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Description
Le∑ Atelier∑ Hachette présentent :
Français Observation réfléchie de la langue
Guide pédagogique
Renée Léon Professeur d’IUFM
Projets d'écriture Grammaire • Conjugaison Orthographe • Vocabulaire G r a m m a i re d e t e x t e Boîte à outils
Édition : Thierry Amouzou avec la collaboration de Bénédicte Gaillard Fabrication : Isabelle Simon-Bourg Couverture : Laurent Carré, Alain Boyer, Michaël Funck Maquette intérieure : Michaël Funck Réalisation : Michaël Funck Relecture : Chantal Maury © Hachette Livre 2004 43, quai de Grenelle, 75905 PARIS Cedex 15. ISBN : 2.01.11.6424-9 www.hachette-education.com Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays. Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L.122-4 et L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et d’autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite. » Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre français de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
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SOMMAIRE Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Projets d’écriture 1. J’écris la légende d’une photographie . . . . 16 2. Je crée une affiche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 3. J’invente des titres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 4. J’écris mon autoportrait . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 5. J’écris une règle du jeu . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 6. Je raconte oralement une histoire . . . . . . . . 35 7. J’écris une notice de fabrication . . . . . . . . . 38 8. J’écris un texte documentaire . . . . . . . . . . . 41 9. Je rédige une lettre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 10. J’écris un récit de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 11. J’écris une critique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 12. J’écris un texte de théâtre . . . . . . . . . . . . . . 55 13. JJe crée une bande dessinée . . . . . . . . . . . 59 14. J’écris un poème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 15. J’invente un récit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Observation réfléchie de la langue Grammaire 1. J’emploie des phrases de types différents . 73 2 . J’écris des phrases interrogatives . . . . . . . . 77 3. J’écris des phrases négatives . . . . . . . . . . . . 80 4. J’écris des phrases avec plusieurs verbes . 83 5. J’emploie des compléments circonstanciels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86 6. Je repère le sujet et le verbe . . . . . . . . . . . . 89 7. Je repère les compléments du verbe (COD et COI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 8. J’emploie les déterminants . . . . . . . . . . . . . . 96 9. J’emploie les adjectifs qualificatifs . . . . . . . 99 10. J’emploie les compléments du nom . . . . . 102 11. J’emploie les propositions relatives . . . . . . 105 12. Je construis des groupes du nom variés . 108 Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110
Orthographe 20. Je repère la valeur des lettres . . . . . . . . . . 136 21. Je manipule les lettres et les sons . . . . . . 139 22. J’écris la lettre e et ses accents . . . . . . . . . 143 23. Je repère les valeurs de la lettre s . . . . . . . 145 24. J’écris le début des mots . . . . . . . . . . . . . . 147 25. J’écris la fin des mots . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 26. J’écris les noms au pluriel . . . . . . . . . . . . . . 153 27. J’écris le féminin et le pluriel des adjectifs qualificatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 28. Je fais tous les accords dans la phrase . . 158 29. J’écris les homonymes . . . . . . . . . . . . . . . . 161 30. J’écris les mots adverbes . . . . . . . . . . . . . . 164 Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .166 Vocabulaire 31. Je reconnais la classe des mots . . . . . . . . 167 32. J’explore la construction des mots . . . . . . .170 33. J’explore le sens des mots . . . . . . . . . . . . . 173 34. Je repère le sens propre et le sens figuré 176 35. J’emploie le mot juste . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 36. J’emploie les mots techniques . . . . . . . . . . 183 37. Je cherche d’où viennent les mots . . . . . . . 185 38. Je repère les mots nouveaux . . . . . . . . . . . 188 Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .190 Grammaire de texte 39. Je reconnais les types de textes . . . . . . . . 192 40. Je mets la ponctuation dans un texte . . . . 196 41. J’emploie les mots de liaison . . . . . . . . . . . 200 42. Je désigne quelqu’un ou quelque chose 203 43. J’alterne les temps dans un récit . . . . . . . 207 44. Je fais parler les personnages dans un récit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210 Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .214 Boîte à outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .215
Conjugaison 13. Je manipule les verbes . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 14. J’emploie les verbes au présent . . . . . . . . . 116 15. J’emploie les verbes au passé composé . 119 16. J’emploie les verbes à l’imparfait . . . . . . . . 123 17. J’emploie les verbes au passé simple . . . . 126 18. J’emploie les verbes au futur . . . . . . . . . . . 129 19. J’emploie les verbes au conditionnel . . . . 133 Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
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Introduction Comment aider les élèves à mieux lire et à mieux écrire ? Comment donner du sens à la grammaire et à la conjugaison ? Telles sont les questions auxquelles notre manuel tente de répondre, dans le cadre des Programmes 2002. Nouveaux programmes, nouvelles perspectives En ce qui concerne la maîtrise de la langue, les Programmes 2002 s’organisent autour de quelques idées fortes : – avant tout, donner du sens ; – ne jamais perdre de vue les priorités : lire et écrire ; – lire et écrire dans toutes les disciplines ; – ancrer fortement l’observation réfléchie de la langue dans les activités de lecture et d’écriture ; – intégrer l’oral. Une nouvelle géographie des activités Les Programmes de 2002 distinguent 3 blocs horaires : 1. Littérature : 4 heures et demie à 5 heures hebdomadaires ; 2. Dire, lire, écrire dans toutes les disciplines ; 3. Observation réfléchie de la langue : 1 heure et demie à 2 heures par semaine La littérature forme un domaine assez indépendant avec des objectifs spécifiques : construire une culture littéraire avant tout, dire (reformuler, mettre en voix, argumenter...), écrire aussi, mais de façon moins appuyée que dans les textes précédents sur la maîtrise de la langue. La maîtrise du langage (dire, lire et écrire) s’élargit à l’ensemble des contenus enseignés à l’école. L’observation réfléchie de la langue – activités de réflexion et de structuration en grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire... – s’oriente sans ambiguïté vers le réinvestissement en lecture et en production d’écrit. L’observation réfléchie de la langue se trouve donc logiquement très liée à l’ensemble des matières, de deux manières différentes : – la grammaire – au sens large – doit fournir une aide logistique à des projets interdisciplinaires autant sinon plus qu’à des projets d’écriture « littéraire » ; – la réflexion en grammaire, en conjugaison, en vocabulaire, en orthographe... va désormais s’appuyer sur des textes et des documents venus de toutes les disciplines plutôt que sur des textes littéraires. Cette optique est intéressante. Elle présente l’avantage de préserver l’image de la littérature et de la lecture « plaisir » qu’on a intérêt à dissocier le plus possible du « travail » scolaire. 5
Par ailleurs, le texte littéraire, souvent « transgressif », toujours complexe, n’est pas le support le plus adapté à une réflexion grammaticale qui veut faire émerger avant tout des régularités. Les nouveaux programmes définissent donc un nouveau cadre horaire, de nouvelles articulations, de nouvelles priorités, une nouvelle logique. Cette nouvelle donne s’accompagne aussi d’un nouvel esprit. Il est clairement préconisé d’abandonner des pratiques routinières, mécaniques où la grammaire se prend elle-même pour seul objet sans objectif pratique identifiable par les élèves. Maîtrise de la langue : quelques principes
• Le bain de langage ne suffit pas : il est nécessaire d’instaurer un contrepoint per-
manent entre la pratique (lire / écrire) et le recul réflexif à partir de cette pratique. Ce recul réflexif implique un minimum de terminologie. • Pour apprendre à écrire, il faut s’entraîner assidûment, quotidiennement, à l’image des sportifs ou des musiciens qui font leurs gammes. C’est dans cette perspective que le manuel propose de très nombreux mini-projets d’écriture (4 ou 5 par leçon). La grammaire ne doit pas seulement être thérapeutique, elle doit aussi faire de la prévention, pour anticiper les problèmes. Elle aide l’enfant à « capitaliser » son expérience en lui donnant des repères forts et des « réflexes » d’écriture. • Rendre la grammaire opératoire, c’est lutter contre le morcellement de l’analyse et rapprocher l’exercice de la situation réelle d’écriture, qui demande toujours de faire appel au même moment à des outils syntaxiques, lexicaux, orthographiques... C’est donc proposer des situations problèmes. Ex. : Quels outils utiliser pour supprimer les répétitions dans un texte ?
• Donner le maximum de chances aux élèves, c’est varier et croiser les entrées dans
les notions : sens, environnement, syntaxe, orthographe... Donner du sens, un souci permanent
Cette exigence se traduit dans l’ouvrage par : – un réinvestissement explicite en lecture et en écriture de textes variés, courts ou longs ; – des activités dynamiques et socialisées : mises en situations orales ou écrites, jeux de rôles, notamment dans Le petit atelier ; – un ancrage dans la vie ; – un appui constant sur l’oral ; – des supports riches de contenus disciplinaires ; – la mise en place de régularités et de repères forts ; – l’appel à la curiosité et à l’intelligence (Je me creuse la tête).
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Les projets d’écriture : comment fonctionnent-ils ? Les 15 projets d’écriture proposés entraînent à dire, lire et écrire dans toutes les disciplines : éducation civique, histoire, géographie, sciences, EPS, arts visuels, littérature… Ils amènent les élèves à un produit fini à travers une démarche en 3 temps.
Projets
Disciplines impliquées
1. J’écris la légende d’une photographie
arts visuels / géographie
2. Je crée une affiche
arts visuels
3. J’invente des titres
littérature
4. J’écris mon autoportrait
éducation civique
5. J’écris une règle du jeu
EPS
6. Je raconte oralement une histoire 7. une notice de fabrication 8. J’écris un texte documentaire
littérature / divers sciences histoire / géographie / sciences
9. Je rédige une lettre
éducation civique
10. J’écris un récit de vie
littérature
11. J’écris une critique
littérature
12. J’écris un texte de théâtre
littérature
13. Je crée une bande dessinée
littérature
14. J’écris un poème
littérature
15. J’invente un récit
littérature
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Comment utiliser les 15 projets d’écriture ? Ces 15 projets interdisciplinaires permettent de baliser l’année en mobilisant la classe autour d’une tâche implicante. Le traitement de ces projets dans le manuel est suffisamment ouvert pour s’adapter à des contextes de classe très divers. Le souci de méthodologie y est toujours présent. Il est important qu’au fil du temps les élèves acquièrent des habitudes d’organisation, et de recherche. Comment utiliser les leçons d’O.R.L. ? Les leçons sont construites en 4 étapes qui peuvent être parcourues dans l’ordre où elles apparaissent :
1. 2. 3. 4.
J’observe Je m’entraîne Je lis J’écris
Mais il n’y a pas de démarche idéale et intangible. On peut, au contraire, poser par hypothèse qu’une démarche unique est réductrice et stérilisante. La pédagogie différenciée doit inciter à diversifier les approches. Ainsi on peut parfois : – se servir des jeux du petit atelier comme amorce ; – s’entraîner avant de problématiser ; – écrire avant d’observer. Dans tous les cas, en revanche, ce guide indique : – les pré-requis ; – la manière de mener une évaluation diagnostique rapide en utilisant le FAISONS LE POINT ; – le « réseau » dans lequel chaque leçon peut s’insérer, les liens à établir avec d’autres leçons pour créer une synergie et se donner les chances d’une plus grande efficacité. Comment utiliser les 8 fiches de la Boîte à outils ?
• Les fiches pratiques d’orthographe et de conjugaison sont des outils de référence
à faire utiliser en autonomie chaque fois que les élèves écrivent. Elles ciblent les difficultés majeures des élèves en matière d’orthographe grammaticale, c’est-à-dire : – la morphologie verbale : tableaux généraux et tableaux des régularités des terminaisons selon les personnes ; – les homonymes grammaticaux. • Les pages 210 et 211, inspirées des travaux de Nina Catach (L’Orthographe française, Nathan), proposent un outil d’orthographe lexicale de base : les graphies les plus fréquentes des sons de notre langue. Les élèves doivent prendre l’habitude de recourir à ces outils chaque fois qu’ils écrivent. 10
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• Des « ponts » peuvent s’établir entre ces fiches d’une part et les autres parties
du manuel d’autre part : – de nombreuses leçons obligent à les manipuler ; – certaines leçons, de conjugaison notamment, mettent les élèves en situation de commencer à les construire eux-mêmes dans la classe, ce qui est le meilleur moyen d’en comprendre le fonctionnement et le sens. Ces outils sont, par ailleurs, une médiation vers des outils plus complexes. Comment utiliser le manuel dans le cadre d’une pédagogie différenciée ? • L’enseignant peut choisir son parcours. • Les leçons proposent de nombreuses situations ludiques et socialisées. • Les approches des notions sont pluridimensionnelles. • Les projets d’écriture sont adaptables à tous les niveaux de classe. • On peut adapter les exigences aux possibilités des enfants.
Comment utiliser le manuel dans sa classe ? Le manuel a été conçu pour une utilisation personnalisée et « pluridimensionnelle ». En effet : – toutes les classes ne fonctionnent pas de la même manière ; – toutes les classes ne fonctionnent pas toute l’année en projets ; – toutes les notions et tous les problèmes d’écriture ne relèvent pas de la même urgence ni donc du même traitement : certains, prioritaires, sont à traiter dès le premier trimestre ; d’autres peuvent attendre la mise en œuvre d’un projet ; d’autres encore doivent faire l’objet d’une approche dans la durée, tout au long de l’année. Dans le domaine de la maîtrise de la langue comme ailleurs, les apprentissages ne sont pas linéaires, la progression non plus. Quelques parcours possibles
• On peut « entrer » dans le livre par un projet d’écriture et accompagner ce projet
de l’étude des outils utiles ou nécessaires à sa bonne fin. Le tableau ci-contre montre tous les liens possibles entre l’observation réfléchie de la langue et les projets d’écriture. • On peut y entrer par une notion prioritaire parce que indispensable dès qu’on écrit un texte (Ex. : la ponctuation). • On peut y entrer pour anticiper une difficulté de lecture ou d’écriture communément observée chez les élèves (Ex. : les répétitions). • Certaines notions relèvent d’une familiarisation dans la durée. Les petits ateliers, présents dans chaque leçon, fournissent des supports et des situations pour des activités destinées à être répétées de façon brève, mais fréquente, un peu à la manière du calcul mental (Ex. : la notion de verbe, les lettres finales muettes...) • Quelques-unes de ces notions qui relèvent obligatoirement d’une approche sur le long terme sont traitées dans le cadre des fiches pratiques de la Boîte à outils (Ex. : les homonymes grammaticaux). 12
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En guise de conclusion Pour aborder une notion • Relier clairement l’étude de la notion à un projet de classe (projet d’écriture, notamment) ou expliquer pourquoi on fait cette leçon à ce moment-là.
• Partir de l’utilisation « basique » pour aller vers l’utilisation « littéraire ». • Avant de construire les leçons, faire une évaluation diagnostique rapide,
pour prendre appui sur les connaissances et les représentations des élèves.
• Trouver une amorce dynamique : objet, image, jeu de rôle, mini-situation d’écriture. • S’appuyer sur le vécu, l’environnement proche, le vocabulaire disponible. • S’appuyer sur l’oral. • Travailler sur des textes (courts) qui ont du contenu. • Faire expliciter les représentations des élèves, notamment sur la terminologie. • Construire la notion progressivement, par des approches plurielles convergentes : observation, manipulation, réinvestissement en lecture, réinvestissement en écriture.
• Ne jamais dissocier le sens et la forme. • Utiliser tout type de critères : sémantiques, positionnels, orthographiques... • Varier les modalités de travail : oral collectif, recherche individuelle avec échange
collectif, travail par 2 ou plus avec échange collectif, écrit individuel avec validation collective...
• Faire moins d’exercices, mais ouverts et explicités... • Faire synthèse personnelle avant de lire celle du manuel. • Faire mémoriser de façon opératoire. Bibliographie : • Projets d’écriture : – Carole TISSET et Renée LÉON, Enseigner le français à l’école, Hachette Éducation. – Groupe de Recherche d’Écouen, coordination Josette JOLIBERT, Former des enfants producteurs de textes, Hachette Éducation. – Objectif Écrire 2000, CDDP de la Lozère.
• Maîtrise de la langue : Renée LÉON, Enseigner la grammaire et le vocabulaire à l’école, Hachette Éducation.
• Littérature Renée LÉON, La littérature de jeunesse à l’école, Hachette Éducation. 14
Projets d’écriture
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J’écris la légende d’une photographie
Objectifs généraux
• Arts visuels : – prendre conscience des différents types de photographies (paysages, portraits, scènes de la vie quotidienne, événements...), de leurs statuts et de leurs fonctions ; – faire du sens sur une image, comme on en fait sur un texte : lire une photographie, c’est-à-dire, cerner l’impression générale qu’elle dégage, en décrire les éléments importants, repérer l’intention de la personne qui l’a prise, analyser les choix du (de la) photographe (cadrage...), dire pourquoi on aime (ou on n’aime pas) une photographie ; – mettre en place le vocabulaire minimum nécessaire pour analyser une photographie : panoramique, plan général, plan moyen, gros plan ; premier plan, second plan, arrière-plan. • Éducation civique :
– prendre du recul par rapport à une photographie ; – prendre conscience qu’une photographie résulte toujours d’un choix et d’une construction (cadrage, point de vue), et que, donc, elle peut être trompeuse.
• Maîtrise du langage :
– écrire un texte personnel court : organiser, planifier une tâche d’écriture ; – relire, évaluer, améliorer une production ; – écouter et prendre la parole dans une discussion ; – mener une recherche documentaire. Programmation dans l’année La situation d’écriture (texte court, support iconographique) rend ce projet relativement accessible. Il peut donc se situer en début d’année. Il permettra alors de faire le point sur des outils basiques de la langue : la phrase, les types de phrases et leur ponctuation, le présent, les accords dans la phrase. Le coin des livres
• Pour trouver des photos : – Yann-Arthus Bertrand, La Terre racontée aux enfants, De La Martinière Jeunesse, 2001 : anthologie de photos très frappantes des paysages les plus insolites de notre planète, dans la veine de La Terre vue du ciel ; – Didier Mendibil et Michel Solonel, Atlas Junior, Hachette Éducation : atlas plus traditionnel, à l’iconographie très riche.
• Pour analyser ces photos : Eric Battut et Daniel Bensimon, Lire et comprendre les images à l’école : cycles 2 et 3, Retz, 2001. Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir le tableau, page 13. La légende peut relever à la fois de la description et de l’argumentation (donner son avis). On a donc besoin, notamment : – des phrases de différents types : Leçon 1, en liaison avec la Leçon 40 (Je mets la ponctuation dans un texte) ; – des compléments circonstanciels : Leçon 5 ; – des groupes du nom variés : Leçon 12 ; – du présent : Leçon 14 ; – du mot juste : Leçon 35.
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Il peut aussi intégrer Le Petit Atelier.
• Que vas-tu écrire ? Livres fermés, annoncer l’intitulé du projet et poser les questions suivantes : « À votre avis, de quoi s’agit-il ? Qu’allons-nous faire ? Pourquoi ? Quel est le sens du mot légende dans ce contexte ? » Laisser les enfants s’exprimer en notant au tableau les idées intéressantes. Mettre en forme une rapide synthèse collective. Comparer cette synthèse avec la phrase du livre. • Réfléchis La réflexion demandée peut s’appuyer sur des photos apportées par les enfants ou cherchées dans des livres de bibliothèque. Cet ensemble sera complété et enrichi par l’enseignant pour comporter : – des supports variés (photos personnelles, cartes postales, photos issues de calendriers, de journaux et de magazines, de catalogues, d’agences de voyages...) ; – des sujets variés (paysages proches, paysages lointains, personnages, scènes de la vie quotidienne, événements exceptionnels...) ; – des cadrages variés (vues générales panoramiques, plans rapprochés, portraits en pied, zooms...) ; – un intrus (un dessin). Pour faire émerger ces différents aspects, mettre en place une activité de tri. Les élèves travaillent par groupes de 3 ou 4. On leur demande de trouver un classement pour un ensemble hétérogène d’une douzaine de photographies minimum, et de justifier leur classement. • Sais-tu que... ? Les premières photographies datent donc de deux siècles environ. Un autre grand nom de la photographie est Daguerre (1787-1851), qui a perfectionné l’invention de Niepce.
J’observe Objectifs : – construire une représentation claire et opératoire du texte à produire ;
a. Au premier plan, un petit garçon africain qui joue au conducteur de char d’assaut. Derrière lui, au second plan, un groupe d’enfants. b. Le « jouet » est fait à partir de rien, mais très réussi. L’enfant est très sérieux. c. Ce cadrage s’appelle un gros plan. Le gros plan permet de mettre en valeur le moindre détail. d. Exemples de réponses possibles : l’enfant est certainement imaginatif, astucieux, débrouillard, bricoleur. Il a l’air très concentré, un peu triste, peut-être. Il vit dans un pays où le niveau de vie ne permet pas d’acheter des jouets. Habite-t-il dans un pays en guerre ? Comment vitil ? Que font ses parents ? Va-t-il à l’école ? Cadrage (trace écrite) des principales caractéristiques du document à produire quant à son contenu et son format, notamment. Démarche, organisation : 2 Travail collectif, avec trace écrite au tableau. 3 Recherche par deux (10 minutes), avec échange collectif débouchant sur une trace écrite.
2 – Cette légende décrit rapidement et légèrement la photo (2e phrase), pour proposer une interprétation et un commentaire orienté vers la récupération des matériaux à d’autres fins que celles prévues au départ. Elle aurait pu aussi évoquer le problème de la guerre : jeu ou réalité pour cet enfant ? Pour une même photo, il peut y avoir plusieurs légendes différentes.
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Proj. d’écriture
Découverte collective d’une photographie qui sera un référent pour la suite du travail. Mise en place d’une grille de lecture, de la première impression à l’approfondissement et à l’analyse : a. ce que le « spectateur » voit et ressent en regardant la photographie ; b. l’intention du photographe, la technique employée au service de cette intention. Faire repérer les crédits photographiques, pages 218 et 219 du livre de l’élève, qui donnent les origines et les références de toutes les photographies du manuel. Il s’agit ici d’un enfant jouant à la guerre. Démarche, organisation : Recherche par deux à partir des questions posées dans l’exercice (10 minutes). Mise en commun collective (15 minutes).
Grammaire
Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Sais-tu que... ?
Conjugaison
Démarche, organisation : Le lancement s’appuie sur
Orthographe
– l’inscrire dans la vie de la classe.
Vocabulaire
– donner du sens au projet ;
Gram. de texte
Objectifs :
– déboucher sur un guide d’écriture qui cadre les principales caractéristiques du texte à produire : son contenu, sa longueur, sa mise en texte (son plan), sa mise en page (par rapport à la photo), sa mise en mots.
Boîte à outils
Lancement du projet
3 – Dans ce contexte, une légende est un texte court qui accompagne une photographie (ou un dessin, un schéma), pour la décrire, l’expliquer, la commenter, montrer pourquoi elle est intéressante.
Je prépare mes outils Objectif : rassembler tous les éléments nécessaires à l’écriture du texte. Je m’organise
Objectif : apprendre aux élèves à organiser et planifier l’écriture d’un texte (objectif méthodologique). Ces exercices aident les élèves à voir les différentes étapes nécessaires à la tâche d’écriture. Ils proposent une base de réflexion qui peut s’enrichir des suggestions des élèves de chaque classe. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes). Mise en commun des idées (10 minutes). Synthèse et trace écrite (10 minutes).
Exemple de démarche possible : e. (le choix du support contient celui du destinataire), f., d., b., a., c. Je cherche des idées
Objectifs : – chercher des idées de photographies intéressantes, donner des pistes pour diversifier le choix des élèves ; – construire une représentation claire du texte à produire : contenu et organisation... Cette étape doit se dérouler en respectant la démarche qui aura été choisie précédemment. Le Petit Atelier peut fournir des pistes supplémentaires sur lesquelles les élèves pourront réagir et qu’ils pourront ou non garder, en les transformant éventuellement. Ces exercices initient les élèves à une recherche personnelle en utilisant le plus de supports et de lieux de ressources possible. Démarche, organisation : Échange collectif en classe, débouchant sur une liste de pistes (au tableau) et suivi de recherches personnelles individuelles, selon ressources locales disponibles (BCD, bibliothèque municipale...).
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Cet exercice inverse la manipulation en faisant faire des images sur des textes de légendes. Il permet de s’entraîner à décrire ce que l’on « voit » dans sa tête. Démarche, organisation : Recherche par deux (5 minutes), suivie d’une mise en commun des « visualisations » (15 minutes).
a. Un bal ou une fête folklorique, l’été, sur une place de village. b. Une mer déchaînée, des vagues énormes, des rouleaux qui déferlent. c. Une école dans un pays chaud (le dessin est-il réaliste ou joue-t-il sur l’humour ?). d. Les chutes du Niagara ou celles du lac Victoria. Ces exercices aident chaque élève à cerner le contenu de la légende le plus adapté à sa photographie. (Les pistes proposées constituent une base qui peut s’enrichir d’idées personnelles.) Les aider ensuite à organiser un minimum ce contenu (initiation à l’idée de plan). Démarche, organisation : Travail individuel étayé par l’adulte.
Le petit atelier • L’album de la classe Apport d’idées supplémentaires et préparation orale à la tâche d’écriture. Entraînement à la prise de parole et à l’expression orale devant un groupe. Pour éviter les fausses pistes et les échecs, préparer en amont, même rapidement, les « prestations » avec les élèves. • Au temps jadis Les objectifs et la démarche sont les mêmes que ceux évoqués pour L’album de la classe. Cette activité ouvre la piste particulière de la photo témoignage du passé. Je cherche les phrases et les mots
Objectif : éclairer les choix de langue sur trois points essentiels ici : syntaxe, emploi du temps de base, vocabulaire. Réinvestissement en contexte des connaissances sur les types de phrases. Aide directe à l’écriture. Démarche, organisation : Recherche par deux (5 minutes). Échange collectif (15 minutes).
A priori, on pourrait penser qu’une légende s’écrit avec des phrases déclaratives. Mais la phrase interrogative est utilisée dans les textes informatifs et
Aide lexicale : création d’une banque de mots adaptée à la situation. Travailler par cercles concentriques : s’appuyer d’abord sur les mots que les enfants connaissent. Enrichir ce premier stock en travaillant sur la synonymie dans le dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche par deux, suivie d’une mise en commun. Nouvelle recherche par deux avec l’aide du dictionnaire. Nouvelle mise en commun débouchant sur une trace écrite des mots retenus (affiche collective et document individuel).
– belle, magnifique... – étonnante, surprenante...
La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Celle-ci a été conçue en fonction des principes suivants :
– aborder des aspects du texte que les élèves peuvent réellement analyser en autonomie, en évitant les critères qui font appel à des jugements trop complexes ; – prendre en compte le sens, les idées et leur organisation, aussi bien que les aspects formels ; – créer des habitudes de relecture orthographique, transposables dans d’autres situations. Les items 5 à 11 sont organisés dans cette perspective. Ils contribuent à mettre en place une méthode pour clarifier les choses : d’abord, la syntaxe des phrases et les répétitions (qui ne peuvent s’évaluer que par une lecture orale) ; ensuite la ponctuation (qui intéresse l’ensemble du texte et qui l’organise en phrases), puis l’orthographe des verbes (pivots des phrases), et l’orthographe lexicale, et enfin les accords dans les phrases.
Proj. d’écriture Grammaire
– Pour l’aspect « emploi des temps » : Leçon 14 pour le présent. Éventuellement, leçons sur d’autres temps. – Pour l’aspect « orthographe » : Leçons 6 et 28, ainsi que le Tableau des régularités de la conjugaison selon les personnes (Boîte à outils, pages 216 et 217).
Je relis mon brouillon
Conjugaison
Prendre l’habitude d’utiliser le livre comme un outil et une aide à l’écriture. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’une validation collective (5 minutes).
– les élèves font lire leurs textes à leur voisin(e) ; – des élèves (volontaires) lisent leurs textes au grand groupe ou à un groupe plus restreint. Cette situation les aide à prendre du recul. Elle pourra aussi faire émerger des critères que les enfants retrouveront dans la grille de la page suivante.
Orthographe
descriptifs pour les « animer », les rendre plus vivants, en impliquant le lecteur. De même, la phrase exclamative permet de faire passer des émotions comme l’étonnement, l’enthousiasme, l’admiration… (Cf. la légende de la page 8.)
Objectifs : – apprendre à se relire pour améliorer ses textes ;
Aboutissement du travail qui prend alors tout son sens dans un affichage, la constitution d’un recueil... Échange des photos et des impressions sur ces photos, confrontations.
– gérer un brouillon ;
Vocabulaire
Je recopie mon brouillon
J’écris
Gram. de texte
– utiliser en autonomie un outil d’évaluation. J’écris au brouillon
Boîte à outils
Les élèves sont généralement plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. Cette constatation amène à pratiquer ce qu’on appelle les « lectures croisées » :
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2
Je crée une affiche
Objectifs généraux
• Arts visuels : – prendre conscience des différents types d’affiches, de leurs statuts et de leurs fonctions : information, publicité... ; – faire du sens sur une image, comme on en fait sur un texte : « lire » une affiche, c’est-à-dire, cerner l’impression générale qu’elle dégage, en décrire les éléments importants, repérer son message et son intention, analyser sa construction et les choix formels de son auteur (couleurs, graphisme, rapport texte/image, choix de l’image, symboles, impact du texte) ; – mettre en place le vocabulaire minimum nécessaire pour parler d’une affiche : slogan, symbole. • Éducation civique : prendre du recul par rapport à une affiche : prendre conscience qu’une affiche résulte toujours d’un choix et d’une construction ; une affiche est toujours plus ou moins une manipulation de la personne qui la regarde.
• Maîtrise du langage : – organiser, planifier un projet ; – relire, évaluer, améliorer une production ; – écouter et prendre la parole dans une discussion. Programmation dans l’année À l’occasion d’une manifestation particulière dans l’école. À défaut, en début d’année. Le coin des livres Georges Delobbe, L’affiche, « Histoire d’un art », Pemf : ce documentaire original retrace l’histoire de l’affiche, ses fonctions, ses styles... Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir tableau, page 13.
• Pour réaliser une affiche, on peut avoir besoin : – de phrases de types différents : Leçon 1 ; – de compléments circonstanciels pour l’expression des renseignements de lieu, de temps : Leçon 5 ; – de manipuler les lettres et les sons, d’avoir des pistes pour jouer sur les sonorités (rimes) de la formule, du slogan : Leçon 21 et Leçon 25 ; – d’employer le mot juste, car plus un texte est court et dense, plus il faut que l’expression soit précise : Leçon 35. Lancement du projet
classe. N.B. Chaque élève (ou chaque groupe) va réaliser une affiche sur un thème commun.
Objectifs :
• Réfléchis À relier, éventuellement, au Petit Atelier. Affiches à dominante informative : annoncer une manifestation locale ou régionale (réunion, exposition, spectacle...). Affiches à dominante incitative ou publicitaire : publicité commerciale, publicité pour des actions non commerciales (prévention routière, santé...).
– expliquer le projet, lui donner du sens ; – chercher un thème et un destinataire pour l’affiche ; – faire émerger les représentations. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Saistu que... ? Elle peut aussi intégrer Le Petit Atelier.
• Que vas-tu écrire ? Inscrire immédiatement le projet dans la vie de la
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• Sais-tu que... ? Cette information historique montre bien que l’affiche fait partie de toute vie en société. Elle est
Démarche, organisation : Découverte collective du document. Utiliser aussi l’affiche de la page 14.
Conjonction de deux indices convergents : la mise en page, et l’expression « Salon du livre... ». L’affiche annonce un « salon » du livre, c’est-à-dire un exposition-vente de livres et de journaux pour la jeunesse. Elle indique notamment tous les renseignements pratiques (date, lieu, horaire, moyens d’accès...), ainsi que les partenaires de la manifestation, les « sponsors », qui en financent l’organisation. Pointer les composantes essentielles d’une affiche et leurs interactions. Repérer les questions qu’il va falloir se poser et les choix à faire. Démarche, organisation : Recherche par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes). Demander aux élèves de dessiner la maquette de l’affiche proposée.
L’image est au centre. Les éléments du texte sont répartis en trois endroits autour. Illustration « mixte » : montage photo/ dessin. Graphisme de bande dessinée : caricature de l’animal humanisé, traits marquant le mouvement autour de la grenouille). Le message : le petit garçon (dans la réalité) essaie de retenir la grenouille (dans l’imaginaire), l’imaginaire (la lecture, donc) est amical et bienfaisant. Texte court, sans phrase. Les couleurs ne sont pas très vives. La lisibilité est assurée par le contraste avec le fond blanc et par le contour noir de la grenouille.
3 – Exemple de démarche possible : d’abord b. et d., puis a., c., f., e., g.
Le petit atelier • Autour de toi Lien direct avec l’éducation civique et sensibilisation à la vie locale. L’enseignant peut programmer une sortie dans les rues du village ou de la ville, crayon à la main pour faire la liste de tout ce qui est affiché. Retour en classe pour une synthèse. Je cherche des idées
Objectifs : – trouver une idée de situation, de sujet ; – réfléchir à la mise en page et à la mise en texte. Ces quelques repères – pistes pour la recherche de documents et des critères pour un choix individuel – vont aider les élèves. Deux pistes sont à creuser : l’actualité de l’école, un thème d’intérêt général (ex. : l’affiche sur le sommeil en bas de page), indépendant d’une quelconque manifestation datée. Démarche, organisation : Selon ce qui aura été décidé à l’exercice 4.
Autres idées possibles : le tabac, les dents, comment traverser une rue, comment rouler à vélo, que faire en cas d’incendie, d’orage...
Vocabulaire
– construire une représentation claire de sa mise en texte.
Gram. de texte
– intégrer le statut et la fonction de l’affiche ;
Boîte à outils
Objectifs :
Proj. d’écriture
Donner des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction du contexte de la classe. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau. Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse acceptable par tout le monde.
entraîner les élèves à planifier leur travail (objectif méthodologique).
Grammaire
J’observe
Objectif :
Conjugaison
Je m’organise
Orthographe
l’un des supports de l’information et de la communication dans une société. L’affiche est complémentaire des brochures, des plaquettes, des sites Internet...
Je prépare mes outils Objectif : rassembler tous les éléments nécessaires pour créer une affiche.
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Je cherche les phrases et les mots
Je fais un brouillon
Objectif : cadrer la mise en forme de l’affiche. à Ces trois exercices constituent une étape capitale pour cerner l’essentiel du projet. C’est à ce moment que doit se faire le choix du format : A3, ou plus. Inciter les élèves à revenir sur les observations menées à partir de l’affiche de la page 12. Démarche, organisation : Chaque exercice peut faire l’objet d’une recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif pour validation et synthèse. Visualiser les solutions proposées. L’exercice amène à réfléchir à plusieurs aspects du choix des couleurs : l’affiche doit être visible de loin, le sujet traité induit peut-être telle ou telle couleur, les différentes couleurs choisies doivent s’accorder pour faire un ensemble harmonieux. Dans tous les cas, les couleurs ne peuvent pas être le fait du hasard. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif pour validation et synthèse. Visualiser les solutions proposées. L’exercice induit une réflexion sur l’utilisation de l’espace, la répartition équilibrée et efficace des informations écrites, leur lisibilité. Visualiser les solutions proposées. Incite à travailler le rythme ainsi que les sonorités d’une formule, d’un slogan. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif pour validation et synthèse.
Panneau de ralentissement aux abord de certaines écoles (et aussi Roulez gentil, pensez aux petits), incitation au don de sang, publicité pour une région. Les trois slogans jouent sur les sons (rimes pour les deux premiers, allitération pour le troisième). Les deux premiers ont, en outre, un rythme de deux fois quatre syllabes, de même que l’affiche pour le sommeil des enfants.
J’écris Objectifs : – améliorer une ébauche de projet ; – utiliser en autonomie un outil d’évaluation.
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Attirer l’attention sur l’importance de l’organisation matérielle, et notamment de l’adéquation du support à la tâche. Démarche, organisation : Échange collectif. Les dimensions du brouillon doivent être très proches de celles du produit fini. J’améliore mon projet Les élèves sont généralement plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. Cette constatation amène à pratiquer ce qu’on appelle les « lectures croisées ». Cette situation les aide à prendre du recul. Elle pourra aussi faire émerger des critères que les enfants retrouveront dans la grille de la page suivante. La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Celle-ci a été conçue en fonction des principes suivants : – aborder des aspects du texte que les élèves peuvent réellement analyser en autonomie, en évitant les critères qui font appel à des jugements trop complexes ; – prendre en compte le sens, les idées et leur organisation, aussi bien que les aspects formels ; – créer des habitudes de relecture orthographique, transposables dans d’autres situations. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’adulte. C’est l’aboutissement et la concrétisation du travail. Je réalise mon projet On peut imaginer un affichage dans le couloir, l’entrée de l’école ou la BCD.
• Écriture, maîtrise de la langue : – repérer et explorer les différentes constructions possibles des titres, leur rythme (un bon titre est un titre qui « sonne » bien), les jeux de mots possibles ; – inventer soi-même des titres pour des histoires lues ou écrites ; – écouter et prendre la parole dans une discussion. N.B. Il ne s’agit ici que de titres de textes de fiction : textes intégraux courts (contes, histoires, nouvelles, saynètes), textes intégraux longs (romans), extraits de romans... Programmation dans l’année Il s’agit d’un travail sur les textes littéraires qui pourra être réinvesti à de nombreuses reprises tout au long de l’année. On peut donc envisager de le mettre en place assez tôt, dans le courant du premier trimestre.
Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir le tableau, page 13.
• Pour inventer des titres, on peut jouer sur les types de phrases : Leçon 1, Leçon 2 et Leçon 3. • On peut jouer sur les sonorités des mots : Leçon 21 et Leçon 25.
Lancement du projet Objectifs : donner du sens au travail proposé, en montrer l’utilité et les implications. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Saistu que... ? Elle peut aussi intégrer Le Petit Atelier.
• Que vas-tu écrire ? Cadrer le projet sur les œuvres de fiction.
• Réfléchis Faire émerger les représentations sur le titre et ses fonctions. Faire chercher des exemples connus de toute la classe. Laisser les enfants s’exprimer sur leur expérience personnelle. Aboutir à une synthèse que les élèves vont ensuite confronter avec Sais-tu que... ?
• Sais-tu que... ? Synthèse rapide sur les deux principales fonctions du titre : donner une idée du contenu du texte (genre, thème, sujet...), donner envie de le lire (par cet aspect, le titre se rapproche de la publicité).
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Proj. d’écriture Gram. de texte
Vocabulaire
Le coin des livres Renée Léon, La littérature de jeunesse à l’école, Hachette Éducation (fiche pratique d’activités sur les titres de romans).
Grammaire
• Littérature : – repérer les deux fonctions essentielles des titres de contes, de nouvelles, de romans, de poèmes, de pièces de théâtre... : information sur le contenu d’une part (indices sur les personnages, les situations, les péripéties, ou bien sur un motif important, un lieu, un objet...), accroche du lecteur d’autre part (fonction « publicitaire »). Un titre peut aussi parfois induire un jugement sur les personnages ou en expliciter le message ; – expliciter les codes en vigueur dans notre culture pour les titres : la référence, le clin d’œil, les expressions décalées, les jeux de mots ; – comprendre les titres, leur second degré, leur implicite : leur intention, le point de vue qu’ils ouvrent sur l’histoire, leur humour ; – éventuellement, prendre conscience qu’un texte peut avoir plusieurs titres.
Conjugaison
Objectifs généraux
Orthographe
J’invente des titres
Boîte à outils
3
J’observe Objectif : ouvrir toutes les pistes de réflexion sur les titres : sur le sens d’abord (exercices 1, 2 et 3), puis sur la forme (exercice 4). On trouvera un descriptif des livres correspondant à ces titres dans les documents d’accompagnement des Programmes 2002 (Brochure La littérature au Cycle 3, CNDP, 2002).
– Titre insolite : La sorcière et le commissaire, Le collectionneur d’instants. – Titre à mystère : J’étais un rat ! 3 – Indices sur les genres : policier (Un tueur à ma porte), contes (Comment le chameau acquit sa bosse, Le cheval qui sourit), vie quotidienne (Dans 3500 mercredis), fantastique (J’étais un rat !), – Indices sur les péripéties : Un printemps vert panique annonce une histoire mouvementée. – Indices sur les personnages : animaux, humains...
Cette observation s’appuie d’entrée de jeu sur la réflexion personnelle de chaque élève. Elle permet de confronter les expériences de lecture et de développer la prise de parole et l’argumentation. Démarche, organisation : Recherche individuelle (5 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
Permet d’approcher les titres par leur aspect formel, sinon stylistique. Démarche, organisation : Tri et classement par deux (15 minutes), suivis d’un échange collectif au tableau pour validation (15 minutes). Le classement sera plus ou moins fin, selon les connaissances grammaticales explicites des élèves.
Ces exercices vont au-delà d’une réaction individuelle, pour analyser plus avant différents choix possibles. Ils s’intéressent aux apports du titre concernant le type de l’histoire, ainsi que la « matière » du récit. Ils fournissent l’occasion d’aborder des mots appartenant au vocabulaire spécifique de la littérature : « genre littéraire, sujet, thème, policier, fantastique, science-fiction, scénario, péripétie, personnage, suspense, humour, parodie, histoire réaliste... » Attirer l’attention sur le fait qu’il y a des titres « mixtes ». Demander aux élèves d’argumenter leurs choix. Inciter à trouver d’autres catégories : titres neutres/racoleurs, poétiques, transparents/opaques, banals/originaux... Démarche, organisation : Travail par deux (10 minutes), suivi d’un échange collectif (15 minutes). On peut aussi proposer de faire un classement, un tri de l’ensemble des titres.
• Groupes nominaux : – avec ou sans déterminant, avec préposition (Dans 3500 mercredis) ; – avec adjectif(s) : Dico Dingo, Rêves amers, Histoires pressées, Un printemps vert panique, Fantastique Maître Renard. Drôle de samedi soir représente une construction particulière ; – avec compléments du nom : Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler, Journal d’un chat assassin, Un tueur à ma porte, Le collectionneur d’instants, Une histoire à quatre voix, Les petits bonshommes sur le carreau, Remue-ménage chez madame K ; – avec relative : Le cheval qui sourit. • Phrases complètes : Touchez pas au Roquefort ! J’étais un rat ! Tu sais siffler, Johanna ? Le loup, mon œil ! (phrase nominale). • Propositions subordonnées : Comment le chameau acquit sa bosse.
2 – Attention de ne pas tomber dans le piège d’une simplification excessive : il peut y avoir des titres « mixtes » (qui font rire et qui étonnent à la fois par exemple). – Titres qui annoncent manifestement une histoire drôle : Touchez pas au Roquefort ! (clin d’œil au titre du film Touchez pas au grisbi) ; Dico Dingo ; Le loup, mon œil (expression familière décalée qui annonce une parodie, contre-pied d’une histoire traditionnelle de loup). – Titres qui semblent annoncer une histoire à faire peur (roman policier) : Un tueur à ma porte. Un chat assassin est un bon exemple de titre « mixte » : cela ressemble à un roman policier (assassin), mais il ne s’agit tout de même que d’un chat, ce qui relativise et semble annoncer une parodie.
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Je prépare mes outils Objectif : rassembler tous les éléments nécessaires à la mise en œuvre du projet. Je cherche des idées
Objectif : élargir le champ d’observation pour mieux cerner les codes culturels des titres et les procédés linguistiques les plus fréquents. Ces exercices élargissent le « corpus » de titres.
Je cherche les phrases et les mots
Objectif : travailler les aspects importants de la formulation des titres : leur syntaxe, les jeux avec les mots (sonorités et rimes, double sens, à peu près...). Confortent les observations déjà faites. Analyse de trois types de procédés souvent employés dans les titres. Démarche, organisation : Recherche par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation. Toute réponse doit être expliquée et argumentée.
Inventer des titres en prenant des indices dans l’illustration de couverture. Démarche, organisation : Recherche par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif au tableau pour validation (10 minutes).
Il s’agit respectivement de Les Derniers Jours de Pompéi (à gauche), et de L’Homme invisible (à droite).
J’écris Objectifs :
8 – a. rime interne – b. homonymie sur deux mots, calembour – c. homonymie sur un mot qui fait partie d’une expression.
– apprendre à se relire et à prendre du recul pour améliorer ses productions ;
J’invente des titres
Je fais un brouillon
Je cherche des titres Ces exercices permettent de prendre conscience qu’une histoire peut avoir plusieurs titres, et que chaque titre renvoie à un aspect important, mais différent de l’œuvre. Les textes évoqués ont des chances d’être connus de tout le monde. Démarche, organisation : Recherche par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif
Proj. d’écriture Grammaire
– utiliser en autonomie un outil d’évaluation.
Objectif : inventer de nombreux titres pour réinvestir les règles observées.
Conjugaison
a. La maison hantée, Sale temps pour les fantômes (vrai titre : Frissons bretons, de Anne-Marie Desplats-Duc, Hachette Jeunesse) b. Un chat extraordinaire, Un chat dans l’espace (Vrai titre : Le chat venu du futur, de Michel et Dany Jeury, Hachette Jeunesse).
Orthographe
• Réalité et fiction Il peut s’agir d’une journée gaie ou triste, bizarre, exceptionnelle, agitée ou paisible, banale ou décisive... • Titres et couvertures Par leur « proximité » et par leur statut (donner des « indices », accrocher l’attention du lecteur), le titre et la couverture sont intimement liés.
Inventer des titres en prenant des indices dans le texte de la quatrième de couverture. Démarche et organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif.
Vocabulaire
Le petit atelier
9 – Exemples de titres possibles – Quelques petits cailloux blancs (motif important), Une famille misérable, Des parents indignes (jugement sur les personnages). – La citrouille et le carrosse, Une bonne marraine, La pantoufle de vair (verre), La pantoufle perdue, Aux douze coups de minuit... – Le nez qui allongeait, Le pantin qui devint un enfant.
L’exercice propose une situation très ouverte. Le titre et la phrase doivent permettre de savoir immédiatement de quel genre il s’agit (policier, science-fiction, aventures). Démarche, organisation : Travail individuel, guidé par l’adulte, aboutissant à un échange des idées.
Exemples possibles : Les 12 coups de minuit. Ce soir-là, tout semblait calme dans la bonne ville de Rivolou... Cap sur Jupiter. « Allô ! Allô ! Ici le capitaine Riqvic. Allô, la Terre ! M’entendez-vous ? »
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Gram. de texte
6 – Contes (présence prévisible de merveilleux) : Kirikou et la sorcière, Quand les hommes savaient voler, Les Derniers Géants, La potion magique de Georges Bouillon. – Fantastique : C’est dur d’être vampire, La potion magique de Georges Bouillon. – Policier, roman à énigme : Émile et les détectives. – Science-fiction : Papa, j’ai remonté le temps.
au tableau pour validation (15 minutes).
Boîte à outils
Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
Une traversée mouvementée. Le ferry boat accosta en deux manœuvres impeccables, et les passagers se dirigèrent lentement vers la passerelle. J’améliore mes titres Comprendre, par comparaison, ce que doit être un bon titre. L’améliorer, éventuellement. La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Celle-ci a été conçue en fonction des principes suivants : – aborder des aspects de la production que les élèves peuvent réellement analyser en autonomie, en évitant les critères qui font appel à des jugements trop complexes ; – prendre en compte le sens, les idées, aussi bien que les aspects formels ; – créer des habitudes de relecture orthographique, transposables dans d’autres situations.
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Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’adulte. Je recopie mes titres C’est l’aboutissement, toujours gratifiant, du travail. On peut prévoir un affichage dans l’école, dans la BCD...
Proj. d’écriture
• Éducation civique : vivre ensemble, se présenter au groupe. • Arts visuels (éventuellement) : dessiner ou peindre son autoportrait en écho du texte. • Maîtrise du langage :
– écrire un texte personnel court ; – planifier une tâche d’écriture ; – écouter et prendre la parole dans un échange collectif.
Programmation dans l’année L’échange des autoportraits est un élément de structuration du groupe. L’autoportrait est un texte court, dont le contenu est connu de chaque élève, donc accessible. C’est un projet de début d’année. Le coin des livres Le roman de Sandrine Pernusch (Mon Je-me-parle, Casterman), issu de la première liste officielle accompagnant les Programmes 2002, est le journal intime d’une petite fille qui va devoir partager sa chambre avec une petite sœur à naître. Cette perspective ne lui plaît guère, mais elle change d’avis devant le bébé qui débarque un jour à la maison. Le journal est aussi un type d’écrit personnel où on se présente au lecteur. Activités possibles : – hypothèse sur le titre du roman ; – lecture de la première « journée » par l’adulte : de quel type d’histoire s’agit-il ? De quel type de texte ? Comment l’appelle-t-on ; – faire faire des hypothèses sur la suite de l’histoire ; – faire lire la suite sous la forme d’un livre-relais. Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir tableau, page 13.
– définir les mots portrait et autoportrait. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Sais-tu que... ? Elle peut aussi intégrer Le Petit Atelier.
• Que vas-tu écrire ? Livres fermés, annoncer l’intitulé du projet, et demander aux élèves d’expliquer leurs représentations.
Gram. de texte
Objectifs : – donner du sens au projet, l’inscrire dans la vie de la classe ; – faire émerger les représentations ;
• Réfléchis Recherche par deux, suivie d’un échange collectif. Rapprocher la construction du mot autoportrait de celle de autodictée, autocollant, autoévaluation, automobile, automatique, et en déduire le sens du préfixe auto (par soi-même). Définition du Dictionnaire Hachette Junior : « portrait de soi-même ». • Sais-tu que... ? Le lien avec l’autoportrait en peinture permet de préciser le sens du mot. Utiliser les illustrations, et leurs références, page 218. L’illustration de droite est un tableau, autoportrait que Van Gogh (1853-1890) a peint de lui-même en 1889. Celle de gauche est une photo-
Boîte à outils
Lancement du projet
Vocabulaire
• L’autoportrait est un texte plutôt descriptif. On peut donc cibler de façon plus spécifique : – Leçon 5 (J’emploie les compléments circonstanciels) ; – Leçon 9 (J’emploie les adjectifs qualificatifs) ; – Leçon 14 (J’emploie les verbes au présent) ; – Leçon 42 (Je désigne quelqu’un ou quelque chose).
Grammaire
Objectifs généraux
Conjugaison
J’écris mon autoportrait
Orthographe
4
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graphie représentant une femme peintre devant son autoportrait, dans une étonnante composition « en abyme ».
J’observe Objectif : construire une représentation claire du contenu de la mise en texte (organisation, plan), de la mise en mots d’un autoportrait. Les élèves réinvestissent la définition de l’autoportrait telle qu’elle est sortie de la phase de lancement. Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte (5 minutes). Réflexion à partir des questions (10 minutes) suivie d’un échange collectif (15 minutes).
a. Son prénom, son âge, son physique, son histoire, son caractère, ses goûts, ses passions, ses projets. b. Elle commence par son nom et son physique (le présent), elle termine par ses projets (l’avenir). c. Peut-être l’avant-dernière phrase (sur l’orthographe). d. Dans le deuxième paragraphe, la phrase exclamative « anime » le texte.
Je prépare mes outils Objectif : rassembler tous les éléments nécessaires à l’écriture du texte, pour le contenu du texte et pour sa mise en forme. Je m’organise
Objectif : planifier le travail, intellectuellement et matériellement (objectif méthodologique) Donner des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction du contexte de la classe. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau. Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse acceptable par tout le monde.
2 – Exemple de démarche possible : d’abord d. Puis b., e. et c. Enfin a.
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Je cherche les idées
Objectif : rassembler les idées qui vont faire le contenu du texte. Recherche individuelle, débouchant sur l’échange des idées. Inciter les élèves à personnaliser leur texte par un aspect plus singulier, plus original. L’élève réactive des connaissances acquises lors des phases de lancement et d’observation. Il (elle) les adapte à son cas particulier et à sa sensibilité personnelle. Démarche, organisation : Recherche individuelle, accompagnée et étayée par la présence vigilante de l’adulte qui circule entre les tables. Dans cette perspective, prévoir, si possible, un travail en demiclasse (l’autre demi-classe étant en lecture autonome, par exemple).
Le petit atelier • Autoportrait express L’idéal est de trouver une expression qui rime et qui, en même temps, correspond à un trait de caractère authentique. Si nécessaire, traiter collectivement quelques exemples neutres : des personnages historiques, ou des personnages de bande dessinée, par exemple. • Si j’étais indien(ne) La désignation doit correspondre à un trait de caractère, à une particularité quelconque de la personne. • Autoportrait chinois Jeu de société, inspiré de la notion poétique de « correspondance », qui est à la base de la métaphore. Pour un élément donné, il s’agit de chercher des équivalents dans de tout autres domaines, pour créer des liens inattendus, inédits, poétiques. Chaque élève doit trouver des équivalents qui correspondent à des goûts personnels, des traits de sa personnalité. • Interview Jeu de rôle, qui demande à être préparé par deux. Tirer les binômes au sort ou laisser les élèves se choisir mutuellement.
Ces exercices contribuent à constituer une banque d’adjectifs dans laquelle les élèves pourront puiser pour leur écriture personnelle. Ils posent immédiatement le problème de l’accord. Ils doivent déboucher sur un affichage collectif et un document individuel (liste des adjectifs recueillis) disponibles en permanence dans le temps même de l’écriture. On pourra traiter en contrepoint les Leçons 9 et 27. L’adjectif qualificatif sera ainsi vu sous ses aspects lexical et sémantique, grammatical et orthographique, au service de l’expression écrite. Le texte de l’exercice 8 est le texte intégral d’une courte nouvelle de Bernard Friot (« Nouvelles Histoires pressées », « Zanzibar », Milan) dont le nom apparaît dans la liste de livres accompagnant les Programmes de 2002, pour « Histoires pressées », chez le même éditeur. Démarche, organisation : 7 Recherche par deux (10 minutes), suivie d’une synthèse au tableau. 8 Lecture silencieuse individuelle du texte, suivie d’une lecture à haute voix, par l’adulte. Échange sur le contenu du texte (il s’agit d’une forme particulière de l’autoportrait), son humour (15 minutes). Relevé des adjectifs par deux (10 minutes). Synthèse au tableau (15 minutes). Réactiver les règles d’accord des adjectifs qualificatifs.
Proj. d’écriture Grammaire
Objectifs : – gérer un brouillon ; – apprendre à se relire pour améliorer ses textes ; – utiliser en autonomie des outils d’évaluation. J’écris au brouillon Les élèves sont généralement plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. Cette constatation amène à pratiquer les lectures croisées : – les élèves font lire leurs textes à leur voisin(e) ; – des élèves (volontaires) lisent leur texte au grand groupe ou à un groupe plus restreint. Il s’agit d’une première approche de l’autoévaluation.
Conjugaison
– On observe une majorité de présents, avec 2 passés composés, et 2 conditionnels (le nom de ce temps est peut-être inconnu). – Terminaisons de la 1re personne : -e (verbes en -er au présent), -s (autres verbes au présent et aux autres temps). Cas particulier : j’ai.
J’écris
Orthographe
L’exercice interroge les élèves sur le choix des temps. Démarche, organisation : faire la liste des verbes du texte de Nadia, page 20 (travail collectif). Identifier et nommer les temps employés. Repérer les terminaisons de ces différents temps à la 1re personne pour en analyser les régularités. Voir tableau, pages 216 et 217 du livre de l’élève. Voir commentaire de ce tableau dans ce guide, page 217.
Je relis mon brouillon Les élèves sont beaucoup plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. La lecture critique d’un document extérieur pourra donc avoir un effet « boomerang ». Elle permet aussi de préparer l’utilisation de la grille proposée à l’exercice suivant. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (15 minutes).
• Problème de plan : on pourrait rendre le texte plus cohérent en changeant l’ordre des phrases. Par exemple : phrase 1, phrase 5, phrase 3, phrase 4, phrase 6, phrase 2. • Problème général de formulations à l’emportepièce dans des phrases très courtes : il faut développer davantage chaque notation. • Négation incomplète dans la phrase 4. • Mais la représentation globale du texte est correcte, et la première phrase est une bonne idée.
7 – gentillesse : gentil, gentille – générosité :
29
Vocabulaire
anticiper les problèmes d’expression, en ciblant notamment la morphologie verbale et le matériel lexical (noms et adjectifs de qualité et de défaut).
Gram. de texte
Objectif :
généreux, généreuse – paresse : paresseux, paresseuse – gourmandise : gourmand, gourmande. 8 – La consigne induit qu’il faut choisir les adjectifs qui paraissent intéressants pour l’autoportrait. On peut ainsi sélectionner dans le texte les adjectifs qui qualifient directement une personne : jeune – grand – mince – beau – blond – brillant – sportif – modeste – distingué – parfait – intelligent – doué.
Boîte à outils
Je cherche les phrases et les mots
La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Elle s’intéresse d’abord à la mise en texte. Elle passe ensuite à la mise en mots : syntaxe des phrases, conjugaison, vocabulaire et orthographe. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’enfant
30
Je recopie mon brouillon C’est l’aboutissement et la concrétisation du travail. L’idée de l’échange des autoportraits anonymes permet d’animer la présentation mutuelle des textes. L’exercice ouvre une porte vers une production d’arts plastiques.
Proj. d’écriture
• Repérer les principales caractéristiques de ce type de texte : mise en page, mise en texte, mise en mots. • Écrire une règle du jeu en respectant ces caractéristiques. • Écouter et prendre la parole dans un échange collectif. Programmation dans l’année En liaison avec la pratique de jeux de ballon collectifs en EPS. Le coin des livres Le premier livre indiqué propose des jeux d’intérieur, des jeux de société. La présentation des règles de ces jeux est très voisine de celle des jeux sportifs. Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir le tableau de la page 13. La mise en mots d’une règle du jeu utilise : – des phrases négatives : Leçon 3 ; – des phrases complexes : Leçon 4 ; – des compléments circonstanciels : Leçon 5 ; – des verbes au présent : Leçon 14 ; – des mots techniques, parfois : Leçon 35 et Leçon 36 ; – une désignation précise des participants : Leçon 42.
Objectifs : – donner du sens au travail proposé, l’inscrire dans la vie de la classe, en montrer l’enjeu ; – éventuellement, trouver un destinataire pour le texte produit. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Sais-
tu que... ?
• Que vas-tu écrire ? Faire émerger les représentations en posant la question : « Qu’est-ce qu’une règle du jeu ? » Citer différents types de jeux possibles : jeux d’extérieur (EPS), jeux de société (jeux de cartes, dames, échecs...). • Réfléchis Identifier le type de texte (prescriptif), sa fonction (faire faire : se comporter d’une certaine manière, utiliser un appareil, monter un objet ou un meuble, préparer un plat), en le rapprochant d’autres écrits de même nature : consigne, règlement, moded’emploi, notice de fabrication, recette...
Il s’agit de textes denses qui relèvent d’une lecture très précise, orientée vers la visualisation et l’anticipation des actions à faire. • Sais-tu que... ? Le projet peut être l’occasion d’exposés sur des jeux et des sports variés (Voir aussi Le Petit Atelier).
J’observe Objectif : cadrer les principaux aspects de la règle du jeu : mise en page, mise en texte et mise en mots. Permet de comprendre la situation proposée par le jeu, et de synthétiser cette prise de sens dans un titre. Démarche, organisation : Lecture individuelle, suivie d’un échange collectif sur la situation du jeu. Reformulation du jeu, dans son déroulement (15 minutes). Recherche individuelle ou par deux d’un titre, suivie d’un échange collectif au tableau pour validation (15 minutes).
Titres possibles : But au centre, Football en cercle.
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Gram. de texte
Lancement du projet
Grammaire
décentration et précision.
Conjugaison
• En liaison avec l’EPS : pratiquer un type particulier de texte (texte prescriptif) qui demande
Orthographe
Objectifs généraux
Vocabulaire
J’écris une règle du jeu
Boîte à outils
5
Cadrent les principes de la mise en page et de la mise en texte d’une règle du jeu. L’organisation (le plan) d’une règle du jeu n’a rien à voir avec celle d’un récit, avec laquelle les enfants sont plus familiers. Elle obéit à des règles de logique généralement admises dans notre culture, et que les élèves doivent intégrer. Les exercices doivent déboucher sur la réalisation d’une maquette qui montre les différents « blocs » du texte. Cette maquette sera une aide à l’écriture. Démarche, organisation : Recherche par deux (10 minutes), suivie d’une synthèse collective au tableau (15 minutes).
2 – Texte et schéma sont complémentaires. Le texte est fortement hiérarchisé : quatre paragraphes, euxmêmes parfois organisés en sous-paragraphes. Les titres, les sous-titres et les alinéas soulignent fortement cette organisation qui est perceptible au premier coup d’œil : la mise en page est la traduction visuelle de la mise en texte. Cette organisation facilite la lecture d’un texte dense. 3 – Le schéma aide le lecteur à visualiser la disposition des lieux. Permet de repérer deux aspects importants de la mise en mots. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’une synthèse collective au tableau pour validation (15 minutes).
– Le présent de l’indicatif est le temps de base. – Mots et expressions servant à désigner les participants : équipe, joueur. Contrairement à ce qui se passe dans les récits, par exemple, les textes prescriptifs admettent les répétitions : le souci de précision et de clarté prime sur l’élégance des phrases.
Je prépare mes outils Objectif : rassembler tous éléments nécessaires à l’écriture du texte. Le jeu proposé est assez proche du jeu proposé en observation. Démarche, organisation : Découverte collective du schéma pour émettre les premières hypothèses.
Il s’agit d’un jeu collectif avec un ballon, où les joueurs se mettent en cercle.
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Je m’organise
Objectif : apprendre aux élèves à planifier une tâche d’écriture (objectif méthodologique). Ces exercices aident les élèves à anticiper logiquement les différentes étapes du travail. Ils proposent une base de réflexion qui peut s’enrichir des suggestions des élèves de chaque classe. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif.
6 – Exemple de démarche possible : e., f., h., a., b., d., g., c.
Le petit atelier • Club sportif Ce projet peut être l’occasion d’exposés sur des activités sportives diverses. En ce qui concerne leurs règles et leur déroulement, les élèves peuvent réinvestir à l’oral le plan d’une règle du jeu écrite. Je cherche les idées
Objectif : cadrer le contenu de la règle du jeu. Prendre le plus d’indices possible sur le schéma. Mettre ces indices en cohérence pour faire du sens sur les règles du jeu et son déroulement. Inciter les élèves à mettre des mots sur les éléments du codage et à reformuler au fur et à mesure. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
– Terrain circulaire de 20 mètres de diamètre. – Les participants sont placés autour de ce cercle. – Un participant court à l’extérieur du cercle dans le sens des aiguilles d’une montre, pendant que les autres se lancent le ballon dans l’autre sens. On peut émettre l’hypothèse que le joueur qui court fait la course avec le ballon. Travail sur l’organisation des données rassemblées lors de l’exercice précédent. Reprendre la maquette dégagée à l’exercice 2. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
La liste peut s’organiser de la manière suivante (en fonction notamment des synonymes et des contraires) : joueur, participant ; équipier, partenaire, adversaire ; meneur de jeu, capitaine ; défenseur, attaquant, gardien ; gagnant, perdant, vainqueur... Il s’agit ensuite d’opérer un choix pertinent en fonction du contexte. Constituer une banque de verbes réutilisables. Démarche, organisation : Recherche par deux (15 minutes), suivie d’une mise en commun au tableau avec trace écrite (2 à 5 minutes).
lancer, passer, envoyer, diriger, faire rouler, arrêter, intercepter, bloquer
Objectifs : – faire un projet et l’améliorer ; – utiliser en autonomie un outil d’évaluation.
Titre possible : La course contre le ballon.
Les élèves sont généralement plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. Cette constatation amène à pratiquer les lectures d’échange : des élèves (volontaires) lisent leurs textes au grand groupe ou à un groupe plus restreint. Il s’agit d’une première approche de l’autoévaluation.
Objectif : travailler les aspects importants de la formulation des règles du jeu, et notamment les systèmes hypothétiques, le temps de base, le vocabulaire (désignation des participants, verbes d’action). L’exercice donne une contrainte syntaxique, en vue d’une appropriation de la structure. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation des phrases (10 minutes).
J’écris au brouillon
Proj. d’écriture Gram. de texte
Vocabulaire
J’écris la règle du jeu
La recherche d’un titre permet de synthétiser la situation du jeu. Démarche, organisation : Recherche par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (1 à 5 minutes). Je cherche les phrases et les mots
Grammaire
Constituer une banque de mots réutilisables. Démarche, organisation : Recherche par deux (15 minutes), suivie d’une mise en commun au tableau avec trace écrite (20 minutes).
Conjugaison
– Leçon 14. – Tableaux de conjugaison, pages 212 à 215 du livre de l’élève. – Et surtout, Tableau des régularités des terminaisons selon les personnes, pages 216 et 217 du livre de l’élève.
Orthographe
Permet d’anticiper les problèmes éventuels de morphologie verbale et donne l’habitude de s’aider des ressources du livre.
Je relis mon brouillon
Objectifs : – apprendre à se relire pour améliorer une production écrite ; – utiliser en autonomie un outil d’évaluation.
33
Boîte à outils
Voici un texte possible : PRÉPARATION Terrain : cercle de 20 mètres de diamètre Matériel : 1 ballon Nombre de joueurs : deux équipes (A et B) d’une dizaine de joueurs chacune + un arbitre BUT DU JEU Courir autour du cercle plus vite que le ballon pour marquer 1 point RÈGLES Tous les joueurs du cercle doivent obligatoirement avoir eu le ballon en main. Dans le cas contraire, l’équipe perd 1 point. Le joueur qui court n’a pas le droit de couper le cercle, sinon son équipe perd 1 point. DÉROULEMENT Les joueurs de la première équipe (A) se disposent autour du cercle. L’un d’eux tient le ballon. Un joueur de la seconde équipe (B) se place à l’extérieur du cercle, derrière le joueur qui tient le ballon. Au signal de l’arbitre, les joueurs de l’équipe A se passent le ballon le plus vite possible à l’intérieur du cercle, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, jusqu’à son point de départ. Au même moment, le joueur de l’équipe B part en courant dans l’autre sens, à l’extérieur du cercle. S’il arrive avant le ballon au point de départ, il marque un point pour son équipe. Sinon, c’est l’équipe A qui marque un point. Tous les joueurs B font de même, puis les équipes changent de rôle. L’équipe gagnante est celle qui totalise le plus grand nombre de points.
