BOSQUET, Émile • La musique de clavier et par extension de luth (1953)

February 22, 2017 | Author: Gérard Reyne | Category: N/A
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Étude généraliste de la musique de clavier et de luth, des origines aux années 1950, qui res...

Description

EMILE BOSQUET PROFESSEUR HONORAIRE AU CONSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES

ET PAR EXTENSION DE LUTH

MANUEL ENCYCLOPEDIQUE HISTORIQUE ET PRATIQUE

AMIS

m M MUS1QUE

EMILE BOSQUET

PROFESSEUR HONORAIRE AU CONSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES MEMBRE DE LA LIBRE ACADEMIE DE BELGIQUE

LA MUSIQUE DE CLAVIER ET PAR EXTENSION DE LUTH

MANUEL ENCYCLOPEDIQUE HISTORIQUE ET PRATIQUE

Depositcdre

LES

:

AMIS DE LA MUSIQUE 58,

rue Dautzenberg, Bruxelles

Copyright by Emile Bosquet 1953 (Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation reserves pour tous pays)

Je tiens a exprimer id a

ma

gratitude

MADAME YVONNE BASTIN pour

sa collaboration a la redaction et a la

mise au point d'importantes parties du present ouvrage.

Emile Bosquet.

PORTRAIT INEDIT DE (1885)

F:

LISZT

PREFACE L'immense litterature du piano n'est pas assez connue dans son Les programmes de concert comportent generalement les

ensemble.

memes

ceuvres a effet et a succes.

Les musiciens professionnels ou amateurs n'ont pas toujours a leur portee les renseignements necessaires concernant les auteurs peu connus ou ignores et les compositions oubliees des grands maitres. Toutes ces raisons nous ont

a publier le present ouvrage encyclopedique, dont plan general est base sur la chronologic stricte. II est le fruit de longues annees de recherches et d'etudes et pourra servir de guide a tous ceux qui ont le souci d'approfondir chacune des questions incite

le

traitees. II

ne

s'agit

cependant nullement d'un edifice d'erudition pure,

mais bien d'un guide pratique traitant principalement des ceuvres.

Ce manuel comprend

toute la litterature

du

clavier (clavecin, clavi-

corde, piano) et par extension, la litterature d'orgue ancien ainsi que celle

XV

6 XVI 6 et importance parfois dominante aux XVII 6 siecles, etait progressiste son ecriture instrumentale, plus degagee de la transposition rigoureuse de Fecriture vocale, telle qu'on la pratiquait

de

luth. Celle-ci, d'une

,

;

au

clavecin, est d'ailleurs susceptible d'etre transposed

au

clavier.

premier a inspirer de nouvelles formes, des nouveautes multiples du langage musical, et cela jusqu'a nos Plus tard

le clavier est

souvent

le

jours.

La periode de

transition actuelle nous

juger de la production anterieure a 1910 publiees depuis cette date, nous nous

;

donne

le recul suffisant

pour a Tegard des ceuvres

toutefois,

sommes

efforces

de

faire

preuve

d'une comprehension aussi objective que possible.

Les editions pratiques signalent parfois un grand nombre d'ceuvres n'ayant qu'un interet documentaire ou instrumental il serait a souhaiter ;

compositions viables y soient mentionnees. D'autre part, il existe des publications que Ton ne trouve que dans

que seules

les

grandes bibliotheques, ou Ton peut les consulter et en prendre copie, ce que nous avons fait a Foccasion. Certains ouvrages didactiques, parus il y a plus de trente ans, donnent la nomenclature des ceuvres pour clavier les

generalement classees par ordre de difficulte d'execution, et contiennent beaucoup d'oeuvres tombees justement dans Foubli.

Dans notre

nous avons adopte une division strictement deux periodes de cinquante e de vingt-cinq ans pour les XVI quatre periodes

travail,

les differents siecles, soit

chronologique pour e ans pour le siecle,

XV

6 periodes de vingt-cinq ans pour le XVIII siecle et e quatre periodes de trente ans pour le XIX siecle. Ces divisions, surprenantes a premiere vue, nous sont apparues comme necessaires au cours

et

XVII

e

siecles, trois

d'etudes comparatives effectuees entre les arts plastiques, la litterature et la musique.

XV

Du

e

au XVIIP, point de vue esthetique, nous enregistrons du siecle un retard de dix a quinze ans sur le debut effectif de ces siecles, chaque nouveau style ne se cristallisant qu'avec ce decalage d'annees. II va sans dire que ces periodes n'encadrent pas toujours exactement dates citees et qu'un certain chevauchernent est inevitable. Nous fait concorder dans chaque periode, les annees centrales et caracteristiques de la production de chaque auteur. les

avons

Pour chacune de vantes

ces periodes, nous avons etabli les divisions sui-

:

musique en general, en ne citant que les compositeurs de premier plan et en rnentionnant revolution historique des formes instrumentales et vocales de maniere a situer les auteurs et les ceuvres de

a) la

clavier

dans

le

milieu artistique

du temps

;

b) la musique pour clavier, en particulier, en analysant les differentes

formes au point de vue origine, developpement et structure, les caracteres generaux et les elements du langage musical, et en terminant par une breve

liste

des interpretes et des instruments dont

perfectionnement graduel a influence Fecriture instrumentale c)

une notice speciale sur chacun des principaux compositeurs envisages sous Tangle particulier de leur ceuvre pour clavier, en rassemblant les traits essentiels

de leur

art, style et ecriture,

tendances, reactions et influences

d)

le

;

la

tout en etudiant les

;

nomenclature des ceuvres pour clavier et pour luth en

reusement alphabetiques

et,

pour

les

titres

listes rigou-

semblables, une suite

Re b (maj.), ut ds min.), etc... permettant de les retrouver immediatement, en donnant selon leur importance une analyse thematique, technique et esthechromatique des

tonalites,

Ut

(maj.), ut (min.),

Nous ne retenons de ces ceuvres que celles presentant une valeur esthetique ou un interet documentaire. Pour les grands maitique.

tres,

Frescobaldi,

Chopin,

aussi complete

10

J.

Schumann

S.

Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, nous avons mentionne leur production

etc...,

que possible.

On

trouvera a la fin de cet ouvrage differents index alphabetiques celui des publications essentielles traitant en particulier des ceuvres de :

clavier et de luth

pas a

la

celui

;

de tous

les

noms

cites,

meme

ceux n'appartenant

musique, enfin celui des matieres, celles-ci aussi detaillees que

possible.

Dans

ce dernier index on trouvera au

mot

concerto

,

noms

les

des

auteurs ayant ecrit des concertos ou des ceuvres avec orchestre. II faudra se reporter a la liste des oeuvres de chaque auteur au titre concerto et de plus aux vocables supplementaires indiques dans cet index (fantaisie, rondo, etc...); figure enfin Findex des editeurs des ceuvres citees. Cependant beaucoup d'ceuvres anciennes qui figurent sans indication d'editeur sont manuscrites ou publiees dans des editions rares. On les trouvera

dans

la tres riche

Bibliotheque du Conservatoire Royal de Bruxelles ou

dans d'autres bibliotheques de differents pays. I/histoire du langage musical instrumental

est etudie et

resume sous

dans ses details multiples musique d'inspiration religieuse ou mystique, musique issue de la danse, musique descriptive (poeme), d'inspiration exotique ou folklorique, pre-impessionniste, preromantique, d'inspiration litteraire ou philosophique, a direction politique, ses differents aspects et

;

atonale et bitonale des son apparition chez les vieux maitres, dodeca-

phonique,

etc...

Quant aux la

melodique

details, citons la

thematique et ses divisions en motifs,

et sa coupe, le rythme, Fharmonie, les modulations et le

la polyphonie, Fecriture proprement instrumentale, la suppression de la barre de mesure et les valeurs non precisees.

chromatisme,

L'index des matieres permet entre-autres de suivre chronologiqueet revolution des differentes formes musicales rondeau,

ment Fapparition

:

motet, prelude a motif (s) repete(s), suite, ricercar, fugue, variation, fane e taisie, senate italienne (17 s.), nouvelle sonate italienne (18 s.), sonate scarlattienne, sonate allemande,

La forme de dans

forme cyclique,

etc...

une grande importance. Si, nous pouvons embrasser d'un seul proprement dite, forme generate pour distinguer ensuite le detail, en musique 1'architecture musicale a

1'architecture

coup d'ceil la au contaire, Farchitecture se deroule en quelque sorte, et nous saisissons d'abord les details successifs pour comprendre et sentir Fensemble grace a des rappels, des developpements et des amplifications thematiques. II

va sans dire que

forme musicale celui

:

le

la matiere musicale doit par sa valeur remplir la concerto italien de Torelli est pauvre de substance,

de Vivaldi et de

J. S.

Nous avons essaye de les caracteres

Bach en

est riche.

definir le caractere

dominant

aussi bien que

secondaires des ceuvres pour aider Tinterprete a eclairer a cet effet nous donnons egalement quelques conseils

leurs contrastes

;

d'execution musicale et technique.

11

Certaines oeuvres trop longues gagnent a etre reduites, soit en supprimant des variations moins interessantes, soit en extrayant les parties les plus belles de certaines sonates, principalement des sonates anciennes

dont on peut melanger des parties du

meme

ton.

Nous suggerons pour certaines oeuvres quelques coupures. Si les auteurs en indiquent eux-memes, nous en suggerons parfois d'autres qui nous paraissent meilleures.

En

dehors des genies universellement connus, nous avons attire Fattention sur les cornpositeurs d'une importance capitale pour revolution

du

style et des formes

:

Vivaldi,

Domenico

Ch. Ph.

Scarlatti,

Em.

Bach, Haydn dont on peut jouer au clavier solo la plupart des sonates avec accompagnement de violon et de basse (trios) qui ne sont jamais presentees au public. Les parties de violon et de basse de ces oeuvres n'etant que du simple accompagnement, on a part quelques mesures total des sonates de Haydn analysees dans a le nombre septante porte cet ouvrage.

D'autres auteurs n'occupent pas la place qu'ils meritent Paumann e L. Milan et la musique de luth au siecle Louis siecle :

au

XV

XVP

;

Couperin, Danglebert et

Kuhnau au XVIP

siecle

;

Joh. Schobert, Padre Soler au XVIIP siecle e Faure, d'Indy, Erik Satie, Scriabine au XIX siecle.

Em. Bach,

Des oeuvres des plus grands Haydn, sont peu ou pas connues.

De

cornpositeurs,

;

Gottl. Muffat, Ch. Ph.

J.

S.

;

Liszt, Busoni,

Bach, Haendel,

nous avons tente plusieurs mises au point la paternite des sonates avec violon non obligato de Mozart (Koechelverzeichnis, lere et

n

os

2eme

plus,

:

edition

:

nos 55 a 60

ouvrage de

Wyzewa

et de Saint Foix

:

160, 161, 162, 163, 164, 165 et 172), les considerations nationalistes

concernant la personnalite musicale de Cesar Franck, etc...

Le Cours de Composition Musicale de Vincent

meme

les critiques qu'elle

d'Indy, ceuvre remar-

a suscite, dans laquelle

malgre quable, unique Fanalyse est exposee avec maitrise, Fhistoire resumee avec bonheur et basee sur la valeur intrinseque des oeuvres, nous a suggere de produire souvent des analyses indispensables pour les oeuvres developpees.

Dans

ces analyses, nous avons fait

entre les differents adjectifs que nous

frequemment a dessein. Par exemple dramatique,

joli,

charmant,

une

distinction assez rigoureuse

employ ons :

puissant,

et

que nous repetons

grand, beau,

lyrique,

en general des ceuvres d'inspicaractere esthetique, la beaute expressive.

etc.,

qualifient

ration et en soulignent le D'autres epithetes, interessant, ecriture remarquable, plutot a la facture ou a la technique de composition.

etc.,

se rapportent

Ces indications sont evidemment relatives et Ton aurait pu envisager tout autre systeme, mais

12

il

fallait,

pensons-nous, apporter

un

certain clas-

sement dans dont

cette

enorme production, de maniere a distinguer

les ceuvres

les qualites artistiques et

techniques sont incontestables. cours de nombreuses analyses thernatiques, nous indiquons generalement tous les themes et motifs divers, a leur premiere apparition, mais

Au

non a tous les endroits de Foeuvre ou ils reapparaissent, ce qui aurait allonge demesurement cet ouvrage. Nous laissons a chacun le soin de parachever 1'analyse de Foeuvre qui Finteresse particulierement, apres lui avoir fourni les elements principaux.

Nous indiquons souvent

la

coupe variee ou inusitee de certains

themes, motifs ou melodies, reposant de Feternelle coupe par quatre. Cest a Finterprete, par son phrase discret ou apparent, a en degager et Fimprevu la musique comme Fetre humain a sa respiration. Les indications de phrase ne sont pas toujours precisees d'une maniere logique. Beaucoup d'auteurs classiques mettent des liaisons en le

charme

:

rapport avec les coups d'archet du violon. Des pianistes quittent le clavier a chaque changement de liaison alors que le violoniste ne quitte pas la tire Chanter la phrase donne corde en passant du au pousse .

souvent

le

phrase exact. N'oublions pas

mentale, surtout au clavier,

cependant que la phrase instrupeut depasser de loin la longueur du souffle

humain.

Quant aux harmonies, certains auteurs apportent de nouvelles harmonies ou d'autres fagons de les presenter, ainsi que des enchainements nouveaux d'accords deja connus.

Dans

ceuvres de longue haleine, le rythme est un element archiil contribue a la cohesion de Fensemble tectural et expressif essentiel les

;

;

donne a

melodie

toute sa signification expressive que doit nous reveler son phrase. II est parfois presente d'une Finterprete par maniere originale, meme chez les maitres les plus anciens. il

la

qu'il soutient

Pour les analyses, nous avons adopte un systeme personnel de signes. Nous donnons le nom de theme a un ou plusieurs sujets principaux. Le theme peut etre melodique ou rythmique, ou Fun et Fautre alternativement, mais doit etre presente en relief, avec un caractere determine.

Le theme

est indique

par une

deuxieme ou troisieme theme,

lettre capitale A,

e.tc.

motifs representes par des chiffres

II

B

ou C,

soit premier,

peut etre compose de plusieurs

romams

:

I, II,

III, etc.

Nous divisons le theme en motifs lorsque les fragments thematiques ou motifs reapparaissent isolement dans le courant de Foeuvre. Nous indiquons aussi les motifs secondaires ne faisant pas partie des themes servant de lien ou de pont entre les themes A et B, constituant une coda, etc. Cest parfois un veritable puzzle, caracteristique 'surtout dans les con;

certos italiens de Ph.

Em. Bach

et

dans

les

concertos de

Mozart Ces

motifs peuvent etre tres courts ou plus ou moins longs, selon la fantaisie de Fauteur.

13

ceuvres anciennes qui ne comprennent pas de theme determine, mais des motifs, en quantite parfois considerable, nous ne les indiquons que par des chiffres.

Dans

les

Voici un tableau des signes et de leurs modifications dont on trouvera un resume au depliant a la fin du volume themes principaux. A, B (en grandes capitales) :

:

A,

B

(en grandes capitales grasses)

A,

B

(en petites capitales)

a,

b (en minuscules)

A

13

}

:

themes par augmentation.

:

themes par diminution,

fragments de themes principaux.

:

themes, fragments thematiques et motifs varies (en italique) dans le rythme ou Fexpression. :

9

L

r

J.J.

t

(lettres et chiffres

couches)

themes, fragments thematiques et

:

motifs inverses.

A-I-II-III

theme

:

IV, V, etc.

B-VI-VII-VIII A-I-II-IX-III A-I-II

B

;

A

compose de

:

III,

;

a-II

IV/V

compose de

trois motifs.

theme A. Compose de deux motifs theme

IV

:

theme ;

III,

A

ici

dans

le

;

IV, motifs

alternance de deux motifs

:

B

sans

isoles.

du theme A.

alternance de deux motifs secondaires.

:

VII

B

^ eux themes simultanes

:

j

:

deux motifs simultanes.

VIII

A =, III

==

A AA

III

;

:

developpement de theme ou de motif par repetition. :

developpement de theme ou de motif par amplification.

(deux lettres accolees),: exposition ou centre-exposition de fugue et, dans le courant de la fugue, plusieurs entrees successives du theme.

^A CS

tirets.

:

;

a-I/-II

A

par des

motif II (fragment du theme A), apparaissant isolement. deux themes ou deux motifs se succedant III, IV

:

B

B

theme

motif IX, secondaire, inclus

:

fractionnement

A,

trois motifs, relies

motifs secondaires (sans lettre), n'appartenant pas au theme.

:

.

:

S fr-ette

de fugue,

le

second

A

entrant immediatement en canon.

contre-sujet de fugue.

AA-I-II

:

theme compose de deux motifs. compose de deux motifs, le tout relie par des

exposition de fugue avec

CS-III-IV

:

contre-sujet

tirets.

Dans

les

ceuvres cycliques, ou les themes circulent a travers les diffe-

rentes parties, le numerotage se continue d'un bout a Fautre, afin de reconnaitre a quelle partie appartient le theme ou le motif,

14

Exemple d'une ceuvre cyclique a iere

partie

:

2eme partie: Seme partie :

trois parties

A-I-II

B-III-IV

A-V-VI A-IX-X

A-I-II

B-VII-VIII

B-XI-XII

B-VII-VIII

Dans la 2 erne partie reapparait le theme dans la Seme partie, le theme B-VII-VIII de

Dans mesure mes.

la

celle

mes. 10, 4

Les

d.

A-I-II de la Iere partie et la

2erne partie.

numerotation des mesures, nous comptons comme premiere qui ne contient meme qu'une note (ou anacrotise).

er t 10, l e

:

t.

= =

mesure n mesure n

10, 10,

chiffres qui suivent le

numero, celui de - 2 - 5. p. 55

le

la ligne,

premier temps, 4 e demi-temps.

numero de

page indiquent le premier second numero, celui de la mesure. Ex. la

:

:

Nous indiquons les tons fixes par une cadence tonale Ut (majeur), ut (mineur) et mod, (modulation) s'il y a lieu. Nous proposons en outre de faire des divisions dans chaque piece unitempo ou chaque partie :

d'ceuvre ainsi

de

:

trois

suite.

dans

Dans

sonate ternaire, quatre dans la quaternaire et fantaisie, les divisions operees doivent etre

la la

forme

a peu pres egales pour indiquer les proportions de Foeuvre. Voir les exemples de tableaux dans le courant de cet ouvrage a

J. S.

Bach, Clavier bien ternpere, vol. I Fugue II en ut ds, vol. II Fugue XXII en si b avec themes et motifs inverses a Beethoven, Sonate en :

:

;

La

avec themes et motifs par augmentation et par diminution a Cesar Franck, Prelude, Aria et Final comme oeuvre cyclique. b, op. 1 10,

Nous

un tableau musical reproduisant

faisons d'abord

les

themes

;

et

de leur premiere apparition, ensuite un tableau des signes donnant les themes et les motifs au complet et groupes comme nous en donnons ci-dessus les exemples, et une analyse generate ecrite des themes et motifs en indiquant le numero des mesures de leur les motifs,

apparition,

chacun une

fois, lors

Tanalyse de leurs caracteres ainsi que de Testhetique de

Fceuvre,

En marge

des

de ces ceuvres par

titres

des ceuvres nous avons determine la dimension

les chiffres

I

:

II

;

oeuvre longue oeuvre de duree

III

:

oeuvre courte.

romains suivants

:

moyenne

Ensuite nous avons figure leur valeur esthetique et technique par les signes ci-apres

A

(majuscule)

:

:

oeuvre de grand caractere, de puissance, d'expression

dramatique (exemple a

(minuscule)

moms

:

meme

:

la

Sonate Appassionata

de Beethoven),

genre d'ceuvres, mais d'une valeur esthetique

absolue.

15

B

(majuscule)

oeuvres de caractere

:

pression lyrique (exemple

b

(minuscule)

:

meme

:

moms

Carnaval

le

severe,

de charme, d'ex-

de Schumann).

genre d'oeuvres, mais d'une valeur esthetique

moins absolue. Les compositions qui ne portent pas de mention (A a B b) sont considerees par nous comme ayant plutot un interet historique ou documentaire.

Les signes suivants indiquent

*

+

:

une ecriture particulierement instrumentale et vivante. une ecriture moins specialement poussee.

La meme ceuvre peut done qu'elle est a la fois

etre

marquee de

:

I

A

*

ce qui signifie

de longue duree, de grand caractere et d'une ecriture

tres claviristique.

Ces indications sont relatives mais servent a

faciliter les

recherches

exemple a former des programmes un heureux des melange par styles (A, a ou B, b), des ceuvres longues ou courtes des ceuvres (I II) expressives ou d'ecriture claviristique (III), (* +) e ^ des oeuvres en mode majeur ou mineur. A la suite du titre des ceuvres figurent generalement la tonalite, majeure avec une majuscule, mineure avec une minuscule, le numero les notes d'ceuvre, les notes initiales des morceaux pour les identifier avec majuscule marquent un mouvement ascendant, celles avec minusdo Mi Mi plus haut que cule, un mouvement descendant (exemple do plus bas que Mi) la date de composition et un ou des do, Mi do numeros entre parentheses qui renvoient a la liste des editeurs et reviseurs que Ton trouvera a la fin de cet ouvrage. et le choix des ceuvres destinees par

:

=

=

Pouvons nous emettre

le vceu que toute la musique instrumentale ouvrage important et definitif traitant de la matiere musicale de Tecriture instrumentale, du developpement des formes, en particulier de la sonate italienne, de la nouvelle sonate italienne et de la

fasse 1'objet d'un

sonate allemande

domine toute

la

cette Histoire

de

du XVII 6

siecle a

nos jours dont Fenorme importance

musique. On trouvera dans cet ouvrage quelques indications, generalement tres resumees mais qui pourraient, croyons-nous, aider a 1'elaboration de

musique instrumentale. Pour terminer nous tenons a remercier tout particulierement Mademoiselle Ryta Neama et Monsieur et Madame Albert Jacobs-Waayeret, la

et a leur ternoigner notre profonde gratitude pour nous ont genereusement apportee.

16

1'aide precieuse qu'ils

L

LA GRECE, LE A.

De

la

(Du

Grece a

V

e

siecle

JLa

I.

MO YEN- AGE,

la Periode

avant

J.

Mnsiqm

C.

romane

cm XII e

incluse.

apres)

grecqn.

La musique grecque, la seule dans Tantiquite qui ait laisse des textes, demontre 1'origine de Tharmome par succession et superposition de sons, element indispensable a la formation d'une musique instrumental.

Deux tion des

La

influences essentielles semblent avoir contribue a la constitu-

modes de

la

musique grecque.

plus ancienne influence, Fegypto-orientale venant du sud, prati-

chromatique complete de FEgypte et celle de chromatisme plus pousse noyant les sons. La seconde influence etait issue des Doriens qui employaient la

quait a la fois la

gamme

1'Orient semitique, d'un

gamme pentaphone

ainsi que certains peuples nordiques Amerique Peau-Rouge, Irlande, Ecosse, Mongolie, etc. De la fusion de ces deux influences, 1'egypto-orientale dionisiaque et la dorienne-apollinienne, a surgi la creation de la musique grecque et de ses modes speciaux, bases sur la gamme diatonique greffee de chromatismes accidentels pour atteindre une plus grande intensite d'expression. miracle Cette synthese harmonieuse ne serait-elle pas a Torigine du grec qui s'est accompli dans les autres domaines artistiques et litteraires ? En ce qui concerne la musique instrumentale, nous savons que Terpandre (675 a. J. C.) cree la grande citharodie ou musique pour cithare avec voix Archiloque (650 a. J. C.) innove le jeu citharodique, :

;

plus anime, avec ornements varies. Plus tard, on joue sur une cithare agrandie en doublant les sons a Foctave.

17

Nous trouvons

enfin

au

V

cithare et voix (citharodie) et

e

de

siecle a, J. C,

au IP

siecle

de

la

musique notee pour meme ere, de la musique la

notee pour cithare solo (citharistique) ainsi que des solos ecrits pour aulos simples et doubles (aulistique), ou pour aulos et voix (aulodie). ,

Les Grecs ne connaissaient pas la polyphonie proprement dite ils pratiquaient cependant une polyphonie et une harmonie rudimentaires ;

mais parfois raffinees. il n'existe qu'un redoublement de ou, cependant, apparait temps a autre une note supplementaire qui forme harmonie par succession ou deroulement des sons, Dans la musique purement instrumentale on remarque, au-dessus du melos prin-

Dans raccompagnement instrumental

du chant

cipal,

des notes de soutien qui forment avec celui-ci des intervalles d'oc-

tave, de quinte ou de quarte. Les autres intervalles sont formes par des notes de passage, a peu pres comme dans le jeu de la cornemuse en e Occident, a partir du VII siecle, mais dans lequel les notes de soutien se

trouvent au-dessous

du melos

principal.

semble

II

d'ailleurs

meme

Egyptiens connaissaient 1'aulos double et pratiquaient le

de doubles sons

(v,

291, p. 14 et

que

les

systeme

ss.).

greeqnes.

(Salamine, 480-405 av. J.C.).

Le grand poete Ill

A

grec composait lui-meme la

POEME EN MODE DORIEN

(DORISTI)

musique de

ses

poemes.

CHROMATIQUE

(291, p.

410). Pour cithare et voix (citharodie), Expressif, avec des septiemes imprevues, formees 'par

ment de

la cithare.

raccompagne-

Tres curieuse modulation en notre fa diese mineur

engendrant une harmonie bien definie.

grees (2* S. av. J.C.)

Ill

B

CHANSON DE TRALLES

(175 av, J. C.) (285,

p.

146).

Pour

cithare

Fragment dans un mode derive du mode phrygien Mi mi a en deux tetracordes descendants Mi re do diese si - la sol (de fa diese mi). Chanson de table gravee sur une stele funeraire evoquant et voix (citharodie).

:

la

beaute de la vie et rappelant aussi Tinevitable

et d'allure populaire pleine

Pour

etoffer le son, jouer la partie vocale (tenor) a Foctave inferieure

en donnant I

A

la

preponderance sonore a cette partie,

HYMNE DELPHIQUE A APOLLON 18

mort Tres melodique

de fraicheur.

(285, p. 139 et

ss.).

En

doristi

ou

mode do

dorien (de Sol a sol en deux tetracordes descendants

:

Sol fa

mi

re

-

si la sol).

L'oeuvre

commence par un prelude de

cithare solo (citharistique),

prelude en grande partie homophone, construit sur des motifs repetes et en six episodes tres courts. Les premier et deuxieme episodes sont bases sur notre

gamme mineure harmonique

episode est plus

(chromatisme expressif);

le

troisieme

chromatique quatrieme, avec double-notes de soutien, est a nouveau en notre mineur harmonique, ainsi que le sixieme episode final. Le beau cinquieme episode est a cinq temps. et plus expressif encore

;

le

Puis vient Thymne, en

trois parties importantes, precede d'une courte de cithare en notre mineur harmonique. La premiere partie de 1'hymne, basee sur notre gamme mineure melodique sans la note sol,

ritournelle

est a cinq temps la seconde partie se complique par 1'adjonction de notes chromatiques qui intensifient 1'expression melodique si proche de notre sensibilite moderne la troisieme partie reste dans le meme mode ;

;

que

premiere a une exception pres mais d'un sentiment plus apaise. Pour etoffer la sonorite, doubler a 1'octave inferieure la partie citha-

la

ristique

j

a 1'entree de

voix (citharodie) jouer

la

rieure (tenor) de la cithare avec

le

melos a 1'octave

une sonorite preponderate de

infe-

la partie

vocale. Ill

B

SYNAULIE EN PHRYGISTI (mode

phrygien) (285,

p.

106). Recon-

Gevaert pour aulos double (aulistique). Ce mode est notre de sol avec fa becarre mais en descendant de Re a re en deux

stitute par

gamme

tetracordes

(Re a

la

;

sol

a re). Polyphonie reduite a des tenues de notes

par superposition, forment des quintes ou des quartes, intervalles etant realises par des notes de passage. qui,

les

autres

Etoffer le son en doublant a 1'octave inferieure pour 1'execution au clavier,

HI B

SYNAULIE EN PHRYGISTI (mode

phrygien)

(285, p.

106).

Pour

de quintes en mode phrygien, (aulistique). notre Sol majeur avec fa becarre mais de Re a re en deux tetracordes

Debut avec

deux aulos

descendants (Re do

si la -

sol fa

mi

suites

re).

Simplicite et grande expression.

3.

Rome,

Myem~Age, la Period nil XIP siecle) (ti I le

r&mame.

e

D'apres Fetis (286, IV) une sorte de contrepoint a deux voix semble avoir ete pratique des le debut de TEmpire Remain (premier siecle av. e a J. C). Ce fait est egalement signale par saint Augustin (IV siecle)

Fepoque ou le premier orgue pneumatique, dont les touches s'enfoncent avec le poing ou avec les doigts, se fait entendre a Byzance. 19

.

Contrairement a

la periode

grecque aucune notation ne nous en est

parvenue.

Vers 600

la paraphonie,

Rome

marche

parallele

de quintes ou de quartes,

egalement suites de quintes et de quartes paralleles, est enseigne en Occident a Finitiative de Charlemagne. Vers Fan mil, apparait la diaphonie a deux voix, procede quelque peu transforme, qui a lieu par mouvement parallele, en valeurs equivaest pratiquee

lentes

a

et vers 800, 1'organum,

mais avec des intervalles

En meme temps

voici le

par un mecanisme pagne de deux contrepoints, a

parties, qui

Au XI e mouvement

differents.

gymel anglais ou faux-bourdon, a

la tierce et

siecle, le contrepoint,

contraire

trois

invariable presente le cantus firmus accom-

a

la sixte.

note centre note, peut proceder par

ce qui est nouveau

mais

le

procede reste

mecanique.

Comme

procede mecanique domine dans la pratique debut de Tars antiqua. polyphonique jusqu'au de la Dans le domaine melodie, le chant cultuel chretien se fixe peu a

on

le voit, le

e peu, reglemente d'une maniere speciale par saint Ambroise au IV siecle e (chant ambrosien), pour parvenir a sa plenitude au VI siecle. Saint

Gregoire le Grand (pape 591-604) va le codifier d'une maniere assez uniforme (chant gregorien). Puis la melodie gregorienne prendra un nouvel essor et s'ornera de plus en plus dans les siecles suivants, notam-

ment sous Charlemagne qui fonde vers 800 une ecole de chant liturgique a Liege. Les hymnes d'allure populaire sur texte religieux surgissent des le

VP siecle.

surtout par les

melodie populaire, a partir de 450 elle est propagee envahisseurs venus du nord et de Test chants epiques,

de mariage, de

table, inventions des

Quant a

Scandinavie

;

la

:

elle

Byzantins. Enfin

trouve une grande efflorescence vers 760 chez les troubadours et les trouveres donnent a ces chants

les

populaires, surtout

aux chants d'amour, un developpement extraordinaire.

B.

-

La Periode (XIII- et

1.

A cette

20

XIV*

gothique, siecles)

- L'Ars antiqua (XIIJP JLes

libre et

bardes d'Irlande et des scaldes de

s.)

:

Perotin.

Instruments.

epoque se produit la tres grande reforme du contrepoint, plus de creation plus artistique, qui innove le mouvement contraire

des voix avec des rythmes differents, art d'invention qui consiste a creer un ou deux veritables melos au-dessus du cantus firmus de la basse ou du tenor (Perotin

le

Grand).

Ce precede de composition motet

s'appelait aussi conductus (conduit)

ou

forme de petites divisions dont chacune comportait

lorsqu'il etait

des paroles differentes.

En

1283 parait

comme

considere

comedie pastorale Le Jeu de Robin et de Marion, premier opera-comique et compose par Adam de la

la

le

:

Halle, dit le Bossu d'Arras (v. 1230-1287).

LES INSTRUMENTS.

L'orgue, qui depuis le debut

du

siecle

comporte un clavier chromatique a deux octaves, sert non seulement a accompagner les voix tout en jouant des soli intermediates, mais il

assume desormais a

- Perotin

2.

Texecution de toute Tceuvre vocale.

lui seul

le

grmiA et son CEnvre.

Perotin (1180-1236), maitre de chapelle a Notre-Dame de Paris,

du contrepoint en mouvements

initiateur

est le veritable createur II

a

pu

de

la

contraires et rythmes differents,

musique polyphonique.

s'inspirer des chansons d'etudiants anglais de FUniversite de

Paris qui les executaient,

non a Funisson comme partout

accompagnees d'une autre partie chantee

ailleurs,

mais

d'instinct et a voix basse au-

dessous du melos principal. Cette

pratique,

1'Angleterre,

depuis

longtemps deja dans

semble y avoir ete introduite par

La melodique et

etablie

pleine de fraicheur

les

le

nord de

Scandinaves.

et de spontaneite des trouveres

troubadours qui abondaient a cette epoque a exerce sur Perotin une

influence manifeste. II

A

POINTS D'ORGUE (DEUX) EN TRIPLEX SUR LE POSUI ADJU-

TARIUM

(201).

Le cantus firmus

est a la basse

en valeurs longues

et

irregulieres, ce qui facilite la liberte d'invention des deux autres voix

(discantus ou dechants).

Du

charme

et

de

la fraicheur d'inspiration

modulations sont remarquables et

3.

-

JL'Ars

les imitations

dans un style savant. Les ont de la souplesse.

nova (XIV

6

s.).

Les Instruments. L'ars

nova

eclot vers

1300 en

valeurs de notes plus rapides

Italic ainsi

marque

le

qu'en France. L'emploi de

progres

du

style instrumental,

21

tandis que le style vocal s'emancipe entierement du plain-chant. tous deux bases sur la chanson populaire (Landini).

Le systeme de

constitue

et sixtes

tierces

Us sont

une revolution dans la du Pape

polyphonie, vivement mais inutilement combattue par la Bulle Jean XXII en 1322.

Philippe de Vitry, en 1330, est le premier a utiliser la gamme chromatique aussi bien dans le chant qu'a Finstrument. Le rondeau, forme ancienne de la chanson a couplets des trouveres

son application dans la musique instrumentale une longueur demesuree. Nous en avons un exemple dans la deuxieme estampie royale (homophone) (293) ou chanson dansee. Exposition du theme A en trois motifs, avec repetition du melange et des troubadours, trouve

(clavier) et atteint

de motifs dans 1'ordre suivant

VI Mais

VI

:

IV

III

,

,

IV

,

III

;

V

,

II

V

,

,

II VII VII III. plus tard le rondo, mieux proportionne, est a Forigine de toutes les grandes formes musicales, surtout si Fon s'en refere a la structure interne des differentes formes, Voici des schemas qui illustrent cet III

;

II

,

expose

,

;

,

,

,

:

Rondo Fugue

,

III

:

:

A AA

B

,

,

A

,

C

f

motif

,

A

,

AA

,

etc.

motif

AA

,

etc.

Sonate scarlattienne ternaire a un theme et

Nouvelle sonate italienne a un theme

A

motif

,

,

a

=

,

motif

:

,

A.

Nouvelle sonate italienne a deux themes et Sonate allemande a deux themes

AB

,

a~bzn

,

:

AB.

Sonate allemande quaternaire a deux themes et a deux expositions

AB

,

AB

,

a

=

b

=

,

:

AB.

Sonate allemande quint ernaire a deux themes, a deux expositions et a deux developpements AB AB b a AB a b :

,

La

,

=

=

,

=

=

.

ballade italienne, sorte de rondeau, et la passacaille, au superius

libre et varie et a la basse repetee les

,

avec de legeres variantes, represented

formes nouvelles.

Dans la polyphonie, la marche des parties devient plus libre, quoique n'excluant pas les suites de quintes, de quartes et d'octaves. On emploie Forganum ou le cantus firmus en valeurs longues est accompagne de vocalises et

de contrepoints

interessants.

L'oeuvre maitresse de cette epoque est la monumentale Messe de Notre-Dame, dite du Sacre (Guillaume de Machault 1300-1377) qui resume la science et Fexpression musicale de son temps et influencera

considerablement Favenir.

LES L'origine de 1'instrument a cordes et a e clavier reste obscure. Selon certaines hypotheses, vers les XIII e et

INSTRUMENTS.

XIV

auquel on aurait applique un clavier, serait tympanon a cordes frappees a Faide de petits maillets a main. Selon

siecles, 1'instrument primitif

le

d'autres, c'est

du monocorde avec

deriverait le clavicorde dont le

clavier

nom

devenu

le

est cite a 1'aube

manichordion, que

du

XV

e

siecle.

Ce

monochor-

qui justifierait Fexpression employee plus tard par Rabelais diser des doigts en parlant du jeu de clavier. ,

Mais en

XIV6

siecle, un autre instrument semble se rattacher plus directement a cette ancienne famille a cordes et a clavier, lequel porte

ce

en France le nom d'echiquier d'Angleterre de dulce melos.

dans d'autres pays, celui

et

a supposer que les pieces vocales pouvaient etre jouees indiffesur cet instrument ou sur Forgue, comme nombre d'autres pieces,

II est

remment notamment

celles

en valeurs rapides.

4.

-"

fEuvrcs pour Clavier.

Cest Fecole anglaise qui a ce moment nous interessantes pour clavier.

On y

trouve aussi

offre les pieces les plus

les seules pieces

notees pour

orgue.

Anonymes

anglais RONDELLUS DU ROBERT BRIDGE CODEX (v.

1350) (309). Ron-

ou rondeau, piece importante en deux parties. Premiere partie, deuxieme prelude en tempo binaire avec theme A assez developpe dellus

;

en tempo ternaire avec theme B dont les differents motifs se succedent comme dans la forme motet, separes par un motif en accords e lents (17 e mes. 3 temps), communiquant de la grandeur a Fensemble. partie,

L'expression melodique devient tres intense vers la

thematique remarquable

et

TROIS AIRS DE DANSE

(v.

chant populaire original. Parfois la basse tandis

de

que

le

fin.

Construction

courbe melodique tres variee. 1350) (309). Le theme principal est un le theme se repete deux fois de suite a

superius se deroule librement

c'est

Febauche

la passacaille.

Le

superius libre attire Fattention et

le

theme a

la voix inferieure

passe a Farriere-plan.

Air de danse, n 1 (Do si la sol Si). D'une forme raffinee. Le cantus prinun cipal dont les trois phrases a la basse se repetent plusieurs fois avec superius (Jiff^rent, conserve d'un bout a Fautre son interet musical. Air de danse, n 2 (Fa mi Fa Sol mi). Presente a la basse, le cantus principal culmine

au superius accompagne de motifs antagonistes

interessants.

23

B

Air

a

dfe

danse,

n 3

(re

Mi Fa mi

re).

Le cantus

principal, expose d'abord

au superius.

la basse, est ensuite reproduit

Veritable charme et coupe variee de la melodie.

italiens

Ancmymes

Journal of the American Musicological Society Number III, d'apres un Codex Faenza,

Publies dans

II

b

BIANCE FLOUR.

*

Piece extraordinaire

comme

Vol. IV, Spring 1951,

,

ecriture

instrumental

volubile et raffinement rythmique allant jusqu'a la polyrythmie (mes. 28),

precedant de loin

les

notamment de W.

innovations des Elisabethains,

Byrd.

Le theme

Ne

de fagon charmante.

est varie et orne

pas tenir compte des alterations ajoutees au-dessus des notes ajouter un becarre (mes.

(mes. 20, 22, 30, 31), ni des bernols (mes. 11) 2,

III

B +

;

3 e temps).

DE TOUT FLORS,

Machault En

d'apres Guillaume de

trois

parties

thematique ornee au superius. Rythmes extraordinairement allant jusqu'a la polyrythmie (mes. 13, 15, 33, 43, 49 et 50).

(pars). Belle varies,

Ne (mes.

pas tenir compte des accidents ajoutes au dessus des notes

3, 7,

15

le

ment des deux Ill

B +

si

diese

,

28, 31

marque

clos, 39).

Conserver

le frotte-

(mes. 21) et retablir le becarre (mes. 33, a gauche).

JOUR A JOUR LA

VIE. Frais

et naif.

Theme

varie avec charme. Con-

clusion (2da pars) absolument exquise.

Supprimer Ill b

+ KYRIE. Motif

les accidents ajoutes

libre

accompagnant

au dessus des notes a

le

la

cantus firmus avec un

9 e mesure.

joli

rythme,

Pierre Fontaine (France

Chantre a Ill

B.

J'AIME BIEN

(v.

la

v.

1370

v.

1447).

cour de Bourgogne et a la chapelle papale.

1400) (224). Rondeau pour contra-tenor avec indica-

indice du melange de Trompette au clavier. Charme et naivete. Jouable tions

,

la voix et

des instruments.

Francesco Landini (Florence 1325-1397).

Grand organiste

et compositeur aveugle, fete royalement a Venise a 1'occasion d'une

des premieres auditions publiques a 1'orgue.

HI

b

BALLATA ANGELICA BELTA et

souple polyphonie.

melodique original

24

(a deux voix) (v. 1370) (39). Gracieuse

La melodie

sollicite

populaire est a la basse, le superius

davantage Tattention. Jouable au clavier.

II

LE XV* SIECLE A.

De

d

1415

1465

(Epoque Guillaume Dufay)

en

1.

La polyphonie moderne

ml*

est instauree par Dunstable (Anglais), Guil-

laume Dufay et Gilles Binchois (Pays-Bas meridionaux Belgique et Nord de la France), qui evitent autant que possible les suites de quintes, de quartes et d'octaves. Ces restrictions donnent plus de force et de :

Une

technique plus raffinee et plus evoluee s'affirme messes, motets, chansons, rondeaux, ballades, etc. Guillaume et d'autres perpetuent la grande forme de la messe institute par Dufay Guillaume de Machault. Guillaume Dufay et Fecole des Pays-Bas meridionaux innovent le motet vocal en style severe sur des paroles religieuses. De meme que richesse harmonique.

dans

les

dans le motet instrumental, chaque phrase litteraire y est represented musicalement par un motif en imitation. En admettant qu'il y ait cinq phrases-motifs, la

coupe se presenterait comme

A

(I

,

II

,

III

,

IV

suit

,

:

V).

et son JLes

Me^fc^cles,

es Instruments*

"Les Interypretes* Grand

de

musique nouvelle pour clavier (orgue) et organiste de notoriete europeenne, choye par les princes de son temps, a initiateur

la

Mantoue en 1470. 25

ecole et

II fait

compte de norabreux

disciples et imitateurs, la plupart

anonymes.

ou canzoni, la grande variation meloen amplifiant avec une grande liberte le cantus firmus, de maniere a favoriser ^inspiration du superius melodique original et a obtenir une belle thematique. Ce qui ne se manifeste a cette epoque que II

inaugure, dans ses chansons

dique ( color atur)

dans

les

Son

ceuvres pour clavier. art est a la fois naif et raffine, populaire et eleve.

mentalement.

II

inaugure aussi le prelude

II

pense instru-

(preambulum), courte piece

purement instrumentale a un ou plusieurs motifs repetes. Sa rythmique est tres variee, originale et pleine d'imprevu. de modulations diverses, d'harmonies

La coupe melodique est jolie - 5 il y a des melanges de 3 - 4

riches,

et irreguliere

:

II

use

en avance sur son temps. au lieu de 4 - 4 - 4 - 4,

- 6. II emploie aussi Fimitation thematique melodies se terminent souvent par Les de canon fagon reguliere. sixieme degre montant a la tonique, usage etabli, dit-on, par Forganiste

et le le

frequemment suivi au XV siecle. Do si si la Do. Ut en majeur Exemple Avec d'autres maitres connus, les Anonymes allemands forment une ecole dominante qui offre les memes qualites de composition que celle de Conrad Paumann, parfois avec plus de brillant dans Fecriture claviristique mais une invention moins personnelle, bien qu'interessante. Les pieces de cette ecole sont conservees dans le Buxheimer Orgel(k

florentin Landini, et

:

buch (282)

et

dans

le

Lochheimer Liederbuch (280). Conrad Paumann est Fauteur de

LES METHODES, grande methode de

clavier, le

LES INSTRUMENTS. comprend un

clavier de trois

qui, ainsi

les

que

Fundamentum Organisandi Le ou de

la

premiere

(1452).

de forme rectangulaire, demie octaves diatoniques

clavicorde, trois et

ceuvres de Tepoque en temoignent, se chromatisent peu

a peu.

Dans

vraisemblablement d'origine anglaise, que Ton pose sur un meuble, chaque corde correspond avec plusieurs touches, parfois trois ou quatre, grace a un systeme de division op6ree cet instrument dit

lie,

par un dispositif de tangentes determinant a la fois remission et la hauteur des sons.

Cet accouplement restreignait

la technique instrumentale, rendant passages chromatiques, et conditionnait par la meme 1'ecriture musicale.

irrealisables

les

A une date incertaine, apparait le psalterion avec clavier, dont les cordes a Forigme sont pincees par les doigts et qui donne naissance au clavecin.

Le

clavecin ou epinette, a cordes pincees par de petites pointes ou comporte au debut un clavier a quatre octa-

plectres appeles sautereaux, ves,

26

chaque note ayant sa corde propre.

de forme rectangulaire a cordes paralleles an

clavier,

tantot asymetrique a cordes perpendiculaires, forme incurvee en

mouve-

est tantot

II

ment

d'aile s'inspirant

Dans

de

celle

de son ancetre.

premiers temps, Fonomatologie de Fepinette et du virginal, ainsi designe en Angleterre, se confond avec celle du clavecin. La distincles

XVIIF

tion nette'ne s'operera que vers le

LES INTERPRETES.

Q

siecle.

Paumann, Squarcialupo.

- CEuvres pour Clmmer*

3*

aUemands de PEeole de Pawn ami ^

(Buxheimer Orgelbuch publie vers 1450-60). Ill

DER WINTER WILL HIN WICHEN

b

quer. Ill

b

Ill

b

B

varies,

3.

+ EIN FRCEWLIN EDEL VON NATUER (283). Jolis rythmes. + ENTREPRIS (283). Presque un canon a deux voix. Belle ecriture, mes

Ill

Rythmes

(283). Joli theme, a bien indi-

notamment 2 contre

ryth-

varies.

+LEUCHT, LEUCHT, WUNNIGLICHER SUNNEN ZIN

(283).

Theme

charmant. Joli jeu tonal et modal. Belle ecriture.

in B +

MIN FRCEND MOCHT SIGH WOL MEREN variee a la basse

II

b

II

b

+

;

(283). Belle melodie

non

super ius claviristique. Rythmes varies et joyeux. FRCENDEN (283). Theme varie a la basse.

MIN HERTZ IN HOHEM

Superius claviristique et bien colore (coloratur).

+ MI

UT RE UT

aux rythmes

(283).

varies.

Ton

Theme en

cinq motifs. Superius a Pecriture et

d'Ut avec fa diese.

Guillauine Psifay (Cambresis

v.

1400-1474).

Grand coinpositeur de Tecole des Pays-Bas meridicnaux, a Paris et en Italie. Ill

B

CHANSON Admirable

LE JOUR S'ENDORT

etabli successivement

(39). Jouable

au

clavier. Naif.

ligne melodique, eloquente et expressive, d'une belle

irreguliere par 5, 6 et 7 mesures, sauf par 4.

Ne

coupe

pas tenir compte des

dieses mis entre parentheses. Ces alterations sont simplement proposees, la

du

question n'etant pas encore resolue par les specialistes de la musique

XV

e

siecle.

John Dunstable (Pres de Bradford v. 1370-1453).

Eminent compositeur Ill

b

+ CHANSON

anglais de chants religieux et profanes.

PUISQUE M'AMOUR

du Buxheimer Orgelbuch. Charmante

(39). naivete.

Arrangement d'une piece

Coupe melodique

irregu-

liere.

27

Publie vers 1455. Ill

B

VIL LIEBER ZIT

(283). Franc, avec de jolis rythmes.

de (Pres de Liege, fin

Compositeur de Ill

B

1'ecole

XIV e

siecle).

des Pays-Bas meridionaux.

A MADAME PLAYSANTE ET BEL

CHANSON

(39). Delicieuse

chanson populaire d'une naivete exquise, traitee en un beau canon commengant au superius et repondant a la partie inferieure, a I'octave puis a la quinte.

Grande fraicheur

et belle

coupe melodique

irreguliere.

Publie vers 1455.

nib +PIECE

(sol)

(280). Melodie libre et variee, tres

claviristique.

Jolies

tonalites.

Conrad Paumanii Munich 1473). renommee europeenne, aveugle de

(Nuremberg 1410 Organiste de II

A

+BENEDICITE ALLMECHTIGER GOTT

naissance.

(278).

^ A deux voix. La

melodie populaire librement variee est a la basse. Le

superius est une melodie expressive originale, tres developpee, qui forme un beau contrepoint. Belle ecriture. Tonalites riches et variees ainsi

que

les

rythmes.

+ DAMIT EIN

GUT JARE (278). Naif et populaire. nib +DES KLAFFERS NEYDEN (278). Theme a la basse Ill b

Melodie

libre

au superius, d'une

jolie fantaisie.

librement

Rythmes imprevus.

traite.

Belle

ecriture.

nib +ELEND basse.

HI b HI B

DU HAST

Melodie

libre

(Chanson) (39). Le theme librement varie est a au superius, de coupe interessante. Belle ecriture.

la

EN AVOIS (278). Populaire. ICH BEGER NIT MER (283).

Jolie variation de melodie populaire. Exquise naivete. Beau contrepoint et beau rythme. Parfois a deux ou trois voix.

Ill a

PAUSA

(278). Petit intermede d'orgue. Melodie libre, beau sentiment contemplatif. Suites de tierces et de sixtes, nouveaute pour 1'epoque.

28

nib

+PREAMBULUM SUPER F motifs repetes.

Ill

b

+

En

(278). Premier exemple de prelude sur

trois parties courtes

PREAMBULUM SUPER R

accords, croches et rythmes.

:

(278). Prelude sur motifs repetes. Jolie

ecriture. Ill

WACHT

B

libre.

MEIN

HORT... (280). Melodie populaire avec variation AUF, Belle ligne melodique instrumentale expression variee. ;

Organiste allemand. Ill b

+ PIECE

DU BUXHEIMER BUCK

(207) Jolie melodie

libre, claviristi-

que, de coupe interessante.

Genrges de Organiste allemand. II

+

MEIN HERZ ZU HOHEN FREWDEN

1ST

(280). Ecriture legere.

Toarroutt Organiste allemand. Ill b

DER LIEDARTIGE SATZ

(283). Melodie probablement originale. Naif

et expressif. Trois parties polyphoniques.

Pour transcriptions de pieces vocales jouables au clavier, voir Dunstable (39), Gilles Binchois (39) et (224), Guillaume Dufay (39), Jean Legrant (224) et H. de Lantins (224).

B,

De

1465

a

1515

(Epoque Josquin Despres)

1.

- Lm Musiqne en general.

L'ecriture polyphonique devient de plus en plus raffinee et atteint son plus haut point de perfection dans les messes avec Josquin Despres qui superpose des chansons populaires en contrepoint.

chansons (canzoni), les grands maitres sont Antoine Jacob Obrecht, Joannes Ockeghem, Pierre de la Rue, Henri Isaac, Brumel et Loyset Compere de 1'ecole des grands Pays-Bas (Belgique,

Dans

les

motets et

Hollande et Nord de

France), I'Allemand Hofhaimer.

cour de Bourgogne (Charles

le Temeraire), apparait de forme ballet ou entremets, premiere Fopera profane, veritable sce-

Vers 1465, a

le

la

les

la

29

nario avec chants et danses anglais, plus

ou mask

et 1515, les Italiens pratiquent

de preference la musique (chants de carnaval),

ballades, canzone, canti carnascialeschi

:

frottole

puis, vers 1512, survient le ballet

dramatique et fantastique.

Entre 1465 profane

;

de ballades simplifiees), strambotti (chansons de coupe

(sorte

succinte).

Leur

style naturiste et populaire vient s'opposer

a Fecriture plus

travaillee de 1'ecole des grands Pays-Bas.

RESUME.

Le

XV

siecle cree

veritablement

la

syntaxe parfaite de

polyphonie appliquee aussi bien a la musique religieuse qu'a la musique profane dont ^expression est tendre, nai've et melancolique. De meme il la

cree une ecriture instrumentale independante pour clavier et

une

littera-

ture pour luth.

2.

Mnsiqne de

JLd

L'ensemble des pieces

le

plus interessant pour clavier est celui de ces (v. 1470), issus de Fecole

Anonymes allemands du Berliner Liederbuch toujours vivace de Paumann. La tendance populaire

et claviristique s'accentue.

La danse

est plus

caracterisee. L'interet melodique, les rythrnes et les tonalites variees subsistent toujours.

Le motet vocal donne naissance au motet

instrumental,

Ratten-

schwantz ou Queue de rat

(Isaac, Anonymes allemands), dans lequel la meme coupe est suivie et qui peut etre joue indifferemment sur divers instruments. Plus Hard, le motet instrumental deviendra le ricercar, sorte

de fugato dans lequel *un ou plusieurs petits motifs sont repris dans les differentes parties. Le style profane, aussi en fugato, engendre la canzone (Joh. Martini, Henri Isaac) qui prendra par la suite le nom de canzon francese.

D'autre part, on adapte de plus en plus au clavier la chanson poputitre. Dans un style plus rigoureux, Berliner Liederbuch et Spinacino (au luth) perfectionnent Tecriture instrumentale qui devient plus brillante mais avec moins de fraicheur et de delicatesse parfois que les anciens du

laire

les

avec

les

premieres paroles pour

Anonymes allemands du

du Buxheimer Orgelbuch (Paumann et son ecole). La melodie populaire Pfawerschwantz (Queue de paon) parait avoir un succes enorme. Lochheimerbuch

La

frottola

et

ou chanson populaire

(v. 1300), est toujours fort

30

italienne cultivee depuis Tars

en honneur. Elle

est divisee

nova

en compartiments

comme

motet instrumental.

le

On

en conserve un bon exemple au luth

avec lltalien Mario Cara.

Le motet-choral apparait chez Arnolt Schlick, avec de courtes pauses entre les phrases, prefigurant ainsi le choral lutherien.

La suite de danses comprend deux pieces de forme binaire tonale, deux parties avec reprise restant dans le meme ton la pavane, danse lente et tres ample la gaillarde, danse vive et joyeuse, en mesure terles

:

;

naire.

Toutes deux sont construites sur

LES INTERPRETES.

le

meme

Hofhaimer

est le

theme.

grand organiste de cette

epoque.

So

JLn

Musique de

L Intrument 9

Le

role

du

JLes

luth dans la musique est considerable. II delivre la musi-

que instrumentale de sa subordination a 1'ecriture vocale. La nature meme du jeu de luth oblige a 1'abandon du nombre strict des parties polyphoniques

La

;

il

faut arranger, supprimer des notes.

de luth qui connait un engouement prodigieux, se montre plus progressive que celle du clavecin et de Torgue, et cela pendant pres d'un siecle encore. litterature

Elle va contribuer a la creation de la suite instrumentale

a 1'avenement de

La

la suite

pour

et,

partant,

clavier.

de clavier ne comprend que des transcriptions de danses et d'ceuvres vocales executables sur divers instruments, tandis que litterature

compositions pour luth sont exclusivement destinees a ce bel instrument. On en trouve des exemples dans les preludes (preambulum, priamel), pieces libres a un ou plusieurs motifs repetes, et dans les ricercari

les

d'ecriture tres libre qui se differencient

peu des preludes (Judenkunig,

Spinacino).

de suite au luth est de Hans Judenkunig qui theme une pavane et une gaillarde.

Le premier sur le

meme

essai

ecrit

LINSTRUMENT.

Le luth, importe d'Asie, a plusieurs rangs de a Faide des doigts ou d'un plectre, se distingue par cordes doubles pincees une

belle et riche sonorite,

La de

la

mais ses ressources techniques restent

Musique une sixte au dessous de qu'une portee en clef de sol

est a

tarre.

limitees.

du

luth est indiquee par Chilesotti dans THistoire de Lavignac, Vol. II, p. 638. L'accord regulierement admis

tessiture exacte

Ce systeme

celui

que Chilesotti a adopte pour n'employer dans la tessiture de la gui-

et se transporter

parait avoir ete adopte par les autres auteurs.

31

Pour rendre morceaux une

1'effet reel

du

luth au clavier,

il

faut

done transposer en clef de

plus bas. II faut lire le texte

sixte

majeure mais en jouant a 1'octave superieure et en observant

LES INTERPRETES.

le

ton

les fa,

reel.

Judenkunig, Spinacino.

4.

CEuvres parues vers 1470.

II b

+ FOCHS

SWANTCZ (DER)

(La queue de renard) (283). Canzone a

trois

voix. Jolie polyphonic.

PAWER SCHWANCZ (DER NEWE)

B

CII

Do majeur

PFAWEN SCHWANTCZ

II b

pulaire et rustique, II

(283). Populaire

meme

rustique.

moderne. Suite de pavane et gaillarde bien caracterisees.

(DER) (La queue de paon)

(284). Tres po-

grand caractere.

RATTEN SCHWANTZ (DER)

B

(La queue de rat) (284). C'est une adapau clavier du motet vocal que Ton pourrait appeler motet instrumenqui deviendra plus tard le ricercar. Dans le motet vocal, de petites

tation tal et

phrases constitutes chacune d'un motif different, sont reproduces en imitation.

ses).

Cette ceuvre contient trois parties avec subdivisions (petites phraMotifs d'allure populaire. Imitations et canons. a

H

e e (10 mes.), Ill (20 mes.),

Pars

:

I

2 a Pars

:

I (lere mes.), II

3a

:

I (lere mes.), II

l

(lere mes.),

IV canon

e

(32

mes.).

Pars

canon (IP mes.), Ill (22 mes.). canon (14 e mes.).

Hugh Ast nit Compositeur anglais. II

B

-f

HORNEPYPE

(v.

1500) (207). Morceau developpe, sorte de suite d'un

interet instrumental, avec

rythmes Fexemple du motet instrumental.

Le hornpipe tres vivante,

Motifs

IV de

:

tres varies et parties

enchainees, a

une danse populaire anglaise, d'allure franche et dont 1'ecriture derive de celle du chalumeau. est

I (l re mes.), II plus e

C mes.), Ill plus vif (24 mes,),

lourd (12

plus en plus anime (36 mes.),

V

e

(58 mes.).

Joannes Broelras Compositeur II b

FROTTOLA ITE CALDI en accords. Supprimer

32

,

le diese

italien.

d'apres Petrarque (1504) (39). Charmant,

devant

les fa.

Compositeur Ill

FROTTOLA EL GRILLO

b

italien.

(1504) (39). Pour quatre voix

;

jouable au

clavier. Populaire et gai.

(Pres de Salzbourg

Le

14591539).

plus grand organiste du temps, attache a la cour de Maximilien

nouvelle ecole d'orgue allemande au debut du

XVI e

siecle.

I er

.

Fondateur de

la

Compositeur et grand

pedagogue.

le Ill

ON FREWD VERZER

LIED

Illb

NACH WILLEN DIN

a

(103). Simple, sans coloratur. Bel-

melodie populaire, belles harmonies.

Arrangement par H. Kotter d'apres Foeuvre

(33).

vocale.

Henri Isaac (Flandre II

v.

1450

Florence 1517).

COMMUNIO UND TRACTUS ZUM FESTE PURIFICATIONS MA-

b

RIAE

en quatre

(38). Important motet instrumental divise

parties dont

divisions. Beau style polyphonique. (LA), (CANZON) (38). Chanson frangaise ou ricercar en douze versets, forme issue du motet. Belle polyphonic tres pure, employ-

chacune comprend de petites Ill

a

+ MARTINELLA

ant divers registres de 1'instrument Schering ay ant ajoute des accidents pour rendre

gamme moderne, mineur ancien, devant do en re mineur ancien.

gres sensibles d'apres la

il

faut

se devant les fa en sol et devant les

les

les

septiemes de-

done supprimer le diesol en la mineur ancien

least Japart Compositeur vocal de Fecole des Grands Pays-Bas. Ill

NENCIOZZA MIA (CANZON)

b

au

clavier. Joli

(39).

Pour quatre instruments

;

jouable

sentiment

Johami Martini Compositeur neerlandais, III

a

+

MARTINELLA

(LA) (CANZON) (V. 1490) (38). Derivee du motet ina 1'expression plus populaire. Theme varie assez libremais strumental, ment Belle polyphonic, imitations et oppositions de registres. Par ses entrees et ses imitations, affectes

aux

il

annonce

fa et alterant le

mode

le choral varie.

Annuler

les dieses

reel.

Pauli de Broda Compositeur allemand, publie ni chez

I a

+

PFAWIN SCHWANTZ

v. 1470.

Riemann,

(283).

N'est cite nulle part, ni chez Fetis,

ni chez Prosnitz.

Beau morceau polyphonique a quatre

par-

33

ties vigoureuses.

La melodie

,

tres populaire

en variations (coloratur). (Voir

te epoque, est traitee

meme

La Queue de Paon

cet-

les pieces sur le

anonymes du Berliner Liederbuch).

sujet repris par les

a

II

n'y a

pas de designation d'instruments, aussi peut-on adapter cette oeuvre au clavier. La melodie ornee, exposee d'abord au soprano, passe parfois au dessous de F alto. Naif, populaire et assez savant a la d'ecriture

charmants et

Au deuxieme temps de

meme la

surpris par le be! emploi

fois,

avec des details

impressionnistes. Jolie variete rythmique.

onzieme mesure de

la

seconde partie, on

est

harmonique d'un tenversement. de septieme.

(Boheme 1460

?

).

Organiste allemand aveugle.

MARIA ZART

II a

lutherien.

(1512)

Theme au

de pauses entre

(255). Motet choral, prefiguration

du

choral

superius en valeurs generalement egales. Tres peu

les phrases.

Peter Schoffer Grand imprimeur a Mayence vers 1502. Publie en 1513.

NUN HAB ICH ALL MEIN TAG GEHORT

Ill a

(256). Belle melodie de

choral (nouveaute) et belles harmonies.

nib +SERVITEUR(LE) (CHANSON) Jolie ecriture

animee a

la basse.

(V. 1500)

( 39).

Ppur deux instruments.

les dieses et les

Supprimer

becarres mis

entre parantheses.

(Verone 2 moitie du

BENCHE AMOR (FROTTOLA)

nib

ment instrumental

XV

(39).

ft

siecle).

Pour voix avec accompagne-

Jolie melodie et jolies harmonies.

mis entre parantheses devant

5.

Supprimer

le diese

les fa,

- CEuvres pour Lath.

Marco Cara Compositeur de Ill b

+

FROTTOLA

(Ne a Verone). un gros succes a

frottole, eut

cour de Mantoue.

(V. 1500) (39). Arrange pour luth par Bossinensis.

parties. Alerte et joyeux. Jolie ecriture,

34

la

A

trois

Compositeur

CALATA DE STRAMBOTTI (307). PAVANA ALLA VENEZIANA (207). RICERCAR (308). TASTAR DE CORDE (207).

HI HI b Ill

ni

(En Souabe Le grand II

italien.

HOFF DANTZ

B

Jolies redites

v.

Simple et populaire.

1460-1526).

de ce temps. Vecut a Vienne. Publie en 1523.

luthiste

(74), Suite de

du theme au

pavane

et gaillarde sur le

tenor. Tres joyeux.

NIEDERLANDICH RUNDEN DANTZ

in b

meme

theme.

Beaux rythmes.

(74).

Ronde

neerlandaise, vi-

ve et rythmee. Ill

ODE PRIMA

b

(V. 1500) (207). Mesures tres variees.

+ PRIAMELL (ANDER) (Fa mi Fa mi Fa

HI

Sol) (270). Prelude

ou

ricer-

car libre sur de courts motifs. Ill

b

f

Ill

B

+

PRIAMELL (ERST)

(La solds La Si Do, a la basse) (270). Tres interessante ecriture polyphonique libre, bien adaptee a Instrument

PRIAMELL (FIERD) animee. Belle ecriture

Ill

B

ROSSINA, AIN

meme

(Ton de Re avec

sol diese) (270). Fantaisie tres

libre.

WELSCHER DANTZ

(74).

Pavane

et gaillarde sur le

theme. Type de danse binaire tonale, ce qui est une nouveaute.

Arnolt (Bohemel460

?

).

Organiste et luthiste allemand.

MEIN M. ICH HAB (255). Beau choral accornpagne par le luth. NACH LUST HAB ICH (1513) (255). Beau choral simplement accom-

Ill a Ill a

pagne.

Grand Ill

b

4-

BERNARDINA

(LA)

luthiste italien. Publie

(CANZON)

en 1507.

(Sib), d'apres Josquin Despres (39).

Belle ecriture. ;TII

b

+

RECERCAR ture

libre,

registres

de Instrument

RECERCAR

III Ill b

(Sol) (270). Plutot fantaisie, simple et joyeuse. Belle ecriavec motif rapide en valeurs breves, repete aux differents

I

RICERCAR

(si)

(270).

(Sib) (39)* Plutot prelude-fantaisie. Bonne

ecriture.

35

On

peut

lire

au

.clavier

des oeuvres vocales d'Obrecht (38),

Adam

de Fulda (224), Josquin Despres (39 et 38), H. Finck (38), Henri Isaak et Hofhaimer (33). (39, 38, 224, 139), Ponce (224)

36

III.

LE XVI* SIECLE A.

-

De. 1515

a

1540.

(Ecole des Pays-Bas)

La Musique en general*

1.

La musique polyphonique se developpe de plus en plus. L'ecole des Pays-Bas est a son apogee notamment avec Benedictus Ducis, Adrien Willaert et Jacques Arcadelt. Get art influence Tltalie par 1'interrnediaire de Willaert etabli a Venise. Le madrigal, composition d'ecriture moins stricte que le motet, parfois formee d'accords (A. Willaert et C. Festa), prend naissance ainsi que la chanson frangaise (canzon francese) portee tout de suite a sa perfection (Clement Janequin). Inauguration du choral sur texte allemand remplagant

Le

tin Luther).

le latin

(Mar-

choral d 'inspiration populaire est ecrit en valeurs gene-

ralement egales, avec des silences au lieu de points d'orgue. La structure de certains chorals se compose de deux membres de phrase (Stollen) de longueur equivalente, suivis d'un troisieme membre plus developpe (Abgesang) (J. Wather). On distingue le choral a Tunisson et

le

choral harmonise a quatre

parties sans contrepoint (J. Walther).

En

Allemagne, Fecriture de

la

danse est assuree pour petit

chestre de cordes ou de bois, separes ou melanges

jLa

2.

JLes

(Hans

or-

Gerle, Senfl).

Musique de Clavier et de Luth. Methodes.

TLes

Instruments.

lies Interpretes.

Dans

la

musique de clavier

il

se manifeste

un developpement impor37

preambulum), avec motifs et rythmes redu ricercar, se libere completement de I'ecriture

tant de la fantaisie (prelude, petes. Cette forme, issue

vocale a parties determinees (Leonhard Kleber, Pierre Attaingnant). La meme evolution se signale au luth (Hans Newsidler, Luis Milan

da Milano). Les danses en vogue consistent en pavanes, gaillardes, basses dan-

et Francesco

ses (danse solennelle gaise,

marchee comme

la

pavane), branles (dance fran-

de tempo modere), tourdions (danse

binaire,

frangaise,

binaire,

passamezzi (danse italienne binaire de tempo modere). Biles sont de caractere plus accuse qu'auparavant, tant au clavier

de tempo

vif) et

qu'au luth (Pierre Attaingnant au clavier et au luth, Jacques Moderne aux instruments, Hans Newsidler et plusieurs Anonymes allemands ainsi que

Luis Milan et Francesco da Milano au luth).

La

la basse-danse suite comprend a present trois danses pavane), la gaillarde et le tourdion (Attaingnant au luth). Allemagne, a la suite de la reforme lutherienne, le choral s'etend

petite

(remplagant

En

:

la

au clavier (Johann Buchner, Joh. Schrem et autres). Le ricercar, nom du motet instrumental, reste assez academique le motet instrumental, arrangement du motet vocal, (Adrien Willaert) ;

par Attaingnant au et Luis Milan. est produit

La danse de forme se

transporte au

La chanson

clavier; ainsi

qu'au luth par Newsidler

binaire tonale, inauguree par

Judenkunig au iuth

clavier avec Attaingnant. d'inspiration populaire, a la fois simple et belle, se

aussi avec Attaingnant, et surtout avec Luis

de Narvaez

et Luis

forme Milan

au luth pour se propager largement par la suite. Enfin, Tun des premiers exemples de theme important avec variations se rencontre chez le luthiste Narvaez.

LES METHODES. gue) le

Fundamentum

Buchner redige une methode de clavier plus explicite que celle de

(or-

Paumann.

LES INSTRUMENTS.

Le luth, auquel viennent peu a peu s'ajoude cordes, elargissant sa tessiture musicale, acquiert autant de variete dans Texpression que de puissance sonore. II excelle dans raccompagnement des voix, les doublant et parfois ter plusiurs rangs

s'y substituant.

irrealisable

au

Techniquement

il

permet de marquer

les

themes, ce qui est

clavier.

La litterature de luth atteste a cette epoque une superiorite evidente par son perfectionnement musical et instrumental (L. Milan, 1'inspire Hans Newsidler inaugurant Fexotisme et Timpressionnisme musical). ;

XVP

Des le siecle, on s'efforce d'enrichir le clavecin ou clavicymbaen lum, anglais harpsichord, par la multiplication des cordes et partant des de sautereaux afin de creer la diversite des timbres et des jeux mus rangs par des registres.

LES INTERPRETES. 38

Johann Buchner, Leonhard Kleber

et

Marc- Antonio (orgue), Francesco da Milano, Luis Milan

et

Han$ New-

sidler (luth).

3.

et

Pierre Attaingnant est le grand imprimeur parisien qui semble avoir lui-meme tout ou partie des transcriptions modeles d'oeuvres vo-

ecrit

cales pour clavier.

La plupart de

du

XVP

ainsi qu'il etait

siecle,

ces ceuvres appartiennent a la periode

Attaingnant les pare du bel surtout dans la forme motet instrumental, prouvant

precedente (1490-1495) habit

en

;

les transcrivant

de son temps.

Les differentes danses, preludes, chansons, ricercari et fantaisies denotent une parente d'ecriture avec 1'ecole des Pays-Bas et se distinguent par une belle graphic instrumentale, parfois a cinq voix somptueuses, exprimant aussi bien le

la gravite etheree

que Fenjouement

naif.

Attaingnant agrandit la suite par 1'adjonction d'une troisieme danse, tourdion qui s'enchaine a la pavane et a la gaillarde con^ues sur le

meme theme

(au luth).

De

plus

il

adapte au clavier

la

danse de forme

bi-

naire tonale.

Jacques Moderne, aux instruments, de chatoyantes harmonies.

traite la

danse avec du carac-

tere et

L'ecole allemande presente Kleber qui introduit des modulations plus diversifies dans le ricercar et apporte une grande variete d'ecriture dans ses preludes

ou preambulum.

comme

Buchner, compose le choral et le choral figure avec une belle musicalite. Citons encore Forganiste Kotter.

Schrem,

4.

Milmn et

JLtiis

les Lnthistes.

Luis Milan, grand luthiste espagnol et grand artiste. Ses melodies accompagnees au luth et facilement transcriptibles pour clavier, sont de' chefs-d'oeuvre de sensibilite et de beaute melodique.

Sans viser a Feffet exterieur, son ecriture pour luth revet dans ses pezzi et pavanes une ampleur fastueuse impressionnante.

Luis de Narvaez, beau melodiste et polyphoniste expressif, au luth, le veritable precurseur du theme important avec variations.

semble etre

Hans Newsidler, ne a Presbourg, est avec Luis Milan un des premiers compositeurs luthistes de marque. II

et

a touche a tous

les

genres

:

transcriptions de canzoni, de preludes

de danses. Son ecriture instrumentale

son style est populaire et

est belle et deja fort developpee,

direct.

39

Dans

la

musique de danse, Newsidler

est

le

premier a introduce

rythmes qui prefigurent le jazz. Hans Gerle et des Anonymes allemands deploient une grande variete

Fexotisme,

la bitonalite et certains

rythmique. L'ecole italienne

du

luth est

dominee par Francesco da Milano, grand

virtuose, qui se specialise dans le ricercar a Fecriture riche, sonore et

d'execution

difficile.

-

5.

Clavier*

Annmyme III

A

Hi

a

IN DULCI JUBILO (33). Naif et angelique. Beau canon. + RESONET IN LAUDIBUS (33). Belle melodie au tenor, naive

et char-

mante.

Anonyme HI

BRANLE EN FAUX BOURDON

b

frangais

(293).

Pierre AttaiMgnaiit Grand editeur

m

b

HI

b

*

HI b Ill

B *

frangais de

musique et compositeur. Publie en 1530-31.

AETERNA FAC (234). BASSE DANCE (Fa) (Fa Fa mi Fa Sol) (207). Belle ecriture. BONE JESU DE GASCONGNE (234). BRANLES (SUITE DE) (226). Deux membres de phrases restant le

meme

ton,

coupe commune a toutes

les

dans

danses d'Attaingnant. Jolies

danses et belle ecriture.

HI

CHANSON

b

HI in HI

(sol)

(103). Jolie polyphonic instrumental.

+

CHRISTE

+ +

CONSUMNO (235). Chanson italienne. CONTENT EST RICHE EN CE MONDE

(la)

(Mi

re Sol La) (234).

(LE) (Chanson frangaise)

(sol) (290).

HI

b

+

HI

+

Ill

B *

Ill b

+

in

b

*

Ill a

+

CONTRE RAISON (Chanson) (la) (39). FORTUNA DESPERATA (235). Chant italien. GAILLARDE GAILLARDE GAILLARDE

(Fa) (la Si

Do

MANUS TUAE I}OMINE MESSE KYRIE FONS

+ Chtiste

(p. 2).

Agnus Dei

+

Christe (la

40

Do

ecriture.

(235). Belle polyphonie, parfois a 5 voix. Sty-

si

Do)

de somptueuses harmonies.

(234). (p. 17).

MESSE CUNCTIPOTENS Ill

(39). Leger et volatil.

(Fa) (La sol fa mi) (207). Delicieuse ecriture.

le neuf, instrumental, realisant

HI

la Si)

(Fa) (Fa mi do Re) (207). Belle

(234).

(p. 20).

Agnus Dei (deux)

(p.

27-28).

HI

+ o VOS OMNES, de Loyset Compere

PAVANE ET GAILLARDE

in A

D'une beaute grave

+

II a

(235).

(Fa) (Fa do do

la

La), de

Anonyme

(224).

et expressive.

PRELUDE SUR CHACUN TON

En motifs et rythmes repetes, de tout temps et jusqu'a nos jours. Interessant par les developpements et les effets de sequences. Nous donnons le nom de motif a un theme tres court, generalement employe dans forme de composition

(234).

fort exploitee

le ricercar.

debutant avec ampleur, II (18 e mes.), Ill (29 e mes.) plus e coulant, IV (37 mes.), le rythme des trois premiers temps rappele par Motifs,

la suite,

V

I,

e

(52 mes.),

VI

e e (63* mes., 3 temps), VII (69* mes.), VIII (79

mes.). Ill Ill

+ PRELUDIUM (MAGNIFICAT) (Fa) (fa Sol La Si Do) (234). B QUANT IEN CONGNEU A MA PENSEE (207). Modele de transcription de chanson frangaise. Expressif.

+ SANCTA TRINITAS, de Fevin (235). + SI BONA SUSCEPIMUS, de Sermisy (235).

II II Ill

TANT QUE VIVRAY

B

(207). Chanson frangaise.

Konrad

llriimaMii

Charme

reel et discret.

von Speyer

Publieen 1521. Ill Ill b

+ CARMEN (Sol) (33). + PLENI SUNT (33).

Johann Buehner (En Wiirtemberg 1485-1550). Organiste celebre, eleve de Hofhaimer. Publie en 1536.

CHORAL

Ill a .

QUEM TERRA PONTUS

exemple de choral varie pour

clavier,

(39).

Beau theme. Premier

bien constitue et en valeurs egales.

Beitedietus Dueis (Pres de Constance

Organiste a Anvers, de Ill

A

ROTE clavier. cite,

v.

1480-1544).

renommee europeenne,

considere

comme Flamand.

(LA) (Pavane) (Fa) (v. 1540). Pour instruments. Jouable au D'une magnifique ampleur. Polyphonie d'une admirable simpli-

formant de belles harmonies.

Hans Gerle (Nuremberg

v.

1500-1570).

Celebre luthiste. Ill

B

PACIENTIA

(138). Pour quatre violes. Jouable au clavier. Tres

jolie

expression.

41

da TIENTO

lib

(Si solds

La

45) (136). Ricercar. Interessante poly-

(N

Si)

phonic.

(Goppingen en Wiirtemberg

Grand Ill b

Ill

v.

1490-1556).

organiste, eleve probable de Schlick. Publie en 1520.

+ FANTASY

(Fa) (283). Ricercar a differents motifs repetes et bien developpes, qu'encadrent prelude et postlude. Belle ecriture avec opposition de registres. Jolies modulations.

PREAMBALA MANUALITER

b

(Ut) (283). Prelude sur quatre motifs

repetes. Jolies modulations. Allure franche et ecriture instrumentale. Ill

b

+

HI b

in b

PREAMBALON (Fa) (283). Brillant et audacieux. Prelude PREAMBALUM (Sol) (283). Charmant, allure franche. PREAMBULUM (ALIUD) (sol) (re re Mi Fa) (283). Joli que au centre de

Ill

b

+

HI b Ill

B

libre.

jeu rythmi-

la piece.

PREAMBULUM (sol) (re Mi re do Re) (283). PROEAMBULUM (sol) (Re Re Re sol). PREAMBALON (la) (la Si Do la Re, a la m.g.)

(283). Prelude libre, d'un beau caractere un peu melancolique. Reponses a des registres dif-

ferents. Ill b

+ ZUCHT, EER

UN LOB

(33). Sur

un theme de Hofhaimer.

Hans Softer (Strasbourg

v.

1485

v.

1542).

Eleve de Hofhaimer, banni de Fribourg (Suisse) se rend a Berne en 1522.

+ CHORAL AUS TIEFER + FANTASIA (Ut) (33).

HI Ill

NOTH

comme

protestant,

(33).

Jean de Lublin Organiste polonais.

TRENTE-SIX DANSES b b b

b b

N N +N N +N

2.

Chorea FerdinandL

3.

Coupe

b

+

b b

+

ternaire (avec modulation)

Poznanie.

8.

lieu

de

la binaire

La phrase de

la

deuxieme ligne

est repetee

en usage.

avec des har-

differentes.

N

9.

fl?

10.

Commence

NO

n

# eXt

N

12.

42

au

7.

monies b

(85).

Conradus.

1.

Poznania.

t

sur le cinquieme degre puis sur le quatrieme.

Rocal Fuza. Joli jeu

tonal.

B +

N

14. Jeszcze

marczynye. Ties populaire et

franc.

La

gaillarde se repete

variee.

N N

b b

16. Chorea.

29.

Czayner thancz. Jolie coupe melodique.

A

comparer avec

la

dan-

se de Newsidler.

N

b

31.

Hayduczky. D'origine hongroise, mais popularisee en Pologne.

coupe melodique. La gaillarde (3/4) est ecrite sur un theme rent de celui de la pavane (C), contrairement a Pusage. Jolie

b

+

b

N N

32.

Chorea

33.

Schephczyk ydzyc

me

de

N N

b b

italica.

Le theme de .

.

.

diffe-

la gaillarde est different.

Expressif

;

jolie

coupe melodique. Le the-

la gaillarde est modifie.

34. Jolie 35.

coupe melodique. Chorea Mspaniarum.

Mareaittoiiio di Bologna (Cavaiano) Organiste celebre, ne a Bologne. Publie en 1523. Ill

b

in b Ill b Ill b

HI b

+ AUTRE (L ) YOR. Chanson frangaise. + MADAME, VOUS AVES MON CUOR. + Q STELLA MARIS. PLUS DE REGRES. # RECERCAR PRIMO. Belle ecriture libre. + RECERCAR SECUNDO. Ecriture dense en accords.

HI b +

J

SALVE VIRGO.

Jacques Moderae Maitre de chapelle et grand imprimeur a Lyon. Pieces pour instruments, jouables au clavier, publiees vers 1535.

m

b

Ill

B

BASSE DANCE BASSE DANCE

TA BONE GRACE (N

(sol)

14,

(Sol)

(N

1,

138).

138). Discret et delicieux

;

beau contre-

point III

B

Ill b

HI B

mB

BRANLE SIMPLE (sol) (N 20, 138). Harmonies exquises. PAVANE (Fa) (N6, 138). TORDION (re) (N 8, 138). Vraie grace, TORDION (Sol) (N 5. 138). Jolie coupe thematique.

Othmar Maehfigall (Alsace v. 1480-1537). Ill

FORTUNA

m

FROEHLICH WESEN

(Fa) (33).

(AIN)

(33).

Nicolas de Craeovie Compositeur polonais. Publie vers 1540.

TRENTE SIX DANSES

HI b

N

2.

(85).

Alia Chorea. Jolie coupe melodique,

43

N N N

B b b

-h

22.

Zaklolam

24. Alia

szija

.

.

.

Charmante

Chorea Poznanie.

Jolie

allure populaire.

coupe melodique.

25. Contadus. Jolie coupe melodique et jolie ecriture.

(Angleterre v. 1475-1547). Ill

AURORA LUCIS WITH A MEANE, N 73 (195 A). ETERNE REX ALTISSIMO, N 26 (195 A). Cantus

b

Illb

firmus au tenor

avec court contre-sujet repete.

nib

+EX MORE DOCTI

MISTICO,

en doubles notes a

main gauche,

in b + HI b

N

5 (195 A). Contrepoint interessant

EXULTET CELUM LAUDIBUS, N remarque que pour

Ill b

la

6 (sol

La

Si

Do

si)

(195 A).

Meme

1'ceuvre precedente.

EXULTET CELUM LAUDIBUS, N 30 (sol La Do si Re) (195 A). + LUCEM TUAM, N 37 (195 A). Traite en choral lutherien avec petits motifs repetes.

Ill

b

Ill

b

N 8 (195 A). Avec traits rapides a la main gauche. SALVATOR WITH A MEANE, N 36 (195 A). En imitations.

+ MISERERE,

Sehapf Organiste allemand. Public vers 1524.

PREAMBALON MANUALITER

HI

(104).

J0han.ii

Sehrem

Organiste allemand. Publie vers 1524. II

A

SANCTA MARIA

(33). Sur

un beau choral de Luther. Caractere naif

suave. Polyphonie expressive et chantante.

Forme simple du

Modele du

genre.

choral figure. Les differents motifs

basse, sont precedes et coupes d'un fugato sur

et

du

choral, a la

chacun d'eux.

de la Torre Espagnol. Publie vers 1530.

HI B

AIR DE DANZA tres interessant

(294). Pour instruments. Jouable au clavier.

de belle melodie

libre

Exemple

avec grands accords. Variete tonale.

Adrien Willaert (Flandre 1480/90-1562). Celebre compositeur ayant exerce a Venise une action considerable sur les musiciens italiens. Eleve de Jean Mouton, maitre d' Andrea Gabriel! et de Cyprien de Rore.

n E **

RICERCAR A 3 PARTE (do Re Mi Fa) RICERCAR A 3 (Fa mi Fa re) (39). RICERCAR (la) (la Re do la) (308). 44

(175). Jouable au clavier.

6*

-

Luth.

CEuvres (210).

HI Ill

f

B

ENTLAUBET 1ST DER WALDE, d'apres Stoltzer (p. 4). DUBIENSCHELA (p. 6). Assez vif et legerement melancolique. Rythme curieux et jolie coupe melodique.

LONGIER ME FAUT (p. 7). Jolie coupe thematique. CES LA GRANT TORT (p. 8). RESONET IN LAUDIBUS et SUNT RINPLETA (p.

Ill b

HI

b

in B

pa vane Ill b

+

et gaillarde,

exprimant

(p. 15).

b

-f

f

Pavane

III b

III Ill

+

b

-H

A

et gaillarde.

und

Tres

.

10).

Suite de

Belle coupe thematique.

(p. 13, 14).

Pavane

et gaillarde.

DER GASSENAUER DARAUFF

jolis

et

rytmes.

DER AUFF UND AUFF

(p.

17,

DER AUFF UND AUFF

(p.

et gaillarde.

DER FURSTIN PAUREN DANNTZ 20, 2 1)

in

Pavane

joie.

!

DANNTZ, MEDLEIN DANNTZ 18).

II

jazz

DER GESTREIFFT DANNTZ

Ill b

grande

DANNTZ und DER AUFF UND AUFF Presque un rythme de

HI

la

Pavane

et gaillarde.

und

,

DANNTO BOLOIGNA UND SALTARELL (p. 22). Pavane et gaillarde, EIN WELSCHER DANNTZ, DER ANNDER WELSCH DANNTZ und DER DRIT DANNTZ (p. 27, 28). Jolie suite de trois danses. Pierre AttalMgnai&t BASSE DANSE SANS ROCH (Ut) (Do si Do si Do) (39). CUEUR ANGOISSEUX (270). Basse danse. Lyrisme discret mais

pro-

fond.

in

b

GAILLARDE

Ill

B

MAGDALENA de

debut en Sol) (270).

(mi

(basse danse, gaillarde et tourdion)

trois pieces, rare

*

(308)* Petite suite

a cette epoque. Beau jeu rythmique du tourdion.

Pletro Paolo Borroito Luthiste italien. Publie v. 1530.

SALTARELLE CHIAMATA LA TORCIA

in

.

Francesco da Afilano (Italie v.

Grand II b

*

(39).

luthiste a

1490

apr. 1547).

Mantoue. Publie vers 1547.

CANZON DE LI UCCELLI, d'apres en style

tres

polyphone

est tres imitative te

;

et

Janequin (26). Transcription au luth d'une execution difficile. La seconde partie

les parties

suivantes allongent inutilement. Choix

:

par-

I, II.

45

Ill b

*

FANTASIA

(Re) (La

alette. Belle ecriture, parfois

in b II

HI b

Mi) (270). Ricercar

sol fa re

a quatre parties

FANTASIA (Mi) (mi Fa Sol La) FANTASIA (Mi) (Mi re be do si) RICERCAR (Mi) (270).

ires libre, leger,

!

(270). (270).

Luthiste italien. CEuvres editees vers 1536.

n

b

+ FANTASIE (39). Ricercar. Bonne ecriture instrumental, peu appropriee au luth. Themes tres simples comme dans la plupart des ricercari.

(v.

1500-1561).

Celebre hithiste espagnol et grand compositeur en son genre.

CEuvres publiees en 1535. Ill

b

A QUEL CABALLERO MADRE

Ill

A

CON PAVOR RECORDO

Le

villancico est

un chant

(Villancico en castellano) (32).

religieux espagnol (noel)

(32).

A

d'interludes pour luth. Belles harmonies. Belle Ill b II b

B

Ill

DURANDARTE

A

coupe melodique.

arranger.

FANTASIA

(sol) (sol sol La sol La) (175). Piece alerte a quatre motifs ier re e e dont les l rythmiques (l mes.) et 2 (40 mes.) alternent entre eux, e e e puis avec le 3 (81 mes.) et le 4 (117 mes.). Belle ecriture pour luth.

PA VANE

(Re)

Emploi de Ill B HI B

(294).

.

arranger. Admirable melodie adornee

PAVANE PAVANE

(la Si la sol fa) (270). Allure franche. Belles imitations.

differents registres.

