CHASSINAT - Les antiquités égyptiennes de la collection Fouquet
Short Description
CHASSINAT - Les antiquités égyptiennes de la collection Fouquet...
Description
The Siephen Chan Library of Fine Ans
"f
Sif>
Joyce von Bothmer fn>m
lihrury of
rlie
Bernard
V.
Bothmer
(1912 - 1993)
In His
Memory
Institute of Fine Arts,
New York
University
The Stephen Chan Library of Fine Arl^
Sift
of
Joyce von Bothmer from ihe lihrury nf
Bernard
V.
Bothmer
(1912 - 1993)
In His
Memory
t^ Institute of Fine Arts,
New York
Universily
EMILE CHASSINAT DIRECTEUR HONORAIRE DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ARCHÉOLOGIE ORIENTALE
DU CAIRE
"Pc?
UQ
\Je t" J .
T) a vM
H(
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i"
€_
Les
Antiquités égyptiennes de
la
Collection
Fouquet
e!f^
PARIS 1922
Fin« Arts
Dr 51 "
i
^
LES
ANTIQUITÉS ÉGYPTIENNES DE LA
FOUQUET
COLLECTION
Fouquet LA uncollection amateur de
depuis longtemps,
est
éclairé,
pas
n'était le
nombre,
œuvres se
les
spécimens
succédé dans
sont
la
ou moins estimait
ce
les
et
de vision large, auquel
appréciée,
le
plus variés,
—
merveilleux pays, depuis
les
D' Fouquet
pour peu
l'indiflerence,
il
—
des
civilisations
qui
temps lointains des Pharaons
ou
telle
telle série
humaine,
l'activité
qu'elle
marque un
pour nous un
fixe
comprit toutes
les
la
effort véritable vers
trait
nouveau de
méthode
la vie
bonne.
était
splendeurs de la céramique égyptienne de
C'est en grande partie grâce à sa foi et à sa ténacité que l'attention
portée
cet
art
magnifique, où
l'ingéniosité
féconde, unissant à une conception remarquable
Alors que l'on n'avait que du dédain pour vernissée extraits par les chercheurs de sébdJ(h des
de
du décor les
oriental s'est
l'esprit la
montrée
et
et
que
les
situées
entrepreneurs de
d'un meilleur emploi, pour
mortier,
consacra plusieurs années à rassembler
Il
si
de terre
énormes buttes de décombres
travaux publics faisaient broyer, faute n'hésita pas à les recueillir.
s'est
perfection de la technique.
fragments de faïence
au sud du Caire, sur l'emplacement de l'ancienne Fostât,
il
plus
même minime
l'âge arabe.
sur
et
guidait son choix suivant son propre jugement.
d'un idéal supérieur ou qu'elle
L'un des premiers,
beauté
la
uniques,
ont créées en Egypte, sous l'influence des
m.œurs des anciens. Sa collection montre combien
des
sens de l'archéologie
dont certains sont
que nulle manifestation matérielle de
la réalisation
le
dans un ensemble impressionnant par
conquête ottomane. Sans préférence marquée pour
en apparence, ne mérite
et
réunit,
elle
qu'artistes et artisans
jusqu'à
Il
étranger,
goût sûr
Formée par
à juste titre, célèbre.
et
les
convertir en les
échan-
don aux musées de Sèvres (1888, 1894), de Rouen (1889), du Louvre (1891), du Caire (1892), de Lyon (1894). tillons les plus typiques
de ces débris
et
en
fit
5
Les quelque quinze cents pièces de céramique arabe, intactes ou fragmentaires, qui
forment
d'une industrie locale dont
iQoo
publié au Caire, en
tome
Mémoires de
I" des
Remarquable par du
fruit
le
du
fabuleuse
circonstances jadis
accrue
s'est
quantité
SI
variée,
de
la collection
de
commerce l'art
séries
Fouquet, dans
t.
I";
à
et
est
Egypte au cours des trente
m
proche
fouilles
les
de
l'être
musées
mais
;
les
Une réglemen-
clandestines
des
la richesse
paysans,
des
amateurs
des
et
marchands indigènes ont progressé en
d'une demande plus large. et
éléments utiles à leurs travaux. La mémoire
les
dont
elle
est
composée ont
H.
les
Mémoires de
Rivière,
de
la
la
étudiées en détail
été
la
orientale,
La Céramique dans
la collection
les tissus et les cuivres
un aperçu de
Mission française du
Céramique
l'art
les
dans
les
cuites
ou
t.
