très haut et cette immigration ne finira jamais. Et le Jihad est de deux sortes : le petit jihad et le grand jihad (guerre sainte). Le prophète a dit : (nous sommes revenu de la petite guerre sainte vers la grande). : Ils lui demandèrent est ce que le fait de frapper par les épées est la petite guerre sainte ? Il dit : oui Le grand jihad c’est le jihad contre nafs ou égo contre le plaisir et Satan, car dans le petit jihad, pour le jihadiste l’issue est soit qu’il tue par l’épée ou qu’il soit martyr. Tandis que dans le second cas il va gagner l’effacement en Dieu ou fana dans l’essence de Dieu et il devient connaissant de Dieu véridique et les véridiques ont un degré plus élevé que celui des martyr. Le verset coranique suivant en est la preuve : parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux » le verset a cité les véridiques avant les martyrs. Et l’immigration il y’en a deux sortes : immigrer d’une terre vers une autre ; et immigrer des habitudes du nafs (égo) vers ce que Dieu aime.

les sagesses de Baye Niass 5. les signes de Dieu Mercredi, août 10th, 2011

Les signes de Dieu : Les signes de Dieu sont de plusieurs sortes : Il existe des signes clairs comme les miracles des prophètes, Il existe des signes qui dépassent l’habituel comme les tonnerres, les éclairs, et les pluies Ces genres de signes sont toujours reconnus par les serviteurs de Dieu comme émanant du très haut. Il ya un signe de Dieu sur chaque atome de l’existence, Sur chaque chose il ya un signe qui indique l’unicité de Dieu (comme dit le poète) Une personne intelligente doit réfléchir sur ce monde et l’autre devant chaque signe. Le monde dans lequel nous vivons est un signe de l’autre monde. Tout ce qui est visible est témoin de ce qui est caché.

Si tu vois une belle chose ça doit te rappeler les houris du paradis et tout ce qui s’y trouve comme belle chose. Ou bien ça doit te rappeler quelque chose de plus élevé que cela : la beauté divine et celle du visage du prophète paix et salut sur lui. Si tu vois une chose laide tu dois te rappeler de Mounkar et Nakir (les deux anges qui te questionneront à ta mort). Et si tu entends une réponse tu te rappelles que la réponse vient de Dieu le très haut. Si tu vois de l’acquiescement tu te rappelles de l’accueil de Dieu. Si tu rencontre une antipathie tu dois te rappeler que toute répulsion vient de Dieu, Si tu es accepté partout tu dois te rappeler de l’acceptation de Dieu le très haut. Si tu rencontre des rejets tu te rappelles des rejets de Dieu et tu demande à Dieu de te préserver de cela. Tout ce que tu vois dans l’apparence est un signe provenant de Dieu, du monde invisible. C’est pour cette raison qu’il a dit dans ce verset coranique (yubayinul laahu lakum al ayaat la allakum tatafakkaruuna fid dunya wal aakhirati) qu’il nous a éclaircit les signes dans tous leurs aspects pour que nous réfléchissons sur ce monde et l’autre.

Les sagesses de Baye 6. L’unicité de Dieu ou Tawhid Mercredi, août 10th, 2011

l’Unicité divine ou Tawhiid L’unicité divine est de trois catégories : Elle a une écorce, un noyau et le noyau a en son sein un autre noyau ; le noyau du noyau est la substance, l’huile qui sort du noyau. L’unicité divine pour le commun des croyants est : Lailaaha illal laah : il n’ya point de divinité à part Allah. « Il n’ya point de divinité à part Lui » car ils sont absents de la Hadra de Dieu et parlent de lui à la troisième personne du singulier. Et le tawhiid ou Unicité de Dieu des particuliers est laa ilaaha illaa anta : « il n’ya point de divinité à part Toi » parce que les particuliers ou élus sont présents avec Dieu et c’est cela le noyau. Quant au tawhiid ou unicité de Dieu chez les particuliers des particuliers(les élus de Dieu) est qu’ils s’effacent en Dieu et entendent du monothéiste: lailaaha illa Anaa : « il n ya point de

divinité à part Moi ». Celui là n’a pas prononcé le mot mais l’unicité de Dieu émane de lui, Dieu a parlé par sa langue comme il avait parlé par le buisson ardent au prophète Moise. Moise est venu devant un arbre (buisson) et l’arbre lui a dit : je suis Dieu. Et si donc Dieu s’exprime par l’arbre qui n’a pas de langue, il est beaucoup plus apte à s’exprimer par la langue d’un fils d’Adam (être humain). Pour le commun des croyants, lailaaha illal laah « il n’ ya point de divinité à part Allah » veut dire qu’il n’ya pas d’adoré à part Dieu(Allah). Le sens de lailaaha illal laaha chez les disciples ou aspirant de Dieu c’est : il n’ya pas de but à atteindre en dehors de Dieu. Car ils ne veulent que Dieu. Et le tawhiid (unicité de Dieu) chez les croyants qui sont parvenus en Dieu, lailaaha illal laah veut dire : point d’existence à part celle de Dieu. Et ils disent il n’ya point de divinité à part Allah et les gens surent où ils devaient boire.