Mi Fa re) (270). Belle ligne melodique. (Do Do Do si la) (175). Simple et melodique,

(Re) (re (Fa)

pleine d'al-

lure. Ill

B

HI

b

PAVANE PAVANE

(Fa) (la (Sol)

Arrangement trop Ill

A

Do

(si si

si

la)

Do

si)

(32).

De

1'ampleur.

(175). Exceptionnellement a trois temps.

fantaisiste.

TANER DE GALA (PEZZO FESTOSO) lations

employees peut-etre pour

la

(La b) (175). Plusieurs modu-

premiere

car rigoureux. Allure somptueuse et brillante. et II (10 e mes.) alternant, III (39 Ill

B

TODA MI VIDA me

mes.) et

fois.

A

Forme

liberee

quatre motifs, I

IV (67 e

(Villancico en Castellano) (32).

du

(l

ricer-

rp

mes.)

mes.).

A

arranger.

D'un char-

exquis, avec des interludes tnurmures au luth.

Luis de JVarv&ez Luthiste espagnol. QEuvres publiees en 1538.

Hi B

ARDED, CORAZON ARDED la

Ill

B

BELLA MAL MARIDADA a raccompagnement

46

(Villancico) (137).

Marquer

les

notes de

melodie expressive.

la

(LA) (Villancico) (137) et (294). Marquer melodie empreinte de melancolie.

II

B *

CONDE CLAROS

(22

(Variations)

dlferencias)

(137).

Theme

ties

court, variations d'une virtuosite remarquable pour f epoque. Ill

CON QUE LA LAVARE

B

Ill

FANTASIA

b

(Villancico) (137). Plein de charme. Faire res-

meme quand

melodie

sortir la

elle s'insinue a la basse.

(mi) (mi mi Fa Sol

fa Sol). (270). Ricercar. Tonalite cu-

rieuse.

HI

b

II b II

b

FANTASIA + FANTASIA + FANTASIA #

(Fa) (do do do Re) (137). Ricercar vivant. Belle ecriture. (Fa) (Fa Fa do Mi Fa) (137). Ricercar anime.

(Fa) (do do

Re Re

(137). Ricercar vivant Emploi de

sol)

differents registres. II a

+ FANTASIA ecriture

HI

polyphone appliquee au

FANTASIA

b

(sol sol

(sol)

en mi publiee par Vieweg

La

HI

a

Ill

B +

GUARDAME LAS VACAS tre,

luth.

Si la Si)

Meme

(137).

oeuvre que celle

(Re do Re si la) (137). Ricercar expressif. (sol Re do la Si) (137). Ricercar expressif.

(sol) (sol) (la)

expressif. Belle

(v. ci-dessus).

FANTASIA FANTASIA FANTASIA

Ill a

Ill a

Re) (137). Ricercar

(sol sol Si la sol

(sol)

(la la Si

Do Re Mi)

(137). Ricercar expressif.

(137) et (207). Deux pieces, Tune a quaFautre a trois variations sur ce theme populaire a 3 temps. Pour une

voix avec accompagnement au luth, que Ton peut jouer au clavier en mar-

quant bien I

B

+

la

melodie.

O GLORIOSO DOMINA

(137).

aux harmonies interessantes (n expressive

;

variation III (n

quatre et a trois

condense

;

temps

;

ment en marquant I

B

24). Variation II (n

26) reproduisant

;

variation

i

IV

le

25), tres libre et

theme

simple, mais a

27) a trois temps avec theme

VI

PASEABASE EL REY MORO

in B

expressif et varie (diferencias),

(n (n 29) avec theme condense et polyphone. passer la variation V.

variation

Condense

Theme

les

SACRIS SOLEMNIS

(137). Romance. Jouer Taccompagne-

notes de la melodie melancolique.

(137).

Theme

expressif, varie

(

30). Variation II

32), en beaux accords (n variation V (n 34), avec theme simple en beau contrepoint a deux voix. Condense passer la variation IV.

31), tres libre et expressive

variation III (n

;

;

:

II

B # SI

TANTOS ALCONES

interludes

(Villancico)

(137). Belle melodie. Charmants les variations, la seconde d'une

dans

a jouer pianissimo

belle ecriture a la fois polyphonique et instrumentale.

mB

*

YA SE ASIENTA EL REY RAMIRO vivant. Belle ecriture instrumentale.

I

B +

Y LA MI CINTA DORADA

(Romance) (137). Joyeux

Marquer

et

les notes de la melodie.

(137). Dans la variation I a la basse, pour evoluer succes(n 40), la belle melodie est presentee sivement au soprano dans la variation II (n 41), au centre dans la va(Villancico)

e riatipn III (n 42), jusqu'a la 18

s'incurve

au centre de

la

mesure ou

46 e mes. Enfin, dans

elle

culmine au superius, puis

la variation

V

(n 44),

la

me-

47

lodie variee est

au

superius, s'inflechissant

de nouveau au centre a

la

e

37 mesure.

Newsidler (Presbourg 1508-1563).

Celebre luthiste de 1'ecole allemande. Publie en 1536 et 1544.

WOLT EIN JEGER JAGEN

de

Ill

ES

Ill b

A transcrire de meme HOFF TANTZ MIT DURCH STRAICHE UND HUPFF-AUFF

(5). Pulblie

dans

la tablature

luth.

que les autres pieces de cette collection.

+

Pavane auff

et gaillarde.

Amusants

effets

de notes repetees dans

(270). hupff-

.

+ IN DISER WELT HAB ICH KEIN GELT B + JUDENTANTZ (207).

Ill b

Ill

le

re (304, l annee).

Premier et peut-etre unique exemple de bitonalite avant 1'epoque contemporaine. Exotisme musical.

in B II b

+KUNT

ICH SCHOEN REINES

+ LALAFETE, tion

(292). Jolies modulations.

d'apres Janequin. Chant d'oiseaux. Bel exemple de transcrip-

au luth d'une chanson

frangaise.

Morceau important, pittoresque

et

imitatif. Jolis rythmes, impressionnisme musical.

MEIN EINIGS A (304). Jolie ecriture. NIEDERLANDISCH TANZLEIN (5).

HI b *

Hlb

Petite

danse neerlandaise

(a

transcrire).

in

b

+0

HAILIGE ONBEFLECTE ZART JUNCKFRAWSCHAFFT MARIE

(304). II b

PREAMBEL

+ ORGANISTISCHER

cellent prelude d'orgue. Ricercar

(EIN SEER GUTER)

(270). Ex-

avec motifs et rythmes repetes. Forme

libre et developpee, belle ecriture.

in B + PASSE MESA, EIN

WELSCHER TANTZ

joyeux avec rythmes compliques de jazz

(Sol re

Fa

HI

PREAMBEL + PREAMBEL

Ill b

+

Ill b

WAYSS MIR EIN HUBSCHE MULNERIN (5). + WELISCHER TANTZ (DER KUENIGIN TANTZ)

HI b

(Si Si Si Si Si) (270). Prelude expressif.

(EIN GUT) (do Re Mib Fa Sol Sol fa Sol) (5). VENEZIANER TANTZ (EIN GUTER) (282). Pavane et gaillarde. Danses simples mais

Ill b

Sol fa) (5). Tres

!

jolies et populaires.

Beaux rythmes

tres varies.

(Sol fa re

Mi

Fa).

%

(282). Ill b

+

WELSCHER TANTZ

(EIN GUTER) (Re) (Re do Re Mi Mi) (270)

et (26). Populaire et vif.

48

Ill

B +

ZEUNER TANTZ

(207).

Le theme

en rythmes differents. Populaire et rude.

est repris

Danse

tzigane.

Exotisme musical interessant.

M. del Luthiste italien. Publie en 1546.

Hi

ANCONITANO

(U) (292).

Saltareile.

Philippe Yerdelut (Pays-Bas

v.

1500

avant 1568).

Compositeur celebre de madrigaux Ill

MADRIGAL

MADONNA QUAL

;

vecut surtout en

Italie.

(175). Arrange pour luth par A.

Willaert

On peut jouer au clavier des transcriptions d'oeuvres vocales ou instrumentales de Senfl (39), Willaert, Claudin de Sermisy, G. Collin, Julius da Modena (139).

B.

-

De

1540-1565

(Ecoles diverses)

La Musique en general.

1,

La polyphonic prend plus en plus d'ampleur et le madrigal atteint son point de perfection (Jacques Arcadelt surtout,* Cyprien de Rore, Claudin de Sermisy, Claude le Jeune). Les compositions a cinq voix reelles sont frequentes, 1'adjonction d'une

cinquieme voix creant de somp-

tueuses harmonies chromatiques.

Ce

style se retrouve surtout

dans

les

madrigaux de C. de Rore

et

plus tard exercera une grande influence sur Monteverde.

De nombreuses

ecoles se forment et s'interpenetrent

:

1'ecole

romai-

ne avec Animuccia, 1'ecole espagnole avec Morales, 1'ecole des Pays-Bas avec Jacob Clemens non papa donnant a la messe une allure plus populaire, et le tres

Ce du vers

emotif Arcadelt, 1'ecole frangaise avec Janequin.

dernier, influence par la Pleiade qui

forme et codifie

la structure

avec esprit. frangais, cultive la chanson imitative

Les psaumes protestants en langue frangaise de Clement Marot sont mis en musique (Goudimel). Les doubles chceurs, favorises par la grandeur et la disposition des lieux, sont instaures a Saint-Marc de Venise (Cavazzoni).

Dans Fensemble,

se manifeste

une recherche de

la sonorite

harmo-

49

nique et rythmique de meme qu'une recherche du pittoresque dans la musique profane et du sentiment dramatique annongant le theatre, dans la

musique

religieuse.

La

2*

de

La musique de

et de

comprend surtout des ceuvres polyphoniques de plus en plus importantes, avec expositions de ricercari, les tientos espagnols, les canzoni de Cabezon, clavier

(ricercari; fantaisies)

fugue. (Ex. les

Cavazzoni et Padovano).

Le travail polyphonique se complique par Femploi de motif inverse, motif par augmentation, motif avec contre-sujet revenant regulierement ou deux motifs principaux traites en double fugue. D'autre part, diverses coupes sont pratiquees en nombre variable de motifs (Padovano).

Le

un

theme parait etre inaugure par Cabezon. ricercar-toccata, melange de traits libres et d'imitations, son innovation semble due a Padovano il sera repris plus tard par Merulo, son successeur aux orgues de Saint-Marc a Venise. Le ricercar devient descriptif et imitatif avec Jimenez. II est abondamment cultive au luth (Piero Fiorentino, J. M. da Crema, Miguel de Fuenllana, Melchior Newsidler, Simon Gintzler, Julien Belin, Adrien le ricercar-fugue a

seul

Quant au

;

Roy,

etc.).

On remarque Fabondance des,

pavanes et

alman)

et

gaillardes.

de plus en plus grande des danses, ronfait son apparition (allemainge,

L'allemande

remplace peu a peu

la

lente et expressive qui connaitra

pavane, tout en restant une danse assez une faveur grande et durable.

La mourisque, danse d 'inspiration orientate, est importee a la suite des recentes conquetes coloniales. Toutes ces danses sont traitees avec variete dans un style direct quoique tres artiste par Tylman Susato, Claude Gervaise et au luth par Gorzanis qui compose des suites de trois danses sur le meme theme.

J.

La melodie

accompagnee parfois d'accords (hymnes de chanson populaire se cultivent aussi au luth (Anonymes

religieuse simple,

Cavazzoni), et la allemands).

Des pieces courtes sont admirablement harmonisees par Sancta MaBermudo. Avec William Blitheman et Th. Tallis, reapparition de Tecole an-

ria et

glaise dont Timportance nous a ete revelee recemment par du Muliner Book dans Musica Britannica. La musique pour luth des ecoles italienne, frangaise

50

la

publication

et

allemande

acquiert une importance considerable. L'ecriture instrumentale interet et

en richesse

( J.

y gagne en Melchior Newsidler, S. Gintzties touffue dans les ricercari (Piero ou

M. Crema,

Bacfark) et devient Perino Fiorentino). ler,

meme

J. Belin,

LES METHODES.

Dans son traite pour clavier Arte de taner Sancta Maria (1565), indique un mode d'execution relatif aux de successions notes en valeurs egales, qui consiste a faire alterner entre fantasia

elles des valeurs longues et breves. Exemple d'une double croche.

Ce precede

se transmettra

en France au

une croche pointee suivie

:

XVIP

et

meme au XVIIF

siecle.

LES INSTRUMENTS.

N. Vincentino, eleve de Willaert, construit les dieses et les bemols. Get

un cembalo avec des touches distinctes pour essai n'eut pas de suite pratique.

LES INERPRETES.

A. de Cabezon, Cavazzoni, Padovano.

Ca,bezM CmvmzzonL Ecoles diverse.

3.

Cabezon domine Tecole espagnole. Son ecriture polyphonique admirable est d'une elevation, d'une expression etheree toute personnelle. II est d'ailleurs contemporain de saint Jean de la Croix et de sainte Therese d'Avila.

Ses pieces pour orgue, admirablement ecrites, peuvent s'executer sur tout instrument.

achemine doucement vers la fugue par Timportance plus grande donne aux motifs dans ses ricercari ou tientos dont certains renfer-

II

qu'il

ment de

veritables expositions de fugue.

L'ecriture de ses compositions polyphoniques est raffinee et le plan

comme II

sistera

Fexpression en est extremement varie. reagit d'ailleurs centre la

neanmoins dans

les

forme demesuree du

periodes suivantes, et

y

ricercar, laquelle sub-

etablit des proportions

justes et bien equilibrees.

Viennent encore Bermudo et Sancta Maria avec de petites pieces tres expressives, Fuenllana, a la belle ecriture de luth. L'ecole italienne atteint une importance considerable. Citons Cavazzoni, qui se revele un beau polyphoniste dans ses ricercari bien ordonnes et

un melodiste touchant dans

ses

hymnes, Padovano, grand polyphoniste

egalement, bien que peu sensible. Ses compositions aux proportions excessives contiennent jusqu'a treize petits motifs differents.

L'imprimeur anversois Susato, qui composa vraisemblablement luimeme, est tin maitre dans ses danses diverses aux belles harmonies, parfois

d'un grand charme.

51

- tEuvr&s pour

4.

Richard Compositeur anglais. Ill b III b

NOMINE, N

IN + VOLUNTARYE,

23 (195 A). Simple et coulant

N

17 (195 A). Ricercar d'un travail serre.

Anonymes Anglais BITTER SWEET (THE) N

III a

114 (195 A). Chanson frangaise bien har-

monisee. Ill Ill

II Ill

m Ill II

B BRUNETTE (LA), N 13 (195 A). Chanson frangaise tres alerte. B DOUNE CELLA (LA), N 14 (195 A). Charmante chanson frangaise. B # GALLIARD, N 2 (195 A). Joli theme bien varie. Belle ecriture. B I SMILE TO SEE..., N 88 (195 A). Chanson frangaise alerte avec harmonies variees.

+ MAIDEN'S SONG (THE), N 1 (195 A). Chanson traitee plus tard par W. Byrd. b OF WISE HEADS, N 78 (195 A). B + REJOICE IN THE LORD ALWAYS, Ne 76 (195 A). Style chanson franb

gaise tres alerte. Faire des nuances.

SANS TITRE,

Ill a

N

e

16 (195 A). Chanson frangaise charmante. Jolies har-

monies.

SANS TITRE, N 12 VENI (29) (297).

Ill b Ill b

(195 A).

SANS TITRE,

WHEN CRESSID WENT FROM TROY, N

Ill a

frangaise travaillee avec belle polyphonie.

avait deja ete traite par Boccace

Le

N

112 (195 A).

90 (195 A). Style chanson Troilus et Cressida

sujet

en France,

et,

plus tard par Shakes-

peare.

in

WHOSE FAITHFUL

a

SERVICE,

N

11 (195 A). D'un

charme melanco-

lique.

Anonymes in

b

Ill b

+

espagitols

CANCION, MIRALO, COMO LLORA, N 111 (136). FABORDON GLOSADO, N 18, 23 (136). Faux bourdon. os

C'est

ici

une

harmonisation simple.

HI

FABORDON LLANO, N 6, 7, 8 (136). FUGA A 40, UNUM COLLE DEUM, N os

b

HI

1

12

(

136).

Pour dix instruments

a clavier. Mentionne a titre de curiosite.

Anouymes III b

+

FORZE D'HERCOLE la

52

italiens

(LE) (1551) (207). huitieme et la derniere mesure.

On

peut faire

la reprise

apres

HI

b

Ill

b

+GAGLIARDA VENEZIANA (1551) (39). PASS'E MEZZO NUOVO (re re re Mi re

-h

et populaire. Faire la reprise

au centre

et

a

Tonalites variees.

do

si)

(1551) (308). Simple

la fin.

Paris 1575). (Bruges ou Argenteau lez Liege v. 1514 Compositeur celebre a Rome. Publie vers 1540. Ill

AVE MARIA.

A

Arrangement par

Compositeur

HI A Ill

DESIDERATA

ROMANO

b

Liszt.

italien.

Publie vers 1553.

(207). Pour quatre instruments. Jouable

PASS'E

MEZZO

au

clavier.

(308).

Fray Jiiam Bermudo (Pres d'Astorga v. 1510

?

).

Compositeur espagnol. CEuvres publiees vers 1555.

CANTUS MODO PRIMERO CLAMI

HI A

(131). Harmonies et contrepoints

expressifs.

HI

a

Ill

a

Ill

a

HI

a

HI

a

in

a

HI

a

in

a

Ill

A

CANTUS MODO PRIMERO RESABIOS (131). CANTUS MODO QUARTO (131). CANTUS MODO 6 VERDADERO (131). CANTUS MODO 8 (131). CANTUS CONDITOR ALME SIDERUM (131). PANGE LINGUA (131). VENI CREATOR SPIRITUS (131). VERSILLO, AVE MARIS STELLA (103). VEXILLA REGIS (a 5 voces) (131). Admirablement

expressif.

William BlithemaB (1540

1591)

Compositeur anglais. Maitre de John Bull.

mA Ill b

Ill

b

-f

ETERNE RERUM

N

RERUM

N

51 (la la la Si Do) (195 A). Belle polyALIAS, a phonic expressive quatre parties. ETERNE 52 (fa fa Sol La) (195 A). Bien phraser ALIAS, le cantus firmus.

ETERNE RERUM CONDITOR, N

49

(la

Do

si la)

(195 A). Rythmes

interessants. Ill

a

GLORIA TIBI TRINITAS, N

96

(la la la Si la)

(195 A). Contrepoint

expressif a quatre parties.

n

b

+ GLORIA TIBI TRINITAS,

N

92 (re Fa mi re) (195 A) (302).

A

deux,

puis trois voix, le cantus firmus etant au superius. Technique claviristique tres

pousee avec doubles notes a

la

main gauche.

53

Ill b

*

GLORIA TIBI TRINITAS, que de

N

95 (re

Rythmes curieux

virtuosite.

N

nib * GLORIA TIBI TRINITAS,

Mi Fa

Sol La) (195 A). Techni-

et varies.

93

La

(sol

sol

La

fa)

(195 A). Belle

etude. Ill

SANS TITRE, N

B

27 (re Fa mi re re) (195 A). Delicieuse expression pas jouer le diese aux mesures 3, 10 et 18. DEUM, N 77 (195 A). Tres important. Ecriture interessante.

naive. I b

+ TE

Ne

Jacob de (Gand

RICERCAR A

I

?

apres 1565).

4 (224). Jouable au

clavier.

Antonio de (Pres de Burgos 1510

Grand

II.

lippe

II

B *

1566),

pour clavier. Attache a la Cour de PhiVoyage en Angleterre, en 1554, et vraisemblablement aux Pays-Bas.

organiste, claveciniste et compositeur

CABALLERO (DIFERENCIAS SOBRE EL CANTO) sur

1'air

du

Chevalier.

au tenor, puis a

Theme

1'alto,

(37). Variations

populaire et expressif, passant

du soprano

renouvellant Taspect des admirables variations.

Belle ecriture serree. ill b

DUOS (DEUX) ils

n II b

III

A

(207). Ancetres des inventions a deux voix de Bach,

semblent avoir ete ecrits pour des commengants.

+ FABORDON

Y GLOSAS

FUGUE A

PARTIES

(207).

(Fa) (fa Sol La Si la) (175)..Plut6t ricercar sur dix-sept courts motifs avec developpement reduit.

HIMNO

4

AVE MARIS STELLA

(136,

N

86).

Hymne

d'une belle

atmosphere grave et recueillie. III b III a

III b II II b

LUX BEATA TRINITAS (136, N 89). Expressif. TE LUCIS ANTE TERMINUM (136, N 96). Receuilli SACRIS SOLEMNIS (136, N 110). Douceur expressive. + INTERLUDE SUR PANGE LINGUA (175). LLANO DE LA ALTA (TRES III SOBRE EL CANTO) (136,,N 5). HIMNO HIMNO HIMNO

()

Contrepoint double, chantant, a trois voix, sur

lib III b

PAVANA ITALIANA TIENTO

(re) (re

le

cantus firmus.

(203).

Mi Fa

Sol

La

re) (136,

N

37). Ricercar. Polyphonic

instrumentale interessante. III b

II

TIENTO

A + TIENTO

I

54

(re)

(Re Re do Re

la) (136,

DEL PRIMER TONO

(re)

N

26). Expressif.

(La

,3T

sol

La

re Sol) (37).

Cette ceuvre tient tifs expressifs,

milieu entre le ricercar et la fugue.

le

assez developpes

:

A

trois

mo-

developpement de

I (debut), court

ce-

e e e par diminution (57 mes.) II (77 mes., 3 demi-tetnps, la note haue e assez III varie, te) (135 mes., 2 temps) accompagne de valeurs breves ; terminaison par I transforms en choral et accompagne de valeurs de plus

lui-ci

5

en plus breves. II

A

TIENTO SOBRE cercar sur beau

QUI LE DIRA

(re)

(re

La

fa Sol

La) (37). Ri-

theme expose simultanement avec son contre-sujet Variete

tonale. I

B

N

TIENTO

(Fa) (Fa re do Fa Sol La) (136, 30). D'un sentiment eleve. Tonalites variees. Ricercar sur six motifs tres simples, en un style tour a tour libre et severe, favorisant Inspiration. Motifs

:

I (l re mes.), varie

e e (35 mes.), II (71 mes.), traite librement,

e

mes.) en style severe, IV (117 mes.) traite librement, e en style severe, IV (170 mes.) en style severe, mes.) III (100

II

e

(133

e

V TONO

DEL (Fa) (Do Do fa Do Do Re) (37). Ricercar sur re e quatre motifs tres simples mais expressifs, I (l mes.), II (33 mes., au e soprano), III (62 mes., a Falto), IV (102 mes., 2 blanche, au tenor).

A + TIENTO

Belle polyphonie serree. Ethere, puis joyeux et lumineux. III

V

b

TIENTO

(sol) (re

Mi

Sol fa

mi

N

(136,

Coda animee.

34). Ricercar. Interessant con-

trepoint II

DEL

A + TIENTO (PRELUDIO)

la basse) (37). Ricercar fugue.

que

la

2

TONO)

Theme

(sol Re si Do Re, a en exposition de fugue, bien

(sol, re)

traite

seconde voix entre presque en strette Polyphonie et harmonies fort belles

s'accelere. Ill a

TIENT DEL

TONO

1

(la)

La

(La sol(ds)

I (l re mes.), II (16

;

;

le

rythme, lent au debut,

grande variete rythmique. (37). Ricercar assez

sol fa)

au tenor), III (28 e mes., a la basse) et IV (43 mes., a la basse). Belle polyphonie en valeurs longues. Ecriture polyphonique libre. Harmonies expressives. court sur quatre motifs

:

mes.,

e

I

b

+ TIENTO

TERCER TONO (FUGA AL CONTRARIO)

(la)

(Mi do

si

re I (l la, a la basse) (39). Ricercar en belle polyphonie sur quatre motifs a Tenvers et accompagne du motif II (3 e mes.) immediatement repondu :

mes.,

4 temps, a

a Tendroit puis inverse. Apres un

la basse),

joli developtemps, a Palto) (Mi la e e (72 mes., 2 temps, a la basse) termine 1'ceuvre

e ces elements survient III (57 mes., 2

pement de

Do) peu developpe. IV par un long developpement si

II b

TIENTO DEL

4

TONO

(la)

(la Si

Do

si la)

(203). Sur quatre petits

motifs. Expressif et varie. II b

TIENTO SEGUNDO TONO simple, revenant varie puis en III,

III a

sans rappel de

:

strette

;

(si si

ensuite

Do

si

deux

Mi)

(37). Motif

I,

petits motifs, II et

I.

UT QUEANT LAXIS tre motifs

(Sib, sol)

(Interludium) (37). Expressif et simple. Sur quaau soprano) ethere, bien dans Tesprit

I (mes. 1), II (mes. 46,

de Cabezon,

III (mes. 59, a la basse) et

IV

(mes. 69, au soprano).

55

in

a

(Interludium) (37). Dans une belle potour a tour modifies ou traites par dilyphonie, les motifs reviennent

VENI CREATOR SPIRITUS minution.

Meholas Carl (e) (Compositeur anglais). Ill

b

+ GLORIA TIBI TRINITAS,

Grand organiste II

B

CANZONA SUR

I

N

3 (195 A).

LE BEL ET BON :

caracolante

!

ne a Urbino. (Euvres publiees vers 1542.

italien,

cercar-fugue sur trois motifs

Une main gauche

I

,

d'apres Passereau (175). Ri-

en veritable exposition de fugue, II (mes.

15) et III (mes. 21, a la basse).

HI

a

Ill a

HYMNE AVE MARIS STELLA (187). HYMNE DEUS TUORUM (175). Beau

choral sans interludes. At-

mosphere claire. Puissante coda,

nib

HYMNES

Ill a

RICERCAR

(187). (re),

a quatre parties (175).

x

mr

ir

Modele de

ricercar a sept motifs

III (mes. 41, a 1'alto),

2 e temps, au soprano),

:

I

(mes.

prano). Pour la variete, jouer les motifs IV,

a

I,

III et

V

legato, II

(mes. 67, 97,

non

au

so-

legato,

s'applique a tous

a motifs multiples.

+ RICERCAR

II

(mes. 16, au soprano),

VI et VII marcato. Ce mode d'execution vraisemblablement conforme

les ricercari

II

1), II

IV (mes. 52, 3 e temps, a la basse), V VI (mes. 76, au soprano) et VII (mes.

RICERCAR

(mi) (mi

Fa

(Fa) (Do

La Si) (175). La Si) (187). A

Sol

fa

sept motifs avec rappel

du

deuxieme. Motifs texte

peu

prano),

:

I (l

clair),

VI (66

e

re

e e e mes.), II (13 mes., 4 temps, a 1'alto), III (23 mes.,

IV (37 e

mes., voix mediane),

e

mes., 4 temps,

au soprano)

Belle forme de ricercar, sans rigueur

;

V

et

e e (54 mes., 4 temps, au so-

VII (84 e

mes.,

au soprano).

belle polyphonie.

Richard Edwards (Somerset

v.

1523

1566).

Compositeur anglais. Ill a

O THE SILLY MAN, N de rinstrument.

56

79 (195 A). Jolie couleur dans

le registre

eleve

Violoniste frangais de la chapelle de Frangois Ill

BRANLE DE BOURGOGNE

B

ainsi

que

les autres danses.

(225).

(sol)

Jouable au

l er .

Publie en 1550

1555.

Pour quatre instruments

clavier. Belle

danse d'un caractere

simple. Jolies tonalites.

HI

b

Ill

B +

HI b HI

BRANLE DE POITOU (225). Tres gai. BRANLE DE CHAMPAGNE (225). Tres caracteristique et BRANLE GAY (Sol) (225). En mode phrygien. GAILLARDE

b

(sol) (225).

Assez

vif.

vif et souple.

Heath Compositeur

HI

b

-i-

CHRISTE QUI LUX ES ET gonisme rythmique entre 9/8

anglais.

N

DIES,

107 (195 A). Tres curieux anta-

et 8/8, les croches gardent leur valeur egale,

exemple peut-etre unique.

Jimenez Compositeur espagnol. I

B

BATALLA DEL

6"

TONO

Sur douze motifs

IV

(42

mes.),

V

:

I,

(54

II

(203). Ricercar descriptif, ctiarmant et varie.

avec notes repetees (23 e mes.), Ill (37 e mes.),

in

b

VERSET DU

6e

VI (65 e

mes.)

VIII plus anime (103 e mes.), (120, 130 et 143 mes.).

TON

e mes.), VII plus calme (78 mes.),

IX calme (113

mes.), X,

XI

et

XII animes

(203).

Robert Johnson Compositeur

Hi B

BENEDICAM DOMINO, N

ecossais.

84 (195 A). Beau jeu contrapuntique

et

rythmique. Ill a

DEFILED

IS

MY NAME, N

puntique, surtout au Ill b

IN

NOMINE

80 (195 A). Simple mais beau jeu contra-

Full wrongfully

Ciiristobal (Seville v.

HI

a

HIMNO

.

,N 95 (195 A). Choral de style lutherien polyphonique.

Morale

15001553).

SACRIS SOLEMNIS, JOSEPH VIR

,

N

92 (136). Belle

elevation.

Annibale Padovano (Padoue 1527

Grand

organiste a Saint-Marc de Venise ou

deux orgues. N'est I b

RICERCAR DEL

1

TONO

cite ni

v. 1575). il

execute avec Parabosco des ceuvres pour

par Fetis, ni par Riemann.

KYRIE CUNCTIPOTENS

(Re Re do 57

travail polyphonique base sur un theme Re) (146). Ricercar-fugue. Riche e e ro a 3 e mes.), II (3 et 4 mes.), I (l principal en 4 motifs chevauchants s

:

III (4

e

e mes., 2 temps),

IV

C

(6

mes., 2

setemps, a I'alto). Ensuite motifs avec les motifs thematiques

e

:

condaires, la plupart travailles parallelement

V

(155

mes., 2

e

temps, au superius),

VI (175 e

VIII (195 mes., a au superius). Le theme tenor), X (265 mes., c au tenor). (27 mes.,

VII (180 e

mes., a la basse), e

RICERCAR DEL

I b

'

Sur six motifs,

le I

e

temps, a

1'alto),

la basse),

IX

est traite

par augmentation

TONO SALVE REGINA

1 01

mes., 2

(237^ mes., au

(Re do Re

sol) (146).

et cloturant

revenant souvent

non theme IV de 1'editemps noa theme II), IV (120 mes., au soprano basse tion), III (58 mes., a la e et 159 mes., a I'alto), V (127" mes., a I'alto), inverse (190 mes., au tee nor), V (174 mes., au soprano). Motifs

I (l

:

re

e mes.), II (13 mes., 2

e

l>

RICERCAR DEL

I b*

2

TONO

(La

re

Fa

Sol La) (146). Sur douze motifs

dans une grande variete. Dans I'edition, le chiffrage des motifs n'est exact IV devient le motif que de I a VIII. Ainsi, dans notre analyse, le theme

IX

e

(277

mes. et

ss), le

theme VII devient le

theme IX devient

motif

XI

le

motif

e

(334 mes. et ss) et

X

le

mes.), le

(318

theme

X

devient

motif XII (35 P mes.).

RICERCAR DEL

II a

le

6

TONO

(Do

la Si

Do)

(146).

A

deux themes. Apres

une exposition de fugue sans regularite, A tres developpe revient par auge e mentation (83 mes., au soprano), B (185 mes., au 3 temps) est peu developpe. CEuvre longue, sans surprises. Ecriture tres pure.

RICERCAR DEL

II a

12

TONO

(Do Do Do

Mi

(175). Ricercard'une ligne originale, accompagne d'un la

Sol)

fugue a deux themes. Theme A U er CS) assez libre (3 mes., 2 temps).

Theme B (40 mes.) e 4 e temps, a la m. g.). un avec mes., contre-sujet (2" CS) (58 reparaissant Themes A, B et surtout 2 e CS, bien developpes. Belle ecriture. contre-sujet (l

II a

H-

6 TONO (Fa Fa Fa Fa) (175). Ricercar-toccata en D'abord toccata avec traits libres, ensuite imitations (ricer-

TOCCATA DEL trois sections.

car), puis

a nouveau toccata.

F. Palero Compositeur espagnol.

VERSET DU

Ill

8

TON

(203).

Cyprlen de Rope Parme

(Malines 1516

Compositeur celebre, eleve de Willaert II

+

ANCOR QUE COL PARTIRE, 58

;

1565).

travaille a Venise, a Ferrare et a

Parme.

arrangement de Cabezon (175).

fie (Madrid

?

1570).

Organiste, edite vers 1550.

HI A

FANTASIA

MODUS

2"

(re

Mi

re Sol

La) (209). Court et tres

expressif,

d'un sentiment eleve. Ill

a

HI a

HI a (

FANTASIA FANTASIA FANTASIA

4

MODUS

5

TONI TONI

6

(290). Expressif.

(220). Belle expression. (220).

FANTASIA

8"

TONI

(220).

Compositeur anglais.

Illb

N

+ MISERERE,

41 (195 A). Curieux antagonisme rythmique entre deux parties accompagnantes.

cantus firmus et

le

les

John Shepherd (v.

1505

apres 1554).

Compositeur anglais.

Hi

a

I

NEW COMMANDMENT, N

GIVE YOU A

d'un style grave dans III b

MAN IS BLEST

Ill b

N

III

le registre inferieur

44 (195 A). Chanson de Instrument

N 82 (195 A). Charmante legerete. 24 QUIA FECIT, (195 A). Simple et coulant N N* 26 (fa fa fa Sol Sol Si) (195 A). 56 VERSUS, (195 A).

b

(THE),

de Sot Organiste et claveciniste de Charles-Quint. II b

+ TIENTO (Fa)

La

(fa fa

fa La),

N

50 (136). Ricercar d'une

jolie ecri-

ture instrumentale.

lielman .Susato Anvers v. 1560). (Cologne ? Compositeur et grand imprimeur a Anvers, considere comrne Flamand. Ill

ALLEMAINGE (DER TWEEDEN)

B

(Ut) (283). Danse, ou plutot mar-

che de lansquenets. Ill

ALLEMAINGE (DER

B

Vde) (Ut) (283).

Jolie ligne

melodique de ca-

ractere bien flamand. t *

BERGERETTE BERGERETTE

Ill Ill III

b

GAILLARDE

Ill

b

Ill

B

GAILLARDE

(LES

(re)

les dieses ajoutes Ill b

(Ut) (283).

GRANDS DOULEURS)

(La La La La

par

fa)

(283),

(283). Supprimer

(Re Re Re Re do Re) (283). DANS (283). Beau rythme.

HOBOEKEN MOURISQUE

(Sol)

(Ut)

les

bemols

et

le reviseur.

(283).

Danse vive

Jolie polyphonie.

et populaire d'un orientalisme

discret

59

Ill b

Ill

b

Ill

A

PA VANE

MILLE DUCATS de Josquin Despres (283). LA BATAILLE de Janequin (283). MILLE REGRETS de Josquin Despres (283). ,

PAVANE PAVANE

,

,

Admirable

ligne melodique, d'une beaute antique. Ill

B

PAVANE

SI

PAR SOUFFRIR

remarquer dans rharmonisation

HI III b Ill

B

(283). Profonde melancolie.

raffinee, les six

RONDE (Ut) (Sol fa re re) (283), RONDE ET SALTARELLE (Fa) (39). RONDE IV (Fa) (fa Do la Si Do) (283). nai've.

HI b HI b

(Si)

Harmonisation

A

quartes successives.

Expression delicieusement

raffinee.

RONDE MILLE DUCATS (283). Joli et tranquille. RONDE POURQUOY (re) (283). Danse de caractere.

Belle poly-

phonie.

Thomas

Tallin

(Angleterre 1505

1585).

Compositeur celebre, organiste d'Henri VIII, d'Edouard VI, des reines Marie et Elisabeth. Ill

a

CLARIFICA

ME

dant que se deroule Ill a

Ill

b

HI b Ill

ta

101 (la Si la sol Si) (195 A). Polyphonie

Le court

(CS)

contre-sujet

est tres

developpe pen-

cantus firmus.

100 (Mi

Mi

re Mi, a la basse)

(195 A). Expressit

court motif est tres developpe.

FOND YOUTH

IS

A BUBBLE, N

ISTE CONFESSOR, + LESSON Vers

in B

le

ECCE TEMPUS, N Le

N

PATER,

expressive a quatre voix.

N

(TWO PARTS IN ONE)

la fin

25 (195 A).

106 (195 A).

une troisieme voix

(29). Veritable invention a

deux

voix.

s'ajoute.

LIKE AS THE DOLEFUL DOVE, N pleine de charme,

115 (195 A). Chanson franchise inspiree, ainsi que les autres chansons, par celles des

Pays-Bas. Ill

B

PER HAEC NOS,

N" 119 (195 A). Belle polyphonic a deux, puis a

trois

voix, avec tenor expressif.

in a

REMEMBER pression

HI a

NOT, O LORD, N 43

(195 A). Chanson frangaise d'ex-

triste.

VENI REDEMPTOR,

N< 97 (Sol Sol fa Sol La) (195 A). Polyphonie exJ

pressive.

HI

b

HI b

VENI REDEMPTOR, N 102 (re Fa WHEN SHALL MY SORROWFUL

mi

re

Fa) (195 A).

SIGHING,

N

85 (195 A).

Christopher Tye (v.

1497

1572 ou 1573).

Compositeur

in

a

I

LIFT

MY HEART, N

a cinq parties.

60

y

anglais.

117 (195 A). Belle- polyphonic simple, parfois

Vila (Catalogne

15171582).

Organiste espagnol.

+ TIENTO

Ill

(re)

mi Fa

sol

(La

a la m.

Sol,

g.),

N

39 (136). Ricercar.

- fEuvres pour Luth.

5,

Abondante

Giulio

Luthiste italien, publie en 1548,

NAPOLITANA

ill

(292).

Afflonymes allemaitds III

b

Ill b

Ill b III

ARIA PER CANTARE (1562) (81). CANZONE NAPOLITANA (1562) (81). MILNERIN (DIE) (82). Populaire et charmant O BELLA (81).

PAVANE

in

(82).

Anonyme espagnul III

b

PASEABASE EL REY MORO

(294, p. 2022).

la

Marquer

melodie ex-

pressive a Faccompagnement.

Valentin Baefark (Brasso

Grand

II

a

FANTASIE

(si)

15071576).

europeen par ses nombreux voyages et son assimilation de tous les styles. luthiste,

(270). (Euvre expressive aux jolies harmonies.

MelcMor de Barberis Luthiste italien, publie en 1549. Ill

b

PAVANE ET SALTARELLE

(288) et (292).

Jiilieia (Le

Mans

Grand Ill

B + FANTAISIE (Mi) (1556) deux

motifs,

temps) bien HI B +

TRIO reelles.

1530

v.

Belin apres 1584).

luthiste frangais.

(270). Ricercar. Vivante piece construite sur

admirablement adaptee a Finstrument. Motif

II (43 e mes., 2 e

travaille.

(1556) (270). Ricercar expressif a trois motifs et a trois voix Tres belle ecriture et jolie polyphonie. Motifs I, II (19 e mes., 2 e

(si)

temps), III

f3P

mes., 2

e

temps, a

la basse).

61

Bianehini

(11

Luthiste italien, public en 1546, III

b

Ill b

IIIB

CANZONE TANT QUE VIVRA (292). Joyeux. * DANSE (sol) (85, N 13), transcrite par Jean de Lublin. Jolie ecriture. + PREAMBEL (mi) (308). Petit ricercar libre. Jolies harmonies. Belle ecriture.

da Luthiste italien, publie vers ,1546. Ill b

-f

ET DON BONSOIR

CANZON

(292). Alerte. Belle ecriture, inte-

ressante et riche.

Miguel de Grand Ill b

DUO

(Ne pres de Madrid). de naissance.

luthiste espagnol, aveugle

deux

(re) (207). Jolie invention a

voix. Ricercar a sept motifs, d'une

structure concentree. Ill b

FANTASIA strette, tale.

Ill b

(Re) (la Si la Si Do Re) (270). Ricercar avec entree en en ecriture libre. Motifs noyes dans jolie ecriture instrumenpuis

Piece gaie et alerte.

+ FANTASIA

(Re) (re Fa La mi Fa) (1554) (270).

Simon Ginteler Grand

in

b

luthiste autrichien, publie a

+ RECERCAR QUARTO

(Re) (La La La La

Venise en 1547. sol

mi) (270) et (26). Jolie

sonorite instrumentale. Ecriture claire et interessante.

+ RECERCAR SEGONDO (mi) (Si la Si sol fa) (270). + RECERCAR (la) (Mi re do Fa mi) (270). in B + RECERCAR QUINTO (Sib) (Si fa Sol La Si). Ricercar II

HI

a trois motifs.

Jolie polyphonie alerte, assez developpee.

Jacom. Luthiste italien, publie vers 1561

in

b

+ PASS'E MEZZO E PADOANA E

1563.

DURA PARTITA

(26). Joli

rythme

O PERFIDO

(26).

de pavane (ternaire).

HI

b

+ PASS'E MEZZO, PADOANA ET SALTARELLO

Caractere melancolique. Joli rythme de pavane (ternaire). Suite de trois danses sur le meme theme.

in B * PASS'E MEZZO,

PADOANO E SALTARELLO TODESCHIN

Suite de trois pieces sur le Saltarelle brillante. Effets

Choix

62

:

meme

(26).

theme. Admirable ecriture, tres variee.

remarquables de

Pass'e mezzo, saltarello.

tutti et soli.

Wolf Heckel Luthiste allemand. Vecut a Strassbourg.

Compose

pour deux luths reunis.

aussi

Public en 1562.

+ LAUFFERTANTZ (6). + SCHOENER HOFFTANTZ

ill Ill

(6).

Le

hofftanz est une danse allemande,

binaire et vive.

in

i~

TANTZ IN LEYRER ZUG

(6).

Jean Matelart (Flandre

vers 1600),

?

Vecut a Rome.

FANTASIA PRIMA

HI

(1559) (26).

de Hndarra Grand

luthiste espagnol

Non II

b

FANTASIA

(La

;

publie a Seville en 1541.

par Fetis, ni par Riemann.

ds re) (175).

sol fa

GUARDAME LAS VACAS

ROMANESCA

Ill

cite

(175).

Avec

variations.

Melchior Newsidler (Nuremberg Ill b II

b

?

1590).

+ EL SUO SALTARELLO (270). Joyeux. Virtuosite brillante. + RICERCAR (270). Ecriture tres riche et vive, tout en restant .

claire.

Sebastian Ochsenkuliii/ (

?

Heidelberg 1574). publie en 1558.

Luthiste allemand

;

FREUD UND MUET HET MICH VERLASSEN (138). O HERR NIT FERR SEY DEIN GENAD (138). WOL DEM DIE UBERTRETTUNG GROSZ (138).

Ill Ill Ill

Piero (Peri.no) Florentine Luthiste italien, eleve de Francesco da Milano II

B + FANTASIA

(la) (270). Ricercar

a six motifs

V

I,

4 e temps), 39 mes., rythme de croII (10* mes.,

au superius), IV (27 et e (44 mes., 2 temps, au superius), VI (63

III (24 e mes., 3 e temps,

ches),

:

e

publie en 1547.

;

Tres

e

e

varie. Effets

de

tutti et soli.

e

mes., 2

e

temps).

Tres belle ecriture et

tres curieux

chromatisme.

Didier Pisador Luthiste espagnol, ne a Salaraanque.

^Th

PAVANE

(1552) (32),

63

V. Domenico Bianchini.

(Padoue

1548).

?

Publie en 1546. Ill

b

4-

PADOANA

(270).

Ky

le (France 1520

1599).

Luthiste et grand imprimeur de musique. Publie en 1551. Ill

BRANLE

B *

Ill b

4-

(La) (270). Brillante ecriture.

FANTASIA

(Re) (270). Ecriture

tres brillante bien qu'un

peu formulaire,

Enritpiez de Valderravaii (Province de Leon vers 1500

apres 1557).

Publie en 1547. Ill

PAVANA REAL On

(32).

peut jouer des arrangements de pieces vocales ou instrumentales

d'apres Morales (224) et C. de

C,

-

De

Rore (175).

a

1565

1590,

(Epoque Palestrina) 1.

Void

JLn

Mnsique en general.

la contre-reforme

musicale

:

le

Vatican decide

le retour a la

purete de la nrusique vocale religieuse par Fexecution rigoureuse pella

a cap*

(Palestrina, Nanini).

Mais

d'autres maitres, tout en se conformant a ces directives, accen-

tuent fortement le caractere expressif a Foppose de Palestrina (Luis Vit-

Roland de Lassus et plus tard, Giovanni Gabrieli). Ainsi le grand dramatique parait avant Fopera grace a la floraison a Venise de compositions religieuses de grand apparat que favorise Fexecution simultoria,

style

tanee des deux grandes orgues de Saint-Marc a Venise (Andrea Gabrieli). Des compositions instrumentales avec cuivres (orchestre) sont aussi divisees

en deux groupes (A. Gabrieli). connait en Italic une vraie splendeur

Le madrigal les

meme

;

il

se prete a toutes

dramatique qui en font un opera en miniature d'ou derivera Toratorio (Palestrina, R. de Lassus, 64

expressions

narrative, lyrique et

,

d'une prodigieuse fecondite et ecrivant sur des textes latins, italiens, franCl. Merulo). gais et allemands Ingegneri, le maitre de Monteverde ;

A

;

Rome, Mantoue

et Ferrare, la

monodie accompagnee evolue vers

la virtuosite vocale.

En France, la musique polyphone est aussi representee dans tout son eclat (Cl. le Jeune et J. Mauduit). Le

ballet de cour, opera-ballet

ou spectacle theatral appele mask en compose de morceaux d'orchestre, d'airs chantes, de reci-

Angleterre, se

tatifs chantes et surtout danses (Beaujoyeulx organisant Fopera-ballet, avec musique de L. de Beaulieu et J. Salmon).

Sous 1'influence de la Pleiade, la chanson frangaise s'oriente vers une metrique plus exacte, en remontant aux sources grecques (Claude le Jeune, J. Mauduit), preludant ainsi a la reforme florentine de Bardi quelques annees plus tard.

JLn

2.

Mnsique de Clavier

et

de Luth.

Les Interpreter. Dans

le

style polyphonique, la

musique de clavier comprend des

compositions de plus en plus etendues utilisant tous les artifices contrapuntiques, mais le ricercar a un seul theme, en plusieurs motifs (Palestrina) ou avec de veritables expositions de fugue (A. Gabrieli), est a 1'honneur.

D'autre part, la polyphonic stricte est abandonnee, et Fecriture de apportant une certaine variete par Falternance de valeurs

virtuosite

longues et breves, devient predominante.

Cette forme nouvelle, que nous appellerons ricercar-toccata, atteint

souvent des proportions demesurees (Merulo).

La danse bach,

J.

Paix)

Dans une son apparition

Au

est fort pratiquee et le

Flamand

clavier par les

Allemands (Ammer-

Phalese, grand editeur de musique.

allure tranquille qu'elle perdra par la suite, la courante fait ;

sa rythmique est variee et sa ligne melodique souple.

luth, les Italiens et le

de variation dont variation.

au

Ce plan

Flamand Adriaensen inaugurent une forme

theme est en plusieurs motifs suivis ichacun de leur sera repris vingt-cinq ans plus tard par les virginalistes

le

anglais.

La melodie pure est cultivee avec beaucoup de charme au luth par de nombreux compositeurs italiens, et sous forme de choral au clavier (Bernh. Schmid).

Le

luth possede, en Italie surtout,

une

litterature

abondante qu'en65

richit

plus grand luthiste de son temps, par de belles

le

Adriaensen,

pieces pour quatre luths.

LES INTERPRETES.

Merulo (orgue

A. Gabrieli, Cl.

et clave-

Adriaensen (luth).

cin),

Andrea Gabrieli

3.

et

compte deux noms

L'ecole italienne

illustres

:

Andrea Gabrieli

et

plus grands organistes de Tepoque. Andrea Gabrieli compose des ricercari-fugues pleins de grandeur et d'equilibre, d'une ecriture magistrate et de style instrumental, dans lesquels il n'utilise

Claudio Merulo,

les

parfois qu'un seul

Quand a la

meme

il

ne

theme sacrifie

veritable.

pas a

la virtuosite pure,

Claudio Merulo atteint

maitrise dans sa nouvelle formule de ricercar-toccata ou regne

cependant quelque monotonie tonale.

4.

- OSuvres pour Clavier. Elias N.

Amraerhaeh

'(En Saxe). Organiste a Saint-Thomas de Leipzig, yers 1570, ou

demi plus

et

Ill b

DEUTSCHER TANTZ

(277).

tard.

J.

S.

Bach

sera cantor

un

siecle

Public en 1571.

Pavane

et gaillarde. Ecriture et tonalite

jolies.

Ill b

DEUTSCHER TANTZ, DIE MEGDLEIN SIND VON FLANDERN

Ill b

HERZLIEBSTES BILD (277). PASSAMEZZO (sol La Si Si) (207).

(39).

in B

b

Harmonies

frustes

mais

PAVANE POUR LE RETOUR DE POLOGNE DE HENRI

III

originates,

in

Jolie danse.

de saveur agreste.

PASTORUM DANTZ(

277). Allure pastorale avec quintes.

Anonyme frangais in

b

1574) (293). Pour cinq instruments; jouable au clavier. Somptueuses harmonies a cinq parties. (v.

Bell'Haver (Venise v. 1530

v. 1588). Organiste, succede a son maitre A. Gabrieli a St.

in

TOCCATA 66

(re) (187).

Marc de

Venise.

(Modene 1530

1570).

Organiste a Padoue. Publie en 1591.

m

RICERCAR

TONO

1

RICERCAR

(187).

Organiste espagnol,

AVE MARIS STELLA

Ill

B +

TONO

(187).

d'Antonio.

(103).

(Herzog zn Saehsem)

Christianity III

fils

3

MOHREN AUFFZUG

(DER)

(283).

Marche

Exotisme

fastueuse.

oriental.

Andrea Gabriel! (Venise

v.

1510

1586).

Oncle de Giovanni. Grand organiste et compositeur. Eleve du Flamand A. Willaert, maitre de Hans Leo Hasler et vraisemblablement de Sweelinck. II

B

*CANZON ARIOSA

Bonne

(175). D'une joie lumineuse et contenue.

adaptation instrumentale et belle polyphonic.

A

cinq motifs:

I,

issu

de 1'hymne

ensuite par Frescobaldi, Froberger,

J.

Lucis creator optime

K

Fischer et par

11 (13 e mes.), HI (27 (Clavier bien tempere II, 9) IV (40 e mes., motif double, au superius et au tenor), ;

e

mes.,

V

J.

au

,

S.

repris

Bach

superius),

e

(61 mes.).

+ FANTASIA ALLEGRA (175). Alerte ricercar. Jolie ecriture. Illb + PETIT JACQUET (Canzon) (162). Charmante transcription. I A RICERCAR 1 TONO (re) (Mi Mi do Re la) (187). Ricercar-fugue. II

b

Importante composition de polyphonie expressive, sur un seul theme, traite

par augmentation (49

e

Retablir la liaison entre les

de II

la

partir

58 e mesure. Coda grandiose avec theme modifie rythmiquement

RICERCAR

a

au soprano). deux premieres notes du theme, a

mes.,

3

TONO

(mi) (Si Si mi

1

TONO

(sol) (sol sol sol Si la sol) (308). Ricercar-fugue,

Fa

Sol)

(175). Belle polyphonie

expressive. I

RICERCAR

A

d'une tres belle expression, sur un seul theme revenant par augmentation e admirable. (35 mes,, au soprano). Entrees surprenantes. Polyphonie II

b

*

UN

GAI BERGER, de

Crequillon

(308). Arrangement de virtuosite

laissant subsister peu de chose de Foriginal

!

67

(Lucca

1545

v.

1611).

BRILLANTINA TOCCATA (sol) (187). GUAMINA (83), LUCHESINA (83).

HI HI

(83).

(Compositeur allemand).

EIN GUTER POLNISCHER DANTZ

Ill

(re) (306).

Luzzaseo (Ferrare 1545

1607).

?

Organiste et compositeur celebre. Eleve de Cyprien de Rore. Ill b

CANZON A

4 (Fa Sol La Si Do) (176). Tres

gai. Joli

contrepoint instru-

mental sur quatre motifs.

H

a

RICERCARI DEL 1 TONO E DEL 2 TONO (187). Le ricercar 2 traite le meme motif que le 1 tono, mais a 1'envers dans une

tono belle

polyphonic.

F.

Masehera

(Florence

?

v.

1600).

Publie en 1584. Ill b

CAPRIOLA

(LA) (162). Arrangement jouable au

clavier.

Claudio Merulo Parma

(Coreggio en Emilie 1533

Grand

1604).

organiste et compositeur comble d'honneurs. Eleve de Willaert.

Publie en 1598. II b

ALBERGATA

5

(L )

+ BENVENUTA (LA)

II a

+BOVIA

(LA)

(5),

Canzon a quatre. (5). Canzon a quatre.

(5).

II b

Canzon a

quatre, avec jolis rythmes

dans

la

seconde

moitie. II

B

CANZON DA SONAR A

5

VOCI

(Fa) (224). Arrangement d'une canzon

francese. Belle oeuvre bien proportionnee. Petits motifs avec courts deve-

loppements,

le

premier motif terminant Foeuvre. Polyphonie et harmonies

remarquables. II

B

+CORTESE trois

II a

(LA)

(5).

Canzon a quatre. Jeu thematique

clair

;

theme a

motifs developpes.

HcGRATIOSA (LA)

(5).

Canzon a quatre. Rythmes

raffines

et

belle

ecriture. II b II

B

LEONORA (LA) (5). Canzon a quatre. * PETIT JACQUET (LE) (5). Canzon varies. Jolie ecriture.

68

a quatre.

Rythmes

raffines

et

I

RICERCAR

A

TONO

12"

(Fa)

(176). Cette grande ceuvre d'une belle

polyphonic est un ricercar-fugue ou

la virtuosite d'ecriture n'est

pas mise

au premier plan. Style soutenu, un peu de monotonie tonale. Theme en entree reguliere de fugue, reponse classique avec mutation. Motif e

Theme A avec

4 e temps, voix mediane).

A I

en contre-sujet (37 e A inverse Theme a Motif la II (79 e mes.). (48 mes.). (61 mes., basse). e e Theme A inverse avec II en contre-sujet (87 et 95 mes.). Longue coda mes.,

sur II (98 II b

Ill b I

+ RICERCAR

TOCCATA (165,

I b

(Sib) (fa Si

(LA) 7

Do Re)

(281). Sur sept motifs. Ecriture variee.

Canzon a

(5).

quatre.

(ton d'Ut avec

TONO)

b a

la cle

I)

si la

(Do

Si

Do Re)

12) et (187).

p.

TONO (re) (la Do si la, au + TOCCATA DEL 11 TONO, DETTO 5 + TOCCATA

I

mes., dern. derm-temps).

+ROLANDA H~

I

9"

soprano) (165,

(Fa)

p. 1) et

A

Equilibre entre polyphonic soutenue et passages de virtuosite. motifs separes par des episodes en traits rapides e

(187).

(176). Ricercar-toccata.

:

trois

1) toccata, 2) motif I

e mes., 6

e demi-temps au tenor), 3) toccata (21 mes.), 4) motif II e e e (24 mes., 6 demi-temps, au tenor), 5) toccata (30 mes.), 6) motif III e e C (40 mes., 6 demi-temps, au tenor), 7) toccata (47 mes.).

(14

n Ill

+ TOCCATA B *

TOCCATA repetes.

HI

+

8

TONO

(La La solds La solds). Plutot prelude sur rythmes

(la)

Grande

(Sol) (re Sol Sol Sol La).

finesse, jolies

TOCCATA DEL

3

TONO

harmonies, belle ecriture.

(la)

(la la

Do Do

si)

(176).

Des gammes

interminables. :

a

*

TOCCATA DECIMO TONO

(la la

(la)

Do Re Mi)

toccata. Polyphonic interessante. Prelude et coda

de

(187). Ricercar-

virtuosite.

Un

peu

long et monotone. II b

*

ZAMBECCARA (CANZON)

(5). Belle ecriture d'une' grande legerete.

Variete tonale plus grande que dans

les auttes

compositions du

meme

auteur.

Jaeoli (Augsburg 1550

Paix apres 1617).

?

Organiste, probablement d'origine neerlandaise. Publie en 1583. Ill b

PADOANA VENETIANA

(282). Caractere populaire.

Rythme de

sici-

lienne. Ill

b

SALTARELLE

>(283).

Theme en

trois

motifs dont les

l

er

et 3

e

sont

varies. Jolies harmonies, III

B

SHIRAZULA MARAZULA

(282).

Jolie

melodie

lente

d'inspiration

orientale. Ill b

UNGARESCA

(282). Tres simple et populaire.

69

da (1524 ou 26

1594).

Grand compositeur. Contrapuntiste

in A

extraordinaire.

1 TONO (sol) (sol Re Re Re Mi) (206). Grande expreser Contrepoint admirable, Sur trois motifs. Executer le l motif legato, e e 2 marcato et le 3 legato. Variete de jeu a introduire avec gout dans

RICERCAR sion. le

tous les ricercari a plusieurs motifs.

in A +

RICERCAR

TONO

2

motifs. Jouer les l Ill a

+ RICERCAR l

er

le

(Re

et 3

e

TONO

3

la

Do Re Mi)

motifs legato, le 2

(si

Do Re Mi

(206). Tres expressif, a trois e

Sol)

marcato. (206).

et 2 e motifs apparaissent simultanement, puis le

A

quatre motifs. Les

second revient varie

3 e motif sera joue marcato. Corriger la faute au tenor (6 e mesure

Mi HI A

er

Sol au lieu de re

RICERCAR

Mi

TONO

4

:

;

re

Fa). (si

Do Re Mi

si)

(206).

A

quatre motifs, Admi-

rables harmonies, Jouer les l er et 3 e motifs legato, les 2 e et 4 e marcato.

Annuler

in

les dieses

RICERCAR

a

Supprimer

5

les

du

reviseur.

TONO

(Do la Re do si) (206). Jouer le 2 motif marcato. bemols du reviseur et un ou deux becarres, afin de cone

server les tritons expressifs.

HI

b

-l-

RICERCAR trois

TONO

6

(re

Mi Fa

premiers etant assez longs

;

La sol) (206). A quatre motifs, les voix les entrent en strette. Jouer le 3 e Sol

motif marcato.

HI

a

RICERCAR les l

IHb

er ,

RICERCAR motifs.

TONO

7

(Re do

si

Do Re)

(206). Sur cinq motifs. Jouer

3 e et 5 e motifs legato, les 2 e et 4 e marcato.

Jouer

TONO

8 le

A

(sol La sol Do si la) (206) et (104). quatre 3 e marcato. Supprimer les dieses affectes atd fa Bar le

reviseur.

Tous

ces ricercari sont jouables au clavier.

Pierre Phalese (le Vieux) (Louvain

Grand imprimeur

v.

1510

les pieces suivantes (v.

rci

B

ALLEMANDE

(re re

Mi

lui-meme

1571 et 1584).

do Re) (265). Charmante tonalite commencant

en majeur et se terminant en mineur.

mB

FANTASIA

HI

PASSAMEZZO DITALIE

b

v. 1573).

et editeur de musique, paraissant avoir arrange

(Fa) (265). Pour quatre instruments ; jouable Style alerte de canzon francese. Jeu de registres differents.

au

clavier.

(Pa,vane et gaillarde) (265). Polyphonic et

tonalites exquises.

m

b

HI B

PAVANE ET GAILLARDE FERRARAISES PAVANE ET GAILLARDE LA GARDE 70

(39). Lent mais leger.

(Fa) (265). Beau theme.

Pavane douce HI

et tendre

dans une admirable polyphonic. Gaillarde vive. (265). Lent mais assez leger.

PAVANE LESQUERCARDE

b

de PARTITA SOPRA ZEFIRO

III

(192), Publie sous le

Bemhard Sehmid (1522

Bon

?

1592).

organists allemand, fixe a Strasbourg des 1560

nom de Macque.

Sr.

.

;

eleve de 1'ecole de Hofhaimer,

Publie vers 1577.

ERHALT

HI A

UNS, HERR...

un theme admirable de

(303). Ricercar d'une noble expression, sur

choral,

Chaque phrase

est repetee

aux differentes

voix.

HI HIT)

+ GAILLARDE DE L'AMIRAL HERZLICH LIEB HAB' ICH

DE FRANCE

(39).

(303). Variation bien* ecrite d'une char-

mante melodie. Jolies harmonies. HI b + HOFDANTZ (EIN GUTER) (277). Alerte HI b HUPFAUFF (287). Joli theme de danse.

et populaire.

Antonio Valente Organiste aveugle, vecut a Naples. Publie en 1580.

VERSI PER ORGANO

HI

(187).

- fEnvres pour Lnth.

5.

Emmanuel AdFiaensen (Anvers

Le plus grand

HI b

-f

luthiste

ALMANDE COURT

?

apres 1600).

du temps, compositeur pour son instrument.

(La) (270).

Rythme

franc, joli et syncope. Belle

ecriture. II

B +

GAILLARDE trois parties,

(Fa) (fa fa fa Do si la) (308). CEuvre assez importante en dont chacune cornprend deux variations. Jolies harmonies

et belle ecriture.

Anonyme ni b

GREEN SLEEVES

Anonymes II

A

GAGLIARDA DI DIOMEDE aux

CH

anglais

(26). Sorte de jolie sicilienne.

italien^

(278). Piece expressive et melancolique

belles harmonies.

B +ITALIANA

(278). Musette tres populaire et caracteristique.

71

Ill

PASTORELLA CARA,

B

PREGE NON DORMIR

SI

(278). Berceuse

melodique d'un grand charme (chanson populaire). II b

#PASSO MEZZO BONISSIMO dans

interessante (278). Ecriture de virtuosite

les variations.

Ill b

PEZZO TEDESCO

Ill b

PIECE (Da un

Ill b

PIECE (Da un

et (la) (278). Aierte

rythme.

codicetto di rnusica del secolo

XVI) (Re)

(la la

Re Re)

(26). Tres jolie danse rythmee.

codicetto di musica del secolo

Re) (26). Rythme Ill

XVI)

faite

(Mi

si

Do ds

gracieux.

QUAND MON MARI ALLAIT A LA GUERRE

B

(mi)

Transcription par-

(la).

d'une chason frangaise, avec jeu de registres differents.

Asioli Luthiste italien.

CAPRICCIO

Ill

(292).

Giulio Cesare Barbetta (Padoue

?

1603).

Publie en 1569. ill b Ill b

GAGLIARDA SETTIMA LA FRANCTIA (26). Belle ecriture. + PASSAMEZZO IL BACCHIGLIONE (26). Sur theme a quatre motifs, +

avec variations.

I,

II

e

(17

mes.), Ill

(33

e

mes.),

IV (49 e

mes.). Belle

ecriture.

in

+ PASSAMEZZO BATTAGLIA

Ill

+ PAVANE TODESCHINA

(26).

(26).

Fahrlzl

Caros

? ). (Sermoneta v. 1550 Compositeur et maitre de danse. Publie en 1581.

Hi

b

Ill b

ALTA GONZAGA (170). CELESTE GIGLIO (170).

ALTA REGINA

gaillarde 3/4, rotta 3/8) sur le III b ill b

in

b

in

b

(170).

Suite cyclique de trois danses (pavane 2/4,

meme theme

librement interpret**,

CESARINA (170). Rythme gracieux. CHIARA STELLA (26). Jolie melodic. GAGLIARDA DI SPAGNA (170). LAURA SUAVE

SPAGNOLETTA NUOVO

(170).

(170).

Esteban Baza Luthiste espagnol.

in

ENFERMO ESTABA s'inserer

72

(294).

dans l'accornpagnement.

Voix accompagnee.

La melodie

vient

Public en 1584.

GRIDATE, GRID ATE

Ill

luth.

La melodie

se

Pour une voix avec accompagnement an

(26).

marque a Taccompagnement.

(Florence 1533

v. 1595).

Luthiste et compositeur, pere du celebre Galileo Galilei. Publie en 1584.

HI b

FANTASIA OCTAVA

HI b

GAGLIARDA POLYMNIA (292). Danse joyeuse. RICERCAR (Re) (La fa La sol) (270). Bonne ecriture. RICERCAR (si) (si Do Re Mi Fa) (270).

Ill

b

in b

(26).

Guerrero

Franeise (Seville 1528

1599).

Grand compositeur. Ill

B

VILLANESCA pagnement de

(294). Chanson populaire italienne dansee, avec accom-

Melodie delicieuse de belle

luth, a arranger.

Bemhard

ligne.

Jobin

Luthiste allemand. Publie en 1573. Ill

b

BRANLES DEN RAUS

(6).

Sixtras

Kargel

Luthiste allemand a Mayence. Ill b

FANTASIA

(1586) (39). Sur theme en

six motifs.

Giovanni Pierluigi da Palestrina (1524 ou 26 Ill

b

+ VESTIVA musique

I

COLLI

(26).

1594).

Arrangement pour luth par V.

Galilei. Belle

naturiste.

Radifto Organiste a Padoue. Ill

b

GAGLIARDA

(292). Jolie danse animee. Tonalite et rythme interessants.

Waissel (Walselius) (Prusse

?

apres 1592).

Luthiste.

Ill

b

EL TUO SALTARELLO

(6).

73

Ill b

-4-

PASSEMEZZO COMMUNE E REPRESE

(6). Variations sur

un theme

simple. Belle ecriture.

in

b

POLNISCHER TANZ

(si)

-

D,

(6). Vif. Jolies harmonies.

De

1590

(Epoque Giovanni Gabrieli ,

1615,

et les

Anglais elisabethains)

La Musique en general*

1.

Durant

a

cette periode le

baroque s'epanouit avec

force,

favorisant

un grand chromatisme parfois fort beau et expressif et produisant de beaux madrigaux a cinq ou six voix (Marenzio, Gesualdo da Venosa, William

Byrd,

Monteverde)

A

Thomas Morley, Orlando Gibbons

bientot

apres

.

cote de compositions plus modestes

style emploie de grandes masses chorales nombreuses (Giovanni Gabrieli).

Par reaction contre

la

(Salomone Rossi Ebreo), ce

et instrumentales

Monteverde qui

avec parties

polyphonic exageree, Topera florentin au style

monodique apparait en meme temps que la basse plus ou moins melodiques (Peri, Caccini) dont sont de

et

attribue a la parole

chiffree avec recitatifs

modeles du genre un caractere dramatique les

preponderant.

La

basse chiffree permet les compositions pour voix seule avec simple

accompagnement

d'orchestre, plus tard

denommees

cantates (Peri, Cac-

Monteverde).

cini,

L/opera-ballet se perpetue avec Guedron.

La musique instrumentale

est cultivee en Allemagne sous forme de ou stylisees, partitas pour orchestre, a plusieurs parties, construites soiivent sur le meme theme, mais avec des rythmes differents. Une certaine monotonie en resulte et ce systeme est abandonne par la

de danses

suites

suite

(Hans Leo Hasler eleve de A.

Gabrieli, Peurl, Valentin II

Hauss-

mann). Les danses folkloriques eclosent dans divers pays (Giovanni Picchi, Augusto Normiger).

A

Tepoque d'Elisabeth et de Shakespeare, la musique anglaise prend un essor extraordinaire dans tous les genres, d'ou de grandes

tout a coup,

compositions vocales, religieuses et profanes Gibbons,

(William Byrd, Orlando

Thomas Morley).

La musique de clavier surtout (virginal) se classe universellement au premier rang. 74

RESUME GENERAL.

Le XVI e

siecle

apporte avec

lui

un deve-

loppement prodigieux de la polyphonic qui utilise alors un nombre de plus en plus eleve de voix et entraine des recherches harmoniques de plus en plus poussees, aboutissant a un chromatisme parfois excessif (stravaganze) ainsi qu'a une expression musicale plus forte.

En

reaction, apparait et s'impose le style

chiffree-

La melodie

melodie

artistique.

homophone avec basse peu a peu vers la

populaire, tres cultivee, s'oriente

L'ecriture instrumentale polyphone, qui evolue surtout vers la virtuosite,

de separer

vocal

le style

a la forme de la fugue et d'autre part acheve style instrumental.

du

Musique de Cluster et de Luth. Les Mefhodes* lies Instrument. Les Interpreter.

2.

Le

mene

d'une part,

jLt&

ricercar,

fancy ou fantasia, dont Fecriture riche reste cependant Anglais John Bull, William Byrd, Orlando Gibbons et

simple chez les Peter Philipps, connait une grande efflorescence en Italie avec Luzzaschi, Jean Paul Cima, Vincenzo Pellegrini et Giovanni Gabrieli, lequel est le

premier a en

faire

une fugue

caracterisee.

L'ecole flamande de clavier devient d'une importance assez grande

avec Pieter Cornet,

le

plus interessant, puis Charles

Guillet,

Charles

Luython, Jean de Macque, auxquels il convient d'ajouter le Hollandais Sweelinck, grand virtuose et savant compositeur, le Frangais Titelouze, TAllemand Hasler et le Portugais Coelho.

La chanson theme de coupe

populaire, souvent precedee d'un titre, comprend un diverse et a variations multiples. Elle fait fureur chez

tous les virginalistes anglais. Grande vogue des danses populaires cultivees parfois avec un joli raffinement rythmique, et expansion de Torientalisme deja existant. Ces

danses comprennent

les gigues, d'origine anglaise, tres vives et sautillantes,

a 6/8 ou 6/4, qui serviront plus tard sur le continent de piece finale dans les pavanes, les voltes, danses ternaires rapides et animees, la Suite les allemandes (alman) et le mask dont on trouve d'adorables exemples ,

chez

Anonymes

les

virginalistes anglais.

Mais une innovation vraiment interessante est constitute par des oeuvres importantes a programme ou musique imitative ( J. Bull, W. Byrd syrtout, Giles Farnaby, J.

premiele

La

fois

un

Munday) dans

laquelle se manifeste pour la

veritable impressionnisme.

fine et jolie melodie se rencontre chez tous les Anglais, surtout

chez Farnaby, et quelques luthistes

italiens.

75

semble

II

fourni

obligate.



XENOPHONE

Ill b

(LA) (Utds)

W

117

29

(1763) (129). Tranquille et d'une

simplicite touchante.

Wilhelni FriedmaiiM Baeli (Weimar 1710

1784).

Organiste et compositeur remarquable, II a

+ CAPRICE

(re)

(129).

Melange de

fils

aine de J. S. Bach.

toccata, adagio et fugato,

en style

ancienne senate italienne.

CONCERTO

II

b

I

-f

a

+ Presto

b

*

(ut) avec orchestre (206).

Adagio.

Allegro.

Du caractere.

(final).

CONCERTO

(Re) avec orchestre (240). Retablir deplacees par Riemann.

Forme

Allegro.

motifs

:

concerto italien.

I (lere mes., les

:

deux

Le theme

les barres

principal

A

de mesure en cinq

est

noires), II (lere mes., 3e temps, les cro-

ches et deux doubles croches), III (3 e mes., les doubles croches) IV (6 e e mes., a 1'orchestre) et (ll mes.). Ensuite intervient un motif leger, VI ;

V

mes. du 2 e solo de piano). Ces motifs sont reexposes dans differents tons et avec une grande variete dans le travail thematique. Le style afe

(3

fecte a cette forme est plus contrapuntique que chez son illustre pere,

tandis que Philippe

Andante

(si).

lied ternaire a

Emmanuel adopte un

beaucoup plus developpe et dans

style

Expressif et touchant, tres

libre.

la

forme

e

un theme, en quatre motifs I (lere mes,), II (3 IV (15 e mes.). Apparition par la suite d'un motif :

Ill (9 e mes.) et

mes.),

V

e

(5

mes. du solo de piano). Finale. tifs

Les motifs intermediates sont mieux differencies des mo-

principaux, mais musicalement moins interessants. L'edition Steingraber revue par

II b

-f

te.

b

est illisible et

son sys-

Adagio, simple et chantant.

CONCERTO

I

Riemann

teme, peut-etre savant, mais anti-musical, n'a pas ete adopte. CONCERTO (mi) avec orchestre (268). Allegretto, ecriture interessan-

* Allegro

(Fa) avec orchestre (240). troppo. En forme concerto

ma non

italien,

mais d'une ecriture a

la fois travaillee et tres instrumentale.

a

Adagio molto

b

+ Presto. + CONCERTO

II

+ FANTAISIE

FANTAISIE nib + FANTAISIE Ill

b

b * Prestissimo. Ill

b

Tres expressif.

(la)

avec orchestre (240).

Lar ghetto (Fa).

b

in

(fa).

+

FUGUE

I

Joli sentiment,

(Re) (240.

doux

et tranquille.

FANTAISIE

(re) (240).

(mi) (240). (la)

(240).

Moto perpetuo d'une belle ecriture aux deux mains. (Ut) (147). Theme court en joli rythme. Ecriture coulante. 287

FUGUE

Ill a

Mi

(ut) (do

Sol la) (129). Beaute

du

style et

de la polyphonie.

Conclusion pleine de grandeur.

HI

a

4-

in b

B B

III

Ill

nib Ill B Ill

b

III

Ill

POLONAISE I (Ut) (147). POLONAISE II (ut) (147). Expressif. Belles modulations. + POLONAISE III (Re) (147). POLONAISE V (Mi b) (147), POLONAISE VI (mib) (147). POLONAISE VII (Mi) (147). 4- POLONAISE XI (Sol) (147). *

II

a

SONATE (Ut) (Sol mi re do) (138). Grave. Touchant.

b

+ SONATE (Ut) + Vivace (finale).

b

*

II

II

FUGUE IV (re) (147). Beau theme chromatique et belle polyphonie. FUGUE V (Mib) (147). Joli theme coulant FUGUE VI (mi) (147). Beaute du theme et de la polyphonie. FUGUE VIII (fa) (147). Interessant chromatisrne et beaux episodes,

SONATE

(Re)

ecriture.

Alerte, (la

b

-f

b

-f

II

II

b

(138). italien.

Re Re

(Re) (re Fa mi

+ SONATE (Mib)

II

Sol)

en style La)

1744) (138).

(v.

re) (v.

Un poco

allegro, jolie

Vivace, alerte.

Adagio, contrapuntique.

SONATE

II b

Mi do

(do

1778) (138).

(138).

Presto. Joli et alerte.

+ SONATE (Fa) (fa Re do sol) (138). Un poco allegro. Ecriture contrapuntique SONATE (Sol) (si Do Re re) (v. 1744) # Premiere

partie. Elle est composee d'un

et claviristique interessante.

(138).

.

Andantino

et

d'un

Allegro

a deux motifs differents.

molto

e

a

Lamento

B *

Presto. Sonate allernande ternaire a

(2

partie). Elegie simple et touchante.

un theme. Tres

alerte et

de rythme

original.

SONATE

II

b

b

b

#

Un poco vres,

-f

(Sib) (Fa mi re do

si)

(v.

1744) (138).

allegro. Alerte. Belle ecriture, imitee

comme dans

SUITE ecriture.

Finale.

(sol)

(240). Courante.

Sarabande.

Belle ecriture variee.

Du

caractere. Variete rythmique. Jolie

Presto (gigue). Piece piquee et caracteristique.

Bourree.

Beaux rythmes

et caractere.

Johann Ernst Baelt (Eisenach 1722 Organiste, cousin de

II b

FANTAISIE ET FUGUE 288

d'autres ceu-

de son frere Philipp Emmanuel.

Grazioso. II a

1744) (138).

(v.

Finale. Tres alerte. Jolie ecriture.

SONATE

II

la la la sol)

Largo con tenerezza.

Allegro.

%

(La) (Mi

1777).

Johann Sebastian.

(Fa) (129).

(Dijon 1727

1799).

Organiste celebre a Paris. Eleve de Rameau. II

A LA VENUE DE NOEL

A

tions

;

(re) (204). Beaute du theme et des variavariete des tonalites. Jouer les lere et 2 e variations marcato, les

3 e et 4 e legato, la 5 e vive et legere, la 6 e avec les basses doublees, tres

amples.

JOSEPH EST BIEN MARIE

Ill b

Ill

(204). De caractere populate avec jolies variations dont une en majeur s'ecartant du theme.

ROMANCE

B

(Ut) (169). Tres simple, mais charmant et inspire,

Romance

:

piece melodique, simple et expressive.

Charles Batcra (France

SUITE (Ut) (229). Gaillarde (gigues).

II

b

?

Entree des bergers.

Compositeur

FUGUE

Ill

1758).

italien.

(Sol) (164).

Georges Bemcla (En Boheme 1722

1795).

Compositeur de melodramas.

LARGO

in b

(fa) (129).

b

+ PRESTO

II b

SONATE SONATE

Ill

II

B +

Allegro

(Fa) (129). Tres (ut) (mi

II

b

re

do

alerte. Belle ecriture. si

ma non

troppo. Jolie fanfaisie spirituelle de style senate alle-

Belle ecriture.

Andante con moto. Charmant -f

SONATE

(sol) (re

Mi

SONATINES. Toutes et

de

be) (269).

(Fa) (1780) (269).

mande a un theme. b

Mi

re

Mi

Allegro. re) (129).

Un

charmant menuet.

les sonatines qui suivent sont

en une seule partie

style senate allemande.

HI b +

SONATINE (ut) (mi Fa mi mi re) (269). Jolie ecriture. SONATINE (Re) (Fa mi reds Mi re be) (269). SONATINE (Re) (La sol fa mi re) (269). HI b + SONATINE (Re) (La fa re Do Re) (269). Spirituel. HI b + SONATINE (re) (Fa re Mi Fa Sol) (266). Hi b SONATINE (Mib) (Si la sol Si sol) (269). ill b SONATINE (mi) (si Do lads Si) (266). Ill b * SONATINE (Fa) (La sol fa Do si) (266). Alerte et fin. Ill B * SONATINE (Fa) (La mi Fa fa Do) (269). Petillant d'esprit

HI b + HI b +

289

b

Ill

-f

HI B

SONATINE SONATINE

(Sol)

(si

(Sol)

(si

Do la Do si) (269). Do Re Sol mi) (269).

Prefigure

Haydn dans

son

style populaire.

nib + SONATINE

fads Sol)

si

(sol)

(Re

(sol)

(re re

(269). Ecriture polyphone. Jolie

et vive.

HI b

SONATINE SONATINE + SONATINE

in b + b

Ill

Mi Mi

(La) (Mi do La (la)

(la

La

mi) (269).

Do Mi)

la

(269).

re)

fa

(266). Jolie ecriture alerte.

c

(Pres de Venise 1725

1813).

Organiste et compositeur.

lib

SONATE(Mib)

(161).

s. (1724

1789).

Organiste allemand.

MENUET (Sonate en Sol)

Ill b

La

(sol

sol fa mi).

Miehel Corrette (Rouen 1709

1795).

Organiste.

in

AMANTS ENCHANTES

b

(LES)

(55). Elegie gracieuse et expres-

(sol)

sive.

HI

NOEL VOUS QUI DESIREZ

b

interessante. Variation avec Ill b

+ PANTINS (LES) ecriture.

Jouer

(la)

(229).

la variation

(Sol) (204). Jolie melodie d'une coupe

theme

en

et contrepoint a la

Theme

main

droite.

simple avec variations, d'une belle

triolets, legato

;

celles

en doubles croches,

avec brio.

Armamd

Louis Couperin

(Paris 1725

1789).

Organiste celebre, neveu du grand Couperin, II b

*

CACQUETEUSES

(LES) (229). Rondo

imitatif, spirituel. Belle ecriture,

Duphly 1788). (Dieppe v. 1716 Claveciniste, eleve de Qagincourt et ami de

RONDEAU

Ill b

nib

-f

J. J.

Rousseau.

(re) (113).

TRIBOLET

(LA)

(re)

(la

Re

la la sol).

Piece charmante, de grand<

legerete et d'une belle ecriture. Executer tous les ornements.

m

-f

VAN LOO 290

(LA) (Re)

(75).

Ill

B * VICTOIRE (LA) (Re)

(75). Plein de feu et de brio, avec

un

petit

coin a la Scarlatti. Ill

VILLENEUVE (LA DE)

B

(55).

Beaucoup de charme.

Joli

intermede

mineur.

nib + VILLEROY (LA)

A

mes.

la reprise, le

(Re) (75). Senate scarlattienne binaire a deux the-

theme

A

revient inverse.

EL Eberlin (En Souabe 1702 Compositeur et polyphoniste Ill

b

Ill

a

FUGUE FUGUE

1762).

tres estime

de

Bach, son aine.

J. S.

(Sol) (104). (la) (la

Mi Fa

la)

(113).

Double fugue a deux themes, expres-

sive et bien conduite.

PRELUDE ET FUGUE

in b

(mi Fa mi re) (129).

(la)

Johaim

Eekard

E.

1809). (Augsbourg v. 1735 Pianiste renomme de 1'ecole parisienne de piano et emule de Schobert. Eleve de C. Ph. Emm. Bach.

CONCERTO zart). Ill

II

En

(Re). Sous

le

nom

de Mozart

K 40

(22, Concertos

de Mo-

realite senate.

Andante. C'est une partie de sonate d'Eckard La partie d'orchestre seule est de Mozart enfant.

b

+ SONATE (Sib) (107). B + Amoroso. Tres charmant, en un

dialogue expressif. Variete et interet

constants.

Freixaiiet (Catalogue v. 1730

+ SONATE + SONATE

HI Ill

?

).

(Sol) (90).

(La) (90).

Baldassare Galnppi (Pres de Venise 1706

1785).

Remarquable compositeur d'operas-comiques, celebre en Europe. Eleve de III b

in b +

ALLEGRO (Ut) (do Mi Sol Do) (174). ANDANTING (Ut) (do Re Mi do) (174). vier. Simplicite et

in b +

PRESTO

grande (Sib) (Si la Si

naire a deux themes.

(41 b

-f

Dans

le registre aigu

du

cla-

legerete.

Do Re)

Avec

(174). Nouvelle sonate italienne ter-

reexposition des deux themes. B, expressif

e

mes.).

SONATE (Ut)

II

Lotti,

Andantino (2 e

(sol

Do Do Do)

partie).

(

186)

.

Presto.

291

SONATE

II

(ut) (186).

a

Latghetto. Majestueux. + Allegro. Plein de caractere. Nouvelle senate italienne temaire avec theme

b

+

a

-f

B, seul, reexpose dans

le

ton fondamental

Nous executons

Allegro assai a la Scarlatti.

passages a mains alter-

les

nees de deux en deux notes.

SONATE

I

+

Adagio,

a

-f

Maestoso. Ample, avec rythme pointe de FOuverture franchise.

b

Giga

Ample

b

Allegro. Vivant.

et chantant.

finale.

SONATE

II

(Fa).

Adagio (Fa do

Non

catalogued par Torrefranca.

la sol).

Bel canto gracieux applique au

SONATE

b

(La) (mi Fa Sol La Andante. Forme unitaire, Assez

B #

Allegro. Belle ecriture avec quelques sauts.

II

II

(Re) (129).

a

SONATE (La) (do Mi re do b & Andantino. Grande legerete.

Si

clavier.

Do).

expressif.

si si)

(161).

Allegro.

b

-f

Presto.

SONATE

II

b

B

(Si b) (re

Mi Fa mi

+ Andantino. Gracieux. Apres ~j-

re).

la reprise,

theme en

puis modulant.

fa,

Allegro assai. Nouvelle senate italienne ternaire. Esprit et vivacite.

Troisieme partie. Gigue.

GottL Goldberg

Jolt.

v. 1760). (Koenigsberg v. 1730 Compositeur renomme. Eleve de J. S. Bach qui composa pour

Goldberg

HI

POLONAISES (TROIS)

(1

14)

.

Karl

El.

Graim

(EnSaxe 1701

1759).

Remarquable compositeur

HI b +

CONCERTO canon

religieux.

LA BATAILLE DU ROI DE PRUSSE

sonate ternaire a

HI B +

lui les variations

.

un theme. Morceau

imitatif avec

(269). Forme nombreux coups de

!

GIGUE reprend

(sib) (129). Plein de feu. Belle ecriture. le

motif de

la

A

la reprise, 1'auteur

coda precedente.

Louis Gab. (Paris 1705

Violoniste remarquable,

SONATE HI b * Allegro (3 e 292

Mit

1770). fin a ses jours

en 1770.

(Fa) (1745) (42). partie), Jolie ecriture.

Notes repetees

et croisements

de mains,

Remarquable

pianiste d'origine etrangere, de 1'ecole parisienne de piano.

Les dictionnaires de Fetis et de Riemann sont muets a son

ADAGIO (POCO)

Ill

sujet.

(Fa mi be La so! fa). Belle expression. La tete du theme est developpee d'une maniere sensible. B + AMOROSO (ANDANTE) (Fa) (Do la Si Do Do). De forme lied ter-

Ill a

(fa)

Tres simple mais d'une grande finesse d'expression. Variete me-

naire.

lodique.

CONCERTO

I

En

zart).

(Re). Sous

nom de Mozart

le

K

40 (22, Concertos de Mo-

realite senate.

Allegro maestoso (lere partie). Cest une partie de sonate de Honnauer.

La

de Mozart enfant

partie d'orchestre seule est

CONCERTO

I

zart).

En

(Fa). Sous

37 (22, Concertos de Mo-

realite sonate,

Meme

e

Rondo

K

nom de Mozart

le

(3

partie).

remarque que pour

l'

Allegro maestoso

de

(22, Concertos de

Mo-

Fceuvre precedente.

CONCERTO

I

zart).

En

nom

(Sol). Sous le

de Mozart

K 41

realite sonate.

Meme

Molt'allegro (3 e partie). Allegro (lere partie). pour F Allegro maestoso du Concerto en Re.

SONATE

II

a

-f

Andante

(Mi b) avec violon non

(ut) (do

Mi

re

Fa) (2

remarque que

obligato.

e

partie).

D'un beau sentiment

elegiaque,

avec des syncopes. Belle coda. II

b

SONATE (Fa) (Fa do la *>Menuet (Fa) (do Fa do si

Sol).

Theme

la).

simple et variations interessantes II avec croisements de

ne suivant pas servilement le theme. Variations, mains, III en mineur, V en majeur VII, IX et ;

X

d'une belle ecriture

et

X.

claviristique.

Choix

SONATE

II

Mesto

b

b

+

V, VII,

IX

Vivace. Sonate allemande binaire d'une ecriture legere.

b

+ Andante

b

+ Allegro

H

II, III,

(42). e sostenuto (lere partie). Jouer avec expression mais sans lenteur.

SONATE

II

Theme, variations (fa) (fa La Do Fa) :

(sol)

(Sol re

sol Sol).

si

Fa

(Sib) (Fa Fa re

SONATE

(si)

(Si

si

Do Re

(si) (Si fa Sol fa

Fa).

Charmant

Mi).

e mi) (3 partie). Jolie ecriture alerte avec imi-

tations.

P. Kellner Organiste.

II a

-f

OUVERTURE

(sol)

depart thematique

:

(En Thuringe 1705

1772).

En

Bach

relations avec J. S.

(269).

En

enchainees ayant le au rythme majestueux,

trois parties

ouverture frangaise,

et Haendel.

meme suivie

293

d'une fugue, fort belle et de grand caractere, et d'un allegro simple mais caracteristique,

GwiIIamne (Lierre 1717

1789).

Maitre de chapelle a Louvain.

lib +

SONATE

(Re) (219).

Johann P. (Thuringe 1721

1783).

Theoricien et compositeur. Eleve de J.

S.

Bach.