La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Elle s’intéresse d’abord à la mise en texte. Elle passe ensuite à la mise en mots : syntaxe des phrases, conjugaison, vocabulaire et orthographe. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture.
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Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’enfant. Je recopie mon brouillon C’est l’aboutissement du travail. Il ne reste plus qu’à jouer, et à proposer le jeu à une autre classe.
• Maîtrise du langage : – prendre la parole ; – produire en autonomie un énoncé oral long ; – écouter. Programmation dans l’année La compétence visée est utile dès le début de l’année, et de façon continue. Le récit oral est, en effet, une des multiples activités à mettre en place de façon régulière dans l’horaire « littérature ». Si possible, organiser la venue d’un conteur ou d’une conteuse dans l’école (il existe généralement des ressources locales). Si possible, également, prévoir d’enregistrer les prestations des élèves. Loin d’être un gadget, l’enregistrement introduit une motivation supplémentaire, et permet de s’écouter, donc de prendre conscience des aspects à améliorer.
Orthographe
Le coin des livres Le récit oral peut concerner les textes de fiction, et aussi des informations ou des histoires vraies (récits de vie).
– donner du sens au projet, l’inscrire dans la vie de la classe ; – faire émerger les représentations. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu faire ?, Réfléchis, Sais-tu que... ? On peut aussi organiser le lancement à partir de l’observation de la photographie.
• Que vas-tu faire ? Livres fermés, annoncer l’intitulé du projet. Laisser les enfants s’exprimer sur cet intitulé pour faire émerger les représentations.
• Sais-tu que... ? Resituer l’activité dans la tradition des veillées qui ont permis la transmission des récits traditionnels. Définir le conte (et aussi la légende et le mythe), comme un récit traditionnel du terroir, venu de la nuit des temps jusqu’à nous, par transmission orale, sans auteur identifié. Ces récits sont donc oraux à l’origine. Leur écriture est relativement récente (Charles Perrault au XVIIe siècle, les frères Grimm et Andersen au XIXe). Les différencier des histoires, contes modernes, écrits par des auteurs identif iés, contemporains (Les Contes du chat perché, par exemple, sont, en fait des histoires). • Réfléchis Lire un texte à haute voix : on a le texte sous les
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Gram. de texte
Objectifs :
Vocabulaire
Aides à l’expression : quelles leçons ? Voir le tableau, page 13. Pour raconter oralement une histoire de manière à être compris de l’auditoire, il est nécessaire de : – construire des phrases cohérentes : Leçon 1 ; – animer le récit par des questions : Leçon 2 ; – choisir un temps de base et s’y tenir : Leçon 14, Leçon 15 et Leçon 16 ; – marquer les enchaînements logiques et chronologiques : Leçon 41 ; – désigner clairement les personnages : Leçon 42.
Lancement du projet
Proj. d’écriture
• Littérature : – s’approprier des récits (histoires réelles ou imaginaires) dans leur déroulement chronologique et dans leur cohérence logique ; – manifester la compréhension fine d’un récit sous ses deux aspects : l’enchaînement des événements d’une part, le rôle des personnes (des personnages) dans ce déroulement d’autre part ; – échanger des histoires, des anecdotes, des informations.
Grammaire
Objectifs généraux
Conjugaison
Je raconte oralement une histoire
Boîte à outils
6
yeux, on ne change pas les phrases ni les mots. Raconter une histoire : on n’a pas le texte sous les yeux (même s’il est conseillé de préparer un guide écrit, un pense-bête pour combattre le trac et les trous de mémoire), on reformule le texte à sa manière. Dans les deux cas : il faut préparer sa prestation, il faut travailler les intonations et mettre le ton.
J’observe Objectif : poser plus précisément les premières règles à observer pour raconter une histoire. La photographie permet de visualiser la situation d’un récit oral : groupe en cercle autour de la personne qui raconte. Cette disposition est nécessaire à une bonne communication. Démarche, organisation : Réflexion collective.
Attitude calme, regards tournés vers la personne qui raconte. Permet de cadrer l’activité dans ses aspects les plus importants. Démarche, organisation : Recherche par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
Ce qu’il faut faire : a., b., e., f., h. Ce qu’il ne faut pas faire : c., d., g.
Je prépare mes outils Objectif : rassembler tous les éléments nécessaires à la réalisation de la tâche. Le texte est proposé par défaut ou en complément de textes choisis dans la classe. Il s’agit d’un conte d’explication maori. Je m’organise
Objectifs : entraîner les élèves à préparer leur travail et planifier les tâches (objectif méthodologique) Donnent des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation. C’est une base de départ qui peut être modifiée ou enrichie en fonction du contexte de la classe et du sujet du débat. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collec-
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tivement la question de l’organisation et du déroulement pour recueillir au tableau les premières suggestions (15 minutes). Recherche individuelle ou par deux à partir des propositions du livre pour ajustement (15 minutes). Échange collectif pour synthèse (15 minutes). Rédaction sur affiche de la marche à suivre.
4 – b., a., d’abord, puis dans un ordre indifférent : c., d., e., f.
Le petit atelier • L’histoire relais Ce relais est un entraînement à cibler les enchaînements logiques et chronologiques des récits. On peut utiliser cet atelier pour anticiper la découverte du conte proposé à l’exercice 3, et comparer ensuite le scénario inventé par les élèves avec celui du conte original. L’enseignant lance alors le relais par « Il était une fois, sur une île au milieu de l’océan, un pauvre pêcheur qui avait beaucoup de mal à nourrir sa famille... » Je cherche les idées
Objectif : construire une représentation claire de la tâche à accomplir dans ses différents aspects. Permet de mettre l’élève en position de faire un choix personnel pour développer son autonomie et sa confiance en lui. Les choix multiples et différenciés favorisent les échanges à l’intérieur du groupe classe. Il peut s’agir également de textes lus en commun et connus de toute la classe. L’activité permettra alors un retour sur des textes pour une meilleure mémorisation et une meilleure appropriation de ces textes. Donne une grille (transposable) de repérage des éléments essentiels d’un récit. Cet exercice peut fournir la base du guide évoqué à l’exercice 15. Démarche, organisation : Recherche individuelle (15 minutes), suivie d’un échange collectif.
Si on fait fonctionner la grille sur le conte proposé : – un pêcheur et des fées – sur une île, dans l’océan Pacifique – au début, le pêcheur est dans une situation précaire, parce qu’il ne dispose pas du bon outil – à la fin, les fées le tirent d’affaire pour longtemps, parce qu’elles lui donnent le filet – présentation et mise en place de la situation : les deux premiers paragraphes ; noyau de l’action :
Je prépare les phrases et les mots
Objectif : préparer la mise en mots orale du récit, et sa théâtralisation.
Incite à avoir sous les yeux un guide écrit pour aider la mémoire, être plus sûr de soi, et donc plus performant et plus agréable à écouter. Cette trace écrite peut être faite à partir du travail effectué à l’exercice 7. Démarche, organisation : Travail individuel, piloté par l’adulte. Donne une piste pour animer le texte, le faire vivre de façon concrète. Démarche, organisation : Recherche individuelle, pilotée par l’adulte. Je raconte et j’écoute Il sera intéressant de confronter l’autoévaluation de chaque élève avec l’évaluation des autres enfants. Démarche, organisation : Réponse individuelle ou par deux aux différents items de la grille (15 minutes). Échange des « résultats », discussion, synthèse, enseignements à retenir pour la prestation suivante (15 minutes). Un échange peut être organisé avec une classe voisine.
Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
Je me prépare à raconter
Orthographe
9 – Les pauses permettent de marquer les enchaînements logiques et chronologiques de l’histoire. On en fait donc obligatoirement lors des passages d’une phase du récit à une autre. Des pauses plus légères sont à envisager aussi à chaque alinéa, surtout si le passage à la ligne (qui correspond normalement à une avancée de l’histoire) est souligné par un mot de liaison (Ainsi, chaque jour..., Un soir où..., Tout à coup..., Depuis...). Les pauses donnent du relief au texte et permettent également de créer une attente, un suspense... 10 – Ces formules servent à souligner les pauses (voir exercice 9). C’est aussi un procédé que les conteurs utilisent pour capter l’attention et l’intérêt des auditeurs. 11 – Le fait de raconter, donc de reformuler indirectement, n’interdit pas le passage au style direct, parfois, pour rendre le récit plus vivant, même si ce style direct est absent du texte d’origine. Ici Kakura peut dire : « La vie est bien dure, vraiment. Je n’ai rien pêché aujourd’hui. Comment faire pour faire manger mes enfants ? » Et les fées : « La vie de ce pêcheur est trop triste. Il ne mérite pas cela. Essayons de l’aider ! »
Vocabulaire
à Permettent de travailler le rythme, la diction et la théâtralisation. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle, éventuellement pilotée par l’adulte.
Raconter, c’est reformuler. Mais il est parfois possible, sinon très recommandé de garder certains mots ou expressions particuliers et remarquables : techniques, régionaux, poétiques, humoristiques... La règle vaut aussi, bien sûr, pour les onomatopées, comme flip-flop-free. La recherche d’onomatopées entraîne à créer mentalement des images auditives sur des textes. Démarche, organisation : Travail individuel, piloté par l’adulte.
Gram. de texte
Il s’agit d’inciter les élèves à faire la synthèse des règles à respecter. Démarche, organisation : Recherche par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes). Ajouter à ce qui a déjà été évoqué dans la phase d’observation tout ce qui concerne le maintien devant le groupe, la diction, le débit.
de la Leçon 41, ainsi que le tableau des pages 206 et 207. Démarche, organisation : Pour le conte proposé, voir le corrigé de l’exercice 9. Sur un autre support, recherche individuelle pilotée par l’adulte. Échange des solutions au tableau (15 minutes). Trace écrite éventuelle sur classeur (15 minutes).
Boîte à outils
paragraphes 3, 4 et 5 ; vers la situation finale : les deux derniers paragraphes. Le texte est riche en indications de temps qui sont autant de repères et d’appuis (voir exercice 9).
Permet d’attirer l’attention sur le fait que, pour expliciter le plus clairement possible le déroulement des événements, il faut utiliser des mots de liaison. C’est l’occasion d’utiliser les apports
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7
J’écris une notice de fabrication
Objectifs généraux
• Utiliser la langue au service d’une discipline : sciences, arts visuels... • Pratiquer un type de texte (prescriptif) qui demande décentration et précision. • Repérer les principales caractéristiques de ce type de texte particulier : mise en page, mise en texte, mise en mots.
• Écouter et prendre la parole dans des échanges collectifs. Programmation dans l’année Il s’agit d’un travail transversal destiné à être réinvesti. On peut donc l’envisager assez tôt dans l’année, par exemple dans le courant du premier trimestre. Le coin des livres Les livres proposés fournissent de nombreuses idées d’objets à fabriquer dans le domaine du jeu. Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir le tableau, page 13
• Pour écrire une notice, on a besoin notamment de :
– construire des phrases déclaratives et impératives : Leçon 1 ; – exprimer clairement des actions dans l’espace : Leçon 5 ; – employer les mots justes, les mots techniques : Leçon 35 et Leçon 36.
Lancement du projet Objectifs : – donner du sens au travail proposé, en montrer l’utilité et l’enjeu ; – éventuellement, trouver un destinataire pour le document produit. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Sais-tu
que... ?
• Que vas-tu écrire ? Livres fermés, annoncer l’intitulé du projet. À partir de cet intitulé, faire émerger les représentations. Dans quels cas a-t-on besoin d’une notice de fabrication ? • Réfléchis Comme tous les écrits du réel, une notice doit être complète, précise, claire, facile à lire. • Sais-tu que... ? Tous les textes prescriptifs (règle de vie, règle du jeu, mode d’emploi, recette...) ont un point commun : leur lecture débouche sur une action de la part du lecteur (se comporter d’une certaine manière, utiliser un appareil, monter un objet ou un meuble,
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préparer un plat...). Par ailleurs, comme tous les écrits prescriptifs, il s’agit d’un texte court et dense, qui relève d’une lecture lente, précise, orientée vers l’anticipation des actions et leur visualisation.
J’observe Objectif : ouvrir toutes les pistes de réflexion sur la notice de fabrication : enjeu du texte, mise en page, mise en texte, mise en mots Ces exercices font travailler sur le contenu du texte, son sens : identifier, nommer et expliquer le principe de l’objet fabriqué. Démarche, organisation : Lecture individuelle du document (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes). Recherche d’un titre par deux (5 minutes). Échange des idées pour validation.
1 – Il s’agit d’un sablier artisanal. Le sel de la bouteille du dessus met un certain temps à s’écouler dans la bouteille du dessous, par un petit orifice. La montre sert à mesurer ce temps, et donc à étalonner le sablier. Le temps d’écoulement dépend de la quantité de sel et de la taille du trou d’écoulement. 2 – Le sablier.
Permet de cerner précisément les caractéristiques de l’objet qui va faire l’objet d’une notice : fonction, forme, matériau... Les élèves pourront choisir ce mobile précisément, ou chercher une autre idée (voir exercice 8). Démarche, organisation : Travail collectif, avec synthèse au tableau.
Il s’agit d’un mobile décoratif à accrocher au plafond. Ce mobile est formé de 5 têtes de hiboux (ou de chouettes) en papier fort ou en carton, accrochées par des fils à un support en bois léger luimême muni d’un fil pour le suspendre. Les têtes diffèrent toutes par leurs couleurs, mais aussi par la forme des yeux, qui donnent des expressions différentes. Voici une réaction possible de la notice correspondante : MATÉRIEL papier à dessin de plusieurs couleurs feuille de papier blanc papier calque baguette de 20 à 30 cm fil ou ficelle fine ciseaux colle MARCHE À SUIVRE 1. Dessine une tête sur la feuille de papier blanc. 2. Décalque 5 fois cette tête sur le papier à dessin. Découpe-les soigneusement.
Ces exercices permettent de donner des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction du contexte de la classe. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau. Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse acceptable par tout le monde.
6 – Exemple de démarche possible : h. et d., c., a., f., g., b., e.
Le petit atelier • Récupérons, recyclons Inciter les élèves à voir dans les objets quotidiens des matériaux possibles pour des objets simples. Exemple : des emballages d’œufs peuvent se transformer en crocodile. Voir aussi la photo de la page 8 du livre de l’élève. Je cherche les idées
Objectif : cerner les aspects importants du texte à produire : le bloc « matériel » et le bloc « déroulement ». Cet exercice aide à trouver une idée pertinente. L’exercice doit déboucher sur un dessin qui concrétise l’idée. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif pour validation.
Pistes possibles : animal favori ; décoration de Noël ; objet, animal ou personnage rencontré dans une histoire.
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Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
rassembler tous les éléments nécessaires à l’écriture du texte.
planifier le travail, intellectuellement et matériellement (objectif méthodologique).
Orthographe
Objectif :
Objectif :
Vocabulaire
Je prépare mes outils
Je m’organise
Gram. de texte
3 – Voir plus haut. 4 – Ce sont des phrases impératives.
3. Trace 10 petits cercles sur du papier à dessin pour faire les yeux. Découpe-les. 4. Trace 10 autres cercles plus petits et d’une couleur différente pour les pupilles des yeux. Découpe-les. 5. Fais la même chose pour les 5 nez, et les 4 paupières. 6. Colle les yeux et les paupières de manière à produire pour chaque tête une expression différente. 7. Fais un petit trou dans le haut de chaque tête. Passe un morceau de fil et noue-le à la baguette. 8. Il ne te reste plus qu’à suspendre la baguette.
Boîte à outils
Les élèves sont amenés à réfléchir successivement sur les différents aspects récurrents d’une notice : la mise en page, qui traduit une mise en texte particulière ; la mise en mots (les phrases impératives). Déboucher sur une maquette qui mette en valeur les différents « blocs » du texte : schéma, matériel (liste), déroulement des opérations à mener (paragraphes numérotés). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif pour validation et schéma collectif de la maquette (15 minutes).
Ces exercices permettent de cadrer les contenus respectifs des 2 blocs du texte à produire. Démarche, organisation : Recherche individuelle aidée par l’adulte. Travailler si possible en demi-classe (en mettant l’autre groupe en lecture autonome).
J’écris la notice
Objectifs : – écrire un projet et l’améliorer ; – utiliser en autonomie un outil d’évaluation. J’écris au brouillon
9 – Pour que le mobile soit vraiment visible, il faut plusieurs « sujets » d’une taille raisonnable, 15 centimètres minimum. Les couleurs d’un même sujet doivent aller ensemble. Jouer sur les contrastes. 10 – La logique des textes prescriptifs veut que chaque paragraphe corresponde à une étape significative de la fabrication.
Les élèves sont généralement plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. Cette constatation amène à pratiquer les lectures d’échange : des élèves (volontaires) lisent leurs textes au grand groupe ou à un groupe plus restreint. Il s’agit d’une première approche de l’autoévaluation.
Je cherche les phrases et les mots
Je relis mon brouillon
Objectif :
Objectifs :
travailler les aspects orthographiques et lexicaux importants de la notice.
– apprendre à se relire pour améliorer une production écrite ; – utiliser en autonomie un outil d’évaluation.
Permet d’anticiper les problèmes d’orthographe lexicale des noms de la liste du matériel. Démarche, organisation : Recherche individuelle, avec l’aide de l’adulte qui circule dans les rangs. Permet de constituer une banque de prépositions exprimant le lieu. Les élèves pourront y puiser lors de l’écriture du texte. L’exercice peut déboucher sur un affichage collectif, ainsi que sur un document individuel à conserver. Démarche, organisation : Recherche par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation. Voir le tableau de la page 206.
Et aussi : en haut de, en bas de, au centre de, à droite de, à gauche de. Permet d’anticiper les problèmes de morphologie verbale. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif pour validation.
L’impératif des verbes en -er est le seul temps où il n’y a pas de -s à la fin pour la 2e personne. Le titre est la touche finale qui permettra au destinataire d’anticiper sur le contenu du texte. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif pour validation.
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La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Elle s’intéresse d’abord à la mise en texte et à la mise en page qui la traduit et la souligne. Elle passe ensuite à la mise en mots : syntaxe des phrases, conjugaison, vocabulaire et orthographe. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’enfant. Je recopie mon brouillon C’est l’aboutissement du travail. Il ne reste plus qu’à fabriquer les objets, afficher les notices, les envoyer à une autre classe, échanger...
Proj. d’écriture
• Utiliser le français au service de toutes les disciplines pour synthétiser les informations et la connaissance : être capable de réinvestir les compétences acquises à cette occasion dans des synthèses de leçons, tout au long de l’année.
• Repérer les caractéristiques du texte informatif/explicatif : – mise en page, mise en texte, mise en mots, fonctions des titres et des sous-titres ; – acquisition du vocabulaire spécifique : mot clef, paragraphe, titre, sous-titre ; – initiation à l’idée de plan logique, thématique, et de ses principes les plus répandus : du général au particulier, de l’exemple au général, du lointain au proche, du proche au lointain... • Organiser, planifier une tâche d’écriture. • Écouter et prendre la parole dans une discussion. Programmation dans l’année À l’occasion d’une leçon en sciences, en histoire, en géographie, en éducation civique. Le coin des livres
• Les deux premières références sont celles de deux documentaires remarquables à des titres divers : – Les grandes inventions présente, à raison d’un objet ou d’une machine par page, un panorama des créations techniques qui ont fait le monde moderne. On peut l’utiliser en livre relais dans la classe ; – Mon premier livre de toutes les couleurs retrace, d’une manière simple mais jamais réductrice, l’histoire de l’humanité à travers les grandes dates, les grands moments, les grands malheurs aussi. ( Les deux autres références signalent deux collections documentaires intéressantes : – Les Racines du savoir, collection encyclopédique aux illustrations de livre d’art ; – Les Petits débrouillards, collection d’initiation à la démarche scientifique.
Grammaire
Objectifs généraux
Conjugaison
J’écris un texte documentaire
Orthographe
8
Lancement du projet Objectifs : – donner du sens au projet, en cerner l’utilité et l’enjeu ; – l’inscrire dans la vie de la classe ; – éventuellement trouver un destinataire au document produit. Démarche, organisation : La phase de lancement peut s’appuyer, dans l’ordre, sur Que vas-tu écrire ?
Réfléchis, Sais-tu que... ?
• Que vas-tu écrire ?
Livres fermés, annoncer l’intitulé du projet. Laisser les élèves s’exprimer pour faire émerger les représentations. Ce lancement est, bien sûr, le bon moment pour trouver un destinataire au texte produit : par exemple, les correspondants ou une classe de l’école. La lecture par le destinataire sera la meilleure évaluation possible de la clarté de l’exposé. • Réfléchis Le point commun de ces trois types de documents, disponibles communément dans toute bibliothèque, est de rassembler des informations. Un atlas propose des cartes, le plus souvent de tous les pays du monde.
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Boîte à outils
• Pour écrire un texte documentaire (informatif/explicatif), on a besoin notamment : – de phrases complexes : Leçon 4 ; – de groupes du nom variés : Leçon 12 ; – du présent de l’indicatif : Leçon 14 ; – de mots précis : Leçon 35 et Leçon 36 ; – de mots de liaison : Leçon 41.
Gram. de texte
Vocabulaire
Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir le tableau de la page 13.
Un dictionnaire propose, par ordre alphabétique, le sens des mots d’une langue, ou la traduction de tous les mots d’une langue donnée dans une autre langue (ex : dictionnaire français/chinois). Un documentaire rassemble de façon ordonnée des informations sur un sujet donné, plus ou moins large.
les représentations et les connaissances des élèves sur le sujet à partir des questions suivantes : « Que se passe-t-il quand on fait bouillir de l’eau ? Que se passe-t-il quand il gèle ? » – Exercice 2 : Recherche individuelle ou par deux, au brouillon (10 minutes), suivie d’une synthèse collective (15 minutes).
• Sais-tu que... ? Les documentaires sont classés suivant la classification décimale universelle, que l’on retrouve dans toutes les bibliothèques : – classe 000 (ouvrages généraux, encyclopédies) ; – classe 100 (philosophie) ; – classe 200 (religions) ; – classe 300 (sciences humaines) ; – classe 400 (langage, langues) ; – classe 500 (sciences) ; – classe 600 (techniques) ; – classe 700 (arts, sports, loisirs) ; – classe 800 (littérature) ; – classe 900 (géographie, histoire).
1 – Les différents états de l’eau dans la nature. 2 – Le texte peut se résumer à partir des mots clefs suivants (verbes et noms en gras) : L’eau peut avoir trois états : l’état liquide (eau liquide, gouttelettes d’eau, buée, rosée), l’état gazeux (vapeur d’eau), l’état solide (cristaux de glace, givre) Les passages d’un état à l’autre correspondent aux verbes suivants : – se vaporiser (par évaporation ou ébullition) : passage de l’état liquide à l’état gazeux ; – se condenser (condensation) : passage de l’état gazeux à l’état liquide ; – geler : passage de l’état liquide à l’état solide – fondre (fusion) : passage de l’état solide à l’état liquide Les mots en italique désignent les réalités observables dans la vie courante.
J’observe Objectifs : – intégrer la fonction du texte informatif/explicatif ; – en construire une représentation claire quant à la mise en texte : un texte informatif/explicatif n’est pas organisé selon un principe chronologique, comme un récit, mais selon un principe de développement logique ou thématique. Voir plus haut, Objectifs généraux ; – la mise en page (traduction visuelle de la mise en texte) : chaque paragraphe correspond à une information, une idée, une étape de la réflexion ; – la mise en mots : types de phrases et vocabulaire correspondant à la nature des informations véhiculées par le texte, et à leur organisation. Le texte proposé est une synthèse possible d’une ou de plusieurs leçons sur les états de l’eau. Sa lecture sera grandement facilitée si elle se place en contrepoint d’observations et d’expériences. La notion de mot clef (mot thème) est incontournable dans les cas des textes informatifs. Le mot clef, tout comme le réseau lexical qui lui est attaché, est un des fondements de la cohérence du texte. Démarche, organisation : Exercice 1 : Faire émerger
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On a ici un plan en forme d’énumération (liste). Les différents éléments de la liste développent le titre. C’est ce qui donne au texte sa cohérence. L’activité oblige à repérer et à visualiser la mise en page, reflet de la mise en texte. Elle pose la notion de paragraphe (souvent doté d’un sous-titre), comme unité significative du texte. Démarche, organisation : Recherche par deux (10 minutes), suivie d’une synthèse collective (15 minutes).
Le texte se développe en quatre paragraphes qui correspondent aux quatre changements d’état de cet élément qu’est l’eau. Le dernier paragraphe est en fait réduit à un sous-titre, dans la mesure où les deux dernières phrases constituent plutôt une conclusion de l’ensemble du texte. Reformulation possible des titres : De l’état liquide à l’état gazeux – De l’état gazeux à l’état liquide – De l’état solide à l’état liquide – De l’état liquide à l’état solide. Les caractéristiques formelles d’un texte sont fortement liées à la nature de son contenu : ici, le présent de vérité générale, associé à la 3e personne, puisqu’un texte scientifique est un texte « dépersonnalisé ».
6 – pantographe : appareillage (situé sur le toit) permettant de relier le train au circuit électrique. 7 – Comme c’est la règle dans les documents de ce type, la carte est complémentaire des informations de l’encadré. Elle montre de façon directe et efficace le réseau actuel des lignes spécifiques au TGV, ou empruntées par lui.
Le petit atelier • À la bibliothèque Encourager la curiosité des élèves face aux réalités de la vie courante. Initiation à la recherche documentaire et à la production d’un énoncé oral long dans le cadre d’un exposé de type informatif/explicatif. En ce qui concerne la recherche documentaire, l’activité met en œuvre les compétences suivantes : trouver le bon document (localisation dans une bibliothèque), trouver le renseignement dans le document (utilisation méthodique des outils du livre documentaire : interprétation des titres du sommaire ou de la table des matières, index, lexique…) Je m’organise
Objectif : planifier le travail, intellectuellement et matériellement (objectif méthodologique). Donnent des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction de la classe et de la nature de l’expérience projetée. Les choix proposés concernent les deux aspects du compte rendu : l’aspect disciplinaire et la maîtrise de la langue. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau.
travailler sur la mise en texte, c’est-à-dire l’organisation du contenu, la cohérence logique du plan. à Les informations sont données dans le désordre. La recherche du plan passe donc par la reconstruction progressive du puzzle. La succession des exercices conduit pas à pas, méthodiquement, à cette reconstruction.. Cette démarche est réinvestissable pour tous les textes qui ont une organisation du même type. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange des solutions proposées (15 minutes).
10 – Première étape : première mise en ordre en rassemblant les éléments qui peuvent aller ensemble. Cette activité intellectuelle est une manière d’approcher l’idée de thème (b. et e. ; c., f. et i. ; d., h. et j.) 11 et 12 – Deuxième étape : introduction et conclusion. L’exercice 12 propose un exemple supplémentaire d’entraînement. 11 – Introduction : a. (situation dans le temps), puis c. (« définition ») – Conclusion : les lignes en projet (projection vers l’avenir). 12 – Introduction : b. (questions titres qui appellent directement un réponse ; procédé fréquent dans les textes documentaires) et c. (idée générale qui appelle un développement informatif/explicatif) – Conclusion : a. (cela renvoie à ce qui vient d’être dit) et c. (donc est un signal de conclusion). 13 – Le nombre de paragraphes dépend du nombre de thèmes abordés. 14 – Entraînement supplémentaire sur d’autres données. c. (définition) – b. (explication qui enchaîne sur la définition) – d. (la situation générale des volcans) – a. (situation plus locale) – e. (phénomènes particuliers) ou f. (aspect particulier du phénomène géographique). Je cherche les phrases et les mots
Objectifs : anticiper la mise en mots (vocabulaire, syntaxe et conjugaison) et chercher des aides préventives.
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Proj. d’écriture Grammaire
Objectif :
Conjugaison
à Le contenu du texte à écrire étant fourni, le travail peut se concentrer sur l’organisation de ce contenu, le plan, la cohérence (mise en texte). Démarche, organisation : Découverte individuelle des documents, échange collectif, explication du vocabulaire difficile.
Je cherche les idées
Orthographe
Exemple de démarche possible : a., b. et e., d., c.
rédiger un texte documentaire à partir d’un document iconographique (carte) et d’informations éparses.
Vocabulaire
Objectif :
Gram. de texte
Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse.
Boîte à outils
Je prépare mes outils
Se reporter à l’exercice 5. Démarche, organisation : Recherche par deux, suivie d’un échange collectif au tableau pour validation.
Varier les désignations permet d’éviter les répétitions. Voir aussi Leçon 42. le (ce) train – un train très rapide – un des trains les plus rapides du monde Permet de réinvestir une construction de phrase qui n’est pas toujours présente spontanément dans les textes d’enfants.
Voir aussi la Leçon 4 et le tableau, page 206 du livre de l’élève. A pour objectif de faciliter l’écriture des verbes. Démarche, organisation : Recherche par deux, suivie d’un échange collectif au tableau pour validation.
Dans un compte rendu, on emploie le présent de l’indicatif à la 3e personne. Voir les Tableaux de conjugaison (pages 212 à 215) et le Tableau des terminaisons selon les personnes (pages 216 et 217).
J’écris mon texte Objectifs : – apprendre à gérer un brouillon ; – apprendre à se relire pour améliorer ses textes ; – utiliser un outil d’évaluation. J’écris un brouillon Petit conseil technique destiné à faciliter matériellement la gestion du brouillon.
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Les élèves sont beaucoup plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. La lecture critique d’un document extérieur pourra donc avoir un effet « boomerang ». Elle permet aussi de préparer l’utilisation de la grille proposée à l’exercice suivant. Démarche, organisation : Lectures croisées des brouillons pour échanges, discussions. La grille s’intéresse d’abord à la mise en page et à la mise en texte. Elle s’intéresse ensuite à la mise en mots. Elle cible d’abord la syntaxe des phrases, en passant par l’oralisation : autant qu’une structure, la phrase est une musique. Elle passe ensuite au vocabulaire et à l’orthographe, en commençant par la ponctuation, et en continuant par les verbes (qui sont les pivots des phrases et dont la morphologie est problématique pour les élèves), pour arriver aux accords et aux mots spécifiques du texte. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture reprennent ce déroulé. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : Individuellement, sous le contrôle de l’adulte. Je recopie mon brouillon L’aboutissement du travail et sa concrétisation lui donnent tout son sens et valorisent chaque enfant.
Proj. d’écriture
9
Je rédige une lettre
Objectifs généraux
• Éducation civique : vivre une situation de correspondance authentique. • Maîtrise du langage : intégrer le fonctionnement d’un écrit de communication dans ses différents
Objectifs : – donner du sens au projet, l’inscrire dans la vie de la classe ; – construire une représentation du texte à produire : la situation de communication, le support, le contenu. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Sais-tu
que... ?
• Que vas-tu écrire ? Livres fermés, annoncez l’intitulé du projet. Demandez aux élèves d’expliquer ce qui va se passer à leur avis. Faire, au tableau, la synthèse des interventions. Il s’agit ici d’un écrit de correspondance relativement officiel, et non d’un écrit de correspondance familière. • Réfléchis Situer la lettre par rapport aux autres modes de communication écrite (carte postale, SMS, courrier électronique...) : la lettre suppose du papier, une enveloppe, un timbre, la connaissance de l’adresse postale précise (code postal, notamment). • Sais-tu que... ? Renseignement d’ordre historique plutôt amusant sur un aspect très quotidien de la vie sociale.
J’observe Objectifs : – construire une représentation claire du texte à produire ; – déboucher sur un guide d’écriture qui cadre les principales caractéristiques du texte : son contenu, sa mise en texte, sa mise en page (sa maquette), son support, sa mise en mots. La première étape consiste à cadrer la situation de communication qui est à la base de toute correspondance, sans préjuger du contenu spécifique de chaque carte, lettre, message... Il y a, en effet, des lettres de demande, de réclamation, de réponse à une demande d’information, d’accusé de réception, de remerciement... Il y a aussi des lettres plus personnelles d’anniversaire, de félicitations, de nouvelles, d’explication... Démarche, organisation : Échange collectif, accompagné d’une synthèse écrite au tableau.
Ce cadrage permet d’éclairer le statut des formules « périphériques » de la lettre : identification de l’« émetteur » en haut à gauche + signature (le CM1 de l’école Jules Ferry) ; identification du destinataire, ici dans la formule d’interpellation (le Receveur qui dirige le bureau de poste). Si on s’en tient à ces indices (courrier à une administration), on peut faire l’hypothèse d’une lettre de demande ou de réclamation.
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Conjugaison Orthographe
Lancement du projet
Vocabulaire
Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir le tableau de la page 13. Le choix des outils est ici très ouvert. L’enseignant choisira en fonction du contexte particulier de la classe : période de l’année, acquis des élèves... On notera toutefois l’intérêt particulier : – du conditionnel : Leçon 19 (conditionnel de courtoisie, dans les formules de demande) ; – du registre de langue : Leçon 35 (J’emploie le mot juste).
Gram. de texte
Le coin des livres Le documentaire indiqué contient de nombreux renseignements sur divers aspects de la vie quotidienne en France, dont le courrier.
Boîte à outils
Programmation dans l’année Ce projet doit trouver sa juste place à l’occasion d’un événement remarquable dans la vie de la classe : sortie, visite, classe transplantée... C’est ainsi qu’il prendra sens.
Grammaire
aspects : mise en page, mise en texte, mise en mots.
Étudier une stratégie possible d’une lettre de demande : entrée en matière, exposé des motifs, formulation précise de la demande, arguments... Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’une synthèse collective (15 minutes).
2 – Début de la lettre, entrée en matière : les élèves se présentent et s’identifient comme des personnes déjà connues. 3 – Il s’agit de convaincre le receveur de faire une place dans son emploi du temps en montrant sa motivation : la classe travaille actuellement sur la correspondance, elle correspond avec une classe lointaine et utilise souvent le courrier aussi bien que les mails, elle est intéressée de voir concrètement comment cela se passe. Elle va préparer la visite par l’étude de la documentation qui lui a été communiquée. La question attire l’attention sur le registre de langue utilisé. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes), suivie d’une synthèse collective (5 minutes).
Dans son contenu, dans son organisation, dans sa présentation, dans ses formulations (formule de politesse, notamment), cette lettre respecte les codes culturels de la lettre administrative de demande. Construire la maquette correspondant à la mise en page de la lettre. Démarche, organisation : La mise en page souligne la mise en texte et la traduit visuellement sur l’espace du support. Elle est beaucoup plus sensible dans le cas du support traditionnel de la lettre que dans celui du courrier électronique. Pour sa visualisation, on pourra se reporter au gabarit proposé page 43.
Je prépare mes outils Objectif : rassembler tous les éléments nécessaires à l’écriture du texte (objectif méthodologique). Je m’organise
Objectif : planifier le travail, intellectuellement et matériellement (objectif méthodologique).
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Donner des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction du contexte de la classe. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau. Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse acceptable par tout le monde.
6 – Exemple de démarche possible : d., g., e., a., b. et c., f.
Le petit atelier • Flammes On appelle flamme le cachet d’oblitération du courrier au départ d’une commune ou d’un bureau de poste particulier. Elle est souvent conçue comme une présentation positive de la commune en question : ses lieux ou ses monuments remarquables, sa douceur de vivre... Je cherche les idées
Objectif : trouver une idée de situation, de sujet. L’exercice propose des pistes et des idées sur lesquelles chacun(e) peut rebondir. Le choix du destinataire va influer sur celui du contenu, et réciproquement. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif. Incite à réfléchir au contenu. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif. Pour un récapitulatif des pistes, se reporter à la lettre de la page 40, ainsi qu’à l’exercice 3. Je cherche les phrases et les mots
Objectif : anticiper les problèmes d’expression. Ces exercices reprennent méthodiquement les principales caractéristiques du texte à produire, telles qu’elles ont été dégagées à travers les activités d’observation : niveaux de langue et formules obligatoires, notamment. à Analyse des différentes situations de communication, et leurs conséquences sur la forme. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif.
Objectifs : – gérer un brouillon ; – apprendre à se relire pour améliorer ses textes ; – utiliser en autonomie des outils d’évaluation.
Les phrases c. et d. sont les plus pertinentes. Réfléchir sur les différentes manières de se désigner collectivement face à un destinataire donné. Démarche, organisation : Recherche par deux, suivie d’un échange collectif au tableau pour validation.
Des formulations comme La classe de CM1... ou Les élèves de CM1... sont ici plus pertinentes que la désignation par les prénoms, par exemple.
La maquette proposée permet d’évaluer rapidement la mise en page. Comme cette maquette, la grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Elle s’intéresse d’abord à la mise en texte. Elle passe ensuite à la mise en mots : syntaxe des phrases, conjugaison, vocabulaire et orthographe. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : Travail autonome sous le contrôle de l’adulte.
Grammaire Conjugaison
Je relis mon brouillon
Orthographe
Faire sentir et expliciter les nuances dues à des choix qui relèvent du niveau de langue : choix du pronom (« nous » est plus recherché que « on »), choix du temps (le conditionnel est plus courtois que le présent, et que l’imparfait, ici). Démarche, organisation : Recherche par deux, suivie d’un échange collectif au tableau pour validation.
Donner un petit conseil technique qui facilite grandement la gestion du brouillon pour l’élève et pour l’adulte.
Je recopie mon brouillon L’aboutissement du travail et sa concrétisation lui donnent tout son sens et valorisent chaque enfant.
Gram. de texte
Dans un compte rendu, on emploie le présent de l’indicatif à 3e personne. Voir les tableaux de conjugaison (pages 212 à 215) et le tableau des terminaisons selon les personnes (pages 216 et 217).
J’écris au brouillon
Boîte à outils
A pour objectif de faciliter l’écriture des verbes. Démarche, organisation : Recherche par deux, suivie d’un échange collectif au tableau pour validation.
Proj. d’écriture
J’écris la lettre
Vocabulaire
10 – Carte : parent ou ami que l’on connaît bien (on tutoie, et on peut employer une langue familière). Lettre : personne inconnue (on vouvoie, et on emploie un registre de langue recherché). 11 – et 12 – Dans les deux cas, la formule c. est la moins officielle et la moins administrative.
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10
J’écris un récit de vie
Objectifs généraux
• Maîtrise de la langue :
– écrire un texte personnel court ; – planifier une tâche d’écriture ; – écouter et prendre la parole dans un échange collectif.
• Littérature : se familiariser avec un type de récit particulier : l’autobiographie, le récit de voyage... Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière. Le coin des livres Curieusement, la littérature de jeunesse n’est pas très riche en récits de vie comme les biographies, les autobiographies, les récits de voyage... Pourtant, les histoires vraies comme celle d’Helen Keller, devenue aveugle, sourde et muette dans sa prime enfance, ont généralement sur les élèves un impact très fort. Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir le tableau de la page 13. Pour écrire un récit de vie, on a besoin, notamment : – d’écrire des phrases simples et complexes : Leçon 1, Leçon 2 et Leçon 4 ; – d’alterner les temps du récit familier : Leçon 15, Leçon 16 et Leçon 43 ; – d’assurer la cohérence d’un texte : toutes les leçons de Grammaire de texte.
Objectifs :
• Sais-tu que... ? Permet de rattacher les textes écrits par les élèves à un genre littéraire répertorié.
– donner du sens au projet, l’inscrire dans la vie de la classe ;
J’observe
– chercher éventuellement un destinataire extérieur à la classe ;
Objectifs :
– faire émerger les représentations ;
– construire une représentation claire du texte à produire ;
Lancement du projet
– cerner les contours du genre. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Sais-tu que... ? et, éventuellement, par Le Petit Atelier.
• Que vas-tu écrire ? Livres fermés, annoncer l’intitulé du projet, et demander aux élèves d’expliquer leurs représentations. • Réfléchis La rubrique pose la question du réel et de la fiction. Tous les genres cités sont des écrits du réel, sauf le roman et le conte qui appartiennent à l’imaginaire, à la fiction. Expliquer en quoi consiste chacun des écrits évoqués. Essayer de trouver des exemples à chaque fois.
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– déboucher sur un guide d’écriture qui cadre les principales caractéristiques du texte : son contenu et sa mise en texte, sa structure. à Les exercices sont prévus pour faire émerger et expliciter progressivement la nature particulière du récit de vie. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle (5 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
1 – Titres possibles : La première traversée de l’Atlantique – L’exploit. 2 – Dans les autobiographies, l’auteur et le narrateur sont une seule et même personne. Je désigne donc celui qui a vécu l’événement et qui le raconte : Charles Lindberg.
rassembler tous les éléments nécessaires à l’écriture du texte, pour le contenu du texte et pour sa mise en forme. Je m’organise
Objectif :
• J’ai rêvé que... Inciter les élèves à être sincères, originaux, convaincants... On peut rassembler l’ensemble des phrases pour faire un album ou un poème. • Réalité ou fiction L’activité permet d’introduire les notions de possible, vraisemblable, invraisemblable, vrai, réel... L’événement, en effet, ne doit être ni trop banal, ni trop invraisemblable.
planifier le travail, intellectuellement et matériellement (objectif méthodologique).
Je cherche les phrases et les mots
Permettent de donner des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction du contexte de la classe. Les choix proposés concernent aussi bien la mise en texte que la mise en mots. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau. Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse acceptable par tout le monde.
– anticiper sur les problèmes de mise en mots ;
Exemple de démarche possible : a., d., f., g., c., e., b. Je cherche les idées
Objectifs :
Objectifs : – préparer les aides possibles quant à la morphologie verbale et la cohérence du texte. à Permettent d’anticiper les problèmes éventuels de morphologie verbale et donnent l’habitude de s’aider des ressources du livre. Démarche, organisation : Recherche individuelle aidée par l’adulte et suivie d’un échange collectif.
11 – Présent de narration ou alternance passé composé/imparfait. 12 – La première personne pourra être majoritaire, sans exclure les autres personnes, bien sûr. 13 – Tableaux de conjugaison, pages 212 à 215 du livre de l’élève. Et surtout, Tableau des régularités des terminaisons selon les personnes, pages 216 et 217 du livre de l’élève.
– décider de ce que l’on va raconter ; – réfléchir à l’organisation du texte, au plan. Les exercices donnent quelques repères pour aider les élèves dans leur recherche. Les deux questions posées cadrent la problématique du choix et ses limites. Démarche, organisation : Recherche individuelle
Donnent des outils pour accentuer la cohérence du texte. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle suivie d’un échange collectif.
14 – Voir le tableau, page 206. 15 – Voir la leçon 44.
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Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
Objectif :
Le petit atelier
Orthographe
Je prépare mes outils
10 – Introduction : a. et d. (La question est une ouverture possible) – Conclusion : b. et c. (à cause de Voilà pourquoi... et C’est ainsi... qui sont des formules de clôture).
Vocabulaire
Le récit est écrit au présent de narration, qui permet d’évoquer les moments passés comme s’ils étaient actuels, et donc de les faire vivre « en direct » au lecteur. Le texte ressemble beaucoup à un reportage.
Permettent de sensibiliser les élèves à la nécessité de réfléchir au plan. L’exercice 10 propose un entraînement supplémentaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle suivie d’un échange collectif. Faire expliciter les choix.
Gram. de texte
Permet d’attirer l’attention sur une caractéristique formelle importante : le temps du récit. Démarche, organisation : Recherche individuelle (5 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
suivie d’un échange des idées pour les valider et les affiner.
Boîte à outils
3 – C’est une date très importante dans l’histoire de l’humanité. L’homme qui se lance dans une telle aventure est une personnalité hors du commun.
Le titre est un élément important d’un récit, qu’il soit de vie ou de fiction. Le Projet 3 est d’ailleurs consacré à cet aspect des choses. Démarche, organisation : Recherche individuelle aidée par l’adulte et suivie d’un échange collectif
Je relis mon brouillon
– utiliser en autonomie un outil d’évaluation.
La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Elle s’intéresse d’abord à la mise en texte puis à la mise en mots. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’enfant.
J’écris un brouillon
Je recopie mon brouillon
Donne un conseil technique utile pour la gestion du brouillon.
C’est l’aboutissement et la concrétisation du travail qui peut sortir de la classe sous la forme d’un album rassemblant l’ensemble des récits illustrés, ou à travers une mise en voix devant les autres classes, les correspondants, les parents...
J’écris Objectifs : – gérer un brouillon ; – apprendre à se relire pour améliorer ses textes ;
Les élèves sont généralement plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. Cette constatation amène à pratiquer ce qu’on appelle les lectures croisées : – les élèves font lire leurs textes à leur voisin(e) ; – des élèves (volontaires) lisent leurs textes au grand groupe ou à un groupe plus restreint. Cette situation les aide à prendre du recul. Elle pourra aussi faire émerger des critères que les enfants retrouveront dans la grille de la page suivante.
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Proj. d’écriture
11
J’écris une critique
Objectifs généraux
• Éducation civique :
– défendre un jugement ou une opinion (texte argumentatif) ; – écouter l’opinion des autres.
Grammaire
• Maîtrise du langage :
– écrire un texte personnel court (texte argumentatif) ; – s’initier aux codes culturels de la critique ; – s’approprier le vocabulaire de la critique ; – planifier une tâche d’écriture ; – écouter et prendre la parole dans un échange collectif.
Programmation dans l’année Les élèves pourront écrire plusieurs critiques au cours de l’année scolaire. La démarche intellectuelle et la méthode que l’on veut mettre en place sont adaptables et transposables à une critique de film, d’émission de télévision, etc. Le coin des livres En littérature de jeunesse, la plupart des publications et des critiques s’adressent aux adultes prescripteurs. Le livre proposé est, lui, un documentaire à destination des enfants.
– d’écrire des phrases simples et complexes : Leçon 1 et Leçon 4, ainsi que des phrases négatives : Leçon 3 ; – d’adjectifs qualificatifs, pour parler de l’histoire et des personnages : Leçon 9 ; – d’assurer la cohérence d’un texte : Leçon 40 et Leçon 41.
Lancement du projet Objectifs : – donner du sens au projet, l’inscrire dans la vie de la classe ; – éventuellement, chercher des destinataires pour les critiques ; – faire émerger les représentations. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Sais-tu
que... ?
• Que vas-tu écrire ? Livres fermés, lire ou reformuler le petit texte à haute voix, et demander de quel type de texte il s’agit. • Réfléchis On écrit une critique pour donner son avis sur un livre, par exemple. Cela permet d’informer le lecteur de l’existence de ce livre, puis, éventuellement, de confronter son opinion à celle du texte. Il existe des critiques professionnels pour les livres, mais aussi pour le cinéma, la télévision, la peinture...
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Boîte à outils
• Pour écrire une critique, on a besoin, notamment :
Gram. de texte
Vocabulaire
Aides à l’expression : quelles leçons ? Voir le tableau de la page 13.
Orthographe
– prendre du recul par rapport à un texte littéraire ; – nourrir le carnet de lectures individuel ; – animer les échanges sur les livres dans la classe, structurer le bouche à oreille (en matière de lecture comme dans d’autres domaines, un enfant est plus sensible à l’avis d’un autre enfant qu’à celui d’un adulte) ; – créer une dynamique de lecture dans la classe.
Conjugaison
• Littérature :
• Sais-tu que... ? Dans son acception courante, critiquer a un sens très négatif (montrer son désaccord, faire des remontrances, des reproches...). Dans le contexte qui est celui du projet, critiquer, c’est voir les qualités et les réussites, autant que les défauts, les erreurs ou les manques... C’est ce souci d’objectivité et de mesure qui distingue la critique de la polémique.
Je prépare mes outils Objectif : rassembler tous les éléments nécessaires à l’écriture du texte. Je m’organise
Objectif : planifier le travail, intellectuellement et matériellement (objectif méthodologique).
J’observe Objectif : construire une représentation claire du contenu, de la mise en texte du texte à écrire (fiche d’identité du livre, résumé tronqué, avis argumenté) et de sa mise en mots. Aident les élèves à construire une représentation claire du texte à produire et les sensibilisent aux différentes manières d’exprimer une opinion : directement (texte d’enfant), indirectement (article de « Citrouille »). Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
1 – Chacun des auteurs des critiques apprécie le livre dont il parle. C’est très explicite dans le premier texte : J’ai bien aimé cette histoire... L’opinion favorable est plus diffuse mais toujours très claire dans l’article de Citrouille. Elle s’exprime indirectement dans des adjectifs et des expressions connotés très positivement : l’aventure, pleine de péripéties..., dans une écriture alerte et vive, un enchaînement de chapitres courts et dynamiques, ...le lecteur est tenu en haleine. a. et b. Exiger des enfants qu’ils expriment au moins un argument. c. et d. Outre la fiche d’identité du livre, ses références précises, les deux parties (résumé tronqué et avis personnel) sont très bien visualisées, dans le premier texte, par la mise en page en deux paragraphes. Dans le second, le basculement s’opère à la fin de la quatrième phrase (la question). Quand on aime le livre, le résumé tronqué a deux fonctions : donner une idée du thème de l’histoire, donner envie au lecteur de la critique d’en découvrir la fin. Le second volet exprime un avis personnel argumenté, qu’il soit positif, négatif ou plus nuancé. 2 – Voir le relevé ci-dessus.
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Donner des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction du contexte de la classe. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau. Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse acceptable par tout le monde.
3 – Exemple de démarche possible : b., d., g. et c., e., f., a. Je cherche les idées
Objectif : préparer le contenu du texte dans ses trois aspects : fiche d’identité du livre, résumé tronqué et avis personnel argumenté. Permet de cadrer le premier bloc : la fiche d’identité du livre. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange des solutions au tableau (10 minutes). Les renseignements de la carte d’identité doivent permettre de retrouver facilement le livre : on doit y trouver à coup sûr le titre, le nom de l’auteur et l’éditeur, éventuellement le nom de l’illustrateur, celui de la collection et la date de parution. Permet de cadrer le deuxième bloc : le résumé tronqué. Démarche, organisation : Échange collectif. Voir exercice 1. Cadrer le troisième bloc : l’avis argumenté. Aider les élèves à avoir des idées pour trouver des arguments en proposant des pistes d’approche et de réflexion : l’humour, le suspense, l’identification aux personnages, l’ouverture sur un milieu ou un problème, la réflexion...
Objectif : constituer une banque de mots pour mettre à disposition le vocabulaire nécessaire à une expression riche et intéressante des idées. Aide à trouver des adjectifs qualificatifs pertinents pour parler d’une histoire à partir des questions suivantes : « Que peut-on dire d’une histoire ? Comment peut être une histoire ? » Incite les élèves à chercher des adjectifs seuls ou accompagnés d’un complément. Apporter des critiques d’élèves d’années antérieures, des catalogues d’éditeurs, des critiques de revues... dans lesquels les élèves pourront puiser des idées de formulations. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange des idées au tableau pour validation (15 minutes). Nouvelle recherche de synonymes et de contraires pour les adjectifs déjà trouvés (15 minutes). Nouvel échange collectif pour validation (15 minutes). Trace écrite : affichage collectif de la banque d’adjectifs.
Une histoire peut être : drôle, gaie, humoristique – triste, émouvante, prenante – banale, originale, étonnante – riche en péripéties, riche en rebondissements, pleine d’imprévus merveilleuse, fantastique – vraie, vraisemblable, invraisemblable – instructive Aide à trouver des noms et des groupes nominaux pertinents pour parler d’une histoire à partir des questions suivantes : « Qu’est-ce qui est intéressant ou remarquable dans cette histoire ? Qu’est-ce que j’ai aimé dans cette histoire ? » Inciter les élèves à aller au-delà du détail. Inciter également les élèves à chercher des noms seuls ou accompagnés d’un complément. Apporter des critiques d’élèves d’années anté-
Aide à trouver des adjectifs qualificatifs pertinents pour parler d’un personnage. À partir des questions suivantes : « Que peut-on dire de ce personnage ? Comment est ce personnage ? » Apporter des critiques d’élèves d’années antérieures, des catalogues d’éditeurs, des critiques de revues… dans lesquels les élèves pourront puiser des idées de formulations. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange des idées au tableau pour validation (15 minutes). Nouvelle recherche de synonymes et de contraires pour les noms déjà trouvés (15 minutes). Nouvel échange collectif pour validation (15 minutes). Trace écrite : affichage collectif de la banque d’adjectifs.
Un personnage peut être : gentil, sympathique, attachant, exemplaire, courageux, héroïque – drôle, intelligent, débrouillard, astucieux, plein de ressources, inventif, imaginatif – moderne, actuel – antipathique, méchant, diabolique, repoussant – lâche. L’exercice permet d’anticiper les erreurs que les élèves commettent fréquemment sur ce type de texte. Les élèves sont beaucoup plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. La lecture critique d’un document extérieur pourra donc avoir un effet « boomerang ». Elle permet aussi de préparer l’utilisation de la grille proposée à l’exercice suivant. Les problèmes ciblés sont : les registres de langues (génial, rigolo, plein de...), l’emploi du mot juste (bien, réelle). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange des solutions au tableau (15 minutes). Demander aux élèves d’expliquer leurs corrections.
a. L’histoire est prenante, elle fait peur. b. Ce livre est vraiment bon et très drôle.
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Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
Je cherche les phrases et les mots
Dans cette histoire, j’ai aimé : l’humour – les personnages, tel personnage – le suspense, la surprise finale – les moments qui font peur
Orthographe
• Cher auteur... C’est une des multiples manières de s’interroger sur l’histoire, ses tenants et ses aboutissants. Il est toujours possible d’écrire réellement à l’auteur, par l’intermédiaire de l’éditeur qui transmet.
Vocabulaire
• Un peu, beaucoup, passionnément... On peut aussi imaginer un système de cœurs, de plumes (celles des écrivains)...
Gram. de texte
Le petit atelier
rieures, des catalogues d’éditeurs, des critiques de revues... dans lesquels les élèves pourront puiser des idées de formulations. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange des idées au tableau pour validation (15 minutes). Nouvelle recherche de synonymes et de contraires pour les noms déjà trouvés (15 minutes). Nouvel échange collectif pour validation (15 minutes). Trace écrite : affichage collectif de la banque d’adjectifs.
Boîte à outils
Démarche, organisation : Recherche individuelle pilotée par l’adulte.
c. L’histoire m’a beaucoup plu parce qu’elle est vraie. J’ai appris beaucoup de choses en la lisant. d. J’aime bien le héros. Il lui arrive beaucoup d’aventures.
J’écris Objectifs : – gérer un brouillon ; – apprendre à se relire pour améliorer ses textes ; – utiliser en autonomie un outil d’évaluation. J’écris au brouillon Les élèves sont généralement plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. Cette constatation amène à pratiquer ce qu’on appelle les lectures croisées : – les élèves font lire leurs textes à leur voisin(e) ; – des élèves (volontaires) lisent leurs textes au grand groupe ou à un groupe plus restreint. Cette situation les aide à prendre du recul. Elle pourra aussi faire émerger des critères que les enfants retrouveront dans la grille de la page suivante. Je relis mon brouillon
Objectifs : – apprendre à se relire pour améliorer ses productions ;
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– utiliser en autonomie un outil d’évaluation. La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Elle s’intéresse d’abord à la mise en texte. Elle passe ensuite à la mise en mots : syntaxe des phrases, conjugaison, vocabulaire et orthographe. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’enfant Je recopie mon brouillon C’est l’aboutissement et la concrétisation du travail. L’exercice ouvre une porte vers une production d’arts plastiques. Réfléchir à la meilleure manière d’échanger les critiques pour faire circuler l’information et favoriser les échanges en fonction des destinataires : affichage dans la classe, dans le couloir, dans la BCD, à la bibliothèque municipale... ; publication dans le journal de l’école...
Proj. d’écriture
• Littérature : se familiariser avec les deux aspects du théâtre (genre littéraire et spectacle). • Maîtrise de la langue :
– s’approprier le vocabulaire du genre (salle, scène, coulisses, côté cour, côté jardin, rideau, un spectacle, frapper les trois coups ; pièce, comédie, sketch, saynète, scène, dialogue, réplique, monologue, tirade, indication de jeu (indication scénique, didascalie), coup de théâtre ; mise en scène, décor, costumes, accessoires, acteur, comédien, jouer un rôle, jouer un personnage, interpréter, brûler les planches) ; – écrire un dialogue de théâtre pour le jouer devant un public ; – planifier une tâche d’écriture ; – écouter et prendre la parole dans un échange collectif. Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière. Le théâtre peut être un bon support, en début d’année, pour prendre contact avec un groupe et le structurer (textes assez faciles d’accès, humoristiques et donnant l’occasion de s’extérioriser). Le coin des livres
Orthographe
• La première référence est un bon recueil de textes intégraux bien adaptés à l’école élémentaire. • Voir aussi :
– Comme un Livre CM1 (module Théâtre), de Renée Léon et Lydia Susanna d’Ambra, Hachette Éducation, 1997 ; – Pièces drôles pour les enfants de 7 à 11 ans, sous la direction de Christian Lamblin, 1996 ; – Le livre de Noëlle Guibert, lui, est un documentaire sur le théâtre. Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir le tableau de la page 13.
Lancement du projet
spectacle. La situation se prête bien à une écriture par deux.
Objectifs :
Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Sais-tu que... ? Elle peut être amorcée aussi par Le Petit Atelier.
– chercher un public potentiel ; – faire émerger les représentations ; – cerner les contours du genre. L’exercice 5 suggère un thème commun à toutes les productions : les transports. Le thème commun n’est pas obligatoire, mais il est pratique quand on veut faire un recueil de textes ou présenter un petit
On pourra accompagner l’écriture proposée ici par la lecture de quelques textes supplémentaires. Voir Le Coin des Livres. • Que vas-tu écrire ? Livres fermés, annoncer l’intitulé du projet, et demander aux élèves d’expliquer leurs représentations. Enchaîner avec Raconte... dans Le Petit Atelier.
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Gram. de texte
Vocabulaire
• Pour les besoins de l’écriture, on pourra cibler de façon plus spécifique : – syntaxe (types de phrase) : Leçon 1 et Leçon 2 ; – conjugaison : tous les temps sont concernés, y compris l’impératif ; – grammaire de texte (ponctuation) : Leçon 40 ; – vocabulaire (les registres de langue) : Leçon 35.
– donner du sens au projet, l’inscrire dans la vie de la classe ;
Grammaire
Objectifs généraux
Conjugaison
J’écris un texte de théâtre
Boîte à outils
12
• Réfléchis La question permet de poser un certain nombre de caractéristiques du genre ainsi que des mots spécifiques. C’est le moment d’introduire un peu de vocabulaire. Dans les deux cas, il s’agit de littérature et de fiction : même s’ils ont une base réelle, la situation et les personnages sont inventés, comme dans un roman, par exemple. Par ailleurs, la construction d’une pièce de théâtre (structure narrative) ressemble beaucoup à celle d’un récit : exposition/présentation des personnages et de la situation de départ ; irruption d’un problème à résoudre ; résolution de ce problème à travers un certain nombre de péripéties ; situation finale. Dans le cas du théâtre, le texte entier est un dialogue entre des personnages. Ce dialogue est fait pour être joué par des acteurs, lors d’une représentation, dans un théâtre, sur une scène, par des acteurs (ou comédiens). • Sais-tu que... ? Évocation de deux éléments qui font partie du code du théâtre, dans notre culture tout au moins. Ces deux moments bornent la représentation et l’identifient clairement comme une parenthèse de fiction au milieu de la vie : les personnages qui sont morts dans la pièce viennent saluer aussi...
J’observe Objectifs : – construire une représentation claire du texte à produire ; – déboucher sur un guide d’écriture qui cadre les principales caractéristiques du texte : son « contenu » (sa mise en texte), sa mise en page (traduction visuelle de la mise en texte) et sa mise en mots. à Permettent de dégager les principales caractéristiques du texte de théâtre : fonction (raconter une histoire), mise en texte (dialogue entre deux personnages), mise en page traduisant visuellement ce dialogue (le nom du personnage qui parle précède la réplique, le texte en italique constitue les indications de jeu). Démarche, organisation : Faire d’abord observer le texte de l’extérieur, sans le lire (exercice 1 : la mise en page, la maquette, le visuel). Faire lire le texte silencieusement, ensuite. Lire le texte à haute voix, enfin.
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1 – La mise en page « saute aux yeux ». Elle permet immédiatement d’identifier les deux personnages en scène (leur nom figure en gras en tête de chaque réplique), et les deux niveaux de texte : ce qui est dit par les personnages (les répliques) apparaît en police de caractères « normale », tandis que les indications scéniques sont repérables à l’italique. 2 – Comme un récit, une pièce de théâtre raconte une histoire, avec un début, un milieu et une fin ; comme un récit, la pièce de théâtre obéit au schéma narratif de base. Et comme les récits, les pièces de théâtre sont écrites pour susciter les émotions, faire rire ou faire pleurer. Le théâtre pour les enfants est essentiellement comique. 3 – Il y a deux personnages, il faut donc deux acteurs. Permet de cadrer les principaux aspects d’une mise en scène, même modeste. Les costumes et les accessoires servent à identifier clairement les deux personnages sur la scène, au premier coup d’œil, avant même qu’ils ne parlent.
– Costumes : détails vestimentaires permettant de différencier les deux personnages. – Accessoires : au moins un fauteuil pour asseoir le passager. – Éléments de mise en scène (déplacements, attitudes, gestes, mimiques) : le passager est assis ; l’hôtesse peut se déplacer autour de lui, se pencher vers lui. Travailler les attitudes et les mimiques en relation avec les intonations dictées par les indications de jeu. On peut imaginer le passager très nerveux et agité, bougeant sur son siège, les mains crispées sur les accoudoirs, essayant de se lever, etc. – Intonations, mise en voix : suivre les indications de jeu (adjectifs entre parenthèses, en italique).
Je prépare mes outils Objectif : rassembler tous les éléments nécessaires à l’écriture du texte. L’exercice fait préciser la nature du projet, son thème, son enjeu. Démarche, organisation : Échange collectif.
Je m’organise Objectif : planifier le travail, intellectuellement et matériellement (objectif méthodologique).
Objectifs : – trouver une idée de situation et de personnages ; – réfléchir à la mise en texte : le contenu (les éléments de la situation) et la construction de ce contenu (l’amorce du dialogue, son déroulement, sa chute). L’exercice donne quelques pistes pour aider les élèves dans leur recherche. Le point commun de toutes les situations évoquées est un incident susceptible de faire surgir un conflit, et donc provoquer une discussion. Une pièce de théâtre (même très courte comme ici) est en effet toujours la mise en scène d’un rapport de forces : situation de départ/élément perturbateur qui entraîne un déséquilibre/enchaînements d’actions pour résoudre le problème (avec éléments qui « aident » et éléments qui s’opposent)/situation finale (rétablissement d’un nouvel équilibre). Démarche, organisation : Recherche par deux suivie d’un échange des idées pour les valider et les affiner. La validation se fait essentiellement sur la possibilité d’un « problème » et d’un dialogue à la fois vif et amusant. L’exercice aide les élèves à construire un canevas, même rapide, avant de se lancer dans la rédaction. Les questions posées ciblent les aspects importants du texte, dans son contenu (ce qui va se passer), et dans sa structure (l’amorce, le problème, les actions, la chute). Démarche, organisation : Recherche par deux, pilotée par l’adulte. L’exercice demande d’imaginer un mini jeu de rôles pour valider l’idée de situation. Ce jeu
• Quelle différences... ? Petit quiz sur le théâtre. a. Un personnage est un être de fiction, un acteur est la personne en chair et en os qui joue le personnage. b. Réplique est le terme technique qui désigne une réponse au théâtre. c. Le mot scène désigne aussi bien les planches où opèrent les acteurs que le texte (ou un morceau de texte) qu’ils jouent. Je cherche les phrases et les mots
Objectifs : anticiper les principaux problèmes de mise en mots : type de phrases, registres de langue. Travailler les types de phrases. Le texte de théâtre est fait pour être dit. Il est donc généralement très proche de l’oral par les types de phrases variés (interrogatives, exclamatives, avec impératif). Démarche, organisation : Recherche collective des aides. Voir Leçons 1, 2 et 40. Proche de l’oral, le texte de théâtre utilise tous les temps du discours. Démarche, organisation : Recherche collective des aides.
Voir les Tableaux de conjugaison (pages 212 à 215) et le Tableau des terminaisons selon les personnes (pages 216 et 217). Faire réfléchir sur les registres de langue, et l’équilibre à trouver entre le trop « écrit » qui ne serait pas naturel, et le trop familier. Démarche, organisation : Recherche collective.
a. niveau moyen (pertinent ici) – b. mot très familier – c. registre très recherché.
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Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
Je cherche des idées
Orthographe
• Raconte... L’activité fait référence à d’éventuelles expériences vécues.
Le petit atelier
Vocabulaire
Exemple de démarche possible : c. et f., b. et e., a., d., g.
à Ces trois exercices permettent de finaliser trois aspects importants de la mise en texte : les indications de jeu, le nom des personnages, le titre. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche par deux, guidée par l’adulte.
Gram. de texte
de rôles peut aussi stimuler l’invention et faire surgir des idées intéressantes. Démarche, organisation : Recherche par deux, sous la houlette de l’adulte.
Boîte à outils
Donnent des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction du contexte de la classe. Les choix proposés concernent aussi bien la mise en texte que la mise en mots. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau. Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse acceptable par tout le monde.
J’écris mon dialogue
– utiliser en autonomie des outils d’évaluation.
des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’enfant.
J’écris au brouillon
Je recopie mon brouillon
Permet d’échanger pour s’enrichir mutuellement. Démarche, organisation : Échanges en grand groupe.
C’est l’aboutissement et la concrétisation du travail qui peut se prolonger par des mises en scène croisées des dialogues, dans la classe d’abord, puis avec des spectateurs extérieurs, éventuellement.
Objectifs : – gérer un brouillon ; – apprendre à se relire pour améliorer ses textes ;
Je relis mon brouillon La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Elle s’intéresse d’abord à la mise en texte. Elle passe ensuite à la syntaxe des phrases, puis au vocabulaire, à la conjugaison et à l’orthographe. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation
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Proj. d’écriture
13
Je crée une bande dessinée
Objectifs généraux
• Littérature : approfondir la connaissance d’un genre familier des enfants (ses codes et
son
fonctionnement).
• Maîtrise de la langue :
Grammaire
– s’approprier le vocabulaire du genre : album, planche, maquette, vignette, cartouche (un), bulle, onomatopée, cadrage, plan général, plan moyen, gros plan ; – créer une planche originale ; – planifier une tâche d’écriture ; – écouter et prendre la parole dans un échange collectif.
Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir le tableau de la page 13. On pourra cibler de façon plus spécifique : – les types de phrases : Leçon 1 et Leçon 2 ; – leur ponctuation : Leçon 40 ; – tous les temps du discours (de l’oral).