les sagesses de Baye Niass 7: le paradis. Mercredi, août 10th, 2011

C’est quoi le Paradis ? Dieu nous a informé sur les plaisirs terrestres que les êtres humains aiment (les femmes, l’or, l’argent, les enfants, les montures, les troupeaux, les champs, les jardins, etc.…) mais il nous a appelé à viser le meilleur que cela en l’occurrence faire des actes louables pour l’autre monde. Tout celui qui travaille pour l’autre monde (al akhira) rentrera au paradis dans laquelle il trouvera des plaisirs qu’aucun œil n’a jamais vu, qu’aucune oreille n’a jamais entendu, et qu’aucun esprit n’a jamais imaginé. En plus il y’a l’agrément de Dieu au paradis qui est meilleur que tout plaisir, un agrément qui ne sera jamais suivi de colère divine. L’agrément de Dieu est plus grand. Quand les gens rentrent au paradis et qu’ils remarquent et savourent tous les délices qui s’y trouvent, Dieu le très haut leurs pose une question : voulez vous que je vous augmente

davantage ? Ils disent : Oui, mais y-a-t-il encore une augmentation sur toutes ces belles choses ? Et Dieu dit : je vous agrée et vous ne rencontrerez plus jamais ma colère. Les habitants du paradis, préfèrent l’agrément de Allah que tous les plaisirs et les délices paradisiaques, le plus important pour eux c’est d’être agrées par Dieu et qu’eux aussi soient satisfaits de lui ; comme dit le verset coranique : « retourne (ô âme désormais apaisée) auprès de ton seigneur satisfaite et agréée ». Et cela est meilleur que tout les plaisirs de ce bas monde. Il ya deux sortes de Paradis : Un paradis sensible et un paradis intelligible. Le paradis intelligible est le paradis de la connaissance divine et celui qui y rentre ne va plus désirer le paradis promis dans l’autre monde. Et parmi les gens, il y en a qui adorent Dieu par crainte de l’enfer, et d’autres qui l’adorent pour avoir le paradis, et d’autres qui l’adorent uniquement pour sa face sachant que Dieu mérite d’être adoré en dehors de toute contrepartie, et ces derniers sont les serviteurs libérés et libres.

les sagesses de Baye Niass 8: la patience Mercredi, août 10th, 2011

La patience La patience : c’est la moitié de la foi « Les patients » Dieu a fait la louange des serviteurs patients. Et la patience est divisée en trois catégories :

F La Patience lors des épreuves et des périodes de malheur, tout celui qui patiente durant les dures épreuves aura une élévation de trois cent degré et entre chaque degré et le suivant il ya l’équivalent de ce qui est entre le ciel et la terre. F La patience pour l’adoration de Dieu, et tout celui qui patiente pour adorer Dieu, aura une élévation de six cent degrés et entre chaque degré et l’autre, l’équivalent de ce qui est entre le ciel et la terre. F La patience face aux péchés, et celui qui résiste aux péchés, aura une élévation de neuf cent degré et entre chaque degré et le suivant l’équivalent de ce qui est entre le ciel et la terre. La petite patience est celle qui consiste à patienter au moment du malheur. La patience moyenne est celle exigée pour l’adoration de Dieu. Et la grande patience est celle qui consiste à se retenir pour ne pas tomber dans les péchés. La patience pour adorer Dieu, la plupart des musulmans suivent les recommandations et cela n’est possible que par la patience. Et la patience pour éviter de tomber dans les péchés est le degré le plus élevé et ne peuvent l’avoir que les bons parmi les serviteurs d’Allah. Beaucoup de musulmans arrivent à suivre les ordres ou recommandations mais quant à s’éloigner des interdits n’ont pu le faire que les bons et c’est le degré le plus élevé de la patience. Et la patience est la moitié de la foi.

Les Sagesses de Baye Niass .9 : Comment avoir l’Amour d’Allah ? Lundi, août 15th, 2011

Pour mériter l’amour d’Allah, Il faut suivre le prophète(SAW) « Dis : (ô Mohammad) si vous aimez vraiment Allah, suivez moi Allah vous aimera alors, et vous pardonnera vos péchés. Allah est pardonneur et miséricordieux. » Sourate La famille d’Imran. Verset 31. Ceci est la preuve que tout celui qui aime Allah doit faire du prophète paix et salut sur lui sa référence unique. Le signe de l’amour de Dieu se manifeste par l’obéissance au messager d’Allah. Dieu a lié son obéissance à celle du prophète : « Celui qui obéit au prophète a obéit à Allah », et il a fait l’obéissance au prophète comme un signe de son amour. Et cela est clair celui qui aime quelqu’un doit aimer tous ses amis et ceux qui lui sont proches. (…)

Quand Majnoun Leyla (fou de leyla) vouait son amour excessif à sa bien aimée leyla, un jour pendant qu’il se promenait en brousse, il y rencontra un chien, sans hésiter il s’approcha de l’animal et l’habilla. Et quand on lui posa la question sur la signification de son geste, il dit : « un jour, j’avais vu ce chien dans la cité où habite ma bien aimée Leyla. » Donc celui qui aime Allah, le bien aimé d’Allah n’est autre que son messager paix et salut sur lui. « Si vous aimez vraiment Allah suivez moi, Allah vous aimera alors. » Celui qui aime Dieu doit suivre le prophète salal Laahu aleyhi wa salam. Tout celui qui prétend aimer Dieu et qui laisse la voie du prophète paix et salut sur lui, est un menteur. Suivre le prophète dans la totalité de ses paroles et actes est le moyen le plus élevé qu’un serviteur puisse prendre pour parvenir à la présence (hadra) de Dieu le très haut. (…) Celui qui suit le prophète obtiendra l’amour d’Allah et si Allah aime son serviteur il l’est. « Mon serviteur qui ne cesse de s’approcher de moi par les actes surérogatoires méritera mon amour et si je l’aime je le transforme en moi même. »