ALLEGRO (Mi) (113). Moto perpetuo d'une jolie ecriture. ALLEGRO (mi) (92). Piece piquee d'un caractere leger. HI b ALLEGRO POUR SINGUHR (Lab) (129). nib + ALLEGRO (si) (113). Moto perpetuo d'allure tranquille. Jolie HI b

Ill

4-

b

nib nib

ALLEMANDE CARILLONS

(la)

ecriture.

(213).

(La) (213).

CORRENTE (sol) (213). Ligne thematique, sinueuse et inattendue. CORRENTE (Lab) (129). Tres coulant. HE b FUGUE (ut) (a trois vok) (259). in B * FUGUE (Re) (a 2 voix) (129). Rare et bel exemple de fugue a deux Ill

b

Ill

b

Ill

A

voix, d'un caractere spirituel. Belle ecriture -f

FUGUE

polyphone

et claviristique.

chromatique avec theme renseconde division. Beaute du style et de 1'ecriture polyphone.

(re) (a 3 voix) (129). Belle fugue

verse a la

HI b +

GAVOTTE

mb

GIGUE

mb

MASURA

(re) (129).

En

pique,

charmant

(ut) (129).

(155).

Mazurka

tres populaire et simple.

La Mazurka

est une .danse polonaise tres vive et tres rythmee, souvent avec accent au troisieme temps.

in b

POLONAISE (Fa) (fa La do Fa la). nib # POLONAISE AVEC VARIATIONS (sol)

mb

(113). Tres jolie

ecriture.

PRELUDE ET FUGUE (Ut) (107). nib 4- PRELUDE (Fa) (114). m SARABANDE ET FORLANE (re) (213). Forlane, danse

mB

du

Frioul, assez rapide, a six temps.

SOUABE

(Re) (fa Sol Si mi) (113). Vrai landler etre Tun des premiers exemples.

ou valse

Francois Kraft Compositeur beige a Bruxelles. II

b

II b

+ DIVERTIMENTO

+DIVERIMENTO 294

II (Sol) (219).

VI (Fa)

(219).

Charmante

legerete.

lente,

peut

Lc (Pres de

Weimar 1713

-

1780).

Organiste renomme, tres apprecie de son inaitre Ill

BOURREES

b

b

+ Fugue. Legere

(129).

!

b

Sarabande (mib). Expressive.

b

Bourree.

Gigue. Belle ecriture.

Polonaise.

style galant

PARTITA

I

b

4-

(Sib) (129). Burlesca. Leger et charmant.

PASSEPIED

in

(si)

Gigue. Vivant et bien ecrit

(113).

PRELUDES ET CHORALS Ill

developpements du

et rythmique. Belle ecriture et jolis

theme. Jouer staccato

En

Bach.

(Ut, ut) (113).

PARTITA (Mib)

I

J. S.

(147).

Ach Gott von HimmeL Beau prelude chromatique miere phrase du choral.

b

Ill a

Allein Gott in der

Hoh

construct sur la pre-

CEuvre charrnante. Prelude s'enchainant

(Sol).

a jolie fugue. Choral d'un beau sentiment. Belle ecriture. Ill

b

~{-

Ill a Ill

b

-f

HI b

nib Ill

b

Ill

b

Christ lag in Todesbanden. Choral au tenor avec une belle arabesque en

moto perpetuo. Erbarm Dich mein. Prelude Sei Lob und Ehr. Belle joie

Wer nur den

et choral expressifs.

Beau chromatisme.

tranquille.

lieben Gott.

+PRAEAMBULUM SARABANDE SARABANDE

(mi) (114). Jolie ecriture.

(ut) (113). (la)

(Partita la) (174). Belle expression.

Benedetto Legati Claveciniste italien. Ill

b

+

SONATE

(Sol) (sol sol sol sol

La) (174).

Pierre van Maldere (Bnixelles 1724

1768).

Compositeur de symphonies de valeur.

lib

+ SONATE

(Fa)

(219) avec violon non obligato. Nouvelle sonate

ita-

lienne tripartite et binaire.

Friedrieh W. 9farpirg (En Prusse

orientate 1718

1795).

Theoricien celebre. Etudia a Paris, subit 1'influence de Rameau.

nib +CAPRICCIO (Fa) (129). Fugato. Ill B * FUGUE (Re) (259). A deux voix. Ill

b

Ill

b

-f

FUGUE (La) (113). PRELUDE ET CAPRICCIO

Tres joyeux. Admirable

ecriture.

(Ut) (129). Fugato.

295

(Bologne 1706

Grand - b

+ SON ATE

(Ut). Plutot une ture poly phone inter essante.

SONATE

I

a

historien, contrepointiste et

+

suite,

1784).

pedagogue. Maitre de Mozart.

ainsi

que

les

autres

senates.

Ecri-

(Re).

Allegro. Fugue majestueuse a jouer assez lentement et tres Belle ecriture sonore. Nombreuses tierces et sixtes en une belle po-

Prelude. lie.

lyphonie.

SONATE

I

b a

(re),

Prelude.

+ Fugue. Beau -II (3 e

travail polyphonique a 4 et 5 voix sur A-I (l er et 2 e temps),

a 1'imitation de II (3 e mes., a gauche), 2 CS (21 mes., 4 temps, a droite), un motif III intermediate e e (4 mes.). Le theme est traite aussi inverse (12 mes.). Par la suite, le

temps)

;

deux

e

b I

b

-f-

ainsi

SONATE (mi). Prelude. Belle ecriture polyphone a deux voix.

b

Fugue. Beau style, Capriccio. Motif repete. Joli rythme. Aria con Variazioni.

B

SONATE (Fa). Gavotte, dite des Moutons. Rondeau.

b

I

CS

e

er que le l CS reviennent en strette et inverses. Corrente. Admirable canon. Belle ligne melodique expressive, Gavotte. Charmante, en imitations.

theme

B

a

er contre-sujets, l

e

-4

Nai'f

et

charmant Delicieuses

imitations. Variete tonale.

SONATE

I

A + Prelude

(fa).

et

frangaise.

Fugue. Prelude, grandiose, sur

Fugue d'un grand

le

rythme pointe de FOuverture de Haen-

caractere, sans contre-sujet, inspiree

Le sujet est suivie d'un motif tres caracteristique qui traverse 1'ceuvre (2 e mes., 3 e temps). Corrente. Beaux passages en polyphonic coulante souvent interrompus

del.

a

B

par un allegro Minuetto.

SONATE

I

libre.

Coupure

facultative.

(Sol).

Prelude.

b

Fugue. Simple,

b

Andante.

b

Menuet

coulante avec contre-sujet.

Allemande. Belle ecriture polyphone.

SONATE

I

jolie et

(sol).

Prelude. a

Allegro (fugue). Tres coulant -Beau chromatisme et belle polyphonie.

Jouer tres

296

lie.

b

Capriccio. Belle ecriture polyphone.

SONATE

I

(La).

Prelude. b

-f

Fugue. a la

b

b

+ +

Joli

fois

polyphone

belle ecriture

et claviristique.

Ballet. Fraicheur et rythme.

Capriccio. Leger, avec jolie ecriture.

SONATE

I

theme partage entre deux voix au debut. Ties

(Sib).

b

Prelude.

B

Corrente. Style coulant avec imitations d'un grand charrne. Beaute de

Sarabande.

Fugue.

Fecriture polyphone.

b

+Giga.

SONATE

I

(si)/

Prelude.

A +

Allegro (fugue).

A

jouer legatissimo avec de grandes douceurs.

en quatre motifs:

tres expressif

e croches), III (3 mes.) et

a droite) avec

le

est le

IV

theme en

(lere mes.), II (2

I

e e (3 mes., 3 temps).

Adagio. Expressif.

b

* Aria con variazioni. la 2 e staccato, la 3 e

Theme

simple et expressif a trois jolies variations,

en tierces

liees.

Georg

M

Bfonn

.

Charmant compositeur instrumental, mort a de metier que

ALLEGRO

MENUET

b

nib Ill

e

contre-sujet (4 mes.,

raccourci. Cette fugue se poursuit en fugato

(Basse Autriche 1717

Ill

Theme

mes., les 3 dern.

motif a-III fort developpe d'une belle polyphonie.

b

Ill b

Le

e

J.

1'age

1750).

de trente-trois ans. Montre moins

K. Stamitz, mais plus d'inspiration.

(Sib) (264). Tres vif et populaire. (Fa) (264).

SICILIANA (Sib) (264). SICILIANA (si) (113). Expressif.

b

Sicilienne

:

danse lente et gracieuse a 6/8.

Leopold Mozart (Augsbourg 1719 Violoniste, pere

n

SONATE SONATE

II

1787).

du grand Mozart Fit des etudes de

droit.

(Ut) (296).

(Fa) (296).

Johami

G. Miithel

(Allemagne 1720

1790).

Distingue compositeur instrumental, un des eleves preferes de J. S. Bach qui 1'hebergea quelque temps. I a

*

ARIOSO ET DOUZE VARIATIONS

(266). Ecriture technique de gran-

297

de virtuosite dans certaines variations traitees avec une grande liberte. Variations 2, avec mesures curieusement fantai1, d'un joli rythme :

sistes

7,

;

;

vehemente.

Choix

:

Theme

CONCERTO

I

a

4-

n os

2, 3, 5, 7, 9, 12.

(ut) avec orchestre (do

La

sol fa

mi) (1767).

Adagio (Mib). Lied-concerto italien. D'un style noble, expressif et d'une belle structure. Le theme principal reparait quatre fois a 1'orchestre mais avec variete

a

et variations

% Allegro

ma

;

le

piano repond par d'autres motifs egalement varies,

non

troppo.

En

forme concerto

italien,

d'une belle ecriture

orchestrale, parfois travaillee, avec harmonies expressives. Le theme prinle piano expose un autre mocipal expose par Forchestre revient varie ;

tif,

revenant aussi transforms L'orchestre et

piano alternent de ma-

le

niere interessante.

CONCERTO

I

a

+ Moderate. De

A + Adagio

(re)

avec orchestre (La

sol fa

mi

re

dods Re) (1767).

style assez severe.

(Fa). D'une noblesse expressive, digne de son maitre.

principal est d'une contexture variee et

sant dans les reponses de Forchestre au piano et vice-versa. principal

IV A *

A

(15

en

est

e

mes.),

V

Allegro di molto.

six motifs e

(32

:

mes.) et

Theme, en

I (lere mes.), II (5 e mes.), Ill

VI (41

Le theme

son developpement fort interes-

Le theme e

(8

mes.),

e

mes.).

plusieurs motifs, admirablement varie, tour

a tour emporte et vehement ou apaise et plaintif. II est repris par le piano les alternances du motif vehement et des motifs expressifs sont ;

saisissantes.

H

SONATE b

(Ut).

* Allegro vivace .(mi Sol

si

Do

mi) (Revision E, Bosquet) (226). Belle

ecriture.

n

SONATE b

(Fa),

Presto (Revision E. Bosquet) (22).

Christoph Mekelnianii (En Brandebourg 1717

-

1762).

Claveciniste, eleve de J. S. Bach,

ALLEGRO (Mi) (269). nib + PRESTO (mi) (114). in b

Oxiitagas Organiste espagnol.

in HI

FUGA FUGA 298

(sol)

(re re re

Mi) (203).

(sol) (Sol Si la fads) (203).

Giuseppe A. (Padoue

?

?

).

Claveciniste italien. Sejourna en Baviere et en Espagne.

SONATE

HI

(Re) (160). Plutot une sonatine

comme

les autres senates.

Grazioso (menuet). Grace melodique.

b

m

SONATE

(re) (160).

b

Moderate (lere

b

Galante (3 e partie). Menuet tres gracieux.

SONATE

in b

partie). Express!!

(Fa) (Do

Do

si la)

(160).

Menuet, gracieux.

Larghetto.

HI

SONATE (Sol) (re Sol Sol) (186). b # Moderate (lere partie). Nouvelle sonate italienne binaire, bruissante de

Ill

b

*

trilles legers.

#

SONATE

(Sol) (sol

Re Re Re)

(160). Ecriture legere.

Giuseppe Faladlnl Claveciniste italien.

SONATE

II

b

(Sib) (161).

Andante.

Antonio

Pampaiii

Claveciniste italien.

in b + Ill

b

Illb

mb

ALLEGRO

La

fa

(Do

(Fa)

fa) (174).

+ ALLEGRO ASSAI (Fa Fa do + ANDANTINO (si) (174). SICILIANO

do) (174). Nouvelle sonate italienne.

(sol) (174).

Pietro D. Paradisi (Paradies) 1792). (Naples 1710 Eieve de Porpora. Grand claveciniste et compositeur pour 1'instrament Travailla a Londres. Fetis donne 1'ortographe Paradies, les editions italiennes donnent les deux

ortographes. II b

*

CONCERTO italien.

gro

(Si b) (Si fa

Re

si

Fa). Premiere partie de forme concerto

Introduction sur le rythme de Fouverture frangaise, puis

tres alerte

cinq motifs

:

avec grand fractionnement thematique. Le theme

e e I (lere mes.), II (6 mes.), Ill (7 mes., dernier

Alle-

A

en

demi-temps),

V

e e (16 mes., 3 temps) est d'abord donne par e Torchestre, puis par le piano. Un motif VI (19 mes. de Tentree du piano), en doubles croches avec trilles, revient assez souvent varie et amplifie.

IV

e e (10 mes., 4 temps) et

Adagio. Expressif. ries III

Ill

b

dans

Final. Tres alerte

les intervalles.

+ SONATE

SONATE

A jouer

en rondo tonal avec tonalites va-

assez vite,

en supprimant des omements.

(Ut) (161). Jolie ecriture. (ut) (124).

299

Andante (lere

b Ill

Doucement

partie).

expressif.

SONATE

(Re) (1754) (129). B * Vivace. Senate scarlattienne ternaire a deux themes. Exposition du theme A, brillant, en Re et du theme B, expressif, en la, puis deveioppement des

deux themes dont b

* Presto

de

inverse. Reexposition

Joli moto perpetuo a

(re).

SONATE

III

A

la

main

A

en Re.

et B, le dernier

droite,

(Mi) (161).

Allegro.

Aria larghetto. Doucement expressif.

b

SONATE

Ill

B +

(mi) (mi Sol fa mi) (161). Allegro. Sonate scarlattienne ternaire a deux themes

Dans

la partie centrale

il

n'y a pas de

:

A

(mi) et

B

(Sol).

deveioppement mais exposition des

deux themes legerement varies. La reexposition comprend un fragment de A et le theme B en entier. Musique simple et melancolique avec une extreme finesse

B b

-f-

(Fa) (fa La

SONATE

in

approprier

le jeu.

A

partie).

Do Do)

theme

le

remarquer que

Re Mi Fa

(Fa) (do

(186).

jouer dans

un tempo allant

Sol) (144).

B #

Presto. Tres spirituel et aile. Belle ecriture.

b

Giga.

b

Vivace (2 e partie).

HI

A

expose en majeur et reexpose en mineur.

est

Andante (2 e

b

Y

Presto.

SONATE

Ill

d'ecriture.

SONATE

(Sol) (144).

SONATE

HI b

(La) (129). (l partie). Sonate scarlattienne ternaire a deux themes A (La), re vif et coulant, en trois motifs, I (l re mes., 1'arpege a gauche), II (l mes., 3 e temps), III (21 e mes.) et B (Mi) (17 e mes. avant les deux barres) vif re

+ Vivace

mais

:

B %

Allegro (2

tonale.

fois,

(motif III) puis

Allegro (l

(Sib) re

du theme B.

Sonate scarlattienne ternaire a un theme avec coda

de La a Mi, de

Mi

Vivant et preste. Magnifique

SONATE B *

A

partie).

repetee trois

Ill

deveioppement des deux themes. Reexposition d'un

sautillant. Joli

fragment du theme

(si

Do Re Mi)

a fa ds et de

La a

La. Jolie variete

ecriture.

(144).

partie). Sonate scarlattienne ternaire a deux themes:

B

e

A

e

(17 mes.) puis en Fa, leger (23 mes.). Tres joli deveioppement des deux themes A transforme et le majeur du theme B bien amplifie. Ravissante reexposition du theme A en (Si b), simple, et

(fa), expressif

:

mineur, puis

SONATE

in b

du theme

B, suivi de la coda qui precede la reprise,

(Sib) (fa Sol mi mi) (144).

Andante (l re

partie).

Sonate scarlattienne ternaire a deux themes

re e e quatre motifs, I (l mes.), II (7 mes.), Ill (14 mes.),

et joli

300

theme

B

en mineur en

trois motifs,

V

(26

e

IV (19 e

:

A

en

mes.)

e mes., 2 temps),

VI

VII (38 e mes.). Reexposition inattendue du second fragment du theme A (a-II) (35 e mes. apres les deux barres), puis du theme B. e

(31

mes.),

B* 1766). (Venise 1704 a Venise. Eleve de Lotti. Travailla aussi a Londres. Saint-Marc de Organiste

SONATE

II

(Ut).

b

+ Con

b

* Allegretto (Sol mi re do si) (188). Senate scarlattienne ternaire a un theme. A jouer dans un tempo vif.

spirito

SONATE

II

b

mi

sol

do). Ecriture legere.

(ut).

Presto (Sol mi Sol

SONATE

II

(Do

(Do

(ut)

be Re).

si

sol

Mi

do) (36). Premier exemple de sonate scar-

lattienne tripartite.

B + Allegro ma non

presto (l

re

partie) (Publie a part dans 1'Edition Ricordi-

un theme.

Vitali). Sonate. scarlattienne ternaire a

Mi b

pour moduler immediatement en alerte et de joli style caracteristique. b b

e

Moderate

(2

Tendre

b

+ Allegro.

a

+A

tempo

ecriture

(sol)

et souple.

(Si sol re si)

giusto (re

Mi b

polyphone et

Celui-ci reparait en

Piece piquee (et non legato),

* Presto. Sonate scarlattienne ternaire a un theme.

SONATE

II

partie).

ut.

De

la vivacite.

(186).

re do)

e

partie fugato).

(2

Beau

style. Belle

claviristique.

Hermaiim

F,

(Stralsund 1728

?

).

Claveciniste distingue. Travailla a St. Petersbourg, puis a Paris,

ou Mozart enfant

CONCERTO

II

Mozart). b

En

Allegro (l

(Fa) sous

re

partie). C'est

glisser ensuite

CONCERTO

II

b

II

(Sol)

Mozart).

En

Andante

(sol)

nom de Mozart

une

37 (22, Concertos de

partie de sonate de

Mozart

Le theme

enfant,

B

Raupach. La partie est reexpose en la,

en Fa. sous le

nom

de Mozart

K

41 (22, Concertos de

realite sonate.

partie d'orchestre seule est

CONCERTO

le

e

En

Allegro (l

re

(2

partie). C'est

(Sib) sous

nom

de Mozart

SONATE

K

39 (22, Concertos de

realite sonate.

partie) et Molt' allegro (3

e

partie) sont des parties de sonate

de Raupach. La partie d'orchestre seule II

K

une partie de sonate de Raupach. La de Mozart enfant.

Mozart). b

connut

realite sonate.

d'orchestre seule est de

pour

le

le

est

de Mozart enfant

(La) avec violon non obligate. Sous

le

nom

de Mozart

K

61

301

(130). Cette ceuvre est entierement de Raupach.

b

-f

Variations (2 e partie). Variation

2,

en syncopes; var.

4, jolie

;

var. S,

sauts souples et audacieux.

X. (En Boheme 1709 1789). Symphoniste rernarquable de FEcoIe de Mannheim, peut-etre superieur a Stamitz.

CONCERTO

(mi) avec orchestre (268). Allegro. Formulaire dans une forme de concerto

I

b

itaiien.

Pastorale cantabile (2 e partie).

b -f

Finale. Curieux

de concerto

melange de senate allemande ternaire a deux themes L'ensemble est assez formulaire.

et

itaiien.

Jean

2,

Robson

Organiste a Tirlemont, d'origine anglaise, mais d'ecole beige.

SUITE

II

b

+ Galeuse

(Fa) (219). (La). Jolie ecriture.

Johann M* RoIIe '

(Pres de

Magdebourg 1718

1785).

Organiste.

II

SONATE(Mib) b b

(129).

Adagio.

Allegro.

+ Final. Vivant

Abhate de Rossi SONATE SONATE

HI b HI b

Allegro (2

m b

b) (160).

(Fa) (160). e

partie).

SONATE b

,

(Mi

(Sol) (160).

Andantino.

+ Allegro.

Jolie ecriture.

Giovanni M. Rutini (Florence v. 1730

1797).

Claveciniste.

ANDANTE

IH b

mb HI

b

(re) (189). Gracieux.

+ GIGUE (Ut) (189). Jolie ecriture. + MINUETTO (Ut) (189). Gracieux.

SONATE

II

(Ut) (161).

B + Allegro moderate

SONATE

II

b

-f

Con 302

e

(3 partie). Tres spirkuel. Belle ecriture. Jolis rythmes,

(Fa) (fa La

brio (2 e partie).

Do

la).

n

-fSONATE

II

SONATE b

(Sol) (161),

(La) (161).

Gigue.

Pompen (Italic v.

1729

1797).

Claveciniste italien.

SONATE

II

(Ut) (161).

Gfnvamti B. Sammartiiii (Milan 1701

Symphoniste

SONATE

lib

(Ut)

(sol

tres

1775).

remarquable et fecond. Maitre de Ghick.

Do Re Mi)

(225). Grazioso.

Allegretto.

Allegro. Court

n b II

SONATE

(Ut) (sol sol sol sol La) (186).

Larghetto.

Charme

SONATE

(Mi b)

Allegro. Allure de

leger. (si

Mi

do

re

si).

menuet

Nouvelle sonate italienne

tripartite

et ternaire.

Largo. b

+ Spiritato. Courte

n

SONATE -f

reexposition

(Sol) (La

du theme,

sol sol Si

Re).

Presto. Nouvelle sonate italienne ternaire a

Le developpement manque

deux themes (innovation). deux themes en

d'interet Reexposition des

Sol.

Adagio. b

+

Allegro. Jolie coupe thematique par trois.

SONATE

II

(La) (la

Do Re Mi

la).

En

quatre parties.

Allegro.

b

*

Presto. Ecriture legere.

Andante.

Menuet.

Christoph Sehaffratb (Allemagne 1709

1763).

Compositeur instrumental.

SONATE

II

b

(la)

(269).

Finale.

Christian F. Sehale (Brandebourg 1713 Organiste. Etudia II

ALLEGRETTO CON VARIAZIONI

1800). le droit.

(269).

303

(Silesie v,

1720

1767).

Compositeur et claveciniste remarquable de 1'ecole des pianistes parisienSj mais de renommee europeenne. Ill

B *

ALLEGRO MOLTO a la

fois.

a

Adagio

(129). Plein d'esprit, de variete et d'unite

Belle ecriture.

CONCERTO IV

II

(Mib)

(Ut) avec orchestre.

(la) (la Si

b

la sol), line certaine

ampleur a

Beau theme

la Gluck.

expressif et varie.

CONCERTO

1

b

* Premiere

II

partie.

(Mib) avec

orchestre (mi

mi

Sol fa mi),

Senate allemande ternaire a un theme caracterisee et

developpee. Les episodes du piano sont formes de traits meiodiques instrumentaux tres libres et assez simples,

B * Adagio

de fragments

et

e

(2

partie).

A-I-

Tout

a

fait

personnel et delicat. Coupe simple du lied-

exquis,

concerto italien developpe et tres fractionne.

ment a

Torchestre, est

en sept motifs

:

Le theme, expose

I d'un

grand charme

cieux rythme (l re mes.), II (5 e mes.), Ill (9 e mes., le

IV

mes.), V rythme leger (25 mes.), VI (29 Le piano entre sur un nouveau motif melodique mesure), Le theme apparait trois fois a Torchestre et

coulant (19 e

rythme de

e

e

e

(35 mes.). e

(49

principale-

et d'un delila basse),

mes.) et VII VIII, puis le

IX

motif VIII

apparait egalement trois fois au piano.

I

B

-f

B

-h

Menue^o. En

style

allemand

Beau theme ample. CONCERTO VI (Fa) avec re

(l

et

en rondeau

orchestre (fa fa

partie) de forme concerto

italien.

Le

tres varie et tres developpe.

La

Si

joli

Do). Alle&o moderate

theme

piano et revient assez souvent dans differents tons

Andante piano.

Simple mais

(re).

Forme

Mozart).

En

I

B

re.

le

Fa).

Final Joli theme repris par

le

(Fa) sous

le

nom de Mozart

K

37 (22, Concertos de

realite sonate.

Andante (Ut). tre seule est

(Ut,

par

rondeau.

CONCERTO

II

expressif.

est repris

une partie de sonate de Schobert La partie d'orchesde Mozart enfant. C'est

CONCERTO PASTORAL

III (Sol) avec orchestre (Sol re do si do Re). Style particulier a Schobert et qui convient a la simplicite intime melee

de finesse de sa personnalite.

304

re

Allegro (l

forme concerto

partie) en

un theme de coupe

italien a

re

A

en quatre motifs (I-II-III-V) I (l mes.) e e II (9 e mes.), Ill (21 mes.) et V (8 mes. de Fentree du piano). Le motif IV du interrompt le theme qui reprend ensuite. Le motif tres curieuse.

-

Le theme

est

:

5

piano)

(entree

e piano (36 mes. du croches a droite, blanches a solo) ainsi qu'un motif VII en sol (doubles

Un

souvent

III reparait

gauche, vers la

motif

VI

est

expose par

le

fin).

Andante (2 e

partie). Lied-concerto italien.

matique. Ne pas prendre un tempo trop

Grand fractionnement

lent, car

coupe du theme

caractere de danse villageoise. Jolie

the-

faut conserver

il

le

dans son

initial

developpement e

Allegro (3

partie).

En forme

de rondo. Caracteristique de

la

danse

assez vif mais tres rythme.

I b

*

campagnarde. Prendre un tempo CONCERTO V (Sol) avec orchestra (Sol sol Sol La Si), Allegro non re tanto (l partie). Sonate allemande ternaire a un theme. Belle ecriture

Andante (mi). Partie developpee avec theme expressif assez important Joli jeu thematique la tete du theme est rappele assez final. Sonate allemande ternaire avec un seul theme souvent.

pianistique.

;

Allegro

assez important dont le premier fragment est repete plus souvent.

une

allure franche et decidee.

CONCERTO

I

En

Mozart). b

Donner

(Sib) sous

le

nom de Mozart

K

(22, Concertos de

39

realite sonate.

Andante (Fa)

Cest une partie de Sonate de Schobert La de Mozart enfant. Coupe interessante et joii

e

(2

partie).

partie d'orchestre seule est

la partie superieure pour developpement du motif de basse qui passe a retourner a la basse ou il est 1'objet d'une belle amplification. Cette basse

du Concerto en

a inspire Mozart plus tard dans Tadmirable partie lente Ut, K. 467. Ill b

MENUETTO SONATE

II

B + Andante

(Mi b)

(Ut) op.

6,

e

(2

(si si

Mi

n

avec violon presque non obligate. L'arranger.

1

Mi

(do

partie)

curieusement son presque

Sol Sol) (129).

Sol Sol). Belle melancolie qui prefigure Schubert Coupe lied ternaire a

homonyme

:

un theme. Fractionnement thematique. Joliment b

+ Andante laire

II b

n

e

;

pastorale (3

prefigurant Gretry.

Ne

varie.

Tres simple mais popupas jouer cette partie trop lentement

partie) (sol sol

La

fa mi).

pimpant.

Mi do) (107). Andante* Leger et (Ut) op. 14, n 6 (do do do Minuetto. Veritable menuet allemand en rythme appuye.

Beau

en mineur.

+ SONATE trio

SONATE

(Ut) op.

1,

n

2,

avec violon non obligate

(sol

Do

sol sol sol)

(42). b

# Allegro

assai.

Sonate allemande a un theme. Developpement sur motifs

differents avec ecriture tres legere. a

Andante polonaise.

Joli caractere original

dans sa simplicite.

305

b # Allegro assai e scherzando de forme ternaire, avec jolie reprise

du theme

A. Les battements en triples croches peuvent etre faits en sextolets de

doubles croches pour ne pas retarder le tempo. SONATE (ut) op. 14, n 3 (fads Sol Si be Do Mi) (107).

II

re

En rythme

b

Allegro moderate (l

B

Andante cantabile de forme

B

Menuet. D'un beau

a

(Re) avec violon non obligate (Re Re Re si). re ternaire molto Allegro (l partie). Coupe tres claire de sonate allemande Coda B theme tres A Theme a deux themes. repetee a expressif. franc,

partie).

pointe.

lied ternaire assez developpe. Joli sentiment.

Trio avec troisieme main que f on peut arranger.

style.

SONATE

II

Variete tonale et variete

la fin. II

SONATE

la

SONATE

(re) op. 14,

(Re) (La Andante,

II a

-f

du developpement.

Re Fa La)

e (301, 3 annee,

n

1922). Allegro.

10,

n 4 (Re la Si sol) (107). Allegro assai. Sonate dans laquelle le theme A n'est pas reexpose. themes allemande -a deux De la force et du caractere. Grand fractionnement thematique. Theme A en quatre motifs (12

e

mes., 2

e

:

e temps), III (7 mes.) et IV plus important que le theme A. Etant

e I (l re mes.), II (3 mes., 2

Theme B

temps).

e

majeure et mineure, nous Tindiquons B majeur e V (17 mes.) et Bbis mineur (38 mes.). II est suivi d'un motif-coda e d'harmonies (VI) (10 mes. avant les deux barres). De belles successions du une forment la mes. precede developpement, partie reprise) apres (15 Andante. Doucement repris parfois par Haydn, Mozart et Beethoven. articule

en deux

parties,

e

avec

plaintif

joli

rythme souple cet andante est moins developpe que Presto (final). Plein de feu, de cet auteur. .

d'autres parties lentes

sonore. Piece binaire simple a la Scarlatti,

n

SONATE b

n

Menuet

a

Mi

(sol Si

Mi

Sol

si)

avec violon non obligato.

Beau trio chromatique et expressif. avec quatuor presque non obligato (sol Si

(sol Si la sol fa). Gracieux.

SONATE sol

(Mi b)

si).

(Mi b)

A

op.

7,

n

1,

arranger.

re Allegro moderate (l partie). Sonate allemande ternaire a

un theme.

Beau sentiment calme mais expressif, avec une teinte impressionniste. Tres belle reexposition du theme en mi b mineur avec de belles harmonies.

B

Menuetto. Menuet typiquement allemand, style exactement repris par Haydn et Mozart,

b * Allegro assai (3 e partie). Curieux par la quantite de notes repetees et de tierces piquees, technique

de

staccato,

demandant une grande souplesse

jeu.

SONATE

II

de

(Fa) op. 17, n

2,

avec violon non obligato (fa

Do

fa fa fa fa)

(42).

b

+ Andante poco

allegro.

rythmique (apres b

Andante

306

Traverse par des battements en triolets. Le motif developpe de fagon charmante.

la reprise) est

siciliana (fa).

Charmante

elegie

avec

jolie coda.

+ Presto. II

SON ATE (Fa) op. 8, avec violon non obligate (Fa do la sol fa) (225). re Allegro moderate (l partie), Sonate allemande ternaire a deux themes. Ecriture d'une grande legerete.

b

-f

b

+ Andante

b

e

(2

partie) (re). Simple, assez court et expressif.

Menuet

Polonaise.

SONATE-SINFONIE

II

non obligate

B

Menuet

(fa fa

La

(Fa) op.

10,

sol fa fa).

A

avec violon et deux cors de chasse arranger.

La fa do Dods). Prototype du menuet allemand avant Mozart Beaux themes (Menuet et trio). Haydn SONATE (Sol) op. 8, n 2, avec violon non obligate (re Sol Sol Sol Si). (fa

et

II

B + Andante b

4-

H

pastorale (l

Minuetto

re

partie).

SONATE-QUATUOR A arranger. B # Andante

(sol) op. 7,

re

(l

partie)

legerete d'ecriture. et

Charmant, populaire et agreste.

allegro molto.

:

(sol)

Coupe

(sol Si

avec deux violons et basse non obliges.

Re Re

lied ternaire

Re). Finesse de sentiment et a un theme. Joli fractionnement

developpement thematique. Theme en quatre motifs

(16

e

e mes.), Ill (21 mes.) et

IV avec

trilles legers

(35

e

I (debut), II

:

rnes.) qui revient

assez souvent.

SONATE (La) op. 14, n 5 (si ds Do sol La) (107). Allegro moderato. Jolie ecriture coulante. Prendre un

II

b

tempo

assez

vif,

mais avec jeu calme

B B

Polonaise.

Menuet

b

+ Andante

personnel.

Jolie coupe melodique, aussi dans le trio.

SONATE

II

Charme (Sib).

.

mi re). Court. Tres souple et gracieux. Trille et chant main droite. Premier exemple de cette audacieuse ecriture

(Si sol fa

simultanes a la technique,

n

SONATE

B *

non obligato (si si si Do Re do). Allegro assai. Sonate allemande ternaire a deux themes tres simples. (Si b) avec violon

Allure tres decidee qui fait penser a F

de Mozart. Belle

Allegro aperto

ecriture d'une extreme legerete.

B * Andante.

Lied-sonate ternaire a deux themes, premier exemple de cette forme reprise par Mozart et Beethoven. Les deux themes A ( l re mes.) et B (26 e mes.) sont reexposes dans le meme ton. Charme simple, tran:

b

quille, mais reel. Belle ecriture d'une grande legerete. Menuet. Menuet allemand gracieux avec beau trio en

si

b (mineur).

Finale.

Giovanni B. Serini Claveciniste italien, travaille en Allemagne.

+ SONATE

II

b

(Ut) (161). Lento. D'un chromatisme expressif, s'enchaine au

final.

307

SONATE (Mi) (161). Allegro assai, s'enchainant a F

II

b

+ Andantino

gtazioso.

f Allegro vivadssimo. Fuga. N'appartient probablement pas a cette senate, Cest un arrangement.

SONATE

lib

binaire a

(premier). Nouvelle senate

(161). Allegro

(Sib)

italienne

deux themes.

Ernst H. Seyffartih (Allemagne

GAVOTTE GAVOTTE

Ill

Ill

v.

1711

1796).

(La) (269).

(Re) (269).

John Ch. Smith 1795). (Ansbach 1712 Eleve de Haendel a Londres. Remplace celui-ci a

mb

GAVOTTE (Fa) (155). MENUETS (DEUX) (Sib)

nib

et (sib)

la fin

de sa

vie.

(143).

Padre Antonio Soler (En Catalogue 1729

1783),

Claveciniste. Compositeur tres remarquable pour son instrument.

QUINTET

II

un b

*

(Ut) avec orchestre (13). Peut se jouer en concerto avec

I

orchestre a cordes.

B

un theme. Tempo

Allegretto. Concerto italien a

Orchestre tout a

fait

tranquille. Jolie ecriture.

interessant

Andantino. Absolument charmant Orchestre polyphonique expressif. Liedrondo tonal avec theme en trois motifs I (l re mes.), repris plus tard par :

le clavier, II

(22 mes.) toujours modulant

et III (37 e mes.) d'un char-

mant rythme.

B

4-

Allegretto en

fttga.

belle ecriture.

Magnifique polyphonie digne de Mozart. Verve et et Torchestre sont admirablement traites, Le

Le piano

theme caracteristique et III

est

en

trois motifs

I

rythme

en mouvement continu (10 mes.). Ces

dans differents tons avec une belle Minuetto.

B +

:

e

trois motifs sont

A

Qttartetto (quatuor a cordes solo).

vie. Fantaisie

mes.).

Le piano

trois motifs

solo expose le

developpe (71* mes.). Suivent

30g

Beaucoup de Le theme

a deux themes, sans plan bien defini.

expose par 1'orchestre, est en

et III (38

developpes

fantaisie.

Allegro (final)- Belle ecriture pour tous les instruments.

verve et de

II (5 e mes.)

initial,

les

motifs

:

I (l re mes.), II

(30

theme B, important

IV (103 e

mes.

),

V

e

mes.) et tres e

(134 mes.)

et

VI (184 e

mes.). Ces

themes

developpes en ne

r appellant

Allegretto en fuga

Andan-

et motifs sont

souvent que

le rythme. Choix pour 1'execution avec orchestre

tino

Allegro

QUINTET

:

final.

(Fa) avec orchestre (13). Cantabile con moto. Jolie expression. Le theme revient cinq

I

b

II

fois

presque

sans changements,

Menuetto. Tres simple et gracieux. Quartetto en 3/4 (quatuor a cordes

b

solo).

b

4-

Allegro final avec divertimento au centre. Fort long.

b

+

Allegretto (Sol). Jolie partie d'orchestre.

QUINTET

II

avec orchestre (13).

III (Sol)

Le theme

revient cinq fois avec

peu de variantes. Largo (Ut). D'une grande suavite. Lied-rondo a un theme. Dialogue exquis entre Torchestre et le piano. L'orchestre expose le theme A en trois

B

motifs

:

e mes.) et III (13 mes.).

e I (debut), II (7

Le piano reprend

a-I

e

(26 mes.) delicieusement accompagne par 1'orchestre ou alternant avec e e celui-ci sur le motif a-III (33 mes.) et sur un nouveau motif IV (41 mes.). Apres le motif

V

e (53 mes.), donne par les violons, et un rappel de e

reprend a-I (74 mes.) accompagne par le piano et poure suit en accompagnant a son tour (a-I). Suivent les motifs a-III (87 mes.), a-II, 1'orchestre

IV (97

mes.) et

V

e

mes.) qui termine de fagon exquise ce beau

(109

largo.

Allegro pastoril (Sol). Simple et charmant

b

Andantino grazioso (Re).

b

b

+

Allegro subito (Sol)* Populaire.

Choix

:

Allegretto (l

re

Largo

partie)

Allegro subito.

QUINTET IV (la) avec orchestre (13). Allegretto. Le theme revient cinq fois sans grand changement

II

b

Minuetto. Charmant. L'orchestre

A +

Allegro assaL

Rondo

solo, puis le

polytonal. Magnifique

piano

solo.

theme de grand caractere

Le piano repond par a-II, plus un seul motifs Les deux theme) reparaissent quatre fois, (d tranquille. mais avec de legeres modifications, reserve a Torchestre au debut (a-I). j

Minuetto con

QUINTET V

en musique de chambre.

variazioni. Plutot et

QUINTET

VI. Ces deux quintets sont de la musique

de chambre. Ill

A #

SONATE

(ut) (90, Vol. II,

n

3),

Bien regler (utds) (90, Vol. I, n

style et belle ecriture. Ill

A *

SONATE caractere.

III

B

Des

tierces et

Senate scarlattienne binaire, Tres beau les legati et marcati.

2).

Sonate scarlattienne binaire. Beau

des sauts. Forte influence de

Scarlatti,

mais avec

accent personnel. Lier la main gauche au debut * SONATE (Reb) (90, Vol. I, n 9). Sonate scarlattienne binaire. Ardente et brillante.

Beaucoup de notes

repetees. Belle ecriture.

309

Ill b

*

SONATE

(Re) (Re re La re) (90, Vol.

n

I,

5).

Senate scarlattienne

7).

Sonate scarlattienne

binaire, Joyeuse, Belle ecriture. Ill

b

+ SONATE (Re)

(la

Re

(90, Vol.

re la la)

I,

n

binaire.

in

SONATE

b

(90, Vol.

(Si la la sol)

(re)

I,

n

1).

Sonate scarlattienne

binaire. Expressive. Ill a

4-

SONATE binaire.

Ill b

(Re re re re) (90, Vol. I, n 4). Sonate scarlattienne caractere. Influence de Scarlatti. Belle ecriture.

(re)

Grand

erreur en Si b). Sonate I, n 3) (Indiquee par Scarlatti. de Forte influence scarlattienne binaire,

+ SONATE (Mi b)

SONATINA

II

(90, Vol.

(Mi) (203).

Long fugato avec de beaux passages. I b * SONATE (Fa) (90, Vol I, n 10). Sonate scarlattienne binaire. Bien Belle ecriture joyeuse. Beau developpement du theme apres la reprise. b

Final.

avee des Ill

b

in a

mA

tierces.

SONATE

(Fa ds)

tranquille.

Modulations hardies,

SONATE

(fa ds)

(90, Vol.

I,

(90, Vol.

I,

n

12).

n

6).

Sonate scarlatienne. Melodique et

Sonate scarlattienne binaire.

Beau

style tranquille et tres legato, H-

SONATE

(sol) (re re Sol re re) (90, Vol.

I,

n

11). Sonate scarlattienne

Tres grand caractere, plein de feu et tres personnel, avec une basse caractenstique. Theme en plusieurs motifs. Le motif I n'est donne

binaire.

qifau debut

ment avec

ma

;

le

motif II avec les

trilles

e

(4

e

mes.) est repris continuelleIV (28 e mes., 6 e temps)

Les motifs III (22 mes.) et sont tous deux sur le rythme de II.

+ SONATE

(sol)

(90, Vol.

I,

n

8).

Sonate scarlattienne binaire. Ecriture

beaux rythmes. Belle modulation en

legere et

SONATE

HI

variete.

(la) (90, Vol.

II,

n

2).

Mi b.

Sonate scarlattienne binaire.

Pierre Tan den Boseh Organiste a Anvers vers 1765.

n

+ SONATE (Re) (re re re re Do si Allegro assai. De forme teraaire,

la).

Nouvelle sonate italienne

-Andante.

Tempo

tripartite.

di minuetto.

Matthias Tan den Gheyn (Tirlemont 1721

1785),

Organiste et carillonneur beige.

m

+ ALLEGRO par

les

POUR CARILLON

mains

DIVERTIMENTO IV

I

b

n

-f

Andante

(ut).

Larghetto (re).

310

(Ut) (206).

Morceau developpe.

DIVERTIMENTO b

(Ut) (293). Carillon

et les pieds.

(Re) (219).

:

jeu de cloches

mu

I

DIVERTIMENTO

(Fa) (219). b 4-Permiere et troisieme parties. De i'esprit (Pas le

DIVERTIMENTO

II

menuet

final).

(Sib) (219).

e Allegro assai (3 partie).

b Ill

+ SONATE

II

SONATE + Allegro.

b

(Ut) (206). (Sol) (206).

Nouvelle senate italienne ternaire a un theme. Vivant et bien

ecrit

Menuet Typique. 4- SUITE IV (Ut) (219),*

II II

b II

b

SUITE

(Pa) (219).

Menuet

varie.

SUITE

II (sol) (219).

Spiritoso.

+ Allegro. Jolie ecriture. SUITE VI (La) (206). + Vivace. En polyphonie rapide. Supprimer

b I

b b

4-

les

ornements.

Allegro. Jolis episodes expressifs.

Natells Ch.

Van der Borght

1785). (Louvain 1729 Organiste a Louvain.

SUITE III (Sol) (219). + Andante spiritoso. + SUITE (Fa) (219).

Ill

n

Van Helntont (Bruxelles 1715

1790).

Organiste a Bruxelles.

IH b

5}:

CAILLE (LA). Piece FUGA PRIMA.

Ill

+

Ill

+FUGA QUINTA.

III

+ PARC (LE).

piquee imitative et charmante.

Georg

Cfe,

Wageiiseil

(Viennel7l5

1777).

Claveciniste et compositeur instrumental ignore mais de valeur certaine. Initiateur a Vienne du nouveau style de la senate allemande. '

CONCERTO

I

b

(Ut) avec orchestre (do

Vivace (lere partie). Forme concerto

Re do italien

si

Do)

(268).

dans laquelle des motifs

se-

Tendre

et

condaires reviennent tres souvent.

b

+ Andante. De charmant

forme

ternaire.

Le theme

apparait trois

fois.

Jolie ecriture legere,

311

Moltallegeo (finale). Variete tonale. CONCERTO (Re) avec deux violons, deux flutes et basse (Fa mi Fa

II

La

sol

(1763) (15).

re)

CONCERTO

II

La

(Re) avec deux violons, basses et cors (La

fa fa

mi

re do)

(1763) (IS).

CONCERTO

II

ou

flutes,

deux hautbois

violons, taille et basses,

deux cors de chasse ad Kb. (Sol mi

CONCERTO

II

(Mib) avec deux

si

mi Fa)

(Sol) avec deux violons, viola et basses

(15). (sol

La

Si

Do

si)

(15). I

B *

(Sib) avec quatuor d'orchestre (fa Si Re do Mi). Allegro vivace. Concerto italien. Pimpant et leger. Inspire par la muII (5 6 sique italienne. Le theme est compose de trois motifs I (lere mes.),

CONCERTO

:

e

-

-

-

-

(A I II I (14 mes.). e fa en IV motifs au Autres (14 mes. du solo, expressif, piano. III) puis e e 3 e temps) et V qui suit en legerete, en Fa (17 mes. du solo, 3 temps). Le mes.) et III

II est

expose d'abord a Forchestre :

motif a-I est souvent repris, developpe et amplifie. Grande variete tonale, surtout au centre ou il y a quelques modulations hardies. L'orchestre et dialoguent de fagon interessante.

le clavier

Andante moderate.

-XL

A-I-

L

g Jolie partie

de

une interessante

serenite expressive avec

ecriture.

La un

coupe est remarquable pour un tempo lent: c'est celle du theme, tres developpe et tres fragmente. Les differents fragments repalied ternaire a

raissent

dans chaque partie ternaire. Le theme

e e mes.), II (5 mes.), Ill (12 mes.),

IV (18 e

A

en cinq motifs

V

:

I (lere

e

(22 mes.) est exa Forchestre le et continue pose par piano (III-IV), suivi de (co(I-II) e da). L'orchestre expose ensuite le motif VI en mineur (12 mes. du solo) et mes.) et

V

e (20 mes. du solo). La partie centrale expose A-I, de nouveau en Si b, mais glissant tout de suite en Mi b, puis

le

piano

le

motif VII en

VI

et

(mais sans

la

les motifs a-IV,

theme

A

trilles legers

VII sont joliment transformes. Reexposition du tete I) tres varie avec double retour de la courte

coda a-V. Allegro final D'une charmante legerete.

HI

b

+ DIVERTIMENTO

(Ut) (Mi re

Mi Fa

appelle d'ailleurs ses premieres sonates

en

realite

312

des sonatines.

Sol).

A

bien inspire

divertimenti

Haydn

qui

quoiqu'elles sont

DIVERTIMENTO

Ill

b

* Premiere

(Re) (fa La fa Sol mi) (138).

et troisieme parties.

DIVERTIMENTO

Ill

Menuet

b

Mi Mi

(re

Simple et tres

jolie legerete.

(Re). re Mi).

Le Trio (en

re)

de ce memiet

est simple et

expressif.

DIVERTIMENTO

in b

+ Menuet (La

(Re).

La

fa Sol

DIVERTIMENTO

Ill

Menuet (Mi)

b

(Si

sol).

D'une

jolie

grace simple.

(Mi).

mi

re

do sids).

DIVERTIMENTO (SONATE)

(Fa) (do Fa La sol fa) (129). UAna inconnue. Le Menuet est indique une autre oeuvre dantino appartient

Ill

sanr Trio.

DIVERTIMENTO

(Fa) (la Fa La fa) (138). (lere partie). A de Tampleur. Sonate allemande ternaire a deux themes. Le centre est moins interessant.

II

a

+ Allegro

Andante

b

Menuet

b Ill

Menuet charmant.

expressif.

DIVERTIMENTO

II

b

+

(fa

Fa mi

DIVETIMENTO

(Fa). re).

(fa)

do Fa La do) (138). Ricercata (lere

DIVERTIMENTO

II

(Si b) (Si re Si re Si re) (138).

b -\-Allegro (lere partie). a

* Largo (2 e

b

+

B III

legerete et rythmes spirituels.

Final spiritoso.

Menuet

(fa Si

MENUET

b

+

b

+ Andante

b

Menuet.

SONATE

II

Grande

partie). Ecriture expressive et legere.

DIVERTIMENTO

II

partie). Jolies

Menuet charmant.

harmonies arpegees.

(Sib).

Re Fa

(Si b) (fa

(Ut) (do

Si).

Simple

Re Re Mi

Mi

Sol

Do

charmant

et

do). Simple. Jolie ecriture.

sol).

(ut). Jolie grace, tres simple,

un peu

inquiete. Jolies harmonies.

SONATE

(Mi b) (mi Sol mi si Mi). Menuet (Mi b). Charme leger. Wagenseil

II

B

SONATE

II

SONATE b

+

b

+

II

(fa)

re do) (155).

(Divertimento) (fa

La Do

Fa).

Allegro moderate,

Menuet

b

un maitre du menuet.

(Mi).

Menuet (mi Mi Mi II

est

Expressif.

Du SONATE

Final.

caractere.

(La) (Fa mi re

Mi

re) avec violon

B *

Spiritoso (lere partie). Tres

B #

Presto (2 e partie). Inspire plutot de Scarlatti.

pimpant

non

obligato.

Ecriture d'une grande legerete.

313

C.

-

De

1765

a

1790

(Epoque Haydn, Mozart).

LM

I*

Nous

voici a

em

un tournant de

Fhistoire musicale.

La symphonie

d'or-

de forme senate allemande, se constitue definitivement dans le style inaugure par C. Ph. E. Bach. Soulignons Fopposition des cordes aux bois (instrumentation), la creation de beaux themes avec developpements chestre,

(Haydn, Mozart), Fusage de formes variees a un theme (Haydn, Gossec) et a deux themes (Haydn, Mozart), comprenant parfois une coda de plus en plus importante (Mozart).

interessants

Creation du rondeau-sonate a deux et plusieurs themes (Mozart), de concertos, forme sonate allemande, pour piano (Mozart), pour vioIon (Mozart, Viotti) et pour divers instruments (Mozart). Creation, la plus extraordinaire en musique de chambre, du quatuor a cordes suscitant des oeuvres musicales importantes, d'un style acheve et

(Haydn, Mozart). En outre, paraissent des senates et des trios ou le (Haydn, Mozart), puis des oeuvres pour bois, avec ou sans piano, grande innovation de Mozart. Le style severe de Foratorio et de la musique religieuse ou d'expresvioloncelle n'est pas encore tout a fait concertant

sion mystique se tempere de naturisme (Haydn, Mozart). il s'exL'opera retrouve la brillante envolee qu'il avait perdue a la fois avec et naturisme., s'efforgant de suivre de tres prime grandeur pres le langage parle (Gluck surtout, Sacchini et Mysliweczek), ou ac;

cedant a une veritable perfection d'ecriture musicale et orchestrale (Mozart).

L'opera-comique connait le meme renouveau et traduit une grande dans une ecriture plus achevee, tant a Forchestre qu'au chant le grand joueur (Mozart surtout, Gretry, Monsigny, F. A. D. Philidor

sensibilite

d'echecs

Paisiello et Cimarosa). Enfin pour s'adresser aux masses dans un langage sonore qui appartient plutot a Fepoque anterieure, la Revolution frangaise aura bien-

tot son musicien, le Beige Gossec.

LES CONCERTS.

Fondation a Londres a 1765 de concerts publics par K. Fr. Abel et Joh.-Christian Bach.

RESUME GENERAL DU XVIIP de

SIECLE.

Le XVIII 6

siecle est

musique il resume le passe et prefigure Favenir. Le rationalisme de cette epoque a pour resultante la forme equilibree de la sonate. Dans les oeuvres d'orchestre et de chambre, la musique pure regne souverainement Forchestre, par le traitement individuel des bois, se modernise peu a peu. le

grand

siecle

la

;

;

314

La grande melodie instrumental, inauguree par Vivaldi, J. S. Bach, et appropriee par C. Ph. E. Bach au style de la senate allemande, reprise par Haydn et Mozart qui lui conferent un developpement et

Haendel est

une splendeur incomparables dont Beethoven sera

2.

JLd JLe&

Fheritier.

de Instrument*

Les Interjpretes et

les

La musique de clavier voit eclore une serie rernarquable de sonates et dont certaines sont de forme developpee ce qui est nouveau ecrites dans le style neuf de la senate allemande, qui sera adopte par les

Allemands Joh. Chr. Bach, Rust

et

par

les

Viennois Haydn, Mozart

et Hoffmeister. le style de la nouvelle sonate italienne avant que ne disparaisse, par une matiere musicale plus dense. Citons aussi

Boccherini releve celle-ci

Turini et Cimarosa.

Les premiers concertos, congus a leur tour dans le style de la sonate allemande, gagnent en ampleur (Mozart surtout et J. Chr. Bach). II est curieux d'observer que Haydn y conserve parfois la coupe du concerto italien.

La

variation qui offre une belle musicalite ne s'ecarte pas

du type

deja etabli (Haydn surtout, Mozart, Fasch). Le style fugue est represente d'une maniere inattendue par les Frangais (Beauvarlet-Charpentier, Sejan)

.

LES INSTRUMENTS.

Fixe a Paris, Pascal Taskin, facteur wal-

lon (1723-1793), construit en 1776 son premier piano carre (Musee de Versailles), et en 1787, dix ans avant Erard, son premier instrument a

queue (Musee du Conservatoire de Berlin).

En

1783,

John Broadwood,

carre, les genouilleres

suivi

par Erard, remplace, dans

le

piano

par des pedales.

Six ans plus tard, Joh. A. Stein applique a la pedale douce le sys-

teme una corda de Cristofori Stein est Tinventeur de la mecanique dite allemande ou viennoise. Ses instruments, dont Mozart depuis 1777 possedait un exemplaire, se caracterisent par la legerete du toucher et la douceur de la sonorite. Grace a sa faculte expressive qui favorise Texteriorisation de la Mozart personnalite artistique, le piano detrone le clavecin. J. Ch. Bach, et meme Haydn lui vouent leur preference. plus en plus, son role devient preponderant. Les plus grands compositeurs lui confiant en premier lieu leurs trouvailles, il participera

De

315

activement a

la

naissance

comme

a 1'evolution des formes et des genres

musicaux,

LES INTERPRETES ET LES VIRTUOSES.

Mozart, dementi,

Pleyel, Marie-Therese Paradies, Sejan (orgue).

3.

Dans son ceuvre ments

geniale,

Haydn

realise la synthese

introduits par Vivaldi, Scarlatti et par C. Ph.

Ses premieres senates, appelees

divertimenti

Tinfluence de Wagenseil et des Italiens. Ensuite

il

de tous les Bach.

ele-

Emm. ,

sont ecrites sous

fixe la

forme de

la

sonate allemande d'une maniere plus rigoureuse pour la transmettre a

Mozart.

forme sonate monothematique et pour ses concertos, un compose du concerto italien et du rondo polytonal. Reprenant le rondo polytonal de Ph. Em. Bach, il lui donne des proportions plus justes et il innove le grand rondo tonal a plusieurs themes. L'ensemble imposant de ses sonates constitue un monument de la II

emploie parfois

la

pianistique, insuffisamment

litterature

connu

et apprecie.

Haydn, sans

jamais se repeter, emprunte toutes les formes, deploie des audaces harmoniques et une ecriture instrumentale parfois inimitable, superieure peut-etre a celle de Mozart. Certains de ses adagios ne le cedent

en rien

a ceux de Beethoven.

Mais ments par

c'est

dans

la

substance musicale, surtout dans

les

developpe-

que Haydn, a Tegal de Mozart et de Beethoven, dispense ses enchantements de reelles richesses. Nous mentionnons ici, en plus des sonates pour piano solo, celles trios dans les avec accompagnement de violon et de basse, appelees a en editions recentes. L'edition Breitkopf, revue par David, publie trenteet-un

;

repetition et les amplifications,

nous renvoyons a cette edition pour les trios non publies dans ne sont qu'au nombre de douze.

les

editions courantes et qui

Dans

ces trios la basse est

non obligato

et le violon Test presque, le

piano n'ayant que de rares mesures d'accompagnement, ce qui empeche les violonistes de s'interesser a ces oeuvres et a les jouer. II suffit d'arranger les quelques mesures en transposant la partie de violon au clavier de cette fa^on Ton pourra rendre a Taudition la plupart ;

de ces alors

chef-d'oeuvres.

Nous

les editions les

que a cinquante environ.

4.

au total de septante sonates, n'en donnent que quarante-deux plus completes arrivons aussi

Wolfgang Amadeus Mazart.

On a reproche a Mozart de ne pas avoir renouvele la forme sonate genialement etablie par Haydn. Nous nous elevons de toutes nos forces contre cette affirmation basee uniquement sur quelques sonates de 316

notamment des

piano. L'etude d'autres senates et

cisement time.

Le

concertos, prouve pre-

des formes des plus variees dans leur contexture infractionnement thematiques y sont pousses fort loin avec

qu'il utilise

jeu et

le

plus d'ingeniosite et de diversite possibles. Au surplus, Mozart a invente cette admirable forme d'une abondance geniale, le rondo-sonate le

a deux, trois et quatre themes, qui a engendre des pages magnifiques de meme il a veritablement recree la forme sonate allemande tant il lui ;

a dofine d'ampleur. si

Malgre la simplicite de ses moyens, Mozart deploie tantot un nerf extraordinaire qu'il emporte tout sans effort, tantot un sensibilite pro-

fonde,

un charme qui n'appartient

qu'a

lui.

humaine, presque sans hausser

la detresse

Parfois

il

touche

le

fonds de

le ton.

Sa science polyphonique est telle que, Bach excepte, nul ne lui est superieur quant a son style instrumental, il est unique. Les oeuvres de ses dernieres annees temoignent d'un remarquable developpement de sa science harmonique le chromatisme expressif qui en resulte est d'une beaute prenante. Avec Mozart, apparaissent les premieres oeuvres essentiellement congues pour le piano moderne. Ses concertos constituent un monument unique dans la litterature de piano ils sont au nombre de vingt, sans compter les arrangements de jeunesse, les concertos a deux et trois pianos, et les deux rondos avec ;

;

;

orchestre.

Dans la plupart de ses concertos, il inaugure une forme nouvelle, la sonate allemande quaternaire a deux expositions la premiere exposition a Forchestre, la seconde au piano et a 1'orchestre, toutes deux suivies du :

developpement

et

de

la reexposition traditionnels, soit

en tout quatre

di-

visions.

tion

Le premier allegro en forme sonate allemande comprend, a Fimitade J. Ch. Bach dans ses concertos, un theme B d'une importance plus

grande. (Concertos re,

K. 466

ut,

;

:

Si b,

K. 491

;

K. 238

;

Si b,

K. 450

;

Sol,

K. 453

;

Si b,

K. 456

;

Re, K 537).

deux themes B, que nous designons par de la premiere exposition qui a lieu a Torchestre Bbis dans la deuxieme exposition, a Forchestre et au piano, ce qui donne avec le theme A, Fapparence de trois themes. La reexposition ramene successivement B et Bbis qui ne font plus alors qu'un seul theme (Concertos Ut, K. 467 La, K. 488 Ut, K. 503). D'autres

B

et Bbis.

B

fois,

se presentent

apparait lors

;

:

;

;

La coda du mouvement initial devient elle aussi plus importante Beethoven en fera une cinquieme division ou redeveloppement. Nous appellerons plus tard cette nouvelle forme, sonate quinternaire a deux ;

developpements.

Dans

les parties lentes

de

ses concertos,

Mozart prodigue des

tresors

317

d'inspiration et line richesse

thematique sans egale. Pour

du

la

premiere

fois,

lequel a un caractere chantant et peu ou pas de developpement thematique. Voici la melodie simplement exposee dans une forme unitaire (K. 467) le lied binaire a elles affectent les

formes

les

plus diverses

lied,

;

un theme

meme

A

ton

tres

developpe

A

A

:

simplement une seconde

et repris

(K. 537)

;

le lied ternaire

dans

fois

dans

lequel le

le

theme

deuxieme division etant libre ou comprenant un theme B A B A (K. 503 a un theme, K. 488 a deux le lied-rondo qui a la forme du rondo dans un tempo lent themes) 453 a un theme, K. 466 a deux themes, 451, 482, 491 a trois (K. themes) le Eed-rondo~sonate qui a la forme generale du rondo mais dont les themes A et B sont exposes d'abord dans des tons differents, puis reexposes dans le meme ton, comme dans la senate (K. 449) le lied-sonate binaire avec les themes A et B exposes et reexposes comme dans la sonate, A B A B (K. 271, 459). mais dans une forme binaire Beethoven aura puise dans ces multiples exemples une precieuse est repris

dans

la troisieme division, la :

;

K

;

;

legon.

Mais la grande creation de Mozart est le final en rondo-sonate, la forme est la meme que dans le lied-rondo-sonate, sauf le tempo, et auquel il donne une ampleur, une richesse remarquables (EL 271 et K. 482, avec menuet central, K. 459, 466, 467, 537, 595, K. 503 avec

dont

quatre themes).

Schema simple de K. 503

ABACDABA

Ut Dans

le

Sol

:

Ut

Fa Ut Ut Ut

la

cadre des concertos ou

general 1'importance d'une

les introductions d'orchestre

symphonic, Mozart a experimente encore

toutes les possibilites d'ecriture, deja esquissees par P. E. Bach,

entre

le

piano et Forchestre

ont en

un

pour creer

equilibre sonore, qu'il porte a son point

de perfection. Sa fecondite musicale qui tenait du prodige, s'est surtout manifestee les annees 1784, 1785, et 1786 il ecrivit alors parmi d'autres grandes compositions, onze concertos pour piano. L'annee 1785 seule vit naidans

;

tre quatre concertos qui sont des chefs-d'oeuvre.

Les senates de Mozart ne peuvent dans Fensemble se comparer ni a ses concertos, ni aux sonates de Haydn. Cependant, si Ton y inclut les sonates avec violon non obligate ecrites des Tage de sept ans, elles forment un appoint important Dans celles-ci, et sous Finfluence directe de Schobert et des pianistes parisiens, il adopte tout de suite le style de la sonate allemande, binaire d'abord, ternaire ensuite.

D'une maniere generale, ce sont les finals et les rondos, parfois rondos-sonates, qui offrent le plus d'ihteret tant au point de vue de Tin318

spiration que de la variete tonale, thematique et forrnelle.

composees a

sept, huit et dix

ans revelent non settlement

Les senates

la precocite

du

jeune Mozart, mais son etonnante maturite. Telle autre, ecrite au cours de la dix-septieme annee, etonne par la profondeur du sentiment et 1'expression anticipee

du romantisme naissant

Certaines pieces lentes, adagios ou andante, sont d'emouvants chefs-

De merne que

d'oeuvre.

de forme

dans

les concertos, elles

presentent des nouveau-

rondo lent a deux themes (Re K. 311), le rondo polytonal libre (Fa K. 533) et le rondo lent a trois themes (Sib 570). Les fantaisies et les rondos se rangent encore parmi les chefstes

:

le

K

d'oeuvre d'expression.

5.

-

J.

Jolumn-Christitiii Bmeh. FT.

Ch. Bach, designe

dres ou

il

comme

fonda avec Abel

le

WUhebn

Bach de Milan, vecut

Rust.

surtout a Lon-

des concerts publics. Artiste sensible,

il

influen-

ca Mozart plus par son abondance melodique que par sa science du travail thematique.

Son

style composite est italo-allemand.

L'ecole allemande est encore illustree par Friedrich Wilhelm Rust dont nous retenons certaines senates pour leur caractere, leur beaute Hoffmeister d'ecriture et leur note romantique qui annonce Beethoven ;

Schulz et Haessler qui ne (v. ce nom), parfois confondu avec Haydn ; manquent pas d'un certain caractere Abel, qui a de la grace ; Joh. ;

Christoph Bach, autre

eminent

et

fils

de Jean-Sebastien

bon pedagogue

;

;

Albrechtsberger, fuguiste

Hullmandel, Fasch, Kozeluch, Pleyel et

Wenkel. L'ecole frangaise

comprend

le pianiste

Edelmann,

varlet-Charpentier et Sejan, et le celebre harpiste

les organistes

Beau-

Cardon.

Citons de 1'ecole italienne, Turini qui possede une jolie ecriture pianistique

;

Boccherini, dont on peut jouer

senates ecrites avec violon non obligate

6.

;

au piano seul

les

charmantes

puis Cimarosa.

(Etwres pour Clavier.

Karl Friedrieh Abel 1787). (Cothen 1725 Gambiste et compositeur renomme, eleve de J. S. Bach, fonde a Londres avec J. Chr. Bach une societe de concerts.

lib

CONCERTO

orchestre (147). Allegro. Sonate L'orchestre themes. allemande ternaire a deux expose A, ensuite le piano

(PETIT) (Mib), avec

319

et Torchestre exposent

A en Mi b, puis B en Si b

A en ut, la Mib (135 mes.). SON ATE (Re) (La fa

rappel de

e

(50 mes.). Apres un leger reexposition a lieu avec B dans le ton initial de

e

II

SONATE

II

Andante

b

(Mib)

(si

do Re Re). Avec violon non

Mi

sol

si

obligate.

La). Avec violon non obligato.

(ut).

SONATE

II

B

Menuet

(Fa) (fa La Do Fa, au violon). Avec violon non obligato. (Fa). Tres simple mais tres gracieux, avec joli rythme.

SONATE

II

B *

(La) (Mi do

la Si la),

Avec violon non

obligato.

Allegro assaL Finale tres preste, d'une jolie ecriture pianistique. Imite de

par Mozart dans

tres pres

le finale

de

la

sonate

du meme ton pour piano

et violon. II

SONATE

(La) Op. 13, n 3 (La La sol La Si) (40). Avec violon non obligato, excepte TAndante.

b

SONATE

II

(Sib) (Si

fa

Re

si

Fa) (40). Avec violon non obligato. Arran-

ger quelques mesures. b

Premiere

Menuet.

partie.

Mate

Albeitiz

(Espagne

?

1831).

Cmpositeur espagnol.

SONATE

in B

(Re) (90). Sorte de zapateado ou danse ternaire espagnole

tres vive, fortement

rythmee des

talons.

Johaim G. Alhreelsherger (Basse Autriche 1736

1809),

Compositeur et grand contrepointiste, maitre de Beethoven.

m

FUGUE

b

(re) (4).

A

quatre voix. Sur

le

choral

Christus

ist

erstanden

.

Ecriture simple et claire. Variete tonale. Belle strette.

FUGUE

(Mib) (si si si Sol fa mi). A quatre voix et avec contre-sujet Belle ecriture. Joli developpement de fragments thematiques. Strette.

II b

4-

II a

+ FUGUE

(fads) (Fa mids Fa Sol do). Beau theme expose directement avec son contre-sujet chromatique. Beaux developpements et strettes.

Belle ecriture polyphonique et claviristique.

Johann

Clsrlsfiitii

(Leipzig 1735

Baeh

1782).

Le Bach de Milan. Fils de J.

S.

Emm. Bach

Bach, eleve de son frere Carl Ph.

Compositeur remarquable, travaille a Milan, puis a Londres ou Abel Concerts

et il

du Pere Martini. fonde

les

Bach-

.

I

CONCERTO 320

(Re) (206), V. Sonate en Re. Cette sonate fut arrangee

en Concerto par troduction, II

b

+

jeune Mozart, a Fage de neuf ans, qui y ajouta une in-

un interlude

CONCERTO (240),

le

(Re), op.

En deux

un n

et 7,

postlude. 3,

avec orchestra (re re re re Fa) (1768) Fiallemande a deux themes.

parties. Allegro. Sonate

nale en rondeau. II

b

+

CONCERTO

(Re), op. 13, n

2,

avec orchestre (Re la fa mi Fa) (4777)

(147). Allegro con spirito (lere partie). franc, caractere

dans

dont Mozart

la partie centrale.

Theme

A

assez imposant et ne se renouvelle pas

s'est inspire. L'interet

Andante. Assez important. Le piano qui propoune preponderance par la suite en traitant le

se le gracieux theme, garde

theme en

Finale d'allure tranquille.

variations legeres.

CONCERTO

Mib (Mi Mi Mi re Mi Fa), Cette sonate a ete arrangee en concerto par le petit Mozart, age de neuf

II

ans,

(Mib)

(206). V. Sonate en

en y ajoutant une introduction, un interlude et un postlude. (Mib), op. 7, avec orchestre (mi Fa Sol La sol) (1768)

CONCERTO

II

(147).

b

& Allegro di molto (lere partie). Sonate allemande quaternaire a deux themes, un des premiers exemples de ce genre deux expositions, d'abord a I'orchestre, puis au piano, developpement et reexposition. II y a deux the:

A

a 1'orchestre (au debut) et B, en Sib, au piano (13 e mes. de la lettre B). Le soi-disant developpement apporte des motifs nouveaux,

mes

:

mais aucun travail thematique. La reexposition partie de B.

B + Andante

e

(2

partie).

e

Allegro (3 partie). ture.

Un

A

et sur

une

Tres touchant et expressif. Jolie variation du the-

me. Coda exquise, repetee plusieurs

B *

se fait sur

Rondo d'un

fois puis

encore a la

fin.

entrain extraordinaire et d'une belle ecri-

deuxieme theme en ut n'apparait qu'une

fois

au centre (8 me-

sures avant la lettre B). I

b

+ CONCERTO (Mi) Poco

avec orchestre (mi Sol Si

Mi

mi)

(1760)

(240);

allegro (lere partie). Concerto italien dans lequel Joh. Christ

Bach

s'abandonne a sa veine melodique. Theme assez imposant et caracteristique avec des motifs expressifs intermediates. Partie tres developpee et d'une ecriture plus serree que ses oeuvres ulterieures, encore sous 1'influence de son frere Carl. Phil.

Emmanuel.

Adagio (La). Lied-concerto Final en rondeau po-

italien tres melodique. Partie tres developpee.

lytonal,

CONCERTO (Sol) (206). V. Sonate en Sol (Re do si la sol sol). Cette sonate a ete arrangee en concerto par.le petit Mozart, age de neuf ans,

II

en y ajoutant une introduction, un interlude

CONCERTO

II

(Sol), op. 7,

n

6,

et

un postlude.

avec orchestre (re Sol

si

Re

do) (1768)

(240). b

Allegro (lere partie). Concerto

italien.

Theme melodique

et climat

de

charme.

321

B

Andante (Ut). Lied ternaire d'une grande beaute dans sa simplicite

;

d'inspiration gluckienne.

b

Allegretto (final). Charmant.

CONCERTO

b

(La) avec orchestre (la Si Do Re Mi) (206). Allegro (lere partie). Assez important. Forme concerto italien, Theme caracteristique dont la tete est souvent repetee dans differents tons. De

b

grands episodes allongent un peu cette partie. Andante. Tres melodique. Le theme principal est en deux motifs I (au e e debut) et II (4 mes. de A, 3 temps). Le motif I revient dans differents

II

:

:

coupe par

tons,

B *

le

Allegro (final).

motif

Forme

:

II,

rythmique.

rondo polytonal tres vivant,

de bel-

spirituel et

le ecriture.

CONCERTO

II

(Sib), op. 13, n

4,

avec orchestre (Si fa re

si

Fa) (1777)

(147). b

-\-Allegro (lere partie). Sonate quaternaire avec

a Forchestre, puis au piano).

Theme A

deux expositions (d'abord

bien plante et tres varie, qui a bien

Mozart jeune homme theme B chantant et leger (51 e mes.). Le developpement, apres un leger rappel de A, expose des nouveaux

influence

;

La

motifs.

b

+ Andante

B

4-

reexposition de e

(2

partie).

Andante con moto (3 e

The yellow

ecossais

B

est tres variee.

Charmant partie). Variations delicieuses sur le chant national

haired laddie

.

Remarquez

la variation

syncopee.

Les senates de Joh. Christian Bach sont en general de style allemand ou de forme et de style senate allemande, sauf indications contraires.

SONATE

II

a

et fugue.

(dans

la

Theme b

fugue)

inverse et strette. Variete tonale.

Gavotte. Charmante, tres gluckienne.

SONATE

II

(ut) op. 17,

n 2

(sol sol

Do Do

si

be) (1777) (147).

Andante.

Allegro.

a

n 6 (sol Do Mi re do) (1763) (147). De beau style sous Finfluence paternelle et de Haendel et meme de Gluck. Le contre-sujet est fort developpe*.

(ut) op. 5,

Grave

* Prestissimo en forme binaire, tres romantique presque pre-beethovenien jeune. Le theme A debute par un appel passionne qui revient souvent en s'adoucissant parfois. Belle ecriture.

H

SONATE

(Re) op

5,

n

2

(Re Re Re Re do si) (147). Mozart enfant un concerto.

a ajoute des parties d'orchestre pour en faire b

Forme simple de sonate a deux themes. Theme B doux. Centre avec un autre motif. theme energique, Andante. Menue*. Allegro di molto.

A

assez

SONATE (Mib)

II

deux

un b

parties.

op 5, n4 (Mi Mi Mi re Mi Fa) (1763) (147). En Mozart enfant a ajoute des parties d'orchestre pour en faire

concerto,

Allegro (lere partie).

322

Themes

francs et caracterises. Sonate a

deux themes.

Rondo polytonal

melodique avec motif intermediaire plus

et

vif et qui

reparait.

SONATE

II

(Mib)

op. 17,

n 3 (mi

Si Si la sol)

(1777) (147).

En deux

parties,

b

+ Allegro + Allegro

assaL Senate a deux themes.

SONATE

II 'b

+

Theme B

(final). Petit rondo tres inspire

(Mi) op.

5,

n

5

(Mi

sol Si

si

de

majeur-mineur.

Scarlatti,

Mi) (1763) (147). Le theme B en

Allegro assaL Senate binaire a deux themes.

Si

(majeur)

reparait en ut ds dans la seconde partie Adagio. b

+

Prestissimo en rondeau avec motifs varies et de jolie ecriture assez

haydnienne. Ill

SONATE

b

parties.

(Sol) op. 5, n3 (Re do si la sol) (1763) (147). En deux Mozart enfant a ajoute des parties d'orchestre pour en faire un

concerto.

in b HI + II

SONATE SONATE SONATE

n 4 (La sol fa mi mi) (1777) (147). n 5 (do Re Mi Mi Mi) (1777) (147). (La) op. 17, (Sib) op. 17, n 6 (Mi re do si Fa) (1777) (147). (Sol) op. 17,

deux themes. Le theme A n'est pas reexpose. Lied binaire. Belle et noble ligne melodique, expressive. Belle ecriture sonore avec des suites de tierces.

b

-f

a

+ Andante (Mi b)

b

*

Allegro. Sonate a .

Prestissimo. Tres brillant. Belle ecriture.

Johami Christopli

Baeh

F.

1795). (Leipzig 1732 Le Bach de Biickebourg.

Compositeur fecond. II b

+ ALLEGRETTO CON VARIAZIONI (240). Sur La variation VI est un joli menuet je maman .

souabe, est deja

IX

et

XI

sont

Choix

lib b

SONATE

Ill

b b

la valse viennoise

!

vous

dirais-

;

les variations II,

a

la

VII,

jolies.

Theme,

variations

I,

II,

VI a IX,

XL

(Re) (218).

Andante.

+

Final allegretto. Joli et coulant. Jolie ecriture pour

Jean

J.

Abbeville 1734

+

FUGUE

(sol) (204).

les

deux mains.

Beauvarlet-Charpentier

Organiste remarquable a Ill b

Ah

la variation VIII,

ANDANTE (Sol) (114). MENUET (La) (114). RONDO (Ut) (129).

III b

n

:

un prototype de

Fair ;

Beau theme.

'

1794).

Lyon

et a Paris.

Ecriture simple et libre. Belles

modu-

lations et belle peroraison.

323

SONATE

I

(Sib) (42). Avec violon non obligato.

1805). (Lucques 1743 Celebre et fecond compositeur instrumental. Grand violoncelliste.

n

SONATE b

SONATE

II

b

Mi

(Ut) (do

* Largo. Doucement

(Mi

A

non

obligato.

elegiaque.

b) (sol

# Final (Rondo).

Sol Do). Avec violon

La

sol fa mi).

'

obilgato.

(en Mi b) charmant et coulant et B Des motifs secondaires et legers composent une

deux themes

(en ut) impetueux et

Avec violon non

vif.

:

A

structure interessante.

SONATE

II

do

(re Sol re

(sol)

si).

Avec violon non

obligato.

b $ Cantabile (2 e partie) (Mib), Melodie simple mais expressive.

B +

Du

Presto assai (final).

feu et de la vivacite.

Nouvelle sonate italienne binaire a deux themes.

n

SONATE

(Si b) (fa Sol

La

Si fa).

Avec violon non

-

obligato.

e b * Allegro final (2 partie). Nouvelle sonate italienne ternaire a deux themes, Tres vivant et bien ecrit Theme A, tres petulant, en trois motifs I :

(debut), II

e

e mes.) qui revient parfois et III (14 mes.).

(10 egalement en trois motifs

V

IV

e

expressif (20

mes.), II (motif

du theme A,

e

ici), (32 mes.) et VI (4 mesures avant les barres de reprise). motif VII suit immediatement les barres de reprise.

incorpore

Un

:

Theme B

Cantallos Compositeur espagnol.

IH B +

SONATE

(ut) (90). Piece piquee. Belle ecriture.

Carvalho (Portugal

?

1798),

Compositeur d'operas.

nib

'+

TOCCATA ET ANDANTE

(sol)

(215). Jolie ecriture. Andante ex-

pressif.

Padre Casanova (Prov. Barcelona 1747

1799).

Organiste a Montserrat.

HI

SONATE

(Fa) (90),

Domemieo Cimarosa (Pres de Naples 1749 Illustre

SONATES. CAHIER 324

1801).

compositeur d'operas, de renommee europeenne. CEuvres (89). I.

Ill b

+

N

1

(ut)

theme

N

Illb

2

+N

Ill

du theme, comme

8 (Ut).

N

9 (re). Gracieuse.

+N

HI

10 (Sib).

SONATES. CAHIER Ill b

in

+N +N

HI

b

Ill

B *

in

+

nib *

II.

11 (Sib). 12 (La).

N N

16

N N

18 (La).

Jouer plutot forte et rythme.

(la).

17 (Si b). Tres spirituel, vif et pique. Nouvelle senate italienne binaire a deux themes, reexposes tous deux.

20 (sib).

SONATES. CAHIER Ill b

par apres.

7 (ut).

#N b

est indique

il

6 (La). Expressif et gracieux.

+N

HI in in

N

b

pas reexpose.

(Mib). Expressive.

5 (sol). Expressive. Detacher legerement la premiere des trois cro-

ches Ill

Nouvelle senate itallenne ternalre a deux themes. Le second

4 (Sib).

N

Ill b

.

n'est

N

III.

(Fa). Vivant et tres leger. Notes repetees. Nouvelle sonate italienne ternaire a deux themes, reexposes tous deux. Theme A ( lere mes.) 1

;

theme

B

III (13 e

in

fa

HI

b

Ill Ill

B

+N

Ill Ill

N N +N # N *

B *

N

Ill

b

HI

#N +N +N

riies.

:

I

(13

e

e e mes.) et II (18 mes., 3 temps)

;

motif

apres les deux barres).

2 (re). Expressif.

3 (la). Jolie sicilienne.

4 (Ut). 6 (sol).

Grande expression

et belle ornementation

de

la melodie.

7 (Sib).

8 (Si b)

que.

nib

en deux motifs

De

(Perfida). Alerte et piquant. Quelques parties en jeu pi-

forme rondo

tonal.

10 (Re). 11 (Sol).

Du

caractere.

12 (La) (Gigue).

Croee Compositeur

in b

4-

SONATE

(sol)

italien.

(174). Jolie ecriture. Nouvelle sonate italienne ternaire

a deux themes.

325

F* (Paris 1759

Organiste II b

*

renomme a

AH CA IRA (VARIATIONS)

1828).

Descendant du grand Couperin.

Paris.

(225). Variations spirituelles sur le chant

revolutionnaire. Jolie ecriture.

Choix

:

Passer

4 e variation.

la

tie Compositeur II

B *

PASTORALE VARIEE bon(?) (75). Tres

joli

sous

le

nom

frangais.

de Mozart et attribue a de Cour-

theme. Variations charmantes avec fines cadences.

Belle ecriture.

Karl Hitters de 1799). (Vienne 1739 Compositeur instrumental remarquable,

CONCERTO

II

b

+Laihetto

lib +

(La) avec orchestre (1779) (138).

e

(2

CONCERTO

partie).

(Sib) avec orchestre (1779) (268).

Job. Friedr. Edelraamt (Strasbourg 1749

Un

1794).

des celebres pianistes parisiens, Partisan de la revolution,

il

perit

cependant

sur 1'echafaud.

SONATE

I

(ut) avec violon partie. Un

a

4-

b

+ Deuxieme

a

+

Premiere

non obligate (42).

certain caractere.

partie. Expressive.

Troisieme partie. Sonate allemande ternaire a deux themes.

Karl F. Fils

*

1800).

du compositeur instrumental de renom. Renove Moura'nt,

nB

Faseh

.

(Zerbst 1736

il

demande que

ANDANTINO ET VARIATIONS mant Les

variations ont

de

le

chant choral en Allemagne.

1'on briile tous ses manuscrits.

(Sol)

la fantaisie.

(138). Theme simple et charVariation 2, melodique var. 3, ;

coupee par de brefs eclairs, d'une ecriture originale Var. 4 en mineur avec belles harmonies Var. 5, tres brillante Var. 6, coulante ; sicilienne

;

Var.

1,

tres belle ecriture technique

aux deux mains, belles harmonies

chromatiques inattendues.

Choix

lib

:

Theme, Variations

MARIETTA ET VARIATIONS Choix

326

:

Variations

?

;

;

2 a 7.

(La) (138). Jolie ecriture.

1, 3, 5, 7, 8,

10, 11, 13 et 14.

SONATE

II

(Ut) (sol sol sol sol

Allegro. Court.

Do

si).

Adagio. Court.

b # Presto. Bcriture de legerete. Des notes repetees.

SONATE

II

b

+ Allegro re

(Fa) (do La

Do

sol

La Do).

moto perpetuo en triolets. Sonate allemande binaia un theme. Le theme est repris sur le cinquieme degre de re apres la di motto. Joli

barre de reprise.

Larghetto.

B +

II

d'Emmanuel Bach. La sol mi fa (Fa) (do Fa). b + Molto allegro. Coupe binaire. Presto. Assez original, inspire

SONATE

Andante. b * Presto. Sonate allemande ternaire a un theme. Ecriture vive et legere.

SONATE

II

(Si b) (fa fa Si fa ds fa ds Sol).

Allegro.

b

Adagio.

b * Presto,. Coupe ternaire ramassee. Ecriture tres alerte.

Claveciniste espagnol

CEuvres (90). Ill

+ SONATE

Ill

B + SONATE

(Ut). (ut).

Nouvelle senate italienne binaire a deux themes. Tres

Jeu pique. Tonalites et rythmes remarquables. Le theme B, reexpose en Mi b, module aussitot en ut, caracteristique.

III b

Ill b

HI Ill

b

+ + + +

SONATE SONATE SONATE SONATE

(fa).

Un

certain caractere.

(Lab). Curieuse modulation par enharmonie. (Sib). (si). Joli style et ecriture.

Polonais. Ill

POLONAISE

(Sib) (306).

(En Dalmatie

v.

1750

Organiste

Illb II b

ADAGIO SONATE

(sol)

1820).

(129),

(Sol) (129).

Joltasin

W* Haessler

(Erfurt 1747

Organiste prodige, de

m

v.

italien.

ALLA POLACCA

1822).

renommee europeenne.

(Fa) (222).

327

ALLEGRO ASSAI

aux deux

(Sol) (222), Spiritual et leger. Jolie ecriture

Ill b

-r

Ill

+ ARIETTA VARIEE (Fa)

mains alternees.

II

b

*

GIGUE (GRANDE)

RONDO

Ill

(Mib)

SONATE

II

b

Poco

(222), (22). Ecriture brillante.

(re)

(222).

(129).

(la)

Tres simple mais

allegro.

jolie expression.

Largo. a

* Presto

Grand

(final).

Du

caractere.

feu. Belle ecriture

les

technique pour

deux mains. Deja un certain romantisme.

SONATINE SONATINE

Ill

HI a

-f

b

+ Final.

(Ut) (138) et (128). (re) (138) et (128).

Presto. Caracteristique. Belle ecriture.

SONATINE

Ill

Joli

(Fa) (138) et (128).

rythme.

SONATINE + SONATINE * SONATINE

Illb *

(Sol)

HI

(La) (138) et (128).

Ill

b

(138) et (128). Tres simple et charmant

(Sib) (138) et (128). Charmant et

leger.

Adagio touchant

Joseph Haydn (Autriche 1732

1809).

Eleve de Porpora. Travaille avec un orchestre a sa disposition chez les princes Esterhazy. Cree genialement la symphonie classique. Donne des conseils a Beethoven, a Londres comme un prince. II

b

-f

CAPRICCIO

(Sol) (1789). Sorte de rondo polytonal sans

Le theme unique

est populaire

drais qu'il fasse nuit la,

si,

Ut, Fa,

sol,

longue et supporte

IB

#

). II

Sib,

:

revient dans les et

il

forme

Ich wollte es war Nacht

stricte.

Je voutonalites variees notamment en

est parfois developpe.

(

L'ceuvre est trop

une coupure,

CONCERTO

(Re) avec orchestre (1782) (147). Cette ceuvre exquise beau concerto dans le style moderne de Fepoque. premier Allegro. Curieux compromis entre le concerto italien polytonal et la

est le

forme sonate quaternaire a un theme et a deux expositions, une a 1'orchesune au piano. Le theme est en quatre motifs I (lere mes.), II (2 e

tre et

:

e mes.) qui revient assez developpe, III (12 mes.) et

IV (31 e

mes.) qui

Le motif V (5 e mes., avant Tentree du piano) Un motif VI (28 e mes. de Fentree du piano) re-

est repris plusieurs fois.

forme une petite coda.

beau developpement Malgre la forme hybride, une variete remarquables. Larghetto. Penetrant et inspire. Le second fragment du theme (notes repetees) fait Tobjet d'un beau developpement vient transforme dans le cet allegro a

Rondo

une

vie et

alTongharese, a trois themes tres differents, veritable nou-

Mozart Theme A vif et legerement melancolique. La tete du theme

veaute, qui sera reprise et amplifiee par

gai,

C

A

au rythme 328

agreste,

B

e,st

constamment developpee, ce qui amene une grande variete a

la reprise

thematique.

CONCERTO

II

(268). (Euvre interessante, senates de la rneme epoque.

avec orchestra (1771)

(Fa)

mais loin de valoir

les

Allegro de forme senate a deux themes. est reexpose apres le

b

I

b

developpement

Andante. En style severe. + Presto. Tres alerte. + CONCERTO (Sol) avec

Le theme

et avant le

B

en Ut (a

la lettre

E)

theme A.

orchestre (1783) (138). OEuvre aimable et va-

entre la forme concerto italien et la forme sona-

Compromis un theme. Grand fractionnement thematique imite de C. Ph. Emm. Bach. Theme en deux motifs: I (lere mes.) et II (9 e mes., 4 e temps); riee. Allegro.

te a

Differents motifs: III (14 e mes. apres Tentree

point d'orgue),

me

V

e

(5

e (18 mes. apres

Adagio.

gue).

polytonal fort

mes. apres

le

De

le

point d'orgue),

1'ampleur, surtout a la partie solo.

joli et tres alerte

dans lequel

Emm. Bach qui-vivait DIVERTIMENTI. Voir a Senates. B + FANTAISIE (Ut)

piano), IV (apres le VI chantant et ryth-

e point d'orgue) et VII (25 mes. apres le point d'or-

spire par C. Ph.

I

du

(v.

le

theme

Presto,

Rondo

est developpe. In-

encore a ce moment.

