BOSQUET, Émile • La musique de clavier et par extension de luth (1953)
February 22, 2017 | Author: Gérard Reyne | Category: N/A
Short Description
Étude généraliste de la musique de clavier et de luth, des origines aux années 1950, qui res...
Description
EMILE BOSQUET PROFESSEUR HONORAIRE AU CONSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES
ET PAR EXTENSION DE LUTH
MANUEL ENCYCLOPEDIQUE HISTORIQUE ET PRATIQUE
AMIS
m M MUS1QUE
EMILE BOSQUET
PROFESSEUR HONORAIRE AU CONSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES MEMBRE DE LA LIBRE ACADEMIE DE BELGIQUE
LA MUSIQUE DE CLAVIER ET PAR EXTENSION DE LUTH
MANUEL ENCYCLOPEDIQUE HISTORIQUE ET PRATIQUE
Depositcdre
LES
:
AMIS DE LA MUSIQUE 58,
rue Dautzenberg, Bruxelles
Copyright by Emile Bosquet 1953 (Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation reserves pour tous pays)
Je tiens a exprimer id a
ma
gratitude
MADAME YVONNE BASTIN pour
sa collaboration a la redaction et a la
mise au point d'importantes parties du present ouvrage.
Emile Bosquet.
PORTRAIT INEDIT DE (1885)
F:
LISZT
PREFACE L'immense litterature du piano n'est pas assez connue dans son Les programmes de concert comportent generalement les
ensemble.
memes
ceuvres a effet et a succes.
Les musiciens professionnels ou amateurs n'ont pas toujours a leur portee les renseignements necessaires concernant les auteurs peu connus ou ignores et les compositions oubliees des grands maitres. Toutes ces raisons nous ont
a publier le present ouvrage encyclopedique, dont plan general est base sur la chronologic stricte. II est le fruit de longues annees de recherches et d'etudes et pourra servir de guide a tous ceux qui ont le souci d'approfondir chacune des questions incite
le
traitees. II
ne
s'agit
cependant nullement d'un edifice d'erudition pure,
mais bien d'un guide pratique traitant principalement des ceuvres.
Ce manuel comprend
toute la litterature
du
clavier (clavecin, clavi-
corde, piano) et par extension, la litterature d'orgue ancien ainsi que celle
XV
6 XVI 6 et importance parfois dominante aux XVII 6 siecles, etait progressiste son ecriture instrumentale, plus degagee de la transposition rigoureuse de Fecriture vocale, telle qu'on la pratiquait
de
luth. Celle-ci, d'une
,
;
au
clavecin, est d'ailleurs susceptible d'etre transposed
au
clavier.
premier a inspirer de nouvelles formes, des nouveautes multiples du langage musical, et cela jusqu'a nos Plus tard
le clavier est
souvent
le
jours.
La periode de
transition actuelle nous
juger de la production anterieure a 1910 publiees depuis cette date, nous nous
;
donne
le recul suffisant
pour a Tegard des ceuvres
toutefois,
sommes
efforces
de
faire
preuve
d'une comprehension aussi objective que possible.
Les editions pratiques signalent parfois un grand nombre d'ceuvres n'ayant qu'un interet documentaire ou instrumental il serait a souhaiter ;
compositions viables y soient mentionnees. D'autre part, il existe des publications que Ton ne trouve que dans
que seules
les
grandes bibliotheques, ou Ton peut les consulter et en prendre copie, ce que nous avons fait a Foccasion. Certains ouvrages didactiques, parus il y a plus de trente ans, donnent la nomenclature des ceuvres pour clavier les
generalement classees par ordre de difficulte d'execution, et contiennent beaucoup d'oeuvres tombees justement dans Foubli.
Dans notre
nous avons adopte une division strictement deux periodes de cinquante e de vingt-cinq ans pour les XVI quatre periodes
travail,
les differents siecles, soit
chronologique pour e ans pour le siecle,
XV
6 periodes de vingt-cinq ans pour le XVIII siecle et e quatre periodes de trente ans pour le XIX siecle. Ces divisions, surprenantes a premiere vue, nous sont apparues comme necessaires au cours
et
XVII
e
siecles, trois
d'etudes comparatives effectuees entre les arts plastiques, la litterature et la musique.
XV
Du
e
au XVIIP, point de vue esthetique, nous enregistrons du siecle un retard de dix a quinze ans sur le debut effectif de ces siecles, chaque nouveau style ne se cristallisant qu'avec ce decalage d'annees. II va sans dire que ces periodes n'encadrent pas toujours exactement dates citees et qu'un certain chevauchernent est inevitable. Nous fait concorder dans chaque periode, les annees centrales et caracteristiques de la production de chaque auteur. les
avons
Pour chacune de vantes
ces periodes, nous avons etabli les divisions sui-
:
musique en general, en ne citant que les compositeurs de premier plan et en rnentionnant revolution historique des formes instrumentales et vocales de maniere a situer les auteurs et les ceuvres de
a) la
clavier
dans
le
milieu artistique
du temps
;
b) la musique pour clavier, en particulier, en analysant les differentes
formes au point de vue origine, developpement et structure, les caracteres generaux et les elements du langage musical, et en terminant par une breve
liste
des interpretes et des instruments dont
perfectionnement graduel a influence Fecriture instrumentale c)
une notice speciale sur chacun des principaux compositeurs envisages sous Tangle particulier de leur ceuvre pour clavier, en rassemblant les traits essentiels
de leur
art, style et ecriture,
tendances, reactions et influences
d)
le
;
la
tout en etudiant les
;
nomenclature des ceuvres pour clavier et pour luth en
reusement alphabetiques
et,
pour
les
titres
listes rigou-
semblables, une suite
Re b (maj.), ut ds min.), etc... permettant de les retrouver immediatement, en donnant selon leur importance une analyse thematique, technique et esthechromatique des
tonalites,
Ut
(maj.), ut (min.),
Nous ne retenons de ces ceuvres que celles presentant une valeur esthetique ou un interet documentaire. Pour les grands maitique.
tres,
Frescobaldi,
Chopin,
aussi complete
10
J.
Schumann
S.
Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, nous avons mentionne leur production
etc...,
que possible.
On
trouvera a la fin de cet ouvrage differents index alphabetiques celui des publications essentielles traitant en particulier des ceuvres de :
clavier et de luth
pas a
la
celui
;
de tous
les
noms
cites,
meme
ceux n'appartenant
musique, enfin celui des matieres, celles-ci aussi detaillees que
possible.
Dans
ce dernier index on trouvera au
mot
concerto
,
noms
les
des
auteurs ayant ecrit des concertos ou des ceuvres avec orchestre. II faudra se reporter a la liste des oeuvres de chaque auteur au titre concerto et de plus aux vocables supplementaires indiques dans cet index (fantaisie, rondo, etc...); figure enfin Findex des editeurs des ceuvres citees. Cependant beaucoup d'ceuvres anciennes qui figurent sans indication d'editeur sont manuscrites ou publiees dans des editions rares. On les trouvera
dans
la tres riche
Bibliotheque du Conservatoire Royal de Bruxelles ou
dans d'autres bibliotheques de differents pays. I/histoire du langage musical instrumental
est etudie et
resume sous
dans ses details multiples musique d'inspiration religieuse ou mystique, musique issue de la danse, musique descriptive (poeme), d'inspiration exotique ou folklorique, pre-impessionniste, preromantique, d'inspiration litteraire ou philosophique, a direction politique, ses differents aspects et
;
atonale et bitonale des son apparition chez les vieux maitres, dodeca-
phonique,
etc...
Quant aux la
melodique
details, citons la
thematique et ses divisions en motifs,
et sa coupe, le rythme, Fharmonie, les modulations et le
la polyphonie, Fecriture proprement instrumentale, la suppression de la barre de mesure et les valeurs non precisees.
chromatisme,
L'index des matieres permet entre-autres de suivre chronologiqueet revolution des differentes formes musicales rondeau,
ment Fapparition
:
motet, prelude a motif (s) repete(s), suite, ricercar, fugue, variation, fane e taisie, senate italienne (17 s.), nouvelle sonate italienne (18 s.), sonate scarlattienne, sonate allemande,
La forme de dans
forme cyclique,
etc...
une grande importance. Si, nous pouvons embrasser d'un seul proprement dite, forme generate pour distinguer ensuite le detail, en musique 1'architecture musicale a
1'architecture
coup d'ceil la au contaire, Farchitecture se deroule en quelque sorte, et nous saisissons d'abord les details successifs pour comprendre et sentir Fensemble grace a des rappels, des developpements et des amplifications thematiques. II
va sans dire que
forme musicale celui
:
le
la matiere musicale doit par sa valeur remplir la concerto italien de Torelli est pauvre de substance,
de Vivaldi et de
J. S.
Nous avons essaye de les caracteres
Bach en
est riche.
definir le caractere
dominant
aussi bien que
secondaires des ceuvres pour aider Tinterprete a eclairer a cet effet nous donnons egalement quelques conseils
leurs contrastes
;
d'execution musicale et technique.
11
Certaines oeuvres trop longues gagnent a etre reduites, soit en supprimant des variations moins interessantes, soit en extrayant les parties les plus belles de certaines sonates, principalement des sonates anciennes
dont on peut melanger des parties du
meme
ton.
Nous suggerons pour certaines oeuvres quelques coupures. Si les auteurs en indiquent eux-memes, nous en suggerons parfois d'autres qui nous paraissent meilleures.
En
dehors des genies universellement connus, nous avons attire Fattention sur les cornpositeurs d'une importance capitale pour revolution
du
style et des formes
:
Vivaldi,
Domenico
Ch. Ph.
Scarlatti,
Em.
Bach, Haydn dont on peut jouer au clavier solo la plupart des sonates avec accompagnement de violon et de basse (trios) qui ne sont jamais presentees au public. Les parties de violon et de basse de ces oeuvres n'etant que du simple accompagnement, on a part quelques mesures total des sonates de Haydn analysees dans a le nombre septante porte cet ouvrage.
D'autres auteurs n'occupent pas la place qu'ils meritent Paumann e L. Milan et la musique de luth au siecle Louis siecle :
au
XV
XVP
;
Couperin, Danglebert et
Kuhnau au XVIP
siecle
;
Joh. Schobert, Padre Soler au XVIIP siecle e Faure, d'Indy, Erik Satie, Scriabine au XIX siecle.
Em. Bach,
Des oeuvres des plus grands Haydn, sont peu ou pas connues.
De
cornpositeurs,
;
Gottl. Muffat, Ch. Ph.
J.
S.
;
Liszt, Busoni,
Bach, Haendel,
nous avons tente plusieurs mises au point la paternite des sonates avec violon non obligato de Mozart (Koechelverzeichnis, lere et
n
os
2eme
plus,
:
edition
:
nos 55 a 60
ouvrage de
Wyzewa
et de Saint Foix
:
160, 161, 162, 163, 164, 165 et 172), les considerations nationalistes
concernant la personnalite musicale de Cesar Franck, etc...
Le Cours de Composition Musicale de Vincent
meme
les critiques qu'elle
d'Indy, ceuvre remar-
a suscite, dans laquelle
malgre quable, unique Fanalyse est exposee avec maitrise, Fhistoire resumee avec bonheur et basee sur la valeur intrinseque des oeuvres, nous a suggere de produire souvent des analyses indispensables pour les oeuvres developpees.
Dans
ces analyses, nous avons fait
entre les differents adjectifs que nous
frequemment a dessein. Par exemple dramatique,
joli,
charmant,
une
distinction assez rigoureuse
employ ons :
puissant,
et
que nous repetons
grand, beau,
lyrique,
en general des ceuvres d'inspicaractere esthetique, la beaute expressive.
etc.,
qualifient
ration et en soulignent le D'autres epithetes, interessant, ecriture remarquable, plutot a la facture ou a la technique de composition.
etc.,
se rapportent
Ces indications sont evidemment relatives et Ton aurait pu envisager tout autre systeme, mais
12
il
fallait,
pensons-nous, apporter
un
certain clas-
sement dans dont
cette
enorme production, de maniere a distinguer
les ceuvres
les qualites artistiques et
techniques sont incontestables. cours de nombreuses analyses thernatiques, nous indiquons generalement tous les themes et motifs divers, a leur premiere apparition, mais
Au
non a tous les endroits de Foeuvre ou ils reapparaissent, ce qui aurait allonge demesurement cet ouvrage. Nous laissons a chacun le soin de parachever 1'analyse de Foeuvre qui Finteresse particulierement, apres lui avoir fourni les elements principaux.
Nous indiquons souvent
la
coupe variee ou inusitee de certains
themes, motifs ou melodies, reposant de Feternelle coupe par quatre. Cest a Finterprete, par son phrase discret ou apparent, a en degager et Fimprevu la musique comme Fetre humain a sa respiration. Les indications de phrase ne sont pas toujours precisees d'une maniere logique. Beaucoup d'auteurs classiques mettent des liaisons en le
charme
:
rapport avec les coups d'archet du violon. Des pianistes quittent le clavier a chaque changement de liaison alors que le violoniste ne quitte pas la tire Chanter la phrase donne corde en passant du au pousse .
souvent
le
phrase exact. N'oublions pas
mentale, surtout au clavier,
cependant que la phrase instrupeut depasser de loin la longueur du souffle
humain.
Quant aux harmonies, certains auteurs apportent de nouvelles harmonies ou d'autres fagons de les presenter, ainsi que des enchainements nouveaux d'accords deja connus.
Dans
ceuvres de longue haleine, le rythme est un element archiil contribue a la cohesion de Fensemble tectural et expressif essentiel les
;
;
donne a
melodie
toute sa signification expressive que doit nous reveler son phrase. II est parfois presente d'une Finterprete par maniere originale, meme chez les maitres les plus anciens. il
la
qu'il soutient
Pour les analyses, nous avons adopte un systeme personnel de signes. Nous donnons le nom de theme a un ou plusieurs sujets principaux. Le theme peut etre melodique ou rythmique, ou Fun et Fautre alternativement, mais doit etre presente en relief, avec un caractere determine.
Le theme
est indique
par une
deuxieme ou troisieme theme,
lettre capitale A,
e.tc.
motifs representes par des chiffres
II
B
ou C,
soit premier,
peut etre compose de plusieurs
romams
:
I, II,
III, etc.
Nous divisons le theme en motifs lorsque les fragments thematiques ou motifs reapparaissent isolement dans le courant de Foeuvre. Nous indiquons aussi les motifs secondaires ne faisant pas partie des themes servant de lien ou de pont entre les themes A et B, constituant une coda, etc. Cest parfois un veritable puzzle, caracteristique 'surtout dans les con;
certos italiens de Ph.
Em. Bach
et
dans
les
concertos de
Mozart Ces
motifs peuvent etre tres courts ou plus ou moins longs, selon la fantaisie de Fauteur.
13
ceuvres anciennes qui ne comprennent pas de theme determine, mais des motifs, en quantite parfois considerable, nous ne les indiquons que par des chiffres.
Dans
les
Voici un tableau des signes et de leurs modifications dont on trouvera un resume au depliant a la fin du volume themes principaux. A, B (en grandes capitales) :
:
A,
B
(en grandes capitales grasses)
A,
B
(en petites capitales)
a,
b (en minuscules)
A
13
}
:
themes par augmentation.
:
themes par diminution,
fragments de themes principaux.
:
themes, fragments thematiques et motifs varies (en italique) dans le rythme ou Fexpression. :
9
L
r
J.J.
t
(lettres et chiffres
couches)
themes, fragments thematiques et
:
motifs inverses.
A-I-II-III
theme
:
IV, V, etc.
B-VI-VII-VIII A-I-II-IX-III A-I-II
B
;
A
compose de
:
III,
;
a-II
IV/V
compose de
trois motifs.
theme A. Compose de deux motifs theme
IV
:
theme ;
III,
A
ici
dans
le
;
IV, motifs
alternance de deux motifs
:
B
sans
isoles.
du theme A.
alternance de deux motifs secondaires.
:
VII
B
^ eux themes simultanes
:
j
:
deux motifs simultanes.
VIII
A =, III
==
A AA
III
;
:
developpement de theme ou de motif par repetition. :
developpement de theme ou de motif par amplification.
(deux lettres accolees),: exposition ou centre-exposition de fugue et, dans le courant de la fugue, plusieurs entrees successives du theme.
^A CS
tirets.
:
;
a-I/-II
A
par des
motif II (fragment du theme A), apparaissant isolement. deux themes ou deux motifs se succedant III, IV
:
B
B
theme
motif IX, secondaire, inclus
:
fractionnement
A,
trois motifs, relies
motifs secondaires (sans lettre), n'appartenant pas au theme.
:
.
:
S fr-ette
de fugue,
le
second
A
entrant immediatement en canon.
contre-sujet de fugue.
AA-I-II
:
theme compose de deux motifs. compose de deux motifs, le tout relie par des
exposition de fugue avec
CS-III-IV
:
contre-sujet
tirets.
Dans
les
ceuvres cycliques, ou les themes circulent a travers les diffe-
rentes parties, le numerotage se continue d'un bout a Fautre, afin de reconnaitre a quelle partie appartient le theme ou le motif,
14
Exemple d'une ceuvre cyclique a iere
partie
:
2eme partie: Seme partie :
trois parties
A-I-II
B-III-IV
A-V-VI A-IX-X
A-I-II
B-VII-VIII
B-XI-XII
B-VII-VIII
Dans la 2 erne partie reapparait le theme dans la Seme partie, le theme B-VII-VIII de
Dans mesure mes.
la
celle
mes. 10, 4
Les
d.
A-I-II de la Iere partie et la
2erne partie.
numerotation des mesures, nous comptons comme premiere qui ne contient meme qu'une note (ou anacrotise).
er t 10, l e
:
t.
= =
mesure n mesure n
10, 10,
chiffres qui suivent le
numero, celui de - 2 - 5. p. 55
le
la ligne,
premier temps, 4 e demi-temps.
numero de
page indiquent le premier second numero, celui de la mesure. Ex. la
:
:
Nous indiquons les tons fixes par une cadence tonale Ut (majeur), ut (mineur) et mod, (modulation) s'il y a lieu. Nous proposons en outre de faire des divisions dans chaque piece unitempo ou chaque partie :
d'ceuvre ainsi
de
:
trois
suite.
dans
Dans
sonate ternaire, quatre dans la quaternaire et fantaisie, les divisions operees doivent etre
la la
forme
a peu pres egales pour indiquer les proportions de Foeuvre. Voir les exemples de tableaux dans le courant de cet ouvrage a
J. S.
Bach, Clavier bien ternpere, vol. I Fugue II en ut ds, vol. II Fugue XXII en si b avec themes et motifs inverses a Beethoven, Sonate en :
:
;
La
avec themes et motifs par augmentation et par diminution a Cesar Franck, Prelude, Aria et Final comme oeuvre cyclique. b, op. 1 10,
Nous
un tableau musical reproduisant
faisons d'abord
les
themes
;
et
de leur premiere apparition, ensuite un tableau des signes donnant les themes et les motifs au complet et groupes comme nous en donnons ci-dessus les exemples, et une analyse generate ecrite des themes et motifs en indiquant le numero des mesures de leur les motifs,
apparition,
chacun une
fois, lors
Tanalyse de leurs caracteres ainsi que de Testhetique de
Fceuvre,
En marge
des
de ces ceuvres par
titres
des ceuvres nous avons determine la dimension
les chiffres
I
:
II
;
oeuvre longue oeuvre de duree
III
:
oeuvre courte.
romains suivants
:
moyenne
Ensuite nous avons figure leur valeur esthetique et technique par les signes ci-apres
A
(majuscule)
:
:
oeuvre de grand caractere, de puissance, d'expression
dramatique (exemple a
(minuscule)
moms
:
meme
:
la
Sonate Appassionata
de Beethoven),
genre d'ceuvres, mais d'une valeur esthetique
absolue.
15
B
(majuscule)
oeuvres de caractere
:
pression lyrique (exemple
b
(minuscule)
:
meme
:
moms
Carnaval
le
severe,
de charme, d'ex-
de Schumann).
genre d'oeuvres, mais d'une valeur esthetique
moins absolue. Les compositions qui ne portent pas de mention (A a B b) sont considerees par nous comme ayant plutot un interet historique ou documentaire.
Les signes suivants indiquent
*
+
:
une ecriture particulierement instrumentale et vivante. une ecriture moins specialement poussee.
La meme ceuvre peut done qu'elle est a la fois
etre
marquee de
:
I
A
*
ce qui signifie
de longue duree, de grand caractere et d'une ecriture
tres claviristique.
Ces indications sont relatives mais servent a
faciliter les
recherches
exemple a former des programmes un heureux des melange par styles (A, a ou B, b), des ceuvres longues ou courtes des ceuvres (I II) expressives ou d'ecriture claviristique (III), (* +) e ^ des oeuvres en mode majeur ou mineur. A la suite du titre des ceuvres figurent generalement la tonalite, majeure avec une majuscule, mineure avec une minuscule, le numero les notes d'ceuvre, les notes initiales des morceaux pour les identifier avec majuscule marquent un mouvement ascendant, celles avec minusdo Mi Mi plus haut que cule, un mouvement descendant (exemple do plus bas que Mi) la date de composition et un ou des do, Mi do numeros entre parentheses qui renvoient a la liste des editeurs et reviseurs que Ton trouvera a la fin de cet ouvrage. et le choix des ceuvres destinees par
:
=
=
Pouvons nous emettre
le vceu que toute la musique instrumentale ouvrage important et definitif traitant de la matiere musicale de Tecriture instrumentale, du developpement des formes, en particulier de la sonate italienne, de la nouvelle sonate italienne et de la
fasse 1'objet d'un
sonate allemande
domine toute
la
cette Histoire
de
du XVII 6
siecle a
nos jours dont Fenorme importance
musique. On trouvera dans cet ouvrage quelques indications, generalement tres resumees mais qui pourraient, croyons-nous, aider a 1'elaboration de
musique instrumentale. Pour terminer nous tenons a remercier tout particulierement Mademoiselle Ryta Neama et Monsieur et Madame Albert Jacobs-Waayeret, la
et a leur ternoigner notre profonde gratitude pour nous ont genereusement apportee.
16
1'aide precieuse qu'ils
L
LA GRECE, LE A.
De
la
(Du
Grece a
V
e
siecle
JLa
I.
MO YEN- AGE,
la Periode
avant
J.
Mnsiqm
C.
romane
cm XII e
incluse.
apres)
grecqn.
La musique grecque, la seule dans Tantiquite qui ait laisse des textes, demontre 1'origine de Tharmome par succession et superposition de sons, element indispensable a la formation d'une musique instrumental.
Deux tion des
La
influences essentielles semblent avoir contribue a la constitu-
modes de
la
musique grecque.
plus ancienne influence, Fegypto-orientale venant du sud, prati-
chromatique complete de FEgypte et celle de chromatisme plus pousse noyant les sons. La seconde influence etait issue des Doriens qui employaient la
quait a la fois la
gamme
1'Orient semitique, d'un
gamme pentaphone
ainsi que certains peuples nordiques Amerique Peau-Rouge, Irlande, Ecosse, Mongolie, etc. De la fusion de ces deux influences, 1'egypto-orientale dionisiaque et la dorienne-apollinienne, a surgi la creation de la musique grecque et de ses modes speciaux, bases sur la gamme diatonique greffee de chromatismes accidentels pour atteindre une plus grande intensite d'expression. miracle Cette synthese harmonieuse ne serait-elle pas a Torigine du grec qui s'est accompli dans les autres domaines artistiques et litteraires ? En ce qui concerne la musique instrumentale, nous savons que Terpandre (675 a. J. C.) cree la grande citharodie ou musique pour cithare avec voix Archiloque (650 a. J. C.) innove le jeu citharodique, :
;
plus anime, avec ornements varies. Plus tard, on joue sur une cithare agrandie en doublant les sons a Foctave.
17
Nous trouvons
enfin
au
V
cithare et voix (citharodie) et
e
de
siecle a, J. C,
au IP
siecle
de
la
musique notee pour meme ere, de la musique la
notee pour cithare solo (citharistique) ainsi que des solos ecrits pour aulos simples et doubles (aulistique), ou pour aulos et voix (aulodie). ,
Les Grecs ne connaissaient pas la polyphonie proprement dite ils pratiquaient cependant une polyphonie et une harmonie rudimentaires ;
mais parfois raffinees. il n'existe qu'un redoublement de ou, cependant, apparait temps a autre une note supplementaire qui forme harmonie par succession ou deroulement des sons, Dans la musique purement instrumentale on remarque, au-dessus du melos prin-
Dans raccompagnement instrumental
du chant
cipal,
des notes de soutien qui forment avec celui-ci des intervalles d'oc-
tave, de quinte ou de quarte. Les autres intervalles sont formes par des notes de passage, a peu pres comme dans le jeu de la cornemuse en e Occident, a partir du VII siecle, mais dans lequel les notes de soutien se
trouvent au-dessous
du melos
principal.
semble
II
d'ailleurs
meme
Egyptiens connaissaient 1'aulos double et pratiquaient le
de doubles sons
(v,
291, p. 14 et
que
les
systeme
ss.).
greeqnes.
(Salamine, 480-405 av. J.C.).
Le grand poete Ill
A
grec composait lui-meme la
POEME EN MODE DORIEN
(DORISTI)
musique de
ses
poemes.
CHROMATIQUE
(291, p.
410). Pour cithare et voix (citharodie), Expressif, avec des septiemes imprevues, formees 'par
ment de
la cithare.
raccompagne-
Tres curieuse modulation en notre fa diese mineur
engendrant une harmonie bien definie.
grees (2* S. av. J.C.)
Ill
B
CHANSON DE TRALLES
(175 av, J. C.) (285,
p.
146).
Pour
cithare
Fragment dans un mode derive du mode phrygien Mi mi a en deux tetracordes descendants Mi re do diese si - la sol (de fa diese mi). Chanson de table gravee sur une stele funeraire evoquant et voix (citharodie).
:
la
beaute de la vie et rappelant aussi Tinevitable
et d'allure populaire pleine
Pour
etoffer le son, jouer la partie vocale (tenor) a Foctave inferieure
en donnant I
A
la
preponderance sonore a cette partie,
HYMNE DELPHIQUE A APOLLON 18
mort Tres melodique
de fraicheur.
(285, p. 139 et
ss.).
En
doristi
ou
mode do
dorien (de Sol a sol en deux tetracordes descendants
:
Sol fa
mi
re
-
si la sol).
L'oeuvre
commence par un prelude de
cithare solo (citharistique),
prelude en grande partie homophone, construit sur des motifs repetes et en six episodes tres courts. Les premier et deuxieme episodes sont bases sur notre
gamme mineure harmonique
episode est plus
(chromatisme expressif);
le
troisieme
chromatique quatrieme, avec double-notes de soutien, est a nouveau en notre mineur harmonique, ainsi que le sixieme episode final. Le beau cinquieme episode est a cinq temps. et plus expressif encore
;
le
Puis vient Thymne, en
trois parties importantes, precede d'une courte de cithare en notre mineur harmonique. La premiere partie de 1'hymne, basee sur notre gamme mineure melodique sans la note sol,
ritournelle
est a cinq temps la seconde partie se complique par 1'adjonction de notes chromatiques qui intensifient 1'expression melodique si proche de notre sensibilite moderne la troisieme partie reste dans le meme mode ;
;
que
premiere a une exception pres mais d'un sentiment plus apaise. Pour etoffer la sonorite, doubler a 1'octave inferieure la partie citha-
la
ristique
j
a 1'entree de
voix (citharodie) jouer
la
rieure (tenor) de la cithare avec
le
melos a 1'octave
une sonorite preponderate de
infe-
la partie
vocale. Ill
B
SYNAULIE EN PHRYGISTI (mode
phrygien) (285,
p.
106). Recon-
Gevaert pour aulos double (aulistique). Ce mode est notre de sol avec fa becarre mais en descendant de Re a re en deux
stitute par
gamme
tetracordes
(Re a
la
;
sol
a re). Polyphonie reduite a des tenues de notes
par superposition, forment des quintes ou des quartes, intervalles etant realises par des notes de passage. qui,
les
autres
Etoffer le son en doublant a 1'octave inferieure pour 1'execution au clavier,
HI B
SYNAULIE EN PHRYGISTI (mode
phrygien)
(285, p.
106).
Pour
de quintes en mode phrygien, (aulistique). notre Sol majeur avec fa becarre mais de Re a re en deux tetracordes
Debut avec
deux aulos
descendants (Re do
si la -
sol fa
mi
suites
re).
Simplicite et grande expression.
3.
Rome,
Myem~Age, la Period nil XIP siecle) (ti I le
r&mame.
e
D'apres Fetis (286, IV) une sorte de contrepoint a deux voix semble avoir ete pratique des le debut de TEmpire Remain (premier siecle av. e a J. C). Ce fait est egalement signale par saint Augustin (IV siecle)
Fepoque ou le premier orgue pneumatique, dont les touches s'enfoncent avec le poing ou avec les doigts, se fait entendre a Byzance. 19
.
Contrairement a
la periode
grecque aucune notation ne nous en est
parvenue.
Vers 600
la paraphonie,
Rome
marche
parallele
de quintes ou de quartes,
egalement suites de quintes et de quartes paralleles, est enseigne en Occident a Finitiative de Charlemagne. Vers Fan mil, apparait la diaphonie a deux voix, procede quelque peu transforme, qui a lieu par mouvement parallele, en valeurs equivaest pratiquee
lentes
a
et vers 800, 1'organum,
mais avec des intervalles
En meme temps
voici le
par un mecanisme pagne de deux contrepoints, a
parties, qui
Au XI e mouvement
differents.
gymel anglais ou faux-bourdon, a
la tierce et
siecle, le contrepoint,
contraire
trois
invariable presente le cantus firmus accom-
a
la sixte.
note centre note, peut proceder par
ce qui est nouveau
mais
le
procede reste
mecanique.
Comme
procede mecanique domine dans la pratique debut de Tars antiqua. polyphonique jusqu'au de la Dans le domaine melodie, le chant cultuel chretien se fixe peu a
on
le voit, le
e peu, reglemente d'une maniere speciale par saint Ambroise au IV siecle e (chant ambrosien), pour parvenir a sa plenitude au VI siecle. Saint
Gregoire le Grand (pape 591-604) va le codifier d'une maniere assez uniforme (chant gregorien). Puis la melodie gregorienne prendra un nouvel essor et s'ornera de plus en plus dans les siecles suivants, notam-
ment sous Charlemagne qui fonde vers 800 une ecole de chant liturgique a Liege. Les hymnes d'allure populaire sur texte religieux surgissent des le
VP siecle.
surtout par les
melodie populaire, a partir de 450 elle est propagee envahisseurs venus du nord et de Test chants epiques,
de mariage, de
table, inventions des
Quant a
Scandinavie
;
la
:
elle
Byzantins. Enfin
trouve une grande efflorescence vers 760 chez les troubadours et les trouveres donnent a ces chants
les
populaires, surtout
aux chants d'amour, un developpement extraordinaire.
B.
-
La Periode (XIII- et
1.
A cette
20
XIV*
gothique, siecles)
- L'Ars antiqua (XIIJP JLes
libre et
bardes d'Irlande et des scaldes de
s.)
:
Perotin.
Instruments.
epoque se produit la tres grande reforme du contrepoint, plus de creation plus artistique, qui innove le mouvement contraire
des voix avec des rythmes differents, art d'invention qui consiste a creer un ou deux veritables melos au-dessus du cantus firmus de la basse ou du tenor (Perotin
le
Grand).
Ce precede de composition motet
s'appelait aussi conductus (conduit)
ou
forme de petites divisions dont chacune comportait
lorsqu'il etait
des paroles differentes.
En
1283 parait
comme
considere
comedie pastorale Le Jeu de Robin et de Marion, premier opera-comique et compose par Adam de la
la
le
:
Halle, dit le Bossu d'Arras (v. 1230-1287).
LES INSTRUMENTS.
L'orgue, qui depuis le debut
du
siecle
comporte un clavier chromatique a deux octaves, sert non seulement a accompagner les voix tout en jouant des soli intermediates, mais il
assume desormais a
- Perotin
2.
Texecution de toute Tceuvre vocale.
lui seul
le
grmiA et son CEnvre.
Perotin (1180-1236), maitre de chapelle a Notre-Dame de Paris,
du contrepoint en mouvements
initiateur
est le veritable createur II
a
pu
de
la
contraires et rythmes differents,
musique polyphonique.
s'inspirer des chansons d'etudiants anglais de FUniversite de
Paris qui les executaient,
non a Funisson comme partout
accompagnees d'une autre partie chantee
ailleurs,
mais
d'instinct et a voix basse au-
dessous du melos principal. Cette
pratique,
1'Angleterre,
depuis
longtemps deja dans
semble y avoir ete introduite par
La melodique et
etablie
pleine de fraicheur
les
le
nord de
Scandinaves.
et de spontaneite des trouveres
troubadours qui abondaient a cette epoque a exerce sur Perotin une
influence manifeste. II
A
POINTS D'ORGUE (DEUX) EN TRIPLEX SUR LE POSUI ADJU-
TARIUM
(201).
Le cantus firmus
est a la basse
en valeurs longues
et
irregulieres, ce qui facilite la liberte d'invention des deux autres voix
(discantus ou dechants).
Du
charme
et
de
la fraicheur d'inspiration
modulations sont remarquables et
3.
-
JL'Ars
les imitations
dans un style savant. Les ont de la souplesse.
nova (XIV
6
s.).
Les Instruments. L'ars
nova
eclot vers
1300 en
valeurs de notes plus rapides
Italic ainsi
marque
le
qu'en France. L'emploi de
progres
du
style instrumental,
21
tandis que le style vocal s'emancipe entierement du plain-chant. tous deux bases sur la chanson populaire (Landini).
Le systeme de
constitue
et sixtes
tierces
Us sont
une revolution dans la du Pape
polyphonie, vivement mais inutilement combattue par la Bulle Jean XXII en 1322.
Philippe de Vitry, en 1330, est le premier a utiliser la gamme chromatique aussi bien dans le chant qu'a Finstrument. Le rondeau, forme ancienne de la chanson a couplets des trouveres
son application dans la musique instrumentale une longueur demesuree. Nous en avons un exemple dans la deuxieme estampie royale (homophone) (293) ou chanson dansee. Exposition du theme A en trois motifs, avec repetition du melange et des troubadours, trouve
(clavier) et atteint
de motifs dans 1'ordre suivant
VI Mais
VI
:
IV
III
,
,
IV
,
III
;
V
,
II
V
,
,
II VII VII III. plus tard le rondo, mieux proportionne, est a Forigine de toutes les grandes formes musicales, surtout si Fon s'en refere a la structure interne des differentes formes, Voici des schemas qui illustrent cet III
;
II
,
expose
,
;
,
,
,
:
Rondo Fugue
,
III
:
:
A AA
B
,
,
A
,
C
f
motif
,
A
,
AA
,
etc.
motif
AA
,
etc.
Sonate scarlattienne ternaire a un theme et
Nouvelle sonate italienne a un theme
A
motif
,
,
a
=
,
motif
:
,
A.
Nouvelle sonate italienne a deux themes et Sonate allemande a deux themes
AB
,
a~bzn
,
:
AB.
Sonate allemande quaternaire a deux themes et a deux expositions
AB
,
AB
,
a
=
b
=
,
:
AB.
Sonate allemande quint ernaire a deux themes, a deux expositions et a deux developpements AB AB b a AB a b :
,
La
,
=
=
,
=
=
.
ballade italienne, sorte de rondeau, et la passacaille, au superius
libre et varie et a la basse repetee les
,
avec de legeres variantes, represented
formes nouvelles.
Dans la polyphonie, la marche des parties devient plus libre, quoique n'excluant pas les suites de quintes, de quartes et d'octaves. On emploie Forganum ou le cantus firmus en valeurs longues est accompagne de vocalises et
de contrepoints
interessants.
L'oeuvre maitresse de cette epoque est la monumentale Messe de Notre-Dame, dite du Sacre (Guillaume de Machault 1300-1377) qui resume la science et Fexpression musicale de son temps et influencera
considerablement Favenir.
LES L'origine de 1'instrument a cordes et a e clavier reste obscure. Selon certaines hypotheses, vers les XIII e et
INSTRUMENTS.
XIV
auquel on aurait applique un clavier, serait tympanon a cordes frappees a Faide de petits maillets a main. Selon
siecles, 1'instrument primitif
le
d'autres, c'est
du monocorde avec
deriverait le clavicorde dont le
clavier
nom
devenu
le
est cite a 1'aube
manichordion, que
du
XV
e
siecle.
Ce
monochor-
qui justifierait Fexpression employee plus tard par Rabelais diser des doigts en parlant du jeu de clavier. ,
Mais en
XIV6
siecle, un autre instrument semble se rattacher plus directement a cette ancienne famille a cordes et a clavier, lequel porte
ce
en France le nom d'echiquier d'Angleterre de dulce melos.
dans d'autres pays, celui
et
a supposer que les pieces vocales pouvaient etre jouees indiffesur cet instrument ou sur Forgue, comme nombre d'autres pieces,
II est
remment notamment
celles
en valeurs rapides.
4.
-"
fEuvrcs pour Clavier.
Cest Fecole anglaise qui a ce moment nous interessantes pour clavier.
On y
trouve aussi
offre les pieces les plus
les seules pieces
notees pour
orgue.
Anonymes
anglais RONDELLUS DU ROBERT BRIDGE CODEX (v.
1350) (309). Ron-
ou rondeau, piece importante en deux parties. Premiere partie, deuxieme prelude en tempo binaire avec theme A assez developpe dellus
;
en tempo ternaire avec theme B dont les differents motifs se succedent comme dans la forme motet, separes par un motif en accords e lents (17 e mes. 3 temps), communiquant de la grandeur a Fensemble. partie,
L'expression melodique devient tres intense vers la
thematique remarquable
et
TROIS AIRS DE DANSE
(v.
chant populaire original. Parfois la basse tandis
de
que
le
fin.
Construction
courbe melodique tres variee. 1350) (309). Le theme principal est un le theme se repete deux fois de suite a
superius se deroule librement
c'est
Febauche
la passacaille.
Le
superius libre attire Fattention et
le
theme a
la voix inferieure
passe a Farriere-plan.
Air de danse, n 1 (Do si la sol Si). D'une forme raffinee. Le cantus prinun cipal dont les trois phrases a la basse se repetent plusieurs fois avec superius (Jiff^rent, conserve d'un bout a Fautre son interet musical. Air de danse, n 2 (Fa mi Fa Sol mi). Presente a la basse, le cantus principal culmine
au superius accompagne de motifs antagonistes
interessants.
23
B
Air
a
dfe
danse,
n 3
(re
Mi Fa mi
re).
Le cantus
principal, expose d'abord
au superius.
la basse, est ensuite reproduit
Veritable charme et coupe variee de la melodie.
italiens
Ancmymes
Journal of the American Musicological Society Number III, d'apres un Codex Faenza,
Publies dans
II
b
BIANCE FLOUR.
*
Piece extraordinaire
comme
Vol. IV, Spring 1951,
,
ecriture
instrumental
volubile et raffinement rythmique allant jusqu'a la polyrythmie (mes. 28),
precedant de loin
les
notamment de W.
innovations des Elisabethains,
Byrd.
Le theme
Ne
de fagon charmante.
est varie et orne
pas tenir compte des alterations ajoutees au-dessus des notes ajouter un becarre (mes.
(mes. 20, 22, 30, 31), ni des bernols (mes. 11) 2,
III
B +
;
3 e temps).
DE TOUT FLORS,
Machault En
d'apres Guillaume de
trois
parties
thematique ornee au superius. Rythmes extraordinairement allant jusqu'a la polyrythmie (mes. 13, 15, 33, 43, 49 et 50).
(pars). Belle varies,
Ne (mes.
pas tenir compte des accidents ajoutes au dessus des notes
3, 7,
15
le
ment des deux Ill
B +
si
diese
,
28, 31
marque
clos, 39).
Conserver
le frotte-
(mes. 21) et retablir le becarre (mes. 33, a gauche).
JOUR A JOUR LA
VIE. Frais
et naif.
Theme
varie avec charme. Con-
clusion (2da pars) absolument exquise.
Supprimer Ill b
+ KYRIE. Motif
les accidents ajoutes
libre
accompagnant
au dessus des notes a
le
la
cantus firmus avec un
9 e mesure.
joli
rythme,
Pierre Fontaine (France
Chantre a Ill
B.
J'AIME BIEN
(v.
la
v.
1370
v.
1447).
cour de Bourgogne et a la chapelle papale.
1400) (224). Rondeau pour contra-tenor avec indica-
indice du melange de Trompette au clavier. Charme et naivete. Jouable tions
,
la voix et
des instruments.
Francesco Landini (Florence 1325-1397).
Grand organiste
et compositeur aveugle, fete royalement a Venise a 1'occasion d'une
des premieres auditions publiques a 1'orgue.
HI
b
BALLATA ANGELICA BELTA et
souple polyphonie.
melodique original
24
(a deux voix) (v. 1370) (39). Gracieuse
La melodie
sollicite
populaire est a la basse, le superius
davantage Tattention. Jouable au clavier.
II
LE XV* SIECLE A.
De
d
1415
1465
(Epoque Guillaume Dufay)
en
1.
La polyphonie moderne
ml*
est instauree par Dunstable (Anglais), Guil-
laume Dufay et Gilles Binchois (Pays-Bas meridionaux Belgique et Nord de la France), qui evitent autant que possible les suites de quintes, de quartes et d'octaves. Ces restrictions donnent plus de force et de :
Une
technique plus raffinee et plus evoluee s'affirme messes, motets, chansons, rondeaux, ballades, etc. Guillaume et d'autres perpetuent la grande forme de la messe institute par Dufay Guillaume de Machault. Guillaume Dufay et Fecole des Pays-Bas meridionaux innovent le motet vocal en style severe sur des paroles religieuses. De meme que richesse harmonique.
dans
les
dans le motet instrumental, chaque phrase litteraire y est represented musicalement par un motif en imitation. En admettant qu'il y ait cinq phrases-motifs, la
coupe se presenterait comme
A
(I
,
II
,
III
,
IV
suit
,
:
V).
et son JLes
Me^fc^cles,
es Instruments*
"Les Interypretes* Grand
de
musique nouvelle pour clavier (orgue) et organiste de notoriete europeenne, choye par les princes de son temps, a initiateur
la
Mantoue en 1470. 25
ecole et
II fait
compte de norabreux
disciples et imitateurs, la plupart
anonymes.
ou canzoni, la grande variation meloen amplifiant avec une grande liberte le cantus firmus, de maniere a favoriser ^inspiration du superius melodique original et a obtenir une belle thematique. Ce qui ne se manifeste a cette epoque que II
inaugure, dans ses chansons
dique ( color atur)
dans
les
Son
ceuvres pour clavier. art est a la fois naif et raffine, populaire et eleve.
mentalement.
II
inaugure aussi le prelude
II
pense instru-
(preambulum), courte piece
purement instrumentale a un ou plusieurs motifs repetes. Sa rythmique est tres variee, originale et pleine d'imprevu. de modulations diverses, d'harmonies
La coupe melodique est jolie - 5 il y a des melanges de 3 - 4
riches,
et irreguliere
:
II
use
en avance sur son temps. au lieu de 4 - 4 - 4 - 4,
- 6. II emploie aussi Fimitation thematique melodies se terminent souvent par Les de canon fagon reguliere. sixieme degre montant a la tonique, usage etabli, dit-on, par Forganiste
et le le
frequemment suivi au XV siecle. Do si si la Do. Ut en majeur Exemple Avec d'autres maitres connus, les Anonymes allemands forment une ecole dominante qui offre les memes qualites de composition que celle de Conrad Paumann, parfois avec plus de brillant dans Fecriture claviristique mais une invention moins personnelle, bien qu'interessante. Les pieces de cette ecole sont conservees dans le Buxheimer Orgel(k
florentin Landini, et
:
buch (282)
et
dans
le
Lochheimer Liederbuch (280). Conrad Paumann est Fauteur de
LES METHODES, grande methode de
clavier, le
LES INSTRUMENTS. comprend un
clavier de trois
qui, ainsi
les
que
Fundamentum Organisandi Le ou de
la
premiere
(1452).
de forme rectangulaire, demie octaves diatoniques
clavicorde, trois et
ceuvres de Tepoque en temoignent, se chromatisent peu
a peu.
Dans
vraisemblablement d'origine anglaise, que Ton pose sur un meuble, chaque corde correspond avec plusieurs touches, parfois trois ou quatre, grace a un systeme de division op6ree cet instrument dit
lie,
par un dispositif de tangentes determinant a la fois remission et la hauteur des sons.
Cet accouplement restreignait
la technique instrumentale, rendant passages chromatiques, et conditionnait par la meme 1'ecriture musicale.
irrealisables
les
A une date incertaine, apparait le psalterion avec clavier, dont les cordes a Forigme sont pincees par les doigts et qui donne naissance au clavecin.
Le
clavecin ou epinette, a cordes pincees par de petites pointes ou comporte au debut un clavier a quatre octa-
plectres appeles sautereaux, ves,
26
chaque note ayant sa corde propre.
de forme rectangulaire a cordes paralleles an
clavier,
tantot asymetrique a cordes perpendiculaires, forme incurvee en
mouve-
est tantot
II
ment
d'aile s'inspirant
Dans
de
celle
de son ancetre.
premiers temps, Fonomatologie de Fepinette et du virginal, ainsi designe en Angleterre, se confond avec celle du clavecin. La distincles
XVIIF
tion nette'ne s'operera que vers le
LES INTERPRETES.
Q
siecle.
Paumann, Squarcialupo.
- CEuvres pour Clmmer*
3*
aUemands de PEeole de Pawn ami ^
(Buxheimer Orgelbuch publie vers 1450-60). Ill
DER WINTER WILL HIN WICHEN
b
quer. Ill
b
Ill
b
B
varies,
3.
+ EIN FRCEWLIN EDEL VON NATUER (283). Jolis rythmes. + ENTREPRIS (283). Presque un canon a deux voix. Belle ecriture, mes
Ill
Rythmes
(283). Joli theme, a bien indi-
notamment 2 contre
ryth-
varies.
+LEUCHT, LEUCHT, WUNNIGLICHER SUNNEN ZIN
(283).
Theme
charmant. Joli jeu tonal et modal. Belle ecriture.
in B +
MIN FRCEND MOCHT SIGH WOL MEREN variee a la basse
II
b
II
b
+
;
(283). Belle melodie
non
super ius claviristique. Rythmes varies et joyeux. FRCENDEN (283). Theme varie a la basse.
MIN HERTZ IN HOHEM
Superius claviristique et bien colore (coloratur).
+ MI
UT RE UT
aux rythmes
(283).
varies.
Ton
Theme en
cinq motifs. Superius a Pecriture et
d'Ut avec fa diese.
Guillauine Psifay (Cambresis
v.
1400-1474).
Grand coinpositeur de Tecole des Pays-Bas meridicnaux, a Paris et en Italie. Ill
B
CHANSON Admirable
LE JOUR S'ENDORT
etabli successivement
(39). Jouable
au
clavier. Naif.
ligne melodique, eloquente et expressive, d'une belle
irreguliere par 5, 6 et 7 mesures, sauf par 4.
Ne
coupe
pas tenir compte des
dieses mis entre parentheses. Ces alterations sont simplement proposees, la
du
question n'etant pas encore resolue par les specialistes de la musique
XV
e
siecle.
John Dunstable (Pres de Bradford v. 1370-1453).
Eminent compositeur Ill
b
+ CHANSON
anglais de chants religieux et profanes.
PUISQUE M'AMOUR
du Buxheimer Orgelbuch. Charmante
(39). naivete.
Arrangement d'une piece
Coupe melodique
irregu-
liere.
27
Publie vers 1455. Ill
B
VIL LIEBER ZIT
(283). Franc, avec de jolis rythmes.
de (Pres de Liege, fin
Compositeur de Ill
B
1'ecole
XIV e
siecle).
des Pays-Bas meridionaux.
A MADAME PLAYSANTE ET BEL
CHANSON
(39). Delicieuse
chanson populaire d'une naivete exquise, traitee en un beau canon commengant au superius et repondant a la partie inferieure, a I'octave puis a la quinte.
Grande fraicheur
et belle
coupe melodique
irreguliere.
Publie vers 1455.
nib +PIECE
(sol)
(280). Melodie libre et variee, tres
claviristique.
Jolies
tonalites.
Conrad Paumanii Munich 1473). renommee europeenne, aveugle de
(Nuremberg 1410 Organiste de II
A
+BENEDICITE ALLMECHTIGER GOTT
naissance.
(278).
^ A deux voix. La
melodie populaire librement variee est a la basse. Le
superius est une melodie expressive originale, tres developpee, qui forme un beau contrepoint. Belle ecriture. Tonalites riches et variees ainsi
que
les
rythmes.
+ DAMIT EIN
GUT JARE (278). Naif et populaire. nib +DES KLAFFERS NEYDEN (278). Theme a la basse Ill b
Melodie
libre
au superius, d'une
jolie fantaisie.
librement
Rythmes imprevus.
traite.
Belle
ecriture.
nib +ELEND basse.
HI b HI B
DU HAST
Melodie
libre
(Chanson) (39). Le theme librement varie est a au superius, de coupe interessante. Belle ecriture.
la
EN AVOIS (278). Populaire. ICH BEGER NIT MER (283).
Jolie variation de melodie populaire. Exquise naivete. Beau contrepoint et beau rythme. Parfois a deux ou trois voix.
Ill a
PAUSA
(278). Petit intermede d'orgue. Melodie libre, beau sentiment contemplatif. Suites de tierces et de sixtes, nouveaute pour 1'epoque.
28
nib
+PREAMBULUM SUPER F motifs repetes.
Ill
b
+
En
(278). Premier exemple de prelude sur
trois parties courtes
PREAMBULUM SUPER R
accords, croches et rythmes.
:
(278). Prelude sur motifs repetes. Jolie
ecriture. Ill
WACHT
B
libre.
MEIN
HORT... (280). Melodie populaire avec variation AUF, Belle ligne melodique instrumentale expression variee. ;
Organiste allemand. Ill b
+ PIECE
DU BUXHEIMER BUCK
(207) Jolie melodie
libre, claviristi-
que, de coupe interessante.
Genrges de Organiste allemand. II
+
MEIN HERZ ZU HOHEN FREWDEN
1ST
(280). Ecriture legere.
Toarroutt Organiste allemand. Ill b
DER LIEDARTIGE SATZ
(283). Melodie probablement originale. Naif
et expressif. Trois parties polyphoniques.
Pour transcriptions de pieces vocales jouables au clavier, voir Dunstable (39), Gilles Binchois (39) et (224), Guillaume Dufay (39), Jean Legrant (224) et H. de Lantins (224).
B,
De
1465
a
1515
(Epoque Josquin Despres)
1.
- Lm Musiqne en general.
L'ecriture polyphonique devient de plus en plus raffinee et atteint son plus haut point de perfection dans les messes avec Josquin Despres qui superpose des chansons populaires en contrepoint.
chansons (canzoni), les grands maitres sont Antoine Jacob Obrecht, Joannes Ockeghem, Pierre de la Rue, Henri Isaac, Brumel et Loyset Compere de 1'ecole des grands Pays-Bas (Belgique,
Dans
les
motets et
Hollande et Nord de
France), I'Allemand Hofhaimer.
cour de Bourgogne (Charles
le Temeraire), apparait de forme ballet ou entremets, premiere Fopera profane, veritable sce-
Vers 1465, a
le
la
les
la
29
nario avec chants et danses anglais, plus
ou mask
et 1515, les Italiens pratiquent
de preference la musique (chants de carnaval),
ballades, canzone, canti carnascialeschi
:
frottole
puis, vers 1512, survient le ballet
dramatique et fantastique.
Entre 1465 profane
;
de ballades simplifiees), strambotti (chansons de coupe
(sorte
succinte).
Leur
style naturiste et populaire vient s'opposer
a Fecriture plus
travaillee de 1'ecole des grands Pays-Bas.
RESUME.
Le
XV
siecle cree
veritablement
la
syntaxe parfaite de
polyphonie appliquee aussi bien a la musique religieuse qu'a la musique profane dont ^expression est tendre, nai've et melancolique. De meme il la
cree une ecriture instrumentale independante pour clavier et
une
littera-
ture pour luth.
2.
Mnsiqne de
JLd
L'ensemble des pieces
le
plus interessant pour clavier est celui de ces (v. 1470), issus de Fecole
Anonymes allemands du Berliner Liederbuch toujours vivace de Paumann. La tendance populaire
et claviristique s'accentue.
La danse
est plus
caracterisee. L'interet melodique, les rythrnes et les tonalites variees subsistent toujours.
Le motet vocal donne naissance au motet
instrumental,
Ratten-
schwantz ou Queue de rat
(Isaac, Anonymes allemands), dans lequel la meme coupe est suivie et qui peut etre joue indifferemment sur divers instruments. Plus Hard, le motet instrumental deviendra le ricercar, sorte
de fugato dans lequel *un ou plusieurs petits motifs sont repris dans les differentes parties. Le style profane, aussi en fugato, engendre la canzone (Joh. Martini, Henri Isaac) qui prendra par la suite le nom de canzon francese.
D'autre part, on adapte de plus en plus au clavier la chanson poputitre. Dans un style plus rigoureux, Berliner Liederbuch et Spinacino (au luth) perfectionnent Tecriture instrumentale qui devient plus brillante mais avec moins de fraicheur et de delicatesse parfois que les anciens du
laire
les
avec
les
premieres paroles pour
Anonymes allemands du
du Buxheimer Orgelbuch (Paumann et son ecole). La melodie populaire Pfawerschwantz (Queue de paon) parait avoir un succes enorme. Lochheimerbuch
La
frottola
et
ou chanson populaire
(v. 1300), est toujours fort
30
italienne cultivee depuis Tars
en honneur. Elle
est divisee
nova
en compartiments
comme
motet instrumental.
le
On
en conserve un bon exemple au luth
avec lltalien Mario Cara.
Le motet-choral apparait chez Arnolt Schlick, avec de courtes pauses entre les phrases, prefigurant ainsi le choral lutherien.
La suite de danses comprend deux pieces de forme binaire tonale, deux parties avec reprise restant dans le meme ton la pavane, danse lente et tres ample la gaillarde, danse vive et joyeuse, en mesure terles
:
;
naire.
Toutes deux sont construites sur
LES INTERPRETES.
le
meme
Hofhaimer
est le
theme.
grand organiste de cette
epoque.
So
JLn
Musique de
L Intrument 9
Le
role
du
JLes
luth dans la musique est considerable. II delivre la musi-
que instrumentale de sa subordination a 1'ecriture vocale. La nature meme du jeu de luth oblige a 1'abandon du nombre strict des parties polyphoniques
La
;
il
faut arranger, supprimer des notes.
de luth qui connait un engouement prodigieux, se montre plus progressive que celle du clavecin et de Torgue, et cela pendant pres d'un siecle encore. litterature
Elle va contribuer a la creation de la suite instrumentale
a 1'avenement de
La
la suite
pour
et,
partant,
clavier.
de clavier ne comprend que des transcriptions de danses et d'ceuvres vocales executables sur divers instruments, tandis que litterature
compositions pour luth sont exclusivement destinees a ce bel instrument. On en trouve des exemples dans les preludes (preambulum, priamel), pieces libres a un ou plusieurs motifs repetes, et dans les ricercari
les
d'ecriture tres libre qui se differencient
peu des preludes (Judenkunig,
Spinacino).
de suite au luth est de Hans Judenkunig qui theme une pavane et une gaillarde.
Le premier sur le
meme
essai
ecrit
LINSTRUMENT.
Le luth, importe d'Asie, a plusieurs rangs de a Faide des doigts ou d'un plectre, se distingue par cordes doubles pincees une
belle et riche sonorite,
La de
la
mais ses ressources techniques restent
Musique une sixte au dessous de qu'une portee en clef de sol
est a
tarre.
limitees.
du
luth est indiquee par Chilesotti dans THistoire de Lavignac, Vol. II, p. 638. L'accord regulierement admis
tessiture exacte
Ce systeme
celui
que Chilesotti a adopte pour n'employer dans la tessiture de la gui-
et se transporter
parait avoir ete adopte par les autres auteurs.
31
Pour rendre morceaux une
1'effet reel
du
luth au clavier,
il
faut
done transposer en clef de
plus bas. II faut lire le texte
sixte
majeure mais en jouant a 1'octave superieure et en observant
LES INTERPRETES.
le
ton
les fa,
reel.
Judenkunig, Spinacino.
4.
CEuvres parues vers 1470.
II b
+ FOCHS
SWANTCZ (DER)
(La queue de renard) (283). Canzone a
trois
voix. Jolie polyphonic.
PAWER SCHWANCZ (DER NEWE)
B
CII
Do majeur
PFAWEN SCHWANTCZ
II b
pulaire et rustique, II
(283). Populaire
meme
rustique.
moderne. Suite de pavane et gaillarde bien caracterisees.
(DER) (La queue de paon)
(284). Tres po-
grand caractere.
RATTEN SCHWANTZ (DER)
B
(La queue de rat) (284). C'est une adapau clavier du motet vocal que Ton pourrait appeler motet instrumenqui deviendra plus tard le ricercar. Dans le motet vocal, de petites
tation tal et
phrases constitutes chacune d'un motif different, sont reproduces en imitation.
ses).
Cette ceuvre contient trois parties avec subdivisions (petites phraMotifs d'allure populaire. Imitations et canons. a
H
e e (10 mes.), Ill (20 mes.),
Pars
:
I
2 a Pars
:
I (lere mes.), II
3a
:
I (lere mes.), II
l
(lere mes.),
IV canon
e
(32
mes.).
Pars
canon (IP mes.), Ill (22 mes.). canon (14 e mes.).
Hugh Ast nit Compositeur anglais. II
B
-f
HORNEPYPE
(v.
1500) (207). Morceau developpe, sorte de suite d'un
interet instrumental, avec
rythmes Fexemple du motet instrumental.
Le hornpipe tres vivante,
Motifs
IV de
:
tres varies et parties
enchainees, a
une danse populaire anglaise, d'allure franche et dont 1'ecriture derive de celle du chalumeau. est
I (l re mes.), II plus e
C mes.), Ill plus vif (24 mes,),
lourd (12
plus en plus anime (36 mes.),
V
e
(58 mes.).
Joannes Broelras Compositeur II b
FROTTOLA ITE CALDI en accords. Supprimer
32
,
le diese
italien.
d'apres Petrarque (1504) (39). Charmant,
devant
les fa.
Compositeur Ill
FROTTOLA EL GRILLO
b
italien.
(1504) (39). Pour quatre voix
;
jouable au
clavier. Populaire et gai.
(Pres de Salzbourg
Le
14591539).
plus grand organiste du temps, attache a la cour de Maximilien
nouvelle ecole d'orgue allemande au debut du
XVI e
siecle.
I er
.
Fondateur de
la
Compositeur et grand
pedagogue.
le Ill
ON FREWD VERZER
LIED
Illb
NACH WILLEN DIN
a
(103). Simple, sans coloratur. Bel-
melodie populaire, belles harmonies.
Arrangement par H. Kotter d'apres Foeuvre
(33).
vocale.
Henri Isaac (Flandre II
v.
1450
Florence 1517).
COMMUNIO UND TRACTUS ZUM FESTE PURIFICATIONS MA-
b
RIAE
en quatre
(38). Important motet instrumental divise
parties dont
divisions. Beau style polyphonique. (LA), (CANZON) (38). Chanson frangaise ou ricercar en douze versets, forme issue du motet. Belle polyphonic tres pure, employ-
chacune comprend de petites Ill
a
+ MARTINELLA
ant divers registres de 1'instrument Schering ay ant ajoute des accidents pour rendre
gamme moderne, mineur ancien, devant do en re mineur ancien.
gres sensibles d'apres la
il
faut
se devant les fa en sol et devant les
les
les
septiemes de-
done supprimer le diesol en la mineur ancien
least Japart Compositeur vocal de Fecole des Grands Pays-Bas. Ill
NENCIOZZA MIA (CANZON)
b
au
clavier. Joli
(39).
Pour quatre instruments
;
jouable
sentiment
Johami Martini Compositeur neerlandais, III
a
+
MARTINELLA
(LA) (CANZON) (V. 1490) (38). Derivee du motet ina 1'expression plus populaire. Theme varie assez libremais strumental, ment Belle polyphonic, imitations et oppositions de registres. Par ses entrees et ses imitations, affectes
aux
il
annonce
fa et alterant le
mode
le choral varie.
Annuler
les dieses
reel.
Pauli de Broda Compositeur allemand, publie ni chez
I a
+
PFAWIN SCHWANTZ
v. 1470.
Riemann,
(283).
N'est cite nulle part, ni chez Fetis,
ni chez Prosnitz.
Beau morceau polyphonique a quatre
par-
33
ties vigoureuses.
La melodie
,
tres populaire
en variations (coloratur). (Voir
te epoque, est traitee
meme
La Queue de Paon
cet-
les pieces sur le
anonymes du Berliner Liederbuch).
sujet repris par les
a
II
n'y a
pas de designation d'instruments, aussi peut-on adapter cette oeuvre au clavier. La melodie ornee, exposee d'abord au soprano, passe parfois au dessous de F alto. Naif, populaire et assez savant a la d'ecriture
charmants et
Au deuxieme temps de
meme la
surpris par le be! emploi
fois,
avec des details
impressionnistes. Jolie variete rythmique.
onzieme mesure de
la
seconde partie, on
est
harmonique d'un tenversement. de septieme.
(Boheme 1460
?
).
Organiste allemand aveugle.
MARIA ZART
II a
lutherien.
(1512)
Theme au
de pauses entre
(255). Motet choral, prefiguration
du
choral
superius en valeurs generalement egales. Tres peu
les phrases.
Peter Schoffer Grand imprimeur a Mayence vers 1502. Publie en 1513.
NUN HAB ICH ALL MEIN TAG GEHORT
Ill a
(256). Belle melodie de
choral (nouveaute) et belles harmonies.
nib +SERVITEUR(LE) (CHANSON) Jolie ecriture
animee a
la basse.
(V. 1500)
( 39).
Ppur deux instruments.
les dieses et les
Supprimer
becarres mis
entre parantheses.
(Verone 2 moitie du
BENCHE AMOR (FROTTOLA)
nib
ment instrumental
XV
(39).
ft
siecle).
Pour voix avec accompagne-
Jolie melodie et jolies harmonies.
mis entre parantheses devant
5.
Supprimer
le diese
les fa,
- CEuvres pour Lath.
Marco Cara Compositeur de Ill b
+
FROTTOLA
(Ne a Verone). un gros succes a
frottole, eut
cour de Mantoue.
(V. 1500) (39). Arrange pour luth par Bossinensis.
parties. Alerte et joyeux. Jolie ecriture,
34
la
A
trois
Compositeur
CALATA DE STRAMBOTTI (307). PAVANA ALLA VENEZIANA (207). RICERCAR (308). TASTAR DE CORDE (207).
HI HI b Ill
ni
(En Souabe Le grand II
italien.
HOFF DANTZ
B
Jolies redites
v.
Simple et populaire.
1460-1526).
de ce temps. Vecut a Vienne. Publie en 1523.
luthiste
(74), Suite de
du theme au
pavane
et gaillarde sur le
tenor. Tres joyeux.
NIEDERLANDICH RUNDEN DANTZ
in b
meme
theme.
Beaux rythmes.
(74).
Ronde
neerlandaise, vi-
ve et rythmee. Ill
ODE PRIMA
b
(V. 1500) (207). Mesures tres variees.
+ PRIAMELL (ANDER) (Fa mi Fa mi Fa
HI
Sol) (270). Prelude
ou
ricer-
car libre sur de courts motifs. Ill
b
f
Ill
B
+
PRIAMELL (ERST)
(La solds La Si Do, a la basse) (270). Tres interessante ecriture polyphonique libre, bien adaptee a Instrument
PRIAMELL (FIERD) animee. Belle ecriture
Ill
B
ROSSINA, AIN
meme
(Ton de Re avec
sol diese) (270). Fantaisie tres
libre.
WELSCHER DANTZ
(74).
Pavane
et gaillarde sur le
theme. Type de danse binaire tonale, ce qui est une nouveaute.
Arnolt (Bohemel460
?
).
Organiste et luthiste allemand.
MEIN M. ICH HAB (255). Beau choral accornpagne par le luth. NACH LUST HAB ICH (1513) (255). Beau choral simplement accom-
Ill a Ill a
pagne.
Grand Ill
b
4-
BERNARDINA
(LA)
luthiste italien. Publie
(CANZON)
en 1507.
(Sib), d'apres Josquin Despres (39).
Belle ecriture. ;TII
b
+
RECERCAR ture
libre,
registres
de Instrument
RECERCAR
III Ill b
(Sol) (270). Plutot fantaisie, simple et joyeuse. Belle ecriavec motif rapide en valeurs breves, repete aux differents
I
RICERCAR
(si)
(270).
(Sib) (39)* Plutot prelude-fantaisie. Bonne
ecriture.
35
On
peut
lire
au
.clavier
des oeuvres vocales d'Obrecht (38),
Adam
de Fulda (224), Josquin Despres (39 et 38), H. Finck (38), Henri Isaak et Hofhaimer (33). (39, 38, 224, 139), Ponce (224)
36
III.
LE XVI* SIECLE A.
-
De. 1515
a
1540.
(Ecole des Pays-Bas)
La Musique en general*
1.
La musique polyphonique se developpe de plus en plus. L'ecole des Pays-Bas est a son apogee notamment avec Benedictus Ducis, Adrien Willaert et Jacques Arcadelt. Get art influence Tltalie par 1'interrnediaire de Willaert etabli a Venise. Le madrigal, composition d'ecriture moins stricte que le motet, parfois formee d'accords (A. Willaert et C. Festa), prend naissance ainsi que la chanson frangaise (canzon francese) portee tout de suite a sa perfection (Clement Janequin). Inauguration du choral sur texte allemand remplagant
Le
tin Luther).
le latin
(Mar-
choral d 'inspiration populaire est ecrit en valeurs gene-
ralement egales, avec des silences au lieu de points d'orgue. La structure de certains chorals se compose de deux membres de phrase (Stollen) de longueur equivalente, suivis d'un troisieme membre plus developpe (Abgesang) (J. Wather). On distingue le choral a Tunisson et
le
choral harmonise a quatre
parties sans contrepoint (J. Walther).
En
Allemagne, Fecriture de
la
danse est assuree pour petit
chestre de cordes ou de bois, separes ou melanges
jLa
2.
JLes
(Hans
or-
Gerle, Senfl).
Musique de Clavier et de Luth. Methodes.
TLes
Instruments.
lies Interpretes.
Dans
la
musique de clavier
il
se manifeste
un developpement impor37
preambulum), avec motifs et rythmes redu ricercar, se libere completement de I'ecriture
tant de la fantaisie (prelude, petes. Cette forme, issue
vocale a parties determinees (Leonhard Kleber, Pierre Attaingnant). La meme evolution se signale au luth (Hans Newsidler, Luis Milan
da Milano). Les danses en vogue consistent en pavanes, gaillardes, basses dan-
et Francesco
ses (danse solennelle gaise,
marchee comme
la
pavane), branles (dance fran-
de tempo modere), tourdions (danse
binaire,
frangaise,
binaire,
passamezzi (danse italienne binaire de tempo modere). Biles sont de caractere plus accuse qu'auparavant, tant au clavier
de tempo
vif) et
qu'au luth (Pierre Attaingnant au clavier et au luth, Jacques Moderne aux instruments, Hans Newsidler et plusieurs Anonymes allemands ainsi que
Luis Milan et Francesco da Milano au luth).
La
la basse-danse suite comprend a present trois danses pavane), la gaillarde et le tourdion (Attaingnant au luth). Allemagne, a la suite de la reforme lutherienne, le choral s'etend
petite
(remplagant
En
:
la
au clavier (Johann Buchner, Joh. Schrem et autres). Le ricercar, nom du motet instrumental, reste assez academique le motet instrumental, arrangement du motet vocal, (Adrien Willaert) ;
par Attaingnant au et Luis Milan. est produit
La danse de forme se
transporte au
La chanson
clavier; ainsi
qu'au luth par Newsidler
binaire tonale, inauguree par
Judenkunig au iuth
clavier avec Attaingnant. d'inspiration populaire, a la fois simple et belle, se
aussi avec Attaingnant, et surtout avec Luis
de Narvaez
et Luis
forme Milan
au luth pour se propager largement par la suite. Enfin, Tun des premiers exemples de theme important avec variations se rencontre chez le luthiste Narvaez.
LES METHODES. gue) le
Fundamentum
Buchner redige une methode de clavier plus explicite que celle de
(or-
Paumann.
LES INSTRUMENTS.
Le luth, auquel viennent peu a peu s'ajoude cordes, elargissant sa tessiture musicale, acquiert autant de variete dans Texpression que de puissance sonore. II excelle dans raccompagnement des voix, les doublant et parfois ter plusiurs rangs
s'y substituant.
irrealisable
au
Techniquement
il
permet de marquer
les
themes, ce qui est
clavier.
La litterature de luth atteste a cette epoque une superiorite evidente par son perfectionnement musical et instrumental (L. Milan, 1'inspire Hans Newsidler inaugurant Fexotisme et Timpressionnisme musical). ;
XVP
Des le siecle, on s'efforce d'enrichir le clavecin ou clavicymbaen lum, anglais harpsichord, par la multiplication des cordes et partant des de sautereaux afin de creer la diversite des timbres et des jeux mus rangs par des registres.
LES INTERPRETES. 38
Johann Buchner, Leonhard Kleber
et
Marc- Antonio (orgue), Francesco da Milano, Luis Milan
et
Han$ New-
sidler (luth).
3.
et
Pierre Attaingnant est le grand imprimeur parisien qui semble avoir lui-meme tout ou partie des transcriptions modeles d'oeuvres vo-
ecrit
cales pour clavier.
La plupart de
du
XVP
ainsi qu'il etait
siecle,
ces ceuvres appartiennent a la periode
Attaingnant les pare du bel surtout dans la forme motet instrumental, prouvant
precedente (1490-1495) habit
en
;
les transcrivant
de son temps.
Les differentes danses, preludes, chansons, ricercari et fantaisies denotent une parente d'ecriture avec 1'ecole des Pays-Bas et se distinguent par une belle graphic instrumentale, parfois a cinq voix somptueuses, exprimant aussi bien le
la gravite etheree
que Fenjouement
naif.
Attaingnant agrandit la suite par 1'adjonction d'une troisieme danse, tourdion qui s'enchaine a la pavane et a la gaillarde con^ues sur le
meme theme
(au luth).
De
plus
il
adapte au clavier
la
danse de forme
bi-
naire tonale.
Jacques Moderne, aux instruments, de chatoyantes harmonies.
traite la
danse avec du carac-
tere et
L'ecole allemande presente Kleber qui introduit des modulations plus diversifies dans le ricercar et apporte une grande variete d'ecriture dans ses preludes
ou preambulum.
comme
Buchner, compose le choral et le choral figure avec une belle musicalite. Citons encore Forganiste Kotter.
Schrem,
4.
Milmn et
JLtiis
les Lnthistes.
Luis Milan, grand luthiste espagnol et grand artiste. Ses melodies accompagnees au luth et facilement transcriptibles pour clavier, sont de' chefs-d'oeuvre de sensibilite et de beaute melodique.
Sans viser a Feffet exterieur, son ecriture pour luth revet dans ses pezzi et pavanes une ampleur fastueuse impressionnante.
Luis de Narvaez, beau melodiste et polyphoniste expressif, au luth, le veritable precurseur du theme important avec variations.
semble etre
Hans Newsidler, ne a Presbourg, est avec Luis Milan un des premiers compositeurs luthistes de marque. II
et
a touche a tous
les
genres
:
transcriptions de canzoni, de preludes
de danses. Son ecriture instrumentale
son style est populaire et
est belle et deja fort developpee,
direct.
39
Dans
la
musique de danse, Newsidler
est
le
premier a introduce
rythmes qui prefigurent le jazz. Hans Gerle et des Anonymes allemands deploient une grande variete
Fexotisme,
la bitonalite et certains
rythmique. L'ecole italienne
du
luth est
dominee par Francesco da Milano, grand
virtuose, qui se specialise dans le ricercar a Fecriture riche, sonore et
d'execution
difficile.
-
5.
Clavier*
Annmyme III
A
Hi
a
IN DULCI JUBILO (33). Naif et angelique. Beau canon. + RESONET IN LAUDIBUS (33). Belle melodie au tenor, naive
et char-
mante.
Anonyme HI
BRANLE EN FAUX BOURDON
b
frangais
(293).
Pierre AttaiMgnaiit Grand editeur
m
b
HI
b
*
HI b Ill
B *
frangais de
musique et compositeur. Publie en 1530-31.
AETERNA FAC (234). BASSE DANCE (Fa) (Fa Fa mi Fa Sol) (207). Belle ecriture. BONE JESU DE GASCONGNE (234). BRANLES (SUITE DE) (226). Deux membres de phrases restant le
meme
ton,
coupe commune a toutes
les
dans
danses d'Attaingnant. Jolies
danses et belle ecriture.
HI
CHANSON
b
HI in HI
(sol)
(103). Jolie polyphonic instrumental.
+
CHRISTE
+ +
CONSUMNO (235). Chanson italienne. CONTENT EST RICHE EN CE MONDE
(la)
(Mi
re Sol La) (234).
(LE) (Chanson frangaise)
(sol) (290).
HI
b
+
HI
+
Ill
B *
Ill b
+
in
b
*
Ill a
+
CONTRE RAISON (Chanson) (la) (39). FORTUNA DESPERATA (235). Chant italien. GAILLARDE GAILLARDE GAILLARDE
(Fa) (la Si
Do
MANUS TUAE I}OMINE MESSE KYRIE FONS
+ Chtiste
(p. 2).
Agnus Dei
+
Christe (la
40
Do
ecriture.
(235). Belle polyphonie, parfois a 5 voix. Sty-
si
Do)
de somptueuses harmonies.
(234). (p. 17).
MESSE CUNCTIPOTENS Ill
(39). Leger et volatil.
(Fa) (La sol fa mi) (207). Delicieuse ecriture.
le neuf, instrumental, realisant
HI
la Si)
(Fa) (Fa mi do Re) (207). Belle
(234).
(p. 20).
Agnus Dei (deux)
(p.
27-28).
HI
+ o VOS OMNES, de Loyset Compere
PAVANE ET GAILLARDE
in A
D'une beaute grave
+
II a
(235).
(Fa) (Fa do do
la
La), de
Anonyme
(224).
et expressive.
PRELUDE SUR CHACUN TON
En motifs et rythmes repetes, de tout temps et jusqu'a nos jours. Interessant par les developpements et les effets de sequences. Nous donnons le nom de motif a un theme tres court, generalement employe dans forme de composition
(234).
fort exploitee
le ricercar.
debutant avec ampleur, II (18 e mes.), Ill (29 e mes.) plus e coulant, IV (37 mes.), le rythme des trois premiers temps rappele par Motifs,
la suite,
V
I,
e
(52 mes.),
VI
e e (63* mes., 3 temps), VII (69* mes.), VIII (79
mes.). Ill Ill
+ PRELUDIUM (MAGNIFICAT) (Fa) (fa Sol La Si Do) (234). B QUANT IEN CONGNEU A MA PENSEE (207). Modele de transcription de chanson frangaise. Expressif.
+ SANCTA TRINITAS, de Fevin (235). + SI BONA SUSCEPIMUS, de Sermisy (235).
II II Ill
TANT QUE VIVRAY
B
(207). Chanson frangaise.
Konrad
llriimaMii
Charme
reel et discret.
von Speyer
Publieen 1521. Ill Ill b
+ CARMEN (Sol) (33). + PLENI SUNT (33).
Johann Buehner (En Wiirtemberg 1485-1550). Organiste celebre, eleve de Hofhaimer. Publie en 1536.
CHORAL
Ill a .
QUEM TERRA PONTUS
exemple de choral varie pour
clavier,
(39).
Beau theme. Premier
bien constitue et en valeurs egales.
Beitedietus Dueis (Pres de Constance
Organiste a Anvers, de Ill
A
ROTE clavier. cite,
v.
1480-1544).
renommee europeenne,
considere
comme Flamand.
(LA) (Pavane) (Fa) (v. 1540). Pour instruments. Jouable au D'une magnifique ampleur. Polyphonie d'une admirable simpli-
formant de belles harmonies.
Hans Gerle (Nuremberg
v.
1500-1570).
Celebre luthiste. Ill
B
PACIENTIA
(138). Pour quatre violes. Jouable au clavier. Tres
jolie
expression.
41
da TIENTO
lib
(Si solds
La
45) (136). Ricercar. Interessante poly-
(N
Si)
phonic.
(Goppingen en Wiirtemberg
Grand Ill b
Ill
v.
1490-1556).
organiste, eleve probable de Schlick. Publie en 1520.
+ FANTASY
(Fa) (283). Ricercar a differents motifs repetes et bien developpes, qu'encadrent prelude et postlude. Belle ecriture avec opposition de registres. Jolies modulations.
PREAMBALA MANUALITER
b
(Ut) (283). Prelude sur quatre motifs
repetes. Jolies modulations. Allure franche et ecriture instrumentale. Ill
b
+
HI b
in b
PREAMBALON (Fa) (283). Brillant et audacieux. Prelude PREAMBALUM (Sol) (283). Charmant, allure franche. PREAMBULUM (ALIUD) (sol) (re re Mi Fa) (283). Joli que au centre de
Ill
b
+
HI b Ill
B
libre.
jeu rythmi-
la piece.
PREAMBULUM (sol) (re Mi re do Re) (283). PROEAMBULUM (sol) (Re Re Re sol). PREAMBALON (la) (la Si Do la Re, a la m.g.)
(283). Prelude libre, d'un beau caractere un peu melancolique. Reponses a des registres dif-
ferents. Ill b
+ ZUCHT, EER
UN LOB
(33). Sur
un theme de Hofhaimer.
Hans Softer (Strasbourg
v.
1485
v.
1542).
Eleve de Hofhaimer, banni de Fribourg (Suisse) se rend a Berne en 1522.
+ CHORAL AUS TIEFER + FANTASIA (Ut) (33).
HI Ill
NOTH
comme
protestant,
(33).
Jean de Lublin Organiste polonais.
TRENTE-SIX DANSES b b b
b b
N N +N N +N
2.
Chorea FerdinandL
3.
Coupe
b
+
b b
+
ternaire (avec modulation)
Poznanie.
8.
lieu
de
la binaire
La phrase de
la
deuxieme ligne
est repetee
en usage.
avec des har-
differentes.
N
9.
fl?
10.
Commence
NO
n
# eXt
N
12.
42
au
7.
monies b
(85).
Conradus.
1.
Poznania.
t
sur le cinquieme degre puis sur le quatrieme.
Rocal Fuza. Joli jeu
tonal.
B +
N
14. Jeszcze
marczynye. Ties populaire et
franc.
La
gaillarde se repete
variee.
N N
b b
16. Chorea.
29.
Czayner thancz. Jolie coupe melodique.
A
comparer avec
la
dan-
se de Newsidler.
N
b
31.
Hayduczky. D'origine hongroise, mais popularisee en Pologne.
coupe melodique. La gaillarde (3/4) est ecrite sur un theme rent de celui de la pavane (C), contrairement a Pusage. Jolie
b
+
b
N N
32.
Chorea
33.
Schephczyk ydzyc
me
de
N N
b b
italica.
Le theme de .
.
.
diffe-
la gaillarde est different.
Expressif
;
jolie
coupe melodique. Le the-
la gaillarde est modifie.
34. Jolie 35.
coupe melodique. Chorea Mspaniarum.
Mareaittoiiio di Bologna (Cavaiano) Organiste celebre, ne a Bologne. Publie en 1523. Ill
b
in b Ill b Ill b
HI b
+ AUTRE (L ) YOR. Chanson frangaise. + MADAME, VOUS AVES MON CUOR. + Q STELLA MARIS. PLUS DE REGRES. # RECERCAR PRIMO. Belle ecriture libre. + RECERCAR SECUNDO. Ecriture dense en accords.
HI b +
J
SALVE VIRGO.
Jacques Moderae Maitre de chapelle et grand imprimeur a Lyon. Pieces pour instruments, jouables au clavier, publiees vers 1535.
m
b
Ill
B
BASSE DANCE BASSE DANCE
TA BONE GRACE (N
(sol)
14,
(Sol)
(N
1,
138).
138). Discret et delicieux
;
beau contre-
point III
B
Ill b
HI B
mB
BRANLE SIMPLE (sol) (N 20, 138). Harmonies exquises. PAVANE (Fa) (N6, 138). TORDION (re) (N 8, 138). Vraie grace, TORDION (Sol) (N 5. 138). Jolie coupe thematique.
Othmar Maehfigall (Alsace v. 1480-1537). Ill
FORTUNA
m
FROEHLICH WESEN
(Fa) (33).
(AIN)
(33).
Nicolas de Craeovie Compositeur polonais. Publie vers 1540.
TRENTE SIX DANSES
HI b
N
2.
(85).
Alia Chorea. Jolie coupe melodique,
43
N N N
B b b
-h
22.
Zaklolam
24. Alia
szija
.
.
.
Charmante
Chorea Poznanie.
Jolie
allure populaire.
coupe melodique.
25. Contadus. Jolie coupe melodique et jolie ecriture.
(Angleterre v. 1475-1547). Ill
AURORA LUCIS WITH A MEANE, N 73 (195 A). ETERNE REX ALTISSIMO, N 26 (195 A). Cantus
b
Illb
firmus au tenor
avec court contre-sujet repete.
nib
+EX MORE DOCTI
MISTICO,
en doubles notes a
main gauche,
in b + HI b
N
5 (195 A). Contrepoint interessant
EXULTET CELUM LAUDIBUS, N remarque que pour
Ill b
la
6 (sol
La
Si
Do
si)
(195 A).
Meme
1'ceuvre precedente.
EXULTET CELUM LAUDIBUS, N 30 (sol La Do si Re) (195 A). + LUCEM TUAM, N 37 (195 A). Traite en choral lutherien avec petits motifs repetes.
Ill
b
Ill
b
N 8 (195 A). Avec traits rapides a la main gauche. SALVATOR WITH A MEANE, N 36 (195 A). En imitations.
+ MISERERE,
Sehapf Organiste allemand. Public vers 1524.
PREAMBALON MANUALITER
HI
(104).
J0han.ii
Sehrem
Organiste allemand. Publie vers 1524. II
A
SANCTA MARIA
(33). Sur
un beau choral de Luther. Caractere naif
suave. Polyphonie expressive et chantante.
Forme simple du
Modele du
genre.
choral figure. Les differents motifs
basse, sont precedes et coupes d'un fugato sur
et
du
choral, a la
chacun d'eux.
de la Torre Espagnol. Publie vers 1530.
HI B
AIR DE DANZA tres interessant
(294). Pour instruments. Jouable au clavier.
de belle melodie
libre
Exemple
avec grands accords. Variete tonale.
Adrien Willaert (Flandre 1480/90-1562). Celebre compositeur ayant exerce a Venise une action considerable sur les musiciens italiens. Eleve de Jean Mouton, maitre d' Andrea Gabriel! et de Cyprien de Rore.
n E **
RICERCAR A 3 PARTE (do Re Mi Fa) RICERCAR A 3 (Fa mi Fa re) (39). RICERCAR (la) (la Re do la) (308). 44
(175). Jouable au clavier.
6*
-
Luth.
CEuvres (210).
HI Ill
f
B
ENTLAUBET 1ST DER WALDE, d'apres Stoltzer (p. 4). DUBIENSCHELA (p. 6). Assez vif et legerement melancolique. Rythme curieux et jolie coupe melodique.
LONGIER ME FAUT (p. 7). Jolie coupe thematique. CES LA GRANT TORT (p. 8). RESONET IN LAUDIBUS et SUNT RINPLETA (p.
Ill b
HI
b
in B
pa vane Ill b
+
et gaillarde,
exprimant
(p. 15).
b
-f
f
Pavane
III b
III Ill
+
b
-H
A
et gaillarde.
und
Tres
.
10).
Suite de
Belle coupe thematique.
(p. 13, 14).
Pavane
et gaillarde.
DER GASSENAUER DARAUFF
jolis
et
rytmes.
DER AUFF UND AUFF
(p.
17,
DER AUFF UND AUFF
(p.
et gaillarde.
DER FURSTIN PAUREN DANNTZ 20, 2 1)
in
Pavane
joie.
!
DANNTZ, MEDLEIN DANNTZ 18).
II
jazz
DER GESTREIFFT DANNTZ
Ill b
grande
DANNTZ und DER AUFF UND AUFF Presque un rythme de
HI
la
Pavane
et gaillarde.
und
,
DANNTO BOLOIGNA UND SALTARELL (p. 22). Pavane et gaillarde, EIN WELSCHER DANNTZ, DER ANNDER WELSCH DANNTZ und DER DRIT DANNTZ (p. 27, 28). Jolie suite de trois danses. Pierre AttalMgnai&t BASSE DANSE SANS ROCH (Ut) (Do si Do si Do) (39). CUEUR ANGOISSEUX (270). Basse danse. Lyrisme discret mais
pro-
fond.
in
b
GAILLARDE
Ill
B
MAGDALENA de
debut en Sol) (270).
(mi
(basse danse, gaillarde et tourdion)
trois pieces, rare
*
(308)* Petite suite
a cette epoque. Beau jeu rythmique du tourdion.
Pletro Paolo Borroito Luthiste italien. Publie v. 1530.
SALTARELLE CHIAMATA LA TORCIA
in
.
Francesco da Afilano (Italie v.
Grand II b
*
(39).
luthiste a
1490
apr. 1547).
Mantoue. Publie vers 1547.
CANZON DE LI UCCELLI, d'apres en style
tres
polyphone
est tres imitative te
;
et
Janequin (26). Transcription au luth d'une execution difficile. La seconde partie
les parties
suivantes allongent inutilement. Choix
:
par-
I, II.
45
Ill b
*
FANTASIA
(Re) (La
alette. Belle ecriture, parfois
in b II
HI b
Mi) (270). Ricercar
sol fa re
a quatre parties
FANTASIA (Mi) (mi Fa Sol La) FANTASIA (Mi) (Mi re be do si) RICERCAR (Mi) (270).
ires libre, leger,
!
(270). (270).
Luthiste italien. CEuvres editees vers 1536.
n
b
+ FANTASIE (39). Ricercar. Bonne ecriture instrumental, peu appropriee au luth. Themes tres simples comme dans la plupart des ricercari.
(v.
1500-1561).
Celebre hithiste espagnol et grand compositeur en son genre.
CEuvres publiees en 1535. Ill
b
A QUEL CABALLERO MADRE
Ill
A
CON PAVOR RECORDO
Le
villancico est
un chant
(Villancico en castellano) (32).
religieux espagnol (noel)
(32).
A
d'interludes pour luth. Belles harmonies. Belle Ill b II b
B
Ill
DURANDARTE
A
coupe melodique.
arranger.
FANTASIA
(sol) (sol sol La sol La) (175). Piece alerte a quatre motifs ier re e e dont les l rythmiques (l mes.) et 2 (40 mes.) alternent entre eux, e e e puis avec le 3 (81 mes.) et le 4 (117 mes.). Belle ecriture pour luth.
PA VANE
(Re)
Emploi de Ill B HI B
(294).
.
arranger. Admirable melodie adornee
PAVANE PAVANE
(la Si la sol fa) (270). Allure franche. Belles imitations.
differents registres.