Les Sagesses de Baye Niass .10 : Pour avoir la vraie piété (al birr) Lundi, août 22nd, 2011

« Vous n’atteindrez la (vraie) piété -al birr- que si vous faites largesses de ce que vous chérissez » verset 93 de la famille d’al Imran. En réalité notre seigneur nous a décrit la vraie piété qui n’est possible qu’en donnant ce que nous aimons le plus. Mais comment avoir cette vraie piété ? Il faut concéder tout ce que nous aimons à Dieu. Nous pouvons avoir cette piété en donnant une partie de ce qui nous appartient. Et cette piété qui est Allah lui-même nous ne pouvons l’avoir qu’en donnant tout ce que nous possédons. Il

faut que le serviteur musulman donne ses biens, ses enfants et sa propre personne à Dieu. Et tout celui qui est pour Allah, Allah sera aussi pour lui. Il faut suivre la voie d’Abraham. Le prophète Abraham avait donné ses biens à ses hôtes, son fils pour s’approcher de Dieu et sa personne au feu. Et Allah l’a choisi comme son ami et l’a glorifié en disant de lui qu’ « il ne faisait pas partie des associationistes. » Le serviteur doit aller vers Dieu dans la totalité, ainsi il aura l’amour d’Allah et la sainteté d’Allah. Mais en premier il doit aimer Allah et ses saints. Aimer les saints ce n’est pas de l’idolâtrie comme le prétendent certaines personnes d’esprits courts. L’amour des saints de Dieu est plutôt un amour d’Allah. Le prophète a dit que le serviteur sera présenté le jour du jugement dernier devant son seigneur et ce dernier lui posera une question : quelle œuvre méritoire as-tu fait pour moi ? Car ton humilité sur terre ce n’était pas pour moi mais pour ton bien personnel, ton adoration c’était aussi pour ton honneur personnel. Est-ce que tu as fait allégeance à un saint pour moi ou as-tu méprisé un ennemi pour moi ? Et si le serviteur avait un sentiment d’affection pour un saint et une hostilité vis-à-vis d’un ennemi d’Allah, c’est ce qui plaira à Allah. Et tout celui qui essaie de parvenir à Allah et qui prétend atteindre les hauts degrés spirituels sans l’amour des saints d’Allah est considéré comme menteur et même s’il pratique toutes les adorations des hommes et des djinns. C’est comme s’il battait du fer froid. Il faut obligatoirement une allégeance aux saints d’Allah et une antipathie vis-à-vis des ennemis d’Allah. Et cela te conduira sur le chemin d’Abraham…

Les Sagesses de Baye Nias.11:l’être humain est le plus grand univers Mardi, août 30th, 2011

L’être humain est le plus grand univers. Dieu a crée des choses divisées en plusieurs catégories : Il ya une catégorie de créatures lumineuses et qui vivent du zikr d’Allah (invocation du nom de Dieu) et de l’adoration d’Allah et cela est compatible avec leur aspect lumineux, ils sont lumineux et leur force leur provient de cette lumière aussi. Il ya une catégorie de créatures d’Allah qui sont corporels et physiques comme les animaux leur vie est compatible avec leurs aspect physique et ils n’ont pas d’adoration à accomplir. Et l’être humain a été crée par dieu qui a réuni en lui le corporel et le lumineux et sa vie est compatible avec son aspect corporel qui exige de la nourriture, les boissons mais aussi il a une vie de son âme à entretenir par le zikr car l’âme est lumineuse. Et si l’être humain combat son nafs(égo) jusqu’à atteindre sa purification des plaisirs, il rentre en contact avec les êtres lumineux et intègre le monde des anges voire mieux. Il ya des êtres humains qui sont supérieurs aux anges.

Et si l’être humain consacre sa vie aux plaisirs du naf(égo)s jusqu’à atteindre la mort de son aspect lumineux en suivant son aspect animalesque il ressemble aux animaux « ils sont comme des animaux voire pire» soutient le verset coranique.

Les Sagesses de Baye Niass .12 : Comment craindre Allah ? Mercredi, septembre 7th, 2011

La voie du salut pour nous c’est la crainte révérencielle ou taqwa Cette crainte révérencielle est divisée en catégories : La crainte révérencielle chez le commun des croyants (al amma) : c’est la foi –contre l’impiété-, la foi en Allah et suivre les recommandations et s’éloigner des interdits.. La crainte révérencielle chez les particuliers (khawas) : c’est invoquer Dieu et ne jamais l’oublier, le remercier et ne jamais le désavouer, l’obéir et ne jamais le transgresser. La crainte révérencielle chez les élus parmi les particuliers (khasatul khawas) : c’est le fait que rien en dehors de Dieu ne traverse la pensée du serviteur. ( …).

