Jeanne d'Arc niveau A2. Lecture Français Facile....
Jeanne d’Arc Raconté par L u c ia B o n a to Activités d ’A n n e R o u s s e t Illustrations de M a r ta R o c c a
Rédaction : Maréva Bernède, Cristina Spano Conception graphique : Nadia Maestri Mise en page : Gloriana Conte Recherches iconographiques : Chiara Bonomi
© 2009 Cideb Editrice, Gênes
Première édition : janvier 2009
Crédits photographiques : A rchives C ideb ; De A gostini P icture L ibrary : 4, 6, 76 ; © Christie's Images/CORBIS : 46 ; © Swim Ink 2, LLC/CORBIS : 48.
Tous droits réservés. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle de la présente publication ne peut se faire sans le consentement de l'éditeur. L'éditeur reste à la disposition des ayants droit qui n'ont pu être joints, malgré tous ses efforts, pour d'éventuelles omissions involontaires et/o u inexactitudes d'attribution dans les références. Vous trouverez sur les sites www.cideb.it et www.blackcatcideb.com (espace étudiants et enseignants) les liens et adresses Internet utiles pour compléter les dossiers et les projets abordés dans le livre. Pour toute suggestion ou inform ation, la rédaction p eut être contactée à l'adresse suivante :
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CISQC€RT in com pliance w ith th e U N I EN IS O 9 0 0 1 :2 0 0 0 standards fo r the activities o f ‘Design, production, distrib u tio n and sale o f publishing p ro d u c ts .’ (c e rtific a te no. 0 4 .9 5 3 )
ISBN 978-88-530-0910-4 ISBN 978-88-530-0909-8
livre livre + CD
Imprimé en Italie par Litoprint, Gênes
(Jne enfant comme les autres
il
(Jne destinée singulière
17
le début de l’aventure
25
Enfin face au dauphin !
31
CHAPITRE 5
£n route vers Orléans
39
CHAPITRE ()
D’Orléans à Reims : la route du sacre
51
CHAPITRE 7
le début de la fin
58
CHAPITRE 3
le procès et la condamnation
66
D ossiers i
La guerre de Cent Ans Jeanne en soldat Du procès... à la réhabilitation
CHAPITRE f CHAPITRE
2
CHAPITRE 3 CHAPITRE
‘l
P R O JE T S
4 46 73
INTERNET
9, 24, 30 7, 10, 14, 16, 20, 28, 35, 43 49, 50, 54, 62, 70, 77
T E S T
F I N A L
Le te x te e s t in té g rale m en t enregistré. S E S ' Ce sym bole indique les exercices d ’écoute e t le num éro de la piste. DELF LeS ex erc^ces Qul p ré se n te n t c e tte m ention p ré p a re n t aux co m p éten ces requises pour l’exam en.
78
La guerre de Cent Ans L'histoire de Jeanne d'Arc s'insère dans un long conflit appelé la guerre de Cent Ans. Malgré son nom, cette guerre entre la France et l'Angleterre dure 116 ans (1337-1453). Les rois d'Angleterre possèdent des territoires assez vastes sur le sol français et ils revendiquent1 leurs droits sur la couronne de France. Les rois de France se battent pour reprendre ces territoires et proclamer leur souveraineté sur tout le pays. Au début, c'est une guerre assez particulière. En effet, le conflit armé n'est pas permanent et les périodes de paix sont parfois très longues. À la fin du XIVe siècle, le souverain français est Charles VI. Il est
M iniature du XVe siècle de C harles VI à cheval.
1.
R e v e n d iq u e r : r é c l a m e r la p o s s e s s i o n de q u e lq u e c h o s e .
4
Le siège d ’O rléans en 1428.
sacré roi de France en 1380, à l'âge de onze ans. Ce sont ses deux oncles qui assurent la régence jusqu'à sa majorité. Le 5 août 1392, dans la forêt du Mans, Charles VI commence à avoir des crises de folie furieuse : hurlant à la trahison, il attaque sa propre troupe et tue quatre personnes avant d'être maîtrisé. Au bout de quelques heures, il redevient lucide, demande pardon et reprend sa route. Le 28 janvier 1393, il voit quatre de ses compagnons brûler vifs, ce qui achève de le faire sombrer dans la folie. Devant l'incapacité du roi à régner, ses oncles reprennent la régence. Au lieu de faire front commun contre les étrangers, les Français se font la guerre : d'un côté les B o u rg u ig n o n s, p artisan s des A n g lais, de l'a u tre les
5
Le château de Chinon.
Armagnacs et le duc d Orléans, partisans du roi de France. La guerre de Cent Ans devient donc une guerre civile et des bandes armées terrorisent les paysans sur tout le territoire français. En 1420, Isabeau de Bavière, l'épouse de Charles VI, signe un traité avec les Anglais : elle renie1 son fils, le dauphin Charles, et donne en m ariage sa fille C atherine à H enri V d'A ngleterre. A insi, elle reconnaît à ce roi le droit de régner sur la France. Mais, coup de théâtre ! En 1422, Henri V d'Angleterre et Charles VI de France meurent à quelques mois d'intervalle. La France devrait se réunir sous la couronne anglaise, mais le futur roi d'Angleterre n'est qu un bébé de dix mois. C est donc le duc de Bedford qui gouverne à
1.
R e n ie r : ici, r e f u s e r la r e c o n n a i s s a n c e de s o n p r o p r e fils.
sa place. Le futur roi de France, le dauphin Charles, renié par sa mère, se réfugie dans son château de Chinon, au bord de la Loire. C'est un jeune homme timide et faible et il n'a pas assez de soldats pour tenter de reconquérir le trône. De plus, les Anglais contrôlent la ville d'Orléans qui est un lieu stratégique : s'ils prennent la ville, ils envahissent les dernières provinces encore françaises. C'est à ce moment que Jeanne entre en scène. Le bruit court très vite : on parle d'une jeune guerrière partie à la rencontre du prince. Elle veut repousser les Anglais loin d'Orléans et con d u ire le dauphin à Reim s où il sera sacré roi de France. Y parviendra-t-elle ?
C om préhension écrite ELF
Q Lisez le dossier, puis dites si les affirmations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F). V
F
1 La guerre de Cent Ans a duré plus de cent ans.
□
□
2
Elle oppose la France à l’Angleterre.
□
□
3
Pendant la guerre, il y a de longues périodes de paix.
□
□
4 À cette époque, Charles VI est le roi de France.
□
□
5
II devient roi à l’âge de onze ans.
□ □
6
Les Français luttent tous ensemble contre le:
7
Isabeau de Bavière laisse son fils régner sur 1
8
Le dauphin Charles reconquiert le trône.
9
Les Anglais contrôle la ville d’Orléans.
10 Jeanne d’Arc veut devenir reine de France.
7
@ Observez l'arbre généalogique, puis complétez les phrases.
]a dynastie française Charles VI (1368-1422)
r
Isabelle de Valois (1389-1409)
C
o
1 385
\
Michelle de Valois (1395-1422)
3
Isabeau de Bavière (1371-1435)
Charles VII le dauphin (1403-1461)
Henri IV (1367-1413)
C ath erine de Valois (1401-1437)
Q O 1420
Henri V (1387-1422)
I____ Henri VI (1421-1471)
[a dynastie anglaise
1 Charles VI est l e ....................................d’isabeau de Bavière. 2
Catherine de Valois est l a ..................................... d’Henri V.