Mi Fa re) (270). Belle ligne melodique. (Do Do Do si la) (175). Simple et melodique,
(Re) (re (Fa)
pleine d'al-
lure. Ill
B
HI
b
PAVANE PAVANE
(Fa) (la (Sol)
Arrangement trop Ill
A
Do
(si si
si
la)
Do
si)
(32).
De
1'ampleur.
(175). Exceptionnellement a trois temps.
fantaisiste.
TANER DE GALA (PEZZO FESTOSO) lations
employees peut-etre pour
la
(La b) (175). Plusieurs modu-
premiere
car rigoureux. Allure somptueuse et brillante. et II (10 e mes.) alternant, III (39 Ill
B
TODA MI VIDA me
mes.) et
fois.
A
Forme
liberee
quatre motifs, I
IV (67 e
(Villancico en Castellano) (32).
du
(l
ricer-
rp
mes.)
mes.).
A
arranger.
D'un char-
exquis, avec des interludes tnurmures au luth.
Luis de JVarv&ez Luthiste espagnol. QEuvres publiees en 1538.
Hi B
ARDED, CORAZON ARDED la
Ill
B
BELLA MAL MARIDADA a raccompagnement
46
(Villancico) (137).
Marquer
les
notes de
melodie expressive.
la
(LA) (Villancico) (137) et (294). Marquer melodie empreinte de melancolie.
II
B *
CONDE CLAROS
(22
(Variations)
dlferencias)
(137).
Theme
ties
court, variations d'une virtuosite remarquable pour f epoque. Ill
CON QUE LA LAVARE
B
Ill
FANTASIA
b
(Villancico) (137). Plein de charme. Faire res-
meme quand
melodie
sortir la
elle s'insinue a la basse.
(mi) (mi mi Fa Sol
fa Sol). (270). Ricercar. Tonalite cu-
rieuse.
HI
b
II b II
b
FANTASIA + FANTASIA + FANTASIA #
(Fa) (do do do Re) (137). Ricercar vivant. Belle ecriture. (Fa) (Fa Fa do Mi Fa) (137). Ricercar anime.
(Fa) (do do
Re Re
(137). Ricercar vivant Emploi de
sol)
differents registres. II a
+ FANTASIA ecriture
HI
polyphone appliquee au
FANTASIA
b
(sol sol
(sol)
en mi publiee par Vieweg
La
HI
a
Ill
B +
GUARDAME LAS VACAS tre,
luth.
Si la Si)
Meme
(137).
oeuvre que celle
(Re do Re si la) (137). Ricercar expressif. (sol Re do la Si) (137). Ricercar expressif.
(sol) (sol) (la)
expressif. Belle
(v. ci-dessus).
FANTASIA FANTASIA FANTASIA
Ill a
Ill a
Re) (137). Ricercar
(sol sol Si la sol
(sol)
(la la Si
Do Re Mi)
(137). Ricercar expressif.
(137) et (207). Deux pieces, Tune a quaFautre a trois variations sur ce theme populaire a 3 temps. Pour une
voix avec accompagnement au luth, que Ton peut jouer au clavier en mar-
quant bien I
B
+
la
melodie.
O GLORIOSO DOMINA
(137).
aux harmonies interessantes (n expressive
;
variation III (n
quatre et a trois
condense
;
temps
;
ment en marquant I
B
24). Variation II (n
26) reproduisant
;
variation
i
IV
le
25), tres libre et
theme
simple, mais a
27) a trois temps avec theme
VI
PASEABASE EL REY MORO
in B
expressif et varie (diferencias),
(n (n 29) avec theme condense et polyphone. passer la variation V.
variation
Condense
Theme
les
SACRIS SOLEMNIS
(137). Romance. Jouer Taccompagne-
notes de la melodie melancolique.
(137).
Theme
expressif, varie
(
30). Variation II
32), en beaux accords (n variation V (n 34), avec theme simple en beau contrepoint a deux voix. Condense passer la variation IV.
31), tres libre et expressive
variation III (n
;
;
:
II
B # SI
TANTOS ALCONES
interludes
(Villancico)
(137). Belle melodie. Charmants les variations, la seconde d'une
dans
a jouer pianissimo
belle ecriture a la fois polyphonique et instrumentale.
mB
*
YA SE ASIENTA EL REY RAMIRO vivant. Belle ecriture instrumentale.
I
B +
Y LA MI CINTA DORADA
(Romance) (137). Joyeux
Marquer
et
les notes de la melodie.
(137). Dans la variation I a la basse, pour evoluer succes(n 40), la belle melodie est presentee sivement au soprano dans la variation II (n 41), au centre dans la va(Villancico)
e riatipn III (n 42), jusqu'a la 18
s'incurve
au centre de
la
mesure ou
46 e mes. Enfin, dans
elle
culmine au superius, puis
la variation
V
(n 44),
la
me-
47
lodie variee est
au
superius, s'inflechissant
de nouveau au centre a
la
e
37 mesure.
Newsidler (Presbourg 1508-1563).
Celebre luthiste de 1'ecole allemande. Publie en 1536 et 1544.
WOLT EIN JEGER JAGEN
de
Ill
ES
Ill b
A transcrire de meme HOFF TANTZ MIT DURCH STRAICHE UND HUPFF-AUFF
(5). Pulblie
dans
la tablature
luth.
que les autres pieces de cette collection.
+
Pavane auff
et gaillarde.
Amusants
effets
de notes repetees dans
(270). hupff-
.
+ IN DISER WELT HAB ICH KEIN GELT B + JUDENTANTZ (207).
Ill b
Ill
le
re (304, l annee).
Premier et peut-etre unique exemple de bitonalite avant 1'epoque contemporaine. Exotisme musical.
in B II b
+KUNT
ICH SCHOEN REINES
+ LALAFETE, tion
(292). Jolies modulations.
d'apres Janequin. Chant d'oiseaux. Bel exemple de transcrip-
au luth d'une chanson
frangaise.
Morceau important, pittoresque
et
imitatif. Jolis rythmes, impressionnisme musical.
MEIN EINIGS A (304). Jolie ecriture. NIEDERLANDISCH TANZLEIN (5).
HI b *
Hlb
Petite
danse neerlandaise
(a
transcrire).
in
b
+0
HAILIGE ONBEFLECTE ZART JUNCKFRAWSCHAFFT MARIE
(304). II b
PREAMBEL
+ ORGANISTISCHER
cellent prelude d'orgue. Ricercar
(EIN SEER GUTER)
(270). Ex-
avec motifs et rythmes repetes. Forme
libre et developpee, belle ecriture.
in B + PASSE MESA, EIN
WELSCHER TANTZ
joyeux avec rythmes compliques de jazz
(Sol re
Fa
HI
PREAMBEL + PREAMBEL
Ill b
+
Ill b
WAYSS MIR EIN HUBSCHE MULNERIN (5). + WELISCHER TANTZ (DER KUENIGIN TANTZ)
HI b
(Si Si Si Si Si) (270). Prelude expressif.
(EIN GUT) (do Re Mib Fa Sol Sol fa Sol) (5). VENEZIANER TANTZ (EIN GUTER) (282). Pavane et gaillarde. Danses simples mais
Ill b
Sol fa) (5). Tres
!
jolies et populaires.
Beaux rythmes
tres varies.
(Sol fa re
Mi
Fa).
%
(282). Ill b
+
WELSCHER TANTZ
(EIN GUTER) (Re) (Re do Re Mi Mi) (270)
et (26). Populaire et vif.
48
Ill
B +
ZEUNER TANTZ
(207).
Le theme
en rythmes differents. Populaire et rude.
est repris
Danse
tzigane.
Exotisme musical interessant.
M. del Luthiste italien. Publie en 1546.
Hi
ANCONITANO
(U) (292).
Saltareile.
Philippe Yerdelut (Pays-Bas
v.
1500
avant 1568).
Compositeur celebre de madrigaux Ill
MADRIGAL
MADONNA QUAL
;
vecut surtout en
Italie.
(175). Arrange pour luth par A.
Willaert
On peut jouer au clavier des transcriptions d'oeuvres vocales ou instrumentales de Senfl (39), Willaert, Claudin de Sermisy, G. Collin, Julius da Modena (139).
B.
-
De
1540-1565
(Ecoles diverses)
La Musique en general.
1,
La polyphonic prend plus en plus d'ampleur et le madrigal atteint son point de perfection (Jacques Arcadelt surtout,* Cyprien de Rore, Claudin de Sermisy, Claude le Jeune). Les compositions a cinq voix reelles sont frequentes, 1'adjonction d'une
cinquieme voix creant de somp-
tueuses harmonies chromatiques.
Ce
style se retrouve surtout
dans
les
madrigaux de C. de Rore
et
plus tard exercera une grande influence sur Monteverde.
De nombreuses
ecoles se forment et s'interpenetrent
:
1'ecole
romai-
ne avec Animuccia, 1'ecole espagnole avec Morales, 1'ecole des Pays-Bas avec Jacob Clemens non papa donnant a la messe une allure plus populaire, et le tres
Ce du vers
emotif Arcadelt, 1'ecole frangaise avec Janequin.
dernier, influence par la Pleiade qui
forme et codifie
la structure
avec esprit. frangais, cultive la chanson imitative
Les psaumes protestants en langue frangaise de Clement Marot sont mis en musique (Goudimel). Les doubles chceurs, favorises par la grandeur et la disposition des lieux, sont instaures a Saint-Marc de Venise (Cavazzoni).
Dans Fensemble,
se manifeste
une recherche de
la sonorite
harmo-
49
nique et rythmique de meme qu'une recherche du pittoresque dans la musique profane et du sentiment dramatique annongant le theatre, dans la
musique
religieuse.
La
2*
de
La musique de
et de
comprend surtout des ceuvres polyphoniques de plus en plus importantes, avec expositions de ricercari, les tientos espagnols, les canzoni de Cabezon, clavier
(ricercari; fantaisies)
fugue. (Ex. les
Cavazzoni et Padovano).
Le travail polyphonique se complique par Femploi de motif inverse, motif par augmentation, motif avec contre-sujet revenant regulierement ou deux motifs principaux traites en double fugue. D'autre part, diverses coupes sont pratiquees en nombre variable de motifs (Padovano).
Le
un
theme parait etre inaugure par Cabezon. ricercar-toccata, melange de traits libres et d'imitations, son innovation semble due a Padovano il sera repris plus tard par Merulo, son successeur aux orgues de Saint-Marc a Venise. Le ricercar devient descriptif et imitatif avec Jimenez. II est abondamment cultive au luth (Piero Fiorentino, J. M. da Crema, Miguel de Fuenllana, Melchior Newsidler, Simon Gintzler, Julien Belin, Adrien le ricercar-fugue a
seul
Quant au
;
Roy,
etc.).
On remarque Fabondance des,
pavanes et
alman)
et
gaillardes.
de plus en plus grande des danses, ronfait son apparition (allemainge,
L'allemande
remplace peu a peu
la
lente et expressive qui connaitra
pavane, tout en restant une danse assez une faveur grande et durable.
La mourisque, danse d 'inspiration orientate, est importee a la suite des recentes conquetes coloniales. Toutes ces danses sont traitees avec variete dans un style direct quoique tres artiste par Tylman Susato, Claude Gervaise et au luth par Gorzanis qui compose des suites de trois danses sur le meme theme.
J.
La melodie
accompagnee parfois d'accords (hymnes de chanson populaire se cultivent aussi au luth (Anonymes
religieuse simple,
Cavazzoni), et la allemands).
Des pieces courtes sont admirablement harmonisees par Sancta MaBermudo. Avec William Blitheman et Th. Tallis, reapparition de Tecole an-
ria et
glaise dont Timportance nous a ete revelee recemment par du Muliner Book dans Musica Britannica. La musique pour luth des ecoles italienne, frangaise
50
la
publication
et
allemande
acquiert une importance considerable. L'ecriture instrumentale interet et
en richesse
( J.
y gagne en Melchior Newsidler, S. Gintzties touffue dans les ricercari (Piero ou
M. Crema,
Bacfark) et devient Perino Fiorentino). ler,
meme
J. Belin,
LES METHODES.
Dans son traite pour clavier Arte de taner Sancta Maria (1565), indique un mode d'execution relatif aux de successions notes en valeurs egales, qui consiste a faire alterner entre fantasia
elles des valeurs longues et breves. Exemple d'une double croche.
Ce precede
se transmettra
en France au
une croche pointee suivie
:
XVIP
et
meme au XVIIF
siecle.
LES INSTRUMENTS.
N. Vincentino, eleve de Willaert, construit les dieses et les bemols. Get
un cembalo avec des touches distinctes pour essai n'eut pas de suite pratique.
LES INERPRETES.
A. de Cabezon, Cavazzoni, Padovano.
Ca,bezM CmvmzzonL Ecoles diverse.
3.
Cabezon domine Tecole espagnole. Son ecriture polyphonique admirable est d'une elevation, d'une expression etheree toute personnelle. II est d'ailleurs contemporain de saint Jean de la Croix et de sainte Therese d'Avila.
Ses pieces pour orgue, admirablement ecrites, peuvent s'executer sur tout instrument.
achemine doucement vers la fugue par Timportance plus grande donne aux motifs dans ses ricercari ou tientos dont certains renfer-
II
qu'il
ment de
veritables expositions de fugue.
L'ecriture de ses compositions polyphoniques est raffinee et le plan
comme II
sistera
Fexpression en est extremement varie. reagit d'ailleurs centre la
neanmoins dans
les
forme demesuree du
periodes suivantes, et
y
ricercar, laquelle sub-
etablit des proportions
justes et bien equilibrees.
Viennent encore Bermudo et Sancta Maria avec de petites pieces tres expressives, Fuenllana, a la belle ecriture de luth. L'ecole italienne atteint une importance considerable. Citons Cavazzoni, qui se revele un beau polyphoniste dans ses ricercari bien ordonnes et
un melodiste touchant dans
ses
hymnes, Padovano, grand polyphoniste
egalement, bien que peu sensible. Ses compositions aux proportions excessives contiennent jusqu'a treize petits motifs differents.
L'imprimeur anversois Susato, qui composa vraisemblablement luimeme, est tin maitre dans ses danses diverses aux belles harmonies, parfois
d'un grand charme.
51
- tEuvr&s pour
4.
Richard Compositeur anglais. Ill b III b
NOMINE, N
IN + VOLUNTARYE,
23 (195 A). Simple et coulant
N
17 (195 A). Ricercar d'un travail serre.
Anonymes Anglais BITTER SWEET (THE) N
III a
114 (195 A). Chanson frangaise bien har-
monisee. Ill Ill
II Ill
m Ill II
B BRUNETTE (LA), N 13 (195 A). Chanson frangaise tres alerte. B DOUNE CELLA (LA), N 14 (195 A). Charmante chanson frangaise. B # GALLIARD, N 2 (195 A). Joli theme bien varie. Belle ecriture. B I SMILE TO SEE..., N 88 (195 A). Chanson frangaise alerte avec harmonies variees.
+ MAIDEN'S SONG (THE), N 1 (195 A). Chanson traitee plus tard par W. Byrd. b OF WISE HEADS, N 78 (195 A). B + REJOICE IN THE LORD ALWAYS, Ne 76 (195 A). Style chanson franb
gaise tres alerte. Faire des nuances.
SANS TITRE,
Ill a
N
e
16 (195 A). Chanson frangaise charmante. Jolies har-
monies.
SANS TITRE, N 12 VENI (29) (297).
Ill b Ill b
(195 A).
SANS TITRE,
WHEN CRESSID WENT FROM TROY, N
Ill a
frangaise travaillee avec belle polyphonie.
avait deja ete traite par Boccace
Le
N
112 (195 A).
90 (195 A). Style chanson Troilus et Cressida
sujet
en France,
et,
plus tard par Shakes-
peare.
in
WHOSE FAITHFUL
a
SERVICE,
N
11 (195 A). D'un
charme melanco-
lique.
Anonymes in
b
Ill b
+
espagitols
CANCION, MIRALO, COMO LLORA, N 111 (136). FABORDON GLOSADO, N 18, 23 (136). Faux bourdon. os
C'est
ici
une
harmonisation simple.
HI
FABORDON LLANO, N 6, 7, 8 (136). FUGA A 40, UNUM COLLE DEUM, N os
b
HI
1
12
(
136).
Pour dix instruments
a clavier. Mentionne a titre de curiosite.
Anouymes III b
+
FORZE D'HERCOLE la
52
italiens
(LE) (1551) (207). huitieme et la derniere mesure.
On
peut faire
la reprise
apres
HI
b
Ill
b
+GAGLIARDA VENEZIANA (1551) (39). PASS'E MEZZO NUOVO (re re re Mi re
-h
et populaire. Faire la reprise
au centre
et
a
Tonalites variees.
do
si)
(1551) (308). Simple
la fin.
Paris 1575). (Bruges ou Argenteau lez Liege v. 1514 Compositeur celebre a Rome. Publie vers 1540. Ill
AVE MARIA.
A
Arrangement par
Compositeur
HI A Ill
DESIDERATA
ROMANO
b
Liszt.
italien.
Publie vers 1553.
(207). Pour quatre instruments. Jouable
PASS'E
MEZZO
au
clavier.
(308).
Fray Jiiam Bermudo (Pres d'Astorga v. 1510
?
).
Compositeur espagnol. CEuvres publiees vers 1555.
CANTUS MODO PRIMERO CLAMI
HI A
(131). Harmonies et contrepoints
expressifs.
HI
a
Ill
a
Ill
a
HI
a
HI
a
in
a
HI
a
in
a
Ill
A
CANTUS MODO PRIMERO RESABIOS (131). CANTUS MODO QUARTO (131). CANTUS MODO 6 VERDADERO (131). CANTUS MODO 8 (131). CANTUS CONDITOR ALME SIDERUM (131). PANGE LINGUA (131). VENI CREATOR SPIRITUS (131). VERSILLO, AVE MARIS STELLA (103). VEXILLA REGIS (a 5 voces) (131). Admirablement
expressif.
William BlithemaB (1540
1591)
Compositeur anglais. Maitre de John Bull.
mA Ill b
Ill
b
-f
ETERNE RERUM
N
RERUM
N
51 (la la la Si Do) (195 A). Belle polyALIAS, a phonic expressive quatre parties. ETERNE 52 (fa fa Sol La) (195 A). Bien phraser ALIAS, le cantus firmus.
ETERNE RERUM CONDITOR, N
49
(la
Do
si la)
(195 A). Rythmes
interessants. Ill
a
GLORIA TIBI TRINITAS, N
96
(la la la Si la)
(195 A). Contrepoint
expressif a quatre parties.
n
b
+ GLORIA TIBI TRINITAS,
N
92 (re Fa mi re) (195 A) (302).
A
deux,
puis trois voix, le cantus firmus etant au superius. Technique claviristique tres
pousee avec doubles notes a
la
main gauche.
53
Ill b
*
GLORIA TIBI TRINITAS, que de
N
95 (re
Rythmes curieux
virtuosite.
N
nib * GLORIA TIBI TRINITAS,
Mi Fa
Sol La) (195 A). Techni-
et varies.
93
La
(sol
sol
La
fa)
(195 A). Belle
etude. Ill
SANS TITRE, N
B
27 (re Fa mi re re) (195 A). Delicieuse expression pas jouer le diese aux mesures 3, 10 et 18. DEUM, N 77 (195 A). Tres important. Ecriture interessante.
naive. I b
+ TE
Ne
Jacob de (Gand
RICERCAR A
I
?
apres 1565).
4 (224). Jouable au
clavier.
Antonio de (Pres de Burgos 1510
Grand
II.
lippe
II
B *
1566),
pour clavier. Attache a la Cour de PhiVoyage en Angleterre, en 1554, et vraisemblablement aux Pays-Bas.
organiste, claveciniste et compositeur
CABALLERO (DIFERENCIAS SOBRE EL CANTO) sur
1'air
du
Chevalier.
au tenor, puis a
Theme
1'alto,
(37). Variations
populaire et expressif, passant
du soprano
renouvellant Taspect des admirables variations.
Belle ecriture serree. ill b
DUOS (DEUX) ils
n II b
III
A
(207). Ancetres des inventions a deux voix de Bach,
semblent avoir ete ecrits pour des commengants.
+ FABORDON
Y GLOSAS
FUGUE A
PARTIES
(207).
(Fa) (fa Sol La Si la) (175)..Plut6t ricercar sur dix-sept courts motifs avec developpement reduit.
HIMNO
4
AVE MARIS STELLA
(136,
N
86).
Hymne
d'une belle
atmosphere grave et recueillie. III b III a
III b II II b
LUX BEATA TRINITAS (136, N 89). Expressif. TE LUCIS ANTE TERMINUM (136, N 96). Receuilli SACRIS SOLEMNIS (136, N 110). Douceur expressive. + INTERLUDE SUR PANGE LINGUA (175). LLANO DE LA ALTA (TRES III SOBRE EL CANTO) (136,,N 5). HIMNO HIMNO HIMNO
()
Contrepoint double, chantant, a trois voix, sur
lib III b
PAVANA ITALIANA TIENTO
(re) (re
le
cantus firmus.
(203).
Mi Fa
Sol
La
re) (136,
N
37). Ricercar. Polyphonic
instrumentale interessante. III b
II
TIENTO
A + TIENTO
I
54
(re)
(Re Re do Re
la) (136,
DEL PRIMER TONO
(re)
N
26). Expressif.
(La
,3T
sol
La
re Sol) (37).
Cette ceuvre tient tifs expressifs,
milieu entre le ricercar et la fugue.
le
assez developpes
:
A
trois
mo-
developpement de
I (debut), court
ce-
e e e par diminution (57 mes.) II (77 mes., 3 demi-tetnps, la note haue e assez III varie, te) (135 mes., 2 temps) accompagne de valeurs breves ; terminaison par I transforms en choral et accompagne de valeurs de plus
lui-ci
5
en plus breves. II
A
TIENTO SOBRE cercar sur beau
QUI LE DIRA
(re)
(re
La
fa Sol
La) (37). Ri-
theme expose simultanement avec son contre-sujet Variete
tonale. I
B
N
TIENTO
(Fa) (Fa re do Fa Sol La) (136, 30). D'un sentiment eleve. Tonalites variees. Ricercar sur six motifs tres simples, en un style tour a tour libre et severe, favorisant Inspiration. Motifs
:
I (l re mes.), varie
e e (35 mes.), II (71 mes.), traite librement,
e
mes.) en style severe, IV (117 mes.) traite librement, e en style severe, IV (170 mes.) en style severe, mes.) III (100
II
e
(133
e
V TONO
DEL (Fa) (Do Do fa Do Do Re) (37). Ricercar sur re e quatre motifs tres simples mais expressifs, I (l mes.), II (33 mes., au e soprano), III (62 mes., a Falto), IV (102 mes., 2 blanche, au tenor).
A + TIENTO
Belle polyphonie serree. Ethere, puis joyeux et lumineux. III
V
b
TIENTO
(sol) (re
Mi
Sol fa
mi
N
(136,
Coda animee.
34). Ricercar. Interessant con-
trepoint II
DEL
A + TIENTO (PRELUDIO)
la basse) (37). Ricercar fugue.
que
la
2
TONO)
Theme
(sol Re si Do Re, a en exposition de fugue, bien
(sol, re)
traite
seconde voix entre presque en strette Polyphonie et harmonies fort belles
s'accelere. Ill a
TIENT DEL
TONO
1
(la)
La
(La sol(ds)
I (l re mes.), II (16
;
;
le
rythme, lent au debut,
grande variete rythmique. (37). Ricercar assez
sol fa)
au tenor), III (28 e mes., a la basse) et IV (43 mes., a la basse). Belle polyphonie en valeurs longues. Ecriture polyphonique libre. Harmonies expressives. court sur quatre motifs
:
mes.,
e
I
b
+ TIENTO
TERCER TONO (FUGA AL CONTRARIO)
(la)
(Mi do
si
re I (l la, a la basse) (39). Ricercar en belle polyphonie sur quatre motifs a Tenvers et accompagne du motif II (3 e mes.) immediatement repondu :
mes.,
4 temps, a
a Tendroit puis inverse. Apres un
la basse),
joli developtemps, a Palto) (Mi la e e (72 mes., 2 temps, a la basse) termine 1'ceuvre
e ces elements survient III (57 mes., 2
pement de
Do) peu developpe. IV par un long developpement si
II b
TIENTO DEL
4
TONO
(la)
(la Si
Do
si la)
(203). Sur quatre petits
motifs. Expressif et varie. II b
TIENTO SEGUNDO TONO simple, revenant varie puis en III,
III a
sans rappel de
:
strette
;
(si si
ensuite
Do
si
deux
Mi)
(37). Motif
I,
petits motifs, II et
I.
UT QUEANT LAXIS tre motifs
(Sib, sol)
(Interludium) (37). Expressif et simple. Sur quaau soprano) ethere, bien dans Tesprit
I (mes. 1), II (mes. 46,
de Cabezon,
III (mes. 59, a la basse) et
IV
(mes. 69, au soprano).
55
in
a
(Interludium) (37). Dans une belle potour a tour modifies ou traites par dilyphonie, les motifs reviennent
VENI CREATOR SPIRITUS minution.
Meholas Carl (e) (Compositeur anglais). Ill
b
+ GLORIA TIBI TRINITAS,
Grand organiste II
B
CANZONA SUR
I
N
3 (195 A).
LE BEL ET BON :
caracolante
!
ne a Urbino. (Euvres publiees vers 1542.
italien,
cercar-fugue sur trois motifs
Une main gauche
I
,
d'apres Passereau (175). Ri-
en veritable exposition de fugue, II (mes.
15) et III (mes. 21, a la basse).
HI
a
Ill a
HYMNE AVE MARIS STELLA (187). HYMNE DEUS TUORUM (175). Beau
choral sans interludes. At-
mosphere claire. Puissante coda,
nib
HYMNES
Ill a
RICERCAR
(187). (re),
a quatre parties (175).
x
mr
ir
Modele de
ricercar a sept motifs
III (mes. 41, a 1'alto),
2 e temps, au soprano),
:
I
(mes.
prano). Pour la variete, jouer les motifs IV,
a
I,
III et
V
legato, II
(mes. 67, 97,
non
au
so-
legato,
s'applique a tous
a motifs multiples.
+ RICERCAR
II
(mes. 16, au soprano),
VI et VII marcato. Ce mode d'execution vraisemblablement conforme
les ricercari
II
1), II
IV (mes. 52, 3 e temps, a la basse), V VI (mes. 76, au soprano) et VII (mes.
RICERCAR
(mi) (mi
Fa
(Fa) (Do
La Si) (175). La Si) (187). A
Sol
fa
sept motifs avec rappel
du
deuxieme. Motifs texte
peu
prano),
:
I (l
clair),
VI (66
e
re
e e e mes.), II (13 mes., 4 temps, a 1'alto), III (23 mes.,
IV (37 e
mes., voix mediane),
e
mes., 4 temps,
au soprano)
Belle forme de ricercar, sans rigueur
;
V
et
e e (54 mes., 4 temps, au so-
VII (84 e
mes.,
au soprano).
belle polyphonie.
Richard Edwards (Somerset
v.
1523
1566).
Compositeur anglais. Ill a
O THE SILLY MAN, N de rinstrument.
56
79 (195 A). Jolie couleur dans
le registre
eleve
Violoniste frangais de la chapelle de Frangois Ill
BRANLE DE BOURGOGNE
B
ainsi
que
les autres danses.
(225).
(sol)
Jouable au
l er .
Publie en 1550
1555.
Pour quatre instruments
clavier. Belle
danse d'un caractere
simple. Jolies tonalites.
HI
b
Ill
B +
HI b HI
BRANLE DE POITOU (225). Tres gai. BRANLE DE CHAMPAGNE (225). Tres caracteristique et BRANLE GAY (Sol) (225). En mode phrygien. GAILLARDE
b
(sol) (225).
Assez
vif.
vif et souple.
Heath Compositeur
HI
b
-i-
CHRISTE QUI LUX ES ET gonisme rythmique entre 9/8
anglais.
N
DIES,
107 (195 A). Tres curieux anta-
et 8/8, les croches gardent leur valeur egale,
exemple peut-etre unique.
Jimenez Compositeur espagnol. I
B
BATALLA DEL
6"
TONO
Sur douze motifs
IV
(42
mes.),
V
:
I,
(54
II
(203). Ricercar descriptif, ctiarmant et varie.
avec notes repetees (23 e mes.), Ill (37 e mes.),
in
b
VERSET DU
6e
VI (65 e
mes.)
VIII plus anime (103 e mes.), (120, 130 et 143 mes.).
TON
e mes.), VII plus calme (78 mes.),
IX calme (113
mes.), X,
XI
et
XII animes
(203).
Robert Johnson Compositeur
Hi B
BENEDICAM DOMINO, N
ecossais.
84 (195 A). Beau jeu contrapuntique
et
rythmique. Ill a
DEFILED
IS
MY NAME, N
puntique, surtout au Ill b
IN
NOMINE
80 (195 A). Simple mais beau jeu contra-
Full wrongfully
Ciiristobal (Seville v.
HI
a
HIMNO
.
,N 95 (195 A). Choral de style lutherien polyphonique.
Morale
15001553).
SACRIS SOLEMNIS, JOSEPH VIR
,
N
92 (136). Belle
elevation.
Annibale Padovano (Padoue 1527
Grand
organiste a Saint-Marc de Venise ou
deux orgues. N'est I b
RICERCAR DEL
1
TONO
cite ni
v. 1575). il
execute avec Parabosco des ceuvres pour
par Fetis, ni par Riemann.
KYRIE CUNCTIPOTENS
(Re Re do 57
travail polyphonique base sur un theme Re) (146). Ricercar-fugue. Riche e e ro a 3 e mes.), II (3 et 4 mes.), I (l principal en 4 motifs chevauchants s
:
III (4
e
e mes., 2 temps),
IV
C
(6
mes., 2
setemps, a I'alto). Ensuite motifs avec les motifs thematiques
e
:
condaires, la plupart travailles parallelement
V
(155
mes., 2
e
temps, au superius),
VI (175 e
VIII (195 mes., a au superius). Le theme tenor), X (265 mes., c au tenor). (27 mes.,
VII (180 e
mes., a la basse), e
RICERCAR DEL
I b
'
Sur six motifs,
le I
e
temps, a
1'alto),
la basse),
IX
est traite
par augmentation
TONO SALVE REGINA
1 01
mes., 2
(237^ mes., au
(Re do Re
sol) (146).
et cloturant
revenant souvent
non theme IV de 1'editemps noa theme II), IV (120 mes., au soprano basse tion), III (58 mes., a la e et 159 mes., a I'alto), V (127" mes., a I'alto), inverse (190 mes., au tee nor), V (174 mes., au soprano). Motifs
I (l
:
re
e mes.), II (13 mes., 2
e
l>
RICERCAR DEL
I b*
2
TONO
(La
re
Fa
Sol La) (146). Sur douze motifs
dans une grande variete. Dans I'edition, le chiffrage des motifs n'est exact IV devient le motif que de I a VIII. Ainsi, dans notre analyse, le theme
IX
e
(277
mes. et
ss), le
theme VII devient le
theme IX devient
motif
XI
le
motif
e
(334 mes. et ss) et
X
le
mes.), le
(318
theme
X
devient
motif XII (35 P mes.).
RICERCAR DEL
II a
le
6
TONO
(Do
la Si
Do)
(146).
A
deux themes. Apres
une exposition de fugue sans regularite, A tres developpe revient par auge e mentation (83 mes., au soprano), B (185 mes., au 3 temps) est peu developpe. CEuvre longue, sans surprises. Ecriture tres pure.
RICERCAR DEL
II a
12
TONO
(Do Do Do
Mi
(175). Ricercard'une ligne originale, accompagne d'un la
Sol)
fugue a deux themes. Theme A U er CS) assez libre (3 mes., 2 temps).
Theme B (40 mes.) e 4 e temps, a la m. g.). un avec mes., contre-sujet (2" CS) (58 reparaissant Themes A, B et surtout 2 e CS, bien developpes. Belle ecriture. contre-sujet (l
II a
H-
6 TONO (Fa Fa Fa Fa) (175). Ricercar-toccata en D'abord toccata avec traits libres, ensuite imitations (ricer-
TOCCATA DEL trois sections.
car), puis
a nouveau toccata.
F. Palero Compositeur espagnol.
VERSET DU
Ill
8
TON
(203).
Cyprlen de Rope Parme
(Malines 1516
Compositeur celebre, eleve de Willaert II
+
ANCOR QUE COL PARTIRE, 58
;
1565).
travaille a Venise, a Ferrare et a
Parme.
arrangement de Cabezon (175).
fie (Madrid
?
1570).
Organiste, edite vers 1550.
HI A
FANTASIA
MODUS
2"
(re
Mi
re Sol
La) (209). Court et tres
expressif,
d'un sentiment eleve. Ill
a
HI a
HI a (
FANTASIA FANTASIA FANTASIA
4
MODUS
5
TONI TONI
6
(290). Expressif.
(220). Belle expression. (220).
FANTASIA
8"
TONI
(220).
Compositeur anglais.
Illb
N
+ MISERERE,
41 (195 A). Curieux antagonisme rythmique entre deux parties accompagnantes.
cantus firmus et
le
les
John Shepherd (v.
1505
apres 1554).
Compositeur anglais.
Hi
a
I
NEW COMMANDMENT, N
GIVE YOU A
d'un style grave dans III b
MAN IS BLEST
Ill b
N
III
le registre inferieur
44 (195 A). Chanson de Instrument
N 82 (195 A). Charmante legerete. 24 QUIA FECIT, (195 A). Simple et coulant N N* 26 (fa fa fa Sol Sol Si) (195 A). 56 VERSUS, (195 A).
b
(THE),
de Sot Organiste et claveciniste de Charles-Quint. II b
+ TIENTO (Fa)
La
(fa fa
fa La),
N
50 (136). Ricercar d'une
jolie ecri-
ture instrumentale.
lielman .Susato Anvers v. 1560). (Cologne ? Compositeur et grand imprimeur a Anvers, considere comrne Flamand. Ill
ALLEMAINGE (DER TWEEDEN)
B
(Ut) (283). Danse, ou plutot mar-
che de lansquenets. Ill
ALLEMAINGE (DER
B
Vde) (Ut) (283).
Jolie ligne
melodique de ca-
ractere bien flamand. t *
BERGERETTE BERGERETTE
Ill Ill III
b
GAILLARDE
Ill
b
Ill
B
GAILLARDE
(LES
(re)
les dieses ajoutes Ill b
(Ut) (283).
GRANDS DOULEURS)
(La La La La
par
fa)
(283),
(283). Supprimer
(Re Re Re Re do Re) (283). DANS (283). Beau rythme.
HOBOEKEN MOURISQUE
(Sol)
(Ut)
les
bemols
et
le reviseur.
(283).
Danse vive
Jolie polyphonie.
et populaire d'un orientalisme
discret
59
Ill b
Ill
b
Ill
A
PA VANE
MILLE DUCATS de Josquin Despres (283). LA BATAILLE de Janequin (283). MILLE REGRETS de Josquin Despres (283). ,
PAVANE PAVANE
,
,
Admirable
ligne melodique, d'une beaute antique. Ill
B
PAVANE
SI
PAR SOUFFRIR
remarquer dans rharmonisation
HI III b Ill
B
(283). Profonde melancolie.
raffinee, les six
RONDE (Ut) (Sol fa re re) (283), RONDE ET SALTARELLE (Fa) (39). RONDE IV (Fa) (fa Do la Si Do) (283). nai've.
HI b HI b
(Si)
Harmonisation
A
quartes successives.
Expression delicieusement
raffinee.
RONDE MILLE DUCATS (283). Joli et tranquille. RONDE POURQUOY (re) (283). Danse de caractere.
Belle poly-
phonie.
Thomas
Tallin
(Angleterre 1505
1585).
Compositeur celebre, organiste d'Henri VIII, d'Edouard VI, des reines Marie et Elisabeth. Ill
a
CLARIFICA
ME
dant que se deroule Ill a
Ill
b
HI b Ill
ta
101 (la Si la sol Si) (195 A). Polyphonie
Le court
(CS)
contre-sujet
est tres
developpe pen-
cantus firmus.
100 (Mi
Mi
re Mi, a la basse)
(195 A). Expressit
court motif est tres developpe.
FOND YOUTH
IS
A BUBBLE, N
ISTE CONFESSOR, + LESSON Vers
in B
le
ECCE TEMPUS, N Le
N
PATER,
expressive a quatre voix.
N
(TWO PARTS IN ONE)
la fin
25 (195 A).
106 (195 A).
une troisieme voix
(29). Veritable invention a
deux
voix.
s'ajoute.
LIKE AS THE DOLEFUL DOVE, N pleine de charme,
115 (195 A). Chanson franchise inspiree, ainsi que les autres chansons, par celles des
Pays-Bas. Ill
B
PER HAEC NOS,
N" 119 (195 A). Belle polyphonic a deux, puis a
trois
voix, avec tenor expressif.
in a
REMEMBER pression
HI a
NOT, O LORD, N 43
(195 A). Chanson frangaise d'ex-
triste.
VENI REDEMPTOR,
N< 97 (Sol Sol fa Sol La) (195 A). Polyphonie exJ
pressive.
HI
b
HI b
VENI REDEMPTOR, N 102 (re Fa WHEN SHALL MY SORROWFUL
mi
re
Fa) (195 A).
SIGHING,
N
85 (195 A).
Christopher Tye (v.
1497
1572 ou 1573).
Compositeur
in
a
I
LIFT
MY HEART, N
a cinq parties.
60
y
anglais.
117 (195 A). Belle- polyphonic simple, parfois
Vila (Catalogne
15171582).
Organiste espagnol.
+ TIENTO
Ill
(re)
mi Fa
sol
(La
a la m.
Sol,
g.),
N
39 (136). Ricercar.
- fEuvres pour Luth.
5,
Abondante
Giulio
Luthiste italien, publie en 1548,
NAPOLITANA
ill
(292).
Afflonymes allemaitds III
b
Ill b
Ill b III
ARIA PER CANTARE (1562) (81). CANZONE NAPOLITANA (1562) (81). MILNERIN (DIE) (82). Populaire et charmant O BELLA (81).
PAVANE
in
(82).
Anonyme espagnul III
b
PASEABASE EL REY MORO
(294, p. 2022).
la
Marquer
melodie ex-
pressive a Faccompagnement.
Valentin Baefark (Brasso
Grand
II
a
FANTASIE
(si)
15071576).
europeen par ses nombreux voyages et son assimilation de tous les styles. luthiste,
(270). (Euvre expressive aux jolies harmonies.
MelcMor de Barberis Luthiste italien, publie en 1549. Ill
b
PAVANE ET SALTARELLE
(288) et (292).
Jiilieia (Le
Mans
Grand Ill
B + FANTAISIE (Mi) (1556) deux
motifs,
temps) bien HI B +
TRIO reelles.
1530
v.
Belin apres 1584).
luthiste frangais.
(270). Ricercar. Vivante piece construite sur
admirablement adaptee a Finstrument. Motif
II (43 e mes., 2 e
travaille.
(1556) (270). Ricercar expressif a trois motifs et a trois voix Tres belle ecriture et jolie polyphonie. Motifs I, II (19 e mes., 2 e
(si)
temps), III
f3P
mes., 2
e
temps, a
la basse).
61
Bianehini
(11
Luthiste italien, public en 1546, III
b
Ill b
IIIB
CANZONE TANT QUE VIVRA (292). Joyeux. * DANSE (sol) (85, N 13), transcrite par Jean de Lublin. Jolie ecriture. + PREAMBEL (mi) (308). Petit ricercar libre. Jolies harmonies. Belle ecriture.
da Luthiste italien, publie vers ,1546. Ill b
-f
ET DON BONSOIR
CANZON
(292). Alerte. Belle ecriture, inte-
ressante et riche.
Miguel de Grand Ill b
DUO
(Ne pres de Madrid). de naissance.
luthiste espagnol, aveugle
deux
(re) (207). Jolie invention a
voix. Ricercar a sept motifs, d'une
structure concentree. Ill b
FANTASIA strette, tale.
Ill b
(Re) (la Si la Si Do Re) (270). Ricercar avec entree en en ecriture libre. Motifs noyes dans jolie ecriture instrumenpuis
Piece gaie et alerte.
+ FANTASIA
(Re) (re Fa La mi Fa) (1554) (270).
Simon Ginteler Grand
in
b
luthiste autrichien, publie a
+ RECERCAR QUARTO
(Re) (La La La La
Venise en 1547. sol
mi) (270) et (26). Jolie
sonorite instrumentale. Ecriture claire et interessante.
+ RECERCAR SEGONDO (mi) (Si la Si sol fa) (270). + RECERCAR (la) (Mi re do Fa mi) (270). in B + RECERCAR QUINTO (Sib) (Si fa Sol La Si). Ricercar II
HI
a trois motifs.
Jolie polyphonie alerte, assez developpee.
Jacom. Luthiste italien, publie vers 1561
in
b
+ PASS'E MEZZO E PADOANA E
1563.
DURA PARTITA
(26). Joli
rythme
O PERFIDO
(26).
de pavane (ternaire).
HI
b
+ PASS'E MEZZO, PADOANA ET SALTARELLO
Caractere melancolique. Joli rythme de pavane (ternaire). Suite de trois danses sur le meme theme.
in B * PASS'E MEZZO,
PADOANO E SALTARELLO TODESCHIN
Suite de trois pieces sur le Saltarelle brillante. Effets
Choix
62
:
meme
(26).
theme. Admirable ecriture, tres variee.
remarquables de
Pass'e mezzo, saltarello.
tutti et soli.
Wolf Heckel Luthiste allemand. Vecut a Strassbourg.
Compose
pour deux luths reunis.
aussi
Public en 1562.
+ LAUFFERTANTZ (6). + SCHOENER HOFFTANTZ
ill Ill
(6).
Le
hofftanz est une danse allemande,
binaire et vive.
in
i~
TANTZ IN LEYRER ZUG
(6).
Jean Matelart (Flandre
vers 1600),
?
Vecut a Rome.
FANTASIA PRIMA
HI
(1559) (26).
de Hndarra Grand
luthiste espagnol
Non II
b
FANTASIA
(La
;
publie a Seville en 1541.
par Fetis, ni par Riemann.
ds re) (175).
sol fa
GUARDAME LAS VACAS
ROMANESCA
Ill
cite
(175).
Avec
variations.
Melchior Newsidler (Nuremberg Ill b II
b
?
1590).
+ EL SUO SALTARELLO (270). Joyeux. Virtuosite brillante. + RICERCAR (270). Ecriture tres riche et vive, tout en restant .
claire.
Sebastian Ochsenkuliii/ (
?
Heidelberg 1574). publie en 1558.
Luthiste allemand
;
FREUD UND MUET HET MICH VERLASSEN (138). O HERR NIT FERR SEY DEIN GENAD (138). WOL DEM DIE UBERTRETTUNG GROSZ (138).
Ill Ill Ill
Piero (Peri.no) Florentine Luthiste italien, eleve de Francesco da Milano II
B + FANTASIA
(la) (270). Ricercar
a six motifs
V
I,
4 e temps), 39 mes., rythme de croII (10* mes.,
au superius), IV (27 et e (44 mes., 2 temps, au superius), VI (63
III (24 e mes., 3 e temps,
ches),
:
e
publie en 1547.
;
Tres
e
e
varie. Effets
de
tutti et soli.
e
mes., 2
e
temps).
Tres belle ecriture et
tres curieux
chromatisme.
Didier Pisador Luthiste espagnol, ne a Salaraanque.
^Th
PAVANE
(1552) (32),
63
V. Domenico Bianchini.
(Padoue
1548).
?
Publie en 1546. Ill
b
4-
PADOANA
(270).
Ky
le (France 1520
1599).
Luthiste et grand imprimeur de musique. Publie en 1551. Ill
BRANLE
B *
Ill b
4-
(La) (270). Brillante ecriture.
FANTASIA
(Re) (270). Ecriture
tres brillante bien qu'un
peu formulaire,
Enritpiez de Valderravaii (Province de Leon vers 1500
apres 1557).
Publie en 1547. Ill
PAVANA REAL On
(32).
peut jouer des arrangements de pieces vocales ou instrumentales
d'apres Morales (224) et C. de
C,
-
De
Rore (175).
a
1565
1590,
(Epoque Palestrina) 1.
Void
JLn
Mnsique en general.
la contre-reforme
musicale
:
le
Vatican decide
le retour a la
purete de la nrusique vocale religieuse par Fexecution rigoureuse pella
a cap*
(Palestrina, Nanini).
Mais
d'autres maitres, tout en se conformant a ces directives, accen-
tuent fortement le caractere expressif a Foppose de Palestrina (Luis Vit-
Roland de Lassus et plus tard, Giovanni Gabrieli). Ainsi le grand dramatique parait avant Fopera grace a la floraison a Venise de compositions religieuses de grand apparat que favorise Fexecution simultoria,
style
tanee des deux grandes orgues de Saint-Marc a Venise (Andrea Gabrieli). Des compositions instrumentales avec cuivres (orchestre) sont aussi divisees
en deux groupes (A. Gabrieli). connait en Italic une vraie splendeur
Le madrigal les
meme
;
il
se prete a toutes
dramatique qui en font un opera en miniature d'ou derivera Toratorio (Palestrina, R. de Lassus, 64
expressions
narrative, lyrique et
,
d'une prodigieuse fecondite et ecrivant sur des textes latins, italiens, franCl. Merulo). gais et allemands Ingegneri, le maitre de Monteverde ;
A
;
Rome, Mantoue
et Ferrare, la
monodie accompagnee evolue vers
la virtuosite vocale.
En France, la musique polyphone est aussi representee dans tout son eclat (Cl. le Jeune et J. Mauduit). Le
ballet de cour, opera-ballet
ou spectacle theatral appele mask en compose de morceaux d'orchestre, d'airs chantes, de reci-
Angleterre, se
tatifs chantes et surtout danses (Beaujoyeulx organisant Fopera-ballet, avec musique de L. de Beaulieu et J. Salmon).
Sous 1'influence de la Pleiade, la chanson frangaise s'oriente vers une metrique plus exacte, en remontant aux sources grecques (Claude le Jeune, J. Mauduit), preludant ainsi a la reforme florentine de Bardi quelques annees plus tard.
JLn
2.
Mnsique de Clavier
et
de Luth.
Les Interpreter. Dans
le
style polyphonique, la
musique de clavier comprend des
compositions de plus en plus etendues utilisant tous les artifices contrapuntiques, mais le ricercar a un seul theme, en plusieurs motifs (Palestrina) ou avec de veritables expositions de fugue (A. Gabrieli), est a 1'honneur.
D'autre part, la polyphonic stricte est abandonnee, et Fecriture de apportant une certaine variete par Falternance de valeurs
virtuosite
longues et breves, devient predominante.
Cette forme nouvelle, que nous appellerons ricercar-toccata, atteint
souvent des proportions demesurees (Merulo).
La danse bach,
J.
Paix)
Dans une son apparition
Au
est fort pratiquee et le
Flamand
clavier par les
Allemands (Ammer-
Phalese, grand editeur de musique.
allure tranquille qu'elle perdra par la suite, la courante fait ;
sa rythmique est variee et sa ligne melodique souple.
luth, les Italiens et le
de variation dont variation.
au
Ce plan
Flamand Adriaensen inaugurent une forme
theme est en plusieurs motifs suivis ichacun de leur sera repris vingt-cinq ans plus tard par les virginalistes
le
anglais.
La melodie pure est cultivee avec beaucoup de charme au luth par de nombreux compositeurs italiens, et sous forme de choral au clavier (Bernh. Schmid).
Le
luth possede, en Italie surtout,
une
litterature
abondante qu'en65
richit
plus grand luthiste de son temps, par de belles
le
Adriaensen,
pieces pour quatre luths.
LES INTERPRETES.
Merulo (orgue
A. Gabrieli, Cl.
et clave-
Adriaensen (luth).
cin),
Andrea Gabrieli
3.
et
compte deux noms
L'ecole italienne
illustres
:
Andrea Gabrieli
et
plus grands organistes de Tepoque. Andrea Gabrieli compose des ricercari-fugues pleins de grandeur et d'equilibre, d'une ecriture magistrate et de style instrumental, dans lesquels il n'utilise
Claudio Merulo,
les
parfois qu'un seul
Quand a la
meme
il
ne
theme sacrifie
veritable.
pas a
la virtuosite pure,
Claudio Merulo atteint
maitrise dans sa nouvelle formule de ricercar-toccata ou regne
cependant quelque monotonie tonale.
4.
- OSuvres pour Clavier. Elias N.
Amraerhaeh
'(En Saxe). Organiste a Saint-Thomas de Leipzig, yers 1570, ou
demi plus
et
Ill b
DEUTSCHER TANTZ
(277).
tard.
J.
S.
Bach
sera cantor
un
siecle
Public en 1571.
Pavane
et gaillarde. Ecriture et tonalite
jolies.
Ill b
DEUTSCHER TANTZ, DIE MEGDLEIN SIND VON FLANDERN
Ill b
HERZLIEBSTES BILD (277). PASSAMEZZO (sol La Si Si) (207).
(39).
in B
b
Harmonies
frustes
mais
PAVANE POUR LE RETOUR DE POLOGNE DE HENRI
III
originates,
in
Jolie danse.
de saveur agreste.
PASTORUM DANTZ(
277). Allure pastorale avec quintes.
Anonyme frangais in
b
1574) (293). Pour cinq instruments; jouable au clavier. Somptueuses harmonies a cinq parties. (v.
Bell'Haver (Venise v. 1530
v. 1588). Organiste, succede a son maitre A. Gabrieli a St.
in
TOCCATA 66
(re) (187).
Marc de
Venise.
(Modene 1530
1570).
Organiste a Padoue. Publie en 1591.
m
RICERCAR
TONO
1
RICERCAR
(187).
Organiste espagnol,
AVE MARIS STELLA
Ill
B +
TONO
(187).
d'Antonio.
(103).
(Herzog zn Saehsem)
Christianity III
fils
3
MOHREN AUFFZUG
(DER)
(283).
Marche
Exotisme
fastueuse.
oriental.
Andrea Gabriel! (Venise
v.
1510
1586).
Oncle de Giovanni. Grand organiste et compositeur. Eleve du Flamand A. Willaert, maitre de Hans Leo Hasler et vraisemblablement de Sweelinck. II
B
*CANZON ARIOSA
Bonne
(175). D'une joie lumineuse et contenue.
adaptation instrumentale et belle polyphonic.
A
cinq motifs:
I,
issu
de 1'hymne
ensuite par Frescobaldi, Froberger,
J.
Lucis creator optime
K
Fischer et par
11 (13 e mes.), HI (27 (Clavier bien tempere II, 9) IV (40 e mes., motif double, au superius et au tenor), ;
e
mes.,
V
J.
au
,
S.
repris
Bach
superius),
e
(61 mes.).
+ FANTASIA ALLEGRA (175). Alerte ricercar. Jolie ecriture. Illb + PETIT JACQUET (Canzon) (162). Charmante transcription. I A RICERCAR 1 TONO (re) (Mi Mi do Re la) (187). Ricercar-fugue. II
b
Importante composition de polyphonie expressive, sur un seul theme, traite
par augmentation (49
e
Retablir la liaison entre les
de II
la
partir
58 e mesure. Coda grandiose avec theme modifie rythmiquement
RICERCAR
a
au soprano). deux premieres notes du theme, a
mes.,
3
TONO
(mi) (Si Si mi
1
TONO
(sol) (sol sol sol Si la sol) (308). Ricercar-fugue,
Fa
Sol)
(175). Belle polyphonie
expressive. I
RICERCAR
A
d'une tres belle expression, sur un seul theme revenant par augmentation e admirable. (35 mes,, au soprano). Entrees surprenantes. Polyphonie II
b
*
UN
GAI BERGER, de
Crequillon
(308). Arrangement de virtuosite
laissant subsister peu de chose de Foriginal
!
67
(Lucca
1545
v.
1611).
BRILLANTINA TOCCATA (sol) (187). GUAMINA (83), LUCHESINA (83).
HI HI
(83).
(Compositeur allemand).
EIN GUTER POLNISCHER DANTZ
Ill
(re) (306).
Luzzaseo (Ferrare 1545
1607).
?
Organiste et compositeur celebre. Eleve de Cyprien de Rore. Ill b
CANZON A
4 (Fa Sol La Si Do) (176). Tres
gai. Joli
contrepoint instru-
mental sur quatre motifs.
H
a
RICERCARI DEL 1 TONO E DEL 2 TONO (187). Le ricercar 2 traite le meme motif que le 1 tono, mais a 1'envers dans une
tono belle
polyphonic.
F.
Masehera
(Florence
?
v.
1600).
Publie en 1584. Ill b
CAPRIOLA
(LA) (162). Arrangement jouable au
clavier.
Claudio Merulo Parma
(Coreggio en Emilie 1533
Grand
1604).
organiste et compositeur comble d'honneurs. Eleve de Willaert.
Publie en 1598. II b
ALBERGATA
5
(L )
+ BENVENUTA (LA)
II a
+BOVIA
(LA)
(5),
Canzon a quatre. (5). Canzon a quatre.
(5).
II b
Canzon a
quatre, avec jolis rythmes
dans
la
seconde
moitie. II
B
CANZON DA SONAR A
5
VOCI
(Fa) (224). Arrangement d'une canzon
francese. Belle oeuvre bien proportionnee. Petits motifs avec courts deve-
loppements,
le
premier motif terminant Foeuvre. Polyphonie et harmonies
remarquables. II
B
+CORTESE trois
II a
(LA)
(5).
Canzon a quatre. Jeu thematique
clair
;
theme a
motifs developpes.
HcGRATIOSA (LA)
(5).
Canzon a quatre. Rythmes
raffines
et
belle
ecriture. II b II
B
LEONORA (LA) (5). Canzon a quatre. * PETIT JACQUET (LE) (5). Canzon varies. Jolie ecriture.
68
a quatre.
Rythmes
raffines
et
I
RICERCAR
A
TONO
12"
(Fa)
(176). Cette grande ceuvre d'une belle
polyphonic est un ricercar-fugue ou
la virtuosite d'ecriture n'est
pas mise
au premier plan. Style soutenu, un peu de monotonie tonale. Theme en entree reguliere de fugue, reponse classique avec mutation. Motif e
Theme A avec
4 e temps, voix mediane).
A I
en contre-sujet (37 e A inverse Theme a Motif la II (79 e mes.). (48 mes.). (61 mes., basse). e e Theme A inverse avec II en contre-sujet (87 et 95 mes.). Longue coda mes.,
sur II (98 II b
Ill b I
+ RICERCAR
TOCCATA (165,
I b
(Sib) (fa Si
(LA) 7
Do Re)
(281). Sur sept motifs. Ecriture variee.
Canzon a
(5).
quatre.
(ton d'Ut avec
TONO)
b a
la cle
I)
si la
(Do
Si
Do Re)
12) et (187).
p.
TONO (re) (la Do si la, au + TOCCATA DEL 11 TONO, DETTO 5 + TOCCATA
I
mes., dern. derm-temps).
+ROLANDA H~
I
9"
soprano) (165,
(Fa)
p. 1) et
A
Equilibre entre polyphonic soutenue et passages de virtuosite. motifs separes par des episodes en traits rapides e
(187).
(176). Ricercar-toccata.
:
trois
1) toccata, 2) motif I
e mes., 6
e demi-temps au tenor), 3) toccata (21 mes.), 4) motif II e e e (24 mes., 6 demi-temps, au tenor), 5) toccata (30 mes.), 6) motif III e e C (40 mes., 6 demi-temps, au tenor), 7) toccata (47 mes.).
(14
n Ill
+ TOCCATA B *
TOCCATA repetes.
HI
+
8
TONO
(La La solds La solds). Plutot prelude sur rythmes
(la)
Grande
(Sol) (re Sol Sol Sol La).
finesse, jolies
TOCCATA DEL
3
TONO
harmonies, belle ecriture.
(la)
(la la
Do Do
si)
(176).
Des gammes
interminables. :
a
*
TOCCATA DECIMO TONO
(la la
(la)
Do Re Mi)
toccata. Polyphonic interessante. Prelude et coda
de
(187). Ricercar-
virtuosite.
Un
peu
long et monotone. II b
*
ZAMBECCARA (CANZON)
(5). Belle ecriture d'une' grande legerete.
Variete tonale plus grande que dans
les auttes
compositions du
meme
auteur.
Jaeoli (Augsburg 1550
Paix apres 1617).
?
Organiste, probablement d'origine neerlandaise. Publie en 1583. Ill b
PADOANA VENETIANA
(282). Caractere populaire.
Rythme de
sici-
lienne. Ill
b
SALTARELLE
>(283).
Theme en
trois
motifs dont les
l
er
et 3
e
sont
varies. Jolies harmonies, III
B
SHIRAZULA MARAZULA
(282).
Jolie
melodie
lente
d'inspiration
orientale. Ill b
UNGARESCA
(282). Tres simple et populaire.
69
da (1524 ou 26
1594).
Grand compositeur. Contrapuntiste
in A
extraordinaire.
1 TONO (sol) (sol Re Re Re Mi) (206). Grande expreser Contrepoint admirable, Sur trois motifs. Executer le l motif legato, e e 2 marcato et le 3 legato. Variete de jeu a introduire avec gout dans
RICERCAR sion. le
tous les ricercari a plusieurs motifs.
in A +
RICERCAR
TONO
2
motifs. Jouer les l Ill a
+ RICERCAR l
er
le
(Re
et 3
e
TONO
3
la
Do Re Mi)
motifs legato, le 2
(si
Do Re Mi
(206). Tres expressif, a trois e
Sol)
marcato. (206).
et 2 e motifs apparaissent simultanement, puis le
A
quatre motifs. Les
second revient varie
3 e motif sera joue marcato. Corriger la faute au tenor (6 e mesure
Mi HI A
er
Sol au lieu de re
RICERCAR
Mi
TONO
4
:
;
re
Fa). (si
Do Re Mi
si)
(206).
A
quatre motifs, Admi-
rables harmonies, Jouer les l er et 3 e motifs legato, les 2 e et 4 e marcato.
Annuler
in
les dieses
RICERCAR
a
Supprimer
5
les
du
reviseur.
TONO
(Do la Re do si) (206). Jouer le 2 motif marcato. bemols du reviseur et un ou deux becarres, afin de cone
server les tritons expressifs.
HI
b
-l-
RICERCAR trois
TONO
6
(re
Mi Fa
premiers etant assez longs
;
La sol) (206). A quatre motifs, les voix les entrent en strette. Jouer le 3 e Sol
motif marcato.
HI
a
RICERCAR les l
IHb
er ,
RICERCAR motifs.
TONO
7
(Re do
si
Do Re)
(206). Sur cinq motifs. Jouer
3 e et 5 e motifs legato, les 2 e et 4 e marcato.
Jouer
TONO
8 le
A
(sol La sol Do si la) (206) et (104). quatre 3 e marcato. Supprimer les dieses affectes atd fa Bar le
reviseur.
Tous
ces ricercari sont jouables au clavier.
Pierre Phalese (le Vieux) (Louvain
Grand imprimeur
v.
1510
les pieces suivantes (v.
rci
B
ALLEMANDE
(re re
Mi
lui-meme
1571 et 1584).
do Re) (265). Charmante tonalite commencant
en majeur et se terminant en mineur.
mB
FANTASIA
HI
PASSAMEZZO DITALIE
b
v. 1573).
et editeur de musique, paraissant avoir arrange
(Fa) (265). Pour quatre instruments ; jouable Style alerte de canzon francese. Jeu de registres differents.
au
clavier.
(Pa,vane et gaillarde) (265). Polyphonic et
tonalites exquises.
m
b
HI B
PAVANE ET GAILLARDE FERRARAISES PAVANE ET GAILLARDE LA GARDE 70
(39). Lent mais leger.
(Fa) (265). Beau theme.
Pavane douce HI
et tendre
dans une admirable polyphonic. Gaillarde vive. (265). Lent mais assez leger.
PAVANE LESQUERCARDE
b
de PARTITA SOPRA ZEFIRO
III
(192), Publie sous le
Bemhard Sehmid (1522
Bon
?
1592).
organists allemand, fixe a Strasbourg des 1560
nom de Macque.
Sr.
.
;
eleve de 1'ecole de Hofhaimer,
Publie vers 1577.
ERHALT
HI A
UNS, HERR...
un theme admirable de
(303). Ricercar d'une noble expression, sur
choral,
Chaque phrase
est repetee
aux differentes
voix.
HI HIT)
+ GAILLARDE DE L'AMIRAL HERZLICH LIEB HAB' ICH
DE FRANCE
(39).
(303). Variation bien* ecrite d'une char-
mante melodie. Jolies harmonies. HI b + HOFDANTZ (EIN GUTER) (277). Alerte HI b HUPFAUFF (287). Joli theme de danse.
et populaire.
Antonio Valente Organiste aveugle, vecut a Naples. Publie en 1580.
VERSI PER ORGANO
HI
(187).
- fEnvres pour Lnth.
5.
Emmanuel AdFiaensen (Anvers
Le plus grand
HI b
-f
luthiste
ALMANDE COURT
?
apres 1600).
du temps, compositeur pour son instrument.
(La) (270).
Rythme
franc, joli et syncope. Belle
ecriture. II
B +
GAILLARDE trois parties,
(Fa) (fa fa fa Do si la) (308). CEuvre assez importante en dont chacune cornprend deux variations. Jolies harmonies
et belle ecriture.
Anonyme ni b
GREEN SLEEVES
Anonymes II
A
GAGLIARDA DI DIOMEDE aux
CH
anglais
(26). Sorte de jolie sicilienne.
italien^
(278). Piece expressive et melancolique
belles harmonies.
B +ITALIANA
(278). Musette tres populaire et caracteristique.
71
Ill
PASTORELLA CARA,
B
PREGE NON DORMIR
SI
(278). Berceuse
melodique d'un grand charme (chanson populaire). II b
#PASSO MEZZO BONISSIMO dans
interessante (278). Ecriture de virtuosite
les variations.
Ill b
PEZZO TEDESCO
Ill b
PIECE (Da un
Ill b
PIECE (Da un
et (la) (278). Aierte
rythme.
codicetto di rnusica del secolo
XVI) (Re)
(la la
Re Re)
(26). Tres jolie danse rythmee.
codicetto di musica del secolo
Re) (26). Rythme Ill
XVI)
faite
(Mi
si
Do ds
gracieux.
QUAND MON MARI ALLAIT A LA GUERRE
B
(mi)
Transcription par-
(la).
d'une chason frangaise, avec jeu de registres differents.
Asioli Luthiste italien.
CAPRICCIO
Ill
(292).
Giulio Cesare Barbetta (Padoue
?
1603).
Publie en 1569. ill b Ill b
GAGLIARDA SETTIMA LA FRANCTIA (26). Belle ecriture. + PASSAMEZZO IL BACCHIGLIONE (26). Sur theme a quatre motifs, +
avec variations.
I,
II
e
(17
mes.), Ill
(33
e
mes.),
IV (49 e
mes.). Belle
ecriture.
in
+ PASSAMEZZO BATTAGLIA
Ill
+ PAVANE TODESCHINA
(26).
(26).
Fahrlzl
Caros
? ). (Sermoneta v. 1550 Compositeur et maitre de danse. Publie en 1581.
Hi
b
Ill b
ALTA GONZAGA (170). CELESTE GIGLIO (170).
ALTA REGINA
gaillarde 3/4, rotta 3/8) sur le III b ill b
in
b
in
b
(170).
Suite cyclique de trois danses (pavane 2/4,
meme theme
librement interpret**,
CESARINA (170). Rythme gracieux. CHIARA STELLA (26). Jolie melodic. GAGLIARDA DI SPAGNA (170). LAURA SUAVE
SPAGNOLETTA NUOVO
(170).
(170).
Esteban Baza Luthiste espagnol.
in
ENFERMO ESTABA s'inserer
72
(294).
dans l'accornpagnement.
Voix accompagnee.
La melodie
vient
Public en 1584.
GRIDATE, GRID ATE
Ill
luth.
La melodie
se
Pour une voix avec accompagnement an
(26).
marque a Taccompagnement.
(Florence 1533
v. 1595).
Luthiste et compositeur, pere du celebre Galileo Galilei. Publie en 1584.
HI b
FANTASIA OCTAVA
HI b
GAGLIARDA POLYMNIA (292). Danse joyeuse. RICERCAR (Re) (La fa La sol) (270). Bonne ecriture. RICERCAR (si) (si Do Re Mi Fa) (270).
Ill
b
in b
(26).
Guerrero
Franeise (Seville 1528
1599).
Grand compositeur. Ill
B
VILLANESCA pagnement de
(294). Chanson populaire italienne dansee, avec accom-
Melodie delicieuse de belle
luth, a arranger.
Bemhard
ligne.
Jobin
Luthiste allemand. Publie en 1573. Ill
b
BRANLES DEN RAUS
(6).
Sixtras
Kargel
Luthiste allemand a Mayence. Ill b
FANTASIA
(1586) (39). Sur theme en
six motifs.
Giovanni Pierluigi da Palestrina (1524 ou 26 Ill
b
+ VESTIVA musique
I
COLLI
(26).
1594).
Arrangement pour luth par V.
Galilei. Belle
naturiste.
Radifto Organiste a Padoue. Ill
b
GAGLIARDA
(292). Jolie danse animee. Tonalite et rythme interessants.
Waissel (Walselius) (Prusse
?
apres 1592).
Luthiste.
Ill
b
EL TUO SALTARELLO
(6).
73
Ill b
-4-
PASSEMEZZO COMMUNE E REPRESE
(6). Variations sur
un theme
simple. Belle ecriture.
in
b
POLNISCHER TANZ
(si)
-
D,
(6). Vif. Jolies harmonies.
De
1590
(Epoque Giovanni Gabrieli ,
1615,
et les
Anglais elisabethains)
La Musique en general*
1.
Durant
a
cette periode le
baroque s'epanouit avec
force,
favorisant
un grand chromatisme parfois fort beau et expressif et produisant de beaux madrigaux a cinq ou six voix (Marenzio, Gesualdo da Venosa, William
Byrd,
Monteverde)
A
Thomas Morley, Orlando Gibbons
bientot
apres
.
cote de compositions plus modestes
style emploie de grandes masses chorales nombreuses (Giovanni Gabrieli).
Par reaction contre
la
(Salomone Rossi Ebreo), ce
et instrumentales
Monteverde qui
avec parties
polyphonic exageree, Topera florentin au style
monodique apparait en meme temps que la basse plus ou moins melodiques (Peri, Caccini) dont sont de
et
attribue a la parole
chiffree avec recitatifs
modeles du genre un caractere dramatique les
preponderant.
La
basse chiffree permet les compositions pour voix seule avec simple
accompagnement
d'orchestre, plus tard
denommees
cantates (Peri, Cac-
Monteverde).
cini,
L/opera-ballet se perpetue avec Guedron.
La musique instrumentale
est cultivee en Allemagne sous forme de ou stylisees, partitas pour orchestre, a plusieurs parties, construites soiivent sur le meme theme, mais avec des rythmes differents. Une certaine monotonie en resulte et ce systeme est abandonne par la
de danses
suites
suite
(Hans Leo Hasler eleve de A.
Gabrieli, Peurl, Valentin II
Hauss-
mann). Les danses folkloriques eclosent dans divers pays (Giovanni Picchi, Augusto Normiger).
A
Tepoque d'Elisabeth et de Shakespeare, la musique anglaise prend un essor extraordinaire dans tous les genres, d'ou de grandes
tout a coup,
compositions vocales, religieuses et profanes Gibbons,
(William Byrd, Orlando
Thomas Morley).
La musique de clavier surtout (virginal) se classe universellement au premier rang. 74
RESUME GENERAL.
Le XVI e
siecle
apporte avec
lui
un deve-
loppement prodigieux de la polyphonic qui utilise alors un nombre de plus en plus eleve de voix et entraine des recherches harmoniques de plus en plus poussees, aboutissant a un chromatisme parfois excessif (stravaganze) ainsi qu'a une expression musicale plus forte.
En
reaction, apparait et s'impose le style
chiffree-
La melodie
melodie
artistique.
homophone avec basse peu a peu vers la
populaire, tres cultivee, s'oriente
L'ecriture instrumentale polyphone, qui evolue surtout vers la virtuosite,
de separer
vocal
le style
a la forme de la fugue et d'autre part acheve style instrumental.
du
Musique de Cluster et de Luth. Les Mefhodes* lies Instrument. Les Interpreter.
2.
Le
mene
d'une part,
jLt&
ricercar,
fancy ou fantasia, dont Fecriture riche reste cependant Anglais John Bull, William Byrd, Orlando Gibbons et
simple chez les Peter Philipps, connait une grande efflorescence en Italie avec Luzzaschi, Jean Paul Cima, Vincenzo Pellegrini et Giovanni Gabrieli, lequel est le
premier a en
faire
une fugue
caracterisee.
L'ecole flamande de clavier devient d'une importance assez grande
avec Pieter Cornet,
le
plus interessant, puis Charles
Guillet,
Charles
Luython, Jean de Macque, auxquels il convient d'ajouter le Hollandais Sweelinck, grand virtuose et savant compositeur, le Frangais Titelouze, TAllemand Hasler et le Portugais Coelho.
La chanson theme de coupe
populaire, souvent precedee d'un titre, comprend un diverse et a variations multiples. Elle fait fureur chez
tous les virginalistes anglais. Grande vogue des danses populaires cultivees parfois avec un joli raffinement rythmique, et expansion de Torientalisme deja existant. Ces
danses comprennent
les gigues, d'origine anglaise, tres vives et sautillantes,
a 6/8 ou 6/4, qui serviront plus tard sur le continent de piece finale dans les pavanes, les voltes, danses ternaires rapides et animees, la Suite les allemandes (alman) et le mask dont on trouve d'adorables exemples ,
chez
Anonymes
les
virginalistes anglais.
Mais une innovation vraiment interessante est constitute par des oeuvres importantes a programme ou musique imitative ( J. Bull, W. Byrd syrtout, Giles Farnaby, J.
premiele
La
fois
un
Munday) dans
laquelle se manifeste pour la
veritable impressionnisme.
fine et jolie melodie se rencontre chez tous les Anglais, surtout
chez Farnaby, et quelques luthistes
italiens.
75
semble
II
fourni
obligate.
XENOPHONE
Ill b
(LA) (Utds)
W
117
29
(1763) (129). Tranquille et d'une
simplicite touchante.
Wilhelni FriedmaiiM Baeli (Weimar 1710
1784).
Organiste et compositeur remarquable, II a
+ CAPRICE
(re)
(129).
Melange de
fils
aine de J. S. Bach.
toccata, adagio et fugato,
en style
ancienne senate italienne.
CONCERTO
II
b
I
-f
a
+ Presto
b
*
(ut) avec orchestre (206).
Adagio.
Allegro.
Du caractere.
(final).
CONCERTO
(Re) avec orchestre (240). Retablir deplacees par Riemann.
Forme
Allegro.
motifs
:
concerto italien.
I (lere mes., les
:
deux
Le theme
les barres
principal
A
de mesure en cinq
est
noires), II (lere mes., 3e temps, les cro-
ches et deux doubles croches), III (3 e mes., les doubles croches) IV (6 e e mes., a 1'orchestre) et (ll mes.). Ensuite intervient un motif leger, VI ;
V
mes. du 2 e solo de piano). Ces motifs sont reexposes dans differents tons et avec une grande variete dans le travail thematique. Le style afe
(3
fecte a cette forme est plus contrapuntique que chez son illustre pere,
tandis que Philippe
Andante
(si).
lied ternaire a
Emmanuel adopte un
beaucoup plus developpe et dans
style
Expressif et touchant, tres
libre.
la
forme
e
un theme, en quatre motifs I (lere mes,), II (3 IV (15 e mes.). Apparition par la suite d'un motif :
Ill (9 e mes.) et
mes.),
V
e
(5
mes. du solo de piano). Finale. tifs
Les motifs intermediates sont mieux differencies des mo-
principaux, mais musicalement moins interessants. L'edition Steingraber revue par
II b
-f
te.
b
est illisible et
son sys-
Adagio, simple et chantant.
CONCERTO
I
Riemann
teme, peut-etre savant, mais anti-musical, n'a pas ete adopte. CONCERTO (mi) avec orchestre (268). Allegretto, ecriture interessan-
* Allegro
(Fa) avec orchestre (240). troppo. En forme concerto
ma non
italien,
mais d'une ecriture a
la fois travaillee et tres instrumentale.
a
Adagio molto
b
+ Presto. + CONCERTO
II
+ FANTAISIE
FANTAISIE nib + FANTAISIE Ill
b
b * Prestissimo. Ill
b
Tres expressif.
(la)
avec orchestre (240).
Lar ghetto (Fa).
b
in
(fa).
+
FUGUE
I
Joli sentiment,
(Re) (240.
doux
et tranquille.
FANTAISIE
(re) (240).
(mi) (240). (la)
(240).
Moto perpetuo d'une belle ecriture aux deux mains. (Ut) (147). Theme court en joli rythme. Ecriture coulante. 287
FUGUE
Ill a
Mi
(ut) (do
Sol la) (129). Beaute
du
style et
de la polyphonie.
Conclusion pleine de grandeur.
HI
a
4-
in b
B B
III
Ill
nib Ill B Ill
b
III
Ill
POLONAISE I (Ut) (147). POLONAISE II (ut) (147). Expressif. Belles modulations. + POLONAISE III (Re) (147). POLONAISE V (Mi b) (147), POLONAISE VI (mib) (147). POLONAISE VII (Mi) (147). 4- POLONAISE XI (Sol) (147). *
II
a
SONATE (Ut) (Sol mi re do) (138). Grave. Touchant.
b
+ SONATE (Ut) + Vivace (finale).
b
*
II
II
FUGUE IV (re) (147). Beau theme chromatique et belle polyphonie. FUGUE V (Mib) (147). Joli theme coulant FUGUE VI (mi) (147). Beaute du theme et de la polyphonie. FUGUE VIII (fa) (147). Interessant chromatisrne et beaux episodes,
SONATE
(Re)
ecriture.
Alerte, (la
b
-f
b
-f
II
II
b
(138). italien.
Re Re
(Re) (re Fa mi
+ SONATE (Mib)
II
Sol)
en style La)
1744) (138).
(v.
re) (v.
Un poco
allegro, jolie
Vivace, alerte.
Adagio, contrapuntique.
SONATE
II b
Mi do
(do
1778) (138).
(138).
Presto. Joli et alerte.
+ SONATE (Fa) (fa Re do sol) (138). Un poco allegro. Ecriture contrapuntique SONATE (Sol) (si Do Re re) (v. 1744) # Premiere
partie. Elle est composee d'un
et claviristique interessante.
(138).
.
Andantino
et
d'un
Allegro
a deux motifs differents.
molto
e
a
Lamento
B *
Presto. Sonate allernande ternaire a
(2
partie). Elegie simple et touchante.
un theme. Tres
alerte et
de rythme
original.
SONATE
II
b
b
b
#
Un poco vres,
-f
(Sib) (Fa mi re do
si)
(v.
1744) (138).
allegro. Alerte. Belle ecriture, imitee
comme dans
SUITE ecriture.
Finale.
(sol)
(240). Courante.
Sarabande.
Belle ecriture variee.
Du
caractere. Variete rythmique. Jolie
Presto (gigue). Piece piquee et caracteristique.
Bourree.
Beaux rythmes
et caractere.
Johann Ernst Baelt (Eisenach 1722 Organiste, cousin de
II b
FANTAISIE ET FUGUE 288
d'autres ceu-
de son frere Philipp Emmanuel.
Grazioso. II a
1744) (138).
(v.
Finale. Tres alerte. Jolie ecriture.
SONATE
II
la la la sol)
Largo con tenerezza.
Allegro.
%
(La) (Mi
1777).
Johann Sebastian.
(Fa) (129).
(Dijon 1727
1799).
Organiste celebre a Paris. Eleve de Rameau. II
A LA VENUE DE NOEL
A
tions
;
(re) (204). Beaute du theme et des variavariete des tonalites. Jouer les lere et 2 e variations marcato, les
3 e et 4 e legato, la 5 e vive et legere, la 6 e avec les basses doublees, tres
amples.
JOSEPH EST BIEN MARIE
Ill b
Ill
(204). De caractere populate avec jolies variations dont une en majeur s'ecartant du theme.
ROMANCE
B
(Ut) (169). Tres simple, mais charmant et inspire,
Romance
:
piece melodique, simple et expressive.
Charles Batcra (France
SUITE (Ut) (229). Gaillarde (gigues).
II
b
?
Entree des bergers.
Compositeur
FUGUE
Ill
1758).
italien.
(Sol) (164).
Georges Bemcla (En Boheme 1722
1795).
Compositeur de melodramas.
LARGO
in b
(fa) (129).
b
+ PRESTO
II b
SONATE SONATE
Ill
II
B +
Allegro
(Fa) (129). Tres (ut) (mi
II
b
re
do
alerte. Belle ecriture. si
ma non
troppo. Jolie fanfaisie spirituelle de style senate alle-
Belle ecriture.
Andante con moto. Charmant -f
SONATE
(sol) (re
Mi
SONATINES. Toutes et
de
be) (269).
(Fa) (1780) (269).
mande a un theme. b
Mi
re
Mi
Allegro. re) (129).
Un
charmant menuet.
les sonatines qui suivent sont
en une seule partie
style senate allemande.
HI b +
SONATINE (ut) (mi Fa mi mi re) (269). Jolie ecriture. SONATINE (Re) (Fa mi reds Mi re be) (269). SONATINE (Re) (La sol fa mi re) (269). HI b + SONATINE (Re) (La fa re Do Re) (269). Spirituel. HI b + SONATINE (re) (Fa re Mi Fa Sol) (266). Hi b SONATINE (Mib) (Si la sol Si sol) (269). ill b SONATINE (mi) (si Do lads Si) (266). Ill b * SONATINE (Fa) (La sol fa Do si) (266). Alerte et fin. Ill B * SONATINE (Fa) (La mi Fa fa Do) (269). Petillant d'esprit
HI b + HI b +
289
b
Ill
-f
HI B
SONATINE SONATINE
(Sol)
(si
(Sol)
(si
Do la Do si) (269). Do Re Sol mi) (269).
Prefigure
Haydn dans
son
style populaire.
nib + SONATINE
fads Sol)
si
(sol)
(Re
(sol)
(re re
(269). Ecriture polyphone. Jolie
et vive.
HI b
SONATINE SONATINE + SONATINE
in b + b
Ill
Mi Mi
(La) (Mi do La (la)
(la
La
mi) (269).
Do Mi)
la
(269).
re)
fa
(266). Jolie ecriture alerte.
c
(Pres de Venise 1725
1813).
Organiste et compositeur.
lib
SONATE(Mib)
(161).
s. (1724
1789).
Organiste allemand.
MENUET (Sonate en Sol)
Ill b
La
(sol
sol fa mi).
Miehel Corrette (Rouen 1709
1795).
Organiste.
in
AMANTS ENCHANTES
b
(LES)
(55). Elegie gracieuse et expres-
(sol)
sive.
HI
NOEL VOUS QUI DESIREZ
b
interessante. Variation avec Ill b
+ PANTINS (LES) ecriture.
Jouer
(la)
(229).
la variation
(Sol) (204). Jolie melodie d'une coupe
theme
en
et contrepoint a la
Theme
main
droite.
simple avec variations, d'une belle
triolets, legato
;
celles
en doubles croches,
avec brio.
Armamd
Louis Couperin
(Paris 1725
1789).
Organiste celebre, neveu du grand Couperin, II b
*
CACQUETEUSES
(LES) (229). Rondo
imitatif, spirituel. Belle ecriture,
Duphly 1788). (Dieppe v. 1716 Claveciniste, eleve de Qagincourt et ami de
RONDEAU
Ill b
nib
-f
J. J.
Rousseau.
(re) (113).
TRIBOLET
(LA)
(re)
(la
Re
la la sol).
Piece charmante, de grand<
legerete et d'une belle ecriture. Executer tous les ornements.
m
-f
VAN LOO 290
(LA) (Re)
(75).
Ill
B * VICTOIRE (LA) (Re)
(75). Plein de feu et de brio, avec
un
petit
coin a la Scarlatti. Ill
VILLENEUVE (LA DE)
B
(55).
Beaucoup de charme.
Joli
intermede
mineur.
nib + VILLEROY (LA)
A
mes.
la reprise, le
(Re) (75). Senate scarlattienne binaire a deux the-
theme
A
revient inverse.
EL Eberlin (En Souabe 1702 Compositeur et polyphoniste Ill
b
Ill
a
FUGUE FUGUE
1762).
tres estime
de
Bach, son aine.
J. S.
(Sol) (104). (la) (la
Mi Fa
la)
(113).
Double fugue a deux themes, expres-
sive et bien conduite.
PRELUDE ET FUGUE
in b
(mi Fa mi re) (129).
(la)
Johaim
Eekard
E.
1809). (Augsbourg v. 1735 Pianiste renomme de 1'ecole parisienne de piano et emule de Schobert. Eleve de C. Ph. Emm. Bach.
CONCERTO zart). Ill
II
En
(Re). Sous
le
nom
de Mozart
K 40
(22, Concertos
de Mo-
realite senate.
Andante. C'est une partie de sonate d'Eckard La partie d'orchestre seule est de Mozart enfant.
b
+ SONATE (Sib) (107). B + Amoroso. Tres charmant, en un
dialogue expressif. Variete et interet
constants.
Freixaiiet (Catalogue v. 1730
+ SONATE + SONATE
HI Ill
?
).
(Sol) (90).
(La) (90).
Baldassare Galnppi (Pres de Venise 1706
1785).
Remarquable compositeur d'operas-comiques, celebre en Europe. Eleve de III b
in b +
ALLEGRO (Ut) (do Mi Sol Do) (174). ANDANTING (Ut) (do Re Mi do) (174). vier. Simplicite et
in b +
PRESTO
grande (Sib) (Si la Si
naire a deux themes.
(41 b
-f
Dans
le registre aigu
du
cla-
legerete.
Do Re)
Avec
(174). Nouvelle sonate italienne ter-
reexposition des deux themes. B, expressif
e
mes.).
SONATE (Ut)
II
Lotti,
Andantino (2 e
(sol
Do Do Do)
partie).
(
186)
.
Presto.
291
SONATE
II
(ut) (186).
a
Latghetto. Majestueux. + Allegro. Plein de caractere. Nouvelle senate italienne temaire avec theme
b
+
a
-f
B, seul, reexpose dans
le
ton fondamental
Nous executons
Allegro assai a la Scarlatti.
passages a mains alter-
les
nees de deux en deux notes.
SONATE
I
+
Adagio,
a
-f
Maestoso. Ample, avec rythme pointe de FOuverture franchise.
b
Giga
Ample
b
Allegro. Vivant.
et chantant.
finale.
SONATE
II
(Fa).
Adagio (Fa do
Non
catalogued par Torrefranca.
la sol).
Bel canto gracieux applique au
SONATE
b
(La) (mi Fa Sol La Andante. Forme unitaire, Assez
B #
Allegro. Belle ecriture avec quelques sauts.
II
II
(Re) (129).
a
SONATE (La) (do Mi re do b & Andantino. Grande legerete.
Si
clavier.
Do).
expressif.
si si)
(161).
Allegro.
b
-f
Presto.
SONATE
II
b
B
(Si b) (re
Mi Fa mi
+ Andantino. Gracieux. Apres ~j-
re).
la reprise,
theme en
puis modulant.
fa,
Allegro assai. Nouvelle senate italienne ternaire. Esprit et vivacite.
Troisieme partie. Gigue.
GottL Goldberg
Jolt.
v. 1760). (Koenigsberg v. 1730 Compositeur renomme. Eleve de J. S. Bach qui composa pour
Goldberg
HI
POLONAISES (TROIS)
(1
14)
.
Karl
El.
Graim
(EnSaxe 1701
1759).
Remarquable compositeur
HI b +
CONCERTO canon
religieux.
LA BATAILLE DU ROI DE PRUSSE
sonate ternaire a
HI B +
lui les variations
.
un theme. Morceau
imitatif avec
(269). Forme nombreux coups de
!
GIGUE reprend
(sib) (129). Plein de feu. Belle ecriture. le
motif de
la
A
la reprise, 1'auteur
coda precedente.
Louis Gab. (Paris 1705
Violoniste remarquable,
SONATE HI b * Allegro (3 e 292
Mit
1770). fin a ses jours
en 1770.
(Fa) (1745) (42). partie), Jolie ecriture.
Notes repetees
et croisements
de mains,
Remarquable
pianiste d'origine etrangere, de 1'ecole parisienne de piano.
Les dictionnaires de Fetis et de Riemann sont muets a son
ADAGIO (POCO)
Ill
sujet.
(Fa mi be La so! fa). Belle expression. La tete du theme est developpee d'une maniere sensible. B + AMOROSO (ANDANTE) (Fa) (Do la Si Do Do). De forme lied ter-
Ill a
(fa)
Tres simple mais d'une grande finesse d'expression. Variete me-
naire.
lodique.
CONCERTO
I
En
zart).
(Re). Sous
nom de Mozart
le
K
40 (22, Concertos de Mo-
realite senate.
Allegro maestoso (lere partie). Cest une partie de sonate de Honnauer.
La
de Mozart enfant
partie d'orchestre seule est
CONCERTO
I
zart).
En
(Fa). Sous
37 (22, Concertos de Mo-
realite sonate,
Meme
e
Rondo
K
nom de Mozart
le
(3
partie).
remarque que pour
l'
Allegro maestoso
de
(22, Concertos de
Mo-
Fceuvre precedente.
CONCERTO
I
zart).
En
nom
(Sol). Sous le
de Mozart
K 41
realite sonate.
Meme
Molt'allegro (3 e partie). Allegro (lere partie). pour F Allegro maestoso du Concerto en Re.
SONATE
II
a
-f
Andante
(Mi b) avec violon non
(ut) (do
Mi
re
Fa) (2
remarque que
obligato.
e
partie).
D'un beau sentiment
elegiaque,
avec des syncopes. Belle coda. II
b
SONATE (Fa) (Fa do la *>Menuet (Fa) (do Fa do si
Sol).
Theme
la).
simple et variations interessantes II avec croisements de
ne suivant pas servilement le theme. Variations, mains, III en mineur, V en majeur VII, IX et ;
X
d'une belle ecriture
et
X.
claviristique.
Choix
SONATE
II
Mesto
b
b
+
V, VII,
IX
Vivace. Sonate allemande binaire d'une ecriture legere.
b
+ Andante
b
+ Allegro
H
II, III,
(42). e sostenuto (lere partie). Jouer avec expression mais sans lenteur.
SONATE
II
Theme, variations (fa) (fa La Do Fa) :
(sol)
(Sol re
sol Sol).
si
Fa
(Sib) (Fa Fa re
SONATE
(si)
(Si
si
Do Re
(si) (Si fa Sol fa
Fa).
Charmant
Mi).
e mi) (3 partie). Jolie ecriture alerte avec imi-
tations.
P. Kellner Organiste.
II a
-f
OUVERTURE
(sol)
depart thematique
:
(En Thuringe 1705
1772).
En
Bach
relations avec J. S.
(269).
En
enchainees ayant le au rythme majestueux,
trois parties
ouverture frangaise,
et Haendel.
meme suivie
293
d'une fugue, fort belle et de grand caractere, et d'un allegro simple mais caracteristique,
GwiIIamne (Lierre 1717
1789).
Maitre de chapelle a Louvain.
lib +
SONATE
(Re) (219).
Johann P. (Thuringe 1721
1783).
Theoricien et compositeur. Eleve de J.
S.