VI
;
Mémoires de Perdrizet,
grecques d'Egypte
antiquités égyptiennes, les objets
arabes, sont encore inédites. Je
première en décrivant
Caire,
musulman; P.
Fouquet; Les Terres
Fouquet. D'autres, qui comprennent
copto-byzantins, ici
Fouquet
ont souvent puisé dans cette collection abondante
l'étude
Les Bron:^es grecs d'Egypte de
donner
de
P. Casanova, Catalogue des pièces de yerre des époques byzantine et arabe
l'Institut égyptien,
la collection
tirer
le
a droit, à ce titre, à toute notre reconnaissance.
D. Fouquet, Contribution
de
entrave
enfin, les exigences des
;
Quelques-unes des :
qu'on peut
qu'elle soit jamais égalée. Certes,
des antiquaires; la concurrence
libéralement ouverte à tous,
partiellement
le parti
ses séries, la collection
particulier ait tenté en
intervenue, qui
et historiens
du D' Fouquet
de
et la diversité
qu'un
raison des difficultés de leur
Savants
montre tout
égyptien n'est point épuisée
pourvoyeurs ordinaires étrangers
(Contribution à l'étude de la Céramique orientale, dans
favorables aux collectionneurs se sont modifiées.
est
trois siècles
réputation s'étendit au loin en Orient. L'ouvrage qu'il a
peu vraisemblable
sol
si
sévère
tation plus
est
Il
de
l'histoire
rares et précieux.
plus gros effort
dernières années.
quasi
la
la
l'Institut égyptien"),
mine de documents
cette
permettent d'écrire
la collection qu'il s'était réservée,
pièces les
les
plus
me
propose de
caractéristiques
qu'elle renferme. Je classerai celles-ci par matière (pierre, plâtre, bois, bronze), réservant
une
place spéciale à l'importante trouvaille faite à Tell
I.
—
LA TROUVAILLE DE TELL EL-MOQDAM
ES objets qui composent cette trouvaille ont
L
—
savants.
en
La beauté
particulier les
qui s'attache au culte
grandement
la
el-Moqdam en 1884.
attiré,
de longue date, l'attention des
artistique vraiment exceptionnelle
deux balsamaires en serpentine,
—
qu'ils rappellent, ainsi
où
réputation qui leur a été
qu'au
faite.
lieu
de quelques-uns d'entre eux, l'intérêt
ils
ont
archéologique spécial
été découverts, justifient
La plupart ont en 1893, par dncient Egypt,
Burlington fine
le
pi.
hasard, sur
les
animal
;
représentant
En 1
.
une
seule
un
contre
exception,
fait
Balsamaire représentant
—
réunies par
ou empruntent comme motif
un
membres
un
assis
le
pierre
d'Amon
et
couché, à gauche,
la
Maout,
:
lion dressé sur ses pattes d'arrière et tenant
un
lion
jeu
D' Fouquet, vingt-
reposant
sur son
0,159
patte gauche
arrière-train
de devant croisée
un
"^^^^•
et
vase qu'il tient entre ses deux pattes de devant. Serpentine; haut., 0,1
— Lion — Lion 0,217 — Lion
un
côte à côte.
antérieurs. Serpentine; haut.,
Balsamaire représentant
3.
art of
décoratif essentiel l'image de
groupe en
petit
sommaire
voici la liste et la description
vase embrassé entre ses 2.
The
verrons, n'est pas imputable à
le
la trouvaille
dieux suprêmes de Thèbes
les
—
nous
et qui,
vingt-neuf pièces de
huit représentent des lions cet
club (voir Burlington fine arts club.
arts
XVI).
Par une rencontre singulière
du
antique organisée à Londres,
figuré à l'Exposition d'art égyptien
sur
dressé
mill, 5 3
la droite.
Bronze, fonte creuse; long., 0,32 cent. couché,
4.
gauche; type du précédent. Bronze, fonte creuse; long.,
à
mill.
couché, à gauche; type du précédent. Bronze, fonte creuse; long.,
3.
0,17
cent.
—
6.
pour
la
7.
Petit lion
marchant; socle antique. Bronze, fonte
0,083 mill. Lion couché sur un socle
pleine.
Pièce préparée
dorure. Long.,
—
rectangulaire;
0,114 mill. figurant un lion couché
une
sorte d'anse
est
fixée sur le
dos. Bronze, fonte pleine; long., 8 à sept
—
Enseigne sacrée
branches surmonte
s'emmanchait à haut., 9.
0,19
un
— Objet
globules
10.