3
Isabelle de Valois est l a ..................................... de Michelle de Valois.
4
Henri IV est l e .....................................d’Henri V.
5
Henri IV est l e .....................................d’Henri VI.
6 Charles VII est l e ................................... d’Isabelle, Michelle et Catherine de Valois.
8
T
P R O JE T INTERNET
E
S
Mi
La guerre de Cent Ans Rendez-vous sur le site w w w .blackcat-cideb.com . Cliquez ensuite sur l’onglet Students, puis sur la catégorie Lire et s ’entraîner. Choisissez enfin votre niveau et le titre du livre pour accéder aux liens du projet Internet. A Lisez la page d ’accueil, puis répondez aux questions. ►Quelle est la situation de la France aux XIIe et XIIIe siècles ? ►Que se passe-t-il sous le règne de Philippe IV le Bel et de ses trois fils ? ►Que se passe-t-il le 7 octobre 1337 ? ►Quel est le nom de la dernière bataille de la guerre de Cent Ans ? B Cliquez sur la bataille d ’Azincourt, puis répondez aux questions. ►Quand s ’est terminée cette bataille ? ►Qui l’a remportée ? ►Comment com battaient les Français ? ►Deux siècles plus tard, Shakespeare s’est inspiré de cette bataille pour écrire une pièce de théâtre. Comment s ’intitule cette pièce ? C Choisissez un événement historique, puis présentez-le oralement.
9
A v a n t de lire Q Les mots suivants sont utilisés dans le chapitre 1. Associez chaque mot à l’image correspondante. a coudre
c un village
e une branche
b un champ
d un troupeau
f une fontaine
Associez chaque mot à son synonyme. 1
Q fulgurante
a précise
2
Q minutieuse
b réaliser
3
Q désobéir
4 Q
10
accomplir
c rapide d
s’opposer
CHAPITRE
Une enfant comme les autres
Au début de l’année 1412, Dom rém y e st un m inuscule village du B Ê d u c h é de Bar. Ce d u c h é s e tr o u v e a u - d e là d e s f r o n t iè r e s fr a n ç a is e s , m a is le duc e s t un v a ss a l e t d on c un a llié du roi Charles VI. D om rém y com pte, à l’époque, vingt-cinq « feux 2», à peu près deux c e n ts p e r s o n n e s (il en c o m p te c e n t q u a t r e - v i n g t - d e u x de nos jours). C’e s t p ro b a b le m e n t en c e tt e a n n é e que n a ît Jean ne. P robablem ent, parce q u ’à l’époque, les ac te s de n aissan ce ne so n t pas enregistrés. La vie de J e a n n e t t e (c’e s t ainsi q u ’on l’appelle au village) re s te d a n s l’o m b r e j u s q u ’au m o m e n t où c o m m e n c e s a f u l g u r a n t e a v e n t u r e qui se t e r m i n e à R ouen en 1431. Les d é p o s i t i o n s de J e a n n e au p r o c è s de c o n d a m n a t i o n (1431) e t de n o m b r e u x t é m o i g n a g e s au p r o c è s de r é h a b i l i t a t i o n (1456) s o n t a r r i v é s j u s q u ’à nous de façon m inutieuse. — Je suis née d a n s une famille m o d e s te , m ais je ne suis pas
1.
Un feu : ici, m a i s o n h a b i t é e p a r u n e fa m ille c o m p o s é e d e s p a r e n t s , des g ra n d s-p are n ts et des en fan ts.
11
Jeanne dfArc pauvre. Mon père, Jacques, e s t l’un des sag e s du village : il e s t cultivateur, c’e s t-à -d ire p ro p rié ta ire des c h a m p s q u ’il cultive. Je ne suis pas une p auv re bergère. De te m p s en te m p s , je gard e les tro u p e a u x du village, com m e t o u t le m onde. J’ai tro is frè re s e t une sœ u r. Ma m ère, Isabelle, m ’a enseig né à prier, à ê tre h o n n ê te e t g én é reu se , m ais je ne sais ni lire ni écrire. C’e s t vrai : co m m e la p lu p a rt des gens, Jea n n e e s t illettrée 1t m ais au Moyen Âge, c’e s t t o u t à fa it norm al. C o m m e n t occupe-t-elle son te m p s , alors, c e tte fillette du XVe siècle ? — Je sais coudre la toile e t je suis t r è s habile à filer la laine. J ’aide m a m è re d a n s le m é n a g e e t je p ré p a re les ré s e rv e s p o u r l’hiver. Parfois, je vais aux c h a m p s avec m on père. Bien sûr, je m ’a m u s e aussi : je m e p ro m è n e avec m es am ies ju s q u ’à l’a rb re a u x F é e s ou j u s q u ’à la f o n t a i n e . N o u s c h a n t o n s , d e s f ille s d a n s e n t . .. Nous cu eillo n s d e s b r a n c h e s e t d e s fle u r s p o u r les fê te s du p rin tem p s. Au co u rs de ces f ê t e s de village, les g a r ç o n s e t les filles se r e n c o n t r e n t e t les p a r e n t s a r r a n g e n t les m aria g es. Les filles se m a rie n t t r è s jeun es. Et Jea n n e ? A-t-elle un fiancé ? — Une seule fois, j ’ai désobéi à m es p a r e n t s : ils o n t fait une p ro m e s s e de m ariage à un je u n e h o m m e d ’un village voisin, m ais je n e p o u v a i s p a s t e n i r c e t t e p r o m e s s e e t é p o u s e r ce j e u n e h o m m e p arce que j ’avais une g ra n d e m ission à accomplir.
1.
12
I lle ttré : qui n e s a i t ni lire ni é c r ir e .
C om préhension écrite et orale delf
Q
É c o u t e z l ’e n r e g i s t r e m e n t d u c h a p i t r e , d i t e s s i l e s a f f i r m a t i o n s
suivantes sont vraies (V) ou fausses (F), puis corrigez celles qui sont fausses. V 1
L’histoire se déroule en 1412.
2
Le village de Domrémy se trouve en France.
3
Le duc de Bar est un ennemi du roi de France.
4
On ne sait pas en quelle année est née Jeanne d’Arc.
5
La famille de Jeanne d’Arc est très pauvre.
F
6 Jeanne d’Arc est mariée.
0
Lisez attentivement le chapitre, puis cochez les affirmations exactes sur la vie au Moyen Âge. 1 Q
Les actes de naissance ne sont pas enregistrés.
2 [ ] La plupart des gens savent lire et écrire. 3
Q Les enfants aident leurs parents.
4
Q] Les filles se marient très jeunes.
5
Q Les garçons et les filles se rencontrent à
6
Q Les enfants peuvent décider avec qui ils se marient.
14
l’école.
E n ric h is s e z votre vocabulaire Q
Complétez les phrases avec les m ots proposés.
restée dans l’ombre 1
C o m b ie n
compte
promesse
garde
y a-t-il d’habitants à Paris ?
La capitale fran ça ise ........................................ environ deux millions d’habitants. 2
II t ’a aidé à trouver du travail en Espagne ?
Non, il n’a pas tenu s a ........................................ . Je suis très déçu. ...............................les 3 Ce week-end, je fais du baby-sitting. Je enfants de ma voisine. 4
Q
On ne sait rien de son passé. Sa vie est jusqu’à ses trente ans.