Bach.
ALLEGRO (Mi) (113). Moto perpetuo d'une jolie ecriture. ALLEGRO (mi) (92). Piece piquee d'un caractere leger. HI b ALLEGRO POUR SINGUHR (Lab) (129). nib + ALLEGRO (si) (113). Moto perpetuo d'allure tranquille. Jolie HI b
Ill
4-
b
nib nib
ALLEMANDE CARILLONS
(la)
ecriture.
(213).
(La) (213).
CORRENTE (sol) (213). Ligne thematique, sinueuse et inattendue. CORRENTE (Lab) (129). Tres coulant. HE b FUGUE (ut) (a trois vok) (259). in B * FUGUE (Re) (a 2 voix) (129). Rare et bel exemple de fugue a deux Ill
b
Ill
b
Ill
A
voix, d'un caractere spirituel. Belle ecriture -f
FUGUE
polyphone
et claviristique.
chromatique avec theme renseconde division. Beaute du style et de 1'ecriture polyphone.
(re) (a 3 voix) (129). Belle fugue
verse a la
HI b +
GAVOTTE
mb
GIGUE
mb
MASURA
(re) (129).
En
pique,
charmant
(ut) (129).
(155).
Mazurka
tres populaire et simple.
La Mazurka
est une .danse polonaise tres vive et tres rythmee, souvent avec accent au troisieme temps.
in b
POLONAISE (Fa) (fa La do Fa la). nib # POLONAISE AVEC VARIATIONS (sol)
mb
(113). Tres jolie
ecriture.
PRELUDE ET FUGUE (Ut) (107). nib 4- PRELUDE (Fa) (114). m SARABANDE ET FORLANE (re) (213). Forlane, danse
mB
du
Frioul, assez rapide, a six temps.
SOUABE
(Re) (fa Sol Si mi) (113). Vrai landler etre Tun des premiers exemples.
ou valse
Francois Kraft Compositeur beige a Bruxelles. II
b
II b
+ DIVERTIMENTO
+DIVERIMENTO 294
II (Sol) (219).
VI (Fa)
(219).
Charmante
legerete.
lente,
peut
Lc (Pres de
Weimar 1713
-
1780).
Organiste renomme, tres apprecie de son inaitre Ill
BOURREES
b
b
+ Fugue. Legere
(129).
!
b
Sarabande (mib). Expressive.
b
Bourree.
Gigue. Belle ecriture.
Polonaise.
style galant
PARTITA
I
b
4-
(Sib) (129). Burlesca. Leger et charmant.
PASSEPIED
in
(si)
Gigue. Vivant et bien ecrit
(113).
PRELUDES ET CHORALS Ill
developpements du
et rythmique. Belle ecriture et jolis
theme. Jouer staccato
En
Bach.
(Ut, ut) (113).
PARTITA (Mib)
I
J. S.
(147).
Ach Gott von HimmeL Beau prelude chromatique miere phrase du choral.
b
Ill a
Allein Gott in der
Hoh
construct sur la pre-
CEuvre charrnante. Prelude s'enchainant
(Sol).
a jolie fugue. Choral d'un beau sentiment. Belle ecriture. Ill
b
~{-
Ill a Ill
b
-f
HI b
nib Ill
b
Ill
b
Christ lag in Todesbanden. Choral au tenor avec une belle arabesque en
moto perpetuo. Erbarm Dich mein. Prelude Sei Lob und Ehr. Belle joie
Wer nur den
et choral expressifs.
Beau chromatisme.
tranquille.
lieben Gott.
+PRAEAMBULUM SARABANDE SARABANDE
(mi) (114). Jolie ecriture.
(ut) (113). (la)
(Partita la) (174). Belle expression.
Benedetto Legati Claveciniste italien. Ill
b
+
SONATE
(Sol) (sol sol sol sol
La) (174).
Pierre van Maldere (Bnixelles 1724
1768).
Compositeur de symphonies de valeur.
lib
+ SONATE
(Fa)
(219) avec violon non obligato. Nouvelle sonate
ita-
lienne tripartite et binaire.
Friedrieh W. 9farpirg (En Prusse
orientate 1718
1795).
Theoricien celebre. Etudia a Paris, subit 1'influence de Rameau.
nib +CAPRICCIO (Fa) (129). Fugato. Ill B * FUGUE (Re) (259). A deux voix. Ill
b
Ill
b
-f
FUGUE (La) (113). PRELUDE ET CAPRICCIO
Tres joyeux. Admirable
ecriture.
(Ut) (129). Fugato.
295
(Bologne 1706
Grand - b
+ SON ATE
(Ut). Plutot une ture poly phone inter essante.
SONATE
I
a
historien, contrepointiste et
+
suite,
1784).
pedagogue. Maitre de Mozart.
ainsi
que
les
autres
senates.
Ecri-
(Re).
Allegro. Fugue majestueuse a jouer assez lentement et tres Belle ecriture sonore. Nombreuses tierces et sixtes en une belle po-
Prelude. lie.
lyphonie.
SONATE
I
b a
(re),
Prelude.
+ Fugue. Beau -II (3 e
travail polyphonique a 4 et 5 voix sur A-I (l er et 2 e temps),
a 1'imitation de II (3 e mes., a gauche), 2 CS (21 mes., 4 temps, a droite), un motif III intermediate e e (4 mes.). Le theme est traite aussi inverse (12 mes.). Par la suite, le
temps)
;
deux
e
b I
b
-f-
ainsi
SONATE (mi). Prelude. Belle ecriture polyphone a deux voix.
b
Fugue. Beau style, Capriccio. Motif repete. Joli rythme. Aria con Variazioni.
B
SONATE (Fa). Gavotte, dite des Moutons. Rondeau.
b
I
CS
e
er que le l CS reviennent en strette et inverses. Corrente. Admirable canon. Belle ligne melodique expressive, Gavotte. Charmante, en imitations.
theme
B
a
er contre-sujets, l
e
-4
Nai'f
et
charmant Delicieuses
imitations. Variete tonale.
SONATE
I
A + Prelude
(fa).
et
frangaise.
Fugue. Prelude, grandiose, sur
Fugue d'un grand
le
rythme pointe de FOuverture de Haen-
caractere, sans contre-sujet, inspiree
Le sujet est suivie d'un motif tres caracteristique qui traverse 1'ceuvre (2 e mes., 3 e temps). Corrente. Beaux passages en polyphonic coulante souvent interrompus
del.
a
B
par un allegro Minuetto.
SONATE
I
libre.
Coupure
facultative.
(Sol).
Prelude.
b
Fugue. Simple,
b
Andante.
b
Menuet
coulante avec contre-sujet.
Allemande. Belle ecriture polyphone.
SONATE
I
jolie et
(sol).
Prelude. a
Allegro (fugue). Tres coulant -Beau chromatisme et belle polyphonie.
Jouer tres
296
lie.
b
Capriccio. Belle ecriture polyphone.
SONATE
I
(La).
Prelude. b
-f
Fugue. a la
b
b
+ +
Joli
fois
polyphone
belle ecriture
et claviristique.
Ballet. Fraicheur et rythme.
Capriccio. Leger, avec jolie ecriture.
SONATE
I
theme partage entre deux voix au debut. Ties
(Sib).
b
Prelude.
B
Corrente. Style coulant avec imitations d'un grand charrne. Beaute de
Sarabande.
Fugue.
Fecriture polyphone.
b
+Giga.
SONATE
I
(si)/
Prelude.
A +
Allegro (fugue).
A
jouer legatissimo avec de grandes douceurs.
en quatre motifs:
tres expressif
e croches), III (3 mes.) et
a droite) avec
le
est le
IV
theme en
(lere mes.), II (2
I
e e (3 mes., 3 temps).
Adagio. Expressif.
b
* Aria con variazioni. la 2 e staccato, la 3 e
Theme
simple et expressif a trois jolies variations,
en tierces
liees.
Georg
M
Bfonn
.
Charmant compositeur instrumental, mort a de metier que
ALLEGRO
MENUET
b
nib Ill
e
contre-sujet (4 mes.,
raccourci. Cette fugue se poursuit en fugato
(Basse Autriche 1717
Ill
Theme
mes., les 3 dern.
motif a-III fort developpe d'une belle polyphonie.
b
Ill b
Le
e
J.
1'age
1750).
de trente-trois ans. Montre moins
K. Stamitz, mais plus d'inspiration.
(Sib) (264). Tres vif et populaire. (Fa) (264).
SICILIANA (Sib) (264). SICILIANA (si) (113). Expressif.
b
Sicilienne
:
danse lente et gracieuse a 6/8.
Leopold Mozart (Augsbourg 1719 Violoniste, pere
n
SONATE SONATE
II
1787).
du grand Mozart Fit des etudes de
droit.
(Ut) (296).
(Fa) (296).
Johami
G. Miithel
(Allemagne 1720
1790).
Distingue compositeur instrumental, un des eleves preferes de J. S. Bach qui 1'hebergea quelque temps. I a
*
ARIOSO ET DOUZE VARIATIONS
(266). Ecriture technique de gran-
297
de virtuosite dans certaines variations traitees avec une grande liberte. Variations 2, avec mesures curieusement fantai1, d'un joli rythme :
sistes
7,
;
;
vehemente.
Choix
:
Theme
CONCERTO
I
a
4-
n os
2, 3, 5, 7, 9, 12.
(ut) avec orchestre (do
La
sol fa
mi) (1767).
Adagio (Mib). Lied-concerto italien. D'un style noble, expressif et d'une belle structure. Le theme principal reparait quatre fois a 1'orchestre mais avec variete
a
et variations
% Allegro
ma
;
le
piano repond par d'autres motifs egalement varies,
non
troppo.
En
forme concerto
italien,
d'une belle ecriture
orchestrale, parfois travaillee, avec harmonies expressives. Le theme prinle piano expose un autre mocipal expose par Forchestre revient varie ;
tif,
revenant aussi transforms L'orchestre et
piano alternent de ma-
le
niere interessante.
CONCERTO
I
a
+ Moderate. De
A + Adagio
(re)
avec orchestre (La
sol fa
mi
re
dods Re) (1767).
style assez severe.
(Fa). D'une noblesse expressive, digne de son maitre.
principal est d'une contexture variee et
sant dans les reponses de Forchestre au piano et vice-versa. principal
IV A *
A
(15
en
est
e
mes.),
V
Allegro di molto.
six motifs e
(32
:
mes.) et
Theme, en
I (lere mes.), II (5 e mes.), Ill
VI (41
Le theme
son developpement fort interes-
Le theme e
(8
mes.),
e
mes.).
plusieurs motifs, admirablement varie, tour
a tour emporte et vehement ou apaise et plaintif. II est repris par le piano les alternances du motif vehement et des motifs expressifs sont ;
saisissantes.
H
SONATE b
(Ut).
* Allegro vivace .(mi Sol
si
Do
mi) (Revision E, Bosquet) (226). Belle
ecriture.
n
SONATE b
(Fa),
Presto (Revision E. Bosquet) (22).
Christoph Mekelnianii (En Brandebourg 1717
-
1762).
Claveciniste, eleve de J. S. Bach,
ALLEGRO (Mi) (269). nib + PRESTO (mi) (114). in b
Oxiitagas Organiste espagnol.
in HI
FUGA FUGA 298
(sol)
(re re re
Mi) (203).
(sol) (Sol Si la fads) (203).
Giuseppe A. (Padoue
?
?
).
Claveciniste italien. Sejourna en Baviere et en Espagne.
SONATE
HI
(Re) (160). Plutot une sonatine
comme
les autres senates.
Grazioso (menuet). Grace melodique.
b
m
SONATE
(re) (160).
b
Moderate (lere
b
Galante (3 e partie). Menuet tres gracieux.
SONATE
in b
partie). Express!!
(Fa) (Do
Do
si la)
(160).
Menuet, gracieux.
Larghetto.
HI
SONATE (Sol) (re Sol Sol) (186). b # Moderate (lere partie). Nouvelle sonate italienne binaire, bruissante de
Ill
b
*
trilles legers.
#
SONATE
(Sol) (sol
Re Re Re)
(160). Ecriture legere.
Giuseppe Faladlnl Claveciniste italien.
SONATE
II
b
(Sib) (161).
Andante.
Antonio
Pampaiii
Claveciniste italien.
in b + Ill
b
Illb
mb
ALLEGRO
La
fa
(Do
(Fa)
fa) (174).
+ ALLEGRO ASSAI (Fa Fa do + ANDANTINO (si) (174). SICILIANO
do) (174). Nouvelle sonate italienne.
(sol) (174).
Pietro D. Paradisi (Paradies) 1792). (Naples 1710 Eieve de Porpora. Grand claveciniste et compositeur pour 1'instrament Travailla a Londres. Fetis donne 1'ortographe Paradies, les editions italiennes donnent les deux
ortographes. II b
*
CONCERTO italien.
gro
(Si b) (Si fa
Re
si
Fa). Premiere partie de forme concerto
Introduction sur le rythme de Fouverture frangaise, puis
tres alerte
cinq motifs
:
avec grand fractionnement thematique. Le theme
e e I (lere mes.), II (6 mes.), Ill (7 mes., dernier
Alle-
A
en
demi-temps),
V
e e (16 mes., 3 temps) est d'abord donne par e Torchestre, puis par le piano. Un motif VI (19 mes. de Tentree du piano), en doubles croches avec trilles, revient assez souvent varie et amplifie.
IV
e e (10 mes., 4 temps) et
Adagio. Expressif. ries III
Ill
b
dans
Final. Tres alerte
les intervalles.
+ SONATE
SONATE
A jouer
en rondo tonal avec tonalites va-
assez vite,
en supprimant des omements.
(Ut) (161). Jolie ecriture. (ut) (124).
299
Andante (lere
b Ill
Doucement
partie).
expressif.
SONATE
(Re) (1754) (129). B * Vivace. Senate scarlattienne ternaire a deux themes. Exposition du theme A, brillant, en Re et du theme B, expressif, en la, puis deveioppement des
deux themes dont b
* Presto
de
inverse. Reexposition
Joli moto perpetuo a
(re).
SONATE
III
A
la
main
A
en Re.
et B, le dernier
droite,
(Mi) (161).
Allegro.
Aria larghetto. Doucement expressif.
b
SONATE
Ill
B +
(mi) (mi Sol fa mi) (161). Allegro. Sonate scarlattienne ternaire a deux themes
Dans
la partie centrale
il
n'y a pas de
:
A
(mi) et
B
(Sol).
deveioppement mais exposition des
deux themes legerement varies. La reexposition comprend un fragment de A et le theme B en entier. Musique simple et melancolique avec une extreme finesse
B b
-f-
(Fa) (fa La
SONATE
in
approprier
le jeu.
A
partie).
Do Do)
theme
le
remarquer que
Re Mi Fa
(Fa) (do
(186).
jouer dans
un tempo allant
Sol) (144).
B #
Presto. Tres spirituel et aile. Belle ecriture.
b
Giga.
b
Vivace (2 e partie).
HI
A
expose en majeur et reexpose en mineur.
est
Andante (2 e
b
Y
Presto.
SONATE
Ill
d'ecriture.
SONATE
(Sol) (144).
SONATE
HI b
(La) (129). (l partie). Sonate scarlattienne ternaire a deux themes A (La), re vif et coulant, en trois motifs, I (l re mes., 1'arpege a gauche), II (l mes., 3 e temps), III (21 e mes.) et B (Mi) (17 e mes. avant les deux barres) vif re
+ Vivace
mais
:
B %
Allegro (2
tonale.
fois,
(motif III) puis
Allegro (l
(Sib) re
du theme B.
Sonate scarlattienne ternaire a un theme avec coda
de La a Mi, de
Mi
Vivant et preste. Magnifique
SONATE B *
A
partie).
repetee trois
Ill
deveioppement des deux themes. Reexposition d'un
sautillant. Joli
fragment du theme
(si
Do Re Mi)
a fa ds et de
La a
La. Jolie variete
ecriture.
(144).
partie). Sonate scarlattienne ternaire a deux themes:
B
e
A
e
(17 mes.) puis en Fa, leger (23 mes.). Tres joli deveioppement des deux themes A transforme et le majeur du theme B bien amplifie. Ravissante reexposition du theme A en (Si b), simple, et
(fa), expressif
:
mineur, puis
SONATE
in b
du theme
B, suivi de la coda qui precede la reprise,
(Sib) (fa Sol mi mi) (144).
Andante (l re
partie).
Sonate scarlattienne ternaire a deux themes
re e e quatre motifs, I (l mes.), II (7 mes.), Ill (14 mes.),
et joli
300
theme
B
en mineur en
trois motifs,
V
(26
e
IV (19 e
:
A
en
mes.)
e mes., 2 temps),
VI
VII (38 e mes.). Reexposition inattendue du second fragment du theme A (a-II) (35 e mes. apres les deux barres), puis du theme B. e
(31
mes.),
B* 1766). (Venise 1704 a Venise. Eleve de Lotti. Travailla aussi a Londres. Saint-Marc de Organiste
SONATE
II
(Ut).
b
+ Con
b
* Allegretto (Sol mi re do si) (188). Senate scarlattienne ternaire a un theme. A jouer dans un tempo vif.
spirito
SONATE
II
b
mi
sol
do). Ecriture legere.
(ut).
Presto (Sol mi Sol
SONATE
II
(Do
(Do
(ut)
be Re).
si
sol
Mi
do) (36). Premier exemple de sonate scar-
lattienne tripartite.
B + Allegro ma non
presto (l
re
partie) (Publie a part dans 1'Edition Ricordi-
un theme.
Vitali). Sonate. scarlattienne ternaire a
Mi b
pour moduler immediatement en alerte et de joli style caracteristique. b b
e
Moderate
(2
Tendre
b
+ Allegro.
a
+A
tempo
ecriture
(sol)
et souple.
(Si sol re si)
giusto (re
Mi b
polyphone et
Celui-ci reparait en
Piece piquee (et non legato),
* Presto. Sonate scarlattienne ternaire a un theme.
SONATE
II
partie).
ut.
De
la vivacite.
(186).
re do)
e
partie fugato).
(2
Beau
style. Belle
claviristique.
Hermaiim
F,
(Stralsund 1728
?
).
Claveciniste distingue. Travailla a St. Petersbourg, puis a Paris,
ou Mozart enfant
CONCERTO
II
Mozart). b
En
Allegro (l
(Fa) sous
re
partie). C'est
glisser ensuite
CONCERTO
II
b
II
(Sol)
Mozart).
En
Andante
(sol)
nom de Mozart
une
37 (22, Concertos de
partie de sonate de
Mozart
Le theme
enfant,
B
Raupach. La partie est reexpose en la,
en Fa. sous le
nom
de Mozart
K
41 (22, Concertos de
realite sonate.
partie d'orchestre seule est
CONCERTO
le
e
En
Allegro (l
re
(2
partie). C'est
(Sib) sous
nom
de Mozart
SONATE
K
39 (22, Concertos de
realite sonate.
partie) et Molt' allegro (3
e
partie) sont des parties de sonate
de Raupach. La partie d'orchestre seule II
K
une partie de sonate de Raupach. La de Mozart enfant.
Mozart). b
connut
realite sonate.
d'orchestre seule est de
pour
le
le
est
de Mozart enfant
(La) avec violon non obligate. Sous
le
nom
de Mozart
K
61
301
(130). Cette ceuvre est entierement de Raupach.
b
-f
Variations (2 e partie). Variation
2,
en syncopes; var.
4, jolie
;
var. S,
sauts souples et audacieux.
X. (En Boheme 1709 1789). Symphoniste rernarquable de FEcoIe de Mannheim, peut-etre superieur a Stamitz.
CONCERTO
(mi) avec orchestre (268). Allegro. Formulaire dans une forme de concerto
I
b
itaiien.
Pastorale cantabile (2 e partie).
b -f
Finale. Curieux
de concerto
melange de senate allemande ternaire a deux themes L'ensemble est assez formulaire.
et
itaiien.
Jean
2,
Robson
Organiste a Tirlemont, d'origine anglaise, mais d'ecole beige.
SUITE
II
b
+ Galeuse
(Fa) (219). (La). Jolie ecriture.
Johann M* RoIIe '
(Pres de
Magdebourg 1718
1785).
Organiste.
II
SONATE(Mib) b b
(129).
Adagio.
Allegro.
+ Final. Vivant
Abhate de Rossi SONATE SONATE
HI b HI b
Allegro (2
m b
b) (160).
(Fa) (160). e
partie).
SONATE b
,
(Mi
(Sol) (160).
Andantino.
+ Allegro.
Jolie ecriture.
Giovanni M. Rutini (Florence v. 1730
1797).
Claveciniste.
ANDANTE
IH b
mb HI
b
(re) (189). Gracieux.
+ GIGUE (Ut) (189). Jolie ecriture. + MINUETTO (Ut) (189). Gracieux.
SONATE
II
(Ut) (161).
B + Allegro moderate
SONATE
II
b
-f
Con 302
e
(3 partie). Tres spirkuel. Belle ecriture. Jolis rythmes,
(Fa) (fa La
brio (2 e partie).
Do
la).
n
-fSONATE
II
SONATE b
(Sol) (161),
(La) (161).
Gigue.
Pompen (Italic v.
1729
1797).
Claveciniste italien.
SONATE
II
(Ut) (161).
Gfnvamti B. Sammartiiii (Milan 1701
Symphoniste
SONATE
lib
(Ut)
(sol
tres
1775).
remarquable et fecond. Maitre de Ghick.
Do Re Mi)
(225). Grazioso.
Allegretto.
Allegro. Court
n b II
SONATE
(Ut) (sol sol sol sol La) (186).
Larghetto.
Charme
SONATE
(Mi b)
Allegro. Allure de
leger. (si
Mi
do
re
si).
menuet
Nouvelle sonate italienne
tripartite
et ternaire.
Largo. b
+ Spiritato. Courte
n
SONATE -f
reexposition
(Sol) (La
du theme,
sol sol Si
Re).
Presto. Nouvelle sonate italienne ternaire a
Le developpement manque
deux themes (innovation). deux themes en
d'interet Reexposition des
Sol.
Adagio. b
+
Allegro. Jolie coupe thematique par trois.
SONATE
II
(La) (la
Do Re Mi
la).
En
quatre parties.
Allegro.
b
*
Presto. Ecriture legere.
Andante.
Menuet.
Christoph Sehaffratb (Allemagne 1709
1763).
Compositeur instrumental.
SONATE
II
b
(la)
(269).
Finale.
Christian F. Sehale (Brandebourg 1713 Organiste. Etudia II
ALLEGRETTO CON VARIAZIONI
1800). le droit.
(269).
303
(Silesie v,
1720
1767).
Compositeur et claveciniste remarquable de 1'ecole des pianistes parisienSj mais de renommee europeenne. Ill
B *
ALLEGRO MOLTO a la
fois.
a
Adagio
(129). Plein d'esprit, de variete et d'unite
Belle ecriture.
CONCERTO IV
II
(Mib)
(Ut) avec orchestre.
(la) (la Si
b
la sol), line certaine
ampleur a
Beau theme
la Gluck.
expressif et varie.
CONCERTO
1
b
* Premiere
II
partie.
(Mib) avec
orchestre (mi
mi
Sol fa mi),
Senate allemande ternaire a un theme caracterisee et
developpee. Les episodes du piano sont formes de traits meiodiques instrumentaux tres libres et assez simples,
B * Adagio
de fragments
et
e
(2
partie).
A-I-
Tout
a
fait
personnel et delicat. Coupe simple du lied-
exquis,
concerto italien developpe et tres fractionne.
ment a
Torchestre, est
en sept motifs
:
Le theme, expose
I d'un
grand charme
cieux rythme (l re mes.), II (5 e mes.), Ill (9 e mes., le
IV
mes.), V rythme leger (25 mes.), VI (29 Le piano entre sur un nouveau motif melodique mesure), Le theme apparait trois fois a Torchestre et
coulant (19 e
rythme de
e
e
e
(35 mes.). e
(49
principale-
et d'un delila basse),
mes.) et VII VIII, puis le
IX
motif VIII
apparait egalement trois fois au piano.
I
B
-f
B
-h
Menue^o. En
style
allemand
Beau theme ample. CONCERTO VI (Fa) avec re
(l
et
en rondeau
orchestre (fa fa
partie) de forme concerto
italien.
Le
tres varie et tres developpe.
La
Si
joli
Do). Alle&o moderate
theme
piano et revient assez souvent dans differents tons
Andante piano.
Simple mais
(re).
Forme
Mozart).
En
I
B
re.
le
Fa).
Final Joli theme repris par
le
(Fa) sous
le
nom de Mozart
K
37 (22, Concertos de
realite sonate.
Andante (Ut). tre seule est
(Ut,
par
rondeau.
CONCERTO
II
expressif.
est repris
une partie de sonate de Schobert La partie d'orchesde Mozart enfant. C'est
CONCERTO PASTORAL
III (Sol) avec orchestre (Sol re do si do Re). Style particulier a Schobert et qui convient a la simplicite intime melee
de finesse de sa personnalite.
304
re
Allegro (l
forme concerto
partie) en
un theme de coupe
italien a
re
A
en quatre motifs (I-II-III-V) I (l mes.) e e II (9 e mes.), Ill (21 mes.) et V (8 mes. de Fentree du piano). Le motif IV du interrompt le theme qui reprend ensuite. Le motif tres curieuse.
-
Le theme
est
:
5
piano)
(entree
e piano (36 mes. du croches a droite, blanches a solo) ainsi qu'un motif VII en sol (doubles
Un
souvent
III reparait
gauche, vers la
motif
VI
est
expose par
le
fin).
Andante (2 e
partie). Lied-concerto italien.
matique. Ne pas prendre un tempo trop
Grand fractionnement
lent, car
coupe du theme
caractere de danse villageoise. Jolie
the-
faut conserver
il
le
dans son
initial
developpement e
Allegro (3
partie).
En forme
de rondo. Caracteristique de
la
danse
assez vif mais tres rythme.
I b
*
campagnarde. Prendre un tempo CONCERTO V (Sol) avec orchestra (Sol sol Sol La Si), Allegro non re tanto (l partie). Sonate allemande ternaire a un theme. Belle ecriture
Andante (mi). Partie developpee avec theme expressif assez important Joli jeu thematique la tete du theme est rappele assez final. Sonate allemande ternaire avec un seul theme souvent.
pianistique.
;
Allegro
assez important dont le premier fragment est repete plus souvent.
une
allure franche et decidee.
CONCERTO
I
En
Mozart). b
Donner
(Sib) sous
le
nom de Mozart
K
(22, Concertos de
39
realite sonate.
Andante (Fa)
Cest une partie de Sonate de Schobert La de Mozart enfant. Coupe interessante et joii
e
(2
partie).
partie d'orchestre seule est
la partie superieure pour developpement du motif de basse qui passe a retourner a la basse ou il est 1'objet d'une belle amplification. Cette basse
du Concerto en
a inspire Mozart plus tard dans Tadmirable partie lente Ut, K. 467. Ill b
MENUETTO SONATE
II
B + Andante
(Mi b)
(Ut) op.
6,
e
(2
(si si
Mi
n
avec violon presque non obligate. L'arranger.
1
Mi
(do
partie)
curieusement son presque
Sol Sol) (129).
Sol Sol). Belle melancolie qui prefigure Schubert Coupe lied ternaire a
homonyme
:
un theme. Fractionnement thematique. Joliment b
+ Andante laire
II b
n
e
;
pastorale (3
prefigurant Gretry.
Ne
varie.
Tres simple mais popupas jouer cette partie trop lentement
partie) (sol sol
La
fa mi).
pimpant.
Mi do) (107). Andante* Leger et (Ut) op. 14, n 6 (do do do Minuetto. Veritable menuet allemand en rythme appuye.
Beau
en mineur.
+ SONATE trio
SONATE
(Ut) op.
1,
n
2,
avec violon non obligate
(sol
Do
sol sol sol)
(42). b
# Allegro
assai.
Sonate allemande a un theme. Developpement sur motifs
differents avec ecriture tres legere. a
Andante polonaise.
Joli caractere original
dans sa simplicite.
305
b # Allegro assai e scherzando de forme ternaire, avec jolie reprise
du theme
A. Les battements en triples croches peuvent etre faits en sextolets de
doubles croches pour ne pas retarder le tempo. SONATE (ut) op. 14, n 3 (fads Sol Si be Do Mi) (107).
II
re
En rythme
b
Allegro moderate (l
B
Andante cantabile de forme
B
Menuet. D'un beau
a
(Re) avec violon non obligate (Re Re Re si). re ternaire molto Allegro (l partie). Coupe tres claire de sonate allemande Coda B theme tres A Theme a deux themes. repetee a expressif. franc,
partie).
pointe.
lied ternaire assez developpe. Joli sentiment.
Trio avec troisieme main que f on peut arranger.
style.
SONATE
II
Variete tonale et variete
la fin. II
SONATE
la
SONATE
(re) op. 14,
(Re) (La Andante,
II a
-f
du developpement.
Re Fa La)
e (301, 3 annee,
n
1922). Allegro.
10,
n 4 (Re la Si sol) (107). Allegro assai. Sonate dans laquelle le theme A n'est pas reexpose. themes allemande -a deux De la force et du caractere. Grand fractionnement thematique. Theme A en quatre motifs (12
e
mes., 2
e
:
e temps), III (7 mes.) et IV plus important que le theme A. Etant
e I (l re mes.), II (3 mes., 2
Theme B
temps).
e
majeure et mineure, nous Tindiquons B majeur e V (17 mes.) et Bbis mineur (38 mes.). II est suivi d'un motif-coda e d'harmonies (VI) (10 mes. avant les deux barres). De belles successions du une forment la mes. precede developpement, partie reprise) apres (15 Andante. Doucement repris parfois par Haydn, Mozart et Beethoven. articule
en deux
parties,
e
avec
plaintif
joli
rythme souple cet andante est moins developpe que Presto (final). Plein de feu, de cet auteur. .
d'autres parties lentes
sonore. Piece binaire simple a la Scarlatti,
n
SONATE b
n
Menuet
a
Mi
(sol Si
Mi
Sol
si)
avec violon non obligato.
Beau trio chromatique et expressif. avec quatuor presque non obligato (sol Si
(sol Si la sol fa). Gracieux.
SONATE sol
(Mi b)
si).
(Mi b)
A
op.
7,
n
1,
arranger.
re Allegro moderate (l partie). Sonate allemande ternaire a
un theme.
Beau sentiment calme mais expressif, avec une teinte impressionniste. Tres belle reexposition du theme en mi b mineur avec de belles harmonies.
B
Menuetto. Menuet typiquement allemand, style exactement repris par Haydn et Mozart,
b * Allegro assai (3 e partie). Curieux par la quantite de notes repetees et de tierces piquees, technique
de
staccato,
demandant une grande souplesse
jeu.
SONATE
II
de
(Fa) op. 17, n
2,
avec violon non obligato (fa
Do
fa fa fa fa)
(42).
b
+ Andante poco
allegro.
rythmique (apres b
Andante
306
Traverse par des battements en triolets. Le motif developpe de fagon charmante.
la reprise) est
siciliana (fa).
Charmante
elegie
avec
jolie coda.
+ Presto. II
SON ATE (Fa) op. 8, avec violon non obligate (Fa do la sol fa) (225). re Allegro moderate (l partie), Sonate allemande ternaire a deux themes. Ecriture d'une grande legerete.
b
-f
b
+ Andante
b
e
(2
partie) (re). Simple, assez court et expressif.
Menuet
Polonaise.
SONATE-SINFONIE
II
non obligate
B
Menuet
(fa fa
La
(Fa) op.
10,
sol fa fa).
A
avec violon et deux cors de chasse arranger.
La fa do Dods). Prototype du menuet allemand avant Mozart Beaux themes (Menuet et trio). Haydn SONATE (Sol) op. 8, n 2, avec violon non obligate (re Sol Sol Sol Si). (fa
et
II
B + Andante b
4-
H
pastorale (l
Minuetto
re
partie).
SONATE-QUATUOR A arranger. B # Andante
(sol) op. 7,
re
(l
partie)
legerete d'ecriture. et
Charmant, populaire et agreste.
allegro molto.
:
(sol)
Coupe
(sol Si
avec deux violons et basse non obliges.
Re Re
lied ternaire
Re). Finesse de sentiment et a un theme. Joli fractionnement
developpement thematique. Theme en quatre motifs
(16
e
e mes.), Ill (21 mes.) et
IV avec
trilles legers
(35
e
I (debut), II
:
rnes.) qui revient
assez souvent.
SONATE (La) op. 14, n 5 (si ds Do sol La) (107). Allegro moderato. Jolie ecriture coulante. Prendre un
II
b
tempo
assez
vif,
mais avec jeu calme
B B
Polonaise.
Menuet
b
+ Andante
personnel.
Jolie coupe melodique, aussi dans le trio.
SONATE
II
Charme (Sib).
.
mi re). Court. Tres souple et gracieux. Trille et chant main droite. Premier exemple de cette audacieuse ecriture
(Si sol fa
simultanes a la technique,
n
SONATE
B *
non obligato (si si si Do Re do). Allegro assai. Sonate allemande ternaire a deux themes tres simples. (Si b) avec violon
Allure tres decidee qui fait penser a F
de Mozart. Belle
Allegro aperto
ecriture d'une extreme legerete.
B * Andante.
Lied-sonate ternaire a deux themes, premier exemple de cette forme reprise par Mozart et Beethoven. Les deux themes A ( l re mes.) et B (26 e mes.) sont reexposes dans le meme ton. Charme simple, tran:
b
quille, mais reel. Belle ecriture d'une grande legerete. Menuet. Menuet allemand gracieux avec beau trio en
si
b (mineur).
Finale.
Giovanni B. Serini Claveciniste italien, travaille en Allemagne.
+ SONATE
II
b
(Ut) (161). Lento. D'un chromatisme expressif, s'enchaine au
final.
307
SONATE (Mi) (161). Allegro assai, s'enchainant a F
II
b
+ Andantino
gtazioso.
f Allegro vivadssimo. Fuga. N'appartient probablement pas a cette senate, Cest un arrangement.
SONATE
lib
binaire a
(premier). Nouvelle senate
(161). Allegro
(Sib)
italienne
deux themes.
Ernst H. Seyffartih (Allemagne
GAVOTTE GAVOTTE
Ill
Ill
v.
1711
1796).
(La) (269).
(Re) (269).
John Ch. Smith 1795). (Ansbach 1712 Eleve de Haendel a Londres. Remplace celui-ci a
mb
GAVOTTE (Fa) (155). MENUETS (DEUX) (Sib)
nib
et (sib)
la fin
de sa
vie.
(143).
Padre Antonio Soler (En Catalogue 1729
1783),
Claveciniste. Compositeur tres remarquable pour son instrument.
QUINTET
II
un b
*
(Ut) avec orchestre (13). Peut se jouer en concerto avec
I
orchestre a cordes.
B
un theme. Tempo
Allegretto. Concerto italien a
Orchestre tout a
fait
tranquille. Jolie ecriture.
interessant
Andantino. Absolument charmant Orchestre polyphonique expressif. Liedrondo tonal avec theme en trois motifs I (l re mes.), repris plus tard par :
le clavier, II
(22 mes.) toujours modulant
et III (37 e mes.) d'un char-
mant rythme.
B
4-
Allegretto en
fttga.
belle ecriture.
Magnifique polyphonie digne de Mozart. Verve et et Torchestre sont admirablement traites, Le
Le piano
theme caracteristique et III
est
en
trois motifs
I
rythme
en mouvement continu (10 mes.). Ces
dans differents tons avec une belle Minuetto.
B +
:
e
trois motifs sont
A
Qttartetto (quatuor a cordes solo).
vie. Fantaisie
mes.).
Le piano
trois motifs
solo expose le
developpe (71* mes.). Suivent
30g
Beaucoup de Le theme
a deux themes, sans plan bien defini.
expose par 1'orchestre, est en
et III (38
developpes
fantaisie.
Allegro (final)- Belle ecriture pour tous les instruments.
verve et de
II (5 e mes.)
initial,
les
motifs
:
I (l re mes.), II
(30
theme B, important
IV (103 e
mes.
),
V
e
mes.) et tres e
(134 mes.)
et
VI (184 e
mes.). Ces
themes
developpes en ne
r appellant
Allegretto en fuga
Andan-
et motifs sont
souvent que
le rythme. Choix pour 1'execution avec orchestre
tino
Allegro
QUINTET
:
final.
(Fa) avec orchestre (13). Cantabile con moto. Jolie expression. Le theme revient cinq
I
b
II
fois
presque
sans changements,
Menuetto. Tres simple et gracieux. Quartetto en 3/4 (quatuor a cordes
b
solo).
b
4-
Allegro final avec divertimento au centre. Fort long.
b
+
Allegretto (Sol). Jolie partie d'orchestre.
QUINTET
II
avec orchestre (13).
III (Sol)
Le theme
revient cinq fois avec
peu de variantes. Largo (Ut). D'une grande suavite. Lied-rondo a un theme. Dialogue exquis entre Torchestre et le piano. L'orchestre expose le theme A en trois
B
motifs
:
e mes.) et III (13 mes.).
e I (debut), II (7
Le piano reprend
a-I
e
(26 mes.) delicieusement accompagne par 1'orchestre ou alternant avec e e celui-ci sur le motif a-III (33 mes.) et sur un nouveau motif IV (41 mes.). Apres le motif
V
e (53 mes.), donne par les violons, et un rappel de e
reprend a-I (74 mes.) accompagne par le piano et poure suit en accompagnant a son tour (a-I). Suivent les motifs a-III (87 mes.), a-II, 1'orchestre
IV (97
mes.) et
V
e
mes.) qui termine de fagon exquise ce beau
(109
largo.
Allegro pastoril (Sol). Simple et charmant
b
Andantino grazioso (Re).
b
b
+
Allegro subito (Sol)* Populaire.
Choix
:
Allegretto (l
re
Largo
partie)
Allegro subito.
QUINTET IV (la) avec orchestre (13). Allegretto. Le theme revient cinq fois sans grand changement
II
b
Minuetto. Charmant. L'orchestre
A +
Allegro assaL
Rondo
solo, puis le
polytonal. Magnifique
piano
solo.
theme de grand caractere
Le piano repond par a-II, plus un seul motifs Les deux theme) reparaissent quatre fois, (d tranquille. mais avec de legeres modifications, reserve a Torchestre au debut (a-I). j
Minuetto con
QUINTET V
en musique de chambre.
variazioni. Plutot et
QUINTET
VI. Ces deux quintets sont de la musique
de chambre. Ill
A #
SONATE
(ut) (90, Vol. II,
n
3),
Bien regler (utds) (90, Vol. I, n
style et belle ecriture. Ill
A *
SONATE caractere.
III
B
Des
tierces et
Senate scarlattienne binaire, Tres beau les legati et marcati.
2).
Sonate scarlattienne binaire. Beau
des sauts. Forte influence de
Scarlatti,
mais avec
accent personnel. Lier la main gauche au debut * SONATE (Reb) (90, Vol. I, n 9). Sonate scarlattienne binaire. Ardente et brillante.
Beaucoup de notes
repetees. Belle ecriture.
309
Ill b
*
SONATE
(Re) (Re re La re) (90, Vol.
n
I,
5).
Senate scarlattienne
7).
Sonate scarlattienne
binaire, Joyeuse, Belle ecriture. Ill
b
+ SONATE (Re)
(la
Re
(90, Vol.
re la la)
I,
n
binaire.
in
SONATE
b
(90, Vol.
(Si la la sol)
(re)
I,
n
1).
Sonate scarlattienne
binaire. Expressive. Ill a
4-
SONATE binaire.
Ill b
(Re re re re) (90, Vol. I, n 4). Sonate scarlattienne caractere. Influence de Scarlatti. Belle ecriture.
(re)
Grand
erreur en Si b). Sonate I, n 3) (Indiquee par Scarlatti. de Forte influence scarlattienne binaire,
+ SONATE (Mi b)
SONATINA
II
(90, Vol.
(Mi) (203).
Long fugato avec de beaux passages. I b * SONATE (Fa) (90, Vol I, n 10). Sonate scarlattienne binaire. Bien Belle ecriture joyeuse. Beau developpement du theme apres la reprise. b
Final.
avee des Ill
b
in a
mA
tierces.
SONATE
(Fa ds)
tranquille.
Modulations hardies,
SONATE
(fa ds)
(90, Vol.
I,
(90, Vol.
I,
n
12).
n
6).
Sonate scarlatienne. Melodique et
Sonate scarlattienne binaire.
Beau
style tranquille et tres legato, H-
SONATE
(sol) (re re Sol re re) (90, Vol.
I,
n
11). Sonate scarlattienne
Tres grand caractere, plein de feu et tres personnel, avec une basse caractenstique. Theme en plusieurs motifs. Le motif I n'est donne
binaire.
qifau debut
ment avec
ma
;
le
motif II avec les
trilles
e
(4
e
mes.) est repris continuelleIV (28 e mes., 6 e temps)
Les motifs III (22 mes.) et sont tous deux sur le rythme de II.
+ SONATE
(sol)
(90, Vol.
I,
n
8).
Sonate scarlattienne binaire. Ecriture
beaux rythmes. Belle modulation en
legere et
SONATE
HI
variete.
(la) (90, Vol.
II,
n
2).
Mi b.
Sonate scarlattienne binaire.
Pierre Tan den Boseh Organiste a Anvers vers 1765.
n
+ SONATE (Re) (re re re re Do si Allegro assai. De forme teraaire,
la).
Nouvelle sonate italienne
-Andante.
Tempo
tripartite.
di minuetto.
Matthias Tan den Gheyn (Tirlemont 1721
1785),
Organiste et carillonneur beige.
m
+ ALLEGRO par
les
POUR CARILLON
mains
DIVERTIMENTO IV
I
b
n
-f
Andante
(ut).
Larghetto (re).
310
(Ut) (206).
Morceau developpe.
DIVERTIMENTO b
(Ut) (293). Carillon
et les pieds.
(Re) (219).
:
jeu de cloches
mu
I
DIVERTIMENTO
(Fa) (219). b 4-Permiere et troisieme parties. De i'esprit (Pas le
DIVERTIMENTO
II
menuet
final).
(Sib) (219).
e Allegro assai (3 partie).
b Ill
+ SONATE
II
SONATE + Allegro.
b
(Ut) (206). (Sol) (206).
Nouvelle senate italienne ternaire a un theme. Vivant et bien
ecrit
Menuet Typique. 4- SUITE IV (Ut) (219),*
II II
b II
b
SUITE
(Pa) (219).
Menuet
varie.
SUITE
II (sol) (219).
Spiritoso.
+ Allegro. Jolie ecriture. SUITE VI (La) (206). + Vivace. En polyphonie rapide. Supprimer
b I
b b
4-
les
ornements.
Allegro. Jolis episodes expressifs.
Natells Ch.
Van der Borght
1785). (Louvain 1729 Organiste a Louvain.
SUITE III (Sol) (219). + Andante spiritoso. + SUITE (Fa) (219).
Ill
n
Van Helntont (Bruxelles 1715
1790).
Organiste a Bruxelles.
IH b
5}:
CAILLE (LA). Piece FUGA PRIMA.
Ill
+
Ill
+FUGA QUINTA.
III
+ PARC (LE).
piquee imitative et charmante.
Georg
Cfe,
Wageiiseil
(Viennel7l5
1777).
Claveciniste et compositeur instrumental ignore mais de valeur certaine. Initiateur a Vienne du nouveau style de la senate allemande. '
CONCERTO
I
b
(Ut) avec orchestre (do
Vivace (lere partie). Forme concerto
Re do italien
si
Do)
(268).
dans laquelle des motifs
se-
Tendre
et
condaires reviennent tres souvent.
b
+ Andante. De charmant
forme
ternaire.
Le theme
apparait trois
fois.
Jolie ecriture legere,
311
Moltallegeo (finale). Variete tonale. CONCERTO (Re) avec deux violons, deux flutes et basse (Fa mi Fa
II
La
sol
(1763) (15).
re)
CONCERTO
II
La
(Re) avec deux violons, basses et cors (La
fa fa
mi
re do)
(1763) (IS).
CONCERTO
II
ou
flutes,
deux hautbois
violons, taille et basses,
deux cors de chasse ad Kb. (Sol mi
CONCERTO
II
(Mib) avec deux
si
mi Fa)
(Sol) avec deux violons, viola et basses
(15). (sol
La
Si
Do
si)
(15). I
B *
(Sib) avec quatuor d'orchestre (fa Si Re do Mi). Allegro vivace. Concerto italien. Pimpant et leger. Inspire par la muII (5 6 sique italienne. Le theme est compose de trois motifs I (lere mes.),
CONCERTO
:
e
-
-
-
-
(A I II I (14 mes.). e fa en IV motifs au Autres (14 mes. du solo, expressif, piano. III) puis e e 3 e temps) et V qui suit en legerete, en Fa (17 mes. du solo, 3 temps). Le mes.) et III
II est
expose d'abord a Forchestre :
motif a-I est souvent repris, developpe et amplifie. Grande variete tonale, surtout au centre ou il y a quelques modulations hardies. L'orchestre et dialoguent de fagon interessante.
le clavier
Andante moderate.
-XL
A-I-
L
g Jolie partie
de
une interessante
serenite expressive avec
ecriture.
La un
coupe est remarquable pour un tempo lent: c'est celle du theme, tres developpe et tres fragmente. Les differents fragments repalied ternaire a
raissent
dans chaque partie ternaire. Le theme
e e mes.), II (5 mes.), Ill (12 mes.),
IV (18 e
A
en cinq motifs
V
:
I (lere
e
(22 mes.) est exa Forchestre le et continue pose par piano (III-IV), suivi de (co(I-II) e da). L'orchestre expose ensuite le motif VI en mineur (12 mes. du solo) et mes.) et
V
e (20 mes. du solo). La partie centrale expose A-I, de nouveau en Si b, mais glissant tout de suite en Mi b, puis
le
piano
le
motif VII en
VI
et
(mais sans
la
les motifs a-IV,
theme
A
trilles legers
VII sont joliment transformes. Reexposition du tete I) tres varie avec double retour de la courte
coda a-V. Allegro final D'une charmante legerete.
HI
b
+ DIVERTIMENTO
(Ut) (Mi re
Mi Fa
appelle d'ailleurs ses premieres sonates
en
realite
312
des sonatines.
Sol).
A
bien inspire
divertimenti
Haydn
qui
quoiqu'elles sont
DIVERTIMENTO
Ill
b
* Premiere
(Re) (fa La fa Sol mi) (138).
et troisieme parties.
DIVERTIMENTO
Ill
Menuet
b
Mi Mi
(re
Simple et tres
jolie legerete.
(Re). re Mi).
Le Trio (en
re)
de ce memiet
est simple et
expressif.
DIVERTIMENTO
in b
+ Menuet (La
(Re).
La
fa Sol
DIVERTIMENTO
Ill
Menuet (Mi)
b
(Si
sol).
D'une
jolie
grace simple.
(Mi).
mi
re
do sids).
DIVERTIMENTO (SONATE)
(Fa) (do Fa La sol fa) (129). UAna inconnue. Le Menuet est indique une autre oeuvre dantino appartient
Ill
sanr Trio.
DIVERTIMENTO
(Fa) (la Fa La fa) (138). (lere partie). A de Tampleur. Sonate allemande ternaire a deux themes. Le centre est moins interessant.
II
a
+ Allegro
Andante
b
Menuet
b Ill
Menuet charmant.
expressif.
DIVERTIMENTO
II
b
+
(fa
Fa mi
DIVETIMENTO
(Fa). re).
(fa)
do Fa La do) (138). Ricercata (lere
DIVERTIMENTO
II
(Si b) (Si re Si re Si re) (138).
b -\-Allegro (lere partie). a
* Largo (2 e
b
+
B III
legerete et rythmes spirituels.
Final spiritoso.
Menuet
(fa Si
MENUET
b
+
b
+ Andante
b
Menuet.
SONATE
II
Grande
partie). Ecriture expressive et legere.
DIVERTIMENTO
II
partie). Jolies
Menuet charmant.
harmonies arpegees.
(Sib).
Re Fa
(Si b) (fa
(Ut) (do
Si).
Simple
Re Re Mi
Mi
Sol
Do
charmant
et
do). Simple. Jolie ecriture.
sol).
(ut). Jolie grace, tres simple,
un peu
inquiete. Jolies harmonies.
SONATE
(Mi b) (mi Sol mi si Mi). Menuet (Mi b). Charme leger. Wagenseil
II
B
SONATE
II
SONATE b
+
b
+
II
(fa)
re do) (155).
(Divertimento) (fa
La Do
Fa).
Allegro moderate,
Menuet
b
un maitre du menuet.
(Mi).
Menuet (mi Mi Mi II
est
Expressif.
Du SONATE
Final.
caractere.
(La) (Fa mi re
Mi
re) avec violon
B *
Spiritoso (lere partie). Tres
B #
Presto (2 e partie). Inspire plutot de Scarlatti.
pimpant
non
obligato.
Ecriture d'une grande legerete.
313
C.
-
De
1765
a
1790
(Epoque Haydn, Mozart).
LM
I*
Nous
voici a
em
un tournant de
Fhistoire musicale.
La symphonie
d'or-
de forme senate allemande, se constitue definitivement dans le style inaugure par C. Ph. E. Bach. Soulignons Fopposition des cordes aux bois (instrumentation), la creation de beaux themes avec developpements chestre,
(Haydn, Mozart), Fusage de formes variees a un theme (Haydn, Gossec) et a deux themes (Haydn, Mozart), comprenant parfois une coda de plus en plus importante (Mozart).
interessants
Creation du rondeau-sonate a deux et plusieurs themes (Mozart), de concertos, forme sonate allemande, pour piano (Mozart), pour vioIon (Mozart, Viotti) et pour divers instruments (Mozart). Creation, la plus extraordinaire en musique de chambre, du quatuor a cordes suscitant des oeuvres musicales importantes, d'un style acheve et
(Haydn, Mozart). En outre, paraissent des senates et des trios ou le (Haydn, Mozart), puis des oeuvres pour bois, avec ou sans piano, grande innovation de Mozart. Le style severe de Foratorio et de la musique religieuse ou d'expresvioloncelle n'est pas encore tout a fait concertant
sion mystique se tempere de naturisme (Haydn, Mozart). il s'exL'opera retrouve la brillante envolee qu'il avait perdue a la fois avec et naturisme., s'efforgant de suivre de tres prime grandeur pres le langage parle (Gluck surtout, Sacchini et Mysliweczek), ou ac;
cedant a une veritable perfection d'ecriture musicale et orchestrale (Mozart).
L'opera-comique connait le meme renouveau et traduit une grande dans une ecriture plus achevee, tant a Forchestre qu'au chant le grand joueur (Mozart surtout, Gretry, Monsigny, F. A. D. Philidor
sensibilite
d'echecs
Paisiello et Cimarosa). Enfin pour s'adresser aux masses dans un langage sonore qui appartient plutot a Fepoque anterieure, la Revolution frangaise aura bien-
tot son musicien, le Beige Gossec.
LES CONCERTS.
Fondation a Londres a 1765 de concerts publics par K. Fr. Abel et Joh.-Christian Bach.
RESUME GENERAL DU XVIIP de
SIECLE.
Le XVIII 6
siecle est
musique il resume le passe et prefigure Favenir. Le rationalisme de cette epoque a pour resultante la forme equilibree de la sonate. Dans les oeuvres d'orchestre et de chambre, la musique pure regne souverainement Forchestre, par le traitement individuel des bois, se modernise peu a peu. le
grand
siecle
la
;
;
314
La grande melodie instrumental, inauguree par Vivaldi, J. S. Bach, et appropriee par C. Ph. E. Bach au style de la senate allemande, reprise par Haydn et Mozart qui lui conferent un developpement et
Haendel est
une splendeur incomparables dont Beethoven sera
2.
JLd JLe&
Fheritier.
de Instrument*
Les Interjpretes et
les
La musique de clavier voit eclore une serie rernarquable de sonates et dont certaines sont de forme developpee ce qui est nouveau ecrites dans le style neuf de la senate allemande, qui sera adopte par les
Allemands Joh. Chr. Bach, Rust
et
par
les
Viennois Haydn, Mozart
et Hoffmeister. le style de la nouvelle sonate italienne avant que ne disparaisse, par une matiere musicale plus dense. Citons aussi
Boccherini releve celle-ci
Turini et Cimarosa.
Les premiers concertos, congus a leur tour dans le style de la sonate allemande, gagnent en ampleur (Mozart surtout et J. Chr. Bach). II est curieux d'observer que Haydn y conserve parfois la coupe du concerto italien.
La
variation qui offre une belle musicalite ne s'ecarte pas
du type
deja etabli (Haydn surtout, Mozart, Fasch). Le style fugue est represente d'une maniere inattendue par les Frangais (Beauvarlet-Charpentier, Sejan)
.
LES INSTRUMENTS.
Fixe a Paris, Pascal Taskin, facteur wal-
lon (1723-1793), construit en 1776 son premier piano carre (Musee de Versailles), et en 1787, dix ans avant Erard, son premier instrument a
queue (Musee du Conservatoire de Berlin).
En
1783,
John Broadwood,
carre, les genouilleres
suivi
par Erard, remplace, dans
le
piano
par des pedales.
Six ans plus tard, Joh. A. Stein applique a la pedale douce le sys-
teme una corda de Cristofori Stein est Tinventeur de la mecanique dite allemande ou viennoise. Ses instruments, dont Mozart depuis 1777 possedait un exemplaire, se caracterisent par la legerete du toucher et la douceur de la sonorite. Grace a sa faculte expressive qui favorise Texteriorisation de la Mozart personnalite artistique, le piano detrone le clavecin. J. Ch. Bach, et meme Haydn lui vouent leur preference. plus en plus, son role devient preponderant. Les plus grands compositeurs lui confiant en premier lieu leurs trouvailles, il participera
De
315
activement a
la
naissance
comme
a 1'evolution des formes et des genres
musicaux,
LES INTERPRETES ET LES VIRTUOSES.
Mozart, dementi,
Pleyel, Marie-Therese Paradies, Sejan (orgue).
3.
Dans son ceuvre ments
geniale,
Haydn
realise la synthese
introduits par Vivaldi, Scarlatti et par C. Ph.
Ses premieres senates, appelees
divertimenti
Tinfluence de Wagenseil et des Italiens. Ensuite
il
de tous les Bach.
ele-
Emm. ,
sont ecrites sous
fixe la
forme de
la
sonate allemande d'une maniere plus rigoureuse pour la transmettre a
Mozart.
forme sonate monothematique et pour ses concertos, un compose du concerto italien et du rondo polytonal. Reprenant le rondo polytonal de Ph. Em. Bach, il lui donne des proportions plus justes et il innove le grand rondo tonal a plusieurs themes. L'ensemble imposant de ses sonates constitue un monument de la II
emploie parfois
la
pianistique, insuffisamment
litterature
connu
et apprecie.
Haydn, sans
jamais se repeter, emprunte toutes les formes, deploie des audaces harmoniques et une ecriture instrumentale parfois inimitable, superieure peut-etre a celle de Mozart. Certains de ses adagios ne le cedent
en rien
a ceux de Beethoven.
Mais ments par
c'est
dans
la
substance musicale, surtout dans
les
developpe-
que Haydn, a Tegal de Mozart et de Beethoven, dispense ses enchantements de reelles richesses. Nous mentionnons ici, en plus des sonates pour piano solo, celles trios dans les avec accompagnement de violon et de basse, appelees a en editions recentes. L'edition Breitkopf, revue par David, publie trenteet-un
;
repetition et les amplifications,
nous renvoyons a cette edition pour les trios non publies dans ne sont qu'au nombre de douze.
les
editions courantes et qui
Dans
ces trios la basse est
non obligato
et le violon Test presque, le
piano n'ayant que de rares mesures d'accompagnement, ce qui empeche les violonistes de s'interesser a ces oeuvres et a les jouer. II suffit d'arranger les quelques mesures en transposant la partie de violon au clavier de cette fa^on Ton pourra rendre a Taudition la plupart ;
de ces alors
chef-d'oeuvres.
Nous
les editions les
que a cinquante environ.
4.
au total de septante sonates, n'en donnent que quarante-deux plus completes arrivons aussi
Wolfgang Amadeus Mazart.
On a reproche a Mozart de ne pas avoir renouvele la forme sonate genialement etablie par Haydn. Nous nous elevons de toutes nos forces contre cette affirmation basee uniquement sur quelques sonates de 316
notamment des
piano. L'etude d'autres senates et
cisement time.
Le
concertos, prouve pre-
des formes des plus variees dans leur contexture infractionnement thematiques y sont pousses fort loin avec
qu'il utilise
jeu et
le
plus d'ingeniosite et de diversite possibles. Au surplus, Mozart a invente cette admirable forme d'une abondance geniale, le rondo-sonate le
a deux, trois et quatre themes, qui a engendre des pages magnifiques de meme il a veritablement recree la forme sonate allemande tant il lui ;
a dofine d'ampleur. si
Malgre la simplicite de ses moyens, Mozart deploie tantot un nerf extraordinaire qu'il emporte tout sans effort, tantot un sensibilite pro-
fonde,
un charme qui n'appartient
qu'a
lui.
humaine, presque sans hausser
la detresse
Parfois
il
touche
le
fonds de
le ton.
Sa science polyphonique est telle que, Bach excepte, nul ne lui est superieur quant a son style instrumental, il est unique. Les oeuvres de ses dernieres annees temoignent d'un remarquable developpement de sa science harmonique le chromatisme expressif qui en resulte est d'une beaute prenante. Avec Mozart, apparaissent les premieres oeuvres essentiellement congues pour le piano moderne. Ses concertos constituent un monument unique dans la litterature de piano ils sont au nombre de vingt, sans compter les arrangements de jeunesse, les concertos a deux et trois pianos, et les deux rondos avec ;
;
;
orchestre.
Dans la plupart de ses concertos, il inaugure une forme nouvelle, la sonate allemande quaternaire a deux expositions la premiere exposition a Forchestre, la seconde au piano et a 1'orchestre, toutes deux suivies du :
developpement
et
de
la reexposition traditionnels, soit
en tout quatre
di-
visions.
tion
Le premier allegro en forme sonate allemande comprend, a Fimitade J. Ch. Bach dans ses concertos, un theme B d'une importance plus
grande. (Concertos re,
K. 466
ut,
;
:
Si b,
K. 491
;
K. 238
;
Si b,
K. 450
;
Sol,
K. 453
;
Si b,
K. 456
;
Re, K 537).
deux themes B, que nous designons par de la premiere exposition qui a lieu a Torchestre Bbis dans la deuxieme exposition, a Forchestre et au piano, ce qui donne avec le theme A, Fapparence de trois themes. La reexposition ramene successivement B et Bbis qui ne font plus alors qu'un seul theme (Concertos Ut, K. 467 La, K. 488 Ut, K. 503). D'autres
B
et Bbis.
B
fois,
se presentent
apparait lors
;
:
;
;
La coda du mouvement initial devient elle aussi plus importante Beethoven en fera une cinquieme division ou redeveloppement. Nous appellerons plus tard cette nouvelle forme, sonate quinternaire a deux ;
developpements.
Dans
les parties lentes
de
ses concertos,
Mozart prodigue des
tresors
317
d'inspiration et line richesse
thematique sans egale. Pour
du
la
premiere
fois,
lequel a un caractere chantant et peu ou pas de developpement thematique. Voici la melodie simplement exposee dans une forme unitaire (K. 467) le lied binaire a elles affectent les
formes
les
plus diverses
lied,
;
un theme
meme
A
ton
tres
developpe
A
A
:
simplement une seconde
et repris
(K. 537)
;
le lied ternaire
dans
fois
dans
lequel le
le
theme
deuxieme division etant libre ou comprenant un theme B A B A (K. 503 a un theme, K. 488 a deux le lied-rondo qui a la forme du rondo dans un tempo lent themes) 453 a un theme, K. 466 a deux themes, 451, 482, 491 a trois (K. themes) le Eed-rondo~sonate qui a la forme generale du rondo mais dont les themes A et B sont exposes d'abord dans des tons differents, puis reexposes dans le meme ton, comme dans la senate (K. 449) le lied-sonate binaire avec les themes A et B exposes et reexposes comme dans la sonate, A B A B (K. 271, 459). mais dans une forme binaire Beethoven aura puise dans ces multiples exemples une precieuse est repris
dans
la troisieme division, la :
;
K
;
;
legon.
Mais la grande creation de Mozart est le final en rondo-sonate, la forme est la meme que dans le lied-rondo-sonate, sauf le tempo, et auquel il donne une ampleur, une richesse remarquables (EL 271 et K. 482, avec menuet central, K. 459, 466, 467, 537, 595, K. 503 avec
dont
quatre themes).
Schema simple de K. 503
ABACDABA
Ut Dans
le
Sol
:
Ut
Fa Ut Ut Ut
la
cadre des concertos ou
general 1'importance d'une
les introductions d'orchestre
symphonic, Mozart a experimente encore
toutes les possibilites d'ecriture, deja esquissees par P. E. Bach,
entre
le
piano et Forchestre
ont en
un
pour creer
equilibre sonore, qu'il porte a son point
de perfection. Sa fecondite musicale qui tenait du prodige, s'est surtout manifestee les annees 1784, 1785, et 1786 il ecrivit alors parmi d'autres grandes compositions, onze concertos pour piano. L'annee 1785 seule vit naidans
;
tre quatre concertos qui sont des chefs-d'oeuvre.
Les senates de Mozart ne peuvent dans Fensemble se comparer ni a ses concertos, ni aux sonates de Haydn. Cependant, si Ton y inclut les sonates avec violon non obligate ecrites des Tage de sept ans, elles forment un appoint important Dans celles-ci, et sous Finfluence directe de Schobert et des pianistes parisiens, il adopte tout de suite le style de la sonate allemande, binaire d'abord, ternaire ensuite.
D'une maniere generale, ce sont les finals et les rondos, parfois rondos-sonates, qui offrent le plus d'ihteret tant au point de vue de Tin318
spiration que de la variete tonale, thematique et forrnelle.
composees a
sept, huit et dix
ans revelent non settlement
Les senates
la precocite
du
jeune Mozart, mais son etonnante maturite. Telle autre, ecrite au cours de la dix-septieme annee, etonne par la profondeur du sentiment et 1'expression anticipee
du romantisme naissant
Certaines pieces lentes, adagios ou andante, sont d'emouvants chefs-
De merne que
d'oeuvre.
de forme
dans
les concertos, elles
presentent des nouveau-
rondo lent a deux themes (Re K. 311), le rondo polytonal libre (Fa K. 533) et le rondo lent a trois themes (Sib 570). Les fantaisies et les rondos se rangent encore parmi les chefstes
:
le
K
d'oeuvre d'expression.
5.
-
J.
Jolumn-Christitiii Bmeh. FT.
Ch. Bach, designe
dres ou
il
comme
fonda avec Abel
le
WUhebn
Bach de Milan, vecut
Rust.
surtout a Lon-
des concerts publics. Artiste sensible,
il
influen-
ca Mozart plus par son abondance melodique que par sa science du travail thematique.
Son
style composite est italo-allemand.
L'ecole allemande est encore illustree par Friedrich Wilhelm Rust dont nous retenons certaines senates pour leur caractere, leur beaute Hoffmeister d'ecriture et leur note romantique qui annonce Beethoven ;
Schulz et Haessler qui ne (v. ce nom), parfois confondu avec Haydn ; manquent pas d'un certain caractere Abel, qui a de la grace ; Joh. ;
Christoph Bach, autre
eminent
et
fils
de Jean-Sebastien
bon pedagogue
;
;
Albrechtsberger, fuguiste
Hullmandel, Fasch, Kozeluch, Pleyel et
Wenkel. L'ecole frangaise
comprend
le pianiste
Edelmann,
varlet-Charpentier et Sejan, et le celebre harpiste
les organistes
Beau-
Cardon.
Citons de 1'ecole italienne, Turini qui possede une jolie ecriture pianistique
;
Boccherini, dont on peut jouer
senates ecrites avec violon non obligate
6.
;
au piano seul
les
charmantes
puis Cimarosa.
(Etwres pour Clavier.
Karl Friedrieh Abel 1787). (Cothen 1725 Gambiste et compositeur renomme, eleve de J. S. Bach, fonde a Londres avec J. Chr. Bach une societe de concerts.
lib
CONCERTO
orchestre (147). Allegro. Sonate L'orchestre themes. allemande ternaire a deux expose A, ensuite le piano
(PETIT) (Mib), avec
319
et Torchestre exposent
A en Mi b, puis B en Si b
A en ut, la Mib (135 mes.). SON ATE (Re) (La fa
rappel de
e
(50 mes.). Apres un leger reexposition a lieu avec B dans le ton initial de
e
II
SONATE
II
Andante
b
(Mib)
(si
do Re Re). Avec violon non
Mi
sol
si
obligate.
La). Avec violon non obligato.
(ut).
SONATE
II
B
Menuet
(Fa) (fa La Do Fa, au violon). Avec violon non obligato. (Fa). Tres simple mais tres gracieux, avec joli rythme.
SONATE
II
B *
(La) (Mi do
la Si la),
Avec violon non
obligato.
Allegro assaL Finale tres preste, d'une jolie ecriture pianistique. Imite de
par Mozart dans
tres pres
le finale
de
la
sonate
du meme ton pour piano
et violon. II
SONATE
(La) Op. 13, n 3 (La La sol La Si) (40). Avec violon non obligato, excepte TAndante.
b
SONATE
II
(Sib) (Si
fa
Re
si
Fa) (40). Avec violon non obligato. Arran-
ger quelques mesures. b
Premiere
Menuet.
partie.
Mate
Albeitiz
(Espagne
?
1831).
Cmpositeur espagnol.
SONATE
in B
(Re) (90). Sorte de zapateado ou danse ternaire espagnole
tres vive, fortement
rythmee des
talons.
Johaim G. Alhreelsherger (Basse Autriche 1736
1809),
Compositeur et grand contrepointiste, maitre de Beethoven.
m
FUGUE
b
(re) (4).
A
quatre voix. Sur
le
choral
Christus
ist
erstanden
.
Ecriture simple et claire. Variete tonale. Belle strette.
FUGUE
(Mib) (si si si Sol fa mi). A quatre voix et avec contre-sujet Belle ecriture. Joli developpement de fragments thematiques. Strette.
II b
4-
II a
+ FUGUE
(fads) (Fa mids Fa Sol do). Beau theme expose directement avec son contre-sujet chromatique. Beaux developpements et strettes.
Belle ecriture polyphonique et claviristique.
Johann
Clsrlsfiitii
(Leipzig 1735
Baeh
1782).
Le Bach de Milan. Fils de J.
S.
Emm. Bach
Bach, eleve de son frere Carl Ph.
Compositeur remarquable, travaille a Milan, puis a Londres ou Abel Concerts
et il
du Pere Martini. fonde
les
Bach-
.
I
CONCERTO 320
(Re) (206), V. Sonate en Re. Cette sonate fut arrangee
en Concerto par troduction, II
b
+
jeune Mozart, a Fage de neuf ans, qui y ajouta une in-
un interlude
CONCERTO (240),
le
(Re), op.
En deux
un n
et 7,
postlude. 3,
avec orchestra (re re re re Fa) (1768) Fiallemande a deux themes.
parties. Allegro. Sonate
nale en rondeau. II
b
+
CONCERTO
(Re), op. 13, n
2,
avec orchestre (Re la fa mi Fa) (4777)
(147). Allegro con spirito (lere partie). franc, caractere
dans
dont Mozart
la partie centrale.
Theme
A
assez imposant et ne se renouvelle pas
s'est inspire. L'interet
Andante. Assez important. Le piano qui propoune preponderance par la suite en traitant le
se le gracieux theme, garde
theme en
Finale d'allure tranquille.
variations legeres.
CONCERTO
Mib (Mi Mi Mi re Mi Fa), Cette sonate a ete arrangee en concerto par le petit Mozart, age de neuf
II
ans,
(Mib)
(206). V. Sonate en
en y ajoutant une introduction, un interlude et un postlude. (Mib), op. 7, avec orchestre (mi Fa Sol La sol) (1768)
CONCERTO
II
(147).
b
& Allegro di molto (lere partie). Sonate allemande quaternaire a deux themes, un des premiers exemples de ce genre deux expositions, d'abord a I'orchestre, puis au piano, developpement et reexposition. II y a deux the:
A
a 1'orchestre (au debut) et B, en Sib, au piano (13 e mes. de la lettre B). Le soi-disant developpement apporte des motifs nouveaux,
mes
:
mais aucun travail thematique. La reexposition partie de B.
B + Andante
e
(2
partie).
e
Allegro (3 partie). ture.
Un
A
et sur
une
Tres touchant et expressif. Jolie variation du the-
me. Coda exquise, repetee plusieurs
B *
se fait sur
Rondo d'un
fois puis
encore a la
fin.
entrain extraordinaire et d'une belle ecri-
deuxieme theme en ut n'apparait qu'une
fois
au centre (8 me-
sures avant la lettre B). I
b
+ CONCERTO (Mi) Poco
avec orchestre (mi Sol Si
Mi
mi)
(1760)
(240);
allegro (lere partie). Concerto italien dans lequel Joh. Christ
Bach
s'abandonne a sa veine melodique. Theme assez imposant et caracteristique avec des motifs expressifs intermediates. Partie tres developpee et d'une ecriture plus serree que ses oeuvres ulterieures, encore sous 1'influence de son frere Carl. Phil.
Emmanuel.
Adagio (La). Lied-concerto Final en rondeau po-
italien tres melodique. Partie tres developpee.
lytonal,
CONCERTO (Sol) (206). V. Sonate en Sol (Re do si la sol sol). Cette sonate a ete arrangee en concerto par.le petit Mozart, age de neuf ans,
II
en y ajoutant une introduction, un interlude
CONCERTO
II
(Sol), op. 7,
n
6,
et
un postlude.
avec orchestre (re Sol
si
Re
do) (1768)
(240). b
Allegro (lere partie). Concerto
italien.
Theme melodique
et climat
de
charme.
321
B
Andante (Ut). Lied ternaire d'une grande beaute dans sa simplicite
;
d'inspiration gluckienne.
b
Allegretto (final). Charmant.
CONCERTO
b
(La) avec orchestre (la Si Do Re Mi) (206). Allegro (lere partie). Assez important. Forme concerto italien, Theme caracteristique dont la tete est souvent repetee dans differents tons. De
b
grands episodes allongent un peu cette partie. Andante. Tres melodique. Le theme principal est en deux motifs I (au e e debut) et II (4 mes. de A, 3 temps). Le motif I revient dans differents
II
:
:
coupe par
tons,
B *
le
Allegro (final).
motif
Forme
:
II,
rythmique.
rondo polytonal tres vivant,
de bel-
spirituel et
le ecriture.
CONCERTO
II
(Sib), op. 13, n
4,
avec orchestre (Si fa re
si
Fa) (1777)
(147). b
-\-Allegro (lere partie). Sonate quaternaire avec
a Forchestre, puis au piano).
Theme A
deux expositions (d'abord
bien plante et tres varie, qui a bien
Mozart jeune homme theme B chantant et leger (51 e mes.). Le developpement, apres un leger rappel de A, expose des nouveaux
influence
;
La
motifs.
b
+ Andante
B
4-
reexposition de e
(2
partie).
Andante con moto (3 e
The yellow
ecossais
B
est tres variee.
Charmant partie). Variations delicieuses sur le chant national
haired laddie
.
Remarquez
la variation
syncopee.
Les senates de Joh. Christian Bach sont en general de style allemand ou de forme et de style senate allemande, sauf indications contraires.
SONATE
II
a
et fugue.
(dans
la
Theme b
fugue)
inverse et strette. Variete tonale.
Gavotte. Charmante, tres gluckienne.
SONATE
II
(ut) op. 17,
n 2
(sol sol
Do Do
si
be) (1777) (147).
Andante.
Allegro.
a
n 6 (sol Do Mi re do) (1763) (147). De beau style sous Finfluence paternelle et de Haendel et meme de Gluck. Le contre-sujet est fort developpe*.
(ut) op. 5,
Grave
* Prestissimo en forme binaire, tres romantique presque pre-beethovenien jeune. Le theme A debute par un appel passionne qui revient souvent en s'adoucissant parfois. Belle ecriture.
H
SONATE
(Re) op
5,
n
2
(Re Re Re Re do si) (147). Mozart enfant un concerto.
a ajoute des parties d'orchestre pour en faire b
Forme simple de sonate a deux themes. Theme B doux. Centre avec un autre motif. theme energique, Andante. Menue*. Allegro di molto.
A
assez
SONATE (Mib)
II
deux
un b
parties.
op 5, n4 (Mi Mi Mi re Mi Fa) (1763) (147). En Mozart enfant a ajoute des parties d'orchestre pour en faire
concerto,
Allegro (lere partie).
322
Themes
francs et caracterises. Sonate a
deux themes.
Rondo polytonal
melodique avec motif intermediaire plus
et
vif et qui
reparait.
SONATE
II
(Mib)
op. 17,
n 3 (mi
Si Si la sol)
(1777) (147).
En deux
parties,
b
+ Allegro + Allegro
assaL Senate a deux themes.
SONATE
II 'b
+
Theme B
(final). Petit rondo tres inspire
(Mi) op.
5,
n
5
(Mi
sol Si
si
de
majeur-mineur.
Scarlatti,
Mi) (1763) (147). Le theme B en
Allegro assaL Senate binaire a deux themes.
Si
(majeur)
reparait en ut ds dans la seconde partie Adagio. b
+
Prestissimo en rondeau avec motifs varies et de jolie ecriture assez
haydnienne. Ill
SONATE
b
parties.
(Sol) op. 5, n3 (Re do si la sol) (1763) (147). En deux Mozart enfant a ajoute des parties d'orchestre pour en faire un
concerto.
in b HI + II
SONATE SONATE SONATE
n 4 (La sol fa mi mi) (1777) (147). n 5 (do Re Mi Mi Mi) (1777) (147). (La) op. 17, (Sib) op. 17, n 6 (Mi re do si Fa) (1777) (147). (Sol) op. 17,
deux themes. Le theme A n'est pas reexpose. Lied binaire. Belle et noble ligne melodique, expressive. Belle ecriture sonore avec des suites de tierces.
b
-f
a
+ Andante (Mi b)
b
*
Allegro. Sonate a .
Prestissimo. Tres brillant. Belle ecriture.
Johami Christopli
Baeh
F.
1795). (Leipzig 1732 Le Bach de Biickebourg.
Compositeur fecond. II b
+ ALLEGRETTO CON VARIAZIONI (240). Sur La variation VI est un joli menuet je maman .
souabe, est deja
IX
et
XI
sont
Choix
lib b
SONATE
Ill
b b
la valse viennoise
!
vous
dirais-
;
les variations II,
a
la
VII,
jolies.
Theme,
variations
I,
II,
VI a IX,
XL
(Re) (218).
Andante.
+
Final allegretto. Joli et coulant. Jolie ecriture pour
Jean
J.
Abbeville 1734
+
FUGUE
(sol) (204).
les
deux mains.
Beauvarlet-Charpentier
Organiste remarquable a Ill b
Ah
la variation VIII,
ANDANTE (Sol) (114). MENUET (La) (114). RONDO (Ut) (129).
III b
n
:
un prototype de
Fair ;
Beau theme.
'
1794).
Lyon
et a Paris.
Ecriture simple et libre. Belles
modu-
lations et belle peroraison.
323
SONATE
I
(Sib) (42). Avec violon non obligato.
1805). (Lucques 1743 Celebre et fecond compositeur instrumental. Grand violoncelliste.
n
SONATE b
SONATE
II
b
Mi
(Ut) (do
* Largo. Doucement
(Mi
A
non
obligato.
elegiaque.
b) (sol
# Final (Rondo).
Sol Do). Avec violon
La
sol fa mi).
'
obilgato.
(en Mi b) charmant et coulant et B Des motifs secondaires et legers composent une
deux themes
(en ut) impetueux et
Avec violon non
vif.
:
A
structure interessante.
SONATE
II
do
(re Sol re
(sol)
si).
Avec violon non
obligato.
b $ Cantabile (2 e partie) (Mib), Melodie simple mais expressive.
B +
Du
Presto assai (final).
feu et de la vivacite.
Nouvelle sonate italienne binaire a deux themes.
n
SONATE
(Si b) (fa Sol
La
Si fa).
Avec violon non
-
obligato.
e b * Allegro final (2 partie). Nouvelle sonate italienne ternaire a deux themes, Tres vivant et bien ecrit Theme A, tres petulant, en trois motifs I :
(debut), II
e
e mes.) qui revient parfois et III (14 mes.).
(10 egalement en trois motifs
V
IV
e
expressif (20
mes.), II (motif
du theme A,
e
ici), (32 mes.) et VI (4 mesures avant les barres de reprise). motif VII suit immediatement les barres de reprise.
incorpore
Un
:
Theme B
Cantallos Compositeur espagnol.
IH B +
SONATE
(ut) (90). Piece piquee. Belle ecriture.
Carvalho (Portugal
?
1798),
Compositeur d'operas.
nib
'+
TOCCATA ET ANDANTE
(sol)
(215). Jolie ecriture. Andante ex-
pressif.
Padre Casanova (Prov. Barcelona 1747
1799).
Organiste a Montserrat.
HI
SONATE
(Fa) (90),
Domemieo Cimarosa (Pres de Naples 1749 Illustre
SONATES. CAHIER 324
1801).
compositeur d'operas, de renommee europeenne. CEuvres (89). I.
Ill b
+
N
1
(ut)
theme
N
Illb
2
+N
Ill
du theme, comme
8 (Ut).
N
9 (re). Gracieuse.
+N
HI
10 (Sib).
SONATES. CAHIER Ill b
in
+N +N
HI
b
Ill
B *
in
+
nib *
II.
11 (Sib). 12 (La).
N N
16
N N
18 (La).
Jouer plutot forte et rythme.
(la).
17 (Si b). Tres spirituel, vif et pique. Nouvelle senate italienne binaire a deux themes, reexposes tous deux.
20 (sib).
SONATES. CAHIER Ill b
par apres.
7 (ut).
#N b
est indique
il
6 (La). Expressif et gracieux.
+N
HI in in
N
b
pas reexpose.
(Mib). Expressive.
5 (sol). Expressive. Detacher legerement la premiere des trois cro-
ches Ill
Nouvelle senate itallenne ternalre a deux themes. Le second
4 (Sib).
N
Ill b
.
n'est
N
III.
(Fa). Vivant et tres leger. Notes repetees. Nouvelle sonate italienne ternaire a deux themes, reexposes tous deux. Theme A ( lere mes.) 1
;
theme
B
III (13 e
in
fa
HI
b
Ill Ill
B
+N
Ill Ill
N N +N # N *
B *
N
Ill
b
HI
#N +N +N
riies.
:
I
(13
e
e e mes.) et II (18 mes., 3 temps)
;
motif
apres les deux barres).
2 (re). Expressif.
3 (la). Jolie sicilienne.
4 (Ut). 6 (sol).
Grande expression
et belle ornementation
de
la melodie.
7 (Sib).
8 (Si b)
que.
nib
en deux motifs
De
(Perfida). Alerte et piquant. Quelques parties en jeu pi-
forme rondo
tonal.
10 (Re). 11 (Sol).
Du
caractere.
12 (La) (Gigue).
Croee Compositeur
in b
4-
SONATE
(sol)
italien.
(174). Jolie ecriture. Nouvelle sonate italienne ternaire
a deux themes.
325
F* (Paris 1759
Organiste II b
*
renomme a
AH CA IRA (VARIATIONS)
1828).
Descendant du grand Couperin.
Paris.
(225). Variations spirituelles sur le chant
revolutionnaire. Jolie ecriture.
Choix
:
Passer
4 e variation.
la
tie Compositeur II
B *
PASTORALE VARIEE bon(?) (75). Tres
joli
sous
le
nom
frangais.
de Mozart et attribue a de Cour-
theme. Variations charmantes avec fines cadences.
Belle ecriture.
Karl Hitters de 1799). (Vienne 1739 Compositeur instrumental remarquable,
CONCERTO
II
b
+Laihetto
lib +
(La) avec orchestre (1779) (138).
e
(2
CONCERTO
partie).
(Sib) avec orchestre (1779) (268).
Job. Friedr. Edelraamt (Strasbourg 1749
Un
1794).
des celebres pianistes parisiens, Partisan de la revolution,
il
perit
cependant
sur 1'echafaud.
SONATE
I
(ut) avec violon partie. Un
a
4-
b
+ Deuxieme
a
+
Premiere
non obligate (42).
certain caractere.
partie. Expressive.
Troisieme partie. Sonate allemande ternaire a deux themes.
Karl F. Fils
*
1800).
du compositeur instrumental de renom. Renove Moura'nt,
nB
Faseh
.
(Zerbst 1736
il
demande que
ANDANTINO ET VARIATIONS mant Les
variations ont
de
le
chant choral en Allemagne.
1'on briile tous ses manuscrits.
(Sol)
la fantaisie.
(138). Theme simple et charVariation 2, melodique var. 3, ;
coupee par de brefs eclairs, d'une ecriture originale Var. 4 en mineur avec belles harmonies Var. 5, tres brillante Var. 6, coulante ; sicilienne
;
Var.
1,
tres belle ecriture technique
aux deux mains, belles harmonies
chromatiques inattendues.
Choix
lib
:
Theme, Variations
MARIETTA ET VARIATIONS Choix
326
:
Variations
?
;
;
2 a 7.
(La) (138). Jolie ecriture.
1, 3, 5, 7, 8,
10, 11, 13 et 14.
SONATE
II
(Ut) (sol sol sol sol
Allegro. Court.
Do
si).
Adagio. Court.
b # Presto. Bcriture de legerete. Des notes repetees.
SONATE
II
b
+ Allegro re
(Fa) (do La
Do
sol
La Do).
moto perpetuo en triolets. Sonate allemande binaia un theme. Le theme est repris sur le cinquieme degre de re apres la di motto. Joli
barre de reprise.
Larghetto.
B +
II
d'Emmanuel Bach. La sol mi fa (Fa) (do Fa). b + Molto allegro. Coupe binaire. Presto. Assez original, inspire
SONATE
Andante. b * Presto. Sonate allemande ternaire a un theme. Ecriture vive et legere.
SONATE
II
(Si b) (fa fa Si fa ds fa ds Sol).
Allegro.
b
Adagio.
b * Presto,. Coupe ternaire ramassee. Ecriture tres alerte.
Claveciniste espagnol
CEuvres (90). Ill
+ SONATE
Ill
B + SONATE
(Ut). (ut).
Nouvelle senate italienne binaire a deux themes. Tres
Jeu pique. Tonalites et rythmes remarquables. Le theme B, reexpose en Mi b, module aussitot en ut, caracteristique.
III b
Ill b
HI Ill
b
+ + + +
SONATE SONATE SONATE SONATE
(fa).
Un
certain caractere.
(Lab). Curieuse modulation par enharmonie. (Sib). (si). Joli style et ecriture.
Polonais. Ill
POLONAISE
(Sib) (306).
(En Dalmatie
v.
1750
Organiste
Illb II b
ADAGIO SONATE
(sol)
1820).
(129),
(Sol) (129).
Joltasin
W* Haessler
(Erfurt 1747
Organiste prodige, de
m
v.
italien.
ALLA POLACCA
1822).
renommee europeenne.
(Fa) (222).
327
ALLEGRO ASSAI
aux deux
(Sol) (222), Spiritual et leger. Jolie ecriture
Ill b
-r
Ill
+ ARIETTA VARIEE (Fa)
mains alternees.
II
b
*
GIGUE (GRANDE)
RONDO
Ill
(Mib)
SONATE
II
b
Poco
(222), (22). Ecriture brillante.
(re)
(222).
(129).
(la)
Tres simple mais
allegro.
jolie expression.
Largo. a
* Presto
Grand
(final).
Du
caractere.
feu. Belle ecriture
les
technique pour
deux mains. Deja un certain romantisme.
SONATINE SONATINE
Ill
HI a
-f
b
+ Final.
(Ut) (138) et (128). (re) (138) et (128).
Presto. Caracteristique. Belle ecriture.
SONATINE
Ill
Joli
(Fa) (138) et (128).
rythme.
SONATINE + SONATINE * SONATINE
Illb *
(Sol)
HI
(La) (138) et (128).
Ill
b
(138) et (128). Tres simple et charmant
(Sib) (138) et (128). Charmant et
leger.
Adagio touchant
Joseph Haydn (Autriche 1732
1809).
Eleve de Porpora. Travaille avec un orchestre a sa disposition chez les princes Esterhazy. Cree genialement la symphonie classique. Donne des conseils a Beethoven, a Londres comme un prince. II
b
-f
CAPRICCIO
(Sol) (1789). Sorte de rondo polytonal sans
Le theme unique
est populaire
drais qu'il fasse nuit la,
si,
Ut, Fa,
sol,
longue et supporte
IB
#
). II
Sib,
:
revient dans les et
il
forme
Ich wollte es war Nacht
stricte.
Je voutonalites variees notamment en
est parfois developpe.
(
L'ceuvre est trop
une coupure,
CONCERTO
(Re) avec orchestre (1782) (147). Cette ceuvre exquise beau concerto dans le style moderne de Fepoque. premier Allegro. Curieux compromis entre le concerto italien polytonal et la
est le
forme sonate quaternaire a un theme et a deux expositions, une a 1'orchesune au piano. Le theme est en quatre motifs I (lere mes.), II (2 e
tre et
:
e mes.) qui revient assez developpe, III (12 mes.) et
IV (31 e
mes.) qui
Le motif V (5 e mes., avant Tentree du piano) Un motif VI (28 e mes. de Fentree du piano) re-
est repris plusieurs fois.
forme une petite coda.
beau developpement Malgre la forme hybride, une variete remarquables. Larghetto. Penetrant et inspire. Le second fragment du theme (notes repetees) fait Tobjet d'un beau developpement vient transforme dans le cet allegro a
Rondo
une
vie et
alTongharese, a trois themes tres differents, veritable nou-
Mozart Theme A vif et legerement melancolique. La tete du theme
veaute, qui sera reprise et amplifiee par
gai,
C
A
au rythme 328
agreste,
B
e,st
constamment developpee, ce qui amene une grande variete a
la reprise
thematique.
CONCERTO
II
(268). (Euvre interessante, senates de la rneme epoque.
avec orchestra (1771)
(Fa)
mais loin de valoir
les
Allegro de forme senate a deux themes. est reexpose apres le
b
I
b
developpement
Andante. En style severe. + Presto. Tres alerte. + CONCERTO (Sol) avec
Le theme
et avant le
B
en Ut (a
la lettre
E)
theme A.
orchestre (1783) (138). OEuvre aimable et va-
entre la forme concerto italien et la forme sona-
Compromis un theme. Grand fractionnement thematique imite de C. Ph. Emm. Bach. Theme en deux motifs: I (lere mes.) et II (9 e mes., 4 e temps); riee. Allegro.
te a
Differents motifs: III (14 e mes. apres Tentree
point d'orgue),
me
V
e
(5
e (18 mes. apres
Adagio.
gue).
polytonal fort
mes. apres
le
De
le
point d'orgue),
1'ampleur, surtout a la partie solo.
joli et tres alerte
dans lequel
Emm. Bach qui-vivait DIVERTIMENTI. Voir a Senates. B + FANTAISIE (Ut)
piano), IV (apres le VI chantant et ryth-
e point d'orgue) et VII (25 mes. apres le point d'or-
spire par C. Ph.
I
du
(v.
le
theme
Presto,
Rondo
est developpe. In-
encore a ce moment.