Lancement du projet Objectifs : – donner du sens au projet, l’inscrire dans la vie de la classe ; – chercher un destinataire extérieur à la classe ; – faire émerger les représentations ; – cerner les contours du genre. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu faire ? Réfléchis, Sais-tu que... ? et, éventuellement, sur Le Petit Atelier.
On pourra accompagner l’écriture proposée ici par la lecture de quelques textes supplémentaires. Voir Le coin des livres. • Que vas-tu faire ? Livres fermés, annoncer l’intitulé du projet, et demander aux élèves d’expliquer leurs représentations.
• Réfléchis Mise en place du vocabulaire minimum nécessaire pour parler d’une bande dessinée. – planche : page de dessins ; – maquette : « plan » de la planche en fonction de la taille de chaque vignette ; – bulle : espace délimité qui sort de la bouche des personnages et où sont écrites leurs paroles ; – onomatopée : mot qui imite un bruit ; – cartouche (un) : espace délimité dans la vignette pour écrire un petit texte de liaison ou de commentaire. • Sais-tu que... ? La bande dessinée est un type particulier de récit, dont elle a la construction : exposition/présentation des personnages et de la situation de départ ; irruption d’un problème à résoudre ; résolution de ce problème à travers un certain nombre de péripéties ; situation finale.
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Orthographe
Le coin des livres Tous les enfants lisent des bandes dessinées. On peut donc utiliser une motivation assez forte au départ pour proposer des genres, des auteurs et des titres différents de ceux qu’ils connaissent déjà. Même si l’humour est souvent présent, il existe des genres variés, comme l’indique ce Coin des livres.
Vocabulaire
Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière.
Gram. de texte
• Mathématiques : inscription des formes géométriques des vignettes dans le rectangle de la planche.
Boîte à outils
– lecture d’images ; – création d’images au service d’un scénario.
Conjugaison
• Arts visuels :
J’observe
Je prépare mes outils
Objectifs :
Objectifs :
– activer des connaissances intuitives ;
rassembler tous les éléments nécessaires à l’écriture du scénario et à la confection des images.
– construire une représentation claire de la tâche d’écriture. à Permettent d’analyser une bande dessinée comme un récit dont la mise en texte est une mise en images. Il s’agit de « Terrains minets », album 12, de Laudec et Cauvin, éditions Dupuis. La lecture fine de cette planche nécessite beaucoup d’attention dans la lecture des images. Il faut bien voir l’effet comique de répétition et de montée en puissance : il y a trois bateaux successifs, deux petits d’abord, un plus gros à la fin (où les enfants vont peut-être pouvoir monter ?). Il faut donc comparer les trois bateaux (vignettes 3, 8 et 11). Démarche, organisation : Pour chaque exercice, découverte et recherche individuelle ou par deux, suivie d’une reformulation et d’un échange collectif.
1 – La scène se passe au bord d’un étang. Deux enfants s’amusent à faire naviguer une maquette de voilier qu’ils ont faites eux-mêmes. Mais survient un cygne qui détruit violemment le petit bateau car, en surgissant sur son territoire, il vient troubler sa tranquillité. Les enfants, furieux, arrivent à capturer le cygne et à le neutraliser un moment. Ils reconstruisent une maquette qui subit le même sort. Obstinés, les enfants se mettent à l’ouvrage pour faire un troisième bateau, cette fois-ci nettement plus gros que le cygne, en espérant avoir le dessus. 2 – Il y a onze vignettes : 10 vignettes carrées identiques pour le déroulement de l’action principale (les deux naufrages) et une double vignette de « chute » . Deux bulles dans la dernière vignette seulement. Mais on observe une grande richesse graphique, pour les signes de la colère, notamment (vignettes 4, 5 et 10). On observe également une recherche dans les onomatopées. Celles-ci sont variées (le vol du cygne, les abordages, le « chantier de construction », les naufrages), leurs lettres sont de plus en plus grosses d’un épisode à l’autre, symbole évident de la colère et la tension qui montent, aussi bien chez le cygne que chez les enfants. Les vignettes « bruyantes » alternent avec les vignettes « calmes », visualisant ainsi le rythme du récit. 3 – Le titre de l’auteur repose sur un jeu de mots qui fait appel à l’homonymie.
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Je m’organise
Objectif : planifier le travail, intellectuellement et matériellement (objectif méthodologique). Donnent des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction du contexte de la classe. Les choix proposés concernent aussi bien la mise en texte que la mise en mots. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau. Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse acceptable par tout le monde.
Exemple de démarche possible : f., c., a., b., i., d. et h., g., e., c. Je cherche des idées
Objectifs : – trouver une idée de « sujet » et de situation ; – réfléchir à la matière du récit ; – réfléchir à sa mise en images. à Ces exercices donnent quelques repères pour aider les élèves dans leur recherche. Les idées viennent souvent en écrivant. Néanmoins, ces exercices aident les élèves à construire un canevas, même rapide, avant de se lancer dans la rédaction. Les questions posées ciblent les aspects importants du texte, dans son contenu (ce qui va se passer), et dans sa structure (l’ouverture, le problème, les actions, la chute). Démarche, organisation : Chaque exercice pourra se dérouler de la manière suivante : réflexion individuelle, sous la houlette de l’adulte, suivie d’un échange des solutions pour s’aider mutuellement.
Le petit atelier • Onomatopées Les onomatopées ont cette particularité d’être des mots entièrement phonétiques : toutes leurs lettres se prononcent. Ce sont des supports très ludiques qui font partie intégrante du genre.
C’est une étape capitale dans l’élaboration de la planche. Il s’agit en effet de transformer le scénario en une succession de vignettes, qui ellesmêmes doivent s’inscrire exactement dans l’espace du support. Le déroulé des événements doit donc être « découpé » en moments importants qui vont faire l’objet de vignettes. La sélection de ces moments importants est difficile, mais formatrice. Démarche, organisation : Recherche individuelle suivie d’un échange d’idées. Sur cette activité délicate de la mise en images, l’exercice propose un entraînement supplémentaire, référence commune à l’ensemble de la classe. Démarche, organisation : Recherche par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (20 minutes).
Voici une solution possible (pour assurer la cohérence de l’ensemble, il faudrait, bien sûr, ajouter éventuellement un texte de lancement au début, ainsi que des textes de liaison entre les vignettes, dans des cartouches) : Vignette 1 : Ali Baba prononçant la formule ; Vignette 2 : Ali Baba devant le trésor ; Vignette 3 : Kassim devant le trésor ; Vignette 4 : Kassim chargeant le trésor ; Vignettes 5, 6 et 7 : Kassim essayant les trois formules magiques ; Vignette 8 : arrivée des voleurs ; Vignette 9 : les voleurs tuent Kassim.
Bulles : vignette 1 (la formule), vignette 2 (Je suis riche !), vignette 3 ou 4 (Tout cela est à moi maintenant !), vignettes 5, 6 et 7 (les trois formules fausses), vignette 8 (dans la bouche d’un voleur : Misérable!). Onomatopées : le bruit des bijoux que l’on remue pour les admirer, le bruit de la caverne qui s’ouvre, se ferme (une porte ?), les cris des voleurs qui arrivent, les bruits des coups... Rappeler aussi l’existence des tableaux de conjugaison et du tableau des terminaisons selon les personnes (pages 172 à 176). à Démarche et organisation : Recherche personnelle guidée par l’adulte. Dans les bulles et pour les onomatopées, la taille des lettres et leur forme font sens. La taille est généralement proportionnelle à l’intensité de la voix ou du bruit, un graphisme « tremblé » traduit une émotion, etc. Démarche et organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif.
Je réalise mon projet – gérer un brouillon ; – apprendre à prendre du recul pour améliorer un projet ; – utiliser en autonomie des outils d’évaluation. Je fais un brouillon
La création d’une bande dessinée oblige à visualiser très précisément les lieux et les personnages. La cohérence de l’ensemble, d’ailleurs, ne se situe pas seulement dans le récit, mais aussi dans tout ce visuel : il est absolument impératif que les personnages restent stables tout au long du récit, pour que le lecteur puisse les reconnaître.
Proj. d’écriture
Objectifs :
Donne un conseil technique utile pour la gestion du brouillon. J’améliore mon projet Les élèves sont généralement plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. Cette constatation amène à pratiquer échanges
61
Gram. de texte
– préparer les aides possibles.
Boîte à outils
– construire la mise en images et la maquette ;
Grammaire
L’exercice propose un exercice d’entraînement commun à toute la classe. Démarche, organisation : Recherche par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes). Voir Corrigé 10.
Objectifs :
préparer les bulles, les onomatopées et le graphisme.
Conjugaison
Je prépare les images
Objectif :
Orthographe
Je prépare les phrases et les mots
Vocabulaire
• Club de lecture Les enfants sont très sensibles aux conseils de lecture de leurs pairs. C’est donc une activité qui organise le bouche à oreille à l’intérieur de la classe.
de textes et lectures croisées. La lecture critique d’un document extérieur pourra avoir un effet « boomerang ». Elle permet aussi de préparer l’utilisation de la grille proposée à l’exercice suivant. Il s’agit d’une première approche de l’autoévaluation. Démarche, organisation : Échanges en grand groupe. Noter les suggestions de élèves au fur et à mesure. La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Elle s’intéresse d’abord à la structure générale et à la mise en images. Elle passe ensuite à l’orthographe des bulles. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles
62
d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’enfant. Je réalise mon projet C’est l’aboutissement et la concrétisation du travail. On pourra faire un recueil des planches, les afficher...
Proj. d’écriture
14
J’écris un poème
Objectifs généraux
• Littérature : approfondir la connaissance d’un genre familier des enfants (ses codes, son fonctionnement).
Grammaire
• Maîtrise de la langue : – s’approprier le vocabulaire du genre : recueil, anthologie, poème, strophe, vers et prose, rime, rythme, pied, image, métaphore ; – planifier une tâche d’écriture ; – écouter et prendre la parole dans un échange collectif.
Pas de contrainte particulière. Le coin des livres Les deux références proposées à la page 63 du livre de l’élève sont des anthologies riches, accompagnées d’idées de jeux d’écriture.
Conjugaison
Programmation dans l’année
Aides à l’écriture : quelles leçons ?
– la manipulation des sons, notamment en fin de mot : Leçon 21 et Leçon 25. – l’attention portée au choix des mots : Leçon 34 et Leçon 35.
Lancement du projet Objectifs : – donner du sens au projet, l’inscrire dans la vie de la classe ; – chercher un destinataire extérieur à la classe ; – faire émerger les représentations ; – cerner les contours du genre. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Sais-tu que... ? et, éventuellement, sur Le Petit Atelier.
• Que vas-tu écrire ? Livres fermés, annoncer l’intitulé du projet, et demander aux élèves d’expliquer leurs représentations. • Réfléchis Plus que le théâtre, par exemple, la poésie fait partie de l’univers scolaire familier des enfants. Il est donc important de s’appuyer sur ces connaissances
pour introduire le projet, en leur faisant évoquer des poèmes connus, appris, récités..., pour les amener à une définition, forcément provisoire, qu’ils pourront confronter à celle d’un dictionnaire, par exemple. Il existe des poèmes en vers et des poèmes en prose, des poèmes longs et des poèmes courts, des poèmes « légers » et des poèmes graves, des poèmes gais et des poèmes tristes, des poèmes sur tous les sujets... Le point commun de tous ces textes, c’est qu’ils font passer un message ou une émotion au travers d’une forme très travaillée, en utilisant, plus que tout autre texte littéraire, toutes les ressources de l’écrit : mise en page (calligramme, strophes, passages à ligne, disposition des vers...), mise en texte (récit, énumération, structure syntaxique forte, chute finale...), mise en mots (choix des mots, rythme, sonorités, rimes, images...). L’aspect rythmique et sonore est quasiment incontournable. Il en résulte que, pour être vraiment appréciés, les poèmes doivent être lus et dits à haute voix.
63
Gram. de texte
– la construction de groupes du nom variés : Leçon 12 ;
Boîte à outils
• On pourra cibler de façon plus spécifique :
Vocabulaire
Orthographe
Voir le tableau de la page 13.
• Sais-tu que... ? Même si la poésie est aujourd’hui moins présente dans notre culture que le roman ou la bande dessinée, par exemple, elle est un genre universel. Elle a longtemps été très proche du récit, dans la mesure où, avant l’imprimerie, ces récits étaient faits pour être transmis oralement, déclamés : l’Iliade et l’Odyssée, d’Homère (Antiquité grecque) et les romans de la Table Ronde (Moyen Âge) sont des récits écrits en vers, de même que, beaucoup plus tard, les Fables de La Fontaine, La Légende des Siècles, de Victor Hugo...
J’observe Objectifs : – construire une représentation claire du texte à produire ;
c. La même phrase est reprise trois fois à l’identique, et le poème se ferme sur une quatrième phrase légèrement différente. d. Les mots qui évoquent toutes ces images volent et dansent dans notre esprit comme les étincelles d’un feu qui éclatent et partent dans tous les sens. e. Le titre cible bien le thème, et en reprend le leitmotiv. 3 – Il n’y a pas un schéma de rimes régulières. On observe néanmoins de nombreux rapprochements de sons assez proches : sable/déjà, forêt/pieds, déjà/bras, sentier/sommet, nuages/déjà. Cheminée reprend un son très présent dans le texte. Chaque f in de vers marque une pause plus ou moins appuyée. Il faut surtout marquer le passage d’une phrase/strophe à une autre. La mise en voix doit en outre travailler la diction, l’articulation nette des syllabes (pieds) de chaque vers.
– déboucher sur un guide d’écriture qui cadre les principales caractéristiques du texte : son contenu et sa mise en texte, sa structure.
Je prépare mes outils
à Les exercices permettent aux élèves de s’approprier progressivement le poème, en abordant ses différents aspects (mise en page, thème, structure, images, sonorités) et en débouchant naturellement sur une mise en voix. Simple, mais pas simplet, le poème est une amorce d’écriture intéressante. La structure syntaxique forte et répétitive est, en effet, très porteuse d’une expression personnelle, car elle libère les élèves et leur permet de se concentrer sur les idées et les mots qui la remplissent.
rassembler tous les éléments nécessaires à l’écriture du texte.
1 – La mise en page « saute aux yeux » et identifie le texte comme un poème : titre, vers (ici irréguliers). Les majuscules des Tu dessinent une sorte d’organisation en strophes. 2 – a. Inciter les élèves à faire des images visuelles et auditives sur le texte, car c’est une des clefs de la lecture littéraire. Le poème fait défiler des réalités naturelles et des paysages plaisants et accueillants : la mer, la forêt, la colline, le ciel... Paysages de vacances et de liberté, évoquant le bruit des vagues, le bruissement des feuilles, le souffle du vent... Notons au passage que les quatre éléments sont présents dans le texte : l’eau, la terre, l’air et le feu, dans la comparaison finale. b. Le poème parle de force d’évocation des mots, justement, force magique, car il suffit de les dire, comme une formule incantatoire. Le thème fédérateur est la nature.
64
Objectif :
Je m’organise
Objectif : planifier le travail, intellectuellement et matériellement (objectif méthodologique). L’exercice permet de donner des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction du contexte de la classe. Les choix proposés concernent aussi bien la mise en texte que la mise en mots. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau. Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse acceptable par tout le monde.
Exemple de démarche possible : e., b., f., d., c. et a. Je cherche des idées
Objectifs : – trouver des idées qui vont permettre d’associer les mots deux par deux pour construire le poème (exigence minimum) ; – trouver un thème fédérateur, comme dans
Permet de réactiver des observations faites lors de l’observation quant à la structure du poème. Démarche, organisation : Recherche collective.
• Club de poésie Moment convivial destiné à échanger pour ouvrir l’éventail des possibles.
Il faut associer quatre fois un mot « amorce » avec ce qu’il évoque.
Je cherche les phrases et les mots
Objectifs : – créer une banque de mots pour nourrir l’écriture du poème ;
Permet d’anticiper les problèmes de morphologie verbale. Démarche, organisation : Recherche collective.
– travailler les associations de mots qui vont construire le poème : croiser les mots avec la structure syntaxique et préparer la mise en page du poème.
Le présent est ici naturel et obligatoire. Rappeler l’existence des Tableaux de conjugaison (pages 212 à 215) et du Tableau des terminaisons selon les personnes (pages 215 et 216).
Ces exercices proposent des techniques de recherche lexicale par associations libres, puis dirigées. La logique consiste à partir d’un ensemble de mots « spontané », et d’enrichir ce premier
Réflexion sur la mise en page associée à la ponctuation. Démarche, organisation : Recherche collective.
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Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
Le petit atelier
Orthographe
8 – Simulation sur le thème du bonheur : – noms : liberté, voyage, amitié, vacances, sport, réussite… ; – adjectifs : joyeux, gai, heureux, léger… ; – verbes : rire, rêver… ; – ce que l’on voit : l’horizon de la mer, le ciel bleu, un bateau, un enfant qui court, un groupe d’amis qui rient, la vitrine d’un pâtissier, des gens en train de danser, un chat qui dort… – ce que l’on entend : des rires, le bruit des vagues, de la musique… – ce que l’on sent : une odeur de chocolat, un parfum… 9 – Autres mots possibles, en cherchant dans toutes les catégories grammaticales : jeu, jouer, parler, échanger, gai, triste, copain…
Vocabulaire
• Septembre : la rentrée, l’automne • Pour la liberté : une des aspirations humaines universelles • Partir : besoin d’évasion et de liberté • En sortant de l’école : ce qu’on ressent en retrouvant la vie dehors, la nature ou la rue, le rêve • Le ciel est par-dessus le toit : célèbre poème de Verlaine emprisonné qui rêve et médite sur le bout de ciel qu’il aperçoit de sa cellule. • L’embouteillage : une mésaventure quotidienne, désagréable, mais pas très grave sans doute. • Fontaine : lieu plaisant et symbolique (eau = vie). • L’étoile : le ciel, la nuit. • Jamais je ne pourrai : l’avenir, la peur de l’avenir. • Ping-pong : activité quotidienne et ludique.
Gram. de texte
Ces exercices donnent indirectement quelques repères pour aider les élèves dans leur recherche de thèmes. Les (vrais) titres de poèmes à partir desquels les élèves sont invités à faire des hypothèses renvoient à des thèmes très différents, et donc aussi à des « traitements » très différents. C’est aussi le moment d’introduire dans la classe des recueils, des anthologies, des textes... (Voir Le petit atelier). Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif avec trace écrite au tableau (15 minutes).
stock par des recherches successives qui explorent méthodiquement diverses pistes : – recherche libre, dans l’esprit du « brainstorming » ; – recherche dirigée vers les mots appartenant à des catégories grammaticales différentes ; – recherche dirigée vers les cinq sens et les sensations qu’ils évoquent ; – recherche par échange de mots : chaque élève écrit un mot sur un papier qu’il plie en deux ; un autre élève prend ce papier et « rebondit » sur le mot de son camarade ; – recherche « en extension », guidée par le support visuel collectif de la marguerite : on écrit un mot par pétale. Le support est extensible à l’infini : il suffit d’ajouter des pétales. Démarche, organisation : Recherche collective débouchant sur des traces écrites stables (affichage...).
Boîte à outils
le poème proposé (exigence supplémentaire, à moduler selon les élèves et les classes).
Les majuscules des Tu servent de repères visuels forts, qui soulignent la disposition en vers.
J’écris mon poème Objectifs : – gérer un brouillon ; – apprendre à se relire pour améliorer ses textes ; – utiliser en autonomie un outil d’évaluation. J’écris au brouillon Les élèves sont généralement plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. Cette constatation amène à pratiquer échanges de textes et lectures croisées. La lecture critique d’un document extérieur pourra donc avoir un effet « boomerang ». Elle permet aussi de préparer l’utilisation de la grille proposée à l’exercice suivant. Il s’agit d’une première approche de l’autoévaluation. Démarche, organisation : Échanges en grand groupe. Noter les suggestions des élèves au fur et à mesure.
Je relis mon brouillon La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Elle s’intéresse d’abord à la mise en texte et à la mise en page. Elle passe ensuite à la mise en mots spécifique. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’enfant. Je recopie mon brouillon C’est l’aboutissement et la concrétisation du travail qui peut sortir de la classe sous la forme d’un recueil rassemblant l’ensemble des poèmes illustrés, et à travers une mise en voix devant les autres classe, les correspondants, les parents...
Productions d’enfants achevées :
Les saisons Tu dis automne et déjà tu vois les feuilles qui volent Tu dis hiver et déjà la neige tombe Tu dis printemps et déjà les bourgeons éclatent Tu dis été et déjà le soleil brille
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Tu dis Tu dis ciel et déjà les nuages sont là Tu dis planète et déjà la fusée décolle Tu dis galaxie et déjà le vaisseau t’emmène Tu dis fin et déjà le poème est fini
Proj. d’écriture
Le coin des livres
• Les nouvelles de Ray Bradbury (La Sorcière d’avril et autres nouvelles, Actes Sud Junior) qui sont ici indiquées appartiennent à la liste des 180 titres accompagnant les Programmes 2002.
• On pourra aussi proposer les romans suivants :
– Hans Baumann, Flora l’inconnue de l’espace, « Castor Poche », Flammarion ; – Robert Boudet, Objectif Terre !, « Zanzibar », Milan ; – Christian Grenier, Le Secret des mangeurs d’étoiles (livre épuisé, disponible uniquement en bibliothèque) ; – Nicolas de Hirsching, La Mission d’Amixar, « J’aime Lire », Bayard Éditions. Aides à l’écriture : quelles leçons ? Voir le tableau de la page 13. On pourra cibler de façon plus spécifique : – les phrases complexes : Leçon 4 ; – les temps du récit : le passé simple (Leçon 17), l’imparfait (Leçon 16) et leur alternance (Leçon 43) ; – la désignation des personnages (Leçon 42) et l’introduction de dialogues (Leçon 44).
Lancement du projet
demander aux élèves d’expliquer leurs représentations.
Objectifs :
• Réfléchis Les questions ont pour but de réactiver les connaissances déjà acquises sur un type de texte littéraire déjà largement connu des élèves. Différencier récit de vie et récit de fiction. Un récit de fiction repose sur un rapport de forces et la résolution d’un problème. Il se déroule selon le schéma suivant : situation de départ/élément perturbateur qui entraîne un déséquilibre/enchaînements d’actions pour résoudre le problème (avec éléments qui « aident » et éléments qui s’opposent) /situation finale (rétablissement d’un nouvel équilibre).
– donner du sens au projet, l’inscrire dans la vie de la classe ; – chercher un destinataire extérieur à la classe ; – faire émerger les représentations ; – cerner les contours du texte à écrire. Démarche, organisation : La phase de lancement s’appuie sur Que vas-tu écrire ? Réfléchis, Sais-tu que... ? et, éventuellement, sur Le Petit Atelier.
On pourra accompagner l’écriture proposée ici par la lecture de quelques textes supplémentaires. Voir Le coin des livres. • Que vas-tu écrire ? Livres fermés, annoncer l’intitulé du projet, et
• Sais-tu que... ? Le récit de fiction regroupe des « sous-genres » assez différents.
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Grammaire
Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière. Cependant, le niveau d’exigence concernant la longueur du texte ou sa mise en texte pourra varier selon la période de l’année où le projet sera mis en œuvre.
Conjugaison
– écrire une suite de récit ; – planifier une tâche d’écriture ; – écouter et prendre la parole dans un échange collectif.
Orthographe
• Maîtrise de la langue :
Vocabulaire
Objectifs généraux • Littérature : – se familiariser avec la science-fiction ; – se familiariser avec la nouvelle, comme type de récit particulier.
Gram. de texte
J’invente un récit
Boîte à outils
15
Le conte est un récit traditionnel anonyme transmis de génération en génération par la tradition orale. Il est lui-même un genre très diversifié : il existe, en effet, des contes merveilleux, des contes de randonnée, des contes des origines, des contes de sagesse... Parce qu’elles sont aussi des récits oraux de tradition orale, les légendes sont proches des contes, mais elles sont, plus que les contes, fortement attachées à des lieux. Le conte et la légende sont des récits qui accueillent délibérément le merveilleux et le surnaturel. En revanche, le roman et la nouvelle sont des fictions qui, elles, se donnent pour vraies. Un roman de science-fiction, par exemple, met en scène des événements totalement imaginaires, mais on les lit comme s’ils pouvaient s’inscrire dans la réalité. Il en est de même pour la nouvelle, qui est un roman en réduction : texte court, donc moins de personnages et moins d’actions. Il existe, par ailleurs, des romans et des nouvelles de types très différents : science-fiction, donc, mais aussi fantastique, policier, historique, vie quotidienne... Pour compléter la liste des récits, on peut ajouter le mythe et l’histoire. Le mythe s’apparente au conte et à la légende, avec un degré supérieur de généralité. Le mythe intéresse l’humanité tout entière parce qu’il parle d’aspects basiques de la condition humaine (Icare, Sisyphe...). Histoire, dans ce contexte, est un terme de la littérature de jeunesse actuelle. Il désigne généralement un récit où le merveilleux tient une place importante, comme dans le conte, la légende ou le mythe. Mais ce récit n’est pas issu directement de la tradition orale, il est l’œuvre d’un auteur bien identifié. Voir aussi le Sais-tu que... ? du Projet 6 (Je raconte oralement une histoire).
J’observe Objectif : se familiariser avec le texte amorce du récit à écrire : ses personnages, son style, la situation à la fin. à Ces exercices permettent aux enfants de s’approprier le texte à travers des activités diversifiées : visualisation (exercice 2), création d’images auditives (exercice 3), reformulation (exercice 4), mise en voix (exercice 5). De cette manière, même les mauvais lecteurs pourront entrer ensuite dans l’activité. Le texte est issu d’une nouvelle de Marcello Argilli,
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intitulée « L’invention extra-terrestre », elle-même issue du recueil « Nouvelles d’aujourd’hui », « Castor Poche », Flammarion. L’extrait laisse le lecteur au nœud narratif important du récit. La situation est alors très ouverte. La vraie suite est la suivante. Les villageois se mettent au travail et imaginent des inventions toutes plus extraordinaires les unes que les autres : voitures non polluantes qui marchent au sirop, vêtements qui grandissent avec les enfants, conserves de soleil... Quand Hamilcar revient trois mois plus tard, ils lui montrent leurs trouvailles, et lui demandent de dévoiler la sienne. Mais, dans l’enveloppe, il n’y a qu’une feuille blanche ! C’était une manœuvre pour faire réfléchir les Terriens, les aider à améliorer leur planète. Et Hamilcar repart chez lui, définitivement. Démarche, organisation : L’exercice 1 est bien sûr individuel (première découverte). L’exercice 2 suppose aussi une activité individuelle, suivie d’un échange collectif pour comparer les productions. L’exercice 3 peut se traiter par deux et déboucher sur un échange collectif, de même que les exercices 4 et 5.
2 – Le dessin doit montrer le décor, l’ensemble des personnages, leur disposition dans l’espace. 3 – Il s’agit en fait de chercher l’équivalent des onomatopées dans un récit : en plus des paroles des personnages, on « entend » les pas d’Hamilcar qui descend de son engin, le murmure de la foule, le bruit de l’engin qui décolle et les cris de la foule. 4 – Comprendre une histoire, c’est comprendre l’enchaînement des événements ainsi que l’action des personnages dans ces événements. Il faut donc aider les élèves à bien restituer le déroulé chronologique des actions, mais aussi à expliciter le rôle des personnages et leurs motivations. Les reformulations d’histoire, quand elles sont menées du début à la fin par un même enfant, sont des occasions de produire des énoncés oraux longs. Il faut ici être au clair sur la situation à la fin du texte. Voir aussi le Projet 6 (Je raconte oralement une histoire). 5 – Voir le Projet 6 (Je raconte oralement une histoire).
Je prépare mes outils Objectif : rassembler tous les éléments nécessaires à l’écriture du texte.
Le petit atelier • Club de lecture Voir Projet 6. • Histoire-relais Ce relais est un entraînement à cibler les enchaînements logiques et chronologiques des récits. Exemples de premières phrases possibles pour des récits de science-fiction : « Depuis des années, Madame Ramix travaillait à sa machine… », « La fusée venait de quitter le système solaire, et tout allait bien à bord ». Je cherche les idées
Objectifs : – trouver une idée de sujet et de situation ; – réfléchir à la mise en texte : la matière du récit et sa construction. Permet de réactiver la synthèse de l’observation du texte. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes) suivie d’un échange collectif (10 minutes).
Un extra-terrestre met au défi les habitants d’un village de trouver l’invention la plus utile qui soit pour les Terriens. Il leur donne trois mois pour chercher. Il reviendra pour comparer les trouvailles terriennes avec celles des habitants de sa planète. Cet exercice attire l’attention sur la nécessaire cohérence de l’ensemble. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10minutes).
Cet exercice va permettre de constituer une banque d’idées. Chaque élève pourra éventuellement s’en inspirer, en adaptant, enrichissant… l’idée de départ. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif. Je cherche les phrases et les mots
Objectifs : – anticiper sur les problèmes de mise en mots ;
Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
Exemple de démarche possible : h., e., a., d., i., c., f., g., b.
Les idées viennent souvent en écrivant. Néanmoins, ces exercices aident les élèves à construire un canevas, même rapide, avant de se lancer dans la rédaction. Les questions posées à l’exercice 11 aident les élèves à explorer les possibles narratifs du récit, et à cibler les aspects importants du texte, dans son contenu (ce qui va se passer), et dans sa structure (l’ouverture, le problème, les actions, la chute). Démarche, organisation : Réflexion individuelle sous la houlette de l’adulte, suivie d’un échange des solutions pour s’aider mutuellement.
Orthographe
à Donnent des idées pour nourrir la discussion sur l’organisation du travail. C’est une base de départ qui peut être enrichie ou modifiée en fonction du contexte de la classe. Démarche, organisation : Livres fermés, poser collectivement la question de l’organisation et du déroulé des opérations. Noter les suggestions au tableau. Comparer avec les suggestions de l’exercice. Aboutir à une synthèse acceptable par tout le monde.
– préparer les aides possibles. à Les quatre exercices ciblent successivement l’emploi des temps, l’emploi des mots de liaison, la désignation des personnages, l’insertion de dialogues dans le récit. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif. Faire faire le point des connaissances et des compétences sur chaque sujet.
13 – Sur les temps du récit : le passé simple (Leçon 17), l’imparfait (Leçon 16) et leur alternance (Leçon 43). Rappeler aussi l’existence des Tableaux de conjugaison (pages 212 à 215) et du Tableau des terminaisons selon les personnes (pages 216 et 217). 14 – Voir la Leçon 41 et le tableau de la page 206 du livre de l’élève. 15 – Voir la Leçon 43. 16 – Voir la Leçon 44.
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Vocabulaire
planifier le travail, intellectuellement et matériellement (objectif méthodologique).
Gram. de texte
Objectif :
Il faut respecter la situation et les personnages : défi de l’extra-terrestre, annonce de son retour, concours d’inventions sur la Terre. Il faut aussi enchaîner aux mêmes temps pour le récit (passé simple/imparfait) et à la même personne (3e).
Boîte à outils
Je m’organise
J’écris mon récit Objectifs : – gérer un brouillon ; – apprendre à se relire pour améliorer ses textes ;
C’est aussi le moment, ici, où les élèves vont découvrir, sous une forme finalisée, les idées des autres concernant la matière du récit. Démarche, organisation : Réflexion personnelle, suivie d’un échange collectif sur les avantages de tel ou tel choix.
– utiliser en autonomie des outils d’évaluation. J’écris mon brouillon Donne un conseil technique utile pour la gestion du brouillon. Je relis mon brouillon L’exercice a un objectif méthodologique : induire des habitudes de relecture réinvestissables dans toutes les situations d’écriture. Il repose sur deux idées : relire son texte à haute voix permet de le mettre à distance et de mieux y repérer des dysfonctionnements d’une part, une oreille extérieure est toujours plus apte à repérer ces mêmes dysfonctionnements, d’autre part. Les élèves sont, en effet, généralement plus sensibles aux erreurs des autres qu’à leurs propres erreurs. Cette constatation amène à pratiquer échanges de textes et lectures croisées. La lecture critique d’un ou plusieurs récits écrits par d’autres pourra avoir un effet « boomerang ». Elle permettra aussi de préparer l’utilisation de la grille proposée à l’exercice suivant.
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La grille d’évaluation est un facteur de transparence et une aide à l’autonomie. Elle s’intéresse d’abord à la mise en texte. Elle passe ensuite à la syntaxe des phrases, puis à la conjugaison et à l’orthographe. Avec, bien sûr, quelques variantes spécifiques, les grilles d’évaluation des quinze projets d’écriture ont le même type de progression. L’intention est, en effet, de sérier les problèmes et d’induire une méthode transposable à toutes les situations d’écriture. Démarche, organisation : La grille s’utilise en autonomie, sous la houlette de l’adulte qui confronte sa propre évaluation à celle de l’enfant. C’est l’aboutissement et la concrétisation du travail qui peut sortir de la classe sous la forme d’un album rassemblant l’ensemble des récits illustrés, ou à travers une mise en voix devant les autres classes, les correspondants, les parents...
Observation réfléchie de la langue Grammaire . . . . . . . . . . . . . . . . .73 Conjugaison . . . . . . . . . . . . . . 112 Orthographe . . . . . . . . . . . . . . 136 Vocabulaire . . . . . . . . . . . . . . . 167 Grammaire de texte . . . . . . . . 192
Objectifs généraux
• construire l’intuition linguistique de la phrase ; • repérer les quatre grands types de phrases (déclaratif, interrogatif, exclamatif, impératif) pour mieux faire du sens, mieux lire à haute voix et structurer les textes produits en mettant correctement la ponctuation.
Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture ?
La notion de phrase est nécessaire dès les premières activités d’écriture. Elle est à reprendre autant que nécessaire tout au long de l’année. Mais certains types de textes demandent, plus que d’autres, d’utiliser des types de phrases variés : – les titres (Projet 3) ; – le théâtre (Projet 12) ; – la bande dessinée (Projet 13) ;
• Y a-t-il des prérequis ? Non.
Grammaire
Proj. d’écriture
J’écris des phrases de types différents
Conjugaison
1
Vocabulaire Boîte à outils
Point théorique Construire l’intuition linguistique de la phrase est un travail de longue haleine, qui ne se règle pas en une seule leçon. La notion s’appréhende, en effet, dans la durée et par des entrées diversifiées : – la phrase comme unité de sens ; – la phrase comme suite de mots généralement organisée autour d’un verbe conjugué, ou de plusieurs ; – la phrase comme ligne intonative et musique, à l’oral (aspect lié au type de phrase) ; – la phrase comme élément d’un texte repérable à la ponctuation. Les types de phrases sont au nombre de quatre : – le type interrogatif (question), identifiable au ? ; – le type exclamatif (expression d’une émotion), identifiable au ! ; – le type impératif (de imperium, le pouvoir, en latin) : ordre, suggestion, conseil. Ce type de phrase est lié à un temps de la conjugaison. Une phrase impérative peut se terminer par un . ou par un ! ; – le type déclaratif, le plus neutre, le moins marqué.
Gram. de texte
– Leçon 2 : J’écris des phrases interrogatives (approfondissement d’un type de phrase particulier) ; – Leçon 3 : J’écris des phrases négatives (la négation est une forme de phrase qui se combine avec les 4 types) ; – Leçon 4 : J’écris des phrases avec plusieurs verbes (les phrases complexes) ; – Leçon 6 : Je repère le sujet du verbe (la relation sujet / verbe est la colonne vertébrale de la phrase) ; – Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase (l’accord du verbe avec son sujet est la trace orthographique du lien fort qui existe entre le verbe et son sujet) ; – Leçon 40 : Je mets la ponctuation dans un texte (ensemble ordonné d’éléments plus petits – les mots –, la phrase est aussi l’unité de base d’un élément plus grand, le texte).
Orthographe
• Quels liens avec d’autres leçons ?
FAISONS LE POINT
Sur une notion aussi basique que la phrase, les élèves ont déjà des connaissances et des représentations préalables, sur lesquelles on peut et on doit s’appuyer.
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J’observe Objectifs : – repérer les types de textes en fonction de la situation de communication et de leurs caractéristiques externes : construction et ponctuation ; – amener les élèves à construire leur propre synthèse pour la confronter à celle du manuel. L’exercice fait appel à des situations vécues familières. Les types de phrases vont être appréhendés d’abord à travers l’oral et la situation de communication. Le risque de l’exercice « ouvert » est de voir surgir des phrases qui n’entrent pas dans le cadre de l’observation (par exemple, pour le conseil : Pourquoi tu n’enlèves pas ton blouson ? Tu devrais enlever ton blouson. Une stratégie possible consiste alors à noter ces phrases pour les traiter à part, en contrepoint de la leçon. On montre ainsi qu’une même idée peut être exprimée de plusieurs manières différentes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes), avec échange collectif (5 minutes).
Exemples de phrases possibles : Est-ce que tu sais faire du roller ? – La patinoire ouvre samedi prochain. – J’ai tout bon ! – Enlève ton blouson. Sans perdre de vue le sens et la situation orale de communication, l’exercice amène à observer les phrases à l’écrit dans leurs aspects formels. Ici aussi, on peut s’attendre à des remarques « hors champ » qui sont toujours intéressantes pour se rendre compte des représentations spontanées des enfants (ex. : Il y a des phrases courtes et des phrases longues.) La comparaison est une activité intellectuelle intéressante. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), avec correction collective débouchant sur une synthèse (15 minutes). Comparaison de la synthèse de la classe avec celle du livre (15 minutes).
Ressemblances : une majuscule au premier mot, un point après le dernier mot. Différences : on retrouve les quatre situations de l’exercice précédent ; on ne les dit pas de la même manière (ligne mélodique, intonation) ; ces intonations différentes correspondent à trois points différents.
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Prendre conscience qu’une même idée peut s’exprimer à travers des types de phrases différents, avec tout de même des nuances. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), avec échange collectif (10 minutes).
a. phrase déclarative – b. phrase impérative – c. phrase interrogative – d. phrase exclamative. La phrase a. énonce une information de façon assez neutre. – Les phrases b. et c. sont toutes deux injonctives, la première plus nettement que la deuxième, à la formulation plus courtoise. – La phrase d. est l’expression d’une impatience qui motive l’interdiction.
Je m’entraîne Objectif : repérage et production de phrases de types différents. L’exercice met en correspondance l’oral et l’écrit des phrases de types différents. Démarche, organisation : Écoute, puis recherche individuelle (15 minutes), suivie d’une validation collective (15 minutes).
Phrase interrogative : d’où vient le plastique ? – Phrase exclamative : tu as sûrement observé tous les objets en plastique qui t’entourent ! Travailler sur des phrases de l’environnement quotidien. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes), suivie d’un échange collectif (5 minutes).
Panneau lumineux sur les autoroutes. Reformulations : Il y a du brouillard. (phrase déclarative : constatation). – Soyez prudents ! (phrase exclamative : conseil, injonction). – Ralentissez ! (phrase impérative : conseil, injonction). Habituer l’enfant à circuler dans son manuel. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou à deux (5 minutes), avec échange collectif (5 minutes).
Leçon 2. Retrouver les types de phrases cachés sous certaines propositions subordonnées de phrases complexes : interrogative indirecte(1re phrase), complétive (2e phrase). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou
Le petit atelier • Le petit théâtre Derrière les phrases exclamatives, se cachent des situations et donc des intonations très différentes.
C’est vraiment une réussite ! : admiration, enthousiasme…, mais aussi ironie… Le spectacle est annulé ! : surprise, déception, colère… Dépêchez-vous ! : impatience, exaspération… • Improvisons… L’activité oblige à produire rapidement des phrases à la demande.
Je lis et je comprends Objectifs : – établir un lien explicite entre la ponctuation et la prise de sens ; – réinvestir ses connaissances dans la mise en voix de textes de types différents. Faire analyser des phrases de l’environnement quotidien à la lumière des connaissances acquises. On peut demander aux enfants d’en repérer d’autres. Démarche, organisation : Recherche par deux (10 minutes), avec un échange collectif (10 minutes).
La lecture du texte oblige à lier prise de sens et ponctuation. Les textes informatifs utilisent aussi des types de phrases variés, pour casser le rythme, animer l’exposé, remotiver le lecteur… Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), avec discussion sur les différents choix possibles et validation collective (15 minutes). Faire expliciter le type de texte, et la raison pour laquelle l’auteur varie les types de phrases. La lecture du texte oblige à lier prise de sens et ponctuation. Il s’agit ici d’un compte rendu d’observation scientifique. Les différents types de phrases correspondent à des étapes différentes et à des opérations intellectuelles différentes : d’abord mise en place du dispositif (jusqu’à carton : impératif), puis constatation étonnée (jusqu’à tout seul : phrase exclamative et déclarative), puis recherche de l’explication (dernière phrase : interrogative).
J’écris Objectif : consolider les acquis en produisant des phrases correctes et cohérentes dans un contexte signifiant. L’élève va être amené à réfléchir implicitement sur les registres de langue. Démarche, organisation : Écriture individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif des phrases produites, discussion et validation (10 minutes). Trace écrite sur classeur (10 minutes).
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Proj. d’écriture
Grammaire Conjugaison
Dans chaque phrase, la ponctuation est inadaptée. Pour a. et c., il faut un !. Pour b., il faut un ?.
Orthographe
Solution possible : Tiens ! Il y a de la lumière dans le gymnase ! Allons voir. Qu’est-ce que vous faites là ? Il est 19 heures passées ! L’entraînement devrait être terminé ! Dépêchez-vous !
C’est un exercice de vigilance. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif et copie des phrases correctement ponctuées sur le classeur (15 minutes).
Vocabulaire
Restituer le texte tel qu’il pourrait être dit à l’oral en retrouvant les différents types de phrases. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), avec échange collectif au tableau (15 minutes). La prestation orale se prépare à l’écrit. Il s’agit d’un extrait de dialogue familier, où l’on sent de l’étonnement, sinon de l’impatience ou de la colère. On va donc trouver beaucoup de phrases exclamatives.
Gram. de texte
Le loup demanda au renard : « Où vas-tu de si bon matin ? » Le renard lui répondit : « Cela ne te regarde pas ! »
a. Message affiché dans certains lieux publics pour informer les gens qu’ils sont dans le champ de caméras de vidéosurveillance. Phrase impérative et phrase exclamative. b. Message diffusé par haut-parleur dans les gares, au moment où les voyageurs descendent du train (conseil pour éviter certains désagréments). Phrase impérative. c. Message écrit dans les autobus (ordre, injonction). Phrase impérative.
Boîte à outils
par deux (10 minutes), avec échange collectif au tableau (15 minutes). La prestation orale se prépare à l’écrit. Voir aussi la Leçon 44 (Je fais parler les personnages dans un récit).
Silence ! Tais-toi ! Mais tais-toi donc ! N.B. Le personnage ne crie pas, mais chuchote. L’exercice travaille sur trois implications différentes de l’exclamation. Les élèves peuvent s’aider de l’image. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif (15 minutes). Trace écrite sur classeur (10 minutes).
Phrases possibles : a. Affolant ! Les astronomes observent des milliards d’étoiles, des milliards de planètes. b. Révoltant ! Encore aujourd’hui, il y a des enfants qui travaillent dans certains pays ! c. Bizarre ! J’ai entendu un drôle de bruit ! Le travail consiste à inventer une suite pour un extrait de théâtre. Le texte est une réécriture contemporaine d’un épisode du Roman de Renart (XIIe siècle). Démarche, organisation : Observation collective de l’illustration (miniature du XIIIe siècle) à partir de la question : « Que se passe-t-il ? » (Des animaux se présentent devant le lion, qui semble assis sur un trône, un sceptre à la main. Que veulent-ils ?). Lecture silencieuse du texte, reformulation, explication des mots juridiques « comparaître, tribunal, plaignants, faire requête, troubler l’ordre public », retour sur la miniature pour préciser la scène,
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mise en voix. Écriture individuelle ou par deux (20 minutes). Pour préparer cette écriture, demander de choisir un animal et de trouver ce que Renart a bien pu lui faire. Échange collectif des productions, discussion et validation (20 minutes). Jeu et mise en scène. Trace écrite sur classeur (15 minutes).
Dans le texte original (de Gérard Moncomble et Michel Piquemal, 17 pièces humoristiques pour l’école, Bibliothèque Richaudeau, Albin Michel Jeunesse) : – la Poule se plaint que Renard a mangé tous ses œufs ; – le Lapin explique que Renard a failli manger ses petits ; – l’Ours raconte qu’il est allé chercher du miel avec Renart et que celui-ci s’est arrangé pour que les abeilles le piquent ; – le Loup ajoute que Renart l’a enfermé dans un puits, volé ses poissons… ; – le Corbeau vient narrer que Renart lui a volé un succulent camembert…
Je me creuse la tête Buon giorno ! (italien) – Guten tag (allemand) – How do you do ? (anglais) – Buenos dias ! (espagnol)
Proj. d’écriture
J’écris des phrases interrogatives
Objectifs généraux
• étudier les différents emplois et les différentes nuances des phrases interrogatives dans tous les types de textes pour mieux faire du sens et mieux lire à haute voix ;
• s’approprier les diverses constructions possibles des phrases interrogatives pour être capable de les produire à l’oral et être capable de les utiliser à l’écrit.
Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture ?
– le théâtre (Projet 12) ; – la bande dessinée (Projet 13) ;
Grammaire
2
• Quels liens avec d’autres leçons ?
– Leçon 1 : J’écris des phrases de types différents ; – Leçon 40 : Je mets la ponctuation dans un texte. Point théorique Les phrases interrogatives sont très variées, tant sur le plan du sens que sur celui de la forme. Sur le plan du sens, il y a, bien sûr, et en majorité, les vraies questions qui appellent une réponse. Mais il y a aussi les fausses questions qui recouvrent des nuances variées et s’apparentent parfois à des phrases exclamatives ou impératives (ex. : Tu as bientôt fini de faire le pitre ?) Sur le plan de la forme, l’étude des phrases interrogatives rencontre très vite la question des registres de langue : Où est-ce que tu vas ? / Tu vas où ? / Où tu vas ? / Où vas-tu ?
Orthographe
Non, dans la mesure où cette leçon peut participer à la construction de l’intuition linguistique de la phrase en général.
Conjugaison
• Y a-t-il des prérequis ?
Objectifs : – expliciter la fonction basique de la phrase interrogative ; – sensibiliser aux différentes constructions possibles de ce type de phrase. L’amorce est une mise en situation personnelle qui fait éprouver concrètement à l’élève ce qu’est une question dans une situation de communication. Les élèves peuvent choisir un autre interlocuteur fictif (ou une interlocutrice). L’exercice peut déboucher sur un jeu de rôles vedette / journaliste. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange oral au
tableau pour validation (15 minutes). L’enseignant(e) sélectionne quelques phrases intéressantes pour les écrire au tableau : phrases avec mots interrogatifs et phrases sans mot introducteur, constructions familières et constructions plus recherchées. Dans le prolongement direct de l’exercice précédent, celui-ci travaille sur les différents types de constructions possibles, pour exprimer la même idée et débouche sur la notion de choix en fonction de la situation : oral / écrit, niveau de langue familier / recherché. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange oral débouchant sur une synthèse collective (15 minutes). Comparaison de cette synthèse à celle du livre.
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Gram. de texte
J’observe
Boîte à outils
Permet de faire émerger les représentations et les compétences, notamment par rapport à la construction syntaxique (évaluation diagnostique rapide).
Vocabulaire
FAISONS LE POINT
Ressemblances : toutes les phrases posent une question, elles se terminent toutes les quatre par un point d’interrogation. Différences : l’ordre et le choix des mots. Les trois premières phrases offrent trois variations possibles pour une même question. La phrase c. est la plus recherchée (inversion du sujet). En utilisant un mot interrogatif (quand), la phrase d. ne pose pas tout à fait la même question que les trois premières. Sa construction dénote un niveau de langue assez familier. La formulation recherchée serait : Quand viendras-tu me voir ?
Je m’entraîne Objectifs : – automatiser la production de phrases interrogatives, à l’oral comme à l’écrit. – varier les constructions de ces phrases (mise en œuvre du Je retiens). L’exercice permet de s’entraîner à varier les formulations, en s’aidant du Je retiens. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon, suivie d’un échange collectif au tableau pour comparer et valider la forme des questions, syntaxe et orthographe (les tirets, le t qui empêche le hiatus).
a. Que s’est-il passé ? – b. Quand pars-tu ? – c. Comment va-t-elle ? – d. Quel temps fait-il ? – e. Et ton exercice, l’as-tu fini ? As-tu fini ton exercice ? L’exercice est un jeu de rôle rapide qui simule une situation de communication pour faire produire des phrases interrogatives. Demander de varier les formulations en s’inspirant du Je retiens. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux des questions, sur brouillon (10 minutes). Jeu de rôle par deux. Trace écrite éventuelle dans le classeur.
Exemples de questions possibles : a. À quelle heure le spectacle commence-t-il ? – b. Comment irez-vous faire les courses ? – c. Comment s’appelle le dernier roi de France ?
Le petit atelier • Lançons le débat Pourquoi le ciel est-il bleu sur la Terre et noir sur la Lune ? Pourquoi les mers sont-elles salées ? Pourquoi y a-t-il toujours eu des guerres ?
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Toutes ces questions peuvent faire l’objet de recherches suivies d’exposés (questions scientifiques) ou de réflexions suivies de débats (pour les questions de vie à l’école ou en société).
Je lis et je comprends Objectifs : – lecture fine de l’implicite d’un texte pour saisir toutes les nuances des phrases interrogatives dans des contextes signifiants ; – enrichissement du vocabulaire des émotions et des sentiments ; – mise en voix de textes : varier les intonations en fonction de la nuance de sens. La mise en voix d’un texte de théâtre suppose un travail fin sur les intonations. Le texte est extrait de « Fanny », de Marcel Pagnol (Acte II, Scène 3). Panisse est marchand de voiles sur le port de Marseille. Monsieur Brun est un voisin et ami qu’il rencontre souvent au café tenu par César, lui aussi ami de Panisse. Panisse a le sens des affaires : il vient de vendre le « Pitalugue » à Monsieur Brun, qui ne connaît rien aux bateaux. Or, le « Pitalugue » est bien connu sur le port de Marseille pour être un peu « jaloux », c’est-à-dire qu’il a une très forte tendance à se retourner. Il y a donc, dans cet extrait, beaucoup d’implicite et de non-dit. Démarche, organisation : Présentation rapide du texte par l’adulte. Lecture silencieuse individuelle, suivie d’un échange : « Qui sont les personnages ? Que se passe-t-il ? Quelles hypothèses peut-on faire sur la suite ? De quoi Monsieur Brun aurait-il dû être averti ? » Préparation de la mise en voix du texte par groupes de trois. Jeu dramatique devant le grand groupe, et validation des « trouvailles ».
S’appuyer sur les indications de jeu, analyser et nommer les sentiments exprimés : – César : d’abord curieux, puis étonné, très étonné, « goguenard » et ironique quand il comprend que Panisse a trompé Monsieur Brun sur la qualité de la marchandise ; – Panisse : essaie de calmer le jeu, de minimiser les choses ; – Monsieur Brun : d’abord content, puis intrigué et perplexe, presque inquiet.
Objectif : utiliser la phrase interrogative dans un mini-projet d’écriture
Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange (15 minutes). Trace écrite éventuelle sur le classeur (10 minutes).
Boîte à outils
Gram. de texte
Vocabulaire
Orthographe
Conjugaison
Grammaire
L’exercice propose un jeu de rôle un peu particulier, puisqu’il s’agit d’interviewer un personnage imaginaire. Cette activité est très intéressante pour la compréhension fine d’une histoire.
Proj. d’écriture
J’écris
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3
J’écris des phrases négatives
Objectifs généraux
• repérer la fonction des phrases négatives en situation de communication ; • s’approprier les diverses négations possibles pour les employer à l’écrit. Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture ?
La négation est un outil transversal que l’on rencontre dans tous les textes.
• Y a-t-il des prérequis ?
Non, dans la mesure où cette leçon peut participer à la construction de l’intuition linguistique de la phrase en général. Par ailleurs, on peut se servir de la négation comme moyen opératoire pour repérer le verbe : le verbe, c’est le mot qu’on peut encadrer avec ne…pas. Exemples : Il pleut. / Il ne pleut pas.
• Quels liens avec d’autres leçons ?
– Leçon 1 : J’écris des phrases de types différents ; – Leçon 4 : J’écris des phrases avec plusieurs verbes. Point théorique La négation correspond à une forme de phrase, la phrase négative, qui s’oppose à la forme affirmative. La négation s’exprime à travers un certain nombre de locutions : ne…pas, ne…plus, ne…rien, ne…jamais, qui encadrent le verbe conjugué de la phrase. Ces négations se combinent à tous les types de phrases : Ne pars pas ! Est-ce que nous n’aurions pas fait une erreur, par hasard ? Les phrases négatives sont employées pour exprimer le contraire, l’interdiction… Passer d’une phrase affirmative à la phrase négative correspondante peut demander une réflexion sur le sens et la logique. Ex. : Je comprends tout. Je ne comprends pas tout. / Je ne comprends rien. Sur le plan syntaxique, on constate souvent l’oubli du ne dans les textes d’enfants. FAISONS LE POINT
– s’appuyer sur le sens courant du mot pour clarifier et préciser son sens grammatical ; – faire émerger les représentations (évaluation diagnostique rapide).
J’observe Objectifs : – expliciter le rôle sémantique de la phrase négative ; – sensibiliser aux différentes négations possibles. L’amorce est une mise en situation personnelle qui fait éprouver concrètement à l’élève ce qu’est une négation dans une situation de communication courante. Elle permet de manipuler plusieurs formules possibles et de faire réfléchir sur les nuances de sens. Elle permet aussi de constituer un corpus de phrases pour l’observation qui
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débouche sur la synthèse de la classe. Les élèves la compareront à celle du livre. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes) suivie d’un échange collectif au tableau (15 minutes). Essai de synthèse que l’on compare ensuite à l’encadré du livre.
Exemples de phrases possibles : Je n’aime pas faire la vaisselle. Je n’ai jamais vu le Mont Blanc / Je ne suis jamais allé(e) à la montagne. Je ne dors plus avec mon doudou. Je ne serai jamais champion de judo. NB On pourrait avoir toutes ces négations avec d’autres temps de la conjugaison : Je ne mange jamais de soupe.
L’exercice fait travailler sur l’environnement quotidien. Demander aux enfants comment s’appellent ces messages (des pictogrammes), les signes et les symboles qu’ils utilisent (le rouge, le trait en diagonale), et pourquoi (pour être facilement repérable). Faire remarquer le symbolisme de la couleur rouge, souvent liée à une interdiction, notamment dans les pictogrammes et les panneaux du code de la route (comparer, par exemple, le panneau d’interdiction des vélos – blanc et rouge – à celui qui indique une piste cyclable, blanc et bleu). Demander aux enfants de chercher d’autres exemples. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes), suivie d’un échange collectif oral pour comparer et valider les propositions (15 minutes).
On ne peut pas entrer dans cette zone avec des chaussures (piscine). – On ne peut pas faire de la bicyclette à cet endroit, sur ce chemin (parc). – On ne peut pas venir dans cet endroit avec un chien (square). – On ne peut pas fumer (lieu public). Permet de rattacher explicitement la réflexion grammaticale aux productions d’écrit des élèves pour donner du sens à l’activité. Celles-ci peuvent fournir des supports d’observation intéressants, et pas seulement en cas d’erreurs. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif. Trace écrite éventuelle dans le classeur. L’exercice fait travailler sur les différentes façons possibles d’exprimer une même idée, en respectant les nuances de sens. Il relie la négation aux notions de synonymes et de contraires. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou
Verbes : (s’)arrêter, apercevoir, arriver, avoir, être, entrer… Par exemple : Le brouillard s’est levé. On n’aperçoit plus le phare.
Le petit atelier • C’est la loi ! L’activité permet de relier explicitement la négation à l’idée de loi. La loi est ce qui fixe les limites de la liberté individuelle, en explicitant ce qui est permis et ce qui est interdit. L’activité peut déboucher naturellement sur la rédaction des règles de vie de la classe (Voir manuel Français CE2, Projet 1). Il suffira de trier et classer les propositions des binômes en fonction des thèmes évoqués, et de les écrire sur une affiche. • Ce n’est pas vrai ! Jeu de rôle permettant de produire de nombreuses phrases négatives. Demander aux élèves de varier leurs formulations.
Je lis et je comprends Objectif : comprendre le sens de la négation dans des contextes signifiants. L’élève doit retrouver les situations de communication de phrases courantes qui emploient la négation pour informer, avertir, conseiller… Pour chaque phrase, faire expliciter la nuance de sens. Démarche, organisation : Réflexion individuelle ou par deux au brouillon (15 minutes). Échange collectif
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Proj. d’écriture
Grammaire Conjugaison
automatiser la production de phrases négatives, à l’oral comme à l’écrit.
Orthographe
Objectif :
L’exercice se situe dans le prolongement direct de l’exercice 3. Pour chercher les verbes, les élèves peuvent s’aider d’un dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, par écrit (5 minutes). Correction orale collective (10 minutes). Trace écrite éventuelle sur le classeur (10 minutes).
Vocabulaire
Je m’entraîne
a. Il ne voudra certainement pas partir. – b. Elle n’aime pas du tout les poireaux. Et toi ? – c. La représentation n’aura pas lieu. – d. Il n’y a presque plus de pain. Il n’y aura bientôt plus de pain. – e. Tout cela n’est pas vrai, heureusement.
Gram. de texte
Le n’ (élision de ne) « disparaît » devant un verbe qui commence par une voyelle. On risque donc de l’oublier à l’écrit (* On entend pas).
par deux, par écrit (10 minutes). Correction orale collective (15 minutes). Trace écrite éventuelle sur le classeur (10 minutes).
Boîte à outils
L’exercice pointe un problème d’orthographe spécifique à certains contextes de négation et demande à l’élève de l’expliciter. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange oral (10 minutes).
(15 minutes).
a. sur certaines enveloppes préparées et pré-imprimées, pour lesquelles c’est le destinataire qui paie le port. – b. sur une plage – c. sur un distributeur automatique de boissons, de nourriture… – d. sur une fontaine, une source publique… – e. dans un zoo – f. dans une règle du jeu. L’élève fait le lien avec des phrases qui lui sont familières. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation. L’exercice propose un travail de compréhension fine. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif.
a. J’ai lu un petit peu / Je n’ai rien lu du tout. – b. Il est parfois à l’heure. / Il n’est jamais à l’heure. Les phrases proposées en troisième position expriment une négation plus complète et radicale que celles qui sont en deuxième position. Permettent de comprendre la logique d’un texte informatif. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux. Échange collectif pour validation.
11 – Dans la première phrase : Nos poumons ne nous permettent pas de respirer sous l’eau. 12 – À la fin du texte (phrase de conclusion).
faut faire et ce qu’il ne faut pas faire en cas d’orage. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange collectif, synthèse au tableau (15 minutes). Éventuellement, trace écrite (15 minutes).
En cas d’orage : il ne faut pas s’abriter sous un arbre, car il peut attirer la foudre ; il ne faut pas rester sous les éclairs avec un objet métallique pointu (parapluie), car il peut aussi attirer la foudre ; mais il faut s’abriter dans un endroit sûr (ici : toit plat). Faire produire des phrases négatives dans un contexte qui oblige à assurer un enchaînement logique. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif pour validation (10 minutes).
Exemples de réponses possibles : a. mais ils ne sont plus actifs. b. pourtant ce n’est pas toujours très efficace. c. parce que ce n’est pas un conte : c’est une histoire vraie. L’exercice fait produire des phrases négatives au service d’un contenu disciplinaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif pour validation (10 minutes).
J’écris
Je me creuse la tête
Objectif :
Vous savez que les abeilles sont des animaux protégés ? Ne pas ignorer = savoir, car deux négations valent une affirmation. Cette formulation s’appelle une litote.
mobiliser ses connaissances et ses compétences dans trois courtes activités d’écriture. Légender deux dessins qui montrent ce qu’il
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Proj. d’écriture
4 J’écris des phrases avec plusieurs verbes Objectifs généraux
• s’approprier les diverses constructions possibles des phrases complexes pour être capable Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture ?
Tous les projets qui supposent la production en forme d’un texte assez long nécessitant l’emploi de phrases complexes : – autoportrait (Projet 4) ; – reformulation d’histoire (Projet 6) ; – texte documentaire (Projet 8) ; – lettre (Projet 9) ; – récit de vie (Projet 10) ; – critique (Projet 11) ; – récit de fiction (Projet 15).
Conjugaison
• permettre d’utiliser le tableau de la page 206 (Les principaux mots de liaison).
Grammaire
de les produire à l’oral et à l’écrit ;
Leçon 40 : Je mets la ponctuation dans un texte.
Boîte à outils
Point théorique Les phrases avec plusieurs verbes sont appelées phrases complexes. Chaque verbe est le verbe d’une proposition : – plusieurs propositions indépendantes juxtaposées (séparées par des virgules) ou coordonnées, sur le même plan : ex. : La sonnerie retentit, les portes s’ouvrent et les élèves se précipitent dans la cour. – une proposition principale avec une ou plusieurs subordonnées : ex. : Dès que les portes s’ouvrent, les élèves se précipitent dans la cour. Les deux types de constructions peuvent se combiner : Ex. : Dès que la sonnerie retentit et que les portes s’ouvrent, les élèves se précipitent dans la cour et se mettent à jouer en attendant la fin de la récréation. Les phrases complexes se construisent donc avec des mots de liaison de natures différentes : – les conjonctions de coordination : et, ni, ou, mais, donc, car, or – les conjonctions de subordination : que, quand, lorsque, parce que, puisque, si… NB Les relatives sont aussi des propositions subordonnées, même si elles font toujours partie d’un groupe nominal.
Vocabulaire
• Quels liens avec d’autres leçons ?
Gram. de texte
La notion de verbe. Cette leçon peut, en outre, participer à la construction de l’intuition linguistique de la phrase en général.
Orthographe
• Y a-t-il des prérequis ?
FAISONS LE POINT
Faire émerger les représentations (évaluation diagnostique rapide).
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J’observe
L’ours a l’air plutôt doux, mais c’est un animal dangereux.
Objectif : sensibiliser à la notion de phrase complexe et aux différentes constructions possibles de ces phrases. L’amorce propose un texte produit oralement dans une situation courante (bulletin météo à la télévision) Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif pour validation.
4 phrases et 9 verbes.
Je m’entraîne Objectifs : – automatiser la production de phrases complexes, à l’oral comme à l’écrit ; – varier les constructions de ces phrases (mise en œuvre du Je retiens). Permet d’aller plus loin dans l’analyse des phrases pour introduire la notion de « proposition ». Démarche, organisation : Recherche collective appuyée sur l’oralisation des phrases, qui facilitera l’identification des propositions.
Mots de liaison : si – et – quand – et. Cet exercice rattache explicitement la réflexion grammaticale aux productions d’écrit des élèves pour donner du sens à l’activité. Celles-ci peuvent fournir des supports d’observation intéressants, et pas seulement en cas d’erreur. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif. Trace écrite éventuelle dans le classeur. Reconstituer un puzzle de propositions pour obtenir des phrases complexes. Démarche, organisation : Recherche individuelle, par écrit (10 minutes). Correction orale collective (10 minutes). Trace écrite éventuelle sur le classeur (10 minutes).
La légende raconte que c’est le diable qui a construit ce pont. Les paupières se ferment quand on s’endort. Le château ne se visite pas parce que des travaux sont en cours.
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Faire produire des phrases complexes cohérentes à partir d’amorces et apprendre à s’aider d’un outil. Démarche, organisation : Recherche individuelle, par écrit (10 minutes). Correction orale collective (10 minutes). Trace écrite éventuelle sur le classeur (10 minutes).
Exemples de phrases possibles : a. Hier soir, je lui ai dit que je voudrais bien un vélo pour Noël. b. Je me demande si j’ai vraiment réussi mon contrôle. c. Il faut que je rentre. d. Je le rencontre tous les samedis quand je vais jouer au basket. Faire produire des phrases complexes à partir de phrases simples pour exprimer la même idée. Démarche, organisation : Recherche individuelle, par écrit (10 minutes). Correction orale collective (10 minutes). Trace écrite éventuelle sur le classeur (10 minutes).
a. Chaque fois qu’une équipe marquait un but,… – Chaque fois qu’un but était marqué… b. …quand il descendra du train. c. Ils étaient fatigués, mais… La mise en page permet de visualiser la construction de la phrase. Démarche, organisation : Recherche individuelle, par écrit (10 minutes). Correction au tableau (10 minutes).
Aux États-Unis, une tornade souleva une locomotive, lui fit faire un demi-tour en l’air et la reposa sur les rails partant dans la direction opposée. D’après La météo, Petit Guide Pélican.
Le petit atelier • Fabriquons des phrases L’activité oblige à produire rapidement des phrases à la demande, à l’oral.
Je lis et je comprends Objectif : réinvestir les notions de phrases complexes, propositions et mots de liaison au service de la lecture.
a. L’eau bout à 100 degrés et gèle à 0 degré. b. La Révolution éclate parce que le peuple est très pauvre. c. L’artisan qui travaille le bois s’appelle un menuisier.
J’écris Objectif : mobiliser ses connaissances et ses compétences pour écrire. Permet de s’approprier des schémas syntaxiques pour produire des phrases personnelles. Démarche, organisation : Recherche individuelle sur brouillon (20 minutes). Échange des phrases par lecture à haute voix (20 minutes). Copie de quelques questions sur le classeur en guise de trace écrite (15 minutes).
Proj. d’écriture
Grammaire
Le chat a une vue perçante. Il peut agrandir ses pupilles. Il voit très bien la nuit parce qu’il a au fond des yeux quelque chose qui renvoie la lumière. Fait produire des phrases complexes au service d’un contenu disciplinaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif pour validation (10 minutes).
La Seine prend sa source au sud-est de Paris, traverse la capitale et va se jeter dans la Manche.
Conjugaison
Travailler sur les mots de liaison revient à travailler sur la logique des phrases. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Lecture à haute voix des solutions trouvées, pour explicitation et validation (15 minutes). Demander aux élèves d’expliquer leurs choix, de reformuler les phrases de départ et les phrases obtenues.
Fait produire des phrases complexes au service d’un contenu disciplinaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif pour validation (10 minutes).