Et c’est ça le sommet de la crainte révérencielle, que le serviteur ne se retourne pas vers le non Allah. Et il faut pour atteindre ce niveau, faire du zikr ou l’invocation par la langue et l’invocation de Dieu par la langue est le degré le plus bas du zikr mais elle est nécessaire avant l’invocation par le cœur. Et l’invocation par le cœur c’est la méditation. Soit le serviteur réfléchit et médite sur lui-même il va percevoir son nafs son égo et va constater ses défauts et ses mauvais actes et il s’en suit une obligation de la fuir pour se diriger vers Allah le très haut. Soit il dirige sa réflexion et sa méditation vers Allah le très haut et vers ce que Allah possède, il sera obligé d’aspirer à cela et de fuir de son égo pour se diriger vers Allah le très haut. Dans les deux cas, la finalité c’est de fuir vers Allah le très haut. Et si le serviteur fuit vers Allah et embrasse la religion de Mohamed paix et salut sur lui et suit les politesses et les sagesses des saints d’Allah en sympathisant avec eux, il va inévitablement atteindre l’objectif…

Les sagesses de Baye Niass. 13 : les conditions pour prêcher. Mardi, septembre 13th, 2011

Il faut qu’il y ait dans la communauté des groupes qui prêchent et appellent les gens vers Allah. Ils ordonnent le bien et interdisent le mal(…). Le fait d’ordonner le bien et interdire le mal n’incombe pas à tout le monde. Il faut des conditions : Il faut d’abord avoir la connaissance car celui qui ne connaît pas s’il ordonne ou interdit il est probable qu’il ordonne le mal et interdise le bien. Et ceci est la cause des innovations. Il faut que le prêcheur ait une carrure pour que sa parole soit acceptée. Et s’il interdit le mal et que lui même fait pire que cela il ne doit pas alors ordonner les gens à faire du bien ou les interdire à faire le mal. Et si les conditions sont réunies en lui, il doit alors ordonner le bien et interdire le mal « et ce sont eux qui réussissent (dans cette vie et dans la vie future) » Les compagnons du prophète paix et salut sur lui étaient des gens qui ordonnaient le bien et interdisaient le mal et c’était ca le plus grand jihad. Le prophète a dit : viendra une époque où il ne restera de l’islam que son nom, et du coran que sa forme, et les pires individus qui vivront sous le ciel seront les savants et les lettrés. Leurs savants sont avides et cupides et les lettrés sont corrompus. Et il ajouta : quant à vous, vous êtes dans une époque où les cœurs sont remplis mais viendra une époque où les cœurs seront vides et les mosquées pleines de corps sans âmes. Les rois seront orgueilleux, les riches vaniteux et les savants seront cupides et avides et les adorateurs veulent juste se faire voir et les commerçants pratiquent de l’usure. Et le prophète dira que les premiers à être jugés le jour de la résurrection sont trois : le lecteur de coran, le riche donneur d’aumône et le jihadiste. Dieu dira au grand lecteur du coran : « tu as mémorisé mon coran, mais qu’est ce que tu as fait pour moi ? », le lecteur répondra : « je le lisais à longueur des nuits et jours » et Dieu lui dira : « tu le lisais pour qu’on dise :- tel est un bon lecteur de coran -et cela été dit. ». Il dira au riche donneur d’aumône : « qu’est ce que tu as fait pour moi avec ta richesse immense, », il répondra : « j’ai donné à gauche à droite pour toi. » Dieu lui dit : « Non ! Tu donnais pour qu’on dise :- tel est généreux- et cela a été dit. » Et il dira au jihadiste : « tu as pris l’épée, tu as frappé à gauche et a droite jusqu’à ce que tu es tombé martyr mais tu ne cherchais pas ma face, tu voulais qu’on dise : -tel est un brave- et cela a été dit. Ces trois sont les premiers à bruler dans les feux de l’enfer. Il faut purifier les actes pour Allah tout court et il faut s’accompagner avec les saints.

Les sagesses de Baye Niass14: Donnez le nom de Mohamad à vos enfants.

Mardi, septembre 20th, 2011

Le nom du Prophète paix et salut sur lui c’est Mohamad ou Ahmad. Et celui qui aime le prophète paix et salut sur lui et qui concrétise cet amour en donnant le nom de Mohamad à son fils, il lui sera accordé l’intercession du prophète le jour du jugement dernier. (Dieu a juré de ne jamais punir celui qui porte le nom de Mohamad ou Ahmad). C’est pour cette raison que le prophète Paix et salut sur lui dit : (il n’y pas de mal à ce qu’il y’ait dans la maison de l’un de vous un Mohamad, deux Mohamad ou trois Mohamad…) C’est à dire tu as un premier enfant tu l’appelles Mohamad, et un deuxième enfant tu donnes encore le nom de Mohamad, ainsi de suite ce n’est pas grave de le faire…) On raconte qu’un des israélites avait vécu plus de 80 ans et n’a jamais fait de bien de sa vie, seulement à chaque fois qu’il regardait le livre saint de la Tora et qu’il y voyait le nom Mohamad il y posait ses lèvres en guise de petit baiser d’amour et d’estime. Et quand il décéda, les gens l’ont jeté et ont refusé de faire des prières funèbres sur lui à cause de sa méchanceté. L’ange Gabriel interpella le prophète de Dieu et lui dit : - vas faire des prières funèbres sur le saint d’Allah le très haut-.