1789). Charmante oeuvre en forme de rondo-sonate,

forme deja employee auparavant par Mozart. Les themes A et B sont exposes dans des tons differents, puis reexposes dans le merne ton. Le theme B reprend les premieres notes de la cinquieme mesure du theme A. Celui-ci est developpe

dans divers tons avec une grande variete et de

jolies surprises tonales.

nib

MENUET DU BGEUF

(1789) (225). Arrange d'apres 1'orchestre par

Fauteur.

HB

PIECES (DOUZE PETITES)

(1790) (258).

N N N N N N

3 (Ut). Sur un theme de symphonie. 4 (Re) et N 5 (Re). Gracieux.

tot

un

1

(Sib). Tres gracieux.

2 (Fa). Spirituel avec

joli

rythme.

6 (Re). Tres vif. 9 Menuet (Re). Type parfait du menuet pompeux, joli

laendler

le trio etant plu-

(valse allemande).

N

laendler danse qui, par 10 Menuet (Fa). Plutot un Beethoven et surtout Schubert souvent Mozart, spira

N Ill

m

,

11 (Fa).

+ RONDO

N

la suite, in-

12 (Ut).

(La) (190).

(Divertimento ou Partita) (Ut) (do Mi Sol Do do) (avant 1765) (147). Style nouvelle sonate italienne a un theme.

SONATINE

:

HI b

SONATINE

(Divertimento) (Ut) (Sol Sol mi Sol Sol Do) (avant 1765) de style nouvelle sonate italienne ternaire. Jolie reexpoAllegro (147).

329

dans

celui-ci plutot

le style

allemand

SONATINE (Ut) (do Re Mi) (1766) (221). Nouvelle senate italienne. -f SONATINE (Ut) (sol Do si Do Re) (1767) (221). SONATE (Ut) (sol Do sol) (1767). Senate pour piano et violon, mais

HI Ill

n

le I

Menuet. Charrnant,

Andante. Charmant et pimpant.

sition variee.

violon est

non

obligate,

SONATE

(Ut) (do Mi Sol mi Do) (1773). B + Allegro de forme senate a deux themes, d'apres

le

rneme rythme.

Joli

developpement. Adagio. Assez ample.

B + Finale. B

initial

Forme

Plein d'imprevu rythmique.

SONATE Allegro. A

I

senate a un theme.

(Ut) (do Mi Sol Sol Sol) (1780). deux themes. Tres alerte et spiritual. Predominance du rythme

du theme

A. Joli developpement inattendu apres la reexposition de

A. b

Adagio. Chantant

SONATE

II

b I

-f

(Ut)

Andante (lere

B * SONATE

Final.

(sol sol

partie).

Charmant.

Mi do

si

Sol) (1789).

Quelques beaux accents.

(Ut) (Do sol mi

La

theme. Exquis de legerete. Surprises

theme A.

de forme senate a un Beau developpement du rythmiques.

re) (1791). Allegro

Adagio. Expressif. Belle ecriture musicale.

Final. Spirituel

et rythmique. I

B + SONATE

(Ut) (do Sol

Do Mi)

(1796), D'apres le Trio.

Le

violon et le

peu pres non obligato (facile a arranger). Allegro de forme sonate a deux themes. Ecriture tres avancee pour 1'epoque. Deve-

violoncelle sont a

Andante (La). Suave et de modernite

loppement surprenant de beaute.

Final. Extraordinaire d'esprit et

admirable.

Depasse

les

H B + SONATE

d'ecriture d'ecriture.

premieres compositions de Beethoven de cette epoque.

(Ut) (sol

Do Mi

Adagio pastorale

Sol

mi do) (40 A).

A arranger d'apres

le Trio.

et vivace assai.

ttfi /

r C8~.^

Courte introduction dans rapide qui reprend

Clementi.

Le theme

le

B

theme debute

le

climat de Schobert, suivie d'une partie

lent avec grande simplicite, presque a la

comme

A, puis continue tres varie.

Beau

developpement dans lequel le ton s'eleve en puissance. Belle rentree variee de A en majeur-mineur. Molto andantino d'un charme simple. Tres melodique. Finale. Presto d'un esprit gamin delicieux. Sonate a deux themes avec quelques accents vigoureux au theme B. Charmant

developpement thematique.

330

I

SON ATE

(Ut) (Do Do sol Mi Mi). A arranger d'apres le Trio (Editions Adagio courantes). (Euvre specialement pour des pianistes pen avances.

b

e allegro. Sonate a deux themes fort developpee. Andante. A jouer le tempo indique. Sorte de rondo avec, au centre, un adagio plaintif et, plus loin, un allegro, pour terminer par le theme initial

dans

II

B *

SONATE

Mi Mi

(ut) (sol

re

si

A

be) (40 A).

arranger d'apres la Sonate

avec accompagnement de violon et de basse. Andante. Theme en mineur en majeur suave avec variations d'une charmante ecriture.

expressif, puis

du style de Haydn. de noblesse. Beau developpement im-

Allegro spiritoso. Populaire et tres caracteristique

Theme B

dans

grave et plein

le

du theme initial (A). (1771). La premiere grande

portant et varie I

A + SONATE

(ut)

senate

du

maitre.

Moderato.

Deux themes

A

:

simple et profond,

B

consolant (15 e mes.) et se

terminant par cette belle cadence melodique. Admirable petit developpement du theme A, qui amene une grande intensite sonore et expressive. Reexposition de A varie, emouvant dans son chromatisme. Finale. D'expression inquiete et deja Andante. Reposant et expressif.

romantique. Belle peroraison. I

SONATE

aA

(utds)

(1780). Moderato dans lequel tous les motifs sont

amplifies ce qui presente plus d'interet qu'un developpement par simples repetitions. Centre moins interessant Belle reexposition.

Scherzo.

Menuet. Belle interpretation melancolique. Trio suave

Fraicheur.

en.

Utds.

SONATE SONATE

HI b II

b

+ Final

(Re) (Divertimento) (la Re la fa La (Re) (re Fa mi Sol Do) (1767).

Presto leger et

vif.

Le theme

A

fa)

(1763) (147).

presente une coupe curieuse de

cinq mesures.

SONATE

I

(Re)

B * Moderato. Une la personnalite

expressive

:

A

(la

Fa

la Sol la

Fa) (1767).

des premieres oeuvres de piano dans laquelle se manifeste

de Haydn. Deux themes d'une grande variete rythmique et (au debut) et B (mes. 19). Beau developpement des deux

themes.

B +

Final. Tres alerte et piquant.

SONATE

I

(Re)

(la

Re

la fa Sol

miX

(1773). Existe egalement avec vio-

lon (non obligato). b

Adagio. Jolie phrase, s'enchainant au Final. Jolis rythmes syncopes.

331

SONATE

Ib

Andante

(Re)

(la

Re Fa La

fa)

Menuet

(re) expressif.

(1778). Allegro. charmant.

Theme

original.

IB % SONATE

(Re) (Re re re re Mi re) (1780). Allegro d'un grand brio. Les deux themes ont une expression vive. Adagio court mais d'une grandeur emouvante. Ties belles harmonies. II s'enchaine au Final, rondo a trois

B

-f

(Re) (la Re Re Re) (1784). Andante (lere partie). Theme dont le rythme est repris et varie a avec une ingeniosite surprenante. Prefigure, a un certain moment,

me II

themes, tres enleve.

SONATE

II

B

du premier

initial

SONATE deux

1'infini

le

the-

allegro de Top. 106 de Beethoven.

(Re) (re Mi Fa Re la fa, sans les appogiatures) (1795) en Andante en rondo. La seconde moitie du theme A avec ses

parties.

octaves liees (mes, 11) prefigure le style de Schubert dans ses senates de piano. Plus loin, des tierces audacieuses.

Finale.

Une ombre

qui passe.

Joli chromatisme. Prefigure Beethoven.

SONATE

I

(Re) (La

fa

Re Re do

Fa).

A

arranger d'apres le /Trio des

editions courantes.

b # Andante. brisees

A

Theme

et variations gracieux.

Une

variation avec des octaves

aux deux mains.

Andante

(re). Sorte

de

sicilienne d'une expression

touchante et

meme

profonde par moments.

B + Allegro rentree

Theme

assai.

du theme en

simple avec beau developpement Remarquons la Si,

par equisonnance apres ^affirmation

du ton de

Mib.

SONATE

I

(Re) (Un accord, puis Fa mi Sol fa Si). A arranger d'apres Trio (Editions courantes). Allegro. Theme A melodique dont la cellule engendre le theme B et qui :

le

B +

est

constamment developpee.

Jolie

coda staccato qui est rappelee dans

le

developpement

A B

Andante. Simple et tres expressif avec d'admirables harmonies. Allegro

ma

dolce dont le

titre est

un programme. Ecriture

tout

chatiee

et expressive.

I

SONATE

(re)

(la

Re Fa mi

Sol fa) (40 A).

A

arranger d'apres la So-

nate avec accompagnement.

Molto andante.

.-.

Theme en mineur riations.

332

expressif et en

rr* I

majeur suave avec de belles va-

B +

Cantabile, adagio

ma non

De

troppo.

une extreme legerete

la grace et

d'ecriture.

B * Finale avec II

B

-f

vivace. Sonate a

tine belle ecriture

SONATE

(Mi b)

un theme, simple mais constamment developpe

polyphone,

Sol fa

mi

re do) (1789) (40 A).

A

arranger d'apres Sonate avec accompagnement. Allegro moderate. Sonate ternaire a deux themes. Tranquille et expressif, avec joli developpement. Tempo (si

la

di Minuetto. Lied ternaire developpe d'un

A est tres varie. Theme B melodique. SONATE (Mib) (mi La Do si la sol)

I

charme

(40 A),

tranquille.

A

Le theme

arranger d'apres la

Sonate avec accompagnement. AB-f Allegro moderate.

out

Partie importante.

Theme

d'une certaine puissance dans

B

Poco

Des

tierces.

adagio. Simplicite et charme. Jolies suites harmoniques .avant la

rentree

B *

noble et beau developpement thematique les tonalites variees.

du theme.

Finale allegro. Spirituel et preste.

Beau developpement thematique mo-

dulant.

SONATE (Mib)

(mi La

sol fa

mi

re).

A

arranger d'apres le Trio (Edi-

tions courantes).

BA+

Allegro moderate. Sonate a deux themes, tres developpee avec ampleur. B issu de la cellule de A se poursuit admirablement en mineur.

Le theme

BA* Andante con

mote. Simple mais belle ecriture legere, moderniste. S'en-

chaine au final d'une maniere admirable.

B *

D'un beau rythme. Admirablement developpe, et pre-beethovenien par moments. Preste.

SONATE (Mib) (Un

accord, puis

:

Si

mi Do

fa).

A

arranger d'apres

Trio (Editions courantes). Poco allegretto. Lied-rondo developpe, vaAndantino et innocentemente. Simple et suarie et de belle ecriture. le

ve,

dans

le

ton eloigne de

partie a la suivante.

Si.

Une

belle modulation pour enchainer cette

Finale. Presto assaL Delicieux

Beau developpement accompagne de simples gammes

de verve

et

legere.

avec de beaux

rythmes.

n

SONATE la

(Mi b) (Mi si Do si la Sonate avec accompagnement.

sol)

(1786) (40 A).

A

arranger d'apres

333

BA f

Allegro moderate.

J tf

w ~~

P~

^

^-*~-4-Z

J

On

-0

^^1

fr

'^ cette

peut prendre

partie

de Mozart!). La

(l'Aperto

HV

75

T

parfois avec un sens moderniste

et

dans un mouvement tres allant

du theme

tete

initial est tres

developpe,

de belles modulations.

B % Presto. D'une vivacite extreme. Belle ecriture, beaucoup de notes repetees. IB + SONATE (Mib) (sol Si sol. La Si) (1766). Moderate. Charmant, simple, varie. les

nale.

lib +

Plan de sonate extremement simple. Le centre ne rappelle pas FiAndante. Important Jolie ecriture contrapuntique.

themes.

Tres

alerte.

SONATE (Mib)

IB + SONATE (Mib) Theme

sol

surtout de

II.

tion a la 3

e

La

(Si sol

A-I (au debut)

Menuet

-II

fa Sol). Allegro. e

(4

Si)

mes.). Tres

Finale.

Gracieux.

variation qui est plutot

joli

En

Deux themes

assez

vifs.

developpement de I et variations. Jolie modula-

un beau developpement du theme.

SONATE

I

I

La be

(1773). Existe aussi avec violon Menuet. Court et charmant. (non obligate). Moderate. Jolie ecriture.

(Mi

B #

(Mi b) .(Mi si la la sol) (1780). Allegro a un theme. Charme et legerete exquise propre a Haydn,

a

Adagio. Pathetique.

b

Menuet. Pompeux.

B *

absolument

inimitable,

SONATE

(Mib) (sol Si la Do si) (1790). Allegro de forme sonate terun theme. La coda a la reprise (avec ses notes repetees et ses tierces) est admirablement developpee plus loin, aussi bien que le theme A. Adagio. Un des plus beaux adagios de Haydn atteint au pathenaire a

;

tique dans le

developpement

Menuet

Style ferme

;

beau

trio

en mi-

neur, prefigurant Schubert.

'SONATE (Mib) blesse et

(mi Sol Sol La) admirablement conduite.

(1798). GEuvre d'une grande no-

Allegro de forme sonate a deux themes.

Le theme

A

est

en deux

beau chromatisme (10 e mes.). motifs majestueux e Motifs III, contrepointe (20 mes.), qui revient avec d'autres notes mais avec le meme rythme et IV, motif en triples croches (24 e mes.), qui repae rait egalement. Le theme B, leger et aile, est aussi en deux motifs V (27 :

I

(au debut) et II d'un

:

:

VI (29 e mes., 3 e temps). Dans cette exposition a-I revient constamment Magnifique developpement dans lequel les differents motifs mes.) et

reviennent toujours varies b-V, IV, III, a-II, IV, V, a-II, dans cet ordre delicieusement fantaisiste et avec une grande variete tonale. :

334

Adagio (en Mi). Lied ternaire. Bcrit dans cette tonalite audacieuse que Beethoven lui-meme a rarement risque employer. Noble et expressif. Beaute melodique et ecriture admirables. Final. Alerte et spirituel et parfois frenetique avec son

Forme

tinu.

:

rythme con-

senate a un theme. Developpement admirable de diffe-

rents motifs.

b

SONATE (Mi) (Mi mi Sol La Moderate. Adorable tranquillite.

b

Menuet. Charme.

II

II

I

Si) (1767).

B ^ Final Grande vivacite. b + SONATE (Mi) (Mi si Do si la) (1773). Allegro. Du charme. Menuet (final). Du charme. Jolie tranquillite. b

4-

SONATE

(Mi)

Allegretto.

SONATE

I

(Mi)

mi) (1776). Moderato. Douceur et legato. Final Tres alerte.

(Si la sol fa

Beau

Andante.

style severe.

Mi Fa

(si

Sol La) (1797).

A

le

arranger d'apres

Trio

(Editions courantes).

B + Allegro. Admirable pagne par du

musique. Exemple interessant de chant

staccato,

harmoniques et

done du piano

non plus du

et

lie

clavecin.

accom-

Audaces

tonales.

a

Allegretto. Cette partie developpee commence par un solo de clavier. C'est un aria instrumental selon 1'ancien style et qui a du caractere.

B +

Finale allegretto. Rondo. originale

Theme

simple et coulant qui se deroule de fagon

en employant Tequisonance

et

un

leger

developpement du theme

initial.

II

A *

SONATE

(mi) (Sol reds Mi) (1778), CEuvre assez courte mais pardont les trois parties font un tout. Presto. Forme sonate a deux themes : A (au debut) inquiet et B (apres le point d'orgue), en Sol, plus

faite et

calme.

:

Beau developpement du theme

A

puis, apres la reexposition,

beau

developpement de la petite coda. Adagio. Delicieuse expression. Finale en rondo, d'expression inquiete.

SONATE

I

(mi)

(Mi

si

Sol reds)

(1788).

A

arranger d'apres

le

Trio

(Editions courantes).

BA+ Allegro

moderato. Sonate a deux themes, d'un grand style ample.

A

de grand caractere, theme loppement des deux themes.

B Ba

B

Andante. Tour a tour gracieux -f-

Presto.

Rondo

tres alerte.

plus leger et gracieux.

Theme

Tres beau deve-

et profond.

Tres beau developpement rythmique avec, par

moments, de Pampleur. I

SONATE (Fa) (do Fa La fa fa) (40 A). A arranger d'apres la Sonate avec accompagnement. B % Allegro. Simple mais plein de finesse. Joli theme de coupe curieuse. Belle ecriture.

B

-f

Minuetto. Extreme finesse et legerete. Bien imiter les pkzicati du violon

dans

les petits

accords arpeges.

335

B * Thema, adagio

finale.

Joli

theme cfune coupe

interessante. Variations

tres jolies et d'une fine ecriture.

SONATE

II

A

(Fa) (Fa do Fa La fa Sol) (40 A).

arranger d'apres la So-

nate avec accompagnement

B #

Allegro.

Theme B +

Theme B

A, beau et franc, a la Haydn.

Beau developpement du motif de la coda. tempo di minuetto. Rondo-sonate tres

Finale,

gracieux et leger.

gracieux, a

deux themes qui

donnent une certaine importance a cette partie-menuet.

SONATE

II

(Fa) (fa La Si

Do Do Do Fa)

(40 A).

A

arranger d'apres

la

senate avec accompagnement.

B #

Vivace.

Tres alerte avec beau developpement des deux themes et rentree exquise

BA

Tempo de

A.

di minuetto. C'est le

menuet eleve a

*

la

hauteur d'un chef d'ceuvre

en mineur.

sensibilite, surtout la partie

SONATE (Fa) (Divertimento) Nouvelle sonate italienne.

Ill

IB

du theme

(Fa

la

Do

si

Re

do)

(1766)

(147).

SONATE

(Fa) (Do la fa La fa mi) (1773). Chef d'ceuvre de grace, d'esprit et de sentiment. Complete dans ses trois parties. Allegro de forme sonate a deux themes A rythmique et B (Ut), leger et aile, avec :

une pointe demotion. Charmant developpement de A par fragments. Adagio. Tendre, melancolique et touchant Belle ecriture et belles harmonies.

SONATE

Final Tres preste et spiritual Joli jeu thematique. (Fa) (Fa do do do) (1776). Appartient a une epoque feconde

en symphonies d'orchestre et sonates pour piano. * Moderato. D'une originalite exceptionnelle et pleine de surprises, cette A rythme et B leger et aile. partie est de forme sonate a deux themes :

Developpement thematique de rappeles.

+ Andante. 336

Belle ecriture.

qualite,

dans lequel

les

deux themes sont

B + Menuet Rythme

SONATE

II

original

(Fa) (de

avec un

trio ravissant

Re Mi Fa 'Sol)

en mineur.

(1788).

+ Moderate. b b

Larghetto. Expression touchante. Jolies harmonies, -f

Final Alerte. Curieuse coupe thematique.

SONATE

I

(fads) (do

Re do Mids Fa)

(1796).

Trio avec violon et violoncelle non obligate. de violon a a j outer dans 1'adagio. a

* Allegro. Belle

ment dans un quatuor a (trio)

SONATE SONATE

in b

H b b

d'expression. Get adagio a ete utilise egale-

persistant dans

un

style severe.

b

centre

(Sol) (Divertimento) (re Sol (Sol)

(Re

si sol

Re

si

Re) (1766) (147).

Sol) (1766).

4-

Finale. Alerte. Joli jeu thematique.

SONATE

(Sol) (si

Do Re

sol sol)

(1780). Allegro.

mes. Bien charmant Jolie ecriture.

mo. Fin, -f

B *

Rondo

SONATE

II

(Sol) (sol sol

La

re

Mi Fa)

Allegretto. Jolies variations sur

Presto.

Adagio.

De

Rondo a

1'ampleur.

trois the-

Prestissi-

tres leger.

SONATE

II

(206).

Menuet. Charmant.

Allegro.

B *

B

Beau

diese.

SONATINE (Sol) (sol Si sol Si sol Do) (1767) SONATE (Sol) (re Sol La Si Do Re) (1776).

II

II

n'y a que quelques notes

II

+ Allegro (lere partie). Jolie ecriture. + Adagio. Simple et charmant.

Ill

b

le

cordes.

+ Final-Menuetto. Rythme en Fa

arranger d'apres

Modulations hardies,

ecriture.

A ^ Adagio (Fads). Admirable a

A

A + Moderato

tres varie et

(sol)

(re

Mi

(1784),

En deux

parties.

theme double, majeur-mineur.

admirablement ecrit

re Sol) (1786).

ecri(lere partie). Belle expression,. beau chromatisme et belle

ture musicale. b

Allegretto.

SONATE

I

(sol)

(re Sol fa ds Sol

La

Si)

(40 A).

A

arranger d'apres la

Senate avec accompagnement

AB#

Andante.

Theme

plein de

charme en mineur, puis suave en majeur avec Le Presto qui suit est une variation

variations d'une belle ecriture.

dans un tempo rapide d'une ecriture

travaillee.

337

B # Adagio ma non

troppo. Belle ecriture de tendance moderniste. Expres-

sion gracieuse.

en octaves, d'expression inquiete et pre-romantique. Beau developpement varie. Le theme est repris en majeur et termine la partie en gaite. B * + SONATE (La b) (La mi Do si si la) (1789). A arranger d'apres le Trio de courantes). Allegro moderate. Lied-sonate a un theme plein

B *

Theme

Presto.

(Editions

Adagio (en Mi). Si, puis beau retour en Lab. Rondo vivace. Spirituel du violon a transcrire au clavier. et leger. Beau developpement sur le rythme initial. SONATE (Lab) (Mi do La La) (1786). Existe egalement en senate

grace.

Modulation en

Belle phrase

II

pour violon en Sol. * Moderato. Fin, coulant. B Menuet. Une simple perfection. b * Rondo. Charmant Tres belle ecriture,

b

SONATE

I

B *

Allegro.

(Lab) (la Mi re re do) (1786). Forme senate a deux themes. Theme

plus Developpement A + Adagio (Reb). En style polyphonique Beau developpement apres la reprise.

B *

chantant,

B

coulant et

expressif d'une

belle

ecriture.

Finale.

SONATE

III

A

tres simple. Belle ecriture musicale.

vif.

(La) (La Si

Do Re Mi)

(1763). Style nouvelle senate

ita-

lienne.

SONATE

II

(La) (la

Do Mi

re

do

si)

(1773). Existe aussi avec violon

(non obligate).

B

4-

b

Theme en cor de chasse. Charmants developpements. Menuet Le theme est traite al rovescio ou a Tecrevisse c'est-a-dire,

Allegro.

le

theme revenant sur

ses pas.

Finale.

SONATE

(La) (mi Fa mi re Mi do) (1776), Les trois parties de cette sonate s'enchainent, a 1'imitation de certaines senates de C. Ph. Emm.

II

Bach. b

-f

b

Allegro.

Charmant

et pittoresque. Plusieurs imitations

Adagio.

A

arranger d'apres

alerte, spirituel et original. Ecriture et

developpements

SONATE

II

la

ab

(La) (La mi Do Re Mi re) (1786) (40 A). Sonate avec accompagnement.

+ Adagio. Une

B &

Vivace.

de cor de chasse.

Menuet

certaine suavite.

Theme

egalement interessants.

SONATE

I

(La) (Trois accords, puis:

d'apres la Sonate avec

BA+

Mi do

Allegro moderato. Belle ecriture travaillee. belles et surprenantes modulations.

338

la

Fa) (40 A).

A

arranger

accompagnement.

Beau developpement avec

B + Andante. Melancolique. Ecriture puis reprise du theme initial avec b

-f

Allegro. Public a part

interessante. variations.

RONDO

comme

Theme majeur au

Se

relie

au

centre,

final.

(en La) pour clavier

(v.

a ce

titre).

SONATE

HI

fa

sol

(La

(la)

mi

(1767). Style: nouvelle sonate

re do)

italienne.

SONATE

I

(Sib) (Fa mi re

si

A

Do).

le

arranger d'apres

Trio (Edi-

tions courantes).

B +

deux themes. Ecriture

Allegro. Sonate a tres

chromatique dans un grand

B ^ Andante gauche

cantabile.

seule, puis

tres variee et

developpement

style.

Beau theme expose dans

le registre

constamment varie dans une

grave a la main

extremement

ecriture

legere.

B +

Finale allegro.

Un menuet

SONATE

II

Allegro moderato.

B

un beau

Sol La) (1786) (40 A).

(Sib) (si Sonate avec accompagnement.

la

B +

plein de grace avec

Re Fa

inspire

B + Tempo

Theme A

tres allant (P

Aperto

d'Emmanuel Bach. Developpement

di minuetto. Delicieux morceau.

tres

trio

A

en mineur.

arranger d'apres

de Mozart). vivant ,

Theme

Expression pleine de finesse.

Ecriture tres legere.

SONATE

II

b

a

(Sib)

(si si

Re Re Fa Fa mi Fa)

(v.

1763).

Moderato. -f

Largo. Belle expression et belle ecriture.

Menuet avec un

b

SONATE

II

II

(Sib)

joli trio

(si si

en

si b.

Re Re Fa Fa

Belle legerete.

Moderato (Menuet).

SONATE

(si

(Sib)

Do Re Mi

Si la)

(1767). Bipartite. Allegro.

Joli style.

Fa) (1767)

(22, Vol. III). Style

:

nou-

velle sonate italienne. II

B

-h

SONATE me

(Sib) (Si

la sol fa

sonate a deux themes.

mi) (1784).

En deux

parties. Allegro. For-

Beau jeu rythmique. Theme

A

varie en trois

temps) theme B e e en tres important, d'abord IV rythmique majeur (20 mes., 4 temps), V e e melodique en mineur (25 mes.) et VI a nouveau en majeur (35 mes.), motifs

:

e e I (lere mes.), II (6 mes.) et III (8 mes., 3

leger et souple, puis la coda

VII (2 mes. avant

les

;

deux barres). Le theme

B

a plus d'importance que le theme A, idee que Beethoven reprendra en Famplifiant La petite coda VII est reprise aussitot dans le beau deve-

loppement (Mozart en fait de VIII (16 e mes., 3 e temps, apres II

A +

SONATE

(si)

meme les

dans

la

Sonate en

deux barres).

Re

6/8). Motif

Finale. Belle ecriture.

(1776). D'un beau style severe et express*! Allegro. Style

Menuet. En majeur avec beau trio Final. Dramatique et de grande force rythmique. en mineur. SONATES (TROIS), publiees sous le nom de Haydn, sont rendues a

impressionnant et dramatique.

Hoffmeister

(v.

a ce nom).

339

VARIATIONS SUR UNE ARIETTE (Mib) UNE ARIETTE (La)

I

Ib + VARIATIONS SUR

charmant. Les variations ne suivent pas ,

dialogue entre la basse et

5, joli

chantante a la basse

Theme

Choix: I

;

:

le

le

soprano

1

a

(1771) (128).

(1771) (128). Joli theme theme a la lettre. Variation ;

Var.

8, spirituelle

;

Var.

9,

Var. 11.

Variations:

6, 8, 9,

11, 12, 15.

A * VARIATIONS

(ANDANTE ET) (fa) (v. 1790). Un des chefs d'ceuvre pianistiques de Haydn. Cest une merveille depression et d'ecriture, Un theme

surclassant les variations de Mozart.

double, en mineur et

ma-

mineur depression inquiete et profonde, le majeur plus repose. En general, le theme est suivi de pres, mais avec quelle variete rythmique, et meme expressive. Le rythme pointe domine Texposition du theme en mineur et reparait a la fin, developpe, atteignant une verijeur alternes

:

le

table grandeur. Les variations mineures sont profondement touchantes et les II

majeures ont une extreme delicatesse.

B * VARIATIONS nelles,

(THEME ET)

depart belliqueux et spirituel

Choix

:

;

Theme. Variations

VARIE (ROXELANE, AIR)

II

(Ut) (1790) (117). Variations traditiond'ecriture. Variation 3, belle par son

mais d'une grande legerete

var. 5, s'ecarte :

a

1

du theme en

beaute.

3, 5, 6.

(1777).

Franz A. Hoffmeister (En Bade

17541812).

Compositeur et editeur de musique a Vienne.

SONATE

II

b

4-

(Ut) (266). Pulbiee sous

le style

de Haydn,

Menuet Tres

b -I-

n b b

(Re) (266). Publiee sous

le

(La) (266). Pulbiee sous

le

Andante (2 4-

haydnien, mais charmant.

Finale.

SONATE 4- SONATE

II

nom de Haydn.

le

Allegro. Partie assez developpee et bien construite. Simple et inspire par

Finale.

e

partie). Plein

Rondo

nom de Haydn, nom de Haydn,

de grace,

tres alerte et joyeux. Belle ecriture.

Mcolas

J.

Hullmandel

(Strassbourg 1751

Eleve de C. Ph.

H b

+

II

(Re)

Adagio.

Finale.

SONATE

(Mi b)

Andante (2 e

b

b

SONATE

4-

e

(v.

340

Excellent pianiste.

1787) (107).

(sol

La

Si Si Si) (42).

partie). Expressif avec

Allegro (3 partie).

1823).

Emm. Bach a Hambourg.

de

Avec violon non

jolis

chromatismes.

obligate.

A. Kozelneh (Autriche 1748

1818).

Pianiste et compositeur instrumental fecond.

SONATE

II

b

+

(Lab) (107).

Variations, Ecriture technique pre-beethovenienne 3es variations

4

du

debut, surtout dans

et 6.

Godofredo G. Krebs Compositeur allemand.

SONATE IV

HI

(Mi

b).

b -{-Allegro. (226).

Guillanme Lasceux (Pres de Paris 1740

1831).

Organiste renomme.

in Ill Ill

FUGUE (re) (204). FUGUE (mi) (204). NOEL LORRAIN (204).

Vineenzo Afaufrediiti (Pres de Florence 1737

.

1799).

Pianiste. Travailla a Saint Petersbourg.

Ill

SONATE

(re) (161).

Giovanni A* ifatielli Compositeur

HI

TROIS PIECES

italien.

Eleve de Wagenseil a Vienne.

(129).

Wolfgang Amadous Mozart (Salzbourg 1756

1791).

Grand genie musical d'une fecondite inouie. Voyage des 1'age de six ans et s'initie ainsi aux differents styles. Des reussites totales dans tous les genres de musique.

Les numeros d'ceuvres qui suivent les titres sont ceux de la nouvelle revue Kochelverzeichnis (troisieme) edition du catalogue de Koechel ,

par Einstein (1936). Les numeros de Tancienne edition sont mis entre parentheses, sauf s'ils correspondent avec ceux de la nouvelle edition.

Les morceaux qu'on ne trouve pas dans les editions courantes, sont publiees par la firme Breitkopf dans la serie W.A.M. avec indication du

numero du catalogue de Kochel

HI b

ADAGIO

(Ut)

K

617 a

monika). Peut se jouer au Ill

ADAGIO

(re)

(K

re

(l

et 2 e editions).

356) (1791). Pour harmonica (Glashar-

clavier.

K 385 h (K Anhang 34)

(1782) (16).

341

Ill

ADAGIO

A

K

(si)

540 (1788).

De forme

lied ternaire, le

theme etant

rappele a chaque division. Grande expression avec admirable chromatisme et des tonalites audacieuses.

ALLEGRO (Ut) K. 5 a (K ALLEGRO ET ANDANTE

Ill

avec

Ill

Ill b

le

*

(Fa) K 533

mi

re) (1763) (16). (1788). Voir a SONATE (Fa),

(Fa) K. 494 (1786). 72 a (sol Re Sol fa) (1769) (289). K..3 (Sib) (1762). Ecrit a 1'age de six ans.

K

(Sol)

ANDANTE FUER EINE WALZE

K

Sol

RONDO

ALLEGRO ALLEGRO

Ill

Mi

9 a) (do

616 (1791). Renseigne dans

les

IN EINE KLEINE lere et 2 e editions

ANDANTE (RONDO) (K. Anhang tions comme RONDO (ANDANTE).

145

a).

ORGEL

(Fa)

du K. V, comme

Publie dans certaines edi-

mecanique et arfine et ecriture au Mozart. ouvragee. Joli developJolie range piano par A. theme du deuxieme la pement apres exposition Ecrit pour orgue

ANDANTE (Si b) K. 5 b (K. 9 b) (si Re do Re Mi) ANDANTINO (Mib) K. 588 b (K. 236) (1790).

in in

CAPRICCIO. Voir

CONCERTOS

(1763) (95).

a Fantaisie ou Preambulum.

K 37

?

39,

40

et

nates d'autres compositeurs.

41 (1767). Adaptations de parties de soMozart, a 1'age de dix ans, prit des par-

de Senates de differents compositeurs et y ajouta des preludes, interludes et postludes d'orchestre pour en faire de petits concertos qu'il ties

appelait lui-meme

Pasticci

.

Pour ces concertos, voir aux noms des differents auteurs indiques ci-apres en regard de chaque partie de ces oeuvres :

CONCERTO

CONCERTO

CONCERTO

CONCERTO

K. 37

K

39

K. 40

K. 41

:

:

:

:

Allegro

Raupach H.

Andante

Schobert

Allegro

Honnauer

Allegro spiritoso

Raupach H,

Andante

Schobert

Molto allegro Allegro maestoso

Raupach H. F. Honnauer L.

Andante

Eckard

-f

CONCERTO tres

(Ut)

K 246

L.

F.

Emm. Bach

Presto

C. Ph.

Allegro

Honnauer L.

Andante

Ranpach H, F. Honnauer L.

Molto I b

F.

allegro

(1776). Allegro aperto. Tres allant

important et interessant fractionnement thematique.

Un

Theme

A

motif

du

theme A est repris pour constituer le theme B, a Texemple de J. Chr. Bach (Concerto en Mib). Ce precede est repete bien plus tard dans le Concerto en Mib, K. 449, et le Concerto en Sib, 456. Le piano et

K

Forchestre dialoguent avec plus d'interet que dans les concertos qui ont

precede

342

celui-ci.

Le developpement, moins

interessant,

ne se

fait

pas

d'apres le theme.

Rondeau.

thematique.

original et souple.

rythme

CONCERTO

I

a

+

Andante. Charmant et interessant

(Ut)

comme

Tempo di minuetto. Charmant, De forme rondo-sonate

structure

inspire,

avec

!

K 387 b

(K

415) (1783).

De

forme senate quaternaire a deux expositions. Cette partie Allegro. commence par une magnifique entree d'orchestre qui presente, comme a d'autres endroits

Le theme

et libre.

d'ailleurs,

A

un bel

equilibre d'ecriture contrapuntique mais d'une grande variete. Remarquons

est simple

que Forchestre n'expose pas de theme B c'est le soliste qui le fait. Ce theme B (34 e mes. de Fentree du piano) est court et doucement ex;

pressif.

b

Andante. Simple et charmant, de forme lied ternaire a deux themes.

B +

Allegro. Cette partie, de forme rondo, est tout a fait delicieuse et admira-

blement

ecrite.

Un

Le theme A, exquis et populaire, est de coupe originale. interrompt a deux reprises. Jolies rentrees du theme. Beau

Adagio developpement de A a la troisieme exposition. Cette partie se termine dans la plus grande finesse. I

B *

K

CONCERTO

467 (1785). (Ut) Allegro maestoso de forme senate quaternaire a deux expositions

Forchestre, puis trois motifs e

(5

:

A

et

B

au piano. Le theme A, d'un beau rythme,

I (lere mes.) qui est

mes.). Motifs intermediates

en

souvent developpe, II (2 e mes.) et III

IV (28 e

:

Aa

:

est

mes.),

V

(44

6

mes.),

VI

e

(52

e

mes), VII (a Fentree du piano), VIII (12 mes. apres le point d'orgue) et IX (30 e mes. apres le point d'orgue) d'une certaine grandeur. Le theme B e (en Sol), expose pour la premiere fois au piano (49 mes. apres le point d'orgue) est suivi immediatement d'un developpement de a-I-II. Motif in-

X

(31 mesures avant le grand tutti du centre). Apparition inattendue d'un motif important XI (en mi) (apres ce tutti), suivi du

termediaire

:

developpement d'un motif XII (16 d'un developpement sur

beaucoup de

traits

le

theme

mes. apres ce

principal.

La

meme

tutti)

non

et

partie de piano presente

de virtuosite bien sonores.

Andante. Dans sa simplicite, une des plus hautes inspirations du maitre, sur une simple basse d'accompagnement, a la Schobert

Concerto K. 37).

(voir

Un

ne, et rappelant le

admirable theme, expose par les violons avec sourditheme de l' Adagio de la symphonic Jupiter, se de-

roule avec une abondance melodique et une belle ampleur. Rappel

du

dans cette extraordinaire rentree en Lab, pour moduler ensuite avec anxiete en fa et avec douceur en Fa.

theme

le

initial

Allegro vivace assai de forme rondo-sonate a deux themes. Merveild'esprit, d'ecriture et de jeu thematique. Le theme, A, d'une vivacite

extreme, est en deux motifs et ss.).

Le theme B, en

mais plus souple. Apres

Sol,

:

I

e (deux premieres mesures) et II (3 mes.

(au

egalement tres vif de A-I-II en La (62 mesures apres le

tutti d'orchestre) est

la rentree

343

point d'orgue), admirable et spirituel developpement de a-I (101 mesures apres le point d'orgue).

CONCERTO

(Ut)

K

503 (1786). CEuvre monumentale d'une ampleur

particuliere, riche d'invention thematique, de forme et d'ecriture orches-

trale et pianistique.

Allegro maestoso.

-

do

^^=t

-

-

Jb

De

forme sonate quaternaire a deux themes Le theme A est en deux motifs: I (lere mes.)

A

:

et

et

B

-

Bbis.

e

II

(18 mes.). e (44 mes.). Suit le theme B d'abord en ut, puis en Ut (50 e mes.). Le rythme initial du motif II regit toute la partie par

Motif intermediate

:

HI

;

ses

developpements

et amplifications,

il

occupe une bone partie du de-

veloppement central et se trouve a 1'origine du theme B (en ut). Un motif IV (17 e mes. du theme B) amene 1'entree du piano qui expose d'abord le

motif

V puis le theme

VI en Mi

b,

A-I-II (21 e mes. de 1'entree

important et modulant (apres

theme Bbis en Sol qui represente ici exposition Le beau developpement I

la

(de

le

le

du

se fait

de

A-I-II,

pour orchestre

Un

motif

court tutti) est suivi

deuxieme theme de uniquement sur

premiere exposition d'orchestre) avec ardeur et

reexposition

piano).

la le

finesse.

du

deuxieme

theme

B

Apres

la

reexpose VI themes Bbis et B, ne formant

et piano, ce dernier

avec de merveilleuses modulations, puis les qu'un seul theme. Apres la cadence du piano, 1'orchestre conclut admi-

rablement cette partie avec III et a-IL Remarquons la parfaite ecriture orchestrale et pianistique. Les motifs et themes a-II, B, IV, VI et Bbis

meme rythme, represente par au debut, ce qui donne une unite extraordinaire a cette partie. Andante de forme lied ternaire a deux themes. Dialogue ravissant

contiennent dans leur constitution interne le a-II

d'une extreme finesse entre le piano et 1'orchestre. Richesse thematique

douceur exquise de I'expression. Allegretto de forme rondo-sonate a quatre themes, aussi beaux les uns que les autres et d'une structure parfaite. Le theme A est a trois moet

tifs

:

I (lere mes.), II (9 e mes.) et III

(25

e

mesure).

Deux

motifs inter-

mediates IV (33 mes.) et V (49 mes.) menent au theme B (76 e mes.). Le theme A est d'un beau rythme vivant, le theme B (en Sol) est plus coulant Puis, separant les rappels de A, vient le theme C (en, la) (apres e

le tutti d'orchestre),

D

e

abrupt et dominateur, suivi immediatement du theme Le motif est un pur

(en Fa) d'une expression adorable et profonde.

V

rythme de sextolets donnant une impression de virtuosite pianistique et

344

B

se melangeant habilement au reste. Les themes A-I-II-III et

sont

r-

exposes. I

A #

CONCERTO

491 (1786). Chef d'ceuvre emouvant, profond et

(ut) K.

d'une grande unite. Allegro de forme senate quatemaire a deux themes A et B-Bbis avec coda deja plus importante que dans les ceuvres precedentes et qui atteint :

presque 1'ampleur d'une division. Magnifique introduction d'orchestre d'une grandeur qui inspira certainement Beethoven jeune. Exposition du

theme

A

en quatre motifs

P

dramatique et grand (au debut), II (44 e Ill mes. avant Fentree du piano) et IV vehement (7 mes.), plaintif (27 mes. avant 1'entree du piano). L'orchestre n'expose pas de theme B. Le :

I

B

e (48 mes. apres Fentree du piano) d'expression tendre, puis, apres un motif VI (66 mes. apres I'entree du piano), expose la suite du theme B, que nous ap-

piano entre plaintivement (motif V) puis expose

theme

le

Le motif V ouvre un motif nouveau, VII, a Torchestre (sol La sol La sol). Reexposition du theme A et de Bbis et B, dans 1'ordre inverse et sans interruption, ce qui est original. La partie s'acheve merveilleusement dans un murmure mysterieux et rapide (a-I). Larghetto. Suave et tendre. C'est un lied-rondo a trois themes qui demontre 1'abondance melodique de Mozart. Themes A (en Mi b) suave pellerons Bbis (le tutti d'orchestre qui suit le motif VI).

developpement assez court qui utilise ensuite a-I et

le

:

et doux,

B

(en ut) legerement inquiet et

En majeure

Allegretto.

racteristique et sombre,

en Lab.

partie varie.

vehement a

Theme B en Ut (aux

la

C

(en Lab), doux et coulant.

Theme A

deuxieme

(au debut) tres ca-

variation, puis radouci

trois becarres) leger et insouciant (avec

variations), puis reprise de A varie et, pour finir, une variation plus rapide en 6/8 dans laquelle le developpement thematique amene des cris

desesperes. I

ab

+

CONCERTO (Re) K. 175 (1773). Composee a Tage de dix-sept ans, cette ceuvre est d'une belle facture. Allegro (lere partie) construit (avant

Haydn!) dans

coupe sonate allemande quatemaire a deux expositions et a deux themes et avec une partie orchestrale d'une certaine puissance qui apparait surtout dans

Le

ce premier allegro.

travail

rythme. Les deux themes ne

A

brillant et

Andante

B

thematique est raffine

la

et tres varie

se differencient guere, etant tous

deux

de

vifs

:

plus leger.

ma

un poco adagio. Charmant.

Allegro de forme rondo-sonate a deux themes. Plein de fougue.

theme A, fragmente

et

Beau

developpe au centre. Belle ecriture contrapuntique

dans Tensemble.

Le Rondo (Re) vir

de

finale different

CONCERTO

I

A *

K

382 a ete compose plus tard (1782) pour

ser-

a ce concerto.

K 451

(1784). Allegro assaL Magnifique, d'un rythme ardent avec de belles finesses et

(Re)

345

une grande couleur. Orchestration admirable, surtout les dialogues entre le quatuor et les bois. Equilibre par fait du piano et de 1'orchestre. Deve-

loppement court mais remarquable. Theme A eclatant et de caractere, B melodique, assez court mais d'une ravissante expression. Entree

theme

brillante du soliste sur le theme B + Andante. De forme lied-rondo a

A

avec variete,

est rappele

theme C (en Ut) saire.

B

-f

IB*

le

A, ce qui est rare chez Mozart.

theme

Le theme en Re. La deuxieme partie du

themes. Plein de charme.

trois

B

est

doit etre ornee par 1'executant, mais avec le gout neces-

Ceci result e de la correspondance de Mozart a ce

Rondo aux themes

Allegro di molto.

simples. Tres

joli

,sujet.

developpement

thematique au second couplet, apres la deuxierne exposition du theme A. CONCERTO (Re) K. 537 (1788), dit du Couronnement D'apres le manuscrit original, les timbales et les trompettes ont ete ajoutees apres .

coup pour donner plus d'eclat a 1'orchestre, lors de 1'execution de ce concouronnement de Leopold II, empereur d'Autriche. CEuvre tres

certo au

brillante et exterieure d'un

grand eclat instrumental aussi bien orchestral

que pianistique. Allegro.

De

forme sonate a deux themes

:

A

et

B-Bbis avec un grand

fractionnement thematique, mais une belle forme cependant L'orchestre pianissimo expose le theme A en trois motifs I (au debut) dans un :

surprenant, puis II (13

e

e mes.) et III (21 mes.) en

forte

;

ensuite

il

B

(en Re) gracieux et souple, egalement en trois moIV (38 e mes.), V (50 e mes.) et VI (S9 e mes.). Deux motifs font la tifs e e petite coda -VII (7 mes. avant 1'entree du piano) et VIII (3 mes. avant

expose

le

theme

:

:

Ce

cette entree).

dernier motif est 1'objet d'un beau developpement au

Apres Fentree du piano sur A-I et un court tutti sur V, voici le theme Bbis (26 e mes. apres ce tutti) qui, apres une interruption d'un motif IX (43 mes., 4 e temps, id.) se poursuit par B-IV bien amplifie au piano

centre.

et

ne formant

X

(aux doubles croches)

ainsi qu'un seul

theme avec Bbis.

mene au

tutti suivi

Un

motif de virtuosite

du developpement qui

se fait

surtout sur VIII.

Larghetto.

ample

De

et inspire.

forme

lied binaire

Le piano commence

a un theme fort amplifie. Suave, du debut a la fin, ce

seul et chante

qui est original. Allegretto.

De

forme rondo-sonate a deux themes, d'ecriture extre-

mement brillante. Le piano solo attaque le theme A, tres vivant, puis B, un moment en la mineur puis en majeur. Apres la deuxieme exposition de A, reprise d'un motif en Si b, mais varie avec un beau chromatisme. Reexposition de I

A *

CONCERTO tos

me

:

A

B

pour terminer par A. (re) K. 466 (1785). Peut etre et

B-Bbis. Merveilleuse introduction d'orchestre d'une profonde tristes-

se agitee. Exposition

346

le chef d'oeuvre'des concer-

emouvant, profond et parfait a tous points de vue. Allegro. De forme sonate quaternaire a deux expositions, avec the-

du theme

A en trois motifs

:

I mysterieux (lere mes.),,

deux derniers plus vehements. Theme e mes.). Motifs IV, de nouveau vehement (44 mes.), V,

II (16 e mes.) et III (28 e mes.), ces

B

apaise (33

e

avant Fentree du piano) et VI, egalement plaintif (exe pose par Fentree du piano). Originale est 1'exposition de B (39 mes. de e Fentree du piano) et Bbis (51 mes. de 1'entree du piano) se suivant et ne plaintif (6 mes.

beau theme. Le magnifique developpernent montre VI qui passe par divers tons, puis a-I developpe par Forchestre. Reexposition de A-I-II-III et de B en Fa, mais pour glisser a Bbis en re. Coformant

ainsi qu'un seul

da poignante avec dans Fombre...

IV,

a-II,

V

infiniment

triste,

puis a-I qui s'evanouit

Romanza. De forme lied-rondo tres developpe a deux themes d'une grande suavite. Le piano a le role du grand chant eur. Centre (en sol) d'une grandeur qui fait un contraste emouvant. Rondo-Allegro

assai.

De

forme rondo-sonate a deux themes

A

:

qui surgit

un

et

Le theme A est en trois motifs I du piano comme une flamme legere, puis de Forchestre conime

B-Bbis. Encore une tres belle partie.

eclair, II

:

e rythme ardent (18 mes. de Fentree de Forchestre)

et III

du piano). Le motif IV (entree du en un ravissant dialogue piano-orchestre.

affirmatif (ll e mes. avant Fentree

piano) sera developpe plus loin Le theme B (30 e mes. apres Fentree du piano) melancolique dans le ton eloigne de fa, devient de plus en plus gai jusqu'a Bbis (Fentree de Forchestre) qui est tres gai.

A

la reexposition

B

et

Bbis sont en mineur, mais

plus loin Bbis revient en majeur en grande gaite et termine Fceuvre. I

AB*

CONCERTO

(Mib) K. 271 (1777)

(Jeunehornme Konzert). Chef

d'ceuvre complet dans son genre, ecrit a Fage de vingt-et-un ans et prou-

vant deja une maturite, une intelligence et une inspiration egalement extraordinaires. Cette ceuvre est dediee a

M

tlle

Jeunehomrne, pianiste. forme sonate quaternaire a deux expositions. Une merI a Forchesveille rythmique et thematique. Theme A en deux motifs de II au piano (2 mes.) dialoguant tre (lere mes.), fagon originale. Allegro.

De

:

L'orchestre a la parole avec III (7 e rnes.) et

IV (14 e

mes.).

Le theme

B,

e e melodique (26 mes.), est suivi par les motifs V (41 mes.), VI (46 mes.), e e VII (50 mes.) et VIII (54 mes.), le tout en Mib, avec une vivacite et e

un charme a-I est tout

Bel equilibre entre

delicieux.

de

suite

developpe

les

rythmes differents, Le motif dans la suite a-II est

et le sera souvent

;

au piano, a la reexposition. Le jeu thematique etonnant dans tout cet allegro. La coda prend avec la ca-

aussi joliment developpe, est d'ailleurs

dence une grande importance qui en fait presque une cinquieme Andantino. D'un sentiment profond et emouvant. Forme

division. :

lied-so-

nate binaire a deux themes. Le theme A, expose a Forchestre, est repris avec le piano, celui-ci donnant un beau contrechant Le climat s'eclaire

avec

le

theme

B (en B en

courci,

puis de

par un

recitatif

Mib), ample et developpe. Reexposition de A Mib, mais avec belle mutation vers ut pour

racfinir

profondement emouvant.

347

Rondeau-Presto. Nous connaissons pen de morceaux qui aient la virondeau-sonate a trois thevacite, le nerf et 1'esprit de ce final. Forme :

mes

Ib

-f

:

A

(au debut),

B

e

(82

mes.), vifs tous deux, et

menuet

central qui coupe cette partie. Plus loin

dans

meme

le

CONCERTO

ton.

La coda

s'acheve en

A

un degrade

C

etant le delicieux

et

B

sont reexposes

exquis.

K

449 (1784). Allegro vivace. Beau debut d'orchestre. Le theme A, simple, passe de Mi b a ut. Le piano reprend le theme Andantino. de forme complet. Tonalites interessantes dans 1'ensemble.

(Mib)

Theme A

lied-rondo-sonate polytonal a deux themes qui alternent.

cieux en Sib, theme

en Si

b. Joli

B

en Fa, puis

jeu tonal.

Allegro

A

en Lab,

ma non

B

troppo.

en

Mib

et

A

Rondo polytonal

graet

B

sans

mais avec une belle ecriture polyphone qui associe d'assez pres le piano a 1'orchestre. De jolies variations du theme initial et de jolies am-

rapidite,

plifications. I

B *

CONCERTO

(Mi b) K. 482 (1785).

De

forme senate quaternaire a deux expositions et theme Bet vivant. Le theme A est d'une ampleur extreme et reste absolument tonal, malgre son grand fractionnement Le theme B meloAllegro.

Bbis.

Noble

e dique est expose a la 5 l mesure. Un theme Bbis gracieux est donne par le e piano (76 mesure de 1'entree de celui-ci). Le developpement ne rappelle

ni

A ni

B.

La

Andante.

Mib

et

C

reexposition

De

ramene

B

forme lied-rondo a

en Ut (aux

et

Bbis ne faisant qu'un seul theme, themes A (au debut), B en

trois

trois becarres).

:

Le theme

A

est tres varie.

Tres

profond d'expression. Une grande couleur et parfois de la puissance. Belle variation dans laquelle Forchestre, menagant, et le piano, suppliant, s'opposent. Admirable coda.

Rondo. Allegro de forme rondo-sonate. Tres pimpant et d'une belle virtuosite. Un joli menuet coupe ce final. I

b

-f

CONCERTO Mozart

(Fa) K. 387 a (K. 413) (1782).

Allegro. Tranquille.

Un

des moins

difficiles

Tempo

Larghetto. Tranquille.

di

de

me-

nuetto. Tranquille mais plus interessant. I

B + CONCERTO

(Fa) K. 459 (1784). Allegro. De forme sonate quaternaire a deux themes A (au debut) et B (138 e mes.). Simple et charmant. L'or chestre ne donne 'ce qui est rare que A, mais ce theme est important et varie. Le rythme initial de :

premiere mesure traverse toute la partie et il est plusieurs fois amplifie avec de belles harmonies. L'ensemble est gracieux et simple. la

Allegretto. Sorte

de

sicilienne

en forme lied-sonate binaire a deux

Le theme A (au debut) Le theme B (58 e mes.) d'abord melancolique, en mineur, puis concluant en un majeur charmant. Allegro assai. De forme rondo-sonate a deux themes seulement, conthemes, une des formes inaugurees par Mozart. est

constamment amplifie avec

fantaisie et variete.

trairement aux autres rondo-sonates. Vie intense, polyphonic et ecriture

348

egalement admirables. Le theme A, expose d'abord par le piano et Fore chestre se relayant, est en trois motifs I leger (au debut), II (3 mes., :

e 2 e temps) et III (17 mes., au piano). Motifs

IV (33 e

mes.), fugato qui,

'

avec a-I et a-II

commande

V

toute la partie,

e

(55

e mes., 2 temps) et

VI

coda (99 e mes., 2 e temps). Le motif VII (entree du piano), suivi d'un dee veloppement de a-I et de a-II, mene au theme B en Ut (204 mes.), aussi vif et leger que A. Beau developpement d'un magnifique contrepoint, digne e Bach, sur IV et a-I superposes (289 mes.). Reexposition du e theme B en Fa (392 mes.). Cette partie s'acheve dans une vie intense. CONCERTO (Sol) K. 453 (1784). Le charme intime et simple domine

d'un

I

B

4-

S.

J.

toute 1'oeuvre.

De

Allegro.

forme sonate quaternaire a deux expositions

et

avec

theme B-Bbis. L'orchestre expose d'abord le theme A, tres important et e C tres varie, puis le theme B (3S mes.). Le piano expose Bbis (38 rnes. de e Fentree du piano), puis B (68 mes. de Fentree du piano). A la reexposition

B ne forment qu'un seul theme comme a Fexposition. Andante (Ut). Simplicite et beaute parfaites. De forme lied-rondo a un theme, toujours tres varie dans son amplification. Le theme tres

Bbis et

le piano, simple mais admirable est d'abord propose, ensuite repris par bifurquant soudain dans un mineur court mais poignant. II revient plus

loin

en

Sol, suivi

d'une admirable amplification tonale et chromatique.

Allegretto. Mozart avait note un chant d'etourneau en ajoutant c'est le theme A de ce charmant final, theme qui comme c'etait joli est suivi de trois variations. Suit le theme B (en sol), admirablement :

;

chromatique et tres

expressif,

mouvementee. Le

avec une variation, puis

Presto

expose

le

theme

A

avec une variation

C

et rappelle A.

CONCERTO

I

le et

B

4-

(La) K. 386 a (K. 414) (1782). CEuvre de charme tranquild'une 'ecriture plus facile que d'autres concertos.

Allegro. Jolis themes d'orchestre.

A

et

B

donnes, tous deux, en

La dans

Fintroduction

Grande variete thematique.

B + Andante. Assez majestueux. Le piano a une du tout clavecin

partie en accords legato, pas

.

b

#

Allegretto. Frais et leger. Joli II (9

e

theme en deux motifs:

I (lere mes.) et

belles amplifimes.) ce dernier donnant lieu, plusieurs fois, a de Un motif III (Fentree du piano) est joliment amplifie avant la

cations.

coda finale I

(a-I).

AB* CONCERTO

K

488 (1786). Chef d'oeuvre d'une grande perfection (La) avec premiere partie d'une grace extreme, andante d'une emotion profonde et final lumineux, riche et tres vivant theme Allegro de coupe sonate quaternaire a deux expositions et avec B-Bbis. Distribution originale des themes.

Le theme

A

en deux motifs,

I

e en deux motifs, (lere mes.) et II (18 mes.) et le theme B, egalement e le motif III (30 mes.) et IV (46* mes.), ainsi que (5 mes, avant Fen-

V

349

du piano) sont exposes par 1'orchestre, tous en La. Le piano expose A-I-II en La et B-III-IV en Mi. Le developpement est presque entierement occupe par un nouveau theme Bbis en Mi (a 1'orchestre au debut du tree

developpement) qui est tout de suite developpe de fagon admirable et amene la reexposition au piano de A, B et Bbis, ces deux derniers ne for-

mant qu'un

seul theme.

La

Adagio.

comme

Les themes sont delicieux

plupart des editions designent cette deuxieme partie Adagio D'apres le manuscrit il s'agirait d'un

Andante

.

.

Forme lied ternaire a deux themes, le theme ment melancolique, c'est une des plus belles richie d'harmonies cati des cordes, est

sommes pas

et chantants.

B

faisant centre. Profonde-

inspirations

du Maitre, en-

chromatiques et expressives. La coda, avec des pizziun des sommets de 1'ceuvre mozartienne. Ici nous ne

du

partisans d'orner les notes longues

discret arpege montant, et encore

!

piano, peut-etre

Nous croyons que

un

cette partie doit

conserver sa simplicite pleine de grandeur.

le

assai.

Allegro manuscrit

Allegro assai

quatre themes. et lumineux,

en

Presto

Designee dans certaines editions

Le piano

.

et Forchestre presentent le

trois motifs

:

,

d'apres

Partie merveilleuse, de forme rondo a

I (l

re

mes.), II (16

e

theme A,

tres enleve

e mes.) et III (40 mes.).

C

en mi (4S e mes. apres le meme tutti), legerement melancolique puis modulant en Mi, tres e gai, suivi du motif IV (26 mes. avant la premiere rentree de A), tres

Le piano expose B en La

(apres

le tutti d'orchestre),

simple, mais delicieux avec son dialogue piano orchestre. Apres cette

V

en fads (au //), mais le quadu motif e (33 mes. apres le //), ramene le calme. Les themes B, en majeur, et C, en mineur, contribuent a conserver la magnifique variete de ce finale. Le motif IV reparait encore et la conclusion

reexposition de A, explosion

trieme theme D, en

tres coloree se fait

Re

avec a-II amplifie.

CONCERTO

I

que dans b

4-

le

(Sib) K. 238 (1776). Partie de piano plus interessante concerto precedant (K. 175 en Re).

Allegro aperto. Jolis themes melodiques, inspires de conclusion

du theme

B

J.

Chr. Bach.

La

revient souvent et occupe le developpement bien

pianistique et bien mozartien. Reexposition de

A

et

B

dialogues, piano

et orchestre. b

b

Andante

tin

poco adagio. Simple.

Rondo-allegro. Melodique et pianistique a la

A est jolie. B * CONCERTO (Sib) K

fois.

La deuxieme

exposition

du theme

I

450 (1784).

Allegro. Tres brillant tions et

theme B-B

bis.

De

forme sonate quaternaire a deux exposiL'orchestre, admirablement traite, expose le theme

B

e A, d'une extreme legerete, scherzando et rythmique. Le theme (26 mes.) sera incorpore a la reexposition au theme Bbis. Un motif meloe dique et leger (29 mes. apres

350

la rentree

du piano) remplace

la

deuxieme

du theme du

exposition

apres la rentree

A

mene a B bis, melodique piano). La reexposition se fait et

et leger

(46

e

mes.

sur les themes

A

e (42 mes. de Fentree du piano), B bis et B. Andante. Beau theme calme, simple mais expressif, avec belles variations, celle notamment dont le theme est aux bois, sur pizzicati des

cordes et des arabesques legeres

du

piano.

Allegro (final). De forme rondo-sonate a trois themes, d'une grande re legerete, a la fois ardente et spirituelle. Le piano expose mes.) (l

A

1'orchestre reprend.

que

Theme B

avec

jeu rythmique des deux mains

joli

(7? mes.). Theme C, rythmique, expose par d'un admirable developpement de A. e

IB* CONCERTO

e piano (141 mes.) et suivi

le

(Sib) K. 456 (1784). De forme senate quaternaire a deux expositions et

Allegro vivace.

theme B-B bis. L'orchestre expose les themes A (l re mes.) et B (39 e mes.). Le piano expose a son tour A, puis le theme B bis (nouveau), suivi de B et ne faisant avec ce dernier qu'un seul theme.

1'essentiel

Grand fractionnement

Un

thematique.

du

motif en clairon (9 e mes. avant Fentree du piano) fait developpement, avec beaucoup d'esprit, et conclut la partie.

Andante

poco sostenuto. Admirable theme en sol, expose par aux belles harmonies. Belles variations.

tin

Forchestre, plaintif et profond,

Premiere variation

au piano

ornements pianistiques

;

expressive

deuxieme

;

variation,

avec

troisieme variation, orchestre tumultueux avec

rappelant FAndante du concerto en Mib (K. 482) et meme FAndante du Concerto en Sol de Beethoven quatrieme variation, en majeur cinquieme variation, en mineur, orchestre et piano vehements. Merveilleuse coda sur le theme et dans laquelle

reponse du piano

plaintif,

;

;

Forchestre et le piano alternent.

Allegro vivace (final).

tous les trois

:

A

et la

syncopes. Apres

motif vehement et le sourire revient

IB

*

CONCERTO annee de sa

bis.

De

forme rondo a

avec

B

et vifs,

et C, reexposes tous

Si b. la

derniere

forme sonate quaternaire a deux expositions et theme L'orchestre expose les deux themes : A, tres important, tres frac-

De

III (13 e mes.), et

IV (25 e

mes.) et

:

I

B

e e (au debut), II (5 mes., 3 temps), e (29 mes.). Suivent les motifs V :

e (39 mes.), VI (47 mes.), VII (53 mes.) e

e

piano).

motifs

deux en

(Sib) K. 595 (1791). Fort belle ceuvre de

tionne et tres varie, en quatre motifs

du

trois themes, reexposes

C

en Fa, avec ses jolies pimpants deuxieme exposition du theme A, apparition d'un sauvage en si, qui produit un violent contraste, puis et Si b,

vie.

Allegro.

B-B

B

IX

Le piano expose en

fa

e

A-I-II-III puis,

(27 mes. apres Fentree

VIII (8 e mes. avant Fentree sans transition, Bbis en deux

et

du piano)

et

X

en Fa (50 e mes.

seul apres Fentree du piano), suivi de B'ne formant avec Bbis qu'un le dans a-I-II amene modulant motif theme. Le subitement, VI, grand

351

ton eloigne de

La

si,

beau developpement tres modulant de a-I. avec A, tres condense (I a III) puis B bis-IX-X

suivi d'un

reexposition s'effectue

ne formant

ici

aussi qu'un seul

theme avec B.

Larghetto. Tres touchant et simple, de forme lied-rondo fort developpe. Theme unique mais ample et varie et modulant en Sol b. Belle

harmonique et melodique. De forme rondo-sonate polytonal a deux themes, tour a tour vif adorablement expressif. Theme A tres important expose et piquant, re a tour de role par le piano et Forchestre, en cinq motifs :,I (l mes.), richesse

Allegro.

II (S e mes.), Ill

(17

mes) IV (25 mes. avant Fentree du piano) et

e

5

V

(I4 mes. avant Fentree du piano). Deux motifs sont exposes au piano VI (Fentree du piano) et VII (14 e mes. du solo), Apres un court rappel e

de

:

a-I, voici le

B

theme

en Fa (43 e mes. du

solo).

Les motifs

a-I et a-II

sont delicieusement amplifes et developpes par la suite. Reexposition

motif a-IV II

?

du theme

A * FANTAISIE le

B

(ut) K.

et

fiir

A

du

au complet

f (K. 396) (do Mi Sol Do Mi) (1782). Dans Sona3 e edition, cette ceuvre est reprise comme

385

Kochelverzeichnis

tensatz

de

On suppose que cette Fantaisie une comme partie de sonate pour piano et violon. unitempo. De la grandeur. Magnifique ecriture de piano

Klavier und Violine-Adagio

.

a e%e congue a Forigine Unipartite et

moderne. Beau developpement apres completee par FAbbe

nA

la reprise. L'ceuvre

inachevee est

Stadler.

(ut) K. 475 (do Mi Fads Sol La) (1785). Unipartite et a trois themes. Quoique composee a part, elle est accolee a multitempo la Sonate en ut (K. 457) dans les editions. Cest une ceuvre de grandeur,

* FANTAISIE

dont Finspiration, les harmonies et

les

fythmes soni d'une egale richesse.

Le theme A (en ut), grand et profond, se developpe immediatement avec un audacieux chromatisme. Le theme B (en Re) est touchant et reposant. L' Allegro (en la), d'abord tres agite, se

theme

nA

C

(en Sib), Fagitation reprend.

FANTAISIE

(re)

K. 385 g

(K

calme plus

Le theme

A

loin.

Apres

doux

le

conclut la piece.

397) (1782). Unipartite et multitempo.

Debut admirable de grandeur (en mineur). Majeur delicieux pour

ter-

miner.

HI

FANTAISIE OU

PREAMBULUM

(Capriccio) (Ut) K. 300 g

(K

395)

(1778).

la * FANTAISIE

ET FUGUE

(Ut) K. 383 a (K 394) (1782). Fantaisie d'une certaine ampleur sur des motifs varies. Fugue magmfiquement construite avec

theme

est developpe,

de

augmentation puis en

m m

FUGUE FUGUE 352

A

imposant, accompagne d'un contre-sujet Celui-ci

meme

que

le sujet,

en diminution

j

le

theme

A

par

strette.

K 73 w (1770). (Mi b) K 375 (K 153)

(Re)

f

(1782) (22). Achevee par Sechter.

FUGUE

Ill a

Theme Ill a

+

K. 385k (K. 154) (Sol re

(sol)

chromatique.

FUGUE

(sol)

Beau

Mi Mi be)

K 375 e (K. 401)

(Re

sol

si la

fads) (1782) (22), ecrite

pour orgue. Belle composition et beau chromatisme. joue une octave plus haut pour s'adapter au piano. Ill

B *

GIGUE

(prob. 1782) (22).

style.

La pedale

finale se

K. 574 (1789). Ecriture pianistique et contrapuntique

(Sol)

admirable. Grande vivacite.

KLAVIERSUITE

K. 385

(K

i

399). Voir a Ouverture dans le style de

Haendel.

in

b

in b Ill b Ill b Ill

b

Ill

b

MENUET (Sol) K 1 (1762). Ecrit a 1'age de six ans. Charmant MENUET (Fa) K. 2 (fa La do) (1762). Ecrit a Tage de six ans. MENUET (Fa) K. 4 (Fa Fa Fa) (1762). Ecrit a 1'age de six ans. MENUET (Fa) K. 5 (fa Sol La sol) (1762). Ecrit a 1'age de six ans. MENUET (Re) K. 73 h (K 94) (La sol fa) (1770) (22). Ecrit a 1'age de treize

ans.

MENUET

K 594 a

(Re)

(K

(la Si la

355)

solds sol be) (1790) (22).

Joli chromatisme.

Illb

MENUETS (HUIT) K 315 g (K 315 a) (1779) (14). EIN NOTENMOZART ALS ACHTJ^EHRIGER KOMPONIST BUCH WOLFGANGS (34). Quarante-trois pieces ecrites a 1'age de huit et neuf ans.

N

os

a 25

1

:

K

15 a

K

15 aa

15 z

Anhang 109

(K

b,

pour quelques pieces)

(1764).

N

os

26 a 43

:

15 ss

(K Anhang

109

b,

pour quelques pieces)

(1765).

HI b

N N

3H

NO 1$

HI

b

b

in b Ill b

in b HI b in b

HI b

N N N N N N n

HI b

N

Contredance (Fa). Imitations.

8

Andante (Re). Legerete

14

_ Sonatensatz

pianistique.

(sol) (K. anc. edition,

Anhang 109

16

Andante (Praeludium) (Sib). Legerete

20

Siciliano (re).

25

Gigue

31

Minuetto (La b) (K. anc.

33

Rondeau

36

Finalsatz einer Senate

b,

n

pianistique.

extraordinaire (a huit ans

Rythme

Du feu.

3).

!).

(ut).

(Si b).

edition,

Chromatisme

Anhang 109

b,

n

8).

curieux.

(K

(Si b)

ancienne edition,

109

b,

9).

39

Tempo

di winuetto (Fa).

N 8, 15, 25, 31, 14 et 33 ou N 36, 20, 39 et 16. OUVERTURE DANS LE STYLE DE HAENDEL Choix

os

:

os

:

II a

(1782). Repris dans

399) suite

:

le

Kochelverzeichnis

(ut)

K

comme

385

i

(K.

Klavier-

Ouverture, Allegro, Allemande, Courante, Sarabande (q.q. mesures

seulement). Ouverture

(Ut).

Grave

.

D'une grande ampleur.

353

Allemande (ut)

Allegro (Ut). Belle fugue tres instrumentale. te

Belle allemande.

.

Comante (Mi b)

Allegretto

Andan-

.

Grave (Ouverture), Allegro et Allemande. PASTORALE VARIEE K. Anhang 284 n (K. Anhang 209 b). Probablement de de Courbon (?). Voir a cet auteur a cette meme epoque, Choix

:

PHANTASIE. Voir a Fantaisie. PIECES (QUARANTE-TROIS). Ill b

+

b

+

ROMANCE

Kompo-

(Lab) (K. ancienne

edition, Anhang 205) (v. 1790) (128). etant de Mozart par Wyzewa et de comme reconnue Suave composition, Saint-Foix (Biographie de Mozart, Vol. V, p. 334) et egalement par

Edwin II

Voir a Mozart als achtjahriger

Ein Notenbuch Wolfgangs.

nist

Fischer. C'est aussi notre avis.

RONDO

(Re) avec orchestre, K. 382 (1782) (22). Compose plus tard le finale du concerto K. 175. Nous trouvons

par Mozart pour remplacer

n

cependant ce dernier superieur. b * RONDO (La) avec orchestre, K. 386 (1782) (258). Rondo a deux jolis themes alternes. Interessante exposition du theme A a Torchestre, modifie ensuite a chaque exposition.

Ill b

-i-

RONDO RONDO

A #

passe par des tonalites diverses.

RONDO tatif

de

.

K

RONDO II

B

K. 616, (K. Anhang 145 a): Andante (Rondo). Sonate 494 (1786). Voir a (Fa) avec F (Fa) 533 K. Andante (1788). (Fa)

kleine Orgel

et

Le theme

(Re) K. 485 (1786). Charmant et coulant (ANDANTE) (Fa). Voir a Andante fur eine Walze in eine Allegro

K. 511 (1787). Admirablement expressif, tres represenderniere maniere de Mozart, d'un chromatisme expressif et

(la) la

A

d'une grande richesse harmonique.

trois

themes

:

A

(en la) touchant et

B (en Fa) reposant et melancolique, toujours admirablement varie mais le de C A, gai et leger. De merrythme ample (en La) rappelant le C de la reexB theme de C et veilleux episodes separent le theme ;

;

position de A. II

+ SONATE

II

SONATE

(Ut) K. 14 (sol La Si Do sol) (1764) (130). Avec violon non obligato. Composee a Londres a Tage de huit ans.

n

SONATE

n

(Ut) K. 6 (Do sol Mi Mi) (1763) (130). Avec violon non obligato. Composee a Paris a Fage de sept ans.

(Ut) K. 28 (Do sol fa mi) (1766) (130). Avec violon non obligato. Composee a Fage de dix ans. b

+ SONATE

(Ut) (Sol Sol fads Sol) (1768) (130). Avec violon non oblie en faisant gato quelques arrangements. Kochelverzeichnis, lere et 2 editions, n 56 Wyzewa et de Saint-Foix, n 172 Kochelverzeichnis, ;

;

3 e edition, et 2

e

editions,

Rondo II

SONATE 354

Anhang, n 209

n

d.

55). Ffvace.

Voir

la notice

a la Sonate en

Fa (K.

Adagio con moto. Expressif

allegro. Delicieux et alerte.

(Ut) K. 189 d (K. 279) (Do

Do

si

Re do Mi)

lere

et sombre,

(1774).

II

De forme

du

b

Allegro (final). theme B.

B *

SONATE (Ut) 284 b (K. 309) (Do sol Mi Fa re do) (1777). Composee a Paris. Allegro con spirito. Forme senate tres nette et variete thematique.

senate avec preponderance et developpement

K

Theme A

assez majestueux

theme

;

B

leger et

Court mais beau deve-

fin.

Andante un poco adagio. Lied-rondo d'un grand loppement de A. char me touchant Themes melodiques et varies. Rondeau. Allegretto grazioso de forme rondo-sonate important a trois themes, d'une allure

gracieuse avec quelques eclats. I

B *

SONATE

(Ut) K. 300 h (K. 330) (Sol Sol fa mi mi) (1778). moderato. Tres fin et leger. La reexposition du theme Allegro

B

se fait

Ut (precede repris par Beethoven dans sa Senate en Fa, op. 10 (premiere partie). Andante cantabile. De forme lied ternaire. Beaux themes A charmant, B touchant Rappel de B en d'abord en Sol pour glisser en

:

majeur a la II

III

fin.

Allegretto.

De

forme rondo-sonate a

SONATE

(Ut) K. 545 (do Mi Sol moins avances. Andante. Charmant

b

SONATE

b

(ut) (Sol

;

themes.

(1788). Composee pour pianistes

si)

Pimpant Avec violon non obligate. (130).

Rondo-allegretto.

mi do Fa) (1768)

e Kochelverzeichnis, lere et 2 editions, n

n 161

trois

59

;

e Kochelverzeichnis, 3 edition, Anhang,

Wyzewa n 309

la Sonate en Fa (K. lere et 2 e editions, n 55). Andante. Expression pre-romantique ainsi que dans

et

de Saint-Foix, la notice a

g.

Voir

le

Menuet. Finale

d'expression agitee. I

A * SONATE

(ut) K. 457 (do Mi Sol Do) (1784). CEuvre puissante et draavec des moyens simples et presque sans hausser le ton. matique Allegro. Deux themes en grande opposition A, tour a tour vehe:

ment ment

et plaintif, et

B

doux

et tendre (en majeur).

sur A, reexposition triste de

B

Tres court developpe-

(en mineur).

Adagio. Fort belle partie, de forme lied-ternaire sur deux themes A, touchant, et lation

en Sol

Molto

B

(en La

b.

allegro.

Rondo

beau

tres

et

emouvant a deux themes

mant, par moments, une desesperance contenue mais profonde.

A

inquiet et desespere,

theme

Admirable amplification de

n

SONATE

(Re)

K

7 (fa

obligate. Ecrite a 1'age

A

La

B

un peu

expri-

Theme

apaise, sanglotant, puis revoke.

avec ses interogations anxieuses. sol fa

mi) (1764) (130). Avec violon non

de huit ans.

SONATE

HI I

:

b), noble et profond avec une admirable modu-

b

+

(Re) K. 29 (re re Fa La) (1766) (130). Avec violon non oblia 1'age de dix ans, Joli Menuet Ecrite gate. SONATE (Re) K. 205 b (K. 284) (Re sol fa mi re) (1775). DiirnitzSonate). Allegro. Allure tres decidee. Ecriture ample et plus moderne.

Theme A rythme varie.

Le centre

et tres varie.

n'offre

forme rondo. Jolie

pas

ecriture.

le

Theme B

meme

expressif, delicat et

interet

Theme

Andante (2 e

egalement

partie).

De

varie (3 e partie). Assez long.

355

SONATE

I

b

-h

(Re) K. 284 c (K 311) (re Sol fa mi Fa) (1778). Allegro con spirito. Tres decide. Developpement des dernieres notes de la coda. Pas de reexposition du theme A. Rappel du theme A en guise de

coda b

finale.

Andante con

espressione.

De

forme lied-sonate a deux themes. Joli rappel

du theme A sur le trille de la main droite. B * Rondeau-Allegro. Beau rondo-sonate a trois themes

A

Theme

(en Re), piquant

C

Theme B

(en La) souple et expressif. Theme quiet et passant de fagon charmante a la main gauche.

thematique.

IB

*

SONATE

(Re) K. 576

Re

(la

differencies.

tres

joyeux avec du feu et de Fimagination

et

Re Fa)

la

(en

si)

in-

(1789). Merveille d'ecriture

contrapuntique et pianistique. Allegro.

A

deux themes

en cor de chasse

:

et souvent

chantant et leger, en

A

en deux motifs,

developpe par

I

(au debut) rythmique, e

la suite, II

(17

mes.) et B,

e

(18 mes., dernier e croche, avant les

trois motifs, III

deux barres), IV (6 mesures avant les deux barres), V (2 mes. avant les deux barres). Deiicieux developpement de b-V. Les reexpositions de A et

B

sont interessantes car les motifs sont reexposes differemment.

Adagio. Cette partie, d'une suavite delicate, est de forme lied-sonate binaire a

deux themes dont

Ce theme

est reexpose a la fin

Rondo a deux themes,

Allegretto.

amplifications et developpement de les

pour

Hb

II

b

-f

deux mains, avec de

jolis

A

theme

B

etant reexpose avec

les intervalles.

Tres brillant

SONATE (Mib)

K. 26 (Sol mi Fa Sol La) (1766) (130). Avec violon non obligate. Ecrite a Fage de dix ans. Adagio poco andante. Joli, expressif et chromatique. Rondo-allegro de caractere franc.

+ SONATE (Mi b) n 165 la

;

(si

Mi

si

Sol) (1768) (130).

et

Sonate en

C

n 58

Avec violon non

Wyzewa n 209

f.

Fa (K lere et 2 editions, n 55). Adagio. Rondo (Allegro assai) a trois themes A

Joli

:

obligate.

de Saint-Foix, Voir la notice a

et

e

Menuetto mo~ vif,

B

melodique

plus inquiet (en mib).

SONATE (Mib) Grand charme legro.

K

189 g (K. 282)

tranquille.

(si

Do

si si

Mi) (1744). Adagio.

Menttet. Tres simple mais charmant.

Al-

Piquant avec un beau developpement court.

Ha + SONATE

(mi)

(si si

Sol fa mi)

(1768) (130), Avec violon non oblin 60 Wyzewa et de Saint-Foix,

re e gate. Kochelverzeichnis, l et 2 editions,

n

;

e Kochelverzeichnis, 3 edition, Anhang,

derato.

B

le

dans

motifs de virtuosite ailee.

e Kochelverzeichnis, lere et 2 editions,

II

B

theme

(en fa diese) est important en majeur. Harmonies admirables.

le

164

;

;

e Kochelverzeichnis, 3 edition, Anhang,

n 209

h.

Voir

la notice

Sonate en Fa (Kochelverzeichnis, l re et 2 e editions, n 55). Teinte romantique accusee. Ecrite a Tage de treize ans! Adagio (lere partie).

a

la

Expressif, di menuetto.

356

Allegro con spirito. Tres agite et du feu.

A trois themes.

Rondo.

Tempo

SONATE

II

K

(Fa)

13

flute) et violoncelle

a

(Do

non

si la

(1764) (130). Avec violon (on

sol fa)

obligate,

Andante. Remarquablement expressif pour avoir ete

ecrit

a Tage de huit

ans. II

b

SONATE

(Fa) K. 30 (do Fa Fa Sol La) (1766) (130). Avec violon non Rondo. Tempo di menuetto. Gracieux obligate. Ada&io. Charmant avec joli chromatisme (ecrit a 1'age de dix ans !).

SONATE

II

non

(Fa) (do do

Re Mi Fa)

obligate. Kochelverzeichnis, l

n 160

Saint-Foix,

;

re

(1768) (130). Avec violon presque et 2 e editions, n 55 Wyzewa et de ;

e Kochelverzeichnis, 3 edition, Anhang,

n 209

Ar-

c.

ranger et completer la partie de piano, b

Vivace. Charmant.

A

Adagio

(re). Tristesse

profonde et infinie a Page de treize ans du style de Schobert.

!

Admirables

modulations. Imitation b

Tempo

di menuetto. Gracieux.

Pour

les six senates, Kochelverzeichnis,

l

re

et 2 e editions,

nos 55 a

60 (1768), nous gardens les numeros susmentionnes ainsi que 1'annee 1768, d'accord avec Otto Jahn, le grand biographe Mozartien. Le bel ouvrage de Wyzewa et de Saint-Foix reporte la date de composition a 1773 avec les

numeros

respectifs 160, 172, 162, 165, 161 et

164. cite

Wurzbach, 1770 et 1780

par

Wyzewa

et

de Saint-Foix, propose une date entre

!

e Einstein, dans la 3 edition

du Kochelverzeichnis, declare que ces six et il les rejette dans Tappendice (Anhang, ne sent de Mozart sonates pas n 209 d, 209 g, 209 f, 209 h, 209 c, 209 e). (JS

Ce qui nous frappe instantanement, les

appreciations qui opposent

Wyzewa

c'est Fecart

et

considerable entre

de Saint-Foix a Einstein. Les

premiers manifestent un extreme enthousiasme vis a vis de ces sonates et Einstein ne les trouve pas dignes du Maitre, mais, indique Joseph Schuster de Dresde, ne en 1748, comme auteur probable. II n'est rien reste de ce musicien et nous ne voyons pas en teur de l' Andante profond et emouvant de n 55 (Kochel-Einstein, Anhang, n 209 c).

la

Senate K.

l

re

lui 1'au-

et 2 e edit,

D'apres Fanalyse de ces sonates et des arguments que nous expoloin, nous croyons devoir maintenir la date de fin 1768,

serons plus

annee que Mozart passe entierement a Vienne, qu'il habite pour la prefois et ou il pratique un style plutot allemand-viennois sous Tin-

miere

fluence de Wagenseil, viennois lui-meme, et des pianistes parisiens d'oriSchobert, Honnauer, Eckard, qui lui ont fait une tres gine allemande :

vive impression precedemment a Paris, et

qu'il

continue a etudier

assi-

dument.

Wyzewa

et

de Saint-Foix voient dans ces Donates Feffet d'une

in-

357

fluence italienne extreme

en 1773

Italie

miere de sa

ainsi

que d'une forte

crise

serait la pre-

romantique qui

vie.

nous semble que

II

que Mozart aurait subi durant son voyage en

Wyzewa

et

de Saint-Foix exagerent la valeur de

ces senates etant donne Fage' (dix-sept ans) auque! elies auraient ete ecrites. Si Ton admet toutefois la date 1768, cet enthousiasme se comprend

mieux.

Wyzewa et de Saint-Foix reconnaissent que de certaines parties de ces senates ne se renprofonde contre pas chez les Italiens de cette epoque, mais se rapproche plutot de la maniere allemande de Schobert (Sonate en ut, Wyzewa et de Sainte re Foix, n 161 Kochelverzeichnis, l et 2 editions, n 59 Kochel-Einstein, Anhang, n 209 g) et de la passion toute allemande a propos de laquelle re et 2 e edit., ils citent Beethoven et meme Schumann (Sonate en mi, K. l n 60 Wyzewa et de Saint-Foix, n 164 Kochel-Einstein, Anhang, n Quant au

style italien,

la tristesse parfois

;

;

;

;

209

h).

encore Schobert a propos de la Sonate en Mi b (Wyde Saint-Foix, n 165 Kochelverz., l re et 2 e edit., n 58 KochelEinstein, Anhang n 209 f) et Beethoven, a propos de la Sonate en Ut 6 re (Wyzewa et de Saint-Foix, n 172 Kochelverz., l et 2 edit, n 56 Kochel-Einstein, Anhang n 209 d). Cette derniere leur parait si peu italienne qu'ils essayent de la placer au retour de Mozart a Salzbourg Ils

zewa

nomment

et

;

;

;

;

en 1773.

Haydn a propos de Italie en ? Mozart entendus aurait rythmes hongrois que II y a evidemment une legere influence exterieure italienne dans ces senates et dans bien d'autres compositions du jeune maitre, mais elle Ils

relevent egalement une influence d'ceuvres de

. .

.

s'exerce parfois et plutot sur la

coupe exterieure et 1'ecriture instrumenWagenseil subit d'ailleurs egalement cette legere influence, mais Fextreme legerete et Fesprit de Wagenseil precedent indubitablement de Ph. Emm, Bach. tale des parties rapides.

C

On

que Mozart fut frappe, en 1764 et en 1766, par 1'art de Schobert et des pianistes parisiens, Allemands etablis a Paris, dont il arrangea des parties de senates en concertos et dont I'influence persiste encore en 1768. Wyzewa et de Saint-Foix s'etorment de ce que la coupe italienne etait encore employee par Mozart en 1773, alors qu'elle etait deja passee de mode a cette epoque. Cet emploi se comprend evidemment en 1768. salt

de ces

six sonates n'est

pas assez evoluee, malgre les beauen pour 1773, alors que les oauvres de cette derniere annee demontrent une plus grande maitrise de style et d'ecriture. L expression triste, parfois sombre, de certains mouvements de ces senates est la meme que dans la Missa brevis en ut (K. l re et 2 e edit., n 65 Wyzewa et de Saint-Poix, n 70 Kochel-Einstein, n 61 a) qui date L'ecriture

tes d'inspiration,

les situer

?

;

358

;

debut de 1769, composee apparemrnent tout de suite apres les senates. Wyzewa et de Saint-Foix parlent de sa sombre solennite. dii

six

done a

C'est

cette epoque (1768-1769) qu'il faut situer la premiere de Mozart qui passe a ce moment de 1'etat d'enfant a romantique celui de jeune homme. crise

y a deja dans ses senates anterieures des premices de cette trisMenuet de teinte sombre (en romantique, notamment dans le

II

tesse

sib) de la Sonate en Sib

(K

dans

8),

l'

expressif et chroma-

Andante

Senate en Fa (K. 13), datant toutes deux de 1764 (a Page de hurt ans) et dans le trio du Rondo-menuet de la Sonate en Fa (K 30) de 1766 (a 1'age de dix ans). tique de

la

L'expression triste et sombre de la deuxieme partie de la Sonate

en ut (Kochelverz., l re et 2 e editions, n 56 Wyzewa et de Saint-Foix, n 172 Kdchel-Einstein, Anhang, n 209 d) rappelle la deuxieme partie, dans ;

;

meme

Sonate en Ut, op.6, n 1 de Schobert et de la deuxieme partie, egalement en ut de la Sonate op. 1, n 4 de Honnauer. re L'episode en mi b du final de la Sonate en Mi b (Kochelverz., l et

le

ton

2 e edit.

n 58

n 209

f) et le

l

re

re

de Saint-Foix, n 165 Kochel-Einstein, Anhang, la Sonate en mi (Kochelverzeichnis,

et

;

romantisme de toute

n 60

;

Wyzewa

Anhang n 209 h) nous

et 2 e edit.,

n 55

;

et

de Saint-Foix, n

du

eloignent tout a fait

en re de

Andante

L'admirable l

la

Wyzewa

;

et 2 e editions,

stein,

de

d'ut,

Wyzewa

et

la

164

Fa

Sonate en

de Saint-Foix, n

;

Kochel-Ein-

style italien.

160

;

(Kochelverz.,

Kochel-Einstein,

Anhang, n 209 c) reproduit un rythme pointe familier a Schobert, notamment dans la deuxieme partie de son Concerto en Mi b et a Wagenseil, en Si b (Edition Divertissement dans la deuxieme partie en sol du Nagel).

Quelques particularites d'ecriture des deux mains dans

la region basse

du piano

se rencontrent egalement chez Schobert. Toutes ces raisons nous persuadent de garder Pepoque de fin 1768 la numeration (a Page de treize ans), indiquee par Otto Jahn, ainsi que de 55 a 60, indiquee dans les l re et 2 e editions du Kochelverzeichnis.