—
hampe de
dos
de l'animal.
un
socle rectangulaire
;
une
étoile
Le tout repose sur une douille qui
bois servant de support à l'enseigne. Bronze, fonte pleine;
cent.
pattes allongées, et
la
le
sur
d'usage indéterminé représentant
muni d'un anneau
un protomé de
à la partie postérieure
;
lion rugissant, les
sur la face inférieure, vingt
disposés symétriquement. Bronze, fonte pleine; long.,
Lion passant à
droite, la tête de face
;
chacune des pattes
0,076 mill. est munie d'un
tenon; pièce d'applique. Bronze; long., 0,21 cent. 11. 12. 13. 14.
0,183
— — —
—
Pièce Pièce Pièce
même du même du même
du
type.
Bronze; long., 0,21 cent.
type.
Bronze; long., 0,163
type.
Bronze; long., 0,13 cent.
Lion passant à gauche,
la tête
mill.
de face; pièce d'applique. Bronze; long.,
mill.
13.
—
Lion passant à
droite.
Le corps de l'animal
est
percé de deux trous pour
introduire
16. 17.
18. IQ.
clous qui servaient à
les
— — — —
le fixer
poitrine,
Autre pièce du
même
type, le lion à gauche. Long.,
0,093
mill.
Autre pièce semblable. Long., 0,09 cent. représentant
Statuette
gauche abaissé
le
coiffait a disparu.
dieu Mahouihési sous
le
le
la
marche,
long du corps.
forme d un
homme
bras droit replié à la hauteur de
le
vêtu de
est
Il
la
L'atef qui
shenti.
la
le
Bronze, fonte pleine; haut., 0,20 cent.
— Quatre
20-23.
^il^-
Autre pièce semblable. Long., 0,09 cent.
léontocéphale debout, dans l'attitude de la
0,125
pièce d'applique. Bronze: long..
;
objets d'usage incertain.
Ils
affectent la
forme d'un cylindre
perforé en sa partie centrale et orné de quatre protomés de lions debout, placés dos à dos. L'idée qu'ils évoquent est celle de gaines ayant servi à décorer
La
présence, dans la collection Fouquet, d'une pièce (provenant
quant
forme
à la
problématique.
au
destinés 24
2
service
peut que ce soient
du
culte.
Petit bassin
5
.
dont
les
le
diorite,
muni de deux
circulaire
Une
éployé.
du donateur. Ounnofir.
Elle
i
mill.
5
anses et reposant sur six pieds en
Bronze; diam., 0,163
rnill->
inscription, gravée sur l'épaisseur
nous apprend en
même
du
rJ^ill-
dossier est
le
;
socle, porte le
temps qu'une image du dieu
Harpekhroud, Horus-l'enfant, reposait sur ce trône. Bronze; long., 0,233
0,183
0,124
haut.,
supporté par deux lions passant
siège est
le
rend cette attribution
supports d'une table basse ou d'un bassin
Bronze, fonte pleine; haut., 0,1
d'avant-trains de lions debout.
formé par un vautour
nom
décoration, mais sculptée dans
se
Il
— — Trône
.
forme
et à la
un meuble. de Memphis) identique
bas des pieds d
le
niill.,
haut.,
mill.
26.
— Trône du même
Djahâpinamou. gravée sur
type que
le socle,
le
précédent. L'inscription dédicatoire. au
nom
de
indique qu'il servait de siège au dieu Khonsoupekhroud,
Khonsou-l'enfant. Bronze; long., 0,115 mill-, haut., 121 mill.
— 125 —
27. diam.,
28.
Petite coupe:
deux lions en haut-relief sont couchés sur
le
rebord. Faïence;
mill.
coupe semblable à
Petite
la
précédente, mais
montée
sur
un piédouche; au
fond, motif décoratif incisé formé de quatre fleurs de lotus épanouies réunies par pédoncule. Faïence
29.
0,17
—
;
diam.,
0,102
Groupe d'Amon
et
mill.
Maout
assis
côte à
côte.
Serpentine grise; haut.,
cent.
Ces antiquités furent découvertes par des paysans, au mois de l'immense champ de ruines qui porte
probablement voisin,
dont
le
le
le
nom
Kafr el-Moqdam, placé lui-même, dit-on, sous
aussi à ce lieu le
se voit
nom,
1884, dans
de Tell el-Moqdam. Cette désignation
assez récente. Elle est empruntée, suivant la
tombeau
février
encore à proximité du
tell.
le
coutume, au bourg
vocable d'un saint
le
est
plus
musulman
Les gens du pays donnent parfois
plus expressif, de Tell es-Seba'a,
la
«
colline des lions », cité
déjà par d'Anville (^Mémoires sur l'Egypte ancienne et moderne, P. Sicard.