Le prophète posa une question à l’ange : cet homme mauvais et mécréant est un saint de Dieu ? L’ange lui dit : « à chaque fois qu’il voyait le nom de Mohamad sur le saint Tora, il y posait un petit baiser. Mohamad est l’ami de Dieu et c’est lui que Dieu veut dans sa création. »

Les sagesses de Baye Niass. 15 : les éloges peuvent nuire certains. Dimanche, octobre 2nd, 2011

Tu remarqueras que les gens de l’ignorance et de l’égarement aiment les éloges, ils aiment être loués par des vertus et des attitudes nobles et parfaites. Ils aiment être loués sur des actions qu’ils n’ont pas accomplies. Les gens dans les compliments sont divisés en trois catégories : Les gens du commun, les particuliers et les élus parmi les particuliers.  Pour les gens du commun, les éloges leurs portent préjudices et nuisances. Raison pour laquelle le prophète paix et salut sur lui a dit : « si tu fais des louanges à ton frère c’est comme si tu l’as égorgé. » Et cela est valable pour celui dont les éloges venant d’un autre lui font oublié ses défauts en s’attachant aux éloges des élogieux. Il ressemble à quelqu’un à qui on a dit que ce qui sort de lui comme excrément sentait bon ; Il a cru a cela et a laissé ce qu’il connait.

Celui qui entend les éloges en se glorifiant de cela, oubliant ses mauvais caractères et ses imperfections sera égorgé par ces mêmes éloges.  Il ya parmi les gens, des particuliers qui s’ils sont loués retournent vers Allah le très haut par le istighfar (demander pardon à Dieu) et l’humilité. C’est ainsi que faisait Seydina Ali ibn Abi taleb ou Abubakr il disait à chaque fois qu’il est glorifié ou loué : « ô seigneur places-moi au dessus de ce qu’ils pensent de moi et pardonnes- moi de ce qu’ils ne connaissent pas de moi ». Il est évident que ce genre de personnage ne sera pas nui par les louanges.  Il ya parmi les gens, les parfaits élus des particuliers, ils entendent les louanges comme émanant de Dieu le très haut dans toutes les situations. Car les louanges si elles ne venaient pas de Dieu elles ne pourraient pas être entendues. Les parfaits se réjouissent des louanges qui leurs sont faites en voyant cela comme venant de la Réalité divine. Donc eux aussi les louanges ne les nuisent pas.

Les sagesses de Baye Niass.16:la méditation est meilleure. Mercredi, octobre 5th, 2011

La méditation est supérieure à l’adoration, car l’adoration est une activité des muscles et membranes du corps alors que la méditation est une activité du cœur.

Car l’adoration provient du serviteur alors que la méditation provient de Dieu le très haut. Il ya des personnes qui adorent Dieu par la méditation et la réflexion, ils passent la nuit entière à réfléchir et ne font aucune génuflexion pour prier(…) La méditation des gens du commun consiste à méditer sur la création de Dieu pour trouver leur chemin vers Dieu le très haut. La méditation des particuliers est dirigée vers l’essence de Dieu le très haut. Par contre méditer sur l’essence de Dieu est prohibé pour les gens du commun, car ils ne sont pas capables d’appréhender l’essence de Dieu qui n’a ni « où ? », ni « comment ?», et qui n’a ni pieds, ni tête, ni mains. Si les gens du commun pensent sur l’essence de Dieu ils risquent de faire de notre seigneur comme un melon et tomber sur des choses non glorifiant pour lui. Néanmoins pour les élus des particuliers leur méditation se dirige sur l’essence de Dieu le très haut, c’est pour cette raison qu’il a été dit que : méditer une heure de temps est meilleure qu’adorer Dieu pendant une année. Une autre version dit que méditer en une heure est meilleure que l’adoration de Dieu pendant sept ans et une autre version dit que la méditation en une heure est meilleure que soixante dix ans d’adoration. Pour chaque stade une parole correspondante.

Les sagesses de Baye Niass. 17 : l’importance du Zikr. Jeudi, octobre 13th, 2011

Dieu a décrit ceux qui font du zikr(invocation du nom de Dieu) comme étant des personnes qui demandent beaucoup à Dieu et qui invoquent son nom. Et le zikr du nom de Dieu au début se fait par la langue, ensuite par le cœur et enfin par l’âme. L’individu invoque le nom de Dieu et obtient l’effacement (fana) dans les actes, il invoque le nom de Dieu par le cœur, il gagne l’effacement dans les attributs. Et par le zikr de l’âme l’individu gagne l’effacement (fana) totale. Il s’efface, s’efface puis s’efface. Et son effacement est la source de sa baqaa(permanence en Dieu). Et le zikr(invocation) a une écorce, un noyau, et le noyau du noyau. Les gens du commun ont l’écorce du zikr, Les particuliers ont le noyau,

Et les élus parmi les particuliers obtiennent le noyau du noyau ; et le noyau du noyau c’est la substance(le beur). Dans tous les cas il faut beaucoup invoquer le nom de Dieu. Faire le zikr sans arrêt.