Orthographe
L’iceberg, petit et grand à la fois Un iceberg paraît toujours plus petit qu’il ne l’est en réalité, car la partie immergée, que l’on ne voit pas, est à peu près sept fois plus grande que celle qui dépasse de la surface de la mer.
Vocabulaire
Test de closure sur les mots de liaison, donc sur la logique du texte. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Lecture à haute voix des solutions trouvées, pour validation (15 minutes).
Permet de rattacher explicitement la réflexion grammaticale aux productions d’écrit des élèves pour donner du sens à l’activité. Pour supprimer des répétitions, on peut chercher un synonyme, pronominaliser, mais on peut aussi agir sur la syntaxe de la phrase : réunir deux ou trois phrases simples juxtaposées en une seule phrase complexe. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif. Trace écrite éventuelle dans le classeur.
Je me creuse la tête L’expression d’une opposition avec bien que est une formulation difficile mais fréquente. Il est sportif, mais (et pourtant, cependant…), il a eu du mal à finir le parcours du cross.
Gram. de texte
Titre possible : Internet, Attention ! Danger !
Exemples de phrases : a. Il y a tellement de neige que les maisons ont disparu. b. Je ne sais pas si je vais y arriver, mais je vais essayer. c. Il vaudrait mieux que je rentre à la maison, parce que l’orage menace.
Boîte à outils
Autant qu’une structure, la phrase est une musique. L’intuition linguistique de la phrase se construit aussi à partir de sa ligne mélodique. Démarche, organisation : Réflexion individuelle et préparation de la mise en voix. Échange collectif sur quelques « prestations », pour validation. Pointer les pauses, la montée de la voix, puis sa descente.
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5
J’emploie des compléments circonstanciels
Objectifs généraux
• savoir identifier les compléments circonstanciels dans les phrases, cerner le type de
renseignements qu’ils apportent, repérer leurs différentes natures grammaticales pour mieux faire du sens et enrichir les productions écrites ;
• analyser leurs déplacements possibles dans les phrases pour améliorer la construction de ces phrases produites en jouant sur l’ordre des groupes et des mots.
Programmation dans l’année • Quels projets d’écriture ? Les compléments circonstanciels sont présents dans de très nombreux types de textes, courts (légende, affiche) ou longs (autoportrait, récit de vie, récit), littéraires ou non (règles du jeu, notice de fabrication, texte documentaire). Ils pourront donc s’insérer dans plusieurs des projets proposés dans le livre.
• Y a-t-il des prérequis ?
Aucun prérequis n’est nécessaire. En revanche, par les manipulations qu’elle implique au niveau de la phrase, cette leçon peut contribuer à construire la notion de phrase.
• Quels liens avec d’autres leçons ?
– Leçon 4 : J’écris des phrases avec plusieurs verbes (pour les propositions subordonnées circonstancielles de temps) ; – Leçon 40 : Je mets la ponctuation dans un texte (pour le rôle de la virgule, qui isole souvent les compléments circonstanciels) ; – Voir aussi les tableaux des pages 206 et 207 (mots de liaison et adverbes). Point théorique Contribution au sens (approche sémantique « traditionnelle »), mobilité dans la phrase (approche formelle réputée plus « moderne »), nature grammaticale, sont les trois approches complémentaires des compléments circonstanciels. Contribution au sens : les compléments circonstanciels expriment la situation dans l’espace et dans le temps, la manière, le moyen, la cause, le but… Mobilité dans la phrase : cette caractéristique les distingue des compléments dits « essentiels » (complément d’objet direct ou indirect), qui, eux, sont fortement liés au verbe, et donc ne peuvent pas être dissociés de celui-ci. Cette mobilité permet d’améliorer l’équilibre et la musique des phrases. Il est donc important de travailler la phrase et ses différents groupes à travers la lecture oralisée et l’écoute. Avant d’être une structure grammaticale, la phrase est, en effet, une musique. Les compléments de lieu – plus étroitement dépendants du verbe – sont beaucoup moins mobiles que ceux de temps, de manière… Ex. : Les enfants jouent dans la cour. Par ailleurs, contrairement aux compléments « essentiels », les compléments circonstanciels peuvent parfois être supprimés. C’est pour cette raison qu’on les appelle parfois compléments « non essentiels ». Mais cette dénomination peut être trompeuse, car ils sont souvent le support d’informations importantes dans les phrases. Ex. : J’arriverai à huit heures précises. Nature grammaticale : La fonction du complément circonstanciel peut être remplie par des groupes de natures différentes : groupes nominaux, adverbes, propositions subordonnées, groupes avec un infinitif. N.B. Le mot complément vient du verbe latin complere, « remplir, achever ». Il appartient à la famille de compléter. FAISONS LE POINT
– s’appuyer sur le sens courant du mot pour clarifier et préciser son sens grammatical ; – faire émerger les représentations (évaluation diagnostique rapide).
86
3 et 4 – : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon. Échange collectif pour validation. Trace écrite sur classeur. 1 – Un lion s’est échappé d’un zoo ou d’un cirque. Il terrifie une ville ou toute une région. 2 – Question où ? : au bord de la grand route – dans leurs maisons. – Question quand ? : comme il rentrait de son travail – ce matin – à l’aube – lorsque le fauve aura retrouvé sa cage. – avec son portable : idée de moyen. – pour retrouver la bête : idée de but. 3 – On peut jouer essentiellement sur la mobilité des compléments de temps, car le complément de lieu est moins mobile : Ce matin, à l’aube, comme il rentrait de son travail, un automobiliste a aperçu un lion en liberté, comme il rentrait de son travail. 4 – La suppression d’un complément circonstanciel entraîne une perte d’informations considérable.
Je m’entraîne Objectif : manipuler les compléments circonstanciels pour mieux les identifier. Permet de distinguer le complément circonstanciel du complément du verbe. Ces deux compléments se ressemblent beaucoup ici : ils sont tous les deux à droite du verbe, ils sont construits de la même manière. La manipulation doit permettre d’aller au-delà des apparences. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif pour validation (10 minutes). Trace écrite sur classeur (10 minutes).
Exemples de phrases possibles : a. Le 26 août 1789, La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est votée en France. – Le 26 août 1789, en France, est votée la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. b. Sur la planète, chaque minute, trois personnes meurent, et neuf bébés viennent au monde. – Sur la planète, trois personnes meurent et neuf bébés viennent au monde chaque minute. c. Les hommes ont taillé les pierres et les ont polies pour qu’elles servent d’outils, dès la Préhistoire. – Les hommes, dès la Préhistoire, ont taillé les pierres et les ont polies pour qu’elles servent d’outils. (Un complément circonstanciel peut venir s’insérer entre le sujet et le verbe.) Vise à travailler sur la nature et la construction des compléments circonstanciels. Pour qu’il n’y ait pas de problème de repérage, et pour éviter que les élèves ne travaillent en aveugle, les compléments sont repérés à l’avance par un soulignement. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif pour analyse des modifications et validation (10 minutes). Éventuellement, trace écrite sur classeur (10 minutes).
Exemples de phrases possibles : a. Parce qu’il a des réserves d’eau dans son immense tronc, le baobab résiste à la sécheresse. (D’un groupe du nom à une proposition subordonnée circonstancielle de temps.) b. Au moment du départ, les coureurs ont fait un grand signe de la main. (D’une proposition subordonnée circonstancielle de temps à un groupe du nom.)
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Proj. d’écriture
Grammaire Conjugaison
à Le récit d’un fait divers est généralement riche en compléments circonstanciels. Les questions « Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? » sont des questions essentielles pour un journaliste. Démarche, organisation : Recherche collective orale.
Orthographe
– travailler sur les différentes natures possibles des compléments circonstanciels : groupes nominaux, adverbes, propositions subordonnées, groupes avec un infinitif.
Aide à affiner l’intuition linguistique de la phrase, installer l’idée qu’on peut agir sur l’ordre des mots d’une phrase, donner l’habitude d’évaluer la correction et l’élégance d’une phrase en l’oralisant. Inciter les enfants à se dire les phrases à voix basse. NB Quand on modifie l’ordre des mots, on en change souvent le sens, même imperceptiblement. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif pour analyse des modifications et validation (10 minutes). Éventuellement, trace écrite sur classeur (10 minutes). Attirer l’attention sur le rôle de la virgule.
Vocabulaire
– travailler sur l’apport sémantique des compléments circonstanciels ;
Gram. de texte
Objectifs :
Le complément circonstanciel est le soir. Il donne un renseignement de temps, et on peut le déplacer : Le soir, elle lit le journal.
Boîte à outils
J’observe
c. Chaque fois que le cœur bat, il envoie du sang dans tout le corps. (D’un groupe du nom à une proposition subordonnée circonstancielle de temps.)
Le petit atelier • Pour illustrer le Je retiens C’est un moyen supplémentaire d’établir un lien visible et explicite entre l’observation de la langue et l’expression écrite. Recherche individuelle, débouchant sur un échange oral.
Je lis et je comprends Objectif : se servir de l’outil « complément circonstanciel de lieu » au service de la lecture. Pour mieux maîtriser le contenu disciplinaire, les élèves peuvent s’aider d’une carte d’Europe. Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte. Recherche individuelle (5 minutes). Lecture oralisée, échange des solutions, validation, explicitation (20 minutes). Éventuellement trace écrite sur le classeur (10 minutes).
En franchissant les frontières, nous changeons de pays. Au nord-est, nous pouvons passer en Belgique, au Luxembourg et en Allemagne. À l’est, en Suisse. Au sud-est, en Italie et sur le rocher de la Principauté de Monaco. Enfin, au sud, nous découvrons l’Espagne et la Principauté d’Andorre dans les Pyrénées. Pascal Coatanlem, La France, Premières notions de géographie, « Cogito », De La Martinière Jeunesse.
J’écris Objectif : utiliser l’outil « complément circonstanciel » dans des situations où ils jouent un rôle important (apport de sens, structuration du texte), à travers deux mini-projets très différents : écrit du quotidien (carte d’invitation) et texte poétique. Le contexte est ici facilement maîtrisable. Démarche, organisation : Recherche collective préalable : quels renseignements doit-on donner ? (Le jour, l’heure, le lieu.) Écriture individuelle, au brouillon (15 minutes). Échange collectif : lecture des textes à haute voix (15 minutes). Trace écrite sur le classeur (15 minutes).
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C’est bientôt mon anniversaire ! Venez tous le mercredi 20 juin, à 15 heures, chez moi, 36 impasse de la Rue. Utiliser l’outil « complément circonstanciel » au service de l’écriture d’un texte poétique. Paul Eluard (1895-1952) fut l’ami de Louis Aragon, André Breton, Tristan Tzara… Il fit partie du mouvement Dada, puis du groupe surréaliste, mais très vite il évolua vers un style personnel : une poésie lisible par tous et d’inspiration profondément humaniste. Extrait de « Poésie et Vérité » (1942), ce long poème (21 strophes de 4 vers) a été écrit pendant l’Occupation allemande. Son impact ne s’est en rien émoussé. Par son ampleur et la richesse métaphorique de chaque strophe, c’est un texte qui ne s’oublie pas. La longueur du poème fait penser à la nuit sans fin de l’Occupation. Chaque strophe est une fenêtre ouverte vers la vie dans tous ses aspects, et vers la liberté inaccessible. Démarche, organisation : Découverte collective de la strophe. Présentation du poème et de son auteur par l’adulte. Lecture magistrale de quelques autres strophes. Explicitation de la tâche d’écriture. Écriture individuelle, au brouillon (15 minutes). Échange collectif : lecture des textes à haute voix (15 minutes). Trace écrite sur le classeur (15 minutes).
Exemples de vers possibles : Sur les vagues de la mer Sur les nuages du ciel Sur la cime des arbres Sur les immeubles des villes… Voici aussi 2 strophes choisies du poème d’Éluard : Sur la jungle et le désert Sur les nids et les genêts Sur l’écho de mon enfance J’écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J’écris ton nom … Liberté, de Paul Éluard, Poésie et vérité in Au rendez-vous allemand, © 1945 by les Éditions de Minuit.
Objectifs généraux – mettre en évidence la relation sujet / verbe, colonne vertébrale de la phrase, pour faire correctement du sens ; – automatiser le repérage du sujet pour mettre en place le réflexe de l’accord du verbe avec ce sujet. Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture ?
Il s’agit d’une notion essentielle à réactiver dès le tout début de l’année scolaire. Son caractère transversal rend possible un traitement « décroché », indépendant de tout projet d’écriture. Il s’agit également d’une notion complexe qui s’acquiert dans la durée, par des activités et des rappels réguliers et répétés.
Proj. d’écriture
Je repère le sujet du verbe
Grammaire
6
• Y a-t-il des prérequis ?
FAISONS LE POINT
Faire expliciter aux élèves les procédures qu’ils utilisent, pour s’appuyer dessus, éventuellement.
J’observe Objectif : réactiver la relation sujet / verbe sur le plan sémantique et sur le plan formel. L’exercice s’appuie sur des verbes qui expriment des actions facilement identifiables. Inciter les élèves à « allonger » les groupes qu’ils vont pro-
poser et à varier leur forme : noms propres, pronoms personnels, groupes du nom variés. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif avec « secrétariat » au tableau. Mise en relief des variations formelles (15 minutes).
Exemples de phrases possibles : a. l’avion / l’avion pour Rio / l’avion qui attendait en bout de piste / il
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Vocabulaire Gram. de texte
Point théorique Il existe des phrases sans verbe, mais un sujet et un verbe peuvent suffire à faire une phrase : la relation sujet / verbe est la relation fondamentale de la grande majorité des phrases. Cette relation est sémantique, d’abord, et elle se traduit formellement par le phénomène de l’accord en fonction de la personne et, éventuellement (NB : à cause des temps composés, par exemple), du nombre (singulier / pluriel). Le repérage rapide et sûr du sujet est l’aboutissement d’une intense familiarisation, sur la durée. Elle suppose des activités brèves mais répétées, à la manière du calcul mental (voir Le Petit Atelier). Pour repérer le sujet, on peut employer plusieurs procédures convergentes et complémentaires : – le sens (le sujet, c’est ce qui fait l’action – au sens large – exprimée par le verbe : qui est-ce qui… ?) ; – le test formel du c’est…qui, ce sont…qui… Les élèves rencontrent quotidiennement, dans tous les types de textes, des sujets difficiles à repérer : sujets très longs à structure complexe, sujets inversés, sujet commun à plusieurs verbes dans les phrases complexes… Aider les enfants à mieux lire, c’est les confronter de façon systématique à ces constructions.
Boîte à outils
• Quels liens avec d’autres leçons ? Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots ; Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase ; Les Leçons 1, 2, 3 et 4, parce qu’elles problématisent la notion de phrase ; Leçon 12 : Je construis des groupes du nom variés.
Orthographe
Conjugaison
Oui : la reconnaissance du verbe.
b. le singe / le petit singe / le petit singe apeuré / il c. Raphaella Le Gouellou / la championne / elle L’exercice fait produire une synthèse personnelle pour la comparer avec l’encadré. Suite à l’observation des phrases produites à l’exercice 1, les enfants peuvent être amenés à proposer des formulations provisoires approximatives. Il faut les accepter et les discuter, parce qu’elles sont nécessaires à la construction de la notion. Exemples de formulations approximatives à recadrer : « Le sujet est avant le verbe », « Le sujet est tout de suite avant le verbe ». Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (15 minutes). Trace écrite éventuelle sur classeur (10 minutes).
Je m’entraîne Objectif : automatiser les procédures de repérage du sujet. L’exercice fait travailler d’abord sur le lien sémantique sujet / verbe, pour ensuite construire des phrases. Induire une recherche de sujets qui assurent la cohérence de ces phrases. Inciter les élèves à « allonger » les groupes qu’ils vont proposer et à varier leur forme : noms propres, pronoms personnels, groupes du nom variés. Démarche, organisation : Recherche personnelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
exemples de phrases possibles : L’ours brun, un grizzly, grogne dans sa cage. – Les taches de peinture verte que j’avais sur mon jean ont disparu. – L’embarcation, très chargée, flotte difficilement. – J’ai bien réfléchi. – Les marmottes, qui ont dormi tout l’hiver, se réveillent au printemps. – La carte de la page 46 représente l’Europe aujourd’hui. L’exercice confronte les élèves à des constructions variées. Démarche, organisation : Recherche personnelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (10 minutes par exercice).
a. J’(sujet très court : pronom personnel) – b. Alice et Pinocchio (noms propres coordonnés) – c. Les élèves qui ont fini le premier exercice (groupe nominal avec relative) – d. tu (pronom personnel
90
inversé dans une phrase interrogative). Il faut travailler d’abord sur le lien sémantique, pour ensuite construire des phrases. Induire une recherche de verbes qui assurent la cohérence de ces phrases. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes).
Exemples de phrases possibles : Le ballon saute, rebondit haut, très haut… – L’escargot se déplace lentement sur un unique pied. – Selon les marées, on dit que la mer monte ou descend. – Les passagers se dirigent vers la passerelle. – Les voisins sont partis en vacances. – L’émission présente des documents sur le fond des océans.
Le petit atelier • Devinette Construire la devinette implique de trouver un grand nombre de verbes pour un seul sujet.
Je lis et je comprends Objectifs : – nuancer le sémantisme des verbes ; – se confronter à des configurations complexes de phrases ; – utiliser la lecture à haute voix pour identifier le sujet. Les verbes n’expriment pas toujours des actions facilement extériorisables. Ils font souvent référence à des réalités plus abstraites. Démarche, organisation : Recherche individuelle et échange collectif sur les deux volets de l’exercice. Pour le premier volet, les élèves miment leurs propositions aux autres, qui les devinent.
Exemples de verbes faciles à mimer : dormir, nager, réfléchir, chercher, conduire… Verbes plus difficiles à mimer : être, comparer, pouvoir, savoir… Repérer des sujets complexes pour faire du sens en s’aidant de l’oralisation. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
Quatre immenses océans, le Pacifique, l’Atlantique, l’océan Indien et l’océan Arctique
Proj. d’écriture
Grammaire
Exemples de phrases possibles : La chouette effraie que j’ai aperçue l’autre soir a hululé toute la nuit. Les grimpeurs qui s’étaient arrêtés au refuge sont partis à l’aube. Le car de Roscoff est en retard.
Conjugaison
L’exercice entraîne à enrichir méthodiquement un des éléments de la structure de la phrase. On pourra trouver de l’aide dans la Leçon 12 (Je construis des groupes du nom variés). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes), suivie d’un échange collectif des productions (15 minutes).
Orthographe
proposer deux activités d’écriture différentes centrées sur l’enrichissement méthodique des sujets.
Vocabulaire
Objectif :
L’exercice entraîne à travailler méthodiquement un des éléments de la structure de la phrase. On pourra trouver de l’aide dans la Leçon 12 (Je construis des groupes du nom variés). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes), suivie d’un échange collectif des productions (15 minutes).
Gram. de texte
J’écris
Exemples de phrases possibles : Le bonhomme de neige que nous avons fait mercredi a disparu. La dernière chanson du disque me plaît beaucoup. Le match qui oppose Paris-Saint-Germain à Marseille est bientôt terminé.
Boîte à outils
ainsi que de nombreuses mers (groupe nominal complexe : énumération par juxtaposition et coordination). La rose des sables, dont la forme rappelle les pétales d’une rose (groupe nominal avec pronom relatif rare). un temps que l’on a baptisé du nom curieux de Renaissance (sujet inversé).
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7
J’emploie les compléments du verbe (C.O.D et C.O.I)
Objectifs généraux
• repérer la relation verbe / complément du verbe pour mieux faire du sens ; • réfléchir au sémantisme des verbes avec / sans compléments ; • initier les élèves à des fonctions importantes dans d’autres langues : les « cas
» en allemand, en
latin…
Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture
? Pas de contrainte particulière. La notion est très transversale. Cependant, la notion est aussi difficile et abstraite : son étude peut être repoussée en fin d’année.
• Y a-t-il des prérequis ?
Oui : la notion de verbe.
• Quels liens avec d’autres leçons
? Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots ; Leçon 12 : Je construis des groupes du nom variés. Point théorique On peut dire que le verbe est le pivot de la phrase « standard » du français, c’est-à-dire la phrase verbale. C’est par rapport à lui que se déterminent les autres éléments essentiels de cette phrase, aussi bien sur le plan du sens que sur celui de la syntaxe ou de l’orthographe : le sujet, bien sûr : la relation sujet / verbe est essentielle, tant sur le plan de la construction du sens, que de la syntaxe (l’ordre des mots) et de l’orthographe (l’accord) ; et aussi certains compléments (le mot complément vient du verbe latin complere, « remplir, achever ». Il appartient à la famille de compléter). Ces compléments dits « du verbe » sont aussi appelés : compléments essentiels, parce qu’ils sont fortement liés au verbe pour le sens, ce qui implique qu’on peut difficilement les supprimer ou même les déplacer ; compléments d’objet direct ou indirect : cette terminologie, plus ancienne et complémentaire, présente des avantages et des inconvénients. Le mot objet est ambigu, dans la mesure où un nom désignant un animé peut être complément d’objet. Mais les adjectifs direct et indirect ciblent bien l’absence ou la présence d’une préposition (à, de, en). Les compléments du verbe participent au sémantisme du verbe dont ils dépendent. De nombreux verbes, et des plus courants, changent assez radicalement de sens si on leur ajoute ou si on leur retire leur(s) complément(s). Ex. : – « Nous tiendrons », disaient les grognards de Napoléon. (emploi intransitif, c’est-à-dire sans complément) ; – Je tiens l’étagère, pendant que tu fixes les supports. (emploi transitif direct, c’est-à-dire avec un C.O.D.) ; – Je tiens beaucoup à ce meuble. (emploi transitif indirect, c’est-à-dire avec un C.O.I.) ; – Je tiens ce tableau de ma grand-mère. (emploi transitif avec un C.O.D. et un C.O.I.). Les compléments du verbe, comme les autres types de compléments, peuvent être de natures variées : noms, groupes du nom, pronom, verbes à l’infinitif, propositions subordonnées… Mais seuls les trois premiers cas seront évoqués ici. Signalons une des principales difficultés de l’analyse : distinguer les compléments indirects des compléments circonstanciels introduits par à. Ex. : Je réponds à l’enseignant. (C.O.I.) / J’arriverai à dix heures (C.C. de temps).
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travailler sur la construction et sur le fonctionnement des compléments du verbe. Il s’agit d’une mise en situation personnelle, qui va servir d’appui aux analyses. Les élèves produisent des phrases personnelles, puis les comparent à deux phrases « canoniques ». Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Synthèse collective au tableau (10 minutes).
Exemples de phrases attendues : Papa et Maman préparent le repas. (C.O.D.) – Elle a pris de très bonnes photos. (C.O.D.) – Tracez un cercle de 10 cm de diamètre. (C.O.D.) – Nous avons demandé à notre voisin s’il voulait quelques fleurs pour les replanter. (C.O.I.) – J’ai résolu le problème. (C.O.D.) – Un policier parlait à l’automobiliste qui était devant nous. (C.O.I.) – Les touristes contemplaient le paysage. (C.O.D.)
Exemples de phrases attendues : Ce matin, en venant à l’école, j’ai vu un camion qui transportait les animaux d’un cirque. J’ai parlé au boulanger qui était sur le pas de sa porte.
Les verbes proposés sont fréquents dans le travail scolaire (verbes de consignes d’exercices). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif (15 minutes). Trace écrite sur classeur (10 minutes).
à Les verbes proposés sont bien connus des élèves. Il leur est donc facile de repérer la relation sémantique avec les compléments. Ces exercices doivent déboucher sur une synthèse collective de la classe que les élèves compareront avec celle de l’encadré. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Synthèse collective au tableau (10 minutes).
Exemples : – observer un texte, une phrase ou un mot (français) / un document (histoire) / une figure (mathématiques). – poser une opération (mathématiques). – tracer une ligne / une figure (mathématiques). – compléter un texte, une phrase ou un mot (français). – résumer un texte (histoire, géographie…) / une histoire (français).
3 – Exemples de phrases attendues : Je dessine mon autoportrait. – Je révise une leçon. – Je lis un texte. – J’écoute de la musique. – J’invente une histoire. – J’observe une phrase. 4 – Exemples : apprendre une leçon, un poème… apprendre une nouvelle (à quelqu’un / de quelqu’un). 5 – annoncer – relier – répondre – réfléchir – écrire – comparer.
Je m’entraîne Objectif : automatiser la « création » de compléments du verbe pour mieux les identifier.
Certains verbes admettent deux compléments en même temps (direct et indirect). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif (15 minutes). Trace écrite sur classeur (10 minutes).
Exemples de phrases attendues : J’ai donné des billes à un copain. – J’ai dit merci à tout le monde. – J’ai envoyé un mail à ma cousine. Certains verbes (appelés « intransitifs ») n’admettent pas de complément. « Marcher », ici, mais aussi « partir »…
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Proj. d’écriture
Grammaire
travailler sur la terminologie pour éliminer les fausses représentations ;
Conjugaison
travailler sur la relation sémantique entre le verbe et ses compléments ;
Orthographe
Objectifs :
L’activité entraîne la distinction entre la nature (nom) et la fonction (complément). Cette distinction peut être explicitée ou rester intuitive. Demander aux enfants de varier les temps des verbes et les personnes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif (15 minutes). Trace écrite sur classeur (10 minutes).
Vocabulaire
J’observe
Gram. de texte
Mobilisation des connaissances avant d’aborder une notion nouvelle.
Boîte à outils
FAISONS LE POINT
Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes). Échange collectif (5 minutes). Trace écrite sur classeur (5 minutes).
mots, disponible à tout instant pour servir de supports à la réflexion.
marcher
Je lis et je comprends
Habiller des structures avec des mots. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes). Échange collectif (5 minutes). Trace écrite sur classeur (5 minutes).
Objectif :
Exemples de phrases attendues : a. Le vent secoue les branches des arbres. – b. J’ai prêté le journal à Isabelle.
Les phrases comportent des anomalies sémantiques en rapport avec les compléments du verbe. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
Faire la synthèse d’un certain nombre de connaissances et de procédures. La distinction entre les compléments du verbe et les compléments circonstanciels se fait conjointement sur des critères de sens et de mobilité. Il est important de travailler la phrase et ses différents groupes à travers la lecture oralisée et l’écoute. Avant d’être une structure grammaticale, la phrase est, en effet, une musique. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes). Échange collectif (5 minutes). Trace écrite sur classeur (5 minutes).
Les possibilités sont multiples. Faire le tri entre les solutions possibles et satisfaisantes, les solutions possibles à la rigueur, les solutions impossibles. Le C.O.D. est le début du match (seul groupe qu’on ne peut pas mettre avant le verbe, même si on peut l’en séparer). Solutions possibles : Patiemment, sous une pluie battante, les spectateurs attendent le début du match. Patiemment, les spectateurs attendent le début du match sous une pluie battante. Sous une pluie battante, patiemment, les spectateurs attendent le début du match. Sous une pluie battante, les spectateurs attendent patiemment le début du match. Sous une pluie battante, les spectateurs attendent le début du match patiemment.
Le petit atelier • Bizarre ! Bizarre ! Il s’agit du jeu surréaliste du cadavre exquis. Chaque élève représente un des groupes de la phrase, ce qui rend la structure plus concrète. Inciter les élèves à chercher des mots originaux. Le résultat est toujours surprenant. • Au hasard du dictionnaire Le dictionnaire est une inépuisable banque de
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réfléchir au sens des verbes avec / sans compléments.
a. et b. Le sujet et le complément du verbe ont été inversés : les phrases sont absurdes, impossibles. c. Le complément du verbe (le paysage) n’est pas en cohérence avec le sens du verbe. Il faudrait, par exemple, le musicien, le troubadour… d. Le verbe faire ne peut pas s’employer sans complément. et Explorer les variations de sens de quelques verbes courants en fonction de leur construction. Les élèves pourront s’aider d’un dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
13 – La présence ou l’absence d’un complément modifie le sens du verbe. 14 – prendre quelque chose / prendre pour – tenir quelque chose dans sa main / tenir à quelque chose (à quelqu’un) / tenir quelque chose de quelqu’un – croire quelqu’un / croire à quelque chose / croire en quelqu’un. Les compléments du verbe peuvent aussi être des pronoms personnels. L’exercice demande de les repérer intuitivement en contexte en suivant dans le texte toutes les désignations de l’enfant. Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte, échange rapide sur son contenu (5 minutes). Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Corrigé collectif (10 minutes).
une personne à part entière : groupe nominal ; il (a besoin), il (n’a pas le droit), il (a donc) : pronoms personnels sujets ; l’(aiment), le (soignent), lui (donnent), le (protègent) : pronoms personnels compléments d’objet direct (l’, le) et indirect (lui).
Exemples : a. Ma petite sœur a attrapé un très gros rhume. b. J’ai raconté l’histoire du film à mes meilleurs copains. c. Tous les habitants du quartier ont entendu un bruit épouvantable qui a fait trembler les fenêtres. L’exercice ménage une découverte intuitive du passif, très répandu dans tous les textes : littéraires, informatifs, fonctionnels… Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, au brouillon (15 minutes). Le sujet devient C.O.D., et vice versa. Échange collectif : lecture des phrases à haute voix (15 minutes).
La Joconde a été peinte par Léonard de Vinci. L’imprimerie est inventée par Gutenberg, en Allemagne, au XVe siècle. La Marseillaise a été composée par Rouget de Lisle à Strasbourg, en 1792. L’exercice demande d’utiliser une structure au service d’un contenu disciplinaire. Le terme de « sans-culotte » est apparu en 1792 (sous la Convention). Il désignait les révolutionnaires, qui avaient abandonné la culotte de l’Ancien Régime (courte, avec des bas). Ils l’avaient remplacée par un pantalon de bure à rayures, accompagné d’une carmagnole (veste courte) et d’un bonnet rouge.
L’exercice (légender un schéma) demande d’utiliser une structure au service d’un contenu disciplinaire. Le schéma représente une chaîne alimentaire. Chaque flèche correspond à la phrase : « X mange Y ». Démarche, organisation : Découverte collective du document : introduire l’expression « chaîne alimentaire », arriver oralement à une explication de la logique du schéma. Explicitation de la consigne d’écriture (10 minutes). Écriture individuelle au brouillon (15 minutes). Échange de quelques productions à l’oral (15 minutes). Réécriture rapide et copie (15 minutes).
Exemple de texte possible : Le schéma représente un exemple de chaîne alimentaire. Certains animaux mangent des plantes ou des fruits. Par exemple : le mulot mange des noisettes, le ver de terre mange des feuilles mortes. Et ces animaux sont mangés par d’autres : le hibou mange le mulot, le hérisson mange le ver de terre, et ainsi de suite…
Proj. d’écriture
Grammaire Conjugaison
L’exercice donne les moyens d’enrichir méthodiquement un texte. Pour aller chercher de l’aide, l’activité oblige à se poser la question de la nature des compléments du verbe dans ces phrases : ce sont des groupes du nom. Voir donc la Leçon 12. Démarche, organisation : Recherche individuelle, au brouillon (15 minutes). Échange collectif : lecture des phrases à haute voix (15 minutes). Trace écrite sur le classeur (10 minutes).
Orthographe
utiliser méthodiquement l’outil complément du verbe dans des mini-projets.
Vocabulaire
Objectif :
Exemple de texte attendu : Le sans-culotte porte un pantalon rayé, avec une large ceinture, une chemise et une veste (qu’on appelait carmagnole), ainsi qu’un bonnet rouge avec une cocarde tricolore, et des chaussures basses. Une épée est accrochée à sa ceinture, et il tient un fusil dans ses mains.
Je me creuse la tête Les compléments en gras sont des compléments de lieu. Ces compléments sont particuliers. En effet, pour le sens, ils se rapprochent plutôt des compléments circonstanciels, mais on ne peut pas les déplacer.
Gram. de texte
J’écris
Démarche, organisation : Découverte collective du document, explicitation de la consigne d’écriture (10 minutes). Recherche documentaire. Écriture individuelle au brouillon (15 minutes). Échange de quelques productions à l’oral (15 minutes). Réécriture rapide et copie (15 minutes).
Boîte à outils
L’exercice apprend à utiliser une structure pour synthétiser le sens d’un texte. Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte, échange rapide sur son contenu (5 minutes). Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Corrigé collectif (10 minutes). Les Chinois ont inventé la boussole au Xe siècle.
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8
J’emploie les déterminants
Objectifs généraux
• repérer les déterminants et les nommer • analyser leur rôle
;
– leur rôle « formel » : actualiser le nom dans une phrase, porter les marques du genre et du nombre, – leur rôle sémantique : le choix d’un déterminant n’est pas neutre. Il est souvent conditionné par la situation (orale) ou le contexte (écrit), l’intention de communication ou les impératifs de cohérence des textes ;
• comprendre les nuances de sens en situation de lecture • mieux traduire ces nuances en position d’écriture.
;
Programmation dans l’année L’étude des déterminants doit se faire en liaison avec l’étude du nom, et tout ce qui lui est attaché dans le groupe du nom : l’adjectif qualificatif, le complément du nom, la proposition relative.
• Y a-t-il des prérequis
? Aucun prérequis n’est nécessaire. En revanche, l’intégration de la notion de déterminant va favoriser celle du nom et de l’adjectif.
• Quels liens avec d’autres leçons
? Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots ; Leçon 9 : J’emploie les adjectifs qualificatifs ; Leçon 10 : J’emploie les compléments du nom ; Leçon 11 : J’emploie les propositions relatives ; Leçon 12 : Je construis des groupes du nom variés. Point théorique On trouvera, page 209 du manuel, la liste des cinq catégories de déterminants évoqués dans cette leçon : articles définis, articles indéfinis, déterminants possessifs, déterminants démonstratifs, déterminants indéfinis. L’emploi d’une de ces séries de déterminants dans tel ou tel contexte est parfois purement mécanique. Mais il peut aussi relever d’un choix. Certains déterminants peuvent se combiner entre eux : tous les…, toutes ses… FAISONS LE POINT
Faire émerger les représentations, faire le point sur les connaissances et les compétences.
J’observe Objectif : mettre en lumière le rôle des déterminants : accompagnement des noms dans la phrase et support des marques de genre et de nombre. Les exercices font réfléchir sur une anomalie. L’absence de déterminants permet, paradoxalement, de mieux apprécier leur rôle. Démarche, organisation : Découverte individuelle du document, recherche collective (faire oraliser la
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phrase « complète », avec les déterminants). Aboutir à une synthèse collective que l’on fera comparer à celle de l’encadré.
Il s’agit d’une petite annonce. Comme dans les télégrammes jadis et les SMS aujourd’hui, pour des questions de prix et d’encombrement, il faut faire court, et pour faire court, on ne garde que les mots pleins. Les déterminants disparaissent donc en priorité, de même que les pronoms personnels ou les prépositions, parfois. Une petite fille guyanaise, 10 ans, sportive, aimant la musique et le dessin, cherche une correspondante en métropole.
Exemples de phrases possibles : – J’ai vu des parents qui emmenaient leurs enfants à l’école. – J’ai aperçu le marchand de légumes qui ouvrait sa boutique. – J’ai dit bonjour à la personne qui fait traverser les enfants. L’exercice sensibilise au fait que, à un endroit donné d’une phrase, on peut parfois employer plusieurs déterminants. Le choix que l’on va faire dépend du sens que l’on veut donner. Démarche, organisation : Recherche individuelle sur brouillon (5 minutes), suivie d’une correction collective, avec discussion sur les différences de sens (15 minutes).
J’espère que le / ce / ton / votre / son / leur / notre train arrivera à l’heure. Le choix est limité par le fait que train est au singulier. – le : le train que je vais prendre / que tu vas prendre… ; – ce : on distingue ce train d’un autre ; – ton : le train que tu vas prendre ; – votre : le train que vous allez prendre ; – leur : le train qu’ils vont prendre ; – notre : le train que nous allons prendre. L’exercice permet d’explorer les choix possibles de déterminants en fonction du contexte. Démarche, organisation : Recherche individuelle (5 minutes), suivie d’une correction collective, avec discussion sur les différences de sens (15 minutes).
a. Il aime beaucoup la / ta / cette confiture. b. Le matin, il lui faut du / un / ce pain,
Je lis et je comprends Objectifs : – comprendre que les déterminants participent pleinement au sens ; – s’entraîner à repérer et à expliciter la nuance de sens qu’implique le choix de tel ou tel déterminant ; – s’entraîner à utiliser à bon escient les noms des différentes catégories de déterminants. L’exercice fait travailler le déterminant comme support du genre du nom qu’il accompagne. Démarche, organisation : Recherche individuelle, ou par deux (5 minutes). Échange collectif (5 minutes).
idée est féminin. Malgré les apparences, son n’est donc pas toujours un masculin. Il accompagne aussi les noms féminins qui commencent par une voyelle, quand ceux-ci le suivent immédiatement, pour éviter un hiatus (* sa idée / sa nouvelle idée) azalée est féminin. Le genre apparaît sur le déterminant. Les exercices font repérer et expliciter en contexte les différentes valeurs des déterminants. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif.
7 – des (article indéfini) : au moins 2 messages, sans précision particulière – les (article défini) : au moins 2 messages, dont il a déjà été question – tous les (déterminant indéfini + article défini) : au moins 2 messages, dont il a déjà été question, avec une précision supplémentaire (s’oppose à certains messages) – certains (déterminant indéfini) : au moins 2 messages, dont il a déjà été question, avec une précision supplémentaire (s’oppose à tous les messages) – quelques (déterminant indéfini) : au moins 2 messages ; peut être synonyme de des
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Proj. d’écriture
Grammaire
• Ils vont ensemble Recherche orale rapide, avec, éventuellement, trace écrite au tableau. Inciter les élèves à chercher des noms qui sortent de l’ordinaire.
Conjugaison
L’exercice relie l’emploi des déterminants à l’environnement quotidien. Démarche, organisation : Recherche individuelle sur brouillon (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes). Faire repérer et nommer les déterminants employés spontanément. S’aider, éventuellement, du tableau de la page 209.
Le petit atelier
Orthographe
– prise de conscience de leur organisation en « séries » (cf. les cinq sous-ensembles du tableau de la page 209).
Vocabulaire
– familiarisation avec le plus grand nombre de déterminants possible : leur forme et leur sens ;
Gram. de texte
Objectifs :
du beurre, de la / cette confiture et des céréales. c. Peux-tu me passer l’ / de l’eau. d. Je voudrais de l’/ l’eau, s’il te plaît. NB Du / de la / de l’ sont des déterminants partitifs : ils désignent une partie d’une quantité que l’on ne peut pas dénombrer.
Boîte à outils
Je m’entraîne
ou de certains – ces (déterminant démonstratif) : on les montre, on les désigne. 8 – Un s de plus ou de moins suffit parfois à changer le sens. Leur cahier : chaque élève a un cahier – leurs cahiers : chaque élève a plusieurs cahiers. L’article défini peut faire référence à un élément connu, identifié, déjà évoqué (donc unique et singulier), ou exprimer au contraire une désignation générique, souvent utilisée dans les textes informatifs. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie d’une correction collective, avec discussion sur les différences de sens (15 minutes).
a. 1re phrase : le renvoie à une désignation générique : le cheval en général, l’espèce. – 2e phrase : il s’agit d’un cheval particulier et connu dans le contexte de communication. b. 1re phrase : c’est un train particulier (l’article est lié au complément du nom) – 2e phrase : désignation générique d’un moyen de transport.
J’écris Objectif : utiliser les déterminants en production d’écrit, dans des divers contextes. Il s’agit de reformuler des messages, et donc, entre autres, de déduire le déterminant de la situation de communication. L’enfant réinvestit les compétences acquises sur le sens des déterminants dans des contextes accessibles de la vie quotidienne. L’enseignant doit demander d’expliciter le(s) choix.
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Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif pour validation et explicitation. (15 minutes). Trace écrite (10 minutes).
a. Je te félicite pour ta réussite à ton examen. Mamie. b. Je vous souhaite une bonne année et une bonne santé. c. Recevez tous mes (nos) vœux de bonheur. d. Demain, il y aura un exercice incendie. L’exercice demande de déduire les déterminants du contexte des phrases. Démarche, organisation : Recherche par deux sur brouillon (20 minutes). Corrigé collectif par une lecture à haute voix du texte (20 minutes).
Voici des empreintes de dinosaures. Elles ont été faites dans de la boue fraîche il y a 115 millions d’années. Le sable a rempli les traces de pas laissées dans la boue par le dinosaure. Puis le sable a durci et s’est transformé en une roche que l’on appelle le grès. Des millions d’années plus tard, des chercheurs de fossiles ont creusé dans la roche. Ils ont découvert ces empreintes fossilisées : les empreintes exactes des pas du dinosaure. Aliki, Les fossiles racontent le passé, traduction de l’américain par Pascale Guimard, Circonflexe, 1991.
• identifier les adjectifs qualificatifs en contexte / hors contexte ; • comprendre leur rôle sémantique pour mieux faire du sens (grammaire pour la lecture),
les utiliser à bon escient dans tous les types de textes où ils sont importants (grammaire pour l’écriture) et les accorder en genre et en nombre (grammaire pour l’orthographe).
Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture
? Tous les types de textes qui nécessitent de façon presque obligatoire l’emploi de l’adjectif qualificatif, qu’ils soient des écrits du réel ou des écrits de l’imaginaire. Les types de textes suivants demandent en particulier d’utiliser des adjectifs : la légende d’une photographie (Projet 1) ; l’autoportrait (Projet 4) ; raconter oralement une histoire (Projet 6) ; le texte documentaire (Projet 8) ; le récit de vie (Projet 10) ; la critique (Projet 11) ; le récit (Projet 15) ; Oui : la reconnaissance des noms.
• Quels liens avec d’autres leçons ?
– Leçon 31 – Leçon 27 – Leçon 12 – Leçon 28
: Je reconnais la classe des mots ; : J’écris le féminin et le pluriel des adjectifs qualificatifs ; : J’écris des groupes du nom variés ; : Je fais tous les accords dans la phrase.
Boîte à outils
Point théorique Le vocable qualificatif est construit sur le mot qualité. L’adjectif qualificatif est le mot qui pointe des qualités, au sens large, des propriétés. Il peut s’agir de propriétés physiques concrètes (bleu, salé, rectangulaire…), de jugement sur des propriétés plus abstraites (agréable, moderne, intelligent…). Certains adjectifs définissent (isocèle, carnivore, polaire…), d’autres décrivent (blanc, transparent, lourd…). Avec le nom et le verbe, l’adjectif qualificatif est une des catégories fondamentales de notre langue. Son identification rapide et sûre est nécessaire tant pour la lecture (prise de sens) que pour l’écriture (enrichissement de textes, apport de nuances et de précisions) et l’orthographe (accord dans le groupe nominal ou avec être, paraître, sembler…). Cette identification formelle doit s’appuyer sur l’intuition de son rôle sémantique, et cette intuition se crée par une fréquentation assidue dans différents types de phrases et de textes : textes informatifs, récits, descriptions, portraits…
Vocabulaire
Orthographe
• Y a-t-il des prérequis ?
Conjugaison
Objectifs généraux
Grammaire
Proj. d’écriture
J’emploie les adjectifs qualificatifs
Gram. de texte
9
FAISONS LE POINT
Réactiver des connaissances déjà acquises. Il faut inciter les élèves à construire une définition « provisoire » qui pourra être confrontée à la définition « officielle » de l’encadré. Exemples : l’adjectif « habille » le nom.
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J’observe Objectifs : – mettre en lumière le rôle sémantique de l’adjectif qualificatif ; – travailler sur la représentation de la notion et de son fonctionnement (accord). à Les exercices permettent de rattacher l’adjectif qualificatif à des situations concrètes. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle et échange avec le groupe classe.
1 – Exemples de propositions possibles : Je suis un garçon plutôt calme, mais un peu paresseux. – Je suis une fille sportive, un peu remuante parfois. Faire repérer les marques du féminin. 2 – Exemples de propositions possibles : Les deux femmes paraissent tristes, pensives… L’homme (Louis de Funès) paraît méchant, furieux, violent. 3 – Exemples de propositions possibles : a. Aujourd’hui, le ciel est bleu, lumineux, nuageux, gris, couvert, chargé… b. Aujourd’hui, je me sens gai(e), détendu(e), fatigué(e)…
froid… – une phrase simple, complexe, déclarative, interrogative, exclamative, impérative, négative, courte, longue… – un triangle quelconque, isocèle, équilatéral, rectangle… La recherche s’appuie sur la synonymie et l’antonymie qui sont des structurations fortes des classes de mots. Les élèves peuvent s’aider d’un dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange collectif (15 minutes).
fragile – gentil – banal – tiède / chaud (pour l’eau, l’air), sec (pour les fruits), amical / chaleureux (pour l’accueil que l’on fait à quelqu’un) L’exercice fait le lien avec la notion de famille de mots. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, sur brouillon, avec l’aide d’un dictionnaire (15 minutes). Corrigé oral, puis trace écrite (15 minutes).
a. coloré – b. salé – c. voyant, visible – d. intéressant.
Le petit atelier
Je m’entraîne
• L’abécédaire des adjectifs L’activité peut être menée plusieurs fois, pour manipuler des exemples nombreux et créer ainsi une familiarisation avec cette classe de mots.
Objectif :
Je lis et je comprends
entraînement à l’emploi et à la reconnaissance des adjectifs qualificatifs.
Objectif :
L’exercice permet de systématiser le lien sémantique nom / adjectif dans des domaines différents : ce que l’on voit, ce que l’on entend, ce que l’on pense…, ce que l’on utilise dans certaines disciplines… Les élèves peuvent s’aider d’un dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’une mise en commun collective, avec trace écrite éventuelle (15 minutes).
Exemples de propositions possibles : des cheveux bruns, blonds, châtains, courts, longs, brillants, ternes, propres, sales… – un repas agréable, délicieux, succulent, exquis, léger, copieux, lourd… – une musique douce, moderne, classique… – un climat tempéré, océanique, continental, tropical, méditerranéen, doux, pluvieux, sec,
100
travailler la fonction sémantique de l’adjectif qualificatif. L’exercice fait classer des adjectifs en fonction des types de renseignements qu’ils donnent (Voir Point théorique). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange collectif (15 minutes).
a. multicolore – tropical – impair – bavard. b. inquiétant – sympathique – bizarre – espiègle.
J’écris Objectif : employer des adjectifs dans trois mini-projets d’écriture : présentation / description, menu, commentaire d’une œuvre d’art.
Proj. d’écriture
Grammaire Conjugaison
Pour enrichir leurs capacités d’observation et d’analyse des œuvres d’art, il est urgent de doter les élèves du vocabulaire utile. On aborde ainsi assez naturellement les mots de la description, des émotions et du jugement. La photo représente une sculpture de Jean Tinguely, artiste suisse né en 1925. Ses œuvres sont des mobiles, des « Machines délirantes » qui
Prolongement : recherche de reproductions d’autres œuvres de Tinguely, comparaison. étonnante – surprenante – étrange – extraordinaire – amusante – drôle – moderne – compliquée – folle – délirante – laide. Texte de légende possible : Voici une étonnante sculpture. On voit des roues de voitures, des masques, des perruques… C’est amusant.
Orthographe
chou rouge – steak bleu – haricots verts – fromage blanc – gâteau au chocolat noir.
Vocabulaire
L’exercice fait travailler sur un contenu bien connu. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif et trace écrite éventuelle (10 minutes). Éléments de menus possibles :
Gram. de texte
moderne / ancienne – grande / petite – agréable / triste – claire / sombre – belle – fleurie – bien équipée – bien entretenue…
fonctionnent, mais ne servent à rien. Dans la tradition dada, elles sont un défi à une civilisation technologique jugée oppressante. Le titre de cette sculpture – « Avant-garde » – est donc ironie et pure dérision. Pied de nez à un monde considéré comme absurde, l’assemblage est totalement hétéroclite : fil de fer, tôles, pièces d’automobile, soc de charrue, masques grinçants… Démarche, organisation : Découverte collective du document : « Qui est Tinguely ? » (apport de l’adulte ou recherche documentaire) « Qu’est-ce qu’une sculpture ? Comment celle-ci est-elle faite ? Toutes les sculptures ressemblent-elles à celle-ci ? » Travail individuel ou par deux sur brouillon, avec l’aide d’un dictionnaire (5 minutes). Échange des adjectifs et des textes pour confrontation et validation (15 minutes). Copie au propre (15 minutes).
Boîte à outils
Création d’une banque de mots qui pourra éventuellement être utilisée pour écrire à des correspondants. Démarche, organisation : Recherche individuelle (5 minutes). Échange des adjectifs au tableau, validation, trace écrite (20 minutes).
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10
J’emploie les compléments du nom
Objectifs généraux
• identifier une autre construction possible du groupe du nom ; • comprendre son rôle sémantique (Voir Point théorique) pour mieux faire du sens (grammaire pour la lecture) et les utiliser à bon escient (grammaire pour l’écriture).
Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture
? On trouve des compléments du nom dans tous les types de textes.
• Y a-t-il des prérequis ?
Oui : la reconnaissance des noms.
• Quels liens avec d’autres leçons ?
– Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots ; – Leçon 12 : J’écris des groupes du nom variés. Voir aussi la Boîte à outils, page 202 (a / à). Point théorique Le complément du nom est un des éléments de construction possibles du groupe du nom. Les deux autres éléments sont l’adjectif qualificatif et la proposition relative. Ils peuvent tous les trois se combiner entre eux. Le complément du nom suit le nom auquel il est relié par les prépositions de, à, en, pour (parfois). De + le donne du, de + les donne des. À + le donne au, à + les donne aux. De devient d’ devant un mot qui commence par une voyelle. L’identification formelle doit s’appuyer sur l’intuition de son rôle sémantique. La relation sémantique qui unit le nom à son complément est très diversifiée : – appartenance (les chaussures du clown) ; – matière (un gobelet en plastique) ; – fonction (un fauteuil de jardin, une scie à métaux) ; – moyen (un voyage en avion) ; – manière (un passage en force) ; – origine (un livre de Roald Dahl) ; – le but (des livres pour enfants) ; – lieu (une promenade en forêt) ; – temps (le train de 17 h 06)… FAISONS LE POINT
Réactiver des connaissances déjà acquises sur d’autres compléments pour les relier aux nouvelles.
J’observe Objectifs : – mettre en lumière le rôle sémantique du complément du nom ; – repérer leur construction (prépositions de, à, en).
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L’amorce de la leçon rattache le complément du nom à des situations connues. Elle donne l’occasion de repérer les prépositions qui introduisent ces compléments. On peut faire comparer ces prépositions à celles – plus variées – qui introduisent les compléments circonstanciels. Le travail débouche sur une synthèse que la classe compare à celle de l’encadré.
Proj. d’écriture
Grammaire
Je lis et je comprends
Objectif : entraînement à l’emploi et à la reconnaissance des compléments du nom. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’une mise en commun collective, avec trace écrite éventuelle (10 minutes).
Exemples de propositions possibles : a. As-tu vu la voiture de mes parents ? (appartenance) b. Ferme la fenêtre du fond. (lieu) / de la chambre. (appartenance) c. Il faudrait effacer le tableau de gauche. (lieu) L’exercice fait retrouver la construction dans des formulations familières. Les élèves peuvent chercher aussi dans les titres des pages 220 et 221 du manuel. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange collectif (15 minutes).
Les Aventures de Pinocchio – L’Écharpe d’Iris – Les Savoirs de l’école – Mon premier tour du monde – Le Dico des mots rigolos On voit que les groupes du nom combinent souvent complément du nom avec adjectif ou relative (« premier »). On voit aussi que l’on peut trouver un adjectif dans un complément du nom (« rigolos »). Le complément du nom peut se combiner avec l’adjectif, mais il peut aussi le remplacer. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, sur brouillon, avec l’aide d’un dictionnaire (15 minutes). Corrigé oral, puis trace écrite (15 minutes).
Objectif : travailler la fonction sémantique du complément du nom. Il arrive que l’essentiel de l’information soit contenu dans des groupes qu’il est possible, dans d’autres contextes, de supprimer. Démarche, organisation : Recherche collective. Si on supprime les compléments du nom dans cette phrase, elle perd en totalité son contenu informatif, elle n’a plus aucun sens… L’exercice fait classer des adjectifs en fonction des types de renseignements qu’ils donnent (Voir Point théorique). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif (10 minutes). Demander aux élèves de trouver un autre exemple pour chaque cas.
de nuit : temps (un trajet de 4 heures) – en bateau : moyen (une promenade à bicyclette) – en mer : lieu (une randonnée en montagne) – de Picasso : appartenance, origine (un poème de Victor Hugo). L’exercice relie le complément du nom à la polysémie. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, avec l’aide éventuelle d’un dictionnaire (10 minutes). Échange des idées au tableau, validation, trace écrite (15 minutes).
la feuille de papier / de l’arbre – la pointe du couteau / du Raz – la carte d’identité / de France – un tableau de Van Gogh / de service – un quartier d’orange / de la ville.
103
Conjugaison
Pour des impératifs de clarté, les cascades de compléments du nom ne sont pas recommandées, sauf dans le cas des devinettes où leur compréhension devient un jeu intellectuel.
Orthographe
• Devinette à tiroirs
Vocabulaire
Je m’entraîne
Le petit atelier
Gram. de texte
1 – Il s’agit à chaque fois de lever une ambiguïté ou une incertitude. Je voudrais un kilo de tomates / de pommes de terre… – Prenez votre livre de français / de mathématiques / d’histoire… 2 – Exemples de propositions possibles : un cahier de brouillon – une bouteille de limonade – un yaourt aux fraises – l’Amérique du (de + le) Sud – du sucre en poudre – un ticket d’autobus – une cuillère à soupe.
Demander aux élèves de chercher d’autres équivalences : les empreintes des doigts – les sports de l’eau / de la mer – le groupe du nom – un temps d’été Autres exemples : la sécurité routière / de la route – le temps scolaire / de l’école – la recherche scientifique / en sciences
Boîte à outils
Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle et échange avec le groupe classe.
J’écris Objectif : employer des adjectifs dans deux activités d’écriture : enrichissement / apport de précisions et nominalisation (construction fréquente dans les textes informatifs). L’exercice fait utiliser l’outil « complément du nom » pour préciser et nuancer un texte. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange des idées au tableau, validation, trace écrite, lecture de textes complétés à haute voix (20 minutes).
notre sortie à la mer / au bord de la mer – la place de la Mairie – les enfants de la classe – des dunes de sable.
104
Permet d’entraîner les enfants à la nominalisation pour qu’ils s’approprient des constructions qui leur sont peu familières parce que abstraites. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange collectif et trace écrite éventuelle (15 minutes).
a. La hauteur des vagues est inimaginable. – b. La difficulté du problème a surpris tout le monde. – c. La construction du viaduc entraîne une déviation. – d. La participation d’Audrey au cross est presque certaine.
J’emploie les propositions relatives
Objectifs généraux
• identifier les propositions relatives comme éléments des groupes du nom ; • repérer leur fonctionnement pour mieux faire du sens (grammaire pour la lecture) et les utiliser à
Proj. d’écriture
11
Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture
? De la définition du dictionnaire au récit, en passant par la notice de fabrication, tous les types de textes, qu’ils soient des écrits du réel ou des écrits de l’imaginaire, emploient des propositions relatives.
Grammaire
bon escient (grammaire pour l’écriture).
• Y a-t-il des prérequis ?
FAISONS LE POINT
Réactiver des connaissances déjà acquises.
J’observe Objectifs : – mettre en lumière le rôle sémantique de la proposition relative ;
Exemple de phrase attendue : L’Aveyron est un département qui n’est pas assez connu, que l’on ne quitte pas facilement / où il fait bon vivre / où l’on a trouvé de très nombreux menhirs.
– travailler sur la représentation de la notion et de son fonctionnement : pronom relatif, verbe conjugué…
Je m’entraîne
L’amorce rattache la proposition relative à une situation concrète. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux au brouillon (10 minutes), suivie d’un échange avec le groupe classe (15 minutes). Déboucher sur une synthèse qui sera comparée à celle de l’encadré.
entraînement à l’emploi et à la reconnaissance des adjectifs qualificatifs.
Objectif :
L’exercice demande d’utiliser les relatives pour construire des définitions. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes) suivie d’une mise en
105
Orthographe Vocabulaire
Point théorique La proposition relative est un des éléments de construction possibles du groupe du nom. Cet élément a la particularité d’être une proposition avec un verbe conjugué. Les deux autres éléments sont l’adjectif qualificatif et le complément du nom. Ils peuvent tous les trois se combiner entre eux. Les propositions relatives sont repérables à leurs mots introducteurs – les pronoms relatifs – qui servent de mots signaux. Nous abordons ici les relatives introduites par qui, que et où, réservant pour le CM2 le dont et les pronoms dits « composés » : auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles… Les pronoms relatifs sont liés pour le sens et pour la forme à leur antécédent, le mot qu’ils « développent », qu’ils reprennent et qu’ils représentent. Le pronom relatif prend le genre et le nombre de son antécédent. La difficulté orthographique des relatives réside dans l’accord du verbe avec cet antécédent.
Gram. de texte
– Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots ; – Leçon 12 : J’écris des groupes du nom variés.
Boîte à outils
• Quels liens avec d’autres leçons ?
Conjugaison
Oui : la reconnaissance des noms.
commun collective, avec trace écrite éventuelle (15 minutes).
Exemples de propositions possibles : a. Un verbe est un mot qui change de forme avec le temps, la personne…/ que l’on accorde avec son sujet. b. Un panda est un animal qui demande à être protégé / que l’on doit protéger. c. La capitale d’un pays est une ville où vivent beaucoup d’habitants. Le test de closure sur les pronoms relatifs demande de retrouver la logique du texte. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
Notre planète est une planète encore jeune, chaude, qui se refroidit et qui est constamment en mouvement. C’est le sol où nos pieds reposent – tiède, chaud, froid ou glacé selon les régions et les saisons – qui nous protège d’un feu ardent situé en profondeur, proche du centre du globe terrestre. Hubert Comte, Yann Arthus Bertrand, La Terre racontée aux enfants, De La Martinière Jeunesse, 2001.
Le petit atelier • Mystère, mystère… La devinette est une activité ludique et socialisée qui fournit l’occasion de manipuler une structure donnée.
Je lis et je comprends Objectifs : travailler la fonction sémantique de l’adjectif qualificatif ; voir les limites de son insertion dans un groupe du nom. Il arrive que l’essentiel de l’information soit contenu dans des groupes qu’il est possible, dans d’autres contextes, de supprimer. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
a. Si l’on supprime la relative, la phrase n’a plus de contenu. b. Si l’on supprime la relative, la phrase change radicalement de sens.
106
Il faut être attentif à la manière dont on introduit les relatives dans les phrases. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
a. Telle qu’elle est construite, la phrase parle des dents du menuisier, et non des dents de la scie. Qui doit être rapproché de son antécédent, qui est scie, et non menuisier. Une reformulation correcte abandonnerait la construction avec relative : La scie est un des outils du menuisier. Cet outil a des dents. b. Pour des raisons de clarté, il est déconseillé d’enchaîner deux relatives ou plus.
J’écris Objectif : employer des propositions relatives au service de deux mini-projets d’écriture : création d’une strophe « à la manière de… » et réécriture d’un texte informatif. Production d’un texte court, imaginaire et drôle. L’amorce est une chanson traditionnelle qui est un tissu de mensonges et d’affirmations absurdes. Chaque strophe est construite comme un dialogue entre deux personnes. Démarche, organisation : Découverte collective du texte : « De quel type de texte s’agit-il ? Que raconte-t-il ? Comment ? » Lecture à deux voix pour concrétiser le dialogue. Explicitation de la tâche d’écriture : trouver un autre mensonge, respecter la structure en dialogue, le rythme des vers (5 syllabes), et si possible les rimes (ou des sons proches). Écriture individuelle ou par deux. Échange oral des textes pour validation et remédiation. Copie au propre.
Exemple de production attendue : Oh, j’ai vu, j’ai vu Compèr’ qu’as-tu vu ? J’ai vu une voiture Qui volait dans les airs Les ailes déployées Compèr’ vous mentez L’exercice permet d’apprendre à améliorer un texte en supprimant des répétitions. Démarche, organisation : Découverte collective du texte : « De quel type de texte s’agit-il ? Comment peut-on l’améliorer ? » Inciter à changer l’ordre d’apparition des informations dans le texte.
Proj. d’écriture
Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange collectif pour validation et remédiation (15 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
Boîte à outils
Gram. de texte
Vocabulaire
Orthographe
Conjugaison
Grammaire
Solution possible : Louis XIV est un roi de France très connu que l’on a appelé le Roi Soleil. C’était un roi absolu qui a régné jusqu’en 1715. Il a construit le château de Versailles.
107
12
Je construis des groupes du nom variés
Objectifs généraux
• repérer les groupes du nom dans toutes les fonctions de la phrase (sujet, complément…) ; • repérer toutes les possibilités de constructions pour mieux faire du sens (grammaire pour la
lecture), varier leurs constructions pour améliorer / enrichir les textes (grammaire pour l’écriture) et faire les accords en genre et en nombre (grammaire pour l’orthographe).
Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture
? Tous les types de textes emploient des groupes du nom plus ou moins variés, qu’ils soient des écrits du réel ou des écrits de l’imaginaire.
• Y a-t-il des prérequis ?
Oui : au minimum, la reconnaissance des noms et celle des adjectifs.
• Quels liens avec d’autres leçons ?
Cette leçon peut être abordée de deux manières : ou bien comme leçon de synthèse des quatre précédentes (8, 9, 10 et 11), ou bien comme leçon de découverte d’un ensemble complexe (le groupe du nom) dont les éléments seront ensuite détaillés. Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots ; Leçon 8 : J’emploie les déterminants ; Leçon 9 : J’emploie les adjectifs qualificatifs ; Leçon 10 : J’emploie les compléments du nom ; Leçon 11 : J’emploie les propositions relatives ; Leçon 27 : J’écris le féminin et le pluriel des adjectifs qualificatifs ; Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase ; Leçon 42 : Je désigne quelqu’un ou quelque chose. Point théorique Le groupe du nom englobe tous les éléments qui gravitent autour d’un nom (accompagné ou non d’un déterminant). Ces éléments sont de trois types : – les adjectifs qualificatifs (dits « épithètes ») avant ou après le nom, juxtaposés ou coordonnés… Ces adjectifs peuvent eux-mêmes avoir des compléments (ex. : un toit couvert de neige) ou être accompagnés d’un adverbe (très) ; – les compléments du nom (après le nom) ; – les propositions relatives (après le nom). Ces éléments peuvent se combiner entre eux pour donner parfois des groupes assez longs et assez complexes. En effet, dans un groupe du nom, il peut y avoir plusieurs noms juxtaposés ou coordonnés, qui, eux-mêmes, sont accompagnés de deux ou trois éléments « satellites » désignés ci-dessus. On peut donc trouver des groupes nominaux très courts et d’autres très longs, en position de sujet, de complément du verbe, de complément circonstanciel : Ex. : Le soleil brille. (groupe du nom sujet) – On ne voit plus les gros nuages de pluie qui encombraient le ciel ce matin. (groupe du nom C.O.D.) Une part importante du sens d’une phrase passe donc par les groupes du nom. Pour enrichir une phrase, la préciser, la nuancer, on agit sur eux pour l’essentiel.
FAISONS LE POINT
Réactiver des connaissances déjà acquises. Il faut inciter les élèves à construire une définition « provisoire » qui pourra être confrontée à la définition « officielle » de l’encadré.
108
1 – Les productions seront comparées aux propositions de l’exercice 2. 2 – Insister sur la nécessité de combiner plusieurs éléments. 3 – L’exercice peut aussi prendre les phrases des élèves comme supports. adjectifs qualificatifs : étonnante, extraordinaire, américaine, immense, fascinante, animée. compléments du nom : d’Amérique du Nord, aux multiples quartiers. propositions relatives : où l’on ne s’ennuie jamais, que j’aimerais visiter, qui étonne les voyageurs.
Exemples de propositions possibles : a. une petite fleur jaune – b. des chaussures légères et souples – c. un agréable pique-nique en forêt – d. un beau film qui fait rêver.
Le petit atelier • Je me présente L’activité ancre la notion dans le vécu de chaque élève. Chaque groupe nominal correspond à un aspect particulier de la personnalité, forcément complexe.
Je suis une championne de mots croisés, une habituée de la piscine, une fan de musique, la cousine de Nolwenn, l’élève qui est venue vous parler hier…
Je lis et je comprends Je m’entraîne Objectif : automatiser la production de groupes du nom variés dans les différentes fonctions de la phrase ; Construire soi-même les groupes et les phrases pour problématiser le sujet. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux au brouillon (15 minutes) suivie d’une mise en commun collective pour validation, avec trace écrite éventuelle (20 minutes).
Exemples de propositions possibles : La région de Tours est riche en châteaux de la Renaissance. / J’aime beaucoup les régions montagneuses. La maison qui se construit en ce moment au bout de la rue est jolie. / On voit beaucoup de vieilles maisons en pierre dans le centre du village. / On dit que Napoléon a dormi une nuit dans la grande maison de la place. Le pain du boulanger est toujours très frais. / Cette boutique vend des pains de toutes sortes. L’histoire de la grenouille qui veut devenir plus grosse que le bœuf m’amuse beaucoup. / Racontemoi encore l’histoire de la maison hantée. Le titre de l’article a attiré mon attention. /
Objectif : travailler le fonctionnement du groupe du nom, pour la forme et pour le sens. Un repérage clair des groupes d’une phrase est le support indispensable de la compréhension. Appuyer l’analyse sur la lecture à haute voix qui permet de rythmer la phrase en fonction de sa structure. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange collectif (15 minutes).
a. déterminant + adjectif + nom + complément de nom + proposition relative. b. déterminant + nom + ou + déterminant + nom + proposition relative. c. sujet : déterminant + nom + complément du nom + et + complément du nom + ainsi que + complément du nom ; – C.O.D. : déterminant + nom + proposition relative. d. déterminant + adjectif + nom + complément du nom + complément du nom) N.B. : en feu est un complément du nom d’un groupe qui est déjà lui-même complément du nom.
109
Proj. d’écriture
Grammaire
à La production spontanée des élèves sert de base à l’analyse. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle et échange avec le groupe classe.
Conjugaison
travailler sur la représentation de la notion et de son fonctionnement : les trois éléments de base.
Orthographe
Construire des groupes du nom complexes aide à analyser ceux que l’on rencontre dans les textes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange collectif (15 minutes).
Vocabulaire
Objectif :
Gram. de texte
Je cherche une idée pour le titre de mon conte.