1789). Charmante oeuvre en forme de rondo-sonate,
forme deja employee auparavant par Mozart. Les themes A et B sont exposes dans des tons differents, puis reexposes dans le merne ton. Le theme B reprend les premieres notes de la cinquieme mesure du theme A. Celui-ci est developpe
dans divers tons avec une grande variete et de
jolies surprises tonales.
nib
MENUET DU BGEUF
(1789) (225). Arrange d'apres 1'orchestre par
Fauteur.
HB
PIECES (DOUZE PETITES)
(1790) (258).
N N N N N N
3 (Ut). Sur un theme de symphonie. 4 (Re) et N 5 (Re). Gracieux.
tot
un
1
(Sib). Tres gracieux.
2 (Fa). Spirituel avec
joli
rythme.
6 (Re). Tres vif. 9 Menuet (Re). Type parfait du menuet pompeux, joli
laendler
le trio etant plu-
(valse allemande).
N
laendler danse qui, par 10 Menuet (Fa). Plutot un Beethoven et surtout Schubert souvent Mozart, spira
N Ill
m
,
11 (Fa).
+ RONDO
N
la suite, in-
12 (Ut).
(La) (190).
(Divertimento ou Partita) (Ut) (do Mi Sol Do do) (avant 1765) (147). Style nouvelle sonate italienne a un theme.
SONATINE
:
HI b
SONATINE
(Divertimento) (Ut) (Sol Sol mi Sol Sol Do) (avant 1765) de style nouvelle sonate italienne ternaire. Jolie reexpoAllegro (147).
329
dans
celui-ci plutot
le style
allemand
SONATINE (Ut) (do Re Mi) (1766) (221). Nouvelle senate italienne. -f SONATINE (Ut) (sol Do si Do Re) (1767) (221). SONATE (Ut) (sol Do sol) (1767). Senate pour piano et violon, mais
HI Ill
n
le I
Menuet. Charrnant,
Andante. Charmant et pimpant.
sition variee.
violon est
non
obligate,
SONATE
(Ut) (do Mi Sol mi Do) (1773). B + Allegro de forme senate a deux themes, d'apres
le
rneme rythme.
Joli
developpement. Adagio. Assez ample.
B + Finale. B
initial
Forme
Plein d'imprevu rythmique.
SONATE Allegro. A
I
senate a un theme.
(Ut) (do Mi Sol Sol Sol) (1780). deux themes. Tres alerte et spiritual. Predominance du rythme
du theme
A. Joli developpement inattendu apres la reexposition de
A. b
Adagio. Chantant
SONATE
II
b I
-f
(Ut)
Andante (lere
B * SONATE
Final.
(sol sol
partie).
Charmant.
Mi do
si
Sol) (1789).
Quelques beaux accents.
(Ut) (Do sol mi
La
theme. Exquis de legerete. Surprises
theme A.
de forme senate a un Beau developpement du rythmiques.
re) (1791). Allegro
Adagio. Expressif. Belle ecriture musicale.
Final. Spirituel
et rythmique. I
B + SONATE
(Ut) (do Sol
Do Mi)
(1796), D'apres le Trio.
Le
violon et le
peu pres non obligato (facile a arranger). Allegro de forme sonate a deux themes. Ecriture tres avancee pour 1'epoque. Deve-
violoncelle sont a
Andante (La). Suave et de modernite
loppement surprenant de beaute.
Final. Extraordinaire d'esprit et
admirable.
Depasse
les
H B + SONATE
d'ecriture d'ecriture.
premieres compositions de Beethoven de cette epoque.
(Ut) (sol
Do Mi
Adagio pastorale
Sol
mi do) (40 A).
A arranger d'apres
le Trio.
et vivace assai.
ttfi /
r C8~.^
Courte introduction dans rapide qui reprend
Clementi.
Le theme
le
B
theme debute
le
climat de Schobert, suivie d'une partie
lent avec grande simplicite, presque a la
comme
A, puis continue tres varie.
Beau
developpement dans lequel le ton s'eleve en puissance. Belle rentree variee de A en majeur-mineur. Molto andantino d'un charme simple. Tres melodique. Finale. Presto d'un esprit gamin delicieux. Sonate a deux themes avec quelques accents vigoureux au theme B. Charmant
developpement thematique.
330
I
SON ATE
(Ut) (Do Do sol Mi Mi). A arranger d'apres le Trio (Editions Adagio courantes). (Euvre specialement pour des pianistes pen avances.
b
e allegro. Sonate a deux themes fort developpee. Andante. A jouer le tempo indique. Sorte de rondo avec, au centre, un adagio plaintif et, plus loin, un allegro, pour terminer par le theme initial
dans
II
B *
SONATE
Mi Mi
(ut) (sol
re
si
A
be) (40 A).
arranger d'apres la Sonate
avec accompagnement de violon et de basse. Andante. Theme en mineur en majeur suave avec variations d'une charmante ecriture.
expressif, puis
du style de Haydn. de noblesse. Beau developpement im-
Allegro spiritoso. Populaire et tres caracteristique
Theme B
dans
grave et plein
le
du theme initial (A). (1771). La premiere grande
portant et varie I
A + SONATE
(ut)
senate
du
maitre.
Moderato.
Deux themes
A
:
simple et profond,
B
consolant (15 e mes.) et se
terminant par cette belle cadence melodique. Admirable petit developpement du theme A, qui amene une grande intensite sonore et expressive. Reexposition de A varie, emouvant dans son chromatisme. Finale. D'expression inquiete et deja Andante. Reposant et expressif.
romantique. Belle peroraison. I
SONATE
aA
(utds)
(1780). Moderato dans lequel tous les motifs sont
amplifies ce qui presente plus d'interet qu'un developpement par simples repetitions. Centre moins interessant Belle reexposition.
Scherzo.
Menuet. Belle interpretation melancolique. Trio suave
Fraicheur.
en.
Utds.
SONATE SONATE
HI b II
b
+ Final
(Re) (Divertimento) (la Re la fa La (Re) (re Fa mi Sol Do) (1767).
Presto leger et
vif.
Le theme
A
fa)
(1763) (147).
presente une coupe curieuse de
cinq mesures.
SONATE
I
(Re)
B * Moderato. Une la personnalite
expressive
:
A
(la
Fa
la Sol la
Fa) (1767).
des premieres oeuvres de piano dans laquelle se manifeste
de Haydn. Deux themes d'une grande variete rythmique et (au debut) et B (mes. 19). Beau developpement des deux
themes.
B +
Final. Tres alerte et piquant.
SONATE
I
(Re)
(la
Re
la fa Sol
miX
(1773). Existe egalement avec vio-
lon (non obligato). b
Adagio. Jolie phrase, s'enchainant au Final. Jolis rythmes syncopes.
331
SONATE
Ib
Andante
(Re)
(la
Re Fa La
fa)
Menuet
(re) expressif.
(1778). Allegro. charmant.
Theme
original.
IB % SONATE
(Re) (Re re re re Mi re) (1780). Allegro d'un grand brio. Les deux themes ont une expression vive. Adagio court mais d'une grandeur emouvante. Ties belles harmonies. II s'enchaine au Final, rondo a trois
B
-f
(Re) (la Re Re Re) (1784). Andante (lere partie). Theme dont le rythme est repris et varie a avec une ingeniosite surprenante. Prefigure, a un certain moment,
me II
themes, tres enleve.
SONATE
II
B
du premier
initial
SONATE deux
1'infini
le
the-
allegro de Top. 106 de Beethoven.
(Re) (re Mi Fa Re la fa, sans les appogiatures) (1795) en Andante en rondo. La seconde moitie du theme A avec ses
parties.
octaves liees (mes, 11) prefigure le style de Schubert dans ses senates de piano. Plus loin, des tierces audacieuses.
Finale.
Une ombre
qui passe.
Joli chromatisme. Prefigure Beethoven.
SONATE
I
(Re) (La
fa
Re Re do
Fa).
A
arranger d'apres le /Trio des
editions courantes.
b # Andante. brisees
A
Theme
et variations gracieux.
Une
variation avec des octaves
aux deux mains.
Andante
(re). Sorte
de
sicilienne d'une expression
touchante et
meme
profonde par moments.
B + Allegro rentree
Theme
assai.
du theme en
simple avec beau developpement Remarquons la Si,
par equisonnance apres ^affirmation
du ton de
Mib.
SONATE
I
(Re) (Un accord, puis Fa mi Sol fa Si). A arranger d'apres Trio (Editions courantes). Allegro. Theme A melodique dont la cellule engendre le theme B et qui :
le
B +
est
constamment developpee.
Jolie
coda staccato qui est rappelee dans
le
developpement
A B
Andante. Simple et tres expressif avec d'admirables harmonies. Allegro
ma
dolce dont le
titre est
un programme. Ecriture
tout
chatiee
et expressive.
I
SONATE
(re)
(la
Re Fa mi
Sol fa) (40 A).
A
arranger d'apres la So-
nate avec accompagnement.
Molto andante.
.-.
Theme en mineur riations.
332
expressif et en
rr* I
majeur suave avec de belles va-
B +
Cantabile, adagio
ma non
De
troppo.
une extreme legerete
la grace et
d'ecriture.
B * Finale avec II
B
-f
vivace. Sonate a
tine belle ecriture
SONATE
(Mi b)
un theme, simple mais constamment developpe
polyphone,
Sol fa
mi
re do) (1789) (40 A).
A
arranger d'apres Sonate avec accompagnement. Allegro moderate. Sonate ternaire a deux themes. Tranquille et expressif, avec joli developpement. Tempo (si
la
di Minuetto. Lied ternaire developpe d'un
A est tres varie. Theme B melodique. SONATE (Mib) (mi La Do si la sol)
I
charme
(40 A),
tranquille.
A
Le theme
arranger d'apres la
Sonate avec accompagnement. AB-f Allegro moderate.
out
Partie importante.
Theme
d'une certaine puissance dans
B
Poco
Des
tierces.
adagio. Simplicite et charme. Jolies suites harmoniques .avant la
rentree
B *
noble et beau developpement thematique les tonalites variees.
du theme.
Finale allegro. Spirituel et preste.
Beau developpement thematique mo-
dulant.
SONATE (Mib)
(mi La
sol fa
mi
re).
A
arranger d'apres le Trio (Edi-
tions courantes).
BA+
Allegro moderate. Sonate a deux themes, tres developpee avec ampleur. B issu de la cellule de A se poursuit admirablement en mineur.
Le theme
BA* Andante con
mote. Simple mais belle ecriture legere, moderniste. S'en-
chaine au final d'une maniere admirable.
B *
D'un beau rythme. Admirablement developpe, et pre-beethovenien par moments. Preste.
SONATE (Mib) (Un
accord, puis
:
Si
mi Do
fa).
A
arranger d'apres
Trio (Editions courantes). Poco allegretto. Lied-rondo developpe, vaAndantino et innocentemente. Simple et suarie et de belle ecriture. le
ve,
dans
le
ton eloigne de
partie a la suivante.
Si.
Une
belle modulation pour enchainer cette
Finale. Presto assaL Delicieux
Beau developpement accompagne de simples gammes
de verve
et
legere.
avec de beaux
rythmes.
n
SONATE la
(Mi b) (Mi si Do si la Sonate avec accompagnement.
sol)
(1786) (40 A).
A
arranger d'apres
333
BA f
Allegro moderate.
J tf
w ~~
P~
^
^-*~-4-Z
J
On
-0
^^1
fr
'^ cette
peut prendre
partie
de Mozart!). La
(l'Aperto
HV
75
T
parfois avec un sens moderniste
et
dans un mouvement tres allant
du theme
tete
initial est tres
developpe,
de belles modulations.
B % Presto. D'une vivacite extreme. Belle ecriture, beaucoup de notes repetees. IB + SONATE (Mib) (sol Si sol. La Si) (1766). Moderate. Charmant, simple, varie. les
nale.
lib +
Plan de sonate extremement simple. Le centre ne rappelle pas FiAndante. Important Jolie ecriture contrapuntique.
themes.
Tres
alerte.
SONATE (Mib)
IB + SONATE (Mib) Theme
sol
surtout de
II.
tion a la 3
e
La
(Si sol
A-I (au debut)
Menuet
-II
fa Sol). Allegro. e
(4
Si)
mes.). Tres
Finale.
Gracieux.
variation qui est plutot
joli
En
Deux themes
assez
vifs.
developpement de I et variations. Jolie modula-
un beau developpement du theme.
SONATE
I
I
La be
(1773). Existe aussi avec violon Menuet. Court et charmant. (non obligate). Moderate. Jolie ecriture.
(Mi
B #
(Mi b) .(Mi si la la sol) (1780). Allegro a un theme. Charme et legerete exquise propre a Haydn,
a
Adagio. Pathetique.
b
Menuet. Pompeux.
B *
absolument
inimitable,
SONATE
(Mib) (sol Si la Do si) (1790). Allegro de forme sonate terun theme. La coda a la reprise (avec ses notes repetees et ses tierces) est admirablement developpee plus loin, aussi bien que le theme A. Adagio. Un des plus beaux adagios de Haydn atteint au pathenaire a
;
tique dans le
developpement
Menuet
Style ferme
;
beau
trio
en mi-
neur, prefigurant Schubert.
'SONATE (Mib) blesse et
(mi Sol Sol La) admirablement conduite.
(1798). GEuvre d'une grande no-
Allegro de forme sonate a deux themes.
Le theme
A
est
en deux
beau chromatisme (10 e mes.). motifs majestueux e Motifs III, contrepointe (20 mes.), qui revient avec d'autres notes mais avec le meme rythme et IV, motif en triples croches (24 e mes.), qui repae rait egalement. Le theme B, leger et aile, est aussi en deux motifs V (27 :
I
(au debut) et II d'un
:
:
VI (29 e mes., 3 e temps). Dans cette exposition a-I revient constamment Magnifique developpement dans lequel les differents motifs mes.) et
reviennent toujours varies b-V, IV, III, a-II, IV, V, a-II, dans cet ordre delicieusement fantaisiste et avec une grande variete tonale. :
334
Adagio (en Mi). Lied ternaire. Bcrit dans cette tonalite audacieuse que Beethoven lui-meme a rarement risque employer. Noble et expressif. Beaute melodique et ecriture admirables. Final. Alerte et spirituel et parfois frenetique avec son
Forme
tinu.
:
rythme con-
senate a un theme. Developpement admirable de diffe-
rents motifs.
b
SONATE (Mi) (Mi mi Sol La Moderate. Adorable tranquillite.
b
Menuet. Charme.
II
II
I
Si) (1767).
B ^ Final Grande vivacite. b + SONATE (Mi) (Mi si Do si la) (1773). Allegro. Du charme. Menuet (final). Du charme. Jolie tranquillite. b
4-
SONATE
(Mi)
Allegretto.
SONATE
I
(Mi)
mi) (1776). Moderato. Douceur et legato. Final Tres alerte.
(Si la sol fa
Beau
Andante.
style severe.
Mi Fa
(si
Sol La) (1797).
A
le
arranger d'apres
Trio
(Editions courantes).
B + Allegro. Admirable pagne par du
musique. Exemple interessant de chant
staccato,
harmoniques et
done du piano
non plus du
et
lie
clavecin.
accom-
Audaces
tonales.
a
Allegretto. Cette partie developpee commence par un solo de clavier. C'est un aria instrumental selon 1'ancien style et qui a du caractere.
B +
Finale allegretto. Rondo. originale
Theme
simple et coulant qui se deroule de fagon
en employant Tequisonance
et
un
leger
developpement du theme
initial.
II
A *
SONATE
(mi) (Sol reds Mi) (1778), CEuvre assez courte mais pardont les trois parties font un tout. Presto. Forme sonate a deux themes : A (au debut) inquiet et B (apres le point d'orgue), en Sol, plus
faite et
calme.
:
Beau developpement du theme
A
puis, apres la reexposition,
beau
developpement de la petite coda. Adagio. Delicieuse expression. Finale en rondo, d'expression inquiete.
SONATE
I
(mi)
(Mi
si
Sol reds)
(1788).
A
arranger d'apres
le
Trio
(Editions courantes).
BA+ Allegro
moderato. Sonate a deux themes, d'un grand style ample.
A
de grand caractere, theme loppement des deux themes.
B Ba
B
Andante. Tour a tour gracieux -f-
Presto.
Rondo
tres alerte.
plus leger et gracieux.
Theme
Tres beau deve-
et profond.
Tres beau developpement rythmique avec, par
moments, de Pampleur. I
SONATE (Fa) (do Fa La fa fa) (40 A). A arranger d'apres la Sonate avec accompagnement. B % Allegro. Simple mais plein de finesse. Joli theme de coupe curieuse. Belle ecriture.
B
-f
Minuetto. Extreme finesse et legerete. Bien imiter les pkzicati du violon
dans
les petits
accords arpeges.
335
B * Thema, adagio
finale.
Joli
theme cfune coupe
interessante. Variations
tres jolies et d'une fine ecriture.
SONATE
II
A
(Fa) (Fa do Fa La fa Sol) (40 A).
arranger d'apres la So-
nate avec accompagnement
B #
Allegro.
Theme B +
Theme B
A, beau et franc, a la Haydn.
Beau developpement du motif de la coda. tempo di minuetto. Rondo-sonate tres
Finale,
gracieux et leger.
gracieux, a
deux themes qui
donnent une certaine importance a cette partie-menuet.
SONATE
II
(Fa) (fa La Si
Do Do Do Fa)
(40 A).
A
arranger d'apres
la
senate avec accompagnement.
B #
Vivace.
Tres alerte avec beau developpement des deux themes et rentree exquise
BA
Tempo de
A.
di minuetto. C'est le
menuet eleve a
*
la
hauteur d'un chef d'ceuvre
en mineur.
sensibilite, surtout la partie
SONATE (Fa) (Divertimento) Nouvelle sonate italienne.
Ill
IB
du theme
(Fa
la
Do
si
Re
do)
(1766)
(147).
SONATE
(Fa) (Do la fa La fa mi) (1773). Chef d'ceuvre de grace, d'esprit et de sentiment. Complete dans ses trois parties. Allegro de forme sonate a deux themes A rythmique et B (Ut), leger et aile, avec :
une pointe demotion. Charmant developpement de A par fragments. Adagio. Tendre, melancolique et touchant Belle ecriture et belles harmonies.
SONATE
Final Tres preste et spiritual Joli jeu thematique. (Fa) (Fa do do do) (1776). Appartient a une epoque feconde
en symphonies d'orchestre et sonates pour piano. * Moderato. D'une originalite exceptionnelle et pleine de surprises, cette A rythme et B leger et aile. partie est de forme sonate a deux themes :
Developpement thematique de rappeles.
+ Andante. 336
Belle ecriture.
qualite,
dans lequel
les
deux themes sont
B + Menuet Rythme
SONATE
II
original
(Fa) (de
avec un
trio ravissant
Re Mi Fa 'Sol)
en mineur.
(1788).
+ Moderate. b b
Larghetto. Expression touchante. Jolies harmonies, -f
Final Alerte. Curieuse coupe thematique.
SONATE
I
(fads) (do
Re do Mids Fa)
(1796).
Trio avec violon et violoncelle non obligate. de violon a a j outer dans 1'adagio. a
* Allegro. Belle
ment dans un quatuor a (trio)
SONATE SONATE
in b
H b b
d'expression. Get adagio a ete utilise egale-
persistant dans
un
style severe.
b
centre
(Sol) (Divertimento) (re Sol (Sol)
(Re
si sol
Re
si
Re) (1766) (147).
Sol) (1766).
4-
Finale. Alerte. Joli jeu thematique.
SONATE
(Sol) (si
Do Re
sol sol)
(1780). Allegro.
mes. Bien charmant Jolie ecriture.
mo. Fin, -f
B *
Rondo
SONATE
II
(Sol) (sol sol
La
re
Mi Fa)
Allegretto. Jolies variations sur
Presto.
Adagio.
De
Rondo a
1'ampleur.
trois the-
Prestissi-
tres leger.
SONATE
II
(206).
Menuet. Charmant.
Allegro.
B *
B
Beau
diese.
SONATINE (Sol) (sol Si sol Si sol Do) (1767) SONATE (Sol) (re Sol La Si Do Re) (1776).
II
II
n'y a que quelques notes
II
+ Allegro (lere partie). Jolie ecriture. + Adagio. Simple et charmant.
Ill
b
le
cordes.
+ Final-Menuetto. Rythme en Fa
arranger d'apres
Modulations hardies,
ecriture.
A ^ Adagio (Fads). Admirable a
A
A + Moderato
tres varie et
(sol)
(re
Mi
(1784),
En deux
parties.
theme double, majeur-mineur.
admirablement ecrit
re Sol) (1786).
ecri(lere partie). Belle expression,. beau chromatisme et belle
ture musicale. b
Allegretto.
SONATE
I
(sol)
(re Sol fa ds Sol
La
Si)
(40 A).
A
arranger d'apres la
Senate avec accompagnement
AB#
Andante.
Theme
plein de
charme en mineur, puis suave en majeur avec Le Presto qui suit est une variation
variations d'une belle ecriture.
dans un tempo rapide d'une ecriture
travaillee.
337
B # Adagio ma non
troppo. Belle ecriture de tendance moderniste. Expres-
sion gracieuse.
en octaves, d'expression inquiete et pre-romantique. Beau developpement varie. Le theme est repris en majeur et termine la partie en gaite. B * + SONATE (La b) (La mi Do si si la) (1789). A arranger d'apres le Trio de courantes). Allegro moderate. Lied-sonate a un theme plein
B *
Theme
Presto.
(Editions
Adagio (en Mi). Si, puis beau retour en Lab. Rondo vivace. Spirituel du violon a transcrire au clavier. et leger. Beau developpement sur le rythme initial. SONATE (Lab) (Mi do La La) (1786). Existe egalement en senate
grace.
Modulation en
Belle phrase
II
pour violon en Sol. * Moderato. Fin, coulant. B Menuet. Une simple perfection. b * Rondo. Charmant Tres belle ecriture,
b
SONATE
I
B *
Allegro.
(Lab) (la Mi re re do) (1786). Forme senate a deux themes. Theme
plus Developpement A + Adagio (Reb). En style polyphonique Beau developpement apres la reprise.
B *
chantant,
B
coulant et
expressif d'une
belle
ecriture.
Finale.
SONATE
III
A
tres simple. Belle ecriture musicale.
vif.
(La) (La Si
Do Re Mi)
(1763). Style nouvelle senate
ita-
lienne.
SONATE
II
(La) (la
Do Mi
re
do
si)
(1773). Existe aussi avec violon
(non obligate).
B
4-
b
Theme en cor de chasse. Charmants developpements. Menuet Le theme est traite al rovescio ou a Tecrevisse c'est-a-dire,
Allegro.
le
theme revenant sur
ses pas.
Finale.
SONATE
(La) (mi Fa mi re Mi do) (1776), Les trois parties de cette sonate s'enchainent, a 1'imitation de certaines senates de C. Ph. Emm.
II
Bach. b
-f
b
Allegro.
Charmant
et pittoresque. Plusieurs imitations
Adagio.
A
arranger d'apres
alerte, spirituel et original. Ecriture et
developpements
SONATE
II
la
ab
(La) (La mi Do Re Mi re) (1786) (40 A). Sonate avec accompagnement.
+ Adagio. Une
B &
Vivace.
de cor de chasse.
Menuet
certaine suavite.
Theme
egalement interessants.
SONATE
I
(La) (Trois accords, puis:
d'apres la Sonate avec
BA+
Mi do
Allegro moderato. Belle ecriture travaillee. belles et surprenantes modulations.
338
la
Fa) (40 A).
A
arranger
accompagnement.
Beau developpement avec
B + Andante. Melancolique. Ecriture puis reprise du theme initial avec b
-f
Allegro. Public a part
interessante. variations.
RONDO
comme
Theme majeur au
Se
relie
au
centre,
final.
(en La) pour clavier
(v.
a ce
titre).
SONATE
HI
fa
sol
(La
(la)
mi
(1767). Style: nouvelle sonate
re do)
italienne.
SONATE
I
(Sib) (Fa mi re
si
A
Do).
le
arranger d'apres
Trio (Edi-
tions courantes).
B +
deux themes. Ecriture
Allegro. Sonate a tres
chromatique dans un grand
B ^ Andante gauche
cantabile.
seule, puis
tres variee et
developpement
style.
Beau theme expose dans
le registre
constamment varie dans une
grave a la main
extremement
ecriture
legere.
B +
Finale allegro.
Un menuet
SONATE
II
Allegro moderato.
B
un beau
Sol La) (1786) (40 A).
(Sib) (si Sonate avec accompagnement.
la
B +
plein de grace avec
Re Fa
inspire
B + Tempo
Theme A
tres allant (P
Aperto
d'Emmanuel Bach. Developpement
di minuetto. Delicieux morceau.
tres
trio
A
en mineur.
arranger d'apres
de Mozart). vivant ,
Theme
Expression pleine de finesse.
Ecriture tres legere.
SONATE
II
b
a
(Sib)
(si si
Re Re Fa Fa mi Fa)
(v.
1763).
Moderato. -f
Largo. Belle expression et belle ecriture.
Menuet avec un
b
SONATE
II
II
(Sib)
joli trio
(si si
en
si b.
Re Re Fa Fa
Belle legerete.
Moderato (Menuet).
SONATE
(si
(Sib)
Do Re Mi
Si la)
(1767). Bipartite. Allegro.
Joli style.
Fa) (1767)
(22, Vol. III). Style
:
nou-
velle sonate italienne. II
B
-h
SONATE me
(Sib) (Si
la sol fa
sonate a deux themes.
mi) (1784).
En deux
parties. Allegro. For-
Beau jeu rythmique. Theme
A
varie en trois
temps) theme B e e en tres important, d'abord IV rythmique majeur (20 mes., 4 temps), V e e melodique en mineur (25 mes.) et VI a nouveau en majeur (35 mes.), motifs
:
e e I (lere mes.), II (6 mes.) et III (8 mes., 3
leger et souple, puis la coda
VII (2 mes. avant
les
;
deux barres). Le theme
B
a plus d'importance que le theme A, idee que Beethoven reprendra en Famplifiant La petite coda VII est reprise aussitot dans le beau deve-
loppement (Mozart en fait de VIII (16 e mes., 3 e temps, apres II
A +
SONATE
(si)
meme les
dans
la
Sonate en
deux barres).
Re
6/8). Motif
Finale. Belle ecriture.
(1776). D'un beau style severe et express*! Allegro. Style
Menuet. En majeur avec beau trio Final. Dramatique et de grande force rythmique. en mineur. SONATES (TROIS), publiees sous le nom de Haydn, sont rendues a
impressionnant et dramatique.
Hoffmeister
(v.
a ce nom).
339
VARIATIONS SUR UNE ARIETTE (Mib) UNE ARIETTE (La)
I
Ib + VARIATIONS SUR
charmant. Les variations ne suivent pas ,
dialogue entre la basse et
5, joli
chantante a la basse
Theme
Choix: I
;
:
le
le
soprano
1
a
(1771) (128).
(1771) (128). Joli theme theme a la lettre. Variation ;
Var.
8, spirituelle
;
Var.
9,
Var. 11.
Variations:
6, 8, 9,
11, 12, 15.
A * VARIATIONS
(ANDANTE ET) (fa) (v. 1790). Un des chefs d'ceuvre pianistiques de Haydn. Cest une merveille depression et d'ecriture, Un theme
surclassant les variations de Mozart.
double, en mineur et
ma-
mineur depression inquiete et profonde, le majeur plus repose. En general, le theme est suivi de pres, mais avec quelle variete rythmique, et meme expressive. Le rythme pointe domine Texposition du theme en mineur et reparait a la fin, developpe, atteignant une verijeur alternes
:
le
table grandeur. Les variations mineures sont profondement touchantes et les II
majeures ont une extreme delicatesse.
B * VARIATIONS nelles,
(THEME ET)
depart belliqueux et spirituel
Choix
:
;
Theme. Variations
VARIE (ROXELANE, AIR)
II
(Ut) (1790) (117). Variations traditiond'ecriture. Variation 3, belle par son
mais d'une grande legerete
var. 5, s'ecarte :
a
1
du theme en
beaute.
3, 5, 6.
(1777).
Franz A. Hoffmeister (En Bade
17541812).
Compositeur et editeur de musique a Vienne.
SONATE
II
b
4-
(Ut) (266). Pulbiee sous
le style
de Haydn,
Menuet Tres
b -I-
n b b
(Re) (266). Publiee sous
le
(La) (266). Pulbiee sous
le
Andante (2 4-
haydnien, mais charmant.
Finale.
SONATE 4- SONATE
II
nom de Haydn.
le
Allegro. Partie assez developpee et bien construite. Simple et inspire par
Finale.
e
partie). Plein
Rondo
nom de Haydn, nom de Haydn,
de grace,
tres alerte et joyeux. Belle ecriture.
Mcolas
J.
Hullmandel
(Strassbourg 1751
Eleve de C. Ph.
H b
+
II
(Re)
Adagio.
Finale.
SONATE
(Mi b)
Andante (2 e
b
b
SONATE
4-
e
(v.
340
Excellent pianiste.
1787) (107).
(sol
La
Si Si Si) (42).
partie). Expressif avec
Allegro (3 partie).
1823).
Emm. Bach a Hambourg.
de
Avec violon non
jolis
chromatismes.
obligate.
A. Kozelneh (Autriche 1748
1818).
Pianiste et compositeur instrumental fecond.
SONATE
II
b
+
(Lab) (107).
Variations, Ecriture technique pre-beethovenienne 3es variations
4
du
debut, surtout dans
et 6.
Godofredo G. Krebs Compositeur allemand.
SONATE IV
HI
(Mi
b).
b -{-Allegro. (226).
Guillanme Lasceux (Pres de Paris 1740
1831).
Organiste renomme.
in Ill Ill
FUGUE (re) (204). FUGUE (mi) (204). NOEL LORRAIN (204).
Vineenzo Afaufrediiti (Pres de Florence 1737
.
1799).
Pianiste. Travailla a Saint Petersbourg.
Ill
SONATE
(re) (161).
Giovanni A* ifatielli Compositeur
HI
TROIS PIECES
italien.
Eleve de Wagenseil a Vienne.
(129).
Wolfgang Amadous Mozart (Salzbourg 1756
1791).
Grand genie musical d'une fecondite inouie. Voyage des 1'age de six ans et s'initie ainsi aux differents styles. Des reussites totales dans tous les genres de musique.
Les numeros d'ceuvres qui suivent les titres sont ceux de la nouvelle revue Kochelverzeichnis (troisieme) edition du catalogue de Koechel ,
par Einstein (1936). Les numeros de Tancienne edition sont mis entre parentheses, sauf s'ils correspondent avec ceux de la nouvelle edition.
Les morceaux qu'on ne trouve pas dans les editions courantes, sont publiees par la firme Breitkopf dans la serie W.A.M. avec indication du
numero du catalogue de Kochel
HI b
ADAGIO
(Ut)
K
617 a
monika). Peut se jouer au Ill
ADAGIO
(re)
(K
re
(l
et 2 e editions).
356) (1791). Pour harmonica (Glashar-
clavier.
K 385 h (K Anhang 34)
(1782) (16).
341
Ill
ADAGIO
A
K
(si)
540 (1788).
De forme
lied ternaire, le
theme etant
rappele a chaque division. Grande expression avec admirable chromatisme et des tonalites audacieuses.
ALLEGRO (Ut) K. 5 a (K ALLEGRO ET ANDANTE
Ill
avec
Ill
Ill b
le
*
(Fa) K 533
mi
re) (1763) (16). (1788). Voir a SONATE (Fa),
(Fa) K. 494 (1786). 72 a (sol Re Sol fa) (1769) (289). K..3 (Sib) (1762). Ecrit a 1'age de six ans.
K
(Sol)
ANDANTE FUER EINE WALZE
K
Sol
RONDO
ALLEGRO ALLEGRO
Ill
Mi
9 a) (do
616 (1791). Renseigne dans
les
IN EINE KLEINE lere et 2 e editions
ANDANTE (RONDO) (K. Anhang tions comme RONDO (ANDANTE).
145
a).
ORGEL
(Fa)
du K. V, comme
Publie dans certaines edi-
mecanique et arfine et ecriture au Mozart. ouvragee. Joli developJolie range piano par A. theme du deuxieme la pement apres exposition Ecrit pour orgue
ANDANTE (Si b) K. 5 b (K. 9 b) (si Re do Re Mi) ANDANTINO (Mib) K. 588 b (K. 236) (1790).
in in
CAPRICCIO. Voir
CONCERTOS
(1763) (95).
a Fantaisie ou Preambulum.
K 37
?
39,
40
et
nates d'autres compositeurs.
41 (1767). Adaptations de parties de soMozart, a 1'age de dix ans, prit des par-
de Senates de differents compositeurs et y ajouta des preludes, interludes et postludes d'orchestre pour en faire de petits concertos qu'il ties
appelait lui-meme
Pasticci
.
Pour ces concertos, voir aux noms des differents auteurs indiques ci-apres en regard de chaque partie de ces oeuvres :
CONCERTO
CONCERTO
CONCERTO
CONCERTO
K. 37
K
39
K. 40
K. 41
:
:
:
:
Allegro
Raupach H.
Andante
Schobert
Allegro
Honnauer
Allegro spiritoso
Raupach H,
Andante
Schobert
Molto allegro Allegro maestoso
Raupach H. F. Honnauer L.
Andante
Eckard
-f
CONCERTO tres
(Ut)
K 246
L.
F.
Emm. Bach
Presto
C. Ph.
Allegro
Honnauer L.
Andante
Ranpach H, F. Honnauer L.
Molto I b
F.
allegro
(1776). Allegro aperto. Tres allant
important et interessant fractionnement thematique.
Un
Theme
A
motif
du
theme A est repris pour constituer le theme B, a Texemple de J. Chr. Bach (Concerto en Mib). Ce precede est repete bien plus tard dans le Concerto en Mib, K. 449, et le Concerto en Sib, 456. Le piano et
K
Forchestre dialoguent avec plus d'interet que dans les concertos qui ont
precede
342
celui-ci.
Le developpement, moins
interessant,
ne se
fait
pas
d'apres le theme.
Rondeau.
thematique.
original et souple.
rythme
CONCERTO
I
a
+
Andante. Charmant et interessant
(Ut)
comme
Tempo di minuetto. Charmant, De forme rondo-sonate
structure
inspire,
avec
!
K 387 b
(K
415) (1783).
De
forme senate quaternaire a deux expositions. Cette partie Allegro. commence par une magnifique entree d'orchestre qui presente, comme a d'autres endroits
Le theme
et libre.
d'ailleurs,
A
un bel
equilibre d'ecriture contrapuntique mais d'une grande variete. Remarquons
est simple
que Forchestre n'expose pas de theme B c'est le soliste qui le fait. Ce theme B (34 e mes. de Fentree du piano) est court et doucement ex;
pressif.
b
Andante. Simple et charmant, de forme lied ternaire a deux themes.
B +
Allegro. Cette partie, de forme rondo, est tout a fait delicieuse et admira-
blement
ecrite.
Un
Le theme A, exquis et populaire, est de coupe originale. interrompt a deux reprises. Jolies rentrees du theme. Beau
Adagio developpement de A a la troisieme exposition. Cette partie se termine dans la plus grande finesse. I
B *
K
CONCERTO
467 (1785). (Ut) Allegro maestoso de forme senate quaternaire a deux expositions
Forchestre, puis trois motifs e
(5
:
A
et
B
au piano. Le theme A, d'un beau rythme,
I (lere mes.) qui est
mes.). Motifs intermediates
en
souvent developpe, II (2 e mes.) et III
IV (28 e
:
Aa
:
est
mes.),
V
(44
6
mes.),
VI
e
(52
e
mes), VII (a Fentree du piano), VIII (12 mes. apres le point d'orgue) et IX (30 e mes. apres le point d'orgue) d'une certaine grandeur. Le theme B e (en Sol), expose pour la premiere fois au piano (49 mes. apres le point d'orgue) est suivi immediatement d'un developpement de a-I-II. Motif in-
X
(31 mesures avant le grand tutti du centre). Apparition inattendue d'un motif important XI (en mi) (apres ce tutti), suivi du
termediaire
:
developpement d'un motif XII (16 d'un developpement sur
beaucoup de
traits
le
theme
mes. apres ce
principal.
La
meme
tutti)
non
et
partie de piano presente
de virtuosite bien sonores.
Andante. Dans sa simplicite, une des plus hautes inspirations du maitre, sur une simple basse d'accompagnement, a la Schobert
Concerto K. 37).
(voir
Un
ne, et rappelant le
admirable theme, expose par les violons avec sourditheme de l' Adagio de la symphonic Jupiter, se de-
roule avec une abondance melodique et une belle ampleur. Rappel
du
dans cette extraordinaire rentree en Lab, pour moduler ensuite avec anxiete en fa et avec douceur en Fa.
theme
le
initial
Allegro vivace assai de forme rondo-sonate a deux themes. Merveild'esprit, d'ecriture et de jeu thematique. Le theme, A, d'une vivacite
extreme, est en deux motifs et ss.).
Le theme B, en
mais plus souple. Apres
Sol,
:
I
e (deux premieres mesures) et II (3 mes.
(au
egalement tres vif de A-I-II en La (62 mesures apres le
tutti d'orchestre) est
la rentree
343
point d'orgue), admirable et spirituel developpement de a-I (101 mesures apres le point d'orgue).
CONCERTO
(Ut)
K
503 (1786). CEuvre monumentale d'une ampleur
particuliere, riche d'invention thematique, de forme et d'ecriture orches-
trale et pianistique.
Allegro maestoso.
-
do
^^=t
-
-
Jb
De
forme sonate quaternaire a deux themes Le theme A est en deux motifs: I (lere mes.)
A
:
et
et
B
-
Bbis.
e
II
(18 mes.). e (44 mes.). Suit le theme B d'abord en ut, puis en Ut (50 e mes.). Le rythme initial du motif II regit toute la partie par
Motif intermediate
:
HI
;
ses
developpements
et amplifications,
il
occupe une bone partie du de-
veloppement central et se trouve a 1'origine du theme B (en ut). Un motif IV (17 e mes. du theme B) amene 1'entree du piano qui expose d'abord le
motif
V puis le theme
VI en Mi
b,
A-I-II (21 e mes. de 1'entree
important et modulant (apres
theme Bbis en Sol qui represente ici exposition Le beau developpement I
la
(de
le
le
du
se fait
de
A-I-II,
pour orchestre
Un
motif
court tutti) est suivi
deuxieme theme de uniquement sur
premiere exposition d'orchestre) avec ardeur et
reexposition
piano).
la le
finesse.
du
deuxieme
theme
B
Apres
la
reexpose VI themes Bbis et B, ne formant
et piano, ce dernier
avec de merveilleuses modulations, puis les qu'un seul theme. Apres la cadence du piano, 1'orchestre conclut admi-
rablement cette partie avec III et a-IL Remarquons la parfaite ecriture orchestrale et pianistique. Les motifs et themes a-II, B, IV, VI et Bbis
meme rythme, represente par au debut, ce qui donne une unite extraordinaire a cette partie. Andante de forme lied ternaire a deux themes. Dialogue ravissant
contiennent dans leur constitution interne le a-II
d'une extreme finesse entre le piano et 1'orchestre. Richesse thematique
douceur exquise de I'expression. Allegretto de forme rondo-sonate a quatre themes, aussi beaux les uns que les autres et d'une structure parfaite. Le theme A est a trois moet
tifs
:
I (lere mes.), II (9 e mes.) et III
(25
e
mesure).
Deux
motifs inter-
mediates IV (33 mes.) et V (49 mes.) menent au theme B (76 e mes.). Le theme A est d'un beau rythme vivant, le theme B (en Sol) est plus coulant Puis, separant les rappels de A, vient le theme C (en, la) (apres e
le tutti d'orchestre),
D
e
abrupt et dominateur, suivi immediatement du theme Le motif est un pur
(en Fa) d'une expression adorable et profonde.
V
rythme de sextolets donnant une impression de virtuosite pianistique et
344
B
se melangeant habilement au reste. Les themes A-I-II-III et
sont
r-
exposes. I
A #
CONCERTO
491 (1786). Chef d'ceuvre emouvant, profond et
(ut) K.
d'une grande unite. Allegro de forme senate quatemaire a deux themes A et B-Bbis avec coda deja plus importante que dans les ceuvres precedentes et qui atteint :
presque 1'ampleur d'une division. Magnifique introduction d'orchestre d'une grandeur qui inspira certainement Beethoven jeune. Exposition du
theme
A
en quatre motifs
P
dramatique et grand (au debut), II (44 e Ill mes. avant Fentree du piano) et IV vehement (7 mes.), plaintif (27 mes. avant 1'entree du piano). L'orchestre n'expose pas de theme B. Le :
I
B
e (48 mes. apres Fentree du piano) d'expression tendre, puis, apres un motif VI (66 mes. apres I'entree du piano), expose la suite du theme B, que nous ap-
piano entre plaintivement (motif V) puis expose
theme
le
Le motif V ouvre un motif nouveau, VII, a Torchestre (sol La sol La sol). Reexposition du theme A et de Bbis et B, dans 1'ordre inverse et sans interruption, ce qui est original. La partie s'acheve merveilleusement dans un murmure mysterieux et rapide (a-I). Larghetto. Suave et tendre. C'est un lied-rondo a trois themes qui demontre 1'abondance melodique de Mozart. Themes A (en Mi b) suave pellerons Bbis (le tutti d'orchestre qui suit le motif VI).
developpement assez court qui utilise ensuite a-I et
le
:
et doux,
B
(en ut) legerement inquiet et
En majeure
Allegretto.
racteristique et sombre,
en Lab.
partie varie.
vehement a
Theme B en Ut (aux
la
C
(en Lab), doux et coulant.
Theme A
deuxieme
(au debut) tres ca-
variation, puis radouci
trois becarres) leger et insouciant (avec
variations), puis reprise de A varie et, pour finir, une variation plus rapide en 6/8 dans laquelle le developpement thematique amene des cris
desesperes. I
ab
+
CONCERTO (Re) K. 175 (1773). Composee a Tage de dix-sept ans, cette ceuvre est d'une belle facture. Allegro (lere partie) construit (avant
Haydn!) dans
coupe sonate allemande quatemaire a deux expositions et a deux themes et avec une partie orchestrale d'une certaine puissance qui apparait surtout dans
Le
ce premier allegro.
travail
rythme. Les deux themes ne
A
brillant et
Andante
B
thematique est raffine
la
et tres varie
se differencient guere, etant tous
deux
de
vifs
:
plus leger.
ma
un poco adagio. Charmant.
Allegro de forme rondo-sonate a deux themes. Plein de fougue.
theme A, fragmente
et
Beau
developpe au centre. Belle ecriture contrapuntique
dans Tensemble.
Le Rondo (Re) vir
de
finale different
CONCERTO
I
A *
K
382 a ete compose plus tard (1782) pour
ser-
a ce concerto.
K 451
(1784). Allegro assaL Magnifique, d'un rythme ardent avec de belles finesses et
(Re)
345
une grande couleur. Orchestration admirable, surtout les dialogues entre le quatuor et les bois. Equilibre par fait du piano et de 1'orchestre. Deve-
loppement court mais remarquable. Theme A eclatant et de caractere, B melodique, assez court mais d'une ravissante expression. Entree
theme
brillante du soliste sur le theme B + Andante. De forme lied-rondo a
A
avec variete,
est rappele
theme C (en Ut) saire.
B
-f
IB*
le
A, ce qui est rare chez Mozart.
theme
Le theme en Re. La deuxieme partie du
themes. Plein de charme.
trois
B
est
doit etre ornee par 1'executant, mais avec le gout neces-
Ceci result e de la correspondance de Mozart a ce
Rondo aux themes
Allegro di molto.
simples. Tres
joli
,sujet.
developpement
thematique au second couplet, apres la deuxierne exposition du theme A. CONCERTO (Re) K. 537 (1788), dit du Couronnement D'apres le manuscrit original, les timbales et les trompettes ont ete ajoutees apres .
coup pour donner plus d'eclat a 1'orchestre, lors de 1'execution de ce concouronnement de Leopold II, empereur d'Autriche. CEuvre tres
certo au
brillante et exterieure d'un
grand eclat instrumental aussi bien orchestral
que pianistique. Allegro.
De
forme sonate a deux themes
:
A
et
B-Bbis avec un grand
fractionnement thematique, mais une belle forme cependant L'orchestre pianissimo expose le theme A en trois motifs I (au debut) dans un :
surprenant, puis II (13
e
e mes.) et III (21 mes.) en
forte
;
ensuite
il
B
(en Re) gracieux et souple, egalement en trois moIV (38 e mes.), V (50 e mes.) et VI (S9 e mes.). Deux motifs font la tifs e e petite coda -VII (7 mes. avant 1'entree du piano) et VIII (3 mes. avant
expose
le
theme
:
:
Ce
cette entree).
dernier motif est 1'objet d'un beau developpement au
Apres Fentree du piano sur A-I et un court tutti sur V, voici le theme Bbis (26 e mes. apres ce tutti) qui, apres une interruption d'un motif IX (43 mes., 4 e temps, id.) se poursuit par B-IV bien amplifie au piano
centre.
et
ne formant
X
(aux doubles croches)
ainsi qu'un seul
theme avec Bbis.
mene au
tutti suivi
Un
motif de virtuosite
du developpement qui
se fait
surtout sur VIII.
Larghetto.
ample
De
et inspire.
forme
lied binaire
Le piano commence
a un theme fort amplifie. Suave, du debut a la fin, ce
seul et chante
qui est original. Allegretto.
De
forme rondo-sonate a deux themes, d'ecriture extre-
mement brillante. Le piano solo attaque le theme A, tres vivant, puis B, un moment en la mineur puis en majeur. Apres la deuxieme exposition de A, reprise d'un motif en Si b, mais varie avec un beau chromatisme. Reexposition de I
A *
CONCERTO tos
me
:
A
B
pour terminer par A. (re) K. 466 (1785). Peut etre et
B-Bbis. Merveilleuse introduction d'orchestre d'une profonde tristes-
se agitee. Exposition
346
le chef d'oeuvre'des concer-
emouvant, profond et parfait a tous points de vue. Allegro. De forme sonate quaternaire a deux expositions, avec the-
du theme
A en trois motifs
:
I mysterieux (lere mes.),,
deux derniers plus vehements. Theme e mes.). Motifs IV, de nouveau vehement (44 mes.), V,
II (16 e mes.) et III (28 e mes.), ces
B
apaise (33
e
avant Fentree du piano) et VI, egalement plaintif (exe pose par Fentree du piano). Originale est 1'exposition de B (39 mes. de e Fentree du piano) et Bbis (51 mes. de 1'entree du piano) se suivant et ne plaintif (6 mes.
beau theme. Le magnifique developpernent montre VI qui passe par divers tons, puis a-I developpe par Forchestre. Reexposition de A-I-II-III et de B en Fa, mais pour glisser a Bbis en re. Coformant
ainsi qu'un seul
da poignante avec dans Fombre...
IV,
a-II,
V
infiniment
triste,
puis a-I qui s'evanouit
Romanza. De forme lied-rondo tres developpe a deux themes d'une grande suavite. Le piano a le role du grand chant eur. Centre (en sol) d'une grandeur qui fait un contraste emouvant. Rondo-Allegro
assai.
De
forme rondo-sonate a deux themes
A
:
qui surgit
un
et
Le theme A est en trois motifs I du piano comme une flamme legere, puis de Forchestre conime
B-Bbis. Encore une tres belle partie.
eclair, II
:
e rythme ardent (18 mes. de Fentree de Forchestre)
et III
du piano). Le motif IV (entree du en un ravissant dialogue piano-orchestre.
affirmatif (ll e mes. avant Fentree
piano) sera developpe plus loin Le theme B (30 e mes. apres Fentree du piano) melancolique dans le ton eloigne de fa, devient de plus en plus gai jusqu'a Bbis (Fentree de Forchestre) qui est tres gai.
A
la reexposition
B
et
Bbis sont en mineur, mais
plus loin Bbis revient en majeur en grande gaite et termine Fceuvre. I
AB*
CONCERTO
(Mib) K. 271 (1777)
(Jeunehornme Konzert). Chef
d'ceuvre complet dans son genre, ecrit a Fage de vingt-et-un ans et prou-
vant deja une maturite, une intelligence et une inspiration egalement extraordinaires. Cette ceuvre est dediee a
M
tlle
Jeunehomrne, pianiste. forme sonate quaternaire a deux expositions. Une merI a Forchesveille rythmique et thematique. Theme A en deux motifs de II au piano (2 mes.) dialoguant tre (lere mes.), fagon originale. Allegro.
De
:
L'orchestre a la parole avec III (7 e rnes.) et
IV (14 e
mes.).
Le theme
B,
e e melodique (26 mes.), est suivi par les motifs V (41 mes.), VI (46 mes.), e e VII (50 mes.) et VIII (54 mes.), le tout en Mib, avec une vivacite et e
un charme a-I est tout
Bel equilibre entre
delicieux.
de
suite
developpe
les
rythmes differents, Le motif dans la suite a-II est
et le sera souvent
;
au piano, a la reexposition. Le jeu thematique etonnant dans tout cet allegro. La coda prend avec la ca-
aussi joliment developpe, est d'ailleurs
dence une grande importance qui en fait presque une cinquieme Andantino. D'un sentiment profond et emouvant. Forme
division. :
lied-so-
nate binaire a deux themes. Le theme A, expose a Forchestre, est repris avec le piano, celui-ci donnant un beau contrechant Le climat s'eclaire
avec
le
theme
B (en B en
courci,
puis de
par un
recitatif
Mib), ample et developpe. Reexposition de A Mib, mais avec belle mutation vers ut pour
racfinir
profondement emouvant.
347
Rondeau-Presto. Nous connaissons pen de morceaux qui aient la virondeau-sonate a trois thevacite, le nerf et 1'esprit de ce final. Forme :
mes
Ib
-f
:
A
(au debut),
B
e
(82
mes.), vifs tous deux, et
menuet
central qui coupe cette partie. Plus loin
dans
meme
le
CONCERTO
ton.
La coda
s'acheve en
A
un degrade
C
etant le delicieux
et
B
sont reexposes
exquis.
K
449 (1784). Allegro vivace. Beau debut d'orchestre. Le theme A, simple, passe de Mi b a ut. Le piano reprend le theme Andantino. de forme complet. Tonalites interessantes dans 1'ensemble.
(Mib)
Theme A
lied-rondo-sonate polytonal a deux themes qui alternent.
cieux en Sib, theme
en Si
b. Joli
B
en Fa, puis
jeu tonal.
Allegro
A
en Lab,
ma non
B
troppo.
en
Mib
et
A
Rondo polytonal
graet
B
sans
mais avec une belle ecriture polyphone qui associe d'assez pres le piano a 1'orchestre. De jolies variations du theme initial et de jolies am-
rapidite,
plifications. I
B *
CONCERTO
(Mi b) K. 482 (1785).
De
forme senate quaternaire a deux expositions et theme Bet vivant. Le theme A est d'une ampleur extreme et reste absolument tonal, malgre son grand fractionnement Le theme B meloAllegro.
Bbis.
Noble
e dique est expose a la 5 l mesure. Un theme Bbis gracieux est donne par le e piano (76 mesure de 1'entree de celui-ci). Le developpement ne rappelle
ni
A ni
B.
La
Andante.
Mib
et
C
reexposition
De
ramene
B
forme lied-rondo a
en Ut (aux
et
Bbis ne faisant qu'un seul theme, themes A (au debut), B en
trois
trois becarres).
:
Le theme
A
est tres varie.
Tres
profond d'expression. Une grande couleur et parfois de la puissance. Belle variation dans laquelle Forchestre, menagant, et le piano, suppliant, s'opposent. Admirable coda.
Rondo. Allegro de forme rondo-sonate. Tres pimpant et d'une belle virtuosite. Un joli menuet coupe ce final. I
b
-f
CONCERTO Mozart
(Fa) K. 387 a (K. 413) (1782).
Allegro. Tranquille.
Un
des moins
difficiles
Tempo
Larghetto. Tranquille.
di
de
me-
nuetto. Tranquille mais plus interessant. I
B + CONCERTO
(Fa) K. 459 (1784). Allegro. De forme sonate quaternaire a deux themes A (au debut) et B (138 e mes.). Simple et charmant. L'or chestre ne donne 'ce qui est rare que A, mais ce theme est important et varie. Le rythme initial de :
premiere mesure traverse toute la partie et il est plusieurs fois amplifie avec de belles harmonies. L'ensemble est gracieux et simple. la
Allegretto. Sorte
de
sicilienne
en forme lied-sonate binaire a deux
Le theme A (au debut) Le theme B (58 e mes.) d'abord melancolique, en mineur, puis concluant en un majeur charmant. Allegro assai. De forme rondo-sonate a deux themes seulement, conthemes, une des formes inaugurees par Mozart. est
constamment amplifie avec
fantaisie et variete.
trairement aux autres rondo-sonates. Vie intense, polyphonic et ecriture
348
egalement admirables. Le theme A, expose d'abord par le piano et Fore chestre se relayant, est en trois motifs I leger (au debut), II (3 mes., :
e 2 e temps) et III (17 mes., au piano). Motifs
IV (33 e
mes.), fugato qui,
'
avec a-I et a-II
commande
V
toute la partie,
e
(55
e mes., 2 temps) et
VI
coda (99 e mes., 2 e temps). Le motif VII (entree du piano), suivi d'un dee veloppement de a-I et de a-II, mene au theme B en Ut (204 mes.), aussi vif et leger que A. Beau developpement d'un magnifique contrepoint, digne e Bach, sur IV et a-I superposes (289 mes.). Reexposition du e theme B en Fa (392 mes.). Cette partie s'acheve dans une vie intense. CONCERTO (Sol) K. 453 (1784). Le charme intime et simple domine
d'un
I
B
4-
S.
J.
toute 1'oeuvre.
De
Allegro.
forme sonate quaternaire a deux expositions
et
avec
theme B-Bbis. L'orchestre expose d'abord le theme A, tres important et e C tres varie, puis le theme B (3S mes.). Le piano expose Bbis (38 rnes. de e Fentree du piano), puis B (68 mes. de Fentree du piano). A la reexposition
B ne forment qu'un seul theme comme a Fexposition. Andante (Ut). Simplicite et beaute parfaites. De forme lied-rondo a un theme, toujours tres varie dans son amplification. Le theme tres
Bbis et
le piano, simple mais admirable est d'abord propose, ensuite repris par bifurquant soudain dans un mineur court mais poignant. II revient plus
loin
en
Sol, suivi
d'une admirable amplification tonale et chromatique.
Allegretto. Mozart avait note un chant d'etourneau en ajoutant c'est le theme A de ce charmant final, theme qui comme c'etait joli est suivi de trois variations. Suit le theme B (en sol), admirablement :
;
chromatique et tres
expressif,
mouvementee. Le
avec une variation, puis
Presto
expose
le
theme
A
avec une variation
C
et rappelle A.
CONCERTO
I
le et
B
4-
(La) K. 386 a (K. 414) (1782). CEuvre de charme tranquild'une 'ecriture plus facile que d'autres concertos.
Allegro. Jolis themes d'orchestre.
A
et
B
donnes, tous deux, en
La dans
Fintroduction
Grande variete thematique.
B + Andante. Assez majestueux. Le piano a une du tout clavecin
partie en accords legato, pas
.
b
#
Allegretto. Frais et leger. Joli II (9
e
theme en deux motifs:
I (lere mes.) et
belles amplifimes.) ce dernier donnant lieu, plusieurs fois, a de Un motif III (Fentree du piano) est joliment amplifie avant la
cations.
coda finale I
(a-I).
AB* CONCERTO
K
488 (1786). Chef d'oeuvre d'une grande perfection (La) avec premiere partie d'une grace extreme, andante d'une emotion profonde et final lumineux, riche et tres vivant theme Allegro de coupe sonate quaternaire a deux expositions et avec B-Bbis. Distribution originale des themes.
Le theme
A
en deux motifs,
I
e en deux motifs, (lere mes.) et II (18 mes.) et le theme B, egalement e le motif III (30 mes.) et IV (46* mes.), ainsi que (5 mes, avant Fen-
V
349
du piano) sont exposes par 1'orchestre, tous en La. Le piano expose A-I-II en La et B-III-IV en Mi. Le developpement est presque entierement occupe par un nouveau theme Bbis en Mi (a 1'orchestre au debut du tree
developpement) qui est tout de suite developpe de fagon admirable et amene la reexposition au piano de A, B et Bbis, ces deux derniers ne for-
mant qu'un
seul theme.
La
Adagio.
comme
Les themes sont delicieux
plupart des editions designent cette deuxieme partie Adagio D'apres le manuscrit il s'agirait d'un
Andante
.
.
Forme lied ternaire a deux themes, le theme ment melancolique, c'est une des plus belles richie d'harmonies cati des cordes, est
sommes pas
et chantants.
B
faisant centre. Profonde-
inspirations
du Maitre, en-
chromatiques et expressives. La coda, avec des pizziun des sommets de 1'ceuvre mozartienne. Ici nous ne
du
partisans d'orner les notes longues
discret arpege montant, et encore
!
piano, peut-etre
Nous croyons que
un
cette partie doit
conserver sa simplicite pleine de grandeur.
le
assai.
Allegro manuscrit
Allegro assai
quatre themes. et lumineux,
en
Presto
Designee dans certaines editions
Le piano
.
et Forchestre presentent le
trois motifs
:
,
d'apres
Partie merveilleuse, de forme rondo a
I (l
re
mes.), II (16
e
theme A,
tres enleve
e mes.) et III (40 mes.).
C
en mi (4S e mes. apres le meme tutti), legerement melancolique puis modulant en Mi, tres e gai, suivi du motif IV (26 mes. avant la premiere rentree de A), tres
Le piano expose B en La
(apres
le tutti d'orchestre),
simple, mais delicieux avec son dialogue piano orchestre. Apres cette
V
en fads (au //), mais le quadu motif e (33 mes. apres le //), ramene le calme. Les themes B, en majeur, et C, en mineur, contribuent a conserver la magnifique variete de ce finale. Le motif IV reparait encore et la conclusion
reexposition de A, explosion
trieme theme D, en
tres coloree se fait
Re
avec a-II amplifie.
CONCERTO
I
que dans b
4-
le
(Sib) K. 238 (1776). Partie de piano plus interessante concerto precedant (K. 175 en Re).
Allegro aperto. Jolis themes melodiques, inspires de conclusion
du theme
B
J.
Chr. Bach.
La
revient souvent et occupe le developpement bien
pianistique et bien mozartien. Reexposition de
A
et
B
dialogues, piano
et orchestre. b
b
Andante
tin
poco adagio. Simple.
Rondo-allegro. Melodique et pianistique a la
A est jolie. B * CONCERTO (Sib) K
fois.
La deuxieme
exposition
du theme
I
450 (1784).
Allegro. Tres brillant tions et
theme B-B
bis.
De
forme sonate quaternaire a deux exposiL'orchestre, admirablement traite, expose le theme
B
e A, d'une extreme legerete, scherzando et rythmique. Le theme (26 mes.) sera incorpore a la reexposition au theme Bbis. Un motif meloe dique et leger (29 mes. apres
350
la rentree
du piano) remplace
la
deuxieme
du theme du
exposition
apres la rentree
A
mene a B bis, melodique piano). La reexposition se fait et
et leger
(46
e
mes.
sur les themes
A
e (42 mes. de Fentree du piano), B bis et B. Andante. Beau theme calme, simple mais expressif, avec belles variations, celle notamment dont le theme est aux bois, sur pizzicati des
cordes et des arabesques legeres
du
piano.
Allegro (final). De forme rondo-sonate a trois themes, d'une grande re legerete, a la fois ardente et spirituelle. Le piano expose mes.) (l
A
1'orchestre reprend.
que
Theme B
avec
jeu rythmique des deux mains
joli
(7? mes.). Theme C, rythmique, expose par d'un admirable developpement de A. e
IB* CONCERTO
e piano (141 mes.) et suivi
le
(Sib) K. 456 (1784). De forme senate quaternaire a deux expositions et
Allegro vivace.
theme B-B bis. L'orchestre expose les themes A (l re mes.) et B (39 e mes.). Le piano expose a son tour A, puis le theme B bis (nouveau), suivi de B et ne faisant avec ce dernier qu'un seul theme.
1'essentiel
Grand fractionnement
Un
thematique.
du
motif en clairon (9 e mes. avant Fentree du piano) fait developpement, avec beaucoup d'esprit, et conclut la partie.
Andante
poco sostenuto. Admirable theme en sol, expose par aux belles harmonies. Belles variations.
tin
Forchestre, plaintif et profond,
Premiere variation
au piano
ornements pianistiques
;
expressive
deuxieme
;
variation,
avec
troisieme variation, orchestre tumultueux avec
rappelant FAndante du concerto en Mib (K. 482) et meme FAndante du Concerto en Sol de Beethoven quatrieme variation, en majeur cinquieme variation, en mineur, orchestre et piano vehements. Merveilleuse coda sur le theme et dans laquelle
reponse du piano
plaintif,
;
;
Forchestre et le piano alternent.
Allegro vivace (final).
tous les trois
:
A
et la
syncopes. Apres
motif vehement et le sourire revient
IB
*
CONCERTO annee de sa
bis.
De
forme rondo a
avec
B
et vifs,
et C, reexposes tous
Si b. la
derniere
forme sonate quaternaire a deux expositions et theme L'orchestre expose les deux themes : A, tres important, tres frac-
De
III (13 e mes.), et
IV (25 e
mes.) et
:
I
B
e e (au debut), II (5 mes., 3 temps), e (29 mes.). Suivent les motifs V :
e (39 mes.), VI (47 mes.), VII (53 mes.) e
e
piano).
motifs
deux en
(Sib) K. 595 (1791). Fort belle ceuvre de
tionne et tres varie, en quatre motifs
du
trois themes, reexposes
C
en Fa, avec ses jolies pimpants deuxieme exposition du theme A, apparition d'un sauvage en si, qui produit un violent contraste, puis et Si b,
vie.
Allegro.
B-B
B
IX
Le piano expose en
fa
e
A-I-II-III puis,
(27 mes. apres Fentree
VIII (8 e mes. avant Fentree sans transition, Bbis en deux
et
du piano)
et
X
en Fa (50 e mes.
seul apres Fentree du piano), suivi de B'ne formant avec Bbis qu'un le dans a-I-II amene modulant motif theme. Le subitement, VI, grand
351
ton eloigne de
La
si,
beau developpement tres modulant de a-I. avec A, tres condense (I a III) puis B bis-IX-X
suivi d'un
reexposition s'effectue
ne formant
ici
aussi qu'un seul
theme avec B.
Larghetto. Tres touchant et simple, de forme lied-rondo fort developpe. Theme unique mais ample et varie et modulant en Sol b. Belle
harmonique et melodique. De forme rondo-sonate polytonal a deux themes, tour a tour vif adorablement expressif. Theme A tres important expose et piquant, re a tour de role par le piano et Forchestre, en cinq motifs :,I (l mes.), richesse
Allegro.
II (S e mes.), Ill
(17
mes) IV (25 mes. avant Fentree du piano) et
e
5
V
(I4 mes. avant Fentree du piano). Deux motifs sont exposes au piano VI (Fentree du piano) et VII (14 e mes. du solo), Apres un court rappel e
de
:
a-I, voici le
B
theme
en Fa (43 e mes. du
solo).
Les motifs
a-I et a-II
sont delicieusement amplifes et developpes par la suite. Reexposition
motif a-IV II
?
du theme
A * FANTAISIE le
B
(ut) K.
et
fiir
A
du
au complet
f (K. 396) (do Mi Sol Do Mi) (1782). Dans Sona3 e edition, cette ceuvre est reprise comme
385
Kochelverzeichnis
tensatz
de
On suppose que cette Fantaisie une comme partie de sonate pour piano et violon. unitempo. De la grandeur. Magnifique ecriture de piano
Klavier und Violine-Adagio
.
a e%e congue a Forigine Unipartite et
moderne. Beau developpement apres completee par FAbbe
nA
la reprise. L'ceuvre
inachevee est
Stadler.
(ut) K. 475 (do Mi Fads Sol La) (1785). Unipartite et a trois themes. Quoique composee a part, elle est accolee a multitempo la Sonate en ut (K. 457) dans les editions. Cest une ceuvre de grandeur,
* FANTAISIE
dont Finspiration, les harmonies et
les
fythmes soni d'une egale richesse.
Le theme A (en ut), grand et profond, se developpe immediatement avec un audacieux chromatisme. Le theme B (en Re) est touchant et reposant. L' Allegro (en la), d'abord tres agite, se
theme
nA
C
(en Sib), Fagitation reprend.
FANTAISIE
(re)
K. 385 g
(K
calme plus
Le theme
A
loin.
Apres
doux
le
conclut la piece.
397) (1782). Unipartite et multitempo.
Debut admirable de grandeur (en mineur). Majeur delicieux pour
ter-
miner.
HI
FANTAISIE OU
PREAMBULUM
(Capriccio) (Ut) K. 300 g
(K
395)
(1778).
la * FANTAISIE
ET FUGUE
(Ut) K. 383 a (K 394) (1782). Fantaisie d'une certaine ampleur sur des motifs varies. Fugue magmfiquement construite avec
theme
est developpe,
de
augmentation puis en
m m
FUGUE FUGUE 352
A
imposant, accompagne d'un contre-sujet Celui-ci
meme
que
le sujet,
en diminution
j
le
theme
A
par
strette.
K 73 w (1770). (Mi b) K 375 (K 153)
(Re)
f
(1782) (22). Achevee par Sechter.
FUGUE
Ill a
Theme Ill a
+
K. 385k (K. 154) (Sol re
(sol)
chromatique.
FUGUE
(sol)
Beau
Mi Mi be)
K 375 e (K. 401)
(Re
sol
si la
fads) (1782) (22), ecrite
pour orgue. Belle composition et beau chromatisme. joue une octave plus haut pour s'adapter au piano. Ill
B *
GIGUE
(prob. 1782) (22).
style.
La pedale
finale se
K. 574 (1789). Ecriture pianistique et contrapuntique
(Sol)
admirable. Grande vivacite.
KLAVIERSUITE
K. 385
(K
i
399). Voir a Ouverture dans le style de
Haendel.
in
b
in b Ill b Ill b Ill
b
Ill
b
MENUET (Sol) K 1 (1762). Ecrit a 1'age de six ans. Charmant MENUET (Fa) K. 2 (fa La do) (1762). Ecrit a Tage de six ans. MENUET (Fa) K. 4 (Fa Fa Fa) (1762). Ecrit a 1'age de six ans. MENUET (Fa) K. 5 (fa Sol La sol) (1762). Ecrit a 1'age de six ans. MENUET (Re) K. 73 h (K 94) (La sol fa) (1770) (22). Ecrit a 1'age de treize
ans.
MENUET
K 594 a
(Re)
(K
(la Si la
355)
solds sol be) (1790) (22).
Joli chromatisme.
Illb
MENUETS (HUIT) K 315 g (K 315 a) (1779) (14). EIN NOTENMOZART ALS ACHTJ^EHRIGER KOMPONIST BUCH WOLFGANGS (34). Quarante-trois pieces ecrites a 1'age de huit et neuf ans.
N
os
a 25
1
:
K
15 a
K
15 aa
15 z
Anhang 109
(K
b,
pour quelques pieces)
(1764).
N
os
26 a 43
:
15 ss
(K Anhang
109
b,
pour quelques pieces)
(1765).
HI b
N N
3H
NO 1$
HI
b
b
in b Ill b
in b HI b in b
HI b
N N N N N N n
HI b
N
Contredance (Fa). Imitations.
8
Andante (Re). Legerete
14
_ Sonatensatz
pianistique.
(sol) (K. anc. edition,
Anhang 109
16
Andante (Praeludium) (Sib). Legerete
20
Siciliano (re).
25
Gigue
31
Minuetto (La b) (K. anc.
33
Rondeau
36
Finalsatz einer Senate
b,
n
pianistique.
extraordinaire (a huit ans
Rythme
Du feu.
3).
!).
(ut).
(Si b).
edition,
Chromatisme
Anhang 109
b,
n
8).
curieux.
(K
(Si b)
ancienne edition,
109
b,
9).
39
Tempo
di winuetto (Fa).
N 8, 15, 25, 31, 14 et 33 ou N 36, 20, 39 et 16. OUVERTURE DANS LE STYLE DE HAENDEL Choix
os
:
os
:
II a
(1782). Repris dans
399) suite
:
le
Kochelverzeichnis
(ut)
K
comme
385
i
(K.
Klavier-
Ouverture, Allegro, Allemande, Courante, Sarabande (q.q. mesures
seulement). Ouverture
(Ut).
Grave
.
D'une grande ampleur.
353
Allemande (ut)
Allegro (Ut). Belle fugue tres instrumentale. te
Belle allemande.
.
Comante (Mi b)
Allegretto
Andan-
.
Grave (Ouverture), Allegro et Allemande. PASTORALE VARIEE K. Anhang 284 n (K. Anhang 209 b). Probablement de de Courbon (?). Voir a cet auteur a cette meme epoque, Choix
:
PHANTASIE. Voir a Fantaisie. PIECES (QUARANTE-TROIS). Ill b
+
b
+
ROMANCE
Kompo-
(Lab) (K. ancienne
edition, Anhang 205) (v. 1790) (128). etant de Mozart par Wyzewa et de comme reconnue Suave composition, Saint-Foix (Biographie de Mozart, Vol. V, p. 334) et egalement par
Edwin II
Voir a Mozart als achtjahriger
Ein Notenbuch Wolfgangs.
nist
Fischer. C'est aussi notre avis.
RONDO
(Re) avec orchestre, K. 382 (1782) (22). Compose plus tard le finale du concerto K. 175. Nous trouvons
par Mozart pour remplacer
n
cependant ce dernier superieur. b * RONDO (La) avec orchestre, K. 386 (1782) (258). Rondo a deux jolis themes alternes. Interessante exposition du theme A a Torchestre, modifie ensuite a chaque exposition.
Ill b
-i-
RONDO RONDO
A #
passe par des tonalites diverses.
RONDO tatif
de
.
K
RONDO II
B
K. 616, (K. Anhang 145 a): Andante (Rondo). Sonate 494 (1786). Voir a (Fa) avec F (Fa) 533 K. Andante (1788). (Fa)
kleine Orgel
et
Le theme
(Re) K. 485 (1786). Charmant et coulant (ANDANTE) (Fa). Voir a Andante fur eine Walze in eine Allegro
K. 511 (1787). Admirablement expressif, tres represenderniere maniere de Mozart, d'un chromatisme expressif et
(la) la
A
d'une grande richesse harmonique.
trois
themes
:
A
(en la) touchant et
B (en Fa) reposant et melancolique, toujours admirablement varie mais le de C A, gai et leger. De merrythme ample (en La) rappelant le C de la reexB theme de C et veilleux episodes separent le theme ;
;
position de A. II
+ SONATE
II
SONATE
(Ut) K. 14 (sol La Si Do sol) (1764) (130). Avec violon non obligato. Composee a Londres a Tage de huit ans.
n
SONATE
n
(Ut) K. 6 (Do sol Mi Mi) (1763) (130). Avec violon non obligato. Composee a Paris a Fage de sept ans.
(Ut) K. 28 (Do sol fa mi) (1766) (130). Avec violon non obligato. Composee a Fage de dix ans. b
+ SONATE
(Ut) (Sol Sol fads Sol) (1768) (130). Avec violon non oblie en faisant gato quelques arrangements. Kochelverzeichnis, lere et 2 editions, n 56 Wyzewa et de Saint-Foix, n 172 Kochelverzeichnis, ;
;
3 e edition, et 2
e
editions,
Rondo II
SONATE 354
Anhang, n 209
n
d.
55). Ffvace.
Voir
la notice
a la Sonate en
Fa (K.
Adagio con moto. Expressif
allegro. Delicieux et alerte.
(Ut) K. 189 d (K. 279) (Do
Do
si
Re do Mi)
lere
et sombre,
(1774).
II
De forme
du
b
Allegro (final). theme B.
B *
SONATE (Ut) 284 b (K. 309) (Do sol Mi Fa re do) (1777). Composee a Paris. Allegro con spirito. Forme senate tres nette et variete thematique.
senate avec preponderance et developpement
K
Theme A
assez majestueux
theme
;
B
leger et
Court mais beau deve-
fin.
Andante un poco adagio. Lied-rondo d'un grand loppement de A. char me touchant Themes melodiques et varies. Rondeau. Allegretto grazioso de forme rondo-sonate important a trois themes, d'une allure
gracieuse avec quelques eclats. I
B *
SONATE
(Ut) K. 300 h (K. 330) (Sol Sol fa mi mi) (1778). moderato. Tres fin et leger. La reexposition du theme Allegro
B
se fait
Ut (precede repris par Beethoven dans sa Senate en Fa, op. 10 (premiere partie). Andante cantabile. De forme lied ternaire. Beaux themes A charmant, B touchant Rappel de B en d'abord en Sol pour glisser en
:
majeur a la II
III
fin.
Allegretto.
De
forme rondo-sonate a
SONATE
(Ut) K. 545 (do Mi Sol moins avances. Andante. Charmant
b
SONATE
b
(ut) (Sol
;
themes.
(1788). Composee pour pianistes
si)
Pimpant Avec violon non obligate. (130).
Rondo-allegretto.
mi do Fa) (1768)
e Kochelverzeichnis, lere et 2 editions, n
n 161
trois
59
;
e Kochelverzeichnis, 3 edition, Anhang,
Wyzewa n 309
la Sonate en Fa (K. lere et 2 e editions, n 55). Andante. Expression pre-romantique ainsi que dans
et
de Saint-Foix, la notice a
g.
Voir
le
Menuet. Finale
d'expression agitee. I
A * SONATE
(ut) K. 457 (do Mi Sol Do) (1784). CEuvre puissante et draavec des moyens simples et presque sans hausser le ton. matique Allegro. Deux themes en grande opposition A, tour a tour vehe:
ment ment
et plaintif, et
B
doux
et tendre (en majeur).
sur A, reexposition triste de
B
Tres court developpe-
(en mineur).
Adagio. Fort belle partie, de forme lied-ternaire sur deux themes A, touchant, et lation
en Sol
Molto
B
(en La
b.
allegro.
Rondo
beau
tres
et
emouvant a deux themes
mant, par moments, une desesperance contenue mais profonde.
A
inquiet et desespere,
theme
Admirable amplification de
n
SONATE
(Re)
K
7 (fa
obligate. Ecrite a 1'age
A
La
B
un peu
expri-
Theme
apaise, sanglotant, puis revoke.
avec ses interogations anxieuses. sol fa
mi) (1764) (130). Avec violon non
de huit ans.
SONATE
HI I
:
b), noble et profond avec une admirable modu-
b
+
(Re) K. 29 (re re Fa La) (1766) (130). Avec violon non oblia 1'age de dix ans, Joli Menuet Ecrite gate. SONATE (Re) K. 205 b (K. 284) (Re sol fa mi re) (1775). DiirnitzSonate). Allegro. Allure tres decidee. Ecriture ample et plus moderne.
Theme A rythme varie.
Le centre
et tres varie.
n'offre
forme rondo. Jolie
pas
ecriture.
le
Theme B
meme
expressif, delicat et
interet
Theme
Andante (2 e
egalement
partie).
De
varie (3 e partie). Assez long.
355
SONATE
I
b
-h
(Re) K. 284 c (K 311) (re Sol fa mi Fa) (1778). Allegro con spirito. Tres decide. Developpement des dernieres notes de la coda. Pas de reexposition du theme A. Rappel du theme A en guise de
coda b
finale.
Andante con
espressione.
De
forme lied-sonate a deux themes. Joli rappel
du theme A sur le trille de la main droite. B * Rondeau-Allegro. Beau rondo-sonate a trois themes
A
Theme
(en Re), piquant
C
Theme B
(en La) souple et expressif. Theme quiet et passant de fagon charmante a la main gauche.
thematique.
IB
*
SONATE
(Re) K. 576
Re
(la
differencies.
tres
joyeux avec du feu et de Fimagination
et
Re Fa)
la
(en
si)
in-
(1789). Merveille d'ecriture
contrapuntique et pianistique. Allegro.
A
deux themes
en cor de chasse
:
et souvent
chantant et leger, en
A
en deux motifs,
developpe par
I
(au debut) rythmique, e
la suite, II
(17
mes.) et B,
e
(18 mes., dernier e croche, avant les
trois motifs, III
deux barres), IV (6 mesures avant les deux barres), V (2 mes. avant les deux barres). Deiicieux developpement de b-V. Les reexpositions de A et
B
sont interessantes car les motifs sont reexposes differemment.
Adagio. Cette partie, d'une suavite delicate, est de forme lied-sonate binaire a
deux themes dont
Ce theme
est reexpose a la fin
Rondo a deux themes,
Allegretto.
amplifications et developpement de les
pour
Hb
II
b
-f
deux mains, avec de
jolis
A
theme
B
etant reexpose avec
les intervalles.
Tres brillant
SONATE (Mib)
K. 26 (Sol mi Fa Sol La) (1766) (130). Avec violon non obligate. Ecrite a Fage de dix ans. Adagio poco andante. Joli, expressif et chromatique. Rondo-allegro de caractere franc.
+ SONATE (Mi b) n 165 la
;
(si
Mi
si
Sol) (1768) (130).
et
Sonate en
C
n 58
Avec violon non
Wyzewa n 209
f.
Fa (K lere et 2 editions, n 55). Adagio. Rondo (Allegro assai) a trois themes A
Joli
:
obligate.
de Saint-Foix, Voir la notice a
et
e
Menuetto mo~ vif,
B
melodique
plus inquiet (en mib).
SONATE (Mib) Grand charme legro.
K
189 g (K. 282)
tranquille.
(si
Do
si si
Mi) (1744). Adagio.
Menttet. Tres simple mais charmant.
Al-
Piquant avec un beau developpement court.
Ha + SONATE
(mi)
(si si
Sol fa mi)
(1768) (130), Avec violon non oblin 60 Wyzewa et de Saint-Foix,
re e gate. Kochelverzeichnis, l et 2 editions,
n
;
e Kochelverzeichnis, 3 edition, Anhang,
derato.
B
le
dans
motifs de virtuosite ailee.
e Kochelverzeichnis, lere et 2 editions,
II
B
theme
(en fa diese) est important en majeur. Harmonies admirables.
le
164
;
;
e Kochelverzeichnis, 3 edition, Anhang,
n 209
h.
Voir
la notice
Sonate en Fa (Kochelverzeichnis, l re et 2 e editions, n 55). Teinte romantique accusee. Ecrite a Tage de treize ans! Adagio (lere partie).
a
la
Expressif, di menuetto.
356
Allegro con spirito. Tres agite et du feu.
A trois themes.
Rondo.
Tempo
SONATE
II
K
(Fa)
13
flute) et violoncelle
a
(Do
non
si la
(1764) (130). Avec violon (on
sol fa)
obligate,
Andante. Remarquablement expressif pour avoir ete
ecrit
a Tage de huit
ans. II
b
SONATE
(Fa) K. 30 (do Fa Fa Sol La) (1766) (130). Avec violon non Rondo. Tempo di menuetto. Gracieux obligate. Ada&io. Charmant avec joli chromatisme (ecrit a 1'age de dix ans !).
SONATE
II
non
(Fa) (do do
Re Mi Fa)
obligate. Kochelverzeichnis, l
n 160
Saint-Foix,
;
re
(1768) (130). Avec violon presque et 2 e editions, n 55 Wyzewa et de ;
e Kochelverzeichnis, 3 edition, Anhang,
n 209
Ar-
c.
ranger et completer la partie de piano, b
Vivace. Charmant.
A
Adagio
(re). Tristesse
profonde et infinie a Page de treize ans du style de Schobert.
!
Admirables
modulations. Imitation b
Tempo
di menuetto. Gracieux.
Pour
les six senates, Kochelverzeichnis,
l
re
et 2 e editions,
nos 55 a
60 (1768), nous gardens les numeros susmentionnes ainsi que 1'annee 1768, d'accord avec Otto Jahn, le grand biographe Mozartien. Le bel ouvrage de Wyzewa et de Saint-Foix reporte la date de composition a 1773 avec les
numeros
respectifs 160, 172, 162, 165, 161 et
164. cite
Wurzbach, 1770 et 1780
par
Wyzewa
et
de Saint-Foix, propose une date entre
!
e Einstein, dans la 3 edition
du Kochelverzeichnis, declare que ces six et il les rejette dans Tappendice (Anhang, ne sent de Mozart sonates pas n 209 d, 209 g, 209 f, 209 h, 209 c, 209 e). (JS
Ce qui nous frappe instantanement, les
appreciations qui opposent
Wyzewa
c'est Fecart
et
considerable entre
de Saint-Foix a Einstein. Les
premiers manifestent un extreme enthousiasme vis a vis de ces sonates et Einstein ne les trouve pas dignes du Maitre, mais, indique Joseph Schuster de Dresde, ne en 1748, comme auteur probable. II n'est rien reste de ce musicien et nous ne voyons pas en teur de l' Andante profond et emouvant de n 55 (Kochel-Einstein, Anhang, n 209 c).
la
Senate K.
l
re
lui 1'au-
et 2 e edit,
D'apres Fanalyse de ces sonates et des arguments que nous expoloin, nous croyons devoir maintenir la date de fin 1768,
serons plus
annee que Mozart passe entierement a Vienne, qu'il habite pour la prefois et ou il pratique un style plutot allemand-viennois sous Tin-
miere
fluence de Wagenseil, viennois lui-meme, et des pianistes parisiens d'oriSchobert, Honnauer, Eckard, qui lui ont fait une tres gine allemande :
vive impression precedemment a Paris, et
qu'il
continue a etudier
assi-
dument.
Wyzewa
et
de Saint-Foix voient dans ces Donates Feffet d'une
in-
357
fluence italienne extreme
en 1773
Italie
miere de sa
ainsi
que d'une forte
crise
serait la pre-
romantique qui
vie.
nous semble que
II
que Mozart aurait subi durant son voyage en
Wyzewa
et
de Saint-Foix exagerent la valeur de
ces senates etant donne Fage' (dix-sept ans) auque! elies auraient ete ecrites. Si Ton admet toutefois la date 1768, cet enthousiasme se comprend
mieux.
Wyzewa et de Saint-Foix reconnaissent que de certaines parties de ces senates ne se renprofonde contre pas chez les Italiens de cette epoque, mais se rapproche plutot de la maniere allemande de Schobert (Sonate en ut, Wyzewa et de Sainte re Foix, n 161 Kochelverzeichnis, l et 2 editions, n 59 Kochel-Einstein, Anhang, n 209 g) et de la passion toute allemande a propos de laquelle re et 2 e edit., ils citent Beethoven et meme Schumann (Sonate en mi, K. l n 60 Wyzewa et de Saint-Foix, n 164 Kochel-Einstein, Anhang, n Quant au
style italien,
la tristesse parfois
;
;
;
;
209
h).
encore Schobert a propos de la Sonate en Mi b (Wyde Saint-Foix, n 165 Kochelverz., l re et 2 e edit., n 58 KochelEinstein, Anhang n 209 f) et Beethoven, a propos de la Sonate en Ut 6 re (Wyzewa et de Saint-Foix, n 172 Kochelverz., l et 2 edit, n 56 Kochel-Einstein, Anhang n 209 d). Cette derniere leur parait si peu italienne qu'ils essayent de la placer au retour de Mozart a Salzbourg Ils
zewa
nomment
et
;
;
;
;
en 1773.
Haydn a propos de Italie en ? Mozart entendus aurait rythmes hongrois que II y a evidemment une legere influence exterieure italienne dans ces senates et dans bien d'autres compositions du jeune maitre, mais elle Ils
relevent egalement une influence d'ceuvres de
. .
.
s'exerce parfois et plutot sur la
coupe exterieure et 1'ecriture instrumenWagenseil subit d'ailleurs egalement cette legere influence, mais Fextreme legerete et Fesprit de Wagenseil precedent indubitablement de Ph. Emm, Bach. tale des parties rapides.
C
On
que Mozart fut frappe, en 1764 et en 1766, par 1'art de Schobert et des pianistes parisiens, Allemands etablis a Paris, dont il arrangea des parties de senates en concertos et dont I'influence persiste encore en 1768. Wyzewa et de Saint-Foix s'etorment de ce que la coupe italienne etait encore employee par Mozart en 1773, alors qu'elle etait deja passee de mode a cette epoque. Cet emploi se comprend evidemment en 1768. salt
de ces
six sonates n'est
pas assez evoluee, malgre les beauen pour 1773, alors que les oauvres de cette derniere annee demontrent une plus grande maitrise de style et d'ecriture. L expression triste, parfois sombre, de certains mouvements de ces senates est la meme que dans la Missa brevis en ut (K. l re et 2 e edit., n 65 Wyzewa et de Saint-Poix, n 70 Kochel-Einstein, n 61 a) qui date L'ecriture
tes d'inspiration,
les situer
?
;
358
;
debut de 1769, composee apparemrnent tout de suite apres les senates. Wyzewa et de Saint-Foix parlent de sa sombre solennite. dii
six
done a
C'est
cette epoque (1768-1769) qu'il faut situer la premiere de Mozart qui passe a ce moment de 1'etat d'enfant a romantique celui de jeune homme. crise
y a deja dans ses senates anterieures des premices de cette trisMenuet de teinte sombre (en romantique, notamment dans le
II
tesse
sib) de la Sonate en Sib
(K
dans
8),
l'
expressif et chroma-
Andante
Senate en Fa (K. 13), datant toutes deux de 1764 (a Page de hurt ans) et dans le trio du Rondo-menuet de la Sonate en Fa (K 30) de 1766 (a 1'age de dix ans). tique de
la
L'expression triste et sombre de la deuxieme partie de la Sonate
en ut (Kochelverz., l re et 2 e editions, n 56 Wyzewa et de Saint-Foix, n 172 Kdchel-Einstein, Anhang, n 209 d) rappelle la deuxieme partie, dans ;
;
meme
Sonate en Ut, op.6, n 1 de Schobert et de la deuxieme partie, egalement en ut de la Sonate op. 1, n 4 de Honnauer. re L'episode en mi b du final de la Sonate en Mi b (Kochelverz., l et
le
ton
2 e edit.
n 58
n 209
f) et le
l
re
re
de Saint-Foix, n 165 Kochel-Einstein, Anhang, la Sonate en mi (Kochelverzeichnis,
et
;
romantisme de toute
n 60
;
Wyzewa
Anhang n 209 h) nous
et 2 e edit.,
n 55
;
et
de Saint-Foix, n
du
eloignent tout a fait
en re de
Andante
L'admirable l
la
Wyzewa
;
et 2 e editions,
stein,
de
d'ut,
Wyzewa
et
la
164
Fa
Sonate en
de Saint-Foix, n
;
Kochel-Ein-
style italien.
160
;
(Kochelverz.,
Kochel-Einstein,
Anhang, n 209 c) reproduit un rythme pointe familier a Schobert, notamment dans la deuxieme partie de son Concerto en Mi b et a Wagenseil, en Si b (Edition Divertissement dans la deuxieme partie en sol du Nagel).
Quelques particularites d'ecriture des deux mains dans
la region basse
du piano
se rencontrent egalement chez Schobert. Toutes ces raisons nous persuadent de garder Pepoque de fin 1768 la numeration (a Page de treize ans), indiquee par Otto Jahn, ainsi que de 55 a 60, indiquee dans les l re et 2 e editions du Kochelverzeichnis.