Les Sagesses de Baye Niass. 18 :La nuisance que tu subis te purifie. Jeudi, octobre 20th, 2011

Le prophète dit: « Aucun prophète n’a subit autant de préjudices que moi.». Cela signifie : « Aucun prophète n’est aussi pur que moi.» (Les plus éprouvés parmi les humains sont les prophètes et ceux qui sont semblables à eux, et semblables à eux) Les hommes de la pureté sont avec Dieu le très haut, et il leur faut obligatoirement des voisins qui leur portent préjudices. Il faut qu’ils subissent du mal de la part des personnes qu’ils connaissent ou des personnes qu’ils ne connaissent pas, car c’est cela qui les purifie. L’être humain a naturellement tendance à aimer son genre et ses proches. Or s’il ne rencontre aucun obstacle dans cet élan amoureux il continuera à les estimer et à donner une grande place pour ces gens dans son cœur ; alors que Dieu le très haut veut avoir à lui seul le privilège d’occuper le cœur de son serviteur.

C’est pour cela que Dieu fait de sorte que des préjudices proviennent de tout côté vers le serviteur. De la nuisance en provenance d’un proche, d’une épouse, d’un fils, d’un frère, ou de là où il ne s’attendait pas, fait que son cœur se détourne d’eux et il finit par se rendre compte que seul Dieu est son secours et il fuit vers lui en répugnant tout ce qui n’est pas Dieu. Et quand Dieu le perfectionne et le purifie il le retourne vers ses proches pour qu’il soit utile à eux et il ne sentira plus leur nuisance.

Les Sagesses de Baye Niass. 19 : le mariage. Lundi, novembre 7th, 2011

Le mariage est sujet à controverse pour beaucoup de personnes chacun en fonction de son degré : Il est obligatoire pour toute personne puissante et doté d’un ardent désir et d’un fort penchant sexuel. Il est obligatoire à celui qui est ainsi de se marier. Il est préférable à celui qui modéré de se marier mais ce n’est pas une obligation.

Il est interdit à celui qui est impuissant ou incapable de faire vivre la femme ou de donner la dote de se marier. Et si un homme veut se marier, le prophète paix et salut sur lui dit qu’il faut, choisir une femme pieuse qui pratique la religion, qu’il choisisse celles qui sont pieuses les filles issues de familles vertueuses. Qu’il choisisse les vierges, car elles ont un amour plus sincère. Les sages disent : si tu marie une divorcée ou veuve non vierge, si elle n’a pas d’enfant, tu n’auras que la moitié de son cœur, l’autre moitié sera pour son premier mari. Et si elle a un enfant qui n’est pas de toi, tu n’auras aucune partie de son cœur, car une moitié de son cœur sera avec son premier mari et l’autre moitié avec son enfant. Elle consommera tous tes biens et te contredira dans la plus part des cas. Le prophète paix et salut et sur lui a dit on m’a fait aimé dans votre monde les femmes, les parfums et ma consolation dans la prière) Les femmes, car le prophète trouve chez ses épouses une aide pour faire passer le message coranique. Et tout croyant marié trouve en sa femme une aide pour sa religion. Car sans la femme qui s’occupe de piler, de malaxer, de cuisiner, de laver, de nettoyer la chambre, de garder les enfants, c’est l’homme qui allait s’en occuper et cela l’empêcherait de s’acquitter convenablement de l’adoration. C’est pour cela que la femme est une aide pour tout musulman dans sa religion. C’est pour cela qu’il a été dit que la femme vertueuse n’est pas de ce monde mais un appui pour son mari en vue de l’autre monde…

Les Sagesses de Baye Niass. 20 : la faiblesse de l’être humain. Dimanche, novembre 13th, 2011

..Car l’homme a été crée faible » sourate Nissa, verset 28. C’est parce que Dieu le très haut a crée les choses différentes les unes des autres : L’ange est lumineux et toute sa vie il se consacre uniquement à l’adoration et il reste constant dans cet état sans jamais changer. Les animaux consacrent leurs vies uniquement aux jouissances sans jamais changer. Et l’être humain a été crée faible car il ne peut rester constant dans un seul état et c’est pour cette faiblesse aussi qu’il a atteint un degré très élevé. Comme l’Homme est faible il suit parfois ses plaisirs comme un animal, parfois il mange, parfois il se marie, il boit, parfois il se met en colère, parfois il complote contre les autres, parfois il prie, il invoque le nom de Dieu, il adore Dieu comme un ange. Ces changements sont le propre

de l’être humain. L’ange ne peut pas changer de son statut pour prendre celui de l’animal. Et les animaux aussi ne peuvent pas évoluer vers le statut des anges. Mais l’être humain est tantôt ange, tantôt animal. A cause de sa faiblesse il ne peut se stabiliser en une seule situation. S’il désire les choses et les obtient il se lasse par la suite. S’il désir manger et si on lui présente de la nourriture, dès qu’il mange une demi heure il n’en a plus envie. Pour boire c’est la même chose, les plaisirs sexuels aussi, il finit toujours par se lasser et vouloir autre chose. Si tu reste debout longtemps tu as ensuite envie de t’asseoir, si tu t’assois à un certain moment tu as besoin de te lever ou te coucher. Si tu dors longtemps après tu veux te réveiller, si tu restes à l’état de veille longtemps tu as envie encore de dormir, en bref tout ce que l’être humain fait, il se fatigue et se lasse et veut changer à cause de sa faiblesse. C’est à cause de cette faiblesse que Dieu l’a aidé jusqu’à ce qu’il parvienne au stade de la meilleure des créatures. Dieu dit : « je suis le roi vivant qui ne meurt jamais, et toi fils d’Adam si tu m’obéis je ferai de toi un roi qui ne meurt pas. » c’est pour cette raison que l’Homme peut devenir la meilleure des créatures. En raison de cette faiblesse aussi il peut se corrompre et devenir la pire des créatures car il est incapable de rester constant dans un seul état. S’il commet un péché, cela le conduit à un autre péché et ensuite vers un autre sans jamais regretter jusqu’à devenir la pire des créatures. C’est pour cette raison que Dieu a décrit l’homme comme étant la meilleure des créatures mais aussi comme la pire des créatures à cause de cette faiblesse. Cette faiblesse est un éloge pour celui que Dieu aime et une réprimande pour celui que Dieu déteste.