Associez chaque État ou terre à la personne qui le/la gouverne. 1 2 3 4 5 6
□ □ □ □ □ □
un duc
a un royaume
un prince
b un comté
un roi
c une république
un président
d un duché
un grand-duc
e une principauté
un comte
f un grand-duché
Production écrite et orale l f O Présentez-vous en quelques lignes (âge, famille, loisirs, etc.). Quel métier voudriez-vous faire plus tard ? Expliquez pourquoi en quelques lignes.
15
A v a n t de lire Q Les mots suivants sont utilisés dans le chapitre 2. Associez chaque mot à sa signification. a
le recueillement
d la sérénité
g spirituel
b
pieux
e la sorcellerie
h l’hérésie
c
la prière
f la foi
i lam e
1 Q
Qui observe les pratiques de la religion et qui est dévoué à Dieu.
2 Q
Synonyme de m éditation.
3 Q
La tranquillité, le calme.
4 Q
Idée contraire à la doctrine de l’Église.
5 Q
Pratique de la magie.
6 Q
Confiance totale en quelque chose ou quelqu’un.
7 Q
Contraire de matériel.
8 Q
Acte par lequel on exprime sa vénération ou ses remerciements à une divinité.
9 Q
Opposée au corps.
Associez chaque mot à son synonyme. 1 2 3 4 5 6
16
□ □ □ □ □ □
la fidélité
a un combat
un don
b un cadeau
un bras droit
c accompagner
un traité
d la loyauté
une bataille
e un conseiller
escorter
f un accord
/
CHAPITRE
[Jne destinée singulière Au M oyen Âge, l’é g lis e e s t le c e n tr e de la v ie du v illa g e : les H E Ï cloches inviten t à la prière et p on ctu en t la journée de chacun. La foi en Dieu et la fid é lité au roi so n t les p rin cip es qui rè g le n t l’ex isten ce. La mère de Jeanne est très pieuse et Jeanne suit son exemple. —Je vais souvent à l’église. J’aime le recueillement et la sérénité de ce lieu. Les gens ne s o n t pas com pliqués : la vie e s t un don de Dieu, rien ne se fait en d eh o rs de sa volonté. Le roi e s t le bra s droit de Dieu, le Ciel p ro tè g e les â m e s et le roi p ro tè g e les h o m m es. Mais le roi Charles VI e s t fou e t Henri V, roi d ’A ngleterre, ne cache pas ses am b itio n s : — Ma m ère est la s œ u r du roi fou qui est marié avec Isabeau de Bavière. Celle-ci a signé avec moi un traité : elle déshérite son fils cadet \ le dauphin 2, et à la m o rt de m on oncle, je régnerai sur la France. L’Angleterre a déjà gagné beaucoup de batailles. Après la m o rt de Charles VI et d ’Henri V, des bandes arm ées courent les cam pagnes et détruisent tout. Les gens doivent se cacher dans les villages voisins et quand ils rentrent, ils trouv ent leurs maisons brûlées. 1-
Le c a d e t : le f r è r e ou le fils le plu s j e u n e de la f a m ille .
2-
Le d aup hin : fils du roi qui s u c c è d e à ce d e r n i e r s u r le t r ô n e .
17
Jeanne d’Arc Jeanne vit dans ce climat tendu et incertain de guerre civile. Une fillette de treize ans ne comprend sûrem ent pas les raisons politiques, mais elle sait que le roi de France doit protéger le peuple. La France sans roi est humiliée et Jeanne veut aider le dauphin à devenir roi. Elle se sent destinée à quelque chose de grandiose et elle attribue à Dieu l’inspiration de sa mission. Il ne fa ut pas s’étonn er si elle établit un contact direct avec le Ciel. Dans ce contact spirituel, elle trouve le courage et l’enthousiasm e pour affirmer sa volonté. Voici com m ent elle raconte le début de son aventure devant le tribunal ecclésiastique réuni pour le procès de condamnation : — J’avais treize an s qu an d j ’ai e n te n d u p our la p re m iè re fois une voix v e n a n t de Dieu. Il é t a i t midi d ’un jo u r d ’é té e t j ’é ta is d an s le jard in de m on père. J ’avais t r è s peur, m ais la voix é ta it d o u ce . Elle m e d is a it de bien m e c o n d u ire e t d ’aller à l’é^ITse' p arce que j ’avais une mission à accomplir. Les ju g e s du p ro c è s s o n t p a r t i s a n s d es Anglais : ils v e u le n t inculper 1 la pucelle 2 d ’hérésie e t de sorcellerie. — Vous affirm ez que c’é ta it la voix de Dieu ! Mais vous l’avez entendue une seule fois... Vous dites qu’elle vous a confié une mission... Dieu est un pur esprit et il ne parle pas avec les hommes. Affirmer le contraire est une hérésie, mais Jeanne sait très bien éviter l’obstacle : — Non, la voix m e p a r l a i t d e u x ou t r o i s fois p a r s e m a i n e . C’é t a i t une voix t r è s claire, m ais ce n ’é t a it p as la voix de Dieu, elle sem b lait ê tre la voix d ’un ange. Elle disait que je devais aller en F ra n c e e t d é l i v r e r O rlé a n s . E n s u ite , je d e v a is e s c o r t e r le d auphin Charles ju s q u ’à la c a th é d ra le de Reims p ou r le sac re 3. 1.
In cu lp e r : c o n s i d é r e r c o m m e c o u p a b l e .
2.
U ne p u celle : du l a tin p u e lla , je u n e fille . Plus t a r d , il p r e n d le s e n s de
v ierg e. 3.
18
Le s a c r e : c é r é m o n i e qui p e r m e t au d a u p h in d e d e v e n i r roi de Fra nc e.
C om préhension écrite et orale D E L F 0 Écoutez l’enregistrement du chapitre, puis cochez la bonne réponse. 1 Au Moyen Âge, le rôle de l’église est
2
a Q
très important.
b Q
peu important,
c □
assez important.
Comme sa mère, Jeanne a Q] croit en Dieu.
3
4
b Q
ne croit pas en Dieu,
c Q
déteste aller à l’église.
Le rôle du roi est de a Q
protéger les âmes,
b Q
faire la guerre,
c O
protéger les hommes.
L’oncle d’Henri V est a Q
Charles VII.
b Q
Charles VI.
c Q
Isabeau de Bavière.
5 Après la mort du roi de France et du roi d’Angleterre, la situation en France est a Q
très violente.
b Q
très calme.
c Q
tout à fait normale.
6 À l’âge de treize ans, Jeanne
20
a Q
a arrêté d’aller à l’église,
b Q
a entendu la voix de Dieu,
c Q
est allée à l’école.
Lisez le chapitre, puis répondez aux questions.
1
Q u e l s s o n t l e s d e u x p r i n c i p e s q u i r è g l e n t l’e x i s t e n c e d e s g e n s ?
2 Qui est le dauphin ? Jeanne
3
P o u r q u o i les j u g e s v e u le n t - i l s a c c u s e r
?
4
P o u r q u o i J e a n n e d i t q u e l l e a e n t e n d u la v o i x d ’u n a n g e ?
5
Qui lui a donné cette mission ?