Il
semble que Elle tient
ici est claire.
on
ce fût le seul sous lequel
évidemment
antiques recueillis en ce
lieu.
Il
le
connût au
prédominance de
à la
en
serait
la figure
p3u raisonnable
effet
io6), d'après
p.
le
xvaii^ siècle. L'allusion
du
lion parmi les objets
dy
chercher, bien que
l'apparence y prête, le souvenir traditionnel du culte que l'on rendait jadis au lion dans cette localité, ou. comme le veut F. ChampoUion (L'Egypte sous les Pharaons, t. II, p.
iii), «
l'exacte traduction
Le D' Fouquet acquit trouvées avec
elles,
lui
du
ces
nom
Le Tell el-Moqdam
musée du Caire;
Sakha (Xois)
du
même
que
Tell Basta
irréalisable,
couvrait encore,
pour
cela s'est produit
Kôm
(Bubastis),
son envahissement par
et
en raison des
du
les cultures, si
et après lui
complète n'en a jamais
difficultés
tell,
du Caire
beaux bijoux de
Service des antiquités,
XXI,
t.
Pendant longtemps,
dû
et
fixer ce point,
de l'Egypte
tells
Sa el-Hagar
bien
qu'il
p.
la
M.
E. Naville. Malheureusement,
été tentée.
faites
Elle serait
maintenant
elle se heurterait,
au cours des
par accident,
ainsi
qu'on a mis au jour, en
i
q
i 3
,
a fourni
à l'extré-
au musée
H. Gauthier, Annales du
dynastie (voir
21).
bien que certains documents trouvés sur place par Mariette
on
a hésité
sur
l'identité
à
de
la
ville
peu, cependant,
la
antique dont
lumière
le
Tell
s'est faite,
l'on s'accorde généralement à y reconnaître la Léontopolis, la Ville des lions, de I,
et l'on
riche qu'il est rare qu'une année s'écoule sans
XXIP
el-Moqdam occupe l'emplacement. Peu (XVII,
(Sais),
n'en reste plus, à l'heure
un tombeau composé de deux chambres, qui
mité nord-ouest du
eussent
si
quelque monument. C'est
plusieurs
soixante-cinq
et
sébaJ^h a progressivement nivelé le
de toute nature auxquelles
travaux agricoles. Le sol en est d'ailleurs retire
ou
y a vingt-cinq
étendue en friche.
très faible
méthodique
il
principaux
les
el-Atrib (Athribis),
ne doit plus guère compter que sur des découvertes
qu'on en
Service
peu nombreuses (deux en
qu'on peut évaluer entre soixante
Mariette y a fouillé à plusieurs reprises, l'exploration
Il
et tant d'autres, l'extraction intensive
qu'une
actuelle,
du
agents
Delta, dans la province de Daqahliéh, à
Delta.
superficie considérable
terrain et favorisé
très
les
nature,
nord de Mit Ghamr, au centre d'une région magnifique, l'une
des plus belles et des plus fertiles
hectares. Depuis, de
les autres,
du
situé à l'est
est
dix kilomètres environ au
septentrionale.
Les unes, confisquées par
même
au musée de Berlin.
tout, je crois), passèrent
une
en 1894. Quelques autres de
pièces
échappèrent.
des antiquités, allèrent au
trente ans,
égyptien primitif ».
et
Strabon
40). ^
H. Brugsch
avait
d'abord eu
l'idée
qu'il
s'agissait
de l'ancienne Busiris
(Dict.
578), métropole du IX^ nome. Le rapprochement est impossible, car Strabon (XVII, i, 19) situe cette ville beaucoup plus au nord; son nom se retrouve en
géogr.,
p.
outre, à peine modifié,
dans celui d'Aboû-Sir, nahieh importante de
Gharbieh, qui marque sa position exacte. Rectifiant
cette
la
province de
identification hâtive et
mal
fondée,
même
le
el-Moqdam
auteur, peu de temps après, proposait de placer Léontopolis à Tell
loai, 1027). C'est l'opinion que M. E. Naville (^Ahnas
(Dict. géogr., p.
el-Medineh, p. 28)
M.
et
Daressy {R^c. de
tray.,
XXX,
t.
205) ont successivement
p.