II
b
+ SONATE non
Do Re do Do ds)
(Fa) (fa
obligato. Kochelverzeichnis, l
Saint-Foix,
n 162
;
SONATE
II
b
+
A b
Fa (K.
de piano. Largo. Fluide.
rondo alerte a
Allegro
(1768) (130). Avec violon presque e et 2 editions, n 57 Wyzewa et de ;
e Kochelverzeichnis, 3 edition, Anhang,
notice a la Sonate en tie
re
trois
l
re
e et 2 editions,
n
Un
e.
Voir la
55). Completer la par-
Menuetto. Belle ecriture.
Allegro. Joli
themes.
(Fa) K. 189 e*(K 280) (do do do do
assai.
n 209
joli
Re
chromatisme mene du theme
do) (1774).
A
au theme B.
Adagio. Expression simple mais profonde avec beau chromatisme. -f
Presto.
Forme sonate
IB* SONATE
(Fa)
K
ternaire a
300k
deux themes, rare pour un final
(K. 332)
(fa
La Do
la Si)
(1778). Allegro.
359
B
Grande variete thematique. Theme
realise si
De
magistralement
II (3 e mes., 2 e
V
mes.) et
VI
;
developpement un
AlAdagio. Du charme, de belles surprises tonales. forme rondo-sonate a trois themes, innovation que Tauteur
peu simple. legro assat.
important
temps)
(36
e
mes.).
Theme A
Theme
en trois motifs I (lere mes.), Motifs intermediates IV (22 e
tres vif
et III (15 e mes.).
:
:
e B, d'expression tendre (50 mes.). Motif
(coda, 26 mes. avant les deux barres).
Developpement magnifique sur
C
e (en Si b) (21 mes. des deux barres). Apres un motif e VII (36 mes. des deux barres), reexposition des motifs dans un ordre dif-
a-I-II,
puis
theme
ferent, a-III servant
de coda
finale.
SONATE (ALLEGRO ET ANDANTE) (Fa) K 533 (1788) et RONDO (ANDANTE) (Fa) K. 494 (1786). (Allegro Do si la sol fa) (Rondo
I
:
:
La La sol sol). UAllegro et 1'Andante ont ete composes en 1788 et le Rondo en 1786. Ces parties ont paru sous le titre de Sonate du vivant de Mozart On suppose done que Mozart, n'ayant pas ecrit de final (en 1788) fa
a ajoute
B #
le
Rondo de 1786 en
guise de final.
Allegro. Tres belle partie d'une ecriture magistrale et d'une imagination
A
Theme
thematique remarquable.
charmant, theme
et
tranquille
B
Admirable developpement contra-
vif, pimpant, tres important et varie.
puntique sur A et B. Belle reexposition tres variee du theme A. Andante. Lied-sonate ternaire a deux themes, d'inspiration soutenue, avec
B
un beau langage harmonique. b ^
Rondo
allegretto. Cette partie est d'un autre style etant
differente
De
coulant,
B
ecriture.
Remarquons encore
+ SONATE
II
de composition.
(en re) vif et rythme,
(Sol)
K
+ SONATE non
II
B
Bonne a
SONATE
K
(Sol)
donne Fepoque A doux et
themes
trois
:
(en fa) expressif et coulant, de belle
A
en
strette.
(1764), Avec violon non obligate. triolets centre rythme de deux (a l'age
si sol)
les
La
(1764) (130). Avec violon de huit ans).
Si)
ecriture instrumentale (a Tage
(Sol) K. 27 (sol
obligato. (Ecrite
Allegro,
C
rappels de
(Sol) K. 11 (Sol Sol fa Sol
obligato.
SONATE
Ill
les
9 (Sol re
Dans le Menuet, remarquer de huit ans !). Ill
forme rondo a
1'age
Re
si sol)
de dix ans
189 h
(K
Theme A charmant
(1766) (130). Avec violon non
!).
283) (Re
si
et caressant,
Re
sol) (1774).
theme
B
important avec
joli
rythme initial. Tres court developpement. Jolie reexposition du theme avec une belle mutation vers B.
B
Andante. Tres simple mais charmant.
B *
Presto.
Forme sonate a deux themes
:
A
petillant,
B
A
expressif, leger et
important. Developpement fougueux dans lequel la petite coda seule est rappelee, puis un charmant motif ramene le theme A.
n
a
SONATE (ALLEGRO D'UNE) Re) (1774). Belle allure.
(sol)
K
189
i
(K
312) (sol La Si
Theme A
Do
d'une grandeur expressive, theme d'une ligne adorable. Quelle maturite a dix-huit ans !
360
B
Ill
SON ATE
I
B * SONATE
obligate. (
(La) K. 12 (mi La mi do) (1764) (130). Avec vioion non Ecrite a 1'age de huit ans !). Final anime. (La) K. 300
so/Modele de
i
(K. 331) (do
variations suivant le
Theme
Re do Mi)
theme
(1788). Andante grazio-
d'assez pres, mais avec de
1'in-
beau rythme Var. Ill si exspiration. son avec en aussi octaves liees, ce qui constitue rythme continu, pressive une nouveaute technique pour 1'epoque Var. IV illusion de trois mains adorable. Variation I
:
;
:
;
avec
(cf.
I
A
-f
de ce
la piece
Ample
rythme
tres vivant. (la)
de Rameau)
;
Var.
et bien caracteristique.
ntietto.
SONATE
titre
K 300 d
(K
310) (Mi
:
V
:
Me-
adagio orne.
Alia turca. Allegretto.
Mi Mi Mi do
la)
Beau
(1778). CEuvre
d'une grande ampleur. Allegro maestoso a deux themes. Grande allure. et
du mouvement,
theme
le
B
est
Le theme
A
a du feu
une rapide arabesque. Developpement
ardent et energique du theme A.
Andante cantabile con
espressione. Partie importante et tres ample,
de forme Hed-sonate ternaire a deux themes, innovation rarement employee.
Presto (Final).
Rondo polytonal
haletante et inquiete tres prenante.
libre
Theme A
a deux themes. Expression
passioime et inquiet qui re-
parait dans les tons inattendus de ut et de mi qui renforcent Fidee exsuave et plus repose. Belles transformations des difpressive. Theme
B
ferents motifs passant de la
SONATE
HI
(Sib) K. 8
(si
main
main gauche. (1763) (130). Avec vioion non
droite a la
Re Mi Fa Fa)
Menuet (en sib) de teinte sombre (a 1'age de sept ans !). 10 (si Fa Si la sol fa) (1764) (130). Avec vioion SONATE (Sib) non obligate. Ecrite a Tage de huit ans. 31 (Si Si la Si Do Re) (1766) (130), Avec vioion SONATE (Sib)
obligate. Ill
K
K
Ill
non
obligate. Ecrite a Tage de dix ans.
(Sib) K. 189 f (K. 281) (si Do Re si la Do) (1774). # Allegro. Tres important et anime. Developpement tres simple. Tres
SONATE
II
B
jo-
lie ecriture.
b
b
omis par Wyzewa et de Saint-Fok etait pianistes parisiens dont on connait Tinfluence qu'ils
Andante amoroso. Get employe par
les
exercerent sur
Mozart
+ Rondeau-allegro. De
adjectif,
forme rondo-sonate a quatre themes. Innovation
assez remarquable pour avoir ete concue a 1'age de dk-huit ans.
A
en
Si b,
B
en Fa,
C
en
sol (a la reprise) et
D
en
Mi b.
Themes
:
Jolie variete
tonale. I
B + SONATE
(Sib) K. 315 c (K 333) (Sol fa mi re do si) (1778). Allegro de forme senate a deux themes, beaux tous deux. II faut
bien donner Fappui expressif sur Fappoggiature initiale. Le developpement est d'un beau chromatisme, mais ne rappelle aucun theme, sauf les
premieres notes de A.
361
Andante
beau sentiment
cantabile, (fun
lyphonique et chromatique. Dans res, les trois
sont
Mi
si
en
huitieme mesure avant
la
les
dernieres croches a la partie superieure de la
Do au
lieu
de
Allegretto grazioso.
C
et d'une belle ecriture po-
Do
droite
Do.
si
Rondo
deux bar-
main
sonate a quatre themes
D
:
Mi b, theme
A
en Si
b,
ayant du
B
en
carac-
en gracieux, interrompu par une belle rentree inattendue de A, en mineur, avec une jolie expression et de la variete thematique. Plus loin suivent des rappels de A,
Fa,
sol,
tere. Suit
separes par de courtes cadences notees, ce qui est rare, car elles sont
generalement laissees au gout de Fexecutant Dans
la
deuxieme mesure,
a la main droite, le soupir du quatrieme temps doit etre remplace par un la croche qui fait anacrouse et qu'il faut retablir demi-soupir, suivi d'un
dans II
passages similaires.
les
SONATE
B
(Sib) K. 570 (Si fa re Fa Si) (1789). Cette sonate est origiegalement avec une partie de violon ajoutee, mais qui
nate. Elle existe n'est
pas de Mozart. Allegro. Tres simple mais delicieux.
Theme A en deux
motifs
:
I
Les motifs III modulant (23 e mes.) et IV (35 e mes.) menent au theme B, qui commence comme a-I, mais a la bass^ e e (41 mes.), avec un contre-sujet V (43 mes.), puis se poursuit avec VI e (lere mes.) et II (4 mes.).
e e (49 mes.). Suivent deux motifs de transition VII vif (57 mes.) et VIII e coda melodique (70 mes.). Le developpement se fait avec une belle variete tonale sur les motifs III, IV, B-I avec son contre-sujet V. :
Adagio. Lied-rondo
a
themes, tres melodieux, d'une
trois
coupe
parfaite.
Allegretto.
A
deux themes
:
A
en Si b
et
B
en
Mi b,
spirituel,
en notes
repetees et fort leger. II
B *
SONATE (ALLEGRO DE) mi be Fa
Si)
K. 498 a
(Si b)
Anh. 136) (fa Sol fa
(1786). Magnifique premiere partie de sonate avec ecriture
contrapuntique et pianistique admirables. le
(K
Le theme
theme A. Court mais beau developpement sur
mence les themes A et B. Dans le Kochelverzeichnis, 3e
edition, cet
B commence comme
le petit
motif qui com-
Allegro
est renseigne
SONATENSATZ (UND MENUETT). Wyzewa et de Saintindiquent egalement que le beau Menttet (Si re Mib Mi be Fa)
comme Foix
pourrait faire suite a cet II
Allegro
+ SONATE (ALLEGRO DE)
par Stadler,
(v. 1781). Complete theme et un rappel du theme
HI
SONATINES VIENNOISES gements. Ni Kochel, ni
ne donne aucune
SUITE Haendel
362
B
K. 372 a
Le
(K
400)
(si
Re Fa
centre est occupe par
re Fa)
un troisieme
orne.
(SIX) (206). Paraissent etre des arranet de Saint-Foix en parlent et Tediteur
Wyzewa
justification.
(Ut) K. 385 .
.
(Si b)
i
(K. 399). Voir a
Ouverture dans
le
style
de
VARIATIONS.
VARIATIONS (THEME ET)
II
(Ut) K. 383 d
(K
Anh. 38) (Mi re do
do) (1782) (16). II
VARIATIONS
II
AH! VOUS Simple mais
(La) K. 21 a
(K
MAMAN
DIRAIS-JE,
#
:
Theme, Variations
COME UN AGNELLO, De
(1778;.
K.
(Sib)
500
et jolie ecriture.
+ BELLE FRANQAISE (Mib) K 300 f (K IVe et IXs variations belles et expressives Choix
II
:
(DOUZE VARIATIONS SUR UN)
(1786). Charmantes variations b
K
300 e (K 265) VIII (mi), IX, X.
(Ut)
jolie ecriture. Jolies variations
lib + ALLEGRETTO
II
Anh. 206) (1765).
I
;
353) (1778). Grande variete. rappel final en berceuse.
X et
a IV, VII, VIII, IX,
XII.
d'un opera de Guiseppe Sarti (La) K. 454 a La septieme variation est un deve-
la virtuosite.
(EL 460) (1784). loppement important du theme.
IB* DUPORT (MENUET s'ecartant
DE) (Re)
IV
variations. Var. I a
du theme
:
brillantes
Var.
;
IX
:
;
K. 573 (1789). Joli theme et belles Var. VI (en mineur) admirable et ;
variee et suivie d'un developpement the-
matique. I I b
FISCHER (MENUET DE) (Ut) K. 189 a (K. 179) + JE SUIS LINDOR (Mi b) K. 299 a (K. 354) (1778). riation
en mi
Ib +LISON
b.
DORMAIT
(Theme de N. Dezede) (Ut)
+ MARIAGES SAMNITES
K 374 c (K 352)
(K. 264)
(Sur la marche de 1'opera de Gretry) (Fa)
La
Christian Ernst Graaf) K. 24
Composees a
fa Sol).
1'age
de dix
ans.
K
MIO CARO ADONE
B
315d
trilles.
(1781).
(K. Anh. 208) (sol sol II
K
quatrieme variation avec
+ MELODIE HOLLANDAISE (Melodie de
HI
Belle huitieme va-
Belle ecriture generate.
(1778). Jolie ecriture. Belle II
(1774).
173 c (K. 180) (1773). Simples et (de Salieri) charmantes. Variations I et III expressives ; Var. II et IV legeres et rythmiques.
II
+ SALVE
TU DOMINE
(d'un opera de Giov, Paisiello)
(Fa)
K
416
e
(K. 398) (1783). I
B +
UNSER DUMMER POEBEL MEINT
K
(Theme du
Pilger
vom Mekka
455 (1784). Theme comique. Variation III: legere de Gluck) (Sol) Var. X theme amplifie suivi d'une cadence, ecriture Var. VIII jolie :
;
:
;
puis developpement thematique. I
WEIB 1ST DAS HERRLICHSTE DING Schacks) (Fa)
HI
K 613
(EIN) (Lied de Benedikt
(1791).
WILHELM VAN NASSAU,
K. 25 (1766), Ecrites a
1'age
de dix ans.
363
Giovanni (Torente 1741
1816).
Eleve de Durante. Compositeur de theatre de celebrite europeenne. Travailla a St Petersbourg et a Paris.
CONCERTO
II
(Ut) (160). Tres simple.
Padre
Folgentiio italien.
Compositeur II
SONATE(Sib)
(161).
3.
Ignaz
Pleyel
(Pres de Vienne 1757
1831).
Eleve assidu de Haydn. Compositeur instrumental fecond. Fondateur de la firme celebre de pianos Pleyel.
lib
RONDO
-f
(La) (128).
Johann
F.
Reiehardt
(Konigsberg 1752
1814).
Etudie la philosophie, poursuivi pour ses idees Hberales. Compositeur de theatre et de lieder dans un sens populaire. Lie avec Goethe.
HI b
IH
b
in
KLAVIERSTUECKE (204). N KLAVIERSTUECKE (240). N + SONATE (Fa) (147).
N N
4 (Si b).
-i-
2 (La).
12 (La). 9 (re).
N
15
(Sol).
Felipe Rodriguez (Catalogne 1759
1814).
Organiste.
mb
RONDO
+
(Sib) (90). Spirituel et charmant
Friedrieh W. Rust (Pres de Dessau 1739
Etudia par son
1796).
le droit. Violoniste, luthiste et petit-fils,
compositeur remarquable. Ses oeuvres, revues mais avec une fantaisie trop grande, ont ete retablies dans leur texte original par Vincent d'Indy.
I
b
^
SONATE mande do
(Ut) (194). En deux parties. Allegro (lere partie). Senate alleun theme. Ecriture brillante. Des tierces rapides. Ron-
ternaire a
et fugato.
Un
beau fugato dont
le
debut du theme est un motif du
rondo (2 e mes.).
H
SONATE b
Forme b
b
(Reb) (1778)
# Allegretto (l re
partie).
(194).
Sonate binaire a deux themes, beaux tous
assez rare.
Adagio. (Solb). -f-
Menuet Gracieux 364
a la Haydn.
les
deux.
SONATE
I
b
-f
(Re) (194). En deux
parties.
Forme developpee de sonate a deux themes, melodiques tous qui n'evite pas la monotonie. Le centre rappelle les deux themes
Allegro.
deux, ce
mais sans developpement
Poco grave
a I a
+ SONATE d'Indy celui
(re)
Melange de Lento,
(194) (1788).
de
la troisieme partie, ont le
propose par Frederic II a
dans F Offrande musicale themes,
A
caractere.
n
La
SONATE
.
meme
J. S.
-f
II
A
-f
enchainees par des modu-
SONATE SONATE
schema, notamment celui du the-
Bach
et
que ce dernier a developpe
Allegro maestoso (lere partie). Sonate a deux
Presto (3 e partie). coda rappelle la Fantaisie en re de Mozart,
(mi)
Adagio.
Du
(194).
(1798) (194). Largo e allegro. Influence de dementi
dans Fallegro. Rondo (final). Theme theme B, en majeur, a du charme.
n
de Menuet
express!!, et
trois parties
theme regium.
etant le
+ SONATE (Mib)
lib +
En
procede employe deja malgre 1'affirmation contraire de V. par C. Phil Emm. Bach, Le theme A de la premiere partie et
lations,
me
et allegretto.
A
assez vif mais melancolique.
Le
(Fa) (194).
(fads) (1794). Allegro non troppo.
Sonate
allemande
ternaire
a
deux
themes
:
A,
vivant
et
de
grand caractere, en deux motifs, I (lere mes.) et II (12 e mes.) et B, large et melodique, egalement en deux motifs, III (23 e mes.) et IV (11 mes. avant les deux barres). Autre motif V (5e mes. avant les deux :
barres).
De beaux
episodes plaintifs
et,
au
centre, rappel des
deux themes
(plus interessant que dans les autres senates).
Larghetto et final Ce dernier avec un theme d'expression
triste qui re-
vient en majeur tout console. Belle coda melancolique. II
+ SONATE
II b
*
SONATE
(Sol) (Sol sol sol Si) (194).
(Sol)
(Sol Sol Sol Sol fa)
Un poco
franc. Belle ecriture.
+ SONATE (sol) (194). + SONATE (Lab). Bel + SONATE (La) (194).
(194). Allegro con brio.
lento. Expressif.
Theme
Finale. Tres brillant
Adagio.
Antonio M. SaceMiti (Pres de Naples 1734 1786). Eleve de Durante. Compositeur renomme d'operas. Travailla a Paris.
HI
SONATE
(Fa) (129).
365
Sarti 1802). (Faenza 1729 Eleve du Pere Martini. Maitre de Cherubini.
Compositeur d'operas, celebre en Europe. Ill
b
+ ALLEGRO
binaire a deux the(129). Nouvelle senate italienne
(Sol)
mes. Ecriture assez legere.
Jnhann A.
Sehiilz
(Luxembourg 1747
1800).
Eleve de Kirnberger. Ecrivain et compositeur.
PIECE
N
y
Beau
Ill a
-f
in
+ PRELUDE N 1 (la) (206). Sorte d'invention en grande voix. Ne pas jouer trop vite, mais bien lie. Beau style.
a
5 (la) (206).
style d'ecriture.
partie a
deux
Nicolas Sejaii (Paris
17451819).
Organiste renomme.
FUGUE
II a
(sol) (204).
Beau theme. Ecriture
tres simple
mais avec modula-
tions fantaisistes. Belle conclusion.
Ferdinand Turin! (Pres de Brescia 1749
v. 1812).
Organiste aveugle.
in
a
*
n b
-f
PRESTO
(sol)
SONATE
(Reb)
Allegro assai.
(129). Caracteristique. Belle ecriture.
De
(129). 1'ampleur. Nouvelle sonate italienne ternaire a
themes.
Andante.
B *
Prestissimo. Tres vif et tres brillant
Abbe Georg
J.
(Wurzburg 1749
Vogler 1814).
Eleve du Pere Martini. Compositeur, organiste renomme et organier. Maitre de C. M. von Weber et de Meyerbeer.
n
CONCERTO
(Ut) (268). Tres, simple.
Johann Wenkel (Allemagne 1734 Ill
GAVOTTE
HI
MARCHE (Mib) MUSETTE (Sol)
Hi
366
(Re) (269). (269). (269).
1800
?).
deux
et
7o
Basilic Organiste et guitariste espagnol remarquable. Ill b
PIECE POUR GUITARE
II
ajouta deux cordes a la guitare.
(Mi) (294).
(Paris v. 1747
v. 1805).
Harpiste remarquable. Travailla en Russie. Ill
m HI
SON ATE (Mib) op. 1, n 4 (mi Fa mi re Mi). + Fieramente (lere partie), + SONATE (Mi b) op. 7 n 1 (mi Sol Si Mi mi). SONATE (Si b) op. 6, n 2 (si Re Fa Fa mi). + Allegretto (lere partie). Voir des arrangements d'oeuvres de Gluck, notamment celui de
Gavotte
la
par Brahms.
367
VI.
LE XIX s SIECLE A.
-
De
1790
a
1820.
(Epoque Beethoven). I*
JLa
Mnsiqne &m getter
f I.
Explosion du romantisme classique, prepare par le mouvement en Allemagne, les Encyclopedistes en France Sturm und Drang dont les oauvres s'etablissent sur les formes et la syntaxe si parfaite du
XVIIF
siecle.
La musique instrumental domine nettement grace a Tagrandissement de la forme sonate allemande dans la symphonic d'orchestre et musique de chambre (Beethoven). Dans cette nouvelle forme, la coda devient egalement une division la coupe ternaire importante que nous appellerons redeveloppement la
;
y
fait
place a la coupe quaternaire
:
1)
exposition, 2)
developpementu
3) reexposition, 4) redeveloppement (Beethoven).
La naire liste,
:
forme, plus agrandie encore dans le concerto, devient quinter1) exposition a Torchestre, 2) exposition avec Tinstrument so-
3)
developpement, 4)
reexposition,
5)
redeveloppement
(Beet-
hoven). L'adagio ou Tandante revet les formes les plus diverses. Du point de vue expressif, 1'individu passe au premier plan, on 1'exalte dans ses luttes tour a tour pantelant de douleur ou triomphant
(Beethoven). L'orchestre est plus puissant
;
Tadjonction de chceurs confere a la e
symphonic un lyrisme plus pousse
ainsi qu'une signification sociale
symphonic de Beethoven). La musique a programme
cekd-ci limite d'ailleurs a des senti-
(9
369
ments generaux rale, le
pour
la
propose par Beethoven dans la Symphonic pastoQuatuor a cordes op. 132 (en la) ( Remerciments a la Divinite guerison Reprise des forces )> le Quatuor a cordes op. 135 est
,
(en Fa) (La resolution difficiiement prise etre
:
Cela
doit-il etre ?
Cela doit
!).
S'adressant a la masse, la musique deploie des qui confinent au gigantisme (Gossec).
Dans
la
musique de chambre avec piano,
moyens orchestraux
le violoncelle
conquiert le
rang d'instrument concertant (Beethoven). Le quatuor a cordes atteint au plus haut degre de perfection et d'expression dans le cadre de la musique intime (Beethoven). La forme sonate y subit des transformations telles qu'elle disparait pour faire place a une suite de morceaux dont en utds, de Beethoven).
le
plan est fantaisiste (Quatuor op. 131,
L'ouverture precedant Tceuvre theatrale et faisant corps avec
somme
innove en
le
elle,
poeme symphonique (Ouverture de Leonore de
Beethoven).
Avec Beethoven, lui toujours la grande melodie instrumental touche aux plus hauts sommets certains adagios et andante de ses symphonies, senates de piano, quatuors a cordes et ceuvres de chambre comp!
;
tent parrni les plus belles inspirations de la musique. L'opera, avec un orchestre plus important, ne participe que de loin a cette revolution de Texpression (Beethoven, Spontini, Mehul, Lesueur,
Cherubini et Spohr), ce dernier employant deja une sorte de motif conducteur (leitmotiv).
Uopera-comique charrne avec Boeldieu et Paer. la musique religieuse ou d'expression mystique, on cultive surtout la forme messe et Ton utilise de grands chceurs, soli et orchestre
Dans
(Beethoven tres personnel, Cherubini).
Une innovation feconde est la musique de scene accompagnant le drame (Egmont de Beethoven). La fugue prend un developpement puissant et nouveau (Beethoven Grande fugue pour quatuor et Fugue de la Sonate op. 106). :
Les premiers grands conservatoires se fondent successivement a Paris,
Bologne, Naples, Milan, Prague et Florence.
Z.
La Musique de Piano.
Les Instruments. Les Interpreter et les Virtuoses. Dans
la
musique de
370
une serie imposante cjes senates monumentales (Beethoven), d'autres ne s'ecar-
clavier, survient
plusieurs d'entre elles sont
;
tent pas de la tradition core, ont
du XVIII
(dementi, Eberl), d'autres en-
siecle
une technique instrumental plus
brillante et exterieure
(Hum-
mel).
La
variation
amplificatrice
avec une
traitee
est
beaucoup plus
grande imagination (Beethoven).
Le style contrapuntique produit de belles fugues qui presentent d'une part une ecriture pianistique evoluee (dementi) et d'autre part une ecriture plus contrainte, mais temoignent d'un sens superieur de la beaute (Beethoven Sonates). :
La creation de Fetude en style severe, qui est revolution de la piece a motifs repetes, apporte des reussites (Clementi, Cramer). Les compositeurs ecrivent desormais pour abandonne.
A
LES INSTRUMENTS. wood a Londres .mie, ensuite
porte 1'etendue
partir
du
piano, le clavecin etant
de 1790, le facteur John Broadde piano a cinq octaves et de-
clavier
a six octaves.
L'Allemand A. Streicher, grand ami de la
le
mecanique du piano
Schiller,
ameliore a son tour
Fusage de Beethoven, un clavier
et construit, a
atteignant six octaves et demie.
LES INTERPRETES ET LES VIRTUOSES. pour
le
fondateur de Fecole moderne du piano
genie la technique pianistique de Fepoque
obtenant
le
maximum de
capacite
en
;
dementi passe
realite
precedente, la
du jeu des
il
a resume avec
developpant
et
doigts, lequel reste la base
fondamentale de toute technique du clavier. De cette nouvelle discipline resulte plus de beaute dans la sonorite, de delicatesse dans le toucher, ainqu'un plus grand legato (Clementi et ses eleves Dussek, Cramer, Field, Hummel, Kalkbrenner, ce dernier eleve egalement de Louis Adam a Pasi
ris).
:
Ces pianistes jouaient
les fugues
de J
S.
Bach particulierement
bien.
Le jeu dit de poignet (mains peu employe par eux, se developpe sous I'impulsion de Beethov.en et de Hummel quant au legato, il etait preconise deja par Ph. E. Bach et Couperin, et et doigts simultanes), tres
;
par Beethoven qui trouvait
le
jeu de Mozart trop detache.
La technique moderne du piano a Beethoven
qui, jeune, etait
un grand
ete veritablement inauguree par
pianiste,
au jeu
puissant, favorise
par le toucher plus resistant et plus lourd des pianos anglais, qu'il jouait
de preference, employant d'une maniere nouvelle
la
pedale pour obtenir
les effets les plus varies.
Woelffl et Moscheles adoptent ces modes de jeu et propagent ainsi Tecole viennoise creee par Beethoven en opposition a celle de Clementi. Malgre leurs qualites, Field, Hummel et Kalkbrenner devront ceder le
en 1820 avec pas a la nouvelle ecole de Vienne qui triomphera a Paris Moscheles.
371
ludwig wmn
3. Beethoven
resume en lui tout le romantisme musique de piano un element dramatique en puissance et en lutte centre le destin. C'est
est le genie musical qui
introduit dans la
classique. II
puissant, Findividu erige
d'abord les ceuvres qui apportent chaque fois un renouvellement de son expression, Sonate Pathetique (1799), Senate dite Clair de lune (1801), Sonate dite Appassionata (1804), Sonate op. Ill
au piano
qu*il confie
(1822). agrandit considerablement la forme de la sonate et du concerto. la sonate, la coda tres developpee devient une 4* division (rede-
II
Dans
veloppement), d'ou le nom de quaternaire que nous lui donnons. La forme devient quinternaire dans le concerto, 1'exposition etant double (orchestre, puis piano).
egalement modifiee. Au second theme (B), vient parfois s'ajouter une autre idee que nous appellerons B bis. B et Bbis ne forment en soinme qu'un seul grand theme B (lere partie" des senates op. 10, n 3 et op. 57, Concerto en Sol, op. 58). Ce systeme a deja ete pratique par Mozart dans certains de ses concertos.
La
structxire
thematique y
est
Beethoven est le premier a employer la forme cyclique appliquee a une partie de sonate (Sonate op. 81). Un motif cyclique expose avant le theme A est repris dans le courant de la partie.
La forme rondo-sonate a
ete
si
bien fixee par Mozart qu'elle en reste
la dans le rondo de ses grandes oeuvres, Beethoven n'utilise que deux themes au lieu de trois ou quatre comme le faisait Mozart. ;
.
On
a reproche a Beethoven
caractere moins eleve que les
le fait
que autres parties de
certain^ finals avaient 1'ceuvre (sonates
un
de piano,
symphonies, musique de chambre). Cette critique n'est pas absolument injustifiee, si elle s'appuie sur une conception plus moderne, mais elle a ete a tort generalisee.
Les grands adagios de maintes sonates refl&tent une profondeur, une beaute d'inspiration qui en font des modeles inegales. Ces parties lentes presentent (Sonate op,
2,
n
themes (Sonate op. 81), line
les
2), lied ternaire
les plus diverses
:
lied-rondo
a deux (Sonate avec coda allongee, devenant op. 13), lied binaire
lied quaternaire
quatrieme division (Sonate op.
themes (Sonate op. 31, n
formes
10,
n
a deux deux themes (Sonate op.
3), lied-sonate binaire
2), lied quaternaire a
106).
Dans son Cours de Composition, V. dlndy
fait
observer la parente
de certaines sonates thematique 57 et Cette moins similitude volontaire 110). (op. qu'on ne Timagine nous resulter d'un sentiment de forte unite dans ces compositions. parait qui existe entre les differentes parties
Par une 372
intuition vraiment prophetique,
Beethoven dote
le
piano
d'une puissance d'expression inconnue avant lui et en fait un instrument veritablement orchestral qui se suffit a lui-meme (Senates op. 57, 106 et 111,
Concerto Mib).
Ses concertos quoique peu nombreux, constituent un monument pianistique. La grande reforme mozartienne qui tendait a la fusion du piano
de Forchestre,
parachevee par Beethoven, qui va meme jusqu'a puissance sonore de Finstrument a celle de Forchestre realisant un equilibre parfait des sonorites. Pour cette raison nous souhaitons que et
opposer
est
la
moderne
Forchestre
soit moins important que de coutume dans Faccomdes concertos pagnement classiques, mais nerveux et sonore.
Dans virtuosite,
4 e concerto, dont Fecriture est plus legere et de grande comme celle du finale du 3 e concerto, Fequilibre entre les deux le
masses sonores doit etre absolu. J. S.
Les sonates de Beethoven sont comme Bach, un des ouvrages monumentaux de
le Clavier bien la litterature
du
tempere de piano.
Les ceuvres qui s'echelonnent de 1795 a 1802 (op. 2 a 31) et plus tard de 1816 a 1822 (op. 101 a 111), represented une belle partie de sa production.
Des
la 3 e sonate (Ut, op. 2,
n 3), Beethoven agrandit la forme qui devient quaternaire puis il abandonne ce plan tout en intervertissant Fordre traditionnel des parties dans ses sonates op. 27, n os 1 et 2, op. 90, ;
101, 109, 110 et 111, et dans ses derniers quatuors a cordes.
La forme par disparaitre completement dans son quatuor op. 131, en utds. II fait usage dans ses sonates d'une ecriture de plus en plus evoluee
finira
que Fon accuse d'etre trop orchestrale ou trop peu pianistique. Cependant, Fon essaie d'orchestrer ses sonates de piano, soit-disant orchestrales, on n'y parvient pas. En unissant la clarte d'ecriture du XVIII6 siecle a la
si
puissance sonore recherchee a son epoque, Beethoven a realise la parfaite synthese de Fecriture pianistique (op. 57, 106 et 111). II est inutile d'insister sur la variete prodigieuse de ses sonates, depuis les ceuvres fines et legeres (Fa, op. 10, n 2 Fa diese op. 78), jusqu'aux grandes compositions dramatiques et profondes (op. 27, Clair de lune ; op. 31. re; op. 57, Appassionata ; op. 106, Sib; op. 110, Lab; op. Ill, ut). ;
Nous mentionnerons tives
ci-apres,
a Finfinie variete de
la
pour chacune d'elles, les particularites relaforme sonate, a la richesse harmonique et a
du developpement thematique. Dans une des parties de la sonate, Beethoven inaugure le scherzo en remplacement du menuet, ou il donne libre cours a sa verve capricieuse Fart
et
a des jeux rythmiques de
la plus
grande
fantaisie.
La sonate op. 26 contient un des premiers exemples de marche funebre au rythme implacable appuye de lamentations, S'inspirant de J. S. Bach dans les Variations Goldberg (voir ce titre), Beethoven introduit dans la variation comme dans la forme sonate des
373
que Haydn aux trouvailles du cantor de Leipzig, inventions geniales
;
alors
et
Mozart n'avaient
rien ajoute
loin la il pousse beaucoup plus transformation thematique par les rythmes, les tonalites et famplification, laissant subsister cependant plus de possibilites dans ce domaine que
dans celui de
La
la senate.
variation reprise et developpee avec bonheur par differents corn-
posit eurs s'est perpetuee jusqu'a nos jours
de Schumann a Prokofiew
en passant par Franck, Brahms, Faure, d'Indy constituer un ensemble d'ceuvres important.
4.
- Clementi
et Pierne
,
mais sans
Ecole
et diverge
Le genie instrumental de Clementi apparait dans sa methode ou il resume et perfectionne tout le jeu du
Gradus ad Parnassum piano pratique avant
lui.
Beethoven
est alle infiniment plus loin
dans
Temploi du grand piano expressif et moderniste (op. 57, 106 et 111). Polyphoniste remarquable, Clementi a laisse des fugues dont plusieurs II inaugure Petude de style severe realisant quelques de musique. A peu d'exceptions pres et que nous signalerons, ses senates sont en general plus formulaires qu'inspirees.
sont magnifiques. belles pages
Citons encore FItalien Pollini, a Fecriture brillante et exterieure. L'ecole allemande
compte surtout Hummel,
initiateur d'un
genre
qui a cause plus de mal que de bien et ou la virtuosite deborde la musi-
neanmoins
calite,
ses concertos et senates
?
temoignent d un beau metier.
Cramer, a la suite de Clementi, ne reussit guere dans la grande forme mais pour le developpement de la technique generale et en parti;
culier
du
legato, ses etudes sont
en tous points remarquables.
Mentionnons encore Eberl, le Viennois, qui meriterait le Suisse Naegeli et Ries, eleve de Beethoven
connu
;
;
d'etre le
mieux
Viennois
Neukomm. Parmi
les
representants
Boely, musicien delicat frangaise,
;
de Tecole frangaise, nous distinguerons
Louis Adam, fondateur de
dont la Methode a ete traduite par Czerny
;
1'ecole pianistique
Reicha et L. Sejan,
interessants contrepointistes.
5o
(Euvres pour Piano.
ABonyme allemand II
UNE FIEVRE BRULANTE le
nom de
374
Mozart.
(?)
de Gretry (205). Variations. Publie sous
(Bonn 1770
1827).
D'ascendance flamande, un des grands genies de la musique. Habite Vienne des 1792. Eleve de Haydn et d'Albrechtsberger. Vie interieure dramatique, renforcee par sa surdite.
ALLEGRETTO
Ill
+
(ut) (do Re Mi Mi be Fa) (1796) (31). (Fa) (1804). Destine d'abord a la Senate op. 53. Forme lied-rondo d'un joli sentiment avec de belles modulations.
ANDANTE
II
b
Ill
b
1
Andante (Mi
III
B #
2
in
b
3
Scherzo (Ut). Tres spiritueL Allegretto (Fa). Charmant. Jolies modulations.
BAGATELLES (SEPT)
Ill b Ill
B
til
b
Ill
B
N N N N * N N # N
op.
b).
33 (1802). Sorte de preludes.
Charmant
4
Andante (La).
5
Allegro (Ut). SpiritueL
6
Allegretto (Re). Belle expression.
7
Presto (Lab). Verve extreme. Tres colore.
BAGATELLES (ONZE NOUVELLES) in B Ill
b
in b in b Ill b
Ill
b
N N +N N N +N
c
:
op. 119 (1822).
Doucement melancolique.
1
Allegretto (sol).
2
Andante (Ut).
3
A
4
Andante (La).
5
Risoluto (ut). Caractere et rythme.
6
Andante
1'allemande (Re). Simple et enleve.
et Allegretto (Sol). Petite introduction, puis Allegretto
tres leger.
nib in b
mb Ill b Ill
B
N 7 N 8 +N 9 N10 N 11
xxx
(Ut).
Moderato (Ut). Simple Vivace
(la).
et expressif.
Court et enleve.
Allegramente (La).
Andante
(Si b). Simple, d'expression touchante.
BAGATELLES HI
b
Ill
B
ni b in A
N +N N + N
1
(SIX) op. 126 (1823). Andante (Sol).
2
Allegro (sol). Inquietude, interrompue par une phrase tendre.
3
Andante (Mib). Melodie avec
4
Presto
(si).
variation,
Inquiet et sombre, puis ethere sur quinte de cor-
nemuse. Ill
b
in b
N N
5 6
Quasi allegretto (Sol). Calme ondoyant Presto et Andante (mib).
BAGATELLES Ill
A
III b I
B +
N N
1
(ut).
(1797) (197).
Grand
caractere.
2 (Ut).
CONCERTO N Allegro con
1
(Ut) op. 15 (1798).
brio.
L'orchestre expose le e
Partie tres simple mais admirablement
theme
peine esquisse (49 mes.),
Le
A
bien constitue ainsi que
le
ecrite.
theme
piano entre sur un motif, different
B
a
du theme 375
souvent et expose ensuite le theme A tres raccourci (I3 mes, de 1'entree du piano). Plus loin 1'orchestre expose le theme B en (Sol), bien constitue cette fois-ci (deuxieme tutti de 1'orchestre). A,
comme Mozart
le fait
e
L'irnportante cadence
(N
3)
de Beethoven lui-meme
est
une des plus
belles qui existent.
Largo. Tres belle phrase simple mais deja tres personnelle et noble.
Forme
lied ternaire
Rondo. Partie themes
trois
en
la
(Mi
Mi
re ds
A
de forme rondo sonate a
B
en Sol (re Sol fa Sol La) et C (au debut), De beaux developpements, admirablement ecrits La).
tres jolis
CONCERTO N
I
important tres vivante et spirituelle, :
!
2 (Sib) op. 19 (1795).
b
+
B
4-
Adagio. Belle partie, phrase personnelle.
b
4-
Rondo de forme
rondo-sonate a trois themes
(la la la la la
et
Allegro con brio. Bien ecrit mais inferieur aux sonates de la
meme
epoque.
I
Re)
AB# CONCERTO N
C en sol
(sol Si
Re
Sol).
:
A
(au debut),
B
en Fa
Rythme et caractere.
3 (ut) op. 37 (1800).
Type acheve de Fexpression du lyrisme inquiet, moments dramatique. Magnifique introduction d'orchestre, aussi par belle qu'une symphonie. Beaux themes et coda merveilleuse avec magnifiques" harmonies, Le theme A, beau et dramatique, a trois motifs: I Allegro con brio.
e e mes), II rythmique (3 mes.) et III plus expressif (9 mes,). Le motif II domine toute la partie par ses nombreux developpements, surtout au centre, ou il sert de base a une amplification expressive. Les motifs IV re
(l
'
e e (17 mes.) et V (36 rnes.) servent de transition au theme B, simple et e ingenu, en deux motifs VI en Mi b (Sol fa Sol La) et VII (35 mesure Sol Sol Sol Sol fa rni) qui est ici separe de VI par le motif a-I, contraire:
:
ment a Imposition du piano plus grand
tutti d'orchestre
:
Do
loin.
si la sol
Un
motif VIII en
Mi b (deuxieme
fa) fait la transition
avant
le
deve-
loppement Largo. et
Dans
le
ton eloigne de
Mi (comme Haydn
Tavait deja fait)
dans une sonorite tres enveloppee, avec une belle coda.
Rondo. Partie de forme rondo-sonate de grand caractere avec magnifique ecriture virtuosique. Trois themes sont exposes : A caracteristique (au debut),
B en Mi b,
et chantant (do rition exquise
de
mi) et C en La b, delicieux Do). Beaux developpements du theme A. Appaen Mi, puis, a la fin (au 6/8), variation du meme theme
Re do
A
leger et fin (Si la sol fa
si
avec rythme accelere. I
BA*
CONCERTO N
4 (Sol) op. 58 (1806). CEuvre tout a fait admirable, reunissant le charme, la profondeur, Tenjouement a une parfaite ecriture instrumental aussi bien pianistique qu'orchestrale. Allegro moderate. Sonate quaternaire a deux expositions avec theme
376
B-B
bis.
Dans
cette partie, le piano deploie autour des
ques tres legeres et piano
,
que
mes.) est
II (3
fines,
cela porte).
expose par
themes des arabes-
tout en chantant parfois (ne pas jouer trop
Le theme le
A
en deux motifs
I (au debut) et
:
piano seul, ce qui est une innovation hardie.
L'orchestre reprend et amplifie immediatement a-I qui traverse d'ailleurs
toute la partie, soit amplifie, soit developpe par des rappels fugitifs. Le e est expose par 1'orchestre (29 mes.). Void deux motifs de
theme
B
du piano) et IV (14 e mes. avant la meme rentree). Les motifs V en Si b, au piano (au pp espressivo) et VI (6 mes. plus loin) amenent, a Forchestre, le theme B bis (en Re) et transition
B
III (24 mes. avant la rentree
:
(en re) qui ne forment
ici
qu'un seul theme. Dans
deux motifs nouveaux sont employes rentree
du piano
fortissimo
)
.
nouveau motif melodique IX en fortissimo
:
le
VII, au piano
Voici, apres la rentree
Mi b
developpement e mes. de la
(5
du theme A, un
(23 mes. apres la rentree du piano e
).
Andante con moto. Partie courte mais sublime. Le piano s'oppose un orchestre brusque et imperatif, mais qui se radoucit tandis que la plainte du piano monte et devient dechirante par degres, (sans aucun eclat !) pour finir dans un soupir. Expression profonde d'une par sa douceur a
ame.
Rondo, Cette partie est de forme rondo-sonate a deux themes. Le Andante Rondo (qui doit se faire apres le sublime depart de ce ,
sans interruption) est d'un effet saisissant Ici le fractionnement thematique est grand et les developpements merveilleux.
Le theme
A
V
en
six motifs
:
e e I (l re mes.), II (3 mes.), Ill (5 mes.),
VI (41 e mes.), est expose par Torchestre et le piano alternes. Les motifs II, III et IV sont fort developpes et amplifies e par la suite. Un motif transitoire VII (61 mes.) amene le theme B, en re, IV
e
(9 mes.),
e (21 mes.) et
d'un mes.) expose par le piano a deux voix seulement, sur la basse du VIII intermediate motif un Voici solo. violoncelle piano (rentree
(80
e
et du apres le theme B, a 1'orchestre) suivi du theme A, fort developpe le theme theme B (en Sol). Le motif VIII reparait suivi cette fois par
A
(en
Mi b)
mais avec un caractere melodique. Plus loin le theme B est Fa ds, puis avec de belles modulations.
reexpose de fagon inattendue en
Nous recommandons que
celles
de Beethoven
j
les
cadences d'Eug. d Albert (20), aussi bien
d'ailleurs.
CONCERTO N
5 (Mib) op. 73 (1809). CEuvre puissante et originate, atteinte dans d'autres ceuvres. Le rythme, dans rarement d'une ampleur toute sa force souveraine, doit etre impose avec une maitrise absolue et Topposition sonore
du piano a
veritable puissance. Les
1'orchestre doit se faire
themes des premiere
avec grandeur et
et troisieme parties sont
et developpes. important, fractionnes et magnifiquement amplifies
377
Premiere
partie.
Allegro. Partie de forme sonate quinternaire tres developpee. Apres une cadence grandiose du piano sur motif I, 1'orchestre expose d'abord e e quatre des sept motifs du grand theme A: II (ll mes.), Ill (12 mes., e e e 4 temps), IV (23 mes., 4 temps) et V (29 mes.), tous rylhmes et dont
commandent souverainement toute la partie par leur rythme Le theme B est d'abord effleure en mineur (41 e mes.) puis expose en majeur (49 e mes.). Le theme A reprend avec II, amplifie, puis continue II et III
incisif.
VI (78 e
VII (90 e mes.) et VIII (97 e mes., 4 e temps). Le piano entre de maniere imprevue sur a-III et expose ensuite A-II e varie, suivi de IV-V. Le theme B (151 mes.) est reexpose ici d'une maniere hardie, originale et toute nouvelle, en trois tonalites differentes qui correspondent a trois variations de ce theme la premiere en si, douce et liee, la deuxieme en Ut bemol, suave, et la troisieme en Si bemol, dans un avec
les
motifs
mes.),
:
IX
e (180 mes.) et par a-II, tres amplifie (184 mes.). Le developpement assez simple se fait surtout sur
rythme coupant e
378
II est suivi
par
le
motif
a-II et a-III et
A
des themes
ramene, par et B.
la courte
Le redeveloppement, apres
nouvelle et courte cadence sur car
le texte,
il
cadence du debut
le
motif
a-II et a-III, presente
une
par Beethoven dans
a-II, inseree
se mefiait dorenavant des cadences trop longues et surtout
hors de style, faites par la plupart des virtuoses.
un
(I), la reexposition
Nous trouvons que
c'est
exemple a suivre pour les concertos en general. Beethoven avait deja
e prevenu les pianistes dans le finale du 4 Concerto, qu'il admettait la de ce concerto-ci L' Allegro cadence pourvu qu'elle soit courte s'acheve dans une vive lumiere. .
Adagio
Cest un reve d'expression
(Si).
de sonorite ou tour a tour
et
Forchestre, le piano et les bois presentent 1'admirable theme, coupe par
un motif
Un
comme
pianistique
improvise.
extraordinaire passage de transition
descente d'un demi-ton ou
le
theme
amene
le final
final s'ebauche
dans
par une simple le
vague.
de forme rondo-sonate a deux themes, exprime la grande joie dans un sentiment populaire et robuste, avec de beaux re rythmes. Le piano expose seul le grand theme A en cinq motifs I (l
Rondo. Cette
partie,
:
mes.) qui revient aussi amplifie dans les tons de Ut, La b et Mi (ici avec e e e e finesse), II (8 mes., 6 temps), III (10 mes., 6 temps) aussi bien developpe, alors que et
un
B
V
e
(5
mes. avant
refrain. e
(8
IV
e
(6
mes. avant la rentree du piano), r5rthme court,
la rentree
Le motif VI
est
II b
tonalites
variees
comme
timbale seule. Le theme
des
il
reste
divers
en
Mi b pour Mi b. Beau
fragments
du
CONCERTO
(Re) (1806) (22). Arrangement d'apres le Concerto de violon par Beethoven lui-meme. Plutot une curiosite. Pas du tout pianistique.
Ill b
la
b, alors qu'a sa reexposition,
developpement dans des theme A.
II
traversent tout ce finale
mes. de la rentree du piano) est propose egalement en
moduler ensuite en Si
IB
du piano),
expose finalement a
La cadence du
piano, avec intervention des timbales, est originale.
CONCERTO (Re). Premiere partie (1789) (31). CEuvre de jeunesse. DERNIERE PENSEE MUSICALE (1818). Simple et charmant -f DEUTSCHE TJENZE (12) (1795) (88). Revues par E. Fischer. Plutot rythmiques. Caracteristiques et bien ecrites. Ce sont plutot des valses de caracteres differents mais
II
B
-f
ECOSSAISES
non
rapides.
(1823). Revues par F. Busoni (22).
Rondo
spirituel et
varie.
Ecossaise.
ment Ill
I
Danse
d'Ecosse, rapide, aux rythmes legers, appelee egale-
schottisch.
B
ELISE (POUR) B * FANTAISIE op.
(1810). Charmant petit morceau.
77
(sol)
(1809), Unipartite et multitempo. Tres carac-
un grand nombre de motifs et themes, souvent tres varies, dans un desordre apparent, auquel il s'abandonne
teristique, ecrite sur
courts et tres
avec ivresse. Se termine par un theme varie en
Si,
379
IAB*FANTAISIE
op. 80 (ut) avec orchestre et choeurs (1808). Unipartite multitempo, de grandes dimensions. CEuvre remarquable, composee d'une introduction grandiose pour le piano solo et d'un .theme avec varia-
et
tions
pour piano et orchestre, dont
derniere avec des choeurs
la
;
le
tout
d'une grande imagination.
Le theme, simple de la IX e Symphonic
lointaine prefiguration
et populaire
de
celui
est expose par le piano. II est ensuite varie tour a tour par la flute, deux hautbois, les bois, le quatuor a cordes, tout Tor,
chestre (en mineur), suivi de belles modulations, dans
emporte, en La (Adagio), en Fa (Marche) dont et mysterieux, est fort beau,
pour terminer par
le
un beau
style
developpement, legato dans une folle
les chceurs
allegresse.
MARCHE FUNEBRE
Ill
mais en
celui
en
-i-
m
La meme que
beaucoup plus simple. (SIX) (1795) (22). Assez
(Mib) (1784)
POLONAISE
varies,
B
II
B *
PRELUDE (fa) (1786) (258). RONDO (Ut) op. 51, n 1 (1797). RONDO (Sol) op. 51, n 2 (1801). (>
Un Ib *
les
le
piano ou 1'orgue.
douze tons majeurs.
Simple, avec intermede en mineur.
Beaucoup de charme
et
de
finesse.
(Sol)
(1823).
Le
Depit d'avoir perdu un
Le theme
est con-
et bien developpe.
RONDO (La) (1783) (258). 4- RONDO AVEC ORCHESTRE
(Sib) (1798) (160). Piece de forme rondo-sonate a trois themes, coupee au milieu par un Andante qui expose
lib
auxquels on peut ajouter
exhale dans un caprice. Tres spirituel.
stamment varie
Ib
Sonate op. 26,
intermede leger en Mi.
joli
RONDO A CAPRICCIO sou au jeu
n
la
(22).
CEuvres de jeunesse, passant tous deux par II
de
(Ut) op. 89 (1814) (64) et (258). (DEUX) op. 39 (1789) (258). Pour
PRELUDES
Ill
celle
Mi b.
MENUET
HI b II
la,
MENUETS
HI b
(1801).
et
-f
le
RONDO
troisieme theme.
1791) (236). (Euvre posthume de forme rondo polytonal fort developpe mais d'ecriture fort simple. Le theme A en deux
(Sib)
(v.
motifs; I (l re mes.) et II (10 e mes.), est presente en plusieurs tons. Motifs intermediaires III sonneries de cors (58 e mes.) et IV rythmique :
II
B *
(164 mes.). 128 e mesure.
Un theme B
SONATES.
Classement par numero d'opus.
SONATE OR du meme
2,
N
1
inattendu et allant de sol a Sol est expose a la
(1795) dediee, ainsi que les deux suivantes Haydn a qui Beethoven avait demande des
(fa)
opus, a Joseph
conseils.
Allegro de forme senate tres ramasse et tres vivant.
Reposant.
380
Menuetto
(Allegretto). D'expression inquiete.
Adagio. Prestissimo
de forme senate, en
trois divisions
exposition des themes,
:
magnifique dechamement dramatique, et B (en ut) sition du theme C, suave et d'une belle ligne, remplagant reexposition des themes
IB* SONATE OP. 2, N
A
et B, tons
2 (La) (1795). Voir
deux en
au le
A
(en
developpement
fa.
remarque a
Senate op.
la
Allegro vivace. Preste et leger. Magnifique developpement a
Largo appassionato. D'abord calme
sonore et agite.
partie admirable prend un elan de grandeur vers la rondo tonal a un theme, forme innovee par Mozart.
gretto)
:
Rondo
leger.
(Grazioso). Souple et leger,
caracteristique. Cette partie est
fa),
centre, expo-
2,
n
1,
la fois
et recueillie, cette fin.
Cest un
lied-
Scherzo (Alleavec un intermede
de forme rondo-sonate a
trois
themes
:
A en Mi, B en La et C en la L'auteur reprend
ici la
(aux deux barres), avec une coda importante. forme de Mozart, mais celui-ci y reste cependant
superieur.
la* SONATE n
1.
OP.
2,
N
3 (Ut) (1795). Voir la remarque a la Sonate op. de Beethoven.
2,
C'est la premiere grande ceuvre
Allegro con bio, de forme sonate ternaire ample, avec grande coda, interessant par sa coupe et par son ecriture. Importance
B
(en
sol).
Themes
Belle cadence
tres simples et
rompue avant
donnee au theme
developpement un peu scholastique. Adagio base en general sur la
la coda.
meme formule. Beau developpement harmonique. Scherzo (Allegro). Tres spirituel et dans un esprit nouveau, remplagant le menuet de Haydn et de Mozart (deja dans la Sonate op. 2, n 2). j
d une
repetition
Allegro assai de forme rondo-sonate a trois themes : A en Ut, B en Sol et C en Fa. Tres vivant et brillant Belle ecriture avec sauts perilleux
que Ton n'a plus rencontre depuis
SONATE
I
a
+
A.
Allegro molto e con brio de forme sonate.
Theme A
(au debut), theme
en Si*b (Re do si sol). Le developpement (centre) de plus en plus importante, est un rappel de A et B.
est court.
Largo con gran espressione. De forme de 1'expression. Tres beau theme B.
De
B +
Allegro.
B
Rondo (Toco
-f
Scarlatti.
OP. 7 (Mib) (1796).
D'un charme
lied ternaire.
tranquille et prenant, avec
allegretto e grazioso). Plein
la
La
B
coda,
grandeur et
beau centre en mineur.
de charme avec intermede
theme revient un demi-ton plus haut pour fin, agitato retourner au ton initial, precede que Beethoven emploie parfois dans des .
Vers la
le
ceuvres ulterieures.
On II
A
4-
signalait a cette
amoureuse
(?).
SONATE
OP.
dernier
hoven
10,
N
1
epoque cette sonate comme etant d'expression
(ut)
(1798). Se souvient de Mozart, mais ce de Beetsa Sonate ea ut. L' Adagio
met plus d'ampleur dans
est superieur.
381
Allegro molto e con brio. et II
B +
de belle ecriture.
SONATE
OP.
2 (Fa) (1798). Allegro.
Leger
et spirtuel.
interessant. Reexposition surprenante
du theme
puis glissant en Fa.
tuel.
;
le scherzo.
Belle ecriture polyphonique et pianistique.
AB+ SONATE OP.
10,
N
3 (Re) (1798). Belle oeuvre tres complete.
Presto. Tres belle partie, de forme senate ternaire a
A
Developen Re
A
Mysterieux et rampant beau caractere. Presto. Delicieusement spiri-
Allegretto.
Nouvelle maniere d'envisager I
Adagio molto. Suave
caractere.
Finale (Prestissimo). Inquietude et emportement.
N
10,
pement moins
Du
deux themes
:
B-B
bis, qui marque un progres dans le developpement thematique re remarquable. Theme A en deux motifs I (l mes., les quatre premieres e e noires) et II (2 mes., 4 temps). Le motif I forme une cellule qui traverse
et
:
forme inversee,
1'ceuvre, aussi sous la
theme Bbis
ainsi
que de
accompagne une
et qui
B
Le theme
la coda.
e
partie
du
e mes., 4 temps), aussi
(23 important que A, est court, debute en si et module pour amener le theme B bis en La (Re do si la sol). Accompagne par a-I, a 1'endroit et inverse, le
motif III (20 e mes. avant
deux barres) termine Imposition. Tres
les
beau developpement du theme A seulement. Largo e mesto. Premiere manifestation de et profonde
de forme
grandeur dramatique une desesperance sans fin. Cette partie est quaternaire, une quatrieme division developpant le theme
de Beethoven
lied
la
:
initial.
Menuetto (Allegro). Rayon de
Rondo
(Allegro).
Rythme
apres la vision dantesque.
soleil
spirituel
;
court mais beau developpe-
ment.
H A + SONATE PATHETIQUE
U
e con brio.
OP. 13 (ut) (1799). Grave-Allegro di molto d un magnifique Grave qui
est precede
Allegro
revient au centre et a la
fin,
une innovation. Emportement theme B haletant (en mi b, puis en
ce qui est
dramatique du theme A (en ut) belle modulation qui amene ;
Mib). Tres cantabile.
De
De
forme
lied ternaire.
forme rondo-sonate a
trois
le
Simple themes A en :
ut,
reexposition donne A en ut, B en Ut, puis SONATE OP. 14, N 1 (Mi) (1799).
II
b
B B
4-
Rondo
B en Mi b A en ut.
et
(Allegro).
C
en La
b.
Allegro. Tres simple. Allegretto. Expressif.
4-
H
Rondo
(Allegro comodo). Vivant
SONATE OR b
Adagio
developpement.
et noble.
La
14,
+ Allegro. Charme
b
Andante en
B + Scherzo r
j
B *
N
2 (Sol) (1799).
tranquille.
Beau developpement
variations.
(Allegro assai). Alerte, spirituel.
SONATE
Beaux rythmes,
belle ecriture.
OP. 22 (Sib) (1800). Allegro con brio. Belle ecriture. Admirable developpement avec de belles dissonances. Adagio con molf 382
espressione.
Rondo
(Allegretto). Belle ecriture.
Menuetto. Simple.
italien.
Un
motif (19 e mes.) lui servira
en Sol sur un theme original
les Variations
pour II
Amusante parodie du chant
BA# SONATE OP. 26 (Lab)
(1801). Pour la premiere fois, Beethoven donne, sous ce nom, une ceuvre qui ne contient pas une seule partie en
forme sonate.
Andante con
variazioni.
Les variations suivent
theme
le
pres et sont inspirees, surtout 1'admirable variation mineure.
d'assez
Scherzo
Marcia funebre sulla morte d'un (Allegro molto). Grand caractere. eroe (Marche funebre sur la mort d'un heros). D'une grandeur emouvante. Allegro (final), De forme rondo. Spirituel, presque italien. Belle ecriture contrapuntique et pianistique. II a
*
SONATA QUASI UNA FANTASIA
OP.
27,
N
1
(Mib)
(1801). Fan-
Beethoven n'emploie la forme sonate dans Cette oeuvre est une suite de morceaux sans longueur
taisie multipartite. Ici aussi
aucune
partie.
(comme
plus tard dans le
Andante
quatorzieme quatuor a cordes en utds).
Andante depression tranquille, Allegro molto e vivace. Sorte de scherzo mysterieux et fanAllegro Adagio con espressione. Belle tasque qui apporte une note nouvelle. Allegro vivace (Finale) de forme rondo-sonate, joyeux, phrase large. de belle ecriture contrapuntique et pianistique avec beaux developpeet Allegro alternes.
vivant.
ments. II
A *
SONATA QUASI UNA FANTASIA
OP. 27,
N
2
(utds)
dediee a Giulietta Guicciardi, Tun de ses amours. Dite au
on ne
sait
(1801),
Clair de lune
,
pourquoi, car la premiere partie exprime une profonde detresse
non un climat de nature. C'est peut-etre la premiere sonate de ce genre veritablement homogene avec son expression dramatique et proet
fonde, renouvellement
du
style beethovenien, reserve,
une
fois
de
plus,
au piano. seul
Adagio sostenuto. Simple et sublime. Harmonies merveilleuses. Un theme (A) en deux motifs I en ut ds (au debut) et II (15 e mes.). :
Allegretto.
Douceur
admirable venant de
et calme,
la fleur entre
Presto agitatOj de forme sonate cette tueux, laissant le vide derriere soi
nata triste
deux abimes
,
image
Liszt. fois-ci.
(comme dans
Dechainement tempe-
le finale
de
l'
Appassio-
A, violent (au debut) et B profondement op. 57). Deux themes e forme La est quaternake pour la premiere fois chez (21 mes.). :
Beethoven, la coda devenant par son ampleur une quatrieme division dans laquelle les deux themes sont rappeles.
IB + SONATE
OP. 28 (Re) (1801). D'un caractere pastoral comme dans certaines symphonies de Haydn et comme, plus tard, dans la Symphonic pastorale (op. 68) du maitre. Mozart, au contraire, compose tres rarement
dans ce climat.
383
Beaux themes de
Allegro.
serenite presque contemplative. Develop-
Andante simple avec une belle un rythme de marche. On sait que
tres colores. Belle ecriture.
pements
variation, sorte de meditation sur
Beethoven adorait
de ses
cipale source et d'une
promenade a
la
inspirations.
force et I
Rondo
grande prestesse.
villageoise rustique, pleine
de
(Allegro
de caractere, dont
ma non
troppo).
Danse
developpement a de
le
la
la grandeur.
B + SONATE'OP.
31,
N
e
1 (Sol)
(1802).
Theme A en
Allegro vivace. et III (10
campagne et que c'etait la prinScherzo (Allegro vivace). Spirituel
la
trois motifs, I
e (au debut), II (3 mes.)
mes. et suivantes), de rythmes originaux, surtout II, spirituel, developpement de a-I et a-II. Le theme B
alerte et souvent rappele. Joli
une caricature du ^chant italien qu'il faut interpreter dans cet esprit. Adagio grazioso. Cette partie est une parodie achevee et spirituelle du chant italien avec ses trilles et ses roulades, mais oil Beethoven
est
reparait lui-meme vers le centre.
Rondo I
(Allegretto).
debut), II (9
(au loppements des I
A
*SONATE
OP. la
cependant
D'un charme pastoral. Theme
e e mes.) et III (ll mes., 3 temps).
e
trois motifs
N
31,
A
en
trois motifs
:
Tres beaux deve-
du theme.
2 (re)
premiere partie
(1802). Tres belle oeuvre dans laquelle depasse les deux autres en intensite
expressive.
Largo-Allegro de forme senate ternaire.
Theme A
merveilleux en
deux motifs exposes dans deux tempi differents, ce qui est nouveau et original la
(41
I
:
et II
Largo
Allegro
.
Theme B
en
trois motifs
:
III
en
IV (14 e mes. plus loin) et V (18 e mes. avant les deux Un motif VI (33 e mes. apres les deux barres) amene la reex-
e
mes.),
barres).
position dans laquelle le
veaux motifs
Symphonie)
:
et
VII
theme
A
est separe
(le recitatif, prefigurant
VIII
du theme celui dii
(les accords staccato suivant
B
par deux noufinale de la IX e
immediatement). Le deux
court developpement apres les deux barres se fait sur a-I sous ses
aspects
:
Largo
avec des harmonies merveilleuses,
Allegro
en un
depart foudroyant Adagio. Majestueux et austere avec theme forme lied-sonate binaire a deux themes.
B
plus riant.
II
est
de
Allegretto de forme sonate quaternaire, en
moto perpetuo, dans un haletant Bien le accent rythme garder leger expressif sur le troisieme le exact. Plus temps pour indiquer rythme loin, Beethoven le marque d'ailleurs
avec un grand sforzando. La quatrieme division (coda allongee)
est importante et belle.
IB* SONATE
OP.
31,
N
3
(Mib) (1802). (Euvre vivante
et surtout ryth-
mique. Allegro de belle ecriture, avec
rythmique interessant
384
Theme A en
un fractionnement thematique quatre motifs
:
I
et
(au debut), II
e e (3 mes.), Ill (7 mes.) et
IV (19 e
Scherzo (Allegretto vivace). mes.). Original et spiritual. Belle technique de staccato sur notes simples.
Menuetto
Le
siecle.
(Moderate e grazioso) trio a servi
revenant a
du XVIIP
tradition
la
aux Variations pour deux pianos de Saint-Saens.
Presto con fuoco. Tarentelle endiablee (Danse napolitaine tres vive rondo a deux themes. Le motif II du theme A (12 e mes.
en 6/8). Forme
:
et suivantes) est Si b, revient II
I
dans
developpe avec verve. Le theme B, expose d'abord en le ton inattendu de Sol b.
SONATES FACILES (DEUX) OP. 49 (sol) et (Sol) (1796). (Euvres charmantes dans leur simplicity Le menuet de la seconde a ete repris dans la Sonate avec violon en Sol et dans le Septuor.
b
B *
SONATE est
OP. 53 (Ut) (1804) dediee au conite Waldstein. Cette ceuvre L'Aurore titre injustifie, et en Allemagne WaldsteinL' Andante en Fa (voir a ce titre) etait a Forigme destine a
surnommee
Sonate
.
,
cette senate.
Allegro con brio d'une grande perfection technique dans le travail thematique et 1'ecriture generate. Forme sonate quaternaire a deux themes et a deux developpements. Theme A (l re mes.), theme B en Mi, tres simple et
chantant, suivi d'une coda.
La quatrieme
division
(coda agrandie)
rappelle les deux themes.
Introduzione (Adagio motto) et Rondo (Allegretto moderate). Introduction courte mais grave et mysterieuse. Rondo de grande dimension et
de caractere pastoral a deux themes
:
A
dont
mesure avant
les trois
bemols).
La
deux premieres notes
les
sont souvent rappelees et fort developpees et
B
tres
partie se termine par
energique (une Prestissimo
un
qui rappelle le theme tres accelere, avec un delicieux episode de et des
Voir
les versions differentes
Senates pour Piano de Beethoven II
b
*
trilles
modulations enchanteresses.
SONATE loppe.
du theme par
M.
Les
principal dans le livre J.-G.
Prod'homme.
OP. 54 (Fa) (1804). In Tempo d'un Menuetto. Menuet deveAllegretto. Softe d'invention a deux voix. Belle ecriture contra-
puntique et pianistique. I
A * SONATE OP. 57
dite
(fa)
Appassionata
(1804).
Le marchand de
musique Cranz, a Hambourg, lui donna le nom d' Appassionata qui est reste depuis. Beethoven rapprochait cette ceuvre de Fop. 31 en
lui
mineur. Interroge au sujet des deux senates,
La
il
repondait
:
lisez
re
Au cours d'une promenade avec Ries, son de Shakespeare. eleve, Beethoven n'avait fait que grogner des sons indistincts, disant Aussitot rentre, il ravagea le clavier une bonne j'ai trouve un motif
Tempete
:
.
heure durant
:
il
avait trouve le magnifique finale.
CEuvre extraordinaire, car en restant strictement pianistique sans surcharge technique, elle confere au piano une puissance insoupgonnee
auparavant, dans un climat dramatique et puissant
385
Premiere partie.
A et Allegro assai de forme sonate quaternaire a deux themes La quatrieme division est encore plus developpee que dans les :
B-B
bis.
senates precedantes, Cette partie est tour a tour mysterieuse, dramatique, explosive, suave et tendre. Theme A en trois motifs I rampant ou vehe:
ment (Te
P
rythme hesitant ou imperatif e 2 Le motif mes., temps). (11* IV, plaintif (26 mes,), mene au theme B issu de A, car son rythme est semblable, mais la ligne meloe dique renversee (36 mes.). Chantant et plus calme, il est suivi de Bbis, e tres agite (52 mes.), qui ne forme qu un seul grand theme avec B. Le magnifique developpement prend les themes A et B. Un dessin de doubles e croches, V (33 mes. de la deuxieme armature des quatre bemols), amene mes.),
II
mes.)
(4
et
III
j
a-III, violent, puis la reexposition
veritable redeveloppement de a-I,
de A-B. La quatrieme division est un de b, du motif V et de a-III surtout
un dernier rappel de a-I. Andante con moto. Variations sur un beau theme simple aux harmonies egalement simples mais comme la basse chante pourtant Cette qui s'exaspere puis s'effondre sur
;
partie s'enchaine apres
a
la
!
deux accords
Fun
tres doux, Tautre violent
suivante,
Allegro ma non troppo (Final) ne contenant qu'un seul theme tres ramasse, en moto perpetuo et se terminant par un Presto echevele du plus grand effet dramatique, grace a cette danse infernale en croches. II
ne faut pas jouer ce finale trop vite, mais meme dans les nuances douces.
les
doubles croches doivent
etre sonores,
Quelques fautes sont a
386
corriger,
notamment
1'accord
// qui precede
le finale et
dont
la partie
Beethoven), Au theme, il faut Her a dit
II
B *
SONATE Brunswick,
final,
la
de
basse
main
la
dans
droite doit etre plaquee ( secco mesure qui precede la reexposition du noire a do croche pointee.
la
Do
OP. 78 (Fads) (1809). Dediee a la
femme
excellente pianiste, tres cultivee et fiancee a
plus tard les fiangailles furent rompues
tres
la
comtesse Therese von
qu'il paraft avoir le plus aimee. Elle etait son eleve,
Beethoven en mai 1806
;
ne se maria pas. Beethoven avait une preference pour cette ceuvre. Cest une sonate courte en deux petites parties, plutot une sonatine, mais d'execution
difficile,
pleine de
charme dans une
Adagio cantabile
et Allegro
sonorites delicieuses.
-et elle
tonalite assez rare.
ma non
troppo. Ecriture tres fine et
Allegro vivace. Spirituel et delicat, de
rythmes
divers et originaux. II b
I
B +
SONATINE
OP. 79 (Sol) (1809). Presto alia tedesca. Un peu formulaire. Andante. Melancolique. Vivace. De gaite populaire. SONATE OP. 81 (Mib) (1809). Sonate caracteristique Les Adieux, :
F Absence et le Retour
CEuvre descriptive dediee a FArchiduc Rodolphe, son ami et eleve, remarquable pianiste qui lui donna Fidee de cette ceuvre en lui rememorant le depart d'un prince, lors de Finvasion de .
Napoleon, son absence et son retour.
Premiere
partie.
Das Lebewohl (Les Adieux) (Adagio
et
Allegro). Premier
essai
important de la forme sonate cyclique appliquee a une seule partie de re sonate. D'abord le motif cyclique de 1'adieu I (l mes.), suivi par un introductif. motif II (2 e mes., 4 e demi-temps), exposes dans l' Adagio Theme A tres vivant en trois motifs III rythmique (l re mes. de T Alle:
gro
,
IV
plus melodique
e
(3
mes. de F Allegro
,
4 6 temps)
et
V
387
C
mes. de
(5
Allegro
l'
).
Theme B en
trois motifs
e
:
I qui est le
motif
(20 mes, avant la reprise), VI (18 mes. avant la reprise, e temps) et VII (12 mes. avant la reprise). Le developpement est consacre presque entierement au motif cyclique I. La belle coda tres e
cyclique
3
(l
impressionniste est surtout construite sur 1
et,
par son ampleur, represente
une quatrieme division (coupe quaternaire). Die Abwesenheit (L'Absence) (Andante espressivo). Cette partie melancolique, de forme lied binaire a deux themes et de tonalites curieuses
(Themes au
A
:
en
sol,
B
en Sol
et sol,
A
en
fa,
B
en Fa
et fa) s'enchaine
final qui eclate soudain.
Das Wiedersehn (Le Retour) (Vivacissimamente). D'une joie tour La coda comprend un tempo lent exprimant
a tour frenetique et tendre.
epanchernents attendris puis une conclusion rapide. C'est une oeuvre a programme, mais celui-ci est tres large et plutot
les
affectif.
Vincent d'Indy voit dans les differentes parties de cette senate une e des deux memes motifs-cellule. II y a dans l' Andante (2
utilisation et
e e mes.) un rythme qui rappelle celui de la 2 et 3 mes. de
3*'
(Das Lebewohl). Nous voyons beaucoup moins
initial
motif dans II
B
SONATE les
le
l'
Adagio
rappel de ce
le finale.
OP. 90 (mi) (1814).
C'est la
indications sont en allemand, suite a
premiere sonate dans laquelle
une campagne menee par certains
lexicographes allemands. Ces indications sont des phrases qui' donnent plutot une idee du caractere du morceau que celui du mouvement. Plus
Schumann reprend
tard
cette idee et
donne toutes
ses indications
en
allemand.
Le cceur
,
sous-titre et celui
de
paraissent illustrer
de la
la premiere partie Combat entre la tete et le seconde partie Conversation avec la bien-aimee
un roman dont
le dedicataire,
le
Comte Lichnowski
lui-meme, aurait ete le heros.
Premiere partie
und Ausdruck
On
Mit Lebhaftigkeit und durchaus mit Empfindung
(Avec vivacite
ne saurait mieux dire
et surtout avec sentiment et expression).
!
Seconde partie Nicht zu geschwind und sehr singbar vorzutragen (Pas trop vite et tres chantant). D'une grande douceur; un peu longue cependant
HBA* SONATE et
OP. 101 (La) (1816) fur das Hammerklavier. (Euvre claire lumineuse en general. Allegretto,
Empfindung rale
de belle Vivace
ma
non troppo. Etwas lebhaft, und mit der innigsten (Assez anime et depression intime). D'une teinte pasto-
serenite, n'exposant qu'un seul alia
Marcia
taire et continu, avec,
388
en
theme.
Lebhaft-Marschmassig trio,
un
joli
canon.
.
D'un rythme volon-
Adagio,
(Lent
ma non
troppo, con affetto
Sehnsucht
et plein d'aspiration).
Langsam und Sehnsuchtvoll :
sentiment indefinissable qui
Fun des themes favoris des Romantiques. admirable d'expression, s'enchaine au finale. est
Geschwind, doch nicht so sehr, und mit Ent(Rapide, mais pas trop, et resolu). Apres un rappel du premiere partie, le finale, tres lumineux, expose, dans la
Allegro
(Finale)
schlossenheit
theme de
Cette courte partie,
la
forme senate quaternaire, un theme unique qui va de La a Mi, d'une belle
Le developpement est un fugato tres serre sur theme A, dont Tinteret va grandissant (technique difficile !) pour ramener le theme encore plus clair et joyeux. Une fine coda (quatrieme ecriture contrapuntique.
le
division), ponctuee par ces profondes notes
de contrebasse, termine cette
belle partie.
IA*SONATE
OP. 106 (Sib) (1818) fur das Hammerclavier. Dediee a TArchiduc Rodolphe. Sonate pour piano a marteaux, c'est a dire qu'elle
est injouable sur Fancien piano a tangentes
senates bien anterieures
.
comme
d'ailleurs d'autres
C'est la premiere des grandes sonates
dans
une periode ou Beethoven confie sa nouvelle maniere au piano seul (1818 a 1822). (Euvre monumentale de proportions grandioses, dans laquelle Beethoven reprend son style tres travaille au point de vue thematique et surtout polyphonique. Allegro.
Forme sonate
ternaire
coda assez courte. Deux themes, motifs
:
I
le
(mais tres developpee)
avec une
A, tres fractionne
en quatre
premier
(2 premieres mes.), II affirmation enthousiaste, d'un
rythme
extraordinaire (3 e mes., deux accords staccato), III plus chantant (S e mes.,
4 e temps)
et
IV rythme (18 e
mes.).
Un
motif V, transitoire et tres coulant
e VI chantant et dieze, 4 temps) mene a B en trois motifs (2 d'un charme plus intime, dans le ton plus eloigne de Sol, (18 mes. apres
e
mes.
du
:
VII rythmique (35 e mes. avant les deux barres) et VIII presque e contemplatif (26 mes. avant les deux barres) pour arriver par IX rythle diese),
e mique (14 mes. avant
tres volontaire avec
(aussi
comme
I.
les
duex barres) au developpement contrapuntique ou separes en opposition tres grande
II simultanes,
tonalites)
avec b-VIII. La reexposition est amenee admids et non des la be, deux mes. avant la reexpo-
rablement (avec des la de A !). Ici le theme
A
sition
sont en Si b, mais tout a coup
de fagon superbe, car I, II et III part en Sol b, puis I-II en si mineur (VI et VIII) tous en Sib. Dans la tres
est varie
IV
!,
pour ramener ensuite V et B belle coda, le theme A-I-II se desagrege jusqu'au murmure.
Scherzo (Assai vivace). Anime et caracteristique avec un admirable B en mineur, repondu en canon a la basse, tel une ombre fuyante,
theme
avec harmonies .simples, mais enchainements admirables. Coda surprenante et
belle.
Adagio sostenuto. La plus longue et la plus developpee des parties de sonates. Forme lied-sonate quaternaire (quatrieme division
lentes
:
389
developpee) a deux themes tres beaux et expressifs. Theme A, profondement triste sur des harmonies dechirantes theme B (en Re) plus ;
calme
et confiant, suivi
par une "coda contemplative.
ment chromatique de fragments du theme
A
ramene
Un
court developpe-
celui-ci
en variation
assez simple qui ne nous parait pas avoir Finspiration des variations des
senates op. 109 ou op. 111. Apres une reexposition de B, une quatrieme division reprend differents motifs dans une exaltation extreme. Un sentiresignation succede soudainement et la partie se termine en
ment de
beaute expressive et sonore.
Une
introduction sans mesure precede F
monument polyphonique, analocordes. La premiere fugue expose le
Allegro risoluto, grande triple fugue,
gue a
grande fugue pour quatuor a
la
A en trois motifs
theme e
e e (6 mes., 2 temps, de
I
:
Allegro
l'
),
II (7 e mes.,
ier
e
e
temps) et III (9 mes., 2 temps), avec un contre-sujet (l CS) original e par son importance, en trois motifs: IV (17 mes., a la main gauche), 2
V le
e e (20 mes., a la main gauche) et VI (21 mes., a la main gauche), dont motif V est tout de suite developpe, ainsi que a-I (du theme) et, plus
loin,
VI.
Un
intermede en deux motifs
Farmature des
six
bemols
Farmature des
six
bemols
a-I, VI, VII deux motifs e
IX en
:
si
Re Sol Si) Do Re) amene un developpement
serre de
B
en
mes., apres 1'armature des deux dieses) et
X
Deuxieme fugue avec exposition du theme
et VIII. :
si
:
VII (l re mes., l er temps, avant re e et VIII (l mes., 2 temps, avant
:
e
si
(4
e
e
temps, apres les deux dieses) et de son contre-sujet (2 CS) mes. apres les deux dieses, a la main gauche), curieuse reponse en dehors du ton habituel, suivie d'un developpement de b-IX et du 2 e CS, (5
mes., 3
6
(6
celui-ci
a Fendroit et inverse, en Re.
C
La
troisieme fugue expose le
(aux deux dieses) et tout de suite apres A-I-II-III et C ensemble en Si b, ton initial (aux deux bemols) et plus loin le theme A a
theme
Re
en
Fendroit et inverse en strette (16 e mes. des deux bemols).
ment
serre
avant
la fin).
de
I,
V,
VI
Un
developpe-
et II aboutit a la conclusion sur a-I (12 e mes.
Cette fugue ne nous semble pas avoir Fecriture instrumentale
parfaite d'un J.
S.
Bach, mais reste neanmoins d'un travail et d'une
conception grandioses. er Jouer le debut de la fugue dans un sentiment de joie, avec le l CS (IV a VI) tres rythme et les episodes (motifs VII et VIII) en legerete, douceur et tranquilite, puis plus loin, avec plus d'energie. Jouer le theme
B
doux, plaintif et legato et
temps II
la joie
B # SONATE
du debut
OR
theme
C
chantant et tres
lie.
De temps en
109 (Mi) (1820) dediee a Mademoiselle Brentano. Cette
oeuvre unique degage ecriture
le
reparait surtout dans la conclusion.
un charme incomparable
une nouveaute
de forme sonate, mais
certaine.
Les premiere
et represente
et
dans son
deuxieme parties sont
tres ramassee.
Vivace ma non troppo Sempre legato et Adagio espressivo. Joie contenue quoi que lumineuse. Voici encore, comme dans Fopus 31 en re
390
mineur, un theme
A
(unique ici) sur deux tempi differents I vif et II lent C'est pourquoi nous proposons, pour Tunite de ce theme, que la double croche de 1* Adagio II y a de Vivace egale la noire du :
.
I'impressionnisme sonore dans cette partie, de variations
du
meme
que dans certaines
finale.
Prestissimo. Agitation haletante.
Theme
unique, important et varie,
repete deux fois avec mutations. espressivo, con variazioni. Un theme tombe du ciel. La merveilleux, premiere variation varie le theme en beaute. Le deuxieme variation est double, en detache et en legatissimo. L'auteur s'eloigne du theme dans la troisieme variation qui est tres
Andante motto cantabile ed
La quatrieme
rythmique.
variation est une belle barcarolle suave, la
cinquieme un fugato rythmique et volontaire. La sixieme variation, ou le theme initial reparait avec une figuration de plus en plus rapide, est d'une grande magnificence sonore, qui s'apaise et nous phrase dans son etat primitif. Dans le theme initial, executer les petites notes sur
laisse
le
la
temps
belle
et
en
respectant leurs valeurs, I
A +
SONATE ments
OP. 110 (Lab) (1821). A part la seconde partie, les mouvemoderes dominent dans cette belle ceuvre qui presente
lents et
une remarquable unite entre ses diverses parties. Moderato cantabile, molto espressivo. Theme
A
admirable d'expres-
sion intime et noble. Theme B tres simple. Le developpement du theme A ne nous parait pas offrir le meme interet que dans d'autres ceuvres. La reexposition de A est surprenante de variete.
Allegro
molto.
Emporte, abrupt, volontaire
et
d'une
originalite
absolue.
391
Finale
compose de diverses
Arioso dolente
Recitativo
parties.
Fuga. Allegro
suppliant.
ma
un theme noble
tableau ci-dessus). Belle fugue etablie sur
eloquent
non troppo et
(Voir
grand en
e (debut) et II (4 mes.), avec contre-sujet (modifie plus loin). Celui-ci et a-II sont constamment developpes. Un motif III apparait
deux motifs,
I
fugitivement (56
e
mes.,
e
strette
au superius). La fugue se termine par une belle en sol, mais douloureux et l' Arioso
Reprise de
(76 mes.).
Reprise de
sans force.
tableau ci-dessus) avec
la
L'istesso
fugue
theme
tempo
della
Fuga
(Voir
par augmen-
et contre-sujet inverses, puis
A
e par diminution (17 mes.), inverse et par augmentation simultanement avec A par diminution a 1'endroit et inverse
tation et simultanement avec
(35
e
mes.).
Pour terminer, splendide reexposition du theme
avec developpements des motifs I et II. Bien realiser 1'effet de la Bebung
ou
,
A
primitif
repetition de la note, dans
du finale en relevant a peine la touche, pour la seconde de maniere a ce que la sonorite se confonde presque avec celle note principale. Voir 1'explication de cet effet a C. Phil. Emm. Bach
Fintroduction
note
de
liee,
la
Adieu a I
A
*SONATE
mon
clavicorde de Silbermann
OP. Ill
(1822)
(ut)
.
dediee a FArchiduc Rodolphe. Cette
ceuvre se compose seulement de deux parties.
Maestoso
et Allegro
con brio ed appassionato.
Maestoso
duction foudroyante de puissance et de grandeur, sur motif
con brio ed appassionato deux themes. Theme A en III (3
e
mes. id, 4
e
de forme
tres
trois motifs
temps)
et
IV
:
e
(5
I.
:
intro-
Allegro
ramassee de sonate ternaire a
II (l re mes. apres les
mes.
id.,
4 e temps,
deux
barres),
trois dernieres
doubles croches), prenant presque toute I'importance, tour a tour imperieux et attendri, ne laissant qu'une toute petite place au e
La b
mes. avant
et
theme
B
en
le
(4 Adagio ) occupant magnifique developpement, puis s'eteignant subitement dans la merveilleuse coda. Arietta (Adagio molto semplice e cantabile)
theme
A
exprime un
etat contemplatif et serein,
avec variations.
Le
au dessus des contin-
gences humaines, mais chaque variation le rend plus vivant dans ce balancement qui va s'accelerant de la l re a la 2 e variation, pour eclater
dans un debordement rythmique violent dans la 3 e variation. Ensuite variation double dans le grave expressif et dans le haut, ethere et :
immuable. tion
Un
court developpement
moins heureuse, nous
variation trillee
ramene
semble-t-il,
(comme a Fopus
le
theme
A
dans une varia-
mais Finteret se ravive a
la belle
109), et Foeuvre se termine en beaute
sereine.
HI
SONATINES (TROIS) (Mib) (fa) (Re) (1781) (258). Composees a Fage de onze ans et qui denotent deja une maturite assez extraordinaire pour cet age, surtout
in
SONATINE facile.
392
celle
en
fa.
(Ut) (1791) (258) dediee a Eleonore de Breuning. Tres
SONATINES (DEUX)
Ill
composees pour
(Sol)
(Fa) (1789) (258). Tres charmantes et
tout jeunes pianistes,
VALSES
III b
I
les
(SIX) (258). Les deux premieres valses (La b) et (fa) seraient de Schubert. Les autres valses sont, en general, (Failure vive et ne sont pas des Laendler (Valses lentes).
A * VARIATIONS
(32) (ut) (1806). Est a la fois, ou tour a tour, une passaune variation thematique et une variation harmonique, ce qui fait son originalite. Un plan general ternaire, ayant de 1'unite et de belles caille,
A
est fort mineur, majeur, majeur. Le theme court et les variations s'enchainent directement, tres variees, et alternent
proportions, est suivi
de
douceur a
la
:
Mentionnons
la force.
n 28
(belles harmonies); la variation
splendide crescendo amene une tres I
a
*
les variations
nos
15, 17,
23 et 30
os que les n 31 et 32 dont belle coda amplificatrice.
ainsi
le
VARIATIONS ET FUGUE (QUINZE) (EROICA THEMA MIT 35 Theme FUGE) (Mib) op. (1802). employe successivement dans Promethee (1800), dans une contredanse, dans cette dans le final de la Symphonie Heroi'que (1803).
ceuvre-ci (1802) et
II y a en .somme deux themes exposes A qui servira plus tard de basse et formant souvent passacaille, et B expose sous le vocable Tema :
.
N 1 a 4, N 6, avec os
Variations ce sens
N
os
;
9 a 13 plutot rythmiques et parfois tres poussees dans le
theme en Mi
8 et 14, tres belles et expressives
La fugue basse) ainsi
A
que
b, ;
harmonise spirituellement en ut
N
;
15, tres lente, fleurie et longue.
Le theme (de d'un est souvent contre-sujet qui accompagne developpe, a 1'endroit et inverse. Plus loin le theme A est accompagne est fort interessante, quoiqu'assez courte.
est
A
d'un 2 e contre-sujet (qui est le theme B), developpe a son tour. Suite a la fugue vient une coda importante en variations qui sera reprise en partie dans FHeroique.
Choix
:
Theme, Variations
1
a
8,
10 a
12,
14 jusqu'au point d'orgue
final, fugue. I
B # VARIATIONS (SIX) (Fa) op. 34 (1802). (Euvre originale, chaque variation etant un petit morceau de caractere et de tonalite differents.
N
1 tres fleuri
Sol);
N
(en Re)
4 Menuet (en
;
N
N
3 coulante (en 2 rythmique (en Si b) ; 6 concluN belle funebre 5 marche b);
Mi
;
N
sion joyeuse d'abord puis tres lente et tres fleurie. Ill
B * VARIATIONS FACILES (Si Si la Si
SUR UN THEME ORIGINAL
Do) (1797). Charmantes
(SIX) (Sol)
et simples.
VARIATIONS SUR DES AIRS POPULAIRES (VOLKSLIED-VARIATIONEN) en trois volumes (112). I SECHS VARIIERTE THEMEN op. 105 (v. 1817) (Volume I). HI
NO
i
HI
N N N
2
Afr gcossais (ut). Air ecossais (ut) Charmant et spirituel
3
Air autrichien (Ut). Belle 5 e variation en mineur.
4
Air ecossais (Mi b).
III b
-j-
Ill
-f
.
393
N N
Ill Ill
Air ecossais (Mib).
6
Air ecossais (Re).