II

b

+ SONATE non

Do Re do Do ds)

(Fa) (fa

obligato. Kochelverzeichnis, l

Saint-Foix,

n 162

;

SONATE

II

b

+

A b

Fa (K.

de piano. Largo. Fluide.

rondo alerte a

Allegro

(1768) (130). Avec violon presque e et 2 editions, n 57 Wyzewa et de ;

e Kochelverzeichnis, 3 edition, Anhang,

notice a la Sonate en tie

re

trois

l

re

e et 2 editions,

n

Un

e.

Voir la

55). Completer la par-

Menuetto. Belle ecriture.

Allegro. Joli

themes.

(Fa) K. 189 e*(K 280) (do do do do

assai.

n 209

joli

Re

chromatisme mene du theme

do) (1774).

A

au theme B.

Adagio. Expression simple mais profonde avec beau chromatisme. -f

Presto.

Forme sonate

IB* SONATE

(Fa)

K

ternaire a

300k

deux themes, rare pour un final

(K. 332)

(fa

La Do

la Si)

(1778). Allegro.

359

B

Grande variete thematique. Theme

realise si

De

magistralement

II (3 e mes., 2 e

V

mes.) et

VI

;

developpement un

AlAdagio. Du charme, de belles surprises tonales. forme rondo-sonate a trois themes, innovation que Tauteur

peu simple. legro assat.

important

temps)

(36

e

mes.).

Theme A

Theme

en trois motifs I (lere mes.), Motifs intermediates IV (22 e

tres vif

et III (15 e mes.).

:

:

e B, d'expression tendre (50 mes.). Motif

(coda, 26 mes. avant les deux barres).

Developpement magnifique sur

C

e (en Si b) (21 mes. des deux barres). Apres un motif e VII (36 mes. des deux barres), reexposition des motifs dans un ordre dif-

a-I-II,

puis

theme

ferent, a-III servant

de coda

finale.

SONATE (ALLEGRO ET ANDANTE) (Fa) K 533 (1788) et RONDO (ANDANTE) (Fa) K. 494 (1786). (Allegro Do si la sol fa) (Rondo

I

:

:

La La sol sol). UAllegro et 1'Andante ont ete composes en 1788 et le Rondo en 1786. Ces parties ont paru sous le titre de Sonate du vivant de Mozart On suppose done que Mozart, n'ayant pas ecrit de final (en 1788) fa

a ajoute

B #

le

Rondo de 1786 en

guise de final.

Allegro. Tres belle partie d'une ecriture magistrale et d'une imagination

A

Theme

thematique remarquable.

charmant, theme

et

tranquille

B

Admirable developpement contra-

vif, pimpant, tres important et varie.

puntique sur A et B. Belle reexposition tres variee du theme A. Andante. Lied-sonate ternaire a deux themes, d'inspiration soutenue, avec

B

un beau langage harmonique. b ^

Rondo

allegretto. Cette partie est d'un autre style etant

differente

De

coulant,

B

ecriture.

Remarquons encore

+ SONATE

II

de composition.

(en re) vif et rythme,

(Sol)

K

+ SONATE non

II

B

Bonne a

SONATE

K

(Sol)

donne Fepoque A doux et

themes

trois

:

(en fa) expressif et coulant, de belle

A

en

strette.

(1764), Avec violon non obligate. triolets centre rythme de deux (a l'age

si sol)

les

La

(1764) (130). Avec violon de huit ans).

Si)

ecriture instrumentale (a Tage

(Sol) K. 27 (sol

obligato. (Ecrite

Allegro,

C

rappels de

(Sol) K. 11 (Sol Sol fa Sol

obligato.

SONATE

Ill

les

9 (Sol re

Dans le Menuet, remarquer de huit ans !). Ill

forme rondo a

1'age

Re

si sol)

de dix ans

189 h

(K

Theme A charmant

(1766) (130). Avec violon non

!).

283) (Re

si

et caressant,

Re

sol) (1774).

theme

B

important avec

joli

rythme initial. Tres court developpement. Jolie reexposition du theme avec une belle mutation vers B.

B

Andante. Tres simple mais charmant.

B *

Presto.

Forme sonate a deux themes

:

A

petillant,

B

A

expressif, leger et

important. Developpement fougueux dans lequel la petite coda seule est rappelee, puis un charmant motif ramene le theme A.

n

a

SONATE (ALLEGRO D'UNE) Re) (1774). Belle allure.

(sol)

K

189

i

(K

312) (sol La Si

Theme A

Do

d'une grandeur expressive, theme d'une ligne adorable. Quelle maturite a dix-huit ans !

360

B

Ill

SON ATE

I

B * SONATE

obligate. (

(La) K. 12 (mi La mi do) (1764) (130). Avec vioion non Ecrite a 1'age de huit ans !). Final anime. (La) K. 300

so/Modele de

i

(K. 331) (do

variations suivant le

Theme

Re do Mi)

theme

(1788). Andante grazio-

d'assez pres, mais avec de

1'in-

beau rythme Var. Ill si exspiration. son avec en aussi octaves liees, ce qui constitue rythme continu, pressive une nouveaute technique pour 1'epoque Var. IV illusion de trois mains adorable. Variation I

:

;

:

;

avec

(cf.

I

A

-f

de ce

la piece

Ample

rythme

tres vivant. (la)

de Rameau)

;

Var.

et bien caracteristique.

ntietto.

SONATE

titre

K 300 d

(K

310) (Mi

:

V

:

Me-

adagio orne.

Alia turca. Allegretto.

Mi Mi Mi do

la)

Beau

(1778). CEuvre

d'une grande ampleur. Allegro maestoso a deux themes. Grande allure. et

du mouvement,

theme

le

B

est

Le theme

A

a du feu

une rapide arabesque. Developpement

ardent et energique du theme A.

Andante cantabile con

espressione. Partie importante et tres ample,

de forme Hed-sonate ternaire a deux themes, innovation rarement employee.

Presto (Final).

Rondo polytonal

haletante et inquiete tres prenante.

libre

Theme A

a deux themes. Expression

passioime et inquiet qui re-

parait dans les tons inattendus de ut et de mi qui renforcent Fidee exsuave et plus repose. Belles transformations des difpressive. Theme

B

ferents motifs passant de la

SONATE

HI

(Sib) K. 8

(si

main

main gauche. (1763) (130). Avec vioion non

droite a la

Re Mi Fa Fa)

Menuet (en sib) de teinte sombre (a 1'age de sept ans !). 10 (si Fa Si la sol fa) (1764) (130). Avec vioion SONATE (Sib) non obligate. Ecrite a Tage de huit ans. 31 (Si Si la Si Do Re) (1766) (130), Avec vioion SONATE (Sib)

obligate. Ill

K

K

Ill

non

obligate. Ecrite a Tage de dix ans.

(Sib) K. 189 f (K. 281) (si Do Re si la Do) (1774). # Allegro. Tres important et anime. Developpement tres simple. Tres

SONATE

II

B

jo-

lie ecriture.

b

b

omis par Wyzewa et de Saint-Fok etait pianistes parisiens dont on connait Tinfluence qu'ils

Andante amoroso. Get employe par

les

exercerent sur

Mozart

+ Rondeau-allegro. De

adjectif,

forme rondo-sonate a quatre themes. Innovation

assez remarquable pour avoir ete concue a 1'age de dk-huit ans.

A

en

Si b,

B

en Fa,

C

en

sol (a la reprise) et

D

en

Mi b.

Themes

:

Jolie variete

tonale. I

B + SONATE

(Sib) K. 315 c (K 333) (Sol fa mi re do si) (1778). Allegro de forme senate a deux themes, beaux tous deux. II faut

bien donner Fappui expressif sur Fappoggiature initiale. Le developpement est d'un beau chromatisme, mais ne rappelle aucun theme, sauf les

premieres notes de A.

361

Andante

beau sentiment

cantabile, (fun

lyphonique et chromatique. Dans res, les trois

sont

Mi

si

en

huitieme mesure avant

la

les

dernieres croches a la partie superieure de la

Do au

lieu

de

Allegretto grazioso.

C

et d'une belle ecriture po-

Do

droite

Do.

si

Rondo

deux bar-

main

sonate a quatre themes

D

:

Mi b, theme

A

en Si

b,

ayant du

B

en

carac-

en gracieux, interrompu par une belle rentree inattendue de A, en mineur, avec une jolie expression et de la variete thematique. Plus loin suivent des rappels de A,

Fa,

sol,

tere. Suit

separes par de courtes cadences notees, ce qui est rare, car elles sont

generalement laissees au gout de Fexecutant Dans

la

deuxieme mesure,

a la main droite, le soupir du quatrieme temps doit etre remplace par un la croche qui fait anacrouse et qu'il faut retablir demi-soupir, suivi d'un

dans II

passages similaires.

les

SONATE

B

(Sib) K. 570 (Si fa re Fa Si) (1789). Cette sonate est origiegalement avec une partie de violon ajoutee, mais qui

nate. Elle existe n'est

pas de Mozart. Allegro. Tres simple mais delicieux.

Theme A en deux

motifs

:

I

Les motifs III modulant (23 e mes.) et IV (35 e mes.) menent au theme B, qui commence comme a-I, mais a la bass^ e e (41 mes.), avec un contre-sujet V (43 mes.), puis se poursuit avec VI e (lere mes.) et II (4 mes.).

e e (49 mes.). Suivent deux motifs de transition VII vif (57 mes.) et VIII e coda melodique (70 mes.). Le developpement se fait avec une belle variete tonale sur les motifs III, IV, B-I avec son contre-sujet V. :

Adagio. Lied-rondo

a

themes, tres melodieux, d'une

trois

coupe

parfaite.

Allegretto.

A

deux themes

:

A

en Si b

et

B

en

Mi b,

spirituel,

en notes

repetees et fort leger. II

B *

SONATE (ALLEGRO DE) mi be Fa

Si)

K. 498 a

(Si b)

Anh. 136) (fa Sol fa

(1786). Magnifique premiere partie de sonate avec ecriture

contrapuntique et pianistique admirables. le

(K

Le theme

theme A. Court mais beau developpement sur

mence les themes A et B. Dans le Kochelverzeichnis, 3e

edition, cet

B commence comme

le petit

motif qui com-

Allegro

est renseigne

SONATENSATZ (UND MENUETT). Wyzewa et de Saintindiquent egalement que le beau Menttet (Si re Mib Mi be Fa)

comme Foix

pourrait faire suite a cet II

Allegro

+ SONATE (ALLEGRO DE)

par Stadler,

(v. 1781). Complete theme et un rappel du theme

HI

SONATINES VIENNOISES gements. Ni Kochel, ni

ne donne aucune

SUITE Haendel

362

B

K. 372 a

Le

(K

400)

(si

Re Fa

centre est occupe par

re Fa)

un troisieme

orne.

(SIX) (206). Paraissent etre des arranet de Saint-Foix en parlent et Tediteur

Wyzewa

justification.

(Ut) K. 385 .

.

(Si b)

i

(K. 399). Voir a

Ouverture dans

le

style

de

VARIATIONS.

VARIATIONS (THEME ET)

II

(Ut) K. 383 d

(K

Anh. 38) (Mi re do

do) (1782) (16). II

VARIATIONS

II

AH! VOUS Simple mais

(La) K. 21 a

(K

MAMAN

DIRAIS-JE,

#

:

Theme, Variations

COME UN AGNELLO, De

(1778;.

K.

(Sib)

500

et jolie ecriture.

+ BELLE FRANQAISE (Mib) K 300 f (K IVe et IXs variations belles et expressives Choix

II

:

(DOUZE VARIATIONS SUR UN)

(1786). Charmantes variations b

K

300 e (K 265) VIII (mi), IX, X.

(Ut)

jolie ecriture. Jolies variations

lib + ALLEGRETTO

II

Anh. 206) (1765).

I

;

353) (1778). Grande variete. rappel final en berceuse.

X et

a IV, VII, VIII, IX,

XII.

d'un opera de Guiseppe Sarti (La) K. 454 a La septieme variation est un deve-

la virtuosite.

(EL 460) (1784). loppement important du theme.

IB* DUPORT (MENUET s'ecartant

DE) (Re)

IV

variations. Var. I a

du theme

:

brillantes

Var.

;

IX

:

;

K. 573 (1789). Joli theme et belles Var. VI (en mineur) admirable et ;

variee et suivie d'un developpement the-

matique. I I b

FISCHER (MENUET DE) (Ut) K. 189 a (K. 179) + JE SUIS LINDOR (Mi b) K. 299 a (K. 354) (1778). riation

en mi

Ib +LISON

b.

DORMAIT

(Theme de N. Dezede) (Ut)

+ MARIAGES SAMNITES

K 374 c (K 352)

(K. 264)

(Sur la marche de 1'opera de Gretry) (Fa)

La

Christian Ernst Graaf) K. 24

Composees a

fa Sol).

1'age

de dix

ans.

K

MIO CARO ADONE

B

315d

trilles.

(1781).

(K. Anh. 208) (sol sol II

K

quatrieme variation avec

+ MELODIE HOLLANDAISE (Melodie de

HI

Belle huitieme va-

Belle ecriture generate.

(1778). Jolie ecriture. Belle II

(1774).

173 c (K. 180) (1773). Simples et (de Salieri) charmantes. Variations I et III expressives ; Var. II et IV legeres et rythmiques.

II

+ SALVE

TU DOMINE

(d'un opera de Giov, Paisiello)

(Fa)

K

416

e

(K. 398) (1783). I

B +

UNSER DUMMER POEBEL MEINT

K

(Theme du

Pilger

vom Mekka

455 (1784). Theme comique. Variation III: legere de Gluck) (Sol) Var. X theme amplifie suivi d'une cadence, ecriture Var. VIII jolie :

;

:

;

puis developpement thematique. I

WEIB 1ST DAS HERRLICHSTE DING Schacks) (Fa)

HI

K 613

(EIN) (Lied de Benedikt

(1791).

WILHELM VAN NASSAU,

K. 25 (1766), Ecrites a

1'age

de dix ans.

363

Giovanni (Torente 1741

1816).

Eleve de Durante. Compositeur de theatre de celebrite europeenne. Travailla a St Petersbourg et a Paris.

CONCERTO

II

(Ut) (160). Tres simple.

Padre

Folgentiio italien.

Compositeur II

SONATE(Sib)

(161).

3.

Ignaz

Pleyel

(Pres de Vienne 1757

1831).

Eleve assidu de Haydn. Compositeur instrumental fecond. Fondateur de la firme celebre de pianos Pleyel.

lib

RONDO

-f

(La) (128).

Johann

F.

Reiehardt

(Konigsberg 1752

1814).

Etudie la philosophie, poursuivi pour ses idees Hberales. Compositeur de theatre et de lieder dans un sens populaire. Lie avec Goethe.

HI b

IH

b

in

KLAVIERSTUECKE (204). N KLAVIERSTUECKE (240). N + SONATE (Fa) (147).

N N

4 (Si b).

-i-

2 (La).

12 (La). 9 (re).

N

15

(Sol).

Felipe Rodriguez (Catalogne 1759

1814).

Organiste.

mb

RONDO

+

(Sib) (90). Spirituel et charmant

Friedrieh W. Rust (Pres de Dessau 1739

Etudia par son

1796).

le droit. Violoniste, luthiste et petit-fils,

compositeur remarquable. Ses oeuvres, revues mais avec une fantaisie trop grande, ont ete retablies dans leur texte original par Vincent d'Indy.

I

b

^

SONATE mande do

(Ut) (194). En deux parties. Allegro (lere partie). Senate alleun theme. Ecriture brillante. Des tierces rapides. Ron-

ternaire a

et fugato.

Un

beau fugato dont

le

debut du theme est un motif du

rondo (2 e mes.).

H

SONATE b

Forme b

b

(Reb) (1778)

# Allegretto (l re

partie).

(194).

Sonate binaire a deux themes, beaux tous

assez rare.

Adagio. (Solb). -f-

Menuet Gracieux 364

a la Haydn.

les

deux.

SONATE

I

b

-f

(Re) (194). En deux

parties.

Forme developpee de sonate a deux themes, melodiques tous qui n'evite pas la monotonie. Le centre rappelle les deux themes

Allegro.

deux, ce

mais sans developpement

Poco grave

a I a

+ SONATE d'Indy celui

(re)

Melange de Lento,

(194) (1788).

de

la troisieme partie, ont le

propose par Frederic II a

dans F Offrande musicale themes,

A

caractere.

n

La

SONATE

.

meme

J. S.

-f

II

A

-f

enchainees par des modu-

SONATE SONATE

schema, notamment celui du the-

Bach

et

que ce dernier a developpe

Allegro maestoso (lere partie). Sonate a deux

Presto (3 e partie). coda rappelle la Fantaisie en re de Mozart,

(mi)

Adagio.

Du

(194).

(1798) (194). Largo e allegro. Influence de dementi

dans Fallegro. Rondo (final). Theme theme B, en majeur, a du charme.

n

de Menuet

express!!, et

trois parties

theme regium.

etant le

+ SONATE (Mib)

lib +

En

procede employe deja malgre 1'affirmation contraire de V. par C. Phil Emm. Bach, Le theme A de la premiere partie et

lations,

me

et allegretto.

A

assez vif mais melancolique.

Le

(Fa) (194).

(fads) (1794). Allegro non troppo.

Sonate

allemande

ternaire

a

deux

themes

:

A,

vivant

et

de

grand caractere, en deux motifs, I (lere mes.) et II (12 e mes.) et B, large et melodique, egalement en deux motifs, III (23 e mes.) et IV (11 mes. avant les deux barres). Autre motif V (5e mes. avant les deux :

barres).

De beaux

episodes plaintifs

et,

au

centre, rappel des

deux themes

(plus interessant que dans les autres senates).

Larghetto et final Ce dernier avec un theme d'expression

triste qui re-

vient en majeur tout console. Belle coda melancolique. II

+ SONATE

II b

*

SONATE

(Sol) (Sol sol sol Si) (194).

(Sol)

(Sol Sol Sol Sol fa)

Un poco

franc. Belle ecriture.

+ SONATE (sol) (194). + SONATE (Lab). Bel + SONATE (La) (194).

(194). Allegro con brio.

lento. Expressif.

Theme

Finale. Tres brillant

Adagio.

Antonio M. SaceMiti (Pres de Naples 1734 1786). Eleve de Durante. Compositeur renomme d'operas. Travailla a Paris.

HI

SONATE

(Fa) (129).

365

Sarti 1802). (Faenza 1729 Eleve du Pere Martini. Maitre de Cherubini.

Compositeur d'operas, celebre en Europe. Ill

b

+ ALLEGRO

binaire a deux the(129). Nouvelle senate italienne

(Sol)

mes. Ecriture assez legere.

Jnhann A.

Sehiilz

(Luxembourg 1747

1800).

Eleve de Kirnberger. Ecrivain et compositeur.

PIECE

N

y

Beau

Ill a

-f

in

+ PRELUDE N 1 (la) (206). Sorte d'invention en grande voix. Ne pas jouer trop vite, mais bien lie. Beau style.

a

5 (la) (206).

style d'ecriture.

partie a

deux

Nicolas Sejaii (Paris

17451819).

Organiste renomme.

FUGUE

II a

(sol) (204).

Beau theme. Ecriture

tres simple

mais avec modula-

tions fantaisistes. Belle conclusion.

Ferdinand Turin! (Pres de Brescia 1749

v. 1812).

Organiste aveugle.

in

a

*

n b

-f

PRESTO

(sol)

SONATE

(Reb)

Allegro assai.

(129). Caracteristique. Belle ecriture.

De

(129). 1'ampleur. Nouvelle sonate italienne ternaire a

themes.

Andante.

B *

Prestissimo. Tres vif et tres brillant

Abbe Georg

J.

(Wurzburg 1749

Vogler 1814).

Eleve du Pere Martini. Compositeur, organiste renomme et organier. Maitre de C. M. von Weber et de Meyerbeer.

n

CONCERTO

(Ut) (268). Tres, simple.

Johann Wenkel (Allemagne 1734 Ill

GAVOTTE

HI

MARCHE (Mib) MUSETTE (Sol)

Hi

366

(Re) (269). (269). (269).

1800

?).

deux

et

7o

Basilic Organiste et guitariste espagnol remarquable. Ill b

PIECE POUR GUITARE

II

ajouta deux cordes a la guitare.

(Mi) (294).

(Paris v. 1747

v. 1805).

Harpiste remarquable. Travailla en Russie. Ill

m HI

SON ATE (Mib) op. 1, n 4 (mi Fa mi re Mi). + Fieramente (lere partie), + SONATE (Mi b) op. 7 n 1 (mi Sol Si Mi mi). SONATE (Si b) op. 6, n 2 (si Re Fa Fa mi). + Allegretto (lere partie). Voir des arrangements d'oeuvres de Gluck, notamment celui de

Gavotte

la

par Brahms.

367

VI.

LE XIX s SIECLE A.

-

De

1790

a

1820.

(Epoque Beethoven). I*

JLa

Mnsiqne &m getter

f I.

Explosion du romantisme classique, prepare par le mouvement en Allemagne, les Encyclopedistes en France Sturm und Drang dont les oauvres s'etablissent sur les formes et la syntaxe si parfaite du

XVIIF

siecle.

La musique instrumental domine nettement grace a Tagrandissement de la forme sonate allemande dans la symphonic d'orchestre et musique de chambre (Beethoven). Dans cette nouvelle forme, la coda devient egalement une division la coupe ternaire importante que nous appellerons redeveloppement la

;

y

fait

place a la coupe quaternaire

:

1)

exposition, 2)

developpementu

3) reexposition, 4) redeveloppement (Beethoven).

La naire liste,

:

forme, plus agrandie encore dans le concerto, devient quinter1) exposition a Torchestre, 2) exposition avec Tinstrument so-

3)

developpement, 4)

reexposition,

5)

redeveloppement

(Beet-

hoven). L'adagio ou Tandante revet les formes les plus diverses. Du point de vue expressif, 1'individu passe au premier plan, on 1'exalte dans ses luttes tour a tour pantelant de douleur ou triomphant

(Beethoven). L'orchestre est plus puissant

;

Tadjonction de chceurs confere a la e

symphonic un lyrisme plus pousse

ainsi qu'une signification sociale

symphonic de Beethoven). La musique a programme

cekd-ci limite d'ailleurs a des senti-

(9

369

ments generaux rale, le

pour

la

propose par Beethoven dans la Symphonic pastoQuatuor a cordes op. 132 (en la) ( Remerciments a la Divinite guerison Reprise des forces )> le Quatuor a cordes op. 135 est

,

(en Fa) (La resolution difficiiement prise etre

:

Cela

doit-il etre ?

Cela doit

!).

S'adressant a la masse, la musique deploie des qui confinent au gigantisme (Gossec).

Dans

la

musique de chambre avec piano,

moyens orchestraux

le violoncelle

conquiert le

rang d'instrument concertant (Beethoven). Le quatuor a cordes atteint au plus haut degre de perfection et d'expression dans le cadre de la musique intime (Beethoven). La forme sonate y subit des transformations telles qu'elle disparait pour faire place a une suite de morceaux dont en utds, de Beethoven).

le

plan est fantaisiste (Quatuor op. 131,

L'ouverture precedant Tceuvre theatrale et faisant corps avec

somme

innove en

le

elle,

poeme symphonique (Ouverture de Leonore de

Beethoven).

Avec Beethoven, lui toujours la grande melodie instrumental touche aux plus hauts sommets certains adagios et andante de ses symphonies, senates de piano, quatuors a cordes et ceuvres de chambre comp!

;

tent parrni les plus belles inspirations de la musique. L'opera, avec un orchestre plus important, ne participe que de loin a cette revolution de Texpression (Beethoven, Spontini, Mehul, Lesueur,

Cherubini et Spohr), ce dernier employant deja une sorte de motif conducteur (leitmotiv).

Uopera-comique charrne avec Boeldieu et Paer. la musique religieuse ou d'expression mystique, on cultive surtout la forme messe et Ton utilise de grands chceurs, soli et orchestre

Dans

(Beethoven tres personnel, Cherubini).

Une innovation feconde est la musique de scene accompagnant le drame (Egmont de Beethoven). La fugue prend un developpement puissant et nouveau (Beethoven Grande fugue pour quatuor et Fugue de la Sonate op. 106). :

Les premiers grands conservatoires se fondent successivement a Paris,

Bologne, Naples, Milan, Prague et Florence.

Z.

La Musique de Piano.

Les Instruments. Les Interpreter et les Virtuoses. Dans

la

musique de

370

une serie imposante cjes senates monumentales (Beethoven), d'autres ne s'ecar-

clavier, survient

plusieurs d'entre elles sont

;

tent pas de la tradition core, ont

du XVIII

(dementi, Eberl), d'autres en-

siecle

une technique instrumental plus

brillante et exterieure

(Hum-

mel).

La

variation

amplificatrice

avec une

traitee

est

beaucoup plus

grande imagination (Beethoven).

Le style contrapuntique produit de belles fugues qui presentent d'une part une ecriture pianistique evoluee (dementi) et d'autre part une ecriture plus contrainte, mais temoignent d'un sens superieur de la beaute (Beethoven Sonates). :

La creation de Fetude en style severe, qui est revolution de la piece a motifs repetes, apporte des reussites (Clementi, Cramer). Les compositeurs ecrivent desormais pour abandonne.

A

LES INSTRUMENTS. wood a Londres .mie, ensuite

porte 1'etendue

partir

du

piano, le clavecin etant

de 1790, le facteur John Broadde piano a cinq octaves et de-

clavier

a six octaves.

L'Allemand A. Streicher, grand ami de la

le

mecanique du piano

Schiller,

ameliore a son tour

Fusage de Beethoven, un clavier

et construit, a

atteignant six octaves et demie.

LES INTERPRETES ET LES VIRTUOSES. pour

le

fondateur de Fecole moderne du piano

genie la technique pianistique de Fepoque

obtenant

le

maximum de

capacite

en

;

dementi passe

realite

precedente, la

du jeu des

il

a resume avec

developpant

et

doigts, lequel reste la base

fondamentale de toute technique du clavier. De cette nouvelle discipline resulte plus de beaute dans la sonorite, de delicatesse dans le toucher, ainqu'un plus grand legato (Clementi et ses eleves Dussek, Cramer, Field, Hummel, Kalkbrenner, ce dernier eleve egalement de Louis Adam a Pasi

ris).

:

Ces pianistes jouaient

les fugues

de J

S.

Bach particulierement

bien.

Le jeu dit de poignet (mains peu employe par eux, se developpe sous I'impulsion de Beethov.en et de Hummel quant au legato, il etait preconise deja par Ph. E. Bach et Couperin, et et doigts simultanes), tres

;

par Beethoven qui trouvait

le

jeu de Mozart trop detache.

La technique moderne du piano a Beethoven

qui, jeune, etait

un grand

ete veritablement inauguree par

pianiste,

au jeu

puissant, favorise

par le toucher plus resistant et plus lourd des pianos anglais, qu'il jouait

de preference, employant d'une maniere nouvelle

la

pedale pour obtenir

les effets les plus varies.

Woelffl et Moscheles adoptent ces modes de jeu et propagent ainsi Tecole viennoise creee par Beethoven en opposition a celle de Clementi. Malgre leurs qualites, Field, Hummel et Kalkbrenner devront ceder le

en 1820 avec pas a la nouvelle ecole de Vienne qui triomphera a Paris Moscheles.

371

ludwig wmn

3. Beethoven

resume en lui tout le romantisme musique de piano un element dramatique en puissance et en lutte centre le destin. C'est

est le genie musical qui

introduit dans la

classique. II

puissant, Findividu erige

d'abord les ceuvres qui apportent chaque fois un renouvellement de son expression, Sonate Pathetique (1799), Senate dite Clair de lune (1801), Sonate dite Appassionata (1804), Sonate op. Ill

au piano

qu*il confie

(1822). agrandit considerablement la forme de la sonate et du concerto. la sonate, la coda tres developpee devient une 4* division (rede-

II

Dans

veloppement), d'ou le nom de quaternaire que nous lui donnons. La forme devient quinternaire dans le concerto, 1'exposition etant double (orchestre, puis piano).

egalement modifiee. Au second theme (B), vient parfois s'ajouter une autre idee que nous appellerons B bis. B et Bbis ne forment en soinme qu'un seul grand theme B (lere partie" des senates op. 10, n 3 et op. 57, Concerto en Sol, op. 58). Ce systeme a deja ete pratique par Mozart dans certains de ses concertos.

La

structxire

thematique y

est

Beethoven est le premier a employer la forme cyclique appliquee a une partie de sonate (Sonate op. 81). Un motif cyclique expose avant le theme A est repris dans le courant de la partie.

La forme rondo-sonate a

ete

si

bien fixee par Mozart qu'elle en reste

la dans le rondo de ses grandes oeuvres, Beethoven n'utilise que deux themes au lieu de trois ou quatre comme le faisait Mozart. ;

.

On

a reproche a Beethoven

caractere moins eleve que les

le fait

que autres parties de

certain^ finals avaient 1'ceuvre (sonates

un

de piano,

symphonies, musique de chambre). Cette critique n'est pas absolument injustifiee, si elle s'appuie sur une conception plus moderne, mais elle a ete a tort generalisee.

Les grands adagios de maintes sonates refl&tent une profondeur, une beaute d'inspiration qui en font des modeles inegales. Ces parties lentes presentent (Sonate op,

2,

n

themes (Sonate op. 81), line

les

2), lied ternaire

les plus diverses

:

lied-rondo

a deux (Sonate avec coda allongee, devenant op. 13), lied binaire

lied quaternaire

quatrieme division (Sonate op.

themes (Sonate op. 31, n

formes

10,

n

a deux deux themes (Sonate op.

3), lied-sonate binaire

2), lied quaternaire a

106).

Dans son Cours de Composition, V. dlndy

fait

observer la parente

de certaines sonates thematique 57 et Cette moins similitude volontaire 110). (op. qu'on ne Timagine nous resulter d'un sentiment de forte unite dans ces compositions. parait qui existe entre les differentes parties

Par une 372

intuition vraiment prophetique,

Beethoven dote

le

piano

d'une puissance d'expression inconnue avant lui et en fait un instrument veritablement orchestral qui se suffit a lui-meme (Senates op. 57, 106 et 111,

Concerto Mib).

Ses concertos quoique peu nombreux, constituent un monument pianistique. La grande reforme mozartienne qui tendait a la fusion du piano

de Forchestre,

parachevee par Beethoven, qui va meme jusqu'a puissance sonore de Finstrument a celle de Forchestre realisant un equilibre parfait des sonorites. Pour cette raison nous souhaitons que et

opposer

est

la

moderne

Forchestre

soit moins important que de coutume dans Faccomdes concertos pagnement classiques, mais nerveux et sonore.

Dans virtuosite,

4 e concerto, dont Fecriture est plus legere et de grande comme celle du finale du 3 e concerto, Fequilibre entre les deux le

masses sonores doit etre absolu. J. S.

Les sonates de Beethoven sont comme Bach, un des ouvrages monumentaux de

le Clavier bien la litterature

du

tempere de piano.

Les ceuvres qui s'echelonnent de 1795 a 1802 (op. 2 a 31) et plus tard de 1816 a 1822 (op. 101 a 111), represented une belle partie de sa production.

Des

la 3 e sonate (Ut, op. 2,

n 3), Beethoven agrandit la forme qui devient quaternaire puis il abandonne ce plan tout en intervertissant Fordre traditionnel des parties dans ses sonates op. 27, n os 1 et 2, op. 90, ;

101, 109, 110 et 111, et dans ses derniers quatuors a cordes.

La forme par disparaitre completement dans son quatuor op. 131, en utds. II fait usage dans ses sonates d'une ecriture de plus en plus evoluee

finira

que Fon accuse d'etre trop orchestrale ou trop peu pianistique. Cependant, Fon essaie d'orchestrer ses sonates de piano, soit-disant orchestrales, on n'y parvient pas. En unissant la clarte d'ecriture du XVIII6 siecle a la

si

puissance sonore recherchee a son epoque, Beethoven a realise la parfaite synthese de Fecriture pianistique (op. 57, 106 et 111). II est inutile d'insister sur la variete prodigieuse de ses sonates, depuis les ceuvres fines et legeres (Fa, op. 10, n 2 Fa diese op. 78), jusqu'aux grandes compositions dramatiques et profondes (op. 27, Clair de lune ; op. 31. re; op. 57, Appassionata ; op. 106, Sib; op. 110, Lab; op. Ill, ut). ;

Nous mentionnerons tives

ci-apres,

a Finfinie variete de

la

pour chacune d'elles, les particularites relaforme sonate, a la richesse harmonique et a

du developpement thematique. Dans une des parties de la sonate, Beethoven inaugure le scherzo en remplacement du menuet, ou il donne libre cours a sa verve capricieuse Fart

et

a des jeux rythmiques de

la plus

grande

fantaisie.

La sonate op. 26 contient un des premiers exemples de marche funebre au rythme implacable appuye de lamentations, S'inspirant de J. S. Bach dans les Variations Goldberg (voir ce titre), Beethoven introduit dans la variation comme dans la forme sonate des

373

que Haydn aux trouvailles du cantor de Leipzig, inventions geniales

;

alors

et

Mozart n'avaient

rien ajoute

loin la il pousse beaucoup plus transformation thematique par les rythmes, les tonalites et famplification, laissant subsister cependant plus de possibilites dans ce domaine que

dans celui de

La

la senate.

variation reprise et developpee avec bonheur par differents corn-

posit eurs s'est perpetuee jusqu'a nos jours

de Schumann a Prokofiew

en passant par Franck, Brahms, Faure, d'Indy constituer un ensemble d'ceuvres important.

4.

- Clementi

et Pierne

,

mais sans

Ecole

et diverge

Le genie instrumental de Clementi apparait dans sa methode ou il resume et perfectionne tout le jeu du

Gradus ad Parnassum piano pratique avant

lui.

Beethoven

est alle infiniment plus loin

dans

Temploi du grand piano expressif et moderniste (op. 57, 106 et 111). Polyphoniste remarquable, Clementi a laisse des fugues dont plusieurs II inaugure Petude de style severe realisant quelques de musique. A peu d'exceptions pres et que nous signalerons, ses senates sont en general plus formulaires qu'inspirees.

sont magnifiques. belles pages

Citons encore FItalien Pollini, a Fecriture brillante et exterieure. L'ecole allemande

compte surtout Hummel,

initiateur d'un

genre

qui a cause plus de mal que de bien et ou la virtuosite deborde la musi-

neanmoins

calite,

ses concertos et senates

?

temoignent d un beau metier.

Cramer, a la suite de Clementi, ne reussit guere dans la grande forme mais pour le developpement de la technique generale et en parti;

culier

du

legato, ses etudes sont

en tous points remarquables.

Mentionnons encore Eberl, le Viennois, qui meriterait le Suisse Naegeli et Ries, eleve de Beethoven

connu

;

;

d'etre le

mieux

Viennois

Neukomm. Parmi

les

representants

Boely, musicien delicat frangaise,

;

de Tecole frangaise, nous distinguerons

Louis Adam, fondateur de

dont la Methode a ete traduite par Czerny

;

1'ecole pianistique

Reicha et L. Sejan,

interessants contrepointistes.

5o

(Euvres pour Piano.

ABonyme allemand II

UNE FIEVRE BRULANTE le

nom de

374

Mozart.

(?)

de Gretry (205). Variations. Publie sous

(Bonn 1770

1827).

D'ascendance flamande, un des grands genies de la musique. Habite Vienne des 1792. Eleve de Haydn et d'Albrechtsberger. Vie interieure dramatique, renforcee par sa surdite.

ALLEGRETTO

Ill

+

(ut) (do Re Mi Mi be Fa) (1796) (31). (Fa) (1804). Destine d'abord a la Senate op. 53. Forme lied-rondo d'un joli sentiment avec de belles modulations.

ANDANTE

II

b

Ill

b

1

Andante (Mi

III

B #

2

in

b

3

Scherzo (Ut). Tres spiritueL Allegretto (Fa). Charmant. Jolies modulations.

BAGATELLES (SEPT)

Ill b Ill

B

til

b

Ill

B

N N N N * N N # N

op.

b).

33 (1802). Sorte de preludes.

Charmant

4

Andante (La).

5

Allegro (Ut). SpiritueL

6

Allegretto (Re). Belle expression.

7

Presto (Lab). Verve extreme. Tres colore.

BAGATELLES (ONZE NOUVELLES) in B Ill

b

in b in b Ill b

Ill

b

N N +N N N +N

c

:

op. 119 (1822).

Doucement melancolique.

1

Allegretto (sol).

2

Andante (Ut).

3

A

4

Andante (La).

5

Risoluto (ut). Caractere et rythme.

6

Andante

1'allemande (Re). Simple et enleve.

et Allegretto (Sol). Petite introduction, puis Allegretto

tres leger.

nib in b

mb Ill b Ill

B

N 7 N 8 +N 9 N10 N 11

xxx

(Ut).

Moderato (Ut). Simple Vivace

(la).

et expressif.

Court et enleve.

Allegramente (La).

Andante

(Si b). Simple, d'expression touchante.

BAGATELLES HI

b

Ill

B

ni b in A

N +N N + N

1

(SIX) op. 126 (1823). Andante (Sol).

2

Allegro (sol). Inquietude, interrompue par une phrase tendre.

3

Andante (Mib). Melodie avec

4

Presto

(si).

variation,

Inquiet et sombre, puis ethere sur quinte de cor-

nemuse. Ill

b

in b

N N

5 6

Quasi allegretto (Sol). Calme ondoyant Presto et Andante (mib).

BAGATELLES Ill

A

III b I

B +

N N

1

(ut).

(1797) (197).

Grand

caractere.

2 (Ut).

CONCERTO N Allegro con

1

(Ut) op. 15 (1798).

brio.

L'orchestre expose le e

Partie tres simple mais admirablement

theme

peine esquisse (49 mes.),

Le

A

bien constitue ainsi que

le

ecrite.

theme

piano entre sur un motif, different

B

a

du theme 375

souvent et expose ensuite le theme A tres raccourci (I3 mes, de 1'entree du piano). Plus loin 1'orchestre expose le theme B en (Sol), bien constitue cette fois-ci (deuxieme tutti de 1'orchestre). A,

comme Mozart

le fait

e

L'irnportante cadence

(N

3)

de Beethoven lui-meme

est

une des plus

belles qui existent.

Largo. Tres belle phrase simple mais deja tres personnelle et noble.

Forme

lied ternaire

Rondo. Partie themes

trois

en

la

(Mi

Mi

re ds

A

de forme rondo sonate a

B

en Sol (re Sol fa Sol La) et C (au debut), De beaux developpements, admirablement ecrits La).

tres jolis

CONCERTO N

I

important tres vivante et spirituelle, :

!

2 (Sib) op. 19 (1795).

b

+

B

4-

Adagio. Belle partie, phrase personnelle.

b

4-

Rondo de forme

rondo-sonate a trois themes

(la la la la la

et

Allegro con brio. Bien ecrit mais inferieur aux sonates de la

meme

epoque.

I

Re)

AB# CONCERTO N

C en sol

(sol Si

Re

Sol).

:

A

(au debut),

B

en Fa

Rythme et caractere.

3 (ut) op. 37 (1800).

Type acheve de Fexpression du lyrisme inquiet, moments dramatique. Magnifique introduction d'orchestre, aussi par belle qu'une symphonie. Beaux themes et coda merveilleuse avec magnifiques" harmonies, Le theme A, beau et dramatique, a trois motifs: I Allegro con brio.

e e mes), II rythmique (3 mes.) et III plus expressif (9 mes,). Le motif II domine toute la partie par ses nombreux developpements, surtout au centre, ou il sert de base a une amplification expressive. Les motifs IV re

(l

'

e e (17 mes.) et V (36 rnes.) servent de transition au theme B, simple et e ingenu, en deux motifs VI en Mi b (Sol fa Sol La) et VII (35 mesure Sol Sol Sol Sol fa rni) qui est ici separe de VI par le motif a-I, contraire:

:

ment a Imposition du piano plus grand

tutti d'orchestre

:

Do

loin.

si la sol

Un

motif VIII en

Mi b (deuxieme

fa) fait la transition

avant

le

deve-

loppement Largo. et

Dans

le

ton eloigne de

Mi (comme Haydn

Tavait deja fait)

dans une sonorite tres enveloppee, avec une belle coda.

Rondo. Partie de forme rondo-sonate de grand caractere avec magnifique ecriture virtuosique. Trois themes sont exposes : A caracteristique (au debut),

B en Mi b,

et chantant (do rition exquise

de

mi) et C en La b, delicieux Do). Beaux developpements du theme A. Appaen Mi, puis, a la fin (au 6/8), variation du meme theme

Re do

A

leger et fin (Si la sol fa

si

avec rythme accelere. I

BA*

CONCERTO N

4 (Sol) op. 58 (1806). CEuvre tout a fait admirable, reunissant le charme, la profondeur, Tenjouement a une parfaite ecriture instrumental aussi bien pianistique qu'orchestrale. Allegro moderate. Sonate quaternaire a deux expositions avec theme

376

B-B

bis.

Dans

cette partie, le piano deploie autour des

ques tres legeres et piano

,

que

mes.) est

II (3

fines,

cela porte).

expose par

themes des arabes-

tout en chantant parfois (ne pas jouer trop

Le theme le

A

en deux motifs

I (au debut) et

:

piano seul, ce qui est une innovation hardie.

L'orchestre reprend et amplifie immediatement a-I qui traverse d'ailleurs

toute la partie, soit amplifie, soit developpe par des rappels fugitifs. Le e est expose par 1'orchestre (29 mes.). Void deux motifs de

theme

B

du piano) et IV (14 e mes. avant la meme rentree). Les motifs V en Si b, au piano (au pp espressivo) et VI (6 mes. plus loin) amenent, a Forchestre, le theme B bis (en Re) et transition

B

III (24 mes. avant la rentree

:

(en re) qui ne forment

ici

qu'un seul theme. Dans

deux motifs nouveaux sont employes rentree

du piano

fortissimo

)

.

nouveau motif melodique IX en fortissimo

:

le

VII, au piano

Voici, apres la rentree

Mi b

developpement e mes. de la

(5

du theme A, un

(23 mes. apres la rentree du piano e

).

Andante con moto. Partie courte mais sublime. Le piano s'oppose un orchestre brusque et imperatif, mais qui se radoucit tandis que la plainte du piano monte et devient dechirante par degres, (sans aucun eclat !) pour finir dans un soupir. Expression profonde d'une par sa douceur a

ame.

Rondo, Cette partie est de forme rondo-sonate a deux themes. Le Andante Rondo (qui doit se faire apres le sublime depart de ce ,

sans interruption) est d'un effet saisissant Ici le fractionnement thematique est grand et les developpements merveilleux.

Le theme

A

V

en

six motifs

:

e e I (l re mes.), II (3 mes.), Ill (5 mes.),

VI (41 e mes.), est expose par Torchestre et le piano alternes. Les motifs II, III et IV sont fort developpes et amplifies e par la suite. Un motif transitoire VII (61 mes.) amene le theme B, en re, IV

e

(9 mes.),

e (21 mes.) et

d'un mes.) expose par le piano a deux voix seulement, sur la basse du VIII intermediate motif un Voici solo. violoncelle piano (rentree

(80

e

et du apres le theme B, a 1'orchestre) suivi du theme A, fort developpe le theme theme B (en Sol). Le motif VIII reparait suivi cette fois par

A

(en

Mi b)

mais avec un caractere melodique. Plus loin le theme B est Fa ds, puis avec de belles modulations.

reexpose de fagon inattendue en

Nous recommandons que

celles

de Beethoven

j

les

cadences d'Eug. d Albert (20), aussi bien

d'ailleurs.

CONCERTO N

5 (Mib) op. 73 (1809). CEuvre puissante et originate, atteinte dans d'autres ceuvres. Le rythme, dans rarement d'une ampleur toute sa force souveraine, doit etre impose avec une maitrise absolue et Topposition sonore

du piano a

veritable puissance. Les

1'orchestre doit se faire

themes des premiere

avec grandeur et

et troisieme parties sont

et developpes. important, fractionnes et magnifiquement amplifies

377

Premiere

partie.

Allegro. Partie de forme sonate quinternaire tres developpee. Apres une cadence grandiose du piano sur motif I, 1'orchestre expose d'abord e e quatre des sept motifs du grand theme A: II (ll mes.), Ill (12 mes., e e e 4 temps), IV (23 mes., 4 temps) et V (29 mes.), tous rylhmes et dont

commandent souverainement toute la partie par leur rythme Le theme B est d'abord effleure en mineur (41 e mes.) puis expose en majeur (49 e mes.). Le theme A reprend avec II, amplifie, puis continue II et III

incisif.

VI (78 e

VII (90 e mes.) et VIII (97 e mes., 4 e temps). Le piano entre de maniere imprevue sur a-III et expose ensuite A-II e varie, suivi de IV-V. Le theme B (151 mes.) est reexpose ici d'une maniere hardie, originale et toute nouvelle, en trois tonalites differentes qui correspondent a trois variations de ce theme la premiere en si, douce et liee, la deuxieme en Ut bemol, suave, et la troisieme en Si bemol, dans un avec

les

motifs

mes.),

:

IX

e (180 mes.) et par a-II, tres amplifie (184 mes.). Le developpement assez simple se fait surtout sur

rythme coupant e

378

II est suivi

par

le

motif

a-II et a-III et

A

des themes

ramene, par et B.

la courte

Le redeveloppement, apres

nouvelle et courte cadence sur car

le texte,

il

cadence du debut

le

motif

a-II et a-III, presente

une

par Beethoven dans

a-II, inseree

se mefiait dorenavant des cadences trop longues et surtout

hors de style, faites par la plupart des virtuoses.

un

(I), la reexposition

Nous trouvons que

c'est

exemple a suivre pour les concertos en general. Beethoven avait deja

e prevenu les pianistes dans le finale du 4 Concerto, qu'il admettait la de ce concerto-ci L' Allegro cadence pourvu qu'elle soit courte s'acheve dans une vive lumiere. .

Adagio

Cest un reve d'expression

(Si).

de sonorite ou tour a tour

et

Forchestre, le piano et les bois presentent 1'admirable theme, coupe par

un motif

Un

comme

pianistique

improvise.

extraordinaire passage de transition

descente d'un demi-ton ou

le

theme

amene

le final

final s'ebauche

dans

par une simple le

vague.

de forme rondo-sonate a deux themes, exprime la grande joie dans un sentiment populaire et robuste, avec de beaux re rythmes. Le piano expose seul le grand theme A en cinq motifs I (l

Rondo. Cette

partie,

:

mes.) qui revient aussi amplifie dans les tons de Ut, La b et Mi (ici avec e e e e finesse), II (8 mes., 6 temps), III (10 mes., 6 temps) aussi bien developpe, alors que et

un

B

V

e

(5

mes. avant

refrain. e

(8

IV

e

(6

mes. avant la rentree du piano), r5rthme court,

la rentree

Le motif VI

est

II b

tonalites

variees

comme

timbale seule. Le theme

des

il

reste

divers

en

Mi b pour Mi b. Beau

fragments

du

CONCERTO

(Re) (1806) (22). Arrangement d'apres le Concerto de violon par Beethoven lui-meme. Plutot une curiosite. Pas du tout pianistique.

Ill b

la

b, alors qu'a sa reexposition,

developpement dans des theme A.

II

traversent tout ce finale

mes. de la rentree du piano) est propose egalement en

moduler ensuite en Si

IB

du piano),

expose finalement a

La cadence du

piano, avec intervention des timbales, est originale.

CONCERTO (Re). Premiere partie (1789) (31). CEuvre de jeunesse. DERNIERE PENSEE MUSICALE (1818). Simple et charmant -f DEUTSCHE TJENZE (12) (1795) (88). Revues par E. Fischer. Plutot rythmiques. Caracteristiques et bien ecrites. Ce sont plutot des valses de caracteres differents mais

II

B

-f

ECOSSAISES

non

rapides.

(1823). Revues par F. Busoni (22).

Rondo

spirituel et

varie.

Ecossaise.

ment Ill

I

Danse

d'Ecosse, rapide, aux rythmes legers, appelee egale-

schottisch.

B

ELISE (POUR) B * FANTAISIE op.

(1810). Charmant petit morceau.

77

(sol)

(1809), Unipartite et multitempo. Tres carac-

un grand nombre de motifs et themes, souvent tres varies, dans un desordre apparent, auquel il s'abandonne

teristique, ecrite sur

courts et tres

avec ivresse. Se termine par un theme varie en

Si,

379

IAB*FANTAISIE

op. 80 (ut) avec orchestre et choeurs (1808). Unipartite multitempo, de grandes dimensions. CEuvre remarquable, composee d'une introduction grandiose pour le piano solo et d'un .theme avec varia-

et

tions

pour piano et orchestre, dont

derniere avec des choeurs

la

;

le

tout

d'une grande imagination.

Le theme, simple de la IX e Symphonic

lointaine prefiguration

et populaire

de

celui

est expose par le piano. II est ensuite varie tour a tour par la flute, deux hautbois, les bois, le quatuor a cordes, tout Tor,

chestre (en mineur), suivi de belles modulations, dans

emporte, en La (Adagio), en Fa (Marche) dont et mysterieux, est fort beau,

pour terminer par

le

un beau

style

developpement, legato dans une folle

les chceurs

allegresse.

MARCHE FUNEBRE

Ill

mais en

celui

en

-i-

m

La meme que

beaucoup plus simple. (SIX) (1795) (22). Assez

(Mib) (1784)

POLONAISE

varies,

B

II

B *

PRELUDE (fa) (1786) (258). RONDO (Ut) op. 51, n 1 (1797). RONDO (Sol) op. 51, n 2 (1801). (>

Un Ib *

les

le

piano ou 1'orgue.

douze tons majeurs.

Simple, avec intermede en mineur.

Beaucoup de charme

et

de

finesse.

(Sol)

(1823).

Le

Depit d'avoir perdu un

Le theme

est con-

et bien developpe.

RONDO (La) (1783) (258). 4- RONDO AVEC ORCHESTRE

(Sib) (1798) (160). Piece de forme rondo-sonate a trois themes, coupee au milieu par un Andante qui expose

lib

auxquels on peut ajouter

exhale dans un caprice. Tres spirituel.

stamment varie

Ib

Sonate op. 26,

intermede leger en Mi.

joli

RONDO A CAPRICCIO sou au jeu

n

la

(22).

CEuvres de jeunesse, passant tous deux par II

de

(Ut) op. 89 (1814) (64) et (258). (DEUX) op. 39 (1789) (258). Pour

PRELUDES

Ill

celle

Mi b.

MENUET

HI b II

la,

MENUETS

HI b

(1801).

et

-f

le

RONDO

troisieme theme.

1791) (236). (Euvre posthume de forme rondo polytonal fort developpe mais d'ecriture fort simple. Le theme A en deux

(Sib)

(v.

motifs; I (l re mes.) et II (10 e mes.), est presente en plusieurs tons. Motifs intermediaires III sonneries de cors (58 e mes.) et IV rythmique :

II

B *

(164 mes.). 128 e mesure.

Un theme B

SONATES.

Classement par numero d'opus.

SONATE OR du meme

2,

N

1

inattendu et allant de sol a Sol est expose a la

(1795) dediee, ainsi que les deux suivantes Haydn a qui Beethoven avait demande des

(fa)

opus, a Joseph

conseils.

Allegro de forme senate tres ramasse et tres vivant.

Reposant.

380

Menuetto

(Allegretto). D'expression inquiete.

Adagio. Prestissimo

de forme senate, en

trois divisions

exposition des themes,

:

magnifique dechamement dramatique, et B (en ut) sition du theme C, suave et d'une belle ligne, remplagant reexposition des themes

IB* SONATE OP. 2, N

A

et B, tons

2 (La) (1795). Voir

deux en

au le

A

(en

developpement

fa.

remarque a

Senate op.

la

Allegro vivace. Preste et leger. Magnifique developpement a

Largo appassionato. D'abord calme

sonore et agite.

partie admirable prend un elan de grandeur vers la rondo tonal a un theme, forme innovee par Mozart.

gretto)

:

Rondo

leger.

(Grazioso). Souple et leger,

caracteristique. Cette partie est

fa),

centre, expo-

2,

n

1,

la fois

et recueillie, cette fin.

Cest un

lied-

Scherzo (Alleavec un intermede

de forme rondo-sonate a

trois

themes

:

A en Mi, B en La et C en la L'auteur reprend

ici la

(aux deux barres), avec une coda importante. forme de Mozart, mais celui-ci y reste cependant

superieur.

la* SONATE n

1.

OP.

2,

N

3 (Ut) (1795). Voir la remarque a la Sonate op. de Beethoven.

2,

C'est la premiere grande ceuvre

Allegro con bio, de forme sonate ternaire ample, avec grande coda, interessant par sa coupe et par son ecriture. Importance

B

(en

sol).

Themes

Belle cadence

tres simples et

rompue avant

donnee au theme

developpement un peu scholastique. Adagio base en general sur la

la coda.

meme formule. Beau developpement harmonique. Scherzo (Allegro). Tres spirituel et dans un esprit nouveau, remplagant le menuet de Haydn et de Mozart (deja dans la Sonate op. 2, n 2). j

d une

repetition

Allegro assai de forme rondo-sonate a trois themes : A en Ut, B en Sol et C en Fa. Tres vivant et brillant Belle ecriture avec sauts perilleux

que Ton n'a plus rencontre depuis

SONATE

I

a

+

A.

Allegro molto e con brio de forme sonate.

Theme A

(au debut), theme

en Si*b (Re do si sol). Le developpement (centre) de plus en plus importante, est un rappel de A et B.

est court.

Largo con gran espressione. De forme de 1'expression. Tres beau theme B.

De

B +

Allegro.

B

Rondo (Toco

-f

Scarlatti.

OP. 7 (Mib) (1796).

D'un charme

lied ternaire.

tranquille et prenant, avec

allegretto e grazioso). Plein

la

La

B

coda,

grandeur et

beau centre en mineur.

de charme avec intermede

theme revient un demi-ton plus haut pour fin, agitato retourner au ton initial, precede que Beethoven emploie parfois dans des .

Vers la

le

ceuvres ulterieures.

On II

A

4-

signalait a cette

amoureuse

(?).

SONATE

OP.

dernier

hoven

10,

N

1

epoque cette sonate comme etant d'expression

(ut)

(1798). Se souvient de Mozart, mais ce de Beetsa Sonate ea ut. L' Adagio

met plus d'ampleur dans

est superieur.

381

Allegro molto e con brio. et II

B +

de belle ecriture.

SONATE

OP.

2 (Fa) (1798). Allegro.

Leger

et spirtuel.

interessant. Reexposition surprenante

du theme

puis glissant en Fa.

tuel.

;

le scherzo.

Belle ecriture polyphonique et pianistique.

AB+ SONATE OP.

10,

N

3 (Re) (1798). Belle oeuvre tres complete.

Presto. Tres belle partie, de forme senate ternaire a

A

Developen Re

A

Mysterieux et rampant beau caractere. Presto. Delicieusement spiri-

Allegretto.

Nouvelle maniere d'envisager I

Adagio molto. Suave

caractere.

Finale (Prestissimo). Inquietude et emportement.

N

10,

pement moins

Du

deux themes

:

B-B

bis, qui marque un progres dans le developpement thematique re remarquable. Theme A en deux motifs I (l mes., les quatre premieres e e noires) et II (2 mes., 4 temps). Le motif I forme une cellule qui traverse

et

:

forme inversee,

1'ceuvre, aussi sous la

theme Bbis

ainsi

que de

accompagne une

et qui

B

Le theme

la coda.

e

partie

du

e mes., 4 temps), aussi

(23 important que A, est court, debute en si et module pour amener le theme B bis en La (Re do si la sol). Accompagne par a-I, a 1'endroit et inverse, le

motif III (20 e mes. avant

deux barres) termine Imposition. Tres

les

beau developpement du theme A seulement. Largo e mesto. Premiere manifestation de et profonde

de forme

grandeur dramatique une desesperance sans fin. Cette partie est quaternaire, une quatrieme division developpant le theme

de Beethoven

lied

la

:

initial.

Menuetto (Allegro). Rayon de

Rondo

(Allegro).

Rythme

apres la vision dantesque.

soleil

spirituel

;

court mais beau developpe-

ment.

H A + SONATE PATHETIQUE

U

e con brio.

OP. 13 (ut) (1799). Grave-Allegro di molto d un magnifique Grave qui

est precede

Allegro

revient au centre et a la

fin,

une innovation. Emportement theme B haletant (en mi b, puis en

ce qui est

dramatique du theme A (en ut) belle modulation qui amene ;

Mib). Tres cantabile.

De

De

forme

lied ternaire.

forme rondo-sonate a

trois

le

Simple themes A en :

ut,

reexposition donne A en ut, B en Ut, puis SONATE OP. 14, N 1 (Mi) (1799).

II

b

B B

4-

Rondo

B en Mi b A en ut.

et

(Allegro).

C

en La

b.

Allegro. Tres simple. Allegretto. Expressif.

4-

H

Rondo

(Allegro comodo). Vivant

SONATE OR b

Adagio

developpement.

et noble.

La

14,

+ Allegro. Charme

b

Andante en

B + Scherzo r

j

B *

N

2 (Sol) (1799).

tranquille.

Beau developpement

variations.

(Allegro assai). Alerte, spirituel.

SONATE

Beaux rythmes,

belle ecriture.

OP. 22 (Sib) (1800). Allegro con brio. Belle ecriture. Admirable developpement avec de belles dissonances. Adagio con molf 382

espressione.

Rondo

(Allegretto). Belle ecriture.

Menuetto. Simple.

italien.

Un

motif (19 e mes.) lui servira

en Sol sur un theme original

les Variations

pour II

Amusante parodie du chant

BA# SONATE OP. 26 (Lab)

(1801). Pour la premiere fois, Beethoven donne, sous ce nom, une ceuvre qui ne contient pas une seule partie en

forme sonate.

Andante con

variazioni.

Les variations suivent

theme

le

pres et sont inspirees, surtout 1'admirable variation mineure.

d'assez

Scherzo

Marcia funebre sulla morte d'un (Allegro molto). Grand caractere. eroe (Marche funebre sur la mort d'un heros). D'une grandeur emouvante. Allegro (final), De forme rondo. Spirituel, presque italien. Belle ecriture contrapuntique et pianistique. II a

*

SONATA QUASI UNA FANTASIA

OP.

27,

N

1

(Mib)

(1801). Fan-

Beethoven n'emploie la forme sonate dans Cette oeuvre est une suite de morceaux sans longueur

taisie multipartite. Ici aussi

aucune

partie.

(comme

plus tard dans le

Andante

quatorzieme quatuor a cordes en utds).

Andante depression tranquille, Allegro molto e vivace. Sorte de scherzo mysterieux et fanAllegro Adagio con espressione. Belle tasque qui apporte une note nouvelle. Allegro vivace (Finale) de forme rondo-sonate, joyeux, phrase large. de belle ecriture contrapuntique et pianistique avec beaux developpeet Allegro alternes.

vivant.

ments. II

A *

SONATA QUASI UNA FANTASIA

OP. 27,

N

2

(utds)

dediee a Giulietta Guicciardi, Tun de ses amours. Dite au

on ne

sait

(1801),

Clair de lune

,

pourquoi, car la premiere partie exprime une profonde detresse

non un climat de nature. C'est peut-etre la premiere sonate de ce genre veritablement homogene avec son expression dramatique et proet

fonde, renouvellement

du

style beethovenien, reserve,

une

fois

de

plus,

au piano. seul

Adagio sostenuto. Simple et sublime. Harmonies merveilleuses. Un theme (A) en deux motifs I en ut ds (au debut) et II (15 e mes.). :

Allegretto.

Douceur

admirable venant de

et calme,

la fleur entre

Presto agitatOj de forme sonate cette tueux, laissant le vide derriere soi

nata triste

deux abimes

,

image

Liszt. fois-ci.

(comme dans

Dechainement tempe-

le finale

de

l'

Appassio-

A, violent (au debut) et B profondement op. 57). Deux themes e forme La est quaternake pour la premiere fois chez (21 mes.). :

Beethoven, la coda devenant par son ampleur une quatrieme division dans laquelle les deux themes sont rappeles.

IB + SONATE

OP. 28 (Re) (1801). D'un caractere pastoral comme dans certaines symphonies de Haydn et comme, plus tard, dans la Symphonic pastorale (op. 68) du maitre. Mozart, au contraire, compose tres rarement

dans ce climat.

383

Beaux themes de

Allegro.

serenite presque contemplative. Develop-

Andante simple avec une belle un rythme de marche. On sait que

tres colores. Belle ecriture.

pements

variation, sorte de meditation sur

Beethoven adorait

de ses

cipale source et d'une

promenade a

la

inspirations.

force et I

Rondo

grande prestesse.

villageoise rustique, pleine

de

(Allegro

de caractere, dont

ma non

troppo).

Danse

developpement a de

le

la

la grandeur.

B + SONATE'OP.

31,

N

e

1 (Sol)

(1802).

Theme A en

Allegro vivace. et III (10

campagne et que c'etait la prinScherzo (Allegro vivace). Spirituel

la

trois motifs, I

e (au debut), II (3 mes.)

mes. et suivantes), de rythmes originaux, surtout II, spirituel, developpement de a-I et a-II. Le theme B

alerte et souvent rappele. Joli

une caricature du ^chant italien qu'il faut interpreter dans cet esprit. Adagio grazioso. Cette partie est une parodie achevee et spirituelle du chant italien avec ses trilles et ses roulades, mais oil Beethoven

est

reparait lui-meme vers le centre.

Rondo I

(Allegretto).

debut), II (9

(au loppements des I

A

*SONATE

OP. la

cependant

D'un charme pastoral. Theme

e e mes.) et III (ll mes., 3 temps).

e

trois motifs

N

31,

A

en

trois motifs

:

Tres beaux deve-

du theme.

2 (re)

premiere partie

(1802). Tres belle oeuvre dans laquelle depasse les deux autres en intensite

expressive.

Largo-Allegro de forme senate ternaire.

Theme A

merveilleux en

deux motifs exposes dans deux tempi differents, ce qui est nouveau et original la

(41

I

:

et II

Largo

Allegro

.

Theme B

en

trois motifs

:

III

en

IV (14 e mes. plus loin) et V (18 e mes. avant les deux Un motif VI (33 e mes. apres les deux barres) amene la reex-

e

mes.),

barres).

position dans laquelle le

veaux motifs

Symphonie)

:

et

VII

theme

A

est separe

(le recitatif, prefigurant

VIII

du theme celui dii

(les accords staccato suivant

B

par deux noufinale de la IX e

immediatement). Le deux

court developpement apres les deux barres se fait sur a-I sous ses

aspects

:

Largo

avec des harmonies merveilleuses,

Allegro

en un

depart foudroyant Adagio. Majestueux et austere avec theme forme lied-sonate binaire a deux themes.

B

plus riant.

II

est

de

Allegretto de forme sonate quaternaire, en

moto perpetuo, dans un haletant Bien le accent rythme garder leger expressif sur le troisieme le exact. Plus temps pour indiquer rythme loin, Beethoven le marque d'ailleurs

avec un grand sforzando. La quatrieme division (coda allongee)

est importante et belle.

IB* SONATE

OP.

31,

N

3

(Mib) (1802). (Euvre vivante

et surtout ryth-

mique. Allegro de belle ecriture, avec

rythmique interessant

384

Theme A en

un fractionnement thematique quatre motifs

:

I

et

(au debut), II

e e (3 mes.), Ill (7 mes.) et

IV (19 e

Scherzo (Allegretto vivace). mes.). Original et spiritual. Belle technique de staccato sur notes simples.

Menuetto

Le

siecle.

(Moderate e grazioso) trio a servi

revenant a

du XVIIP

tradition

la

aux Variations pour deux pianos de Saint-Saens.

Presto con fuoco. Tarentelle endiablee (Danse napolitaine tres vive rondo a deux themes. Le motif II du theme A (12 e mes.

en 6/8). Forme

:

et suivantes) est Si b, revient II

I

dans

developpe avec verve. Le theme B, expose d'abord en le ton inattendu de Sol b.

SONATES FACILES (DEUX) OP. 49 (sol) et (Sol) (1796). (Euvres charmantes dans leur simplicity Le menuet de la seconde a ete repris dans la Sonate avec violon en Sol et dans le Septuor.

b

B *

SONATE est

OP. 53 (Ut) (1804) dediee au conite Waldstein. Cette ceuvre L'Aurore titre injustifie, et en Allemagne WaldsteinL' Andante en Fa (voir a ce titre) etait a Forigme destine a

surnommee

Sonate

.

,

cette senate.

Allegro con brio d'une grande perfection technique dans le travail thematique et 1'ecriture generate. Forme sonate quaternaire a deux themes et a deux developpements. Theme A (l re mes.), theme B en Mi, tres simple et

chantant, suivi d'une coda.

La quatrieme

division

(coda agrandie)

rappelle les deux themes.

Introduzione (Adagio motto) et Rondo (Allegretto moderate). Introduction courte mais grave et mysterieuse. Rondo de grande dimension et

de caractere pastoral a deux themes

:

A

dont

mesure avant

les trois

bemols).

La

deux premieres notes

les

sont souvent rappelees et fort developpees et

B

tres

partie se termine par

energique (une Prestissimo

un

qui rappelle le theme tres accelere, avec un delicieux episode de et des

Voir

les versions differentes

Senates pour Piano de Beethoven II

b

*

trilles

modulations enchanteresses.

SONATE loppe.

du theme par

M.

Les

principal dans le livre J.-G.

Prod'homme.

OP. 54 (Fa) (1804). In Tempo d'un Menuetto. Menuet deveAllegretto. Softe d'invention a deux voix. Belle ecriture contra-

puntique et pianistique. I

A * SONATE OP. 57

dite

(fa)

Appassionata

(1804).

Le marchand de

musique Cranz, a Hambourg, lui donna le nom d' Appassionata qui est reste depuis. Beethoven rapprochait cette ceuvre de Fop. 31 en

lui

mineur. Interroge au sujet des deux senates,

La

il

repondait

:

lisez

re

Au cours d'une promenade avec Ries, son de Shakespeare. eleve, Beethoven n'avait fait que grogner des sons indistincts, disant Aussitot rentre, il ravagea le clavier une bonne j'ai trouve un motif

Tempete

:

.

heure durant

:

il

avait trouve le magnifique finale.

CEuvre extraordinaire, car en restant strictement pianistique sans surcharge technique, elle confere au piano une puissance insoupgonnee

auparavant, dans un climat dramatique et puissant

385

Premiere partie.

A et Allegro assai de forme sonate quaternaire a deux themes La quatrieme division est encore plus developpee que dans les :

B-B

bis.

senates precedantes, Cette partie est tour a tour mysterieuse, dramatique, explosive, suave et tendre. Theme A en trois motifs I rampant ou vehe:

ment (Te

P

rythme hesitant ou imperatif e 2 Le motif mes., temps). (11* IV, plaintif (26 mes,), mene au theme B issu de A, car son rythme est semblable, mais la ligne meloe dique renversee (36 mes.). Chantant et plus calme, il est suivi de Bbis, e tres agite (52 mes.), qui ne forme qu un seul grand theme avec B. Le magnifique developpement prend les themes A et B. Un dessin de doubles e croches, V (33 mes. de la deuxieme armature des quatre bemols), amene mes.),

II

mes.)

(4

et

III

j

a-III, violent, puis la reexposition

veritable redeveloppement de a-I,

de A-B. La quatrieme division est un de b, du motif V et de a-III surtout

un dernier rappel de a-I. Andante con moto. Variations sur un beau theme simple aux harmonies egalement simples mais comme la basse chante pourtant Cette qui s'exaspere puis s'effondre sur

;

partie s'enchaine apres

a

la

!

deux accords

Fun

tres doux, Tautre violent

suivante,

Allegro ma non troppo (Final) ne contenant qu'un seul theme tres ramasse, en moto perpetuo et se terminant par un Presto echevele du plus grand effet dramatique, grace a cette danse infernale en croches. II

ne faut pas jouer ce finale trop vite, mais meme dans les nuances douces.

les

doubles croches doivent

etre sonores,

Quelques fautes sont a

386

corriger,

notamment

1'accord

// qui precede

le finale et

dont

la partie

Beethoven), Au theme, il faut Her a dit

II

B *

SONATE Brunswick,

final,

la

de

basse

main

la

dans

droite doit etre plaquee ( secco mesure qui precede la reexposition du noire a do croche pointee.

la

Do

OP. 78 (Fads) (1809). Dediee a la

femme

excellente pianiste, tres cultivee et fiancee a

plus tard les fiangailles furent rompues

tres

la

comtesse Therese von

qu'il paraft avoir le plus aimee. Elle etait son eleve,

Beethoven en mai 1806

;

ne se maria pas. Beethoven avait une preference pour cette ceuvre. Cest une sonate courte en deux petites parties, plutot une sonatine, mais d'execution

difficile,

pleine de

charme dans une

Adagio cantabile

et Allegro

sonorites delicieuses.

-et elle

tonalite assez rare.

ma non

troppo. Ecriture tres fine et

Allegro vivace. Spirituel et delicat, de

rythmes

divers et originaux. II b

I

B +

SONATINE

OP. 79 (Sol) (1809). Presto alia tedesca. Un peu formulaire. Andante. Melancolique. Vivace. De gaite populaire. SONATE OP. 81 (Mib) (1809). Sonate caracteristique Les Adieux, :

F Absence et le Retour

CEuvre descriptive dediee a FArchiduc Rodolphe, son ami et eleve, remarquable pianiste qui lui donna Fidee de cette ceuvre en lui rememorant le depart d'un prince, lors de Finvasion de .

Napoleon, son absence et son retour.

Premiere

partie.

Das Lebewohl (Les Adieux) (Adagio

et

Allegro). Premier

essai

important de la forme sonate cyclique appliquee a une seule partie de re sonate. D'abord le motif cyclique de 1'adieu I (l mes.), suivi par un introductif. motif II (2 e mes., 4 e demi-temps), exposes dans l' Adagio Theme A tres vivant en trois motifs III rythmique (l re mes. de T Alle:

gro

,

IV

plus melodique

e

(3

mes. de F Allegro

,

4 6 temps)

et

V

387

C

mes. de

(5

Allegro

l'

).

Theme B en

trois motifs

e

:

I qui est le

motif

(20 mes, avant la reprise), VI (18 mes. avant la reprise, e temps) et VII (12 mes. avant la reprise). Le developpement est consacre presque entierement au motif cyclique I. La belle coda tres e

cyclique

3

(l

impressionniste est surtout construite sur 1

et,

par son ampleur, represente

une quatrieme division (coupe quaternaire). Die Abwesenheit (L'Absence) (Andante espressivo). Cette partie melancolique, de forme lied binaire a deux themes et de tonalites curieuses

(Themes au

A

:

en

sol,

B

en Sol

et sol,

A

en

fa,

B

en Fa

et fa) s'enchaine

final qui eclate soudain.

Das Wiedersehn (Le Retour) (Vivacissimamente). D'une joie tour La coda comprend un tempo lent exprimant

a tour frenetique et tendre.

epanchernents attendris puis une conclusion rapide. C'est une oeuvre a programme, mais celui-ci est tres large et plutot

les

affectif.

Vincent d'Indy voit dans les differentes parties de cette senate une e des deux memes motifs-cellule. II y a dans l' Andante (2

utilisation et

e e mes.) un rythme qui rappelle celui de la 2 et 3 mes. de

3*'

(Das Lebewohl). Nous voyons beaucoup moins

initial

motif dans II

B

SONATE les

le

l'

Adagio

rappel de ce

le finale.

OP. 90 (mi) (1814).

C'est la

indications sont en allemand, suite a

premiere sonate dans laquelle

une campagne menee par certains

lexicographes allemands. Ces indications sont des phrases qui' donnent plutot une idee du caractere du morceau que celui du mouvement. Plus

Schumann reprend

tard

cette idee et

donne toutes

ses indications

en

allemand.

Le cceur

,

sous-titre et celui

de

paraissent illustrer

de la

la premiere partie Combat entre la tete et le seconde partie Conversation avec la bien-aimee

un roman dont

le dedicataire,

le

Comte Lichnowski

lui-meme, aurait ete le heros.

Premiere partie

und Ausdruck

On

Mit Lebhaftigkeit und durchaus mit Empfindung

(Avec vivacite

ne saurait mieux dire

et surtout avec sentiment et expression).

!

Seconde partie Nicht zu geschwind und sehr singbar vorzutragen (Pas trop vite et tres chantant). D'une grande douceur; un peu longue cependant

HBA* SONATE et

OP. 101 (La) (1816) fur das Hammerklavier. (Euvre claire lumineuse en general. Allegretto,

Empfindung rale

de belle Vivace

ma

non troppo. Etwas lebhaft, und mit der innigsten (Assez anime et depression intime). D'une teinte pasto-

serenite, n'exposant qu'un seul alia

Marcia

taire et continu, avec,

388

en

theme.

Lebhaft-Marschmassig trio,

un

joli

canon.

.

D'un rythme volon-

Adagio,

(Lent

ma non

troppo, con affetto

Sehnsucht

et plein d'aspiration).

Langsam und Sehnsuchtvoll :

sentiment indefinissable qui

Fun des themes favoris des Romantiques. admirable d'expression, s'enchaine au finale. est

Geschwind, doch nicht so sehr, und mit Ent(Rapide, mais pas trop, et resolu). Apres un rappel du premiere partie, le finale, tres lumineux, expose, dans la

Allegro

(Finale)

schlossenheit

theme de

Cette courte partie,

la

forme senate quaternaire, un theme unique qui va de La a Mi, d'une belle

Le developpement est un fugato tres serre sur theme A, dont Tinteret va grandissant (technique difficile !) pour ramener le theme encore plus clair et joyeux. Une fine coda (quatrieme ecriture contrapuntique.

le

division), ponctuee par ces profondes notes

de contrebasse, termine cette

belle partie.

IA*SONATE

OP. 106 (Sib) (1818) fur das Hammerclavier. Dediee a TArchiduc Rodolphe. Sonate pour piano a marteaux, c'est a dire qu'elle

est injouable sur Fancien piano a tangentes

senates bien anterieures

.

comme

d'ailleurs d'autres

C'est la premiere des grandes sonates

dans

une periode ou Beethoven confie sa nouvelle maniere au piano seul (1818 a 1822). (Euvre monumentale de proportions grandioses, dans laquelle Beethoven reprend son style tres travaille au point de vue thematique et surtout polyphonique. Allegro.

Forme sonate

ternaire

coda assez courte. Deux themes, motifs

:

I

le

(mais tres developpee)

avec une

A, tres fractionne

en quatre

premier

(2 premieres mes.), II affirmation enthousiaste, d'un

rythme

extraordinaire (3 e mes., deux accords staccato), III plus chantant (S e mes.,

4 e temps)

et

IV rythme (18 e

mes.).

Un

motif V, transitoire et tres coulant

e VI chantant et dieze, 4 temps) mene a B en trois motifs (2 d'un charme plus intime, dans le ton plus eloigne de Sol, (18 mes. apres

e

mes.

du

:

VII rythmique (35 e mes. avant les deux barres) et VIII presque e contemplatif (26 mes. avant les deux barres) pour arriver par IX rythle diese),

e mique (14 mes. avant

tres volontaire avec

(aussi

comme

I.

les

duex barres) au developpement contrapuntique ou separes en opposition tres grande

II simultanes,

tonalites)

avec b-VIII. La reexposition est amenee admids et non des la be, deux mes. avant la reexpo-

rablement (avec des la de A !). Ici le theme

A

sition

sont en Si b, mais tout a coup

de fagon superbe, car I, II et III part en Sol b, puis I-II en si mineur (VI et VIII) tous en Sib. Dans la tres

est varie

IV

!,

pour ramener ensuite V et B belle coda, le theme A-I-II se desagrege jusqu'au murmure.

Scherzo (Assai vivace). Anime et caracteristique avec un admirable B en mineur, repondu en canon a la basse, tel une ombre fuyante,

theme

avec harmonies .simples, mais enchainements admirables. Coda surprenante et

belle.

Adagio sostenuto. La plus longue et la plus developpee des parties de sonates. Forme lied-sonate quaternaire (quatrieme division

lentes

:

389

developpee) a deux themes tres beaux et expressifs. Theme A, profondement triste sur des harmonies dechirantes theme B (en Re) plus ;

calme

et confiant, suivi

par une "coda contemplative.

ment chromatique de fragments du theme

A

ramene

Un

court developpe-

celui-ci

en variation

assez simple qui ne nous parait pas avoir Finspiration des variations des

senates op. 109 ou op. 111. Apres une reexposition de B, une quatrieme division reprend differents motifs dans une exaltation extreme. Un sentiresignation succede soudainement et la partie se termine en

ment de

beaute expressive et sonore.

Une

introduction sans mesure precede F

monument polyphonique, analocordes. La premiere fugue expose le

Allegro risoluto, grande triple fugue,

gue a

grande fugue pour quatuor a

la

A en trois motifs

theme e

e e (6 mes., 2 temps, de

I

:

Allegro

l'

),

II (7 e mes.,

ier

e

e

temps) et III (9 mes., 2 temps), avec un contre-sujet (l CS) original e par son importance, en trois motifs: IV (17 mes., a la main gauche), 2

V le

e e (20 mes., a la main gauche) et VI (21 mes., a la main gauche), dont motif V est tout de suite developpe, ainsi que a-I (du theme) et, plus

loin,

VI.

Un

intermede en deux motifs

Farmature des

six

bemols

Farmature des

six

bemols

a-I, VI, VII deux motifs e

IX en

:

si

Re Sol Si) Do Re) amene un developpement

serre de

B

en

mes., apres 1'armature des deux dieses) et

X

Deuxieme fugue avec exposition du theme

et VIII. :

si

:

VII (l re mes., l er temps, avant re e et VIII (l mes., 2 temps, avant

:

e

si

(4

e

e

temps, apres les deux dieses) et de son contre-sujet (2 CS) mes. apres les deux dieses, a la main gauche), curieuse reponse en dehors du ton habituel, suivie d'un developpement de b-IX et du 2 e CS, (5

mes., 3

6

(6

celui-ci

a Fendroit et inverse, en Re.

C

La

troisieme fugue expose le

(aux deux dieses) et tout de suite apres A-I-II-III et C ensemble en Si b, ton initial (aux deux bemols) et plus loin le theme A a

theme

Re

en

Fendroit et inverse en strette (16 e mes. des deux bemols).

ment

serre

avant

la fin).

de

I,

V,

VI

Un

developpe-

et II aboutit a la conclusion sur a-I (12 e mes.

Cette fugue ne nous semble pas avoir Fecriture instrumentale

parfaite d'un J.

S.

Bach, mais reste neanmoins d'un travail et d'une

conception grandioses. er Jouer le debut de la fugue dans un sentiment de joie, avec le l CS (IV a VI) tres rythme et les episodes (motifs VII et VIII) en legerete, douceur et tranquilite, puis plus loin, avec plus d'energie. Jouer le theme

B

doux, plaintif et legato et

temps II

la joie

B # SONATE

du debut

OR

theme

C

chantant et tres

lie.

De temps en

109 (Mi) (1820) dediee a Mademoiselle Brentano. Cette

oeuvre unique degage ecriture

le

reparait surtout dans la conclusion.

un charme incomparable

une nouveaute

de forme sonate, mais

certaine.

Les premiere

et represente

et

dans son

deuxieme parties sont

tres ramassee.

Vivace ma non troppo Sempre legato et Adagio espressivo. Joie contenue quoi que lumineuse. Voici encore, comme dans Fopus 31 en re

390

mineur, un theme

A

(unique ici) sur deux tempi differents I vif et II lent C'est pourquoi nous proposons, pour Tunite de ce theme, que la double croche de 1* Adagio II y a de Vivace egale la noire du :

.

I'impressionnisme sonore dans cette partie, de variations

du

meme

que dans certaines

finale.

Prestissimo. Agitation haletante.

Theme

unique, important et varie,

repete deux fois avec mutations. espressivo, con variazioni. Un theme tombe du ciel. La merveilleux, premiere variation varie le theme en beaute. Le deuxieme variation est double, en detache et en legatissimo. L'auteur s'eloigne du theme dans la troisieme variation qui est tres

Andante motto cantabile ed

La quatrieme

rythmique.

variation est une belle barcarolle suave, la

cinquieme un fugato rythmique et volontaire. La sixieme variation, ou le theme initial reparait avec une figuration de plus en plus rapide, est d'une grande magnificence sonore, qui s'apaise et nous phrase dans son etat primitif. Dans le theme initial, executer les petites notes sur

laisse

le

la

temps

belle

et

en

respectant leurs valeurs, I

A +

SONATE ments

OP. 110 (Lab) (1821). A part la seconde partie, les mouvemoderes dominent dans cette belle ceuvre qui presente

lents et

une remarquable unite entre ses diverses parties. Moderato cantabile, molto espressivo. Theme

A

admirable d'expres-

sion intime et noble. Theme B tres simple. Le developpement du theme A ne nous parait pas offrir le meme interet que dans d'autres ceuvres. La reexposition de A est surprenante de variete.

Allegro

molto.

Emporte, abrupt, volontaire

et

d'une

originalite

absolue.

391

Finale

compose de diverses

Arioso dolente

Recitativo

parties.

Fuga. Allegro

suppliant.

ma

un theme noble

tableau ci-dessus). Belle fugue etablie sur

eloquent

non troppo et

(Voir

grand en

e (debut) et II (4 mes.), avec contre-sujet (modifie plus loin). Celui-ci et a-II sont constamment developpes. Un motif III apparait

deux motifs,

I

fugitivement (56

e

mes.,

e

strette

au superius). La fugue se termine par une belle en sol, mais douloureux et l' Arioso

Reprise de

(76 mes.).

Reprise de

sans force.

tableau ci-dessus) avec

la

L'istesso

fugue

theme

tempo

della

Fuga

(Voir

par augmen-

et contre-sujet inverses, puis

A

e par diminution (17 mes.), inverse et par augmentation simultanement avec A par diminution a 1'endroit et inverse

tation et simultanement avec

(35

e

mes.).

Pour terminer, splendide reexposition du theme

avec developpements des motifs I et II. Bien realiser 1'effet de la Bebung

ou

,

A

primitif

repetition de la note, dans

du finale en relevant a peine la touche, pour la seconde de maniere a ce que la sonorite se confonde presque avec celle note principale. Voir 1'explication de cet effet a C. Phil. Emm. Bach

Fintroduction

note

de

liee,

la

Adieu a I

A

*SONATE

mon

clavicorde de Silbermann

OP. Ill

(1822)

(ut)

.

dediee a FArchiduc Rodolphe. Cette

ceuvre se compose seulement de deux parties.

Maestoso

et Allegro

con brio ed appassionato.

Maestoso

duction foudroyante de puissance et de grandeur, sur motif

con brio ed appassionato deux themes. Theme A en III (3

e

mes. id, 4

e

de forme

tres

trois motifs

temps)

et

IV

:

e

(5

I.

:

intro-

Allegro

ramassee de sonate ternaire a

II (l re mes. apres les

mes.

id.,

4 e temps,

deux

barres),

trois dernieres

doubles croches), prenant presque toute I'importance, tour a tour imperieux et attendri, ne laissant qu'une toute petite place au e

La b

mes. avant

et

theme

B

en

le

(4 Adagio ) occupant magnifique developpement, puis s'eteignant subitement dans la merveilleuse coda. Arietta (Adagio molto semplice e cantabile)

theme

A

exprime un

etat contemplatif et serein,

avec variations.

Le

au dessus des contin-

gences humaines, mais chaque variation le rend plus vivant dans ce balancement qui va s'accelerant de la l re a la 2 e variation, pour eclater

dans un debordement rythmique violent dans la 3 e variation. Ensuite variation double dans le grave expressif et dans le haut, ethere et :

immuable. tion

Un

court developpement

moins heureuse, nous

variation trillee

ramene

semble-t-il,

(comme a Fopus

le

theme

A

dans une varia-

mais Finteret se ravive a

la belle

109), et Foeuvre se termine en beaute

sereine.

HI

SONATINES (TROIS) (Mib) (fa) (Re) (1781) (258). Composees a Fage de onze ans et qui denotent deja une maturite assez extraordinaire pour cet age, surtout

in

SONATINE facile.

392

celle

en

fa.

(Ut) (1791) (258) dediee a Eleonore de Breuning. Tres

SONATINES (DEUX)

Ill

composees pour

(Sol)

(Fa) (1789) (258). Tres charmantes et

tout jeunes pianistes,

VALSES

III b

I

les

(SIX) (258). Les deux premieres valses (La b) et (fa) seraient de Schubert. Les autres valses sont, en general, (Failure vive et ne sont pas des Laendler (Valses lentes).

A * VARIATIONS

(32) (ut) (1806). Est a la fois, ou tour a tour, une passaune variation thematique et une variation harmonique, ce qui fait son originalite. Un plan general ternaire, ayant de 1'unite et de belles caille,

A

est fort mineur, majeur, majeur. Le theme court et les variations s'enchainent directement, tres variees, et alternent

proportions, est suivi

de

douceur a

la

:

Mentionnons

la force.

n 28

(belles harmonies); la variation

splendide crescendo amene une tres I

a

*

les variations

nos

15, 17,

23 et 30

os que les n 31 et 32 dont belle coda amplificatrice.

ainsi

le

VARIATIONS ET FUGUE (QUINZE) (EROICA THEMA MIT 35 Theme FUGE) (Mib) op. (1802). employe successivement dans Promethee (1800), dans une contredanse, dans cette dans le final de la Symphonie Heroi'que (1803).

ceuvre-ci (1802) et

II y a en .somme deux themes exposes A qui servira plus tard de basse et formant souvent passacaille, et B expose sous le vocable Tema :

.

N 1 a 4, N 6, avec os

Variations ce sens

N

os

;

9 a 13 plutot rythmiques et parfois tres poussees dans le

theme en Mi

8 et 14, tres belles et expressives

La fugue basse) ainsi

A

que

b, ;

harmonise spirituellement en ut

N

;

15, tres lente, fleurie et longue.

Le theme (de d'un est souvent contre-sujet qui accompagne developpe, a 1'endroit et inverse. Plus loin le theme A est accompagne est fort interessante, quoiqu'assez courte.

est

A

d'un 2 e contre-sujet (qui est le theme B), developpe a son tour. Suite a la fugue vient une coda importante en variations qui sera reprise en partie dans FHeroique.

Choix

:

Theme, Variations

1

a

8,

10 a

12,

14 jusqu'au point d'orgue

final, fugue. I

B # VARIATIONS (SIX) (Fa) op. 34 (1802). (Euvre originale, chaque variation etant un petit morceau de caractere et de tonalite differents.

N

1 tres fleuri

Sol);

N

(en Re)

4 Menuet (en

;

N

N

3 coulante (en 2 rythmique (en Si b) ; 6 concluN belle funebre 5 marche b);

Mi

;

N

sion joyeuse d'abord puis tres lente et tres fleurie. Ill

B * VARIATIONS FACILES (Si Si la Si

SUR UN THEME ORIGINAL

Do) (1797). Charmantes

(SIX) (Sol)

et simples.

VARIATIONS SUR DES AIRS POPULAIRES (VOLKSLIED-VARIATIONEN) en trois volumes (112). I SECHS VARIIERTE THEMEN op. 105 (v. 1817) (Volume I). HI

NO

i

HI

N N N

2

Afr gcossais (ut). Air ecossais (ut) Charmant et spirituel

3

Air autrichien (Ut). Belle 5 e variation en mineur.

4

Air ecossais (Mi b).

III b

-j-

Ill

-f

.

393

N N

Ill Ill

Air ecossais (Mib).

6

Air ecossais (Re).