M.
défendue. La plupart des savants l'ont admise aujourd'hui.
pourtant,
Pétrie,
FI.
pense que Léontopolis doit être plutôt cherchée à proximité de Tell el-Kadi, à Tell
el-Hekleh ÇNaucratis,
formellement
infirment
cette
en langue grecque,
figure,
mention de
la
Fouquet,
lions de la collection
représentation d'un lion auquel des bronzes de
type d'un
93-94). Les monuments trouvés à Tell el-Moqdam conjecture. Sur deux au moins, à ma connaissance,
I", p.
t.
la
le
«
la
fait l'offrande et, parfois,
même
que
el-Moqdam
Le
nome
dans
pas
Sicile
la
(I,
d'Horus, à Edfou,
est
que en
les
effet
du i"
ait
romains, d'après
le
y compris certains et
ère.
la
Or
le lion.
nous
cet animal.
Diodore de
le
Sicile, Pline et
Le nombre des grandes
trouvons
cité,
au
Ptolémée, c'est-à-
divisions administratives voixciî,
a
Strabon (XVIII, 1,3) rapporte que le Delta de l'organisation primitive du pays. Il ne semble pas qu'il y en
lors
la
même
les
âges.
région sous
relevé établi par
derniers rois indigènes. Les
les
H. Brugsch,
autonomes dont
districts
de vingt-sept d'entre
l'existence
les restes
du sanctuaire du temple
l'extérieur
Un
atteignaient
elles
régime
le
elles
est
Sous
le chiffre
listes inscrites
empereurs
les
de trente-trois,
comparable à
celui
des
matériellement prouvée par
les
était
remaniement de circonscriptions
territoriales
Basse Egypte fut donc évidemment réalisé au lendemain de l'occupation romaine,
qui promut Léontopolis au rang de métropole d'un
Nous Ignorons de géogr., p. aurait eu
1040) deux
avait
capitales
recherches ultérieures. et
dont
égyptien tosh " division », ont appelées nomes,
monnaies frappées pour leur usage. de
la cité
pour
temples ptolémaiques en restituent jusqu'à vingt-trois.
les
nomes,
mot
le
sensiblement varié suivant
eu plus de vingt pour
dans
de notre
siècle
Grecs, traduisant
en comprenait dix
habitants de
qui date de Ptolémée IV Philopator, nous
liste
la
d'un dieu léontocéphale du
particulière dévotion
géographique gravée à
liste
portant
de création relativement récente. Alors qu'il ne figure
contraire, dans les ouvrages de Strabon, dire à partir
les stèles
i,
Léontopolite
grande
une
Caire,
twv aéovtwv. Les
40) que les Léontopolitains seuls adoraient 83) parle également du lion nourri à Léontopolis.
savons par Strabon (XVII,
Diodore de
avaient
les
TioXtç
inscriptions hiéroglyphiques,
diverses
collection,
enfin, accusent avec toute la netteté désirable
subsistent à Tell
du musée du
lion de calcaire
on
des lions »,
ville
quel
eu :
nome
l'idée qu'elle était incluse
Xois
et
Léontopolis.
de
dans
le
Rougé {Géographie
les
ville,
H. Brugsch
VP nome
rien avec celle
branches athribite
[Dict.
(Xoïte), lequel
reconnut son erreur à
Il
La position indiquée ne correspond en
situation qu'occupe, au contraire, Tell J.
nouvellement constitué.
dépendait auparavant cette
Ptolémée attribuent à Léontopolis, entre
M.
nome
la
suite
de
que Strabon
et busirite
du
fleuve,
el-Moqdam.
ancienne
de
la
Basse Egypte, p, 63) suppose avec
plus de vraisemblance que Léontopolis faisait primitivement partie
10
du X' nome
ancien,
que
l'Athribite, ce qui implic|uerait
le
nome
Léontopolis fut constitué, en partie tout au
moyen d'un prélèvement opéré sur celui-là. du X' nome porte le nom de « lieu du lion
moins, au localité
en donne pour preuve qu'une
Il
», dans la grande liste géogra-
phique du temple d'Edfou. L'interprétation du texte hiéroglyphique prête à discussion sur ce point;
203
Tanis.
Daressy place
nom
les
conclusions de
de
l'emplacement
Tanis,
de
sud-est
M.