ZEHN VARIIERTE THEMEN
II Ill b
5
+N"
Air tyrolien (Mib). Tres jolie
1
mi mineur
variation en
N N
Ill
Ill III
b
Ill b Ill
n
2
variation en staccato;
fort jolies et spirituelles.
6
Air ecossais
N" 8
Ill
N
9
Air
msse
3e
(!).
5
Ill
ves
II et III).
jolis details,
N" 7
Ill
(Volumes
Air ecassais (Fa). Air tyrolien (Fa). Var.
3
U
l
ro
Air ecossais (Fa). Air petit russien (Sol). Quelques
+ N" 4
+N N
op. 107 (1818)
1
var.
b). 2
(Mi
et 2
:
sauts en accords.
:
(la).
Air ecossais (Re). Air ecossais (Mib). Joli theme. 2 var,: harmonies expressi3 var. spirituelle 4 e var. mineure, d'une belle expression 5 var. tx
:
;
:
;
:
;
ailee. Ill b
+
N
10
r>
var. 2
Ill b
+
Air ecossais (sol). :
a jouer pp.
;
var. 3
:
Theme de marche
majeur
VARIATIONS DIVERSES. DANSE RUSSE (12 variations madchen
)
;
var.
I
la
du caractere
:
;
leger.
sur la danse russe
(La) (1797). Charmantes
du
et bien ecrites.
tions majeures et mineures, celles-ci expressives. Joli
theme a
1
Das Wald-
ballet
Melange de
varia-
developpement du
12 e variation.
UNE
DE
VALSE (33 VARIATIONS SUR ) (Ut) op. 120 (1823). Diabelli, editeur et ami de Beethoven, proposa aux compositeurs des Etats d'Autriche de varier une valse de sa composition. On a
AB+ DIABELLI
conserve une variation remarquable, sous forme de fugue, de TArchiduc
Rodolphe, ami de Beethoven, une variation de Schubert, une de Hummel, une d'un fils de Mozart, une du tout jeune Liszt. Beethoven, sans participer a cette oeuvre
commune,
fit
alors ces variations extraordinaires sur
le schema thematique du debut fait penser deuxieme partie de la Sonate op. Ill (1822). Cette grande oeuvre epuise toutes les possibilites de la variation. Aussitot que le theme banal est expose, suit la variation 1 marche puissante. Les variations 3, 4, 19 et 30 sont d'un beau travail contrapuntique
ce
theme banal, mais dont
au theme merveilleux de
la
:
;
le
n 8
est d'une belle expression et surtout le
n 20
est profond,
avec ses
harmonies admirables. La variation 10 est fantasque, aerien. Peut-etre Beethoven pensait-il a Ariel, alors qu'il projetait une oeuvre inspiree par la
Tempete de Shakespeare ? Le n 13 Dans le n 15 scherzo leger
est spirituel, avec
silences.
A
la
6 e mesure apres la reprise,
etc...); puis
il
Sol fads Sol). et le
394
Remarquons encore
n 22 rappelant par analogic
de Mozart.
faut
il
faut retablir la clef de fa les
et
une faute
est
ses grands a redresser.
clef de sol (Mi re do si Do au 2 e temps de la 9 e mesure (mi nos 16 et 17 au rythme puissant
une
avec esprit un theme du
Don Juan
La fugue
d'une verve etonnante avec son theme A, qtd ne
est
rappelle que les deux premieres notes l
CS
re
le
e
(3
e mes.) en valeurs longues et 2
point d'orgue).
Menuet
final,
Choix
Une
transition,
dans lequel
le
:
CS
contre-sujets
N""
:
(les premieres croches apres
aux harmonies etonnantes, amene
theme
Theme, Variations
:
du theme. Deux
le
est amplifie. 1
a
7 a 10, 12, 13, IS, 17 a 20,
5,
22, 23, 28, 30, 32 et 33,
DRESSLER
III
(Neuf variations sur une Marche de)
(ut)
(1782). Ecrites
a Fage de douze ans. Ill
-I-
WAR EINMAL
ES
alter
Mann
Es war einmal
(Treize variations sur le theme
de Fopera
Das rothe Kappchen
ein
de Dittersdorf) (La)
(1792).
FIEVRE BRULANTE (UNE)
in
Richard, Coeur de Lion
sur
(Variations
de Gretry)
le
theme de Fopera
(1798). Jolie quatrieme
(Ut)
variation en mineur.
m
GOD SAVE THE KING
(Sept variations sur ce chant national) (Ut)
(1804).
+ICH HAB EIN KLEINES HUETTCHEN NUR
Ill
cette chanson) II b
(Huit variations sur
(Sib) (1799).
+ KIND, WILLST
DU RUHIG SCHLAFEN
(Sept variations sur
le
qua-
Das unterbrochene Opferfest de P. Winter) (Fa) avec un charmant (1799). Joliment ecrites, developpement du theme a
tuor de 1'opera
la coda.
+
II
MENUET A LA VIGANO du
Ill b
Ill
Le Nozze
ballet
Illb
La Molinari
+RUINES D'ATHENES (Six +RULE BRITANNIA (Cinq du
caractere (en mineur)
II
Vigano,
;
)
Fopera
sur ce
variations
sur
ce
chant populaire
(Re)
quatrieme variation: variation et : coda cinquieme spirituelles. ;
variations sur ce
theme de
(Sib) (1799). Neuvieme variation comique. SUISSE (Six variations sur une melodie suisse Schweizerfaciles. Tres (Fa) (1797).
Falstaff
THEME Hed
II
la
de Paisiello) (La) (1795). ) (Re) op. 76 (1809).
STESSA, LA STESSISSIMA (LA) (Dk Fopera
Ill
menuet a
variations
(1804). Premiere variation: d'une ligne sinueuse
II
le
de Haibl (Ut) (1795).
+ NEL COR PIU NON *MI SENTO (Six variations sur ce duo de La Molinari de Paisiello) (Sol) (1795). CEuvre charmante. + QUANTO E BELLO UAMOR CONTADINO (Neuf variations theme de Fopera
lib
(Douze variations sur
disturbate
de
Salieri)
+T^EDELN UND SCHERZEN
(Huit variations sur ce trio de Fopera de Siissmayr) (Fa) (1799). HuiSoliman, oder die drei Sultaninnen tieme variation vive et spirituelle avec de jolies modulations.
B * VIENI
AMORE
(Vingt-quatre variations sur cette ariette de Righini
(Re) (1794). (Euvre Variations
N
:
N
4 joliment
d'esprit et
Theme
de charme.
1 belle ligne
trillee
;
N
melodique inspiree 6 en cors de chasse
;
;
N N
os
court,
mais
joli.
3 et 20 spirituels
;
12 mineur expressif
;
2,
395
N et
14 en deux temps alternes et depression differente
harmonies admirables
;
N
;
N
17 sentiment
24 beau developpement et amplification du et en terminant de facon delicieuse
theme en passant par differents tons dans un lontanissimo .
Choix
:
Theme. Variations
a
1
:
4, 6, 8,
11 a 14, 16 a 21, 24.
Alexamdre P. F. Boely (Versailles 1785
1858).
Organiste et pianiste.
DANSE VILLAGEOISE (98). SCHERZO (ut ds) 2
Ill
Ill b
+ PIECE N"
(225).
Du
caractere. Jolie ecriture
staccato. Ill
b
Ill
B
PIECE N 19 SUITE OP. 16. '
PRELUDE
Largo (Lab) (mi Fa
(Mib)
(225).
Morceau par
sol La).
imitations en
beau
style
d'une jolie expression simple,
nib
Polacca (La sol fa mi be Fa). Sentiment de
tristesse.
Beau
style.
Maria Luigi Chernbini (Florence 1760
1842).
Grand compositeur polyphoniste.
lib
-fSONATE
(Sib)
(129).
dementi (Rome 1752
-
1832).
Compositeur instrumental, grand pianiste pedagogue de renommee europeenne. Maitre de Cramer, Field et Moscheles. et
ETUDES ET FUGUES DU Classement d'apres
GRADUS AD PARNASSUM
(1817).
les tonalites.
Ut N" 13
III
b
Ill
b
N
lib
*N
-f
FUGUE CANON
(Sol Sol Sol mi) (164).
33 (Do si Do Dods Re). Canon a quatre parties, tour de force probablement unique. La deuxieme voix repond a la quinte inferieure, la troisieme a la quarte inferieure, la quatrieme a Funisson. (l
L'ensemble est parfaitement 15
FINAL
(sol
sol
ecrit
La
pour
sol
clavier,
fa).
Magnifique ecriture simple et
original
par cinq. Ecriture de grande
modene. Ill
B #
N
95
legerete.
396
BIZZARIA. Rythme
ut II a
+
N
INTRODUCTION ET FUGUE
45
theme etant
(164). Belle fugue, le
II a
* N'
ET
53
(la
PRELUDE ET FUGUE
54
plein de feu.
Fugue. Superbe fugue dont
(re le
tout de suite, mais ne revient pas regulierement. sujet reviennent en tierces
fugue
do Mi Sol Sol)
:
aussi trait e inverse.
Fa La Re). Prelude
contre-sujet est expose
Le theme
et le contre-
aux deux mains, selon Pexemple de
I, Fugue XVI), Le theme e mes. avant la fin, a la main (23
J. S.
Bach
expose a
(Clavier bien tempere, Livre
est
Fecrevisse (cancrizans)
droite et
mes. avant
la
fin,
au superius). Tres
belle
(Fa mi Fa Sol La
sol).
18 e
polyphonique et
ecriture
claviristique.
Illb
+
N
CANON
84
instrumentale.
Canon en doubles
Originalite, belle sonorite
notes, dont nous ne connaissons pas
un second exemple. Ill
b
*
N
ETUDE
85
(Re dods Re do ds Re). Grand
caractere et celerite
pianistique moderne.
Mini b *
N
CANON
73
(re
Mi Fa
Sol).
Mouvement
contraire. Style coulant
avec grande aisance. Admirable ecriture contrapuntique et
claviristique.
mi II
N
A
FUGUE
74
(Si
si
si si)
(164). Expressive et travaillee.
Theme
important expose avec son contre-sujet egalement important. Reponse tres curieuse au point de vue variete tonale. Beau developpement thematique.
de
Le theme
revient aussi inverse (38 e mes. avant la fin). Assez bien
de
conclusion egalement belles.
suites
tierces. Strette et
Fain
b
+
N
lib
#N
ADAGIO SOSTENUTO.
14
plicite.
Beaucoup de grace dans sa sim-
Belle ecriture aux deux mains.
FUGUE
40
sans
important, ecriture
(fa
Fa Fa
contre-sujet.
Sol,
Grand
a
la
main gauche) (164). Theme
travail
thematique pousse. Belle
en plenitude sonore. fa
II
a
-f
N
FUGUE
43
(do do do do do Fa) (164).
contre-sujet (a jouer
harmonies (a jouer
piano
et des divertissements suaves,
pp
!).
Grande
Theme
tres simple sans
et tres lie), developpe avec
dont un dans
le
de
belles
haut du clavier
intensite expressive vers la fin, puis conclusion en
douceur.
397
Ill a
*
N
ETUDE
44
(do do do do do do). Caractere et belle ecriture
contrapuntique et claviristique pour la main gauche.
la
lib
+
N
FUGUE
69
la
(la
la
un peu
et developpe. Ecriture
Mi Mi)
la
contre-sujet pris d'un Noel suisse
O
:
(164).
Theme
Dieu de clemence
.
simple avec
Bien conduit
mais sonore,
facile (tierces),
Sib III
B *
N
ETUDE
5
dique plein
mi be Fa). Melodie avec contrepoint melode charme. Beau chromatisme qui atteint une grande si fa
(Re
expression. Reexposition avec delicieux contrepoint accelere. II a
+
N
INTRODUCTION (si b) re) (164). Du caractere.
56
si si
N
et
Fa mi
FUGUE
57
(la fugue
:
Ecriture simple mais sonore. Belle
coda de grande sonorite.
strette et
-\
si
H
N
b
INTRODUCTION ET FUGUE
25
(Re do
si
lads Do) (164).
Beau chromatisme.
N
Ill b
+ SONATE + SONATE
II
n n II
CANON
26
(Ut) op.
b
+ Finale. *
2,
n
op. 34,
1
n
Do mi Sol), Do Re do si), Re Mi Fa). do (do
(do
1 (sol
(Ut) (Ut) op. 36, n 3
SONATE b
(Si lads Si fa mids).
Interessante ecriture de virtuosite.
SONATE
(Re) op. 26, n 3
(la
Re Fa mi
Nouvelle senate italienne
la).
a deux themes. Charmante gaite. Andante. Charmant. Belle ecriture.
n
SONATE b
t
(re)
n
op. 50,
1
(Mi
b) op. 12,
la Si la).
n 2 (Fa mi
b
+ Premiere et derniere parties.
b
-f
b
+ SONATE (Fa)
SONATE (CAPRICE)
I
(Re Re
Danse sauvage.
SONATE
II
n
Finale.
re'
Mi Fa).
(mi) op. 47, n"
1 (sol Si
Mi).
e Allegro vivace (3 partie). Belle ecriture.
op. 36, n 2 (Do la do Fa mi) (v. 1795). Adagio et Allecon fuoco gro (premiere partie). Allegro de forme sonate a deux themes. Le theme B commence sur les memes notes que A, mais avec un rythme
different (unite).
cation
de
A
La coda debute par
et surtout
partie). Joli rondo
de
tres
B
dans
le
le
theme
A
inverse. Belle amplifi-
developpement
coulant Coupe de phrase par
Presto (deuxieme six,
puis par huit.
Charmant dernier rappel du theme A. II
H
*
SONATE
(Fa) op. 12, n 3 (do Fa do do do). Des octaves et des tierces nouveaute rapides, technique. Pure virtuosite.
SONATE 398
(fa) op. 14,
n 3 (Do
si
be
Do Re
do).
I
b
-f
a
-f-SONATE
Finale.
(fads) op. 26, n
de
inspiree
2
(Fa mi ds Fa Sol
(1790).
fa)
La
plus
1'auteur.
Allegro con espressione (premiere partie). Nouvelle senate italienne quaternaire a un theme ce qui constitue probablement dernier exemple de ce style et cette forme.
(redeveloppement)
qm
II
s'agit
premier et
le
le
d'une grande coda
a Timportance d'une quatrieme division.
Theme
A,
e unique et expressif, en deux motifs I (l mes.) et II (5 mes., 2 temps). e e e Motifs III, de transition (22 mes.), IV (31 mes.) et V (41 mes.). e
re
:
:
Belles amplifications thematiques. Reexposition inattendue e
en re (23 mes. apres
les
deux barres) pour
glisser
Beau fractionnement thematique
lation en fa diese.
par une
et unite
du theme A belle modu-
des fragments.
Belle peroraison.
Lento e patetico (deuxieme
partie). Expression touchante et sou-
tenue.
un climat soutenu
Finale. Cette partie termine dans
et
de grande
unite cette belle ceuvre. Jolie sonorite des tierces et des octaves
d'une technique avancee de son compatriote
lointaine
Reprise
liees.
Dom.
Scarlatti.
SONATE
II
b II b I
b
(Sol)
op.40,nl.
Adagio. -l-
SONATE
+ SONATE
GICA
.
(Sol) (sol
La
(sol)
op. 50
Curieux
essai
sol fa Sol).
DIDONE ABBANDONATA, SCENA TRAdepression psychologique dans
la senate,
mais
pleine de pathos.
SONATE
II
b
(Lab).
Adagio.
SONATE
II
(La) op. 36, n
1 (la Si la sol
La).
f Premiere partie, b
+
Finale.
Beau jeu thematique
SONATE
II
(La) (Mi do
Finale. Technique brillante de notes repetees.
b
SONATE
(La) op. 50, n 1 (mi mi mi Fa mi Mi), Adagio e andante (deuxieme partie). Adagio de belle expression belles harmonies, coupe par un charmant andante en canon.
I
b
SONATE
II
b
-h
Premiere
SONATE
I
b
i-
(Sib) op.
12,
n
1
(Do
(si) op. 40,
n 2
(fa
et
si la Si fa),
partie. Technique d'octaves
liees.
Fa do Re
si),
Molt' adagio e allegro. Premiere partie.
VALSES (DOUZE)
N
Ill b
+
mb
+N
b
+N
Ill
et contrapuntique. Belle ecriture.
la sol).
9 (Ut). Tres
12 (Mi 3
b).
En
(105).
spirituel
;
des glissandi avec un doigt.
staccato.
(Fa). Gai. Trio en musette
;
populaire.
399
Hlb + N +N
Ill b
4 (Fa). Caracteristique. 10 (Fa). Jeu amusant des deux mains.
N
Ill b
6 (Sol). Structure curieuse du theme par
(Mannheim 1771
six.
1858).
Eleve de dementi. Pianiste et pedagogue remarquable. Travaille a Londres et a Paris.
ETUDES Ill b Ill a
Ill
b
Ill b Ill b Ill a
IH
b
Ill
b
Ill b
N * N *N * N # N *N * N N * N
4-
-f
(84). Les celebres etudes.
Re Mi
14 (re) (do ds
Fa). Caractere.
La
La). Contrepoint caracteristique a gauche. do Si la). Grace, legerete, doubles notes.
16 (fa) (fa Sol
17 (Fa) (Do 21 (Sol) (Sol si 23 (La) (La do
24
Mi
la
mi
la fa
(Re
(re)
Re Fa
Sol). Legerete.
Do). Variete.
Sol). Mysterieux.
29 (Ut) (sol La Si Re do). Doubles notes, 30 (si b) (fa Sol fa Re do). Moderate. 33 (Re)
(La
fa re la fa). Delicieuse
jolis
rythmes.
legerete, partagee
aux deux
mains.
Ilia -hN Ill
N
B
38 (mib) (Si sol mi si Si). 41 (Mi) (si Mi re Mi). Aria
:
touchante melodie et contrepoint a la
meme main.
N N * N * N
Ill a
-f
49
(re)
Ill a
#
57
(sol) (si
in b Ill
b
sol fa
(La
Re
mi
re
Dods), Grand
caractere.
Sol la Si). Caractere. Belles modulations.
70 (Si b) (re Fa re Fa re). Staccato et notes repetees. 77 (Re) (re La La Si la). Melodie couleur de 1'epoque, mais char-
mante avec des melismes
et
un accompagnement pre-chopinien.
nib + N
81 (Fads) (fa Sol mi Do Do). Coulant et doux. Jolies sonorites. Marquer le chant en doubles croches.
ETUDES, HI
b *
nib
*
N N
op.
2 (Sib)
3
En
81 (199).
(Fa
re
Carillon
Fa
Si fa). Jolies arabesques.
(Re) (La
sol
mi
re la). Delicieuse sonorite cris-
talline.
m
b
Hb
ETUDE (La) op. 95, n 14 (do Mi re si -f SONATE LE PARODIE (Sib) (105).
(Boheme 1760
sol)
(206).
1812).
Etudes universitaires completes. Eleve de C. Ph. Emm. Bach. Grand pianiste de renommee europeenne, se distinguant par un son chantant et une grande delicatesse. Fut organiste a Saint-Rombaut de Malines.
HI
+ CONSOLATION (LA).
H
SONATE -f
Finale.
400
(Mi) op.
10,
n
3.
SONATE
II -f
(sol) op. 10,
Grave (premiere
n
2.
partie).
(Vienne 1766
Compositeur et pianiste de
CONCERTO, CONCERTO,
I
I I a
-f
SONATE
1807).
talent.
Tres
lie
avec Mozart.
op. 32 (148). op.
40 (148).
(ut) (4). Publiee sous le
nom de Mozart dans
1'edition
tionnee. Allegro molto (Finale). Tres vivant Curieuse coupe
senate a deux themes
:
A
en
ut,
en deux motifs,
I (l
re
men-
de rondo-
e mes.), II (10 mes.),
transforme en Mib (23 mes.) et B en Mib (39 mes.). Coda III (10* mes. avant les deux barres). Court developpement sur le motif III C
e
(3 mes. apres les deux barres) et sur
le
A
theme
(15
mes. apres
les
a tempo ), deux barres), puis reexposition de A en ut (a 1'indication e e A en ut (52 mes. apres de B en Ut (25 mes. apres le a tempo ), de a tempo ) et de la coda III (19 dernieres mesures). le
SONATE
I
(fa)
Re Mi be Fa
(do
do).
Andantino (La b) suave et tres express!! Beau rythme repete. a + Allegro assai (Finale). Sonate ternaire a deux themes. Beaux themes,
a
beaux developpements,
belles
modulations pre-beethoveniens jeune et
Theme A caracteristique et piquant, B melodique et tres developpe (a 1'indication a tempo ). VARIATIONS SUR UN THEME DE DITTERSDORF (Re) (La La
pas inferieurs a ceux du maitre.
theme II
b +
La
n
b
fa Sol).
+ VARIATIONS SUR le nom de Mozart.
ZUR STEFFEN SPRACH
Hate
Ferrer
(Catalogne 1788
1864).
Organiste, pianiste et chef d'orchestre
nib
-f
SONATE
(266), publiees sous
renomme.
(Re) (90).
Jnhami H. Hinnmel (Pressbourg [Bratislava] 1778
Eleve d'Aibrechsberger, de Mozart et de dementi
1837). (a
Londres). Remplace
Haydn
chez le Prince Esterhazy. Grand pianiste et pedagogue. Ill
B
5k
Ib
*
I
* b
I
CADENCES
pour les Concertos de Mozart operer cependant de petites coupures.
CONCERTO CONCERTO
CONCERTO
comme
style.
(Lab). (la) (240).
* Finale. Interessant Belle
%
Parfaites
(si)
ecriture.
(240).
401
b
% Premiere
meme II b
Ill b Ill b
Ecriture pianistique
partie.
qui prepare
celle
de Weber et
de Chopin.
RONDO (Mib) op. 11 (22). Jolie legerete + RONDEAU (Sib) op. 107, n 4 (22). *
+ SCHERZO (BAGATELLE)
et belle ecriture.
(Fa) op. 107, n
1
(22).
SONATE (Mib)
I b
+
op. 13 (147). Premiere partie. Belle ecriture.
b
*
Finale. Belle ecriture contrapuntique et pianistique.
mes.) peut etre joue en gaite douce (pour le sauver
ment du theme
SONATE
I
b
sjc
A
Le theme !).
B
(36
Beau developpe-
inverse.
(fads) (119).
Premiere partie. Ecriture pianistique depassant
la plus moderne de son epoque, valeur musicale. Belles sonorites. Influence, sous ce rapport,
la
sur Weber, Chopin jeune et
Schumann
jeune.
Etienne N. Melml (Givet 1763
1817).
Compositeur renomme d'operas.
SONATE
II
(La)
(v.
1800) (129).
Mains G. Maegeli (Pres Zurich 1773 et
Compositeur
du chant choral en
lib *
n
*
1836).
premier editeur de certaines senates
de Beethoven.
Reformateur
Suisse.
TOCCATA
(Lab) (do Fa sol Do si) (115). Joli theme, puis jolie amplification de ce theme, suivi de motifs de grande legerete pianistique.
TOCCATA
(Lab) (Do
si
Do
si
la).
Ecriture pianistique poussee. Assez
bien de doubles notes.
(Salzbourg 1778 1858). Eleve de Michel Haydn et surtout du grand Haydn. Travaille a Paris, devint pianiste et 1'ami de Talleyrand.
lib
SONATE marche.
le
(v. 1815) (264). Allegro grazioso s'enchainant a une Final en variations sur Ah que Tamour
(La)
.
Conite Miebael K. Oginski (Pres Varsovie 1765
in
POLONAISE
1833).
(Fa) (279). Expressive.
Francesco Pollini Eleve de Mozart. Violoniste et pianiste
n
*ESERCIZI (TOCCATA) (Mib) 402
(v.
1805)
italien.
(165). Ecrit pour la pre-
miere
la
pour separer II
*
portees a cause de la complication d'ecriture et aussi
fois sur trois
TOCCATA
melodie de 1'accompagnement
(Sol)
(v.
1805) (165). Ecriture hardie avec doubles notes
et sauts.
Antoine Reieha Ami
1836). (Prague 1770 de Beethoven a Vienne. Fit sa reputation a Paris puntiste. Maitre de
FUGUE
II a
La
(de
comme pedagogue
contra-
Gounod.
modupar enharmonies. Remar-
a Fa) (104). Tres curieux essai de fugue a belles
lations continuelles, tres eloignees, et parfois
quable alliance de forme severe et de modernisme veritable,
Ferdinand Mies (Bonn 1784
-
1838).
Eleve favori de Beethoven. Pianiste remarquable de reputation europeenne. I
#
CONCERTO
(ut ds) avec orchestre.
* Rondo. Ecriture
tres brillante, a la
mode de
1'epoque, et
que Chopin a
imite dans son Concerto en mi. II
+
RONDO ELEGANT,
op. 122.
Bias Serrano Espagnol, III
SONATE
(Sib) (90).
Xavier Sclmyder von Warteiisee 1868). (Lucerne 1786 Pedagogue a Francfort III
ANDANTE
HI
SCHERZO
(Fa) (115).
(Mi) (115).
Joseph Woelfl (Salzbourg 1772
Grand
et
I
1812).
pianiste et improvisateur. Eleve de Leopold
+ SONATE
(ut)
(v.
Mozart (Pere du grand Mozart)
de Michel Haydn (Frere du grand Haydn).
1801) (106).
403
B.
-
De
a
1820
(Epoque Weber,
Schumann).
Berlioz,
en
JLa
1.
1850.
Le romantisme pur de cette periode s'eloigne deliberement des formes, de la syntaxe et de 1'ecriture du XVIII siecle. II innove non seulement des elements pittoresques et naturistes, mais aussi des elements picturaux ou litteraires, etrangers a la musique proprement dite. L'orchestre moderne apparait avec ses differents timbres instru-
mentaux (Berlioz). L'opera beneficie de cette evolution et essor extraordinaire tantot il acquiert des elements feeriques ;
prend un ou legen-
daires (Weber, Mendelssohn), ou bien une puissance dramatique secondee par 1'orchestration moderne et accessible a la grande masse (Meyer-
beer); tantot il brille par le bel canto (Rossini, Bellini, Donizetti, Halevy), devient serieux et litteraire (Berlioz), ou emprunte au folklore (Glinka,
grand voyageur). L'opera comique a son tour prend un developpement nouveau et utilise toutes les ressources de Tepoque (Rossini, Auber, Herold, Ad.
Adam,
Nicolai").
Cette periode voit 1'eclosion des grandes formes cy cliques (Vincent d'Indy dixit), qui, dans les ceuvres divisees en plusieurs parties, essaient
de creer une
senate classique, dont les parties sont parfois tres differentes les unes des autres. L'influence de ces nouvelles formes est considerable et s'est manifestee jusqu'a nos unite, qui apparait
moins dans
la
jours.
Voici d'abord la fantaisie cyclique dans laquelle un theme ou un motif cyclique reparait dans les differentes parties de Fceuvre (Berlioz,
Symphonie fantastique, Harold en Italie), et qui cree du meme coup le poeme symphonique avec une couleur, une spontaneite et une science orchestrale remarquables, quoique la forme soit parfois confuse.
un theme ou un dans les differentes d'une oeuvre dont cyclique reparait parties d'entre elles revet la forme sonate (Cesar Frank, Trio en fads creation geniale a Tage de dix-neuf ans Schumann, Quatrieme Voici ensuite la sonate cyclique dans laquelle
;
motif
Tune 1841,
sym-
phonie, 1851).
Puis paraissent successivement 1'ceuvre chorale dramatique de concert (Berlioz, avec les memes ressources Schumann, avec plus de sim;
des oeuvres religieuses ou d'expression mystique (oratorios), soit construites avec un art conservateur (Mendelssohn), soit exaltees par une sorte de gigantisme orchestral (Berlioz). plicite)
et
L/ouverture pour orchestre, precedant Toeuvre theatrale, offre des
404
realisations
de tout premier ordre
de poeme symphonique
et fait figure
(Weber, Mendelssohn, Rossini). La forme sonate dans la symphonie,
la musique de chambre, le piano a ete portee a un tel point de perfection par Beethoven, que ses successeurs se trouvent devant de grandes difficultes. Us tachent de les resoudre, grace a Forchestre plus complet, a sa sonorite plus chatoyante, solo,
a Fappoint
du climat
folklorique viennois (Schubert), ecossais et italien
(Mendelssohn dans un desir de depaysement) a Femploi surtout du theme ou du motif cy clique (Schubert et Schumann). Tout cela compense largement des defauts de forme et de developpement par repetition. ,
fait son apparition (L'Enfance du Christ de Berlioz). Pour exprimer Finquietude romantique de cette epoque, pour donner plus de couleur ou de pittoresque a Foeuvre, on emploie parfois des harmo-
L'archaisme
nies changeantes, chromatiques, equisonantes (Schubert, Berlioz, Chopin) et
des rythmes contraries, syncopes ou a contre-temps (Schumann).
La musique de chambre
produit une abondante floraison d'ceuvres
dont Fecriture est parfois un peu orchestrale (Schubert, Schumann surtout), parfois plus instrumentale, mais avec moins d'envolee (Mendelssohn)
.
Le
lied (melodie) et la ballade
suite importante
chantee qui comportent parfois une
de melodies reliees sous un
titre general,
donnent
nais-
sance aux premiers chefs-d'ceuvres du genre (R. Franz, C. Loewe, Schubert, Schumann), les uns d une inepuisable variete, allant du dramatique j
au tendre (Schubert), d'autres (Schumann).
La
me
diversifies
par des elements poetiques
valse viennoise engendre des ceuvres assez developpees au char-
indeniable (Johann Strauss, Lanner). Mentionnons la fondation a Paris en 1828 des Concerts
du Conser-
vatoire par Habeneck, celebre chef d'orchestre.
JLa
2. JLes
Muslqme A
Pimm.
Instruments. JLes Interpvetes et les Wirtuoses. les Eeoles.
La musique du
clavier connait
un tournant
decisif.
Des
oeuvres sur-
gissent apportant une sonorite moderniste, deja impressionniste qui conLiszt, tient en germe les developpements ulterieurs (Chopin surtout dans certaines oeuvres Schumann). A la grande forme beethovenienne viennent s'ajouter d'importants ;
;
elements de virtuosite instrumentale (Chopin, Schumann, Liszt). La musique de piano participe activement a Felaboration de nouvelles formes cycliques.
405
Volci d'abord la senate cyclique par themes simplement transformed dans chaque partie, ce qui avait deja ete pratique dans Fan.cienne suite
(Schumann, Senate en fa Schubert, Fantaisie en Ut) voici ensuite la forme sonate cyclique appliquee a une seule partie, deja employee par Beethoven dans la premiere partie de la Sonate op. 81 (Chopin, Sonate en si b Schumann, Allegro op. 8, Sonate en fa ds, Concerto en la, Con;
;
;
la fantaisie cyclique (Liszt, Fantasia quasi Sonata) avec themes rappeles dans les differentes parties (Schumann, Carnaval op. 9) et voici enfin la forme sonate cyclique appliquee a plusieurs parties (Schumann, Sonate en fads).
certstiick op. 92)
;
;
la suite cyclique
La sonate affecte un genre plus dramatique (Chopin, du theme principal Weber, Sonate en La b)
tion
;
Le poeme rait
du poeme symphonique, appathemes y subissent des modifications d'ordre psycholo-
pianistique, transposition
tantot les
;
sans reexposi-
.
gique (Chopin, Liszt), tantot les modifications thematiques en sont absentes mais Fintention y est plus litteraire (Schumann). (Vallee d'Obermann) cree le poeme a caractere litteraire, themes sont psychologiquement transformes Liszt y rend a merveille le sentiment d'evasion de soi-meme qui caracterise 1'art de Liszt
dont
les
;
Senancour.
Les morceaux en forme d'etude adoptent avec succes sique de la sonate (Schumann, Liszt).
La
suite
de petites pieces (Schumann avec
une charmante
sous-titres,
la
coupe
clas-
Schubert) est
creation.
Une autre nouveaxite consiste dans la piece melodique d'expression intime (Chopin tres varie, Schumann, Mendelssohn)* La bert,
danse, en particulier la valse, connait
Chopin,
Weber
La danse
qui en fait
une grande faveur (Schu-
un poeme).
du
folklore constitue une creation orique la danse qui par transformation thematique se developpe en morceau important (Tarentelle de Liszt). artistique inspiree
ginale (Chopin, Mazurkas), ainsi
Le au
style contrapuntique est bien represente
lude libre ou
(Mendelssohn)
;
quant
se prete a des realisations neuves et fecondes, le prea motifs repetes et Fetudie (Chopin genial, Schumann, Men-
style severe,
il
delssohn a 1'ecriture simple et belle, Alkan original). L'ecole viennoise
hoven
moderne de
et introduite a Paris
piano, qui fut inauguree par Beetpar Moscheles, obtient un succes decisif. Elle
contribue particulierement au developpement de Tecriture avec grands du jeu staccato (Weber, Chopin, Liszt surtout).
ecarts et
LES INSTRUMENTS, du
Apres maintes ameliorations de la facture au point de sa meca-
piano, Sebastien Erafd en 1822 acheve la mise
nique a double echappement, invention veritablement geniale destinee
406
a accroitre tout ensemble la finesse du toucher, la rapidite d'attaque, et le
volume sonore.
Henri Pape, facteur allemand etabli a Paris, realise une serie d'inventions dont Tune, le feutrage des marteaux, deviendra definitive et universelle. Pape, en 1828, semble etre i'initiateur du systeme a cordes croi-
deux ans plus tard par Babcock. Celui-ci innove en 1825 cadre en fer fondu d'une seule piece.
sees adopte
LES INTERPRETES ET LES VIRTUOSES. Thalberg, Henri Herz, Henselt, Moscheles, H.
le
Chopin, Liszt,
Litolff.
LES ECOLES. D'autres grands conservatoires sont institues a une cadence ininterrompue a Varsovie, Vienne, Londres, Genes, Bruxelles, Liege, Geneve, Leipzig, Munich, Berlin et Cologne.
3* Schubert est
le
Franz Schubert.
genie melodique par excellence,
Pinfinite des plus belles inspirations qu'il a prodiguees
d'annees.
Ce
si Ton considere en une quinzaine
sens inne de la melodie conditionne d'ailleurs son oeuvre
entiere.
impromptus (improvisations) et dans ses pieces courtes le sent plus a raise et qu'il seme en meme temps que les trequ'on sors de son inspiration, des merveilles insoupgonnees de finnesses harC'est dans les le
moniques. siste
;
En
cela, et
par comparaison avec Mendelssohn, il est progreschambre aussi, il innove par pure inspiration
car en musique de
atteignant parfois avec des moyens simples une grande intensite expressive, voire meme dramatique.
Schubert, dont Finvention thematique est peut-etre unique, ne posou de developper ses themes.
sedait pas toujours la faculte d'amplifier
Aussi, ses senates n'ont-elles pas la perfection d'ecriture et
de forme par-
Beethoven. En depit du cadre souvent demesure, certaines sont cependant admirables d'inspiration, sonates de parties Les Deutsche Tanze, Ecossaises, Laendler et Valses se rangent parmi ticulieres a
compositions du maitre. Elles renferment une variete de rythmes, d'inventions melodiques, de trouvailles harmoinepuisable les plus ravissantes
niques.
Dans
le
choix d'oeuvres signale, nous etablissons des suites de dan-
ses classees d'apres les tonalites.
407
vm
4.
et Felix Weber
est surtout
homme
ture brillante issue de celle de
Son sens dramatique stuck
Sonate en La
;
Mendelssohn
de theatre
Hummel
il developpe au piano une mals modernised.
ecri-
;
s'incarae dans des oeuvres de valeur (Concert-
b, lere partie).
est
un grand maitre de
Fecriture
musicale tant au
presque jamais a la grande expression, piano la mais dans plupart de ses oeuvres, surtout celles a base de contrepoint (fugues), on peut en admirer la facture nullement ennuyeuse. qu'a I'orchestre. II n'atteint
Romances
Ses ritable,
sans paroles offrent des exemples d'inspiration ve-
bien que. leur contenu expressif reste limite.
dans Tatmosphere du conte feerique
C'est
qu'il
nous semble apporter
notamment dans
une note plus personnelle et tres originate, qui evoquent le climat du Songe d'une Nuit d'Ete.
5.
ses scherzos
Frederic Chopin.
Chopin est certes Tune des plus grandes figures musicales du temps, bien qu'il n'ait compose, presque exclusivement, que pour le piano. Son genie novateur se manifeste par la creation de formes multiples, de modes inusites,
de sonorites
inedites, et
par
le
developpement de
la
musique de
piano tant au point de vue de la composition que de la technique instrumentale. Aussi son influence a ete considerable, et sur son epoque et jusqu'a il est reste vivant et proche de nous.
nos jours
;
Chopin est un poete du piano de la Sonate en si bemol mineur d'une puissance dramatique jusqu'aux Nocturnes d'une intimite profonde, chaque note est ecrite sous le coup de I'emotion creatrice. ;
Par un rare
son inspiration melodique se coule par moments de la vive arabesque pianistique si appropriee a 1'es-
privilege,
la forme meme de cet instrument incomparable. Chopin fait dire irresistiblement vive le piano Cette arabesque entraine parfois des effets un peu exmais les reussites totales abondent. terieurs,
dans
prit
:
!
Pour Fexecution du rubato requis dans certains traits melodiques, Tinterprete doit conserver le sens exact du rythme et revenir au tempo sans a coups, ce qu'observe rarement la plupart des virtuoses.
Chopin a transporte au piano le toute preoccupation litteraire.
poeme musical en
Laissons done certains exegetes parler de
408
le
depouillant de
programme
d'apres
Mi-
ckiewicz
en reconnaissant que les malheurs profonds de sa patrie Font Inspire au plus haut degre. Son invention harmonique devance son epoque et conditionne les futures innovations de Liszt et de Wagner. oil
cfautres, tout
Nous voudrions
insister sur telles creations qui
nous paraissent d'une Voici tout d'abord ce que nous appellerons le importance primordiale.
poeme pianistique par analogic avec le poeme symphonique. Chez Berlioz, inventeur de cette forme, revocation pittoresque et Fargument litteraire accompagnent subordonne a
le
la
processus musical II
musique.
;
chez Chopin au contraire tout est vivement des commentaires
se defendait
grace auxquels on voulait definir notamment le sens de ses ballades, alors que Weber avait trace un programme a son Concertstiick ou le pit-
toresque domine.
Dans
se la
premiere partie de sa Sonate en La bemol, Weber de la conception du poeme, bien que le cadre rigide de rapproche deja sonate dithematique vienne y determiner le rappel identique des la belle
themes.
La premiere dans cet
Chopin
;
esprit,
partie de la Fantaisie
mais
de plus
les
les
de Schumann
est aussi traitee
themes n'y sont pas transfigures a
arguments
litteraires
et
la
maniere de
philosophiques
y predo-
minent, ce qui est une veritable creation schumannienne.
Plus tard, Liszt developpera cet element psychologique dans sa
grande Sonate.
Au
cours
tels quels,
du poeme
comme
dans
chopinien, les themes ne sont pas rappeles
la sonate
beethovenienne
;
ils
reparaissent psy-
chologiquement transformes. ,De plus, les deux ou trois themes constitutifs ne s'opposent pas simplement comme chez Beethoven, ils s'affrontent parfois dans un conflit psychologique.
Ces caracteristiques se retrouvent dans les quatre Ballades, dont un type acheve du poeme lyrique et la quatrieme un
la troisieme est
poeme dramatique roi'que, et la
;
la Polonaise-Fantaisie est
Barcarolle un
poeme
un magnifique poeme he-
naturiste et impressionniste, ce qui est
encore une creation.
premier musicien impressionniste. II est inusur la qualite de sa palette sonore qui inaugure des demiteintes inconnues avant lui. Quantite d'ceuvres nous viennent a la me-
Chopin
est peut-etre le
tile d'insister
moire pour illustrer ce caractere mais avant toute autre, le Final de la Sonate en si bemol mineur d'un impressionnisme absolument incompris a ;
1'epoque.
du chromatisme moderne fonde parfois sur Tequisonance, dont Beethoven et Schubert avaient deja fait Temploi. II introduit aussi des modulations hardies et Fusage de neuviemes. Tous Chopin
est 1'initiateur
ces precedes seront admir,ablement exploites par
Wagner dans Le Cre409
puscule des Dieux, Tristan, Parsifal et par Liszt dans ses oeuvres de maturite.
Nombreux dans
sont les examples dans Foeuvre de Chopin, notamment Preludes en mi et fa diese
la Barcarolle, la Polonaise-Fantaisie, les
mineur, FEtude en rni bemol mineur op. 10, etc. On a dit et repete que Chopin n'avait aucun sens de la polyphonie. Rappelons que FEtude en ut ds op. 25 est entierement basee sur le style
polyphone et qu'il Femploie, dissemine dans son oeuvre, avec discretion mais d'une maniere parlante. Chopin apporte encore un element nouveau de notation psychologique, Fexpression d'une aspiration profonde Zal et les Allemands Sehnsucht, qui repond a
que les Polonais nomment un besoin d'evasion propre
a certains romantiques en litterature. Les Polonaises qui sont originellement une marche d'apparat dansee en usage dans les fetes de Pologne, vont servir de cadre approprie a Fexpression la plus diversified de sa sensibilite et de son inspiration. II
en
fait parfois
tique (op. 44)
un poeme festivo (op. 53) ou un poeme dramaun poeme hero'ique exaltant (op. 61).
et parfois
Les Etudes prennent rang parmi
ses conceptions les plus originates
et les plus fortes, d'une portee pedagogique presque sans egale.
Les principaux problemes techniques visant au developpement complet de la souplesse musculaire y sont envisages egalite des doigts, extension de la main dans les accords plaques, brises et arpeges, traits chromatiques ou trilles avec ou sans ecarts, doubles notes avec sauts. L'etude :
du passage du pouce,
notes repetees, octaves legato et staccato, independance rythmique des formules avec figures ternaires s'opposant au rythme binaire et vice-versa (op. 10 n 5, op. 25 n os 11 et 12, etc.).
particuliere
Dans
ces ouvrages d'une valeur musicale inappreciable, Ton ne sait parfois ce qu'il faut le plus admirer, ou la qualite de Tinspiration liee a la technique pianistique, ou la magnificence de 1'ecriture instrumentale generatrice de Fexpression:
pin.
Les Preludes constituent une autre des geniales innovations de Choseule, Fadmirable plupart, tres courts, sont de vraies miniatures
La
;
inspiration thematique sible
et
melodique d'une variete inepuisable rend pos-
une suite aussi abondante de petites pieces.
Les Nocturnes, ou sa nature intime se revele peut-etre avec le plus d'abandon, offrent un exemple unique dans Fosuvre de Chopin. On est emerveille de voir ce qu'est devenu le joli petit nocturne de Field dont il a souvent elargi le cadre. II passe parfois de la confidence intime au dechainement dramatique. A cet egard, certains nocturnes d'une ecriture parfois tres
moderne
se classent
parmi
les
grandes oeuvres. Presque tous
ces nocturnes sont de beaux lieds-ternaires,
Avec Chopin, 410
le
Scherzo atteint une amplification remarquable
;
il
revet des caracteres tres divers et s'eleve jusqu'au fantastique dramatique si bemol mineur). Les Mazurkas sont une innovation dans la litterature du piano. Pour la premiere fois, une danse nationale devient une osuvre de resonance universelle, traduisant les nuances les plus subtiles du sentiment musical. Chopin en accuse Foriginalite par la richesse rythmique et Femploi de modes inusites. La veritable mazurka-polonaise est une danse tres vive dont les accents tres marques affectent souvent le troisieme temps. On en trouve des exemples typiques dans les Mazurkas en Re op. 33 et Ut op. 68. Dans plusieurs de ces pieces ou Failure est lente et melancolique, le rythme vif de la danse reparait parfois, ce dont il faut tenir compte dans Interpretation. Grace au renouvellement incessant de Finvention thematique, Foeuvre de Chopin offre des aspects d'une etonnante variete. II est un des rares
(Senate en
ecrivains pianistiques qui supporte le recital consacre a
un
seul auteur.
Sa precocite encore est digne de remarque a Fage de quinze deja en possession d'une ecriture instrumentale avancee. :
ans,
il
etait
Sclmmann. Schumann
est aussi
un poete de
la
musique. Dans son oeuvre se
confondent une extreme variete d'ecriture et une grande richesse d'expresa cherche a conserver la forme de la senate beethovenienne avec
sion. II
des reussites diverses, mais en y adjoignant un motif cyclique independant qui traverse Fallegro (Allegro op. 8). II essaie de construire la sonate soit en ernployant un seul theme transforme du point de vue rythmique et expressif (Concerto de piano, lere partie), soit en appliquant le differentes parties (Sonate en fa).
meme
depart thematique dans
les
Les oeuvres du debut echappent au defaut d'imagination dans le developpement thematique, qui se manifeste principalement dans ses dernieres compositions
;
toutefois les
themes eux-memes en sont
le
plus
souvent admirables.
comme dans la plupart II Fintimite. de de ses pieces pour exprime avec bonheur poete le fantasque et- le fantastique particuliers aux ouvrages litteraires de son ami Hoffmann. II a une predilection pour la forme simple du rondo, qui Schumann
est
par excellence, dans ses lieder
piano, le
met en ceuvre un grand nombre de themes
differents.
Une
innovation qui lui est due, est la suite de petites pieces reunies sous un vocable tres suggestif (Carnaval, Papillons, Scenes d'enfants, etc.). Une disposition naturelle de Fesprit lui suggere frequemment des
rythmes originaux bases sur les syncopes, ecriture parfaitement legitime qui lui fut cependant reprochee. A Finterprete de la faire comprendre.
411
Schumann tombe par moments dans un certain academisme, surtout sensible dans ses dernieres ceuvres. La forme y est trop rigoureusement maintenue et
un concept
musicale trop calculee ou trop etroitement liee a L'influence des choeurs a la sixte et a la tierce qui
1'ecriture
litteraire.
commengaient a
fleurir
curieux que
II est
en Allemagne,
Schumann
ait
s'y fait
egalement combattu avec bee
jour. et ongles 1'aca-
et les philistins de son epoque, et n'ait pas compris les tendances avancees qui se manifestaient chez Chopin et Liszt. Ceci n'empeche pas qu'il ne soit un grand musicien debordant d'emotion.
demisme
Ecoles
7.
En plus de Weber et Mendelssohn, Fecole allemande groupe encore Moscheles (Etudes), Henselt (Etudes, avec emploi de grands ecarts), Volkmann, Thalberg, grand virtuose au jeu chantant, et Stephen Heller qui ecrit des compositions charmantes pour les jeunes pianistes. L'ecole'frangaise est principalement represent ee par Alkan qui eut
de publier des etudes
le merite
faciles a lire,
mais
difficiles
a executer, ce
qui doit etre le propre de 1'etude instrumentale. D'autres oeuvres teur renferment des
Parmi
les representants
Field, eleve de
uszko,
de
1'au-
trouvailles d'ecriture.
des diverses ecoles, mentionnons 1'Anglais
dementi, qui inaugure
le
nocturne
;
le
Polonais Moni-
pasteur norvegien Kjerulf, folkloriste tres distingue, precurseur
le
de Grieg, et
le
Danois Gade.
8*
- CEuvres pour Piano. Charles L. V. Alkan (Paris 1813
1888).
Pianiste prodige et pedagogue remarquable.
ETUDES DE BRAVOURE b
-f
II b
*
[II
N N
1.
Le
trio
& N"
1
(campane) charmant sur un ostinato
Mi
b-Si b.
Trio (Ut). Joli staccato aux deux mains.
3.
ETUDES II b
op. 16 (63).
OP. 35
(20).
(La). Ecriture originale.
Gammes
avec notes tenues a
la
meme
main. II b
^
N de
3 (Fa). Ecrite sur touches blanches seulement, malgre originalite.
Exemple
le ton.
Gran-
excellent de veritable etude difficile d'execution
mais d'ecriture relativement simple. Jolie combinaison du staccato (octaves) et
du
legato.
ETUDES OR 412
39 (63).
II b
%
N
Comme le Vent. Musique simple, mais du grand piano. Ecriture pour les deux mains. Etude en rythme molossiqtte (re). Rythme grec. Scherzo diabolico. Ecriture originale, arpeges et sauts.
1.
originale II b II I b
N # N * N
+
u
2, 3.
Le
12.
beau majeur
Festin d'Esope. Variations 3 et 8 ;
17 et 18
:
d'une extreme legerete
originales
:
;
23
et
24
9 a 12
;
:
:
en
bruissantes
;
toute la coda est belle.
Choix
:
Theme. Variations
une coupure jusqu'apres ETUDES OP. 76 (63). I
+
N
*
N
les
:
1, 3,
7 a 13, 16 a 18, 20, 23 a 25, puis
4,
grands accords arpeges aux deux mains.
2. Etude pour la main droite seule, dont 1'introduction a inspire Ravel (Concerto pour la main gauche). Quelques passages d'une diffi-
culte tres grande. II b
Etude par mouvement semblable
3.
Cut).
Musique simple, mais du les deux mains. Faire
grand piano. Merveilleuse etude de doigts pourcoupure.
FANTASIETTA ALLA MORESCA LES MOIS op. 74 (63).
Ill
La
Ill b
in
Retraite (Premiere suite). Imitatif. Nuit d'Ete (Troisieme suite). Jolie sonorite. Le Mourant (Quatrieme suite). Tres simple mais poignant.
b
Ill a
II b
op. 32 (21).
#
TOCCATINA
op. 75 (ut)
(63). Joli intermede en
La
b.
Frederic Chopin (Pres Varsovie 1810
Genie pianistique, habite Paris des 1830 I
*
I
A *
et s
T
y
1849). lie
d'amitie avec les grands
hommes.
ALLEGRO DE CONCERT (La) op. 46 ( 1842). Peu d'interet et de forme. BALLADE n 1 (sol) op. 23 (1836). Cest un poeme pour piano mais sans conflit entre les deux beaux themes qui evoluent chacun de leur cote et
ne sont
I ( l re
derato
ni
developpes, encore
mes.) est suivi )
A
moms
Un
amplifies.
motif introductif
Mo(au avant mes. (9 au theme B, tendre, en deux motifs V (au
du theme
et III (a la 14 e mes.).
en deux motifs
Un
:
II reveur
motif de transition
IV
Sempre piu mosso ) mene Meno mosso ) et VI, plus coulant (16 e mes. du Meno mosso ). Plus loin, le theme B-V est tout a coup exalte, presque sans preparation (13 mes. de A tempo ). Un motif de virtuosite VII (au Piu animato) fait une transition de remplissage pour ramener a nouveau B-V-VI un peu :
varie (28 e mes. avant
VIII (au e
Presto con fuoco
A #
BALLADE n la
)
).
Un
clot Pceuvre
motif de virtuosite brillante
avec un leger rappel de II
e
(12 et 8 mes. avant la II
Meno mosso
dedicace de
2
fin).
(Fa) op. 38 (1840) dediee a R. Schumann en reponse a Kreisleriana oeuvre de Schumann dediee a Chopin en ,
1838. Chopin avait prevu une conclusion en
Fa majeur, ton dans
lequel
413
commence
la
Ballade, mais celle-ci fut publiee avec une conclusion en la
mineur. Elle serait inspiree,
parait-il,
par
Switez
le
ballade de Mickie-
,
wicz.
Poeme musical une expression
a deux themes nettement separes par un
tres differents.
tempo et Le premier theme (A) (au debut) est plu-
deuxieme (B) (au Presto con fuoco lent Le theme A reparait admirablement amplifie (au
tot pastoral, le
e B, en rappel assez court, (au 2
Presto con fuoco
)
emporte et
Tempo
).
I
),
vio-
puis
Suit la coda, puis
un rappel bref du theme violent (B) (8'' mes. avant le Tempo I fiattriste theme du dans un (au dernier premier (A) tempo lent, nal) et, au point de vue de Tempo primo ). C'est la ballade la plus simple la forme. II
B *
BALLADE
n
3
(Lab)
op.
dont revolution et
inspires et
la belle coda, qui exalte- le
Combat
47 (1842). Poeme lyrique a deux themes le developpement menent admirablement a
premier theme, apres un beau developpement.
des deux themes. C'est la ballade la plus parfaite a ces differents
points de vue et qui
mene
le
mieux
les
deux themes a
la
conclusion de
Foeuvre.
Theme A en
trois motifs gracieux et expressifs
main gauche)
mes., a la
et III (9
e
mes.).
Le theme
e
IV, d'une expression plus allarite (3 mes. apres
les
(au debut), II (3 est en deux motifs
I
:
B
C
:
deux accords en blan-
ches liees) et V, plus agite (en fa) (14 mes.). Un motif VI leger en La b (aux premieres doubles croches) sert de transition. La lutte s'etablit entre e
I
A
A sort triomphant
e (18 mes. avant le Piu mosso ). * BALLADE n 4 (fa) op. 52 (1843). Poeme a deux themes, tres beaux tous deux. C'est la ballade la plus travaillee et la plus cherchee au point
les
deux themes dont
re de vue tonalites et harmonies. Elle debute par un motif I (l mes.) qui ne reparait qu'une fois (9 mes. avant la cadence en petites notes). Le
theme
A
est
en deux motifs
:
II (8 e mes.) et III (10
sont souvent repetes, peut-etre
un peu
trop.
e
mes.,
4 e temps) qui
Cependant plus
loin,
apres '
un motif IV, contemplatif et inattendu (aux octaves liees de la main gaudie) et un rappel amplifie de III (a Fendroit ou cessent les octaves), le
theme
A-II-III est rappele avec
un beau contrepoint (14 mes. avant
VI (au
le
2e
In tempo ) qui prepare ). premier e e In tempo ). Un le charmant et reposant theme B (5 mes. apres le 2 e 3 In virtuosite VII nouveau motif de tempo ) apparait, coupe par (au
In tempo
le
motif
I,
Suit le motif
avec de belles modulations (9 mes. avant la cadence des peLes motifs II-III sont varies ensuite avec de belles arabes-
tites notes).
ques musicales (18 mes. apres la cadence en petites notes). Le theme B In tempo ) dans un beau mouvement irresistible reparait (au dernier et
mene a
tees) I
B +
coda VIII, athematique (apres les accords en blanches poinmais pianistique et suffisamment musicale. la
BARCAROLLE (Fads) op. 60 (1846). Poeme naturiste et impressionmste a deux themes. La barcarolle est le chant des bateliers en Italie, 414
nom
de gondoliera. Une des premieres oeuvres de naturisme impressionniste et impregnee de bel italianisme (Chopin adorait Bellini), tres lyrique. Chacun des deux themes est amplement expose. A, e melodique en deux motifs I (6 mes.) et II, pittoresque (14 e mes.). B en deux grands motifs III, berceur et impressionniste (aux trois dieses) et sous le
meme
:
:
Poco piu mosso ). Un motif V, encore plus impressionniste (au Dolce sfogato ) fait la transition. La reexposition est d'un lyrisme debordant a-I (aux 6 dieses) et b-IV (au Piu mosso La coda (au dernier Tempo primo ), d'un magnifique IV, tres melodique a Pitalienne (au
:
.
chromatisme pre-wagnerien, termine bien cet admirable morceau. 57 (1844). Premier exemple important de melodie chantee pour endormir Tenfant Wiegenlied (allemand), lullaby (anglais)
BERCEUSE op.
in B *
Sur une basse
ostinato
tinuellement variee .
+
I
prise de
1'ostinato. Sonorites
BOLERO
op.
Bb *
d'une mesure, la melodie se deroule con-
modulation passagere en Sol b puis exquises et pianisme moderne. fin,
19 (1834). Vivant et rythme.
rythme special I
;
vers la
re-
Danse espagnole avec un
et caracteristique.
CONCERTO N
1
(mi) op. 11 (1830) avec orchestra CEuvre dediee a
F. Kalkbrenner.
Allegro maestoso. Conception a la
Hummel, avec moms
d'interet
dans raccompagnement orchestral, mais une plus belle thematique. Assez bien de passages virtuosiques de remplissage. sical.
Romance, de forme lied ternaire. Bien superieure au point de vue muD'une sonorite pianistique exquise et toute nouvelle pour 1'epoque
Chopin a Tage de vingt ans !). Rondo sur de jolis themes a la polonaise. Admirablement ecrit pour le piano vivant et brillant avec des remplissages de traits rapides. aB # CONCERTO N 2 (fa) op. 21 (1829) avec orchestre. (1830
:
:
I
Maestoso. Themes plus beaux et plus caracteristiques que dans partie correspondante
du premier
sont aussi plus musicaux.
Larghetto de forme
Meme
concerto. Les passages
de
la
virtuosite
carence de 1'orchestre non concertant
lied ternaire. C'est
un
fort
beau theme melodique,
malheureusement depare par une ornementation excessive, tres jolie de sonorite mais d'un gout musical moins sur. Au centre, recitatif a la Meyerbeer.
Allegro vivace a la polonaise, avec beaucoup de caractere et d'une belle ecriture pianistique.
cation
Scherzando
Le theme
) est d'un
nib #ECOSSAISES (TROIS)
B
charme
(Posthumes)
en La b (au piano solo, a Fmdiet d'un rythme originaux. (1826)
(258). Tres
legeres
et
spirituelles.
ETUDES (DOUZE) Ill Ill
* NO i (ut). Ampleur b * N 2 (la). Precision
b
op. 10 (1833). et belles harmonies. Ecarts. et legerete, a la fois, petits intervalles
e
(3
,
4 e et
e
5 doigts) et ecarts (les accords).
415
Ill
B
-f
N
III
A *
N
3 (Mi). Beau nocturne avec milieu disparate. D'abord indique. dans le premier manuscrit legro
4 (utds). Beau contrepoint virtuosique, passant de main gauche. Developpement chromatique.
la
main
Al-
droite
a la Ill
B #
N
5 (Sol
Ill Ill
Ill Ill
Ill
A
b).
Sur touches noires a
absolue. Opposition entre
lite
droite.
rythme du
Legerete et
trait et
brillant. Origina-
mesure.
6 (mib). Profondeur d'expression. Beau chromatisme et contrepoint. b # N" 7 (Ut). Notes repetees et ecarts a la fois. -f TV"
B # N 8 (Fa). Notes rapprochees. Ecarts par glissements. A + N" 9 (fa). Belle expression agitee. Ecarts de la main gauche. B * N 10 (Lab). Beau theme et belles modulations. Opposition entre
me main Ill b
+N
droite et
ryth-
main gauche.
11 (Mib). Elegance et legerete. Arpegements avec ecarts aux deux
mains. Ill
A *
N
12
Magnifique lyrisme. Superbe theme bien developpe, avecPour la main gauche ecarts, et non ecarts. (DOUZE) op. 25 (1837). Dediees a la Comtesse d'Agoult,
(ut).
belles modulations.
ETUDES
1'amie de Liszt. Ill
B * N"
1
(La
b).
ecriture a la Ill
B *
N
2
(fa).
Bruissement vaporeux. Beau theme qui
mode
(Thalberg, Mendelssohn). Chopin
Beau theme
D'une
s'exalte.
fait
ceuvre
d'art.
rapide, creation geniale de Chopin. Opposition
rythmique des deux mains.
HI B
+N
3 (Fa). Legerete
(>
et precision.
Opposition de
1
et 5
aux doigts du
milieu.
+N 4
Ill
b
Ill
B +
N
Ill
B *
N
(la). Precision
du cinquieme
doigt de la
main gauche.
5 (mi). Scherzo original Beau theme expressif a sition entre pouce et autres doigts de la main droite.
la
basse.
Oppo-
6 (solds). Tierces chromatiques. Doubles notes sans ecarts. Origina-
lite.
HI A
Ill
B *
NO 7 (utds). Admirable elegie divisee aux deux mains. Profonde tense expression. Beau contrepoint. 8 (Re b). Originale en
N
sixtes.
et in-
Ecarts en doubles notes aux deux mains.
IIIB #JV 9 (Solb). Alerte et brillant. Octaves, mais melangees a d'autres sons qui en font une combinaison originale de jeu de doigts lie et detache. Ill
A *
N
Ill
A *
N
Ill
A #
N
10 (si). Dramatique et emporte. Centre suave. Octaves grands ecarts de doigts tenus au milieu.
liees
avec
11 (la). Emportement epique. Magnifique theme rythme d'une grandeur orchestrale (grand piano). Belles modulations et belles harmonies. Opposition du rythme et de la mesure dans les traits de la main droite.
12
sition
de
la
416
(ut). Emportement epique egalement Beau theme ample. Oppodu rythme ternaire des traits aux deux mains avec le rythme binaire
mesure.
ETUDES (TROIS) POUR LA METHODE DES METHODES MOSCHELES ET FETIS (1837). [II
N
B
1
(fa).
Beau theme
se deroulant sur
rythme
different
de
la
DE main
gauche. Ill
B +
N
2 (La b) Du charme dans le deroulement de ces accords changeants, formant de si jolies harmonies. Opposition rythmique des deux n
.
mains.
nib I
+N
3 (Reb). Charmante, fraiche. Opposition de
Faccompagnement A # FANTAISIE (fa)
main
staccato a la
melodie
la
liee
de
et
droite.
op. 49 (1842) unipartite et multitempo sur trois themes. Theme A, commandant une belle marche (au debut) un motif transitoire I (au C barre) theme B tres important en six motifs II (II* ;
4
:
;
mes. apres e
dernier point d'orgue), III (20
le
VI (50
VII (68 e mes.)
IV (28
e
mes.),
theme
(J
mes.),
V
C
expressif en deux (34 mes.), motifs VIII (aux cinq dieses) et IX (3 e mes. apres les cinq dieses). Les themes sont reexposes, puis Fceuvre se termine par un beau rappel de
mes.), et
;
:
c-VIII (a II
l'
B * FANTAISIE
Adagio sostenuto -
).
IMPROMPTU
(ut ds) op. 66 (1834). (CEuvre posthume).
Admirable exemple d'un theme
tres pianistique et tres musical qui doit
melodique et nuance, malgre la vitesse. Au centre beau theme lent en Re b, dont le rappel a la coda est emouvant.
rester
I b
*
FANTAISIE SUR DES AIRS POLONAIS, AVEC ORCHESTRE,
op.
13 (1830) dediee au pianiste iPixis. Les themes sont charmants et Fecriture brillante a la mode du temps.
n
B #
IMPROMPTU, provise
.
op. 29
(La b) (1837). Reussite absolue du morceau
Deux beaux themes
:
le
nien), le second, belle melodie. II
B
4-
premier
Coda
im-
pianistique et musical (chopi-
delicieuse.
36 (Fa ds) (1839). Sur une basse ostinato, beau thereveur, interrompu par une vision heroique coloree, puis par une transition un peu brusque, reexposition inattendue du theme initial en Fa
IMPROMPTU,
op.
me
pour moduler en Fa une belle coda. II
B +
IMPROMPTU, rapide et elegante,
op.
diese, puis, hors d'oeuvre brillant,
51 (Sol b) (1842).
A
concevoir
pour terminer par
comme une
melodie
non pas une etude, malgre Findication vivace. Jolie piece souple, avec jolies doubles notes et un centre rnelodieux a la main gau-
che. I
b
+
KRAKOWIAK AVEC ORCHESTRE, Charmant premier theme en
MARCHE FUNEBRE
Ill
MAZURKAS, in b + N* in
b
N
Rondo de concert
style populaire.
(Posthume) (ut) (1829) (22).
OP. 6 (1830).
1 (fads), Pittoresque.
4 (mi
op. 14 (1828).
N
2 (utds).
N
3 (Mi). Vraie danse.
b). Court. Nostalgique.
417
MAZURKAS, OR Ill
B
N"
Ill
B
Ill b
Ill b
1
N" 2
Ill b
N * N N
3
7 (1832).
(Sib). Vraie danse. Belle ecriture. (1830). (la).
(fa). Nostalgique.
4 (Lab). Jolie ecriture. 5 (Ut). Tres court. Vraie danse.
MAZURKAS, N"
Ill b Ill b
Ill
+
B
1
OP. 17 (1834). danse. Vraie (Sib).
N
3 (Lab). Charmante. N" 4 (la). Belle tonalite. Simple mais exquise.
MAZURKAS, Ill b Ill b
B in A Ill
+ -f 4-
Ill b
2 (mi).
N
OP. 24 (1835).
N"
1
N N N
2 (Ut). Populaire, a 1'accordeon. (Modulation en Fa avec 3 (La b). Courte, simple, exquise.
(sol).
n
4 (sib). Passionnee et emportee. Tres MAZURKAS, OP. 30 (1837). N
1
N
(ut).
2
si
be).
belle coda nostalgique.
(si),
nib +W> Ill
B
-j-
3 (Reb). Coloree. N n 4 (ut ds) Originale, thematique variee. MAZURKAS, OP. 33 (1838). .
Illb Ill
N" 1 B * N" 2
(solds).
Vraie danse caracteristique, rapide et
(Re),.
les troisiemes
temps
fortement accentues. Delicieuse coda.
N
Ill b
II
B +
n
N''
3 (Ut). Charme simple. 4 (si). Importante composition en rondo.
in A
Theme
qu
expressif (si)
MAZURKAS,
second theme endiable (Si b) et troisieme theme (Si) OP. 41 (1840).
N
Tonalite avec re be
revient souvent
H
1
re be,
(utds). la
be et
;
si
bc
}
et
si
be
et,
plus
loin,
Utds
formant un ensemble caracteristique. Beau
ave( the-
me Ill
A
in
b
in b
a plusieurs parties bien developpees. Belle coda etrange et ample. N" 2 (mi). Court mais d'une belle expression originale.
N +N
n
3
n
4 (La
(Si).
Tres caracteristique.
b).
MAZURKAS, Ill
B +N"
1
(Sol).
OP. 50 (1842).
La
vraie danse, avec
de charmants alanguissements, mai;
en revenant toujours a la danse. Ill b Ill
+
B
N N
2 (La b). Charme et rythme. 3 (utds). Une ceuvre d'art Belle thematique fractionnee et variee aboutit a une grande
Beau developpement chromatique du theme qui intensite expressive.
MAZURKAS, in B #
W
1
et belle coda.
OP. 56 (1844).
(Si). Interessant
une valse legere
418
Admirable contrepoint
debut tonal du theme, interrompu deux coda travaillee.
et rapide. Jolie
fois pai
b
+
Ill a
-f
Ill
N N
2 (Ut). La vraie danse, avec predominance du fads. 3 (ut). Simple et tranquille, mais belle thematique fractionnee et d'un
beau chromatisme moderniste
;
croisement raffine des mains.
MAZURKAS, Ill
b
N"
Ill
B
N
Ill
A + N" 3
1
OP. 59 (1845). D'un tres curieux chromatisme
(la).
2 (Lab). Grand charme. Passage beaucoup de Mazurkas. Coda exquise. t}
(fads). Premier
theme
;,tonalites variees.
tres
chromatique
vif et passionne;
comme
dans
deuxieme theme majeur
ondoyant Beau chromatisme. Belle coda. MAZURKAS, OP. 63 (1846). tres
N"
Ill b Ill
1
B + N" 3 laire.
(Si).
(utds).
N" 1 N" 2
b
+ N"
N N N
Ill b
in
b
Ill
A
popu-
67.
(1840). Rythmique.
(sol) (1848).
gamme
N
Illb
Ill b
(Sol)
OP.
Emploi de la 3 (Ut) (1835). Tranquille. MAZURKAS, OP. 68 (1848).
Ill b
et
Belle coda en canon.
MAZURKAS, HI
N 2 (fa). Beau theme, beau chromatisme. Deux admirables themes, le second legatissimo
1
(Ut). Vraie danse.
2
(la). Jolie legerete.
N
4
avec un ton (la)
et
demi.
(1848). Jolie legerete.
3 (Fa). Au centre theme populaire en Sib avec mi be. 4 (fa) (1849). Derniere composition du maitre en 1849. Extreme
chromatisme expressif
et pre-tristanesque.
MAZURKAS POSTHUMES. HI
b
Ill
b
HI b
Do la) Re (la la Re Fa) Sol (re re Mi Fa
Ill b
la
Ut
(sol Si
Band XIII, n 8). (1832) (22, Band XIII, n 7). Sol) (1825) (22, Band XIII, n (1833) (22,
1).
in b +
(1825) (dediee a Gaillard). Joli theme a la main gauche, Sib (Re Re si Do ds Re) (1825) (22, Band XIII, n 2).
Ill b
MAZURKA POUR L'ALBUM
NOTRE TEMPS
(la)
(1842). Jolie
main gauche.
NOCTURNES,
N
Illb
OP. 9 (1833).
(sib). Dedie a la pianiste Camille Pleyel. Elegiaque. Plus loin allure de barcarolle, surtout avant la rentree du theme ou il y a un de1
licieux tableau impressionniste (10 e Ill b
+
N
nb +N
2 (Mi
b).
le
A
tempo
final).
Art populaire bourgeois mais parfait en ce genre,
3
(Si). Contraste entre beau chromatisme.
NOCTURNES,
mB +N
mesure avant
le
debut leger et
le
beau centre passionne avec
OP. 15 (1834).
1 (Fa). Dedie a Ferdinand Hiller.
Beau
clair
de lune interrompu par
une declamation passionnee. Ill
B *
N
2 (Fa dieze). Soupir
d'Amour qui s'anime
rythme original (pour Fepoque) de quintolets.
dans
Ne
le
milieu avec son
pas depasser
le
dop-
419
movimento
pio
de maniere a donner Failure melodique passionnee et
,
non rythmiquement sauvage. Ill
N
b
3 (sol).
NOCTURNES, II
A ^
N
1
OP. 27 (1836). (utds). Symbole de la vie qui s'ecoule comme
les flots
de
la
mer.
L'auteur exprime tour a tour la resignation, I'agitation, 1'espoir (sur un
rythme mitige de mazurka), le desespoir, dans un grand cri, la resignation mais avec cette fois-ci une lueur d'esperance. Un des plus beaux nocturnes. Ill
B #
N
Ill
b
N
2
b). Nuit lunaire et amoureuse.
(Re
NOCTURNES, u
J
(Si).
Admirable ecriture pianistique.
OP. 32 (1837).
Chant doux,
se terminant
brusquement par une declamation
sombre en mineur. Ill
N
b
2 (Lab).
NOCTURNES, N" 1 B * N" 2
Ill b
Ill
me
(sol).
(Sol). Joliment coule en doubles notes.
A + N" la
Ill
B
III
B
Charmant deuxieme
the-
qui s'exalte en jolies modulations.
NOCTURNES, 'Ill
OP. 37 (1839).
1
(ut).
OP. 48 (1841).
Drarnatique et plein de grandeur. Beau theme entrecoupe par
douleur. Chant d'esperance en majeur, lequel, par une magnifique pro-
gression, fait
du piano tout un
et desespere
pour
finir
orchestre, et
ramene
le
chant mineur agite
par une note morne.
N
2 (fadieze). Belle melodie .elegiaque. NOCTURNES, OP. 55 (1844).
-f
N
1
(fa).
mort de
Dedie a Jane
celui-ci,
Stirling,
eleve ecossaise de Chopin, qui, a la
rassembla ses derniers souvenirs et s'occupa de la puposthumes avec 1'aide de la famille de Chopin. Sim-
blication des oeuvres
ple mais belle expression.
Ill b
Beau centre
agite qui s'exalte et
ramene
le
theme qui se dissout immediatement en un charmant majeur. + N" 2 (Mib). Melodie qui plane. Renferme de beaux details en beau chromatisme. Belle coda reveuse.
NOCTURNES, II
N
B
1
Zal
(Si). ).
OP. 62 (1847).
Contemplation
et
aspiration nostalgique
Beau rappel du theme en
trilles.
(
Sehnsucht
ou
Belle coda teintee d'orientalisme.
Conclusion admirable d'expression. II
B
-t
N
2 (Mi). Belle phrase qui plane. OP. 72a (mi) (1827) (22).
IIIB
NOCTURNE,
Ill b
NOCTURNE POSTHUME polonais.
I b
Un rythme
(ut dieze)
(1827). Impregne de folklore
de Mazurka au centre.
# POLONAISE, OP. 22 (Mib) (1831) precedee d'un
NATO. zurka.
L'andante
La
ANDANTE
SPIA-
de sonorite, coupe par une charmante ma-
polonaise est avant tout un effet pianistique tres brillant, ad-
mirablement
420
est exquis
ecrit et sonore,
avec un beau second theme en ut min. (5 e
Con
mesure de
forza
).
La coda peut
etre
diminuee de moitie, en
n'executant pas la deuxieme repetition. Ecrite avec accompagnement d'orchestre,
on
la
joue ordinairement en solo.
POLONAISES, OP. Ill
N
B
duo qui prouve que Chopin maniait
delicieux
2 (mib). Sombre avec explosions subites, s'eclairant parfois au vrai rythme de la polonaise. Le premier theme se repete assez souvent. POLONAISES, OR 40 (1839).
B +
N
(La). Dediee a son eleve
1
marche dansee avec
N
II a
a
Fontana. La vraie polonaise de
J.
fete,
cuivreries et grande joie.
2 (ut). Beaux themes. Le premier revient trois le deuxieme deux fois, aussi sans changements.
ments I
le contrepoint.
N
Ill a
Ill
26 (1836).
(ut dieze). Premier theme d'un beau mouvement Le deuxieme theme suave a de belles harmonies chromatiques, et se poursuit par un 1
sans change-
fois
;
+ POLONAISES, OP. 44
Beau theme de depart, mais Coupe par une jolie mazurka un peu longue. (1841).
(fa dieze)
qui revient sans variations.
Belle coda dramatique.
nA
*
POLONAISE, OP. reille
53 (Lab)
(1843). Ampleur et splendeur sans paLe second theme (aux
expression heroi'que et fiere inimitable.
;
quatre dieses) mene par le magnifique martellement de la main gauche a ce delicieux intermede qui ramene a son tour le grand theme, puis, une courte mais superbe coda. CEuvre admirablement charpentee. I
A + POLONAISE-FANTAISIE, OP. 61 (1846). Poeme heroique a deux themes principaux. Une des ceuvres les plus travaillees, dans laquelle le developpement
et Tamplification
thematique sont des plus
L'ceuvre debute par des appels somptueux (motif le
theme
A surgit
et lyrisme (3 II,
vivant et
e
peu a peu de
Fombre pour
inspires.
I,
l
re
mes.), puis
s'affirmer enfin, avec
charme
Tempo giusto ). Apres un motif intermediate chromatique (14 mes. avant les quatre dieses), le theme A mes. du
est amplifie (a l' Agitato ). Un motif III apaise (aux deux bemols), puis explosif, rnene assez rapidement a 1'admirable theme B (en Si) en deux motifs IV (5 e mes. des cinq dieses) si simple, mais d'une expression :
profonde, avec une basse ondulante qui a une importance thematique, e puis V, expressif, sur le rythme de III (34 mes. des cinq dieses). Apres
une reprise du motif du debut (I) et une apparition fugitive de b-V (aux quatre bemols), voici un appel mysterieux et lointain qui suscite une grande agitation, VI (a 1'indication a Fexaltation joyeuse
mo
),
celui-ci
+N
(17
Tempo primo e
),
laquelle aboutit
mes. de Indication
Tempo
pri-
joie.
POLONAISES, OP. 1
A
C puis du theme b-IV (2 mes. des quatre bemols). La basse de prend ici une allure heroique, meme populaire, et rceuvre se
termine en grande
nib
du theme
(re)
71 (258).
(1827).
421
Ill
b
Illb Ill
b
-f
N
+N -f
2 (Sib) (1828). Simple. Le 3 (fa) (1829).
POLONAISE POSTHUME seize ans elle est
moms
Ganche
!
m
a
du
caractere.
(Solb) (1826) (258), Composee a
1'age
de
Pour nous, charmante. Le trio est
'
interessant
POSTHUME
de quinze ans
(1826) (296).
(solds) (1825) (258). CEuvre ecrite a 1'age
!
POLONAISE POSTHUME
(sib) (1826) (258),
AB# PRELUDES (VINGT-QUATRE)
N
sol,
authentique sans aucun doute. Simple et
+ POLONAISE
HI
en
declare d'une authenticite douteuse.
POLONAISE POSTHUME (Lab)
ill
I
la
trio,
1 (Ut). Courte
op,
28 (1839).
mais belle phrase. Remarquer
miques du pouce de
la
main
les
changements ryth-
droite, imperceptibles, lorsque 1'on.joue trop
vite.
N N N N N N N N
N N N N
2
Meditation,
(la).
1'esprit berce.
3(Sol).Aileetsouple. 4 (mi). Admirable elegie.
5 (Re). Pianistique et musical a 6
(si).
la fois.
Plainte poignante.
7 (La). Courte mazurka lente. 8 (fa ds). Passionne et profond.
9 (Mi). Affirmation de grandeur. 11 (Si). Enroulement delicieux. 12 (sol ds). Emporternent douloureux.
13 (Fa ds). Souvenir lointain et tendre. 14 (mi b). Remous. Jouer dans un tempo
tres
modere (Pesante) avec
grandes nuances.
N
15 (Re
b).
Absolument
original
:
sur cette
meme
note repetee, chant
doux, puis s'elevant a la plainte forte.
N N
16
(si b).
Musical
17 (Lab).
et pianistique
Un moment
a
la fois.
Emportement douloureux.
d'abandon, avec lyrisme et de belles modula-
tions.
N N N N N
18
(fa). Reritatif passionne.
19 (Mi b). Envoi Beau chromatisme. 20 (ut). Cortege tragique. !
21 (Si b). Simple phrase, mais quelle modulation en Sol b
22
(sol).
N" 23 (Fa). 24 (re). Plaintes
N Ill
A
PRELUDE
et accusations violentes et dramatiques.
op. 45 (ut dieze) (1841). Beau contraste entre
platif triste et le reveil chaleureux. Belles harmonies.
est
un hors
La
le
contem-
petite cadence
d'csuvre.
nib + PRELUDE POSTHUME (Lab) 422
!
Emportement Doucement champetre.
(La mi La
fa Si)
(sans date)
(85).
Simple mouvement perpetuel aux deux mains. RONDEAU op. 1 (ut) (1825). Ecrit a 1'age de quinze ans RONDEAU A LA MAZUR op. 5 (Fa) (1826). Sur des airs populates polonais. Deja un instinct remarquable d'harmoniste a Page de seize ans
II
4-
II
-h
II
+ RONDO
!
!
HA*
op. 16
SCHERZO N ginal, cree
theme
(1834). Introduction qui a de 1'accent
(Mib)
1 op.
20
par Chopin
;
pianistique et
;
ori-
de Tart de Chopin et, qu'il est peut-etre seul en meme temps musical, emporte et tres ex-
Le second theme (aux
pressif.
plutot que forme
synthese de musique et de pianisme. Premier
tres caracteristique
a posseder
(1831). Genre
(si)
5 diezes), dans
un tempo
lent, est
d'une
grande suavite et d'une sonorite pre-impressionniste. I
A # SCHERZO
N
2 op. 31 (si b) (1837). Forme senate avec reexposition du seulement. Le theme A dramatique et emporte commence en si b
A
theme
et se termine en Re b. Le theme B (aux 3 dieses) est dans le ton eloigne de La. Le beau developpement thematique ramene le theme A. Suit la coda mouvementee et thematique.
I
N
A # SCHERZO theme
A
3 (ut ds) op. 39 (1839).
en deux motifs
:
II
Un
emporte (25
e
motif I (l re mes.)
amene
le
mes.) et III, plus chantant
(57 mes.). Suit le theme B (aux 5 bemols) dans 1'esprit du scherzo, mais en forme de choral, les points d'orgue remplaces par la jolie descente pianistique. Un joli motif de virtuosite IV (arpeges aux deux mains), bien e
a sa place dans la forme scherzo, I
).
Le theme
B
rameme
Sostenuto
puis en mineur triste (Sotto voce piu lento) pour
cendo en Ut ds sur
B
meme
motif.
Une coda de
amener
virtuosite
beau
le
V
cres-
(au dernier
avec leger rappel de II (13 e mes. avant la fin). * SCHERZO 4 (Mi) op. 54 (1843). Le plus scherzo des quatre. Theme A aile et transparent. Plusieurs jolis motifs, melange de melodie et de
Tempo
I
le
Tempo meno mosso )
B, puis A-II-III (au
revient en Mi, eclatant (au
I
)
N
Piu lento ) est traits rapides, sont presentes ensuite. Le theme B (au d'une amplitude melodique tres remarquable et d'un profond sentiment melancolique, propre a Pauteur. La reexposition des themes est peut-etre
un peu I
longue.
SONATE
(ut) op. 4 (1828).
f Finale.La partie retarde, I
la
mieux ecrite,"mais qui revele comment un genie
est
momentanement par Tacademisme.
A * SONATE
(sib) op. 35 (1839).
La premiere
partie, splendide d'emportement, de passion et d'intense exde forme cyclique appliquee a une partie. Elle expose d'abord un court motif cyclique I (l re mes.) qui reparait dans le developpement,
pression, est
puis le
de
l'
theme A,
Agitato
)
haletant, en et ensuite le
deux
motifs, II (a
theme B,
l'
Agitato
),
III (9 e mes.
expressif et profond (a
Sostenu-
avant les deux barres) le developpement ), Apresla coda IV (24 mes. e deux II d'abord barres) puis un nouveau motif V (17 mes. expose (aux des deux barres), accompagne par II. Le developpement de celui-ci se to
423
e poursuit accompagne plus loin par le motif cyclique I (33 mes.).
me
du rythme
A, repetition obstinee
Le
the-
haletant, n'est pas reexpose et avec
raison (sauf rappel dans la coda) pour eviter la saturation de ce rythme.
Scherzo. Course fantastique, d'une originalite absolue, coupee par cet admirable chant nostalgique.
pouce et non
Le dernier accord
est bien
avec
si
b au
donnant un effet suspensif saisissant avant la marche
sol b,
funebre.
Marche
Composee avant
funebre.
les autres parties, elle
mirablement 1'implacable Fatum, coupe par lements du tambour.
les
Finale. Presto. Rubinstein voyait dans cette partie
mortes dans
les
le
exprime ad-
lamentations et les rou-
un envoi de
cimetiere desert. Elle peut signifier aussi
un
feuil-
tourbillon-
netnent d'ames de trepasses..., ou simplement une merveille musicale. I
A # SONATE
(si) op. "58 (1844). CEuvre de grand lyrisme. Allegro maestoso. Cette partie expose deux beaux themes
:
A, ime
posant et modulant, en trois motifs, I (au debut), II plus r
mes.), Ill agite (32
Sostenuto
(au
e
mes.) et
V
),
e
(17
B
ample
et
melodique (24 en motifs IV deux melodique Sostenuto ), donne tel quel a :
mes., apres
un developpement
tres chromatique et tres travaille, dans d'autres ceuvres de cette epoque, sur a-I (4 e rnes. des deux e barres) et b-V (27 mes. des deux barres). Le theme A n'est pas reexpose, comme il ne Test non plus dans la Senate op. 35. la reexposition. Suit
comme
Scherzo. Leger et
De
Largo. mirable.
Le
forme
aile,
avec un beau
trio.
lied ternaire, cette partie est d'une inspiration ad-
un tempo plus allant. Beau chromatisme avant du theme. Coda d'une expression elevee. Admirablement musical et pianistique. Le theme revient
centre dans
la belle reprise
Finale. trois fois
avec une acceleration rythmique de
la
main gauche, d'un
effet
irresistible.
lib *
TARENTELLE Ce morceau
est
remarquable
43 (1841). Belle stylisation de la danse italienne. bien ecrit et d'une bonne forme, avec variete thematique op.
et d'un effet
rythmique qui ne
VALSES. Classement par numero
faiblit pas.
d'opus.
VALSES, OP. 34 (1838). II
B *
N
1
(La b).
pin base
De meme que Weber
la construction
dans
l'
Invitation a la Valse
de ce morceau sur
la valse.
deux themes, tous deux doucement expressifs et rythmiques
Cho-
avec des
et d'un
episodes joyeux
expose un motif
,
Fantaisie-valse a
I
grand fractionnement thematique. D'abord est (au debut), puis le theme A en quatre motifs II (aux :
deux barres), III (aux croches), IV (aux deux barres) et V (12 e mes.) e et B en deux motifs VI (aux 5 bemols) et VII (32 mes.) et enfin un mo:
tif
HI B
rapide VIII (croches melees de
N 424
2
(la).
triolets vers la fin).
Simple, melancolique, express!!
Forme
:
rondo a deux the-
mes qui alternent Delicieux episode avant
du theme
troisieme retour
le
initial.
II
+N
3 (Fa). Rythme amusant B # VALSE, OP. 42 (La b) (1840). A deux temps a droite et a trois temps a gauche. Une arabesque separe chaque fois Fextension nouvelle du theme.
Ill b
Grand fractionnement thematique, avec amplification de certains fragments. Melange de charme et de brillant Deux themes sont presentes A :
en quatre motifs leger,
:
I,
valse melodique en deux temps (9 e mes.), II plus
mes.), Ill (apres toutes les croches
(40
mes. de III) et B, plus expressif (au 64 (1847). VALSES,
Sostenuto
du debut)
et
IV (33 e
).
OR
Ill
B # N"
Ill
B * N" 2
1 (Reb). Valse de charme carressant.
virtuosite,
mais musicale, avec episode de grand
(ut ds). Petite ceuvre d'art veritable. Premier
theme melancolique,
d'un rythme exquis (au debut), puis tempo de valse (33 e mes.) revient plusieurs
ramene Ill
b
+N
Ill
B
N
Ill b
le
Second theme ensorcelant (au
fois.
tempo de
valse, puis le
+
N
a
2
(si)
N N +N
(Solb) (1835). Tres
HI
b
2
(fa)
"briilante et
VALSE POSTHUME
theme de
magnifique ecriture pianistique.
(mi)
et melodieux.
(1829).
Du
caractere et
du
piquant.
Beau
centre.
VARIATIONS SUR UN TRE,
le
(1843).
3 (Re b) (1830). Tranquille
theme chantant au -f
Rondo ou
70.
1
B *
.
(1829). Alternance depression et de tempi de valse.
B #
I
qui qui
premier theme.
1 (Lab) (1835) dite Valse de 1'Adieu grand charme alterne avec des tempi de valse.
Ill
Ill
)
3 (Lab). VALSES, OP. 69.
VALSES, OP.
Ill b
Piu lento
THEME DE DON
op. 2 (1828). Sacrifice a
JUAN, AVEC ORCHES-
une mode tyrannique. Ecriture de grande
virtuosite.
n
b *
VARIATIONS SUR
ROLD
JE
VENDS DES SCAPULAIRES
DE
F.
HE-
(1833). Represente une mode de composition de cette combien cette ceuvre est au-dessus des compositions simais epoque, milaires de Herz, Moscheles ou Kalkbrenner. Elle a meme une charmanop. 12
te elegance.
+ VARIATIONS SUR
II
UN AIR ALLEMAND
(1825) (258).
Charles Caserity 1857). (Vienne 1791 Eleve de Beethoven et grand pedagogue.
FUGUES Ill
b
-f
N
1
notes
op. 31.
Belle pedale avec doubles (Fa). Excellent style et belle ecriture. et jolie coda. a limitation de dementi
425
Ill b
-h
Ill
*
N
2 (mib).
ton de
N
Beau
Theme
si).
style severe, d'un
beau chromatisme (passant par
inverse
expose aussi
le
.
3 (Ut).
Theodore Doehler (Naples 1814
1856).
Pianiste et compositeur. Eleve de Czerny.
*
II
TARENTELLE ancien et
(sol)
(oeuvres choisies vol.
mod erne
XIV
de
la
collection
Art
Ricordi).