ZEHN VARIIERTE THEMEN

II Ill b

5

+N"

Air tyrolien (Mib). Tres jolie

1

mi mineur

variation en

N N

Ill

Ill III

b

Ill b Ill

n

2

variation en staccato;

fort jolies et spirituelles.

6

Air ecossais

N" 8

Ill

N

9

Air

msse

3e

(!).

5

Ill

ves

II et III).

jolis details,

N" 7

Ill

(Volumes

Air ecassais (Fa). Air tyrolien (Fa). Var.

3

U

l

ro

Air ecossais (Fa). Air petit russien (Sol). Quelques

+ N" 4

+N N

op. 107 (1818)

1

var.

b). 2

(Mi

et 2

:

sauts en accords.

:

(la).

Air ecossais (Re). Air ecossais (Mib). Joli theme. 2 var,: harmonies expressi3 var. spirituelle 4 e var. mineure, d'une belle expression 5 var. tx

:

;

:

;

:

;

ailee. Ill b

+

N

10

r>

var. 2

Ill b

+

Air ecossais (sol). :

a jouer pp.

;

var. 3

:

Theme de marche

majeur

VARIATIONS DIVERSES. DANSE RUSSE (12 variations madchen

)

;

var.

I

la

du caractere

:

;

leger.

sur la danse russe

(La) (1797). Charmantes

du

et bien ecrites.

tions majeures et mineures, celles-ci expressives. Joli

theme a

1

Das Wald-

ballet

Melange de

varia-

developpement du

12 e variation.

UNE

DE

VALSE (33 VARIATIONS SUR ) (Ut) op. 120 (1823). Diabelli, editeur et ami de Beethoven, proposa aux compositeurs des Etats d'Autriche de varier une valse de sa composition. On a

AB+ DIABELLI

conserve une variation remarquable, sous forme de fugue, de TArchiduc

Rodolphe, ami de Beethoven, une variation de Schubert, une de Hummel, une d'un fils de Mozart, une du tout jeune Liszt. Beethoven, sans participer a cette oeuvre

commune,

fit

alors ces variations extraordinaires sur

le schema thematique du debut fait penser deuxieme partie de la Sonate op. Ill (1822). Cette grande oeuvre epuise toutes les possibilites de la variation. Aussitot que le theme banal est expose, suit la variation 1 marche puissante. Les variations 3, 4, 19 et 30 sont d'un beau travail contrapuntique

ce

theme banal, mais dont

au theme merveilleux de

la

:

;

le

n 8

est d'une belle expression et surtout le

n 20

est profond,

avec ses

harmonies admirables. La variation 10 est fantasque, aerien. Peut-etre Beethoven pensait-il a Ariel, alors qu'il projetait une oeuvre inspiree par la

Tempete de Shakespeare ? Le n 13 Dans le n 15 scherzo leger

est spirituel, avec

silences.

A

la

6 e mesure apres la reprise,

etc...); puis

il

Sol fads Sol). et le

394

Remarquons encore

n 22 rappelant par analogic

de Mozart.

faut

il

faut retablir la clef de fa les

et

une faute

est

ses grands a redresser.

clef de sol (Mi re do si Do au 2 e temps de la 9 e mesure (mi nos 16 et 17 au rythme puissant

une

avec esprit un theme du

Don Juan

La fugue

d'une verve etonnante avec son theme A, qtd ne

est

rappelle que les deux premieres notes l

CS

re

le

e

(3

e mes.) en valeurs longues et 2

point d'orgue).

Menuet

final,

Choix

Une

transition,

dans lequel

le

:

CS

contre-sujets

N""

:

(les premieres croches apres

aux harmonies etonnantes, amene

theme

Theme, Variations

:

du theme. Deux

le

est amplifie. 1

a

7 a 10, 12, 13, IS, 17 a 20,

5,

22, 23, 28, 30, 32 et 33,

DRESSLER

III

(Neuf variations sur une Marche de)

(ut)

(1782). Ecrites

a Fage de douze ans. Ill

-I-

WAR EINMAL

ES

alter

Mann

Es war einmal

(Treize variations sur le theme

de Fopera

Das rothe Kappchen

ein

de Dittersdorf) (La)

(1792).

FIEVRE BRULANTE (UNE)

in

Richard, Coeur de Lion

sur

(Variations

de Gretry)

le

theme de Fopera

(1798). Jolie quatrieme

(Ut)

variation en mineur.

m

GOD SAVE THE KING

(Sept variations sur ce chant national) (Ut)

(1804).

+ICH HAB EIN KLEINES HUETTCHEN NUR

Ill

cette chanson) II b

(Huit variations sur

(Sib) (1799).

+ KIND, WILLST

DU RUHIG SCHLAFEN

(Sept variations sur

le

qua-

Das unterbrochene Opferfest de P. Winter) (Fa) avec un charmant (1799). Joliment ecrites, developpement du theme a

tuor de 1'opera

la coda.

+

II

MENUET A LA VIGANO du

Ill b

Ill

Le Nozze

ballet

Illb

La Molinari

+RUINES D'ATHENES (Six +RULE BRITANNIA (Cinq du

caractere (en mineur)

II

Vigano,

;

)

Fopera

sur ce

variations

sur

ce

chant populaire

(Re)

quatrieme variation: variation et : coda cinquieme spirituelles. ;

variations sur ce

theme de

(Sib) (1799). Neuvieme variation comique. SUISSE (Six variations sur une melodie suisse Schweizerfaciles. Tres (Fa) (1797).

Falstaff

THEME Hed

II

la

de Paisiello) (La) (1795). ) (Re) op. 76 (1809).

STESSA, LA STESSISSIMA (LA) (Dk Fopera

Ill

menuet a

variations

(1804). Premiere variation: d'une ligne sinueuse

II

le

de Haibl (Ut) (1795).

+ NEL COR PIU NON *MI SENTO (Six variations sur ce duo de La Molinari de Paisiello) (Sol) (1795). CEuvre charmante. + QUANTO E BELLO UAMOR CONTADINO (Neuf variations theme de Fopera

lib

(Douze variations sur

disturbate

de

Salieri)

+T^EDELN UND SCHERZEN

(Huit variations sur ce trio de Fopera de Siissmayr) (Fa) (1799). HuiSoliman, oder die drei Sultaninnen tieme variation vive et spirituelle avec de jolies modulations.

B * VIENI

AMORE

(Vingt-quatre variations sur cette ariette de Righini

(Re) (1794). (Euvre Variations

N

:

N

4 joliment

d'esprit et

Theme

de charme.

1 belle ligne

trillee

;

N

melodique inspiree 6 en cors de chasse

;

;

N N

os

court,

mais

joli.

3 et 20 spirituels

;

12 mineur expressif

;

2,

395

N et

14 en deux temps alternes et depression differente

harmonies admirables

;

N

;

N

17 sentiment

24 beau developpement et amplification du et en terminant de facon delicieuse

theme en passant par differents tons dans un lontanissimo .

Choix

:

Theme. Variations

a

1

:

4, 6, 8,

11 a 14, 16 a 21, 24.

Alexamdre P. F. Boely (Versailles 1785

1858).

Organiste et pianiste.

DANSE VILLAGEOISE (98). SCHERZO (ut ds) 2

Ill

Ill b

+ PIECE N"

(225).

Du

caractere. Jolie ecriture

staccato. Ill

b

Ill

B

PIECE N 19 SUITE OP. 16. '

PRELUDE

Largo (Lab) (mi Fa

(Mib)

(225).

Morceau par

sol La).

imitations en

beau

style

d'une jolie expression simple,

nib

Polacca (La sol fa mi be Fa). Sentiment de

tristesse.

Beau

style.

Maria Luigi Chernbini (Florence 1760

1842).

Grand compositeur polyphoniste.

lib

-fSONATE

(Sib)

(129).

dementi (Rome 1752

-

1832).

Compositeur instrumental, grand pianiste pedagogue de renommee europeenne. Maitre de Cramer, Field et Moscheles. et

ETUDES ET FUGUES DU Classement d'apres

GRADUS AD PARNASSUM

(1817).

les tonalites.

Ut N" 13

III

b

Ill

b

N

lib

*N

-f

FUGUE CANON

(Sol Sol Sol mi) (164).

33 (Do si Do Dods Re). Canon a quatre parties, tour de force probablement unique. La deuxieme voix repond a la quinte inferieure, la troisieme a la quarte inferieure, la quatrieme a Funisson. (l

L'ensemble est parfaitement 15

FINAL

(sol

sol

ecrit

La

pour

sol

clavier,

fa).

Magnifique ecriture simple et

original

par cinq. Ecriture de grande

modene. Ill

B #

N

95

legerete.

396

BIZZARIA. Rythme

ut II a

+

N

INTRODUCTION ET FUGUE

45

theme etant

(164). Belle fugue, le

II a

* N'

ET

53

(la

PRELUDE ET FUGUE

54

plein de feu.

Fugue. Superbe fugue dont

(re le

tout de suite, mais ne revient pas regulierement. sujet reviennent en tierces

fugue

do Mi Sol Sol)

:

aussi trait e inverse.

Fa La Re). Prelude

contre-sujet est expose

Le theme

et le contre-

aux deux mains, selon Pexemple de

I, Fugue XVI), Le theme e mes. avant la fin, a la main (23

J. S.

Bach

expose a

(Clavier bien tempere, Livre

est

Fecrevisse (cancrizans)

droite et

mes. avant

la

fin,

au superius). Tres

belle

(Fa mi Fa Sol La

sol).

18 e

polyphonique et

ecriture

claviristique.

Illb

+

N

CANON

84

instrumentale.

Canon en doubles

Originalite, belle sonorite

notes, dont nous ne connaissons pas

un second exemple. Ill

b

*

N

ETUDE

85

(Re dods Re do ds Re). Grand

caractere et celerite

pianistique moderne.

Mini b *

N

CANON

73

(re

Mi Fa

Sol).

Mouvement

contraire. Style coulant

avec grande aisance. Admirable ecriture contrapuntique et

claviristique.

mi II

N

A

FUGUE

74

(Si

si

si si)

(164). Expressive et travaillee.

Theme

important expose avec son contre-sujet egalement important. Reponse tres curieuse au point de vue variete tonale. Beau developpement thematique.

de

Le theme

revient aussi inverse (38 e mes. avant la fin). Assez bien

de

conclusion egalement belles.

suites

tierces. Strette et

Fain

b

+

N

lib

#N

ADAGIO SOSTENUTO.

14

plicite.

Beaucoup de grace dans sa sim-

Belle ecriture aux deux mains.

FUGUE

40

sans

important, ecriture

(fa

Fa Fa

contre-sujet.

Sol,

Grand

a

la

main gauche) (164). Theme

travail

thematique pousse. Belle

en plenitude sonore. fa

II

a

-f

N

FUGUE

43

(do do do do do Fa) (164).

contre-sujet (a jouer

harmonies (a jouer

piano

et des divertissements suaves,

pp

!).

Grande

Theme

tres simple sans

et tres lie), developpe avec

dont un dans

le

de

belles

haut du clavier

intensite expressive vers la fin, puis conclusion en

douceur.

397

Ill a

*

N

ETUDE

44

(do do do do do do). Caractere et belle ecriture

contrapuntique et claviristique pour la main gauche.

la

lib

+

N

FUGUE

69

la

(la

la

un peu

et developpe. Ecriture

Mi Mi)

la

contre-sujet pris d'un Noel suisse

O

:

(164).

Theme

Dieu de clemence

.

simple avec

Bien conduit

mais sonore,

facile (tierces),

Sib III

B *

N

ETUDE

5

dique plein

mi be Fa). Melodie avec contrepoint melode charme. Beau chromatisme qui atteint une grande si fa

(Re

expression. Reexposition avec delicieux contrepoint accelere. II a

+

N

INTRODUCTION (si b) re) (164). Du caractere.

56

si si

N

et

Fa mi

FUGUE

57

(la fugue

:

Ecriture simple mais sonore. Belle

coda de grande sonorite.

strette et

-\

si

H

N

b

INTRODUCTION ET FUGUE

25

(Re do

si

lads Do) (164).

Beau chromatisme.

N

Ill b

+ SONATE + SONATE

II

n n II

CANON

26

(Ut) op.

b

+ Finale. *

2,

n

op. 34,

1

n

Do mi Sol), Do Re do si), Re Mi Fa). do (do

(do

1 (sol

(Ut) (Ut) op. 36, n 3

SONATE b

(Si lads Si fa mids).

Interessante ecriture de virtuosite.

SONATE

(Re) op. 26, n 3

(la

Re Fa mi

Nouvelle senate italienne

la).

a deux themes. Charmante gaite. Andante. Charmant. Belle ecriture.

n

SONATE b

t

(re)

n

op. 50,

1

(Mi

b) op. 12,

la Si la).

n 2 (Fa mi

b

+ Premiere et derniere parties.

b

-f

b

+ SONATE (Fa)

SONATE (CAPRICE)

I

(Re Re

Danse sauvage.

SONATE

II

n

Finale.

re'

Mi Fa).

(mi) op. 47, n"

1 (sol Si

Mi).

e Allegro vivace (3 partie). Belle ecriture.

op. 36, n 2 (Do la do Fa mi) (v. 1795). Adagio et Allecon fuoco gro (premiere partie). Allegro de forme sonate a deux themes. Le theme B commence sur les memes notes que A, mais avec un rythme

different (unite).

cation

de

A

La coda debute par

et surtout

partie). Joli rondo

de

tres

B

dans

le

le

theme

A

inverse. Belle amplifi-

developpement

coulant Coupe de phrase par

Presto (deuxieme six,

puis par huit.

Charmant dernier rappel du theme A. II

H

*

SONATE

(Fa) op. 12, n 3 (do Fa do do do). Des octaves et des tierces nouveaute rapides, technique. Pure virtuosite.

SONATE 398

(fa) op. 14,

n 3 (Do

si

be

Do Re

do).

I

b

-f

a

-f-SONATE

Finale.

(fads) op. 26, n

de

inspiree

2

(Fa mi ds Fa Sol

(1790).

fa)

La

plus

1'auteur.

Allegro con espressione (premiere partie). Nouvelle senate italienne quaternaire a un theme ce qui constitue probablement dernier exemple de ce style et cette forme.

(redeveloppement)

qm

II

s'agit

premier et

le

le

d'une grande coda

a Timportance d'une quatrieme division.

Theme

A,

e unique et expressif, en deux motifs I (l mes.) et II (5 mes., 2 temps). e e e Motifs III, de transition (22 mes.), IV (31 mes.) et V (41 mes.). e

re

:

:

Belles amplifications thematiques. Reexposition inattendue e

en re (23 mes. apres

les

deux barres) pour

glisser

Beau fractionnement thematique

lation en fa diese.

par une

et unite

du theme A belle modu-

des fragments.

Belle peroraison.

Lento e patetico (deuxieme

partie). Expression touchante et sou-

tenue.

un climat soutenu

Finale. Cette partie termine dans

et

de grande

unite cette belle ceuvre. Jolie sonorite des tierces et des octaves

d'une technique avancee de son compatriote

lointaine

Reprise

liees.

Dom.

Scarlatti.

SONATE

II

b II b I

b

(Sol)

op.40,nl.

Adagio. -l-

SONATE

+ SONATE

GICA

.

(Sol) (sol

La

(sol)

op. 50

Curieux

essai

sol fa Sol).

DIDONE ABBANDONATA, SCENA TRAdepression psychologique dans

la senate,

mais

pleine de pathos.

SONATE

II

b

(Lab).

Adagio.

SONATE

II

(La) op. 36, n

1 (la Si la sol

La).

f Premiere partie, b

+

Finale.

Beau jeu thematique

SONATE

II

(La) (Mi do

Finale. Technique brillante de notes repetees.

b

SONATE

(La) op. 50, n 1 (mi mi mi Fa mi Mi), Adagio e andante (deuxieme partie). Adagio de belle expression belles harmonies, coupe par un charmant andante en canon.

I

b

SONATE

II

b

-h

Premiere

SONATE

I

b

i-

(Sib) op.

12,

n

1

(Do

(si) op. 40,

n 2

(fa

et

si la Si fa),

partie. Technique d'octaves

liees.

Fa do Re

si),

Molt' adagio e allegro. Premiere partie.

VALSES (DOUZE)

N

Ill b

+

mb

+N

b

+N

Ill

et contrapuntique. Belle ecriture.

la sol).

9 (Ut). Tres

12 (Mi 3

b).

En

(105).

spirituel

;

des glissandi avec un doigt.

staccato.

(Fa). Gai. Trio en musette

;

populaire.

399

Hlb + N +N

Ill b

4 (Fa). Caracteristique. 10 (Fa). Jeu amusant des deux mains.

N

Ill b

6 (Sol). Structure curieuse du theme par

(Mannheim 1771

six.

1858).

Eleve de dementi. Pianiste et pedagogue remarquable. Travaille a Londres et a Paris.

ETUDES Ill b Ill a

Ill

b

Ill b Ill b Ill a

IH

b

Ill

b

Ill b

N * N *N * N # N *N * N N * N

4-

-f

(84). Les celebres etudes.

Re Mi

14 (re) (do ds

Fa). Caractere.

La

La). Contrepoint caracteristique a gauche. do Si la). Grace, legerete, doubles notes.

16 (fa) (fa Sol

17 (Fa) (Do 21 (Sol) (Sol si 23 (La) (La do

24

Mi

la

mi

la fa

(Re

(re)

Re Fa

Sol). Legerete.

Do). Variete.

Sol). Mysterieux.

29 (Ut) (sol La Si Re do). Doubles notes, 30 (si b) (fa Sol fa Re do). Moderate. 33 (Re)

(La

fa re la fa). Delicieuse

jolis

rythmes.

legerete, partagee

aux deux

mains.

Ilia -hN Ill

N

B

38 (mib) (Si sol mi si Si). 41 (Mi) (si Mi re Mi). Aria

:

touchante melodie et contrepoint a la

meme main.

N N * N * N

Ill a

-f

49

(re)

Ill a

#

57

(sol) (si

in b Ill

b

sol fa

(La

Re

mi

re

Dods), Grand

caractere.

Sol la Si). Caractere. Belles modulations.

70 (Si b) (re Fa re Fa re). Staccato et notes repetees. 77 (Re) (re La La Si la). Melodie couleur de 1'epoque, mais char-

mante avec des melismes

et

un accompagnement pre-chopinien.

nib + N

81 (Fads) (fa Sol mi Do Do). Coulant et doux. Jolies sonorites. Marquer le chant en doubles croches.

ETUDES, HI

b *

nib

*

N N

op.

2 (Sib)

3

En

81 (199).

(Fa

re

Carillon

Fa

Si fa). Jolies arabesques.

(Re) (La

sol

mi

re la). Delicieuse sonorite cris-

talline.

m

b

Hb

ETUDE (La) op. 95, n 14 (do Mi re si -f SONATE LE PARODIE (Sib) (105).

(Boheme 1760

sol)

(206).

1812).

Etudes universitaires completes. Eleve de C. Ph. Emm. Bach. Grand pianiste de renommee europeenne, se distinguant par un son chantant et une grande delicatesse. Fut organiste a Saint-Rombaut de Malines.

HI

+ CONSOLATION (LA).

H

SONATE -f

Finale.

400

(Mi) op.

10,

n

3.

SONATE

II -f

(sol) op. 10,

Grave (premiere

n

2.

partie).

(Vienne 1766

Compositeur et pianiste de

CONCERTO, CONCERTO,

I

I I a

-f

SONATE

1807).

talent.

Tres

lie

avec Mozart.

op. 32 (148). op.

40 (148).

(ut) (4). Publiee sous le

nom de Mozart dans

1'edition

tionnee. Allegro molto (Finale). Tres vivant Curieuse coupe

senate a deux themes

:

A

en

ut,

en deux motifs,

I (l

re

men-

de rondo-

e mes.), II (10 mes.),

transforme en Mib (23 mes.) et B en Mib (39 mes.). Coda III (10* mes. avant les deux barres). Court developpement sur le motif III C

e

(3 mes. apres les deux barres) et sur

le

A

theme

(15

mes. apres

les

a tempo ), deux barres), puis reexposition de A en ut (a 1'indication e e A en ut (52 mes. apres de B en Ut (25 mes. apres le a tempo ), de a tempo ) et de la coda III (19 dernieres mesures). le

SONATE

I

(fa)

Re Mi be Fa

(do

do).

Andantino (La b) suave et tres express!! Beau rythme repete. a + Allegro assai (Finale). Sonate ternaire a deux themes. Beaux themes,

a

beaux developpements,

belles

modulations pre-beethoveniens jeune et

Theme A caracteristique et piquant, B melodique et tres developpe (a 1'indication a tempo ). VARIATIONS SUR UN THEME DE DITTERSDORF (Re) (La La

pas inferieurs a ceux du maitre.

theme II

b +

La

n

b

fa Sol).

+ VARIATIONS SUR le nom de Mozart.

ZUR STEFFEN SPRACH

Hate

Ferrer

(Catalogne 1788

1864).

Organiste, pianiste et chef d'orchestre

nib

-f

SONATE

(266), publiees sous

renomme.

(Re) (90).

Jnhami H. Hinnmel (Pressbourg [Bratislava] 1778

Eleve d'Aibrechsberger, de Mozart et de dementi

1837). (a

Londres). Remplace

Haydn

chez le Prince Esterhazy. Grand pianiste et pedagogue. Ill

B

5k

Ib

*

I

* b

I

CADENCES

pour les Concertos de Mozart operer cependant de petites coupures.

CONCERTO CONCERTO

CONCERTO

comme

style.

(Lab). (la) (240).

* Finale. Interessant Belle

%

Parfaites

(si)

ecriture.

(240).

401

b

% Premiere

meme II b

Ill b Ill b

Ecriture pianistique

partie.

qui prepare

celle

de Weber et

de Chopin.

RONDO (Mib) op. 11 (22). Jolie legerete + RONDEAU (Sib) op. 107, n 4 (22). *

+ SCHERZO (BAGATELLE)

et belle ecriture.

(Fa) op. 107, n

1

(22).

SONATE (Mib)

I b

+

op. 13 (147). Premiere partie. Belle ecriture.

b

*

Finale. Belle ecriture contrapuntique et pianistique.

mes.) peut etre joue en gaite douce (pour le sauver

ment du theme

SONATE

I

b

sjc

A

Le theme !).

B

(36

Beau developpe-

inverse.

(fads) (119).

Premiere partie. Ecriture pianistique depassant

la plus moderne de son epoque, valeur musicale. Belles sonorites. Influence, sous ce rapport,

la

sur Weber, Chopin jeune et

Schumann

jeune.

Etienne N. Melml (Givet 1763

1817).

Compositeur renomme d'operas.

SONATE

II

(La)

(v.

1800) (129).

Mains G. Maegeli (Pres Zurich 1773 et

Compositeur

du chant choral en

lib *

n

*

1836).

premier editeur de certaines senates

de Beethoven.

Reformateur

Suisse.

TOCCATA

(Lab) (do Fa sol Do si) (115). Joli theme, puis jolie amplification de ce theme, suivi de motifs de grande legerete pianistique.

TOCCATA

(Lab) (Do

si

Do

si

la).

Ecriture pianistique poussee. Assez

bien de doubles notes.

(Salzbourg 1778 1858). Eleve de Michel Haydn et surtout du grand Haydn. Travaille a Paris, devint pianiste et 1'ami de Talleyrand.

lib

SONATE marche.

le

(v. 1815) (264). Allegro grazioso s'enchainant a une Final en variations sur Ah que Tamour

(La)

.

Conite Miebael K. Oginski (Pres Varsovie 1765

in

POLONAISE

1833).

(Fa) (279). Expressive.

Francesco Pollini Eleve de Mozart. Violoniste et pianiste

n

*ESERCIZI (TOCCATA) (Mib) 402

(v.

1805)

italien.

(165). Ecrit pour la pre-

miere

la

pour separer II

*

portees a cause de la complication d'ecriture et aussi

fois sur trois

TOCCATA

melodie de 1'accompagnement

(Sol)

(v.

1805) (165). Ecriture hardie avec doubles notes

et sauts.

Antoine Reieha Ami

1836). (Prague 1770 de Beethoven a Vienne. Fit sa reputation a Paris puntiste. Maitre de

FUGUE

II a

La

(de

comme pedagogue

contra-

Gounod.

modupar enharmonies. Remar-

a Fa) (104). Tres curieux essai de fugue a belles

lations continuelles, tres eloignees, et parfois

quable alliance de forme severe et de modernisme veritable,

Ferdinand Mies (Bonn 1784

-

1838).

Eleve favori de Beethoven. Pianiste remarquable de reputation europeenne. I

#

CONCERTO

(ut ds) avec orchestre.

* Rondo. Ecriture

tres brillante, a la

mode de

1'epoque, et

que Chopin a

imite dans son Concerto en mi. II

+

RONDO ELEGANT,

op. 122.

Bias Serrano Espagnol, III

SONATE

(Sib) (90).

Xavier Sclmyder von Warteiisee 1868). (Lucerne 1786 Pedagogue a Francfort III

ANDANTE

HI

SCHERZO

(Fa) (115).

(Mi) (115).

Joseph Woelfl (Salzbourg 1772

Grand

et

I

1812).

pianiste et improvisateur. Eleve de Leopold

+ SONATE

(ut)

(v.

Mozart (Pere du grand Mozart)

de Michel Haydn (Frere du grand Haydn).

1801) (106).

403

B.

-

De

a

1820

(Epoque Weber,

Schumann).

Berlioz,

en

JLa

1.

1850.

Le romantisme pur de cette periode s'eloigne deliberement des formes, de la syntaxe et de 1'ecriture du XVIII siecle. II innove non seulement des elements pittoresques et naturistes, mais aussi des elements picturaux ou litteraires, etrangers a la musique proprement dite. L'orchestre moderne apparait avec ses differents timbres instru-

mentaux (Berlioz). L'opera beneficie de cette evolution et essor extraordinaire tantot il acquiert des elements feeriques ;

prend un ou legen-

daires (Weber, Mendelssohn), ou bien une puissance dramatique secondee par 1'orchestration moderne et accessible a la grande masse (Meyer-

beer); tantot il brille par le bel canto (Rossini, Bellini, Donizetti, Halevy), devient serieux et litteraire (Berlioz), ou emprunte au folklore (Glinka,

grand voyageur). L'opera comique a son tour prend un developpement nouveau et utilise toutes les ressources de Tepoque (Rossini, Auber, Herold, Ad.

Adam,

Nicolai").

Cette periode voit 1'eclosion des grandes formes cy cliques (Vincent d'Indy dixit), qui, dans les ceuvres divisees en plusieurs parties, essaient

de creer une

senate classique, dont les parties sont parfois tres differentes les unes des autres. L'influence de ces nouvelles formes est considerable et s'est manifestee jusqu'a nos unite, qui apparait

moins dans

la

jours.

Voici d'abord la fantaisie cyclique dans laquelle un theme ou un motif cyclique reparait dans les differentes parties de Fceuvre (Berlioz,

Symphonie fantastique, Harold en Italie), et qui cree du meme coup le poeme symphonique avec une couleur, une spontaneite et une science orchestrale remarquables, quoique la forme soit parfois confuse.

un theme ou un dans les differentes d'une oeuvre dont cyclique reparait parties d'entre elles revet la forme sonate (Cesar Frank, Trio en fads creation geniale a Tage de dix-neuf ans Schumann, Quatrieme Voici ensuite la sonate cyclique dans laquelle

;

motif

Tune 1841,

sym-

phonie, 1851).

Puis paraissent successivement 1'ceuvre chorale dramatique de concert (Berlioz, avec les memes ressources Schumann, avec plus de sim;

des oeuvres religieuses ou d'expression mystique (oratorios), soit construites avec un art conservateur (Mendelssohn), soit exaltees par une sorte de gigantisme orchestral (Berlioz). plicite)

et

L/ouverture pour orchestre, precedant Toeuvre theatrale, offre des

404

realisations

de tout premier ordre

de poeme symphonique

et fait figure

(Weber, Mendelssohn, Rossini). La forme sonate dans la symphonie,

la musique de chambre, le piano a ete portee a un tel point de perfection par Beethoven, que ses successeurs se trouvent devant de grandes difficultes. Us tachent de les resoudre, grace a Forchestre plus complet, a sa sonorite plus chatoyante, solo,

a Fappoint

du climat

folklorique viennois (Schubert), ecossais et italien

(Mendelssohn dans un desir de depaysement) a Femploi surtout du theme ou du motif cy clique (Schubert et Schumann). Tout cela compense largement des defauts de forme et de developpement par repetition. ,

fait son apparition (L'Enfance du Christ de Berlioz). Pour exprimer Finquietude romantique de cette epoque, pour donner plus de couleur ou de pittoresque a Foeuvre, on emploie parfois des harmo-

L'archaisme

nies changeantes, chromatiques, equisonantes (Schubert, Berlioz, Chopin) et

des rythmes contraries, syncopes ou a contre-temps (Schumann).

La musique de chambre

produit une abondante floraison d'ceuvres

dont Fecriture est parfois un peu orchestrale (Schubert, Schumann surtout), parfois plus instrumentale, mais avec moins d'envolee (Mendelssohn)

.

Le

lied (melodie) et la ballade

suite importante

chantee qui comportent parfois une

de melodies reliees sous un

titre general,

donnent

nais-

sance aux premiers chefs-d'ceuvres du genre (R. Franz, C. Loewe, Schubert, Schumann), les uns d une inepuisable variete, allant du dramatique j

au tendre (Schubert), d'autres (Schumann).

La

me

diversifies

par des elements poetiques

valse viennoise engendre des ceuvres assez developpees au char-

indeniable (Johann Strauss, Lanner). Mentionnons la fondation a Paris en 1828 des Concerts

du Conser-

vatoire par Habeneck, celebre chef d'orchestre.

JLa

2. JLes

Muslqme A

Pimm.

Instruments. JLes Interpvetes et les Wirtuoses. les Eeoles.

La musique du

clavier connait

un tournant

decisif.

Des

oeuvres sur-

gissent apportant une sonorite moderniste, deja impressionniste qui conLiszt, tient en germe les developpements ulterieurs (Chopin surtout dans certaines oeuvres Schumann). A la grande forme beethovenienne viennent s'ajouter d'importants ;

;

elements de virtuosite instrumentale (Chopin, Schumann, Liszt). La musique de piano participe activement a Felaboration de nouvelles formes cycliques.

405

Volci d'abord la senate cyclique par themes simplement transformed dans chaque partie, ce qui avait deja ete pratique dans Fan.cienne suite

(Schumann, Senate en fa Schubert, Fantaisie en Ut) voici ensuite la forme sonate cyclique appliquee a une seule partie, deja employee par Beethoven dans la premiere partie de la Sonate op. 81 (Chopin, Sonate en si b Schumann, Allegro op. 8, Sonate en fa ds, Concerto en la, Con;

;

;

la fantaisie cyclique (Liszt, Fantasia quasi Sonata) avec themes rappeles dans les differentes parties (Schumann, Carnaval op. 9) et voici enfin la forme sonate cyclique appliquee a plusieurs parties (Schumann, Sonate en fads).

certstiick op. 92)

;

;

la suite cyclique

La sonate affecte un genre plus dramatique (Chopin, du theme principal Weber, Sonate en La b)

tion

;

Le poeme rait

du poeme symphonique, appathemes y subissent des modifications d'ordre psycholo-

pianistique, transposition

tantot les

;

sans reexposi-

.

gique (Chopin, Liszt), tantot les modifications thematiques en sont absentes mais Fintention y est plus litteraire (Schumann). (Vallee d'Obermann) cree le poeme a caractere litteraire, themes sont psychologiquement transformes Liszt y rend a merveille le sentiment d'evasion de soi-meme qui caracterise 1'art de Liszt

dont

les

;

Senancour.

Les morceaux en forme d'etude adoptent avec succes sique de la sonate (Schumann, Liszt).

La

suite

de petites pieces (Schumann avec

une charmante

sous-titres,

la

coupe

clas-

Schubert) est

creation.

Une autre nouveaxite consiste dans la piece melodique d'expression intime (Chopin tres varie, Schumann, Mendelssohn)* La bert,

danse, en particulier la valse, connait

Chopin,

Weber

La danse

qui en fait

une grande faveur (Schu-

un poeme).

du

folklore constitue une creation orique la danse qui par transformation thematique se developpe en morceau important (Tarentelle de Liszt). artistique inspiree

ginale (Chopin, Mazurkas), ainsi

Le au

style contrapuntique est bien represente

lude libre ou

(Mendelssohn)

;

quant

se prete a des realisations neuves et fecondes, le prea motifs repetes et Fetudie (Chopin genial, Schumann, Men-

style severe,

il

delssohn a 1'ecriture simple et belle, Alkan original). L'ecole viennoise

hoven

moderne de

et introduite a Paris

piano, qui fut inauguree par Beetpar Moscheles, obtient un succes decisif. Elle

contribue particulierement au developpement de Tecriture avec grands du jeu staccato (Weber, Chopin, Liszt surtout).

ecarts et

LES INSTRUMENTS, du

Apres maintes ameliorations de la facture au point de sa meca-

piano, Sebastien Erafd en 1822 acheve la mise

nique a double echappement, invention veritablement geniale destinee

406

a accroitre tout ensemble la finesse du toucher, la rapidite d'attaque, et le

volume sonore.

Henri Pape, facteur allemand etabli a Paris, realise une serie d'inventions dont Tune, le feutrage des marteaux, deviendra definitive et universelle. Pape, en 1828, semble etre i'initiateur du systeme a cordes croi-

deux ans plus tard par Babcock. Celui-ci innove en 1825 cadre en fer fondu d'une seule piece.

sees adopte

LES INTERPRETES ET LES VIRTUOSES. Thalberg, Henri Herz, Henselt, Moscheles, H.

le

Chopin, Liszt,

Litolff.

LES ECOLES. D'autres grands conservatoires sont institues a une cadence ininterrompue a Varsovie, Vienne, Londres, Genes, Bruxelles, Liege, Geneve, Leipzig, Munich, Berlin et Cologne.

3* Schubert est

le

Franz Schubert.

genie melodique par excellence,

Pinfinite des plus belles inspirations qu'il a prodiguees

d'annees.

Ce

si Ton considere en une quinzaine

sens inne de la melodie conditionne d'ailleurs son oeuvre

entiere.

impromptus (improvisations) et dans ses pieces courtes le sent plus a raise et qu'il seme en meme temps que les trequ'on sors de son inspiration, des merveilles insoupgonnees de finnesses harC'est dans les le

moniques. siste

;

En

cela, et

par comparaison avec Mendelssohn, il est progreschambre aussi, il innove par pure inspiration

car en musique de

atteignant parfois avec des moyens simples une grande intensite expressive, voire meme dramatique.

Schubert, dont Finvention thematique est peut-etre unique, ne posou de developper ses themes.

sedait pas toujours la faculte d'amplifier

Aussi, ses senates n'ont-elles pas la perfection d'ecriture et

de forme par-

Beethoven. En depit du cadre souvent demesure, certaines sont cependant admirables d'inspiration, sonates de parties Les Deutsche Tanze, Ecossaises, Laendler et Valses se rangent parmi ticulieres a

compositions du maitre. Elles renferment une variete de rythmes, d'inventions melodiques, de trouvailles harmoinepuisable les plus ravissantes

niques.

Dans

le

choix d'oeuvres signale, nous etablissons des suites de dan-

ses classees d'apres les tonalites.

407

vm

4.

et Felix Weber

est surtout

homme

ture brillante issue de celle de

Son sens dramatique stuck

Sonate en La

;

Mendelssohn

de theatre

Hummel

il developpe au piano une mals modernised.

ecri-

;

s'incarae dans des oeuvres de valeur (Concert-

b, lere partie).

est

un grand maitre de

Fecriture

musicale tant au

presque jamais a la grande expression, piano la mais dans plupart de ses oeuvres, surtout celles a base de contrepoint (fugues), on peut en admirer la facture nullement ennuyeuse. qu'a I'orchestre. II n'atteint

Romances

Ses ritable,

sans paroles offrent des exemples d'inspiration ve-

bien que. leur contenu expressif reste limite.

dans Tatmosphere du conte feerique

C'est

qu'il

nous semble apporter

notamment dans

une note plus personnelle et tres originate, qui evoquent le climat du Songe d'une Nuit d'Ete.

5.

ses scherzos

Frederic Chopin.

Chopin est certes Tune des plus grandes figures musicales du temps, bien qu'il n'ait compose, presque exclusivement, que pour le piano. Son genie novateur se manifeste par la creation de formes multiples, de modes inusites,

de sonorites

inedites, et

par

le

developpement de

la

musique de

piano tant au point de vue de la composition que de la technique instrumentale. Aussi son influence a ete considerable, et sur son epoque et jusqu'a il est reste vivant et proche de nous.

nos jours

;

Chopin est un poete du piano de la Sonate en si bemol mineur d'une puissance dramatique jusqu'aux Nocturnes d'une intimite profonde, chaque note est ecrite sous le coup de I'emotion creatrice. ;

Par un rare

son inspiration melodique se coule par moments de la vive arabesque pianistique si appropriee a 1'es-

privilege,

la forme meme de cet instrument incomparable. Chopin fait dire irresistiblement vive le piano Cette arabesque entraine parfois des effets un peu exmais les reussites totales abondent. terieurs,

dans

prit

:

!

Pour Fexecution du rubato requis dans certains traits melodiques, Tinterprete doit conserver le sens exact du rythme et revenir au tempo sans a coups, ce qu'observe rarement la plupart des virtuoses.

Chopin a transporte au piano le toute preoccupation litteraire.

poeme musical en

Laissons done certains exegetes parler de

408

le

depouillant de

programme

d'apres

Mi-

ckiewicz

en reconnaissant que les malheurs profonds de sa patrie Font Inspire au plus haut degre. Son invention harmonique devance son epoque et conditionne les futures innovations de Liszt et de Wagner. oil

cfautres, tout

Nous voudrions

insister sur telles creations qui

nous paraissent d'une Voici tout d'abord ce que nous appellerons le importance primordiale.

poeme pianistique par analogic avec le poeme symphonique. Chez Berlioz, inventeur de cette forme, revocation pittoresque et Fargument litteraire accompagnent subordonne a

le

la

processus musical II

musique.

;

chez Chopin au contraire tout est vivement des commentaires

se defendait

grace auxquels on voulait definir notamment le sens de ses ballades, alors que Weber avait trace un programme a son Concertstiick ou le pit-

toresque domine.

Dans

se la

premiere partie de sa Sonate en La bemol, Weber de la conception du poeme, bien que le cadre rigide de rapproche deja sonate dithematique vienne y determiner le rappel identique des la belle

themes.

La premiere dans cet

Chopin

;

esprit,

partie de la Fantaisie

mais

de plus

les

les

de Schumann

est aussi traitee

themes n'y sont pas transfigures a

arguments

litteraires

et

la

maniere de

philosophiques

y predo-

minent, ce qui est une veritable creation schumannienne.

Plus tard, Liszt developpera cet element psychologique dans sa

grande Sonate.

Au

cours

tels quels,

du poeme

comme

dans

chopinien, les themes ne sont pas rappeles

la sonate

beethovenienne

;

ils

reparaissent psy-

chologiquement transformes. ,De plus, les deux ou trois themes constitutifs ne s'opposent pas simplement comme chez Beethoven, ils s'affrontent parfois dans un conflit psychologique.

Ces caracteristiques se retrouvent dans les quatre Ballades, dont un type acheve du poeme lyrique et la quatrieme un

la troisieme est

poeme dramatique roi'que, et la

;

la Polonaise-Fantaisie est

Barcarolle un

poeme

un magnifique poeme he-

naturiste et impressionniste, ce qui est

encore une creation.

premier musicien impressionniste. II est inusur la qualite de sa palette sonore qui inaugure des demiteintes inconnues avant lui. Quantite d'ceuvres nous viennent a la me-

Chopin

est peut-etre le

tile d'insister

moire pour illustrer ce caractere mais avant toute autre, le Final de la Sonate en si bemol mineur d'un impressionnisme absolument incompris a ;

1'epoque.

du chromatisme moderne fonde parfois sur Tequisonance, dont Beethoven et Schubert avaient deja fait Temploi. II introduit aussi des modulations hardies et Fusage de neuviemes. Tous Chopin

est 1'initiateur

ces precedes seront admir,ablement exploites par

Wagner dans Le Cre409

puscule des Dieux, Tristan, Parsifal et par Liszt dans ses oeuvres de maturite.

Nombreux dans

sont les examples dans Foeuvre de Chopin, notamment Preludes en mi et fa diese

la Barcarolle, la Polonaise-Fantaisie, les

mineur, FEtude en rni bemol mineur op. 10, etc. On a dit et repete que Chopin n'avait aucun sens de la polyphonie. Rappelons que FEtude en ut ds op. 25 est entierement basee sur le style

polyphone et qu'il Femploie, dissemine dans son oeuvre, avec discretion mais d'une maniere parlante. Chopin apporte encore un element nouveau de notation psychologique, Fexpression d'une aspiration profonde Zal et les Allemands Sehnsucht, qui repond a

que les Polonais nomment un besoin d'evasion propre

a certains romantiques en litterature. Les Polonaises qui sont originellement une marche d'apparat dansee en usage dans les fetes de Pologne, vont servir de cadre approprie a Fexpression la plus diversified de sa sensibilite et de son inspiration. II

en

fait parfois

tique (op. 44)

un poeme festivo (op. 53) ou un poeme dramaun poeme hero'ique exaltant (op. 61).

et parfois

Les Etudes prennent rang parmi

ses conceptions les plus originates

et les plus fortes, d'une portee pedagogique presque sans egale.

Les principaux problemes techniques visant au developpement complet de la souplesse musculaire y sont envisages egalite des doigts, extension de la main dans les accords plaques, brises et arpeges, traits chromatiques ou trilles avec ou sans ecarts, doubles notes avec sauts. L'etude :

du passage du pouce,

notes repetees, octaves legato et staccato, independance rythmique des formules avec figures ternaires s'opposant au rythme binaire et vice-versa (op. 10 n 5, op. 25 n os 11 et 12, etc.).

particuliere

Dans

ces ouvrages d'une valeur musicale inappreciable, Ton ne sait parfois ce qu'il faut le plus admirer, ou la qualite de Tinspiration liee a la technique pianistique, ou la magnificence de 1'ecriture instrumentale generatrice de Fexpression:

pin.

Les Preludes constituent une autre des geniales innovations de Choseule, Fadmirable plupart, tres courts, sont de vraies miniatures

La

;

inspiration thematique sible

et

melodique d'une variete inepuisable rend pos-

une suite aussi abondante de petites pieces.

Les Nocturnes, ou sa nature intime se revele peut-etre avec le plus d'abandon, offrent un exemple unique dans Fosuvre de Chopin. On est emerveille de voir ce qu'est devenu le joli petit nocturne de Field dont il a souvent elargi le cadre. II passe parfois de la confidence intime au dechainement dramatique. A cet egard, certains nocturnes d'une ecriture parfois tres

moderne

se classent

parmi

les

grandes oeuvres. Presque tous

ces nocturnes sont de beaux lieds-ternaires,

Avec Chopin, 410

le

Scherzo atteint une amplification remarquable

;

il

revet des caracteres tres divers et s'eleve jusqu'au fantastique dramatique si bemol mineur). Les Mazurkas sont une innovation dans la litterature du piano. Pour la premiere fois, une danse nationale devient une osuvre de resonance universelle, traduisant les nuances les plus subtiles du sentiment musical. Chopin en accuse Foriginalite par la richesse rythmique et Femploi de modes inusites. La veritable mazurka-polonaise est une danse tres vive dont les accents tres marques affectent souvent le troisieme temps. On en trouve des exemples typiques dans les Mazurkas en Re op. 33 et Ut op. 68. Dans plusieurs de ces pieces ou Failure est lente et melancolique, le rythme vif de la danse reparait parfois, ce dont il faut tenir compte dans Interpretation. Grace au renouvellement incessant de Finvention thematique, Foeuvre de Chopin offre des aspects d'une etonnante variete. II est un des rares

(Senate en

ecrivains pianistiques qui supporte le recital consacre a

un

seul auteur.

Sa precocite encore est digne de remarque a Fage de quinze deja en possession d'une ecriture instrumentale avancee. :

ans,

il

etait

Sclmmann. Schumann

est aussi

un poete de

la

musique. Dans son oeuvre se

confondent une extreme variete d'ecriture et une grande richesse d'expresa cherche a conserver la forme de la senate beethovenienne avec

sion. II

des reussites diverses, mais en y adjoignant un motif cyclique independant qui traverse Fallegro (Allegro op. 8). II essaie de construire la sonate soit en ernployant un seul theme transforme du point de vue rythmique et expressif (Concerto de piano, lere partie), soit en appliquant le differentes parties (Sonate en fa).

meme

depart thematique dans

les

Les oeuvres du debut echappent au defaut d'imagination dans le developpement thematique, qui se manifeste principalement dans ses dernieres compositions

;

toutefois les

themes eux-memes en sont

le

plus

souvent admirables.

comme dans la plupart II Fintimite. de de ses pieces pour exprime avec bonheur poete le fantasque et- le fantastique particuliers aux ouvrages litteraires de son ami Hoffmann. II a une predilection pour la forme simple du rondo, qui Schumann

est

par excellence, dans ses lieder

piano, le

met en ceuvre un grand nombre de themes

differents.

Une

innovation qui lui est due, est la suite de petites pieces reunies sous un vocable tres suggestif (Carnaval, Papillons, Scenes d'enfants, etc.). Une disposition naturelle de Fesprit lui suggere frequemment des

rythmes originaux bases sur les syncopes, ecriture parfaitement legitime qui lui fut cependant reprochee. A Finterprete de la faire comprendre.

411

Schumann tombe par moments dans un certain academisme, surtout sensible dans ses dernieres ceuvres. La forme y est trop rigoureusement maintenue et

un concept

musicale trop calculee ou trop etroitement liee a L'influence des choeurs a la sixte et a la tierce qui

1'ecriture

litteraire.

commengaient a

fleurir

curieux que

II est

en Allemagne,

Schumann

ait

s'y fait

egalement combattu avec bee

jour. et ongles 1'aca-

et les philistins de son epoque, et n'ait pas compris les tendances avancees qui se manifestaient chez Chopin et Liszt. Ceci n'empeche pas qu'il ne soit un grand musicien debordant d'emotion.

demisme

Ecoles

7.

En plus de Weber et Mendelssohn, Fecole allemande groupe encore Moscheles (Etudes), Henselt (Etudes, avec emploi de grands ecarts), Volkmann, Thalberg, grand virtuose au jeu chantant, et Stephen Heller qui ecrit des compositions charmantes pour les jeunes pianistes. L'ecole'frangaise est principalement represent ee par Alkan qui eut

de publier des etudes

le merite

faciles a lire,

mais

difficiles

a executer, ce

qui doit etre le propre de 1'etude instrumentale. D'autres oeuvres teur renferment des

Parmi

les representants

Field, eleve de

uszko,

de

1'au-

trouvailles d'ecriture.

des diverses ecoles, mentionnons 1'Anglais

dementi, qui inaugure

le

nocturne

;

le

Polonais Moni-

pasteur norvegien Kjerulf, folkloriste tres distingue, precurseur

le

de Grieg, et

le

Danois Gade.

8*

- CEuvres pour Piano. Charles L. V. Alkan (Paris 1813

1888).

Pianiste prodige et pedagogue remarquable.

ETUDES DE BRAVOURE b

-f

II b

*

[II

N N

1.

Le

trio

& N"

1

(campane) charmant sur un ostinato

Mi

b-Si b.

Trio (Ut). Joli staccato aux deux mains.

3.

ETUDES II b

op. 16 (63).

OP. 35

(20).

(La). Ecriture originale.

Gammes

avec notes tenues a

la

meme

main. II b

^

N de

3 (Fa). Ecrite sur touches blanches seulement, malgre originalite.

Exemple

le ton.

Gran-

excellent de veritable etude difficile d'execution

mais d'ecriture relativement simple. Jolie combinaison du staccato (octaves) et

du

legato.

ETUDES OR 412

39 (63).

II b

%

N

Comme le Vent. Musique simple, mais du grand piano. Ecriture pour les deux mains. Etude en rythme molossiqtte (re). Rythme grec. Scherzo diabolico. Ecriture originale, arpeges et sauts.

1.

originale II b II I b

N # N * N

+

u

2, 3.

Le

12.

beau majeur

Festin d'Esope. Variations 3 et 8 ;

17 et 18

:

d'une extreme legerete

originales

:

;

23

et

24

9 a 12

;

:

:

en

bruissantes

;

toute la coda est belle.

Choix

:

Theme. Variations

une coupure jusqu'apres ETUDES OP. 76 (63). I

+

N

*

N

les

:

1, 3,

7 a 13, 16 a 18, 20, 23 a 25, puis

4,

grands accords arpeges aux deux mains.

2. Etude pour la main droite seule, dont 1'introduction a inspire Ravel (Concerto pour la main gauche). Quelques passages d'une diffi-

culte tres grande. II b

Etude par mouvement semblable

3.

Cut).

Musique simple, mais du les deux mains. Faire

grand piano. Merveilleuse etude de doigts pourcoupure.

FANTASIETTA ALLA MORESCA LES MOIS op. 74 (63).

Ill

La

Ill b

in

Retraite (Premiere suite). Imitatif. Nuit d'Ete (Troisieme suite). Jolie sonorite. Le Mourant (Quatrieme suite). Tres simple mais poignant.

b

Ill a

II b

op. 32 (21).

#

TOCCATINA

op. 75 (ut)

(63). Joli intermede en

La

b.

Frederic Chopin (Pres Varsovie 1810

Genie pianistique, habite Paris des 1830 I

*

I

A *

et s

T

y

1849). lie

d'amitie avec les grands

hommes.

ALLEGRO DE CONCERT (La) op. 46 ( 1842). Peu d'interet et de forme. BALLADE n 1 (sol) op. 23 (1836). Cest un poeme pour piano mais sans conflit entre les deux beaux themes qui evoluent chacun de leur cote et

ne sont

I ( l re

derato

ni

developpes, encore

mes.) est suivi )

A

moms

Un

amplifies.

motif introductif

Mo(au avant mes. (9 au theme B, tendre, en deux motifs V (au

du theme

et III (a la 14 e mes.).

en deux motifs

Un

:

II reveur

motif de transition

IV

Sempre piu mosso ) mene Meno mosso ) et VI, plus coulant (16 e mes. du Meno mosso ). Plus loin, le theme B-V est tout a coup exalte, presque sans preparation (13 mes. de A tempo ). Un motif de virtuosite VII (au Piu animato) fait une transition de remplissage pour ramener a nouveau B-V-VI un peu :

varie (28 e mes. avant

VIII (au e

Presto con fuoco

A #

BALLADE n la

)

).

Un

clot Pceuvre

motif de virtuosite brillante

avec un leger rappel de II

e

(12 et 8 mes. avant la II

Meno mosso

dedicace de

2

fin).

(Fa) op. 38 (1840) dediee a R. Schumann en reponse a Kreisleriana oeuvre de Schumann dediee a Chopin en ,

1838. Chopin avait prevu une conclusion en

Fa majeur, ton dans

lequel

413

commence

la

Ballade, mais celle-ci fut publiee avec une conclusion en la

mineur. Elle serait inspiree,

parait-il,

par

Switez

le

ballade de Mickie-

,

wicz.

Poeme musical une expression

a deux themes nettement separes par un

tres differents.

tempo et Le premier theme (A) (au debut) est plu-

deuxieme (B) (au Presto con fuoco lent Le theme A reparait admirablement amplifie (au

tot pastoral, le

e B, en rappel assez court, (au 2

Presto con fuoco

)

emporte et

Tempo

).

I

),

vio-

puis

Suit la coda, puis

un rappel bref du theme violent (B) (8'' mes. avant le Tempo I fiattriste theme du dans un (au dernier premier (A) tempo lent, nal) et, au point de vue de Tempo primo ). C'est la ballade la plus simple la forme. II

B *

BALLADE

n

3

(Lab)

op.

dont revolution et

inspires et

la belle coda, qui exalte- le

Combat

47 (1842). Poeme lyrique a deux themes le developpement menent admirablement a

premier theme, apres un beau developpement.

des deux themes. C'est la ballade la plus parfaite a ces differents

points de vue et qui

mene

le

mieux

les

deux themes a

la

conclusion de

Foeuvre.

Theme A en

trois motifs gracieux et expressifs

main gauche)

mes., a la

et III (9

e

mes.).

Le theme

e

IV, d'une expression plus allarite (3 mes. apres

les

(au debut), II (3 est en deux motifs

I

:

B

C

:

deux accords en blan-

ches liees) et V, plus agite (en fa) (14 mes.). Un motif VI leger en La b (aux premieres doubles croches) sert de transition. La lutte s'etablit entre e

I

A

A sort triomphant

e (18 mes. avant le Piu mosso ). * BALLADE n 4 (fa) op. 52 (1843). Poeme a deux themes, tres beaux tous deux. C'est la ballade la plus travaillee et la plus cherchee au point

les

deux themes dont

re de vue tonalites et harmonies. Elle debute par un motif I (l mes.) qui ne reparait qu'une fois (9 mes. avant la cadence en petites notes). Le

theme

A

est

en deux motifs

:

II (8 e mes.) et III (10

sont souvent repetes, peut-etre

un peu

trop.

e

mes.,

4 e temps) qui

Cependant plus

loin,

apres '

un motif IV, contemplatif et inattendu (aux octaves liees de la main gaudie) et un rappel amplifie de III (a Fendroit ou cessent les octaves), le

theme

A-II-III est rappele avec

un beau contrepoint (14 mes. avant

VI (au

le

2e

In tempo ) qui prepare ). premier e e In tempo ). Un le charmant et reposant theme B (5 mes. apres le 2 e 3 In virtuosite VII nouveau motif de tempo ) apparait, coupe par (au

In tempo

le

motif

I,

Suit le motif

avec de belles modulations (9 mes. avant la cadence des peLes motifs II-III sont varies ensuite avec de belles arabes-

tites notes).

ques musicales (18 mes. apres la cadence en petites notes). Le theme B In tempo ) dans un beau mouvement irresistible reparait (au dernier et

mene a

tees) I

B +

coda VIII, athematique (apres les accords en blanches poinmais pianistique et suffisamment musicale. la

BARCAROLLE (Fads) op. 60 (1846). Poeme naturiste et impressionmste a deux themes. La barcarolle est le chant des bateliers en Italie, 414

nom

de gondoliera. Une des premieres oeuvres de naturisme impressionniste et impregnee de bel italianisme (Chopin adorait Bellini), tres lyrique. Chacun des deux themes est amplement expose. A, e melodique en deux motifs I (6 mes.) et II, pittoresque (14 e mes.). B en deux grands motifs III, berceur et impressionniste (aux trois dieses) et sous le

meme

:

:

Poco piu mosso ). Un motif V, encore plus impressionniste (au Dolce sfogato ) fait la transition. La reexposition est d'un lyrisme debordant a-I (aux 6 dieses) et b-IV (au Piu mosso La coda (au dernier Tempo primo ), d'un magnifique IV, tres melodique a Pitalienne (au

:

.

chromatisme pre-wagnerien, termine bien cet admirable morceau. 57 (1844). Premier exemple important de melodie chantee pour endormir Tenfant Wiegenlied (allemand), lullaby (anglais)

BERCEUSE op.

in B *

Sur une basse

ostinato

tinuellement variee .

+

I

prise de

1'ostinato. Sonorites

BOLERO

op.

Bb *

d'une mesure, la melodie se deroule con-

modulation passagere en Sol b puis exquises et pianisme moderne. fin,

19 (1834). Vivant et rythme.

rythme special I

;

vers la

re-

Danse espagnole avec un

et caracteristique.

CONCERTO N

1

(mi) op. 11 (1830) avec orchestra CEuvre dediee a

F. Kalkbrenner.

Allegro maestoso. Conception a la

Hummel, avec moms

d'interet

dans raccompagnement orchestral, mais une plus belle thematique. Assez bien de passages virtuosiques de remplissage. sical.

Romance, de forme lied ternaire. Bien superieure au point de vue muD'une sonorite pianistique exquise et toute nouvelle pour 1'epoque

Chopin a Tage de vingt ans !). Rondo sur de jolis themes a la polonaise. Admirablement ecrit pour le piano vivant et brillant avec des remplissages de traits rapides. aB # CONCERTO N 2 (fa) op. 21 (1829) avec orchestre. (1830

:

:

I

Maestoso. Themes plus beaux et plus caracteristiques que dans partie correspondante

du premier

sont aussi plus musicaux.

Larghetto de forme

Meme

concerto. Les passages

de

la

virtuosite

carence de 1'orchestre non concertant

lied ternaire. C'est

un

fort

beau theme melodique,

malheureusement depare par une ornementation excessive, tres jolie de sonorite mais d'un gout musical moins sur. Au centre, recitatif a la Meyerbeer.

Allegro vivace a la polonaise, avec beaucoup de caractere et d'une belle ecriture pianistique.

cation

Scherzando

Le theme

) est d'un

nib #ECOSSAISES (TROIS)

B

charme

(Posthumes)

en La b (au piano solo, a Fmdiet d'un rythme originaux. (1826)

(258). Tres

legeres

et

spirituelles.

ETUDES (DOUZE) Ill Ill

* NO i (ut). Ampleur b * N 2 (la). Precision

b

op. 10 (1833). et belles harmonies. Ecarts. et legerete, a la fois, petits intervalles

e

(3

,

4 e et

e

5 doigts) et ecarts (les accords).

415

Ill

B

-f

N

III

A *

N

3 (Mi). Beau nocturne avec milieu disparate. D'abord indique. dans le premier manuscrit legro

4 (utds). Beau contrepoint virtuosique, passant de main gauche. Developpement chromatique.

la

main

Al-

droite

a la Ill

B #

N

5 (Sol

Ill Ill

Ill Ill

Ill

A

b).

Sur touches noires a

absolue. Opposition entre

lite

droite.

rythme du

Legerete et

trait et

brillant. Origina-

mesure.

6 (mib). Profondeur d'expression. Beau chromatisme et contrepoint. b # N" 7 (Ut). Notes repetees et ecarts a la fois. -f TV"

B # N 8 (Fa). Notes rapprochees. Ecarts par glissements. A + N" 9 (fa). Belle expression agitee. Ecarts de la main gauche. B * N 10 (Lab). Beau theme et belles modulations. Opposition entre

me main Ill b

+N

droite et

ryth-

main gauche.

11 (Mib). Elegance et legerete. Arpegements avec ecarts aux deux

mains. Ill

A *

N

12

Magnifique lyrisme. Superbe theme bien developpe, avecPour la main gauche ecarts, et non ecarts. (DOUZE) op. 25 (1837). Dediees a la Comtesse d'Agoult,

(ut).

belles modulations.

ETUDES

1'amie de Liszt. Ill

B * N"

1

(La

b).

ecriture a la Ill

B *

N

2

(fa).

Bruissement vaporeux. Beau theme qui

mode

(Thalberg, Mendelssohn). Chopin

Beau theme

D'une

s'exalte.

fait

ceuvre

d'art.

rapide, creation geniale de Chopin. Opposition

rythmique des deux mains.

HI B

+N

3 (Fa). Legerete

(>

et precision.

Opposition de

1

et 5

aux doigts du

milieu.

+N 4

Ill

b

Ill

B +

N

Ill

B *

N

(la). Precision

du cinquieme

doigt de la

main gauche.

5 (mi). Scherzo original Beau theme expressif a sition entre pouce et autres doigts de la main droite.

la

basse.

Oppo-

6 (solds). Tierces chromatiques. Doubles notes sans ecarts. Origina-

lite.

HI A

Ill

B *

NO 7 (utds). Admirable elegie divisee aux deux mains. Profonde tense expression. Beau contrepoint. 8 (Re b). Originale en

N

sixtes.

et in-

Ecarts en doubles notes aux deux mains.

IIIB #JV 9 (Solb). Alerte et brillant. Octaves, mais melangees a d'autres sons qui en font une combinaison originale de jeu de doigts lie et detache. Ill

A *

N

Ill

A *

N

Ill

A #

N

10 (si). Dramatique et emporte. Centre suave. Octaves grands ecarts de doigts tenus au milieu.

liees

avec

11 (la). Emportement epique. Magnifique theme rythme d'une grandeur orchestrale (grand piano). Belles modulations et belles harmonies. Opposition du rythme et de la mesure dans les traits de la main droite.

12

sition

de

la

416

(ut). Emportement epique egalement Beau theme ample. Oppodu rythme ternaire des traits aux deux mains avec le rythme binaire

mesure.

ETUDES (TROIS) POUR LA METHODE DES METHODES MOSCHELES ET FETIS (1837). [II

N

B

1

(fa).

Beau theme

se deroulant sur

rythme

different

de

la

DE main

gauche. Ill

B +

N

2 (La b) Du charme dans le deroulement de ces accords changeants, formant de si jolies harmonies. Opposition rythmique des deux n

.

mains.

nib I

+N

3 (Reb). Charmante, fraiche. Opposition de

Faccompagnement A # FANTAISIE (fa)

main

staccato a la

melodie

la

liee

de

et

droite.

op. 49 (1842) unipartite et multitempo sur trois themes. Theme A, commandant une belle marche (au debut) un motif transitoire I (au C barre) theme B tres important en six motifs II (II* ;

4

:

;

mes. apres e

dernier point d'orgue), III (20

le

VI (50

VII (68 e mes.)

IV (28

e

mes.),

theme

(J

mes.),

V

C

expressif en deux (34 mes.), motifs VIII (aux cinq dieses) et IX (3 e mes. apres les cinq dieses). Les themes sont reexposes, puis Fceuvre se termine par un beau rappel de

mes.), et

;

:

c-VIII (a II

l'

B * FANTAISIE

Adagio sostenuto -

).

IMPROMPTU

(ut ds) op. 66 (1834). (CEuvre posthume).

Admirable exemple d'un theme

tres pianistique et tres musical qui doit

melodique et nuance, malgre la vitesse. Au centre beau theme lent en Re b, dont le rappel a la coda est emouvant.

rester

I b

*

FANTAISIE SUR DES AIRS POLONAIS, AVEC ORCHESTRE,

op.

13 (1830) dediee au pianiste iPixis. Les themes sont charmants et Fecriture brillante a la mode du temps.

n

B #

IMPROMPTU, provise

.

op. 29

(La b) (1837). Reussite absolue du morceau

Deux beaux themes

:

le

nien), le second, belle melodie. II

B

4-

premier

Coda

im-

pianistique et musical (chopi-

delicieuse.

36 (Fa ds) (1839). Sur une basse ostinato, beau thereveur, interrompu par une vision heroique coloree, puis par une transition un peu brusque, reexposition inattendue du theme initial en Fa

IMPROMPTU,

op.

me

pour moduler en Fa une belle coda. II

B +

IMPROMPTU, rapide et elegante,

op.

diese, puis, hors d'oeuvre brillant,

51 (Sol b) (1842).

A

concevoir

pour terminer par

comme une

melodie

non pas une etude, malgre Findication vivace. Jolie piece souple, avec jolies doubles notes et un centre rnelodieux a la main gau-

che. I

b

+

KRAKOWIAK AVEC ORCHESTRE, Charmant premier theme en

MARCHE FUNEBRE

Ill

MAZURKAS, in b + N* in

b

N

Rondo de concert

style populaire.

(Posthume) (ut) (1829) (22).

OP. 6 (1830).

1 (fads), Pittoresque.

4 (mi

op. 14 (1828).

N

2 (utds).

N

3 (Mi). Vraie danse.

b). Court. Nostalgique.

417

MAZURKAS, OR Ill

B

N"

Ill

B

Ill b

Ill b

1

N" 2

Ill b

N * N N

3

7 (1832).

(Sib). Vraie danse. Belle ecriture. (1830). (la).

(fa). Nostalgique.

4 (Lab). Jolie ecriture. 5 (Ut). Tres court. Vraie danse.

MAZURKAS, N"

Ill b Ill b

Ill

+

B

1

OP. 17 (1834). danse. Vraie (Sib).

N

3 (Lab). Charmante. N" 4 (la). Belle tonalite. Simple mais exquise.

MAZURKAS, Ill b Ill b

B in A Ill

+ -f 4-

Ill b

2 (mi).

N

OP. 24 (1835).

N"

1

N N N

2 (Ut). Populaire, a 1'accordeon. (Modulation en Fa avec 3 (La b). Courte, simple, exquise.

(sol).

n

4 (sib). Passionnee et emportee. Tres MAZURKAS, OP. 30 (1837). N

1

N

(ut).

2

si

be).

belle coda nostalgique.

(si),

nib +W> Ill

B

-j-

3 (Reb). Coloree. N n 4 (ut ds) Originale, thematique variee. MAZURKAS, OP. 33 (1838). .

Illb Ill

N" 1 B * N" 2

(solds).

Vraie danse caracteristique, rapide et

(Re),.

les troisiemes

temps

fortement accentues. Delicieuse coda.

N

Ill b

II

B +

n

N''

3 (Ut). Charme simple. 4 (si). Importante composition en rondo.

in A

Theme

qu

expressif (si)

MAZURKAS,

second theme endiable (Si b) et troisieme theme (Si) OP. 41 (1840).

N

Tonalite avec re be

revient souvent

H

1

re be,

(utds). la

be et

;

si

bc

}

et

si

be

et,

plus

loin,

Utds

formant un ensemble caracteristique. Beau

ave( the-

me Ill

A

in

b

in b

a plusieurs parties bien developpees. Belle coda etrange et ample. N" 2 (mi). Court mais d'une belle expression originale.

N +N

n

3

n

4 (La

(Si).

Tres caracteristique.

b).

MAZURKAS, Ill

B +N"

1

(Sol).

OP. 50 (1842).

La

vraie danse, avec

de charmants alanguissements, mai;

en revenant toujours a la danse. Ill b Ill

+

B

N N

2 (La b). Charme et rythme. 3 (utds). Une ceuvre d'art Belle thematique fractionnee et variee aboutit a une grande

Beau developpement chromatique du theme qui intensite expressive.

MAZURKAS, in B #

W

1

et belle coda.

OP. 56 (1844).

(Si). Interessant

une valse legere

418

Admirable contrepoint

debut tonal du theme, interrompu deux coda travaillee.

et rapide. Jolie

fois pai

b

+

Ill a

-f

Ill

N N

2 (Ut). La vraie danse, avec predominance du fads. 3 (ut). Simple et tranquille, mais belle thematique fractionnee et d'un

beau chromatisme moderniste

;

croisement raffine des mains.

MAZURKAS, Ill

b

N"

Ill

B

N

Ill

A + N" 3

1

OP. 59 (1845). D'un tres curieux chromatisme

(la).

2 (Lab). Grand charme. Passage beaucoup de Mazurkas. Coda exquise. t}

(fads). Premier

theme

;,tonalites variees.

tres

chromatique

vif et passionne;

comme

dans

deuxieme theme majeur

ondoyant Beau chromatisme. Belle coda. MAZURKAS, OP. 63 (1846). tres

N"

Ill b Ill

1

B + N" 3 laire.

(Si).

(utds).

N" 1 N" 2

b

+ N"

N N N

Ill b

in

b

Ill

A

popu-

67.

(1840). Rythmique.

(sol) (1848).

gamme

N

Illb

Ill b

(Sol)

OP.

Emploi de la 3 (Ut) (1835). Tranquille. MAZURKAS, OP. 68 (1848).

Ill b

et

Belle coda en canon.

MAZURKAS, HI

N 2 (fa). Beau theme, beau chromatisme. Deux admirables themes, le second legatissimo

1

(Ut). Vraie danse.

2

(la). Jolie legerete.

N

4

avec un ton (la)

et

demi.

(1848). Jolie legerete.

3 (Fa). Au centre theme populaire en Sib avec mi be. 4 (fa) (1849). Derniere composition du maitre en 1849. Extreme

chromatisme expressif

et pre-tristanesque.

MAZURKAS POSTHUMES. HI

b

Ill

b

HI b

Do la) Re (la la Re Fa) Sol (re re Mi Fa

Ill b

la

Ut

(sol Si

Band XIII, n 8). (1832) (22, Band XIII, n 7). Sol) (1825) (22, Band XIII, n (1833) (22,

1).

in b +

(1825) (dediee a Gaillard). Joli theme a la main gauche, Sib (Re Re si Do ds Re) (1825) (22, Band XIII, n 2).

Ill b

MAZURKA POUR L'ALBUM

NOTRE TEMPS

(la)

(1842). Jolie

main gauche.

NOCTURNES,

N

Illb

OP. 9 (1833).

(sib). Dedie a la pianiste Camille Pleyel. Elegiaque. Plus loin allure de barcarolle, surtout avant la rentree du theme ou il y a un de1

licieux tableau impressionniste (10 e Ill b

+

N

nb +N

2 (Mi

b).

le

A

tempo

final).

Art populaire bourgeois mais parfait en ce genre,

3

(Si). Contraste entre beau chromatisme.

NOCTURNES,

mB +N

mesure avant

le

debut leger et

le

beau centre passionne avec

OP. 15 (1834).

1 (Fa). Dedie a Ferdinand Hiller.

Beau

clair

de lune interrompu par

une declamation passionnee. Ill

B *

N

2 (Fa dieze). Soupir

d'Amour qui s'anime

rythme original (pour Fepoque) de quintolets.

dans

Ne

le

milieu avec son

pas depasser

le

dop-

419

movimento

pio

de maniere a donner Failure melodique passionnee et

,

non rythmiquement sauvage. Ill

N

b

3 (sol).

NOCTURNES, II

A ^

N

1

OP. 27 (1836). (utds). Symbole de la vie qui s'ecoule comme

les flots

de

la

mer.

L'auteur exprime tour a tour la resignation, I'agitation, 1'espoir (sur un

rythme mitige de mazurka), le desespoir, dans un grand cri, la resignation mais avec cette fois-ci une lueur d'esperance. Un des plus beaux nocturnes. Ill

B #

N

Ill

b

N

2

b). Nuit lunaire et amoureuse.

(Re

NOCTURNES, u

J

(Si).

Admirable ecriture pianistique.

OP. 32 (1837).

Chant doux,

se terminant

brusquement par une declamation

sombre en mineur. Ill

N

b

2 (Lab).

NOCTURNES, N" 1 B * N" 2

Ill b

Ill

me

(sol).

(Sol). Joliment coule en doubles notes.

A + N" la

Ill

B

III

B

Charmant deuxieme

the-

qui s'exalte en jolies modulations.

NOCTURNES, 'Ill

OP. 37 (1839).

1

(ut).

OP. 48 (1841).

Drarnatique et plein de grandeur. Beau theme entrecoupe par

douleur. Chant d'esperance en majeur, lequel, par une magnifique pro-

gression, fait

du piano tout un

et desespere

pour

finir

orchestre, et

ramene

le

chant mineur agite

par une note morne.

N

2 (fadieze). Belle melodie .elegiaque. NOCTURNES, OP. 55 (1844).

-f

N

1

(fa).

mort de

Dedie a Jane

celui-ci,

Stirling,

eleve ecossaise de Chopin, qui, a la

rassembla ses derniers souvenirs et s'occupa de la puposthumes avec 1'aide de la famille de Chopin. Sim-

blication des oeuvres

ple mais belle expression.

Ill b

Beau centre

agite qui s'exalte et

ramene

le

theme qui se dissout immediatement en un charmant majeur. + N" 2 (Mib). Melodie qui plane. Renferme de beaux details en beau chromatisme. Belle coda reveuse.

NOCTURNES, II

N

B

1

Zal

(Si). ).

OP. 62 (1847).

Contemplation

et

aspiration nostalgique

Beau rappel du theme en

trilles.

(

Sehnsucht

ou

Belle coda teintee d'orientalisme.

Conclusion admirable d'expression. II

B

-t

N

2 (Mi). Belle phrase qui plane. OP. 72a (mi) (1827) (22).

IIIB

NOCTURNE,

Ill b

NOCTURNE POSTHUME polonais.

I b

Un rythme

(ut dieze)

(1827). Impregne de folklore

de Mazurka au centre.

# POLONAISE, OP. 22 (Mib) (1831) precedee d'un

NATO. zurka.

L'andante

La

ANDANTE

SPIA-

de sonorite, coupe par une charmante ma-

polonaise est avant tout un effet pianistique tres brillant, ad-

mirablement

420

est exquis

ecrit et sonore,

avec un beau second theme en ut min. (5 e

Con

mesure de

forza

).

La coda peut

etre

diminuee de moitie, en

n'executant pas la deuxieme repetition. Ecrite avec accompagnement d'orchestre,

on

la

joue ordinairement en solo.

POLONAISES, OP. Ill

N

B

duo qui prouve que Chopin maniait

delicieux

2 (mib). Sombre avec explosions subites, s'eclairant parfois au vrai rythme de la polonaise. Le premier theme se repete assez souvent. POLONAISES, OR 40 (1839).

B +

N

(La). Dediee a son eleve

1

marche dansee avec

N

II a

a

Fontana. La vraie polonaise de

J.

fete,

cuivreries et grande joie.

2 (ut). Beaux themes. Le premier revient trois le deuxieme deux fois, aussi sans changements.

ments I

le contrepoint.

N

Ill a

Ill

26 (1836).

(ut dieze). Premier theme d'un beau mouvement Le deuxieme theme suave a de belles harmonies chromatiques, et se poursuit par un 1

sans change-

fois

;

+ POLONAISES, OP. 44

Beau theme de depart, mais Coupe par une jolie mazurka un peu longue. (1841).

(fa dieze)

qui revient sans variations.

Belle coda dramatique.

nA

*

POLONAISE, OP. reille

53 (Lab)

(1843). Ampleur et splendeur sans paLe second theme (aux

expression heroi'que et fiere inimitable.

;

quatre dieses) mene par le magnifique martellement de la main gauche a ce delicieux intermede qui ramene a son tour le grand theme, puis, une courte mais superbe coda. CEuvre admirablement charpentee. I

A + POLONAISE-FANTAISIE, OP. 61 (1846). Poeme heroique a deux themes principaux. Une des ceuvres les plus travaillees, dans laquelle le developpement

et Tamplification

thematique sont des plus

L'ceuvre debute par des appels somptueux (motif le

theme

A surgit

et lyrisme (3 II,

vivant et

e

peu a peu de

Fombre pour

inspires.

I,

l

re

mes.), puis

s'affirmer enfin, avec

charme

Tempo giusto ). Apres un motif intermediate chromatique (14 mes. avant les quatre dieses), le theme A mes. du

est amplifie (a l' Agitato ). Un motif III apaise (aux deux bemols), puis explosif, rnene assez rapidement a 1'admirable theme B (en Si) en deux motifs IV (5 e mes. des cinq dieses) si simple, mais d'une expression :

profonde, avec une basse ondulante qui a une importance thematique, e puis V, expressif, sur le rythme de III (34 mes. des cinq dieses). Apres

une reprise du motif du debut (I) et une apparition fugitive de b-V (aux quatre bemols), voici un appel mysterieux et lointain qui suscite une grande agitation, VI (a 1'indication a Fexaltation joyeuse

mo

),

celui-ci

+N

(17

Tempo primo e

),

laquelle aboutit

mes. de Indication

Tempo

pri-

joie.

POLONAISES, OP. 1

A

C puis du theme b-IV (2 mes. des quatre bemols). La basse de prend ici une allure heroique, meme populaire, et rceuvre se

termine en grande

nib

du theme

(re)

71 (258).

(1827).

421

Ill

b

Illb Ill

b

-f

N

+N -f

2 (Sib) (1828). Simple. Le 3 (fa) (1829).

POLONAISE POSTHUME seize ans elle est

moms

Ganche

!

m

a

du

caractere.

(Solb) (1826) (258), Composee a

1'age

de

Pour nous, charmante. Le trio est

'

interessant

POSTHUME

de quinze ans

(1826) (296).

(solds) (1825) (258). CEuvre ecrite a 1'age

!

POLONAISE POSTHUME

(sib) (1826) (258),

AB# PRELUDES (VINGT-QUATRE)

N

sol,

authentique sans aucun doute. Simple et

+ POLONAISE

HI

en

declare d'une authenticite douteuse.

POLONAISE POSTHUME (Lab)

ill

I

la

trio,

1 (Ut). Courte

op,

28 (1839).

mais belle phrase. Remarquer

miques du pouce de

la

main

les

changements ryth-

droite, imperceptibles, lorsque 1'on.joue trop

vite.

N N N N N N N N

N N N N

2

Meditation,

(la).

1'esprit berce.

3(Sol).Aileetsouple. 4 (mi). Admirable elegie.

5 (Re). Pianistique et musical a 6

(si).

la fois.

Plainte poignante.

7 (La). Courte mazurka lente. 8 (fa ds). Passionne et profond.

9 (Mi). Affirmation de grandeur. 11 (Si). Enroulement delicieux. 12 (sol ds). Emporternent douloureux.

13 (Fa ds). Souvenir lointain et tendre. 14 (mi b). Remous. Jouer dans un tempo

tres

modere (Pesante) avec

grandes nuances.

N

15 (Re

b).

Absolument

original

:

sur cette

meme

note repetee, chant

doux, puis s'elevant a la plainte forte.

N N

16

(si b).

Musical

17 (Lab).

et pianistique

Un moment

a

la fois.

Emportement douloureux.

d'abandon, avec lyrisme et de belles modula-

tions.

N N N N N

18

(fa). Reritatif passionne.

19 (Mi b). Envoi Beau chromatisme. 20 (ut). Cortege tragique. !

21 (Si b). Simple phrase, mais quelle modulation en Sol b

22

(sol).

N" 23 (Fa). 24 (re). Plaintes

N Ill

A

PRELUDE

et accusations violentes et dramatiques.

op. 45 (ut dieze) (1841). Beau contraste entre

platif triste et le reveil chaleureux. Belles harmonies.

est

un hors

La

le

contem-

petite cadence

d'csuvre.

nib + PRELUDE POSTHUME (Lab) 422

!

Emportement Doucement champetre.

(La mi La

fa Si)

(sans date)

(85).

Simple mouvement perpetuel aux deux mains. RONDEAU op. 1 (ut) (1825). Ecrit a 1'age de quinze ans RONDEAU A LA MAZUR op. 5 (Fa) (1826). Sur des airs populates polonais. Deja un instinct remarquable d'harmoniste a Page de seize ans

II

4-

II

-h

II

+ RONDO

!

!

HA*

op. 16

SCHERZO N ginal, cree

theme

(1834). Introduction qui a de 1'accent

(Mib)

1 op.

20

par Chopin

;

pianistique et

;

ori-

de Tart de Chopin et, qu'il est peut-etre seul en meme temps musical, emporte et tres ex-

Le second theme (aux

pressif.

plutot que forme

synthese de musique et de pianisme. Premier

tres caracteristique

a posseder

(1831). Genre

(si)

5 diezes), dans

un tempo

lent, est

d'une

grande suavite et d'une sonorite pre-impressionniste. I

A # SCHERZO

N

2 op. 31 (si b) (1837). Forme senate avec reexposition du seulement. Le theme A dramatique et emporte commence en si b

A

theme

et se termine en Re b. Le theme B (aux 3 dieses) est dans le ton eloigne de La. Le beau developpement thematique ramene le theme A. Suit la coda mouvementee et thematique.

I

N

A # SCHERZO theme

A

3 (ut ds) op. 39 (1839).

en deux motifs

:

II

Un

emporte (25

e

motif I (l re mes.)

amene

le

mes.) et III, plus chantant

(57 mes.). Suit le theme B (aux 5 bemols) dans 1'esprit du scherzo, mais en forme de choral, les points d'orgue remplaces par la jolie descente pianistique. Un joli motif de virtuosite IV (arpeges aux deux mains), bien e

a sa place dans la forme scherzo, I

).

Le theme

B

rameme

Sostenuto

puis en mineur triste (Sotto voce piu lento) pour

cendo en Ut ds sur

B

meme

motif.

Une coda de

amener

virtuosite

beau

le

V

cres-

(au dernier

avec leger rappel de II (13 e mes. avant la fin). * SCHERZO 4 (Mi) op. 54 (1843). Le plus scherzo des quatre. Theme A aile et transparent. Plusieurs jolis motifs, melange de melodie et de

Tempo

I

le

Tempo meno mosso )

B, puis A-II-III (au

revient en Mi, eclatant (au

I

)

N

Piu lento ) est traits rapides, sont presentes ensuite. Le theme B (au d'une amplitude melodique tres remarquable et d'un profond sentiment melancolique, propre a Pauteur. La reexposition des themes est peut-etre

un peu I

longue.

SONATE

(ut) op. 4 (1828).

f Finale.La partie retarde, I

la

mieux ecrite,"mais qui revele comment un genie

est

momentanement par Tacademisme.

A * SONATE

(sib) op. 35 (1839).

La premiere

partie, splendide d'emportement, de passion et d'intense exde forme cyclique appliquee a une partie. Elle expose d'abord un court motif cyclique I (l re mes.) qui reparait dans le developpement,

pression, est

puis le

de

l'

theme A,

Agitato

)

haletant, en et ensuite le

deux

motifs, II (a

theme B,

l'

Agitato

),

III (9 e mes.

expressif et profond (a

Sostenu-

avant les deux barres) le developpement ), Apresla coda IV (24 mes. e deux II d'abord barres) puis un nouveau motif V (17 mes. expose (aux des deux barres), accompagne par II. Le developpement de celui-ci se to

423

e poursuit accompagne plus loin par le motif cyclique I (33 mes.).

me

du rythme

A, repetition obstinee

Le

the-

haletant, n'est pas reexpose et avec

raison (sauf rappel dans la coda) pour eviter la saturation de ce rythme.

Scherzo. Course fantastique, d'une originalite absolue, coupee par cet admirable chant nostalgique.

pouce et non

Le dernier accord

est bien

avec

si

b au

donnant un effet suspensif saisissant avant la marche

sol b,

funebre.

Marche

Composee avant

funebre.

les autres parties, elle

mirablement 1'implacable Fatum, coupe par lements du tambour.

les

Finale. Presto. Rubinstein voyait dans cette partie

mortes dans

les

le

exprime ad-

lamentations et les rou-

un envoi de

cimetiere desert. Elle peut signifier aussi

un

feuil-

tourbillon-

netnent d'ames de trepasses..., ou simplement une merveille musicale. I

A # SONATE

(si) op. "58 (1844). CEuvre de grand lyrisme. Allegro maestoso. Cette partie expose deux beaux themes

:

A, ime

posant et modulant, en trois motifs, I (au debut), II plus r

mes.), Ill agite (32

Sostenuto

(au

e

mes.) et

V

),

e

(17

B

ample

et

melodique (24 en motifs IV deux melodique Sostenuto ), donne tel quel a :

mes., apres

un developpement

tres chromatique et tres travaille, dans d'autres ceuvres de cette epoque, sur a-I (4 e rnes. des deux e barres) et b-V (27 mes. des deux barres). Le theme A n'est pas reexpose, comme il ne Test non plus dans la Senate op. 35. la reexposition. Suit

comme

Scherzo. Leger et

De

Largo. mirable.

Le

forme

aile,

avec un beau

trio.

lied ternaire, cette partie est d'une inspiration ad-

un tempo plus allant. Beau chromatisme avant du theme. Coda d'une expression elevee. Admirablement musical et pianistique. Le theme revient

centre dans

la belle reprise

Finale. trois fois

avec une acceleration rythmique de

la

main gauche, d'un

effet

irresistible.

lib *

TARENTELLE Ce morceau

est

remarquable

43 (1841). Belle stylisation de la danse italienne. bien ecrit et d'une bonne forme, avec variete thematique op.

et d'un effet

rythmique qui ne

VALSES. Classement par numero

faiblit pas.

d'opus.

VALSES, OP. 34 (1838). II

B *

N

1

(La b).

pin base

De meme que Weber

la construction

dans

l'

Invitation a la Valse

de ce morceau sur

la valse.

deux themes, tous deux doucement expressifs et rythmiques

Cho-

avec des

et d'un

episodes joyeux

expose un motif

,

Fantaisie-valse a

I

grand fractionnement thematique. D'abord est (au debut), puis le theme A en quatre motifs II (aux :

deux barres), III (aux croches), IV (aux deux barres) et V (12 e mes.) e et B en deux motifs VI (aux 5 bemols) et VII (32 mes.) et enfin un mo:

tif

HI B

rapide VIII (croches melees de

N 424

2

(la).

triolets vers la fin).

Simple, melancolique, express!!

Forme

:

rondo a deux the-

mes qui alternent Delicieux episode avant

du theme

troisieme retour

le

initial.

II

+N

3 (Fa). Rythme amusant B # VALSE, OP. 42 (La b) (1840). A deux temps a droite et a trois temps a gauche. Une arabesque separe chaque fois Fextension nouvelle du theme.

Ill b

Grand fractionnement thematique, avec amplification de certains fragments. Melange de charme et de brillant Deux themes sont presentes A :

en quatre motifs leger,

:

I,

valse melodique en deux temps (9 e mes.), II plus

mes.), Ill (apres toutes les croches

(40

mes. de III) et B, plus expressif (au 64 (1847). VALSES,

Sostenuto

du debut)

et

IV (33 e

).

OR

Ill

B # N"

Ill

B * N" 2

1 (Reb). Valse de charme carressant.

virtuosite,

mais musicale, avec episode de grand

(ut ds). Petite ceuvre d'art veritable. Premier

theme melancolique,

d'un rythme exquis (au debut), puis tempo de valse (33 e mes.) revient plusieurs

ramene Ill

b

+N

Ill

B

N

Ill b

le

Second theme ensorcelant (au

fois.

tempo de

valse, puis le

+

N

a

2

(si)

N N +N

(Solb) (1835). Tres

HI

b

2

(fa)

"briilante et

VALSE POSTHUME

theme de

magnifique ecriture pianistique.

(mi)

et melodieux.

(1829).

Du

caractere et

du

piquant.

Beau

centre.

VARIATIONS SUR UN TRE,

le

(1843).

3 (Re b) (1830). Tranquille

theme chantant au -f

Rondo ou

70.

1

B *

.

(1829). Alternance depression et de tempi de valse.

B #

I

qui qui

premier theme.

1 (Lab) (1835) dite Valse de 1'Adieu grand charme alterne avec des tempi de valse.

Ill

Ill

)

3 (Lab). VALSES, OP. 69.

VALSES, OP.

Ill b

Piu lento

THEME DE DON

op. 2 (1828). Sacrifice a

JUAN, AVEC ORCHES-

une mode tyrannique. Ecriture de grande

virtuosite.

n

b *

VARIATIONS SUR

ROLD

JE

VENDS DES SCAPULAIRES

DE

F.

HE-

(1833). Represente une mode de composition de cette combien cette ceuvre est au-dessus des compositions simais epoque, milaires de Herz, Moscheles ou Kalkbrenner. Elle a meme une charmanop. 12

te elegance.

+ VARIATIONS SUR

II

UN AIR ALLEMAND

(1825) (258).

Charles Caserity 1857). (Vienne 1791 Eleve de Beethoven et grand pedagogue.

FUGUES Ill

b

-f

N

1

notes

op. 31.

Belle pedale avec doubles (Fa). Excellent style et belle ecriture. et jolie coda. a limitation de dementi

425

Ill b

-h

Ill

*

N

2 (mib).

ton de

N

Beau

Theme

si).

style severe, d'un

beau chromatisme (passant par

inverse

expose aussi

le

.

3 (Ut).

Theodore Doehler (Naples 1814

1856).

Pianiste et compositeur. Eleve de Czerny.

*

II

TARENTELLE ancien et

(sol)

(oeuvres choisies vol.

mod erne

XIV

de

la

collection

Art

Ricordi).