Les sagesses de Baye Niass. 21 : Chercher le bonheur sans envier autrui(1) Mardi, novembre 22nd, 2011

Le bonheur de l’homme est divisé en trois parties : Le bonheur personnel comme l’intelligence, la science, les connaissances qualitatives et quantitatives, la chasteté, la pudeur, la bravoure, la générosité tout ceci sont des comportements qui sont liés à la personne elle-même.

Il ya une partie du bonheur lié au corps de l’individu comme la santé, la longévité et tout ce qui est lié au corps de la personne. Et un bonheur extérieur comme avoir beaucoup d’enfants, de la richesse, des amis, des frères, une bonne réputation, être apprécié des autres, etc.… Et si une personne remarque ses qualités chez son semblable alors que lui ne les a pas, soit il a envie d’avoir la même chose, soit il a envie que celui qui les a les perde. S’il veut que la personne perde ses bonnes choses c’est de l’envie (hassad) et s’il veut avoir la même chose c’est un désir de jouir du même bien mais ce n’est pas un péché. Sauf que dans le coran Dieu nous interdit de vouloir avoir la même chose qu’a une autre personne. Donc il ne faut pas vouloir obtenir ce qu’un autre possède. Ne dis pas : « Dieu ! Donne- moi une maison comme celle que tu as donnée à tel, ou des richesses comme celles que tu as données à tel, ou une épouse comme celle de tel ». Il se peut que quelque chose qui est bien pour une autre personne ne le soit pas pour toi. Il se peut que celui qui a de la richesse et qui a un bon comportement religieux soit bien pour lui et que si cette richesse t’est donnée ta religion en pâtisse et se détériore à cause de cette richesse. Donc une personne ne doit pas vouloir avoir ce qu’un autre possède. Il doit seulement demander à Dieu de lui donner ce qui est bon pour sa religion et sa vie dans ce bas monde et dans l’autre. Si tu réfléchis sur cela tu remarqueras que le coran nous a enseigner une prière formidable et meilleure que toute demande : « seigneur donne-nous une belle part dans ce monde et une belle part dans l’autre et préserve nous du châtiment du feu ».

Les sagesses de Baye Niass. 22 : Chercher le bonheur sans envier autrui(2) Dimanche, novembre 27th, 2011

Il a été dit : « Ne convoitez pas ce qu’Allah a attribué aux uns d’entre vous plus qu’aux autres… » Sourate nissa verset 32. Le sujet concerne le bas monde(Dounia) et c’est le sujet dont fait référence le hadith suivant : « regardez ceux qui sont en dessous de vous et ne regardez pas ceux qui sont au dessus de vous. ». Car quelque soit le statut de l’être humain, s’il regarde celui qui est au-dessus de lui il a tendance à se sous estimer et à ne pas remercier Dieu, et il fini toujours par envier celui qui possède plus de bien que lui. Et s’il regarde celui qui est en bas de l’échelle sur laquelle il est, il remarquera qu’il a dépassé beaucoup de personnes et il verra qu’il a beaucoup de choses que les autres n’ont pas et remerciera Dieu le très haut. Donc si tu veux observer, observe toujours ceux qui sont en dessous de toi cela te poussera à remercier Dieu et n’observe pas ceux qui sont au dessus de toi car cela peut te conduire à l’envie et la colère. Ceci est valable dans le cadre de ce bas monde (Dounia). Par contre dans le carde de la religion, il n’ ya pas d’inconvénients à regarder ceux qui sont au dessus de toi pour que tu te réfères à eux et que tu fasses des efforts pour être comme eux.

Dans le cadre de la religion, ne regardes pas celui qui est en bas de toi cela peut te conduire à voir ta situation satisfaisante et à être paresseux. L’homme même s’il atteint un niveau très élevé de paresse et de manque de bonnes actions, s’il observe celui qui est en dessous de lui, il se voit supérieur et se sent dans une bonne situation. C’est pour cela qu’il doit toujours regarder celui qui est au dessus de lui et non celui qui est en dessous de lui. Et si une personne désire avoir ce qu’autrui possède tout en souhaitant que celui-ci le perde c’est de l’envie, et l’envie dévore les bonnes actions comme le feu consume le bois.