John Field 1837). (Dublin 1782 Eleve de dementi. Remarquable pianiste de renommee europeenne. Ill
b
H-
nib Ill b
NOCTURNE
(ut) (do
Mi
Sol Sol).
Doucement
un nouveau genre musical,
repris et amplifie
NOCTURNE NOCTURNE
La
Nocturne
NOCTURNE NOCTURNE + NOCTURNE NOCTURNE
elegiaque. Field inaugure
par Chopin et d'autres.
(re).Expressif.
(Mi en
b)
(sol
Mi b,
sol
mi) qui a inspire Chopin dans son
op. 9.
II
*
(Mi). Ecriture assez developpee. Jolies modulations.
Ill
*
(Fa).
Ill b
Illb
De
la delicatesse.
(La) (La mi Fa mi). Expression variee. (Sib) (Fa mi be Sol fa).
Theodore FroeMieh (Suisse 1803
+ SONATENSATZ
I
1836).
(115).
Niels
W. Gade
(Copenhague 1817 1890). Compositeur instrumental. Ami de Schumann et de Mendelssohn. dernier au celebre conservatoire de Leipzig.
nib + AQUARELLES Ill b
II
ce
rernplae,a
(75).
+ DANSE POPULAIRE
(sol) (22).
Stephen Heller (Budapest 18!14 Pianiste et pedagogue. Travailla surtout a Paris.
au dessus de Mendelssohn
et
meme
de Chopin
1888).
Le
dictionnaire de
Riemann
sous' certains rapports.
le classe
Remettons
le
a sa place qui est celle d'un musicien delicat et de gout, ayant assimile les differents styles exterieurs de Mendelssohn, Schumann jeune, Chopin jeune, sans veritable originalite.
Ses
Etudes
de
difficulte
moyenne
creation.
Ill
b *
CHASSE
(LA). Belle etude de staccato.
DANS LES BOIS 426
:
et
d'essence melodique, sont
une
Ill
b
Ill
Ill b Ill b Ill b
+ + + +
86,
OP.
N 128, N
Ill
6
Ecureuil poursttivi
-|-
N
n
Ill
+ N" 2 N" 7 b,
op. 47.
(Fa). Jolie sonorite.
N"
et
op. 82. 3.
Serenade
(La).Charmant,
N' 9 (Mib). Beaux accords.
III b
ill
.
N" 9 (Mi). Jeu d'accords aux deux mains.
+ N" 15
1
+
Ill
.
.
3 (Sol). Tendre. 4 (mi). Scherzando.
PRELUDES Ill
Max
(Fa). Fraicheur. Joli staccato.
Chant de Caspar op. 40, n 3.
TV" 4-
Ill
Scherzo
EGLOGUE ETUDES op. 16, op. 45, op. 46, NUITS BLANCHES op. 82.
b
b
et 5.
6
OP. 136, N" 2 OP. 136, N 4
Ill b
Ill
4
1, 2, 3,
86,
OP.
Ill
Ill
N*
OP.
B
JV
10.
N
15 (Re
11
b).
Lent et tendre.
PRELUDES POUR MADEMOISELLE LILL
Ill
Tres simples mais char-
mants.
PROMENADES D'UN Ill
B +OP.
lib
4-
OP.
89,
n
coupure a b
* OP.
89,
Brahms, II
b
+
II
b
+
;
la
fin
entre
A
l'
tempo
qui
le
suit
une
Faire
// en
Re b
petite
et
!'
A
suivant.
tempo Ill
SOLITAIRE.
3 (sib). Vif Couleur de legende. sentiment agreste. 1 (Sib). Charmant
78, n"
n
2
ainsi
SONATE
(si
(re).
et
Fantasque
n
que Top. 89,
legendaire.
Non
sans influence
sur
1.
b) Op. 143 dont les quatre parties renferment une musique
simple mais non sans expression.
TARENTELLE
(La b) Op.
85,
n
Adolpbe
2.
Heiiselt
(En Baviere 1814 Eleve de Hummel. Pianiste virtuose. Etudie
1889). le
legato
et
1'extension
dans
le
jeu
pianistique.
Ill I
b
.
*
BERCEUSE (Reb) (108). CONCERTO (fa). Belle ecriture
pianistique, superieure
a
la valeur
mu-
sicale.
ETUDES (DOUZE).
N
III
*
HI
+N
1
(re)
pour
la
main gauche. Grands
ecarts continus, belle ecriture
sonore.
Ill
b *
N
4 (Sib). Chant a gauche. Doubles notes aux deux mains Si oiseatt j'etais 6 .
alternees. Jo-
lie sonorite.
427
Frederic Kalkbrenner (En Saxe 1788 Eleve du conservatoire de Paris (de L.
1849).
Adam
pour
le piano).
Pedagogue
distingue,
etabli surtout a Paris.
*
Ill
TOCCATA
op. 108. Belle etude d'un
bon
(Christiana 1815
style.
1868).
Pasteur. Compositeur de choeurs et de melodies. Compositions (147).
HI
BERCEUSE
b
Ill b
Ill b III a Ill
ESQUISSE + +
b
(Reb). Belle sonorite de grandes
basses.
(Fa). Folklore norvegien avant Grieg.
HUMORESQUE
(sol).
SCHERZO (re). WIEGENLIED (Fa).
Composition charmante.
Fraitx Liszt Voir au chapitre suivant
Felix MeMdelssohn-Bartlioldy (Hambourg 1809
1847).
Compositeur d'une science parfaite. Fonde le conservatoire de Leipzig et y revele le genie de J. S, Bach.
ALBUMBLATT
Ill a
des
Illb +
(Lied ohne Worte) op. 117 (mi). Voir aussi Lieder ohne Worte
le
N
49
.
ANDANTE CANTABILE E PRESTO AGITATO,
sans
op.
(1838).
Mouvemente.
n
ANDANTE CON VARIAZIONI
op.
42 (N
10 des oeuvres posthumes)
(Mib) (1841). lib
&CAPRICCIO
(fads) (1825). Admirable ecriture a la fois
op. 5
pianis.-
Les deux themes sont exposes dans le meme ton A scherzando (au debut), B (une mesure avant les deux barres), presente aussi a 1'envers (4 mes. apres les deux barres suivantes), puis sitique et polyphonique.
multanement a
:
1'endroit et a 1'envers
(au
Marcato
simultane des deux
mains). Jolis developpements. Extraordinaire maitrise d'ecriture a Tage de seize ans !
*
I
CAPRICCIO BRILLANTE
avec orchestre, op. 22 (1832). Introduction
sur deux themes le premier joli, Allegro con fuoco (Andante) puis le second assez vulgaire, mais bien developpe par la suite. Beaucoup de :
traits II
b
a la
+ CAPRICE
Hummel. op. 118
(Mi) (1838).,
CAPRICES (TROIS) II
b
+
op. 33.
Capriccfo I (la) (1834). Jolie introduction.
mes qui 428
se repetent trop.
Le
Presto
a de beaux the-
+
II
Capriccfo II (Mi)
(1835).
Bonne etude pour 1'mdependance des deux
mains. II
-fCapnccio /// (sib) (1833). Bonne etude pour 1'independance des deux mains.
CHARACTERSTUECKE (SIEBEN) b
Ill
Ill b
Illb
N * N * N
2
Sanft, mit Empfindung Mit heftiger Bewegung
3
Kraftig und feurig
1
exposition de fugue. Ill
N
B *
4
(Doux
:
et
profond) (mi).
(En tempo rapide)
(Fort et avec feu)
Beau contrepoint
Schnell und beweglich
mains. Scherzando
op. 7 (1827).
instrumental.
(La).
Mouvement
(si).
(Re).
Ne
Commence en
pas
le
jouer
vite.
perpetuel aux deux
ecriture polyphonique et pianistique egalement ad-
mirables. Ill
b
+
N
5
Ernst,
und mit steigender Lebhaftigkeit
mencer doucement puis en accelerant le tempo echo des Trompettes eclatantes de J. S. Bach. Ill
b
in
b
~{-
N N
6
Sehnsiichtig
7
Leicht und luftig
et
(Fuga)
(La).
en augmentant
Com-
la force
;
.
(Mi). Presto. Scherzo leggierissimo, propre
a Fauteur. I a
*
CONCERTO
(sol)
avec orchestre, op. 25 (1832). Les parties s'enchai-
nent par des modulations, innovation de Mendelssohn qu'il applique aussi a ses symphonies. Dans ses deux concertos, Mendelssohn abandonne la
forme senate quaternaire ou quinternaire de Mozart et Beethoven il revient a la forme senate ternaire qui est la plus simple. Molto allegro ;
con fuoco (Premiere partie). Emporte et colore.
moments
Andante. Avec des
Finale (Molto allegro e vivace). Endiable et brillant, avec une virtuosite bien etalee, mais dans un cadre musical,
la +
.
Ill
b
+
suaves.
CONCERTO
(re)
to scherzando.
De bonnes
avec orchestre, op. 40 (1837). Allegro appassionato (Premiere partie). Belle introduction qui a du caractere, puis de la muFinale-Pressique facile. Adagio molto sostenuto d'une bonne tenue.
ETUDE
choses et des choses
(fa) sans op. (1836).
peges aux deux mains relayees. Cette etude des methodes de Moscheles et Fetis.
ETUDES
(TROIS)
faciles.
Beau theme anime
op. 104, Cahier II
(n
et enleve,
est tiree
de
la
avec ar-
Methode
33 des (Euvres posthumes
?
2 e serie) (1836).
N ^ N * N
Ill Ill Ill
1
Chant avec arpeges.
(si b).
2 (Fa). Belle etude de doigts
3
A
-f
aux deux mains.
Con moto
(fads) op. 28 (1833), appelee aussi
theme dont
Sonate ecossaise
agitato (Premiere partie). Unipartite et unitempo.
rares oeuvres ou
b
belle ecriture
(la).
FANTAISIE
I
;
le
Mendelssohn s'abandonne a une grande
.
Une des Beau
exaltation.
dernier rappel est admirable,
Allegro con moto.
429
A $
Cantabi(au debut) et B (a le ). Beau developpement de fragments de la coda seulement (4 dernieres croches avant les deux barres), puis reexposition des deux themes, enPresto de forme senate a deux themes
A
:
coda (quatrieme division) (16 mes. des trois dieses), ou le petit e motif coda revient simultanement avec le theme A (29 mes.). Tres vivant
suite
et admirable ecriture
polyphone
OU CAPRICES
FANTAISIES
et pianistique.
op. 16 (1829).
(TROIS)
Ill b
N N N
Ill
FANTAISIE SUR UNE CHANSON IRLANDAISE
HI
b
Ill
B #
1
(la).
2 (mi). Scherzo jolie feerie legere. 3 (Mi). Sentimental mais avec de fort :
Chant populaire
HI
La
irlandais
.
Les chants
15
(1829).
et le climat
.
KINDERSTUECKE (SECHS) sans paroles
N N
b
IIIB
1
5
W
HI
+
i
72
op.
(1846). Sorte
Romances
de
.
N (sol), N
u
(Sol),
2 (Mi b), 6 (Fa).
KLAVIERSTUECKE III a
derniere rose
op.
de T Irlande et surtout de 1'Ecosse ont souvent inspire Mendelssohn. GONDELLIED (La) (sans op.). Voir aussi n 50 des Romances sans
b
paroles
HI
jolis details.
N
3
(Sol),
N
(ZWEI), sans
4 (Re).
op. (publiees
en 1860).
( Sib ).
N 2 (sol). Du caractere. LIEDER OHNE WOERTE (Romances
sans paroles). Composees entre
1830 et 1845. Innovations charmantes de Mendelssohn. Morceaux de caractere assez different, mais bases en ordre principal sur la transposition
au piano du bel canto.
PREMIER CAHIER, in B HI b Ill B
N N -f
Ill b
nib ni
op. 19 (Publie
2
(la).
N" 3 (La) N' 4 (La).
Jagerlied
+N
5
(fa ds). Agite.
N
6
(sol).
Gondoliera venitienne (comp. 1830). Chant nostalgique.
DEUXIEME CAHIER,
IIIB
op.
30 (Publie en
Mai
1835).
+N
Ill b
Ill b
et colore.
N* 7 (Mib) (comp. 1834). 8 (sib). Agite.
Ill
Illb
(La chasse). Joyeux
J
b
Hlb
au plus tard en Mars 1834).
1 (Mi). Simple et melodieux.
N -f
9 (Mi). Court et simple.
N" 10
(si),
(comp. 1834). Agite
et colore.
N" 11 (Re), (comp. 1833). N" 12 (fads). Gondoliera venitienne. Nostalgique avec gondoliers.
TROISIEME CAHIER, HI
b
N 430
op.
38 (Publie en 1837).
13 (Mib). Melodie developpee.
les
appels des
Ill b
N
14
(ut).
nib + N 15 17
B
N N N
B
N
19 (Lab). Simple
Ill
b
Ill
b
Ill
Ill
Illb Ill
(Mi). Melodie chaleureuse.
b
Ill Ill
HI
16 (La). (comp. 1837). Agite et colore.
(la)
18 (Lab) (Duetto). Charmant dialogue expressif aux deux QUATRIEME CAHIER, op. 53 (Publie en Mai 1841). et expressif.
NO 20 (Mib).
N N N N
21
(sol). Colore.
22 (Fa). 23 (la). Volkslied (comp. 1841). 24 (La), (comp. 1841).
CINQUIEME CAHIER, Ill
B
in HI b Ill Ill
Ill
B A
JV
N N N N # N lie
25
nib
N
B
+N
op. 62 (Publie en Avril 1844).
(Sol) (comp: 1844). Tres simple mais melodieux,
26. (Sib) (comp. 1843). 27 (mi). Marche funebre (comp. 1843).
28
(Sol) (comp. 1843).
29
(la).
Gondoliera venitienne. Nostalgique et coloree.
30 (La) (comp. 1842). Chant du printemps. Charmant
et leger. Jo-
ecriture simple.
SIXIEME CAHIER, Ill
voix.
op.
67 (Publie en Octobre 1845).
31 (Mib) (comp. 1844).
32 (fads) (comp. 1839). Contraste entre
la jolie
melodie legato
et
staccato.
Ill Ill
Ill
Taccompagnement N 33 (Sib) (comp. 1845). B * N 34 (Ut). Fileuse (comp. 1843). Extreme b N 35 (si) (comp. 1844). Melancolie.
Ill b
N
36 (Mi). Berceuse. Joie
SEPTIEME CAHIER,
legerete et finesse.
tranquille.
op. 85
-
N
14 des CEuvres posthumes
-
(Publie
en Fevrier 1851). Ill
N N
Ill
N'39
Ill
Ill
B
Ill
b
Ill b
N N N
37 (Fa). 38
(la)
(comp. 1834).
(Mib).
40 (Re) (comp. 1845). Simple, mais
belle coda.
42 (Sib) (comp. 1841).
suite)
N
une
41 (La) (comp. 1845).
HUITIEME CAHIER, op. Ill b
expressif avec
-
102
-
N
(>
31 des CEuvres posthumes (Seconde
(Publie en Juin 1868).
43 (mi).
N* 44 (Re). b * N 45 (Ut). Scherzo
Ill b
Ill
ni
b
in B Ill b
N * N N
46
tres leger.
(sol).
47 (La). Leger, 48 (Ut).
alerte. Jolis
rythmes.
431
Certaines editions
renseignent
l'
ALBUMBLATT
ohne
(Lied
GONDELLIED (La) (sans op.) respecWorte) (mi) op. 117 et le os Pour ces Lieder ohne Worte tivement comme les 49 et 50 des
N
deux
aux
pieces, voir
.
titres
1
Hlb #PERPETUUM MOBILE
dans
1'ordre alphabetique.
119 (1838), Pendant du de Weber. Ties vivant et vane.
perpetuel
op.
PHANTASIE voir a Fantaisie PRAELUDIEN (DREI), op. 104, Ill Ill Ill
B * Prelude a + Prelude + Prelude
.
Cahier
I
(1836).
I (Sib). Belle etude d'octaves et de staccato. Beaux rythmes. II (si). Theme d'un beau style et belle ecriture. III (Re).
PRELUDES ET FUGUES II
Mouvement
A * Prelude
I (mi)
(SIX), op. 35.
(1837). D'une agitation romanesque, compose dix ans
apres la fugue ci-apres.
Compose au chevet d'un ami mourant Beau theme e e (P mes.) avec contre-sujet (4 mes., 2 temps, main gauche), puis theme
Fugue
I (mi) (1827).
e
inverse (6 e mes. de
Crescendo ed accelerando
Tres instrumental
).
:
se
termine par un choral suivi d'un beau rappel du theme en majeur (a
Andante come prima ). Prelude II (Re) (1836).
Ill b
II b
Fugue II (Re) (1837). Belle ecriture coulante. IIIB * Prelude III (si) (1836). Feerie scherzando. Beau theme expressif (18 mes. avant
la fin).
Magnifique ecriture pianistique.
nib
-f
Fugue (si) (1832). Avec contre-sujet, multanement a Fendroit et a 1'envers.
nib
-f
Prelude
III
IF(Lab)
le
theme
inverse,
puis
si-
(1837). D'un motif simple, et d'un accompagnement
plus que simple, Mendelssohn fait
un morceau charmant de
tranquille
douceur. Ill
b
II
b
II
b
Fugue IV (Lab) (1835). * Prelude F(fa) (1836). Belle phrase qui se developpe avec ampleur. Fugue V (fa) (1836?). Belle et caracteristique.
Fu^ire II a
VI
Prelude
-f
(Si b) (1837).
VI (Sib)
Grandiloquant
(1836). Bien ecrite.
PRELUDE ET FUGUE
(mi) sans op. (1842). Pour
(Euvre de caractere.
Theme
1'
Album
Notre
et
developpements remarquables de
ROMANCES SANS PAROLES. Voir a RONDO BRILLANTE, op. 29 (Mi b),
avec orchestre (1834). Musique
Temps
.
la fugue.
II
Lieder ohne Worte
.
facile.
I
B *
RONDO Rondo
CAPRICCIOSO,
et leger. Jolis
me 432
14 (1825). Introduction (Andante) puis
op.
(Presto) a deux themes, mais tres
developpements
;
libre.
Scherzando fantasque
belle ecriture pianistique.
Deuxieme
sentimental, signe de 1'epoque, mais la simplicite sauve tout.
the-
Ill b II b
4-
SCHERZO (si) (Fa re do Mi). SCHERZO A CAPRICCIO (fa ds) des Pianistes
I
4-
.
sans op.
SERENADE ET ALLEGRO GIOJOSO SONATE
b
+ Tempo
I
+ B *
Album
musique assez
:
facile.
(Mi) op. 6 (1827).
di minuetto (fa ds). Joli
SONATE SONATE
I
l'
avec orchestre, op. 43 (1838).
Belle introduction (Andante). Allegro giojoso I
Compose pour
Fantasque, leger et parfois expressif.
(sol), op.
rythme et
legerete.
105 (1821). Ecrite a 1'age de douze ans.
(Sib) op. 106 (1827).
re Allegro vivace (l partie). Belle etude de staccato.
e Scherzo, Allegro non troppo (2 partie) (sib). D'une legerete fantasque
en staccato. I
a
*
VARIATIONS SERIEUSES, tions
XI
:
et
I
II
et
XIV
expressives,
VARIATIONS, II
+ VARIATIONS,
op.
polyphones, III
op. 82 op.
XV
(Mi
83 (N
54 (1841). Beau theme. Belles variaIV staccato, VIII et IX enlevees,
et
avec de beaux retards. Belle grande coda.
b).
Andante con Variazioni
Voir a
.
11 des (Euvres posthumes) (Sib) (Publiees
en 1850). Joli theme. Relevons
les variations I et II.
Stanislas (Lithuanie 1819
1872).
Compositeur lyrique et de melodies.
POLONAISE CARACTERISTIQUE (258). VALSE (mib) (248). Jolie teinte melancolique.
II
Ilia
Igitaz Moseheles 1870). (Prague 1794 Eleve d'Albrechsberger et de Dionis Weber a Prague.
Ami de Beethoven
et
de
Meyerbeer. Grand pianiste et pedagogue. I
#
CONCERTO
avec orchestre, op. 60
(sol). Belle
ecriture
;
musique de
caractere serieux, sans grande originalite.
Franz Schubert (Pres de Vienne 1797
Le genie de
la
1828).
melodie, mais egalement compositeur instrumental remarquable, d'une fecondite prodigieuse.
Ill
+ ADAGIO
(Mi) (1818).
II
+ ADAGIO
UND RONDO
Ill
in B
+ ALLEGRETTO
(Mi)
op. 145 (1817).
(ut) (1827).
CLAVIERSTUECKE. Voir DEUTSCHE TJENZE [3]
a [n
Klavierstiicke 1
:
(Mi)
si
si
.
si
Mi
mi] (1823) (22).
Valses charmantes et caracteristiques.
433
DEUTSCHE TJENZE 1
[n III
b
Ill
b
in
Fa Fa Fa Fa Fa
(Re):
UND ECCOSSAISEN
[12]
mi]. Relevons les
nos
(1817)
[5]
suivants
Tame N os 2, 4, 6 et 10. + Deutsche Tame N os 7 et 12. DEUTSCHE TJENZE [16] UND ECOSSAISEN
(258)
:
Deutsche
Valses.
Grand charme os
B +
joyeux sont les n 1 et Choix n os 16, 15, :
ECOSSAISEN ECOSSAISEN ECOSSAISEN
et
beaux rythmes dans
nos
les
33 (1824). 13, 15. Tres
op.
[2]
2, 7, 10,
16. 13, 7, 2, 10,
[6] voir a. [3] voir a [2] voir a
16.
1,
Valses
[12]
et
Ecossaises
op.
[6]
18a.
Landler [17] und Ecossaisen [3] op. 18b. Deutsche Tanze [16] und Ecossaisen [2]
op. 33.
ECOSSAISEN [8] voir a ECOSSAISEN [2] voir a Damen Landler [16] und ECOSSAISEN [5] voir a re
[l Ill b
A
+ ECOSSAISEN -f
op. 49.
Wiener
aux belles Viennoises
Hommage
op. 67.
Ecossaisen [2]
Deutsche Tanze [12] und Ecossaisen [5] Ecossaise (en Re): Fa mi re do Re].
3.
I
Galop und Ecossaisen [8]
Schubertheft) (1815) [n
FANTASIE
publiees dans la revue: Die
[5] (inconnues 1
(en Fa): la
(Ut) op. 15 (1822), de forme
a plusieurs parties et aussi sur
rer-Phantasie
,
sol diese Si becarre].
seul et
transformes, dite
Wande-
que nous preferons dans
version avec orchestre, par Liszt, infiniment plus pianistique
Le
Musik
fantaisie cyclique appliquee
memes themes
composee pour piano
Do
.
la
et plus
melodie de Schubert (sur le Le simple texte de Goethe) et qui est developpee dans l' Adagio rythme des quatre premieres notes de cette melodie commande les themes de chacune des quatre parties de Toeuvre et lui communique de aeree.
sous-titre provient d'une celebre
.
1'unite, ce qui est une innovation, etant donne Timportance de Foeuvre. Les quatre parties s'enchainent d'ailleurs par des modulations. Allegro con fuoco ma non ttoppo. Cette premiere partie a trois
themes, separes par des rappels du premier theme. Celui-ci est en deux motifs
:
I plein
de feu rythmique (au debut) et II (2 e mes., 2 e demi-
e temps) qui sont developpes tous deux. Le theme B-III expressif (47 mes.) est sur le meme rythme que A-I, mais melodique. Le theme C-IV
(112*' mes.)
est
rythme de en Mi, en Ut le
I,
melodique
et gracieux.
tres expressif et plein
ds, puis
VI (14 mes. avant (>
Le theme A-V de VAdagio, avec de grandeur,
de nouveau en ut
la fin)
ds.
Un
est
expose en ut
episode tres
amene un Scherzo de grande
ds,
dramatique
allure (3
partie
:
Presto) a trois themes. A en trois motifs; VII (P mes.), I transform^, en rythme pointe (3 mes.) puis II transformed egalement (6 et 7 C mes.). tl
Le theme B-VIII sur rythme de I transforme (en Sol b, au /p). Le theme est compose de IV transforme (5 e rnes. apres les quatre mesures de
C
silence a gauche).
434
Le
finale Allegro
commence par une
entree fuguee
imposante e
(5
A
:
en
trois motifs,
XII (7
mes.) et
IA*FANTAISIE
e
X
sur le
rythme
initial
de
I (l re mes.),
mes.), developpes tous trois jusqu'a la
XI
fin.
Arrangement par Liszt pour piano et orchestre. Arrangement legitime qui enleve la lourdeur de Fecriture pianistique de (Ut).
Schubert.
FUGUE (mi)
Ill
(1828) (14).
GALOP UND ECOSSAISEN [8], op. 49 4-GRAETZER GALOPP, op. 91 b (1827).
[H
m
deux temps,
la legerete parfois
b
nib
+
N
Le galop
une danse'en
est
tres vive.
GRAETZER WALZER HI
(1825).
[12], op. 91 a (1827).
surtout les
;
De
rythmes
jolis
et
de
:
1, 2, 5, 6, 9, 11.
+HOMMAGE AUX
BELLES VIENNOISES
(Wiener Damen-Landler Landler 67 rythmiques et carao (1826). [2]), op.
[16] und Ecossaisen
:
teristiques en general.
IMPROMPTUS,
N
la
op.
90 (1827).
Allegro motto moderate (ut). D'une belle expression parfois
I
emouvante. Tres long. Operer une coupure. II
B #
N
II
B
N
II Allegro (Mib). Premier theme aile avec belles modulations. Second theme dramatique qui termine Fceuvre en agitation frenetique,
III
Andante (Sol b) de forme
deroule sans faiblir pendant tout
La
ration melodique.
1'original qui est ecrit II
B +
N
IV
le
lied ternaire. Belle
,
melodie qui se
morceau. Admirable exemple
d'inspi-
version en Sol, souvent publiee, ne repond pas a
en Sol b et en 4/2 au lieu de 2/2.
synonyme d'improvisation, un plan ternaire. Leger fremissement sur lequel apparait, theme melodique. Au centre, admirable theme chantant
Allegretto (La b). L'impromptu,
est etabli ici sur
plus loin, le
d'un lyrisme dramatique.
IMPROMPTUS,
op. 142
(1827).
Allegro moderato (fa). Renferme de beaux passages. Le tres beau theme B (en La b) est issu de la seconde moitie du theme A. Une coupure qui va de la partie du theme B en Fa au tout dernier rappel en
la + N"
I
mineur du theme Ill
B
I
B
N * N
II
A
Allegretto (La b).
III
la
empeche
longueur
inutile.
Beaucoup de charme
Andante mit Variationen
et
de simplicite.
("Sib). Belles variations
inspirees
Deux par un theme suave et d'une ecriture pianistique remarquable. tres premieres variations pleines de charme troisieme variation mineure, ;
expressive, s'ecartant rite
;
-f
N la
;
quatrieme variation d'une
si
belle sono-
cinquieme variation d'une virtuosite cependant rnusicale, puis
rappel
la
du theme
du theme
beau
initial,
a Allegro scherzando (fa). Grand caractere rythmique un peu belle coda. tres avec une Hongroise
IV
435
KLAVIERSTUECKE lib
-f-JV
1
II b
N
2
[3] (1828). Allegro assai (mib). Rondo avec
+]Y 3
Ill b
N +N N +N +N
III Ill
Ill Ill
[5]
Allegro moderato (Mi).
2
Scherzo allegro (Mi).
3
4
Adagio (Ut). Scherzo allegro (La).
5
Allegro patetico (Mi).
L^NDLER + Landler nos
n
[17]
trio.
(1817).
1
comme
Ces cinq pieces sont aussi publiees Ill b
premier theme,
Allegro (Ut). Joliment syncope avec un charmant
KLAVIERSTUECKE Ill
joli
Allegretto (Mib). Rondo.
UND ECOSSAISEN
[3],
Sonate en Mi. 18 b (1821).
op.
5, 8, 13.
L^ENDLER
[12], op. 171 (1823).
Des
bijoux, d'une sensibilite parfois
extreme et de merveilleuses harmonies.
B
Choix
:
N
ys
2, 1,
4 a
3 et
8,
2.
LAENDLER [16]) (1824) [N l (en La): mi Re do uns sont ravissants de sensibilite et de rythme. a
II
N* B + N*
B
Ill b
+
3}
4, 5.
6,
8, 15.
LANDLER LANDLER.
[8] (1816)
Voir a
[N
1
(en Si):
Hommage
MARSCH SAMT TRIO (Mi). MENUETS (VINGT) (22). Bien
III
Allure
II
b
N*
b
NM
4-
pompeuse 4,
1,
6,
et
re
Fa Re
dont quelques-
fa] (22).
aux belles Viennoises (Wiener Damen-
Landler [16] und Ecossaisen [2])
in
Fa
si la],
op. 67.
differents des valses, quoiqu'en 3/4.
rythmee surtout les
:
15, 18.
10, 14, 16, 17.
B+ MOMENTS
MUSICAUX,
op.
94
(1824).
un genre inaugure par Beethoven sous
le
Six
nom de
pieces
appartenant a
Bagatelles
.
Celles-ci
n'occupent qu'une place restreinte dans 1'oeuvre pianistique de Beethoven, tandis que, chez Schubert, elles sont parmi ses plus beltes inspirations,
d'un charme profond et d'un chatoiement sonore tout nouveau. Plus tard
Schumann conservera Moments musicaux va de
et
developpera ce genre a la perfection.
Les
sont composes dans la magnifique periode qui
Symphonie inachevee (1822) au cycle de melodies qui Chant du Cygne en 1828, annee de la mort de Schubert a Page de trente-et-un ans. Les Moments musicaux constituent une suite de vrais bijoux. la
portera le titre divinatoire de
N N N 436
I 11
III
Moderato (Ut). Simple et varie. Andantino (Lab). Expressif, puis nostalgique. Allegro moderato (fa). Une exquise petite marche bien connue,
N
Moderate (utds). Une perfection sonore avec
IV
Re b
cet admirable
majeur.
N V
Allegro vivace (fa).
et fougueux. avec ses modulations en harmoniAllegretto (La b). Apaise
NO VI
Emporte
ques admirables.
PHANTASIE (WANDERER). SCHERZI + N"
Ill Ill
b
4-
N
Allegretto (Si b). Leger.
Allegro moderato (Reb). Avec un charmant
Rondo
SONATE B
(Allegro) inacheve. (ut)
(1828).
Adagio. Lied-rondo. Belle phrase nostalgique, belles modulations.
Menuetto b
(Allegro).
Allegro. Tres long, des repetitions. SONATE (Re) op. 53 (1825).
I
+
Allegro vivace. Ecriture interessante pour les deux mains,
b
Con moto (Andante).
b
Scherzo. Allegro vivace.
B + Rondo. B, en
Rythme persistant. Theme A populaire
Allegro moderato.
Sol, tres
important
SONATE (Mib)
I
trio.
(Ut) (Inachevee) (1825). Moderato. Joli developpement Menuetto (Allegretto), Andante. en Ut, theme B en si.
Allegro. Assez dramatique.
a
b
op. 15.
1
Theme A I
Fantasie
2
SONATE
I
Voir a
[2] (1817).
et vivant, tres vane.
Theme
grand charme.
et d'un
122 (1817).
op.
Allegro moderato.
Andante molto. b
b I
Menuetto
allegretto.
Avec un
joli trio,
+ Allegro moderato. Assez alerte. + SONATE (Mi) (1817). V. a Klavierstucke [5] SONATE-FANTAISIE (Sol) op. 78 (1826). Molto moderato e cantabile. Avec un beau developpement Fantaisie. + .
I
b
thematique. b
B
Andante. Menuetto. Allegro moderato. D'un caractere particulier avec un
trio tres
suave.
Bb + Allegretto (Finale).
De
forme rondo en
allure populaire (au debut), e
B
trois
themes
:
A
d'une jolie
leger (Ut), tout en croches (57
e
mes.),
mes. des trois bemols); 1'ensemble base sur des
C tres developpe (31 rythmes de danses stylisees.
SONATE
II
(Lab) (1817) (240).
Allegro moderato. b
* Andante. Rythme schubertien
b
* Allegro
caracteristique et jolie legerete.
final Tres alerte.
437
IB + SONATE
Re Mi
(La) op. 120 (do
(1825). Allegro moderate.
re do)
deux themes d'un grand charme personnel A (au debut) mes.). Court mais beau developpement des deux themes.
A
:
Cette partie est de la plus grande simplicite.
charme
et
de
B
et
(22
e
Andante.
Allegro (Finale).
Du
la couleur.
SONATE
(La) (La La La La) (1828). le theme Allegro. Le theme A a de Failure
I
Bb
B
;
(en Mi) (55
mes.) est
bien personnel. Developpements uniformes. a
-i-
Andantino. Nostalgique et penetrant
* Scherzo (Allegro vivace). Leger et char man t. B Rondo-Allegretto de forme rondo sonate. Beaux developpements. Theme A d'un charme intime (au debut) theme B en Mi (si si si si si Do Re ds
b
-i-
;
Mi) delicieux, a jouer giocoso avec des est
un peu longue. On peut
avant
Presto
le
SONATE
I
,
(la) op.
portati
une coupure passer direct ement a celui-ci. 143 (la Mi reds Mi) (1823). faire
tres legers.
La coda
59
mesure
la
apres
:
a
Allegro giusto. Pas du tout pianistique jnais d'un sentiment interieur
a
Andante.
contemplatif prenant Tres beau developpement qui a de la grandeur, a
-f
Du meme
sentiment que la partie precedante, mais plus apaise. Allegro vivace (Finale). Tres anime et pianistique. Tout a la fin, ne
pas jouer
les
impossibles dans ce
octaves
mais
tempo
notes
les
simples.
SONATE
I
A
(la) op.
Moderate (l re
42
partie)
(Do
si
la
1'exaltation dramatique. II faut
tempo aux doubles
Mi) (1825).
d'expression tres variee, allant de la tristesse a
C
barre au lieu de C, quitte a calmer le
croches. L'ensemble est bati sur
un seul theme
divise
B +
en plusieurs motifs I (au debut), II (13 e mes.), Ill (26 e mes.). Andante poco mosso. Theme d'une grande simplicite expressive tres
B +
schubertienne avec de belles variations et une coda exquise. Scherzo-Allegro vivace. Caracteristique, avec un trio qui est
d'ailleurs
:
un des
plus jolis laendler de Tauteur.
a
+
Rondo-Allegro vivace. D'expression agitee, mitigee par quelques rythmes coda encore plus agitee.
a la hongroise
;
SONATE (la) op. 164 (1817) Allegro ma non troppo.
I
b
(Mi Mi
re
do do
si la).
Allegretto quasi andantino (Mi).
Allegro vivace.
SONATE
I
(Sib) (1828).
Molto moderato. Theme
Ba
A
expressif (au debut);
eloigne de fa ds (aux trois dieses).
A B
Andante -f
sostenttto.
De
jolies
theme
438
ma non
dans
le
ton
Lied ternaire important. Belle expression.
Scherzo. Allegro vivace con delicatezza. Leger, avec
aB # Allegro
B
modulations.
troppo (Finale).
Theme
A
un beau
interessant
trio.
au point de vue
tonalite
(au debut).
SONATE Bb
Allegro
e
mes.). Suit
(86
un peu longue,
mes.). Partie
vigoureux (156 I
Theme B en Fa
un
bel episode
une coupure.
faire
(Si) op. 147 (1817).
ma non
troppo.
Beaux themes
A
:
caracteristique
B, populaire a la Schubert et curieusement modulaht
(k
(4
(au debut), mesure des
4 dieses). Developpement decousu. B + Andante. Lied ternaire simple mais prenant. Belle reexposition du theme avec contrepoint en staccato.
Bb
|-
Bb
Scherzo-Allegretto, spirituel avec de jolies modulations.
Allegro giusto (Finale).
le
charme melodique de Certaines
(de
B
Chaine de valses de diverses
op. 9 (1818).
VALSES,
Ill
1
editions
N
:
us
tonaiites. Signalons
plupart des numeros.
renseignent
a 18), d'autres op. 9 (de
Choix
4-
la
1 a
9 a
op.
1
(de
a
18)
et
9 b
op.
36).
2, 6, 7, 14, 17, 20, 22, 26, 29, 32, 34, 1.
1,
Schubert est Tun des premiers a donner
forme
lente) qui en est d'ailleurs la
le laendler
la plus ancienne. II
viennois (valse
donne
aussi des
valses rapides.
VALSES
Ill
ET ECOSSAISES
[12]
[6] (Walzer
und Ecossaisen)
op. 18 a
(1821). Plutot rythmees en general.
Choix
b
N
:
os
a
1
10,
4, 6, 9,
VALSES (DERNIERES)
Ill
1.
(Letzte Walzer) op. 127 (1828). Les
[20]
plus importantes, car chaque valse a
un
trio
avec reprise de
la valse.
En
general rythmees et pianistiques. b
+
Choix
N
:
os
3, 5,
1,
6,
9,
1.
10, 19, 20,
VALSES NOBLES
II
bijoux
B +
comme
Choix
les
N
:
os
1
[12] op. 77 (1827). Ce recueil contient quelques nos 4, 6, 10. Les n os 5 et 9 sont de grand caractere.
a
6,
8 a 10, 12,
1.
Bon arrangement de Dohnanyi
VALSES SENTIMENTALES. Dans
Ill
(193). certaines editions op. 50 (34 valses),
dans d'autres op. 50 a (17 valses) et op. 50 b (17 valses). Pour nous continuons la numerotation de 1 a 34 (1825).
Jolie
B+
os 13 et 27. Exquises et d'un art inimitable. Grand charme aux n os 1 a 4, 25 et 34. tonalite au n 7, beaux rythmes aux n
Choix
:
N
os
1
a
4, 7, 13, 25, 34, 1.
VALSES (CHAINES DE)
nB +
la facilite
Premiere chaine
:
groupees par tonaiites.
Valses op. 9, n 26 (Mi) (Mi) os 7 (Lab), Landler 5 (si) 33, op. 171, n Valses Drei deutsche Tanze, n 3 (Lab)
Valses op. 18
Deutsche Tanze
op.
a,
8 (lab) et 11 (Lab) Valses op. 18 op. 9, n 22 (Si) (sol ds) et
op. 9,
n
nos 20
5 (si)
n
1
n
a,
n 2
Valses op. 18
(Sol) et 11 (Sol)
a,
(Si)
nos 6
Landler op. 171, n (si) et 10 (si)
Valses op. 127, n
20 (Re)
6
Valses
Drei
439
deutsche Tanze, n os
n II
2
1
Valses op. 127, n
(Mi)
B + Deuxieme chame
:
Graetzer Walzer op. 9 la,
(Mi) et 2 (Mi)
Valses op. 18
3 (Mi)
Valses op, 127, n
5
a,
n
Valses op.
(Fa)
1 9,
(Mi).
n os 32
n^ 11 (Sib), 10 (Fa) Landler op. 18 b, n 8 (si b) (Si b) Valses Landler op. 18 b, n 5 (Re b) Deutsche (Lab), 2 (Lab), 6 (Lab), 7 (Lab), 8 (Lab)
(Fa), 33 (Fa) et 34 (Fa)
Valses op. 127,
Deutsche Tanze op. 33, n 7 Valses op. 9, n 14 (Re b) ()
op. 9, n"
Tanze
s
1
Valses op. 127, Valses op. 127, II
B
4.
13 (Ut)
Seize Landler, n
n 9 (Ut) n 5 (Fa).
Deutsche Tanze
n
op. 33,
Troisieme chame op. 91
a,
n 9
Deutsche Tanze
:
op. 33, n" 1
Seize Landler, n
(la)
u
3 (la),
(
6 (Ut) et 4 (la)
>*
Valses op.
n
9,
16 (Fa)
Graetzer Walzer
(La)
6 (Ut) et n" 5 (la) Valses op. 18
n 17 (La) Graetzer Walzer op. 91
Valses op. 18 a, n 3 (la) n o 4 ( utds) et 9 (fads)
n
op. 33,
a,
a,
n 6 (fads)
Landler op. 171, n 1 (Re), 3 (Re) Deutsche Tanze op. 33, n 2 (Re) Valses op. 127, n 6 (Re) Seize Landler, n 8 (Re) et 4 (Re) Deutsche Landler op. 18 b, n 13 '(La) Valses op. 9, n 29 (Re)
Tanze op II
b
33,
ny
1
(La).
+ VARIATIONS SUR UN THEME DE HUETTENBRENNER (22).
Beau theme. Variations 6
et
8
:
expressives
;
(1817)
variation 9:
beau
majeur.
Choix II
-}-
:
N
os
VARIATIONS
a 10 et 13.
1
(Fa) (1815) (22). La quatrieme variation en mineur est
jolie.
WANDERER-PHANTASIE.
Voir a
Fantaisie
op. 15.
ARRANGEMENTS. Ib *
ANDANTE ET VARIATIONS
(Arrangement par Tausig d'apres
la
piece pour quatre mains). III b
*
Ill b
*
I
MARCHE HONGROISE (Arrangement par Liszt). MARCHE MILITAIRE (Arrangement par Tausig).
A * FANTAISIE (Ut) (Arrangement pour piano Voir a
Fantaisie
et
orchestre par Liszt).
.
Robert Schumann (En Saxe 1810
Le
1856).
genie de la melodie et tres remarquable aussi
dans la musique instrumentale.
Excellent ecrivain, defend les idees nouvelles.
I b
* ABEGG-VARIATIONEN (Theme varie Dediees a la comtesse d' Abegg dont les theme, d'apres
les notes
xieme variation
est
cinq lettres
correspondantes (la
charmante avec sa basse retardee. Les autres sont
d'une ecriture pianistique originale.
440
nom Abegg) op. 1 (1830). du nom donnent le Sib Mi Sol Sol). La deu-
sur le
Ill
B +
ALBUM FUER DIE JUGEND sa
Compose pour
la
Jeunesse) op. 68 (1848).
Reunion incomparable de quarante-trois
filie.
pieces, les premieres
(Album a
(la
petites
18) faciles, pour les enfants, les autres (19 a 43)
pour des plus avances. 8 - Wilder Reiter Retenons comme particulierement reussies N 12 Knecht Ruprecht (Saint Nicolas). (Cavalier farouche). 13 - Mai, lieber Mai (Mai, charmant Caracteristique de 1'auteur. :
N
N
N 18 mois de Mai). D'une fraicheur delicieuse. du Vif et chanson populaire. Moissonneur). (Petite
N
Expression intime.
N N
misterieuse.
de charme.
N
33
Joyeux
-
26
-
WeMesezeit
N
x.
Simple, intime.
N
30
-
39
:
N
os
8
13 (Mi)
12 (la)
ALBUMBL^ETTER
IIIB
-
x x
x.
x x
x.
la nuit
Beaucoup
N
(la)
40 (La)
32 (la)
23 (re)
ou 30 (Fa) 33 (Mi).
-
21
Dans
Frohliche Zeit (Les Vendanges - Joyeux temps). - Winterzeit II 40 (Hiver). Mysterieux.
Kleine Fuge (Petite Fugue). Spirituelle et legere. theme modifie de la fugue.
Choix
N
Reiterstuck (Le Cavalier).
Scheherazade. Conte a mi-voix, plein de charme.
32
et frais.
23
x x
-
Schnitterliedchen
-
Le prelude
ou 18 (Ut) 39 (ut)
sur
le
26 (Fa) 21 (Ut)
a 1845). Vingt (Feuilles d'album) op. 124 (1832
pieces.
N
1
Impromptu. (1832).
JV
2
Leicfes
N N +N N
3
Scherzino (1832). Tres leger.
4
Walzer (1835). Vif mais
5
Phantasietanz (Danse fantaisiste) (1836). Tres vif. Wiegenliedchen (1843). Petite berceuse si simple.
+
6
NO 7
N" 9 TV"
+
(Pressentiment.
du chagrin) (1835).
Expressif.
expressif.
Landler (1836). Delicieuse valse lente. Leid ohne Ende (Douleur sans fin) (1837). Jolie expression. Impromptu (1838). Avec son rythme si original et fantaisiste.
N" 8 4.
Ahnung
10
Walzer (1838).
A
la
Schubert
Nll
Romanze
NO 12
Burla (Burlesque) (1832). Sur un rythme persistent Vision (1838). 14 Larghetto (1832).
(1835).
N
N N N
15
Walzer (1832).
16
TV"
17
Schlummerlied (Berceuse) (1841). Charmant Elfe (1835). Grande legerete.
N
18
Botschaft (Message) (1838).
13
NO IQ
Du
charme.
Phantasiestuck (1839). Leger, avec de
jolis
croisements des
mains.
N20
Kanon
Choix
:
N
os
(1845). 1
ou
ALBUMBLJETTER.
3,
6 ou
Voir a
7, 9,
16 ou 18, 17 ou 19.
Bunte Blatter
op. 99.
441
la* ALLEGRO
Baronne Ernestine von Fricken, sa
op. 8 (1831) dedie a la
premiere fiancee. Composition d'une belle ecriture et premier exemple de forme sonate cyclique quaternaire appliquee a une partie. Une introduction tempetueuse expose trois motifs qui seront rappeles dans 1'Allegro
en descente rapide (l re mesure), II, affirmatives qui seront la cellule des themes A et B, et en valeurs pointees (avant les deux barres). Le theme
proprement
motifs
dit
:
I,
IV rythmique (aux deux
:
barres), II, rappel
les trois
A
est
rondes accords
III, les
en
du motif de
trois
Tintro-
duction (5 e mesure des deux barres) et V (9 e mesure des deux barres). Le theme B est aussi en trois motifs II, plus melodique, motif cyclique :
incorpore e
VI
(2
(les trois notes
ici
(27 mesure de e
VII
a la deuxieme double barre),
la 2
.
e
la 2
la,
e double barre) et VII (18 e mesure de la 2 double 3 derniers derm-temps) La coda, composee des motifs VIII
mesure de
barre, les
Mi
re
:
e
la 2
e
double barre, 2 e demi-temps) et
IX
double barre) mene au beau developpement qui se
La quatrieme
et II.
redeveloppe
les
division (forme quaternaire)
deux motifs cycliques de Fexposition
imposant (aux derniers 5 dieses)
et
I,
:
e
mesure de
fait
sur motifs
(35
est fort belle et II,
melodique et mesure des
e tout a fait apaise (19
5 dieses). II
B
(Ut) op. 18 (1839). Rondo delicieux de sentiment intime. Coda admirable d'elevation.
ARABESQUE
BLUMENSTUECK
Illb
ecriture
(1839). Sorte de rondeau charmant, d'une
19
op.
un peu uniforme.
BUNTE BLOTTER
(1836 a 1849) 14 pieces.
op. 99
Petites pieces (trois) (1839).
HI
NO
HI B *
N
Ill b
3 *(Mi) op. 99, n 3. Albumblatter [5] (n os 4 a 8).
B
III Ill
B + B
Ill
b
HI IH
a
.
?
et rapide.
ft*
Ill
HB
o (La ) op 99 n L 2 (mi) op. 99, n 2. Agite
i
4-
4-
N N N N N
1
(fads) op. 99, n
2
(si) op. 99,
3 (Lab) op.
4 (1841).
Triste. (Variations
n 5 (1838). Agite. 99, n 6 (1836). Charme
4 (mib) op. 99,
n
5 (Mi b) op. 99, n
de Brahms, op.
9).
sonore.
7 (1838). Expressif. 8.
(si) op. 99, n 9 (1838). Leger et fantasque. PTaeludium (sib) op. 99, n 10 (1839). Passionne et sonore.
Novellette
Ill
Marsch
Ill b
Abendmusik (Harmonies du soir) (Si b) op. 99, n 12 (1841). Scherzo (sol) op. 99, n 13 (1841). Assez developpe et interessant. Geschwindmarsch (sol) (Pas redouble) op. 99, n 14 (1849). Assez
II b
nib
(re) op. 99,
n
11 (1843). ()
original.
Choix Ill
:
les pieces
CANON SUR
IB &CARNAVAL, 442
precedees des lettres
AN ALEXIS op. 9
B
et a.
.
(1835). Suite cyclique.
Le
sous-titre
est
Scenes
mignonnes sur quatre notes issus des quatre notes
Presque toutes
.
la, nil b,
:
do,
ce qui fait dans la notation alle-
si,
mande A S (es) C H. Asch est le nom Schumann sejourna. Quelques themes do,
(en allemand As
si
C H.
riete thematique. L'ceuvre a
Remarquons lequin
;
False noble
la
Schumann
le tendre),
quette
Replique
,
femme
(sa future
de
une
,
Florestan
Eusebius
d'
(personnifiant
(Schumann Femporte), Lettres dansantes
,
Co-
la
Chiarina
,
(un ami legerernent caricature), Reconnaissance , tres petillant,
Chopin
Clara),
va-
les portraits
les portraits
,
la b,
la
une variete remarquables. et d' Arde Pierrot
vitalite et
Papillons
,
d'une petite ville allemande ou sont bases simplement sur
Cela n'empeche pas la spontaneite et
Preambule
le
ont des themes
les pieces
Estrella (sa premiere fiancee), Pantalon et Colombine , False allemande
malgre son
ce
Molto viva(marquee un Paganini peu caricature), Aveu (aussi Pause Promenade pour finir par une
litre) et
,
Passionnato marque Marche des Davidsbiindler (amis de ,
,
}
Fart) centre les Philistins
laquelle apparait le motif populaire (du
XVII 6
siecle)
:
le
dans
Grossvater-
tanz (Danse du grand-pere) que Ton chante sur le coup de minuit pour inviter les vieux a aller se coucher.
CARNAVAL DE VIENNE
I
(Faschingschwank aus Wien) (Fantasiebil-
der) op. 26 (1839).
B
Allegro, de forme rondo
:
vivant, colore et dans lequel apparait la
Mar-
seillaise.
B b
Romanze. Simple 4-
et touchante.
Scherzino. Simple et leger.
A + Intermezzo. Tres belle expression passionnee. B ^ Finale. Tres vivant. Coupe claire de sonate a deux themes.
CLAVIERSTUECKE +
N
Ill
b
Ill
B * N" 3
Ill b
(>
+ NO 4
Romanze
_ Fughette
32 (1838-1839).
[4], op.
Scherzo (Sib).
1
N
2
Gigtte (sol).
(re). (sol).
CLAVIERSTUECKE IN FUGHETTENFORM b
N
1
(la).
Illb
+N
4
(re).
Ill
b
5
(la).
Ill
B
N + N N
Ill
III b
I a
i
N
2
(re).
N
op.
126
(1853).
3 (Fa).
6 (Fa). Leger, charmant, d'un 7
[7]
joli
contrepoint
(la).
CONCERT
-
ALLEGRO MIT INTRODUCTION
avec orchestre, op.
134 (1853) dedie a Joh. Brahms. Dans la forme sonate poeme quaternaire a deux themes, beaux tous deux, avec une ecriture un peu chargee qui ralentit Telan. L'executant doit
densite sonore. et III (8 e
Theme A en
mesure du
done alleger son jeu sans diminuer
trois motifs
Lebhaft
:
la
I (l re
(Theme B
e mesure), II (4 mesure) tres expressif et tres schu-
443
mannien (9 mesure de
comprend
la
cadence et
CONCERTSTUECK legro
IAB*
A). La quatrieme division de cette forme
la lettre
la fin.
avec orchestre op. 92. Voir a
Introduction et
al-
.
CONCERTO
(la) op.
54 (Premiere partie 1841,
les autres 1845).
Un
des
chefs-d'oeuvre parmi les concertos de piano. re Allegro affettuoso (l partie) de forme senate quaternaire cyclique a un theme, appliquee a une partie. C'est une reussite parfaite. Variete
de 1'expression avec un theme unique.
rythmiquement
mes
Celui-ci est si
et expressivement, qu'il
traditionnels de la sonate, plus
admirablement
varie,
donne Fimpression des deux the-
un court
et admirable interrnede lent
theme, toujours. La cadence, ecrite par Fauteur, modele du genre, forme, avec ce qui suit, une quatrieme division. Une belle innovation est la supression de la grande introduction d'orchestre le piano sur le
meme
:
avec un petit motif cyclique I (au debut) deveen Lab (aux quatre bemols). loppe admirablement apres F Andante e e e Suit le theme A en deux motifs II (4 mes.) et III (7 mes., 4 temps), ex abrupto
entre
:
IV (19 e
motif
le
mes.,
forme (67 e mes.)
fait
trans4 e temps) est ensuite developpe a-II office de theme B, interrompu par le motif cy;
clique I qui est developpe.
La
belle cadence
V
(vers la fin)
amene F Allegro molto
final
sur une derniere transformation de a-II en fuite eperdue et fantasque.
Intermezzo. Cette partie, de forme lied ternaire, est un enchantement grace a I'admirable dialogue entre le piano et Forchestre et la phrase
emouvante des conde
fois,
Lorsque cette phrase reprend pour la sebeaute de la nuance qui reste dans un piano
violoncelles.
remarquons
la
expressif.
Finale. Rondo-sonate tres vivant et pianistique a trois est d'abord
themes
:
A
(au debut), B, sur
eclate
joyeusement puis Fob jet de beaux developpements (premier tutti e d'orchestre en Mi). Apres une reexposition du theme A en fugato (9 mes. du deuxieme tutti d'orchestre), surgit inopinement un troisieme theme, qui
rytme
C
esquisse,
original, qui fait
en Fa (au bemol) qui donne
lieu aussi a
un beau developpement
et
qui est rappele tout a la fin. I
B + DAVIDSBUENDLERTAENZE, ceaux. Les
Philistins (voir le dernier
6
op.
compagnons de David, ou,
les
numero du
(1837). Suite de dix-huit mor-
amis de
Fart,
Carnaval
par opposition aux
op. 9)
.
Cette oeuvre
a Walter von Goethe, compositeur, ami de Schumann et petit du grand poete. Inspirees par Clara Wieck, sa future femme a qui il ecrit Ce sont des pensees de mariage que renferment les Davidsest dediee
fils
:
biindler
Les
.
lettres
E
et
F
qui se trouvent a la fin de certaines pieces indi-
quent Eusebius et Florestan, pseudonymes de Schumann dans ses articles
444
'
de
Neue
la
mann
Zeitschrift
journal musical
,
Schumann
tendre, Florestan le
Suite de petites pieces tres
grande
N"
tesse intime.
N N
N
originalite.
3.
1.
Eusebius symbolise
;
le
Schu-
passionne.
peu connues
et admirables
N
Avec humour.
5.
Delicieuse simplicite et fantaisie.
7.
Belle reverie, belles harmonies.
4.
8.
2. Tris-
Impatience et agitation.
N N
dans leur
N
Valse sur un theme de Clara Wieck.
6.
Agitation interieure.
N
Fantasque.
La-
9.
dessus Florestan termine, et ses levies fremissent douloureusement
N"
10.
Grand
N
leger.
N"
caractere.
11.
Grande
N"
13. Gaite sauvage.
N
simplicite.
12.
.
Humour
14. Reverie d'une belle elevation.
Chant large et simple encadre par des accords rythmes. N 16. Avec bonne humeur. N" 17. Lointain. N 18. Fin tres simple
N"
15.
.
d'abondance
de
felicite
Choix
.
Eusebius exprime encore ce qui
les
suit
yeux remplis
.
N
:
os
7, 8,
1, 2, 4, 5,
10, 12, 14 a 18.
ETUDES D'APRES LES CAPRICES DE PAGANINI,
op. 3 (1832), ar-
rangees, avec doigtes, exercices preparatoires et une preface sur leur but.
fit
Schumann fut tres impressionne par le jeu de Paganini et par la suite des transcriptions, au piano, des etudes et caprices de violon. Dans
sa preface,
Schumann
dit
doigte, ce qui fait la base d'un jeu
qu'il
a soigneusement indique le
(mecanisme) solide
et
toucher doit etre doux et elastique, 1'exposition thematique semble, sans rudesse ni durete,
il
Le
forme. claire,
1'en-
faut lever nettement les doigts. Les ac-
cents doivent etre places a n'importe quel endroit avec facilite.
Eviter
le
travail d'interpretation trop prolonge,
mais prendre des
parties detachees et les limer (terminer). Ill b
* Caprice N 1 (la), line des mieux realisees dans la transposition au clavier de la technique violonistique. Developpement chromatique interessant
du motif
+
Ill Ill
Caprice
Caprice
repete.
N N
2 (Mi). La version de Liszt est super ieure. 3 (Ut). Nous ne voyons pas la necessite ici de changer de
meme
doigt sur la
in HI
b
Ill
N Caprice N Caprice N
touche.
+ Caprice
4
*
5 (Mib). Alerte et vif. 6 (sol). Interessante par
-f
(Si b).
les accentuations
a contre temps.
ETUDES DE CONCERT COMPOSEES D'APRES DES CAPRICES DE PAGANINI, op. 10 (1833). Ill
HI Ill b
Ill a
Caprice IV 1 (Lab).
N + Caprice N * Caprice N -f
Caprice
nes, Ill
4-
Ill
+
2
(sol).
3
(sol).
Independance des sonorites. Octaves et doubles notes.
4
(ut).
Sur deux themes. Recherche de belles sonorites
plei-
avec ecriture chargee.
N N Caprice Caprice
5
(si).
Ne
fait
pas Feffet de sa
difficulte.
6 (mi).
445
I
A #
ETUDES EN FORME DE VARIATIONS
ETUDES SYMPHO-
XII
op. 13 (1834).
NIQUES,
W. J. Bennet, pianiste-compositeur anglais qui s'etait lie Schumann et Mendelssohn. La melodie du theme est de
Dediees a a Leipzig avec la
composition d'un amateur qui serait
la
premiere fiancee de Schumann.
pere d'Ernestine von Fricken,
le
Composition originale qui apporte beaucoup de neuf dans
ment de
Beau theme theme
A
(d'un amateur). L'auteur ne suit pas toujours ce sauf dans les etudes 4 a 6, 8 a 11. Dans la premiere etude un motif
vient en contrepoint
;
la
deuxieme etude, sur
la troisieme
la
deux nouveaux themes
Dans
les
A
a la basse, ;
:
et 1'autre plus
amplement de prendre place parmi les autres. La theme la deuxieme donne un theme
et amplifie le
premiere developpe
;
gracieux interrompu par des rappels du theme che la troisieme qui a un grand caractere rappelle le
theme avec un
avec des elans passion-
contre-sujet tres
elegiaque, interprete le theme, et s'eleve a
un nocturne en Re
est
Ordre
:
a droite et a gau-
initial
;
nes
calme, avec rappel de
cinq etudes posthumes, Inspiration est plus tendre et poe-
tique et elles meritent
me
theme
etude un motif repete domine ie rappel fugitif du theme onzieme etude, le theme A est amplifie. Le finale apporte aus-
1'un joyeux fragments du theme principal A. si
le
etude est aussi un theme a part
la sixieme
Dans
A.
dans
;
un theme nouveau
surgit
dans
le traite-
la variation.
rythme la quatrieme, un grand lyrisme la cinquie;
;
d'une delicatesse infinie.
b,
Theme Etudes
1
;
a 8
des de 9 a la
fin.
(Coupure dans
IAB#FANTAISIE
op.
17 (Ut)
;
Etudes posthumes
5, 4,
3,
1
2,
;
Etu-
la dernier e).
(1836).
Poeme
multipartite.
Dediee a Liszt
qui lui repondit dix-sept ans plus tard par la grande sonate en
Le
si.
quatrain de Fr. Schlegel qui se trouve en tete de la Fantaisie pourrait se traduire comme suit : travers tous les sons du reve multicolore de la
A
terre,
resonne un son doux, audible pour celui qui ecoute en secret
Le
profit de cette oeuvre devait
Bonn. Schumann
morceaux couronne
les .
II
1'avait
appelee
Ruine
titres
abandonna
le
aller
a un
L'obole
,
et avait
Arc de Triomphe
,
.
monument Beethoven
plan primitif et prit alors
donne aux et
a
trois
Etincelante
comme motto
les
quatres vers de Schlegel,
Fantasticamente ed appassionatamente. L'expression philosophique
domine
beaux themes, tous
cette partie, laquelle contient trois
theme A.
Celui-ci
debute avec quatre motifs
:
issus
du
I irruptif et passionne (l re
e e e mes.), II (14 mes., 3 temps), III (23 mes,
3 temps). Le theme
B
en deux motifs
A
le
premier
e
:
I
mier
446
(16 mes. avant
Adagio
).
Les motifs
V
est
Adagio (
4 e temps) et IV (34 e mes., une transformation du theme
)
a tempo
et II (8 mes. avant le pre-
apres le deuxieme
Ada-
gio
)
VI ( a Lebhafter tempo ) amenent nn magnifique retour de Le theme C-IV (a In Legendenton ) n'est autre que le motif
et
A-I-IIL
IV transforme
et adouci par
un ton de legende. Cette
mine par un rappel en grande douceur de expressif n'est
Moderate
pas
clair et certains
I
Cependant
le
plan
marche triomphale coupee par un
expressif.
Lento e piano. D'une rable
belle partie se ter-
motifs sont souvent repetes.
energico, Magnifique
beau second theme
a-II ethere.
developpement
Au
inspiration tres poetique.
centre,
un admi-
chromatique d'ecriture pianistique fort simple.
BA* FANTASIESTUECKE,
Parmi
op. 12 (1837).
les suites
de pieces,
celle-ci
en contient moins, mais elles sont importantes et d'une variete extreme.
N N
Des Abends (Vers le soir). D'une douce poesie. Attfschwung (Envolee). Emporte et caracteristique, avec un second theme tres chantant admirable preparation au rappel du premier theme, d'abord par augmentation. 1
2
;
7V
3
Warum?
N
4
Grillen (Caprices). Description musicale d'un caractere.
]V
5
/n
(Pourquoi?). Dialogue
jer Nacht (Dans
la nuit).
si
suggestif.
Admirable piece contenant tout
le
romantisme, avec sa nervosite, ses elans, ses langueurs. Admirable ecriture pianistique.
N N
6 7
rituelles,
dans
le
Fabel (Fable). Si bien racontee. Traumeswirren (Divagations). Legerete extreme de fumees spile centre legatissimo aux belles harmonies evoquant la reverie vague.
Ende vom Lied (Fin de la chanson). Avec une FANTASIESTUECKE (DREI), op. Ill (1851). A + N 1 (ut). Passionne et agite. Beau chromatisme. B N 2 (La b). Intime et tendre. j\fo
Ill Ill
Ill a
N
3 (ut).Du caractere et
tres
belle coda.
rythme.
FASCHINGSSCHWANK AUS WIEN. Voir a Carnaval FEUILLETS D'ALBUM. Voir a Albumblatter FUGHETTEN. Voir a Clavierstiicke in Fughettenform
de Vienne
.
.
FUGUES
Ill a
N +N N
b
N
Ill b Ill b
.
[4], op. 72 (1845) dediees a C. Reinecke.
Le theme par augmentation est superpose au theme regulier. 2 (re).Vivante. Beau contrepoint rapide. 3 (fa). Le theme de cette fugue ressemble a celui de la premiere 1
(re).
etude de Chopin (Methode des Methodes). Expression et legato. Ill
4 (Fa). Legere
et rythmee.
GESANGE DER FRUEHE,
Ill
grande poetesse Bettina von
Beethoven avec lesquels
N b
o jr
(R^).
NO 4 (fa ds). Tres N 5 (Re).
133 (1853). Cinq pieces dediees a
Arnim, qui avait ete Tamie de
elle
NO 2 (Re).
op.
entretint
N
Goethe
une correspondance
et
la
de
celebre.
3 (La),
agite.
447
HUMORESQUE,
I
cette oeuvre
semaine
la
et pleure tout a la fois
ri
Humoresque
Schumann
op. 20 (1839).
Toute
:
C'est
.
j'ai
ecrit
ete assis
a sa femme a propos de
au piano
et j'ai
vous trouverez de tout cela dans
;
une
belle ceuvre caracteristique
du
compose,
ma
grande
style schu-
mannien. Elle peut se subdiviser en plusieurs parties. Commence et se termine par le meEinfach partie (Si b) me delicieux theme. Au centre theme rapide avec beaux developpements.
B + Premiere B
-|-
b
-f
.
Commence et se termine par le meme Deuxieme partie (sol) Hastig theme. D'abord elegiaque, puis emporte (Allegro), ensuite implacablement rythme pour .revenir a 1'elegie du debut. .
Einfach und zart
Troisieme partie (sol) par le theme en sol.
B * Quatrieme
Innig
partie
Commence
.
Beau theme doux,
.
puis
et
un autre
se termine
de
tres vif
plus en plus emporte. b
Mit einigem Pomp
Cinquieme partie
.
La peroraison
est belle
mais
se repete.
Choix I
B +
:
sans la 5
partie.
IMPROMPTUS SUR UN THEME DE CLARA WIECK, Variations interessantes.
un theme
stitue deja
La
du theme
basse
(passacaille)
.
op. 5 (1833).
est exposee seule
et con-
Puis interviennent successivement
le
theme principal puis un autre theme (n II), Les variations 3, 5 et 6 sont vivantes. La conclusion du n 10 dans la premiere version est charmante et originate.
Choix
:
Theme, Van
:
2,
3,
5 a
7,
9,
10.
Les numeros sont ceux de
Fedition definitive.
Ill
b
INTERMEZZI, op. N L En rythmes.
Ill
A #
N
4 (1832).
2 (mi). Agite et passionne. Le deuxieme theme paraphrase les pade Marguerite dans le Faust de Goethe J'ai perdu mon repos
roles
in Ill
b
Ill
A #
I
a
N N N
os
.
:
3 et 4: Jolis rythmes. 5.
Chaleureux et rythmique.
6
(si).
Emporte, avec un gracieux intermede.
+ INTRODUCTION ET op. 92 (1849).
De
ALLEGRO APPASSIONATO
(Concertstuck)
forme sonate quaternaire cyclique appliquee a une
partie.
Ulntroduction expose un beau grand motif cyclique tranquille et e e expressif en deux sections I (au debut) et II (4 mes., 4 temps). L' Allegro est a deux themes A en trois motifs III ( a T Allegro ), :
IV
e
(9
legro
mes. de
l'
Allegro
)
et
:
:
V
a la basse, en mi, 48 e mes. de
(
), d'expression agitee et variee, et B,
l'
Al-
en Ut, plus melodique (a
Farmature du becarre), avec rappels du motif cyclique II transformed Le motif VI (31 e mes. apres Tarmature du becarre) est une coda amenant le
developpement qui se
448
fait sur les
motifs cycliques I et surtout II (celui-
e la 13
a
ci
mes. apres
La quatrieme
fort developpee. et
ramene
les
deux motifs
KANON UEBER II
le
Canon
Voir a
.
(Leichte Stucke)
15
op.
.
(1838).
Suite.
Peut-etre
Allegro
-
Kind im
et
(Reverie)
(L'enfant s'endort). Pittoresque dans d'autres pieces.
KLAVIERSTUECKE.
KONZERT
Traumerei
poesie dans
et vivace. Intense
Voir a
Clavierstiicke
,
ALLEGRO MIT INTRODUCTION.
Voir a
Concert-
.
KONZERTSTUECK Aa *
est belle
premier chef-d'oeuvre consacre a la vie enfantine. Inspiration admirable
Einschlummern
I
division (au tutti d'orchestre)
est
cycliques.
AN ALEXIS
KINDERSCENEN
B
La forme
qui est tres bien amplifie.
le diese)
Voir a
Introduction et Allegro appassionato
op. 16 (1838).
KREISLERIANA,
Dedie a
sonnage des contes d'Hoffmann, Kreisler, Maitre de chapelle, fou
comme Schumann
N
lui-merne
tragique coincidence.
Emporte, dans un rythme
1.
N
le ecriture.
2.
.
un perqui meurt
F. Chopin. Inspire par
avec un centre exquis. Bel-
original,
Rondo d'une grande
expression, avec
deux
inter-
second particulierement beau, avec une admirable reverie dans 3. Tres agite. des tonalites inattendues et de belles harmonies. le
mezzi,
N
N
(>
4.
N
Belle reverie.
5.
mais d'expression profonde.
N la
Original et
8.
b
:
les
n os
1,
2, 4, 7,
NO
1
N
2
(
M
i
N
3
6 et
Ill
b
Ill
B
7.
reverie,
N N
8.
op. 76 (1849).
N
4 '(Mi b). D'un beau caractere avec une belle phrase
b).
(sol).
(Si b)
NACHTSTUECKE (Nocturnes) N 2 (Fa). N 1 (Ut).
Ill
Egalement une
et tres caracteristique.
Emporte fantasque avec un beau theme intermediate, apres
MARCHES (QUATRE) Ill
N
6.
double barre de mesure.
Choix
Ill
Fantasque.
N
op.
centrale.
27 (1839).
3 (Reb). Rondo assez colore. 4 (Fa). Intime, expressif et d'une belle discretion.
NOVELETTEN
(Novelettes) op. 21 (1838). Dediees a A. Henselt, piacomposees pendant un sejour a Vienne et inspirees
niste et compositeur,
par sa fiancee Clara Wieck. L'intermezzo de tait
comme moto
les
III
b
Ill b Ill b
Ill b
N +N +N N
1
Novelette por-
deux premiers vers de Macbeth de Shakespeare, trois sorcieres Quand nous reunirons-nous de
prononces par une des
nouveau toutes
la troisieme
les trois
:
en coup de tonnerre, en
eclair
ou en pluie
?
(Fa).
2 (Re). Tres vivant, avec un deuxieme theme gracieux. 3
(si).
Spiritual avec
un deuxieme theme mouvemente.
4 (Re). Rythme, avec un deuxieme theme
(en La)
d'une
jolie
expression. Ill b
N
5 (Re).
N
6 (La).
449
Ill I
B # AB#
N N
7 (Mi). Joyeux et vivant Joli deuxieme theme. 8 (fads). Belle fantaisie-poeme cyclique en deux parties enchainees, reliees par un motif commun cyclique (La voix du lointain). Theme A
Theme B leger et rythmique (aux 5 bemols - Trio theme de chasse (en Re) (aux deux dieses - Trio II), dont le rythme s'attenue, servant de base a une tres belle phrase D (La voix du Stimme aus des Feme ) qui revient plus tard apres un thelointain) (a
passionne (au debut). I), plus loin C,
me E
(en Re) (a Fortsetzung und Schluss elan chaleureux (aux deux bemols) qui, apres
mene I
la
du
voix
B * PAPILLONS,
lointoin
et
),
F
(en Sib), d'un
un developpement,
ra-
D
(au bemol). (1831). Dedies a trois belles sceurs de Schumann.
op. 2
de Jean Paul Richter et specialement par Papillons Tepisode du bal masque ou se retrouvent les deux amants Walt et Wina.
Inspires par les
Suite d'une inspiration abondante de sensibilite, d'esprit et de legerete,
emanant d'un grand musicien et d'une grande culture. Effets pianistiques nouveaux, notamment la pedale et la decomposition d'accord (a la fin).
I
Tres impressionniste.
PHANTASIESTUECKE. Voir a A ^PRESTO PASSIONATO (sol) de
servir
au
a
Finale
Senate
la
Fantasiestucke
(Posthume) en
sol,
.
(1835).
(15
mes.).
en deux motifs
Un
motif
V
Theme A agitato en deux motifs: Theme B melodique mais mouvemente III (a Un poco piu lento ) et IV (35
:
(35 mes. avant
firme (24 mes. avant tres belle.
rythmique
du theme
rappel triste
ROMANCES Ill
a
Ill
B
+
N N
1
a
op, 22 et est tres superieiir
pianistique originale. II
destine
Piece de forme sonate a trois themes, d'une ecriture
finale actueL
e
Etait
le
2/4) amene
le
theme
C
I (l et
re
mes.) et
chromatique
mes. plus loin). (en Mi b) bien af-
le 2/4) et* tout de suite developpe avec une vie Les trois themes sont reexposes, puis coda avec
B
(18 mes. avant
la fin).
(TROIS) op. 28 (1839).
(sib). Belle melodie.
2 (Fads). Reverie intime
et profonde. Belle ecriture
polyphonique
par moments. II
b
+
N
3
Le
troisieme
(Si).
Rondo
a quatre themes. Assez long quoique vivant et varie.
theme (Presto)
est joliment developpe.
SCENES D'ENFANT. Voir a Kinderscenen SCENES DE LA FORET. Voir a Waldscenen .
Hi A +
SCHERZO
(fa)
.
(Posthume) (1836). Enleve et passionne. Beau rythme Sonate op. 14.
personnel. Etait destine en Scherzo I a la I
SONATE
(fads) op. 11 (1835). Dediee a Clara Wieck.
Aa + Introduction volets
:
I (en fa ds)
dieses, et II
450
vivaceDe forme sonate cyclique appliquee a pluIntroduction expose un grand motif cyclique en deux
et Allegro
sieurs parties. L'
(au debut) qui reparait douze mesures avant les 5
(en La)
(21
e
mes.) qui reparait
comme theme
principal
e
dans T Aria
(2
de
B
B
.
Deux themes,
tres
beaux
A (au debut) d'un rythme obsedant, se renou(32 mes. avant les deux barres). La reexposition courte
tous deux, sont exposes
velant peu, et
Allegro vivace
partie).
B
:
en mineur (21 dernier es mesures) termine de fagon emouvante. partie, de forme lied ternaire, est chose exquise.
Ana. Cette
A + Scherzo. De forme rondo a trois themes. Beaucoup de caractere. Le deuxieme theme est d'un effet pianistique original. Le troisieme theme est une
du chant
caricature spirituelle b
Finale.
Beaucoup de
SON ATE (GRANDE)
I
theatral.
repetitions. Faire coupure.
(Concert sans orchestre) (fa) op. 14 (1835), de-
diee a Moscheles. Les quatre parties de cette ceuvre sont construites sur
meme theme
le
a
transforme de Clara Wieck.
Allegro. Cette premiere partie, d'une vie pathetique,
debut de theme a
1'endroit puis inverse (8
mes.) et
prend d'abord ce donne lieu a un beau
developpement chromatique.
+ A + a
meme
Scherzo. Caracteristique, toujours avec le
jeu thematique,
Variations sur le beau theme de Clara Wieck, reproduit dans les deux
premieres variations, la seconde avec de beaux contrepoints la troisieme s'ecarte du theme dans un bel la quatrieme est admirable de Agitato ;
;
sentiment dramatique. Le Prestissimo qui formules coupees par un beau theme court.
SONATE
I
(sol) op.
suit est
une repetition de
22 (1833-1838).
A $ Vivacissimo (So rasch wie moglich). Partie tres emportee, dans un mouvement irresistible. Coupe sonate ternaire simple avec un beau developpement. Andantino. Belle reverie.
A a a
+ Scherzo. Burlesque. + Rondo. Tres vivant. Les themes ne miere est assez ciles,
II
se renouvellent point.
SONATES POUR LA JEUNESSE
HI
facile et
(TROIS), op. 118 (1853). La precharmante. Les deux autres, un peu plus diffi-,
contiennent de jolies parties.
B * TOCCATA,
op. 7 (1833). Etude de virtuosite, sur doubles notes pour grandes mains, en moto perpetuo. Coupe sonate quaternaire a deux themes. Belle ecriture.
WALDSCENEN,
II
op. 82
(1848
et
J
49). Suite naturiste charmante, com-
posee de neuf pieces.
B
B
B B
B + B
N N N N
(Entree). D'un grand charme.
1
Eintritt
2
Jager auf der Latter (Chasseur a Taffut). Anime.
3
Einsame Blumen (Fleurs
solitaires).
Simple et charmant
4
Verrufene Stelle (Paysage maudit). Inspire d'une poesie malefique de F. Hebbel.
N N
n
5
Freundliche Landschaft (Riant paysage). Delicieux et
6
Herberge (Auberge). Confortable
leger,
et patriarcale.
451
B *
N
b
N N
7
9
Prophet (Oiseau prophetique). Mysterieux et d'une
finesse.
grande 8
b
als
Vogel
Jagdtied (Chanson de chasse). Abschied (Adieu). os Choix 1, 2, 4, 7, 6, 5. :
N
Robert Vulkmann 1883). (En Saxe 1815 Ami de Schumann. -
CONZERTSTUECK
I
avec orchestre.
Carl Maria von De
la
Weber
1826). (Duche d'Oldenburg 1786 famille de Mozart par son pere. Eleve de Michel Haydn. Grand compositeur lyrique, pianiste remarquable. Lithographe de talent.
AUFFORDERUNG ZUM TANZ. Voir a invitation a la Valse CONZERTSTUECK. LE RETOUR DU CROISE, avec orchestre .
I
ab
*
Poeme symphonique
(fa).
pour piano et orchestre. Belle inno-
et pianistique,
vation expressive qui date a peine, malgre les fioritures pianistiques. EnMarche en Ut. Finale vivant et brillant. Belle ecri-
tree surprenante de la
ture orchestrale. CEuvre superieure en qualite aux concerti de Mendelssohn.
CONCERTO CONCERTO
I I
B * INVITATION
avec orchestre.
11,
op. 32, avec orchestre.
(Mib)
ECOSSAISES (SIX)
Ill I
(Ut) op.
(128)
A LA DANSE
(ou a
la
Valse) (Aufforderung
op. 65, precedee d'un prelude et suivi d'un postlude qui est
me bB *
petit poe-
musical en dialogue. Valse, tour a tour charmeuse et brillante, de
du
belle structure variee, chef d'oeuvre Ill
zum Tanz)
un
MOMENTO
CAPRICCIOSO
genre.
(Si b) op. 12.
Beau jeu
staccato. Joli style
et ecriture.
H
b
*
POLACCA BRILLANTE
(Mi) op.
72. Surtout pianistique. Belle etude
rythmique.
n
+ POLONAISE (GRANDE) (Mib)
II b
*
RONDO BRILLANT SONATE
I
b
+
op. 62.
op. 21.
Grande legerete
et brillant.
(Ut) op. 24.
Allegro. Assez formulaire.
Adagio.
b * Menuetto (Allegro).
B * Rondo re,
(Presto).
Du
caractere et belle ecriture.
celebre
de forme rondo-sonate a
Sol (92 e mes.) et
theme
452
Le
A
C
mouvement trois
perpetuel, chef d'oeuvre
themes
en La b (193 e mes., a est amplifie et transforms
:
A
du gen-
B
en
Si mi).
Le
en Ut (au debut),
la basse
:
La
sol
La
SONATE
I
a
-f
(re) op. 49.
(au debut). Theme B en Fa (apres les trois rondes), qui se ressent un peu de la mode, mais qui est weberien. Le theme A est reexpose simultanement avec un motif deja Allegro feroce. Grand caractere.
presente auparavant (19 -1-
b
e
mes. apres
De forme
* Rondo (Presto),
C
)
et
:
-f
SONATE SONATE
Beau theme
rondo-sonate a trois themes.
B en Sol (a Con anima B de la premiere partie de
que le theme en La (au Scherzando deux themes juxtaposes A ristique
I
la reprise).
Andante con moto. (au debut). Le theme
I b
Theme A
)
a la
meme
(61 mes. avant
Le theme
cette sonate.
coda avec
est d'une jolie legerete. Belle
C
A
caracte-
la fin).
(mi) op. 70.
(Lab) op. 39. B ^ Allegro moderato (premiere
partie).
De forme
sonate ternaire a un the-
me
seulement et plusieurs motifs, mais dans un style de poeme musical, creation de Tauteur, grace a son temperament lyrique et dramatique. Les motifs se transforment selon un processus psychologique, element
nouveau du romantisme pur. Theme A expressif en deux motifs
c (au debut) et II (a la ll e mes., 4 temps) dont le premier ne reparait qu'a la reexposition (aux 4 bemols), alors que II est transforme dans le developpement (cinq mes.
apres
les
legers, alors e
(9 le
que
mes. apres
avant
Leggieramente les
developpement
motifs courts
Passionate
le :
IV
I
III (19 e mes.),
deux barres). Les motifs
VII [Coda] (au
:
les
V
(a
Passionate
deux barres) sont
)
et
vifs et
Passionate ) et VI (1 mes. avant sont transformed dramatiquement dans
IV
)
(28 mes. apres
les
deux barres) et VI (13 mes.
les quatre becarres). Comme on le voit, des plus interessants sans nuire a 1'inspiration.
apres
le travail
thematique est
Andante. D'ecriture parfois orchestrale.
b
(Presto assai). De b * Rondo. Musique a la mode. Belle ecriture.
B * Menuetto
capriccioso
1'esprit.
Tres belle
ecriture.
VALSES (SIX) (128). VALSE ORIGINALE (128).
Ill
Ill
VARIATIONS. II
AIR DE BALLET DE
CASTOR ET POLLUX
SUR
n 2 d'un
L'
)
AIR DE NAGA DE
II
Variation n
2 d'un
SAMORI
(VARIATIONS
joli legato.
(VARIATIONS SUR L
7
)
op. 6.
joli legato.
ORIGINALTHEMA (VARIATIONEN UEBER EIN ) (Ut) op. 2. ROMANZE AUS MEHUL'S JOSEPH (VARIATIONEN UEBER
II
I
DIE + I
op, 5. Variation
)
op. 28.
Variation n
5.
Bonne
SCHOENE MINKA
etude.
(VARIATIONS SUR
UN
AIR RUSSE
)
op.
40.
453
n
f Variation
5.
X Variation n
5.
Ecriture fougueuse.
THEME ORIGINAL (VARIATIONS SUR UN
II
VIEN'
I
b
-f
Hi b +
7.
op.
peut regarder egalement
Symphonie fantastique
(
)
op.
7.
Polacca de caractere.
ZIGEUNERLIED (VARIATIONEN UEBER EIN On
9 (Fa).
(VARIATIONS SUR
QUA DORINA BELLA
Variation n
)
De
1850
(Epoque Wagner,
-
1.
op. 55.
les transcriptions d'oeuvres
par Liszt)
-
C,
)
Liszt,
de Berlioz
et
de Glinka (par Balakirew).
a
1880,
.
Franck, Brahms)
a Mnsique en general.
Le romantisme dans
les completes reussites de cette epoque evolue naturisme et s'impregne du sortilege des forces naturelles d'autre part, il s'orne non seulement d'elements litte(Wagner, Liszt)
plutot vers le
;
mais aussi philosophiques (Wagner, sous I'mfluence de Schopenhauer et Nietzsche Liszt, de son propre fonds). Dans les pays slaves raires
;
surtout,
il
du
s'inspire
folklore
(Borodine, Moussorgski, Dargomyszski,
Smetana).
Le drame
lyrique de
mes conducteurs
Wagner
(leitmotive)
tions des personnages, des idees
La predominence de noie quelque
peu
est construit
avec une infinite de the-
qui representent dans leurs transforma-
ou des sentiments.
Forchestre
symphonique du genial musicien du drame qui traine en lon-
sens des paroles et celui
le
gueur malgre le but tout different que poursuivait Wagner et qu'il semble ne pas avoir atteint absolument (cf. les lettres entre Wagner et Liszt
n
42 et 43)
mais
musique d'une splendeur thematique et harmonique incomparable precise d'une maniere toute nouvelle le climat riaturiste de certaines scenes. >s
41,
On y
;
la
trouve aussi 1'expression de 1'amour sensuel et destructeur
(Tristan et Yseult),
L'opera sans
ou
le
mysticisme et la splendeur sonore (Parsifal).
leitmotive
la voix et fait pgrticiper
et plus veriste laisse la
activement
preponderance a
masses populaires (Boris Godou-
les
il inaugure le verisme poetique now, geniale creation de Moussorgski) Bizet Verdi de il recherche les sujets poetiques ,et Gounod) (Carmen ;
;
454
;
;
historiques (Lalo, Boito, Saint-Saens) et
Temprunte au folklore (Dargo-
myszski, Borodine).
L'opera comique occupe une place peu importante (A. Thomas, Delibes et le folkloriste
tcheque Smetana).
L'operette qui fait son 'apparition s'adresse a la grande masse (Offenbach, Joh. Strauss junior, Suppe, Lecocq, H. Litolff).
ou d'inspiration mystique marque un nouvel essor par des oeuvres monumentales, oratorios et messes (Liszt, Verdi, C.
La musique
religieuse
Franck, Bruckner). L'art
de Wagner
incomparable
et
meme
de
innovant une palette harmonique de themes conducteurs, influence la
Liszt,
et base sur le rappel
musique symphonique. Apres Berlioz, le poeme symphonique et une orchestration egalement belles, une une forme determinee mais une inspiration symphoniques), une admirable musicalite
du
presente soit une inspiration
forme demesuree (Liszt) ou moindre (St-Saens Poemes :
(C. Franck),
une
utilisation
folklore (Balakirew, Borodine).
La symphonie
qui se perpetue, offre tantot la forme senate cyclique avec une belle thematique et dans laquelle les themes circulent d'une St-Saens Symphonie avec orgue) ou bien partie a Fautre (C. Franck :
;
une forme demesuree dans laquelle figurent aussi les rappels thematiques des differentes parties (Bruckner), tantot un plan ramasse et des moyens sonores volontairement obstinents, mais ou le developpement est traite avec une grande maitrise, et ou 1'on trouve parfois la forme sonate e cyclique appliquee a une seule partie (Brahms, Ire partie des 2 et 3 symphonies, a Fimitation de Beethoven, op. 81 et de Chopin, op. 35),
La forme sonate cyclique appliquee a
plusieurs parties
donne en
musique de chambre des oeuvres definitives (C Franck, Sonate, Quatuor, Quintette). D'autres formes conditionnent des oeuvres d'une tenue miisicale elevee (Brahms), ou d'une ecriture instrumentale parfaite, mais d'une inspiration moins chaleureuse (C. Saint-Saens).
honneur et se cultive parfois avec un emploi plus acquisitions harmoniques (Moussorgsky, leur prix Borodine) ou avec une simplicite et une beaute qui ont
La
inelodie est toujours en grand
etendu
des
(Brahms, Gounod).
La valse continue a regner du temps (Joh. Strauss junior).
et s'enrichit des ressources orchestrales
Enfin se fonden.t chez Pasdeloup a Paris des concerts populates
pour
le
grand public.
455
2.
Instruments.
JLes
Mnmqne de
JLd
JLes
Virtu
Interpr&tes et
ises*
JLes Ecoles.
La musique de
evolue dans un sens orchestral. Le
clavier
jeu
d'octaves et d'accords est plus ample tout en restant suffisamment pianisC. Franck, plus moderniste) parf ois tique (Liszt, Brahms, Saint-Saens ;
;
le
piano essaie de rivaliser avec 1'orchestre (Balakirew, Moussorgski). La forme cyclique donne ici egalement de grandes oeuvres definiti-
Sonate en si senate cyclique en plusieurs parties (Liszt premiere grande ceuvre de cette forme C. Franck Prelude, Aria et Final ) la fantaisie cyclique (Liszt, les deux concertos C. Franck, Variations symphoniques choral et fugue Les Djinns Prelude,
ves
:
la
;
;
;
,
,
C. Saint-Saens
4 e Concerto
)
;
la suite
;
cyclique (Moussorgsky,
Ta-
bleaux d'une Exposition ). Le concerto garde parfois la forme classique mais 1'ecriture instrumentale en est plus developpee (Brahms, Saint-Saens, Rubinstein, Litolff,
de Castillon).
La
variation est fort amplifiee par Liszt,
Pour (Liszt,
La
la
premiere
fois
Rhapsodies hongroises
Franck et Brahms.
folklore inspire des ceuvres
le ;
importantes
Balakirew).
piece courte et pittoresque s'illustre d'oeuvres originales dont la
technique harmonique est parfois tres avancee (Liszt) et Fexpression intime et profonde (J. Brahms). Cesar Franck ecrit les plus belles oeuvres pour orgue depuis J. S. Bach.