John Field 1837). (Dublin 1782 Eleve de dementi. Remarquable pianiste de renommee europeenne. Ill

b

H-

nib Ill b

NOCTURNE

(ut) (do

Mi

Sol Sol).

Doucement

un nouveau genre musical,

repris et amplifie

NOCTURNE NOCTURNE

La

Nocturne

NOCTURNE NOCTURNE + NOCTURNE NOCTURNE

elegiaque. Field inaugure

par Chopin et d'autres.

(re).Expressif.

(Mi en

b)

(sol

Mi b,

sol

mi) qui a inspire Chopin dans son

op. 9.

II

*

(Mi). Ecriture assez developpee. Jolies modulations.

Ill

*

(Fa).

Ill b

Illb

De

la delicatesse.

(La) (La mi Fa mi). Expression variee. (Sib) (Fa mi be Sol fa).

Theodore FroeMieh (Suisse 1803

+ SONATENSATZ

I

1836).

(115).

Niels

W. Gade

(Copenhague 1817 1890). Compositeur instrumental. Ami de Schumann et de Mendelssohn. dernier au celebre conservatoire de Leipzig.

nib + AQUARELLES Ill b

II

ce

rernplae,a

(75).

+ DANSE POPULAIRE

(sol) (22).

Stephen Heller (Budapest 18!14 Pianiste et pedagogue. Travailla surtout a Paris.

au dessus de Mendelssohn

et

meme

de Chopin

1888).

Le

dictionnaire de

Riemann

sous' certains rapports.

le classe

Remettons

le

a sa place qui est celle d'un musicien delicat et de gout, ayant assimile les differents styles exterieurs de Mendelssohn, Schumann jeune, Chopin jeune, sans veritable originalite.

Ses

Etudes

de

difficulte

moyenne

creation.

Ill

b *

CHASSE

(LA). Belle etude de staccato.

DANS LES BOIS 426

:

et

d'essence melodique, sont

une

Ill

b

Ill

Ill b Ill b Ill b

+ + + +

86,

OP.

N 128, N

Ill

6

Ecureuil poursttivi

-|-

N

n

Ill

+ N" 2 N" 7 b,

op. 47.

(Fa). Jolie sonorite.

N"

et

op. 82. 3.

Serenade

(La).Charmant,

N' 9 (Mib). Beaux accords.

III b

ill

.

N" 9 (Mi). Jeu d'accords aux deux mains.

+ N" 15

1

+

Ill

.

.

3 (Sol). Tendre. 4 (mi). Scherzando.

PRELUDES Ill

Max

(Fa). Fraicheur. Joli staccato.

Chant de Caspar op. 40, n 3.

TV" 4-

Ill

Scherzo

EGLOGUE ETUDES op. 16, op. 45, op. 46, NUITS BLANCHES op. 82.

b

b

et 5.

6

OP. 136, N" 2 OP. 136, N 4

Ill b

Ill

4

1, 2, 3,

86,

OP.

Ill

Ill

N*

OP.

B

JV

10.

N

15 (Re

11

b).

Lent et tendre.

PRELUDES POUR MADEMOISELLE LILL

Ill

Tres simples mais char-

mants.

PROMENADES D'UN Ill

B +OP.

lib

4-

OP.

89,

n

coupure a b

* OP.

89,

Brahms, II

b

+

II

b

+

;

la

fin

entre

A

l'

tempo

qui

le

suit

une

Faire

// en

Re b

petite

et

!'

A

suivant.

tempo Ill

SOLITAIRE.

3 (sib). Vif Couleur de legende. sentiment agreste. 1 (Sib). Charmant

78, n"

n

2

ainsi

SONATE

(si

(re).

et

Fantasque

n

que Top. 89,

legendaire.

Non

sans influence

sur

1.

b) Op. 143 dont les quatre parties renferment une musique

simple mais non sans expression.

TARENTELLE

(La b) Op.

85,

n

Adolpbe

2.

Heiiselt

(En Baviere 1814 Eleve de Hummel. Pianiste virtuose. Etudie

1889). le

legato

et

1'extension

dans

le

jeu

pianistique.

Ill I

b

.

*

BERCEUSE (Reb) (108). CONCERTO (fa). Belle ecriture

pianistique, superieure

a

la valeur

mu-

sicale.

ETUDES (DOUZE).

N

III

*

HI

+N

1

(re)

pour

la

main gauche. Grands

ecarts continus, belle ecriture

sonore.

Ill

b *

N

4 (Sib). Chant a gauche. Doubles notes aux deux mains Si oiseatt j'etais 6 .

alternees. Jo-

lie sonorite.

427

Frederic Kalkbrenner (En Saxe 1788 Eleve du conservatoire de Paris (de L.

1849).

Adam

pour

le piano).

Pedagogue

distingue,

etabli surtout a Paris.

*

Ill

TOCCATA

op. 108. Belle etude d'un

bon

(Christiana 1815

style.

1868).

Pasteur. Compositeur de choeurs et de melodies. Compositions (147).

HI

BERCEUSE

b

Ill b

Ill b III a Ill

ESQUISSE + +

b

(Reb). Belle sonorite de grandes

basses.

(Fa). Folklore norvegien avant Grieg.

HUMORESQUE

(sol).

SCHERZO (re). WIEGENLIED (Fa).

Composition charmante.

Fraitx Liszt Voir au chapitre suivant

Felix MeMdelssohn-Bartlioldy (Hambourg 1809

1847).

Compositeur d'une science parfaite. Fonde le conservatoire de Leipzig et y revele le genie de J. S, Bach.

ALBUMBLATT

Ill a

des

Illb +

(Lied ohne Worte) op. 117 (mi). Voir aussi Lieder ohne Worte

le

N

49

.

ANDANTE CANTABILE E PRESTO AGITATO,

sans

op.

(1838).

Mouvemente.

n

ANDANTE CON VARIAZIONI

op.

42 (N

10 des oeuvres posthumes)

(Mib) (1841). lib

&CAPRICCIO

(fads) (1825). Admirable ecriture a la fois

op. 5

pianis.-

Les deux themes sont exposes dans le meme ton A scherzando (au debut), B (une mesure avant les deux barres), presente aussi a 1'envers (4 mes. apres les deux barres suivantes), puis sitique et polyphonique.

multanement a

:

1'endroit et a 1'envers

(au

Marcato

simultane des deux

mains). Jolis developpements. Extraordinaire maitrise d'ecriture a Tage de seize ans !

*

I

CAPRICCIO BRILLANTE

avec orchestre, op. 22 (1832). Introduction

sur deux themes le premier joli, Allegro con fuoco (Andante) puis le second assez vulgaire, mais bien developpe par la suite. Beaucoup de :

traits II

b

a la

+ CAPRICE

Hummel. op. 118

(Mi) (1838).,

CAPRICES (TROIS) II

b

+

op. 33.

Capriccfo I (la) (1834). Jolie introduction.

mes qui 428

se repetent trop.

Le

Presto

a de beaux the-

+

II

Capriccfo II (Mi)

(1835).

Bonne etude pour 1'mdependance des deux

mains. II

-fCapnccio /// (sib) (1833). Bonne etude pour 1'independance des deux mains.

CHARACTERSTUECKE (SIEBEN) b

Ill

Ill b

Illb

N * N * N

2

Sanft, mit Empfindung Mit heftiger Bewegung

3

Kraftig und feurig

1

exposition de fugue. Ill

N

B *

4

(Doux

:

et

profond) (mi).

(En tempo rapide)

(Fort et avec feu)

Beau contrepoint

Schnell und beweglich

mains. Scherzando

op. 7 (1827).

instrumental.

(La).

Mouvement

(si).

(Re).

Ne

Commence en

pas

le

jouer

vite.

perpetuel aux deux

ecriture polyphonique et pianistique egalement ad-

mirables. Ill

b

+

N

5

Ernst,

und mit steigender Lebhaftigkeit

mencer doucement puis en accelerant le tempo echo des Trompettes eclatantes de J. S. Bach. Ill

b

in

b

~{-

N N

6

Sehnsiichtig

7

Leicht und luftig

et

(Fuga)

(La).

en augmentant

Com-

la force

;

.

(Mi). Presto. Scherzo leggierissimo, propre

a Fauteur. I a

*

CONCERTO

(sol)

avec orchestre, op. 25 (1832). Les parties s'enchai-

nent par des modulations, innovation de Mendelssohn qu'il applique aussi a ses symphonies. Dans ses deux concertos, Mendelssohn abandonne la

forme senate quaternaire ou quinternaire de Mozart et Beethoven il revient a la forme senate ternaire qui est la plus simple. Molto allegro ;

con fuoco (Premiere partie). Emporte et colore.

moments

Andante. Avec des

Finale (Molto allegro e vivace). Endiable et brillant, avec une virtuosite bien etalee, mais dans un cadre musical,

la +

.

Ill

b

+

suaves.

CONCERTO

(re)

to scherzando.

De bonnes

avec orchestre, op. 40 (1837). Allegro appassionato (Premiere partie). Belle introduction qui a du caractere, puis de la muFinale-Pressique facile. Adagio molto sostenuto d'une bonne tenue.

ETUDE

choses et des choses

(fa) sans op. (1836).

peges aux deux mains relayees. Cette etude des methodes de Moscheles et Fetis.

ETUDES

(TROIS)

faciles.

Beau theme anime

op. 104, Cahier II

(n

et enleve,

est tiree

de

la

avec ar-

Methode

33 des (Euvres posthumes

?

2 e serie) (1836).

N ^ N * N

Ill Ill Ill

1

Chant avec arpeges.

(si b).

2 (Fa). Belle etude de doigts

3

A

-f

aux deux mains.

Con moto

(fads) op. 28 (1833), appelee aussi

theme dont

Sonate ecossaise

agitato (Premiere partie). Unipartite et unitempo.

rares oeuvres ou

b

belle ecriture

(la).

FANTAISIE

I

;

le

Mendelssohn s'abandonne a une grande

.

Une des Beau

exaltation.

dernier rappel est admirable,

Allegro con moto.

429

A $

Cantabi(au debut) et B (a le ). Beau developpement de fragments de la coda seulement (4 dernieres croches avant les deux barres), puis reexposition des deux themes, enPresto de forme senate a deux themes

A

:

coda (quatrieme division) (16 mes. des trois dieses), ou le petit e motif coda revient simultanement avec le theme A (29 mes.). Tres vivant

suite

et admirable ecriture

polyphone

OU CAPRICES

FANTAISIES

et pianistique.

op. 16 (1829).

(TROIS)

Ill b

N N N

Ill

FANTAISIE SUR UNE CHANSON IRLANDAISE

HI

b

Ill

B #

1

(la).

2 (mi). Scherzo jolie feerie legere. 3 (Mi). Sentimental mais avec de fort :

Chant populaire

HI

La

irlandais

.

Les chants

15

(1829).

et le climat

.

KINDERSTUECKE (SECHS) sans paroles

N N

b

IIIB

1

5

W

HI

+

i

72

op.

(1846). Sorte

Romances

de

.

N (sol), N

u

(Sol),

2 (Mi b), 6 (Fa).

KLAVIERSTUECKE III a

derniere rose

op.

de T Irlande et surtout de 1'Ecosse ont souvent inspire Mendelssohn. GONDELLIED (La) (sans op.). Voir aussi n 50 des Romances sans

b

paroles

HI

jolis details.

N

3

(Sol),

N

(ZWEI), sans

4 (Re).

op. (publiees

en 1860).

( Sib ).

N 2 (sol). Du caractere. LIEDER OHNE WOERTE (Romances

sans paroles). Composees entre

1830 et 1845. Innovations charmantes de Mendelssohn. Morceaux de caractere assez different, mais bases en ordre principal sur la transposition

au piano du bel canto.

PREMIER CAHIER, in B HI b Ill B

N N -f

Ill b

nib ni

op. 19 (Publie

2

(la).

N" 3 (La) N' 4 (La).

Jagerlied

+N

5

(fa ds). Agite.

N

6

(sol).

Gondoliera venitienne (comp. 1830). Chant nostalgique.

DEUXIEME CAHIER,

IIIB

op.

30 (Publie en

Mai

1835).

+N

Ill b

Ill b

et colore.

N* 7 (Mib) (comp. 1834). 8 (sib). Agite.

Ill

Illb

(La chasse). Joyeux

J

b

Hlb

au plus tard en Mars 1834).

1 (Mi). Simple et melodieux.

N -f

9 (Mi). Court et simple.

N" 10

(si),

(comp. 1834). Agite

et colore.

N" 11 (Re), (comp. 1833). N" 12 (fads). Gondoliera venitienne. Nostalgique avec gondoliers.

TROISIEME CAHIER, HI

b

N 430

op.

38 (Publie en 1837).

13 (Mib). Melodie developpee.

les

appels des

Ill b

N

14

(ut).

nib + N 15 17

B

N N N

B

N

19 (Lab). Simple

Ill

b

Ill

b

Ill

Ill

Illb Ill

(Mi). Melodie chaleureuse.

b

Ill Ill

HI

16 (La). (comp. 1837). Agite et colore.

(la)

18 (Lab) (Duetto). Charmant dialogue expressif aux deux QUATRIEME CAHIER, op. 53 (Publie en Mai 1841). et expressif.

NO 20 (Mib).

N N N N

21

(sol). Colore.

22 (Fa). 23 (la). Volkslied (comp. 1841). 24 (La), (comp. 1841).

CINQUIEME CAHIER, Ill

B

in HI b Ill Ill

Ill

B A

JV

N N N N # N lie

25

nib

N

B

+N

op. 62 (Publie en Avril 1844).

(Sol) (comp: 1844). Tres simple mais melodieux,

26. (Sib) (comp. 1843). 27 (mi). Marche funebre (comp. 1843).

28

(Sol) (comp. 1843).

29

(la).

Gondoliera venitienne. Nostalgique et coloree.

30 (La) (comp. 1842). Chant du printemps. Charmant

et leger. Jo-

ecriture simple.

SIXIEME CAHIER, Ill

voix.

op.

67 (Publie en Octobre 1845).

31 (Mib) (comp. 1844).

32 (fads) (comp. 1839). Contraste entre

la jolie

melodie legato

et

staccato.

Ill Ill

Ill

Taccompagnement N 33 (Sib) (comp. 1845). B * N 34 (Ut). Fileuse (comp. 1843). Extreme b N 35 (si) (comp. 1844). Melancolie.

Ill b

N

36 (Mi). Berceuse. Joie

SEPTIEME CAHIER,

legerete et finesse.

tranquille.

op. 85

-

N

14 des CEuvres posthumes

-

(Publie

en Fevrier 1851). Ill

N N

Ill

N'39

Ill

Ill

B

Ill

b

Ill b

N N N

37 (Fa). 38

(la)

(comp. 1834).

(Mib).

40 (Re) (comp. 1845). Simple, mais

belle coda.

42 (Sib) (comp. 1841).

suite)

N

une

41 (La) (comp. 1845).

HUITIEME CAHIER, op. Ill b

expressif avec

-

102

-

N

(>

31 des CEuvres posthumes (Seconde

(Publie en Juin 1868).

43 (mi).

N* 44 (Re). b * N 45 (Ut). Scherzo

Ill b

Ill

ni

b

in B Ill b

N * N N

46

tres leger.

(sol).

47 (La). Leger, 48 (Ut).

alerte. Jolis

rythmes.

431

Certaines editions

renseignent

l'

ALBUMBLATT

ohne

(Lied

GONDELLIED (La) (sans op.) respecWorte) (mi) op. 117 et le os Pour ces Lieder ohne Worte tivement comme les 49 et 50 des

N

deux

aux

pieces, voir

.

titres

1

Hlb #PERPETUUM MOBILE

dans

1'ordre alphabetique.

119 (1838), Pendant du de Weber. Ties vivant et vane.

perpetuel

op.

PHANTASIE voir a Fantaisie PRAELUDIEN (DREI), op. 104, Ill Ill Ill

B * Prelude a + Prelude + Prelude

.

Cahier

I

(1836).

I (Sib). Belle etude d'octaves et de staccato. Beaux rythmes. II (si). Theme d'un beau style et belle ecriture. III (Re).

PRELUDES ET FUGUES II

Mouvement

A * Prelude

I (mi)

(SIX), op. 35.

(1837). D'une agitation romanesque, compose dix ans

apres la fugue ci-apres.

Compose au chevet d'un ami mourant Beau theme e e (P mes.) avec contre-sujet (4 mes., 2 temps, main gauche), puis theme

Fugue

I (mi) (1827).

e

inverse (6 e mes. de

Crescendo ed accelerando

Tres instrumental

).

:

se

termine par un choral suivi d'un beau rappel du theme en majeur (a

Andante come prima ). Prelude II (Re) (1836).

Ill b

II b

Fugue II (Re) (1837). Belle ecriture coulante. IIIB * Prelude III (si) (1836). Feerie scherzando. Beau theme expressif (18 mes. avant

la fin).

Magnifique ecriture pianistique.

nib

-f

Fugue (si) (1832). Avec contre-sujet, multanement a Fendroit et a 1'envers.

nib

-f

Prelude

III

IF(Lab)

le

theme

inverse,

puis

si-

(1837). D'un motif simple, et d'un accompagnement

plus que simple, Mendelssohn fait

un morceau charmant de

tranquille

douceur. Ill

b

II

b

II

b

Fugue IV (Lab) (1835). * Prelude F(fa) (1836). Belle phrase qui se developpe avec ampleur. Fugue V (fa) (1836?). Belle et caracteristique.

Fu^ire II a

VI

Prelude

-f

(Si b) (1837).

VI (Sib)

Grandiloquant

(1836). Bien ecrite.

PRELUDE ET FUGUE

(mi) sans op. (1842). Pour

(Euvre de caractere.

Theme

1'

Album

Notre

et

developpements remarquables de

ROMANCES SANS PAROLES. Voir a RONDO BRILLANTE, op. 29 (Mi b),

avec orchestre (1834). Musique

Temps

.

la fugue.

II

Lieder ohne Worte

.

facile.

I

B *

RONDO Rondo

CAPRICCIOSO,

et leger. Jolis

me 432

14 (1825). Introduction (Andante) puis

op.

(Presto) a deux themes, mais tres

developpements

;

libre.

Scherzando fantasque

belle ecriture pianistique.

Deuxieme

sentimental, signe de 1'epoque, mais la simplicite sauve tout.

the-

Ill b II b

4-

SCHERZO (si) (Fa re do Mi). SCHERZO A CAPRICCIO (fa ds) des Pianistes

I

4-

.

sans op.

SERENADE ET ALLEGRO GIOJOSO SONATE

b

+ Tempo

I

+ B *

Album

musique assez

:

facile.

(Mi) op. 6 (1827).

di minuetto (fa ds). Joli

SONATE SONATE

I

l'

avec orchestre, op. 43 (1838).

Belle introduction (Andante). Allegro giojoso I

Compose pour

Fantasque, leger et parfois expressif.

(sol), op.

rythme et

legerete.

105 (1821). Ecrite a 1'age de douze ans.

(Sib) op. 106 (1827).

re Allegro vivace (l partie). Belle etude de staccato.

e Scherzo, Allegro non troppo (2 partie) (sib). D'une legerete fantasque

en staccato. I

a

*

VARIATIONS SERIEUSES, tions

XI

:

et

I

II

et

XIV

expressives,

VARIATIONS, II

+ VARIATIONS,

op.

polyphones, III

op. 82 op.

XV

(Mi

83 (N

54 (1841). Beau theme. Belles variaIV staccato, VIII et IX enlevees,

et

avec de beaux retards. Belle grande coda.

b).

Andante con Variazioni

Voir a

.

11 des (Euvres posthumes) (Sib) (Publiees

en 1850). Joli theme. Relevons

les variations I et II.

Stanislas (Lithuanie 1819

1872).

Compositeur lyrique et de melodies.

POLONAISE CARACTERISTIQUE (258). VALSE (mib) (248). Jolie teinte melancolique.

II

Ilia

Igitaz Moseheles 1870). (Prague 1794 Eleve d'Albrechsberger et de Dionis Weber a Prague.

Ami de Beethoven

et

de

Meyerbeer. Grand pianiste et pedagogue. I

#

CONCERTO

avec orchestre, op. 60

(sol). Belle

ecriture

;

musique de

caractere serieux, sans grande originalite.

Franz Schubert (Pres de Vienne 1797

Le genie de

la

1828).

melodie, mais egalement compositeur instrumental remarquable, d'une fecondite prodigieuse.

Ill

+ ADAGIO

(Mi) (1818).

II

+ ADAGIO

UND RONDO

Ill

in B

+ ALLEGRETTO

(Mi)

op. 145 (1817).

(ut) (1827).

CLAVIERSTUECKE. Voir DEUTSCHE TJENZE [3]

a [n

Klavierstiicke 1

:

(Mi)

si

si

.

si

Mi

mi] (1823) (22).

Valses charmantes et caracteristiques.

433

DEUTSCHE TJENZE 1

[n III

b

Ill

b

in

Fa Fa Fa Fa Fa

(Re):

UND ECCOSSAISEN

[12]

mi]. Relevons les

nos

(1817)

[5]

suivants

Tame N os 2, 4, 6 et 10. + Deutsche Tame N os 7 et 12. DEUTSCHE TJENZE [16] UND ECOSSAISEN

(258)

:

Deutsche

Valses.

Grand charme os

B +

joyeux sont les n 1 et Choix n os 16, 15, :

ECOSSAISEN ECOSSAISEN ECOSSAISEN

et

beaux rythmes dans

nos

les

33 (1824). 13, 15. Tres

op.

[2]

2, 7, 10,

16. 13, 7, 2, 10,

[6] voir a. [3] voir a [2] voir a

16.

1,

Valses

[12]

et

Ecossaises

op.

[6]

18a.

Landler [17] und Ecossaisen [3] op. 18b. Deutsche Tanze [16] und Ecossaisen [2]

op. 33.

ECOSSAISEN [8] voir a ECOSSAISEN [2] voir a Damen Landler [16] und ECOSSAISEN [5] voir a re

[l Ill b

A

+ ECOSSAISEN -f

op. 49.

Wiener

aux belles Viennoises

Hommage

op. 67.

Ecossaisen [2]

Deutsche Tanze [12] und Ecossaisen [5] Ecossaise (en Re): Fa mi re do Re].

3.

I

Galop und Ecossaisen [8]

Schubertheft) (1815) [n

FANTASIE

publiees dans la revue: Die

[5] (inconnues 1

(en Fa): la

(Ut) op. 15 (1822), de forme

a plusieurs parties et aussi sur

rer-Phantasie

,

sol diese Si becarre].

seul et

transformes, dite

Wande-

que nous preferons dans

version avec orchestre, par Liszt, infiniment plus pianistique

Le

Musik

fantaisie cyclique appliquee

memes themes

composee pour piano

Do

.

la

et plus

melodie de Schubert (sur le Le simple texte de Goethe) et qui est developpee dans l' Adagio rythme des quatre premieres notes de cette melodie commande les themes de chacune des quatre parties de Toeuvre et lui communique de aeree.

sous-titre provient d'une celebre

.

1'unite, ce qui est une innovation, etant donne Timportance de Foeuvre. Les quatre parties s'enchainent d'ailleurs par des modulations. Allegro con fuoco ma non ttoppo. Cette premiere partie a trois

themes, separes par des rappels du premier theme. Celui-ci est en deux motifs

:

I plein

de feu rythmique (au debut) et II (2 e mes., 2 e demi-

e temps) qui sont developpes tous deux. Le theme B-III expressif (47 mes.) est sur le meme rythme que A-I, mais melodique. Le theme C-IV

(112*' mes.)

est

rythme de en Mi, en Ut le

I,

melodique

et gracieux.

tres expressif et plein

ds, puis

VI (14 mes. avant (>

Le theme A-V de VAdagio, avec de grandeur,

de nouveau en ut

la fin)

ds.

Un

est

expose en ut

episode tres

amene un Scherzo de grande

ds,

dramatique

allure (3

partie

:

Presto) a trois themes. A en trois motifs; VII (P mes.), I transform^, en rythme pointe (3 mes.) puis II transformed egalement (6 et 7 C mes.). tl

Le theme B-VIII sur rythme de I transforme (en Sol b, au /p). Le theme est compose de IV transforme (5 e rnes. apres les quatre mesures de

C

silence a gauche).

434

Le

finale Allegro

commence par une

entree fuguee

imposante e

(5

A

:

en

trois motifs,

XII (7

mes.) et

IA*FANTAISIE

e

X

sur le

rythme

initial

de

I (l re mes.),

mes.), developpes tous trois jusqu'a la

XI

fin.

Arrangement par Liszt pour piano et orchestre. Arrangement legitime qui enleve la lourdeur de Fecriture pianistique de (Ut).

Schubert.

FUGUE (mi)

Ill

(1828) (14).

GALOP UND ECOSSAISEN [8], op. 49 4-GRAETZER GALOPP, op. 91 b (1827).

[H

m

deux temps,

la legerete parfois

b

nib

+

N

Le galop

une danse'en

est

tres vive.

GRAETZER WALZER HI

(1825).

[12], op. 91 a (1827).

surtout les

;

De

rythmes

jolis

et

de

:

1, 2, 5, 6, 9, 11.

+HOMMAGE AUX

BELLES VIENNOISES

(Wiener Damen-Landler Landler 67 rythmiques et carao (1826). [2]), op.

[16] und Ecossaisen

:

teristiques en general.

IMPROMPTUS,

N

la

op.

90 (1827).

Allegro motto moderate (ut). D'une belle expression parfois

I

emouvante. Tres long. Operer une coupure. II

B #

N

II

B

N

II Allegro (Mib). Premier theme aile avec belles modulations. Second theme dramatique qui termine Fceuvre en agitation frenetique,

III

Andante (Sol b) de forme

deroule sans faiblir pendant tout

La

ration melodique.

1'original qui est ecrit II

B +

N

IV

le

lied ternaire. Belle

,

melodie qui se

morceau. Admirable exemple

d'inspi-

version en Sol, souvent publiee, ne repond pas a

en Sol b et en 4/2 au lieu de 2/2.

synonyme d'improvisation, un plan ternaire. Leger fremissement sur lequel apparait, theme melodique. Au centre, admirable theme chantant

Allegretto (La b). L'impromptu,

est etabli ici sur

plus loin, le

d'un lyrisme dramatique.

IMPROMPTUS,

op. 142

(1827).

Allegro moderato (fa). Renferme de beaux passages. Le tres beau theme B (en La b) est issu de la seconde moitie du theme A. Une coupure qui va de la partie du theme B en Fa au tout dernier rappel en

la + N"

I

mineur du theme Ill

B

I

B

N * N

II

A

Allegretto (La b).

III

la

empeche

longueur

inutile.

Beaucoup de charme

Andante mit Variationen

et

de simplicite.

("Sib). Belles variations

inspirees

Deux par un theme suave et d'une ecriture pianistique remarquable. tres premieres variations pleines de charme troisieme variation mineure, ;

expressive, s'ecartant rite

;

-f

N la

;

quatrieme variation d'une

si

belle sono-

cinquieme variation d'une virtuosite cependant rnusicale, puis

rappel

la

du theme

du theme

beau

initial,

a Allegro scherzando (fa). Grand caractere rythmique un peu belle coda. tres avec une Hongroise

IV

435

KLAVIERSTUECKE lib

-f-JV

1

II b

N

2

[3] (1828). Allegro assai (mib). Rondo avec

+]Y 3

Ill b

N +N N +N +N

III Ill

Ill Ill

[5]

Allegro moderato (Mi).

2

Scherzo allegro (Mi).

3

4

Adagio (Ut). Scherzo allegro (La).

5

Allegro patetico (Mi).

L^NDLER + Landler nos

n

[17]

trio.

(1817).

1

comme

Ces cinq pieces sont aussi publiees Ill b

premier theme,

Allegro (Ut). Joliment syncope avec un charmant

KLAVIERSTUECKE Ill

joli

Allegretto (Mib). Rondo.

UND ECOSSAISEN

[3],

Sonate en Mi. 18 b (1821).

op.

5, 8, 13.

L^ENDLER

[12], op. 171 (1823).

Des

bijoux, d'une sensibilite parfois

extreme et de merveilleuses harmonies.

B

Choix

:

N

ys

2, 1,

4 a

3 et

8,

2.

LAENDLER [16]) (1824) [N l (en La): mi Re do uns sont ravissants de sensibilite et de rythme. a

II

N* B + N*

B

Ill b

+

3}

4, 5.

6,

8, 15.

LANDLER LANDLER.

[8] (1816)

Voir a

[N

1

(en Si):

Hommage

MARSCH SAMT TRIO (Mi). MENUETS (VINGT) (22). Bien

III

Allure

II

b

N*

b

NM

4-

pompeuse 4,

1,

6,

et

re

Fa Re

dont quelques-

fa] (22).

aux belles Viennoises (Wiener Damen-

Landler [16] und Ecossaisen [2])

in

Fa

si la],

op. 67.

differents des valses, quoiqu'en 3/4.

rythmee surtout les

:

15, 18.

10, 14, 16, 17.

B+ MOMENTS

MUSICAUX,

op.

94

(1824).

un genre inaugure par Beethoven sous

le

Six

nom de

pieces

appartenant a

Bagatelles

.

Celles-ci

n'occupent qu'une place restreinte dans 1'oeuvre pianistique de Beethoven, tandis que, chez Schubert, elles sont parmi ses plus beltes inspirations,

d'un charme profond et d'un chatoiement sonore tout nouveau. Plus tard

Schumann conservera Moments musicaux va de

et

developpera ce genre a la perfection.

Les

sont composes dans la magnifique periode qui

Symphonie inachevee (1822) au cycle de melodies qui Chant du Cygne en 1828, annee de la mort de Schubert a Page de trente-et-un ans. Les Moments musicaux constituent une suite de vrais bijoux. la

portera le titre divinatoire de

N N N 436

I 11

III

Moderato (Ut). Simple et varie. Andantino (Lab). Expressif, puis nostalgique. Allegro moderato (fa). Une exquise petite marche bien connue,

N

Moderate (utds). Une perfection sonore avec

IV

Re b

cet admirable

majeur.

N V

Allegro vivace (fa).

et fougueux. avec ses modulations en harmoniAllegretto (La b). Apaise

NO VI

Emporte

ques admirables.

PHANTASIE (WANDERER). SCHERZI + N"

Ill Ill

b

4-

N

Allegretto (Si b). Leger.

Allegro moderato (Reb). Avec un charmant

Rondo

SONATE B

(Allegro) inacheve. (ut)

(1828).

Adagio. Lied-rondo. Belle phrase nostalgique, belles modulations.

Menuetto b

(Allegro).

Allegro. Tres long, des repetitions. SONATE (Re) op. 53 (1825).

I

+

Allegro vivace. Ecriture interessante pour les deux mains,

b

Con moto (Andante).

b

Scherzo. Allegro vivace.

B + Rondo. B, en

Rythme persistant. Theme A populaire

Allegro moderato.

Sol, tres

important

SONATE (Mib)

I

trio.

(Ut) (Inachevee) (1825). Moderato. Joli developpement Menuetto (Allegretto), Andante. en Ut, theme B en si.

Allegro. Assez dramatique.

a

b

op. 15.

1

Theme A I

Fantasie

2

SONATE

I

Voir a

[2] (1817).

et vivant, tres vane.

Theme

grand charme.

et d'un

122 (1817).

op.

Allegro moderato.

Andante molto. b

b I

Menuetto

allegretto.

Avec un

joli trio,

+ Allegro moderato. Assez alerte. + SONATE (Mi) (1817). V. a Klavierstucke [5] SONATE-FANTAISIE (Sol) op. 78 (1826). Molto moderato e cantabile. Avec un beau developpement Fantaisie. + .

I

b

thematique. b

B

Andante. Menuetto. Allegro moderato. D'un caractere particulier avec un

trio tres

suave.

Bb + Allegretto (Finale).

De

forme rondo en

allure populaire (au debut), e

B

trois

themes

:

A

d'une jolie

leger (Ut), tout en croches (57

e

mes.),

mes. des trois bemols); 1'ensemble base sur des

C tres developpe (31 rythmes de danses stylisees.

SONATE

II

(Lab) (1817) (240).

Allegro moderato. b

* Andante. Rythme schubertien

b

* Allegro

caracteristique et jolie legerete.

final Tres alerte.

437

IB + SONATE

Re Mi

(La) op. 120 (do

(1825). Allegro moderate.

re do)

deux themes d'un grand charme personnel A (au debut) mes.). Court mais beau developpement des deux themes.

A

:

Cette partie est de la plus grande simplicite.

charme

et

de

B

et

(22

e

Andante.

Allegro (Finale).

Du

la couleur.

SONATE

(La) (La La La La) (1828). le theme Allegro. Le theme A a de Failure

I

Bb

B

;

(en Mi) (55

mes.) est

bien personnel. Developpements uniformes. a

-i-

Andantino. Nostalgique et penetrant

* Scherzo (Allegro vivace). Leger et char man t. B Rondo-Allegretto de forme rondo sonate. Beaux developpements. Theme A d'un charme intime (au debut) theme B en Mi (si si si si si Do Re ds

b

-i-

;

Mi) delicieux, a jouer giocoso avec des est

un peu longue. On peut

avant

Presto

le

SONATE

I

,

(la) op.

portati

une coupure passer direct ement a celui-ci. 143 (la Mi reds Mi) (1823). faire

tres legers.

La coda

59

mesure

la

apres

:

a

Allegro giusto. Pas du tout pianistique jnais d'un sentiment interieur

a

Andante.

contemplatif prenant Tres beau developpement qui a de la grandeur, a

-f

Du meme

sentiment que la partie precedante, mais plus apaise. Allegro vivace (Finale). Tres anime et pianistique. Tout a la fin, ne

pas jouer

les

impossibles dans ce

octaves

mais

tempo

notes

les

simples.

SONATE

I

A

(la) op.

Moderate (l re

42

partie)

(Do

si

la

1'exaltation dramatique. II faut

tempo aux doubles

Mi) (1825).

d'expression tres variee, allant de la tristesse a

C

barre au lieu de C, quitte a calmer le

croches. L'ensemble est bati sur

un seul theme

divise

B +

en plusieurs motifs I (au debut), II (13 e mes.), Ill (26 e mes.). Andante poco mosso. Theme d'une grande simplicite expressive tres

B +

schubertienne avec de belles variations et une coda exquise. Scherzo-Allegro vivace. Caracteristique, avec un trio qui est

d'ailleurs

:

un des

plus jolis laendler de Tauteur.

a

+

Rondo-Allegro vivace. D'expression agitee, mitigee par quelques rythmes coda encore plus agitee.

a la hongroise

;

SONATE (la) op. 164 (1817) Allegro ma non troppo.

I

b

(Mi Mi

re

do do

si la).

Allegretto quasi andantino (Mi).

Allegro vivace.

SONATE

I

(Sib) (1828).

Molto moderato. Theme

Ba

A

expressif (au debut);

eloigne de fa ds (aux trois dieses).

A B

Andante -f

sostenttto.

De

jolies

theme

438

ma non

dans

le

ton

Lied ternaire important. Belle expression.

Scherzo. Allegro vivace con delicatezza. Leger, avec

aB # Allegro

B

modulations.

troppo (Finale).

Theme

A

un beau

interessant

trio.

au point de vue

tonalite

(au debut).

SONATE Bb

Allegro

e

mes.). Suit

(86

un peu longue,

mes.). Partie

vigoureux (156 I

Theme B en Fa

un

bel episode

une coupure.

faire

(Si) op. 147 (1817).

ma non

troppo.

Beaux themes

A

:

caracteristique

B, populaire a la Schubert et curieusement modulaht

(k

(4

(au debut), mesure des

4 dieses). Developpement decousu. B + Andante. Lied ternaire simple mais prenant. Belle reexposition du theme avec contrepoint en staccato.

Bb

|-

Bb

Scherzo-Allegretto, spirituel avec de jolies modulations.

Allegro giusto (Finale).

le

charme melodique de Certaines

(de

B

Chaine de valses de diverses

op. 9 (1818).

VALSES,

Ill

1

editions

N

:

us

tonaiites. Signalons

plupart des numeros.

renseignent

a 18), d'autres op. 9 (de

Choix

4-

la

1 a

9 a

op.

1

(de

a

18)

et

9 b

op.

36).

2, 6, 7, 14, 17, 20, 22, 26, 29, 32, 34, 1.

1,

Schubert est Tun des premiers a donner

forme

lente) qui en est d'ailleurs la

le laendler

la plus ancienne. II

viennois (valse

donne

aussi des

valses rapides.

VALSES

Ill

ET ECOSSAISES

[12]

[6] (Walzer

und Ecossaisen)

op. 18 a

(1821). Plutot rythmees en general.

Choix

b

N

:

os

a

1

10,

4, 6, 9,

VALSES (DERNIERES)

Ill

1.

(Letzte Walzer) op. 127 (1828). Les

[20]

plus importantes, car chaque valse a

un

trio

avec reprise de

la valse.

En

general rythmees et pianistiques. b

+

Choix

N

:

os

3, 5,

1,

6,

9,

1.

10, 19, 20,

VALSES NOBLES

II

bijoux

B +

comme

Choix

les

N

:

os

1

[12] op. 77 (1827). Ce recueil contient quelques nos 4, 6, 10. Les n os 5 et 9 sont de grand caractere.

a

6,

8 a 10, 12,

1.

Bon arrangement de Dohnanyi

VALSES SENTIMENTALES. Dans

Ill

(193). certaines editions op. 50 (34 valses),

dans d'autres op. 50 a (17 valses) et op. 50 b (17 valses). Pour nous continuons la numerotation de 1 a 34 (1825).

Jolie

B+

os 13 et 27. Exquises et d'un art inimitable. Grand charme aux n os 1 a 4, 25 et 34. tonalite au n 7, beaux rythmes aux n

Choix

:

N

os

1

a

4, 7, 13, 25, 34, 1.

VALSES (CHAINES DE)

nB +

la facilite

Premiere chaine

:

groupees par tonaiites.

Valses op. 9, n 26 (Mi) (Mi) os 7 (Lab), Landler 5 (si) 33, op. 171, n Valses Drei deutsche Tanze, n 3 (Lab)

Valses op. 18

Deutsche Tanze

op.

a,

8 (lab) et 11 (Lab) Valses op. 18 op. 9, n 22 (Si) (sol ds) et

op. 9,

n

nos 20

5 (si)

n

1

n

a,

n 2

Valses op. 18

(Sol) et 11 (Sol)

a,

(Si)

nos 6

Landler op. 171, n (si) et 10 (si)

Valses op. 127, n

20 (Re)

6

Valses

Drei

439

deutsche Tanze, n os

n II

2

1

Valses op. 127, n

(Mi)

B + Deuxieme chame

:

Graetzer Walzer op. 9 la,

(Mi) et 2 (Mi)

Valses op. 18

3 (Mi)

Valses op, 127, n

5

a,

n

Valses op.

(Fa)

1 9,

(Mi).

n os 32

n^ 11 (Sib), 10 (Fa) Landler op. 18 b, n 8 (si b) (Si b) Valses Landler op. 18 b, n 5 (Re b) Deutsche (Lab), 2 (Lab), 6 (Lab), 7 (Lab), 8 (Lab)

(Fa), 33 (Fa) et 34 (Fa)

Valses op. 127,

Deutsche Tanze op. 33, n 7 Valses op. 9, n 14 (Re b) ()

op. 9, n"

Tanze

s

1

Valses op. 127, Valses op. 127, II

B

4.

13 (Ut)

Seize Landler, n

n 9 (Ut) n 5 (Fa).

Deutsche Tanze

n

op. 33,

Troisieme chame op. 91

a,

n 9

Deutsche Tanze

:

op. 33, n" 1

Seize Landler, n

(la)

u

3 (la),

(

6 (Ut) et 4 (la)

>*

Valses op.

n

9,

16 (Fa)

Graetzer Walzer

(La)

6 (Ut) et n" 5 (la) Valses op. 18

n 17 (La) Graetzer Walzer op. 91

Valses op. 18 a, n 3 (la) n o 4 ( utds) et 9 (fads)

n

op. 33,

a,

a,

n 6 (fads)

Landler op. 171, n 1 (Re), 3 (Re) Deutsche Tanze op. 33, n 2 (Re) Valses op. 127, n 6 (Re) Seize Landler, n 8 (Re) et 4 (Re) Deutsche Landler op. 18 b, n 13 '(La) Valses op. 9, n 29 (Re)

Tanze op II

b

33,

ny

1

(La).

+ VARIATIONS SUR UN THEME DE HUETTENBRENNER (22).

Beau theme. Variations 6

et

8

:

expressives

;

(1817)

variation 9:

beau

majeur.

Choix II

-}-

:

N

os

VARIATIONS

a 10 et 13.

1

(Fa) (1815) (22). La quatrieme variation en mineur est

jolie.

WANDERER-PHANTASIE.

Voir a

Fantaisie

op. 15.

ARRANGEMENTS. Ib *

ANDANTE ET VARIATIONS

(Arrangement par Tausig d'apres

la

piece pour quatre mains). III b

*

Ill b

*

I

MARCHE HONGROISE (Arrangement par Liszt). MARCHE MILITAIRE (Arrangement par Tausig).

A * FANTAISIE (Ut) (Arrangement pour piano Voir a

Fantaisie

et

orchestre par Liszt).

.

Robert Schumann (En Saxe 1810

Le

1856).

genie de la melodie et tres remarquable aussi

dans la musique instrumentale.

Excellent ecrivain, defend les idees nouvelles.

I b

* ABEGG-VARIATIONEN (Theme varie Dediees a la comtesse d' Abegg dont les theme, d'apres

les notes

xieme variation

est

cinq lettres

correspondantes (la

charmante avec sa basse retardee. Les autres sont

d'une ecriture pianistique originale.

440

nom Abegg) op. 1 (1830). du nom donnent le Sib Mi Sol Sol). La deu-

sur le

Ill

B +

ALBUM FUER DIE JUGEND sa

Compose pour

la

Jeunesse) op. 68 (1848).

Reunion incomparable de quarante-trois

filie.

pieces, les premieres

(Album a

(la

petites

18) faciles, pour les enfants, les autres (19 a 43)

pour des plus avances. 8 - Wilder Reiter Retenons comme particulierement reussies N 12 Knecht Ruprecht (Saint Nicolas). (Cavalier farouche). 13 - Mai, lieber Mai (Mai, charmant Caracteristique de 1'auteur. :

N

N

N 18 mois de Mai). D'une fraicheur delicieuse. du Vif et chanson populaire. Moissonneur). (Petite

N

Expression intime.

N N

misterieuse.

de charme.

N

33

Joyeux

-

26

-

WeMesezeit

N

x.

Simple, intime.

N

30

-

39

:

N

os

8

13 (Mi)

12 (la)

ALBUMBL^ETTER

IIIB

-

x x

x.

x x

x.

la nuit

Beaucoup

N

(la)

40 (La)

32 (la)

23 (re)

ou 30 (Fa) 33 (Mi).

-

21

Dans

Frohliche Zeit (Les Vendanges - Joyeux temps). - Winterzeit II 40 (Hiver). Mysterieux.

Kleine Fuge (Petite Fugue). Spirituelle et legere. theme modifie de la fugue.

Choix

N

Reiterstuck (Le Cavalier).

Scheherazade. Conte a mi-voix, plein de charme.

32

et frais.

23

x x

-

Schnitterliedchen

-

Le prelude

ou 18 (Ut) 39 (ut)

sur

le

26 (Fa) 21 (Ut)

a 1845). Vingt (Feuilles d'album) op. 124 (1832

pieces.

N

1

Impromptu. (1832).

JV

2

Leicfes

N N +N N

3

Scherzino (1832). Tres leger.

4

Walzer (1835). Vif mais

5

Phantasietanz (Danse fantaisiste) (1836). Tres vif. Wiegenliedchen (1843). Petite berceuse si simple.

+

6

NO 7

N" 9 TV"

+

(Pressentiment.

du chagrin) (1835).

Expressif.

expressif.

Landler (1836). Delicieuse valse lente. Leid ohne Ende (Douleur sans fin) (1837). Jolie expression. Impromptu (1838). Avec son rythme si original et fantaisiste.

N" 8 4.

Ahnung

10

Walzer (1838).

A

la

Schubert

Nll

Romanze

NO 12

Burla (Burlesque) (1832). Sur un rythme persistent Vision (1838). 14 Larghetto (1832).

(1835).

N

N N N

15

Walzer (1832).

16

TV"

17

Schlummerlied (Berceuse) (1841). Charmant Elfe (1835). Grande legerete.

N

18

Botschaft (Message) (1838).

13

NO IQ

Du

charme.

Phantasiestuck (1839). Leger, avec de

jolis

croisements des

mains.

N20

Kanon

Choix

:

N

os

(1845). 1

ou

ALBUMBLJETTER.

3,

6 ou

Voir a

7, 9,

16 ou 18, 17 ou 19.

Bunte Blatter

op. 99.

441

la* ALLEGRO

Baronne Ernestine von Fricken, sa

op. 8 (1831) dedie a la

premiere fiancee. Composition d'une belle ecriture et premier exemple de forme sonate cyclique quaternaire appliquee a une partie. Une introduction tempetueuse expose trois motifs qui seront rappeles dans 1'Allegro

en descente rapide (l re mesure), II, affirmatives qui seront la cellule des themes A et B, et en valeurs pointees (avant les deux barres). Le theme

proprement

motifs

dit

:

I,

IV rythmique (aux deux

:

barres), II, rappel

les trois

A

est

rondes accords

III, les

en

du motif de

trois

Tintro-

duction (5 e mesure des deux barres) et V (9 e mesure des deux barres). Le theme B est aussi en trois motifs II, plus melodique, motif cyclique :

incorpore e

VI

(2

(les trois notes

ici

(27 mesure de e

VII

a la deuxieme double barre),

la 2

.

e

la 2

la,

e double barre) et VII (18 e mesure de la 2 double 3 derniers derm-temps) La coda, composee des motifs VIII

mesure de

barre, les

Mi

re

:

e

la 2

e

double barre, 2 e demi-temps) et

IX

double barre) mene au beau developpement qui se

La quatrieme

et II.

redeveloppe

les

division (forme quaternaire)

deux motifs cycliques de Fexposition

imposant (aux derniers 5 dieses)

et

I,

:

e

mesure de

fait

sur motifs

(35

est fort belle et II,

melodique et mesure des

e tout a fait apaise (19

5 dieses). II

B

(Ut) op. 18 (1839). Rondo delicieux de sentiment intime. Coda admirable d'elevation.

ARABESQUE

BLUMENSTUECK

Illb

ecriture

(1839). Sorte de rondeau charmant, d'une

19

op.

un peu uniforme.

BUNTE BLOTTER

(1836 a 1849) 14 pieces.

op. 99

Petites pieces (trois) (1839).

HI

NO

HI B *

N

Ill b

3 *(Mi) op. 99, n 3. Albumblatter [5] (n os 4 a 8).

B

III Ill

B + B

Ill

b

HI IH

a

.

?

et rapide.

ft*

Ill

HB

o (La ) op 99 n L 2 (mi) op. 99, n 2. Agite

i

4-

4-

N N N N N

1

(fads) op. 99, n

2

(si) op. 99,

3 (Lab) op.

4 (1841).

Triste. (Variations

n 5 (1838). Agite. 99, n 6 (1836). Charme

4 (mib) op. 99,

n

5 (Mi b) op. 99, n

de Brahms, op.

9).

sonore.

7 (1838). Expressif. 8.

(si) op. 99, n 9 (1838). Leger et fantasque. PTaeludium (sib) op. 99, n 10 (1839). Passionne et sonore.

Novellette

Ill

Marsch

Ill b

Abendmusik (Harmonies du soir) (Si b) op. 99, n 12 (1841). Scherzo (sol) op. 99, n 13 (1841). Assez developpe et interessant. Geschwindmarsch (sol) (Pas redouble) op. 99, n 14 (1849). Assez

II b

nib

(re) op. 99,

n

11 (1843). ()

original.

Choix Ill

:

les pieces

CANON SUR

IB &CARNAVAL, 442

precedees des lettres

AN ALEXIS op. 9

B

et a.

.

(1835). Suite cyclique.

Le

sous-titre

est

Scenes

mignonnes sur quatre notes issus des quatre notes

Presque toutes

.

la, nil b,

:

do,

ce qui fait dans la notation alle-

si,

mande A S (es) C H. Asch est le nom Schumann sejourna. Quelques themes do,

(en allemand As

si

C H.

riete thematique. L'ceuvre a

Remarquons lequin

;

False noble

la

Schumann

le tendre),

quette

Replique

,

femme

(sa future

de

une

,

Florestan

Eusebius

d'

(personnifiant

(Schumann Femporte), Lettres dansantes

,

Co-

la

Chiarina

,

(un ami legerernent caricature), Reconnaissance , tres petillant,

Chopin

Clara),

va-

les portraits

les portraits

,

la b,

la

une variete remarquables. et d' Arde Pierrot

vitalite et

Papillons

,

d'une petite ville allemande ou sont bases simplement sur

Cela n'empeche pas la spontaneite et

Preambule

le

ont des themes

les pieces

Estrella (sa premiere fiancee), Pantalon et Colombine , False allemande

malgre son

ce

Molto viva(marquee un Paganini peu caricature), Aveu (aussi Pause Promenade pour finir par une

litre) et

,

Passionnato marque Marche des Davidsbiindler (amis de ,

,

}

Fart) centre les Philistins

laquelle apparait le motif populaire (du

XVII 6

siecle)

:

le

dans

Grossvater-

tanz (Danse du grand-pere) que Ton chante sur le coup de minuit pour inviter les vieux a aller se coucher.

CARNAVAL DE VIENNE

I

(Faschingschwank aus Wien) (Fantasiebil-

der) op. 26 (1839).

B

Allegro, de forme rondo

:

vivant, colore et dans lequel apparait la

Mar-

seillaise.

B b

Romanze. Simple 4-

et touchante.

Scherzino. Simple et leger.

A + Intermezzo. Tres belle expression passionnee. B ^ Finale. Tres vivant. Coupe claire de sonate a deux themes.

CLAVIERSTUECKE +

N

Ill

b

Ill

B * N" 3

Ill b

(>

+ NO 4

Romanze

_ Fughette

32 (1838-1839).

[4], op.

Scherzo (Sib).

1

N

2

Gigtte (sol).

(re). (sol).

CLAVIERSTUECKE IN FUGHETTENFORM b

N

1

(la).

Illb

+N

4

(re).

Ill

b

5

(la).

Ill

B

N + N N

Ill

III b

I a

i

N

2

(re).

N

op.

126

(1853).

3 (Fa).

6 (Fa). Leger, charmant, d'un 7

[7]

joli

contrepoint

(la).

CONCERT

-

ALLEGRO MIT INTRODUCTION

avec orchestre, op.

134 (1853) dedie a Joh. Brahms. Dans la forme sonate poeme quaternaire a deux themes, beaux tous deux, avec une ecriture un peu chargee qui ralentit Telan. L'executant doit

densite sonore. et III (8 e

Theme A en

mesure du

done alleger son jeu sans diminuer

trois motifs

Lebhaft

:

la

I (l re

(Theme B

e mesure), II (4 mesure) tres expressif et tres schu-

443

mannien (9 mesure de

comprend

la

cadence et

CONCERTSTUECK legro

IAB*

A). La quatrieme division de cette forme

la lettre

la fin.

avec orchestre op. 92. Voir a

Introduction et

al-

.

CONCERTO

(la) op.

54 (Premiere partie 1841,

les autres 1845).

Un

des

chefs-d'oeuvre parmi les concertos de piano. re Allegro affettuoso (l partie) de forme senate quaternaire cyclique a un theme, appliquee a une partie. C'est une reussite parfaite. Variete

de 1'expression avec un theme unique.

rythmiquement

mes

Celui-ci est si

et expressivement, qu'il

traditionnels de la sonate, plus

admirablement

varie,

donne Fimpression des deux the-

un court

et admirable interrnede lent

theme, toujours. La cadence, ecrite par Fauteur, modele du genre, forme, avec ce qui suit, une quatrieme division. Une belle innovation est la supression de la grande introduction d'orchestre le piano sur le

meme

:

avec un petit motif cyclique I (au debut) deveen Lab (aux quatre bemols). loppe admirablement apres F Andante e e e Suit le theme A en deux motifs II (4 mes.) et III (7 mes., 4 temps), ex abrupto

entre

:

IV (19 e

motif

le

mes.,

forme (67 e mes.)

fait

trans4 e temps) est ensuite developpe a-II office de theme B, interrompu par le motif cy;

clique I qui est developpe.

La

belle cadence

V

(vers la fin)

amene F Allegro molto

final

sur une derniere transformation de a-II en fuite eperdue et fantasque.

Intermezzo. Cette partie, de forme lied ternaire, est un enchantement grace a I'admirable dialogue entre le piano et Forchestre et la phrase

emouvante des conde

fois,

Lorsque cette phrase reprend pour la sebeaute de la nuance qui reste dans un piano

violoncelles.

remarquons

la

expressif.

Finale. Rondo-sonate tres vivant et pianistique a trois est d'abord

themes

:

A

(au debut), B, sur

eclate

joyeusement puis Fob jet de beaux developpements (premier tutti e d'orchestre en Mi). Apres une reexposition du theme A en fugato (9 mes. du deuxieme tutti d'orchestre), surgit inopinement un troisieme theme, qui

rytme

C

esquisse,

original, qui fait

en Fa (au bemol) qui donne

lieu aussi a

un beau developpement

et

qui est rappele tout a la fin. I

B + DAVIDSBUENDLERTAENZE, ceaux. Les

Philistins (voir le dernier

6

op.

compagnons de David, ou,

les

numero du

(1837). Suite de dix-huit mor-

amis de

Fart,

Carnaval

par opposition aux

op. 9)

.

Cette oeuvre

a Walter von Goethe, compositeur, ami de Schumann et petit du grand poete. Inspirees par Clara Wieck, sa future femme a qui il ecrit Ce sont des pensees de mariage que renferment les Davidsest dediee

fils

:

biindler

Les

.

lettres

E

et

F

qui se trouvent a la fin de certaines pieces indi-

quent Eusebius et Florestan, pseudonymes de Schumann dans ses articles

444

'

de

Neue

la

mann

Zeitschrift

journal musical

,

Schumann

tendre, Florestan le

Suite de petites pieces tres

grande

N"

tesse intime.

N N

N

originalite.

3.

1.

Eusebius symbolise

;

le

Schu-

passionne.

peu connues

et admirables

N

Avec humour.

5.

Delicieuse simplicite et fantaisie.

7.

Belle reverie, belles harmonies.

4.

8.

2. Tris-

Impatience et agitation.

N N

dans leur

N

Valse sur un theme de Clara Wieck.

6.

Agitation interieure.

N

Fantasque.

La-

9.

dessus Florestan termine, et ses levies fremissent douloureusement

N"

10.

Grand

N

leger.

N"

caractere.

11.

Grande

N"

13. Gaite sauvage.

N

simplicite.

12.

.

Humour

14. Reverie d'une belle elevation.

Chant large et simple encadre par des accords rythmes. N 16. Avec bonne humeur. N" 17. Lointain. N 18. Fin tres simple

N"

15.

.

d'abondance

de

felicite

Choix

.

Eusebius exprime encore ce qui

les

suit

yeux remplis

.

N

:

os

7, 8,

1, 2, 4, 5,

10, 12, 14 a 18.

ETUDES D'APRES LES CAPRICES DE PAGANINI,

op. 3 (1832), ar-

rangees, avec doigtes, exercices preparatoires et une preface sur leur but.

fit

Schumann fut tres impressionne par le jeu de Paganini et par la suite des transcriptions, au piano, des etudes et caprices de violon. Dans

sa preface,

Schumann

dit

doigte, ce qui fait la base d'un jeu

qu'il

a soigneusement indique le

(mecanisme) solide

et

toucher doit etre doux et elastique, 1'exposition thematique semble, sans rudesse ni durete,

il

Le

forme. claire,

1'en-

faut lever nettement les doigts. Les ac-

cents doivent etre places a n'importe quel endroit avec facilite.

Eviter

le

travail d'interpretation trop prolonge,

mais prendre des

parties detachees et les limer (terminer). Ill b

* Caprice N 1 (la), line des mieux realisees dans la transposition au clavier de la technique violonistique. Developpement chromatique interessant

du motif

+

Ill Ill

Caprice

Caprice

repete.

N N

2 (Mi). La version de Liszt est super ieure. 3 (Ut). Nous ne voyons pas la necessite ici de changer de

meme

doigt sur la

in HI

b

Ill

N Caprice N Caprice N

touche.

+ Caprice

4

*

5 (Mib). Alerte et vif. 6 (sol). Interessante par

-f

(Si b).

les accentuations

a contre temps.

ETUDES DE CONCERT COMPOSEES D'APRES DES CAPRICES DE PAGANINI, op. 10 (1833). Ill

HI Ill b

Ill a

Caprice IV 1 (Lab).

N + Caprice N * Caprice N -f

Caprice

nes, Ill

4-

Ill

+

2

(sol).

3

(sol).

Independance des sonorites. Octaves et doubles notes.

4

(ut).

Sur deux themes. Recherche de belles sonorites

plei-

avec ecriture chargee.

N N Caprice Caprice

5

(si).

Ne

fait

pas Feffet de sa

difficulte.

6 (mi).

445

I

A #

ETUDES EN FORME DE VARIATIONS

ETUDES SYMPHO-

XII

op. 13 (1834).

NIQUES,

W. J. Bennet, pianiste-compositeur anglais qui s'etait lie Schumann et Mendelssohn. La melodie du theme est de

Dediees a a Leipzig avec la

composition d'un amateur qui serait

la

premiere fiancee de Schumann.

pere d'Ernestine von Fricken,

le

Composition originale qui apporte beaucoup de neuf dans

ment de

Beau theme theme

A

(d'un amateur). L'auteur ne suit pas toujours ce sauf dans les etudes 4 a 6, 8 a 11. Dans la premiere etude un motif

vient en contrepoint

;

la

deuxieme etude, sur

la troisieme

la

deux nouveaux themes

Dans

les

A

a la basse, ;

:

et 1'autre plus

amplement de prendre place parmi les autres. La theme la deuxieme donne un theme

et amplifie le

premiere developpe

;

gracieux interrompu par des rappels du theme che la troisieme qui a un grand caractere rappelle le

theme avec un

avec des elans passion-

contre-sujet tres

elegiaque, interprete le theme, et s'eleve a

un nocturne en Re

est

Ordre

:

a droite et a gau-

initial

;

nes

calme, avec rappel de

cinq etudes posthumes, Inspiration est plus tendre et poe-

tique et elles meritent

me

theme

etude un motif repete domine ie rappel fugitif du theme onzieme etude, le theme A est amplifie. Le finale apporte aus-

1'un joyeux fragments du theme principal A. si

le

etude est aussi un theme a part

la sixieme

Dans

A.

dans

;

un theme nouveau

surgit

dans

le traite-

la variation.

rythme la quatrieme, un grand lyrisme la cinquie;

;

d'une delicatesse infinie.

b,

Theme Etudes

1

;

a 8

des de 9 a la

fin.

(Coupure dans

IAB#FANTAISIE

op.

17 (Ut)

;

Etudes posthumes

5, 4,

3,

1

2,

;

Etu-

la dernier e).

(1836).

Poeme

multipartite.

Dediee a Liszt

qui lui repondit dix-sept ans plus tard par la grande sonate en

Le

si.

quatrain de Fr. Schlegel qui se trouve en tete de la Fantaisie pourrait se traduire comme suit : travers tous les sons du reve multicolore de la

A

terre,

resonne un son doux, audible pour celui qui ecoute en secret

Le

profit de cette oeuvre devait

Bonn. Schumann

morceaux couronne

les .

II

1'avait

appelee

Ruine

titres

abandonna

le

aller

a un

L'obole

,

et avait

Arc de Triomphe

,

.

monument Beethoven

plan primitif et prit alors

donne aux et

a

trois

Etincelante

comme motto

les

quatres vers de Schlegel,

Fantasticamente ed appassionatamente. L'expression philosophique

domine

beaux themes, tous

cette partie, laquelle contient trois

theme A.

Celui-ci

debute avec quatre motifs

:

issus

du

I irruptif et passionne (l re

e e e mes.), II (14 mes., 3 temps), III (23 mes,

3 temps). Le theme

B

en deux motifs

A

le

premier

e

:

I

mier

446

(16 mes. avant

Adagio

).

Les motifs

V

est

Adagio (

4 e temps) et IV (34 e mes., une transformation du theme

)

a tempo

et II (8 mes. avant le pre-

apres le deuxieme

Ada-

gio

)

VI ( a Lebhafter tempo ) amenent nn magnifique retour de Le theme C-IV (a In Legendenton ) n'est autre que le motif

et

A-I-IIL

IV transforme

et adouci par

un ton de legende. Cette

mine par un rappel en grande douceur de expressif n'est

Moderate

pas

clair et certains

I

Cependant

le

plan

marche triomphale coupee par un

expressif.

Lento e piano. D'une rable

belle partie se ter-

motifs sont souvent repetes.

energico, Magnifique

beau second theme

a-II ethere.

developpement

Au

inspiration tres poetique.

centre,

un admi-

chromatique d'ecriture pianistique fort simple.

BA* FANTASIESTUECKE,

Parmi

op. 12 (1837).

les suites

de pieces,

celle-ci

en contient moins, mais elles sont importantes et d'une variete extreme.

N N

Des Abends (Vers le soir). D'une douce poesie. Attfschwung (Envolee). Emporte et caracteristique, avec un second theme tres chantant admirable preparation au rappel du premier theme, d'abord par augmentation. 1

2

;

7V

3

Warum?

N

4

Grillen (Caprices). Description musicale d'un caractere.

]V

5

/n

(Pourquoi?). Dialogue

jer Nacht (Dans

la nuit).

si

suggestif.

Admirable piece contenant tout

le

romantisme, avec sa nervosite, ses elans, ses langueurs. Admirable ecriture pianistique.

N N

6 7

rituelles,

dans

le

Fabel (Fable). Si bien racontee. Traumeswirren (Divagations). Legerete extreme de fumees spile centre legatissimo aux belles harmonies evoquant la reverie vague.

Ende vom Lied (Fin de la chanson). Avec une FANTASIESTUECKE (DREI), op. Ill (1851). A + N 1 (ut). Passionne et agite. Beau chromatisme. B N 2 (La b). Intime et tendre. j\fo

Ill Ill

Ill a

N

3 (ut).Du caractere et

tres

belle coda.

rythme.

FASCHINGSSCHWANK AUS WIEN. Voir a Carnaval FEUILLETS D'ALBUM. Voir a Albumblatter FUGHETTEN. Voir a Clavierstiicke in Fughettenform

de Vienne

.

.

FUGUES

Ill a

N +N N

b

N

Ill b Ill b

.

[4], op. 72 (1845) dediees a C. Reinecke.

Le theme par augmentation est superpose au theme regulier. 2 (re).Vivante. Beau contrepoint rapide. 3 (fa). Le theme de cette fugue ressemble a celui de la premiere 1

(re).

etude de Chopin (Methode des Methodes). Expression et legato. Ill

4 (Fa). Legere

et rythmee.

GESANGE DER FRUEHE,

Ill

grande poetesse Bettina von

Beethoven avec lesquels

N b

o jr

(R^).

NO 4 (fa ds). Tres N 5 (Re).

133 (1853). Cinq pieces dediees a

Arnim, qui avait ete Tamie de

elle

NO 2 (Re).

op.

entretint

N

Goethe

une correspondance

et

la

de

celebre.

3 (La),

agite.

447

HUMORESQUE,

I

cette oeuvre

semaine

la

et pleure tout a la fois

ri

Humoresque

Schumann

op. 20 (1839).

Toute

:

C'est

.

j'ai

ecrit

ete assis

a sa femme a propos de

au piano

et j'ai

vous trouverez de tout cela dans

;

une

belle ceuvre caracteristique

du

compose,

ma

grande

style schu-

mannien. Elle peut se subdiviser en plusieurs parties. Commence et se termine par le meEinfach partie (Si b) me delicieux theme. Au centre theme rapide avec beaux developpements.

B + Premiere B

-|-

b

-f

.

Commence et se termine par le meme Deuxieme partie (sol) Hastig theme. D'abord elegiaque, puis emporte (Allegro), ensuite implacablement rythme pour .revenir a 1'elegie du debut. .

Einfach und zart

Troisieme partie (sol) par le theme en sol.

B * Quatrieme

Innig

partie

Commence

.

Beau theme doux,

.

puis

et

un autre

se termine

de

tres vif

plus en plus emporte. b

Mit einigem Pomp

Cinquieme partie

.

La peroraison

est belle

mais

se repete.

Choix I

B +

:

sans la 5

partie.

IMPROMPTUS SUR UN THEME DE CLARA WIECK, Variations interessantes.

un theme

stitue deja

La

du theme

basse

(passacaille)

.

op. 5 (1833).

est exposee seule

et con-

Puis interviennent successivement

le

theme principal puis un autre theme (n II), Les variations 3, 5 et 6 sont vivantes. La conclusion du n 10 dans la premiere version est charmante et originate.

Choix

:

Theme, Van

:

2,

3,

5 a

7,

9,

10.

Les numeros sont ceux de

Fedition definitive.

Ill

b

INTERMEZZI, op. N L En rythmes.

Ill

A #

N

4 (1832).

2 (mi). Agite et passionne. Le deuxieme theme paraphrase les pade Marguerite dans le Faust de Goethe J'ai perdu mon repos

roles

in Ill

b

Ill

A #

I

a

N N N

os

.

:

3 et 4: Jolis rythmes. 5.

Chaleureux et rythmique.

6

(si).

Emporte, avec un gracieux intermede.

+ INTRODUCTION ET op. 92 (1849).

De

ALLEGRO APPASSIONATO

(Concertstuck)

forme sonate quaternaire cyclique appliquee a une

partie.

Ulntroduction expose un beau grand motif cyclique tranquille et e e expressif en deux sections I (au debut) et II (4 mes., 4 temps). L' Allegro est a deux themes A en trois motifs III ( a T Allegro ), :

IV

e

(9

legro

mes. de

l'

Allegro

)

et

:

:

V

a la basse, en mi, 48 e mes. de

(

), d'expression agitee et variee, et B,

l'

Al-

en Ut, plus melodique (a

Farmature du becarre), avec rappels du motif cyclique II transformed Le motif VI (31 e mes. apres Tarmature du becarre) est une coda amenant le

developpement qui se

448

fait sur les

motifs cycliques I et surtout II (celui-

e la 13

a

ci

mes. apres

La quatrieme

fort developpee. et

ramene

les

deux motifs

KANON UEBER II

le

Canon

Voir a

.

(Leichte Stucke)

15

op.

.

(1838).

Suite.

Peut-etre

Allegro

-

Kind im

et

(Reverie)

(L'enfant s'endort). Pittoresque dans d'autres pieces.

KLAVIERSTUECKE.

KONZERT

Traumerei

poesie dans

et vivace. Intense

Voir a

Clavierstiicke

,

ALLEGRO MIT INTRODUCTION.

Voir a

Concert-

.

KONZERTSTUECK Aa *

est belle

premier chef-d'oeuvre consacre a la vie enfantine. Inspiration admirable

Einschlummern

I

division (au tutti d'orchestre)

est

cycliques.

AN ALEXIS

KINDERSCENEN

B

La forme

qui est tres bien amplifie.

le diese)

Voir a

Introduction et Allegro appassionato

op. 16 (1838).

KREISLERIANA,

Dedie a

sonnage des contes d'Hoffmann, Kreisler, Maitre de chapelle, fou

comme Schumann

N

lui-merne

tragique coincidence.

Emporte, dans un rythme

1.

N

le ecriture.

2.

.

un perqui meurt

F. Chopin. Inspire par

avec un centre exquis. Bel-

original,

Rondo d'une grande

expression, avec

deux

inter-

second particulierement beau, avec une admirable reverie dans 3. Tres agite. des tonalites inattendues et de belles harmonies. le

mezzi,

N

N

(>

4.

N

Belle reverie.

5.

mais d'expression profonde.

N la

Original et

8.

b

:

les

n os

1,

2, 4, 7,

NO

1

N

2

(

M

i

N

3

6 et

Ill

b

Ill

B

7.

reverie,

N N

8.

op. 76 (1849).

N

4 '(Mi b). D'un beau caractere avec une belle phrase

b).

(sol).

(Si b)

NACHTSTUECKE (Nocturnes) N 2 (Fa). N 1 (Ut).

Ill

Egalement une

et tres caracteristique.

Emporte fantasque avec un beau theme intermediate, apres

MARCHES (QUATRE) Ill

N

6.

double barre de mesure.

Choix

Ill

Fantasque.

N

op.

centrale.

27 (1839).

3 (Reb). Rondo assez colore. 4 (Fa). Intime, expressif et d'une belle discretion.

NOVELETTEN

(Novelettes) op. 21 (1838). Dediees a A. Henselt, piacomposees pendant un sejour a Vienne et inspirees

niste et compositeur,

par sa fiancee Clara Wieck. L'intermezzo de tait

comme moto

les

III

b

Ill b Ill b

Ill b

N +N +N N

1

Novelette por-

deux premiers vers de Macbeth de Shakespeare, trois sorcieres Quand nous reunirons-nous de

prononces par une des

nouveau toutes

la troisieme

les trois

:

en coup de tonnerre, en

eclair

ou en pluie

?

(Fa).

2 (Re). Tres vivant, avec un deuxieme theme gracieux. 3

(si).

Spiritual avec

un deuxieme theme mouvemente.

4 (Re). Rythme, avec un deuxieme theme

(en La)

d'une

jolie

expression. Ill b

N

5 (Re).

N

6 (La).

449

Ill I

B # AB#

N N

7 (Mi). Joyeux et vivant Joli deuxieme theme. 8 (fads). Belle fantaisie-poeme cyclique en deux parties enchainees, reliees par un motif commun cyclique (La voix du lointain). Theme A

Theme B leger et rythmique (aux 5 bemols - Trio theme de chasse (en Re) (aux deux dieses - Trio II), dont le rythme s'attenue, servant de base a une tres belle phrase D (La voix du Stimme aus des Feme ) qui revient plus tard apres un thelointain) (a

passionne (au debut). I), plus loin C,

me E

(en Re) (a Fortsetzung und Schluss elan chaleureux (aux deux bemols) qui, apres

mene I

la

du

voix

B * PAPILLONS,

lointoin

et

),

F

(en Sib), d'un

un developpement,

ra-

D

(au bemol). (1831). Dedies a trois belles sceurs de Schumann.

op. 2

de Jean Paul Richter et specialement par Papillons Tepisode du bal masque ou se retrouvent les deux amants Walt et Wina.

Inspires par les

Suite d'une inspiration abondante de sensibilite, d'esprit et de legerete,

emanant d'un grand musicien et d'une grande culture. Effets pianistiques nouveaux, notamment la pedale et la decomposition d'accord (a la fin).

I

Tres impressionniste.

PHANTASIESTUECKE. Voir a A ^PRESTO PASSIONATO (sol) de

servir

au

a

Finale

Senate

la

Fantasiestucke

(Posthume) en

sol,

.

(1835).

(15

mes.).

en deux motifs

Un

motif

V

Theme A agitato en deux motifs: Theme B melodique mais mouvemente III (a Un poco piu lento ) et IV (35

:

(35 mes. avant

firme (24 mes. avant tres belle.

rythmique

du theme

rappel triste

ROMANCES Ill

a

Ill

B

+

N N

1

a

op, 22 et est tres superieiir

pianistique originale. II

destine

Piece de forme sonate a trois themes, d'une ecriture

finale actueL

e

Etait

le

2/4) amene

le

theme

C

I (l et

re

mes.) et

chromatique

mes. plus loin). (en Mi b) bien af-

le 2/4) et* tout de suite developpe avec une vie Les trois themes sont reexposes, puis coda avec

B

(18 mes. avant

la fin).

(TROIS) op. 28 (1839).

(sib). Belle melodie.

2 (Fads). Reverie intime

et profonde. Belle ecriture

polyphonique

par moments. II

b

+

N

3

Le

troisieme

(Si).

Rondo

a quatre themes. Assez long quoique vivant et varie.

theme (Presto)

est joliment developpe.

SCENES D'ENFANT. Voir a Kinderscenen SCENES DE LA FORET. Voir a Waldscenen .

Hi A +

SCHERZO

(fa)

.

(Posthume) (1836). Enleve et passionne. Beau rythme Sonate op. 14.

personnel. Etait destine en Scherzo I a la I

SONATE

(fads) op. 11 (1835). Dediee a Clara Wieck.

Aa + Introduction volets

:

I (en fa ds)

dieses, et II

450

vivaceDe forme sonate cyclique appliquee a pluIntroduction expose un grand motif cyclique en deux

et Allegro

sieurs parties. L'

(au debut) qui reparait douze mesures avant les 5

(en La)

(21

e

mes.) qui reparait

comme theme

principal

e

dans T Aria

(2

de

B

B

.

Deux themes,

tres

beaux

A (au debut) d'un rythme obsedant, se renou(32 mes. avant les deux barres). La reexposition courte

tous deux, sont exposes

velant peu, et

Allegro vivace

partie).

B

:

en mineur (21 dernier es mesures) termine de fagon emouvante. partie, de forme lied ternaire, est chose exquise.

Ana. Cette

A + Scherzo. De forme rondo a trois themes. Beaucoup de caractere. Le deuxieme theme est d'un effet pianistique original. Le troisieme theme est une

du chant

caricature spirituelle b

Finale.

Beaucoup de

SON ATE (GRANDE)

I

theatral.

repetitions. Faire coupure.

(Concert sans orchestre) (fa) op. 14 (1835), de-

diee a Moscheles. Les quatre parties de cette ceuvre sont construites sur

meme theme

le

a

transforme de Clara Wieck.

Allegro. Cette premiere partie, d'une vie pathetique,

debut de theme a

1'endroit puis inverse (8

mes.) et

prend d'abord ce donne lieu a un beau

developpement chromatique.

+ A + a

meme

Scherzo. Caracteristique, toujours avec le

jeu thematique,

Variations sur le beau theme de Clara Wieck, reproduit dans les deux

premieres variations, la seconde avec de beaux contrepoints la troisieme s'ecarte du theme dans un bel la quatrieme est admirable de Agitato ;

;

sentiment dramatique. Le Prestissimo qui formules coupees par un beau theme court.

SONATE

I

(sol) op.

suit est

une repetition de

22 (1833-1838).

A $ Vivacissimo (So rasch wie moglich). Partie tres emportee, dans un mouvement irresistible. Coupe sonate ternaire simple avec un beau developpement. Andantino. Belle reverie.

A a a

+ Scherzo. Burlesque. + Rondo. Tres vivant. Les themes ne miere est assez ciles,

II

se renouvellent point.

SONATES POUR LA JEUNESSE

HI

facile et

(TROIS), op. 118 (1853). La precharmante. Les deux autres, un peu plus diffi-,

contiennent de jolies parties.

B * TOCCATA,

op. 7 (1833). Etude de virtuosite, sur doubles notes pour grandes mains, en moto perpetuo. Coupe sonate quaternaire a deux themes. Belle ecriture.

WALDSCENEN,

II

op. 82

(1848

et

J

49). Suite naturiste charmante, com-

posee de neuf pieces.

B

B

B B

B + B

N N N N

(Entree). D'un grand charme.

1

Eintritt

2

Jager auf der Latter (Chasseur a Taffut). Anime.

3

Einsame Blumen (Fleurs

solitaires).

Simple et charmant

4

Verrufene Stelle (Paysage maudit). Inspire d'une poesie malefique de F. Hebbel.

N N

n

5

Freundliche Landschaft (Riant paysage). Delicieux et

6

Herberge (Auberge). Confortable

leger,

et patriarcale.

451

B *

N

b

N N

7

9

Prophet (Oiseau prophetique). Mysterieux et d'une

finesse.

grande 8

b

als

Vogel

Jagdtied (Chanson de chasse). Abschied (Adieu). os Choix 1, 2, 4, 7, 6, 5. :

N

Robert Vulkmann 1883). (En Saxe 1815 Ami de Schumann. -

CONZERTSTUECK

I

avec orchestre.

Carl Maria von De

la

Weber

1826). (Duche d'Oldenburg 1786 famille de Mozart par son pere. Eleve de Michel Haydn. Grand compositeur lyrique, pianiste remarquable. Lithographe de talent.

AUFFORDERUNG ZUM TANZ. Voir a invitation a la Valse CONZERTSTUECK. LE RETOUR DU CROISE, avec orchestre .

I

ab

*

Poeme symphonique

(fa).

pour piano et orchestre. Belle inno-

et pianistique,

vation expressive qui date a peine, malgre les fioritures pianistiques. EnMarche en Ut. Finale vivant et brillant. Belle ecri-

tree surprenante de la

ture orchestrale. CEuvre superieure en qualite aux concerti de Mendelssohn.

CONCERTO CONCERTO

I I

B * INVITATION

avec orchestre.

11,

op. 32, avec orchestre.

(Mib)

ECOSSAISES (SIX)

Ill I

(Ut) op.

(128)

A LA DANSE

(ou a

la

Valse) (Aufforderung

op. 65, precedee d'un prelude et suivi d'un postlude qui est

me bB *

petit poe-

musical en dialogue. Valse, tour a tour charmeuse et brillante, de

du

belle structure variee, chef d'oeuvre Ill

zum Tanz)

un

MOMENTO

CAPRICCIOSO

genre.

(Si b) op. 12.

Beau jeu

staccato. Joli style

et ecriture.

H

b

*

POLACCA BRILLANTE

(Mi) op.

72. Surtout pianistique. Belle etude

rythmique.

n

+ POLONAISE (GRANDE) (Mib)

II b

*

RONDO BRILLANT SONATE

I

b

+

op. 62.

op. 21.

Grande legerete

et brillant.

(Ut) op. 24.

Allegro. Assez formulaire.

Adagio.

b * Menuetto (Allegro).

B * Rondo re,

(Presto).

Du

caractere et belle ecriture.

celebre

de forme rondo-sonate a

Sol (92 e mes.) et

theme

452

Le

A

C

mouvement trois

perpetuel, chef d'oeuvre

themes

en La b (193 e mes., a est amplifie et transforms

:

A

du gen-

B

en

Si mi).

Le

en Ut (au debut),

la basse

:

La

sol

La

SONATE

I

a

-f

(re) op. 49.

(au debut). Theme B en Fa (apres les trois rondes), qui se ressent un peu de la mode, mais qui est weberien. Le theme A est reexpose simultanement avec un motif deja Allegro feroce. Grand caractere.

presente auparavant (19 -1-

b

e

mes. apres

De forme

* Rondo (Presto),

C

)

et

:

-f

SONATE SONATE

Beau theme

rondo-sonate a trois themes.

B en Sol (a Con anima B de la premiere partie de

que le theme en La (au Scherzando deux themes juxtaposes A ristique

I

la reprise).

Andante con moto. (au debut). Le theme

I b

Theme A

)

a la

meme

(61 mes. avant

Le theme

cette sonate.

coda avec

est d'une jolie legerete. Belle

C

A

caracte-

la fin).

(mi) op. 70.

(Lab) op. 39. B ^ Allegro moderato (premiere

partie).

De forme

sonate ternaire a un the-

me

seulement et plusieurs motifs, mais dans un style de poeme musical, creation de Tauteur, grace a son temperament lyrique et dramatique. Les motifs se transforment selon un processus psychologique, element

nouveau du romantisme pur. Theme A expressif en deux motifs

c (au debut) et II (a la ll e mes., 4 temps) dont le premier ne reparait qu'a la reexposition (aux 4 bemols), alors que II est transforme dans le developpement (cinq mes.

apres

les

legers, alors e

(9 le

que

mes. apres

avant

Leggieramente les

developpement

motifs courts

Passionate

le :

IV

I

III (19 e mes.),

deux barres). Les motifs

VII [Coda] (au

:

les

V

(a

Passionate

deux barres) sont

)

et

vifs et

Passionate ) et VI (1 mes. avant sont transformed dramatiquement dans

IV

)

(28 mes. apres

les

deux barres) et VI (13 mes.

les quatre becarres). Comme on le voit, des plus interessants sans nuire a 1'inspiration.

apres

le travail

thematique est

Andante. D'ecriture parfois orchestrale.

b

(Presto assai). De b * Rondo. Musique a la mode. Belle ecriture.

B * Menuetto

capriccioso

1'esprit.

Tres belle

ecriture.

VALSES (SIX) (128). VALSE ORIGINALE (128).

Ill

Ill

VARIATIONS. II

AIR DE BALLET DE

CASTOR ET POLLUX

SUR

n 2 d'un

L'

)

AIR DE NAGA DE

II

Variation n

2 d'un

SAMORI

(VARIATIONS

joli legato.

(VARIATIONS SUR L

7

)

op. 6.

joli legato.

ORIGINALTHEMA (VARIATIONEN UEBER EIN ) (Ut) op. 2. ROMANZE AUS MEHUL'S JOSEPH (VARIATIONEN UEBER

II

I

DIE + I

op, 5. Variation

)

op. 28.

Variation n

5.

Bonne

SCHOENE MINKA

etude.

(VARIATIONS SUR

UN

AIR RUSSE

)

op.

40.

453

n

f Variation

5.

X Variation n

5.

Ecriture fougueuse.

THEME ORIGINAL (VARIATIONS SUR UN

II

VIEN'

I

b

-f

Hi b +

7.

op.

peut regarder egalement

Symphonie fantastique

(

)

op.

7.

Polacca de caractere.

ZIGEUNERLIED (VARIATIONEN UEBER EIN On

9 (Fa).

(VARIATIONS SUR

QUA DORINA BELLA

Variation n

)

De

1850

(Epoque Wagner,

-

1.

op. 55.

les transcriptions d'oeuvres

par Liszt)

-

C,

)

Liszt,

de Berlioz

et

de Glinka (par Balakirew).

a

1880,

.

Franck, Brahms)

a Mnsique en general.

Le romantisme dans

les completes reussites de cette epoque evolue naturisme et s'impregne du sortilege des forces naturelles d'autre part, il s'orne non seulement d'elements litte(Wagner, Liszt)

plutot vers le

;

mais aussi philosophiques (Wagner, sous I'mfluence de Schopenhauer et Nietzsche Liszt, de son propre fonds). Dans les pays slaves raires

;

surtout,

il

du

s'inspire

folklore

(Borodine, Moussorgski, Dargomyszski,

Smetana).

Le drame

lyrique de

mes conducteurs

Wagner

(leitmotive)

tions des personnages, des idees

La predominence de noie quelque

peu

est construit

avec une infinite de the-

qui representent dans leurs transforma-

ou des sentiments.

Forchestre

symphonique du genial musicien du drame qui traine en lon-

sens des paroles et celui

le

gueur malgre le but tout different que poursuivait Wagner et qu'il semble ne pas avoir atteint absolument (cf. les lettres entre Wagner et Liszt

n

42 et 43)

mais

musique d'une splendeur thematique et harmonique incomparable precise d'une maniere toute nouvelle le climat riaturiste de certaines scenes. >s

41,

On y

;

la

trouve aussi 1'expression de 1'amour sensuel et destructeur

(Tristan et Yseult),

L'opera sans

ou

le

mysticisme et la splendeur sonore (Parsifal).

leitmotive

la voix et fait pgrticiper

et plus veriste laisse la

activement

preponderance a

masses populaires (Boris Godou-

les

il inaugure le verisme poetique now, geniale creation de Moussorgski) Bizet Verdi de il recherche les sujets poetiques ,et Gounod) (Carmen ;

;

454

;

;

historiques (Lalo, Boito, Saint-Saens) et

Temprunte au folklore (Dargo-

myszski, Borodine).

L'opera comique occupe une place peu importante (A. Thomas, Delibes et le folkloriste

tcheque Smetana).

L'operette qui fait son 'apparition s'adresse a la grande masse (Offenbach, Joh. Strauss junior, Suppe, Lecocq, H. Litolff).

ou d'inspiration mystique marque un nouvel essor par des oeuvres monumentales, oratorios et messes (Liszt, Verdi, C.

La musique

religieuse

Franck, Bruckner). L'art

de Wagner

incomparable

et

meme

de

innovant une palette harmonique de themes conducteurs, influence la

Liszt,

et base sur le rappel

musique symphonique. Apres Berlioz, le poeme symphonique et une orchestration egalement belles, une une forme determinee mais une inspiration symphoniques), une admirable musicalite

du

presente soit une inspiration

forme demesuree (Liszt) ou moindre (St-Saens Poemes :

(C. Franck),

une

utilisation

folklore (Balakirew, Borodine).

La symphonie

qui se perpetue, offre tantot la forme senate cyclique avec une belle thematique et dans laquelle les themes circulent d'une St-Saens Symphonie avec orgue) ou bien partie a Fautre (C. Franck :

;

une forme demesuree dans laquelle figurent aussi les rappels thematiques des differentes parties (Bruckner), tantot un plan ramasse et des moyens sonores volontairement obstinents, mais ou le developpement est traite avec une grande maitrise, et ou 1'on trouve parfois la forme sonate e cyclique appliquee a une seule partie (Brahms, Ire partie des 2 et 3 symphonies, a Fimitation de Beethoven, op. 81 et de Chopin, op. 35),

La forme sonate cyclique appliquee a

plusieurs parties

donne en

musique de chambre des oeuvres definitives (C Franck, Sonate, Quatuor, Quintette). D'autres formes conditionnent des oeuvres d'une tenue miisicale elevee (Brahms), ou d'une ecriture instrumentale parfaite, mais d'une inspiration moins chaleureuse (C. Saint-Saens).

honneur et se cultive parfois avec un emploi plus acquisitions harmoniques (Moussorgsky, leur prix Borodine) ou avec une simplicite et une beaute qui ont

La

inelodie est toujours en grand

etendu

des

(Brahms, Gounod).

La valse continue a regner du temps (Joh. Strauss junior).

et s'enrichit des ressources orchestrales

Enfin se fonden.t chez Pasdeloup a Paris des concerts populates

pour

le

grand public.

455

2.

Instruments.

JLes

Mnmqne de

JLd

JLes

Virtu

Interpr&tes et

ises*

JLes Ecoles.

La musique de

evolue dans un sens orchestral. Le

clavier

jeu

d'octaves et d'accords est plus ample tout en restant suffisamment pianisC. Franck, plus moderniste) parf ois tique (Liszt, Brahms, Saint-Saens ;

;

le

piano essaie de rivaliser avec 1'orchestre (Balakirew, Moussorgski). La forme cyclique donne ici egalement de grandes oeuvres definiti-

Sonate en si senate cyclique en plusieurs parties (Liszt premiere grande ceuvre de cette forme C. Franck Prelude, Aria et Final ) la fantaisie cyclique (Liszt, les deux concertos C. Franck, Variations symphoniques choral et fugue Les Djinns Prelude,

ves

:

la

;

;

;

,

,

C. Saint-Saens

4 e Concerto

)

;

la suite

;

cyclique (Moussorgsky,

Ta-

bleaux d'une Exposition ). Le concerto garde parfois la forme classique mais 1'ecriture instrumentale en est plus developpee (Brahms, Saint-Saens, Rubinstein, Litolff,

de Castillon).

La

variation est fort amplifiee par Liszt,

Pour (Liszt,

La

la

premiere

fois

Rhapsodies hongroises

Franck et Brahms.

folklore inspire des ceuvres

le ;

importantes

Balakirew).

piece courte et pittoresque s'illustre d'oeuvres originales dont la

technique harmonique est parfois tres avancee (Liszt) et Fexpression intime et profonde (J. Brahms). Cesar Franck ecrit les plus belles oeuvres pour orgue depuis J. S. Bach.