Boîte à outils
J’observe
Les titres sont un bon support d’observation de groupes nominaux. Voir aussi Projet 3, J’invente des titres. Faire chercher dans les pages 220 et 221 du manuel, dans des catalogues… Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
a. Petit nuage, Le Faucon déniché, Un ordinateur pas ordinaire, Nouvelles histoires pressées – b. Le voyage de Monsieur Perrichon, Le secret du funambule – c. L’homme qui venait du froid. Deux groupes formellement proches peuvent renvoyer à des sens différents et sensibiliser les élèves à la nuance. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (5 minutes). Échange collectif (5 minutes).
Un chien peut avoir peur (ponctuellement) sans être peureux (tout le temps, à cause d’un trait de « caractère ».
J’écris Objectif :
L’élève écrit une mini-publicité, avec un clin d’œil humoristique. On peut aussi proposer aux élèves d’inventer un objet extraordinaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange collectif pour validation et remédiation (15 minutes). Trace écrite (10 minutes). L’exercice permet d’utiliser l’outil « groupe du nom » au service d’un contenu disciplinaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon. (15 minutes). Échange collectif pour validation et remédiation (15 minutes). Trace écrite (10 minutes).
Définitions possibles : L’équateur est la ligne horizontale imaginaire qui partage la Terre en deux hémisphères : l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud. – Les parallèles sont les lignes horizontales imaginaires qui permettent de calculer la latitude. – Les méridiens sont les lignes verticales imaginaires qui permettent de calculer la longitude. La combinaison de la latitude et de la longitude permet de situer précisément n’importe quel point de la surface de la Terre.
employer des adjectifs dans deux mini-projets d’écriture : présentation / description et texte informatif.
Bilan Je sais reconnaître a. Quelle drôle d’idée tu as eue ! – b. Aujourd’hui, tous les élèves de l’école participent à un cross. – c. Comment vous appelez-vous ? – d. Téléphone-nous en arrivant! Une phrase complexe est une phrase qui a plusieurs propositions et donc plusieurs verbes. Une phrase complexe est une phrase où l’on trouve des mots comme que, quand, lorsque, dès que, parce que… a. Verbes conjugués : utilise – est fait – est – pèse ; verbes à l’infinitif : jouer. b. Noms : ballon – volley – cuir – grammes – circonférence – centimètres. c. Déterminants : le – 270 – une – 66 NB : au = à + le – du = de + le. d. Adjectifs qualificatifs : souple – blanc.
110
Compléments circonstanciels – compléments du verbe (essentiels, d’objet direct, d’objet indirect) – compléments du nom. Sujets : le climat d’un pays – il (sujet de la forme impersonnelle) – le soleil – qui (pronom relatif, sujet du verbe de cette relative). Compléments du verbe : (dépend) de sa position sur le globe terrestre – (ne chauffe pas beaucoup) les régions des pôles qui restent très froides tout le temps. Complément circonstanciel : Près de l’équateur. Compléments du nom : (le climat) d’un pays – (sa position) sur le globe terrestre – (les régions) des pôles. a. Faux (ex. : leur train / leur école) – b. Faux (ex. : le tout petit chien) – c. Vrai (ex. : des fleurs bleues et jaunes).
a. Oui, je viendrai à ton anniversaire. – b. Non, je ne regrette rien. a. Il faut protéger les abeilles parce qu’elles sont très utiles dans la nature. – b. Dès que Noël est passé, les jours rallongent. – c. Si la température descend au-dessous de zéro degré, il y a risque de verglas. a. Quand le soleil se lève… – b. …parce que nous avons été bloqués dans un immense embouteillage.
a. Le loup mange les moutons des troupeaux qui vivent dans la montagne. b. Le loup est un animal qui fait peur. c. Le loup est carnivore.
Boîte à outils
Gram. de texte
Vocabulaire
réussir son contrôle – donner des renseignements – demander son chemin – dessiner la ville idéale. Exemples de phrases possibles : a. Cet été,… – b. Pour le goûter,… – c. …autour du soleil.
Proj. d’écriture
Exemples de phrases possibles : a. Le dimanche est un jour où, normalement, on ne travaille pas. b. J’aime bien le dimanche. c. Dimanche, je vais faire du roller. d. Mes parents font souvent un gâteau pour le repas du dimanche. a. Les vacances d’été sont les vacances les plus longues. b. Je passe les vacances d’été au Portugal. c. Je ne m’ennuie jamais pendant les vacances d’été. d. Faites attention sur la route des vacances. a. L’école est située juste derrière la mairie. b. Je vais te montrer mon école. c. À l’école, nous avons lu l’histoire de Pinocchio.
Grammaire
Exemples de phrases possibles : a. Aimez-vous cette chanson ? – b. Ne va pas trop vite. – c. Je n’ai rien vu !
a. une belle bicyclette neuve – b. un cheval blanc à la longue crinière – c. un cousin d’Amérique
Conjugaison
Je sais faire
des – quelques – plusieurs – ces.
Orthographe
leurs repas : déterminant + nom – une table basse : déterminant + nom + adjectif – les coussins qu’ils posent directement sur le sol : déterminant + nom + proposition relative – petits morceaux : nom + adjectif (pas de déterminant) – deux baguettes de bois légères : déterminant + nom + complément du nom + adjectif.
111
13
Je manipule les verbes
Objectifs généraux
• identifier les verbes en contexte et hors contexte sous leurs différents formes : infinitif et formes conjuguées ;
• s’approprier les notions qui se rapportent au verbe : infinitif, conjugaison, temps (éventuellement mode), personne, pronom, radical, terminaison… pour assurer l’accord du verbe avec le sujet dans la phrase.
Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture ?
Le verbe est une notion fondamentale qui doit être mise en place le plus tôt possible. Dès que l’on écrit, on emploie des verbes. La notion a déjà été introduite, au moins implicitement, dès le CP et au CE 1 et explicitée au CE2. Il faut cependant être conscient que son appropriation définitive se fait dans la durée, par des approches et des manipulations répétées, un peu à la manière du calcul mental. La leçon doit donc prendre sa place très tôt dans l’année.
• Y a-t-il des prérequis ?
Non. En revanche, cette leçon réactive ou construit un prérequis nécessaire à l’intuition linguistique de la phrase.
• Quels liens avec d’autres leçons ?
– Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots ; – Leçon 6 : Je repère le sujet du verbe ; – Leçon 7 : J’emploie les compléments du verbe (C.O.D. et C.O.I.) ; – Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase. Point théorique Le verbe est le pivot de la phrase la plus courante en français, c’est-à-dire la phrase verbale. C’est par rapport à lui que se déterminent les autres éléments essentiels de cette phrase, aussi bien sur le plan du sens que sur celui de la syntaxe ou de l’orthographe : – le sujet, bien sûr. La relation sujet / verbe est la colonne vertébrale d’une phrase, tant pour la construction du sens, que pour la syntaxe (l’ordre des mots) et l’orthographe (l’accord) ; – certains compléments. Ces compléments dits « du verbe », sont aussi appelés compléments essentiels, compléments d’objet direct ou indirect. Ils participent au sémantisme du verbe dont ils dépendent (Je bois un verre de limonade / Je bois) et leur mobilité par rapport à lui est réduite. Cette position stratégique en fait le support privilégié de marques morphologiques essentielles : – marque de la personne ; – marque du nombre ; – marque du temps. Les marques qui posent problème aux enfants sont celles qui ne s’entendent pas. FAISONS LE POINT
Il s’agit de réactiver les connaissances et de faire émerger les représentations.
J’observe Objectif : conduire méthodiquement une évaluation diagnostique des connaissances sur le verbe.
112
De façon très ouverte, les deux exercices font le tour des principales difficultés et des principales notions afférentes au verbe. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (10 minutes),
Cet exercice fait comparer plusieurs formes conjuguées du même verbe pour isoler le noyau commun. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
a. march – b. fini – c. entend (le d que l’on n’entend pas pour les trois premières personnes du présent est le d de l’infinitif qui fait partie du noyau commun).
Je m’entraîne Objectif : en diversifiant les approches et les manipulations, créer les conditions d’une familiarisation avec la notion de verbe et celles qui lui sont attachées. Travailler la notion d’infinitif à l’oral permet de manipuler de nombreuses formes. L’exercice permet aussi de se familiariser avec les tableaux de conjugaison de la Boîte à outils.
Faire repérer les régularités fortes des terminaisons selon les personnes. Voir aussi la Boîte à outils, page 215 de ce guide. Il sera intéressant ensuite d’élargir la recherche à d’autres verbes pour valider les observations faites ici. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon, avec l’aide éventuelle des Tableaux de conjugaison (15 minutes). Vérifier que les quatre verbes sont choisis pour pouvoir les comparer entre eux. Corrigé collectif (15 minutes).
je marche – je marchais – j’ai marché – je marcherai je choisis – je choisissais – j’ai choisi – je choisirai je pars – je partais – je suis parti(e) – je partirai j’entends – j’entendais – j’ai entendu – j’entendrai On observe : – que les lettres qui servent aux terminaisons sont peu nombreuses : e, s, ai, i, u… ; – que le présent se répartit en -e (pour les verbes en -er) et -s (pour les autres) ; – que les terminaisons des verbes en -er et des autres sont semblables à l’imparfait et au futur. Pour certains verbes, dits irréguliers, on a du mal parfois à retrouver le radical derrière les formes conjuguées. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon, avec l’aide éventuelle des Tableaux de conjugaison (15 minutes). Corrigé collectif (15 minutes).
113
Proj. d’écriture Grammaire
Conjugaison
Neuf colonnes pour neuf temps qui se répartissent comme suit : mode indicatif : présent, passé composé, imparfait, passé simple, futur ; mode conditionnel : présent ; mode impératif : présent ; mode participe : présent, passé.
Orthographe
– Directement, parce que le mot verbe est présent dans le titre : Leçon 4, Leçon 6 et toutes les leçons de conjugaison. – Indirectement : Leçon 28 et Leçon 31. – Ne pas oublier les Tableaux de conjugaison (pages 212 et suivantes).
Cet exercice fait travailler la notion de temps de la conjugaison et s’approprier les tableaux des pages 212 et suivantes. On part des temps connus pour aller vers les temps inconnus, et, éventuellement, vers la notion de mode. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), avec échange collectif (15 minutes).
Vocabulaire
La recherche va permettre de délimiter le domaine du verbe, et aussi de le relier à d’autres notions (phrase, accord…). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
6 – Voir le corrigé de l’exercice 1.
Gram. de texte
1 – Faire apparaître dès à présent les infinitifs en -er d’une part, les autres verbes d’autre part : -ir (finir, venir), -re (faire, dire, mettre), -dre (entendre, peindre, confondre), -oir (voir, pouvoir, savoir…). présent, imparfait, futur, passé composé… tu es, tu as, tu cherches, tu finis, tu pars, tu vas, tu fais, tu entends… ils sont partis, nous partions, elle partit, tu étais parti… 2 – a. Vrai – b. Vrai (par le temps de conjugaison) – c. Faux (le sujet peut être un groupe nominal, par exemple) – d. Vrai – e. Vrai – f. Faux – g. Vrai (l’encadrement par ne…pas est un des moyens de reconnaître un verbe).
Démarche, organisation : Pour l’exercice 5, travail collectif. L’adulte peut écrire au tableau les formes conjuguées choisies par les élèves. Pour l’exercice 6, recherche individuelle, avec échange collectif.
Boîte à outils
suivie d’un échange collectif (10 minutes).
a. aller – b. être – c. faire : la seule lettre commune à toutes les formes est le f. Les exercices font travailler les terminaisons en réinvestissant les observations faites sur les régularités selon les personnes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon, avec l’aide éventuelle des Tableaux de conjugaison, pages 212 et suivantes, pages 216 et 217 (15 minutes). Corrigé collectif (15 minutes).
10 – je/tu dors – je/tu peignais – tu as aperçu – tu voyageras – tu mangeas. 11 – Seul vas est une forme de 2e personne. Les autres formes sont des 3es personnes.
Le petit atelier • Jeu de cartes Pour que le jeu fonctionne, il faut que les cartes soient justes. La confection du matériel, ainsi que le jeu lui-même ensuite, oblige à manipuler des verbes de façon ludique, mais rigoureuse. • Relais On ne peut pas changer deux fois de suite le même élément.
Exemple : elle rit / elle riait / nous avons ri / nous rirons.
Je lis et je comprends Objectif : proposer des situations de lecture où la compréhension du texte repose en grande partie sur les verbes. L’exercice entraîne à repérer les formes verbales hors contexte. Les mots proposés qui ne sont pas des verbes ressemblent formellement à des verbes : « portrait » et « jamais », par exemple se terminent comme des imparfaits. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), avec échange collectif (10 minutes).
penser (infinitif) – souris (de sourire) – marche (de marcher) – sommes (de être). L’exercice est un test de closure où les mots manquants ne sont pas repérés. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), avec échange collectif (10 minutes). Lecture du texte complet à haute voix.
Le cactus Le cactus est une plante qui résiste à la sécheresse. Ses tiges sont pleines d’eau, ses feuilles sont des épines. On le trouve donc dans des régions où il ne pleut pratiquement jamais. L’exercice permet d’ancrer la notion de verbe dans la vie quotidienne de la classe. L’exercice peut être un point de départ pour l’écriture de règles de vie (voir le manuel de CE2, Projet 1). Démarche, organisation : Recherche individuelle rapide, avec échange collectif. Exercice de vigilance pour installer l’idée que ce qui est difficile dans la conjugaison (et en orthographe) est ce qui ne s’entend pas. De ce point de vue, les verbes les plus difficiles à écrire sont les verbes en -er, et pas les verbes dits irréguliers. Démarche, organisation : Recherche individuelle (5 minutes), avec échange collectif (10 minutes).
ils parlent – elles chantent – elles regardent. Pour ils achètent, le pluriel s’entend à la liaison qui se fait très naturellement. L’exercice fait travailler toutes les transformations dues à un changement de personne. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie d’une lecture à haute voix des textes transformés pour validation. Écriture de quelques formes verbales au tableau.
Notre cerveau … nous sommes éveillés (éveillées)… il nous aide à être attentifs (attentives)… qui nous entoure… que nous voyons, …que nous entendons… que nous goûtons…que nous sentons… que nous touchons. Nous pouvons rester parfaitement immobiles… nos bras, nos jambes et nos pieds… Notre cerveau… nous restons éveillés (éveillées)… notre cerveau. Votre cerveau … vous êtes éveillés (éveillées)… il vous aide à être attentifs (attentives)… qui vous entoure… que vous voyez, …que vous entendez… que vous goûtez… que vous sentez… que vous touchez. Vous pouvez rester parfaitement immobiles… vos bras, vos jambes et vos pieds…Votre cerveau… vous restez éveillés (éveillées)… votre cerveau…
J’écris Objectif : produire des textes où une part essentielle
114
Ancrer la notion dans une pratique quotidienne de la langue. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation. « Joker », de Susie Morgernstern, est un livre drôle et de lecture facile proposé dans la liste officielle 2002. Cette activité d’écriture rebondit sur l’idée centrale de l’histoire. Démarche, organisation : Découverte collective de la consigne et explicitation de la tâche d’écriture. Écriture individuelle ou par deux. Échange des productions pour validation et remédiation. Copie au propre.
Démarche, organisation : Recherche individuelle et écriture sur brouillon (15 minutes). Lectures croisées des phrases (15 minutes). Copie au propre (15 minutes).
À l’origine, la tomate est une plante sauvage d’Amérique du Sud qui était cultivée par les Indiens. Comme la pomme de terre et le haricot, elle a été rapportée en Europe par les explorateurs. On l’a d’abord utilisée comme plante décorative, puis comme légume.
Proj. d’écriture
Première image : prendre un pot, le remplir de terre à moitié, mettre les graines, rajouter de la terre. Deuxième image : arroser la terre.
Grammaire
L’exercice rattache explicitement la réflexion grammaticale aux productions d’écrit des élèves pour donner du sens à l’activité. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation.
Conjugaison
L’élève est confronté à des situations très différentes : deux écrits fonctionnels (exercices 18 et 20), un texte de fiction (exercice 19) et un texte informatif (exercice 21).
Démarche, organisation : Découverte collective du document. Écriture individuelle ou par deux d’un brouillon (15 minutes). Lectures croisées des textes, discussion, validation, propositions de remédiation (20 minutes). Copie au propre (15 minutes).
Je me creuse la tête Les sujets des phrases sont des verbes à l’infinitif (rire, voyager + son complément).
Boîte à outils
Gram. de texte
Vocabulaire
Se servir de la langue pour traduire des observations de façon précise, et notamment pour indiquer des actions et des gestes.
Orthographe
de l’information passe par les verbes.
115
14
J’emploie les verbes au présent
Objectifs généraux
• identifier ce temps de la conjugaison ; • cerner ses différentes valeurs et ses différents emplois dans différents types de textes pour
l’employer correctement en contexte et mieux comprendre les différents types de textes où il est employé ;
• repérer ses régularités morphologiques pour l’orthographier correctement. Programmation dans l’année • Quels projets d’écriture ?
Le présent de l’indicatif est une priorité en matière de morphologie verbale. Il s’intègre facilement à de nombreux projets réalisables assez tôt dans l’année.
• Y a-t-il des prérequis ?
Oui : la notion de verbe et la manipulation de l’infinitif. Mais l’étude du présent peut aussi contribuer à consolider ces notions.
• Quels liens avec d’autres leçons ?
– Leçon 31 : Je reconnais les classes de mots ; – Leçon 13 : Je manipule les verbes ; – Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase. Point théorique Les valeurs du présent de l’indicatif Le terme présent semble induire que ce temps correspond à l’expression de la réalité immédiate, valeur que l’on observe par exemple dans le cas du reportage en direct (« Au moment où je vous parle, les spectateurs sont déjà très nombreux tout au long de la côte pour admirer la flottille des grands trimarans… »). Mais le temps présent a de nombreux autres emplois. Il renvoie souvent à un présent « élargi », un présent d’actualité qui englobe notamment : – le passé proche (Ex. : J’arrive [à l’instant] du travail) ; – le futur proche (Ex. : Je viens [tout de suite]) ; – une action habituelle (Ex. : Nous allons à la piscine tous les samedis). – une vérité générale, intemporelle, et notamment le résultat d’une observation scientifique (Ex. : L’eau bout à 100 degrés). Il peut aussi exprimer un vrai passé, équivalent d’un passé composé ou d’un passé simple dans un récit historique ou un récit de fiction. Il s’agit alors d’un présent de narration (Ex. : Victor Hugo naît en 1802. – Le petit Poucet laisse tomber ses cailloux blancs sur le chemin.) Le présent est souvent un temps « neutre » qui prend sa valeur en fonction des indicateurs de temps qui l’accompagnent. Il faudra donc, encore une fois, attirer l’attention des élèves sur la terminologie et les rendre vigilants sur les emplois du temps, car cette lucidité permettra une meilleure lecture des textes considérés. La morphologie du présent de l’indicatif L’objectif final du travail sur la conjugaison est de créer des repères forts et des automatismes raisonnés qui permettent à l’enfant d’anticiper sur la terminaison du verbe qu’il emploie en contexte. Cette leçon est l’occasion de mettre en place cette « posture intellectuelle », dont l’acquisition est un travail de longue haleine. Comme pour tous les autres temps, l’urgence d’écriture est de faire émerger les régularités fortes en fonction des personnes. Ces régularités sont synthétisées dans le Tableau des pages 216 et 217, dont l’usage doit être quotidien.
116
– aboutir à une synthèse qui sera comparée à celle de l’encadré.
– traiter les deux cas particuliers de appeler et jeter.
L’exercice est une mise en situation. L’amorce a. induit plutôt un présent « immédiat », la b. un présent « d’actualité », la c. un présent qui exprime l’habitude et la répétition. Démarche, organisation : Recherche individuelle, avec échange collectif immédiat (15 minutes). L’adulte écrit les phrases au tableau, au fur et à mesure. Inciter les élèves à chercher des idées originales et poétiques.
L’élève observe les régularités de la 1re personne sur quelques exemples. Il va ensuite en chercher d’autres pour valider ses observations. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, avec l’aide des tableaux de conjugaison, suivie d’un échange collectif (15 minutes) et, éventuellement, d’une trace écrite (15 minutes). Faire formuler les « règles » en terme de régularités.
Objectifs :
Exemples de phrases possibles : En ce moment, la Terre tourne. – De nos jours, les gens voyagent beaucoup plus qu’il y a un siècle. – Tous les jours, des météorites tombent sur la Terre. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif (15 minutes).
a. futur – b. peut être un vrai présent – c. vérité générale – d. présent de narration.
Je m’entraîne Objectifs :
– je : verbes en -er : -e ; autres verbes : -s ; – tu : -s pour tous les verbes sauf : tu peux et tu veux ; – il (elle) : verbes en -er : -e ; autres verbes : -t sauf : elle entend – il prend (mais elle peint) ; – nous : -ons sauf pour être ; – vous : – ez sauf pour être, dire et faire ; – ils (elles) : -ent sauf pour être, avoir, faire et aller. Les exercices font étudier des configurations orthographiques particulières liées à la valeur phonétique de certaines lettres dans certains contextes. Voir aussi exercice 7, page 114 et exercice 8, page 119.
117
Proj. d’écriture Grammaire
Conjugaison
– cadrer les valeurs du présent de l’indicatif ;
– mettre en place les régularités orthographiques du présent de l’indicatif. Selon la logique expliquée plus haut : on observe ce qui se passe, personne par personne, en faisant régulièrement référence à la forme de l’infinitif des verbes ;
Orthographe
J’observe
Vocabulaire
Réactiver les connaissances déjà acquises.
Gram. de texte
FAISONS LE POINT
Boîte à outils
On notera que cet objectif amène à relativiser la notion de groupe et, sur la base de la 1re et de la 3e personne notamment, à considérer plutôt deux grandes catégories de verbes : – les verbes en -er ; – les autres verbes. Les verbes du 2e groupe (comme finir), en effet, sont morphologiquement très proches de ceux du 3e groupe. Ex. : je joue… je finis… et je pars, je fais, je vois, je dis… elle joue… elle finit…et elle part, elle fait, elle voit, elle dit… La présence du tableau complet, aux pages 216 et 217, n’empêche pas l’enseignant de le faire construire progressivement par la classe, temps par temps. Il s’agira alors de faire repérer systématiquement les lettres finales des verbes conjugués dans les Tableaux de conjugaison des pages 212 et suivantes, et de construire un outil de référence propre à la classe, affiché et aussi disponible dans le classeur de chaque élève. Cet outil sera évolutif en fonction de la programmation de chaque enseignant. Cette construction personnelle permettra aux élèves de mieux s’approprier le tableau du manuel qui a cependant l’avantage d’être une référence stable.
Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation.
J’écris
4 – a. Le e permet de garder le son [] – b. La cédille permet de garder le son [s]. 5 – j’appelle / nous appelons – tu jettes / vous jetez La double lettre est liée au son [ε ]. La lettre simple est liée au son [ə]. De même : il appelait / elle appellera, nous jetions / vous jetterez, etc.
employer le présent dans deux contextes différents : écrit de l’imaginaire et écrit du réel.
Le petit atelier • Proverbes et dictons Sagesse populaire, dit-on. À expliquer et à discuter, dans tous les cas.
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Je lis et je comprends Objectif : repérage des différentes valeurs du présent, en relation avec le type de texte. L’élève réfléchit aux valeurs du présent dans des contextes variés. Démarche, organisation : Réflexion personnelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (15 minutes).
a. Extrait d’un documentaire historique : présent de narration. b. Extrait d’un documentaire scientifique : présent de vérité générale. c. Poème : présent « neutre », qui peut se charger soit d’une valeur de vrai présent, soit d’une valeur de vérité générale.
118
Objectif :
Les trois phrases proposées ouvrent l’album de Tom Tirabosco intitulé « Ailleurs, au même instant ». Comme le titre le suggère assez clairement, l’idée est d’évoquer des scènes de la vie, ordinaires ou pas, qui se déroulent à chaque instant dans le monde de façon simultanée : la vie et la mort se succèdent de page en page, la joie et la tristesse, la beauté et la laideur, la paix et la violence… On peut rassembler toutes les phrases de la classe pour en faire un poème ou un album « À la manière de… ». Démarche, organisation : Présentation de l’album par l’adulte, si possible en apportant le livre (10 minutes). Explicitation de la tâche d’écriture. Moment collectif de recherche d’idées pour validation (15 minutes). Écriture individuelle ou par deux au brouillon (15 minutes). Échange oral des phrases pour validation et remédiation (20 minutes). Trace écrite.
Exemple de phrases possibles : Un oiseau chante. – Une fusée décolle. – Un enfant pleure. Le contenu étant donné, l’enfant peut se concentrer sur la forme. Démarche, organisation : Découverte collective du document. Écriture individuelle ou par deux (15 minutes). Échange des productions par lecture à haute voix. Copie au propre (15 minutes). Exemple de texte possible :
Le tableau distingue deux grandes classes : les vertébrés, qui ont une colonne vertébrale et des os, et les invertébrés qui n’en ont pas. Ces deux classes sont elles-mêmes composées de différents groupes : par exemple, les poissons et les mammifères appartiennent à la classe des vertébrés, les insectes et les crustacés à celle des invertébrés.
Proj. d’écriture
J’emploie les verbes au passé composé
Objectifs généraux
Grammaire
• identifier le passé composé ; • analyser la manière dont il est formé ; • savoir l’employer en contexte ; • l’orthographier correctement. Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture ?
Le passé composé est par excellence le temps de l’échange oral et du récit de vie. On pourra donc le relier naturellement aux projets suivants : – l’autoportrait (Projet 4) ; – la lettre (Projet 9) ; – le récit de vie (Projet 10) ; – le texte de théâtre (Projet 12).
• Y a-t-il des prérequis ?
Oui : les notions de verbe et d’infinitif.
Conjugaison
15
119
Vocabulaire Gram. de texte
Point théorique L’emploi du passé composé Le passé composé est un temps du passé couramment utilisé à l’oral et dans l’écrit familier. Comme le passé simple, le passé composé entre en alternance avec l’imparfait : il marque les jalons du récit (les actions de premier plan), tandis que, en contrepoint, l’imparfait sert à planter le décor, évoquer les circonstances de l’action… (actions de second plan). Les différents documents de la leçon montrent que le passé composé peut renvoyer à un passé proche (ce qui s’est passé le matin même), ou à un passé beaucoup plus lointain (l’homme de Cro Magnon), et qu’il peut aussi servir à écrire un récit de fiction (Voir texte de l’exercice 14). La morphologie du passé composé Elle est plus problématique que son emploi, pour quatre raisons : – le choix entre être et avoir, pour certains verbes et pour certains élèves ; – la confusion entre les formes homonymes de être et avoir (ai / es, est) ; – l’accord du participe passé avec être (l’accord avec avoir est renvoyé au collège) ; – la finale du participe passé, tant pour les verbes en -er (confusion -er / -é / -ez) que pour les autres (-it, -is…). Certaines régularités sont cependant observables : – quand on entend [e], on écrit -é ; – quand on entend [y], on écrit -u ; – quand on entend [i], on écrit -i parfois -is ou -it. On peut alors détecter la lettre finale muette en passant au féminin (l’école est finie / la table est mise…) ; – dans tous les autres cas, le -t est très fréquent (J’ai fait…).
Boîte à outils
– Leçon 31 : Je reconnais les classes de mots ; – Leçon 13 : Je manipule les verbes ; – Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase ; – Leçon 41 : J’alterne les temps dans un récit.
Orthographe
• Quels liens avec d’autres leçons ?
FAISONS LE POINT
Faire émerger les représentations sur lesquelles vont s’appuyer les connaissances nouvelles.
J’observe
Je m’entraîne
Objectifs :
Objectif : manipuler le passé composé en contexte, à l’oral comme à l’écrit, pour s’approprier ses caractéristiques formelles.
– cadrage de l’emploi du passé composé ; – cadrage de la formation du passé composé. La progression est conçue pour qu’au fil des exercices les élèves puissent se construire une représentation et une définition personnelles du passé composé, représentation et définition qu’ils pourront ensuite confronter avec celles de la synthèse encadrée, en bas de page. La situation convient bien à l’emploi du passé composé : passé familier de l’oral, encore très lié au moment où l’on parle. La recherche de questions peut déboucher sur un jeu de rôle à deux : intervieweur/ interviewée. L’exploit dont il est question a eu lieu en 2003. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (10 minutes). Échange collectif des questions avec trace écrite au tableau (15 minutes).
Exemples de questions possibles : Comment vous êtes-vous préparée ? – Est-ce que vous avez vu des requins ou des baleines ? – Avezvous eu peur ? L’activité ancre le passé composé dans le vécu des élèves. Elle montre aussi que le passé peut être proche (ce matin). Elle peut, par ailleurs, constituer une évaluation diagnostique rapide. Démarche, organisation : Recherche individuelle sur brouillon (5 minutes). Échange collectif avec trace écrite au tableau (10 minutes). Faire donner systématiquement l’infinitif des verbes. Faire repérer les deux constructions possibles du passé composé, avec l’accord dans le cas de la construction avec « être ». Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (15 minutes). Trace écrite sur classeur (10 minutes).
3 – Certains verbes font leur passé composé avec avoir, d’autres avec être. La forme du verbe qui accompagne ces auxiliaires est le participe passé. 4 – Oui, à cause de -e de sortie. La forme du verbe qui est après être (participe passé) s’accorde avec le sujet en genre et en nombre.
120
Le participe passé est souvent employé à l’oral : les élèves l’ont donc « dans l’oreille ». Il peut cependant rester encore quelques confusions parfois pour certains verbes : « * j’ai entré,* j’ai tombé… » Démarche, organisation : Recherche par deux (5 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes). Trace écrite éventuelle. L’exercice fait travailler l’accord du participe passé. Demander aux élèves d’expliciter leurs choix. Démarche, organisation : Recherche individuelle (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes). Trace écrite éventuelle.
Nous sommes arrivées à temps pour voir le coucher du soleil. – Les astronomes ont découvert une nouvelle planète extrasolaire. – Elle est restée toute la journée avec moi. – As-tu rapporté le disque à la discothèque ? Un des problèmes morphologiques du passé composé est la terminaison du participe passé. L’exercice fournit une base pour repérer les régularités fortes (voir le Point théorique). Il fournit aussi une occasion de manipuler les tableaux de conjugaison pour se les approprier. Démarche, organisation : Recherche individuelle dans les tableaux (15 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau (15 minutes). Faire chercher systématiquement la forme du féminin, pour constater la sonorisation des consonnes finales : compris / comprise, ouvert / ouverte… On peut ensuite commencer à construire un outil de référence des principales régularités, sur le modèle indiqué dans le Point théorique.
– é, comme j’ai rencontré, tu es né(e), elle est passée, il a été, nous avons expliqué ; – i, comme j’ai réagi ; – u, comme j’ai connu, tu as eu, il est devenu, elle a vu, nous avons pu ; – is, comme j’ai compris ;
Le petit atelier • Cela m’est arrivé !
Par exemple : Le soir de Noël, une fois, j’ai voulu voir le Père Noël. Je suis allé dans le séjour, et j’ai attendu. Mais, bien sûr, je me suis endormi. Donc, je n’ai jamais vu le Père Noël, mais j’ai attrapé un rhume !
Je lis et je comprends Objectif : prendre des indices sur les verbes au passé composé pour faire du sens. Pour comprendre précisément les phrases, il faut réinvestir les règles d’accord du passé composé. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
a. garçon – b. fille – c. les deux. Repérage des différents sens d’un verbe en relation avec sa construction. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
Certains verbes peuvent se conjuguer avec les deux auxiliaires. Ce choix est lié à la possibilité ou l’im-
a. Dans les bureaux de vote, chaque fois qu’un(e) citoyen(ne) a glissé son bulletin dans l’urne, un jour d’élections. Notion d’accompli, d’irréversible. b. Titre d’une bande dessinée de Hergé faisant suite à Objectif Lune. Le titre reprend les mots de Tintin posant le pied sur notre satellite. Ici aussi, notion d’accompli, d’irréversible : il est arrivé quelque chose d’irrémédiablement nouveau dans l’histoire de l’humanité. NB À l’époque où la BD est parue, le voyage sur la Lune appartenait à la fiction. c. Texte documentaire historique. On pourrait avoir le passé simple ou le présent de narration. Réflexion sur l’emploi des temps dans un récit (voir aussi la Leçon 43). Le titre du roman « Des pas dans mon ciel bleu » fait allusion à la couleur de la moquette qui recouvre le sol de la chambre du narrateur, et que les visiteurs indélicats foulent brutalement avec leurs chaussures sales. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
L’ensemble du texte (récit proprement dit et dialogues) est écrit au passé composé. Ce choix est lié ici au fait que le récit est écrit à la première personne (le narrateur est aussi un personnage de l’histoire). On pourrait, en effet, avoir le passé simple dans les passages de récit. Mais le passé simple est rarement employé à la première personne.
121
Proj. d’écriture Grammaire
Conjugaison
Il est parti… (Il faut corriger la faute due à l’homonymie des auxiliaires.) Elles ont gagné… (Il faut corriger la faute due à l’homonymie de l’infinitif et du participe passé.)
L’exercice fait repérer le contexte de communication de trois verbes au passé composé. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
Orthographe
L’exercice permet de corriger des fautes fréquentes dans les textes d’enfants. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
a. Quand on parle de la construction, on l’envisage comme terminée. b. Quand on parle de la construction, on l’envisage comme étant en cours.
Vocabulaire
traverser / traversé – aller / allé – mélanger / mélangé – regarder / regardé – oublier / oublié – changer / changé Voir la Boîte à outils, page 205.
Comparaison des emplois de deux temps différents du passé. Il s’agit ici d’une approche très modeste et très intuitive de la modalité accompli / non accompli. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
Gram. de texte
Sensibilisation à l’homonymie entre la forme de l’infinitif et celle du passé composé pour les verbes en « -er ». Voir la Boîte à outils, page 205. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau (15 minutes).
possibilité d’avoir un C.O.D. Le verbe n’a pas le même sens dans les deux cas : Élodie a transporté…/ Le chat a grimpé…
Boîte à outils
– t, comme j’ai ouvert, tu as offert, il a fait.
J’écris réinvestir le passé composé dans des situations ou des textes où son emploi est soit imposé (journal de bord), soit pertinent (documentaire historique, récit, bande dessinée).
Réinvestissement des connaissances, notamment orthographiques, sous une forme assez légère. Démarche, organisation : Écriture individuelle sur brouillon (15 minutes). Lecture à haute voix des productions pour validation (15 minutes). Réécriture et copie au propre (15 minutes).
Écrire son journal de bord pendant quelques jours est un projet d’écriture qui va permettre de manipuler de nombreux passés composés en contexte. On peut envisager un journal individuel ou collectif (livre de vie de la classe sur un mois, par exemple). Démarche, organisation : Écriture individuelle ou collective.
L’exercice permet de rattacher la notion à un genre littéraire plébiscité par les élèves. Démarche, organisation : Découverte collective du document. Explicitation de la tâche d’écriture. Écriture individuelle sur brouillon (15 minutes). Lecture à haute voix des productions pour validation (15 minutes). Réécriture et copie au propre (15 minutes).
Objectif :
L’histoire est, par définition, la matière où l’on peut employer les temps du passé. Travailler sur le nom des rues du quartier permet aux élèves de mieux connaître leur environnement proche. Le travail peut déboucher sur un affichage dans l’école : il intéressera les autres classes et aussi les parents. Démarche, organisation : Établissement d’une liste (partir de la mémoire des enfants d’abord, et compléter avec la lecture d’un plan du quartier). Répartition du travail entre les élèves : choix volontaire, tirage au sort… Recherche documentaire. Écriture individuelle ou par deux. Lectures croisées des textes pour information, validation, remédiation. Trace écrite pour un affichage dans l’école, éventuellement.
122
Dans la bande dessinée originale, Titeuf déclenche un mini-scandale avec son père dans l’autobus.
Je me creuse la tête Lorsque le passé composé est employé avec l’auxiliaire avoir, il ne s’accorde jamais avec le sujet. Mais il s’accorde avec le C.O.D., lorsque il y en a un et lorsque ce C.O.D. est placé avant lui. C’est le cas dans la deuxième phrase, mais pas dans la première, où le C.O.D. (ces photos) est après le verbe.
J’emploie les verbes à l’imparfait
Proj. d’écriture
16
Objectifs généraux
Grammaire
• repérer l’imparfait comme temps du passé ou de l’imaginaire ; • l’employer en contexte ; • observer les régularités de sa morphologie pour l’orthographier correctement. Programmation dans l’année Temps très fréquemment utilisé dans les types de textes les plus divers, l’imparfait est un temps important de la conjugaison, à programmer assez tôt dans l’année.
• Quels projets d’écriture ?
Conjugaison
– le récit oral (Projet 6) ; – le récit de vie (Projet 10) ; – le dialogue de théâtre (Projet 12) ; – la bande dessinée (Projet 13) ; – le récit (Projet 15).
• Y a-t-il des prérequis ?
Oui : la notion de verbe et celle d’infinitif.
Vocabulaire
Point théorique L’imparfait est un temps très fréquent. Il apparaît aussi bien dans l’écrit littéraire (en se combinant avec le passé simple) que dans l’écrit plus familier ainsi qu’à l’oral (en se combinant alors avec le passé composé). Il apparaît donc aussi bien dans les textes informatifs, les récits de vie que dans les textes de fiction. Le passé simple et le passé composé marquent la succession des actions de premier plan, et donc la trame du récit. Par opposition et complémentarité, l’imparfait, lui, est le temps des actions dites de second plan, c’est-à-dire : – le temps de la description des lieux et des circonstances ; – le temps du portrait ; – le temps des actions non ponctuelles, qui se sont prolongées. La morphologie de l’imparfait est marquée par le retour régulier sur quatre des personnes du morphème -ai-. En ce qui concerne les personnes, les marques sont celles qui sont communément observées dans l’ensemble du système (voir tableau des pages 216 et 217).
Gram. de texte
Leçon 31 : Je reconnais les classes de mots ; Leçon 13 : Je manipule les verbes ; Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase ; Leçon 43 : J’alterne les temps dans un récit.
Orthographe
• Quels liens avec d’autres leçons ?
FAISONS LE POINT
Boîte à outils
Réactiver les connaissances déjà acquises, au CE2 notamment.
123
J’observe Objectifs : – installer l’imparfait comme un temps du passé ou de l’imaginaire ; – cadrer sa morphologie. Les exercices doivent amener les élèves à construire leur définition de l’imparfait pour la comparer à celle de l’encadré. Ces exercices peuvent servir de base à une évaluation diagnostique rapide. La situation proposée permet de rendre concrète la notion de passé. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux de phrases à l’imparfait. Inciter les élèves à balayer les différents aspects de la vie quotidienne (10 minutes). Échange des phrases, avec trace écrite au tableau (10 minutes). Observation collective de ces phrases.
Exemples de phrases possibles : Autrefois, on se déplaçait beaucoup à pied ou à cheval. Les écoliers écrivaient avec un porte-plume. On n’avait ni la radio ni la télévision et on ne savait pas bien ce qui se passait dans le monde. Les trois phrases ciblent les trois valeurs importantes de l’imparfait. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Corrigé collectif (15 minutes).
a. documentaire historique (passé assez lointain) – b. début de conte (fiction, imaginaire) – c. récit oral (passé proche).
Manipulation des terminaisons pour s’en imprégner. Démarche, organisation : Recherche individuelle (15 minutes). Corrigé au tableau (10 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
5 – je venais – tu réfléchissais – elle (il) savait – nous dessinions – vous appreniez – ils (elles) faisaient. L’exercice permet d’attirer l’attention sur des configurations orthographiques particulières dues à la valeur phonétique de certaines lettres dans certains contextes. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation.
a. Le e permet de garder le son []. – b. La cédille permet de garder le son [s].
Le petit atelier • Le temps passé Prévoir une séance collective de préparation pour cadrer les questions intéressantes : habitat, école, loisirs, métiers…
Par exemple : Est-ce que vous aviez l’électricité chez vous ? Estce que vous alliez vous baigner à la rivière ? Votre maîtresse était-elle sévère ? NB Ne pas refuser les questions au passé composé, mais faire remarquer la différence de temps.
Je lis et je comprends Objectif : travailler sur les valeurs de l’imparfait.
Les élèves produisent une synthèse qu’ils confrontent ensuite à celle de l’encadré. Démarche, organisation : Recherche individuelle, par deux ou collective. Insister sur le fait que les terminaisons de l’imparfait sont les mêmes pour tous les verbes (régularité forte).
Je m’entraîne Objectif : automatiser l’emploi et l’orthographe de l’imparfait. L’exercice rattache explicitement la réflexion grammaticale aux productions d’écrit des élèves pour donner du sens à l’activité. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation.
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L’exercice permet de rattacher la notion à un genre littéraire plébiscité par les enfants (voir aussi le Projet 13 sur la bande dessinée). Démarche, organisation : Recherche individuelle rapide, suivie d’un échange collectif. On peut trouver des imparfaits dans les bulles (paroles des personnages) ou dans les cartouches (récit). S’imprégner de l’imparfait dans un contexte signifiant. Démarche, organisation : Découverte collective du texte. Recherche individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Échange collectif pour validation et explicitation des réponses. Lecture à haute voix du texte (15 minutes).
Les deux premiers verbes sont au présent (aujourd’hui) : appuie – s’allument.
Proj. d’écriture Grammaire
Conjugaison
Les élèves s’entraînent à légender une carte. Il s’agit de la Gaule au temps d’Astérix, c’est-à-dire juste après la conquête romaine. La Gaule du sud, ou Narbonnaise, a été conquise dès 121 avant J.-C. Les trois autres « régions » (l’Aquitaine, la Celtique et la Belgique ) sont conquises entre 57 et 54 avant J.-C.
Orthographe
employer l’imparfait au service d’un contenu disciplinaire.
Exemple de texte possible : La Gaule était plus étendue que la France actuelle : au Nord, elle englobait la Belgique et les actuels Pays-Bas, jusqu’au Rhin. Elle était composée de quatre grandes régions : l’Aquitaine, la Narbonnaise, la Celtique et la Belgique.
Vocabulaire
Objectif :
Gram. de texte
J’écris
Démarche, organisation : Découverte collective du document. Explicitation de la consigne d’écriture. Écriture individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Lectures croisées des légende, discussion (20 minutes). Remédiation et copie au propre individuelle (10 minutes).
Boîte à outils
Ensuite : étaient – fonctionnaient – fallait – était – partais – avais – servais – était – s’enflammait – éclairait – allais – s’illuminaient.
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17
J’emploie les verbes au passé simple
Objectifs généraux
• repérer le passé simple, son emploi, sa valeur ; • l’employer en contexte ; • observer les régularités de sa morphologie pour l’orthographier correctement. Programmation dans l’année En alternance avec l’imparfait, le passé simple est un temps de l’écrit littéraire uniquement.
• Quel projet d’écriture ? Le récit (Projet 15).
• Y a-t-il des prérequis ?
Oui : la notion de verbe et celle d’infinitif.
• Quels liens avec d’autres leçons ?
– Leçon 31 : Je reconnais les classes de mots ; – Leçon 13 : Je manipule les verbes ; – Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase ; – Leçon 16 : J’emploie les verbes à l’imparfait ; – Leçon 43 : J’alterne les temps dans un récit. Point théorique Le passé simple apparaît uniquement dans l’écrit littéraire, le récit de fiction essentiellement (conte, roman, nouvelle…), en se combinant avec l’imparfait (sans exclure d’autres temps comme le plus-que-parfait, le conditionnel…). Comme la majorité des récits sont écrits à la 3e personne, les formes du passé simple les plus connues et les plus utiles pour les élèves sont la 3e personne du singulier et la 3e personne du pluriel. Dans un récit, le passé simple marque la succession des actions de premier plan, et donc la trame de l’histoire. Par opposition et complémentarité, l’imparfait, lui, est le temps des actions dites de second plan, c’est-à-dire le temps de la description des lieux et des circonstances, le temps du portrait, le temps des actions non ponctuelles, qui se sont prolongées. Le premier passé simple d’un récit marque généralement le « démarrage » de l’action, accompagné d’une expression de temps comme soudain, tout à coup, mais un jour, c’est alors que, c’est à ce moment-là que… Dans la mesure où il n’est jamais employé à l’oral, les élèves ne l’ont pas vraiment dans l’oreille, même s’ils l’ont entendu dans des lectures à haute voix d’histoires. Sa morphologie orale donc être apprise aussi bien que la morphologie écrite.
J’observe Objectifs : – installer le passé simple comme un temps du passé dans l’écrit littéraire ; – cadrer sa morphologie ; – aboutir à une synthèse qui sera comparée à celle de l’encadré.
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Il s’agit d’une parodie de conte dit « de randonnée » qui se caractérise par sa structure répétitive accumulative. Ce texte intégral très court est tiré du recueil de Bernard Friot intitulé « Histoires pressées », paru chez Milan dans la collection « Zanzibar », et proposé dans la liste officielle 2002 pour la littérature au Cycle 3. Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte, discussion collective : « Pourquoi le texte est-il drôle ? » Lire ou faire lire le texte à haute voix.
Je m’entraîne Objectif :
Repérage de la valeur du passé simple dans un contexte signifiant. Remarquons qu’il s’agit de deux textes informatifs qui évoquent des événements très lointains. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif pour validation et explicitation des réponses (15 minutes).
Les deux textes évoquent des faits très éloignés dans le temps. Par ailleurs, l’irruption du passé simple correspond chaque fois à un accent mis sur un moment particulier : a. Mais, petit à petit, ils apprirent… arrive après une phrase à l’imparfait qui pose un contexte. b. L’observation des ombres d’un bâton donna… arrive après un passage au présent de vérité générale.
Exemples : a. elle arriva, il s’arrêta, elle regarda… – b. elle conduisit, il comprit… – c. elle put… Synthèse des connaissances acquises. Démarche, organisation : Recherche individuelle (5 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
a. Vrai – b. Faux (pas pour les verbes en -er) – c. Vrai (il dit, par exemple).
Le petit atelier • Mots croisés L’activité permet de manipuler des formes dans un contexte ludique.
Vocabulaire
automatiser la morphologie. Repérer les séries, c’est repérer les régularités. Pour chaque verbe, demander de citer l’infinitif. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes). Échange collectif au tableau (10 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
Proj. d’écriture
Le passé simple renvoie soit à l’imaginaire soit à un passé lointain révolu. On ne peut pas l’employer avec une expression comme hier. Ici, il faut employer le passé composé : Hier, la voiture de mes parents est tombée en panne.
Grammaire
L’exercice fait réfléchir sur une anomalie. Démarche, organisation : Recherche individuelle rapide, suivie d’un échange collectif.
Conjugaison
À la 3e personne du singulier : les verbes en -er font leur passé simple en -a (avala, dévora, grignota, dégusta). Les autres verbes se répartissent entre -it (il engloutit, il fit, et aussi il prit, elle mit, elle vit…), -int (survint…). On trouve aussi -ut (il fut, elle eut, il put…). À ces formes du singulier correspondent au pluriel : -èrent pour les verbes en -er (ils avalèrent, elles dévorèrent, ils grignotèrent, elles dégustèrent…) ; -irent, -urent, -inrent pour les autres (ils engloutirent, elles eurent, ils vinrent …).
réfléchir sur la valeur du passé simple.
Orthographe
L’élève repère les régularités de la conjugaison du passé simple. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux dans le texte puis dans les Tableaux de conjugaison, pages 212 et suivantes (15 minutes). Corrigé collectif (15 minutes). Synthèse orale puis écrite sur les terminaisons du passé simple (15 minutes).
Objectif :
J’écris Objectif : réinvestir le passé simple en contexte. Cet exercice oblige à faire un retour sur des récits lus en classe ou ailleurs. Elle demande de sélectionner des phrases décisives pour l’action, ce qui est aussi une manière de se préparer au résumé. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif pour validation et explicitation des réponses (15 minutes). L’exercice fait employer le passé simple dans des amorces de récits différents : conte (a. et b.), roman ou nouvelle (c. et d.). L’amorce b. est celle d’un conte des origines, l’amorce d. celle d’un récit de science-fiction. Démarche, organisation : Découverte collective des
127
Gram. de texte
On pourrait insérer soudain ou tout à coup au début de la deuxième phrase : démarrage de l’action après une première phrase à l’imparfait (voir l’encadré cidessus).
Je lis et je comprends
Boîte à outils
Recherche individuelle ou par deux (15 minutes).
amorces, explicitation de la consigne d’écriture, écriture individuelle ou par deux sur brouillon (15 minutes). Lectures croisées des productions, discussion (20 minutes). Remédiation et copie au propre individuelle (10 minutes).
Par exemple : a. Tout à coup, il aperçut au loin un cavalier tout de noir vêtu.
128
b. Un jour, il fit très chaud sur la Terre, pendant très longtemps. c. …elle sonna une fois, deux fois, très longuement. d. Mais soudain ils entendirent une explosion accompagnée d’une gerbe d’étincelles.
Objectifs généraux
• repérer la valeur et l’emploi du futur ; • savoir l’employer en contexte ; • repérer les régularités de sa morphologie pour l’orthographier correctement. Programmation dans l’année
• Quels projets d’écriture ?
Comme le présent, le passé composé et l’imparfait, le futur est un temps du discours. Il s’emploie donc à l’oral, dans les écrits familiers ainsi que dans les dialogues d’un récit, d’un texte de théâtre ou dans les bulles d’une bande dessinée. – la lettre (Projet 9) ; – le récit de vie (Projet 10) ; – le texte de théâtre (Projet 12) ; – la bande dessinée (Projet 13).
• Y a-t-il des prérequis ?
Oui : la notion de verbe et celle d’infinitif.
Grammaire
Proj. d’écriture
J’emploie les verbes au futur
Conjugaison
18
FAISONS LE POINT
Réactiver les connaissances déjà acquises, au CE2 notamment.
J’observe Objectifs : – cadrer l’emploi du futur ;
Les exercices doivent amener les élèves à construire leur définition du futur pour la comparer à celle de l’encadré. Ces exercices peuvent servir de base à une évaluation diagnostique rapide.
– repérer sa morphologie.
129
Vocabulaire Gram. de texte
Point théorique Le « vrai » futur n’est pas un temps très fréquent. Il est souvent remplacé, à l’oral notamment, par la forme aller + verbe à l’infinitif. Le futur est un temps du discours. On le trouve donc à l’oral, ainsi que dans les écrits familiers (correspondance, récit de vie, article de presse…) mais aussi dans le théâtre et dans les bandes dessinées. Par ailleurs, temps de l’avenir, donc temps du possible et du rêve, le futur est aussi utilisé dans les écrits poétiques. Sa morphologie est assez facile car assez régulière : – le modèle « infinitif + terminaison » marche pour la plupart des verbes en -er et en -ir ; – les terminaisons correspondent aux formes du verbe avoir au présent : -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont. En effet, le futur vient de la forme ancienne j’ai à + infinitif (J’ai à partir, devenu en français ancien je partirai). Ces terminaisons sont les mêmes pour tous les verbes. Les irrégularités (j’irai, je ferai, je saurai…) ne constituent pas une vraie difficulté, puisqu’elles sont détectables à l’oral.
Boîte à outils
– Leçon 31 : Je reconnais les classes de mots – Leçon 13 : Je manipule les verbes – Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase
Orthographe
• Quels liens avec d’autres leçons ?
L’exercice permet de cadrer la valeur du futur : expression d’un avenir proche ou plus lointain. Il peut constituer le support d’une évaluation diagnostique rapide. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Identification du futur, définition de la classe, confrontation avec l’encadré (15 minutes).
Par exemple : a. …nous verrons apparaître un arc-en-ciel. – b. …les Terriens habiteront toutes les planètes du système solaire. Ces exercices permettent de faire le point sur la morphologie du futur : observation de la construction du temps, comparaison des terminaisons avec celles des temps déjà connus, mise en relief des régularités. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle. Échange collectif pour validation (15 minutes). Trace écrite éventuelle des conclusions (15 minutes).
Voir Point théorique.
Je m’entraîne Objectifs : – réinvestir le futur en contexte ; – affermir la connaissance de sa morphologie. Comme tous les temps de la conjugaison, le futur est lié à l’emploi de certaines expressions de temps. Faire préciser leurs natures, si possible. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif. Trace écrite éventuelle.
tout à l’heure (qui peut aussi renvoyer au passé) – ce soir (qui peut aussi renvoyer au passé) – demain – la semaine prochaine – pendant les vacances (qui peut aussi renvoyer au passé) – quand je serai grand – dans quelques instants. Réinvestissement dans un contexte léger. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif des phrases. Trace écrite éventuelle.
Par exemple : a. Si tu veux, je t’apprendrai à faire des crêpes. – b. Quand vous aurez fini, vous pourrez comparer vos résultats.
130
L’exercice permet d’étudier deux configurations orthographiques particulières. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif au tableau. Trace écrite éventuelle.
a. vous courrez (pour distinguer la forme du futur de celle du présent, vous courez). b. Il (elle) remerciera (ne pas oublier le e, même si on ne l’entend pas). L’exercice permet d’étudier des configurations orthographiques particulières liées à la valeur phonétique de certaines lettres dans certains contextes (voir aussi exercice 5 page 108 et exercice 7, page 114). Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation.
La double lettre est liée au son [ε]. La lettre simple est liée au son [ə]. De même : il appelait / elle appellera, nous jetions / vous jetterez, etc. Manipulation de la morphologie du futur pour la mémoriser. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation (15 minutes).
a. Vrai (pour les verbes en -er) – b. Faux (ex : j’irai, je lirai) – c. Vrai – d. Vrai (ex. : nous ferons / ils feront). Réinvestissement dans un contexte léger. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation (15 minutes).
je pourrai – je ferai – vous verrez – elles expliqueront – vous assisterez – il faudra
Le petit atelier • Que feras-tu… Que ferons-nous… ?
Par exemple : On guérira de plus en plus de maladies.
Je lis et je comprends Objectif : travailler sur le sens du futur. L’exercice fait réfléchir sur un choix de registre de langue.
Exprimée au futur, l’information est plus sûre qu’au conditionnel qui introduit un doute. L’exercice fait réfléchir sur le sens du futur en contexte. Démarche, organisation : Recherche collective orale, « à la cantonade ».
Temps de l’avenir, le futur renferme toujours une certaine dose d’incertitude, surtout quand il est employé avec peut-être ou probablement.
J’écris Objectif : réinvestir le futur dans six mini-projets d’écriture différents (écrits du réel et écrits de l’imaginaire). Le futur est le temps des projets. L’activité s’appuie sur la fonction d’expression personnelle de l’écriture. Les enfants aiment parler d’eux, au présent, au passé, au futur… Laisser la liberté de prendre la consigne « au sérieux », ou sur le mode humoristique. Inciter à balayer tous les domaines possibles : physique, habitation, profession, loisirs… Démarche, organisation : Découverte collective de la consigne d’écriture, explicitation, reformulation jusqu’à une représentation claire de la tâche (10 minu-
Par exemple : Toi, tu seras champion – Un jour, les voitures ne pollueront plus… L’exercice fait utiliser le futur au service d’un contenu disciplinaire. Démarche, organisation : 1. Découverte collective de l’activité, explicitation de la consigne d’écriture (10 minutes). Écriture individuelle (15 minutes). Lectures croisées des productions, pour validation (15 minutes). Copie au propre.
– Au printemps prochain, les arbres et les plantes se réveilleront, les fleurs s’ouvriront. Les températures remonteront doucement. – À l’automne, les arbres perdront leurs feuilles. Les températures fraîchiront car nous irons vers l’hiver. L’exercice fait utiliser la structuration du temps pour écrire un texte poétique. Démarche, organisation : Découverte collective de l’activité, explicitation de la consigne d’écriture : qui dit texte poétique dit rythme et/ou rimes. Recherche collective de thèmes possibles : les saisons, les âges de la vie… Écriture individuelle (15 minutes). Lectures croisées des productions, pour validation (15 minutes). Copie au propre.
Exemple de texte possible : Hier, je n’existais pas Aujourd’hui, je vis, je ris Demain, que ferai-je ?
131
Proj. d’écriture Grammaire
Conjugaison
L’exercice permet de comprendre la différence entre le futur et le conditionnel (voir aussi la Leçon 19). Démarche, organisation : Recherche collective orale, « à la cantonade ».
Nous sommes ici dans le registre du rêve. Démarche, organisation : Découverte collective de l’activité, explicitation de la consigne d’écriture (10 minutes). Écriture individuelle (15 minutes). Lectures croisées des productions, pour validation (15 minutes). Copie au propre.
Orthographe
a. Prescription médicale : conseil, ordre. b. Une fée jette un sort : prédiction. c. Article de presse : prévision économique. d. Poème : souhait, révolte.
Exemples de phrases possibles : Nous demanderons une piste de skate-board. – Nous ferons installer des ralentisseurs.
Vocabulaire
Repérage des différentes valeurs sémantiques du futur selon le type de texte et le contexte de communication. Démarche, organisation : Découverte collective des documents, recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif des recherches pour validation (15 minutes).
Comme dans l’activité précédente, il s’agit de se projeter dans l’avenir, mais sur un plan collectif. Démarche, organisation : On peut reprendre celle qui est proposée pour l’activité précédente.
Gram. de texte
Du plus familier au plus recherché : c. (on + futur avec aller) – a. (nous + futur avec aller) – b. nous + vrai futur.
tes). Première écriture individuelle ou par deux (15 minutes). Lectures croisées des productions, discussion, évaluation (20 minutes). Réécriture individuelle et copie au propre (15 minutes).
Boîte à outils
Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes). Échange collectif des réponses et de leur justification (10 minutes).
L’exercice demande aux enfants d’imaginer une autre planète, un autre milieu physique, un autre climat. Démarche, organisation : Découverte collective de l’activité, explicitation de la consigne d’écriture : « de quoi est-il question dans un bulletin météo terrien ? » Écriture individuelle (15 minutes). Lectures croisées des productions, pour validation (15 minutes). Copie au propre.
132
Par exemple : Demain, le ciel sera violet sur toute la planète, et tout le monde profitera des rayons de nos deux étoiles. Profitez-en, car une tempête sidérale abordera bientôt notre système. Je me creuse la tête Cherra est la 3e personne du futur du verbe choir, qui est un vieux mot synonyme du verbe tomber.
Le conditionnel est d’un usage assez courant, à l’oral comme à l’écrit. Ses valeurs le rattachent par exemple aux projets suivants : – la lettre (Projet 9) ; – le texte de théâtre (Projet 12).
• Y a-t-il des prérequis ?
Oui : la notion de verbe et celle d’infinitif.
• Quels liens avec d’autres leçons ?
Leçon 31 : Je reconnais les classes de mots ; Leçon 13 : Je manipule les verbes ; Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase ; Leçon 4 : J’écris des phrases avec plusieurs verbes. Point théorique Emploi Le conditionnel est un mode : il n’exprime pas un temps, un moment, mais plutôt un point de vue. Il peut revêtir différentes valeurs selon les contextes où il est employé : – employé seul, il peut avoir une valeur d’atténuation, donc de politesse (Je voudrais une baguette, s’il vous plaît). Il peut aussi exprimer un doute, dans les titres de presse notamment (Les astronautes seraient sains et saufs). Il peut enfin avoir une valeur de futur dans le passé (Ce jour-là, il m’a dit qu’il viendrait). – dans la proposition principale d’une phrase complexe avec si et l’imparfait, il peut exprimer une condition ou une hypothèse : Si tu étais d’accord, nous ferions l’exposé ensemble. Morphologie Sa construction (à partir de l’infinitif) le rapproche du futur de l’indicatif. Ses terminaisons sont celles de l’imparfait de l’indicatif.
J’observe Objectifs : – cadrer les valeurs du conditionnel ; – repérer sa morphologie. Les exercices doivent amener les élèves à construire leur définition du conditionnel pour la comparer à celle de l’encadré. à Les observations s’appuient sur une production des enfants que l’on met en situation.
Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif.
1 – Par exemple : Si aujourd’hui j’étais adulte, j’habiterais à la campagne. 2 – Non, les phrases de l’exercice 1 expriment quelque chose qui n’existe pas (des souhaits, des projets, des rêves…). 3 – Une condition, c’est quelque chose qui doit être réalisé pour qu’une autre chose puisse avoir lieu.
133
Conjugaison
• Quels projets d’écriture ?
Orthographe
Programmation dans l’année
Vocabulaire
• repérer la valeur et l’emploi du conditionnel ; • savoir l’employer en contexte ; • repérer les régularités de sa morphologie pour l’orthographier correctement.
Gram. de texte
Objectifs généraux
Grammaire
Proj. d’écriture
J’emploie les verbes au conditionnel
Boîte à outils
19
L’exercice s’intéresse à la forme du conditionnel. Démarche, organisation : Recherche individuelle (5 minutes). Échange collectif pour validation, écriture des formes au tableau (5 minutes). Observation de la construction du temps, comparaison des terminaisons avec celles des temps déjà connus, mise en relief des régularités (15 minutes). Trace écrite éventuelle des conclusions (15 minutes).
Voir encadré ci-dessus.
Je m’entraîne Objectifs : – réinvestir le conditionnel en contexte ;
a. Demande courtoise dans une boulangerie. – b. Deux enfants en train de jouer, qui s’attribuent des rôles imaginaires. – c. Conseil, suggestion. – d. Hypothèse scientifique. – e. Titre de presse prudent, en attente d’une confirmation de l’information. L’exercice fait analyser une nuance de sens. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif des réponses et de leur justification (10 minutes). Demander aux élèves de chercher d’autres exemples du même type.
La phrase avec le conditionnel présente l’éventualité comme moins sûre que la phrase avec le futur.
J’écris
– affermir la connaissance de sa morphologie. Objectif : L’exercice lie repérage des formes et réemploi en contexte. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux. Échange des phrases pour validation (5 minutes par phrase). Écriture de quelques productions au tableau. Trace écrite éventuelle (15 minutes).
Exemples de phrases possibles : a. Si j’étais riche, j’aurais un bateau. b. Si vous étiez là à ce moment-là, nous viendrions vous voir. c. Tu pourrais faire un effort ! d. Elle courrait plus vite si elle s’était mieux entraînée.
Le petit atelier • Le portrait chinois
C’est un jeu de société assez distrayant. Dans la mesure où il s’agit de rapprocher des réalités très éloignées au départ, C’est aussi une initiation à l’idée d’image poétique, de métaphore.
Je lis et je comprends Objectif : travailler le sens et les nuances. L’exercice permet de relier les verbes au conditionnel à des situations de communication ou des types de textes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif des réponses et de leur justification (15 minutes).
134
réinvestir le conditionnel dans trois situations d’écriture différentes. Manipulation du conditionnel dans plusieurs phrases complexes. Démarche, organisation : Découverte collective de l’activité, explicitation de la consigne d’écriture. Écriture individuelle des phrases (15 minutes). Lectures croisées des productions, pour validation (20 minutes). Réécriture individuelle au propre (10 minutes).
Par exemple : a. Si le vent se calmait, alors les voiliers pourraient reprendre la mer. b. Il ne faut pas oublier d’arroser, parce que les fleurs risqueraient de sécher. c. Je pense que tu devrais relire attentivement l’énoncé du problème. d. On dit que des renards viendraient la nuit jusqu’aux maisons pour fouiller les poubelles. e. Moi, à ta place, je lui raconterais tout. L’activité s’appuie sur la fonction d’expression personnelle de l’écriture. Les enfants aiment parler d’eux, au présent, au passé, au futur, et au conditionnel… Laisser la liberté de prendre la consigne « au sérieux », ou sur le mode humoristique. Démarche, organisation : Découverte collective de la consigne d’écriture, explicitation, reformulation jusqu’à une représentation claire de la tâche (10 minutes). Première écriture individuelle (15 minutes). Lectures croisées des productions, discussion, évaluation (20 minutes). Réécriture individuelle et copie
Je sais reconnaître déterminant.
Je sais faire a. nous dirons – b. vous êtes – c. je jette – d. tu appelais – e. nous avons lu – f. ils (elles) réussissaient – g. je pourrais – h. il (elle) rencontra.
Par exemple : naviguer – construire – permettre. aller – savoir– venir – être. imparfait – passé composé – passé simple. a. passé composé – b. conditionnel – c. impératif. ont retrouvé : passé composé – a : présent de l’indicatif – étaient : imparfait – utilisaient : imparfait – se nourrissaient : imparfait – arrivaient : imparfait – sait : présent de l’indicatif – faisaient : imparfait – saurons : futur. les sons / se déplacent – la lumière / va – on / voit – on / entend a. nous – b. la chaîne de montagne qui nous sépare de l’Espagne – c. des cendres et de la lave brûlante.
4 lettres : sont, vont, peut… 5 lettres : dites, irons… 8 lettres : pourrons, voudrons… il grandit, elle grandissait, il grandira…. Il faut regarder attentivement à gauche et à droite avant de traverser une rue. – Regardez ! Un vol d’hirondelles ! – J’ai regardé sous le buffet, mais je n’ai rien trouvé. – Tout le monde regardait le film. a. La semaine dernière, une conteuse est venue à l’école. b. Dans quelques années, l’autoroute ira jusqu’à la frontière. c. Si vous ne savez pas faire l’exercice, nous essaierons tous ensemble. d. Il était une fois une fille qui rêvait de s’embarquer pour devenir mousse. e. Si je pouvais, je t’aiderais. a. Mes cousines… – b. La maîtresse… – c. Vous… – d. – Tu… – e. Les promeneurs… Les enfants – Mes copains – Mes parents. a. …nous avons fait un immense puzzle. – b. …ne s’entendent pas toujours très bien. – c. …ont installé des guirlandes. – d. …vous devez absolument vous taire. – e. …ont fini peuvent dessiner.
135
Proj. d’écriture Orthographe
Bilan
Conjugaison
Grammaire
Par exemple : Si je pouvais remonter le temps, je voyagerais jusqu’au Moyen Âge et j’irais voir le château qui est tout près d’ici.
Vocabulaire
Le thème est hérité de la science-fiction. Démarche, organisation : Découverte collective de la consigne d’écriture, explicitation, reformulation jusqu’à une représentation claire de la tâche d’écriture (10 minutes). Première écriture individuelle
ou par deux (15 minutes). Lectures croisées des productions, discussion, évaluation (20 minutes). Réécriture individuelle et copie au propre (15 minutes).
Gram. de texte
Par exemple : Je me lèverais à midi, je ne mangerais que des glaces…
Boîte à outils
au propre (15 minutes).