LES INSTRUMENTS.
Apparition a Paris, en 1862, du piano americain Chickering, muni d'un nouveau type ameliore de cadre metallique d'une seule piece, universellement adopte depuis.
Le poids d'enfoncement de la touche est double par rapport au piano Stein que jouait Mozart (30 gr.); aujourd'hui il est presque triple. Les freres Mangeot, des Frangais, construisent un piano a claviers ren verses
de maniere a juxtaposer
le registre
grave a
LES INTERPRETES ET LES VIRTUOSES;
1'aigu.
Hans von Bulow,
Antoine Rubinstein, Carl Tausig, Camille Saint-Saens, Francis Plante, Alfred et Marie JaelL
LES ECOLES.
Des conservatoires continuent a
Stuttgart, Palerme, St. Petersbourg,
Franz
3. Liszt est
456
peu connu
Rome, Boston,
et
meconnu.
II
s'etablir
:
Dresde,
etc.
Liszt. n'a laisse,
pour
la plupart,
que
la
memoire du
groises. II
prete
le
prestigieux virtuose et de Fauteur des rhapsodies honLiszt s'est revele peut-etre Finter-
a ete bien plus que cela
!
plus comprehensif de tons les temps, en traduisant avec
un
egal
bonheur les Classiques, ses contemporains et les artistes de Favenir, et par une vertu insigne, en y joignant une abnegation de sa propre valeur. II reprend le probleme tou jours pendant de la structure de la sonate classique qu'il modifie et dont Haydn, Mozart et surtout Beethoven semblaient avoir epuise toutes les possibilites. II fraie une voie nouvelle par la composition de ses deux concertos de piano et notamment de sa monumentale Sonate qui est un compromis entre la sonate et le poeme. II
cultive le
poeme musical avec des
reussites diverses,
mais qui nous a
valu des oeuvres parfaites, telles la 2 e Mephisto-Walzer et les Preludes. Nous ne voulons pas affirmer que dans ce cadre ses realisations sont sans defaut.
Le plan
n'y sont pas evitees
n'en est pas toujours
de
clair,
plus, le discours musical
les repetitions inutiles
ne
suit pas toujours la logique expressive qui doit correspondre a la logique formelle. Mais a Liszt revient le merite d'avoir pose le probleme et d'avoir apporte des ;
suggestions fecondes. L'esprit eleve et
d'ceuvres
mystique de Liszt se retrouve dans bon nombre du Parsifal de Wagner, notamment sa Symphonie du Dante et quelques Annees de Pele-
qui sont a Forigine
Symphonie-Faust,
la
Son inspiration thematique est tres riche et souvent de grande Sa palette harmonique est admirable et neuve. II pratique avec liberte les harmonies equisonnantes, (deja esquissees par Schubert), dans de nombreuses oeuvres de piano, les successions d'harmonies aux tons eloignes et dans des oeuvres d'expression mystique ou naturiste, le simple accord de quarte et sixte qui revet une signification particuliere de rinage.
qualite.
paix interieure.
Wagner en que de Liszt, de C. Franck
cette matiere s'est
beaucoup
inspire
de Chopin aussi bien
ont tous trois contribue a toute revolution ulterieure, et de 1'ecole francaise, de Richard Strauss en Allemagne et
et
ils
des Russes, surtout Scriabine.
de Fimpressionnisme futur dont il fournit des exemples frappants dans les Annees de Pelerinage, et en particulier dans FArbre de Noel. Deja dans les Annees de Pelerinage en Suisse, il inaugure un naturisme d'une fraicheur prenante. Liszt eut Fintuition geniale
Son
ecriture pianistique est impeccable
;
si
Chopin
reste genialement
Liszt va plus loin en conferant a cet instrument un sens piano plus Avec sa fougue extraordinaire et sa virtuosite folle, il a orchestral. plus ,
parfois depasse la mesure dans certaines ceuvres de jeunesse, en faisant de Forchestre au piano au lieu du piano orchestral. Mais il s'est amende
plus tard, dans ses Etudes notamment, dont il convient de choisir la version la plus equilibree. Dans certaines oeuvres de caractere severe et mys-
457
il
tique,
meme
a
Aux Cypres de
A
pratique une sorte d'ascetisme instrumental (Spozalizio,
la Villa d'Este).
tous egards, les Etudes de Liszt ferment
d'une valeur incontestable.
un ensemble important,
Du
point de vue musical certaines oeuvres sont parmi ses meilleures conceptions, quant au point de vue technique,
completent celles de Chopin, lequel n'insiste guere sur le staccato, octaves et accords, les sauts et les battements trilles. La superiorite musicale de Chopin s'atteste par la perfection d'ecriture atteinte d'emblee, elles les
que chez Liszt
premier etat de ses Etudes trahit une ecriture trop chargee. Celle-ci cependant s'est amelioree par la suite atteignant alors
les plus
le
grandes finesses. Nous preferons toutefois certains details et cer-
taines audaces des premieres versions.
un
Liszt a enfin ecrit les premieres ceuvres importantes inspirees par folklore national (Rhapsodies hongroises, espagnole et roumaine). II
emploie pour chaque piece quantite de themes populaires groupes jusqu' a six differents, qu'il revet d'harmonies parfaitement appropriees a la melodie et
Tel
anime de rythmes
caracteristiques.
quel, avec ses defauts et ses exagerations,
Liszt est les
qu'il
une
domaines,
figure musicale fascinante. il
est
Par
mais aussi son genie, dans tous
ses innovations
un element indispensable a revolution
artistique
du
temps.
4. Cesar Franck
Ce$nr Fr&mck.
Limbourgeois par son pere et ses ascendants, Allela vie familiale et sa premiere education a Liege, Frangais par sa formation presque entiere a Paris. Son annexion par FAllemagne qui auparavant ne comprennait pas son ceuvre, et qui Deutscher Meister aujourd'hui en fait un est une cause undefendable ainsi que nous allons le demontrer.
mand par
sa mere,
L'esprit
est
Wallon par
de grandeur chez Franck a ete stimule par Bach, Beethoven,
comme il Tavait ete chez Bach par Vivaldi et Couperin, chez Haendel par Corelli, chez Gluck, Meyerbeer et Gossec par le climat parisien, et chez Beethoven d'origine Flamande par le creuset viennois, soit sans aucun nationalisme absolu. Berlioz et Liszt,
C. Franck reprend la forme senate laissee en difficulte par Beethoven et y applique la geniale invention de la forme cyclique dont derive une plus grande unite.
D'une la
part, voici la le
forme sonate cyclique dans
le
Trio en fads
(1841), Symphonic, Quatuor, le Quintette, la Sonate, Prelude, Aria et Final et d'autre part, la forme fantaisie cyclique dans les Variations symphoniques, le Prelude, Choral et Fugue et Les Djinns.
458
Quelques annees plus
tard, Liszt
adoptera la forme senate cyclique
pour sa senate, et, pour ses concertos, la forme fantaisie cyclique. Ces exemples seront suivis par de nombreux cornpositeurs frangais
:
Saint-Saens, d'Indy, Flor. Schmitt, les Russes Scriabine, Rachmaninow et Prokofiew, 1'Italien Busoni et bien d'autres, mais peu ou point de cornpositeurs allemands.
Contrepointiste hors ligne, Franck prodigue simultanement des thebeaux Tun que 1'autre. Son invention thematique est splendide.
mes
aussi
Par
le
caractere et la qualite sa thematique participe de Berlioz, Chopin que de Wagner, pour se transmettre apres lui aux corn-
et Liszt plutot
positeurs frangais et russes
;
il
en
est
de
meme
quant a sa richesse har-
monique.
Chez Strauss par contre, la thematique qualite que le developpement thematique
en general la meme la construction formelle,
n'a pas et
qui sont remarquables.
Quant au developpement de la richesse harmonique qui, apres Bach, avait subi un temps d'arret malgre quelques belles lueurs chez Mozart et il sera accelere par Schubert, Chopin et Liszt, puis qui s'inspire d'ailleurs de ces derniers.
Beethoven,
Wagner
Cesar Franck pousse plus loin encore la recherche harmonique, basee souvent sur Tequisonnance (enharmonie) dont il transmet le procede aux frangais Faure, d'Indy, Debussy et Ravel, aux Russes, en particulier Scriabine, et a certains contemporains.
Richard Strauss ne suit ce mouvement que de loin, Schoenberg et son ecole rompent deliberement avec toute syntaxe musicale.
Grace a toutes les qualites que nous avons enumerees, Cesar Franck represente une personnalite absolument originale, unissant la mystique a la splendeur sonore malgre une ecriture instrumentale parfois opaque, et realisant dans la musique pure les essais de reforme entrepris par Berlioz et Liszt.
5. Voici
Camilla Saint**&aen$.
un maitre bien
Saens a certes
decrie, a raison et a tort tout
a
la fois. Saint-
nombre
d'ceuvres d'inspiration trop facile que d'autres auraient mises au panier. Mais ne considerons que les ceuvres laisse publier
vraiment dignes. Saint-Saens a egalement pratique le rappel thematique dans les differentes parties de 1'ceuvre eh y apportant beaucoup moins de chaleur d'inspiration que Liszt ou Franck, mais en usant d'une forme
comrne d'une ecriture musicale de servir de modele classique.
Son
ecriture pianistique qui
et instrumentale parfaites,
emane
d'ailleurs d'un
susceptibles
grand executant,
459
est admirable
;
elle concilie le classicisme et le
dans ses concertos qui forment
la
modernisme notamment
majeure partie de son ceuvre de piano.
Repondant chez lui a un besoin tant physique que moral, ses nombreux voyages et se jours en Orient lui ont inspire des harmonies d'un e impressionnisme tres savoureux (Partie lente du 5 Concerto et oeuvres chant et pour orchestre).
6.
A
Johannes
de Schubert et de Schumann, Johannes Brahms est un admirable cornpositeur de melodies et, en outre, un auteur fecond des plus remarquables de musique instrumentale (symphonies et musique de 1'egal
chambre)
.
Sans user de 1'appareil harmonique de Liszt et de Wagner pas il apporte plus que Bruckner cependant une variete de moyens correspondant a son inspiration. II ne s'abandonne pas volontiers a 1'enivre-
ment
sensoriel de Liszt et
Wagner, sauf dans certaines de ses dernieres
oeuvres ou apparaissent des traces d 'impressionnisme plus moderniste.
Ne a Hambourg mais forge dans le creuset viennois, il apporte dans certaines parties d'ceuvres et dans certaines petites pieces pour piano une note originate et peut-etre unique de sentiment tres interieur evoquant
les brouillards colores et les frilosites hivernales
de son pays
La
plupart de ses petites pieces, peu ou pas connues, renferment des merveilles musicales d'un esprit souvent progressiste. natal.
du
Sa rythmique tour a tour puissante et carressante s'inspire parfois Son ecriture pianistique tres personnelle a ete sou-
folklore hongrois.
vent critiquee, a tort selon nous. Tres rarement, elle est orchestrale, mais souvent adaptee parfaitement a son inspiration, et par endroits d'une finesse remarquable.
Vers 1883,
soit a partir
de 1'opus 87, Brahms evolue vers une musique
plus chatoyante, d'une sonorite plus raffinee.
Sans innover une nouvelle forme de variation, Brahms se montre un maitre dans Fart de la transformation thematique, en ce qui concerne certaines variations, tandis que d'autres ne sont que la repetition d'une formule. Get art de la transformation regit aussi souverainement ses amplifications et ses developpements thematiques dans la forme senate ses symphonies et de sa musique de chambre.
de
ne renouvelle pas
les formes traditionnelles et ne produit des senates pour piano qu'au debut, employant cette forme plus tard dans la symphonic (ou il utilise parfois un motif cyclique) ainsi que dans sa musique de chambre qui est tres abondante. II
460
JEcoIeg Aiverses.
7.
Apparition de 1'ecole russe instrumental, basee sur le folklore naavec Balakirew, original et colore, initiateur de la musique instru-
tional,
mentale russe
;
Moussorgski, grand lyrique
Borodine, delicat et inspire
;
;
A. Rubinstein, traditionnel a la grande interpretation et virtuosite pianistiques.
Le
folklore tcheque revele
Smetana
et
le
folklore
flamand Peter
Benoit, lyrique.
diminue congrand Brahms mis a part siderablement d'importance. Distinguons Th. Kirchner, charmant et deF. Draeseke, d'une certaine originalite dans ses oeuvres de la prelicat L'ecole allemande
le
;
miere periode
;
Tausig, bel ecrivain pianistique dans ses transcriptions
Raff, traditionnel malgre sa frequentation de Liszt et de
;
Wagner,
L'ecole francaise est represented par A. de Castillon, en merne
temps
'classique et original, a Inspiration simple et directe.
- (Enures pour Piano,
8.
mill A.
Balakirew
1910). Novgorod 1837 Compositeur remarquable, initiateur du renouveau musical en Russie.
(Nijni
Folkloriste eminent.
+
I
J
CONCERTO
(Mi b) avec orchestra
B * ISLAMEY.
Fantaisie orientale (1869). C'est une lesghinka, d^nse russe vive a six temps. Premiere ceuvre importante de folklore russe applique
au
Beaux themes, tour a tour
clavier.
me) (aux deux
colores et languides (deuxieme the-
Ecridieses). Belles harmonies et beaux developpements.
ture originale, peut-etre
un peu trop chargee pour
1'effet
de
la
baccha-
nale finale.
NOCTURNE
Ill II
B +
SCHERZO themes
II (si).
a trois (sib). Jolie piece, d'inspiration folklorique russe, theet Theme (p. 4-1-1) caracteristiques. (au debut), II
B
A
(au 2/4 en Re), ces deux derniers melodiques. Us sont reexposes tous trois dans une suite tonale originale A en si b (p. 9-2-5) B en Fa
me C
:
diese (p. 11-2-2) et
C
en
Re
b
,
(p. 14-1-1), pour terminer par
A en sib (p. 15-3-5). Ecriture raffinee. SCHERZO III (Ut ds). Plein de charme et
un rappel
de II b
*
Le theme I
b
+ SONATE repete.
de legerete, avec
principal revient assez souvent (sib). Andantino.
?
Beau debut avec theme
Mazurka. Tranquille.
en rondo, avec un charmant theme
Intermezzo.
B
fin briUante.
russe,
mais souvent
Final. Partie animee,
en Re. Apres un rappel du theme
461
de
la troisieme partie, la
danse recommence avec animation, Des repe-
du theme B.
titions superflues
Peter Benoit (Pres de Courtrai 1834
1901).
Eleve du conservatoire de Bruxelles, fondateur du conservatoire d'Anvers. Renovateur du mouvement musical flamand. Compositeur de cantates populaires a grands chceurs.
CONTES ET BALLADES. HI b
Roi des Aulnes (Le).
lab+POEME SYMPHONIQUE
avec orchestre
CEuvre de forme
(1865).
dans un beau style
fantaisie cyclique appliquee a plusieurs parties, ecrite
legendaire.
Ballade (premiere partie). II (15
e
un peu
Theme A en
trois motifs
:
I
(au debut),
mes.) qui est fort developpe par la suite et se repete peut-etre trop, et III
s'oppose au theme
A
energique
3-2-7).
(p.
Le theme B-IV, melodique,
(p. 7-3-5).
Chant du Barde (deuxieme partie). Beaucoup de charme. Themes A-V (au debut) et B-VII (a la lettre E). Ces deux themes sont separes :
e par un beau motif mysterieux VI (3 mes. avant
Chasse fantastique
(finale). Cette partie
a une belle teinte legen-
VIII daire, fantasque. Theme A en trois motifs diquement (p. 30-1-3), IX (entree du piano) et :
le
theme
accompagne de
a- VIII
Apres un beau developpement, reexpose, d'abord (p. 37-3-5).
a-II
la lettre B).
(au debut), repris meloe (26 mes. plus loin).
X
de
la
premiere partie est
(p, 35-1-7), puis a decouvert
Enfin Fceuvre se termine en chevauchee de plus en plus
echevelee.
Georges Bizet (Paris 1838
1875),
Grand compositeur
lyrique.
+ VARIATIONS CHROMATIQUES.
I
Choix
:
Theme, Variations
5,
7 et 12.
P. Borodlne (St. Petersbourg 1834 1887). Medecin, chimiste et compositeur remarquable.
Ill b
*
SCHERZO.
Joli et pittoresque.
SUITE (PETITE). Ill
A
Au
Convent. Piece dans laquelle
le
pittoresque
eleve. Ill
B
Serenade.
Ill
B
Nocturne. Delicieuse notation de la langueur slave.
462
s'allie
a
un sentiment
(Hambourg 1833 Compositeur de grand
1897).
Tres appuye par Schumann. Se fixe a Vienne. CEuvre tres importante dans le domaine instrumental et de la melodie. style.
BALLADE. Voir Klavierstiicke op. 118. BALLADES, op, 10 (1854). Inspirees par la
ballade ecossaise
Edward
de Herder. Ill
Ill
Ill
A B + B *
N N N
1
D'une belle couleur iegendaire
(re).
2 (Re). Expressive Intermezzo
3.
et
meme
dramatique.
et variee.
(si).
Aile et fantasque. Centre d'une couleur origi-
nale. Ill a
N
4
tre
un peu monotone dans
(Si). Belle inspiration d'un
CAPRICCIOS.
Voir
CONCERTO N A #
1
op. 76 et
Klavierstiicke
CLAVIERSTUECKE. I
sentiment tres interieur, qui peut parai-
1'ensemble.
Voir a
Klavierstucke
Fantasien
op. 116.
.
(re) op. 15 (1859).
Maestoso. Partie de forme quaternaire avec deux expositions. C'est Tune des pages les plus achevees du maitre elan, cohesion, structure et travail :
thematique.
Une grande
introduction orchestrale donne le
importance considerable en cinq motifs
:
I
theme
A
d'une
e
(au dubut), II (8 mes.), tous
deux magnifiques et vehements, III, expressif (20 e mes. avant les 5 bemols), IV dans un ton eloigne (lettre A, aux 5 bemols). Le theme A I-II reparait en canon (au 6/4, apres le 9/4), puis apparait le motif ryth-
V
mique avec sur
I
e (10 mes. du 6/4), suivi d'un motif VI, alia caccia, au superius, a la basse (16 e mes.) Voici la contre-exposition ou le piano entre
un nouveau motif VII
sans rappeler
I,
aborde
rythme de V,
(lettre B), qui rappelle le
les motifs a-II (8 e
puis,
mes. avant la lettre C) et a-III
(Solo apres la lettre C) ce qui est original, pour suivre avec a-IV (aux Poco piu 4 bemols). Le second theme, B VIII, noble et expressif (au
moderate
A
)
se poursuit par
un motif VI,
pittoresque,
emprunte au theme
(10 mes. plus loin). Suit un beau developpement tres vivant avec VI e e (au Tempo I ), a-I (6 mes. du Tempo I ) et surtout a-II (ll mes. du Tempo I ), a-III tres expressif (15 e mes. avant les 2 dieses) et e
?
a-IV, transforme rythmiquement (aux 2 dieses).
La
rentree de A-I-II
dans une tonalite inattendue (14 e mes. apres le bemol). motifs VII developpe ( 14 e mes. avant les 3 dieses) et a-IV
est splendide et
Suivent
les
:
(aux deux barres). Apres la reexposition de B-VIII -VI (aux 2 dieses), une coda tres vivante termine cette partie avec a-IV (au bemol), a-I-II (8
e
mes. plus loin) et a-V (21 dernieres mesures).
b
Adagio. D'une largeur un peu froide, un peu mendelssphnien parfois. ba # Rondo. A trois themes A, d'un beau rythme (au debut), B en Fa, au :
e piano (31 mes. de
E), un
joli
la lettre
A)
et
C
(aux 2 bemols). Plus loin (a
fugato a Torchestre est suivi d'une rentree en finesse
la lettre
du theme 463
A
en Fa (au bemol), puis tres caracterise en re (a
Le
mes. plus loin).
reste est long.
CONCERTO N le
la 23''
(i
2 (Sib) op. 83 (1882).
Compose
vingt-trois ans apres
premier concerto. Allegro non troppo.
De forme
quinternaire mais avec la difference
(comme chez Mozart
a plus d'exposition par Forchestre seul
qu'il n'y
et
Beethoven), mais exposition du theme A par 1'orchestre et le piano conI (au debut), II (au 4 certants. Le beau theme A est en quatre motifs :
temps de
un motif rythmique
Suit
par
re la l mes.), Ill (4
la suite.
V
e
IV (au 4 e temps de
mes.) et
(ll
e
la 6
e
mes.).
mes.) qui sera tres souvent developpe
theme
L'orchestre seul attaque ensuite le
A-I-II-III
(a la
un motif VI (7 e mes. de la lettre A), puis le theme A) en trois motifs: VII (13 e mes. de la lettre A), VIII (19 e mes. de suivi par
lettre
B la
IX, rythmique (a la lettre B). Une contre-exposition se fait par le piano, mais avec variete A-I-II, ce dernier motif tres developpe e e e (18 mes. de la lettre B), III (6 mes. avant la lettre C), IV (5 mes. lettre
A)
et
:
avant
la
lettre C).
Le theme
de nouveaux motifs sont
B, dans lequel
VII (9 e mes. avant la lettre D), X (a la lettre D). Un peu froid.au debut, ce theme se dramatise avec VIII, transforme et vehement (aux 4 bemols), IX (9 e mes. des 4 bemols) et XI
incorpores, se presente
comme
suit
:
e (14 mes. des 4 bemols). Le developpement qui debute admirablement avec A I-II varie (a la lettre F), traine un peu. L'interet se releve au
grandiose rappel de A-I-II tres varie (a la lettre H) qui precede 1'admirable reexposition de A-I-II-III (4 e mes. de la lettre I) suivi de B tres varie
:
VII (3 e mes. avant
bemols),
IX
(2 mes. avant
la lettre K), la lettre
M)
X
et
(a la lettre K), VIII (aux 5 e (4 mes. apres la lettre M).
XI
Un
beau redeveloppement termine avec divers motifs, notamment le motif IV bien amplifie (6 e mes. de la lettre O), en passant du mysterieux
a 1'eclatant j
Allegro appassionato. D'une grande unite et d une belle fusion sonore entre le piano et Forchestre, malgre 1'ecriture pianistique parfois chargee. Trois themes sont exposes
un peu
I A, passionato, en deux motifs e e II et deux III en motifs (au debut) (3 mes.), B, tendre, (44 mes.) et IV (46 e mes.), ce dernier bien amplifie, et C egalement en deux motifs :
:
:
:
e V, agreste (aux 2 dieses) et VI (17 mes. des 2 dieses). Belles transformations, developpements et amplifications thematiques avec une passion
concentree. Ecriture originale en octaves et accords 2 dieses).
lies
(28
mes. des
,
Andante. Partie d'une belle inspiration avec ses deux beaux themes. A, en deux motifs, est expose par le violoncelle I (au debut) et II (a la :
A). Le piano entre avec plusieurs motifs e A), IV, improvisato (9 mes. de la lettre A), lettre
:
V
de
la lettre
464
B)
et
VI admirablement ondoyant
III (7
mes. de
la lettre
plus energique (2
e
mes.
et reveur (6 e rnes. de la
Le theme B (aux 6
lettre B).
piano a
par par
le violoncelle
(a la 3
(!
grande elevation. Le theme
A
appuye
est repris
en Fa diese (a la lettre D), puis par Forchestre en Sib mes. des 2 bemols) ou, du reve, on revient a une belle realite.
De forme
Allegretto grazioso.
charme
dieses), expose par la clarinette et
1'aigu, est d'une
le
et
de
rondo-sonate a deux themes, plein de
legerete, d'un magnifique travail thematique dans ses deve-
loppements et amplifications, d'une variete tonale remarquable. Le theme A, plein de grace, est tres fractionne
:
I
e (au debut), II (2 mes.), Ill
C
e temps de la 4 mes.), IV d'abord tres court (2 temps de la 7 mes,), e puis admirablement amplifie (16 mes.). Le theme B en trois motifs est
(2
plus important
:
V, a la hongroise (au bemol), VI, plein de
e
bonhommie
e
(17 mes, du bemol), VII populaire (33 mes. du bemol). Mentionnons des developpements exquis sur A (aux 2 bemols). La derniere exposition de A (au Poco piu presto ) est enlevee en grande legerete, avec un esprit delicieux.
FANTASIEN. Voir a INTERMEZZI. Voir Phantasien
INTERMEZZI B
N
Ill a
N
Ill
Ill
Phantasien a
.
Klavierstiicke
op. 76, op.
118, op. 119 et a
op. 110.
(TROIS),
117 (1892).
op.
(Mi b) de forme lied ternaire. Delicieuse berceuse d'inspiration ecossaise. Centre de 1'ceuvre d'expression penetrante. B # N 2 (si b) de forme lied ternaire. Agitation interieure qui se calme par 1
moments. Admirable ecriture sonore. 3 (utds). Sentiment
interieur.
KLAVIERSTUECKE,
III
A + B * B B
Ill
A
Ill Ill
Ill
-f
Ill Ill
Ill
b *
Ill
B + B
N N N N
1.
2.
op 76 (1879). Capriccfo (fa ds) d'un sentiment intime et profond. Capriccio (si). Scherzo plus exterieur mais charmant.
Intermezzo (Lab). Contemplatif et penetrant Intermezzo (Sib). Delicieux de fantaisie, quoique dans un style plutot melodique. Prendre un tempo assez vif. N 5. Capriccio (utds). Agite avec ses rythmes contraries.
N N N
3. 4.
6.
Intermezzo (La).
7.
Intermezzo
8.
Capriccio (Ut).
(la).
KLAVIERSTUECKE, Ill II
b
Ill
in b Ill
A
N L N
N N +N + N 4-
op. 118
(la).
3.
Emporte. Intermezzo (La) dont la phrase se deroule avec ampleur. Ballade (sol). Du caractere.
4.
Intermezzo
(fa). Agite.
5.
Romanze
6.
Intermezzo (mi b)
2.
(Fa). Chantant.
compose une piece grande
KLAVIERSTUECKE, Ill
b
N
(1892).
Intermezzo
1.
Intermezzo
.
Avec un theme de
trois
notes,
Brahms
et puissante.
op 119 (1892). (si). S'abandonne a de belles harmonies.
465
Ill
Ill II
B + B + a
-f
/V"
2.
J
]V.'
3.
Intermezzo (mi). Jouer le debut assez vite et agite, mais Intermezzo (Ut). Leger, gracieux et spirituel.
N
4.
Rhapsodie (Mib). Sur
c
alterne avec
C
themes
trois
legato.
A heroique, B triste, qui A puis reprise de celui-ci
:
gracieux. Leger developpement de
coda de grande sonorite. PHANTASIEN, op. 116 (1892). et
Ill
b *
N
fJ
Capriccio (re). Jolis jeux -de rythmes, jolie ecriture d'octaves
1.
et accords Ill
B +
Ill
A +
N
lies.
Intermezzo
2.
inspiration. Ravissant intermede,
Touchante
(la).
d'une legerete aerienne.
N
Capriccio (sol). Plein de feu, avec
3.
intermede noble et chan-
tin
tant. Ill
B
N
Ill
B B
N N
Intermezzo (Mi). Charme intime. Harmonies et rythmes
4.
deli-
cieux.
Ill
Intermezzo (mi). Charme encore plus intime. Intermezzo (Mi). Charme melodique et harmonique. Centre de
5. 6.
1'oeuvre Ill
A ^
JY
un peu plus anime
7.
Capriccio (re).
et agite.
Du
feu rythmique,
un
bel intermede passionne.
RHAPSODIE v. a Klavierstiicke op. 119. RHAPSODIES (DEUX) op. 79 (1880). II a
Ha
+ +
N N
Tour a tour
1
(si).
2
(sol).
ROMANZE. I a
-f
agite, tendre, energique.
Vehement, Voir a
plaintif,
Intermede en Si reposant.
mysterieux, avec une grande unite. op. 118.
Klavierstiicke
SCHERZO, op. 4 (mi b) (1853). Beau theme principal caracteristique. Second theme scherzando (Mib). Troisieme theme (Si) un peu pompeux. Pour racourcir, ne pas repeter le theme principal entre les deux autres.
SONATE,
I
b
-f
op. 1 (Ut)
(1853).
theme rythmique (au debut). Deuxieme theme simple Poco ritenuto ). Joli developpement mais expressif (13 e mes. avant le e sur le 2 e theme (6 mes. des 2 dieses). Allegro. Premier
Andante. Sur un theme populaire allemand. b
-f
Scherzo. Pittoresque.
+
Finale.
Bonne etude en staccato.
SONATE, op. 2 (fads) homme de vingt ans.
I
a
-f*
(1853). Dediee a Clara
Allegro non troppo. Beaux themes
B
plus expressif (40
e
mes.),
:
A
vehement
Schumann par un jeune et
Developpement un peu
emporte (au debut), facile.
Superbe reex-
position des deux themes.
Andante,
De forme
cyclique simple, le
theme etant transforme dans
partie suivante.
a b
+
Scherzo. Partie qui a Finale.
466
du
caractere,
de
la finesse et
de
1'eclat.
la
SONATE,
I
ab
op. 5 (fa) (1853).
Allegro maestoso.
du
mes.) a e
et
B + B
:
:
mes.) et un motif III (aux cinq bemols).
(39 Andante.
B
A en deux motifs I (au debut) et II (23 Les themes chantants sont d'inspiration facile B
Le theme
caractere.
de
De
de
la poesie et
la finesse.
Belle coda qui a de la chaleur
1'elevation.
Le premier theme a du
Scherzo.
caractere.
Intermezzo. Jolie couleur.
Aa ^ Finale. Rondo
a
libre
themes, plein de
trois
vie, et
remarquable de struc-
Theme A en deux
ture et de developpement thematique.
motifs
I
(au debut) et II (26 mes.) scherzando caracteristique et d'un beau rythme, revenant regulierement avec une grande variete. Theme B (en Fa), simple et charmant (au bemol), theme C, noble et majestueux, en deux :
e
motifs
:
e (aux cinq bemols) et IV (17 mes.). Ce theme devient pro-
III
gressivement rapide et joyeux, par un joli travail contrapuntique. Le motif c-III transforme est bien developpe (au bemol, au Piu mosso
au
puis I
a
*
Presto
).
(1854).
Beau theme de
Variation II
:
avec de
imitant un autre
theme
:
.
IX
:
op. 9
de R. Schumann.
beau chro-
:
IX XVI:
Var.
:
XV
et
:
et tres expressif.
majeur
Theme, Variations
et
1
jolis
B + VARIATIONS SUR UN Beau theme. Variation II Var 8 VIII
n
op. 99,
.
simplifie en
Choix
Albumblatt
l'
Var. Ill retards harmoniques. avec un canon d'ecriture originale. Var s Albumblatt (op. 99, n 2).
Var. VIII
matisme.
II
THEME DE ROBERT SCHUMANN,
VARIATIONS SUR UN
:
II a VI, VIII, XIII,
THEME :
ORIGINAL,
a jouer legerement
XV
V
Var.
XVI. n
op. 21,
Var.
(en mineur) pleines de fougue.
et
:
1
(1861).
lyrique.
XI
et Finale
:
delicieux de sonorite et de belle expression.
Choix
lib +
:
L'oeuvre entiere sauf les Variations VII et X.
VARIATIONS SUR UNE CHANSON HONGROISE, (1861). Les variations VIII,
X
et
XI
sont charmantes, T
n
21,
op.
2
final
Allegro
est varie est vivant.
Choix
;
Theme, Variations
II,
IV, VI, VIII, X,
XI
et finale.
THEME DE HAENDEL,
VARIATIONS ET FUGUE SUR UN
,
op. 24
(1862). CEuvre^ tres remarquable congue selon 1'ancienne formule des variations qui consiste a alterner constamment le lent et le rapide, ce qui engendre de la monotonie. Certaines variations sont formulaires, mais plupart sont des amplifications et transformations inspirees du theme.
la'
Remarquons
le
charme des variations
pittoresque des variations
IV
II,
(octaves),
V,
XIV
VI
XII
(canon), XI,
(doubles notes),
et le
XV, XXII
(populaire). L'ensemble se termine par une fugue magistrale, une des
plus belles pour le piano depuis J. S. Bach, et dans laquelle le est traite inverse et
par augmentation avec variete rythmique
theme
et tonale.
467
Choix: Theme, Variations
XXV, Fugue. VARIATIONS SUR UN
a VIII,
I
THEME DE
XI
a XVIII,
XX
a XXII,
op. 35 (1865).
PAGANINI,
Les
deux cahiers sont remarquables par leur ecriture pianistique qui apporte du nouveau dans la virtuosite legere. I
B # Cahier
I.
De
dans
les variations
un beau developpernent au
lon),
Choix
B ^ Cahier
I
la musicalite
II.
N
Variations I a
Theme,
:
V
XIV
III,
V
a VIII, X, XI, XIII,
(beau developpement) et une
les variations II (passionate),
Choix
Theme,
:
IV
Variations
I,
et II,
caril-
XIV.
Belle ecriture pianistique dans les variations
contraries), XI,
X, XII (en
et VI,
XIV.
VI, VII (rythmes
I,
fine musicalite
XII (deux valses IV a XIV.
dans
exquises).
ARRANGEMENTS.
CHACONNE DE BACH
pour
DANSES HONGROISES
d'apres 1'original a quatre mains. Ecriture par-
la
main -gauche
seule.
fois malaisee.
GAVOTTE DE GLUCK (La). Charmante transcription. DIFFERENTS ARRANGEMENTS pour la main gauche
seule.
Alexis V. de Castillon (Chartres 1838
1873).
Etudiant en art militaire. Eleve de Cesar Franck.
Un
des initiateurs de la musique
de chambre en France.
CONCERTO.
I
b
Allegro moderate. Cette partie contient
un beau theme
B
melodique
et
developpe. b
* Motto
b
+
lento:
Un
peu a
SUITE, OP.
II
Belle ecriture.
Finale. ViVant et original.
FUGUES (HUIT)
Ill b
la hongroise.
b
-f
Canon.
b
+
Gavotte.
B
-f
Theme a la
dans
le style libre.
5.
et variations. D'esprit et d'ecriture parfaits.
Gavotte
on reprend
la derniere ligne
de
Au
lieu d'enchainer
la variation
precedents
pour terminer. Ill
B * VALSE
N
6.
D'un
esprit tres personnel.
Felix A. Draeseke 1913). (Cobourg 1835 Eleve de Liszt et defenseur de 1'art nouveau de son maitre.
I b Ill b
SONATE, op
6 (193).
WAS DIE SCHWALBE SANG (120).
468
(Ce que chanta
1'hirondelle).
Cinq pieces
Framek (Liege 1822
Grand compositeur
et organiste.
Vincent d'Indy Ill a I
DANSE LENTE ( 1885)
1890).
Fixe a Paris des 1835. Eleve de Reicha. Maitre de
de compositeurs de marque.
et d'une quantite
Simple mais expressive.
.
A + DJINNS (LES). Poeme symphonique pour
piano et orchestre (1884). de Victor Inspire par poeme Hugo. Les djinns sont des etres surnaturels au pouvoir magique. II y en a deux categories les djinns bienle
:
faisants et les djinns malfaisants, representes dans le
poeme de Franck
par des themes qui s'opposent
(Euvre admirable par la variete d'expression et la richesse harmonique toute nouvelle dans I'ceuvre instrumentale. De forme fantaisie a
appliquee
cyclique
plusieurs
A
parties
soudees.
Trois
grands themes
e mysterieux (au debut), II (25 e mes., au 2 piano), III plus menac.ant (10 mes. avant la lettre A), IV de plus en plus menagant (2 e mes. de la lettre A), V dechaine et infernal
d'une grande beaute
:
en
six motifs
:
I
e
e
mes. avant
(6
B). Le theme
e B) et VI un peu apaise (19 mes. apres la lettre en deux motifs VII (6 6 mes. avant la lettre C) et
la lettre
B
est
:
VIII (IP mes. apres la lettre C) melange d'inquietude et d'esperance. Le theme A revient plus apre et plus violent (a la lettre D) avec de magnifiques modulations et amene le theme de passacaille C en quatre motifs
IX de grandeur imposante
:
e
(3
mes. de la lettre H). Sur ce motif
e se deroule le motif X, suppliant, agite, puis presque desespere (5 mes.
de
la lettre
HH)
ainsi
que
XI
accompagne a
(a la lettre I),
motif a-I menacant. Puis vient
la
basse
du
motif XII tout apaise (a la lettre J)
le
la basse par le theme de la passacaille (IX). La lutte avec themes A (aux 3 dieses) et B (6 e mes. avant la lettre K) les reprend avec developpement de leurs differents motifs, pour aboutir a un rappel
accompagne a
(le 3/4 avant la lettre O). Puis intervient un rappel simultane de c-XI et a-I (4 e mes. avant la lettre O) et de c-XII et c-IX simultanes (a la lettre O), apaises et contemplatifs. Cette belle ceuvre
fantomal de a-I
est significative
de Tart de Cesar Franck.
Corriger une faute au piano 2 I
quatre mesures avant la lettre
temps, mettre un becarre devant les
A + PRELUDE, ARIA la
:
ET FINAL
troisieme partie (Final)
que
theme
le
B
I,
au
si.
(1887). Voici une sonate cyclique dont
a la forme sonate, avec cette particularite
est reexpose
avant
le
theme A.
L'ceuvre,
composee de
parties separees mais reliees par des themes et des motifs qui passent d'une partie a 1'autre, est d'une sereine beaute, en particulier
trois
P
Aria
moins
,
qui est une des plus belles pages
clair
contient
que
celui
de
maitre.
Prelude, Choral et
piano,, du moins dans des sommets de musique
adaptee au
du
la
Fugue
Le plan general ,
est
Tecriture moins
premiere partie, mais cette ceuvre
expressive.
469
I^PARTIE
A-I-
VI
Ml
B-IX
VIII
r
r ARIA XI TJ
1
1
n
rJ,
TrUs
a-xii-
do
470
-X\V-
A-XIII-
n
n
Charmante.
1.
2.
2.
Tour a tour melancolique
et joyeuse.
Karl Taiisig (Varsovie 1841
Eleve de II
B *
II b
Liszt. Pianiste
1871).
remarquable. Adaptateur habile d'ceuvres au piano.
MARCHE MILITAIRE DE SCHUBERT. Ecriture VALSES CAPRICES DE JOHANN STRAUSS.
*N
1
(Mib). Belle
magnifique.
ecriture.
II
b
*
N
2 (Ut). Belle ecriture.
II
b
+
N
3 (La).
Richard Wagner (Leipzig 1813
1883).
Grand reformateur du drame musical. Ill b
ALBUMBLATT Wagner 494
I.
(185). Publie dans le
numero de
la revue
'Die
Curieux exemple de valse viennoise populaire.
Musik
de (Jitomir [Russie] 1854
1885).
Eleve de Liszt et professeur au conservatoire de Bruxelles.
#
POLONAISE
(Fads). CEuvre
D,
-
brillante.
De
1880
(Epoque Debussy
-
I.
tions
et
a
1910,
Richard
Strauss).
Musique en generml.
JLa
L'impressionnisme expressionniste et naturiste caracterise les producde cette epoque, representees en ordre principal par le poeme
symphonique et la symphonie-poeme. Des ceuvres expressionnistes, ecrites pour un orchestre quelquefois enorme, ont une forme remarquable superieure a celle de Berlioz et Liszt, tous
dont
deux protagonistes du poeme symphonique, mais la thematique ample ou serre et le nombre de motifs conducteurs
le travail est
parfois eleve, n'a pas toujours la
meme
qualite
(Poemes symphoniques
de R. Strauss).
Une grande
diversite
se
manifeste dans 1'ensemble des oeuvres
;
des voix et parfois des chceurs immenses (Sympho-
les lines s'adjoignent
nies-Poemes de G. Mahler), avec une technique et une forme precise (Symphonic de P. Dukas, Quintette de Fl. Schmitt), s'adressant a un etendu (Symphonies en forme sonate de Thai'kowski et Dvorak); d'autres a la fois expressionnistes et naturistes, empreintes de mysticisme ou d'idees philosophiques s'inspirant de Liszt (Sonate, Sympublic plus
phonies de Faust et du Dante), de Wagner (Parsifal), de Cesar Franck, celui-ci peu connu ou peu apprecie en pays germaniques, sont sans recherche formelle, tandis que s'y epanouissent des themes et des har-
monies magnifiques citons Richard Strauss (Also sprach Zarathustra), Busoni (le grand concerto de piano), Florent Schmitt (le Psaume et des ;
parties
du
quintette),
(Poeme de TExtase
;
Gustav Mahler
(la
huitieme symphonic), Scriabine
Promethee). D'autres oeuvres encore emploient des
elements issus du folklore ou s'inspirent de contes de fees (Glazounow,
Antar et Scheherazade avec leitmotiv de Rimsky-Korsakoff).
Le naturisme traitement ou
teinte
de rationalisme renouvelle
la variation pa*r
un
transformation et ramplification thematique precedent le theme proprement dit expose a la fin (Istar de V. d'Indy). la
Sous sa forme incantatoire
la
plus
poetique,
le
naturisme recree un climat
(La Mer, poeme naturiste cyclique
et
Nocturnes, de De-
bussy).
495
L'ceuvre theatrale annonce aussi des tendances diverses
:
expres-
Bruneau, C. Char-
sionniste, elle est cultivee par E. d' Albert, Pfitzner, A.
pentier et portee au plus haut degre par R. Strauss (Salome, Elektra) qui utilise des motifs conducteurs en nombre considerable et un langage tres
harmonique constitue
pousse
;
naturiste
creation de
et
impressionniste
a
la
fois,
elle
et
C.
Debussy (Pelleas grande Melisande); d'une belle tenue musicale et avec emploi restreint de leitmotive (Ariane et Barbe-Bleue de P. Dukas et Penelope de G. Faure, lequel revient a la
la
melodie vocale); parfois d'un beau naturisme et congue systeme wagnerien du leitmotiv (Fervaal de V. d'lndy);
primaute de le
d'apres
la
epousant d'anciennes formes rnusicales appropriees au drame, ce qui est une nouveaute (Docteur Faust de Busoni); accessibles a la grande foule avec J. Massenet et G. Puccini, ce dernier s'efforgant de relever le
genre
;
enfin,
greffee d'elements
folkloriques
(Rimsky-Korsakow
et
Janacek). L'oeuvre chorale de concert, ou foien adopte des moyens puissants e (8 symphonie de G. Mahler), ou bien unit 1'expression mystique a la
beaute sonore (Requiem de G. Faure, Psaume de Florent Schmitt), ou empreinte d'un naturisme poetique (Chant de la Cloche de Vincent
est
d'Indy).
La musique de
scene inspire
le
Martyr de
St.
Sebastien
,
un chef
d'ceuvre d'un sentiment tres eleve de Claude Debussy*
La melodie
est cultivee avec un art souverain (Faure, Duparc, ou dans une note folklorique (Grieg). Debussy) La rnusique de chambre est abondamment representee. G. Faure et G. Lekeu usent d'une palette harmonique raffinee et conservent la
V. d'Indy, FL Schmitt (le beau et monumental Quintette) la forme senate, tantot la forme sonate cyclique ou tantot empruntent
forme senate
;
un caractere expressionniste ou fintervention d'elements folkloriques (A. Dvorak,
fantaisie cyclique tres evoluee. Elle releve
(P. Tchaikowski)
Svendsen). L'exotisme oriental, favorise par lointains, inspire des oeuvres
la revelation de musique des pays marquantes (C. Debussy, Roussel, Ravel).
RESUME DU XIX* SIECLE. Au debut du siecle, Fart musical exprime avant tout 1'individu en puissance place au premier plan (Beethoven) puis il s'adjoint progressivement des idees litteraires, philosophiques ou picturales (Berlioz, Wagner, Liszt), pour rechercher de plus ;
en plus la sensation par 1'expressionnisme (R. Strauss) et par Fimpressionnisme (Debussy, Ravel).
La musique de clavier subit la meme evolution elle acquiert un caractere de profonde individuality et de complete autonomie, et va jusqu'a rivaliser avec Torchestre tant par le dynamisme que par la multi;
plicite
496
des effets sonores (Debussy, Ravel)*
La
2.
JLes
Une
lie
Instruments.
Piano*
JLes
Interpreter et les Virtuoses.
reaction surtout sensible en France (Faure, Debussy, Ravel),
se fait jour centre le piano orchestral pour lequel les Russes (Scriabine,
Rachmaninow, Glazounow, Medtner) gardent une
predilection.
Le naturisme classique qui dicte des themes bien determines, est fermement maintenu par les Francais qui 1'enrichissent avec acquisitions modernes (G. Faure, V. d'Indy, E. Chabrier, Erik Satie). Par
vertu
la
de
rimpressionnisme
et
descriptif
piano devient vraiment un instrument magique.
Ce
incantatoire,
style innove
le
les plus
grandes finesses harmoniques (C. Debussy), une thematique plus courte mais tres personnelle et suggestive (Cl. Debussy, M. Ravel, premiere maniere), et pousse plus loin encore les raffinements et les audaces
harmoniques (A. Scriabine). L'oeuvre d'art s'alimente aux sources vives d'Indy,
du
folklore
(Vincent
Albeniz, D. de Severac, s'elevant a Puniversel, E. Granados,
I.
E. Grieg).
La forme cy clique produit des essais remarquables dans le cadre du e concerto avec orchestre (F. Busoni, V. d'Indy, Rachmaninow, 3 concerto), de la sonate cyclique (V. d'Indy) et de la sonate traditionnelle (P. Dukas, Glazounow) Des auteurs modernes renovent .
par la transformation G. et 1'amplification thematiques (G. Faure, Pierne, P. Dukas, M. Reger, A. Glazounow). La suite cyclique fournit encore un appoint nouveau la variation
et interessant (V. d'Indy).
Le poeme pianistique se perpetue, soit sans recherche descriptive sous le titre de sonate, a partir de la 4 e ), soit en emprunScriabine, (A. tant ses elements d'inspiration au pittoresque et au folklore (V. d'Indy, D. de Severac,
I.
Le nocturne
Albeniz). et la barcarolle
adoptent une forme plus developpee
(G. Faure).
D'un grand raffinement rythmique, vraie perfection '(G. Faure, A. Scriabine)
aigu du
descriptif et
de Tatmosphere
LES INSTRUMENTS. la sonorite
du
des etouffoirs.
En
la
petite piece
atteint a
une
en outre un sens
et reflete
(Cl. Debussy).
Steinway, Americain, arrive a amplifier
piano, au detriment peut-etre de Faction rapide et totale Son exemple est cependant suivi d'une maniere generale.
1882, le Hongrois P. von Janko invente
quadrangulaire a six
un
rangs de touches de dimensions
de forme Les touches
clavier
egales.
497
du premier rang de clavier se succedent par tons entiers a partir du do, celles du second a partir du do diese. Les troisieme et cinquieme claviers repetent le premier, les quatrieme et sixieme repetent le second. Malgre un succes notoire, cette invention fut abandonnee, la succession des notes s'averant anti-musicale et la sonorite defectueuse.
LES INTERPRETES ET LES VIRTUOSES. Eugene d'Albert, E. Risler, A. De Greef, E. Sauer, Raoul
Teresa Carreno, Pugno, Ferruccio
Busoni, Ignace Paderewski, Serge Rachmaninow, Joseph Hofmann, Karl Friedberg, puis Blanche Selva et Ricardo Vines, ces deux derniers ayant
rendu specialement service a la musique par leur repertoire etendu aux oeuvres modernes en premiere audition.
3. Gabriel Faure est peu connu hors de France et presque incormu hors des pays de langue frangaise, Ses compositions les plus repandues. en general, ne sont pas les plus profondes. Certaines ceuvres ont un
charme un peu par
contre
mais Fecriture en est toujours parfaite d'autres veritable poesie ou atteignent une grande une degagent facile,
;
profondeur depression (6 variations).
tJ
,
7e
,
9%
ll e et
Ce qui frappe dans Faure,
c'est
13 e Nocturnes, Theme et Femouvante dualite d'une
simple et belle et d'une harmonie riche et toujours caracteres sentie, qui cadrent a merveille aux oeuvres de grande intimite et de contemplation pure. L'un des precieux apanages de la musique
thematique a
est
la fois
assurement de pouvoir rendre Fetat contemplatif de Fame par des
moyens d'une
simplicite absolue, sans
cette musicalite
meme
aucun
de Toeuvre faureenne
effet
exterieur.
est-elle
Peut-etre
un obstacle a
sa
diffusion
dans Fensemble imposant des treizes nocturnes, lequel tient une place preponderate dans la production pianistique de Fepoque, que Gabriel Faure accede aux plus hauts sommets et nous livre le meilleur C'est
de lui-meme, evoluant par gradation de la grace tendre au lyrisme et au dramatique profonds, sans eclats inutiles. Du point de vue de la forme,
il
ampleur.
a donne
Certaines
au nocturne combinaisons
illustre
par Chopin une plus grande d'ailleurs bien a lui,
harmoniques,
paraissent assez frequentes, ce qui toutefois est loin de nuire a la veritable de son vocabulaire. Faure, en outre, a le rare merite de maintenir
richesse
une thematique absolument pure et d'un souffle ample et de resister aux seductions de Fimpressionnisme colore qui noie la ligne melodique, tout en usant d'un art contrapuntique superieur et d'une palette originale et dans ses dernieres oeuvres, decouvre de nouvelles ressour-
tres belle qui, ces,
498
de nouvelles
voies.
4. Claude Debussy est le createur de Fimpressionnisme integral dont Chabrier et Chausson, son grand ami, avaient deja marque telles oeuvres anterieures d'exemples tres nets. Ce fut a Chausson que Debussy dut de connaitre Moussorgski.
II
subit Tinfluence
du grand musicien
russe, no-
tamment dans sa palette harmonique. Ces constatations ne portent aucun prejudice a roriginalite profonde de Debussy, createur de cette atmosphere enveloppante qui prend le pas sur le descriptif et fait le charme indeniable de sa musique. Debussy recree encore une sorte de magie incantatoire qui renouvelle 1'expression musicale (Nuages pour orchestre, Terrasse des audiences au clair de lune, Nocturnes pour orchestre, etc). Son impressionnisme tres divers fait appel, dans Textreme douceur, aux sensations les plus raffinees et traduit dans certaines ceuvres de la derniere periode un caractere rythmique, parfois joyeux, mordant ou sarcastique (General Lavine eccentric, Senate pour piano et violoncelle) Une creation absolurnent originale est son ecriture pianistique qui atteint une telle perfection qu'il est impossible d'y modifier quoi que ce .
Loin de borner son vocabulaire a Temploi de neuviemes et de quintes augmentees, comme on Fa affirme si souvent, Debussy a etendu le champ des enchainernents harmoniques (Scriabine et Ravel iront plus soit.
loin encore), sans chercher a s'affranchir des regies
de
la
syntaxe succes-
sivement renouvelee surtout par Bach, Chopin, Wagner,
Liszt,
Mous-
sorgski, Frank et d'autres. Exceptionnellement, Debussy a pratique des formes ou des genres traditionnels (Toccata de piano, etc.), dans une langue musicale qui ressuscite d'anciens modes ou en cree de nouveaux (suivant en cela 1'exemple de Chausson). Son influence fut considerable
sur des compositeurs de differents pays.
Alexan Are Scriubine.
5.
Alexandre Scriabine a laisse une ceuvre pianistique considerable dont 1'expression tour a tour est directe et simple, dramatique ou piquante, une grande suavite ou bien un mysticisme' expressionniste caracterise. II a subi d'abord Tinfluence de Chopin, puis du Chopin evolue dont
de Liszt et de Wagner egalement evolue, veritable personnalite. une peu Sa thematique, generalement belle, exerce dans certaines de ses dernieres oeuvres une reelle fascination. De meme, sa palette hartnonique infiniment riche et personnelle va jusqu'aux extremes limites de la syn-
nous avons
parle, ensuite celle
tout en se forgeant peu a
dans Tatonalite pure d'ou toute direction tonale Scriabine pratique ici une sorte d'instabilite t* nale et
taxe, sans pourtant verser est absente.
En
fait,
parfois rythmique qui apporte
de nouvelles
realisations d'ecriture.
499
comme
de
les oeuvres
la
premiere maniere (Senate n
2) temoignent chez Chopin, de Fart d'unir Finspiration thematique a Farabesque
Deja
pianistique.
Son ecriture de grand piano a le defaut d'etre parfois trop orchesd'une realisation et, par suite de la masse sonore trop compacte, difficile dans les tempi rapides. Les memes reserves peuvent d'ailleurs etre faites pour certaines pages de Liszt, Balakirew ou Rachmaninow.
trale
Ses premieres oeuvres sont souvent dramatiques, passionnees (lere et 2 e Senate)
de
seconde periode respirent generalement Fope timisme, une joie vraie et lumineuse (5 Senate), tandis que celles de la derniere periode refletent une lutte toujours plus apre, entre des celles
;
la
e forces mysterieuses tres opposees (6 e 9 e et 10 Senates). Enfin, les ,
com-
positions parues au cours des trois dernieres annees, exclusivement consacrees au piano, revelent un expressionnisme d'une audace harmonique extreme mais justifiee.
Scriabine a ecrit quantite de Preludes, de courts poemes et de pieces qui portent des titres divers, et s'y affirme un maitre de la miniature. cette floraison instrumental, particulierement abondante, ou 1'invention creatrice deploie des ressources harmoniques nouvelles, nous voyons se manifester les aspects les plus significatifs de Tart de Scriabine
Dans
(notamment a
6,
de Top. 51).
partir
Vincent A*lndy et VEcole
L'ecole frangaise, tout a fait remarquable, groupe, en plus de Faure Debussy, Vincent d'Indy. Ses ceuvres d'une ecriture musicale parfaite apportent une note naturiste et folklorique. Ou bien, ce sont des comet
positions a la fois plus savantes et
moins
inspirees,
mais d'un esprit tou-
jours eleve. Ses Suites, dont les pieces constitutives sont reliees par
un
motif conducteur, acquierent une belle unite
Tableaux de voyage
s
et,
avec orchestre,
la
(Poeme des Montagnes, Symphonie sur un Chant
montagnard).
Emmanuel personnels,
Chabrier, infiniment musicien, et peut-etre
meme
Tun des plus ma-
lorsqu'il se laisse emporter par sa verve populaire,
souvent une sensibilite exquise dans des ceuvres d'un impressionnisme deja evolue (Sous bois etc.). nifeste
Paul Dukas, dont Tecriture
est
moins savante que
de d'Indy, de Debussy,
celle
reste fidele a la tradition. Albert Roussel, sous 1'emprise
fournit un effort continuel pour y echapper. Erik Satie, personnalite indiscutable et irreductible, resiste a toutes les seductions harmoniques et orchestrales, tout en maintenant une thematique originale, Retenons
encore Deodat de Severac, beau folkloriste Catalan (Catalogne fran^ai-
500
se)
Charles
;
Bordes
;
Guy Ropartz
;
Maurice
Emmanuel
;
Florent
Schmitt, a la fois romantique et moderniste Ernest Chausson, precurseur de 1'impressionnisme Gabriel Pierne qui s'eleve progressivement de la ;
;
de ses premieres oeuvres a des realisations interessantes kowski et Louis Aubert facilite
;
Wit-
7 Apres Scriabine, Fecole russe nous montre Serge Rachmaninow, grand virtuose, ecrivant des oeuvres qui deviennent rapidement popue laires, dans la bonne acception du mot. Son style s'eleve dans le 3 Concerto et son ecriture pianistique jusqu'alors un peu massive se clarifie au detriment toutefois de Finspiration veritable. Le developpement thernatique (Durchfuhrung) se relache parfois dans les ceuvres importantes,
mais 1'auteur rachete ce defaut par certaines sont de parfaites reussites.
la qualite
de ses petites pieces dont
L'ceuvre pianistique de Tchaikowski est fort inegale, toute reserve
mise a part pour son Concerto, fameux par sa popularite. On trouve de beaux accents dans les oeuvres de climat legendaire de Nicolas Medtner, jusqu'a 1'opus 25. Signalons aussi
Rimsky-Korzakow
et
son interessant
Concerto, Alexandre Glazounow qui, personnel au debut, s'academise enS. Liapounow, dont les Etudes sont des imitations simplifiees suite ;
de
celles
de Liszt
;
A. Liadow
;
Arenski, chercheur de rythmes rares.
Ecle$
8.
L'ecole espagnole a pour chef inconteste Isaac Albeniz. II allie a veine feconde du folklore, une palette harmonique admirable, tour une a tour tres coloree et tres fine. Certaines de ses ceuvres s'elevent a
Tuniversel (La Vega, Almeria, Fete-Dieu a Seville).
Le Norvegien Edward Grieg est une figure marquante de Tecole scandinave. Bon nombre de ses pieces, ouvragees avec un art delicat, sont de petits chefs-d'oeuvre du folklore norvegien. Grieg a reussi a faire passer ce souffle populaire dans des oeuvres importantes. Distinguons a sa suite, Sibelius, a 1'etrange individualite, et S. Palmgren, tous deux Finlandais, et le Norvegien Ch. Sinding.
a produit Ferruccio Busoni, epris de grandeur, dont Tecriture de piano est parfaite et monumentale (Concerto, Fantasia contraipuntistica). II evolue d'un style traditionnel mais chatie, vers un L'ecole
italienne
modernisme plus pousse
;
il
pratique aussi le style polyphonique avec
maitrise. Vient ensuite G. Sgambatti, eleve
de
Liszt.
501
Max
Reger
est le chef
une ecriture savante
de Fecole allemande de
clavier.
montre
II
dans ses Variations et ses morceaux
et interessante
polyphoniques et manifeste des dons d'esprit caustique dans de petites pieces. Mentionnons R. Strauss, personnel des ses premieres oeuvres. L'ecole beige est represented dans son expression wallonne par
Joseph Jongen, a
du
le frere
Ysaye,
belle facture pianistique
la
De
;
Theo.
Frangois Rasse dans son expression Boeck, personnalite issue de la lignee breu-
celebre violoniste
flarnande par Auguste
Carl Smulders
:
;
;
ghelienne, Paul Gilson, qui a de la poesie, Lodewijk Mortelmans, Joseph
Ryelandt, eleve de d'Indy.
Parmi il
compositeurs de
les
faut retenir les
noms
1'ecole anglaise surgissant
de Fobscurite,
interessants de Delius, Cyrill Scott, debussyste
premiere heure John Ireland, pittoresque, et Edward Americain assez folklorique.
de
la
;
Nous grois
E.
distinguerons encore
Moor
et
les
Tcheques Dvorak
Dohnanyi, a Tecriture pianistique,
folkloriste, et
Scharwenka,
:
Mac
Dowell,
et Suk, les les
Hon-
Polonais X.
Ignace Paderewski, grand virtuose.
QSuvres pour Pimmo*
9.
Albemu; Pianiste prodige, eleve de et
II
B
-f-
Gevaert
ALMERIA Un
;
1909). (En Catalogne 1860 Marmontel puis, au Conservatoire de Bruxelles, de Brassin
a Paris de Vincent d'Indy et de Paul Dukas. Folkloriste universel.
(Ville de 1'Espagne
du Sud). Piece dediee a Blanche
des plus beaux morceaux folkloriques
comme
Selva.
inspiration et richesse
harmonique. Des appoggiatures, en meme temps que les notes reelles, surtout a la seconde mineure, sont employees ici de fagon magistrale. Ce procede est repris par nos contemporains Ravel, Strawinsky et Prokofiew.
Donner beaucoup de sonorite a II
B
-f
ALBAICIN (EL) la
accompagnements de
certains
guitare.
(Quartier gitane de Grenade). Belle expression
de
melancolie gitane avec des ressauts de vivacite et des emportements
passionnes.
+ASTURIAS. II b + AZULEJOS. Ill b CORDOBA. n b ERITANA. Ill B EVOCATION. De Illb
forme
lied ternaire
;
comme
sortant des
brumes du
passe, avec des tendresses infinies. Belles harmonies. II
B + FETE-DIEU A SEVILLE. Poeme
a trois themes, qui va plus loin que D'abord exposition de deux themes A, celui de la marche (au debut) et B, une sorte de litanie, admirablement amplifie (aux six
le folklore.
502
:
dieses)
A
Plus loin
.
B
et
alternent avec beaucoup de variete
A, de
;
plus en plus dechaine, aboutit brusquement a cette admirable coda, avec
theme C (a
Andante
l'
),
qui semble evoquer
Nous
crepusculaire d'une intense poesie.
un paysage desert
et
de prendre cette des blanches en passage doppio moviconseillons
melopee plutot adagio puis le niento mais extremement calme, ce qui cree un meilleur equilibre ,
,
rythmique.
IBERIA. Douze suivants
:
Cahier
Cahier
II
II
II b
I
JEREZ. + LAVAPIES
,
Puerto (El)
,
Almeria
Polo (El)
,
Malaga
,
Evocation
:
Triana
:
Albaicin (El) Jerez
nouvelles impressions en quatre cahiers. Voir aux titres
,
Lavapies
,
,
Fete-Dieu a Seville
Rondena
Cahier
.
Cahier III
.
IV
Eritana
:
.
:
,
.
(quartier populaire de Madrid). Belle piece,
extremement
sonore, d'une ecriture tres chargee, avec des sauts et des passages de
mains, 1'une sur
1'autre,
qui appellent une reforme des dimensions du
clavier actuel, reforme a laquelle nous nous parfois arranger 1'ecriture II
in II
B #
MALAGA. MALAGUENA. NAVARRA. Sur
pour rendre
deux themes,
sommes
attache. II
faut
la sonorite plus facile.
1'un plus
joyeux que Fautre. Tres sonore
et rutilant. Ecriture chargee. II b
III
B #
POLO (EL). Doux et sanglottant. PUERTO (EL) (Place principale
de Madrid tres animee). Tres beau
tableau, d'une belle ecriture, moins chargee que d'habitude et peut-etre
d'un rendement sonore plus direct. Des truculences alternent avec des finesses exquises. L'admirable II
III
b
II
coda symbolise
Se repete un peu
B + SEGUEDILLAS. Tres
la nuit,
apportant
calme.
le
trop.
populaire.
Danse andalouse vive en
trois
temps.
SEVILLA.
Ill
Ill
RONDENA.
b
TORRE BERMEJA.
Charmant
et simple.
B ^ TRIANA
(Quartier populaire de Seville). Cette piece est mieux equilibree que d'autres au point de vue ecriture, celle-ci etant cependant dense, mais directement sonore. Deux themes sont exposes A, de grace :
rythmique (au debut) et B (a la double barre) melodique et plein de charme, admirablement amplifie. Plus loin, apres un court intermede, le
theme
B
est repris
avec un grand lyrisme. La coda rappelle
le
rythme
de A. II
B *
VEGA
(LA)
(La campagne de
Poeme
Grenade).
important,
d'une
grande beaute musicale et depassant le folklore pour s'elever a 1'univerLa piece compte trois themes admirables A (au debut) melanco-
sei
:
et
C
(page
13,
B
(page 8, premiere ligne) melodique et bien amplifie, premiere ligne) encore plus melodique, dans un sentiment
lique et coulant,
503
eleve avec des harmonies et sion sur le
comme un
theme B, qui
un contrepoint admirables. Voici une Par contraste
s'exalte a Textreme.
C
diver-
exprime
regret infini et clot ainsi cette admirable piece.
ZORTZICO. Danse basque a cinq temps avec le rythme particular une croche, une croche pointee, une double croche, une croche poin.ee et une double croche.
Ill b
:
Franco Altano (Pres de Naples 1878). Etudia a Naples et a Leipzig.
m
NOSTALGIE.
Antoine
Aremsky
S.
(Novgorod 1861
1906).
Eleve de Rimsky-Korsakow, Compositeur instrumental. Ill
BASSO OSTINATO.
b
HI b +
LOGAEDES
et
Passacaille interessante.
PEONS.
Pieces sur des rythmes grecs.
Louis Anbert (En He
et Vilaine 1877).
Eleve de Faure.
H
FANTAISIE
b
avec orchestre, op. 8 (1908).
HOMMAGE A FAURE
HI b
Un
joli
theme
B
caressant.
(301, Octobre 1922). Sur les lettres
du nom,
Belles harmonies.
Leon BoellmaitM (Alsacfe
1862
1897).
Organiste. Eleve de Pecolq Niedermeyer. Ill
b
+
RONDE FRANQAISE
(75).
Du
caractere.
Charles Bordes (En Touraine 1863 Eleve de Cesar Franck. Folkloriste. Fonde la
dlndy
et Guilmant,
pour ranimer
1909).
Schola Cantorum
avec Vincent
les traditions tres anciennes.
FANTAISIES RYTHMIQUES.
I
nib
+N
mB
N
2 (utds). Sur rythme 8 (3-2-3). Imprevu charmant repris ce rythme dans la premiere partie de son trio. 3 (la b).
Exquis.
Harmonies
chromatiques
decelant
M. Ravel
bien
franckiste.
m I
b
+N
4
(si). Joli
rythme en 15/8 (cinq temps),
+ RHAPSODIE BASQUE 504
avec orchestre.
le
centre en 7/8.
a
1'ecole
Brevillc
tie (Bar
le
Due 1861
1949).
Eleve de Cesar Franck.
Compose de Ill
b
la
musique de scene pour
IMPROMPTU ET CHORAL monies
et joli
le theatre
(202). Simple mais expressif. Jolies har-
contrepoint
B
Ferrtieein
(Empoli, pres de Florence 1866
Grand
pianiste de
renommee
I
Aa *
mouvement
CONCERTINO avec orchestre. CONCERTO avec orchestre et chceur taisie cyclique.
La
1924).
universelle et compositeur remarquable.
Publiciste, initiateur d'un
II
de Maeterlinck.
rnoderniste,
final, op.
39 (1906). Grande fan-
partie d'orchestre est admirablement reduite
au piano
par son disciple Egon Petri.
CEuvre monumentale de valeur, en forme demesuree de grande fantaisie cyclique, contenant des beautes de premier ordre, avec des amplifications thematiques splendides et inspirees, une belle ecriture orchestrale et
une ecriture pianistique incomparable. C'est du grand piano,
sans verser dans 1'orchestral avec une technique tres poussee et tres variee et des reussites
de sonorite.
II
y a quelques longueurs
car
il
veut
trop dire,
B
A
Do
-&L
DD
doT^e
do
D(3-'PARTiE-
I cM
5K\05o) :
JJr
I
-
/
-
Prologo e Introito. Cette partie a deux beaux themes
:
A
solen-
e nel (expose par Torchestre, au debut) et B, sorte de choral (5 mesure
du n 5) qui revient en douceur (13 e mesure du n du piano au n 5. La seconde rnoitie, a partir du n
8),
Entree grandiose
11, contient
quelques
longueurs. II
-
Pezzo giocoso. Partie
originale,
bien decoupee, populaire et
505
e fantasque a la fois. Eclat joyeux du theme A (9 mesure du n 18), joli motif rapide (au n 21), theme B, chant napolitain (Tarentelle de Liszt) donne ici de fagon originate (10 e mes. du n 22), transformation du the-
me A
de facon tres curieuse et fantasque (22 e mes. du n 26) et spectrale
(au n 30) pour clore cette belle
partie.
Ill Pezzo serioso. La partie la plus inspiree, qui atteint, par moments, une veritable grandeur expressive, mais avec des longueurs et des -
Theme A
mesure) recitando, puis dramatico, mae gnifique d'expression, avec de belles harmonies theme B solennel (14
redites inutiles.
(3
e
;
mesure du n 33), theme Bbis, imperieux et caracteristique (22 mes. du n 33). Sur un rythme puissant (Altera pars, 8 e mes. du n 37), qui revient dans les parties suivantes, s'etablit le theme C, plein de grandeur e (10 mes. du n 37). Plus loin, long et beau developpement dans un crescendo puissant et irresistible. Expression poignante a T Ultima pars e e (14 mes. du n 49) puis apaisee (7 mes. du n 50). ,
IV
-
All' italiana. Tarentelle d'une gaite' fantasque.
mes. avant
le
n 53)
mais transforme.
II
ractere melodique.
n'est autre
est fort
que
le
theme
B
de
la
Le theme deuxieme
A
(11
partie,
developpe et presente egalement avec un ca-
Le theme B
est
rythmique que le theme
et volontaire
(n 59) (la stretta), de plus en plus endiable. La partie se termine assez brusquement par le motif rythmique qui accompagne le theme C de la troisieme partie.
C
est tres populaire (n
69) ainsi
;
D
.
V Cantico (avec choeurs). Cette partie, un hymne a la divinite, sur des paroles d'Oehlenschlaeger, est d'une grande elevation. Ici le -
accompagne devotement et avec humilite. Cette parsur des themes puises aux autres parties, mais transfi-
virtuose se tait et tie est construite
gures dans un sentiment pur et eleve. A, contemplatif (mes. 3), est le theme C de la troisieme partie B, serein (entree du choeur), est le ;
theme B de la premiere partie C, angoisse (5 mes. avant le n 92), est le theme Bbis de la troisieme partie. L'oeuvre se termine par des rappels de motifs appartenant aux themes A de la troisieme partie (2 mes. avant le n 94), C de la troisieme partie (5 e mes. du n 94), B de la deuxieme partie (a indication Un poco largamente ) et A de la pre;
miere partie (3 e mes. de T
Allegro con fuoco
).
Nous nous permettons de suggerer des coupures
destinees a alleger
a supprimer les longueurs et les redites inutiles, qui empechent probablement Fexecution de cette oeuvre remarquable. les differentes parties,
Coupures e
:
de
27 de Teditiqn pour deux pianos, 2 e ligne, 2 e mes., re re e p. 29, l ligne, l mes., au 3 temps de la page 56,
la p.
apres le 2 temps, a la 1, 2 a la page 56, 4, 4.
Faire repartir
506
un grand diminuendo a partir de a la 7 mesure du n 41. piano
;
la
4 e mesure du n 41, pour
Coupures 1,
ELEGIES *
II b
:
de
6 a la page 156,
la
page 126,
5 a la page 127,
1,
de
2, 1 et
la
page 152,
2, 1.
(1908) (22). une partie de son grand concerto, d'expression variee,
Airitalia. D'apres
Belle ecriture.
Meine Seele bangt Expressif avec de belles harmonies. B # Turandofs Frauengemach. Spirituel. Ecriture d'une extreme
Ill a
II
# Die Nachtlichen. Belle
Ill b I
Aa
-f
FANTASIA CONTRAPUNTISTICA quart environ de
la fantasia est la
de
J. S,
la
de
Fugue
reproduction de
Bach avec quelques
a deux pianos.
la version
la
XV de
fugue
Un Art
l'
legeres modifications et ajoutes,
etant composition originale de Busoni. L'ensemble est probable-
le reste
ment
(22). (Euvre tres impor-
(1910)
mieux adoptee pianistiquement dans
tante,
legerete.
Climat fantasque.
ecriture.
grande ceuvre polyphonique de ce genre depuis J. S. Bach. Preludio corale (theme A) qui renferme de
la plus
Elle debute par un
A
veritables beautes. (p. 4,
getti
avec de belles et interessantes harmonies (modernes pour A tre sogla Fugue I a la Fugue III, jusqu'a 1'indication
1)
1,
I'epoque).
De
Busoni reproduit
,
Art de
la
B,
Fugue
G
de Bach
A
expose soit fragmentairement, soit en entier
est
I
le
texte de J. S. Bach. (Voir 1'analyse a Bach,
Fugue Fugue XV). Le theme E de Bach est ici le theme F de Bach est ici le theme C, Fugue II ,
;
;
est ici le
theme D, Fugue
A
Findication
le
theme
le
theme
III.
tre soggetti
de
la
C
et
grande triple fugue sur les themes B,
fugue
D
III,
Busoni realise
simultanes (que
Bach
la
n'a
pas realise), d'un travail polyphone serre et magnifique avec de belles harmonies chromatiques. Suivent un intermezzo sur D la variation I :
sur ,
B
inverse (avec
un CS),
D
accompagne d'un contrepoint en
D
simultanes et modifies
;
;
et
C
la belle
Art de
d'abord
le
La la Fugue theme E sous divers
D
E, qui est
debut
est ensuite reexpose,
(motif
IV de
la ll
e
et
B
accompagne l' Art de
fugue de
cas sur les quatre notes
D
theme
le
du theme
D
et
A, de
initial
vehemente, presente
aspects, puis, plus loin C,
tanes puis developpes avec de belles harmonies
C
inverse et a Fendroit,
fugue IV, d'une allure
.
transformed
la variation III sur B,
;
cadenza sur :
D
la variation II sur
triolets
accole plus loin a un nouveau theme l'
;
D
et
E
simul-
A
Corale
le
;
du
a 1'extreme basse par un motif I la
et fort
Fugue
)
developpe
base dans ici.
les
deux
Des rappels de
terminent d'une fagon grandiose cette ceuvre dont
la partie ori-
ginale de Busoni est d'une magnifique facture.
n-a +
FANTAISIE INDIENNE
avec orchestre, op. 44 (1914) (105).
PRELUDE ET ETUDE EN ARPEGES II b
# Etude. Elle
est pianistiquement d'un
(1923) (105).
grand interet
et contient
des beautes
sonores originales.
n
b
SONATINA AD USUM INFANTIS
(1915).
507
SONATINA IN DIEM NATIVITATIS CHRISTI
tta
modernisme,
original,
(1917). D'un beau
avec un melange de mysticisme et de naivete
populaire.
Eb + SONATINA SECONDA harmonies
(1910). Improvisation tres curieuse avec des du fantasque au nebuleux. Dans 1'ecriture,
fort interessantes,
chaque note porte son accident
* VARIATIONS
I
ET FUGUE SUR UN PRELUDE DE CHOPIN,
op. 22
(1884).
Emmanuel (Pres de
Puy de Dome 1841
Compositeur remarquable II
BOURREE FANTASQUE
B *
FEUILLET D'ALBUM. PIECES PITTORESQUES
II
B B
[II
b
+
Tourbillon. Tres verveux.
III
B
-f
Sotts-bois.
II
(1885).
De
la
dans sa sphere.
verve et
meme
de
la truculen-
Belle ecriture avec beaucoup de notes repetees.
ce.
II b
1894).
et forte personnalite
'
(1881).
Paysage. Details savoureux et originaux au centre de 1'ceuvre. Melancotie. Finesse expressive avec le chant simultanement en haut et a
Charmantes
la basse.
Une
imitations.
petite merveille d'originalite,
de naturisme,
meme
d'im-
pressionnisme, et quelle poesie... CII
B
-f
Mauresque. Orientale, a
la
Chabrier quand-meme. Ecriture pianistique
fine et fouillee.
mB
-f
theme
le
HI b
Danse
mb
Naturisme tout simple mais direct Delicieuse opposition entre
Idytte.
lie et
1'accompagnement staccato.
villageoise.
En
delicieux majeur.
Improvisation.
HI b
m
Menuet pompeux. Le majeur est charmant b * Scherzo-Valse. Avec un exquis episode en Si b.
Eraest Chaii8soii (Paris 1855
1899),
Eleve de Massenet et de C. Franck. Compositeur instrumental de valeur.
HI
PAYSAGE.
b
H
Interessant parce que pre-debussyste.
QUELQUES DANSES. le
rythme de
la vieille
Dans
celle-ci, le
premier,
il
essaye de combiner
danse avec une ecriture et des harmonies modernes
appropriees, suivi en cela par Cl. Debussy, Ravel et d'autres.
b
Dedicace.
a
Sarabande. D'un sentiment touchant.
B
4 Pavane. D'un sentiment tres delicat et d'une ecriture extremement
De B *
jolis
Forlane.
508
rythmes au
Beau
fine.
centre.
caractere.
Les deux mains jouent
les
memes
notes dans
une grande partie de cette piece. I/episode central, avec ses jolies harmonies en flou, toutes impressionnistes, fait presager Debussy. Coda eclatante. Belle ecriture.
De (Pres de
Termonde 1865
1937).
Compositeur lyrique et instrumental de valeur.
B # CAPRICCIO (206). Spirituel et leger. B * MAZURKA N 2 (fads). Expressive. II b + SCHERZO N 1 (la). Dedie a Emile Bosquet. II b + SCHERZO N 2 (Mi) (206). Varier les tempi. lib + TOCCATA.
II II
Claude Debussy (Pres de Paris 1862
Le grand maitre de 1'impressionnisme
ARABESQUE (PREMIERE)
II b
lib + ARABESQUE II
(1888). Populaire. D'un charme elegant
(DEUXIEME)
(1888). Spirituelle. Ballade slave
BALLADE (1890). Appelee d'abord A tranquille, berceur et B plus agite.
b
1918). orchestral et pianistique.
Quelques
.
Sur deux themes
:
details revelent deja la
personnalite future.
BERCEUSE HEROIQUE
II a
,
Atmosphere lugubre, avec beaux effets de trompette en douceur apparition inattendue de la Brabangonne.
chees.
.
et
CAHIER D'ESQtflSSES (D'UN)
II a
II
er dans les tran(1914). Dediee a Albert I
CORNER
B + CHILDREN'S
(1904). Belles harmonies. (1908). Suite exquise inspiree par 1'enfance.
Doctor Gradtts ad Parnassum. Ecrit par un dementi artiste. Jimbo's Lullaby. Jouer lourd mais simple et en deux temps. Serenade for the doll. Adorable, tour tour leger et expressif.
The snow *
is
dancing.
Une
feerie.
Employer un portato extremement
The little
shepherd.
Un berger a
la
Golliwog's cake walk. Ancetre du ment avec son rythme mecanise. II
CLAIR DE LUNE
B
lib *
(2
serie).
DANSE
B
(Voir a
Watteau. jazz, le
Suite
cake-walk est stylise parfaite-
Bergamasque
CLOCHES A TRAVERS LES FEUILLES C
II
leger
qui fera image.
Preponderance de
).
(1907),
des
Images
la recherche sonore.
(1890). D'abord appelee
Tarentelle styrienne
En forme
.
rondo, avec tres'joli jeu de rythmes qu'il faut bien accuser.
ESTAMPES. sous la pluie II
b
-f
Voir a
Pagodes
,
Soiree
dans Grenade
ET LA LUNE DESCEND SUR LE TEMPLE QUI FUT Images
(2
,
Jardins
.
e
serie).
Recherche de belles et
(1907), des
fines sonorites pianistiques.
509
ETUDES (DOUZE) comme
les pianist es
Contiennent
(1915). ils
le
merit ent
quelquefois tres ingenieux
Pas toujours
.
Deux
:
les mille
manieres de trailer tres
amusant, mais
appreciations de Pauteur lui-meme.
Cette ceuvre qui n'occupe pas encore dans la litterature pianistique la place a laquelle elle a droit, propose des problemes nouveaux de tech-
ou perle nique et de sonorite, non seulement pour le jeu percutant mais surtout pour le legatissimo, par opposition au jeu de la plupart
,
des grands virtuoses dont la secheresse exasperait Debussy. cutant perle est apparent dans les
nos
les
Etudes n os
1-6-7-9, le
2 et 12 et les jeux subtils sonores dans les
nos
8,
Le jeu
per-
legatissimo dans 10, 11, ces trois
derniers etant des pieces d'interpretation, dans lesquelles Pauteur s'aban-
donne a des
effets sonores
grandes que dans
nouveaux, a une liberte et une fantaisie plus
les pieces
avec
titre.
Quant a 1'absence de doigtes, nous aurait
Debussy
pu nous donner
les
le regrettons,
siens,
car tout au
en laissant
la
moms
latitude.
Ils
peuvent differer certainement selon les mains, mais dans la plupart des cas, il y en a qui sont preferables, pour des raisons precises, accents,
economie de mouvements, emploi de doigts naturellement
ETUDE N
forts, etc.
Ill
B *
Ill
dans son martellement, depassant de loin Monsieur Czerny. b * ETUDE 2, TIERCES. Etude de grand legato murmurant. Corriger une faute page 8, ligne 3, mes. 2, 3 e temps a gauche do becarre au lieu
1,
CINQ DOIGTS. Sur
motifs repetes, spirituelle, typique
N
:
du bemol. Ill
b
+
Ill
b
*
ETUDE N
3,
QUARTES.
Recherche de
jolies
combinaisons harmoni-
ques a Faide de quartes.
in B *
ETUDE N
4,
Petude n
mais plus spontanees.
3,
ETUDE N
SIXTES.
Liees et detachees.
OCTAVES.
5,
Ardente
et
Meme
recherches que pour
audacieuse avec sa belle ecriture
d'octaves liees et detachees. Ill
b
*
ETUDE N concernant
6,
le
HUIT DOIGTS.
La seule remarque on peut bien employer les deux mains glissant instantanement
Grande
doigte nous parait discutable
deux pouces presque partout,
les
legerete. :
pour se faire place. Ill b
#
ETUDE N
7,
DEGRES CHROMATIQUES.
sur cette difficulte, depasse celles de
Chopin
La plus achevee des etudes et
de Saint-Saens. Legerete
extreme. Ill
B *
ETUDE N
8,
AGREMENTS.
cale et d'un pianisme
nous preferons que
Admirable morceau d'une variete
les
Ill b
*
precedent.
ETUDE N
9,
sur ce sujet.
Grande invention
510
le temps avec 1'accent mieux des valeurs rapides qui
agrements soient joues sur
sur leur premiere note, ce qui les separe les
rnusi-
egalement admirables. Contrairement a Findication,
NOTES REPETEES.
Aussi 1'une des meilleures etudes
et legerete.
Ill
ETUDE N
A
10,
SONORITES OPPOSEES. Un
reve sonore et une incan-
tation magique, propre a 1'auteur. Bien observer a la septieme les
memes
sons donnes par les deux mains, la nuance restant douce, mais
profonde. Get effet a deja ete employe par Liszt
la sonorite etant plus
dans
mesure
la transcription
de
la
Symphonie Fantastique de
Berlioz.
Harmonies
merveilleuses. Ill
B* ETUDE N charme
ARPEGES COMPOSES.
11,
et d'esprit.
On
Encore une merveille de
peut diviser autrement
les
arpeges entre
les
deux
mains. Ill
b
*
ETUDE N
12,
ACCORDS.
aussi dans son genre, technique
Unique
souple des accords jetes d'une octave a
1'autre.
AVEC ORCHESTRE
Ib +FANTAISIE
(1888). Sur un plan cyclique, en trois parties, la seconde, lente, s'enchainant a la troisieme (Allegro molto). Debussy admirait alors Vincent d'Indy et la Schola et subit ici son
une personnalite, mais avec une ecriture
influence, tout en conservant
un peu lourde. L'ceuvre ne manque pas d'inspiration, et le piano s'incorpore intimement a Torchestre sans confusion. Le travail thematique est serre. Le theme initial de la premiere partie reparait dans les seconde et troisieme parties.
nib II a
HOMMAGE A HAYDN
(1909). Piece expressive sur norn representant des notes de musique.
HOMMAGE
du
lettres
RAMEAU
A Images (1905), des (Premiere serie). Piece d'une haute tenue rnusicale, un peu orchestrale cependant. IMAGES. Deux receuils Hommage a Rameau les
II
les
Et
,
la
(1905
Mouvement
,
lune descend sur
B # ISLE JOYEUSE (L )
le
Cloches a travers
,
temple qui
Poeme
J
Reflets dans 1'eau
a:
et 1907). Voir
fut
,
,
les feuil-
Poissons d'or
.
un (1904). e motif introductif (I) qui revient, un theme A a trois volets II (a la 7 e mesure), III (a la 21 mesure) et IV (au 3/8), et un beau theme insinuant tres
colore et vivant avec :
B
B
Un peu
(au mouvement
A
theme
cede
revient triomphant et joyeux (au
A
la 9
que dans
e
les
mesure, a
memes
),
expose dans le meme ton que le serre des motifs de A, le theme
un developpement
(La). Apres
main
la
mouvement
droite, le
passages a la 15
sol
et 16
e
Un peu
cede
).
doit etre becarre, ainsi
mesure. (Oubli de la lere
edition).
IIIB *
JARDINS SOUS LA PLUIE laire.
mode II
B *
Estampes (1903) des theme B dans avec un joli Simplement descriptif original d'Ut diese.
MASQUES
(1904).
Un
Devenu popuun
des rares morceaux percutants de Fauteur. Pitto-
(au debut) tres rythmique, B (aux sept (aux six bemols) mysterieux. L'ensemble est dieses) melodique du theme A. obsedant le rythme enveloppe par MAZURKA (1880). Composee a 1'age de dix-huit ans. Influence de resque avec trois themes et
III
.
la tonalite et
:
A
C
Grieg.
511
B #
MOUVEMENT
Ill
b
etude en Ut Deveioppement admirable en tons eloignes pour revenii sagement en Ut avec une coda sur tons entiers. NOCTURNE (v. 1890). Influence de G. Faure.
Ill
B * PAGODES (1903)
Ill
(1905), des
(premiere serie). Debut de belle
Images
des
inspire par le Ganielang javanais Estampes (de 1'Exposition de Paris en 1900), et construit presque entierement sui la gamme pentaphone. Grande beaute sonore.
PIANO (POUR LE)
I
b
,
(1901). Suite de trois pieces,
# Prelude. Tres rythme,
tres classique
de forme, avec harmonies modernes.
a
essai de ressusciter Sarabande. Expressive et d'une certaine ampleur avec de belles harmonies modernes. une danse ancienne
B $
Toccata. Magnifique moto perpetuo sur deux themes
A d'un beau
rythme mesure des quatre becarres), admirable par son exposition dans des tonalites nouvelles (Fa avec Mi b et Ut avec un Si b) et sur et
B
(a la 4
:
e
des degres differents. Deveioppement spirituel de A, puis reexposition
de
A
(aux sept dieses)
et
de
B
e (a la 18 mesure avant la fin), celle-ci
etonnante.
PLUS QUE LENTE (LA)
Ill b
(1910). Valse composee expressement pour
Tatmosphere mondaine.
IHB#POISSONS D'OR
e
Images serie). Admirablement (2 son et a fait dans tout original pittoresque. Le mouvement pianistique metronomique indique nous etonne, Tauteur etant ennemi des vitesses exagerees de la plupart des virtuoses. Les // doivent etre interpret es (1907), des
en clarte sonore plutot qu'en grosseur sonore. A la seconde armure des bemols executer tous les sol fa (triples croches) a droite et les
trois
(triples croches)
PRELUDES
a gauche, ce qui donne plus d'eclat au theme.
(1910 et 1913). (Euvre importante composee de pieces du Second Livre soient plus
courtes pour la plupart, quoique celles
developpees. Des paysages alternent avec des portraits dont certains a Temporte-piece. Us ne sont pas tous d'egale valeur, mais
il
y a des
absolument completes, dans lesquelles Tecriture pianistique est renovee et 1'instrument rendu capable des plus subtiles finesses sonores. reussites
PREMIER LIVRE Ill
A
Ill b
Danseuses de Delphes. Grandeur
#
Voiles,
(1910).
et grace antiques
Tableau evocateur du balancement des
en une courte page.
voiles sur Teau, avec
un
grand coup de vent a un certain moment. Presque entierement construit sur la quinte augmentee (atonal) comme dans la scene du souterrain
de
HI
b
Ill b
Pelleas
* Le vent dans
.
Doigter
la plaine.
3^1 a sur 4
les tierces rapides.
Le vent court
Les sons et les parfums tournent dans Recherche sonore.
512
et souffle par a-coups. 1'air
du
soir.
D'apres Baudelaire.
Ill
B *
Ill
A
Ill
a
Co/lines d'Anacapri. Sonneries joyeuses des eglises italiennes et luminosite
extraordinaire avec le climat populaire de la Campanie.
Des pas * Ce
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