6 Quelle est la mission de Jeanne ?
G ram m aire L ’ im p a r fa it L’i m p a r f a it
est un temps du passé.
On l’utilise pour • décrire une situation, un paysage. Il était midi d'un jou r d'été, et je ta is dans le jardin de m on père.
• parler de ses habitudes. La voix m e parlait deux ou trois fo is p ar sem aine.
• indiquer une durée indéfinie. Elle m e disait de bien m e conduire.
Pour former l’imparfait, on ajoute au radical de la deuxième personne du pluriel du présent de l’indicatif les désinences -ais, -ais, -ait, -ions, - iez, -aient. Vous sort-ez —►Vous sort-iez Vous d em an d -ez —►Vous dem an d -iez Attention !
On utilisera le passé composé ou le passé simple (uniquement à l’écrit) pour indiquer des actions brèves, ponctuelles ou définies dans le temps. J avais treize ans quand j'ai entendu la voix pour la p rem ière fois.
21
A
C
T
T
É
S
© Conjuguez les verbes entre parenthèses à l’imparfait de l’indicatif. 1
Le père de Jeanne (être)..............................cultivateur.
2
Jeanne ne (sav oir) ...........................ni lire ni écrire. Pendant les fêtes du village, les filles et les garçons (se rencontrer) e t les parents (organiser) ............................................................les mariages.
.
3
4 Jeanne (av oir) ..............................treize ans quand elle a entendu la voix pour la première fois.
Q
5
Les juges (vouloir) ........................... accuser Jeanne d’hérésie et de sorcellerie.
6
Est-ce que vous (a v o ir) ..............................une mission à accomplir ?
Transformez le texte à l’imparfait de l’indicatif. Jeanne est trè s pieuse. Tous les jours, elle accom pagne sa m ère à l’église. Elle sait que l’Angleterre m enace la couronne de France et qu’elle doit aider le futur roi de France. Plusieurs fois par semaine, elle entend une voix. Cette voix lui dit qu’elle a une mission à accomplir.
E nrichissez votre vocabulaire Complétez les phrases avec les mots proposés. déçu
enthousiaste
humilié
trahi
1
Ils se sont moqués de lui en public : il s’est s e n t i ........................
2
Son ami a révélé tous ses secrets : il s’est s e n t i ...............................
3
Elle rêve d’aller en vacances en Australie depuis très longtemps : elle e s t .....................................à l’idée de faire ce voyage.
4
II a eu une très mauvaise note au contrôle de maths, pourtant il avait étudié. Il est t r è s ..............................
22
0
A sso ciez chaque p artie de l’ég lise à l’im age co rresp on d a n te.
a
le transept
d le chœur
g
la nef
b
le clocher
e la flèche
h
le parvis
c
la cloche
f l’autel
i
les vitraux
Production écrite et orale Racontez un souvenir de votre enfance en employant l’im parfait de l’indicatif.
23
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P R O JE T INTERNET
D’Orléans à Reims : la route du sacre
La v ille e s t en f ê t e , m a is le d a u p h in n ’e s t p a s là. J ea n n e le B B rencontre à Tours le 13 mai 1429. T o u jo u rs h é s i t a n t , C h a rle s p r é f è r e la n é g o c ia t io n p l u t ô t q ue l’a t t a q u e a rm é e . Je a n n e insiste, e x a lté e p a r l’incroyable su ccès r e m p o r té à O rléans : — G entil d a u p h in , v o u s d e v e z lib é re r la r o u t e v e r s R eim s. Envoyez vos cap ita in e s r e p re n d re les villes qui so n t enco re d an s les m a in s d es Anglais ! Le Roi d es Cieux e s t avec nous, il f a u t faire vite. C h arles se laisse c o n v a in c re . Ses h o m m e s r a s s e m b l e n t les tro u p e s . J e a n n e se déplace à cheval d ’une a r m é e à l’a u t r e p o u r raviver l’e n th o u s ia s m e des c o m b a t t a n t s . Mais les en n e m is s o n t plus n o m b re u x e t se fo n t m e n a ç a n t s : q u a tre mille Anglais v o n t b i e n t ô t se r e g r o u p e r à P a ta y e t ils s o n t p r ê t s au c o m b a t. Les Français v e u le n t capituler, m ais J e a n n e n ’a pas peur. Q uand ils d e m a n d e n t son conseil, elle m o n tre t o u t e son au d a ce : — Vous avez des ép e ro n s ? — Pourquoi ? Nous allons donc t o u r n e r les ta lo n s ? — N on ! Les A n g l a i s p e n s e n t q u e n o u s n e p o u v o n s p a s
51
Jeanne d’Arc a t t a q u e r : ils s e r o n t surpris e t vaincus. Utilisez vos ép e ro n s pou r la n ce r vos ch e v a u x à leur p o u rs u ite . En a v a n t, gentils ducs ! À l’a s s a u t ! L’intuition de J ea n n e e s t géniale. Sa foi e t son o p tim ism e fo n t le r e s te : p our les Anglais, la bataille de P a ta y e s t une v éritable c a ta s tro p h e . Pour les Français, c’e s t le pas décisif vers Reims. La ré p u ta tio n de J ea n n e e s t m a i n t e n a n t é n o rm e : peu de villes s ’o p p o s e n t au p a ss a g e des Français e t de leur f u tu r roi. Un m o in e f r a n c i s c a in e s t e n v o y é p o u r p r o t é g e r la ville de Troyes. Quand il voit Jeanne, il fait le signe de croix e t l’a sp e rg e d ’eau bénite. J ea n n e rit de bon c œ u r : — Approchez s an s p eu r ! Je ne vais pas d is p a ra ître ! Un des té m o in s du pro cès décrit c e tte m a rc h e trio m p h a le : — Jea n n e a réuni a u to u r d ’elle b eaucoup de gens d ’a r m e : t o u t le m o n d e v e u t suivre la pucelle. Ainsi, c’e s t une foule é n o rm e qui arrive à Reims. Le 16 juillet, les p airs de F ran ce 1 p r é s e n t e n t le d au p h in . Le peuple l’acclam e. Le le n d e m a in , c ’e s t la c é ré m o n ie officielle du s a c re d a n s la c a th é d rale . La m ission de Jea n n e e s t accomplie. Le rêve de sa vie e s t enfin réalisé : le dauph in e s t dev en u le roi Charles VII.
1.
52
Un p a ir de F r a n c e : ici, s e i g n e u r t r è s p u i s s a n t qui o b é i t a u roi.
C om préhension écrite et orale DELF Q
É c o u t e z l ’e n r e g i s t r e m e n t d u c h a p i t r e , d i t e s s i l e s a f f i r m a t i o n s
suivantes sont vraies (V) ou fausses (F), puis corrigez celles qui sont fausses. V F 1
La ville d’Orléans fête la victoire de Jeanne d’Arc sur les Anglais.
2 Jeanne rencontre le dauphin à Orléans. 3 Jeanne réussit à convaincre le dauphin de se battre contre les Anglais. 4 À Patay , les Anglais sont très nombreux. 5
Les Anglais veulent abandonner le combat.
6 Jeanne veut surprendre les Anglais. 7
Les Anglais remportent la bataille de Patay.
8 Jeanne a beaucoup de succès.
Q
Lisez le chapitre, puis répondez aux questions. 1
Pourquoi Jeanne préfère-t-elle l’attaque armée à la négociation ?