M. Daressy M. FI. Pétrie
Am,
de
ville
dont l'examen m'entraînerait beaucoup trop
C'est
un
là
ajouter que Strabon
fait
tout en faveur de
certainement à
la déesse
éponyme de
d'Edfou nous apprend que
la déesse
Létô (Latone) par
identifiée avec
21) a
dans
6,
p.
les
en
serait
un débat
XIX' nome,
conséquence fort
le
complexe
la thèse
lion
et
» (Rochemonteix-C basprototype exact du grec
voir
le
de
M.
Daressy.
Mais
Or
grande
la
liste
suprême du XIX' nome et n'a rien
de
dois
je
i,
les
la cité.
Grecs
du
noms de Léontopolis (XVII, du nome Léontopolis. Le dernier
donne successivement
d'Aphroditépolis (XVII, i, 20) au chef-lieu
p.
XXX,
t.
loin, je noterai la présence, sur le territoire
du XIX' nome, d'un lieu appelé ^Tl!^, la « ville du sinât. Le Temple d'Edfou, t. l", p. 336), où l'on peut
Dans un
(Nebesheh,
chef-lieu
Am
el-Moqdam.
Tell
à
dernière
cette
la
égyptien de Léontopolis. Sans vouloir prendre part à
Aeovtc-oX'.;.
{Rec. de tray.,
décisif.
qui pense avoir retrouvé à Tell Nebisheh, à treize kilomètres environ au
II),
t.
Écartant
suiv.).
et
un argument
de cause,
état
autre hypothèse a été mise en avant par
Une p.
ne peut donc fournir, en tout
elle
et
13)
rapporte
se
géographique du temple
était
Ouadjit, laquelle a été
commun avec Aphrodite (Hathor).
M. H. Gauthier (^Annales du Service des antiquités, t. XXI, Léontopolis-Tell el-Moqdam avec la métropole du XP nome, le
récent travail,
identifié
Pharbaetite.
du nome
Si l'histoire
même
nous échappe,
contre des traces plus précises qui permettent de
depuis
la
XIP
M. Navilleya également et
de Ramsès
XII'
II,
la
est
el-Moqdam
laissé
par
ses lignes essentielles
a surtout fourni
des
pour
l'autre
le
de Nimrout,
moins,
représentée par
par Trajan, Hadrien
au 11'
siècle
et
et
bey Kamal a rapporté du
et
fils
ces
qu'elle
même
lieu
II
dynastie)
(XXII' dynastie).
deux statues
brisées,
de Shéshonq I" (XXII' dynastie).
Il
documents, que Léontopolis remonte à a
une dizaine de
subsisté jusqu'à
trait
stèles
la
XXII' sans
est la
éclipse
avec inscriptions hiéroglyphiques,
au culte du
lion.
Antonin témoignent que Léontopolis
de notre
III (XII'
laquelle la ville paraît avoir été particulièrement
démotiques ou grecques qui, toutes, ont
capitale
dans
première usurpée par Osorkon
La période grecque, durant
prospère,
saïte
d'affirmer, en présence de
dynastie,
notable.
Tell
suivre
trouvé des fragments de statues de Senousrît
Ahmed
Ramsès
donc permis
aux périodes
(XIX' dynastie),
II
Plus tard, enfin, l'une de
âge.
la
de Léontopolis a
gréco-romaine. Pourtant Mariette y partie inférieure d'une statue d'un roi de la XIV' dynastie, Néhasirâ.
monuments appartenant découvrit la
moyen
dynastie jusqu'au
celle
ère.
1
Les monnaies frappées avait
encore rang de
A
encore sous
cite les
l'époque chrétienne,
nom
le
Coptes, pour qui
devint
elle
que
géographes grecs
les
lui avaient
Hiéroklès
vi' siècle,
donné. Mais
du paganisme,
rappelait trop sans doute les fastes
il
Au
d'un évêché.
siège
le
il
semble que
la
désignaient
de préférence sous celui de Nathô, l'un de ceux qu'elle portait dans l'antiquité,
nom
du Delta. Ce
autres villes
plusieurs
Churches and Monasteries of Egypt, de l^oùrah (circonscriptions
listes
p.
307-309). Les
371
l'époque copte, p.
et suiv.)
mais on indique en regard Cette
La
Vansleb [Relatioti,
Le
le xv'
que
culte
p.
une
et
signale
dans l'abondance.
De
t/.v.
ô(r/][Xipat,
peu
xal O'.aTTîaoax'rà
durant
et,
:
y.zi'za'.
nom. Les
[j.£v
èv
AjyûuTco allouai,
Ivôiv,
cette nature
Elien
depuis Menés,
le
Il
celui
:
(XI,
10)
est sans
le
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