20
Je repère la valeur des lettres
Objectifs généraux
• comprendre le fonctionnement de notre orthographe ; • repérer les différents rôles des lettres et des graphèmes. Programmation dans l’année À prévoir assez tôt dans l’année pour poser un cadre de référence. À reprendre régulièrement, à la manière du calcul mental. Point théorique Les travaux de Nina Catach (L’Orthographe française, Nathan) ont permis de clarifier la structure et le fonctionnement de notre système orthographique. Dans l’analyse de Nina Catach, l’unité de base en est, non pas la lettre, mais le graphème, c’est-àdire une lettre ou un ensemble de lettres stable correspondant toujours à la même valeur : par exemple, eau est un graphème qui traduit toujours le son [o]. Le français, comme l’anglais, l’allemand, l’espagnol…, et contrairement au chinois ou au japonais par exemple, est une langue à base phonétique : les lettres traduisent majoritairement du son. Mais autour de ce « noyau dur » phonétique, gravitent des lettres dont la valeur est autre. Notre orthographe est, en effet, structurée en trois « cercles » : • d’abord, le noyau dur des graphèmes qui traduisent la trentaine de sons (phonèmes) de notre langue. Ces graphèmes sont appelés des phonogrammes. Avec les sons qu’ils transcrivent, ils constituent la matière du tableau des pages 210 et 211, dictionnaire phonétique de base ; ensuite, les graphèmes qui ne traduisent pas du son, mais du sens, par rapport à la grammaire • (les accords, les terminaisons des verbes…), ou par rapport au vocabulaire (les lettres muettes étymologiques, héritées de l’histoire, comme dans le mot temps, par exemple, issu du latin tempus, temporis ou les deux dernières lettres de doigt, du latin digitum. Le passage de temporis à temps et de digitum à doigt s’est fait progressivement en Gaule, à partir de la conquête romaine (Ier siècle avant J.-C.), parce que les Gaulois prononçaient mal les mots d’une langue qui n’étaient pas la leur. Au terme de cette évolution phonétique, les mots avaient perdu beaucoup de leur substance : là où le latin avait deux ou trois syllabes, ce qui allait devenir le français n’en avait (et n’en a) plus qu’une : tant (tantum), tuile (tegola), frêle (fragilis)… Tout ceci a donné beaucoup de mots courts, avec de nombreux homonymes, sources d’ambiguïtés. Les grammairiens et les imprimeurs du XVIe siècle ont donc réintroduit des lettres étymologiques, qui sont autant d’indices visuels permettant d’identifier les mots au seul regard. Pour les gens de cette époque, pétris de latin, le lien entre le mot français et son mot d’origine était évident, ce qui n’est plus le cas actuellement, d’où des difficultés orthographiques importantes. Néanmoins, ces lettres historiques muettes gardent deux fonctions intéressantes : l’aide à la discrimination visuelle, en situation de lecture et le signal d’appartenance à une famille. Par ailleurs, il est important de montrer clairement aux enfants que les lettres historiques ou grammaticales muettes les plus fréquentes sont : e, s, x, t, d. • enfin, les homonymes, appelés logogrammes, qu’ils soient lexicaux (pin / pain) ou grammaticaux (est / et) Pour les raisons exposées plus haut, l’homonymie est un phénomène relativement fréquent en français. Les difficultés orthographiques viennent : – du fait que, dans le premier « cercle », un même son peut s’écrire de plusieurs manières différentes ; – du fait que certaines lettres ne s’entendent pas. Néanmoins, les statistiques de Nina Catach montrent que, si l’on prend pour unité de base le graphème (et non la lettre), on observe des régularités assez importantes : une trentaine de graphèmes de base constituent l’essentiel de la combinatoire du français.
136
à Découvrir progressivement les différentes catégories de lettres et leurs statuts. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau (10 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
1 – Mots où toutes les lettres (ou alliances de lettres) se prononcent : avec – fenêtre (dans le sud de la France où l’on prononce le e muet) – sportif – album. Mots où certaines lettres (en gras) ne se prononcent pas : doigt – temps – fenêtre (nord de la France) – toujours – chaud. 2 – Les mots se ressemblent, ils ont des lettres communes : les mots français sont issus des mots latins. Mais les mots français sont plus courts que les mots latins. 3 – Mots où la lettre en gras transcrit un son : voiture – regarder – exact – un serpent – un cheval. Mots où la lettre en gras est une lettre historique muette : la nuit – tard – le prix – le tapis – la magie. Mots où la lettre en gras est une lettre grammaticale (marque de conjugaison, marque de genre ou de nombre) : il vient – on apprend – tu veux – les oiseaux – tu vas – les bonbons – elle crie – verte.
Je m’entraîne Objectif : réinvestir les observations et les enrichir par des recherches personnelles.
Le petit atelier • D’où vient l’alphabet ?
Le mot alphabet vient de alpha et bêta, qui sont les noms des deux premières lettres de l’alphabet grec.
Proj. d’écriture
Je lis et je comprends Objectif : faire le lien entre lecture, particularités orthographiques et catégories grammaticales. Le graphème « –ent », en fin de mot, peut transcrire le son [ã], dans le cas de noms et d’adverbes. Il peut aussi être une terminaison verbale, et, dans ce cas, il ne se prononce pas. Démarche, organisation : Découverte silencieuse des phrases (5 minutes), et lecture à haute voix. Explicitation collective de ce qui se passe (5 minutes).
On prononce le –ent à la fin des noms et des adverbes : un affluent, les concurrents, les serpents, soigneusement, prudemment (voir aussi Leçon 30) On ne prononce pas le –ent à la fin des verbes (terminaison de la 3e personne du pluriel, présent de l’indicatif ou passé simple) : affluent (de affluer), se préparent (de se préparer), avancent (de avancer). L’exercice permet d’induire une réflexion sur ce qui s’entend et ce qui ne s’entend pas. Démarche, organisation : Découverte silencieuse du texte (5 minutes), discussion sur son contenu. Recherche individuelle ou par deux et lecture à haute voix. Corrigé et explicitation collective (5 minutes).
137
Orthographe
confronter les observations faites à la synthèse de l’encadré.
5 – Il s’agit de deux cas particuliers qui concernent cependant des mots courants. a. le riz – b. le bonheur, le malheur.
Vocabulaire
repérer les différentes catégories de lettres : celles qui se prononcent parce qu’elles transcrivent du son, celles qui ne se prononcent pas (et ne s’entendent pas) parce qu’elles viennent de l’histoire des mots, ou parce qu’elles transcrivent un élément de sens grammatical. Les exercices doivent amener les élèves à formuler des conclusions pour les comparer à la synthèse de l’encadré ;
Gram. de texte
Objectifs :
Chercher des exemples personnels est un moyen d’affermir les observations faites précédemment. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux, avec l’aide éventuelle d’un dictionnaire (10 minutes). Corrigé collectif au tableau (15 minutes).
Boîte à outils
J’observe
Grammaire
Réactiver des connaissances nécessaires pour aborder la leçon et la relier à l’expression écrite personnelle des élèves.
Conjugaison
FAISONS LE POINT
Se centrer sur les cas non ambigus et lisibles pour les enfants : trois (lettre historique) – milliard-s (lettre historique + marque du pluriel) – enfant-s (lettre historique + marque du pluriel) – vi-s (marque de la 1re personne) – soi-t (marque de la 3e personne).
J’écris Objectif : intégrer les observations et les compétences dans deux activités d’écriture. Certaines formes écrites peuvent s’oraliser de deux manières différentes en prenant deux sens différents. Elles se rangent alors dans deux catégories grammaticales différentes. Démarche, organisation : Découverte et explicitation de la consigne. Recherche individuelle et écriture sur brouillon (15 minutes). Échange des productions (15 minutes). Copie au propre (10 minutes).
Les dessins donnent des indices. Elle est partie en courant. / Le soleil se lève du côté de l’est. La robe était brodée de fils d’or. / Il était une fois un roi qui avait un fils. Ma sœur et moi nous portions chacune un sac. / Il y a six portions dans la boîte.
138
Au sens moderne du terme, une comptine est un texte court dont les mots « pleins » contiennent majoritairement tous le même son à la fin. Cette contrainte formelle très forte donne des textes insolites. Écrire une comptine est intéressant sur le plan orthographique : un même son se présente sous des habillages orthographiques différents. La recherche des mots doit se faire rapidement et sans trop se donner le temps de la réflexion. L’expérience montre que l’on arrive toujours à trouver une sorte de logique entre des mots pris au hasard. Le choix de ces mots peut aussi se faire collectivement, en grand groupe. Démarche, organisation : Découverte et explication de la comptine. Choix du son, recherche des mots et écriture par deux (15 minutes). Échange des productions au tableau (15 minutes). Copie au propre (10 minutes).
Exemple de texte attendu : Avec rond, pont, ballon, bonbon, chaton : Un chaton qui jouait au ballon rond trouva un jour un bonbon sous un pont.
Je manipule les lettres et les sons
Objectifs généraux
• repérer quelques règles de base du principe alphabétique qui régit notre langue ; • apprendre à utiliser le tableau des pages 210 et 211 (Les principaux sons et leurs graphies les plus
Proj. d’écriture
21
Réactiver des connaissances nécessaires pour aborder la leçon. 26 lettres dans l’alphabet, 6 voyelles et 20 consonnes.
J’observe Objectifs : repérer les sons dans un mot ; poser les principes de base : une lettre peut se prononcer de plusieurs façons différentes, un son peut avoir plusieurs graphies différentes ; découvrir le tableau des graphies les plus fréquentes des sons, pages 210 et 211 ; confronter les observations faites à la synthèse de l’encadré. L’exercice va induire des stratégies pour trouver des mots : essayer de reconstituer des graphèmes (ai/ ain / ei / ein / eu / eau / ou…), essayer
des combinaisons consonnes / voyelles, essayer des combinaisons de consonnes… Ce faisant, l’amorce fournit un support pour repérer les lettres qui peuvent aller ensemble, la structure des syllabes en français, l’alternance consonne/ voyelle… Démarche, organisation : Découverte collective de l’exercice, réflexion sur les stratégies possibles (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux avec l’aide du dictionnaire (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau.
Exemples de mots possibles : a. train, traîne, sang, saigner – b. rein, mine, rire – c. vent, douter, rideau. Repérage des différentes valeurs d’une même lettre. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou
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Conjugaison
Orthographe Vocabulaire
FAISONS LE POINT
Gram. de texte
Point théorique Le principe alphabétique qui régit notre langue fonctionne à partir des éléments suivants : 33 ou 36 sons de base (phonèmes) pour 26 lettres. Cette dissymétrie flagrante entraîne des irrégularités nombreuses et complexes dans la transcription des sons : • une même lettre, seule ou associée à une autre pour faire un graphème, peut se prononcer de plusieurs façons différentes. Les lettres ont une valeur de base, et d’autres valeurs, liées à l’environnement (Ex. la lettre c : le ciel, le carton, le champ, une chorale…), • un même son peut avoir plusieurs graphies différentes (Ex. : le son [ε] : le père, la forêt, belle, la paix, la reine) ; Par ailleurs, les sons, comme les lettres, se décomposent en voyelles / consonnes, qui alternent dans les mots selon certaines règles pour former des syllabes (ce que l’on prononce d’une seule émission de voix). La configuration consonne + voyelle est fréquente en français. On trouve très rarement plus de deux consonnes consécutives. Voir aussi le Point théorique de la Leçon 20. Voir le Tableau des pages 210 et 211. NB Ne figurent pas dans ce tableau 2 semi-voyelles (ou semi-consonnes), difficiles d’accès par la phonétique : [w], comme dans poids, loin, oui, mouette… et [ɥ], comme dans lui, nuage…
Boîte à outils
Programmation dans l’année À prévoir assez tôt dans l’année pour poser un cadre de référence. À reprendre régulièrement, à la manière du calcul mental.
Grammaire
fréquentes).
par deux, suivie d’un échange collectif.
2– a Il s’agit de la lettre c. Elle ne se prononce pas dans porc (lettre historique muette). Elle transcrit le son [k], seule, dans coffre et parc, et associée à une autre lettre dans chorale. Elle transcrit le son [s] dans cigogne. Associée au h, elle transcrit le son [ʃ] dans chauffer. b Il s’agit de la lettre g. Elle ne se prononce pas dans étang (lettre historique muette). Elle transcrit le son [] dans pigeon et girafe (donc devant e et i). Elle transcrit le son [g] dans guider et dans bigbang (donc devant a, i, u). Associée à une autre lettre, elle transcrit le son [] dans campagnard. c Il s’agit de la lettre i. Elle transcrit le son [i] dans ami, et le son [j] dans pied et dans paille (associée à ll). Avec a, elle transcrit le son [ε] (maison), avec o, elle sert à transcrire [wa], c’est-à-dire la semiconsonne (ou semi-voyelle) [w] plus [a] (poids). 3– a Le son [o] peut s’écrire o, au, eau, ô. b Le son [j] peut s’écrire y, ill, i, il. c Le son [e] peut s’écrire ai, ei, ê, e (devant deux consonnes).
Je m’entraîne Objectif : explorer la combinatoire sons / graphèmes dans toutes ses dimensions. Ces exercices doivent être répétés régulièrement dans l’année. L’exercice permet de prendre conscience que les mots entièrement phonétiques sont très peu nombreux en français, environ 2 % de l’ensemble des vocables. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau (5 minutes).
On ne prend pas en compte les mots avec des e muets qui se prononcent parfois. moto, papa, salami, album, sportif, café. Repérage des graphèmes (alliances stables de lettres avec une valeur stable) vocaliques fréquents. Démarche, organisation : Recherche par deux (5 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau (5 minutes).
Inciter les élèves à varier les catégories grammaticales. l’eau, un rideau, un cadeau, un gâteau, un carreau, un anneau, beau.
140
ranger, un an, un étang, un banc, tranquille, grand, charmant, pourtant. entrer, le vent, lentement, en, commencer, une aventure. la main, demain, le lendemain. L’exercice incite les élèves à tirer eux-mêmes une règle d’une observation. Dans l’esprit de la méthode expérimentale, la règle extraite devra être confrontée à d’autres exemples pour vérification et confirmation. Les élèves s’aident d’un dictionnaire. Les graphèmes travaillés sont ici des préfixes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
Essayer de balayer méthodiquement toutes les configurations possibles. On trouve m devant b et p. On trouve n devant les autres lettres. Autres exemples : embellir, empaqueter, important, compter… (et aussi emmener) ; enfant, engranger, endiablé, indescriptible, interne, conte… Travail sur les configurations de consonnes. Prendre conscience qu’il y a des combinaisons stables de consonnes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes), suivie du corrigé au tableau (5 minutes).
Par exemple : une brosse, prendre, blanc, important, descendre… à Travail sur les configurations de lettres : les consonnes doubles. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
8 – Seules les consonnes peuvent être doubles en français. Zoo, shampooing… sont des mots anglais. 9 – Tous les mots contiennent une consonne double. Autres exemples : accès, additionner, effrayant, agglomération, allié… 10 – Les mots d’une même famille présentent généralement des ressemblances orthographiques, en fin de mot (lettres muettes), et aussi en milieu de mot.
Le petit atelier • Noms d’animaux
Autres exemples : un hippopotame, un hippocampe, une mouette…
J’écris Objectif :
– jouer avec les sons des mots.
écrire en jouant avec les lettres.
Les différences orthographiques minimes correspondent à des différences de sens radicales. Démarche, organisation : Lecture individuelle, suivie d’un échange collectif.
Ce jeu d’écriture traditionnel s’appelle un « acrostiche ». Il consiste à écrire un texte dont chacun des mots commence par chacune des lettres d’un mot choisi au départ (ici le mot « chat »). Démarche, organisation : Analyse collective de l’exemple, explicitation du principe du jeu (10 minutes). Recherche collective de mots supports possibles : prénoms, noms de lieux… Écriture individuelle ou par deux, sur brouillon (10 minutes). Échange des textes au tableau (15 minutes). Copie au propre (5 minutes).
Les mots courants sont plus longs que les mots rares, scientifiques et techniques. Démarche, organisation : Les élèves s’entraînent jusqu’à ce que leur diction soit au point.
12 – un chrysanthème : fleur d’automne – un hippocampe : petit animal marin dont la tête ressemble à celle d’un cheval (voir dessin ; hippo = racine grecque, « cheval ») – des hiéroglyphes : signes de l’écriture égyptienne – un pithécanthrope : catégorie d’homme préhistorique – anticonstitutionnellement : contrairement à la constitution qui organise les institutions – le myosotis : petite fleur bleue de printemps – un maharadjah : un prince, en Inde – caparaçonné (adjectif) : revêtu d’un caparaçon (protection et ornement pour un cheval au Moyen Âge). 13 – Exemples de mots possibles : la métamorphose, un mâchicoulis, le zénith, une caravelle, des incunables, éphémère… Les jeux de mots que l’on appelle des « à peu près » utilisent des mots phonétiquement et orthographiquement proches. Démarche, organisation : Lecture silencieuse, recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
Cette comptine « moderne » reprend la tradition du comptage qui est à l’origine de ce type de texte. Les élèves vont chercher d’autres rimes pour la suite des nombres qui structure le texte. Ils doivent, en outre, respecter le rythme : vers de 3 pieds (Un, deux, trois) / vers de cinq pieds (Du charbon de bois). Il est enfin préférable, comme dans le texte amorce, de s’en tenir à un thème. On peut accepter des sons proches. Démarche, organisation : Découverte collective du texte (10 minutes). Explicitation de la consigne d’écriture (10 minutes). Recherche et écriture individuelles ou par deux (20 minutes). Lectures croisées des productions pour validation et idées de remédiation (20 minutes). Copie des textes au propre (10 minutes).
Exemple de texte : Un deux trois Compter sur les doigts Quatre, cinq, six Pour cet exercice Sept, huit, neuf, Sur mon cahier neuf Dix, onze, douze J’ai un peu la frousse Comptez jusqu’à treize
Boîte à outils
Les mots qui ont été rapprochés ne diffèrent que par un élément : lettre en plus ou en moins, lettre différente, lettre inversée. Chercher d’autres exemples en explorant méthodiquement les trois possibilités évoquées ci-dessus : pain et patin, ton et thon, part et parc, chapeau et château, lire, rire et pire…
Proj. d’écriture Grammaire
– établir un lien avec la structure du vocabulaire : les mots techniques sont des mots longs ;
Conjugaison
– travailler la diction ;
Orthographe
Objectifs :
Vocabulaire
Je lis et je comprends
– Sauve qui poux ! est un slogan de campagne contre les poux, calqué sur le plus traditionnel Sauve qui peut ! – Privé de désert est très proche de privé de dessert, punition familiale traditionnelle. La menace est drôle quand il s’agit d’animaux qui vivent dans le Sahara.
Gram. de texte
• J’écris les sons C’est une activité à répéter régulièrement pour créer une imprégnation.
141
C’est vraiment balèze Maint’nant je me lève Allons sur la grève.
142
Je me creuse la tête Chaque lettre du message est remplacée par celle qui la suit dans l’alphabet.
FAISONS LE POINT
Réactiver des connaissances nécessaires pour aborder la leçon.
J’observe Objectifs : – premier repérage d’un phénomène très répandu dans les mots de notre langue ; – confronter les observations faites à la synthèse de l’encadré. L’observation guidée d’un corpus permet de dégager des configurations et des règles de fonctionnement concernant l’accentuation de la lettre e. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
a. Vrai – b. Vrai – c. Faux (terre et melon) – d. Vrai – e. Faux.
Exploration du rôle de la lettre « e » dans la transcription de sons. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes), et d’une trace écrite.
eau (bateau) – ei (reine) – en, em (entrain, longtemps) – eu (deux, peur) Étude de cas particuliers dans trois catégories de mots (verbes, noms, déterminants). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes).
a. il appelle / elle appelait – b. j’ai jeté / je jetterai – c. sorcière, première – d. cette, quelle.
Le petit atelier • Le e obligatoire
Je m’entraîne
Et aussi : élève, éphémère, repérer, lettre, recherche, été, même…
Objectif : réinvestir les observations et les enrichir par des recherches personnelles. Chercher des exemples personnels est un moyen d’affermir les observations faites précédemment. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, avec l’aide éventuelle d’un dictionnaire (10 minutes). Corrigé collectif au tableau (15 minutes).
Je lis et je comprends
Conjugaison
Point théorique La lettre e est la lettre la plus fréquente en français. C’est elle qui porte l’essentiel de l’accentuation. Comme le s, c’est une lettre très polyvalente : • seule, avec ou sans accent (e, é, è, ê) ou en association avec d’autres lettres (eau, en, eu, ei),elle sert à transcrire des sons ; • elle est une des lettres historiques muettes les plus fréquentes (Ex. : une poupée) ; • elle est la marque du féminin pour les noms, les adjectifs et les participes passés ; • elle est une terminaison pour les verbes en -er.
Orthographe
Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière.
Vocabulaire
• travailler la lettre e, pour mettre en place l’accentuation.
Gram. de texte
Objectifs généraux :
Grammaire
Proj. d’écriture
J’écris la lettre e et ses accents
Objectifs : – repérer les lettres qui se prononcent et celles qui ne se prononcent pas ; – faire le lien entre certaines lettres, leur fonction et la catégorie grammaticale du mot auquel elles appartiennent.
143
Boîte à outils
22
Il s’agit de choisir et d’expliquer ses choix. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie de la lecture à haute voix (10 minutes), et d’un échange collectif.
a. ver (le r se prononce) – b. net (le t se prononce) – c. amie (le e est une marque du féminin, donc une lettre grammaticale). Réinvestissement des observations faites. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie de la lecture à haute voix et du corrigé collectif (10 minutes).
On retrouve toutes les valeurs. Son [e] : élève. Son [ε] : élève, très, est, intelligente. Son [a] : je, que. Et aussi valeurs grammaticales : trouve et intelligente. L’exercice apprend à distinguer des mots très proches orthographiquement. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie du corrigé collectif (10 minutes).
des : déterminant – dés : pluriel du mot dé (jeter les dés) – dès : préposition de temps (dès le début du spectacle…). Devinettes simples. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie du corrigé collectif (10 minutes).
a. essayez – b. rêve – c. belle – d. année – e. lumière.
144
J’écris Rattacher explicitement la réflexion orthographique aux productions d’écrit des élèves donne du sens à l’activité. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation. Sensibilisation à l’importance du rôle des accents. Le documentaire dont le texte est extrait peut être mis en circulation dans la classe sous la forme d’un livre relais. Démarche, organisation : Découverte du texte, échange collectif sur son contenu. Recherche individuelle (15 minutes), suivie du corrigé collectif (10 minutes).
Un livreur de glace, autrefois L’été, je livrais de la glace. Non, pas des boules de glace en cornet. Non, pas des « esquimaux » à la fraise. Mais des « pains » de glace qui ne se mangeaient pas. Cette glace venait de la montagne ou même du Pôle Nord. Des bateaux équipés spécialement rapportaient des blocs de glace découpés dans la banquise. À cette époque, pas de réfrigérateurs ! Les gens avaient seulement une glacière. On mettait la glacière dans la cuisine. Mais les « pains » de glace fondaient très vite. Aussi, on ne pouvait conserver les aliments que quelques jours. Anne-Marie Béasse, 50 objets du temps passé pour s’initier à l’histoire, Albin Michel Jeunesse, 1993.
Objectifs généraux
• travailler une lettre très polyvalente dans notre langue. Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière. Assez tôt dans l’année pour poser un cadre de référence.
J’observe Objectifs : – repérage de la polyvalence de la lettre s ; – confronter les observations faites à la synthèse de l’encadré. L’exercice est ouvert. Il faut donc s’attendre à des réponses dispersées qu’il faudra recentrer. Démarche, organisation : Recherche par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif au tableau (10 minutes).
transcription de sons : muscles, besoin, sucre, respirer, plus (d’oxygène), passe, sang ; lettre historique muette : plus (vite), nous, vers, tes ; marque du pluriel : muscles ; terminaison verbale : courons, (tu) cours, (tu te) mets.
Je m’entraîne Objectif : réinvestir les observations et les enrichir par des recherches personnelles. Chercher des exemples personnels est un moyen d’affermir les observations faites précédemment.
Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, avec l’aide éventuelle du dictionnaire (10 minutes). Corrigé collectif au tableau (15 minutes). L’exercice demande de tirer soi-même une règle d’une observation. Dans l’esprit de la méthode expérimentale, la règle extraite devra être confrontée à d’autres exemples pour vérification et confirmation. Les élèves s’aident d’un dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
Entre 2 voyelles, le s transcrit le son [z]. Pour avoir le son [s], il faut ss. Exemples de confirmation : paysan, dessiner… En liaison directe avec l’exercice précédent. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (10 minutes), et d’une trace écrite (10 minutes).
s, pour le son [z] : raisonnable – la télévision – un musée – le résultat – une chaise. ss, pour le son [s] : ramasser – assez – un essai.
Le petit atelier • L’image et le mot On peut remplacer le dessin au tableau par un mime ou une devinette.
145
Vocabulaire
La question, très ouverte, permet une évaluation diagnostique rapide.
Gram. de texte
FAISONS LE POINT
Orthographe
Conjugaison
Point théorique La lettre s est une lettre importante dans notre langue. Comme le lettre e, elle est très polyvalente : • elle transcrit des sons différents (ex. : une saison) ; • elle est souvent lettre muette historique (ex. : un tapis, très) ; • elle marque le pluriel des noms et des adjectifs (voir les Leçons 26 et 27) ; • elle est une lettre importante de la morphologie verbale (voir le tableau des pages 216 et 217).
Grammaire
Proj. d’écriture
Je repère les valeurs de la lettre s
Boîte à outils
23
Je lis et je comprends Objectifs : – repérer les s qui se prononcent et ceux qui ne se prononcent pas ; – faire le lien entre certaines lettres, leur fonction et la catégorie grammaticale du mot dans lequel elles se trouvent. L’exercice permet de se familiariser avec la prononciation de mots courants. Faire expliciter le phénomène, dans la mesure du possible. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie de la lecture à haute voix (10 minutes).
a. Le s ne se prononce pas dans la négation ne …plus, mais se prononce dans le cas de plus, le contraire de moins. b. Le s ne se prononce pas dans le premier tous (déterminant indéfini), mais se prononce dans le deuxième (pronom indéfini). Mots rares, mots drôles, mots magiques… Demander aux élèves d’en chercher d’autres. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie du corrigé collectif (15 minutes).
On prononce le s dans papyrus (support d’écriture fait à partir de végétaux, dans l’Égypte ancienne ; le mot papier vient de papyrus), pipistrelle (petite chauve-souris), olibrius (homme qui se comporte de façon bizarre, nom d’un empereur romain fantasque). On ne prononce pas le s dans salsifis (plant dont les racines sont consommées comme légume) et torticolis (cou bloqué et douloureux).
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Réflexion sur ce qui s’entend et sur ce qui ne s’entend pas. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie d’une lecture à haute voix et d’un corrigé collectif (15 minutes).
s qui s’entendent : fausses, paysan, sont, les armes (liaison). s qui ne s’entendent pas : – marques du pluriel : fausses, nouvelles, campagnes, paysans, affamés, pillards, récoltes, armes ; – lettre historique : dans, les, des, alors.
J’écris Objectif : réinvestir ses compétences en situation d’écrit. La contrainte orthographique doit aider à produire des phrases amusantes. Les questions guident les élèves vers les bonnes stratégies. Démarche, organisation : Recherche et écriture individuelles ou par deux des phrases (15 minutes), suivies de lectures croisées, avec écriture éventuelle au tableau pour validation (20 minutes).
On a, bien sûr, intérêt à employer le pluriel, à écrire avec je, tu, nous. Dans un dictionnaire, on peut chercher des mots qui commencent par s-. Exercice de vigilance pour corriger un texte. Démarche, organisation : Découverte du texte et du document. Recherche individuelle (10 minutes), suivie du corrigé collectif (15 minutes).
paysan – saisons – bois – s’entasse – bêtes.
Point théorique L’orthographe du début des mots réclame une vigilance particulière : • par rapport à la prise de sens : la majuscule signale le début des phrases et les noms propres. Elle balise le texte de repères visuels qui sont autant d’aides à la lecture. Tandis que les noms communs désignent des ensembles, les noms propres désignent des réalités singulières : noms de lieux, noms désignant des individus, des groupes humains, des époques, des œuvres d’art (titres)… ; • par rapport à une recherche dans un dictionnaire à partir du mot oral : une hypothèse erronée sur la première lettre d’un mot est une fréquente cause d’échec dans cette recherche, lorsque le son en question peut s’écrire de plusieurs manières différentes (voir l’exercice 1). FAISONS LE POINT
Établir d’emblée le lien avec la recherche dans un dictionnaire.
J’observe Objectifs : – expérimenter le lien avec un dictionnaire ;
4 d’entre elles signalent le début d’une phrase. Les autres sont des majuscules de noms propres : noms de lieu (Titikato, Xingu, Amazonie, Brésil), noms désignant des groupes humains (les Indiens Ualapitis constituent une tribu).
– introduire le rôle des majuscules. Le dessin permet d’accéder directement aux mots « oraux », mais pas aux mots écrits dont l’initiale n’est pas évidente. Le premier son de chaque mot, en effet, peut s’écrire théoriquement d’au moins deux façons différentes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, avec l’aide d’un dictionnaire (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau (10 minutes). Faire expliciter les autres possibilités théoriques.
ai-guille (et non é-, ei-) – hé-risson (et non é-) – ph-armacie (et non f) – an-tenne (et non en-) Explicitation des deux rôles fondamentaux de la majuscule. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
Le texte comporte 10 majuscules.
Je m’entraîne Objectif : explorer plusieurs aspects du même problème pour créer un réflexe de vigilance. L’exercice va faire apparaître que certains sons voyelles sont précédés de « h ». Il apparaît aussi que les graphies d’un son ne peuvent pas toutes se trouver à l’initiale : ei pour le son [ε], par exemple. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
unique / humain – illisible / hiver – aimant / énorme – fable / phare – girouette / jamais – cigogne / siège Travail sur des mots courants avec « h ». Démarche, organisation : Recherche individuelle ou
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Conjugaison
Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière.
Orthographe
;
Vocabulaire
• distinguer les noms propres (avec majuscule) des noms communs • faciliter les recherches dans un dictionnaire ; • faire le lien entre l’orthographe et le vocabulaire (les préfixes).
Gram. de texte
Objectifs généraux
Grammaire
Proj. d’écriture
J’écris le début des mots
Boîte à outils
24
a. l’hiver – b. une heure – c. horrible
b. Camembert : la ville de Normandie dont le nom (propre) est devenu commun pour désigner le fromage qu’on y fabrique.
Source d’erreurs fréquentes sur des verbes fréquents. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes).
Des suites de lettres identiques ne se prononcent pas de la même façon. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie de la lecture à haute voix. Explication des mots inconnus.
– apaiser, aplanir, aplatir – apparaître, appeler, applaudir, appliquer, apporter, apprécier, appréhender, apprendre, apprivoiser, approfondir, approuver, appuyer.
Deux possibilités pour le n et le m : ou bien ils participent à l’écriture du son voyelle nasal (ombre, intelligence, antenne, imparfait, amphibien), ou bien ils se prononcent comme des consonnes à part entière (omelette, inattendu, animal, image, omoplate, ami).
par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes).
Voir l’exercice 6, page 129. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes). Les élèves s’aident d’un dictionnaire.
J’écris
a. embellir, emporter, emmener… – b. imbuvable, impossible, important… – c. ambre, ampleur, amplitude…
Objectif :
Le petit atelier
Nous vivons dans une société où les sigles prolifèrent. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif, avec écriture au tableau pour validation (15 minutes).
• Vrai ou faux ?
C’est vrai, si l’on excepte afin, africain, et deux ou trois mots extrêmement rares.
Je lis et je comprends Objectif : relier les observations à la lecture à haute voix et à la prise de sens. Liaison avec « h ». Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie de la lecture à haute voix (10 minutes).
On fait la liaison avec hélicoptères, et haltères, mots construits à partir de racines grecques : hélicos (spirale) et pteron (aile) pour le premier, haltêres (balancier) pour le second. On ne fait pas la liaison avec haies et haricots, comme avec tous les mots venus du francique. La majuscule est porteuse de sens. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie du corrigé collectif (15 minutes).
a. Homme : l’être humain, l’espèce humaine (homme : un être humain particulier, un élément de l’ensemble humanité).
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écrire à partir de contraintes orthographiques.
a. Cours Moyen 1re année – b. Train à Grande Vitesse – c. Société Nationale des Chemins de Fer – d. Organisation des Nations Unies. La contrainte doit permettre d’aboutir à des phrases amusantes. Démarche, organisation : Recherche et écriture individuelles ou par deux des phrases (15 minutes), suivies de lectures croisées, avec écriture éventuelle au tableau pour validation (20 minutes). Copie au propre. La contrainte doit permettre d’aboutir à des phrases amusantes. Démarche, organisation : Recherche et écriture individuelles ou par deux des phrases (15 minutes), suivies de lectures croisées, avec écriture éventuelle au tableau pour validation (20 minutes). Copie au propre.
Proj. d’écriture
J’écris la fin des mots
Objectifs généraux :
• repérer et classer les principales configurations de fins de mots dans le domaine de l’orthographe lexicale.
? L’orthographe étant très liée à la structuration du vocabulaire : Leçon 32 : J’explore la construction des mots ; Leçon 37 : Je cherche d’où viennent les mots. Point théorique L’observation des fins de mots dans le domaine de l’orthographe lexicale permet de repérer quelques grands types de configurations dominantes et de dégager certaines régularités : – certains mots se terminent par une consonne que l’on prononce et que l’on entend (Ex. : atterrir, sûr, une oasis, un lac) ; – d’autres mots se terminent par des consonnes que l’on n’entend pas : ce sont des lettres historiques. Les plus fréquentes sont le d, le r, le s, le t, le x (Ex. : un bond, premier, un pays, la nuit, le prix…) ; – d’autres mots encore se terminent par un e. Ce e est dit muet ou instable, parce que sa prononciation dépend du contexte du mot, de la région… Il est prononcé systématiquement dans la moitié sud de la France (Ex. : dire, rouge, une voiture) ; – d’autres, enfin, mais en plus petit nombre, se terminent par une voyelle autre que e (Ex. : une qualité, un ami, zéro, un pneu…). L’important est de montrer : – que certaines lettres ne se trouvent pratiquement jamais en position finale (sauf, éventuellement, dans des mots empruntés à d’autres langues) : le b, le h, le j, le k, le v, le w… ; – que certaines s’y trouvent plus souvent que d’autres : le e (et pas seulement dans les mots féminins), le r (à cause des infinitifs, notamment), le s, le t, le d, le x (dans les adjectifs en -eux, notamment). Il est également important de montrer que l’orthographe est liée à la structuration du vocabulaire ainsi qu’à l’histoire des mots. Deux notions sont ici en cause : les suffixes et les familles de mots (pays, paysan, paysage…).
Orthographe
• Quels liens avec d’autres leçons
Conjugaison
Grammaire
Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière.
Vocabulaire
25
J’observe Objectifs : – repérer les différentes catégories de lettres à la fin des mots : celles qui se prononcent et qui s’entendent, celles qui ne se prononcent pas et ne s’entendent pas ; – confronter les observations faites à la synthèse de l’encadré. à L’observation du corpus proposé peut s’élargir à d’autres exemples.
Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau (10 minutes), et d’une trace écrite éventuelle.
1 – a. un hamac, offrir, un cheval, une tour, un virus, sportif, le jardin (graphie d’une voyelle nasale), copier (infinitif du premier groupe) – b. le riz, premier, heureux, un cerisier, un mot, gratuit – c. lire, la neige, aimable, une phrase, un nombre, une liste. 2 – Lettres consonnes que l’on entend : c (lac, parc, arc, bac, trac, bec…), f (infinitif), l (il, journal), r (car, chaleur, miroir, nombreux infinitifs en –ir).
149
Boîte à outils
La question, très ouverte, doit faire émerger les représentations préalables des élèves.
Gram. de texte
FAISONS LE POINT
Lettres consonnes que l’on n’entend pas : d (regard…), g (long, étang…), m (parfum), n (pin, pain, on, en…), p (galop), s (radis …), t (pont, fort), x (joyeux…), z (nez…). 3 – Distinguer les lettres lexicales des lettres grammaticales. Consonnes que l’on entend : nombreux (liaison), car, il, leur, sur, cinq, savoir Consonnes que l’on n’entend pas : dans, certain(s), pays, enfant(s), pas, gagner e muet : de, ne, s’instruire, école, parce que, vie, adulte, chance, de, lire, écrire.
Je m’entraîne Objectif : créer l’habitude de penser aux mots de la famille pour faire des hypothèses sur la lettre muette finale. L’orthographe est très liée à la structuration du vocabulaire (ici la notion de famille de mots). Faire nommer chaque fois les catégories grammaticales des mots considérés. On prend ici en compte les consonnes qui ne s’entendent pas. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes), et d’une trace écrite (15 minutes).
4 – tas (tasser) – un nid (nidification), le riz (rizière) – le repos (se reposer), un pot (potier), un abricot (un abricotier), un lot (loterie), galop (galoper) – un enfant (enfantin), un rang (ranger) – long (longueur), un rond (rondelle), un bond (bondir), profond (la profondeur) – la boue (boueux) 5 – En faisant la relation avec : regarder – acheter – une poignée Autres exemples : chant (chanter), camp (camper),un saut (sauter), le bord (la bordure), gris (grisâtre), souhait (souhaiter) Une lettre de plus ou de moins peut entraîner un changement radical du sens du mot. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes).
tas – vert, vers – dos – part, parc La lettre finale est parfois conditionnée par la catégorie grammaticale. Mais, inversement, certaines finales sont transversales aux classes de mots. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau
150
(10 minutes) et d’une trace écrite éventuelle (10 minutes).
amitié (nom commun) / rosé (adjectif) / marché (participe passé) dernier (adjectif) / tablier (nom commun) / ramer (verbe à l’infinitif) De nombreux mots abstraits se terminent par « –é ». Demander aux élèves de chercher d’autres exemples. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (10 minutes).
a. l’humanité – b. une qualité. Autres exemples : la légèreté, la pauvreté… Repérage des régularités sur quelques cas particuliers. Démarche, organisation : Recherche individuelle avec l’aide du dictionnaire (10 minutes), suivie d’un collectif (15 minutes) et d’une trace écrite éventuelle (10 minutes).
Le dessin donne des aides. La finale en e est souvent associée au féminin mais il y a des contre-exemples assez nombreux. a. un moteur, un tracteur, un professeur, un directeur (mais : la peur) – une professeure, (mais : le beurre, un leurre). b. un orteil, pareil, vieil – une abeille, une treille, pareille. c. le travail, le bétail, un soupirail – la paille, une maille. d. un tiroir, un entonnoir – une poire, une passoire (mais : un laboratoire).
Le petit atelier • Relais sur la finale Le jeu du relais est appliqué ici aux lettres finales et initiales, qu’on les entende ou non. L’activité – orale – demande donc de bien visualiser les graphies. Elle peut et doit être reprise souvent au cours de l’année, à la manière du calcul mental.
Les trois dessins proposent un autre exemple (baleine / écureuil / lièvre).
Je lis et je comprends Objectifs : – repérer les lettres qui se prononcent et celles qui ne se prononcent pas ; – faire le lien entre certaines lettres, leur fonction et la catégorie grammaticale du mot auquel elles appartiennent.
L’exercice permet de relier la lettre finale à un autre fait de langue (famille ou classe grammaticale). Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie du corrigé collectif (15 minutes).
a. laideur, parce qu’il n’est pas de la même famille – b. remercier est le seul verbe – c. étudie est le seul verbe. Test de closure sur les rimes d’un poème. La concordance des sons doit rejoindre la cohérence sémantique. Démarche, organisation : Découverte du texte. Explication des mots « bille » (mot familier pour « visage ») et « civilisé ». Recherche individuelle (10 minutes), suivie du corrigé collectif (15 minutes). Lecture préparée à deux voix (« récit » / dialogue), en respectant la syntaxe des phrases (donnée par la ponctuation et les majuscules), le rythme des vers et les pauses (pause légère à chaque passage d’un vers à l’autre).
Discussion sur le thème du poème, son humour, son message : on ne se voit pas comme on est, chacun pense être plus beau et plus civilisé que le voisin. Par ordre d’entrée dans le texte original : miroir – voir – bille – chimpanzé – civilisé.
Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
Je creuse un puits sème mon grain mange mon riz et bois mon vin. Que peut me faire le gouvernant ? Si pas de guerre Je suis vivant. Claude Roy « Du petit jour... » (poème chinois, 2300 avant J.-C.) in Un seul poème, © Gallimard, 1954.
J’écris Objectif :
Orthographe
un grand garçon : devant une consonne, le d ne se prononce pas – un grand homme : devant un son voyelle, on fait la liaison, ce qui entraîne une prononciation proche du son [t] – une grande idée : lorsque deux voyelles, dont un e muet, se « télescopent », le e s’élide, et on fait la liaison en gardant le son de base de la lettre d, [d].
Du petit jour Jusqu’au couchant Je sue, laboure Mon maigre champ.
Vocabulaire
En ce qui concerne la prononciation, les lettres finales sont très dépendantes de l’initiale du mot qui suit (phénomène de la liaison). Démarche, organisation : Lecture et recherche en commun.
intégrer les apprentissages dans des productions d’écrit. Rattacher explicitement la réflexion orthographique aux productions d’écrit des élèves donne du sens à l’activité. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation. Du premier coup d’œil, la mise en page signale le texte comme un poème de deux strophes de quatre vers chacune. Il manque des mots à la rime, que les élèves doivent (re)trouver. La lecture à haute voix (préparée) valide ou non les solutions proposées. Démarche, organisation : Découverte du texte et
151
Gram. de texte
Le s final se prononce dans iris, jadis, métis, oasis, vis, tennis. Le s final ne se prononce pas dans croquis, logis, paradis, radis. Pour fils, tout dépend du sens (des fils de coton ou un fils). Pour cassis, les deux prononciations s’entendent.
Utilisation des rimes pour retrouver la mise en page d’un poème. La concordance des sons doit rejoindre la cohérence sémantique. Démarche, organisation : Découverte du texte. Discussion sur l’origine du poème, sa date, son thème, son message : pour la vie, même dure, et la liberté, contre la guerre. Claude Roy, poète contemporain né en 1915, a repris et adapté un poème chinois très ancien. Recherche individuelle (10 minutes), suivie du corrigé collectif (15 minutes). Lecture préparée à haute voix en respectant la syntaxe des phrases (donnée par la ponctuation et les majuscules), le rythme des vers et les pauses (à chaque passage d’un vers à l’autre).
Boîte à outils
L’exercice permet de se familiariser avec la prononciation de mots courants. Pour la dernière série, il est intéressant de faire nommer les catégories grammaticales. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie de la lecture à haute voix (10 minutes).
explication de la consigne. Recherche et écriture par deux. (15 minutes). Lecture à haute voix et échange des solutions au tableau (15 minutes). Copie au propre (10 minutes).
Par ordre d’entrée dans le texte original : Strophe 1 : levant – le vent Strophe 2 : bicyclette – ville – Pékin Les slogans publicitaires de tout poil utilisent les ressources poétiques du rythme et des rimes. Démarche, organisation : Découverte des documents et explication de la consigne. Recherche et écritu-
152
re par deux. (15 minutes). Échange des slogans au tableau (15 minutes). Copie au propre (10 minutes).
Par exemple : À Marseille, la vie est plus belle. Je me creuse la tête Faux, car on écrit un génie, un musée, un sosie, un lycée…
J’écris les noms au pluriel
Objectifs généraux
• intégrer sémantiquement la notion de pluriel ; • mettre correctement les marques en contexte et assurer la chaîne des accords dans les groupes
Proj. d’écriture
26
Grammaire
et dans les phrases.
Programmation dans l’année Assez tôt dans l’année, car il s’agit d’une notion essentielle.
• Y a-t-il des prérequis
? Oui : la reconnaissance des noms.
J’observe Objectifs : (re)cadrer le sens de la notion ; réactiver les connaissances déjà acquises concernant les marques du pluriel : les « mots signaux » (les, des …), et les marques orthographiques qui en découlent (le s et le x) mais que l’on n’entend pas souvent ; confronter les observations faites à la synthèse de l’encadré. à Problématiser la notion : le sens, les mots signaux, les marques formelles du pluriel. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau (10 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
1 – Inciter à varier les déterminants. Par exemple :
deux portes – quatre fenêtres – trente tables – nos chaises – nos cartables – les murs – des affiches – des livres – des journaux… 2 – Les « mots signaux » du pluriel sont des déterminants (beaucoup de fonctionne comme un déterminant) ou des groupes nominaux (une équipe de…). L’exercice demande aux élèves de trouver d’autres mots ou expressions qui déclenchent un pluriel. Inciter les élèves à chercher dans toutes les séries de déterminants et à chercher des groupes du nom. Les élèves peuvent s’aider du tableau de la page 209, en le balayant méthodiquement. – des, les, mes, tes, ses, nos, vos, leurs, ces, quelques, certains, beaucoup de, plusieurs, deux, trois… ; – une paire de, un couple de, un groupe de, un grand nombre de, un ensemble de… ; – une équipe de, un troupeau de, un panier de, un recueil de, un paquet de…
153
Orthographe
Le dessin doit faire émerger les représentations préalables des élèves. La question réactive les connaissances.
Vocabulaire
FAISONS LE POINT
Gram. de texte
Point théorique Ici comme ailleurs, il est primordial, avant toute chose, de travailler sur le sens de la notion : le pluriel implique la multiplicité, il commence au nombre 2. On pourra replacer les marques des noms dans l’ensemble des marques du pluriel, pour les rapprocher et les comparer. Les marques du pluriel des noms sont identiques à celles des adjectifs. En revanche, les marques des verbes sont différentes.
Boîte à outils
? – Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots ; – Leçon 8 : J’emploie les déterminants ; – Leçon 12 : Je construis des groupes du nom variés ; – Leçon 27 : J’écris le féminin et le pluriel des adjectifs qualificatifs ; – Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase.
Conjugaison
• Quels liens avec d’autres leçons
3 – animaux – vaches – moutons – poules – chevaux – oiseaux Le relevé permet de dégager 3 cas de figure : le pluriel en –s (vaches, moutons, poules), le pluriel en –x (oiseaux), le pluriel avec modification du mot (un animal / des animaux, un cheval / des chevaux). Ces observations doivent être élargies pour vérification.
Je m’entraîne
cailloux Retour sur les textes et les livres lus ou connus. Les élèves peuvent s’aider de leur carnet de lecture, de manuels, de catalogues… On peut élargir la recherche aux titres de films. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
Par exemple : Blanche Neige et les Sept Nains, Alice au Pays des Merveilles, Histoires pressées (de Bernard Friot)…
Objectif : poursuivre les observations en les systématisant et en les affinant. à Travail sur des catégories particulières de noms. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (10 minutes) et d’une trace écrite éventuelle.
4 – des créneaux, des poteaux, des radeaux, des râteaux, des bateaux, des chapeaux, des bigorneaux… 5 – des feux, des lieux – des pneus 6 – Par exemple : L’épicerie vend aussi des journaux. – Plus tard, Mireille voudrait élever des chevaux. – Ne pas nourrir les animaux, SVP. 7 – a. préparer ses affaires – b. éplucher des légumes – c. prêter des livres – d. prendre des feutres.
Le petit atelier • Le Petit Bac de géographie L’activité fournit l’occasion de feuilleter un atlas.
Et aussi : les Pyrénées, les Andes, les Rocheuses – les Grenadines, les Marquises.. Ne pas négliger la toponymie locale.
Je lis et je comprends Objectif : réinvestir les connaissances acquises sur le pluriel dans des situations où il participe au sens. Pour des raisons évidentes, les mots qui se terminent en « –s » et en « –x » au singulier ont la même forme au pluriel (impossibilité d’avoir 2 « s » ou 2 « x » consécutifs à la finale). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (5 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation et explicitation du choix (10 minutes).
154
Test de closure sur des noms au pluriel en rapport avec les institutions. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes).
a. ans – b. assemblées, Députés – c. adjoints – d. régions, départements.
J’écris Objectif : s’entraîner à écrire des noms au pluriel en contexte. Travailler sur des expressions au singulier qui ont un sens pluriel. Demander aux élèves de les réemployer en contexte, à l’écrit. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif des idées au tableau (15 minutes).
a. un groupe de musiciens – b. un sachet de bonbons – c. une collection de timbres – d. une foule de spectateurs – e. un sac de pommes de terre – f. un plat de pâtes – g. un carnet d’adresses – h. une boîte de chocolats. L’écrit est ici au service de l’observation d’un tableau. Il s’agit d’une peinture anonyme hollandaise du XVIIe siècle, qui s’intitule « Paysage d’hiver avec lac gelé et patineurs ». Par son sujet – scènes multiples dans un cadre hivernal familier – ce tableau s’inscrit dans la tradition de certains peintres comme Brueghel (XVIe siècle). Démarche, organisation : Insister sur le fait qu’il faut écrire des noms au pluriel. Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un corrigé collectif au tableau (15 minutes).
Des maisons autour d’un lac. Des patineurs. Des hommes et des femmes qui discutent. Un groupe de personnes dans un traîneau.
J’écris le féminin et le pluriel des adjectifs qualificatifs
Proj. d’écriture
27
Objectifs généraux
• intégrer la notion de «
Grammaire
chaîne » entre le déterminant (« mot signal » du genre et du nombre du nom), le nom et l’adjectif qui l’accompagne ;
• faire correctement les accords en contexte. Programmation dans l’année Assez tôt dans l’année, car il s’agit d’une notion essentielle.
• Y a-t-il des prérequis
? Oui : l’identification de l’adjectif, et celle du nom.
• Quels liens avec d’autres leçons
Point théorique Qu’il soit épithète ou attribut, l’adjectif marche du même pas que le nom auquel il est lié. C’est le lien sémantique, souligné par le « ricochet » orthographique, qui fonde l’identité du groupe nominal. On remarquera, d’ailleurs, que les marques du pluriel sont identiques pour le nom et pour l’adjectif, ce qui constitue une régularité intéressante à signaler aux élèves.
Orthographe
Conjugaison
? – Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots ; – Leçon 8 : J’emploie les déterminants ; – Leçon 9 : J’emploie les adjectifs qualificatifs ; – Leçon 12 : Je construis des groupes du nom variés ; – Leçon 26 : J’écris le pluriel des noms ; – Leçon 28 : Je fais tous les accords dans la phrase.
Objectifs : mettre en lumière le lien à la fois sémantique et formel qui unit l’adjectif avec le nom et son déterminant, et qui fonde l’accord ; recadrer les marques du féminin et du pluriel des adjectifs : celles qu’on entend, celles qu’on n’entend pas ; mettre en place tous les éléments pour préparer la lecture et l’appropriation de l’encadré. La notion de féminin est liée au vécu des élèves qui sont filles ou garçons. L’exercice se place du point de vue du lecteur qui repère des indices signifiants. Démarche, organisation : Pour chaque exercice,
recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange des réponses et des explications (10 minutes).
1 – Par exemple : passionné / passionnée – sportif / sportive – débrouillard / débrouillarde … 2 – Le –e est la marque de l’accord au féminin de l’adjectif. Quand il se termine déjà par un –e au masculin, il n’y a pas de changement. Il peut y avoir des changements à la finale (qui s’entendent) : sportif / sportive. Les exercices permettent d’ancrer l’observation dans les mots de la vie quotidienne. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Trace écrite éventuelle. Mise en commun au tableau, pour explicitation et validation (10 minutes).
155
Gram. de texte
J’observe
Boîte à outils
Réactiver les connaissances des élèves et mener une évaluation diagnostique.
Vocabulaire
FAISONS LE POINT
4 – a. au masculin pluriel, on trouve –s et –x, dans les mêmes conditions que les noms (–x pour les mots en –eau). – b. au féminin pluriel, on trouve le –s. Le –e de féminin et le –s du pluriel se combinent. Marron est invariable, comme certains adjectifs de couleur.
Je m’entraîne Objectif : exploration des différents aspects de l’accord en genre et de l’accord en nombre. La recherche de séries permet de mettre en lumière certaines régularités. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux au brouillon (10 minutes), suivie d’un ? au tableau (15 minutes), et d’une trace écrite éventuelle (10 minutes).
a. calme, rouge, extraordinaire, sublime, aimable, formidable. b. gaie, méchante, salée, grise, prudente, fine. c. fausse, ancienne. d. nombreuse, peureuse.
– Au masculin pluriel, les trois adjectifs (dangereux…) renvoient peut-être à des individus mal intentionnés qui sévissent sur certains sites. – Tout ce qui est sur Internet n’est pas toujours vrai. – Ce titre évoque des piratages de toutes sortes. – Adjectif familier (baladeurs) qui signale un danger redoutable de blocage, perte de données… – Internet n’est pas magique, mais repose sur des processus complexes. Test de closure qui combine des contraintes sémantiques et des contraintes orthographiques. Démarche, organisation : Découverte individuelle du texte, suivie d’une courte discussion sur son contenu (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif des hypothèses, lecture préparée du texte à haute voix (15 minutes).
températures douces – pluies régulières – des écarts de température plus importants (ou élevés) – des étés chauds et secs – des pluies parfois violentes – des écarts de température encore plus importants – ses hivers très froids.
J’écris
Le petit atelier • Retour sur les textes Que peut-on dire d’un personnage ? C’est la question qui est posée ici, en privilégiant – une fois n’est pas coutume – les personnages féminins.
Je lis et je comprends Objectif : utiliser les marques d’accord, qui sont des indices signifiants parfois décisifs, pour faire du sens. Le document est tiré d’un excellent documentaire, « L’Internet à petits pas », de Michèle Mira Pons, Actes Sud Junior. La tonalité générale de cet ensemble de titres est celle de la méfiance. Démarche, organisation : Découverte individuelle du document, suivie d’une courte discussion sur le sujet abordé (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif des hypothèses (15 minutes).
De nombreux adjectifs dans ce sommaire, certains au singulier, d’autres au pluriel. – Le net n’est pas net : il s’agit d’un jeu de mots, comme souvent dans les titres. Il faut se méfier d’Internet.
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Objectif : réinvestissement des compétences dans quatre mini-projets d’écriture. Brève argumentation, au moyen d’une phrase complexe. Démarche, organisation : Écriture individuelle au brouillon (15 minutes). Échange des productions pour discussion et validation (15 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (10 minutes).
Exemple de phrase possible : J’aime bien les poissons rouges parce qu’ils sont colorés, patients et silencieux Il s’agit presque d’un devoir de philosophie… Démarche, organisation : Écriture individuelle au brouillon (15 minutes). Échange des productions pour discussion et validation (15 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (10 minutes).
Exemple de phrase possible : Les êtres humains sont étonnants, parfois gentils, parfois terriblement cruels.
Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
Orthographe Vocabulaire Gram. de texte
Au Moyen Âge, les seigneurs habitent de solides châteaux forts. Les seigneurs sont très puissants. Ils peuvent parfois se montrer brutaux avec un paysan. Les paysans sont obligés de travailler pour leur seigneur. Ils restent pauvres toute leur vie.
Réinvestissement de l’outil « adjectif qualificatif » au service d’un contenu disciplinaire. L’activité peut donner naturellement lieu à une recherche documentaire. Les textes peuvent être affichés ou rassemblés en un album. Démarche, organisation : Explication de la consigne d’écriture. Recherche documentaire. Écriture individuelle ou par deux au brouillon (15 minutes). Échange des productions pour discussion et validation (15 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (10 minutes).
Boîte à outils
Les élèves doivent assurer la chaîne des accords, tout en gardant la logique du texte. Démarche, organisation : Écriture individuelle au brouillon (15 minutes). Échange des productions pour discussion et validation (15 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (10 minutes).
157
28
Je fais tous les accords dans la phrase
Objectifs généraux
• construire une représentation globale de tous les accords à l’intérieur de la phrase • installer le réflexe de faire les accords en contexte.
;
Programmation dans l’année Assez tôt dans l’année, car il s’agit d’une notion essentielle.
• Y a-t-il des prérequis
? Oui, l’identification des différentes classes de mots et la relation sujet / verbe.
• Quels liens avec d’autres leçons
? – Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots ; – Leçon 6 : Je repère le sujet du verbe ; – Leçon 13 : Je manipule les verbes ; – Leçon 12 : Je construis des groupes du nom variés ; – Leçon 26 : J’écris les noms au pluriel ; – Leçon 27 : J’écris le féminin et le pluriel des adjectifs qualificatifs. Point théorique Il y a plusieurs types d’accords dans une phrase : – l’accord du verbe avec son sujet : voir ce guide, pages 87 et suivantes. Ce type d’accord inclut celui du verbe de la relative avec qui ; – l’accord de l’adjectif avec le nom qu’il accompagne : voir ce guide, pages 155 et suivantes ; – l’accord avec le sujet des adjectifs ou des noms (construits directement sans préposition) qui suivent le verbe être (groupes attributs) ; ex. : La maison est grande ; L’hiver et l’été sont des saisons. – l’accord de l’adjectif en position détachée (apposition) ; ex. : Les vagues venaient s’écraser contre la jetée, énormes. NB Les notions d’attribut et d’apposition sont ici traitées intuitivement. L’accord est un phénomène orthographique qui traduit un lien sémantique / syntaxique entre deux ou plusieurs mots : les marques d’accord sont des indices signifiants au moment de la lecture. Faire correctement tous les accords dans une phrase suppose une vue d’ensemble sur l’architecture de cette phrase et une analyse claire des relations qui existent entre les différents mots ou groupes. Cette analyse peut être assez complexe : dans une phrase, il peut y avoir plusieurs verbes, donc plusieurs sujets ; il peut y avoir également plusieurs groupes du nom : en position de sujet, de complément du verbe, de complément circonstanciel… FAISONS LE POINT
Réactiver les connaissances des élèves, faire émerger les représentations, mener une évaluation diagnostique.
J’observe Objectifs : – cadrer les grands types d’accords ; – aboutir à une synthèse personnelle pour préparer la lecture de l’encadré. Le test de closure porte sur des termes essentiels pour le repérage et l’analyse des accords.
158
Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange des réponses et des explications (10 minutes).
a. Le verbe s’accorde avec le sujet. Il change selon la personne, et le nombre, éventuellement (dans le cas des temps composés, notamment). b. L’adjectif s’accorde avec le nom qu’il accompagne. Il s’accorde selon le genre (masculin ou féminin) et le nombre (singulier ou pluriel).
Objectif : exploration des différents aspects de l’accord. Dans le puzzle de mots, la cohérence orthographique doit rejoindre la cohérence sémantique. Démarche, organisation : Recherche individuelle au brouillon (10 minutes), suivie d’une lecture à haute voix pour le corrigé (15 minutes), et d’une trace écrite éventuelle (10 minutes).
a. Les vieilles girafes regardaient calmement passer le rhinocéros. b. Le chat et la souris sont des personnages de dessin animé. L’exercice fait assurer la chaîne des accords. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Corrigé collectif au tableau (15 minutes). Trace écrite éventuelle.
a. Les voyageurs pressés cherchent leur place dans le wagon. b. Les spectateurs qui n’appréciaient pas du tout le film sont sortis au bout d’un quart d’heure.
Le petit atelier • Devinettes Situation ludique et socialisée, la devinette à contrainte grammaticale peut être utilisée régulièrement au cours de l’année pour réactiver des connaissances et des compétences.
a. La personne qui « parle » s’adresse à une seule personne qu’elle vouvoie. b. La personne qui « parle » fait partie d’un groupe qui comprend des garçons et des filles. c. La personne qui « parle » est un garçon. Entraînement à la vigilance sur les marques d’accords qui ne s’entendent pas. Démarche, organisation : Découverte individuelle du texte, suivie d’une courte discussion sur son contenu informatif (10 minutes). Recherche individuelle, préparation de la lecture à haute voix (10 minutes). Corrigé collectif (15 minutes).
Ce sont les déterminants qui, à l’oral comme à l’écrit, induisent ou non un pluriel. Mots dans lesquels les marques d’accords s’entendent : vivent – peuvent – sont – ils ont. Mots dans lesquels les marques d’accords ne s’entendent pas : plantes – mois – plantes annuelles (sauf si on fait la liaison) – ans – chênes – arbres – âgés – séquoias – ans.
J’écris Objectif : réinvestissement des compétences en situation d’écriture. Rattacher explicitement la réflexion orthographique aux productions d’écrit des élèves donne du sens à l’activité. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation. Dans les textes lacunaires, comme des messages télégraphiques ou des petites annonces, seules apparaissent les marques des noms et des adjectifs. Il faut alors en inférer les déterminants,
159
Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
Je m’entraîne
L’exercice montre comment on fait du sens à partir des marques d’accord. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange des réponses pour validation (15 minutes).
Orthographe
– repérer les marques qui s’entendent et celles qui ne s’entendent pas.
– utiliser correctement les marques d’accord pour construire le sens ;
Vocabulaire
a. 2 accords sujet / verbe (phrase complexe) + accords nom / adjectif dans 2 groupes du nom (sujet et complément du verbe de la proposition subordonnée complétive). b. Accord sujet / verbe + pluriel dans le complément du verbe. c. Accord du verbe avec un sujet complexe (énumération) + accord de la suite du verbe être. d. Accord sujet / verbe + pluriel dans le complément du verbe qui se répercute dans la relative (introduite par qui). e. Accord sujet / verbe + accord de l’adjectif en apposition.
Objectifs :
Gram. de texte
Je lis et je comprends
Boîte à outils
Entraînement au repérage de tous les accords dans une phrase. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif pour explicitation et validation (10 minutes).
ainsi que les verbes conjugués et les pronoms. Démarche, organisation : Découverte des messages et explicitation de la consigne d’écriture (10 minutes). Écriture individuelle ou à deux au brouillon (10 minutes). Échange des productions pour discussion et validation (10 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (15 minutes).
a. Le voyage s’est déroulé sans histoire. Je suis bien arrivée. Je t’envoie des bises. b. Je ne comprends pas les Visages Pâles. Ils sont toujours pressés. Ils courent toujours vers l’Ouest. Réinvestissement de l’accord dans le cas particulier des relatives avec « qui ». Démarche, organisation : Découverte des phrases et
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explicitation de la consigne d’écriture (10 minutes). Écriture individuelle ou à deux au brouillon (10 minutes). Échange des productions au tableau pour discussion et validation (10 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (15 minutes).
Exemples de phrases possibles : a. J’ai vu des dauphins qui sont venus s’échouer sur la plage. b. Les nouvelles qui nous arrivent actuellement sont bonnes.
• attirer l’attention sur le phénomène de l’homonymie et son ampleur en français • mémoriser quelques homonymes courants.
;
Programmation dans l’année L’approche des homonymes peut se faire de façon décrochée, sans prérequis. Elle fournit de nombreuses occasions d’utiliser les dictionnaires. Point théorique On appelle homonymes les mots qui se prononcent de la même manière. Certains – de loin les moins nombreux – s’écrivent aussi de la même manière et ne posent donc pas de problème de confusion orthographique ; ex. : avocat (mot caraïbe désignant un fruit), et avocat (mot d’origine latine désignant une profession). Mais les plus nombreux ne s’écrivent pas de la même manière. Cette particularité, commode pour la lecture (on les distingue d’un simple coup d’œil à leur silhouette graphique), pose bien sûr un problème d’orthographe majeur. L’homonymie est un phénomène assez répandu dans notre langue pour des raisons historiques : il s’agit de mots dérivés du latin, qui, au fil de siècles d’évolution phonétique, ont perdu beaucoup de substance (1 ou 2 syllabes), et qui, de ce fait, se sont retrouvés avec des formes orales très proches. Ce sont les grammairiens et les imprimeurs de la Renaissance qui leur ont ajouté les lettres « historiques » qui permettent de les distinguer visuellement ; ex. : digitum a donné doigt, tantum a donné tant, mais on ne prononce pas les lettres ajoutées. Il existe des homonymes lexicaux (pot et peau) et grammaticaux (a / à, et / est, marcher / marché). Ces derniers font l’objet de fiches dans la Boîte à outils. Certains homonymes sont « mixtes » : est / haie.
Conjugaison
Objectifs généraux
Grammaire
Proj. d’écriture
J’écris les homonymes
Orthographe
29
Objectifs : – repérage du phénomène ou réactivation de connaissances déjà acquises ; – formulation d’une synthèse personnelle que la classe va confronter à l’encadré du livre. L’image donne la forme orale des mots, mais pas sa forme écrite. On dit et on entend la même chose, on n’écrit pas la même chose. L’activité est une occasion de manipuler les dictionnaires. Elle doit aussi déboucher sur une explicitation du phénomène, explicitation qui sera confrontée à l’encadré du manuel. Démarche, organisation : Recherche sur brouillon
(10 minutes), suivie d’un échange par deux, puis d’un corrigé collectif. Essai de définition de l’homonymie (10 minutes). Confrontation avec la synthèse de l’encadré.
dent (et non dans), puits (et non puis), pot (et non peau), chêne (et non chaîne). Affinement des contours de la notion à travers l’observation guidée d’un corpus. Les conclusions devront être vérifiées sur d’autres exemples. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Corrigé collectif au tableau (15 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
a. Faux – b. Vrai – c. Vrai Autres exemples : voix / voie – non / nom – saut, seau, sot, sceau – conte / compte / comte – aile, elle – point / poing.
161
Gram. de texte
J’observe
Boîte à outils
Plus un nom est long, moins il a de chances d’avoir un homonyme. L’homonymie, assez fréquente en français pour des raisons historiques, concerne des mots courts et courants.
Vocabulaire
FAISONS LE POINT
L’activité permet d’attirer l’attention sur le très vaste domaine des homonymes grammaticaux. Ceux-ci ne relèvent pas de leçons ponctuelles, mais ils font l’objet d’un traitement spécifique tout au long de l’année. Voir la Boîte à outils, page 217 de ce guide. Démarche, organisation : Recherche individuelle rapide, suivie d’un échange collectif.
Livre de l’élève, page 202 à 205.
Le petit atelier • Devinette Comme le relais, la devinette s’adapte à toutes sortes de contenus. C’est une activité à la fois légère à mettre en place et riche en apprentissages.
Je m’entraîne Objectif : manipuler des homonymes fréquents. Test de closure sur des mots qui ont des homonymes courants. Les élèves peuvent s’aider d’un dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (10 minutes), et d’une trace écrite (10 minutes).
a. faim – b. les pâtes – c. notre salle, la cour Brève incursion dans le domaine du verbe. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, avec l’aide éventuelle des tableaux de conjugaison (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes), et d’une trace écrite (10 minutes).
marché (participe passé), je marchai (passé simple, 1re personne du singulier), sans oublier les formes de l’imparfait (je marchais, tu marchais, il/elle marchait, ils/ elles marchaient), dont la prononciation est souvent très proche.