2
Quelle est la tactique de Jeanne pour vaincre les Anglais ?
3
Comment le peuple accueille-t-il le dauphin ?
4
Quand le dauphin est-il sacré roi de France ?
5
Le rêve de Jeanne s’est réalisé. De quel rêve s’agit-il ?
6
Comment s’appelle le nouveau roi de France ?
54
pËL-^O Écoutez l’enregistrement, puis cochez la bonne réponse.
w
1 Le dauphin se rend à a 2
Q
b □ 29 juin 1429.
Q devant le dauphin.
b Q derrière le dauphin.
Q ennuyeuse.
b Q solennelle.
Pendant la cérémonie, Jeanne est a
6
□ 28 juin 1429.
La cérémonie du sacre est a
5
Reims.
Pendant la marche, Jeanne se trouve a
4
b Q
Nous sommes le a
3
Rennes.
Q loin du roi.
b Q Près du roi.
Lors du procès, on accuse Jeanne de a
sorcellerie.
b Q
trahison.
Enrichissez votre vocabulaire Q Cochez la bonne réponse. 1 Charles préfère la négociation à l’attaque armée. Il est a
[H] violent.
b Q diplomate.
cQ
autoritaire.
2 Jeanne veut convaincre les troupes françaises. Elle est a
Q déterminée.
b Q indécise.
cQ
en colère.
cQ
peureuse.
3 Jeanne n’a pas peur des Anglais. Elle est a
Q] courageuse.
b Q lâche.
4 Jeanne pense qu’elle va gagner. Elle est a Q 5
pessimiste.
b Q indifférente,
c Q] optimiste.
Lorsque Jeanne arrive à Reims, le peuple l’acclame. Elle est a
Q] appréciée.
b Q détestée.
cQ
haïe.
55
0
Associez chaque partie du corps à l’image correspondante. a le pied
c le talon
e le coude
b la main
d les cheveux
f le bras
Q Associez chaque expression à sa signification. 1 2 3 4 5 6
56
□ □ □ □ □ □
Regretter.
a Tourner les talons.
Partir, s’enfuir.
b S’en mordre les doigts.
Être réaliste.
c
S’inquiéter.
d Rester les bras croisés.
Être très généreux.
e
Avoir les pieds sur terre.
Ne rien faire.
f
Se faire des cheveux blancs.
Avoir le cœur sur la main.
G ram m aire L ’a d je c tif v e rb a l Pour former l’adjectif verbal, on ajoute le suffixe -ant au radical de la première personne du pluriel de l’indicatif présent. Nous h ésit-on s —► hésit-arxt
L’adjectif verbal s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il détermine. Les en n em is se fo n t m en açan ts.
Q Complétez les phrases comme dans l’exemple. Exemple : Charles h ésite : il est hésitant.
1 Les couleurs de l’armure de Jeanne changent : les couleurs s o n t ................................ 2 Jeanne a prononcé un discours qui a intéressé les soldats : son discours é t a i t ................................ 3
Les heaumes des soldats brillent au soleil : les heaumes s o n t ................................
4
La coiffure de Jeanne amuse les soldats : sa coiffure e s t ................................
5
Les critiques des soldats blessent l’orgueil de Jeanne : les critiques s o n t ................................
6 Jeanne obéit à ses parents : elle e s t ................................
Production écrite et orale ^ LF Q Racontez un rêve que vous avez réalisé ou que vous espérez réaliser. Est-ce que l’on vous apprécie ou est-ce que l’on vous critique ? Faites votre autoportrait moral et dites quels sont vos principaux défauts et vos principales qualités.
CHAPITRE
le début de la fin
Jusqu’ici pour Jeanne, c’e st un triom phe. Elle a ten u to u te s ses P p ro m e sse s. A ucune peur, au cu ne in d écisio n : elle a e sc o r té le « gentil dauphin » à travers les terres con trôlées par les Anglais e t par leu rs a llié s b o u r g u ig n o n s. Elle s ’e s t b a ttu e , elle a é té b lessée, m ais Dieu l’a préservée. Sa vision politique e s t m a i n t e n a n t plus large. Charles VII doit r e p re n d re Paris e t re p o u s se r les é tr a n g e r s hors de France : c’e s t la seule m a n iè re de ré ta b lir son a u to rité su r t o u t le pays. Elle en p a r le au roi, m a is C h a rle s priv ilég ie t o u j o u r s la t a c t i q u e d e s p e tits pas. — Il f a u t p a tie n te r , Jeann e. Paris e s t tro p bien défendu . Je vais négocier une trê v e e t laisser évoluer la situ atio n. — Mais, Sire, les villes qui o n t o u v e rt les p o rte s au roi o n t p eu r d e s r e p r é s a i l l e s a n g la is e s . Nous d e v o n s r a s s u r e r ces g e n s e t m o n t r e r que vous avez le pouvoir.
58
je début de la fin
— En t o u t cas, je ne vous d o nne p as m on arm é e. Vous p re nez la respo n sa b ilité de Faction avec vos capitaines. L’im p a t ie n c e e s t m a u v a i s e c o n se illè re . Les P a ris ie n s n ’o n t aucun i n té r ê t à se faire libérer e t les Anglais s o n t là. Les Français l a n c e n t l ’a s s a u t , m a i s le s c h o s e s t o u r n e n t m a l : J e a n n e e s t b le s s é e , b e a u c o u p de s o l d a t s m e u r e n t e t la ville r é s i s t e . C h a rle s VII n ’e n v o ie p a s de r e n f o r t s . La p e t i t e a r m é e d o it se retirer. Le roi rappelle ses s o ld ats : il a décidé de r e to u r n e r à Chinon et de d issou dre l’a rm é e du sacre. Pour Jeann e, la d éfaite e s t com plète. Elle co m m e n c e à devenir une p e rs o n n e g ê n a n te . Le roi en parle à ses c o n fid e n ts : — C e t t e fille e s t d e v e n u e u n b o n s o l d a t , m a i s s a f o u g u e f i n i r a p a r c o m p r o m e t t r e m e s p l a n s s e c r e t s a v e c le d u c de Bourgogne. — Vous av e z ra is o n , Sire. Le p e u p le e t les s o l d a t s l’a i m e n t b e a u c o u p e t v o u s n e p o u v e z p a s n i e r q u ’e lle a é t é u t i l e à la
couronne.
R em erc iez
la
p u c e lle
avec
une
le ttre
d ’a n o b l i s s e m e n t 1 e t puis, éloignez c e tt e fille du conseil. Elle ne d oit plus e n t r e r d a n s les a f f a ir e s de l’É tat. Les g en s v o n t v ite l’oublier. E n t r e - t e m p s , les A n g lais m a r c h e n t s u r C o m p iè g n e 2 p o u r r e p re n d re le te rr a in perdu. Jea n n e ne se résigne pas. Elle ré u n it ses fidèles e t p ré p a re un plan avec son frè re :
1.
Une l e tt r e d ’a n o b lis s e m e n t : d é c l a r a t i o n off icielle p a r laq u e lle le roi
d o n n e un titr e de noblesse. 2.
C o m p iègn e : ville a u n o r d d e Paris.