Les sagesses de Baye Niass. 23 : Qui a droit à ta loyauté ? Mardi, décembre 6th, 2011

La loyauté (al Amana) ou la confiance, l’intégrité est de plusieurs sortes :

-Une loyauté entre le serviteur et son seigneur, -Une loyauté entre l’individu et lui-même, -Et une loyauté entre l’individu et les créatures. La loyauté entre toi et Dieu le très haut consiste à l’adorer sans jamais l’associer avec autre chose, tu exécutes ses commandements et tu abandonnes ses interdits. Et la loyauté entre toi et toi-même consiste à ne jamais conduire ta propre personne vers quelque chose qui pourrait la nuire dans l’autre monde. Et si ton âme s’accroche à des choses qui vont la nuire, le bon sens voudrait que tu fasses des actes qui seront avantageuses pour elle dans ce monde et dans l’autre. Il ya une loyauté entre toi et les autres créatures. Et les créatures les plus proches de toi sont les femmes et les enfants. Il est obligatoire que tu leur rendes ton loyalisme. Si tu as un enfant tu dois lui donner un bon nom à sa naissance, et quand il atteint l’âge de discernement, tu lui enseigne le livre de Dieu, et tu lui donnes une éducation dans la religion en lui autorisant l’adoration de Dieu le très haut. Et s’il atteint l’âge de maturité tu l’aides à se marier. Et tout celui qui a droit à ta loyauté, ne mérite pas une trahison de ta part.

Les sagesses de Baye Niass. 24 : l’importance de la prière(1) Lundi, janvier 9th, 2012

Dieu le très haut a par sa grâce et sa générosité pour son serviteur, institué sur lui les adorations religieuses, et dans ces adorations il n ya que l’intérêt du serviteur lui-même. Ces adorations ne servent rien à Dieu le très haut. Les adorations des créatures n’ont aucun bienfait pour Dieu et les péchés des créatures ne lui font aucun mal. Mais il nous a ordonné de faire de bons actes pour nous et nous a interdit d’autres qui sont mauvais pour nous.

Il a institué les prières en limitant leur nombre, s’il avait exagéré leur nombre nous serions dans l’incapacité de les faire. Il nous commande de faire les cinq prières dans la journée au lieu de cinquante. Il avait auparavant institué cinquante prières sur nous et il a commencé à les alléger jusqu’au nombre de cinq dans la journée et la nuit. Et Dieu a dit Ô Mohamed ce sont cinq prières dans la journée et la nuit et tout celui qui fait une bonne action sera rétribuée par dix. Ce qui fera un total de cinquante, je n’échange pas ma parole contre une autre.

Et comme l’origine de la prière en tant que devoir était au nombre de cinquante et que les mécréants refusent de la faire, Dieu allongera la durée du jour du jugement dernier pour eux de cinquante mille ans, ainsi chaque prière refusée aura comme sanction une journée longue de mille ans de punition et de torture. Cette longueur de la journée est la conséquence de leur refus de prier dans ce bas monde. …

Les sagesses de Baye Niass. 25 : l’importance de la prière(2) Lundi, janvier 23rd, 2012

Il ya parmi les serviteurs ceux qui essayent de faire cinquante prières par jour(…) Il ya parmi les serviteurs de Dieu qui ont une force venant d’Allah lui même et qui les permet de rester tout le temps dans la prière. il ya donc parmi eux qui ont réussi à pérenniser la prière comme le dit le verset : « et ceux qui sont constants dans leurs prières » après le verset : « ceux qui surveillent leurs prières ». La surveillance des cinq prières est différente de la constance dans la prière. Donc parmi les serviteurs il ya ceux qui ont la constance dans la prière, ils prient tout le temps et cela n’est possible que par l’intension. La personne a l’intention de prier tout le temps et elle devient ainsi pieuse tout le temps : (L’intention du croyant est meilleur que ses actes, et l’intention du mécréant est pire que ses actes) dit le hadith. Ceux qui ont la chance d’avoir la constance dans la prière sont ceux qui se sont acquittés du devoir de la prière jusqu’à atteindre le degré de l’approchement réel du verset : « fasjud waqtarib » -prosternes-toi et approchesjusqu’au stade d’effacement vis-à-vis de l’existence, ils se sont effacés d’eux même, de l’existence et de l’existence de l’existence. Et il ne reste que Dieu le très haut.

Ils sont, dans ce stade particulier, en prière tout le temps. Une seule prosternation constante et éternelle, ils ne lèveront jamais leurs têtes et resteront ainsi jusqu’au jour du jugement dernier. « La prière est une stricte obligation pour les croyants et doit se faire aux heures prescrites »verset (4 ; 103) Prescrites durant les cinq heures ou comme une obligation horaire pour eux, mais eux sont dans l’heure de la prière à tout moment.

Les sagesses de Baye Niass. 26 : les bonnes actions. Mercredi, février 1st, 2012

Saches que seules les bonnes actions servent l’être humain et que seul son mauvais comportement lui rend un mauvais service. L’homme doit se repentir tout le temps et faire des efforts pour accomplir de bons actes à tout moment de sa vie. Le juge doit être juste entre les personnes. Le prophète en se basant sur le coran, a montré l’exemple quand il a tranché en faveur d’un juif qui avait un contentieux avec un arabe musulman. C’est pour cela que le prophète a dit :

Un roi qui n’a pas de justice ressemble à un fleuve sans eaux ; Un savant qui ne se sert pas de sa science c’est comme une richesse dont on ne prélève pas d’aumône pour les pauvres ; Un riche sans générosité c’est comme un arbre sans fruit. Un pauvre sans patience c’est comme une lampe sans lumière, Une femme sans pudeur c’est comme une nourriture fade sans sel ils ont dit que le bien de quatre choses se trouve dans quatre choses : Le bien des enfants se trouve dans les écoles, Le bien des personnes âgées se trouve dans les mosquées Le bien des femmes se trouve dans les foyers (rester à la maison) Le bien des voleurs se trouve dans les prisons.

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