Je lis et je comprends Objectifs : – faire prendre conscience du fait que l’homonymie est un phénomène répandu ; – faire prendre conscience de l’intérêt de l’homonymie quand on est en position de lecteur et intégrer le fait que l’orthographe est porteuse de sens.
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Exercice de vigilance : les homonymes (grammaticaux et lexicaux) sont très nombreux. Il y en a au moins un par phrase. Démarche, organisation : Lecture individuelle du texte et discussion rapide sur son contenu. Repérage individuel ou par deux des homonymes (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes).
les (lait, laid) – et (est, ai, ait) – la (là, las) – mais (je/tu mets, il/elle met, un mets, m’est) – très (trait) – se (ce) – rend (rang) – compte (conte, comte) – il (île) – de (deux) – peaux (pots). La lecture est orientée vers le repérage d’anomalies. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif et de l’explication du sens des mots (10 minutes).
Dans chaque phrase, un mot a été remplacé par un homonyme dont le genre est différent. a. Le mousse… – b. La manche… – c. …dans le vase – d. …le moule. Distinction d’homonymes en liaison avec les disciplines. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux, avec l’aide éventuelle d’un dictionnaire (15 minutes). Échange collectif, et trace écrite éventuelle.
l’air : un des 4 éléments (physique) – l’aire : synonyme de surface (géométrie) – l’ère : longue période, en histoire (ex. : l’ère quaternaire)
J’écris Objectif : réinvestir la notion d’homonyme dans de courtes situations d’écriture où elle prend du sens. Rattacher explicitement la réflexion orthographique aux productions d’écrit des élèves donne du sens à l’activité. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation. Utilisation de ses connaissances de manière ludique. Les grilles pourront être proposées à une classe voisine. Démarche, organisation : Découverte collective de la consigne d’écriture. Explicitation du « produit » fini à produire. (Si nécessaire, faire faire des mots croisés aux élèves.) Recherche d’une disposition
Définitions possibles : a. bond – récipient – jadis pour signer – imbécile b. de terre ou de mer – on y boit – dans la direction de – adjectif de couleur
Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux des mots qui vont être utilisés, et écriture de la phrase (10 minutes). Échange des productions avec écriture au tableau (20 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
Exemple de phrase possible : Peux-tu courir cent mètres sans virer au rouge sang ?
Boîte à outils
Gram. de texte
Vocabulaire
Orthographe
Conjugaison
Grammaire
Réemploi d’au moins deux homonymes en contexte, sur le modèle de certaines ritournelles traditionnelles. La contrainte devrait pouvoir faire créer des phrases humoristiques.
Proj. d’écriture
pertinente des mots. Recherche du sens des mots inconnus. Rédaction de définitions personnelles. Copie au propre.
163
30
J’écris les adverbes
Objectifs généraux
• mémoriser l’orthographe d’adverbes courants ; • repérer le rôle sémantique des adverbes ; • apprendre à utiliser le tableau de la page 207 en situation d’écriture. Programmation dans l’année L’approche des adverbes peut se faire de façon décrochée, sans prérequis. Point théorique Les adverbes ont tous un point commun : ils sont invariables. Mais la classe des adverbes est assez hétérogène quant au sens : il y a des adverbes de temps, de lieu, de quantité, de manière… (voir le tableau page 207). Leur fonctionnement dans la phrase, non plus, n’est pas uniforme. Certains adverbes sont des groupes circonstanciels et modifient la phrase tout entière. D’autres accompagnent et modifient le verbe seulement, d’autres un adjectif ou un autre adverbe. D’autres encore peuvent être des mots de liaison entre deux phrases (alors, ensuite…). Sur le plan de la forme, on peut distinguer deux catégories : ceux qui sont dérivés d’un adjectif et qui se terminent en -ment (heureusement, couramment) et les autres qui ont chacun une origine et une étymologie particulière (ailleurs, toujours, trop…)
FAISONS LE POINT
Faire réfléchir sur la terminologie qui, ici, est trompeuse, puisque les ad-verbes (étymologiquement « près du verbe ») accompagnent et modalisent aussi des adjectifs, d’autres adverbes, ou concernent l’ensemble de la phrase.
J’observe Objectifs : – réflexion sur le rôle sémantique des adverbes ; – repérage de la catégorie grammaticale ; – repérage de l’invariabilité ; – formulation d’une synthèse personnelle que la classe va confronter à l’encadré du livre. à Observation personnelle à partir d’un corpus donné. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche par deux sur brouillon (5 minutes), suivie d’un échange (10 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
1 – La question est ouverte : il faut donc s’attendre à des réponses dispersées et peut-être divergentes que l’enseignant devra recentrer. Noter les principaux domaines sémantiques, qui d’ailleurs
164
structurent le tableau de la page 207 : le temps, le lieu, la quantité, la manière. 2 – Entre autres multiples fonctions, le dictionnaire a celle d’indiquer la catégorie grammaticale : adv. 3 – Avec d’autres mots outils (conjonctions, prépositions…), les adverbes sont des mots invariables. 4 – Ces adverbes (de manière) sont formés à partir d’adjectifs. Ils « contiennent » entièrement la forme du féminin de cet adjectif, forme à laquelle est ajoutée le suffixe -ment. C’est le cas général.
Le petit atelier • Devinette Il s’agit d’une devinette à partir d’indices qui dessinent la carte d’identité d’un mot. La devinette est une situation toujours intéressante pour manipuler et problématiser une notion : ludique et ouverte, et requérant l’activité des élèves, elle peut être reprise plusieurs fois sans lasser.
Objectif :
L’enfant s’approche du cheval, qui tremble nerveusement mais ne s’en va pas. Il s’approche doucement, doucement. Le plus lentement possible, il tend la main et lui caresse le flanc. Un peu de sang suinte d’une entaille et vient mouiller ses doigts. Le mustang ne bouge toujours pas. Puis, brusquement, il fait volte-face et s’éloigne au grand galop dans le canyon. Le lendemain, il est à nouveau là. Michel Piquemal, Petit nuage, Casterman, 1995. NB D’autres solutions sont possibles et acceptables.
Le point commun de ces adverbes est d’être construits sur des adjectifs en -ant / -ent. On observe -ment à la fin comme dans le cas des autres adjectifs, mais la configuration orale est différente, et on n’y retrouve pas la forme du féminin. Les finales -amment correspondent aux adjectifs en -ant (méchant, bruyant), tandis que -emment (avec la même prononciation) correspond aux adjectifs en -ent (prudent). Autres exemples : couramment (courant), patiemment (patient).
Je lis et je comprends Objectif : faire prendre conscience de l’apport sémantique parfois considérable des adverbes. Utilisation des adverbes au service du sens d’un texte. Il s’agit d’un extrait d’un roman de Michel Piquemal, « Petit nuage » (Casterman). Petit nuage est un petit garçon indien qui boite un peu, mais qui va prendre confiance en lui en maîtrisant tout seul un mustang. Démarche, organisation : Découverte du texte, échange collectif sur ce qu’il raconte. Recherche individuelle ou par deux, suivie d’un échange collectif, et
Conjugaison
Cas particulier dans la construction des adverbes de manière en « –ment ». Démarche, organisation : Recherche individuelle (15 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes), et d’une trace écrite (10 minutes). Faire chercher d’autres exemples pour confirmer l’observation.
J’écris Objectifs : – réemployer des adverbes en contexte ; – s’imprégner de leur orthographe. L’exercice incite les élèves à trouver le plus de solutions possibles en cherchant méthodiquement dans tous les domaines sémantiques (voir Tableau, page 207). Comparaison des phrases pour mettre en lumière le rôle sémantique des adverbes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux et écriture des phrases (10 minutes). Échange des productions avec écriture au tableau (20 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
Exemples de phrases possibles : a. Je partirai après / demain / après-demain / aussitôt / tôt / bientôt / là-bas / ailleurs / loin / vite… b. Elle a parlé après / avant / longtemps / beaucoup / assez / trop (elle a trop parlé) / bien (elle a bien parlé) / vite / gentiment… Il s’agit ici de modifier le sens des phrases en utilisant des adverbes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux et écriture de la phrase (10 minutes). Échange des productions avec écriture au tableau (20 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
Exemples de phrases possibles : a. Le temps passe trop vite. b. Demain, heureusement, il sera là. c. Elle a accepté facilement / gentiment / volontiers de venir. d. J’ai beaucoup / énormément aimé cette histoire. e. Heureusement, vous avez téléphoné aussitôt / assez vite.
165
Orthographe
Manipulations pour favoriser l’imprégnation. Démarche, organisation : Recherche individuelle (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
Vocabulaire
a. jamais – b. peu – c. rapidement – d. derrière
Gram. de texte
Exploration de la classe des adverbes, qui, comme toutes les classes grammaticales, est structurée sémantiquement. Démarche, organisation : Recherche individuelle (15 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes), et d’une trace écrite (15 minutes).
Boîte à outils
prolonger les observations.
Proj. d’écriture
d’une éventuelle trace écrite. Lecture à haute voix préparée.
Grammaire
Je m’entraîne
Réemploi des adverbes fréquents dans des contextes courants. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux et écriture des réponses (10 minutes). Échange des productions avec écriture au tableau (20 minutes). Trace écrite éventuelle (10 minutes).
Exemples de réponses possibles : a. Bien. / Très bien. / Profondément. b. Gentiment. / Sèchement. / Méchamment. / Vite. / Très vite. c. Bientôt. / Aujourd’hui. / Demain. d. Attentivement. / Distraitement.
Bilan Je sais reconnaître
f. une multiplication, la libération, l’attention… g. du gui, un guichet, guider, Guignol…
Les lettres en gras ne servent pas à transcrire des sons : le corps – le riz – le bonheur – une fée – la hauteur – vingt – le goût – le poids.
une passerelle – une addition – s’approcher – succéder – offrir – ravissant – illisible.
le regard – le galop – le tricot – l’emprunt – le bord – un pas.
Son [ε] : une couverture – première – être – l’air – une baleine. Son [o] : un zéro – plutôt – un préau – un poireau Son [s] : du sucre – possible – une leçon – une condition
accent aigu (l’été, une fusée, un événement…) – accent grave (très, dernière, et aussi là, voilà, où…) – accent circonflexe (la forêt, et aussi : les pâtes, la côte, bientôt, aussitôt…) Mots dans lesquels la lettre s traduit du son : veste, aussi, passage, démonstration Mots dans lesquels la lettre s est une lettre historique muette : mais, puis, acquis Mot dans lequel la lettre s est une marque de pluriel : mouvements Mot dans lequel la lettre s est une marque de morphologie verbale : porteras légers – dents – cheveux – yeux – doigts – beaux a. des murs : le seul mot où la marque du pluriel se voit. b. des oiseaux : seul mot qui fait son pluriel en -x. c. des clous : seul mot en –ou qui fait son pluriel avec un -s. d. des pneus : seul mot en –eu qui fait son pluriel avec un -s.
la boue – un génie – un jardinier – la tranquillité – une poupée – un renard – un portail – une muraille – une maisonnette – un tiroir – un ramasseur. la facilité – l’amabilité – la liberté – l’égalité. a. journaux – b. signaux – c. métaux. Les renards sont des animaux rusés et intelligents. Ils arrivent à survivre tout près des habitations. Ce sont des animaux solitaires, qui chassent la nuit jusque dans les villes. a. Jette toutes les fleurs fanées. b. C’est une fille plutôt petite, mais très sportive. c. Une élève nouvelle est arrivée à l’école ce matin. e. Elle portait une jolie robe bleue. f. On construit une maison neuve, très haute, au coin de la rue. anciennes – glaciaires – envahies – encaissés – sinueux – profonds.
Je sais faire a. un oiseau, beau, un renardeau, un traîneau, beaucoup… b. mais, jamais, le lait, laid, l’air, faire, un repaire… c. lentement, content, s’enfuir… d. un neveu, des cheveux… e. emmener, embarrasser, s’emparer…
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un chêne / un chaîne – un pot / la peau – un toit / toi – sept / cet, cette, Sète. un coup – un bond – cuire – soie / soit – plant. a. rapidement – b. assez – c. méchamment – d. parfois – e. aujourd’hui.
Objectifs généraux
• assurer l’identification des classes de mots en français :
– les verbes et les pronoms, – les noms et les déterminants, – les adjectifs, – ainsi que les mots invariables (adverbes, prépositions, conjonctions de coordination, conjonctions de subordination). Programmation dans l’année En début d’année, car il s’agit d’un préalable incontournable à toute réflexion grammaticale.
Proj. d’écriture
Je reconnais la classe des mots
Grammaire
31
Réactiver les connaissances et faire émerger les représentations.
J’observe Objectifs : – cadrer les catégories fondamentales et les liens éventuels qui les unissent ; – explorer le manuel pour y trouver de l’aide ; – aboutir à une synthèse personnelle, à confronter avec celle de l’encadré. L’observation commence par les trois catégories fondamentales, qui sont normalement acquises à la fin du Cycle 2, et élargit ensuite le champ. L’exercice permet de faire le point sur les procédures de reconnaissance des classes de mots, de
les expliciter, de les comparer. L’exercice fournit aussi l’occasion d’explorer le manuel, et donc de se l’approprier, montrant ainsi que la notion de classe de mots est centrale dans l’organisation du livre, et donc dans la discipline « grammaire ». Autre aide conseillée, le dictionnaire est un outil polyvalent qui a plusieurs fonctions différentes, et notamment celle d’indiquer systématiquement la classe à laquelle appartient le mot qui va être défini dans l’article. Cette indication prend la forme d’une abréviation (n., v., adj., adv…) que les élèves doivent apprendre à repérer très tôt. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange oral collectif (15 minutes).
167
Orthographe
Vocabulaire
FAISONS LE POINT
Gram. de texte
Point théorique La reconnaissance assurée des classes de mots est nécessaire à tout recul réflexif sur la langue. Cette reconnaissance se situe à la frontière du vocabulaire et de la grammaire. Les classes de mots se rattachent, en effet, à cette dernière dans la mesure où, pour faire des phrases, il faut des mots de catégories différentes. Cependant, avant d’apparaître dans des phrases, elles existent en langue, et elles constituent la première structuration du lexique. L’indication de la classe d’un mot est le premier renseignement que donnent les dictionnaires. Par ailleurs, la notion de classe de mots est liée à celle de famille de mots. Enfin, les différentes classes de mots ne sont pas également représentées selon les types de textes. Ainsi, par exemple, il y a très peu d’adjectifs mais beaucoup de verbes dans les écrits prescriptifs (recette, règle du jeu…). En revanche, les adjectifs vont être très nombreux dans les descriptions, les portraits, les textes documentaires…
Boîte à outils
– Leçon 13 : Je manipule les verbes ; – Leçon 8 : J’emploie les déterminants ; – Leçon 9 : J’emploie les adjectifs qualificatifs ; – Leçon 30 : J’écris les adverbes ; – Leçon 41 : J’emploie les mots de liaison.
Conjugaison
• Quels liens avec d’autres leçons ?
Verbes (conjugués et à l’infinitif) : (elle) mesurait, (elle) marchait, (elle) vivait, se protéger. Noms : mètre, jambes, arbres, bêtes. Adjectifs : petite, sauvages. Autres classes : pronoms personnels (nous, elle, se), déterminants (ses, deux, les), adverbes (nettement, plus…que), prépositions (sur, dans, pour), conjonction de coordination (mais). À peine est un groupe du nom qui a fonction d’adverbe ; des (se protéger des…) est la contraction de la préposition de et du déterminant les. Ce qui entoure le mot mètre (1…20) est un déterminant. L’ensemble des classes de mots est un ensemble structuré dont le verbe et le nom sont deux éléments fondamentaux. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
Certaines notions sont communes au verbe et au nom, d’autres sont spécifiques à l’un et à l’autre. Se rapportent au verbe : pronom, temps, personne, conjugaison, singulier, pluriel. Se rapportent au nom : déterminant, adjectif, singulier, pluriel.
Je m’entraîne Objectif : manipuler les classes de mots. L’exercice demande de relier le vocabulaire aux disciplines. Démarche, organisation : Recherche par deux (10 minutes), suivie d’une confrontation des idées notées au tableau (10 minutes).
Par exemple : Verbes : calculer, tracer, mesurer… Noms : une opération, un problème, un énoncé, une figure… Adjectifs : équilatéral, isocèle, rectangle… L’exercice fait réfléchir sur la diversité sémantique de la classe des noms : concrets / abstraits, animés / inanimés… Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif au tableau pour validation (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (15 minutes).
un objet : un crayon – un végétal : un palmier – un
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animal : une fourmi – un être humain : un enfant – une idée, un sentiment : la colère – une action : le départ, une course, une chute. Deux synonymes appartiennent obligatoirement à la même classe. Le recherche peut se faire avec l’aide d’un dictionnaire, dont l’une des fonctions est d’indiquer les synonymes et les contraires de chaque mot. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif au tableau pour validation (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (15 minutes).
a. terminer, achever (verbes) – b. dur, compliqué, complexe (adjectifs) – c. tout à coup, soudainement, brusquement (adverbes) ; subit, brusque, instantané (adjectif). De même que des noms peuvent désigner des réalités de natures très différentes, de même, des mots de classes différentes peuvent faire référence à une même notion. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif au tableau (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (15 minutes).
a. Verbe, adverbe, adjectif et nom pour exprimer une idée de temps. b. Verbe, adverbe, adjectif et nom pour exprimer une situation, une localisation dans l’espace.
Le petit atelier • Le mot le plus long Le jeu bien connu se charge ici d’une contrainte supplémentaire, celle d’une classe de mots imposée par l’enseignant.
Je lis et je comprends Objectif : relier les classes de mots et le sens. L’exercice vise à ancrer le vocabulaire dans la vie quotidienne. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif au tableau (10 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (10 minutes).
Ces trois noms constituent la devise de la République, gravée au fronton des établissements publics (mairie, école…), ou imprimée sur les documents officiels.
Mais chaque couleur… C’est pourquoi une goutte d’eau…
J’écris Objectif :
La contrainte d’écriture peut déboucher sur des phrases amusantes ou poétiques : l’accumulation de verbes crée un rythme sur lequel on peut jouer en choisissant l’ordre dans lequel ils vont se succéder. Démarche, organisation : Découverte collective de la consigne d’écriture (5 minutes). Recherche et écriture individuelle ou par deux (15 minutes). Échange oral des productions pour validation et remédiation (15 minutes). Copie au propre (10 minutes).
Le vent, siffle, souffle, chante, hurle…
se servir de la notion pour structurer une production d’écrit.
Boîte à outils
Gram. de texte
Vocabulaire
Orthographe
L’exercice ancre le vocabulaire dans les
Proj. d’écriture
la vue / voir – l’ouïe / entendre – le goût / goûter – le toucher / toucher – l’odorat / sentir.
Grammaire
Travail sur la logique d’un texte. Les deux mots à replacer sont des mots de liaison qui permettent d’articuler un raisonnement. Les mots de liaison peuvent appartenir à des classes différentes, tout en ayant la même fonction. « Mais » est une conjonction de coordination, « c’est pourquoi » est une expression adverbiale. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif au tableau (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (15 minutes). Lecture à haute voix du texte et reformulation du contenu informatif.
connaissances de base. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif au tableau (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (15 minutes).
Conjugaison
Libres, égaux, fraternels (du nom frère).
169
32
J’explore la construction des mots
Objectifs généraux – repérer les différents types de constructions de mots ; – faire acquérir le vocabulaire correspondant : radical, préfixe, suffixe, dérivation, famille ; – s’approprier le tableau de la page 208 (Préfixes et suffixes) pour prendre des indices et faire du sens et pour mieux orthographier. Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière. • Quels liens avec d’autres leçons ? Leçon 31 : Je repère les mots nouveaux (les néologismes sont construits selon les mêmes procédés que ceux qui ont fait les mots du français tout au long de son histoire). Point théorique Tous les mots ne sont pas construits de la même manière. On observe : – des mots faits d’un seul bloc, qu’on ne peut pas décomposer en éléments plus petits (Ex. : une maison) ; – des mots construits autour d’un « noyau » (le radical), auquel on a ajouté un préfixe (devant le radical) ou un suffixe (derrière le radical), ou les deux (Ex. : re-nouvel-able) ; – des mots qui sont formés du rapprochement de deux autres mots : les mots composés (Ex. : un arcen-ciel) ; – des abréviations lexicalisées (Ex. : vélo[cipède], pneu[matique], métro[politain], méteo[rologie]) ; – des sigles lexicalisés (Ex. : le J.T., la S.N.C.F.) ; – des mots valises ; proches des mots composés, ce sont des néologismes (Ex. : l’aquagym, le clavardage, un pourriel). Ces différents types de constructions sont le résultat de l’histoire. La langue a, en effet, au fil du temps, dû intégrer des mots venus d’ailleurs et créer des mots nouveaux pour nommer des réalités nouvelles. Elle a, pour cela, utilisé toutes les possibilités évoquées ci-dessus. Seuls les trois premiers types de constructions – les plus fréquents – seront abordés ici. La construction d’un mot participe à son sens. Il est, par exemple, intéressant de repérer le sens des principaux préfixes et des principaux suffixes. Les élèves en trouveront un tableau récapitulatif à la page 208 de leur livre. FAISONS LE POINT
Réactiver les connaissances et faire émerger des représentations.
J’observe Objectifs : – pointer les trois types de constructions les plus fréquents ; – aboutir à une synthèse personnelle qui sera comparée à celle de l’encadré Radicaux, préfixes et suffixes constituent les éléments d’un puzzle que l’on peut faire et défaire. C’est ce que proposent ces deux exercices complémentaires de composition et de décomposition.
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Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes), débouchant sur la lecture de l’encadré.
1 – Certains éléments de l’ensemble a. ressemblent à des mots, mais c’est une illusion. Ainsi, eau, tri, dé, pré, a, sur sont des affixes (préfixes ou suffixes) qui n’ont rien à voir avec les mots auxquels ils font penser : -eau est un suffixe diminutif (un éléphanteau, un baleineau…), tri– signifie « 3 éléments » (un triporteur), dé– marque le contraire (faire / défaire), pré– signifie « avant » (prédire), a-peut vouloir dire « vers » (amener) ou marquer aussi le contraire (amoral), sur– signifie « plus » (sur-
Élargissement et réinvestissement des observations à travers une recherche personnelle. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif au tableau pour validation (10 minutes). Utilisation des observations faites pour reconstruire des familles de mots. Les élèves peuvent s’aider d’un dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif au tableau pour validation (15 minutes).
beau, beauté, embellir – national, nationalité, nationaliser, dénationaliser – un peintre, un peinture, repeindre – un œillet, des œillères, une œillade, un œilleton, un œil-de-bœuf
Je lis et je comprends
Proj. d’écriture
Exemples possibles : porte-manteau, abat-jour, tohu-bohu, essuie-glace, perce-neige…
Il s’agit de 2 préfixes différents, qui se ressemblent beaucoup : a. De la préposition latine in, qui signifie dans. b. Préfixe indiquant le contraire, la négation. Il y a toujours des traces orthographiques de l’appartenance à la même famille. Il s’agit souvent de finales muettes, mais d’autres cas de figure sont possibles. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif des résultats pour validation (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (10 minutes).
Dans les quatre premiers cas, il s’agit du a (comme dans main / manuel) Dans le dernier, du e de -eau (comme dans château / châtelain, oiseau / oiseleur, râteau / râtelier…). Il s’agit de trois mots techniques, mots « savants » formés de radicaux et d’affixes venus du latin. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif des résultats pour validation (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (10 minutes).
mammi-fère : mamelles / porte – bi-pède : deux / pieds – omni-vore : (de) tout / mange.
J’écris Objectif : réinvestir en situation d’écrit.
171
Conjugaison
Comparer plusieurs mots qui ont le même préfixe ou le même suffixe permet de déduire le sens de ce préfixe ou de ce suffixe. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif des résultats pour validation (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (10 minutes). Confronter les réponses au tableau de la page 208.
Orthographe
utiliser la construction des mots (notamment les préfixes et les suffixes) pour faire du sens
Grammaire
Objectif :
Vocabulaire
Objectif : manipuler d’autres exemples de mots construits par dérivation pour élargir et valider les observations faites précédemment.
• Mots composés
Gram. de texte
Je m’entraîne
Le petit atelier
Boîte à outils
passer). Seuls télé et mal ont un lien avec le mot auquel ils renvoient : en langage familier, télé est l’abréviation de télévision dont il ne reste que le préfixe, mal est à la fois un nom à part entière et un préfixe. redire / prédire – renom / prénom/ surnom – importer / transporter – télévision / prévision – préhistoire – impossible – démonter / surmonter – antivol – jardinage / jardinier – renardeau – laitage / laiterie / laitier – malhonnête – amener / malmener – revivre / survivre – maisonnette. 2 – La manipulation est inverse de celle qui a été demandée à l’exercice précédent. Elle va permettre de fixer les notions de préfixe et de suffixe. Dans un premier temps, la décomposition se fait intuitivement. Puis on peut apporter des ajustements en faisant des rapprochements avec d’autres mots. La présence d’un affixe peut, en effet, parfois modifier la forme du radical d’origine (disparition d’un e dit muet ou d’une autre lettre, agglutination…). a. pré-histoire, trans-port-er, em-men-er, a-percevoir, re-dire. b. séries de suffixes : ball-on, pomm-ier, coll-age, bouch-ée, baign-oire, paper-asse, soustrac-tion. c. préfixes et suffixes : as-sombr-ir, trans-port-able, im-poss-ible. d. éléments de la famille de sel qu’on retrouve sous la forme sal– dans les autres mots.
Attention aux faux amis et aux fausses familles. Si possible, mettre à disposition des élèves quelques dictionnaires qui indiquent l’étymologie des mots. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif des résultats pour validation (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (10 minutes).
a. un col, du latin collum (cou) alors que colle vient du grec kolla, par le latin colla. b. la terreur, du latin terror, alors que terre vient du latin terra. c. la quantité, du latin quantitas, alors que quatre vient du latin quattuor. Certains mots se ressemblent beaucoup. Pourtant, ils ne font pas partie de la même famille : ils n’ont pas le même sens, et ils n’ont pas la même origine, la même étymologie. Utilisation des mots au service d’un contenu disciplinaire. Démarche, organisation : Explicitation de la consigne d’écriture (10 minutes). Recherche de renseignements sur les animaux cités. Écriture individuelle
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ou par deux (15 minutes). Échange collectif des productions pour validation (15 minutes). Trace écrite (10 minutes).
a. Le loup est un mammi-fère (dont la femelle porte des mamelles), quadru-pède (à quatre pattes), carnivore (qui se nourrit de viande). b. L’escargot est un mollusque (invertébré au corps mou) gastéro-pode (qui se déplace sur un pied), hermaphrodite (à la fois mâle et femelle), herbivore (qui se nourrit de plantes et d’éléments végétaux). c. La chauve-souris est un mammi-fère (dont la femelle porte des mamelles) à ailes membraneuses, insecti-vore (qui se nourrit d’insectes) et frugi-vore (qui se nourrit de fruits).
Programmation dans l’année On pourra rattacher la leçon à la constatation d’une ambiguïté sur un mot très polysémique, par exemple. • Quels liens avec d’autres leçons ? Leçon 34 : Je repère le sens propre et le sens figuré. (Le sens figuré est un des aspects de la polysémie.) Point théorique Le sens d’un mot (ou champ sémantique) a des contours variables. Certains mots – les mots techniques essentiellement – n’ont en général qu’un seul sens. En revanche, de nombreux mots, parmi les plus fréquents, en ont plusieurs. On les qualifie de polysémiques : glace, carte, tableau, billet, caisse, pointe… La polysémie, c’est-à-dire le fait pour un mot d’avoir plusieurs sens – qu’il s’agisse de sens propres ou de sens figurés –, est le résultat de l’histoire. De nombreux mots, en effet, se sont chargés de sens nouveaux au fil du temps, parce qu’il fallait désigner un objet nouveau, une invention ou une réalité nouvelle… Ainsi, le mot glace, issu du latin glacies est entré dans la langue au XIIe siècle, avec le sens « basique » de « eau gelée ». Au XIIe siècle, il acquiert le sens de « vitre » ou « miroir ». Cette attribution de sens se fait par analogie, du fait de la similitude d’aspect entre une étendue d’eau gelée et un objet où l’on peut voir son image. Plus tard, au XVIIe siècle, le sens de « crème glacée » apparaît, ainsi qu’un autre, « sucre glace », et l’on voit bien que, là aussi, l’analogie a de nouveau fonctionné. Le phénomène se poursuit de nos jours pour fabriquer des mots nouveaux, en informatique, par exemple : puce, souris, site, portail, virus… Le fait que la polysémie concerne essentiellement des mots familiers rend le phénomène anodin alors qu’il ne l’est pas. L’enfant, en effet, croit connaître un mot, alors qu’en réalité il n’en connaît qu’un aspect, notamment dans des textes de différentes disciplines (le mot milieu, par exemple). La compréhension des textes peut s’en trouver altérée à bas bruit et sans qu’on puisse en identifier la cause. L’un des objectifs de la leçon est donc d’instaurer une certaine vigilance sur des mots très polysémiques et polyvalents. Pour intégrer le sens d’un mot inconnu (ou un sens inconnu d’un mot connu), le premier réflexe est d’utiliser le contexte. Mais ce n’est pas toujours suffisant, et la leçon fournit une occasion intéressante d’utiliser les dictionnaires. La polysémie d’un mot se repère très vite à la manière dont l’article y est organisé : les différents sens sont présentés dans des paragraphes identifiés et généralement numérotés. FAISONS LE POINT
Conjugaison
• prendre en compte ce phénomène en situation de lecture, et notamment dans les différentes disciplines.
Orthographe
• prendre conscience que les mots ont un ou plusieurs sens ;
Vocabulaire
Objectifs généraux
Grammaire
Proj. d’écriture
J’explore le sens des mots
Gram. de texte
33
J’observe
– construire une synthèse pour la comparer à celle de l’encadré.
Objectifs : – prendre conscience des différents cas de figure possibles : un sens ou plusieurs sens ;
Les exercices 1 et 2 font réfléchir sur des mots très fréquents très polysémiques, tandis que l’exercice 3 s’intéresse à des mots plus rares qui
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Boîte à outils
Faire expliciter les démarches et les comportements des élèves pour pouvoir agir dessus.
n’ont qu’un seul sens. Le travail intègre la construction des articles de dictionnaires. Démarche, organisation : Pour 1 et 2, puis pour 3, recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif ( 15 minutes).
1 – carte à jouer, carte postale, carte routière ou de géographie, document officiel (carte de cantine, carte de transport, carte d’identité) – ville principale d’un pays, lettre majuscule – tige, variété de pain – végétal sur les arbres ou dans le gazon, dessert, bulles – espace (Il y a de la place.), endroit dégagé dans un village ou un ville. 2 – L’article est organisé en plusieurs paragraphes qui correspondent chacun à un sens. 3 – velcro : matière rugueuse utilisée pour fermer des vêtements – mimolette : variété de fromage, de couleur orange – voltage : force électrique – zygomatique : muscle du visage – fanfreluches : décorations sur un vêtement – troubadour : poète et musicien au Moyen Âge dans le sud de la France. Ces mots n’ont qu’un seul sens. Ce sont des mots « savants », techniques ou scientifiques, qui désignent une réalité très précise. Ils sont en moyenne plus longs que les mots de l’exercice 1.
Je m’entraîne Objectif : problématiser la notion sur tous les aspects signalés dans l’encadré.
(15 minutes). Confrontation avec le dictionnaire. Lorsqu’un mot a plusieurs sens, il a logiquement plusieurs synonymes et plusieurs contraires.
frais (adjectif) 1 Synonymes : presque froid (eau fraîche). Contraires : tiède, chaud – 2 Synonymes : nouveau, récent (poisson frais, pain frais, nouvelles fraîches). Contraires : avarié ; rassis ; ancien, vieux, périmé 3 Synonymes : clair, lumineux, éclatant (teint frais, couleurs fraîches). Contraires : fané, flétri, passé, éteint 4 Synonymes : froid, pas aimable (fig.) (accueil frais). Contraires : aimable, chaleureux. clair (adjectif) : 1 Synonymes : lumineux (temps clair, couleur claire). Contraires : sombre, foncé 2 Synonymes : transparent, limpide (eau claire). Contraires : trouble, glauque 3 Synonymes : facile à comprendre (fig.) (un raisonnement clair). Contraire : embrouillé, confus. drôle (adjectif) : 1 Synonymes : amusant, comique, humoristique. Contraire : triste, dramatique 2 Synonymes : bizarre, curieux, étonnant. Contraire : normal. Éclairage sur la spécificité du sens figuré. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange (15 minutes). Confrontation avec le dictionnaire.
C’est le bouquet !, le bouquet d’un vin, un bouquet de chaînes de télévision – Sa négligence atteint des sommets ! – Elle a mis sa colère entre parenthèses.
Prolongement de l’exercice 1. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange (15 minutes). Confrontation avec le dictionnaire.
Le petit atelier
a. Un tableau dans une classe, l’œuvre d’un peintre, un tableau à double entrée. b. Un objet qui sert à attacher, un bijou, une mise en relation (chaîne humaine, chaîne alimentaire). c. Un calcul (addition, division…), une intervention chirurgicale. d. Le visage, un « objet » géométrique. e. Le point situé à mi-chemin ou au centre, l’environnement physique ou social. f. Frapper, mélanger (les cartes), séparer le grain de la balle (pour les céréales).
Autres exemples : des coquecigrues (des plaisanteries), les abysses (les grandes profondeurs des océans), le nadir (le contraire du zénith), baragouiner (parler mal une langue), une oriflamme (un drapeau, un étendard)…
Élargissement de la réflexion à travers une recherche personnelle dans un dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange
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• Mots insolites Il suffit de feuilleter un dictionnaire quelques minutes au hasard.
Je lis et je comprends Objectif : s’entraîner à déduire le sens d’un mot du contexte avant d’aller chercher dans un dictionnaire. Les mots en cause sont les seuls mots difficiles des contextes. Démarche, organisation : Découverte du texte ou des
Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison Orthographe
Vocabulaire
L’activité est symétrique de celle des exercices 8 et 9. Démarche, organisation : Découverte collective de l’activité et de l’exemple, et explicitation de la tâche d’écriture (10 minutes). Tirage au sort. Recherche du sens du mot tiré au sort. Écriture individuelle ou par deux d’une première ébauche sur brouillon (15 minutes). Lectures croisées des textes pour validation (15 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (15 minutes).
Gram. de texte
8 bénéfique : qui fait du bien (contraire : maléfique). 9 abolir : supprimer, annuler.
un cataclysme : une catastrophe – une entourloupe : une tromperie – un hurluberlu : quelqu’un d’original, de bizarre – une hécatombe : un massacre – une gargouille : déversoir pour les eaux de pluie, sur les cathédrales notamment – un xylophone : instrument de musique à percussion – une barbacane : meurtrière dans un rempart – une escarmouche : petite bataille – un palefroi : cheval de cérémonie au Moyen Âge – hirsute : les cheveux mal coiffés, en bataille – un éphéméride : calendrier dont on détache une feuille par jour – un quolibet : une moquerie – la chienlit : la pagaïe, le désordre – un gonfanon : fanion, étendard au Moyen Âge – un almanach : calendrier accompagné d’informations astronomiques, météorologiques, pratiques…
Boîte à outils
phrases. Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes).
175
34
Je repère le sens propre et le sens figuré
Objectifs généraux • repérer et analyser le phénomène du sens figuré sur des mots et des expressions ; • mieux lire les images et les métaphores dans la langue et dans les textes. Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière • Quels liens avec d’autres leçons ? Leçon 33 : J’explore les sens des mots. Point théorique Un mot peut avoir plusieurs sens (voir Leçon 33). Parmi ces différents sens, certains sont parfois qualifiés de figurés, c’est-à-dire qu’ils reposent sur une comparaison implicite et font image. Pour de nombreux mots, le phénomène est signalé dans l’article de dictionnaire par l’abréviation (fig.). Par exemple, si l’on regarde l’article de l’adjectif sombre (Dictionnaire Hachette Junior, 2002), on relève deux sens propres : « une pièce sombre (peu éclairée) et « une couleur sombre (foncée) », auxquels s’ajoute un troisième, figuré : « avoir l’air sombre (avoir l’air triste, préoccupé) ». Il s’agit là d’un cas où le sens figuré est complètement lexicalisé, donc entériné par le dictionnaire. Pour d’autres mots, en revanche, le sens figuré n’apparaît pas dans les dictionnaires, car il s’agit plutôt d’une utilisation figurée dans un contexte particulier, et qui peut être une trouvaille personnelle de la personne qui écrit. Ainsi, le sens figuré et imagé de toit, dans une phrase comme « L’Himalaya est le toit du monde. » n’est pas signalé dans l’article du mot. Qu’elle soit ou non officialisée par les dictionnaires, l’utilisation imagée des mots est un phénomène très courant dans la langue, aussi bien dans l’oral familier qu’à l’écrit, et dans des types de textes très différents : les textes littéraires, bien sûr – la poésie notamment – mais aussi les textes informatifs et documentaires… L’image est, en effet, souvent utilisée dans la vulgarisation scientifique pour faciliter l’appréhension d’un phénomène complexe en lui donnant une référence familière et concrète réputée plus accessible. Par exemple, le cycle de l’eau devient souvent la ronde de l’eau. Le sens figuré se concrétise d’une manière encore plus évidente dans les des expressions toutes faites comme poser un lapin, tomber dans les pommes, être dans la Lune, se creuser la tête, avoir le cœur sur la main, se mettre en quatre, se serrer les coudes, être tout feu tout flamme, ne pas mâcher ses mots, avoir l’estomac dans les talons, avoir les yeux plus gros que le ventre, tirer son épingle du jeu…
FAISONS LE POINT
Faire émerger les représentations.
J’observe Objectifs : – cerner la notion ; – aboutir à une synthèse que l’on confrontera à celle de l’encadré. Le rapprochement du titre et de l’image permet de concrétiser les deux sens de l’expression. Démarche, organisation : Échange collectif.
176
Au sens propre, une boîte à outils est l’objet représenté par le dessin. Au sens figuré et par analogie avec les outils qui permettent de fabriquer des choses, c’est une partie du manuel qui aide à « fabriquer » des phrases, des textes. Repérage de mots courants employés au sens figuré dans un texte extrait d’un documentaire paru chez Actes Sud Junior, « L’Internet à petits pas », de Michèle Mira Pons. Démarche, organisation : Découverte du texte.
L’abréviation conventionnelle est : (fig.). à Manipulation successive de verbes, de noms et d’adjectifs. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes) et d’une trace écrite (10 minutes).
5 – dévorer un steak / dévorer un livre – creuser un trou / une question – poser un paquet / une opération. 6 – le pied d’un homme / d’une table – le sommet de la colline / de la bêtise – le cœur d’un animal / de la ville – la tête du spectateur / du train. 7 – une rue / une humeur sombre – une eau / une explication claire – une ligne / une personne droite – un fleuve profond / des réflexions profondes – un plat chaud / une discussion chaude – un gilet noir / des idées noires.
Le petit atelier • Il faut avoir de l’à-propos Voir le dernier paragraphe du Point théorique.
Pour constituer un stock d’expressions, on pourra par ailleurs faire circuler les livres suivants dans la classe (selon la procédure du livre relais, par exemple) : – Anne-Marie Desplat-Duc, Il pleut des chats et des chiens, « Le Livre de Poche Jeunesse », Benjamin ; – Myriam Viallefont-Haas, Le théâtre des expressions, Mango Jeunesse.
Je lis et je comprends Objectif : réinvestir les connaissances sur la notion,
Les expressions proposées à la réflexion se rencontrent couramment dans des documentaires pour enfants. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
Proj. d’écriture Grammaire
Apprendre à lire plus finement un dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
Conjugaison
problématiser la notion en utilisant un dictionnaire.
a. le moment le plus important, le plus réussi, le plus intense. b. une danseuse exceptionnelle (aussi belle et brillante qu’une étoile). c. une voie de circulation : les rues, avenues, boulevards permettent le passage des voitures comme les vaisseaux sanguins permettent le passage du sang.
a. Une sentinelle : un gardien, donc une construction qui garde quelque chose : un château, une forteresse. b. Un roi qui rayonne comme le soleil : Louis XIV. c. Les Lumières : des personnes qui « éclairent » le monde : les écrivains et philosophes du XVIIIe siècle qui ont ouvert la voie à la démocratie moderne.
Orthographe
Objectif :
Le contexte est suffisant pour que les élèves en tirent des indices sur le sens des expressions qu’ils ne connaissent pas. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
Vocabulaire
Je m’entraîne
Sur des mots simples, faire expliquer le principe de l’analogie qui permet de passer du sens propre au sens figuré. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
a. Elle ne dévoile pas ce qui doit rester secret. – b. Il est parti très vite. – c. …qui vous a mis sur la voie. – d. Pourquoi cherches-tu des complications ? – e. J’ai fait un effort pour surmonter mon trac. – f. …tout le monde est très bien habillé.
J’écris
Gram. de texte
Internet jette des ponts… Internet est une fenêtre ouverte…
notamment dans des contextes disciplinaires
Objectif : manipuler des expressions figurées, souvent familières et drôles par les images qu’elles suscitent. L’exercice demande d’intégrer une expression figurée dans un contexte. Il demande ensuite d’illustrer par un dessin sur le sens propre, à la manière
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Boîte à outils
Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif, présentation des dessins, reformulation du texte (15 minutes).
des albums de Alain Le Saux, aux éditions Rivages, « Ma mère m’a dit que sa copine Yvette était vraiment chouette », 1996, par exemple). L’auteur illustre, en effet, toute une série d’expressions en les prenant « au pied de la lettre ». Ainsi, pour une phrase comme « Papa m’a dit que Maman lui avait posé un lapin », on voit le père revenir chez lui avec un « vrai » lapin sur la tête. L’ensemble des productions, illustrées et reliées, peut former un album. Démarche, organisation : Choix d’une expression par chacun(e) des élèves (ou tirage au sort), rédaction d’un petit texte (15 minutes). Lectures croisées des productions pour validation (15 minutes). Remédiation éventuelle, copie au propre et illustration (20 minutes).
178
a. hésiter à dire quelque chose, à aborder un sujet – b. faire mal plusieurs choses en même temps – c. arrêter de chercher la solution – d. chercher quelque chose de très difficile à trouver – e. discuter sur des détails peu importants – f. lui faire des reproches – g. soutirer la vérité à quelqu’un – h. changer de sujet brutalement – i. aborder directement un sujet qui fâche – j. plaisanter sur quelqu’un – k. s’en aller, s’enfuir sans prévenir.
• comprendre ou exprimer une nuance ; • repérer l’utilisation de la synonymie dans les textes : suppression des répétitions, reprises anaphoriques. Programmation dans l’année En début d’année, car le choix du mot juste est un problème quotidien d’expression orale et écrite. • Quels liens avec d’autres leçons ? – Leçon 33 : J’explore le sens des mots ; – Leçon 34 : Je repère le sens propre et le sens figuré ; – Leçon 36 : J’emploie les mots techniques ; – Leçon 42 : Je désigne quelqu’un ou quelque chose. Point théorique Dans un contexte donné, on a souvent le choix entre deux mots proches par le sens, c’est-à-dire des mots synonymes. Des mots synonymes sont des mots de sens voisin. Les synonymes parfaits n’existent pratiquement pas dans une langue, en vertu du principe d’économie qui régit son évolution : si deux mots s’avèrent strictement équivalents, l’un d’eux disparaît. La recherche de synonymes et leur comparaison débouchent donc toujours sur la constatation d’une nuance : – registre de langue (Ex. : bicyclette / vélo / bécane) ; – connotation (Ex. : personne / individu) ; – degré, intensité (Ex. : crier / hurler) ; – précision, technicité (Ex. : dormir / hiberner) ; – expressivité (Ex. : il pleut / il tombe des cordes) ; – particularisme régional (Ex. : averse / grain, en Bretagne). Les synonymes peuvent avoir une fonction d’organisation des textes. Ils constituent, en effet, un des moyens possibles pour éviter les répétitions. Quand il s’agit de noms, ils peuvent avoir une fonction anaphorique. On voit donc bien les implications de cette notion en lecture (saisir les nuances, suivre la chaîne de désignation des personnages), et en production d’écrit (éviter les répétitions).
Conjugaison
• identifier les différents aspects de la synonymie ;
Orthographe
Objectifs généraux
Grammaire
Proj. d’écriture
J’emploie le mot juste
Vocabulaire
35
J’observe Objectifs : – cerner les différentes facettes de la notion ; – arriver à une synthèse personnelle qui sera confrontée à celle de l’encadré. Le « corpus » est constitué de variantes d’un verbe très courant. La situation de classement, très ouverte, permet de faire émerger les représentations des élèves, leur sensibilité à telle ou telle
nuance, le vocabulaire dont ils disposent pour en parler. Démarche, organisation : Recherche par deux (15 minutes), suivie d’un échange des différents classements (15 minutes).
Accepter et valoriser les propositions des élèves dans la mesure où elles sont argumentées. Il y a des mots et expressions très marqués, et d’autres plus neutres. Mots familiers : se gondoler, se marrer, rigoler. – Expressions qui font image : se fendre la pêche,
179
Boîte à outils
Appuyer la leçon sur des connaissances et des représentations préalables.
Gram. de texte
FAISONS LE POINT
se gondoler, se tenir les côtes – Connotation péjorative : ricaner. Par ailleurs, rire (mot neutre) est plus fort que sourire, et moins fort que pouffer ou éclater de rire. Reprise ordonnée des aspects dégagés lors de l’exercice précédent. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un corrigé au tableau (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (15 minutes).
a. embêté est d’un niveau de langue plus familier que ennuyé – b. époux est d’un niveau de langue plus recherché que mari – d. chauffard a une connotation péjorative que n’a pas conducteur – e. épuisé est plus fort que fatigué – f. hululer est plus précis (plus technique) que crier – g. avoir l’estomac dans les talons est une expression figurée.
– e. un type, une personne. 6 – a. excellente, délicieuse – b. horrible – c. adore – d. immense – e. stupéfiante – f. hurlements. 7 – a. être dans la lune – b. se faire du mauvais sang, se faire de la bile – c. avoir le cœur sur la main – d. en voir ras le bol – e. mettre la charrue avant les bœufs. 8 – a. violent – b. bon, doué, performant – c. gros – d. exagéré – e. exceptionnel. 9 – récré (l’abréviation) est plus familier que récréation (le mot entier). Autres exemples : la télé, les infos…
Le petit atelier • Plus ou moins ?
Plus grand que grand ? Immense, énorme, démesuré…
Je lis et je comprends Les dictionnaires indiquent systématiquement les nuances de sens. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
familier, très familier, péjoratif
Je m’entraîne Objectif : problématiser la notion dans ses différents aspects. à Manipulation des mots de classes différentes dans des contextes variés. Il apparaît que le choix d’un mot croise les aspects de la synonymie avec d’autres contraintes : concret / abstrait, animé / inanimé, humain / non humain… Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un corrigé au tableau (15 minutes), et d’une éventuelle trace écrite (15 minutes).
4 – a. une embarcation (mot neutre), et aussi, toute un série de mots plus techniques : un canot, un paquebot, un cargo, un pétrolier, une péniche, un voilier… – b. exact, correct (pour une réponse, par exemple) ; équitable, impartial (pour une personne ou une décision) – c. se servir de (quelque chose), utiliser (quelque chose) ; faire travailler (quelqu’un) – distinguer, apercevoir, regarder ; se rendre compte, comprendre. 5 – a. un pote, un ami – b. le boulot, le labeur – c. scié, stupéfait – d. avoir la trouille, craindre
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Objectifs : – réinvestir les acquis en situation de lecture du points de vue de la précision (exercice 10) ; – réinvestir les acquis en situation de lecture du points de vue du niveau de langue (exercices 11 et 12). Louis Farigoule, dit Jules Romains (1885-1972), est l’auteur de « Knock ou le Triomphe de la médecine » (1923). Knock vient de prendre la suite du docteur Parpalaid dans un petit village. C’est un médecin un peu particulier qui pense que les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent. Pour inaugurer son cabinet, il organise une journée de consultations gratuites. Le Tambour, qui a été chargé d’annoncer la nouvelle, est le premier à en profiter. Ces quelques répliques sont parmi les plus célèbres de la pièce. Démarche, organisation : Lecture silencieuse individuelle, suivie d’un échange, appuyé sur l’observation de la photographie (extraite du film de Guy Lefranc avec Louis Jouvet dans le rôle de Knock, 1950) : « Qui sont les personnages ? Que se passet-il ? Pourquoi lire ce texte dans une leçon sur le choix du mot juste ? Dans quel état d’esprit se trouvent les personnages ? Quelles hypothèses peut-on faire sur la suite ? » Apport d’informations sur la pièce et sur la situation par l’enseignant. Préparation par deux de la mise en voix du texte : recherche des intonations, des mimiques, des jeux de scène… Jeu dramatique devant le grand groupe, et validation des trouvailles.
Sensibilisation au style d’un auteur, à sa « manière ». La fameuse saga du petit Nicolas, de Sempé et Goscinny, date des années 50-60, mais son langage, son style sont encore d’actualité. Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte, échange collectif sur la situation, les personnages (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes). Lecture à haute voix du texte.
Le récit est écrit sur un mode familier, proche de celui de l’oral : – par le vocabulaire : faire un soupir, bestiole, on était drôlement copains, bonhomme ; – par la syntaxe : il m’a dit en fin de phrase ; moi, je…
J’écris Objectif : apprendre à choisir le mot juste en fonction du contexte.
a. Cela va créer des complications. – b. Cela m’est égal. Cela m’est indifférent. – c. Nous sommes ennuyés. Nous avons un problème. – d. Attends la récréation ! Tu ne perds rien pour attendre ! – e. Ne touche pas à cela ! – f. As-tu vu les informations hier soir ? L’activité porte sur les connotations des mots et l’atmosphère qu’ils peuvent créer dans un récit, par exemple. Démarche, organisation : Découverte collective de l’activité, et explicitation de la tâche d’écriture (10 minutes). Retour sur des textes lus par la classe, dans lesquels le choix des mots avait une importance particulière. Écriture individuelle ou par deux d’une première ébauche sur brouillon (15 minutes). Lectures croisées des textes pour validation (15 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (15 minutes).
Exemples de textes attendus : – Un homme attendait au coin de la rue. Il marchait nerveusement de long en large, dévisageait les passants et semblait guetter quelqu’un qui n’arrivait pas. Soudain, les freins d’une voiture crissèrent et deux individus masqués en surgirent dans un bruit de portières claquées. – Un homme attendait au coin de la rue. Un bouquet de fleurs à la main, il s’était appuyé nonchalamment contre une porte. Détendu, souriant, il regardait passer la foule des promeneurs…
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Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison Orthographe
Le problème du niveau de langue est assez central dans l’expression spontanée des élèves. Il relève du lexique, et aussi de la syntaxe (la construction des phrases négatives et interrogatives notamment). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif au tableau (15 minutes). Trace écrite (15 minutes).
Vocabulaire
Les marmots s’empiffrent à gogo. Les bambins s’alimentent à profusion.
13 – a. pratiquer – b. tracer, dessiner – c. préparer, cuisiner – d. laver – e. coûte – f. apprendre, étudier, pratiquer.
Gram. de texte
Variations sur les niveaux de langue : le jeu de lecture est construit pour faire des parcours à choix multiples. Chaque colonne regroupe 9 synonymes possibles de 3 mots neutres : enfants, manger, beaucoup. Il est possible de construire des phrases à sa guise en prenant un mot dans chaque colonne, au hasard ou en réfléchissant aux alliances originales. Une colonne pour les 10 sujets, une autre pour les 10 verbes, une troisième pour les 10 adverbes : mathématiquement, il y a 1000 phrases différentes possibles. Démarche, organisation : Découverte du document et de la consigne (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Lecture à haute voix des phrases créées.
La répétition concerne souvent des verbes passe-partout comme « avoir », « être », « dire », « faire »… Les élèves peuvent chercher de l’aide dans un dictionnaire. L’exercice 14 se prolonge avec une recherche dans des textes personnels. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif au tableau (15 minutes). Trace écrite (15 minutes).
Boîte à outils
Par son attitude très grave, en l’accrochant sur un détail inattendu (chatouille ou gratouille), Knock déstabilise le Tambour qui est arrivé très sûr de lui, très fanfaron, ravi de profiter d’une consultation gratuite. Dans la première réplique, il s’amuse beaucoup, dans la suivante (voir expression de l’acteur) c’est la perplexité qui domine, et on n’est pas loin de l’inquiétude : peut-être ce mal d’épigastre (le creux de l’estomac) n’est-il pas si anodin que cela.
çon – répliquèrent les parents. Il s’agit de varier les verbes introducteurs du dialogue pour éviter la répétition de dire. Voir aussi la Leçon 44. Démarche, organisation : Découverte collective de l’activité, et explicitation de la tâche d’écriture (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux d’une première ébauche sur brouillon (15 minutes). Lectures croisées des textes pour validation (15 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (15 minutes).
– …répondirent les parents. – protesta le petit gar-
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Je me creuse la tête Quand le chameau blatère, il crie. Quand il baraque, il replie ses pattes pour « s’asseoir » au ras du sol. Autres exemples : Le cheval hennit. L’âne brait. L’ours hiberne. La baleine sonde (elle plonge), souffle (elle expire l’air de ses poumons en remontant à la surface de l’eau).
J’emploie les mots techniques
Proj. d’écriture
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Objectifs généraux • prendre conscience que certains mots ont un sens extrêmement précis ; • les reconnaître et les employer, dans les textes informatifs notamment.
• Quels liens avec d’autres leçons ? – Leçon 33 : J’explore le sens des mots ; – Leçon 42 : Je désigne quelqu’un ou quelque chose. Point théorique Chaque domaine de l’activité humaine (discipline scolaire, science, sport…) utilise un vocabulaire spécifique qui lui est propre. Certains de ces mots sont facilement identifiables car créés de toutes pièces (Ex. : une chrysalide). D’autres mots existent dans le langage courant, mais ils prennent un sens technique précis et particulier dans un contexte donné (Ex. : une échelle, en mathématiques, une souris, en informatique) FAISONS LE POINT
S’appuyer sur les connaissances et le représentations des élèves. ou à tricoter ; un sommet en montagne – un instrument ancien pour battre le blé ; une calamité.
Objectif :
1 – Au rugby : un pilier, une mêlée… – Au football : un coup franc, un penalty, un corner… – Au tennis : un service, un revers, une volée… 2 – un plateau (pour servir dans un café, par exemple) ; un plateau de cinéma – une aiguille à coudre
Objectif : problématiser la notion par des exemples venus de tous les horizons. Comme toutes les disciplines scientifiques, la grammaire a son vocabulaire propre. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (10 minutes).
Les noms des classes grammaticales (verbe, nom, adjectif, adverbe, conjonction…), les noms des fonctions (sujet, complément…), et aussi : genre, nombre… Ancrage explicite de la notion dans des domaines bien identifiés. Attirer l’attention sur les ambiguïtés possibles dans le cas des mots polysémiques. Démarche, organisation : Pour chaque exercice, recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un corrigé collectif (15 minutes).
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Vocabulaire
Les deux exercices doivent permettre de construire la notion de mot précis employé dans un contexte précis, sans synonyme possible, que ce mot ait été créé de toutes pièces ou qu’il existe avec un autre (d’autres) sens dans la langue. Démarche, organisation : Les deux exercices peuvent être menés collectivement, avec une exploitation immédiate au tableau, et une lecture de l’encadré. Pour l’exercice 2, demander aux élèves d’expliciter le fonctionnement de la balance en utilisant les mots techniques : « Les deux plateaux de la balance reposent sur un fléau en équilibre sur un axe. Selon les poids que l’on va mettre sur ces plateaux, le fléau va pencher d’un côté ou de l’autre. L’aiguille permet de mesurer ce phénomène. »
Je m’entraîne
Gram. de texte
rattacher la notion à des contextes quotidiens.
Boîte à outils
J’observe
Orthographe
• Quels projets d’écriture ? À l’occasion de projets de lecture / écriture interdisciplinaires.
Conjugaison
Grammaire
Programmation dans l’année
4 – a. la météo (-rologie) – b. la peinture – c. la musique – d. la géométrie – e. les mathématiques, le calcul, l’arithmétique – f. la géographie. 5 – Mots polysémiques : dépression, pression ; palette ; note, morceau, arrangement, accompagnement ; sommet, figure, point, droite, solide (adjectif), centre, rayon, trapèze ; nombre, opération, division, pair (nom), ordre, ranger ; milieu, échelle, côte.
Le petit atelier • Les mots en -ion
Ces mots difficiles car abstraits sont le résultat de nominalisations à partir de verbes : apparition (apparaître), disparition (disparaître), vision (voir), audition (écouter), population (peupler), suppression (supprimer)…
Je lis et je comprends Objectif : réinvestir sa connaissance du phénomène dans une situation de lecture documentaire. Il s’agit d’un extrait du sommaire d’un manuel de géographie. Comme dans la plupart des sommaires de ce type, les mots techniques (« environnement, milieu de vie, urbanisé… ») voisinent avec des mots courants qui font image (« Le visage de la Terre, Une seule Terre en héritage… »). Ce mélange complexe fait des textes informatifs des textes difficiles à maîtriser. Démarche, organisation : Découverte collective du document et de l’activité. Introduire les mots « sommaire, table des matières », chapitre (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif (15 minutes).
a. Dans les deux derniers chapitres. – b. Un monde urbanisé (comme urbain, l’adjectif urbanisé vient du latin urbs, urbis, la ville). – c. Le terme image est un terme générique qui inclut des photos, des plans, des cartes… L’héritage, c’est ce qu’un être humain laisse après son passage sur la Terre. Il s’agit d’une réflexion écologique autour de la question : dans quel état allons-nous transmettre la Terre à nos descendants ?
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J’écris Objectif : utiliser des mots techniques au service d’une discipline. Légende du schéma des différents états de la matière. Cette activité est la synthèse d’un travail en sciences. Voir aussi le Projet 8. Démarche, organisation : Découverte collective du document et de l’activité. Introduire le terme « légende » (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif (15 minutes). Trace écrite éventuelle (15 minutes).
Les 3 états de la matière sont donnés dans les carrés bleus. Pour mémoire : – condensation : transformation d’un gaz en liquide ou d’un gaz en solide (Ex. : la buée, la rosée, ou le givre) ; – vaporisation : transformation d’un liquide en gaz (Ex. : le parfum, la vapeur, le brouillard) ; – fusion : transformation d’un solide en liquide (Ex. : le beurre qui fond sous l’effet de la chaleur) ; – solidification : transformation d’un liquide en solide (Ex. : l’eau devient de la glace) ; – sublimation : transformation d’un solide en gaz, sans passer par l’état liquide (Ex. : les blocs désodorisants).
Je cherche d’où viennent les mots
Proj. d’écriture
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Objectifs généraux Prendre conscience : • que le noyau de notre langue est fait de mots latins phonétiquement « déformés » ;
FAISONS LE POINT
Faire émerger les connaissances et les représentations.
J’observe Objectif : première sensibilisation à la question de l’histoire des mots.
La réflexion porte sur un champ lexical familier. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif, éclairé par les apports de l’adulte (15 minutes).
Tous les mots se rapportent au cheval. Mais leurs
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Conjugaison Orthographe
Vocabulaire Gram. de texte
Point théorique Voici quelques repères pour mieux comprendre l’histoire du français. • La première date importante est celle du début de la conquête romaine : Ier siècle avant J.-C. À partir de ce moment, en effet, les Gaulois (contemporains d’Astérix !) qui avaient leur propre langue (celtique), adoptent progressivement celle de l’envahisseur romain : le latin. Déformé phonétiquement par des locuteurs dont il n’est pas la langue maternelle, le latin va devenir le français, au fil des siècles. Le premier texte étiqueté « français » date, en effet, de 842 après J.-C. : il s’agit des Serments de Strasbourg, traité signé par les trois fils de Charlemagne pour le partage de l’Empire. La majorité des mots du français sont donc des mots d’origine latine. De la langue des Gaulois, il ne reste que quelques vocables : balai, bec, boue, bouleau, bruyère, chemin, mouton, quai, raie, ruche, sapin, talus… • Pour le reste, le français s’est enrichi, au fil des siècles et des événements historiques les plus divers, de mots de toutes origines. Les mots « voyagent », en effet, à l’occasion des voyages pacifiques et des échanges commerciaux, mais aussi au moment des invasions et des guerres. C’est ainsi, par exemple, que nous avons gardé : – des mots d’origine germanique (invasions barbares, Ve au IXe siècle) : blé, hameau, falaise, blanc… ; – des mots d’origine scandinave (invasions normandes XIIe – XIIIe siècles) : vague, turbot, cingler, hauban… ; – des mots d’origine arabe (croisades, XIIe – XIIIe siècles) : chiffre, goudron, jupe, zéro, magasin… ; – des mots d’origine italienne (Renaissance) : balcon, violon, piano, masque, carnaval… ; – des mots venus des Caraïbes ou d’Amérique du Sud, au moment des Grandes Découvertes, après avoir transité par l’Espagne ou le Portugal : avocat (le fruit), cacahuète, chocolat (mot aztèque), maïs, patate, tomate, bambou, banane, cobaye… ; – des mots d’origine anglaise (à partir du XVIIIe siècle) : week-end, football, redingote, wagon, tunnel… • Et le phénomène continue, essentiellement au profit de l’anglo-américain, contre lequel il n’existe qu’une seule parade possible : fabriquer systématiquement des néologismes, c’est-à-dire, par exemple, remplacer définitivement garden center par jardinerie.
Boîte à outils
Programmation dans l’année En liaison avec l’Histoire : l’étude des Gallo-Romains, les Grandes Découvertes… NB Mettre à la disposition des élèves quelques dictionnaires qui indiquent l’origine des mots, leur étymologie.
Grammaire
• que, tout au long de son histoire, elle a « intégré » des mots venus de nombreuses autres langues.
formes sont très différentes parce que les mots ont des origines, des étymologies différentes : – cheval, chevalier, chevalerie datent du XIe siècle. Ils viennent du latin populaire caballus, « mauvais cheval » ; – équestre (XIVe siècle) et équitation (XVIe siècle) viennent du latin classique équus, « cheval » ; – cavalier vient de l’italien cavalliere (XVe siècle) ; – hippique, hippodrome ont été construits, respectivement au XVIe et au XVIIIe siècle sur le grec huppos, « cheval ».
Je m’entraîne Objectif :
Tous ces mots ont été construits tardivement, au XVIe siècle sur des mots et des racines grecques. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif (10 minutes).
3 – ortho (droit, correct) graphe (écriture) – géo (la Terre) graphie (écriture) – phusikos est un mot grec qui signifie naturel : la physique est l’étude des lois de la nature – bio (la vie) logos (la science, le discours). 4 – polyglotte (qui parle plusieurs langues) – discothèque, ludothèque, marmothèque, médiathèque…thêkê est un mot grec qui veut dire « coffre, endroit où l’on dépose quelque chose ».
étudier deux catégories de mots remarquables du point de vue de leur origine :
Le petit atelier
– les mots issus du latin, parce que ce sont les plus nombreux, forment le substrat de notre langue, comme de toutes les langues dites « romanes » : le français, donc, et aussi l’italien, l’espagnol, le roumain, le corse, le sarde..) ;
Comme il existe des mots venus de langues parfois lointaines, il existe des mots spécifiques à des régions. Une calanque est une crique rocheuse en méditerranée (Marseille, notamment). – Aber est un mot breton qui désigne une rivière que la mer envahit à marée haute. Autres exemples : la bouillabaisse (plat marseillais), une restanque (une terrasse aménagée sur une pente, en Provence…).
– les mots « savants » construits au XVIe siècle sur des racines grecques. L’exercice peut être l’occasion de faire prendre conscience aux élèves de la manière dont le latin s’est très progressivement transformé en français : il s’agit d’une évolution phonétique qui a peu à peu « déformé » les mots. Cette évolution s’est faite dans le sens d’un raccourcissement des vocables. Ceux-ci ont, en effet, souvent perdu une syllabe ou plus : « bene » a donne « bien », « canis » a donné « chien »,« aqua » a donné « eau », « cantare » a donné « chanter »… On remarquera par ailleurs que la forme originelle du mot latin a parfois servi à construire des mots de la même famille que celui qui est issu de l’évolution phonétique normale : « heure » / « horaire », « horodateur » – lettre » / « littérature » – « écrire » / « scribe » – « on » / « homme » / « hominidé » – « frère » / « fraternel ». Ces constructions concernent des mots dits « savants », notamment au moment de la Renaissance. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif, éclairé par les apports de l’adulte (15 minutes).
heure – chaud – lettre – écrire – on / homme – frère.
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• Tour de France
Je lis et je comprends Objectifs : – prendre des indices sur la forme des mots ; – s’entraîner à repérer des informations dans un dictionnaire qui indique l’étymologie des mots. Les graphèmes et les configurations de lettres sont spécifiques de chaque langue. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
Suites de lettres (graphèmes) qui n’existent pas en français : – voyelles : voyelles doubles (oo et ee), oa ; – consonnes : sh, wn. Lecture sélective d’un dictionnaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
Exemples : esp. (espagnol), bret. (breton), scand. (scandinave)
J’écris Objectif : réinvestir les acquis dans deux mini-projets d’écriture.
Les mots des sciences ont souvent une origine grecque ou latine. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (20 minutes). Lectures croisées des « trouvailles » pour discussion et validation (15 minutes).
Dans le sens des aiguilles d’une montre : omoplate, humérus, cubitus, radius. Omoplate est un mot grec. Les trois autres sont des mots latins.
Proj. d’écriture Grammaire Conjugaison
Inciter les élèves à chercher des origines rares. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
Orthographe
a. magasin (mot arabe) – b. Le carnaval (mot italien) – c. des hublots (mot germanique) – d. le moustique (mot espagnol).