59
Jeanne d’Arc — Nous avo ns asse z d ’a r g e n t p our p a y e r des m e rc e n a ire s 1 e t c o n s t i t u e r une p e tite a rm é e . C om piègne e s t une ville am ie, les h a b ita n ts se b a t t r o n t avec nous. —■Oui, Jeanne, m ais le roi n ’a c c e p te r a pas. — Le roi ne doit rien savoir. À Compiègne, Jea n n e e s t reçue avec e n th o u s ia s m e . Elle décide r a p i d e m e n t u n e a t t a q u e - s u r p r i s e , m a is les A nglais s o n t plus n o m b re u x et plus forts. Du côté fran çais, il y a des m o rts e t des b l e s s é s . J e a n n e o r d o n n e la r e t r a i t e e t r e s t e en a r r i è r e p o u r couvrir les siens. Les Anglais se fo n t h a rd is : ils p o u rs u iv e n t le c o m b a t ju s q u ’aux p o rte s de la ville. Le g o uverneur, effray é 2, fait fe r m e r la porte. La pucelle n ’a pas d ’a u tr e p ro te c tio n que son a r m u r e qui pèse b i e n q u a r a n t e k i l o s , m a i s s a t u n i q u e r o u g e la r e n d t r è s r e c o n n a i s s a b l e . Pas de fu ite p o ssib le. Elle e s t d é s a r ç o n n é e e t c a p tu rée.
60
1.
Un m e r c e n a ir e : s o l d a t qui se b a t e n é c h a n g e d ’a r g e n t .
2.
E ffra y é : qui a t r è s p e u r .
delf
Q
É c o u t e z l’e n r e g i s t r e m e n t d u c h a p it r e , p u is c o c h e z la b o n n e r é p o n s e .
1
Pendant sa mission, Jeanne a □
a eu peur et a hésité.
b
Q
n’a jamais eu peur et n’a jamais hésité,
c
Q
a hésité, mais n’a pas eu peur.
2 Jeanne a combattu contre
3
4
a
Q
les Anglais et les Bourguignons,
b
Q
les Anglais et les Parisiens,
c
Q
les Bourguignons et les Parisiens.
Comme d’habitude, Jeanne est a
Q
autoritaire.
b
Q
prudente,
c
Q] impatiente.
Finalement, le roi décide de a
Q
donner une armée à Jeanne,
b
Q
laisser Jeanne agir toute seule,
c
Q
rassurer les Français.
5 Jeanne et sa petite armée
6
a
Q
libèrent la ville de Paris,
b
Q
perdent la bataille de Paris,
c
Q
remportent la bataille de Paris.
Le roi a des plans secrets avec a
[ ] le duc de Bourgogne.
b
[ ] le comte de Gascogne,
c
□
le prince de Bastogne.
G ram m aire L ’a c c o rd d u p a rtic ip e p a s s é Le passé composé se construit avec l’auxiliaire être ou avoir au présent de l’indicatif suivi du participe passé du verbe conjugué. • Les verbes conjugués avec l’auxiliaire être s’accordent en genre et en nombre avec le sujet. Jea n n e s'est battu e contre les Anglais.
• Les verbes conjugués avec l’auxiliaire avoir s’accordent en genre et en nombre avec le complément d’objet direct si celui-ci est placé devant le verbe. Dieu a préservé Jean n e. Dieu Va préservée.
Q Entourez la bonne réponse. 1 Jeanne a remporté/ée/és la bataille d’Orléans. 2
Les Français ont Iancés/é/ées l’assaut tôt le matin.
3
Dieu a préservée/és/é Jeanne : il l’a protégée/é/és.
4
Ils ont pay é s /é / é e des mercenaires pour constituer une armée.
5 Jeanne et ses soldats se sont battu/us/ues contre les Anglais. 6 0
Les Anglais ont désarçonn é /é e /é s Jeanne et ils l’ont capturée/és/é.
Accordez le participe passé si nécessaire. 1 Jeanne a ten u 2
Le roi a rassuré
toute ses promesses. le peuple .
3 Jeanne est devenu 4 Jeanne est reçu
un bon soldat. avec enthousiasme.
5
Les soldats sont désarçonné.........
6
Les ennemis ont retiré
leurs armées.
63
^
?__________ A
C
mm
T
T
É
S
Enrichissez votre vocabulaire Q Associez chaque mot ou expression à sa signification
0
1
Q Lancer l’assaut.
a Attaquer.
2
Q] Mal tourner.
b Une interruption provisoire.
3
Q Des renforts.
c
4
Q Une trêve.
d Courageux.
5
Q Couvrir quelqu’un.
f
De l’aide.
6
Q Hardi.
e
Évoluer de manière défavorable.
Protéger quelqu’un.
Relisez le chapitre, puis rem plissez la grille de m ots croisés en écrivant le contraire des mots suivants. Horizontalement
Verticalement
5 victoire 6 accepter
2 patience
9 alliés rassurer
3 libérée 4 tort
1 ouvrir
10
7 forts 8 large
□ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ S□ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ 4
6
□
10 64
□
□
□
□ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □
□ □
o
Dans chaque phrase, dites si les mots soulignés sont au sens propre ou au sens figuré, puis écrivez sous chaque photo le mot correspondant. Plan 1 J’ai un plan génial pour avoir des réductions au ciné ! .......................... 2 Je suis allée à l’office du tourisme pour demander un plan de la ville............................ Terrain 1 Ils ont construit un terrain de golf près de la plage........................... 2 Avant de lui dire la vérité, je dois préparer le terrain............................ Pas 1 J’ai fait mes premiers pas à un an ............................. 2 II est très prudent, il avance à petits pas............................ Clé 1 II est parti, il a pris la d é des champs............................ 2 Où as-tu mis les clés de la maison ? ..........................
El 65
W ® **'
CHAPITRE
8
]e procès et la condamnation
Pour certains, Jeanne est un m onstre, une incarnation du diable, pour d’autres, une sainte, mais en fait, ce n’est qu’une fille de dixhuit ans. Un an plus tô t, c’é ta it encore une fillette de ca m p a g n e inspirée p a r sa foi religieuse e t m a in te n a n t, c’e s t une je u n e g uerrière qui sait diriger des soldats. Une tr a n s f o r m a t i o n prodigieuse en si peu de te m p s ! Les histo rien s o n t leur avis su r la q u estio n : « Le m a r ty r e de J e a n n e d ’Arc é t a it n écessaire. C’e s t le sacrifice final qui a fait de J e a n n e la plus g ra n d e h éroïne de France ! » La pucelle é t a i t c o n sc ie n te de sa d e s tin é e e t lors du procès, elle dit : — Je suis n é e p o u r a c c o m p lir m a m is sio n . Je s a v a i s 'q u e je devais t o m b e r d an s les m ains des en n e m is a v a n t la S aint-Jean 1. Les voix l’av a ie n t dit. — Alors, pourquoi vous n ’avez pas évité la sortie de Compiègne ? — Dieu a décidé de m on sort. J’avais peur, m ais je devais agir.
1.