LES INSTRUMENTS.

Apparition a Paris, en 1862, du piano americain Chickering, muni d'un nouveau type ameliore de cadre metallique d'une seule piece, universellement adopte depuis.

Le poids d'enfoncement de la touche est double par rapport au piano Stein que jouait Mozart (30 gr.); aujourd'hui il est presque triple. Les freres Mangeot, des Frangais, construisent un piano a claviers ren verses

de maniere a juxtaposer

le registre

grave a

LES INTERPRETES ET LES VIRTUOSES;

1'aigu.

Hans von Bulow,

Antoine Rubinstein, Carl Tausig, Camille Saint-Saens, Francis Plante, Alfred et Marie JaelL

LES ECOLES.

Des conservatoires continuent a

Stuttgart, Palerme, St. Petersbourg,

Franz

3. Liszt est

456

peu connu

Rome, Boston,

et

meconnu.

II

s'etablir

:

Dresde,

etc.

Liszt. n'a laisse,

pour

la plupart,

que

la

memoire du

groises. II

prete

le

prestigieux virtuose et de Fauteur des rhapsodies honLiszt s'est revele peut-etre Finter-

a ete bien plus que cela

!

plus comprehensif de tons les temps, en traduisant avec

un

egal

bonheur les Classiques, ses contemporains et les artistes de Favenir, et par une vertu insigne, en y joignant une abnegation de sa propre valeur. II reprend le probleme tou jours pendant de la structure de la sonate classique qu'il modifie et dont Haydn, Mozart et surtout Beethoven semblaient avoir epuise toutes les possibilites. II fraie une voie nouvelle par la composition de ses deux concertos de piano et notamment de sa monumentale Sonate qui est un compromis entre la sonate et le poeme. II

cultive le

poeme musical avec des

reussites diverses,

mais qui nous a

valu des oeuvres parfaites, telles la 2 e Mephisto-Walzer et les Preludes. Nous ne voulons pas affirmer que dans ce cadre ses realisations sont sans defaut.

Le plan

n'y sont pas evitees

n'en est pas toujours

de

clair,

plus, le discours musical

les repetitions inutiles

ne

suit pas toujours la logique expressive qui doit correspondre a la logique formelle. Mais a Liszt revient le merite d'avoir pose le probleme et d'avoir apporte des ;

suggestions fecondes. L'esprit eleve et

d'ceuvres

mystique de Liszt se retrouve dans bon nombre du Parsifal de Wagner, notamment sa Symphonie du Dante et quelques Annees de Pele-

qui sont a Forigine

Symphonie-Faust,

la

Son inspiration thematique est tres riche et souvent de grande Sa palette harmonique est admirable et neuve. II pratique avec liberte les harmonies equisonnantes, (deja esquissees par Schubert), dans de nombreuses oeuvres de piano, les successions d'harmonies aux tons eloignes et dans des oeuvres d'expression mystique ou naturiste, le simple accord de quarte et sixte qui revet une signification particuliere de rinage.

qualite.

paix interieure.

Wagner en que de Liszt, de C. Franck

cette matiere s'est

beaucoup

inspire

de Chopin aussi bien

ont tous trois contribue a toute revolution ulterieure, et de 1'ecole francaise, de Richard Strauss en Allemagne et

et

ils

des Russes, surtout Scriabine.

de Fimpressionnisme futur dont il fournit des exemples frappants dans les Annees de Pelerinage, et en particulier dans FArbre de Noel. Deja dans les Annees de Pelerinage en Suisse, il inaugure un naturisme d'une fraicheur prenante. Liszt eut Fintuition geniale

Son

ecriture pianistique est impeccable

;

si

Chopin

reste genialement

Liszt va plus loin en conferant a cet instrument un sens piano plus Avec sa fougue extraordinaire et sa virtuosite folle, il a orchestral. plus ,

parfois depasse la mesure dans certaines ceuvres de jeunesse, en faisant de Forchestre au piano au lieu du piano orchestral. Mais il s'est amende

plus tard, dans ses Etudes notamment, dont il convient de choisir la version la plus equilibree. Dans certaines oeuvres de caractere severe et mys-

457

il

tique,

meme

a

Aux Cypres de

A

pratique une sorte d'ascetisme instrumental (Spozalizio,

la Villa d'Este).

tous egards, les Etudes de Liszt ferment

d'une valeur incontestable.

un ensemble important,

Du

point de vue musical certaines oeuvres sont parmi ses meilleures conceptions, quant au point de vue technique,

completent celles de Chopin, lequel n'insiste guere sur le staccato, octaves et accords, les sauts et les battements trilles. La superiorite musicale de Chopin s'atteste par la perfection d'ecriture atteinte d'emblee, elles les

que chez Liszt

premier etat de ses Etudes trahit une ecriture trop chargee. Celle-ci cependant s'est amelioree par la suite atteignant alors

les plus

le

grandes finesses. Nous preferons toutefois certains details et cer-

taines audaces des premieres versions.

un

Liszt a enfin ecrit les premieres ceuvres importantes inspirees par folklore national (Rhapsodies hongroises, espagnole et roumaine). II

emploie pour chaque piece quantite de themes populaires groupes jusqu' a six differents, qu'il revet d'harmonies parfaitement appropriees a la melodie et

Tel

anime de rythmes

caracteristiques.

quel, avec ses defauts et ses exagerations,

Liszt est les

qu'il

une

domaines,

figure musicale fascinante. il

est

Par

mais aussi son genie, dans tous

ses innovations

un element indispensable a revolution

artistique

du

temps.

4. Cesar Franck

Ce$nr Fr&mck.

Limbourgeois par son pere et ses ascendants, Allela vie familiale et sa premiere education a Liege, Frangais par sa formation presque entiere a Paris. Son annexion par FAllemagne qui auparavant ne comprennait pas son ceuvre, et qui Deutscher Meister aujourd'hui en fait un est une cause undefendable ainsi que nous allons le demontrer.

mand par

sa mere,

L'esprit

est

Wallon par

de grandeur chez Franck a ete stimule par Bach, Beethoven,

comme il Tavait ete chez Bach par Vivaldi et Couperin, chez Haendel par Corelli, chez Gluck, Meyerbeer et Gossec par le climat parisien, et chez Beethoven d'origine Flamande par le creuset viennois, soit sans aucun nationalisme absolu. Berlioz et Liszt,

C. Franck reprend la forme senate laissee en difficulte par Beethoven et y applique la geniale invention de la forme cyclique dont derive une plus grande unite.

D'une la

part, voici la le

forme sonate cyclique dans

le

Trio en fads

(1841), Symphonic, Quatuor, le Quintette, la Sonate, Prelude, Aria et Final et d'autre part, la forme fantaisie cyclique dans les Variations symphoniques, le Prelude, Choral et Fugue et Les Djinns.

458

Quelques annees plus

tard, Liszt

adoptera la forme senate cyclique

pour sa senate, et, pour ses concertos, la forme fantaisie cyclique. Ces exemples seront suivis par de nombreux cornpositeurs frangais

:

Saint-Saens, d'Indy, Flor. Schmitt, les Russes Scriabine, Rachmaninow et Prokofiew, 1'Italien Busoni et bien d'autres, mais peu ou point de cornpositeurs allemands.

Contrepointiste hors ligne, Franck prodigue simultanement des thebeaux Tun que 1'autre. Son invention thematique est splendide.

mes

aussi

Par

le

caractere et la qualite sa thematique participe de Berlioz, Chopin que de Wagner, pour se transmettre apres lui aux corn-

et Liszt plutot

positeurs frangais et russes

;

il

en

est

de

meme

quant a sa richesse har-

monique.

Chez Strauss par contre, la thematique qualite que le developpement thematique

en general la meme la construction formelle,

n'a pas et

qui sont remarquables.

Quant au developpement de la richesse harmonique qui, apres Bach, avait subi un temps d'arret malgre quelques belles lueurs chez Mozart et il sera accelere par Schubert, Chopin et Liszt, puis qui s'inspire d'ailleurs de ces derniers.

Beethoven,

Wagner

Cesar Franck pousse plus loin encore la recherche harmonique, basee souvent sur Tequisonnance (enharmonie) dont il transmet le procede aux frangais Faure, d'Indy, Debussy et Ravel, aux Russes, en particulier Scriabine, et a certains contemporains.

Richard Strauss ne suit ce mouvement que de loin, Schoenberg et son ecole rompent deliberement avec toute syntaxe musicale.

Grace a toutes les qualites que nous avons enumerees, Cesar Franck represente une personnalite absolument originale, unissant la mystique a la splendeur sonore malgre une ecriture instrumentale parfois opaque, et realisant dans la musique pure les essais de reforme entrepris par Berlioz et Liszt.

5. Voici

Camilla Saint**&aen$.

un maitre bien

Saens a certes

decrie, a raison et a tort tout

a

la fois. Saint-

nombre

d'ceuvres d'inspiration trop facile que d'autres auraient mises au panier. Mais ne considerons que les ceuvres laisse publier

vraiment dignes. Saint-Saens a egalement pratique le rappel thematique dans les differentes parties de 1'ceuvre eh y apportant beaucoup moins de chaleur d'inspiration que Liszt ou Franck, mais en usant d'une forme

comrne d'une ecriture musicale de servir de modele classique.

Son

ecriture pianistique qui

et instrumentale parfaites,

emane

d'ailleurs d'un

susceptibles

grand executant,

459

est admirable

;

elle concilie le classicisme et le

dans ses concertos qui forment

la

modernisme notamment

majeure partie de son ceuvre de piano.

Repondant chez lui a un besoin tant physique que moral, ses nombreux voyages et se jours en Orient lui ont inspire des harmonies d'un e impressionnisme tres savoureux (Partie lente du 5 Concerto et oeuvres chant et pour orchestre).

6.

A

Johannes

de Schubert et de Schumann, Johannes Brahms est un admirable cornpositeur de melodies et, en outre, un auteur fecond des plus remarquables de musique instrumentale (symphonies et musique de 1'egal

chambre)

.

Sans user de 1'appareil harmonique de Liszt et de Wagner pas il apporte plus que Bruckner cependant une variete de moyens correspondant a son inspiration. II ne s'abandonne pas volontiers a 1'enivre-

ment

sensoriel de Liszt et

Wagner, sauf dans certaines de ses dernieres

oeuvres ou apparaissent des traces d 'impressionnisme plus moderniste.

Ne a Hambourg mais forge dans le creuset viennois, il apporte dans certaines parties d'ceuvres et dans certaines petites pieces pour piano une note originate et peut-etre unique de sentiment tres interieur evoquant

les brouillards colores et les frilosites hivernales

de son pays

La

plupart de ses petites pieces, peu ou pas connues, renferment des merveilles musicales d'un esprit souvent progressiste. natal.

du

Sa rythmique tour a tour puissante et carressante s'inspire parfois Son ecriture pianistique tres personnelle a ete sou-

folklore hongrois.

vent critiquee, a tort selon nous. Tres rarement, elle est orchestrale, mais souvent adaptee parfaitement a son inspiration, et par endroits d'une finesse remarquable.

Vers 1883,

soit a partir

de 1'opus 87, Brahms evolue vers une musique

plus chatoyante, d'une sonorite plus raffinee.

Sans innover une nouvelle forme de variation, Brahms se montre un maitre dans Fart de la transformation thematique, en ce qui concerne certaines variations, tandis que d'autres ne sont que la repetition d'une formule. Get art de la transformation regit aussi souverainement ses amplifications et ses developpements thematiques dans la forme senate ses symphonies et de sa musique de chambre.

de

ne renouvelle pas

les formes traditionnelles et ne produit des senates pour piano qu'au debut, employant cette forme plus tard dans la symphonic (ou il utilise parfois un motif cyclique) ainsi que dans sa musique de chambre qui est tres abondante. II

460

JEcoIeg Aiverses.

7.

Apparition de 1'ecole russe instrumental, basee sur le folklore naavec Balakirew, original et colore, initiateur de la musique instru-

tional,

mentale russe

;

Moussorgski, grand lyrique

Borodine, delicat et inspire

;

;

A. Rubinstein, traditionnel a la grande interpretation et virtuosite pianistiques.

Le

folklore tcheque revele

Smetana

et

le

folklore

flamand Peter

Benoit, lyrique.

diminue congrand Brahms mis a part siderablement d'importance. Distinguons Th. Kirchner, charmant et deF. Draeseke, d'une certaine originalite dans ses oeuvres de la prelicat L'ecole allemande

le

;

miere periode

;

Tausig, bel ecrivain pianistique dans ses transcriptions

Raff, traditionnel malgre sa frequentation de Liszt et de

;

Wagner,

L'ecole francaise est represented par A. de Castillon, en merne

temps

'classique et original, a Inspiration simple et directe.

- (Enures pour Piano,

8.

mill A.

Balakirew

1910). Novgorod 1837 Compositeur remarquable, initiateur du renouveau musical en Russie.

(Nijni

Folkloriste eminent.

+

I

J

CONCERTO

(Mi b) avec orchestra

B * ISLAMEY.

Fantaisie orientale (1869). C'est une lesghinka, d^nse russe vive a six temps. Premiere ceuvre importante de folklore russe applique

au

Beaux themes, tour a tour

clavier.

me) (aux deux

colores et languides (deuxieme the-

Ecridieses). Belles harmonies et beaux developpements.

ture originale, peut-etre

un peu trop chargee pour

1'effet

de

la

baccha-

nale finale.

NOCTURNE

Ill II

B +

SCHERZO themes

II (si).

a trois (sib). Jolie piece, d'inspiration folklorique russe, theet Theme (p. 4-1-1) caracteristiques. (au debut), II

B

A

(au 2/4 en Re), ces deux derniers melodiques. Us sont reexposes tous trois dans une suite tonale originale A en si b (p. 9-2-5) B en Fa

me C

:

diese (p. 11-2-2) et

C

en

Re

b

,

(p. 14-1-1), pour terminer par

A en sib (p. 15-3-5). Ecriture raffinee. SCHERZO III (Ut ds). Plein de charme et

un rappel

de II b

*

Le theme I

b

+ SONATE repete.

de legerete, avec

principal revient assez souvent (sib). Andantino.

?

Beau debut avec theme

Mazurka. Tranquille.

en rondo, avec un charmant theme

Intermezzo.

B

fin briUante.

russe,

mais souvent

Final. Partie animee,

en Re. Apres un rappel du theme

461

de

la troisieme partie, la

danse recommence avec animation, Des repe-

du theme B.

titions superflues

Peter Benoit (Pres de Courtrai 1834

1901).

Eleve du conservatoire de Bruxelles, fondateur du conservatoire d'Anvers. Renovateur du mouvement musical flamand. Compositeur de cantates populaires a grands chceurs.

CONTES ET BALLADES. HI b

Roi des Aulnes (Le).

lab+POEME SYMPHONIQUE

avec orchestre

CEuvre de forme

(1865).

dans un beau style

fantaisie cyclique appliquee a plusieurs parties, ecrite

legendaire.

Ballade (premiere partie). II (15

e

un peu

Theme A en

trois motifs

:

I

(au debut),

mes.) qui est fort developpe par la suite et se repete peut-etre trop, et III

s'oppose au theme

A

energique

3-2-7).

(p.

Le theme B-IV, melodique,

(p. 7-3-5).

Chant du Barde (deuxieme partie). Beaucoup de charme. Themes A-V (au debut) et B-VII (a la lettre E). Ces deux themes sont separes :

e par un beau motif mysterieux VI (3 mes. avant

Chasse fantastique

(finale). Cette partie

a une belle teinte legen-

VIII daire, fantasque. Theme A en trois motifs diquement (p. 30-1-3), IX (entree du piano) et :

le

theme

accompagne de

a- VIII

Apres un beau developpement, reexpose, d'abord (p. 37-3-5).

a-II

la lettre B).

(au debut), repris meloe (26 mes. plus loin).

X

de

la

premiere partie est

(p, 35-1-7), puis a decouvert

Enfin Fceuvre se termine en chevauchee de plus en plus

echevelee.

Georges Bizet (Paris 1838

1875),

Grand compositeur

lyrique.

+ VARIATIONS CHROMATIQUES.

I

Choix

:

Theme, Variations

5,

7 et 12.

P. Borodlne (St. Petersbourg 1834 1887). Medecin, chimiste et compositeur remarquable.

Ill b

*

SCHERZO.

Joli et pittoresque.

SUITE (PETITE). Ill

A

Au

Convent. Piece dans laquelle

le

pittoresque

eleve. Ill

B

Serenade.

Ill

B

Nocturne. Delicieuse notation de la langueur slave.

462

s'allie

a

un sentiment

(Hambourg 1833 Compositeur de grand

1897).

Tres appuye par Schumann. Se fixe a Vienne. CEuvre tres importante dans le domaine instrumental et de la melodie. style.

BALLADE. Voir Klavierstiicke op. 118. BALLADES, op, 10 (1854). Inspirees par la

ballade ecossaise

Edward

de Herder. Ill

Ill

Ill

A B + B *

N N N

1

D'une belle couleur iegendaire

(re).

2 (Re). Expressive Intermezzo

3.

et

meme

dramatique.

et variee.

(si).

Aile et fantasque. Centre d'une couleur origi-

nale. Ill a

N

4

tre

un peu monotone dans

(Si). Belle inspiration d'un

CAPRICCIOS.

Voir

CONCERTO N A #

1

op. 76 et

Klavierstiicke

CLAVIERSTUECKE. I

sentiment tres interieur, qui peut parai-

1'ensemble.

Voir a

Klavierstucke

Fantasien

op. 116.

.

(re) op. 15 (1859).

Maestoso. Partie de forme quaternaire avec deux expositions. C'est Tune des pages les plus achevees du maitre elan, cohesion, structure et travail :

thematique.

Une grande

introduction orchestrale donne le

importance considerable en cinq motifs

:

I

theme

A

d'une

e

(au dubut), II (8 mes.), tous

deux magnifiques et vehements, III, expressif (20 e mes. avant les 5 bemols), IV dans un ton eloigne (lettre A, aux 5 bemols). Le theme A I-II reparait en canon (au 6/4, apres le 9/4), puis apparait le motif ryth-

V

mique avec sur

I

e (10 mes. du 6/4), suivi d'un motif VI, alia caccia, au superius, a la basse (16 e mes.) Voici la contre-exposition ou le piano entre

un nouveau motif VII

sans rappeler

I,

aborde

rythme de V,

(lettre B), qui rappelle le

les motifs a-II (8 e

puis,

mes. avant la lettre C) et a-III

(Solo apres la lettre C) ce qui est original, pour suivre avec a-IV (aux Poco piu 4 bemols). Le second theme, B VIII, noble et expressif (au

moderate

A

)

se poursuit par

un motif VI,

pittoresque,

emprunte au theme

(10 mes. plus loin). Suit un beau developpement tres vivant avec VI e e (au Tempo I ), a-I (6 mes. du Tempo I ) et surtout a-II (ll mes. du Tempo I ), a-III tres expressif (15 e mes. avant les 2 dieses) et e

?

a-IV, transforme rythmiquement (aux 2 dieses).

La

rentree de A-I-II

dans une tonalite inattendue (14 e mes. apres le bemol). motifs VII developpe ( 14 e mes. avant les 3 dieses) et a-IV

est splendide et

Suivent

les

:

(aux deux barres). Apres la reexposition de B-VIII -VI (aux 2 dieses), une coda tres vivante termine cette partie avec a-IV (au bemol), a-I-II (8

e

mes. plus loin) et a-V (21 dernieres mesures).

b

Adagio. D'une largeur un peu froide, un peu mendelssphnien parfois. ba # Rondo. A trois themes A, d'un beau rythme (au debut), B en Fa, au :

e piano (31 mes. de

E), un

joli

la lettre

A)

et

C

(aux 2 bemols). Plus loin (a

fugato a Torchestre est suivi d'une rentree en finesse

la lettre

du theme 463

A

en Fa (au bemol), puis tres caracterise en re (a

Le

mes. plus loin).

reste est long.

CONCERTO N le

la 23''

(i

2 (Sib) op. 83 (1882).

Compose

vingt-trois ans apres

premier concerto. Allegro non troppo.

De forme

quinternaire mais avec la difference

(comme chez Mozart

a plus d'exposition par Forchestre seul

qu'il n'y

et

Beethoven), mais exposition du theme A par 1'orchestre et le piano conI (au debut), II (au 4 certants. Le beau theme A est en quatre motifs :

temps de

un motif rythmique

Suit

par

re la l mes.), Ill (4

la suite.

V

e

IV (au 4 e temps de

mes.) et

(ll

e

la 6

e

mes.).

mes.) qui sera tres souvent developpe

theme

L'orchestre seul attaque ensuite le

A-I-II-III

(a la

un motif VI (7 e mes. de la lettre A), puis le theme A) en trois motifs: VII (13 e mes. de la lettre A), VIII (19 e mes. de suivi par

lettre

B la

IX, rythmique (a la lettre B). Une contre-exposition se fait par le piano, mais avec variete A-I-II, ce dernier motif tres developpe e e e (18 mes. de la lettre B), III (6 mes. avant la lettre C), IV (5 mes. lettre

A)

et

:

avant

la

lettre C).

Le theme

de nouveaux motifs sont

B, dans lequel

VII (9 e mes. avant la lettre D), X (a la lettre D). Un peu froid.au debut, ce theme se dramatise avec VIII, transforme et vehement (aux 4 bemols), IX (9 e mes. des 4 bemols) et XI

incorpores, se presente

comme

suit

:

e (14 mes. des 4 bemols). Le developpement qui debute admirablement avec A I-II varie (a la lettre F), traine un peu. L'interet se releve au

grandiose rappel de A-I-II tres varie (a la lettre H) qui precede 1'admirable reexposition de A-I-II-III (4 e mes. de la lettre I) suivi de B tres varie

:

VII (3 e mes. avant

bemols),

IX

(2 mes. avant

la lettre K), la lettre

M)

X

et

(a la lettre K), VIII (aux 5 e (4 mes. apres la lettre M).

XI

Un

beau redeveloppement termine avec divers motifs, notamment le motif IV bien amplifie (6 e mes. de la lettre O), en passant du mysterieux

a 1'eclatant j

Allegro appassionato. D'une grande unite et d une belle fusion sonore entre le piano et Forchestre, malgre 1'ecriture pianistique parfois chargee. Trois themes sont exposes

un peu

I A, passionato, en deux motifs e e II et deux III en motifs (au debut) (3 mes.), B, tendre, (44 mes.) et IV (46 e mes.), ce dernier bien amplifie, et C egalement en deux motifs :

:

:

:

e V, agreste (aux 2 dieses) et VI (17 mes. des 2 dieses). Belles transformations, developpements et amplifications thematiques avec une passion

concentree. Ecriture originale en octaves et accords 2 dieses).

lies

(28

mes. des

,

Andante. Partie d'une belle inspiration avec ses deux beaux themes. A, en deux motifs, est expose par le violoncelle I (au debut) et II (a la :

A). Le piano entre avec plusieurs motifs e A), IV, improvisato (9 mes. de la lettre A), lettre

:

V

de

la lettre

464

B)

et

VI admirablement ondoyant

III (7

mes. de

la lettre

plus energique (2

e

mes.

et reveur (6 e rnes. de la

Le theme B (aux 6

lettre B).

piano a

par par

le violoncelle

(a la 3

(!

grande elevation. Le theme

A

appuye

est repris

en Fa diese (a la lettre D), puis par Forchestre en Sib mes. des 2 bemols) ou, du reve, on revient a une belle realite.

De forme

Allegretto grazioso.

charme

dieses), expose par la clarinette et

1'aigu, est d'une

le

et

de

rondo-sonate a deux themes, plein de

legerete, d'un magnifique travail thematique dans ses deve-

loppements et amplifications, d'une variete tonale remarquable. Le theme A, plein de grace, est tres fractionne

:

I

e (au debut), II (2 mes.), Ill

C

e temps de la 4 mes.), IV d'abord tres court (2 temps de la 7 mes,), e puis admirablement amplifie (16 mes.). Le theme B en trois motifs est

(2

plus important

:

V, a la hongroise (au bemol), VI, plein de

e

bonhommie

e

(17 mes, du bemol), VII populaire (33 mes. du bemol). Mentionnons des developpements exquis sur A (aux 2 bemols). La derniere exposition de A (au Poco piu presto ) est enlevee en grande legerete, avec un esprit delicieux.

FANTASIEN. Voir a INTERMEZZI. Voir Phantasien

INTERMEZZI B

N

Ill a

N

Ill

Ill

Phantasien a

.

Klavierstiicke

op. 76, op.

118, op. 119 et a

op. 110.

(TROIS),

117 (1892).

op.

(Mi b) de forme lied ternaire. Delicieuse berceuse d'inspiration ecossaise. Centre de 1'ceuvre d'expression penetrante. B # N 2 (si b) de forme lied ternaire. Agitation interieure qui se calme par 1

moments. Admirable ecriture sonore. 3 (utds). Sentiment

interieur.

KLAVIERSTUECKE,

III

A + B * B B

Ill

A

Ill Ill

Ill

-f

Ill Ill

Ill

b *

Ill

B + B

N N N N

1.

2.

op 76 (1879). Capriccfo (fa ds) d'un sentiment intime et profond. Capriccio (si). Scherzo plus exterieur mais charmant.

Intermezzo (Lab). Contemplatif et penetrant Intermezzo (Sib). Delicieux de fantaisie, quoique dans un style plutot melodique. Prendre un tempo assez vif. N 5. Capriccio (utds). Agite avec ses rythmes contraries.

N N N

3. 4.

6.

Intermezzo (La).

7.

Intermezzo

8.

Capriccio (Ut).

(la).

KLAVIERSTUECKE, Ill II

b

Ill

in b Ill

A

N L N

N N +N + N 4-

op. 118

(la).

3.

Emporte. Intermezzo (La) dont la phrase se deroule avec ampleur. Ballade (sol). Du caractere.

4.

Intermezzo

(fa). Agite.

5.

Romanze

6.

Intermezzo (mi b)

2.

(Fa). Chantant.

compose une piece grande

KLAVIERSTUECKE, Ill

b

N

(1892).

Intermezzo

1.

Intermezzo

.

Avec un theme de

trois

notes,

Brahms

et puissante.

op 119 (1892). (si). S'abandonne a de belles harmonies.

465

Ill

Ill II

B + B + a

-f

/V"

2.

J

]V.'

3.

Intermezzo (mi). Jouer le debut assez vite et agite, mais Intermezzo (Ut). Leger, gracieux et spirituel.

N

4.

Rhapsodie (Mib). Sur

c

alterne avec

C

themes

trois

legato.

A heroique, B triste, qui A puis reprise de celui-ci

:

gracieux. Leger developpement de

coda de grande sonorite. PHANTASIEN, op. 116 (1892). et

Ill

b *

N

fJ

Capriccio (re). Jolis jeux -de rythmes, jolie ecriture d'octaves

1.

et accords Ill

B +

Ill

A +

N

lies.

Intermezzo

2.

inspiration. Ravissant intermede,

Touchante

(la).

d'une legerete aerienne.

N

Capriccio (sol). Plein de feu, avec

3.

intermede noble et chan-

tin

tant. Ill

B

N

Ill

B B

N N

Intermezzo (Mi). Charme intime. Harmonies et rythmes

4.

deli-

cieux.

Ill

Intermezzo (mi). Charme encore plus intime. Intermezzo (Mi). Charme melodique et harmonique. Centre de

5. 6.

1'oeuvre Ill

A ^

JY

un peu plus anime

7.

Capriccio (re).

et agite.

Du

feu rythmique,

un

bel intermede passionne.

RHAPSODIE v. a Klavierstiicke op. 119. RHAPSODIES (DEUX) op. 79 (1880). II a

Ha

+ +

N N

Tour a tour

1

(si).

2

(sol).

ROMANZE. I a

-f

agite, tendre, energique.

Vehement, Voir a

plaintif,

Intermede en Si reposant.

mysterieux, avec une grande unite. op. 118.

Klavierstiicke

SCHERZO, op. 4 (mi b) (1853). Beau theme principal caracteristique. Second theme scherzando (Mib). Troisieme theme (Si) un peu pompeux. Pour racourcir, ne pas repeter le theme principal entre les deux autres.

SONATE,

I

b

-f

op. 1 (Ut)

(1853).

theme rythmique (au debut). Deuxieme theme simple Poco ritenuto ). Joli developpement mais expressif (13 e mes. avant le e sur le 2 e theme (6 mes. des 2 dieses). Allegro. Premier

Andante. Sur un theme populaire allemand. b

-f

Scherzo. Pittoresque.

+

Finale.

Bonne etude en staccato.

SONATE, op. 2 (fads) homme de vingt ans.

I

a

-f*

(1853). Dediee a Clara

Allegro non troppo. Beaux themes

B

plus expressif (40

e

mes.),

:

A

vehement

Schumann par un jeune et

Developpement un peu

emporte (au debut), facile.

Superbe reex-

position des deux themes.

Andante,

De forme

cyclique simple, le

theme etant transforme dans

partie suivante.

a b

+

Scherzo. Partie qui a Finale.

466

du

caractere,

de

la finesse et

de

1'eclat.

la

SONATE,

I

ab

op. 5 (fa) (1853).

Allegro maestoso.

du

mes.) a e

et

B + B

:

:

mes.) et un motif III (aux cinq bemols).

(39 Andante.

B

A en deux motifs I (au debut) et II (23 Les themes chantants sont d'inspiration facile B

Le theme

caractere.

de

De

de

la poesie et

la finesse.

Belle coda qui a de la chaleur

1'elevation.

Le premier theme a du

Scherzo.

caractere.

Intermezzo. Jolie couleur.

Aa ^ Finale. Rondo

a

libre

themes, plein de

trois

vie, et

remarquable de struc-

Theme A en deux

ture et de developpement thematique.

motifs

I

(au debut) et II (26 mes.) scherzando caracteristique et d'un beau rythme, revenant regulierement avec une grande variete. Theme B (en Fa), simple et charmant (au bemol), theme C, noble et majestueux, en deux :

e

motifs

:

e (aux cinq bemols) et IV (17 mes.). Ce theme devient pro-

III

gressivement rapide et joyeux, par un joli travail contrapuntique. Le motif c-III transforme est bien developpe (au bemol, au Piu mosso

au

puis I

a

*

Presto

).

(1854).

Beau theme de

Variation II

:

avec de

imitant un autre

theme

:

.

IX

:

op. 9

de R. Schumann.

beau chro-

:

IX XVI:

Var.

:

XV

et

:

et tres expressif.

majeur

Theme, Variations

et

1

jolis

B + VARIATIONS SUR UN Beau theme. Variation II Var 8 VIII

n

op. 99,

.

simplifie en

Choix

Albumblatt

l'

Var. Ill retards harmoniques. avec un canon d'ecriture originale. Var s Albumblatt (op. 99, n 2).

Var. VIII

matisme.

II

THEME DE ROBERT SCHUMANN,

VARIATIONS SUR UN

:

II a VI, VIII, XIII,

THEME :

ORIGINAL,

a jouer legerement

XV

V

Var.

XVI. n

op. 21,

Var.

(en mineur) pleines de fougue.

et

:

1

(1861).

lyrique.

XI

et Finale

:

delicieux de sonorite et de belle expression.

Choix

lib +

:

L'oeuvre entiere sauf les Variations VII et X.

VARIATIONS SUR UNE CHANSON HONGROISE, (1861). Les variations VIII,

X

et

XI

sont charmantes, T

n

21,

op.

2

final

Allegro

est varie est vivant.

Choix

;

Theme, Variations

II,

IV, VI, VIII, X,

XI

et finale.

THEME DE HAENDEL,

VARIATIONS ET FUGUE SUR UN

,

op. 24

(1862). CEuvre^ tres remarquable congue selon 1'ancienne formule des variations qui consiste a alterner constamment le lent et le rapide, ce qui engendre de la monotonie. Certaines variations sont formulaires, mais plupart sont des amplifications et transformations inspirees du theme.

la'

Remarquons

le

charme des variations

pittoresque des variations

IV

II,

(octaves),

V,

XIV

VI

XII

(canon), XI,

(doubles notes),

et le

XV, XXII

(populaire). L'ensemble se termine par une fugue magistrale, une des

plus belles pour le piano depuis J. S. Bach, et dans laquelle le est traite inverse et

par augmentation avec variete rythmique

theme

et tonale.

467

Choix: Theme, Variations

XXV, Fugue. VARIATIONS SUR UN

a VIII,

I

THEME DE

XI

a XVIII,

XX

a XXII,

op. 35 (1865).

PAGANINI,

Les

deux cahiers sont remarquables par leur ecriture pianistique qui apporte du nouveau dans la virtuosite legere. I

B # Cahier

I.

De

dans

les variations

un beau developpernent au

lon),

Choix

B ^ Cahier

I

la musicalite

II.

N

Variations I a

Theme,

:

V

XIV

III,

V

a VIII, X, XI, XIII,

(beau developpement) et une

les variations II (passionate),

Choix

Theme,

:

IV

Variations

I,

et II,

caril-

XIV.

Belle ecriture pianistique dans les variations

contraries), XI,

X, XII (en

et VI,

XIV.

VI, VII (rythmes

I,

fine musicalite

XII (deux valses IV a XIV.

dans

exquises).

ARRANGEMENTS.

CHACONNE DE BACH

pour

DANSES HONGROISES

d'apres 1'original a quatre mains. Ecriture par-

la

main -gauche

seule.

fois malaisee.

GAVOTTE DE GLUCK (La). Charmante transcription. DIFFERENTS ARRANGEMENTS pour la main gauche

seule.

Alexis V. de Castillon (Chartres 1838

1873).

Etudiant en art militaire. Eleve de Cesar Franck.

Un

des initiateurs de la musique

de chambre en France.

CONCERTO.

I

b

Allegro moderate. Cette partie contient

un beau theme

B

melodique

et

developpe. b

* Motto

b

+

lento:

Un

peu a

SUITE, OP.

II

Belle ecriture.

Finale. ViVant et original.

FUGUES (HUIT)

Ill b

la hongroise.

b

-f

Canon.

b

+

Gavotte.

B

-f

Theme a la

dans

le style libre.

5.

et variations. D'esprit et d'ecriture parfaits.

Gavotte

on reprend

la derniere ligne

de

Au

lieu d'enchainer

la variation

precedents

pour terminer. Ill

B * VALSE

N

6.

D'un

esprit tres personnel.

Felix A. Draeseke 1913). (Cobourg 1835 Eleve de Liszt et defenseur de 1'art nouveau de son maitre.

I b Ill b

SONATE, op

6 (193).

WAS DIE SCHWALBE SANG (120).

468

(Ce que chanta

1'hirondelle).

Cinq pieces

Framek (Liege 1822

Grand compositeur

et organiste.

Vincent d'Indy Ill a I

DANSE LENTE ( 1885)

1890).

Fixe a Paris des 1835. Eleve de Reicha. Maitre de

de compositeurs de marque.

et d'une quantite

Simple mais expressive.

.

A + DJINNS (LES). Poeme symphonique pour

piano et orchestre (1884). de Victor Inspire par poeme Hugo. Les djinns sont des etres surnaturels au pouvoir magique. II y en a deux categories les djinns bienle

:

faisants et les djinns malfaisants, representes dans le

poeme de Franck

par des themes qui s'opposent

(Euvre admirable par la variete d'expression et la richesse harmonique toute nouvelle dans I'ceuvre instrumentale. De forme fantaisie a

appliquee

cyclique

plusieurs

A

parties

soudees.

Trois

grands themes

e mysterieux (au debut), II (25 e mes., au 2 piano), III plus menac.ant (10 mes. avant la lettre A), IV de plus en plus menagant (2 e mes. de la lettre A), V dechaine et infernal

d'une grande beaute

:

en

six motifs

:

I

e

e

mes. avant

(6

B). Le theme

e B) et VI un peu apaise (19 mes. apres la lettre en deux motifs VII (6 6 mes. avant la lettre C) et

la lettre

B

est

:

VIII (IP mes. apres la lettre C) melange d'inquietude et d'esperance. Le theme A revient plus apre et plus violent (a la lettre D) avec de magnifiques modulations et amene le theme de passacaille C en quatre motifs

IX de grandeur imposante

:

e

(3

mes. de la lettre H). Sur ce motif

e se deroule le motif X, suppliant, agite, puis presque desespere (5 mes.

de

la lettre

HH)

ainsi

que

XI

accompagne a

(a la lettre I),

motif a-I menacant. Puis vient

la

basse

du

motif XII tout apaise (a la lettre J)

le

la basse par le theme de la passacaille (IX). La lutte avec themes A (aux 3 dieses) et B (6 e mes. avant la lettre K) les reprend avec developpement de leurs differents motifs, pour aboutir a un rappel

accompagne a

(le 3/4 avant la lettre O). Puis intervient un rappel simultane de c-XI et a-I (4 e mes. avant la lettre O) et de c-XII et c-IX simultanes (a la lettre O), apaises et contemplatifs. Cette belle ceuvre

fantomal de a-I

est significative

de Tart de Cesar Franck.

Corriger une faute au piano 2 I

quatre mesures avant la lettre

temps, mettre un becarre devant les

A + PRELUDE, ARIA la

:

ET FINAL

troisieme partie (Final)

que

theme

le

B

I,

au

si.

(1887). Voici une sonate cyclique dont

a la forme sonate, avec cette particularite

est reexpose

avant

le

theme A.

L'ceuvre,

composee de

parties separees mais reliees par des themes et des motifs qui passent d'une partie a 1'autre, est d'une sereine beaute, en particulier

trois

P

Aria

moins

,

qui est une des plus belles pages

clair

contient

que

celui

de

maitre.

Prelude, Choral et

piano,, du moins dans des sommets de musique

adaptee au

du

la

Fugue

Le plan general ,

est

Tecriture moins

premiere partie, mais cette ceuvre

expressive.

469

I^PARTIE

A-I-

VI

Ml

B-IX

VIII

r

r ARIA XI TJ

1

1

n

rJ,

TrUs

a-xii-

do

470

-X\V-

A-XIII-



n

n

Charmante.

1.

2.

2.

Tour a tour melancolique

et joyeuse.

Karl Taiisig (Varsovie 1841

Eleve de II

B *

II b

Liszt. Pianiste

1871).

remarquable. Adaptateur habile d'ceuvres au piano.

MARCHE MILITAIRE DE SCHUBERT. Ecriture VALSES CAPRICES DE JOHANN STRAUSS.

*N

1

(Mib). Belle

magnifique.

ecriture.

II

b

*

N

2 (Ut). Belle ecriture.

II

b

+

N

3 (La).

Richard Wagner (Leipzig 1813

1883).

Grand reformateur du drame musical. Ill b

ALBUMBLATT Wagner 494

I.

(185). Publie dans le

numero de

la revue

'Die

Curieux exemple de valse viennoise populaire.

Musik

de (Jitomir [Russie] 1854

1885).

Eleve de Liszt et professeur au conservatoire de Bruxelles.

#

POLONAISE

(Fads). CEuvre

D,

-

brillante.

De

1880

(Epoque Debussy

-

I.

tions

et

a

1910,

Richard

Strauss).

Musique en generml.

JLa

L'impressionnisme expressionniste et naturiste caracterise les producde cette epoque, representees en ordre principal par le poeme

symphonique et la symphonie-poeme. Des ceuvres expressionnistes, ecrites pour un orchestre quelquefois enorme, ont une forme remarquable superieure a celle de Berlioz et Liszt, tous

dont

deux protagonistes du poeme symphonique, mais la thematique ample ou serre et le nombre de motifs conducteurs

le travail est

parfois eleve, n'a pas toujours la

meme

qualite

(Poemes symphoniques

de R. Strauss).

Une grande

diversite

se

manifeste dans 1'ensemble des oeuvres

;

des voix et parfois des chceurs immenses (Sympho-

les lines s'adjoignent

nies-Poemes de G. Mahler), avec une technique et une forme precise (Symphonic de P. Dukas, Quintette de Fl. Schmitt), s'adressant a un etendu (Symphonies en forme sonate de Thai'kowski et Dvorak); d'autres a la fois expressionnistes et naturistes, empreintes de mysticisme ou d'idees philosophiques s'inspirant de Liszt (Sonate, Sympublic plus

phonies de Faust et du Dante), de Wagner (Parsifal), de Cesar Franck, celui-ci peu connu ou peu apprecie en pays germaniques, sont sans recherche formelle, tandis que s'y epanouissent des themes et des har-

monies magnifiques citons Richard Strauss (Also sprach Zarathustra), Busoni (le grand concerto de piano), Florent Schmitt (le Psaume et des ;

parties

du

quintette),

(Poeme de TExtase

;

Gustav Mahler

(la

huitieme symphonic), Scriabine

Promethee). D'autres oeuvres encore emploient des

elements issus du folklore ou s'inspirent de contes de fees (Glazounow,

Antar et Scheherazade avec leitmotiv de Rimsky-Korsakoff).

Le naturisme traitement ou

teinte

de rationalisme renouvelle

la variation pa*r

un

transformation et ramplification thematique precedent le theme proprement dit expose a la fin (Istar de V. d'Indy). la

Sous sa forme incantatoire

la

plus

poetique,

le

naturisme recree un climat

(La Mer, poeme naturiste cyclique

et

Nocturnes, de De-

bussy).

495

L'ceuvre theatrale annonce aussi des tendances diverses

:

expres-

Bruneau, C. Char-

sionniste, elle est cultivee par E. d' Albert, Pfitzner, A.

pentier et portee au plus haut degre par R. Strauss (Salome, Elektra) qui utilise des motifs conducteurs en nombre considerable et un langage tres

harmonique constitue

pousse

;

naturiste

creation de

et

impressionniste

a

la

fois,

elle

et

C.

Debussy (Pelleas grande Melisande); d'une belle tenue musicale et avec emploi restreint de leitmotive (Ariane et Barbe-Bleue de P. Dukas et Penelope de G. Faure, lequel revient a la

la

melodie vocale); parfois d'un beau naturisme et congue systeme wagnerien du leitmotiv (Fervaal de V. d'lndy);

primaute de le

d'apres

la

epousant d'anciennes formes rnusicales appropriees au drame, ce qui est une nouveaute (Docteur Faust de Busoni); accessibles a la grande foule avec J. Massenet et G. Puccini, ce dernier s'efforgant de relever le

genre

;

enfin,

greffee d'elements

folkloriques

(Rimsky-Korsakow

et

Janacek). L'oeuvre chorale de concert, ou foien adopte des moyens puissants e (8 symphonie de G. Mahler), ou bien unit 1'expression mystique a la

beaute sonore (Requiem de G. Faure, Psaume de Florent Schmitt), ou empreinte d'un naturisme poetique (Chant de la Cloche de Vincent

est

d'Indy).

La musique de

scene inspire

le

Martyr de

St.

Sebastien

,

un chef

d'ceuvre d'un sentiment tres eleve de Claude Debussy*

La melodie

est cultivee avec un art souverain (Faure, Duparc, ou dans une note folklorique (Grieg). Debussy) La rnusique de chambre est abondamment representee. G. Faure et G. Lekeu usent d'une palette harmonique raffinee et conservent la

V. d'Indy, FL Schmitt (le beau et monumental Quintette) la forme senate, tantot la forme sonate cyclique ou tantot empruntent

forme senate

;

un caractere expressionniste ou fintervention d'elements folkloriques (A. Dvorak,

fantaisie cyclique tres evoluee. Elle releve

(P. Tchaikowski)

Svendsen). L'exotisme oriental, favorise par lointains, inspire des oeuvres

la revelation de musique des pays marquantes (C. Debussy, Roussel, Ravel).

RESUME DU XIX* SIECLE. Au debut du siecle, Fart musical exprime avant tout 1'individu en puissance place au premier plan (Beethoven) puis il s'adjoint progressivement des idees litteraires, philosophiques ou picturales (Berlioz, Wagner, Liszt), pour rechercher de plus ;

en plus la sensation par 1'expressionnisme (R. Strauss) et par Fimpressionnisme (Debussy, Ravel).

La musique de clavier subit la meme evolution elle acquiert un caractere de profonde individuality et de complete autonomie, et va jusqu'a rivaliser avec Torchestre tant par le dynamisme que par la multi;

plicite

496

des effets sonores (Debussy, Ravel)*

La

2.

JLes

Une

lie

Instruments.

Piano*

JLes

Interpreter et les Virtuoses.

reaction surtout sensible en France (Faure, Debussy, Ravel),

se fait jour centre le piano orchestral pour lequel les Russes (Scriabine,

Rachmaninow, Glazounow, Medtner) gardent une

predilection.

Le naturisme classique qui dicte des themes bien determines, est fermement maintenu par les Francais qui 1'enrichissent avec acquisitions modernes (G. Faure, V. d'Indy, E. Chabrier, Erik Satie). Par

vertu

la

de

rimpressionnisme

et

descriptif

piano devient vraiment un instrument magique.

Ce

incantatoire,

style innove

le

les plus

grandes finesses harmoniques (C. Debussy), une thematique plus courte mais tres personnelle et suggestive (Cl. Debussy, M. Ravel, premiere maniere), et pousse plus loin encore les raffinements et les audaces

harmoniques (A. Scriabine). L'oeuvre d'art s'alimente aux sources vives d'Indy,

du

folklore

(Vincent

Albeniz, D. de Severac, s'elevant a Puniversel, E. Granados,

I.

E. Grieg).

La forme cy clique produit des essais remarquables dans le cadre du e concerto avec orchestre (F. Busoni, V. d'Indy, Rachmaninow, 3 concerto), de la sonate cyclique (V. d'Indy) et de la sonate traditionnelle (P. Dukas, Glazounow) Des auteurs modernes renovent .

par la transformation G. et 1'amplification thematiques (G. Faure, Pierne, P. Dukas, M. Reger, A. Glazounow). La suite cyclique fournit encore un appoint nouveau la variation

et interessant (V. d'Indy).

Le poeme pianistique se perpetue, soit sans recherche descriptive sous le titre de sonate, a partir de la 4 e ), soit en emprunScriabine, (A. tant ses elements d'inspiration au pittoresque et au folklore (V. d'Indy, D. de Severac,

I.

Le nocturne

Albeniz). et la barcarolle

adoptent une forme plus developpee

(G. Faure).

D'un grand raffinement rythmique, vraie perfection '(G. Faure, A. Scriabine)

aigu du

descriptif et

de Tatmosphere

LES INSTRUMENTS. la sonorite

du

des etouffoirs.

En

la

petite piece

atteint a

une

en outre un sens

et reflete

(Cl. Debussy).

Steinway, Americain, arrive a amplifier

piano, au detriment peut-etre de Faction rapide et totale Son exemple est cependant suivi d'une maniere generale.

1882, le Hongrois P. von Janko invente

quadrangulaire a six

un

rangs de touches de dimensions

de forme Les touches

clavier

egales.

497

du premier rang de clavier se succedent par tons entiers a partir du do, celles du second a partir du do diese. Les troisieme et cinquieme claviers repetent le premier, les quatrieme et sixieme repetent le second. Malgre un succes notoire, cette invention fut abandonnee, la succession des notes s'averant anti-musicale et la sonorite defectueuse.

LES INTERPRETES ET LES VIRTUOSES. Eugene d'Albert, E. Risler, A. De Greef, E. Sauer, Raoul

Teresa Carreno, Pugno, Ferruccio

Busoni, Ignace Paderewski, Serge Rachmaninow, Joseph Hofmann, Karl Friedberg, puis Blanche Selva et Ricardo Vines, ces deux derniers ayant

rendu specialement service a la musique par leur repertoire etendu aux oeuvres modernes en premiere audition.

3. Gabriel Faure est peu connu hors de France et presque incormu hors des pays de langue frangaise, Ses compositions les plus repandues. en general, ne sont pas les plus profondes. Certaines ceuvres ont un

charme un peu par

contre

mais Fecriture en est toujours parfaite d'autres veritable poesie ou atteignent une grande une degagent facile,

;

profondeur depression (6 variations).

tJ

,

7e

,

9%

ll e et

Ce qui frappe dans Faure,

c'est

13 e Nocturnes, Theme et Femouvante dualite d'une

simple et belle et d'une harmonie riche et toujours caracteres sentie, qui cadrent a merveille aux oeuvres de grande intimite et de contemplation pure. L'un des precieux apanages de la musique

thematique a

est

la fois

assurement de pouvoir rendre Fetat contemplatif de Fame par des

moyens d'une

simplicite absolue, sans

cette musicalite

meme

aucun

de Toeuvre faureenne

effet

exterieur.

est-elle

Peut-etre

un obstacle a

sa

diffusion

dans Fensemble imposant des treizes nocturnes, lequel tient une place preponderate dans la production pianistique de Fepoque, que Gabriel Faure accede aux plus hauts sommets et nous livre le meilleur C'est

de lui-meme, evoluant par gradation de la grace tendre au lyrisme et au dramatique profonds, sans eclats inutiles. Du point de vue de la forme,

il

ampleur.

a donne

Certaines

au nocturne combinaisons

illustre

par Chopin une plus grande d'ailleurs bien a lui,

harmoniques,

paraissent assez frequentes, ce qui toutefois est loin de nuire a la veritable de son vocabulaire. Faure, en outre, a le rare merite de maintenir

richesse

une thematique absolument pure et d'un souffle ample et de resister aux seductions de Fimpressionnisme colore qui noie la ligne melodique, tout en usant d'un art contrapuntique superieur et d'une palette originale et dans ses dernieres oeuvres, decouvre de nouvelles ressour-

tres belle qui, ces,

498

de nouvelles

voies.

4. Claude Debussy est le createur de Fimpressionnisme integral dont Chabrier et Chausson, son grand ami, avaient deja marque telles oeuvres anterieures d'exemples tres nets. Ce fut a Chausson que Debussy dut de connaitre Moussorgski.

II

subit Tinfluence

du grand musicien

russe, no-

tamment dans sa palette harmonique. Ces constatations ne portent aucun prejudice a roriginalite profonde de Debussy, createur de cette atmosphere enveloppante qui prend le pas sur le descriptif et fait le charme indeniable de sa musique. Debussy recree encore une sorte de magie incantatoire qui renouvelle 1'expression musicale (Nuages pour orchestre, Terrasse des audiences au clair de lune, Nocturnes pour orchestre, etc). Son impressionnisme tres divers fait appel, dans Textreme douceur, aux sensations les plus raffinees et traduit dans certaines ceuvres de la derniere periode un caractere rythmique, parfois joyeux, mordant ou sarcastique (General Lavine eccentric, Senate pour piano et violoncelle) Une creation absolurnent originale est son ecriture pianistique qui atteint une telle perfection qu'il est impossible d'y modifier quoi que ce .

Loin de borner son vocabulaire a Temploi de neuviemes et de quintes augmentees, comme on Fa affirme si souvent, Debussy a etendu le champ des enchainernents harmoniques (Scriabine et Ravel iront plus soit.

loin encore), sans chercher a s'affranchir des regies

de

la

syntaxe succes-

sivement renouvelee surtout par Bach, Chopin, Wagner,

Liszt,

Mous-

sorgski, Frank et d'autres. Exceptionnellement, Debussy a pratique des formes ou des genres traditionnels (Toccata de piano, etc.), dans une langue musicale qui ressuscite d'anciens modes ou en cree de nouveaux (suivant en cela 1'exemple de Chausson). Son influence fut considerable

sur des compositeurs de differents pays.

Alexan Are Scriubine.

5.

Alexandre Scriabine a laisse une ceuvre pianistique considerable dont 1'expression tour a tour est directe et simple, dramatique ou piquante, une grande suavite ou bien un mysticisme' expressionniste caracterise. II a subi d'abord Tinfluence de Chopin, puis du Chopin evolue dont

de Liszt et de Wagner egalement evolue, veritable personnalite. une peu Sa thematique, generalement belle, exerce dans certaines de ses dernieres oeuvres une reelle fascination. De meme, sa palette hartnonique infiniment riche et personnelle va jusqu'aux extremes limites de la syn-

nous avons

parle, ensuite celle

tout en se forgeant peu a

dans Tatonalite pure d'ou toute direction tonale Scriabine pratique ici une sorte d'instabilite t* nale et

taxe, sans pourtant verser est absente.

En

fait,

parfois rythmique qui apporte

de nouvelles

realisations d'ecriture.

499

comme

de

les oeuvres

la

premiere maniere (Senate n

2) temoignent chez Chopin, de Fart d'unir Finspiration thematique a Farabesque

Deja

pianistique.

Son ecriture de grand piano a le defaut d'etre parfois trop orchesd'une realisation et, par suite de la masse sonore trop compacte, difficile dans les tempi rapides. Les memes reserves peuvent d'ailleurs etre faites pour certaines pages de Liszt, Balakirew ou Rachmaninow.

trale

Ses premieres oeuvres sont souvent dramatiques, passionnees (lere et 2 e Senate)

de

seconde periode respirent generalement Fope timisme, une joie vraie et lumineuse (5 Senate), tandis que celles de la derniere periode refletent une lutte toujours plus apre, entre des celles

;

la

e forces mysterieuses tres opposees (6 e 9 e et 10 Senates). Enfin, les ,

com-

positions parues au cours des trois dernieres annees, exclusivement consacrees au piano, revelent un expressionnisme d'une audace harmonique extreme mais justifiee.

Scriabine a ecrit quantite de Preludes, de courts poemes et de pieces qui portent des titres divers, et s'y affirme un maitre de la miniature. cette floraison instrumental, particulierement abondante, ou 1'invention creatrice deploie des ressources harmoniques nouvelles, nous voyons se manifester les aspects les plus significatifs de Tart de Scriabine

Dans

(notamment a

6,

de Top. 51).

partir

Vincent A*lndy et VEcole

L'ecole frangaise, tout a fait remarquable, groupe, en plus de Faure Debussy, Vincent d'Indy. Ses ceuvres d'une ecriture musicale parfaite apportent une note naturiste et folklorique. Ou bien, ce sont des comet

positions a la fois plus savantes et

moins

inspirees,

mais d'un esprit tou-

jours eleve. Ses Suites, dont les pieces constitutives sont reliees par

un

motif conducteur, acquierent une belle unite

Tableaux de voyage

s

et,

avec orchestre,

la

(Poeme des Montagnes, Symphonie sur un Chant

montagnard).

Emmanuel personnels,

Chabrier, infiniment musicien, et peut-etre

meme

Tun des plus ma-

lorsqu'il se laisse emporter par sa verve populaire,

souvent une sensibilite exquise dans des ceuvres d'un impressionnisme deja evolue (Sous bois etc.). nifeste

Paul Dukas, dont Tecriture

est

moins savante que

de d'Indy, de Debussy,

celle

reste fidele a la tradition. Albert Roussel, sous 1'emprise

fournit un effort continuel pour y echapper. Erik Satie, personnalite indiscutable et irreductible, resiste a toutes les seductions harmoniques et orchestrales, tout en maintenant une thematique originale, Retenons

encore Deodat de Severac, beau folkloriste Catalan (Catalogne fran^ai-

500

se)

Charles

;

Bordes

;

Guy Ropartz

;

Maurice

Emmanuel

;

Florent

Schmitt, a la fois romantique et moderniste Ernest Chausson, precurseur de 1'impressionnisme Gabriel Pierne qui s'eleve progressivement de la ;

;

de ses premieres oeuvres a des realisations interessantes kowski et Louis Aubert facilite

;

Wit-

7 Apres Scriabine, Fecole russe nous montre Serge Rachmaninow, grand virtuose, ecrivant des oeuvres qui deviennent rapidement popue laires, dans la bonne acception du mot. Son style s'eleve dans le 3 Concerto et son ecriture pianistique jusqu'alors un peu massive se clarifie au detriment toutefois de Finspiration veritable. Le developpement thernatique (Durchfuhrung) se relache parfois dans les ceuvres importantes,

mais 1'auteur rachete ce defaut par certaines sont de parfaites reussites.

la qualite

de ses petites pieces dont

L'ceuvre pianistique de Tchaikowski est fort inegale, toute reserve

mise a part pour son Concerto, fameux par sa popularite. On trouve de beaux accents dans les oeuvres de climat legendaire de Nicolas Medtner, jusqu'a 1'opus 25. Signalons aussi

Rimsky-Korzakow

et

son interessant

Concerto, Alexandre Glazounow qui, personnel au debut, s'academise enS. Liapounow, dont les Etudes sont des imitations simplifiees suite ;

de

celles

de Liszt

;

A. Liadow

;

Arenski, chercheur de rythmes rares.

Ecle$

8.

L'ecole espagnole a pour chef inconteste Isaac Albeniz. II allie a veine feconde du folklore, une palette harmonique admirable, tour une a tour tres coloree et tres fine. Certaines de ses ceuvres s'elevent a

Tuniversel (La Vega, Almeria, Fete-Dieu a Seville).

Le Norvegien Edward Grieg est une figure marquante de Tecole scandinave. Bon nombre de ses pieces, ouvragees avec un art delicat, sont de petits chefs-d'oeuvre du folklore norvegien. Grieg a reussi a faire passer ce souffle populaire dans des oeuvres importantes. Distinguons a sa suite, Sibelius, a 1'etrange individualite, et S. Palmgren, tous deux Finlandais, et le Norvegien Ch. Sinding.

a produit Ferruccio Busoni, epris de grandeur, dont Tecriture de piano est parfaite et monumentale (Concerto, Fantasia contraipuntistica). II evolue d'un style traditionnel mais chatie, vers un L'ecole

italienne

modernisme plus pousse

;

il

pratique aussi le style polyphonique avec

maitrise. Vient ensuite G. Sgambatti, eleve

de

Liszt.

501

Max

Reger

est le chef

une ecriture savante

de Fecole allemande de

clavier.

montre

II

dans ses Variations et ses morceaux

et interessante

polyphoniques et manifeste des dons d'esprit caustique dans de petites pieces. Mentionnons R. Strauss, personnel des ses premieres oeuvres. L'ecole beige est represented dans son expression wallonne par

Joseph Jongen, a

du

le frere

Ysaye,

belle facture pianistique

la

De

;

Theo.

Frangois Rasse dans son expression Boeck, personnalite issue de la lignee breu-

celebre violoniste

flarnande par Auguste

Carl Smulders

:

;

;

ghelienne, Paul Gilson, qui a de la poesie, Lodewijk Mortelmans, Joseph

Ryelandt, eleve de d'Indy.

Parmi il

compositeurs de

les

faut retenir les

noms

1'ecole anglaise surgissant

de Fobscurite,

interessants de Delius, Cyrill Scott, debussyste

premiere heure John Ireland, pittoresque, et Edward Americain assez folklorique.

de

la

;

Nous grois

E.

distinguerons encore

Moor

et

les

Tcheques Dvorak

Dohnanyi, a Tecriture pianistique,

folkloriste, et

Scharwenka,

:

Mac

Dowell,

et Suk, les les

Hon-

Polonais X.

Ignace Paderewski, grand virtuose.

QSuvres pour Pimmo*

9.

Albemu; Pianiste prodige, eleve de et

II

B

-f-

Gevaert

ALMERIA Un

;

1909). (En Catalogne 1860 Marmontel puis, au Conservatoire de Bruxelles, de Brassin

a Paris de Vincent d'Indy et de Paul Dukas. Folkloriste universel.

(Ville de 1'Espagne

du Sud). Piece dediee a Blanche

des plus beaux morceaux folkloriques

comme

Selva.

inspiration et richesse

harmonique. Des appoggiatures, en meme temps que les notes reelles, surtout a la seconde mineure, sont employees ici de fagon magistrale. Ce procede est repris par nos contemporains Ravel, Strawinsky et Prokofiew.

Donner beaucoup de sonorite a II

B

-f

ALBAICIN (EL) la

accompagnements de

certains

guitare.

(Quartier gitane de Grenade). Belle expression

de

melancolie gitane avec des ressauts de vivacite et des emportements

passionnes.

+ASTURIAS. II b + AZULEJOS. Ill b CORDOBA. n b ERITANA. Ill B EVOCATION. De Illb

forme

lied ternaire

;

comme

sortant des

brumes du

passe, avec des tendresses infinies. Belles harmonies. II

B + FETE-DIEU A SEVILLE. Poeme

a trois themes, qui va plus loin que D'abord exposition de deux themes A, celui de la marche (au debut) et B, une sorte de litanie, admirablement amplifie (aux six

le folklore.

502

:

dieses)

A

Plus loin

.

B

et

alternent avec beaucoup de variete

A, de

;

plus en plus dechaine, aboutit brusquement a cette admirable coda, avec

theme C (a

Andante

l'

),

qui semble evoquer

Nous

crepusculaire d'une intense poesie.

un paysage desert

et

de prendre cette des blanches en passage doppio moviconseillons

melopee plutot adagio puis le niento mais extremement calme, ce qui cree un meilleur equilibre ,

,

rythmique.

IBERIA. Douze suivants

:

Cahier

Cahier

II

II

II b

I

JEREZ. + LAVAPIES

,

Puerto (El)

,

Almeria

Polo (El)

,

Malaga

,

Evocation

:

Triana

:

Albaicin (El) Jerez

nouvelles impressions en quatre cahiers. Voir aux titres

,

Lavapies

,

,

Fete-Dieu a Seville

Rondena

Cahier

.

Cahier III

.

IV

Eritana

:

.

:

,

.

(quartier populaire de Madrid). Belle piece,

extremement

sonore, d'une ecriture tres chargee, avec des sauts et des passages de

mains, 1'une sur

1'autre,

qui appellent une reforme des dimensions du

clavier actuel, reforme a laquelle nous nous parfois arranger 1'ecriture II

in II

B #

MALAGA. MALAGUENA. NAVARRA. Sur

pour rendre

deux themes,

sommes

attache. II

faut

la sonorite plus facile.

1'un plus

joyeux que Fautre. Tres sonore

et rutilant. Ecriture chargee. II b

III

B #

POLO (EL). Doux et sanglottant. PUERTO (EL) (Place principale

de Madrid tres animee). Tres beau

tableau, d'une belle ecriture, moins chargee que d'habitude et peut-etre

d'un rendement sonore plus direct. Des truculences alternent avec des finesses exquises. L'admirable II

III

b

II

coda symbolise

Se repete un peu

B + SEGUEDILLAS. Tres

la nuit,

apportant

calme.

le

trop.

populaire.

Danse andalouse vive en

trois

temps.

SEVILLA.

Ill

Ill

RONDENA.

b

TORRE BERMEJA.

Charmant

et simple.

B ^ TRIANA

(Quartier populaire de Seville). Cette piece est mieux equilibree que d'autres au point de vue ecriture, celle-ci etant cependant dense, mais directement sonore. Deux themes sont exposes A, de grace :

rythmique (au debut) et B (a la double barre) melodique et plein de charme, admirablement amplifie. Plus loin, apres un court intermede, le

theme

B

est repris

avec un grand lyrisme. La coda rappelle

le

rythme

de A. II

B *

VEGA

(LA)

(La campagne de

Poeme

Grenade).

important,

d'une

grande beaute musicale et depassant le folklore pour s'elever a 1'univerLa piece compte trois themes admirables A (au debut) melanco-

sei

:

et

C

(page

13,

B

(page 8, premiere ligne) melodique et bien amplifie, premiere ligne) encore plus melodique, dans un sentiment

lique et coulant,

503

eleve avec des harmonies et sion sur le

comme un

theme B, qui

un contrepoint admirables. Voici une Par contraste

s'exalte a Textreme.

C

diver-

exprime

regret infini et clot ainsi cette admirable piece.

ZORTZICO. Danse basque a cinq temps avec le rythme particular une croche, une croche pointee, une double croche, une croche poin.ee et une double croche.

Ill b

:

Franco Altano (Pres de Naples 1878). Etudia a Naples et a Leipzig.

m

NOSTALGIE.

Antoine

Aremsky

S.

(Novgorod 1861

1906).

Eleve de Rimsky-Korsakow, Compositeur instrumental. Ill

BASSO OSTINATO.

b

HI b +

LOGAEDES

et

Passacaille interessante.

PEONS.

Pieces sur des rythmes grecs.

Louis Anbert (En He

et Vilaine 1877).

Eleve de Faure.

H

FANTAISIE

b

avec orchestre, op. 8 (1908).

HOMMAGE A FAURE

HI b

Un

joli

theme

B

caressant.

(301, Octobre 1922). Sur les lettres

du nom,

Belles harmonies.

Leon BoellmaitM (Alsacfe

1862

1897).

Organiste. Eleve de Pecolq Niedermeyer. Ill

b

+

RONDE FRANQAISE

(75).

Du

caractere.

Charles Bordes (En Touraine 1863 Eleve de Cesar Franck. Folkloriste. Fonde la

dlndy

et Guilmant,

pour ranimer

1909).

Schola Cantorum

avec Vincent

les traditions tres anciennes.

FANTAISIES RYTHMIQUES.

I

nib

+N

mB

N

2 (utds). Sur rythme 8 (3-2-3). Imprevu charmant repris ce rythme dans la premiere partie de son trio. 3 (la b).

Exquis.

Harmonies

chromatiques

decelant

M. Ravel

bien

franckiste.

m I

b

+N

4

(si). Joli

rythme en 15/8 (cinq temps),

+ RHAPSODIE BASQUE 504

avec orchestre.

le

centre en 7/8.

a

1'ecole

Brevillc

tie (Bar

le

Due 1861

1949).

Eleve de Cesar Franck.

Compose de Ill

b

la

musique de scene pour

IMPROMPTU ET CHORAL monies

et joli

le theatre

(202). Simple mais expressif. Jolies har-

contrepoint

B

Ferrtieein

(Empoli, pres de Florence 1866

Grand

pianiste de

renommee

I

Aa *

mouvement

CONCERTINO avec orchestre. CONCERTO avec orchestre et chceur taisie cyclique.

La

1924).

universelle et compositeur remarquable.

Publiciste, initiateur d'un

II

de Maeterlinck.

rnoderniste,

final, op.

39 (1906). Grande fan-

partie d'orchestre est admirablement reduite

au piano

par son disciple Egon Petri.

CEuvre monumentale de valeur, en forme demesuree de grande fantaisie cyclique, contenant des beautes de premier ordre, avec des amplifications thematiques splendides et inspirees, une belle ecriture orchestrale et

une ecriture pianistique incomparable. C'est du grand piano,

sans verser dans 1'orchestral avec une technique tres poussee et tres variee et des reussites

de sonorite.

II

y a quelques longueurs

car

il

veut

trop dire,

B

A

Do

-&L

DD

doT^e

do

D(3-'PARTiE-

I cM

5K\05o) :

JJr

I

-

/

-

Prologo e Introito. Cette partie a deux beaux themes

:

A

solen-

e nel (expose par Torchestre, au debut) et B, sorte de choral (5 mesure

du n 5) qui revient en douceur (13 e mesure du n du piano au n 5. La seconde rnoitie, a partir du n

8),

Entree grandiose

11, contient

quelques

longueurs. II

-

Pezzo giocoso. Partie

originale,

bien decoupee, populaire et

505

e fantasque a la fois. Eclat joyeux du theme A (9 mesure du n 18), joli motif rapide (au n 21), theme B, chant napolitain (Tarentelle de Liszt) donne ici de fagon originate (10 e mes. du n 22), transformation du the-

me A

de facon tres curieuse et fantasque (22 e mes. du n 26) et spectrale

(au n 30) pour clore cette belle

partie.

Ill Pezzo serioso. La partie la plus inspiree, qui atteint, par moments, une veritable grandeur expressive, mais avec des longueurs et des -

Theme A

mesure) recitando, puis dramatico, mae gnifique d'expression, avec de belles harmonies theme B solennel (14

redites inutiles.

(3

e

;

mesure du n 33), theme Bbis, imperieux et caracteristique (22 mes. du n 33). Sur un rythme puissant (Altera pars, 8 e mes. du n 37), qui revient dans les parties suivantes, s'etablit le theme C, plein de grandeur e (10 mes. du n 37). Plus loin, long et beau developpement dans un crescendo puissant et irresistible. Expression poignante a T Ultima pars e e (14 mes. du n 49) puis apaisee (7 mes. du n 50). ,

IV

-

All' italiana. Tarentelle d'une gaite' fantasque.

mes. avant

le

n 53)

mais transforme.

II

ractere melodique.

n'est autre

est fort

que

le

theme

B

de

la

Le theme deuxieme

A

(11

partie,

developpe et presente egalement avec un ca-

Le theme B

est

rythmique que le theme

et volontaire

(n 59) (la stretta), de plus en plus endiable. La partie se termine assez brusquement par le motif rythmique qui accompagne le theme C de la troisieme partie.

C

est tres populaire (n

69) ainsi

;

D

.

V Cantico (avec choeurs). Cette partie, un hymne a la divinite, sur des paroles d'Oehlenschlaeger, est d'une grande elevation. Ici le -

accompagne devotement et avec humilite. Cette parsur des themes puises aux autres parties, mais transfi-

virtuose se tait et tie est construite

gures dans un sentiment pur et eleve. A, contemplatif (mes. 3), est le theme C de la troisieme partie B, serein (entree du choeur), est le ;

theme B de la premiere partie C, angoisse (5 mes. avant le n 92), est le theme Bbis de la troisieme partie. L'oeuvre se termine par des rappels de motifs appartenant aux themes A de la troisieme partie (2 mes. avant le n 94), C de la troisieme partie (5 e mes. du n 94), B de la deuxieme partie (a indication Un poco largamente ) et A de la pre;

miere partie (3 e mes. de T

Allegro con fuoco

).

Nous nous permettons de suggerer des coupures

destinees a alleger

a supprimer les longueurs et les redites inutiles, qui empechent probablement Fexecution de cette oeuvre remarquable. les differentes parties,

Coupures e

:

de

27 de Teditiqn pour deux pianos, 2 e ligne, 2 e mes., re re e p. 29, l ligne, l mes., au 3 temps de la page 56,

la p.

apres le 2 temps, a la 1, 2 a la page 56, 4, 4.

Faire repartir

506

un grand diminuendo a partir de a la 7 mesure du n 41. piano

;

la

4 e mesure du n 41, pour

Coupures 1,

ELEGIES *

II b

:

de

6 a la page 156,

la

page 126,

5 a la page 127,

1,

de

2, 1 et

la

page 152,

2, 1.

(1908) (22). une partie de son grand concerto, d'expression variee,

Airitalia. D'apres

Belle ecriture.

Meine Seele bangt Expressif avec de belles harmonies. B # Turandofs Frauengemach. Spirituel. Ecriture d'une extreme

Ill a

II

# Die Nachtlichen. Belle

Ill b I

Aa

-f

FANTASIA CONTRAPUNTISTICA quart environ de

la fantasia est la

de

J. S,

la

de

Fugue

reproduction de

Bach avec quelques

a deux pianos.

la version

la

XV de

fugue

Un Art

l'

legeres modifications et ajoutes,

etant composition originale de Busoni. L'ensemble est probable-

le reste

ment

(22). (Euvre tres impor-

(1910)

mieux adoptee pianistiquement dans

tante,

legerete.

Climat fantasque.

ecriture.

grande ceuvre polyphonique de ce genre depuis J. S. Bach. Preludio corale (theme A) qui renferme de

la plus

Elle debute par un

A

veritables beautes. (p. 4,

getti

avec de belles et interessantes harmonies (modernes pour A tre sogla Fugue I a la Fugue III, jusqu'a 1'indication

1)

1,

I'epoque).

De

Busoni reproduit

,

Art de

la

B,

Fugue

G

de Bach

A

expose soit fragmentairement, soit en entier

est

I

le

texte de J. S. Bach. (Voir 1'analyse a Bach,

Fugue Fugue XV). Le theme E de Bach est ici le theme F de Bach est ici le theme C, Fugue II ,

;

;

est ici le

theme D, Fugue

A

Findication

le

theme

le

theme

III.

tre soggetti

de

la

C

et

grande triple fugue sur les themes B,

fugue

D

III,

Busoni realise

simultanes (que

Bach

la

n'a

pas realise), d'un travail polyphone serre et magnifique avec de belles harmonies chromatiques. Suivent un intermezzo sur D la variation I :

sur ,

B

inverse (avec

un CS),

D

accompagne d'un contrepoint en

D

simultanes et modifies

;

;

et

C

la belle

Art de

d'abord

le

La la Fugue theme E sous divers

D

E, qui est

debut

est ensuite reexpose,

(motif

IV de

la ll

e

et

B

accompagne l' Art de

fugue de

cas sur les quatre notes

D

theme

le

du theme

D

et

A, de

initial

vehemente, presente

aspects, puis, plus loin C,

tanes puis developpes avec de belles harmonies

C

inverse et a Fendroit,

fugue IV, d'une allure

.

transformed

la variation III sur B,

;

cadenza sur :

D

la variation II sur

triolets

accole plus loin a un nouveau theme l'

;

D

et

E

simul-

A

Corale

le

;

du

a 1'extreme basse par un motif I la

et fort

Fugue

)

developpe

base dans ici.

les

deux

Des rappels de

terminent d'une fagon grandiose cette ceuvre dont

la partie ori-

ginale de Busoni est d'une magnifique facture.

n-a +

FANTAISIE INDIENNE

avec orchestre, op. 44 (1914) (105).

PRELUDE ET ETUDE EN ARPEGES II b

# Etude. Elle

est pianistiquement d'un

(1923) (105).

grand interet

et contient

des beautes

sonores originales.

n

b

SONATINA AD USUM INFANTIS

(1915).

507

SONATINA IN DIEM NATIVITATIS CHRISTI

tta

modernisme,

original,

(1917). D'un beau

avec un melange de mysticisme et de naivete

populaire.

Eb + SONATINA SECONDA harmonies

(1910). Improvisation tres curieuse avec des du fantasque au nebuleux. Dans 1'ecriture,

fort interessantes,

chaque note porte son accident

* VARIATIONS

I

ET FUGUE SUR UN PRELUDE DE CHOPIN,

op. 22

(1884).

Emmanuel (Pres de

Puy de Dome 1841

Compositeur remarquable II

BOURREE FANTASQUE

B *

FEUILLET D'ALBUM. PIECES PITTORESQUES

II

B B

[II

b

+

Tourbillon. Tres verveux.

III

B

-f

Sotts-bois.

II

(1885).

De

la

dans sa sphere.

verve et

meme

de

la truculen-

Belle ecriture avec beaucoup de notes repetees.

ce.

II b

1894).

et forte personnalite

'

(1881).

Paysage. Details savoureux et originaux au centre de 1'ceuvre. Melancotie. Finesse expressive avec le chant simultanement en haut et a

Charmantes

la basse.

Une

imitations.

petite merveille d'originalite,

de naturisme,

meme

d'im-

pressionnisme, et quelle poesie... CII

B

-f

Mauresque. Orientale, a

la

Chabrier quand-meme. Ecriture pianistique

fine et fouillee.

mB

-f

theme

le

HI b

Danse

mb

Naturisme tout simple mais direct Delicieuse opposition entre

Idytte.

lie et

1'accompagnement staccato.

villageoise.

En

delicieux majeur.

Improvisation.

HI b

m

Menuet pompeux. Le majeur est charmant b * Scherzo-Valse. Avec un exquis episode en Si b.

Eraest Chaii8soii (Paris 1855

1899),

Eleve de Massenet et de C. Franck. Compositeur instrumental de valeur.

HI

PAYSAGE.

b

H

Interessant parce que pre-debussyste.

QUELQUES DANSES. le

rythme de

la vieille

Dans

celle-ci, le

premier,

il

essaye de combiner

danse avec une ecriture et des harmonies modernes

appropriees, suivi en cela par Cl. Debussy, Ravel et d'autres.

b

Dedicace.

a

Sarabande. D'un sentiment touchant.

B

4 Pavane. D'un sentiment tres delicat et d'une ecriture extremement

De B *

jolis

Forlane.

508

rythmes au

Beau

fine.

centre.

caractere.

Les deux mains jouent

les

memes

notes dans

une grande partie de cette piece. I/episode central, avec ses jolies harmonies en flou, toutes impressionnistes, fait presager Debussy. Coda eclatante. Belle ecriture.

De (Pres de

Termonde 1865

1937).

Compositeur lyrique et instrumental de valeur.

B # CAPRICCIO (206). Spirituel et leger. B * MAZURKA N 2 (fads). Expressive. II b + SCHERZO N 1 (la). Dedie a Emile Bosquet. II b + SCHERZO N 2 (Mi) (206). Varier les tempi. lib + TOCCATA.

II II

Claude Debussy (Pres de Paris 1862

Le grand maitre de 1'impressionnisme

ARABESQUE (PREMIERE)

II b

lib + ARABESQUE II

(1888). Populaire. D'un charme elegant

(DEUXIEME)

(1888). Spirituelle. Ballade slave

BALLADE (1890). Appelee d'abord A tranquille, berceur et B plus agite.

b

1918). orchestral et pianistique.

Quelques

.

Sur deux themes

:

details revelent deja la

personnalite future.

BERCEUSE HEROIQUE

II a

,

Atmosphere lugubre, avec beaux effets de trompette en douceur apparition inattendue de la Brabangonne.

chees.

.

et

CAHIER D'ESQtflSSES (D'UN)

II a

II

er dans les tran(1914). Dediee a Albert I

CORNER

B + CHILDREN'S

(1904). Belles harmonies. (1908). Suite exquise inspiree par 1'enfance.

Doctor Gradtts ad Parnassum. Ecrit par un dementi artiste. Jimbo's Lullaby. Jouer lourd mais simple et en deux temps. Serenade for the doll. Adorable, tour tour leger et expressif.

The snow *

is

dancing.

Une

feerie.

Employer un portato extremement

The little

shepherd.

Un berger a

la

Golliwog's cake walk. Ancetre du ment avec son rythme mecanise. II

CLAIR DE LUNE

B

lib *

(2

serie).

DANSE

B

(Voir a

Watteau. jazz, le

Suite

cake-walk est stylise parfaite-

Bergamasque

CLOCHES A TRAVERS LES FEUILLES C

II

leger

qui fera image.

Preponderance de

).

(1907),

des

Images

la recherche sonore.

(1890). D'abord appelee

Tarentelle styrienne

En forme

.

rondo, avec tres'joli jeu de rythmes qu'il faut bien accuser.

ESTAMPES. sous la pluie II

b

-f

Voir a

Pagodes

,

Soiree

dans Grenade

ET LA LUNE DESCEND SUR LE TEMPLE QUI FUT Images

(2

,

Jardins

.

e

serie).

Recherche de belles et

(1907), des

fines sonorites pianistiques.

509

ETUDES (DOUZE) comme

les pianist es

Contiennent

(1915). ils

le

merit ent

quelquefois tres ingenieux

Pas toujours

.

Deux

:

les mille

manieres de trailer tres

amusant, mais

appreciations de Pauteur lui-meme.

Cette ceuvre qui n'occupe pas encore dans la litterature pianistique la place a laquelle elle a droit, propose des problemes nouveaux de tech-

ou perle nique et de sonorite, non seulement pour le jeu percutant mais surtout pour le legatissimo, par opposition au jeu de la plupart

,

des grands virtuoses dont la secheresse exasperait Debussy. cutant perle est apparent dans les

nos

les

Etudes n os

1-6-7-9, le

2 et 12 et les jeux subtils sonores dans les

nos

8,

Le jeu

per-

legatissimo dans 10, 11, ces trois

derniers etant des pieces d'interpretation, dans lesquelles Pauteur s'aban-

donne a des

effets sonores

grandes que dans

nouveaux, a une liberte et une fantaisie plus

les pieces

avec

titre.

Quant a 1'absence de doigtes, nous aurait

Debussy

pu nous donner

les

le regrettons,

siens,

car tout au

en laissant

la

moms

latitude.

Ils

peuvent differer certainement selon les mains, mais dans la plupart des cas, il y en a qui sont preferables, pour des raisons precises, accents,

economie de mouvements, emploi de doigts naturellement

ETUDE N

forts, etc.

Ill

B *

Ill

dans son martellement, depassant de loin Monsieur Czerny. b * ETUDE 2, TIERCES. Etude de grand legato murmurant. Corriger une faute page 8, ligne 3, mes. 2, 3 e temps a gauche do becarre au lieu

1,

CINQ DOIGTS. Sur

motifs repetes, spirituelle, typique

N

:

du bemol. Ill

b

+

Ill

b

*

ETUDE N

3,

QUARTES.

Recherche de

jolies

combinaisons harmoni-

ques a Faide de quartes.

in B *

ETUDE N

4,

Petude n

mais plus spontanees.

3,

ETUDE N

SIXTES.

Liees et detachees.

OCTAVES.

5,

Ardente

et

Meme

recherches que pour

audacieuse avec sa belle ecriture

d'octaves liees et detachees. Ill

b

*

ETUDE N concernant

6,

le

HUIT DOIGTS.

La seule remarque on peut bien employer les deux mains glissant instantanement

Grande

doigte nous parait discutable

deux pouces presque partout,

les

legerete. :

pour se faire place. Ill b

#

ETUDE N

7,

DEGRES CHROMATIQUES.

sur cette difficulte, depasse celles de

Chopin

La plus achevee des etudes et

de Saint-Saens. Legerete

extreme. Ill

B *

ETUDE N

8,

AGREMENTS.

cale et d'un pianisme

nous preferons que

Admirable morceau d'une variete

les

Ill b

*

precedent.

ETUDE N

9,

sur ce sujet.

Grande invention

510

le temps avec 1'accent mieux des valeurs rapides qui

agrements soient joues sur

sur leur premiere note, ce qui les separe les

rnusi-

egalement admirables. Contrairement a Findication,

NOTES REPETEES.

Aussi 1'une des meilleures etudes

et legerete.

Ill

ETUDE N

A

10,

SONORITES OPPOSEES. Un

reve sonore et une incan-

tation magique, propre a 1'auteur. Bien observer a la septieme les

memes

sons donnes par les deux mains, la nuance restant douce, mais

profonde. Get effet a deja ete employe par Liszt

la sonorite etant plus

dans

mesure

la transcription

de

la

Symphonie Fantastique de

Berlioz.

Harmonies

merveilleuses. Ill

B* ETUDE N charme

ARPEGES COMPOSES.

11,

et d'esprit.

On

Encore une merveille de

peut diviser autrement

les

arpeges entre

les

deux

mains. Ill

b

*

ETUDE N

12,

ACCORDS.

aussi dans son genre, technique

Unique

souple des accords jetes d'une octave a

1'autre.

AVEC ORCHESTRE

Ib +FANTAISIE

(1888). Sur un plan cyclique, en trois parties, la seconde, lente, s'enchainant a la troisieme (Allegro molto). Debussy admirait alors Vincent d'Indy et la Schola et subit ici son

une personnalite, mais avec une ecriture

influence, tout en conservant

un peu lourde. L'ceuvre ne manque pas d'inspiration, et le piano s'incorpore intimement a Torchestre sans confusion. Le travail thematique est serre. Le theme initial de la premiere partie reparait dans les seconde et troisieme parties.

nib II a

HOMMAGE A HAYDN

(1909). Piece expressive sur norn representant des notes de musique.

HOMMAGE

du

lettres

RAMEAU

A Images (1905), des (Premiere serie). Piece d'une haute tenue rnusicale, un peu orchestrale cependant. IMAGES. Deux receuils Hommage a Rameau les

II

les

Et

,

la

(1905

Mouvement

,

lune descend sur

B # ISLE JOYEUSE (L )

le

Cloches a travers

,

temple qui

Poeme

J

Reflets dans 1'eau

a:

et 1907). Voir

fut

,

,

les feuil-

Poissons d'or

.

un (1904). e motif introductif (I) qui revient, un theme A a trois volets II (a la 7 e mesure), III (a la 21 mesure) et IV (au 3/8), et un beau theme insinuant tres

colore et vivant avec :

B

B

Un peu

(au mouvement

A

theme

cede

revient triomphant et joyeux (au

A

la 9

que dans

e

les

mesure, a

memes

),

expose dans le meme ton que le serre des motifs de A, le theme

un developpement

(La). Apres

main

la

mouvement

droite, le

passages a la 15

sol

et 16

e

Un peu

cede

).

doit etre becarre, ainsi

mesure. (Oubli de la lere

edition).

IIIB *

JARDINS SOUS LA PLUIE laire.

mode II

B *

Estampes (1903) des theme B dans avec un joli Simplement descriptif original d'Ut diese.

MASQUES

(1904).

Un

Devenu popuun

des rares morceaux percutants de Fauteur. Pitto-

(au debut) tres rythmique, B (aux sept (aux six bemols) mysterieux. L'ensemble est dieses) melodique du theme A. obsedant le rythme enveloppe par MAZURKA (1880). Composee a 1'age de dix-huit ans. Influence de resque avec trois themes et

III

.

la tonalite et

:

A

C

Grieg.

511

B #

MOUVEMENT

Ill

b

etude en Ut Deveioppement admirable en tons eloignes pour revenii sagement en Ut avec une coda sur tons entiers. NOCTURNE (v. 1890). Influence de G. Faure.

Ill

B * PAGODES (1903)

Ill

(1905), des

(premiere serie). Debut de belle

Images

des

inspire par le Ganielang javanais Estampes (de 1'Exposition de Paris en 1900), et construit presque entierement sui la gamme pentaphone. Grande beaute sonore.

PIANO (POUR LE)

I

b

,

(1901). Suite de trois pieces,

# Prelude. Tres rythme,

tres classique

de forme, avec harmonies modernes.

a

essai de ressusciter Sarabande. Expressive et d'une certaine ampleur avec de belles harmonies modernes. une danse ancienne

B $

Toccata. Magnifique moto perpetuo sur deux themes

A d'un beau

rythme mesure des quatre becarres), admirable par son exposition dans des tonalites nouvelles (Fa avec Mi b et Ut avec un Si b) et sur et

B

(a la 4

:

e

des degres differents. Deveioppement spirituel de A, puis reexposition

de

A

(aux sept dieses)

et

de

B

e (a la 18 mesure avant la fin), celle-ci

etonnante.

PLUS QUE LENTE (LA)

Ill b

(1910). Valse composee expressement pour

Tatmosphere mondaine.

IHB#POISSONS D'OR

e

Images serie). Admirablement (2 son et a fait dans tout original pittoresque. Le mouvement pianistique metronomique indique nous etonne, Tauteur etant ennemi des vitesses exagerees de la plupart des virtuoses. Les // doivent etre interpret es (1907), des

en clarte sonore plutot qu'en grosseur sonore. A la seconde armure des bemols executer tous les sol fa (triples croches) a droite et les

trois

(triples croches)

PRELUDES

a gauche, ce qui donne plus d'eclat au theme.

(1910 et 1913). (Euvre importante composee de pieces du Second Livre soient plus

courtes pour la plupart, quoique celles

developpees. Des paysages alternent avec des portraits dont certains a Temporte-piece. Us ne sont pas tous d'egale valeur, mais

il

y a des

absolument completes, dans lesquelles Tecriture pianistique est renovee et 1'instrument rendu capable des plus subtiles finesses sonores. reussites

PREMIER LIVRE Ill

A

Ill b

Danseuses de Delphes. Grandeur

#

Voiles,

(1910).

et grace antiques

Tableau evocateur du balancement des

en une courte page.

voiles sur Teau, avec

un

grand coup de vent a un certain moment. Presque entierement construit sur la quinte augmentee (atonal) comme dans la scene du souterrain

de

HI

b

Ill b

Pelleas

* Le vent dans

.

Doigter

la plaine.

3^1 a sur 4

les tierces rapides.

Le vent court

Les sons et les parfums tournent dans Recherche sonore.

512

et souffle par a-coups. 1'air

du

soir.

D'apres Baudelaire.

Ill

B *

Ill

A

Ill

a

Co/lines d'Anacapri. Sonneries joyeuses des eglises italiennes et luminosite

extraordinaire avec le climat populaire de la Campanie.

Des pas * Ce

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