66
La S ain t-Jean : le 24 juin, jo u r du solstice d ’été.
le procès et la condamnation
U ne fo is e m p r i s o n n é e , J e a n n e n e p e u t p lu s n u i r e . A lors, pourquoi p re n d re la décision de la brûler ? Les g ra n d s m a ître s de l’univ ersité de Paris, qui s o n t des gens d ’Église e t s o n t f a v o r a b l e s a u x A nglais, s u i v e n t l’é p o p é e de Jea n n e avec une g ra n d e in quiétu de : — C ette fille e s t in d éce n te ! Elle p o rte s a n s p u d e u r des habits d ’h om m e, elle affirm e q u ’elle parle avec Dieu à t r a v e r s les saints, elle p ré d it la libération d ’O rléans e t le sac re du roi, la ch u te de Paris e t l’expulsion des Anglais. Elle ne re s p e c te pas les règles de la religion. C’e s t un t r è s m auv ais exem ple p o ur le peuple. — C’est vrai, to u te la France parle de la pucelle. C’est scandaleux ! — Oui, m ais la d éfaite de Paris p rouve que Dieu n ’e s t pas avec elle e t que c’e s t une h érétique. — Il fa u t faire un procès exemplaire et la con d a m n e r au b û c h e r 1. Il f a u t m o n t r e r que l’église ne tolère pas d ’insu b o rd in atio n ! Les A n g la is p r o f i t e n t d e c e t t e h o s t i l i t é de l’É glise p o u r d iscré d ite r Charles VII : au fond, il a é té sac ré grâce à l’aide d ’une h é r é t i q u e ! Et l’In q u is itio n , le t e r r ib l e t r i b u n a l e c c l é s i a s t i q u e charg é du procès, insiste sur ce po int p o ur la juger. Jean de Luxem bourg a c h è te la pucelle, m ais il a t t e n d plusieurs mois a v a n t de la re v e n d re à ses alliés anglais. J e a n n e p a s s e ce t e m p s e n f e r m é e d a n s le c h â t e a u d e Beaurevoir. Quand elle app rend que l’Inquisition veu t o rganiser un procès contre elle, elle essaie de s ’enfuir en se lançant de la tour. F inalem ent, les Anglais o b tie n n e n t la p riso nnière e t la c è d e n t au tribu nal ecclésiastique. L’é v ê q u e 2 C a u ch o n o u v re le p r o c è s le 9 j a n v i e r 1431, n e u f mois a p rè s sa c a p tu re : 1.
Condam ner quelqu’un au bûcher : c o n d a m n e r q uelqu’un à ê tr e brûlé vivant.
2.
Un é v êq u e : c h e f d ’u n d io c è s e .
67
Jeanne d’Arc — Jea n n e la pucelle, vous ête s c o u p a b l e d ’h é r é s i e . V o u s a v e z une se u le p o s s ib ilité de v o u s s a u v e r : r e c o n n a î t r e vos e r r e u r s et vos p échés e t t o u t renier. E n ch a în ée
et
m altraitée ,
Jeanne a un m o m e n t d ’hésitation, m a i s se r e p r e n d t r è s v i t e e t accepte sa tragique destinée. Le 30 mai 1431, su r la place du V ie u x -M a rc h é de R o u en , au m i l i e u d e la f o u l e , la p u c e l l e , e n c e r c l é e p a r les f l a m m e s , ne cesse de clam er le nom de Dieu. Les f l a m m e s s ’é l è v e n t , la fu m ée e s t épaisse. J e a n n e m e u r t a s p h y x ié e e t la foule r e g a r d e le feu r é d u ir e son corps en cendres. Charles VII n ’in te rv ie n t pas : il ne v e u t p a s c o n t r a r i e r l’Église, m ais en 1456, il fe ra c é lé b rer un pro cès de réhabilitation. Le Vatican cano nise 1 J ea n n e le 30 mai 1920.
1.
68
C a n o n ise r : p r o c l a m e r la s a i n t e t é .
T
É
S
C om préhension écrite et orale *
D E L F 0 É c o u t e z l ’e n r e g i s t r e m e n t d u c h a p i t r e , d i t e s s i l e s a f f i r m a t i o n s s u i v a n t e s s o n t v r a ie s
(V)
ou fa u sse s
(F),
p u is c o r r ig e z c e l l e s q u i s o n t
fa u sse s.
V 1 Tout le monde pense la même chose de Jeanne.
□
□
2 Jeanne a beaucoup changé en un an.
□
□
3 Jeanne sait qu’elle va mourir.
□
□
5 Jeanne est vendue aux Anglais.
□
□
6
Les Anglais livrent Jeanne au tribunal ecclésiastique.
□
□
7
Charles VII défend Jeanne auprès de l’Église.
□
□
□
□
4
Pour les gens d’Église, Jeanne est un exemple à suivre.
8 Jeanne est canonisée le 30 mai 1930.
0
F
Lisez le chapitre, puis répondez aux questions. 1 Selon Jeanne, qui a décidé de son sort ? 2
Selon les gens d’Église, qu’est-ce qui prouve que Dieu n’est pas avec Jeanne ?
3
Quand le procès de Jeanne commence-t-il ?
4
De quoi Jeanne est-elle accusée ?
5
Est-ce que Jeanne reconnaît ses péchés ?
6 Où Jeanne meurt-elle ?
70
W£ï Q
Écoutez l’enregistrement, puis cochez la bonne réponse. 1
Les universités naissent au a Q XIIe siècle. b □ XIIIe siècle, c Q XVIe siècle.
2
Les universités sont dirigées par
3
4
a Q b Q
le roi. l’Église,
c Q
des professeurs.
Les écoles les plus célèbres se trouvent à a Q b Q
Paris. Bordeaux,
c Q
Marseille.
La culture médiévale se compose de a Q deux disciplines. b Q quatre disciplines, c Q
six disciplines.
5 À l’université, la langue des études est le a Q latin.
6
b □
grec,
c Q
français.
Les élèves vivent dans des a Q auberges. b Q
hôtels,
c Q] collèges. 7
La plus célèbre université de France s’appelle a [ ] la Borbonne. b Q la Sorbonne. c Q le Sorbon.
8 Au Moyen Âge, l’université de Paris est a □ b Q
peu connue. très puissante,
c □
peu autonome.
71
Enrichissez votre vocabulaire ^
Relisez le chapitre, puis retrouvez les mots correspondant à chaque définition.
Q
1
Faire du mal : N ______
2
Proclamer la sainteté :
3
Suite d’aventures extraordinaires : _ P _ P __
4
Qui est miraculeux
5
Dire haut et fort : _ L_____R
6
Refus d’obéir : I
N ________ R
R B
G I
U_ T
N
Associez chaque mot à la photo correspondante. a
un juge
c un avocat
e
une salle de tribunal
b
le banc des jurés
d
f
un palais de justice
72
un accusé
I
Je an n e d ’A re su r le bûcher.
Du procès... à la réh abilitatio n Le tribunal de l'Inquisition n'a pas de chef d'accusation contre Jea n n e, m ais il fau t l'in cu lp e r à tout p rix. Au p rocès de condamnation de 1431, qui se déroule à Reims, des témoins déposent contre elle dans l'espoir d'obtenir quelques faveurs, parce qu'ils ont été payés, par haine, par esprit de vengeance ou par peur. Le climat est tendu, la guerre entre la France et l'Angleterre est en cours. Le jour de l'exécution, le 30 mai 1431, on retrouve le cœur intact et plein de sang de la jeune fille au milieu des cendres de son corps. Le secrétaire du roi d'Angleterre s'exclame : « Nous sommes perdus, c'est une sainte que nous venons de brûler. »
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Le bourreau est effrayé, les cardinaux ordonnent de jeter les restes du corps dans la Seine. Un formidable complot fondé sur des accusations mensongères, une torture cruelle, une mort violente et profondément injuste : voilà les éléments nécessaires pour la naissance d'un mythe. Pourquoi Charles VII n'est-il pas intervenu ? Il ne pouvait pas com promettre sa faible autorité en défendant une jeune femme soupçonnée d'hérésie. Toutefois, en 1450, il fait ouvrir une première enquête pour vérifier les conditions dans lesquelles le procès s'est déroulé. Mais, la condamnation est venue d'un tribunal ecclésiastique et c'est un tribunal ecclésiastique qui doit l'annuler. Sur la demande de la famille de Jeanne, un nouveau procès s'ouvre à Paris en 1455, dans la cathédrale de Notre-Dame. Le climat de paix et de tolérance instauré par Charles VII après la reconquête de Paris et du royaume, assure le bon déroulement de ce deuxième procès. La prem ière séance est particulièrem ent touchante : la mère de Jeanne et ses frères (son père et sa sœur sont décédés) sont entourés d'une foule extraordinaire qui réclame justice pour son héroïne. Vingt-quatre ans après son exécution, le peuple ne l'a pas oubliée. Les magistrats doivent établir si le procès de condamnation a suivi une procédure correcte ou pas. Ils interrogent les notaires qui avaient rédigé le procès-verbal et qui l'avaient traduit en latin. L'enquête montre que les juges du premier procès ont souvent essayé de piéger Jeanne et que ses réponses ont été manipulées ou faussées. Plusieurs juges et témoins avaient subi des menaces de la part des Anglais qui v o u laien t à tout prix d iscréd iter Jean ne et, à travers elle, la monarchie française. Le premier procès avait décrit Jeanne comme une jeune fille rebelle qui avait causé beaucoup de soucis à ses parents.
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Jeanne d A rc est interrogée p a r le cardinal de W inchester dans sa p ris o n , P au l D elaroche, 1824.
Le deuxième prouve que Jeanne n'a pas eu d'avocat défenseur, que son appel au pape a été ignoré (l'Église était partisane des Anglais), qu'elle avait été obligée de renier ses paroles, de prom ettre de renoncer aux habits d'homme, aux cheveux courts et aux armes. Il faut com prendre que le pantalon était essentiel pour Jeanne : pendant les batailles, il était plus pratique qu'une jupe et en prison, il la protégeait de la brutalité des soldats. Les juges l'ont condamnée à mort car elle prétendait que sa mission avait été dictée par Dieu. Le tribunal de la réhabilitation décide de s'installer à Domrémy pour y interroger les parrains et marraines, les oncles, le curé et les amis de Jeanne. L'opinion de chacun sur la jeune fille est tout à fait
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positive. Et quand on interroge ses compagnons d'arm es et les personnes qui l'ont assistée dans les dernières heures de sa vie, tous confirment son honnêteté et sa foi. Le procès se termine en juillet 1456 à Rouen : les actes du premier procès et la sentence de condamnation sont annulés et Jeanne est enfin réhabilitée. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Jeanne est aujourd'hui l'une des saintes patronnes de la France. Le cinéma aussi a voulu lui rendre hommage. D'Ingrid Bergman à M ilia Jo v o v ich , de très grandes actrices ont eu l'h o n n eu r d'interpréter son rôle.
Ingrid Bergm an dans une scène du film Jeanne d ’Arc de V ictor Fleming (1948).
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C om préhension écrite Q Lisez le dossier, puis complétez le tableau. Procès de condamnation Procès de réhabilitation Date (s) Lieu(x) Personne(s) qui a/ont voulu ouvrir le procès Type de tribunal Climat général Attitude des témoins Attitude des juges Éléments contre Jeanne Éléments en faveur de Jeanne Résultat du procès 0
Relisez le dossier, puis répondez aux questions. 1
Pourquoi le secrétaire du roi d’Angleterre s’exclame-t-il : « C'est une sainte que nous venons de brûler ! » ?
2
Le roi Charles VII n’est pas intervenu pendant le procès. Pourquoi ?
3
Où s’installe le procès de réhabilitation ?
4
En quelle année
se termine le procès de réhabilitation ?
5
En quelle année
est béatifiée Jeanne ?
6
Quelles actrices
célèbres ont interprété son rôle?
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T
E
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A
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Q Remettez les dessins dans l’ordre chronologique de l’histoire, puis écrivez une phrase de résumé pour chacun.
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Dites ce qu’a fait Jeanne d’Arc dans chacune de ces villes. Domrémy : ................................................................................... Vaucouleurs : .............................................................................. Fierbois : ....................................................................................... Chinon : ........................................................................................ Orléans : ....................................................................................... Tours : ........................................................................................... Reims : .......................................................................................... Paris : ............................................................................................ Compiègne : .................................................................................
Q
Chaque affirmation correspond-elle à Jeanne d’Arc (J) ou au dauphin/ Charles VII (C) ? J c 1 Il/Elle est né(e) à Domrémy.
□ □
2 Il/Elle va souvent à l’église.
□ □
3
Il/Elle vit au château de Chinon.
□ □
4
Sa famille est modeste.
□ □
5
Il/Elle est le fils/la fille du roi fou.
□ □
6
l\Æ\\e ne sait ni lire ni écrire.
□ □
7
Il/Elle est très prudent(e).
□ □
8
Il/Elle est courageux(-se) et déterminé(e).
□ □
9
Il/Elle a entendu des voix.
□ □
10 Sa mission est de délivrer Orléans.
□ □
11
□ □
Il/Elle est sacré(e) à Reims.
12 Il/Elle a organisé un complot avec le duc de Bourgogne.
□ □
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L
Q Remplissez la grille de mots croisés à l’aide des définitions. Horizontalement 2
Le tribunal ecclésiastique accuse Jeanne d’Arc de l'être.
5 Au Moyen Âge, elles ponctuent la journée des gens. 9 Alliés des Anglais. Verticalement 1 Surnom de Jeanne d’Arc. 3
Ils se b attent contre Jeanne d’Arc à Orléans.
4
Sainte, protectrice des gens qui font la guerre.
6
Prénom de la mère de Jeanne.
7 Ville où Charles est sacré roi de France. 8 Village du duché de Bar.
1
*□ □ □ □ □ □ □ □ □
3
4
* □ □ □ □ □ □ □
9
80
C
□ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □
"T J e a n n e d ’A rc, h é r o ïn e e t s a i n t e p a tr o n n e de F ra n ce , e s t un p e r s o n n a g e u n iq u e : s o n c o u r a g e , sa d é t e r m in a t io n e t so n en th o u sia sm e so n t à l’origine d’une tran sform ation prodigieuse ! En m oin s de deux ans, la p e tite a d o le scen te , tim id e et ille ttr ée, a cq u ie rt u ne âm e gu errière e t se b at pour son idéal ju sq u ’à la conclusion tragique de sa vie. Tout au long de l’h istoire, vou s trouverez : des exercices de gram m aire, de vocabulaire, de com préhension et d’exp ression écrite et orale ; des a ctiv ités typ e DELF ; des d o ssiers : Laguerre de Cent AnsyJeanne en soldat et Du procès... à la réhabilitation ; des projets Internet ; un te s t final ; un CD audio avec l’en registrem en t intégral du te x te.
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