Vocabulaire
Les élèves peuvent inventer eux-mêmes d’autres devinettes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
yaourt (Bulgarie) – kiosque (Turquie) – bravo (Italie) – papier (grec : papyrus) – break (Angleterre) – cacahuète (mot aztèque) – tunnel (Angleterre)– piano (Italie) – zéro (mot arabe) – tomate (mot aztèque) – chiffre (mot arabe) – wagon (Angleterre) – athlète (Grèce) – graffiti (Italie) – alibi (mot latin, ailleurs) – scénario (Italie) – lasso (Argentine) – geyser (Islande) – aquarium (mot latin) – goudron (mot arabe) – caramel (espagnol) – maïs (Haïti) – orteil (mot latin) – allô (Angleterre).
Gram. de texte
pyjama (grec) – maximum (latin) – gondole (italien, Venise) – yaourt (bulgare) – judo (japonais) – kayak (inuit, comme anorak).
Les devinettes peuvent être réunies pour faire un recueil qui pourra être lu par des personnes extérieures à la classe. Démarche, organisation : Découverte collective de l’exercice et de la tâche d’écriture (10 minutes). Écriture individuelle ou par deux (15 minutes). Lectures croisées des devinettes pour échange et validation (15 minutes). Copie au propre (10 minutes).
Boîte à outils
La forme ou le sens des mots permettent parfois de faire des hypothèses sur leur origine. Mais tous les mots qui contiennent un y ne sont pas grecs… Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif (10 minutes).
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38
Je repère les mots nouveaux
Objectifs généraux • intéresser les élèves aux mots d’aujourd’hui ; • comprendre la fabrication des néologismes pour mieux comprendre l’histoire des mots. Programmation dans l’année Pas de contrainte particulière • Quels liens avec d’autres leçons ? – Leçon 32 : J’explore la construction des mots ; – Leçon 33 : J’explore le sens des mots. Point théorique À réalité nouvelle, mot nouveau. Pour continuer à vivre en s’adaptant à l’évolution des sciences, des techniques et des modes de vie, une langue a besoin de créer des mots nouveaux (néologismes) de façon continue. Loin d’être anarchique, comme le prétendent les puristes, la fabrication de ces néologismes se fait, au contraire, de façon très régulière et structurée, en respectant les lois qui régissent l’ensemble de notre système lexical depuis des siècles : – le glissement de sens pour un mot déjà existant (Ex. : une puce, un portail, une galère, glauque, déjanté, assurer) ; – la dérivation (Ex. : le covoiturage, un portable, déboussolé, fidéliser, cobayer) ; – la composition : mots composés (Ex. : un vide-greniers, un micro-trottoir), mots valises (Ex : un restoroute, le photocopillage) ; – l’abréviation lexicalisée (Ex. : un hebdo, une compil) ; – un sigle lexicalisé (Ex. : un CD, un SDF, un OVNI). Regarder les mots en train de se faire, c’est mieux comprendre l’histoire de la langue.
FAISONS LE POINT
Évaluer la sensibilité des élèves à la notion de « mot nouveau ».
J’observe Objectifs : – faire émerger la notion ; – construire une réflexion qui sera confrontée à la synthèse de l’encadré. L’exercice soumet à l’observation quelques vocables d’usage courant. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange des explications et lecture de l’encadré (15 minutes).
branché : à la mode (glissement de sens) – potimarron : potiron de couleur foncée (mot valise) – co-voitur-age : le fait de faire un trajet à plusieurs dans une voiture particulière (dérivation) – courriel : message adressé par courrier électronique (mot valise) – pourriel : courriel malveillant (mot vali-
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se avec poubelle) – surjouer : en faire trop (dérivation) – pêchu : en forme et mollachu (pas en forme) : dérivation – customiser : personnaliser (dérivation, assimilation d’un mot anglais par intégration dans la classe des verbes).
Je m’entraîne Objectif : élargissement de la réflexion d’autres mots pour balayer trois modes de formation fortement représentés. Recherche sur le glissement de sens. Ce phénomène s’est produit dans le passé pour de nombreux mots (voir l’histoire de « glace », page 173). Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes par phrase), suivie d’un échange collectif pour validation (15 minutes).
restoroute : restaurant + autoroute – aquagym : aquatique + gymnastique – clavardage : clavier + bavardage (équivalent de l’anglais chat).
Le petit atelier • La chasse aux mots Il « naît » des mots tous les jours, mais ils ne vivent pas toujours très longtemps.
le déremboursement, un quinzomadaire (un journal qui paraît tous les quinze jours)…
Je lis et je comprends Objectif : réinvestissement dans la prise de sens, notamment dans des textes de fiction. Chaque société a son propre symbolisme des couleurs. Les adjectifs de couleur se sont donc chargés, au fil du temps, de nouveaux sens (figurés).
Conjugaison
Proj. d’écriture Grammaire
Quelques hypothèses possibles : a. un engin qui permet de changer de lieu facilement – b. une bibliothèque d’inventions – c. un appareil qui projette des idées (Robert Boudet, Objectif Terre, Milan) – d. attaquer à coups de laser (Robert Boudet, Objectif Terre, Milan) – e. une horloge qui parle (Ray Bradbury, Chroniques Martiennes, Denoël). L’histoire de « Petit-Féroce est un génie », de Paul Thiès (Rageot Éditeur), se passe au temps de la Préhistoire, ce qui justifie l’introduction de vocables qui nous sont inconnus. Le contexte fournit des indices sur le sens de ces mots dans le cadre de l’histoire. Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte, discussion sur l’époque à laquelle se passe l’histoire, les personnages, la situation… Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif des idées (15 minutes). Lecture à haute voix préparée.
Quelques hypothèses possibles : un ronronge : un petit animal de compagnie – les lapinois : des poissons – des carpoches : des plantes ou des fruits
Orthographe
Analyse de mots valises. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation (15 minutes).
La science-fiction se projette dans l’avenir : il est normal d’y trouver des objets et des réalités qui nous sont inconnues. Démarche, organisation : Lecture silencieuse et recherche individuelle (10 minutes). Échange collectif des idées (10 minutes).
Vocabulaire
a. inter-naute : quelqu’un qui navigue (mot grec naute) sur Internet. b. sur-location : le fait de louer plus (sur-) qu’il n’y a de places. c. dés-installer : défaire l’installation. d. télé-payer : payer à distance (préfixe grec télé-). e. stad-ier : quelqu’un qui place et surveille les spectateurs dans un stade.
Les expressions donnent des informations sur les risques d’embouteillages en matière de circulation routière (du plus fluide au plus dense)
écrire à partir de mots inventés, dans le cadre d’un projet sur la science-fiction, par exemple.
Gram. de texte
Analyse de mots construits par dérivation. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation (15 minutes).
Démarche, organisation : Lecture et recherche individuelles (10 minutes). Échange collectif pour validation (15 minutes).
Emploi d’un mot dans un contexte signifiant. Démarche, organisation : Découverte collective de l’exercice et de la tâche d’écriture (10 minutes) Écriture individuelle ou par deux (15 minutes). Lectures croisées des phrases pour échange et validation (15 minutes). Copie au propre (10 minutes).
Boîte à outils
a. La souris informatique a une forme très voisine de celle du petit rongeur. b. Un virus informatique voyage et contamine une foule d’ordinateurs, comme un virus biologique. On parle aussi dans les deux cas de vaccin. c. Un vêtement fait dans un tissu très chaud, comme pour aller au Pôle. d. Un mauvais moment, une mauvaise passe, aussi pénible que le travail des galériens de jadis. e. Faire face devant une difficulté, comme une assurance devrait le faire. Autres mots : une soucoupe (volante), un moniteur, une console, un portail, génial.
J’écris Objectif :
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Un objet, une machine… sont des points de départ pour écrire une histoire de science-fiction (voir Projet 15). Démarche, organisation : Découverte collective de l’exercice et de la tâche d’écriture(10 minutes). Recherche et écriture individuelles ou par deux (15 minutes). Lectures croisées des textes pour échange et validation (15 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (10 minutes).
Quelques machines possibles : Machines à voyager dans le passé, à voyager dans le futur, à se déplacer rapidement, à rajeunir, à lire dans les pensées… Recherche d’un nom : le nom doit être nouveau, mais donner par sa forme quelques indices sur la fonction de la machine qu’il désigne.
Bilan Je sais reconnaître a. remercier (seul verbe au milieu de noms) – b. bouquet (seul nom au milieu d’adjectifs) – c. beaucoup (seul adverbe au milieu de verbes). Par exemple, verbe : lâcher, nom : niveau, adjectif : lourd. Verbe, pronom, nom, déterminant, adjectif, adverbe, préposition, conjonction de coordination, conjonction de subordination. a. un dentiste, la dentition, un dentier, dentaire – b. un paysan, un paysage, paysager – c. un camping, camper, un campeur, un campement. un renard-eau – l’em-barqu-ement – une maisonn-ette – traîn-ard – un bricol-eur – saut-iller – verd-âtre. une pièce de monnaie / une pièce dans une habitation, une pièce dans un vêtement – une pointe pour clouer quelque chose / la pointe des Trois Châteaux, l’heure de pointe – une côte de bœuf / une côte (dans le squelette), la côte sauvage – un bouton de vêtement / un bouton sur la peau. a. un alibi (ailleurs en latin) – b. la choucroute (Allemagne) – c. des mocassins (Indiens d’Amérique) – d. un baladeur.
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Le mot eau. Hydro- est la racine grecque (hydrophile : qui aime l’eau). Aqua est le mot latin, qui, par déformations phonétiques successives, s’est transformée en eve (forme du mot au Moyen Âge, qui va donner évier) puis eau. a. donner le feu vert : donner l’autorisation de faire quelque chose – b. poser un lapin : ne pas venir à un rendez-vous – c. prendre ses jambes à son cou : s’en aller en courant.
Je sais faire un vélo, une bicyclette, une bécane. a. Tu reviens du cinéma ? Est-ce que tu reviens du cinéma ? Reviens-tu du cinéma ? Peut-être reviens-tu du cinéma ? – b. Il m’ a prêté un livre formidable. – c. Nous nous sommes vraiment bien amusé(e)s. – d. Il faut rester calme. a. Les pinces du crabe étaient délicieuses. Passe-moi les pinces pour que j’arrache ce clou. – b. Les pêcheurs réparent leurs filets sur le quai. Les trapézistes travaillent avec un filet. Le filet à provisions est plein. Il n’y avait plus qu’un mince filet d’eau. – c. Le tronc des arbres est recouvert de mousse. Veux-tu une mousse au chocolat ? La lessive fait énormément de mousse. – d. Les randonneurs ont des chaussettes qui empêchent les ampoules. L’ampoule est grillée. – e. Ne fais pas
Par exemple : Chut ! Les murs ont des oreilles !
Proj. d’écriture
Par exemple : a. la phrase complexe, une conjonction de subordination – b. la relaxation – c. la densité de la population – d. la chaîne alimentaire – e. les sommets d’un polygone.
a. La Loire prend sa source au mont Gerbierde-Jonc. Le dictionnaire est une source de renseignements considérable. – b. Une sentinelle faisait les cent pas sur le chemin de ronde, derrière les créneaux. Le conducteur avait beaucoup de mal à faire son créneau. – c. Débarrasse la table. Pour demain, vous réviserez votre table de 7.
Grammaire
de bulles avec ton chewing-gum. Il n’y a presque pas de bulles dans cette bande dessinée.
a. excellente, délicieuse – b. gentille, généreuse – c. juste, correcte, exacte – d. intéressante.
Boîte à outils
Gram. de texte
Vocabulaire
Orthographe
Conjugaison
a. Elle m’a prévenu(e), elle m’a averti(e) du fait que… – b. Je lui ai répondu… – c. J’ai récité… – d. Qu’est-ce que cela signifie ?
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39
Je reconnais les types de textes
Objectifs généraux • se repérer dans l’extraordinaire variété des textes ; • identifier les fonctions de ces textes ; • identifier leurs principales caractéristiques formelles pour mieux les comprendre et mieux les écrire. Programmation dans l’année Assez tôt dans l’année pour poser un cadre de référence aux activités de lecture et d’écriture. Les notions de mise en texte, mise en page, mise en mots sont utilisées dans tous les projets d’écriture du manuel. Point théorique Pourquoi existe-t-il une grande variété de types de textes ? Parce que la vie en société repose encore essentiellement sur l’écrit, et que celui-ci doit remplir des fonctions différentes : communiquer, informer, garder la mémoire, distraire… À ces fonction sociales différentes, correspondent des enjeux différents, ainsi que des supports et donc des mises en forme différentes. La première grande ligne de partage réside dans le rapport que ces textes entretiennent avec la réalité : ancrage évident dans cette réalité (écrits du réel) ou fiction qui s’annonce comme telle (écrits de l’imaginaire). • Les écrits du réel revêtent de multiples fonctions : communiquer, informer, expliquer, inciter à faire quelque chose, s’exprimer, polémiquer, raconter… Ces fonctions se retrouvent avec des dominantes dans : – la publicité ; – les questionnaires, les interviews ; – la presse ; – les cartes postales, messages, lettres ; – les critiques ; – les recettes, les règles de vie, les règles du jeu, les mode d’emploi, les notices de fabrication ou de montage… ; – les comptes rendus scientifiques ; – les dictionnaires ; – les documentaires ; – les récits de vie, les autobiographies, les journaux intimes, les carnets de bord, les biographies. • Les écrits de l’imaginaire ont un rapport plus lâche et moins utilitaire avec la réalité. Le souci de mise en forme et de création est également plus présent que dans les écrits du réel. On y trouve : – les récits de fiction : album, bande dessinée, conte, histoire, nouvelle, roman ; – la poésie ; – le théâtre. Ces différents types de textes se matérialisent sur des supports différents. Leur fonction appelle une mise en texte particulière qui se manifeste dans une mise en page particulière, ainsi qu’une mise en mots particulière. Un simple coup d’œil suffit généralement pour repérer des différences de mise en page. Chaque texte a sa maquette, c’est-à-dire sa façon d’occuper l’espace de la page : paragraphes, titres, sous-titres, tirets, numérotation… Mais la mise en page – de même que la mise en mots – n’est que le reflet et la matérialisation concrète de la mise en texte – c’est-à-dire la logique du texte, son plan, sa structure, qui elle-même dépend du contenu du texte et de sa fonction. Chaque type de texte doit, en effet, trouver la forme la plus efficace et la plus lisible par rapport à son objectif et à la situation de communication dans laquelle il s’insère.
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– aboutir à une synthèse pour la comparer à celle de l’encadré. Le thème commun – le sport – va permettre aux élèves de se concentrer sur la comparaison des enjeux et des caractéristiques formelles des trois textes. Démarche, organisation : Découverte des textes, discussion collective sur leur contenu, leur thème. Explicitation du travail (15 minutes). Recherche par deux à partir des consignes des deux exercices (10 minutes). Échange collectif (15 minutes). Comparaison avec l’encadré (10 minutes).
1 – A. Article de dictionnaire. Les dictionnaires sont écrits par des équipes d’auteurs. Leur fonction est de donner des multiples informations « scientifiques » sur les mots de la langue (orthographe, sens, classe…) et / ou les noms propres. Le dictionnaire fait partie des écrits du réel. B. Fable d’Ésope, auteur grec du VIe siècle avant J.-C. qui a inspiré La Fontaine. Le texte proposé est, bien sûr, une traduction et une adaptation du texte d’origine. Comme toutes les fables, celle-ci raconte une histoire inventée et en dégage une morale explicite (dernière phrase). La fable fait partie des écrits de l’imaginaire. Sa fonction est de distraire le lecteur en lui racontant une histoire drôle parfois, intéressante toujours, mais aussi de le faire réfléchir. C. Règle du jeu. Comme un recette, un mode d’emploi…, la rège du jeu est un texte prescriptif, c’està-dire un texte dont la lecture débouche sur une action. On lit une règle du jeu pour le mettre en place et pour y jouer. Les textes prescriptifs font partie des écrits du réel. 2 – Mise en texte : chaque texte suit une logique interne qui lui est propre et qui fonde son identité : – l’article propose la définition de deux mots (en incluant néanmoins un récit) ;
Je m’entraîne
Proj. d’écriture
Objectif : approfondissement de la réflexion. L’exercice permet d’élargir l’éventail des types de textes possibles sur un thème donné. Démarche, organisation : Recherche individuelle (10 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes). Publicité pour une marque d’articles de sport, article de presse (compte-rendu de match), mémoires d’un(e) champion(ne)… Réinvestissement de la distinction écrits du réel / écrits de l’imaginaire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif au tableau pour explication des choix et validation (15 minutes). Trace écrite (15 minutes).
Écrits du réel : règlement, liste de course, guide touristique, notice de fabrication, récit de voyage, plan de montage interview, carte postale, mode d’emploi, code de la route, publicité, catalogue, petite annonce, menu. Écrits de l’imaginaire : album, mythe, bande dessinée (récit). Identification d’un texte à sa seule mise en page. Faire nommer les différents « blocs » qui apparaissent dans la maquette.
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Orthographe
– installer des habitudes : s’intéresser à la référence du texte, se poser la question de la situation de communication et de l’enjeu du texte, observer ses caractéristiques formelles ;
Vocabulaire
– cadrer la notion de type de texte ;
Gram. de texte
Objectifs :
– la fable se compose d’un récit et d’une morale (réflexion générale) ; – la règle du jeu pose d’abord les conditions du jeu (matériel), son but, et ensuite les étapes de son déroulement. Mise en page : c’est la fable qui est la moins « marquée » (juste un titre et un alinéa pour séparer visuellement le récit de la morale). Les deux autres textes sont fortement organisés en paragraphes sous-titrés. Mise en mots : Article : groupes nominaux (pour les définitions), puis récit au passé simple. – Fable : récit au passé simple, et présent de vérité générale pour la morale. – Règle du jeu : présent intemporel dans lequel tous les lecteurs peuvent se projeter.
Boîte à outils
J’observe
Grammaire
S’appuyer sur les représentations préalables des élèves.
Conjugaison
FAISONS LE POINT
Démarche, organisation : Échange collectif (10 minutes).
À gauche, de haut en bas : la date et le lieu, la formule d’interpellation, le corps du texte, la signature. À droite : le timbre, l’adresse. Identification des textes à leur mise en mots. Demander aux élèves d’expliciter leurs choix. Démarche, organisation : Lecture silencieuse et recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif (15 minutes).
a. Exposé de renseignements au présent : texte informatif, documentaire. b. Récit au passé simple et à l’imparfait : conte, nouvelle, roman… c. Formule de politesse de niveau de langue recherché avec vouvoiement : lettre officielle, administrative. d. Formule courte avec une visible recherche de rythme et de rime : slogan de la sécurité routière. e. Phrases à l’impératif : conseils de prudence aux randonneurs en montagne.
Le petit atelier • D’autres thèmes, d’autres textes
Sur la nourriture : menu, recette, publicité, guide gastronomique, documentaire, conte…
Je lis et je comprends Objectif : réfléchir au statut de quatre textes et à leur spécificité. La référence du texte « Copain de l’archéologie » renvoie à un contexte scientifique et documentaire. Le titre de l’extrait est trompeur, car il évoque plutôt un texte narratif qu’un texte informatif / explicatif. Le principe de la mise en texte n’est pas chronologique, mais logique. Nous avons ici le plan suivant : idée générale (a.), illustrations de cette idée (b. et d.), conclusion (c.) Démarche, organisation : Découverte collective du texte et de son titre, hypothèses sur son contenu et sa fonction (5 minutes). Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échanges des solutions et mise en voix pour validation (15 minutes).
b. d. a. c. La référence du texte est celle d’un roman. La mise en page est trompeuse car la date en grosses lettres évoque plutôt un journal intime, ce qui est le
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cas, mais sous une forme fictionnelle. La question posée oblige à expliciter les notions d’auteur et de narrateur. Le roman de Sandrine Pernush peut être mis en circulation dans la classe sous la forme d’un livre relais. Démarche, organisation : Découverte collective et « identification » du texte (5 minutes). Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif (10 minutes).
Je n’est pas Sandrine Pernush, qui est l’auteur, l’écrivain. Je est la petite fille imaginaire du roman qui va raconter son histoire sous la forme d’un journal intime. Je est donc la narratrice et aussi le personnage principal du livre. Ici aussi, le titre est trompeur : cette « Recette » est en fait un poème de Guillevic (1907-1997). La succession de verbes à l’impératif est bien celle d’une recette, mais elle aboutit, par petites touches successives, au dessin d’un paysage. Dans un écriture simple mais dense, Guillevic immortalise un instant privilégié – midi, l’heure « juste » – où le temps semble s’être arrêté. Il s’agit donc du « détournement » d’un type de texte particulier à des fins de jeu d’écriture. Démarche, organisation : Lecture à haute voix du poème par l’enseignant. Dessin des élèves (10 minutes). Présentation mutuelle de ces dessins, verbalisation sur les images mentales que le poème fait surgir (15 minutes). Lecture silencieuse du poème. Discussion sur le titre (10 minutes).
Voir plus haut. Le document est un fac-similé de la quatrième de couverture (plat 4), d’un recueil de nouvelles de Claude Klotz intitulé « Drôle de samedi soir », titre qui est aussi celui de la première histoire du livre. Le texte de présentation qui s’y trouve s’apparente à un texte publicitaire : sa fonction est de donner une idée du contenu des récits (aspect informatif) pour donner envie de les lire (aspect incitatif). La mise en texte – questions en forme de devinettes ou d’énigmes – montre bien qu’il s’agit avant tout d’accrocher le lecteur. L’argument de la première nouvelle est proche de celui du film « Maman, j’ai raté l’avion » : un enfant reste seul chez lui tous les samedis soirs, car ses parents sortent. De semaine en semaine, tout se passe bien, jusqu’au jour où la sonnette retentit et où le gamin se trouve face à un malabar à la mine patibulaire. Cette nouvelle peut être mise en circulation dans la classe sous la forme du livre relais.
Objectif : problématiser la notion en situation d’écriture.
Carte de membre d’un club sportif, destinée à identifier une personne comme telle. L’exercice fait retrouver la mise en page d’un notice de fabrication intitulée « Chouette casquette ». Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif et d’une lecture à haute qui souligne la mise en page du texte par des pauses (15 minutes). Faire dessiner une casquette fabriquée selon cette notice.
Titre : « Chouette casquette » Deux sous-titres pour deux paragraphes : Il vous faut / Réalisez cette superbe casquette… Le premier paragraphe est la liste du matériel : aller à la ligne a chaque élément de la liste (voir majuscules). Écrire une fausse recette « à la manière de… » Guillevic, et à partir d’un tableau de Paul Klee (18701940) intitulé « Le poisson doré » (1925). Voir l’exercice 9. Prolonger en faisant expliciter plus précisément la structure du poème : 3 strophes de « consignes », et une « chute » (que chacun peut reprendre dans son texte). On peut proposer aux élèves de choisir d’autres tableaux. Démarche, organisation : Lecture du poème, explication du titre (10 minutes). Découverte collective de l’activité, explicitation de la tâche d’écriture, mise en lumière de la structure du poème (15 minutes). Recherche individuelle ou par deux d’une première ébauche sur brouillon (15 minutes). Lectures croisées des textes pour validation (15 minutes).
Écrire deux types de textes différents sur un même thème. Démarche, organisation : Découverte collective de l’activité, et explicitation de la tâche d’écriture (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux d’une première ébauche sur brouillon (15 minutes). Lectures croisées des textes pour validation (15 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (15 minutes).
Par exemple : – Il était une fois une grotte où habitait un géant. C’est du moins ce qui se disait dans la région. Un jour, un berger qui avait perdu une de ses brebis s’en approcha …. – La grotte que vous distinguez au milieu de la falaise est remarquable. On y a trouvé les traces d’une occupation très ancienne. Des hommes préhistoriques ont sans doute vécu là…
Je me creuse la tête On appelle littérature l’ensemble des textes écrits par des auteurs, des écrivains : albums, histoires, romans, nouvelles, poèmes, pièces de théâtre, bandes dessinées…
Proj. d’écriture Boîte à outils
Les papiers officiels font partie des écrits du réel. Démarche, organisation : Découverte collective du document (5 minutes). Discussion collective : faire nommer le document, faire expliciter sa fonction et son type.
Grammaire
J’écris
Conjugaison
Recette Prenez un beau fond bleu, Comme la mer Dessinez des petits poissons roses Tout autour Placez au centre Un beau poisson doré Laissez-les faire Regardez-les.
Orthographe
De nombreux indices désignent la quatrième de couverture : le code prix, le code barres, l’usage de la couleur, la mise en page… et le texte « amorce », destiné à donner envie d’aller plus loin et d’entrer dans le livre.
Vocabulaire
Remédiation éventuelle et copie au propre (15 minutes).
Gram. de texte
Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes).
195
40
Je mets la ponctuation dans un texte
Objectifs généraux • comprendre le sens et le fonctionnement des différents types de points et de la virgule ; • les utiliser à bon escient en lecture et en production d’écrit. Programmation dans l’année Tôt dans l’année, car il s’agit d’un outil essentiel. Par ailleurs, la question est suffisamment complexe pour qu’il faille y revenir plusieurs fois. • Quels liens avec d’autres leçons ? – Leçon 1 : J’écris des phrases de types différents ; – Leçon 2 : J’écris des phrases interrogatives ; – Leçon 4 : J’écris des phrases avec plusieurs verbes ; – Leçon 5 : J’emploie des compléments circonstanciels ; – Leçon 44 : Je fais parler des personnages dans un récit. Point théorique Phénomène visuel, la ponctuation joue un rôle essentiel dans la lisibilité des textes, et donc dans leur lecture et leur compréhension. Elle souligne souvent la mise en texte : dans le cas de dialogues intégrés à un texte, par exemple. Elle a, dans tous les cas, un rôle syntaxique majeur : elle marque visuellement l’organisation du texte en phrases (les différents types de points), et l’organisation des phrases en propositions et en groupes (les virgules). Elle correspond le plus souvent aux « groupes de souffle » qui deviennent sensibles lors de la lecture à haute voix. – Le point marque la fin d’une phrase à l’intonation « neutre « (phrase déclarative). Le point d’interrogation marque une question (phrase interrogative). – Le point d’exclamation correspond à une intonation marquée : insistance, amusement, étonnement, impatience, colère… (phrase exclamative). – Les trois points dits « de suspension » montrent que la phrase pourrait continuer (en interrompant une énumération, par exemple). Ils laissent aussi, parfois, planer une sorte de doute ou d’ironie par rapport à ce qui vient d’être exprimé. – Les deux points introduisent une explication ou des exemples à l’appui de ce qui vient d’être exposé. – Dans les phrases complexes, les virgules s’utilisent parfois pour séparer des propositions. Les virgules servent aussi à ponctuer les éléments successifs d’une énumération de mots ou de groupes. Elles servent également à séparer des mots ou des groupes qui ne sont pas liés par un lien syntaxique essentiel et qui se trouvent souvent en position détachée, comme les appositions ou les compléments circonstanciels. FAISONS LE POINT
Appuyer la leçon sur les connaissances préalables et la relier à une pratique personnelle.
J’observe Objectifs : – faire la liste de tous les signes de ponctuation qui vont être manipulés ; – la comparer à celle de l’encadré. La mise en voix d’un texte non ponctué
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prouve, a contrario, l’importance du « marquage » de la ponctuation dans la structuration syntaxique d’un texte, et donc l’aide qu’elle apporte visuellement pour sa compréhension ainsi que pour son oralisation. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux sur l’exercice 1, suivie d’un échange collectif (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux sur l’exercice 2, suivie d’un corrigé collectif et
Marques visuelles, les signes de ponctuation correspondent à l’oral à des pauses et à des intonations. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif. Lecture à haute voix du texte pour validation. Discussion sur le contenu du texte.
Par ordre d’apparition dans le texte : – des virgules qui scandent une énumération ; – trois points qui servent à montrer que l’énumération pourrait continuer ; – une virgule qui isole une proposition subordonnée (pendant que…) ; – un point qui marque la fin d’une phrase (après monde) ; – deux points qui introduisent une explication ; – le point d’exclamation pour marquer un étonnement.
Es-tu déjà entré dans une cathédrale ? Tout y est gigantesque : elle dépasse 100 mètres de long et atteint parfois 40 mètres de haut, autant qu’un immeuble de dix étages ! La cathédrale d’Amiens, l’une des plus grandes, peut contenir 10 000 personnes.
manipuler les différents signes de ponctuation. Demander aux élèves d’expliquer leur choix. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un corrigé collectif avec lecture des phrases à haute voix (10 minutes).
a. Point d’exclamation (attention suppose une intonation de mise en garde forte). b. Une phrase à l’impératif peut se ponctuer avec un point simple ou un point d’exclamation. c. Point d’interrogation (question) d. Point simple (constatation, information) Les élèves font souvent des erreurs du type de celles qu’on observe dans les phrases complexes proposées. Démarche, organisation : Recherche individuelle
• D’autres exemples
Cette recherche est l’occasion de lectures sélectives, et aussi de lectures à voix haute.
Je lis et je comprends Objectif : prendre la ponctuation en compte pour la construction du sens. Une différence apparemment minime sur la ponctuation peut être à l’origine de sens très éloignés. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échanges des idées de mises en voix, explication su sens (20 minutes).
a. Première phrase : constatation : le maître suit son chien. – Deuxième phrase : question : est-ce que le chien suit son maître ? b. 1. La question s’adresse à Marie-Jeanne. – 2. La question évoque l’hypothèse que Marie-Jeanne a peut-être menti. – 3. La question évoque deux
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Vocabulaire
Objectif :
Le petit atelier
Gram. de texte
Je m’entraîne
Brigitte Gandiol-Copin et Dominique Thibault, Pierre après pierre, la cathédrale, « Découverte Benjamin », Gallimard.
Proj. d’écriture
L’exercice fait faire la liste des signes de ponctuation. Démarche, organisation : Lecture individuelle du texte (10 minutes). Échange collectif sur son contenu (10 minutes). Repérage individuel des signes de ponctuation (10 minutes). Corrigé collectif au tableau et comparaison avec l’encadré (10 minutes).
Grammaire
a. Quand le petit bonhomme est vert, je peux traverser la rue. (La virgule marque la fin d’une proposition circonstancielle de temps.) b. Passe-moi le livre qui est sur l’étagère. (Ici, pas de ponctuation, pas même de virgule, entre le pronom relatif qui et son antécédent livre.) c. Je n’ai pas bien compris ce qu’il a dit, parce que son portable était déchargé. (La virgule marque la fin d’une proposition circonstancielle de cause.)
Conjugaison
1 – Il est très difficile de lire et de faire du sens sur un texte non ponctué. 2 – Long mur fortifié de plusieurs milliers de kilomètres, la Grande muraille de Chine est une construction humaine très impressionnante. C’est l’empereur Shiuangdi qui décida sa construction au IIIe siècle avant notre ère. Il voulait ainsi protéger son pays des invasions par le Nord.
Orthographe
(10 minutes). Corrigé collectif, lecture des phrases à haute voix (10 minutes).
Boîte à outils
de la lecture à haute voix pour validation (10 minutes). Discussion sur le contenu du texte, localisation de la muraille sur le globe terrestre.
menteuses possibles. – 4. La question du mensonge de Jeanne est posée à Marie. – 5. Marie répond à la question que c’est Jeanne qui a menti. Parce que proches de la langue orale, les textes de théâtre sont riches en signes de ponctuation qui marquent les intonations. Voir le Projet 12 (J’écris un texte de théâtre). « Le voyage de Monsieur Perrichon » (1860) est une pièce d’Eugène Labiche (1815-1888), le maître du vaudeville et du théâtre de boulevard. Ses pièces mettent en scène la petite bourgeoisie du Second Empire et de la Troisième République naissante. Nous voyons ici une famille bourgeoise, donc, sur le point de prendre le train pour les Alpes. À l’époque, ce voyage est une aventure, car le trajet dure quarante heures. Plus bête que méchant, Monsieur Perrichon est aussi un tyran domestique qui prétend tout régenter, jusqu’au mariage de sa fille. Il est ici passablement énervé et déstabilisé. Il parle beaucoup et fort, il occupe toute la place et brasse beaucoup d’air. La mère et la fille sont en décalage : elles subissent. Démarche, organisation : Lecture individuelle du texte et discussion collective : « Qui sont les personnages ? Où sont-ils ? Que font-ils ? » (10 minutes). Préparation par quatre de la mise en voix (15 minutes). Échanges sur les « prestations » (15 minutes). De nombreux ? et ! parce que les personnages sont très énervés. Les points de suspension qui « hachent » les répliques vont dans le même sens.
Perrichon : énervement, peur, impatience, plainte. Sa femme : agacement teinté de résignation. La ponctuation recèle parfois des nuances insoupçonnées. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif Lecture à haute voix du texte pour validation. Discussion sur le contenu du texte, reformulation des informations qu’il véhicule (15 minutes).
Les trois points marquent un sourire, un étonnement devant le fait que des mammouths puissent réapparaître. La suite du texte donne l’explication rationnelle de cette « énigme » provisoire. On pourrait ajouter en effet après les deux points qui introduisent une explication. La ponctuation n’est pas très répandue dans la poésie moderne. Mais la syntaxe y est indiquée par d’autres moyens spécifiques au genre, notamment les passages d’un vers à un autre qui cor-
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respondent le plus souvent, comme ici, aux groupes dans la phrase. Claude Haller est un poète contemporain qui a reçu le prix Poésie Jeunesse en 1993 pour le recueil dont ce texte est tiré ( « Poèmes du petit matin », Hachette). Le poème est enthousiaste et lyrique, mais sa construction est très rigoureuse. Démarche, organisation : Lecture individuelle du texte et discussion collective : « De quoi parle le poème ? Comment expliquer son titre ? Comment est-il construit ? » (15 minutes). Préparation par quatre de la mise en voix (15 minutes). Échanges sur les « prestations » (15 minutes).
La mise en voix doit faire ressortir la structure répétitive qui rythme le déroulement du texte (légère insistance sur Pour toi… ainsi que sur les attaques des vers suivants (Sur… Sur…Sur…). La voix doit aussi marquer le passage d’un vers à l’autre.
J’écris Objectif : réinvestir en situation d’écrit les compétences acquises en matière de ponctuation (les différents types de points, la virgule). Rattacher explicitement la réflexion grammaticale aux productions d’écrit des élèves donne du sens à l’activité. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation. Les phrases amorces induisent des énumérations, donc l’usage obligatoire de virgules. Démarche, organisation : Découverte collective de l’exercice et explicitation de la consigne (5 minutes). Recherche et écriture individuelles avec l’aide d’un dictionnaire (15 minutes). Présentations croisées des textes pour discussion et validation (15 minutes). Remédiations éventuelles et copie au propre(15 minutes).
Par exemple : a. des piranhas, des poissons lunes, des requins… b. des roses, des tulipes, du lilas… La description du tableau induit un énumération, donc l’usage obligatoire de virgules. Arcimboldo (1527-1593), était un esprit inventif et imaginatif. Ses portraits, totalement hors norme pour l’époque, en sont la preuve. Ce tableau repré-
Proj. d’écriture Grammaire
…sur une motte, sorte de petite colline artificielle. – En cas d’attaque, tout le monde… – Plus tard, ils sont entourés…
Je me creuse la tête
Vocabulaire
Orthographe
Conjugaison
Regarde Cathy ! – Regarde, Cathy !
Gram. de texte
Par exemple : De petites fleurs blanches, jaunes, rouges… forment le visage et le col du vêtement. L’habit, lui, est fait de feuilles vertes. Ces feuilles sont grandes, petites, vert clair, vert foncé…
Comme les énumérations et les appositions, les compléments circonstanciels nécessitent l’usage de virgule. Démarche, organisation : Travail individuel (15 minutes), suivi d’un corrigé collectif et de la lecture à haute voix des textes (15 minutes). Reformulation des informations véhiculées par le texte. Écriture au propre (15 minutes).
Boîte à outils
sente le printemps. Arcimboldo a peint selon le même principe les trois autres saisons, ainsi que les quatre éléments (« L ’Eau », « L’ Air », « La Terre », « Le Feu ») et des métiers (« Le Bibliothécaire », « Le Jardinier », « Le Cuisinier », « L’ Amiral »). Démarche, organisation : Observation du tableau, repérage du titre, explicitation de la technique du peintre (15 minutes). Découverte collective de l’exercice et explicitation de la consigne (10 minutes). Écriture individuelle, avec l’aide d’un dictionnaire (15 minutes). Présentations croisées des textes pour discussion et validation (15 minutes). Remédiations éventuelles et copie au propre (15 minutes).
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41
J’emploie les mots de liaison
Objectifs généraux • repérer les mots outils qui structurent logiquement et chronologiquement les phrases et les textes ; • travailler sur la logique des textes ; • utiliser des connecteurs en production d’écrit. Programmation dans l’année • Quels projets d’écriture ? À l’appui d’un projet d’écriture qui nécessite l’emploi de connecteurs temporels ou logiques : – le récit oral (Projet 6) ; – la notice de fabrication (Projet 7) ; – le texte documentaire (Projet 8) ; – la lettre (Projet 9) ; – le récit de vie (Projet 10) ; – la critique (Projet 11) ; – le récit (Projet 15) ; • Quels liens avec d’autres leçons ? Leçon 31 : Je reconnais la classe des mots. Point théorique Au même titre que la ponctuation, la désignation des personnages et l’alternance des temps, l’emploi de mots de liaison (connecteurs temporels et logiques) est un des moyens d’assurer la cohérence des textes. Qu’il s’agisse d’un récit, d’une description, d’une explication…, ces « balises » qui marquent les enchaînements logiques ou chronologiques entre les phrases ont une fonction essentielle d’organisation et de structuration. Le tableau de la page 206 rassemble toutes les catégories de mots de liaison. Certaines – les prépositions et les conjonctions de subordination – se situent à l’intérieur des limites de la phrase, elles sont donc hors du champ de la leçon. Les autres – adverbes et conjonctions de coordination – sont celles qui nous intéressent ici.
FAISONS LE POINT
Appuyer la leçon sur les connaissances et les représentations préalables.
J’observe Objectifs : – repérer les mots de liaison les plus fréquents ; – prendre conscience de leur importance sémantique ; – aboutir à une synthèse que l’on comparera à celle de l’encadré. L’exercice demande d’expliciter le rôle sémantique du mot de liaison.
200
Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte. Recherche individuelle ou par deux (10 minutes), suivie d’un échange collectif (10 minutes). Reformulation collective du texte (10 minutes).
Ainsi correspond à c’est comme cela…, c’est de cette façon que… C’est un mot de liaison, puisqu’il fait la synthèse des observations du premier paragraphe tout en introduisant l’explication qui suit. à Élargir l’observation à d’autres mots de liaison pour affiner l’analyse de leur rôle sémantique. Faire repérer le tableau de la page 206.
problématiser la notion dans des contextes variés. L’exercice permet d’assurer la logique des enchaînements. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif et lecture à haute voix des textes pour explication et validation des choix (15 minutes). Trace écrite éventuelle sur classeur (15 minutes).
a. mais, pourtant, cependant – b. alors, ensuite – c. en effet – d. mais, pourtant, cependant. L’exercice permet d’assurer la cohérence du texte. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif et lecture à haute voix du texte pour explication et validation des choix (15 minutes). Trace écrite éventuelle sur classeur (15 minutes).
En effet… – mais L’exercice permet d’assurer la cohérence du texte. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif et lecture à haute voix du texte pour explication et validation des choix (15 minutes). Trace écrite éventuelle sur classeur (15 minutes).
Proj. d’écriture
Je lis et je comprends
La conjonction « or » est difficile, peu utilisée par les enfants. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Échange collectif pour validation (15 minutes).
Or marque à la fois une opposition et une explication. Il s’agit d’un test de closure sur les mots de liaison qui marquent les étapes du raisonnement. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif et lecture à haute voix du texte pour explication et validation des choix (15 minutes). Reformulation personnelle du texte et des informations qu’il véhicule (10 minutes). Trace écrite éventuelle sur classeur (15 minutes).
Autrefois les Gaulois avaient leur propre langue. Mais les Romains ont envahi la Gaule. C’est pourquoi aujourd’hui nous parlons une langue – le français – qui ressemble beaucoup au latin. L’italien et l’espagnol ressemblent aussi beaucoup au latin. L’exercice propose un puzzle de phrases à remettre dans l’ordre. Le texte d’origine est construit comme une démonstration. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif et lecture à haute voix du texte pour explication et validation des choix (15 minutes). Reformulation personnelle du texte et des informations qu’il véhicule (10 minutes). Trace écrite éventuelle sur classeur (15 minutes).
c. b. a. Même exercice que l’exercice 10.
b. a. c. Un mot de liaison mal choisi suffit à rendre un
Mais…
201
Conjugaison
prendre en compte les mots de liaison dans la construction du sens.
Grammaire
Objectif :
Orthographe
Objectif :
Activité à mener à l’oral, sous la forme d’un « tour de table ».
Vocabulaire
Je m’entraîne
• Mais, mais…
Gram. de texte
2 – Ces mots se rencontrent au début des phrases ou au milieu des phrases, entre deux propositions ou deux groupes. Ce sont de petits mots invariables, adverbes ou conjonctions de coordination, qu’on utilise pour passer à une autre idée, pour faire « avancer » le texte. 3 – Idée de temps : d’abord, alors, enfin, au début, ensuite – Explication (cause) : ainsi, or, en effet, aussi (qui peut aussi ajouter quelque chose, comme de plus) – Opposition : cependant, pourtant, mais, par contre, en revanche – Conséquence : c’est pourquoi, ainsi, en effet – Synonymes : cependant / pourtant, par contre / en revanche, aussi / de plus. 4 – Page 206 (voir Point théorique).
Le petit atelier
Boîte à outils
Démarche, organisation : Pour l’exercice 2, recherche collective. Pour les exercices 3 et 4, recherche individuelle (15 minutes), suivie d’un échange collectif (15 minutes).
texte incompréhensible. L’exercice est un exercice de vigilance sur la logique des textes. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif et lecture à haute voix du texte pour explication et validation du choix (15 minutes). Reformulation correcte du texte et des informations qu’il véhicule (10 minutes). Trace écrite éventuelle sur classeur (15 minutes).
Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif et lecture à haute voix des propositions pour validation (15 minutes). Trace écrite sur classeur (15 minutes).
Le texte b. : il n’y a aucune relation de cause à effet entre les deux phrases. Il faut supprimer c’est pourquoi.
Rattacher explicitement la réflexion grammaticale aux productions d’écrit des élèves donne du sens à l’activité. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif pour validation.
Apprentissage de la comptine traditionnelle qui permet de mémoriser les éléments de la classe des conjonctions de coordination. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif au tableau (15 minutes). Trace écrite éventuelle sur classeur (15 minutes).
mais, ou, et, donc, or, ni, car
J’écris Objectif : travailler en situation d’écriture sur la cohérence logique des textes. L’exercice demande de trouver et d’exprimer des relations logiques entres des phrases. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif et lecture à haute voix des textes pour explication et validation du choix (15 minutes). Trace écrite sur classeur (15 minutes).
– a. et d. Le chat est énervé, il guette les souris depuis ce matin. Mais les souris restent dans leur trou. – b. et f. Il faut que les automobilistes soient très prudents. En effet, il a gelé cette nuit et du verglas s’est formé. – c. et e. Non, je ne vais pas à la piscine aujourd’hui, je suis enrhumée. Pourtant, j’en avais très envie. Même exercice que l’exercice 14.
a. C’est pourquoi il y a… – b. Pourtant… – c. En effet, à l’état solide… – d. C’est pourquoi le voyage… – e. Mais nous y arriverons… L’exercice fait choisir des mots de liaison en fonction de la logique que l’on veut donner au texte.
202
Par exemple : Mais je ne me suis pas ennuyé(e). – C’est pourquoi je ne suis pas sorti(e).
Exprimer un jugement et le justifier par un argument explicite ou deux est un objectif de Cycle 3. Ces « critiques » peuvent être affichées dans la classe ou dans la BCD, prendre place dans le carnet de lecture… (voir aussi le Projet 11). Démarche, organisation : Découverte collective de la tâche d’écriture, explicitation de la consigne (15 minutes). Recherche et écriture individuelles (20 minutes). Échange collectif et lecture à haute voix des textes (15 minutes). Copie au propre (15 minutes).
Par exemple : J’aime beaucoup Drôle de samedi soir, parce que (car) je me suis beaucoup amusé(e) en lisant l’histoire. Mais je trouve qu’il y a des passages exagérés. Les enchaînements logiques concernent aussi les récits. Démarche, organisation : Découverte collective de la tâche d’écriture, explicitation de la consigne (15 minutes). Recherche et écriture individuelles ou par deux (20 minutes). Lecture à haute voix des textes pour discussion et validation (15 minutes). Remédiations éventuelles et copie au propre (30 minutes).
Par exemple : La porte du jardin s’ouvre, et un chien surgit dans la rue en aboyant. Son maître court derrière lui et crie autant qu’il peut. Mais le chien continue à courir. C’est alors qu’une voiture arrive…
Je me creuse la tête En outre : de plus – Néanmoins : mais, pourtant, cependant.
Je désigne quelqu’un ou quelque chose
Proj. d’écriture
42
Objectifs généraux • observer le fonctionnement de la désignation dans les textes ; • améliorer la compréhension (en situation de lecture) ;
FAISONS LE POINT
Faire émerger les connaissances et les représentations préalables.
J’OBSERVE Objectifs : – repérer les différents types de désignations possibles dans l’absolu et en fonction du type de texte ; – poser une des fonctions de l’outil : supprimer les répétitions ; – aboutir à une synthèse que l’on comparera à celle de l’encadré. Chercher des désignations pour les analyser. Démarche, organisation : Découverte collective de la
photographie : des patineurs sur glace. Recherche demandée à l’exercice 1, individuellement ou par deux (10 minutes), suivi d’un échange des solutions envisagées (15 minutes). Découverte du texte de l’exercice 2, relevé, comparaison avec ce qui a été trouvé à l’exercice précédent, individuellement ou par deux (15 minutes). Lecture de l’encadré (10 minutes).
1 – les patineurs, les deux patineurs, le couple de patineurs, les champions de patinage 2 – On trouve des noms seuls (des héros, artistes) ou avec un groupe (nos champions de patinage, vrais sportifs, athlètes complets), des pronoms (ils, ceux qui).
203
Orthographe
Point théorique Pour désigner quelqu’un ou quelque chose, on a le choix entre plusieurs possibilités : – nom propre ; – nom commun, seul ou accompagné d’un groupe ; – pronom (personnel ou autre). Ex. : Marion, ma petite cousine, elle. La désignation des « personnages » (au sens large du terme) concerne tous les types de textes, qu’ils soient narratifs ou informatifs. C’est un des outils qui assurent à la fois la progression du texte et sa cohérence. Ses implications sont très importantes, tant en lecture qu’en écriture. En situation de lecture, il s’agit de ne jamais perdre le fil des désignations (que l’on doit varier pour éviter les répétitions), c’est-à-dire de suivre mentalement chaque personnage à la trace, pour savoir, à chaque instant, « qui se cache » derrière telle ou telle désignation. En situation d’écriture, il s’agit de gérer les désignations de manière à : – éviter les ambiguïtés, faire en sorte que le lecteur de son texte puisse, à chaque instant, savoir de qui ou de quoi l’on parle ; – éviter les répétitions, en variant les formules de désignation.
Vocabulaire
• Quels liens avec d’autres leçon ? Leçon 12 : Je construis des groupes du nom variés.
Gram. de texte
Programmation dans l’année À quelle occasion ? Dès qu’un projet d’écriture amène à rencontrer concrètement ce problème.
Boîte à outils
• construire un outil de référence utilisable dans toutes les situations d’écriture.
Conjugaison
Grammaire
• éviter certaines ambiguïtés et certaines répétitions (en situation d’écriture) ;
Le texte comporte des répétitions, ce qui n’est pas dans nos habitudes d’écriture. L’exercice met en lumière le rôle capital des pronoms (ici des pronoms personnels) dans la désignation des personnages. Démarche, organisation : Découverte collective du texte et de la consigne (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif des solutions envisagées par lecture orale (15 minutes). Trace écrite éventuelle (15 minutes). Exemple de texte possible :
Napoléon (1769-1821) s’est d’abord appelé Bonaparte. Il a été général à 25 ans, empereur des Français à 35 ans. Il a voulu garder les acquis de la Révolution : égalité de tous devant la loi, service militaire… C’est lui qui a créé les préfets, les lycées, la Légion d’Honneur, le Code Civil… L’exercice attire l’attention sur le fait que les désignations variées existent dans tous les types de textes, mais avec des variantes et des spécificités. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif (15 minutes).
Outre les pronoms personnels « neutres », les désignations ont des connotations sensiblement différentes : – récit : gentille petite baleine (groupe nominal marqué positivement) ; – texte documentaire : le plus gros des animaux vivant actuellement sur la surface de la Terre, ce mammifère marin (groupes nominaux d’usage général, termes génériques utilisé dans les textes scientifiques).
Je m’entraîne Objectifs :
Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif pour validation (15 minutes).
a. une citrouille – b. un coq – c. un sapin – d. la colombe. Il s’agit, en fait, de chercher des définitions. Les amorces de phrases induisent l’utilisation de mots génériques, « mots étiquettes ». Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif pour validation (15 minutes).
a. La boussole est un instrument qui permet de se diriger, sur terre ou sur mer. b. Le pain est un aliment complet. c. L’Asie est un continent très peuplé. d. Le lapin est un petit mammifère rongeur. e. Le platane est un arbre à feuilles caduques. f. Le mont Blanc est un sommet alpin / le point culminant des Alpes. g. La Saône est un fleuve. L’exercice est une occasion de faire un retour sur les textes lus par la classe. Les élèves n’annoncent pas le nom de leur personnage, mais le font trouver par leurs camarades. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échanges des « devinettes ». L’exercice fait décliner des désignations en tenant compte du type de texte. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange des propositions (15 minutes).Trace écrite éventuelle (10 minutes).
a. la belle jeune fille, la fille du roi. b. un individu, un individu bizarre. c. l’insecte, le petit insecte hyménoptère qui vit en colonie, l’insecte social.
– problématiser la notion ; – manipuler les différents types de désignations possibles. Qui se cache derrière ces désignations ? Il s’agit, en réalité de devinettes. Chaque désignation donne à sa manière un indice sur le « personnage » inconnu. En cas de blocage, les élèves pourront s’aider d’un dictionnaire. Il est possible de continuer l’exercice en leur demandant d’en inventer d’autres données et de les proposer à leurs camarades.
204
L’exercice fait expliciter les désignations implicites dans un texte. Démarche, organisation : Découverte collective du texte et de la consigne (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif des désignations envisagées par lecture orale (15 minutes). Reformulation des informations véhiculées par le texte (10 minutes). Trace écrite éventuelle (15 minutes).
dessinateur, peintre, sculpteur, architecte, ingénieur, musicien, mathématicien, botaniste
Objectif : prendre en compte la désignation des personnages dans la construction du sens. Le Capitaine Haddock est célèbre pour ses colères et les injures dont il gratifie presque tout le monde dans les albums d’Hergé. Démarche, organisation : Échange collectif. Demander aux élèves d’en chercher d’autres. Ces injures sont autant de désignations d’un genre particulier, pittoresques et imagées. Les désignations des personnages véhiculent parfois des informations importantes. Démarche, organisation : Lecture silencieuse individuelle du texte (5 minutes). Échange collectif sur son contenu : « De quoi parle-t-il ? Quelles informations donne-t-il ? » (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes).
physicien italien, inventeur de la pile électrique. Autres désignations possibles : inventeur génial, contemporain de Napoléon. Le texte est le début d’une nouvelle de Christian Léourier, « La peau bleue ». Elle met en scène un jeune gor, en fait un extraterrestre, qui est venu sur la Terre et que l’on voit en difficulté au milieu d’un groupe d’enfants terriens qui se moquent de lui et qui ne veulent pas jouer avec lui parce qu’il est différent. Démarche, organisation : Lecture silencieuse individuelle du texte (5 minutes). Échange collectif sur son contenu : « Qui sont les personnages ? Que raconte le texte ? Quel titre pourrait-on lui donner ? » Recherche individuelle ou par deux sur les désignations (10 minutes). Corrigé collectif au tableau (10 minutes).
La désignation des personnages est à la fois originale et en accord profond avec le sens du texte, son atmosphère et son message : aucun nom propre,
J’écris Objectif : réinvestir les connaissances sur la désignation des personnages en situation d’écriture. Amélioration d’un texte sur des points qui font généralement difficulté dans la plupart des classes : le niveau de langue de certaines désignations, les répétitions. Démarche, organisation : Découverte collective du document : « De quel type de texte s’agit-il ? » Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation (15 minutes). Trace écrite éventuelle (15 minutes).
Il faut modifier la formule d’interpellation et la formule de politesse, supprimer les répétitions de classe, Aveyron, documents. Mesdames, Messieurs, Nous sommes en CM1 à l’école Jules Ferry, et nous allons partir en classe verte dans l’Aveyron au mois de mai. Nous ne connaissons pas du tout ce département. Nous préparons notre séjour avec notre maîtresse, et nous avons besoin de documents. Pouvez-vous nous en envoyer, s’il vous plaît ? Avec nos remerciements, Les élèves de CM1
Proj. d’écriture Grammaire
Je lis et je comprends
Conjugaison
la Terre (vue de l’espace, la Terre est bleue) – Mars – Vénus.
Orthographe
• Planètes
Vocabulaire
un partenaire, un adversaire, l’arbitre, le gagnant, le perdant.
La vignette est tirée de l’album « Astérix en Corse », éditions Albert René / Goscinny– Uderzo. Démarche, organisation : Découverte collective de la vignette : « Que se passe-t-il ? » Écriture individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation des solutions envisagées (15 minutes). Trace écrite (15 minutes).
Gram. de texte
• Joueurs et joueurs
aucun nom ou groupe du nom (à part gor, une fois), seulement des pronoms personnel (je pour le gor qui est aussi le narrateur, ils pour les enfants, elle pour la seule petite Terrienne qui fait un pas vers l’étranger). Ce choix contribue à créer l’impression d’indifférence et d’anonymat qui se dégage du texte. Il permet aussi à tout lecteur de se projeter facilement dans tel ou tel personnage.
– Ocatarinetabellatchitchix déballe fièrement son fromage : c’est une spécialité locale. Astérix, Obélix et même Idéfix sont ahuris en découvrant l’odeur, insoutenable. – Le Corse déballe fièrement son fromage. Ses invités – nos deux héros avec leur petit chien – ne cachent pas leur stupéfaction : l’odeur est insoutenable.
Boîte à outils
Le petit atelier
205
Les poèmes sont souvent riches en désignations variées, métaphoriques ou autres. « Ma tête » est un poème contemporain sur le secret des pensées, les idées lumineuses et les idées noires, les rêves et les cauchemars. Démarche, organisation : Découverte collective du poème : « Quel est son thème ? En quoi se rattache-t-il à la leçon ? » Lecture à haute voix (15 minutes). Explication de la consigne d’écriture (10 minutes). Écriture individuelle (20 minutes). Lectures croisées des brouillons pour discussion et validation, sur la base du volontariat (20 minutes). Remédiation éventuelle et copie au propre (20 minutes).
206
Par exemple : Ma tête Boîte magique Coffre à souvenirs Boîte à musique Boîte à merveilles Bien close Ma tête L’Hexagone, c’est la France. Le tracé de ses frontières se rapproche, en effet, de la forme d’un hexagone (polygone à 6 côtés).
Proj. d’écriture
J’alterne les temps dans un récit
Objectifs généraux • repérer les différents choix possibles ; • les réutiliser en situation d’écriture.
Point théorique Au même titre que la ponctuation, la désignation des personnages et les mots de liaison, l’emploi des temps est un des facteurs essentiels de la cohérence d’un récit. Il existe trois choix possibles : – l’alternance passé composé / imparfait : pour les récits oraux, pour les récits écrits familiers, les récits de vie, et aussi, bien que plus rarement, pour les récits littéraires de fiction (voir Texte A) ; – l’alternance passé simple / imparfait : pour les récits littéraires de fiction, le plus souvent à la 3e personne (voir Texte C) ; – le présent dit « de narration », dans les récits de vie comme dans les récits de fiction (voir Texte B). L’imparfait sert à poser le décor (descriptions et portraits), le contexte et les circonstances des actions. Il apparaît donc souvent au début des récits. Le passé composé et le passé simple relatent la trame du récit, la succession des actions. Le premier passé composé (ou le premier passé simple) est généralement accompagné d’une expression de temps comme un jour, soudain, tout à coup, c’est alors que…, qui marque le début de l’action.
FAISONS LE POINT
Objectifs : – repérer les trois choix possibles ; – aboutir à une synthèse personnelle pour la comparer à celle de l’encadré. Observation guidée des textes. Le texte A est l’extrait d’un roman de vie quotidienne (Claude Gutman, « Toufdepoil », Pocket Jeunesse). Le texte B est un extrait du conte « Kirikou et la sorcière » (de Michel Ocelot, Hachette Jeunesse). Le texte C est un extrait de « Pinocchio », au moment où le personnage titre se retrouve dans le ventre de la baleine.
Démarche, organisation : Découverte individuelle et silencieuse des trois textes. (15 minutes). Échange collectif sur les textes : « De quels types de textes s’agit-il ? Que se passe-t-il dans chaque extrait ? Quel titre pourrait-on donner à chaque extrait ? » Recherche individuelle ou par deux pour les deux exercices (15 minutes). Échange collectif (15 minutes).
Gram. de texte
J’observe
1 – Les trois textes sont des extraits d’œuvres littéraires : un roman et deux contes. Titres possibles : A. Toufdepoil et moi – B. Le combat (NB la zorille est un mammifère carnassier d’Afrique) – C. Dans le ventre du monstre / de la baleine a. Faux – b. Vrai – c. Vrai.
Boîte à outils
Faire émerger les connaissances et les représentations préalables, notamment la sensibilité aux différences entre l’oral et l’écrit.
Orthographe
• Quels liens avec d’autres leçons ? – Leçon 14 : J’emploie les verbes au présent ; – Leçon 15 : J’emploie les verbes au passé composé ; – Leçon 16 : J’emploie les verbes à l’imparfait ; – Leçon 17 : J’emploie les verbes au passé simple.
Conjugaison
Grammaire
Programmation dans l’année À quelle occasion ? Pour écrire un récit : voir Projet 10 (J’écris un récit de vie) et Projet 15 (J’écris un récit).
Vocabulaire
43
207
2 – L’important, au départ, est que les élèves expriment leurs intuitions ou leurs idées avec leurs mots propres (voir Point théorique).
Je m’entraîne
Le récit proprement dit commence à Ainsi, un personnage… désirait, a trouvé, a acheté, est allé, s’est mise, ont couru, voulait, s’est accroché, s’est jetée, s’est noyé.
Le petit atelier
– s’entraîner à trouver les bonnes alternances ;
• Retour sur nos textes L’activité fournit une occasion de se remémorer les textes lus, de les relire, d’en reparler…
– prendre l’habitude, pour cela, de lire les textes à haute voix.
Je lis et je comprends
Objectifs :
L’exercice demande de choisir, à chaque moment du récit, entre le passé simple et l’imparfait. Le texte est une réécriture moderne d’un épisode fameux de la vie du géant Gargantua, personnage imaginé par Rabelais (1494 – 1553). Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte, suivie d’un échange collectif : « Qui est Gargantua ? Que raconte l’histoire ? Quel titre pourrait-on lui donner ? » (15 minutes). Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Corrigé collectif s’appuyant sur des lectures à haute voix des phrases et du texte entier (20 minutes).
parcourait, arriva, s’assit, amusa (ou amusait), décrocha, riaient, savaient, servirent, fut (ou était), rendit L’exercice demande de choisir, à chaque moment du récit, entre le passé composé et l’imparfait. Panurge est un personnage de « Pantagruel », de Rabelais (1494 – 1553). Le personnage titre de l’œuvre est un géant, fils de Gargantua, géant lui aussi. L’épisode raconté ici par Michel Piquemal et Daniel Royo (« Le dico rigolo des expressions », Albin Michel jeunesse), est à l’origine de l’expression « moutons de Panurge ». Cette expression désigne des personnes qui se comportent toutes de la même manière, sans réfléchir à ce qu’elles font. Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte, suivie d’un échange collectif : « Qui est Panurge ? Qui sont les personnages de l’histoire ? Que raconte-t-elle ? Quel autre titre pourrait-on lui donner ? » (10 minutes). Reformulation orale de l’histoire (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Corrigé collectif s’appuyant sur des lectures à haute voix des phrases et du texte entier (20 minutes).
Autre titre possible : La vengeance. Les trois premières phrases restent au présent (présent de vérité générale qui introduit le récit).
208
Objectif : prendre en compte les expressions de temps dans la construction du sens. Comparaison de deux passages pour mieux sentir les valeurs respectives de l’imparfait et du passé simple. « Le premier chien », de Jean-Luc Dejean (Librairie Générale Française, livre de Poche Jeunesse) est un roman qui se situe au temps de la Préhistoire. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Échange collectif pour validation (15 minutes).
a. L’imparfait est utilisé pour une description / un portrait du loup. b. Le passé simple est utilisé pour raconter une suite d’actions. Observation guidée du fonctionnement d’un texte. Pour la présentation du texte, voir dans ce guide page 194, l’exercice 10 de la leçon 39. Démarche, organisation : Lecture du texte : « Qui sont les personnages ? Que se passe-t-il ? Quel titre pourrait-on donner au texte ? » (15 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes).
a. Faux (L’étranger avança d’un pas…) – b. Vrai – c. Faux (Il parut gigantesque à Harp, Harp nota que la bandoulière…). La lecture à deux voix permet de concrétiser les rôles respectifs de chacun des temps. Comme il apparaît clairement dans ce extrait, « Flora l’inconnue de l’espace » est un roman de science-fiction. Démarche, organisation : Lecture silencieuse du texte et échange collectif : « Qui sont les personnages ? Que se passe-t-il ? Quel titre pourrait-on donner au texte ? » (15 minutes). Préparation de la lecture
Le texte mélange le passé composé et le passé simple. Ou bien : Mais un jour, ils ont voulu une poche. Ils ont demandé… Ou bien : Mais un jour, ils voulurent une poche. Ils demandèrent… Le présent de la deuxième phrase est incorrect : Un jour, parce qu’il avait faim… Rattacher explicitement la réflexion grammaticale aux productions d’écrit des élèves donne du sens à l’activité. Démarche, organisation : Recherche individuelle (15 minutes), suivie d’un échange collectif pour validation (15 minutes). Enchaînement sur des amorces en assurant la cohérence. Démarche, organisation : Découverte collective de l’exercice, explicitation de la tâche à accomplir (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Lecture croisées des textes(15 minutes). Trace écrite (15 minutes).
Exemple de texte possible : – Ce jour-là, je me suis réveillé(e) très en forme. En plus, il faisait beau. J’étais sûr(e) que la journée allait être extraordinaire. Et je ne me suis pas trompé(e) ! … – Ce matin-là, je me suis levé(e) de fort méchante humeur, du pied gauche, comme on dit. Et après, cela ne s’est vraiment pas arrangé…
Je me creuse la tête Le temps du verbe en gras (emporter, à l’infinitif) est le plus-que-parfait. Comme l’imparfait, le passé composé et le passé simple, le plus-que-parfait est un temps du passé. Il sert à montrer que quelque chose est arrivé dans le passé avant un autre événement lui aussi passé. Ici, le petit Poucet a emporté ses petits cailloux et les a mis dans sa poche avant de partir dans la forêt et de les laisser tomber le long du chemin.
Proj. d’écriture Grammaire
Observer les anomalies d’un texte est toujours très instructif. Démarche, organisation : Découverte collective des documents et de la tâche d’écriture (5 minutes). Recherche individuelle ou par deux (15 minutes). Corrigé collectif (15 minutes). Trace écrite éventuelle (15 minutes).
L’exercice induit un récit plutôt humoristique. Démarche, organisation : Découverte collective de l’exercice, explicitation de la tâche à accomplir : « Que raconter ? Quels temps choisir ? » (10 minutes). Écriture individuelle (20 minutes). Lecture croisées des textes, sur la base du volontariat. (15 minutes). Remédiations éventuelles et copie au propre (15 minutes).
Conjugaison
réinvestir les observations en situation d’écriture.
Orthographe
Objectif :
Vocabulaire
J’écris
b. Il n’y a pas de lumière et j’aperçois un attroupement devant la porte. En approchant, j’entends des éclats de voix… c. Tout le monde était assis, en attendant les entrées, quand on a entendu un grand cri qui venait de la cuisine…
Gram. de texte
à haute voix, par deux (15 minutes). Prestations, échange sur les prestations.
Boîte à outils
Par exemple : a. Ils étaient d’une belle couleur fauve unie. Mais un jour, un léopard croisa un zèbre qui était jaloux…
209
44
Je fais parler les personnages dans un récit
Objectifs généraux • repérer les règles d’insertion d’un dialogue dans un récit ; • utiliser le procédé en situation d’écriture d’un récit. Programmation dans l’année À étudier dès que l’écriture de récit amène à rencontrer concrètement ce problème. • Quels liens avec d’autres leçons ? – Leçon 40 : Je mets la ponctuation dans un texte ; – Leçon 43 : J’alterne les temps dans un récit. Point théorique Écrire un récit (de vie ou de fiction), c’est raconter les événements d’une histoire. Mais c’est aussi, éventuellement, rapporter les paroles que les personnages ont dites au cours de cette histoire. Pour cela, la langue dispose de deux procédés : – le discours indirect : les paroles sont incluses dans une phrase complexe (Ex. : Il m’a dit qu’il viendrait) ; – le discours direct : les paroles sont rapportées telles qu’elles sont censées avoir été dites, avec les mêmes temps et les mêmes personnes. Elles peuvent être annoncées par un verbe introducteur : dire, répondre, s’exclamer… Le discours direct nécessite par ailleurs une présentation et une ponctuation particulières : soit deux points avec des guillemets, soit des tirets (Ex. : Il m’a dit : « Je viendrai. » ou – Je viendrai, m’a-t-il dit.)
FAISONS LE POINT
Rattacher la leçon au récit, mais aussi à la bande dessinée, au théâtre. Chacun de ces genres littéraires a une façon particulière de rapporter les paroles des personnages qu’il sera intéressant de comparer.
J’observe Objectifs : – cadrer les deux possibilités qu’offre le récit ; – déboucher sur une synthèse pour la comparer à celle de l’encadré. Expérimenter les deux formes de discours, à partir de situations vécues d’abord, à partir d’une bande dessinée ensuite. Comparer pour mettre en lumière les différences. Démarche, organisation : Traitement collectif de l’exercice 1 (10 minutes). Travail par deux sur l’exercice 2 (10 minutes), suivi d’un échange des solutions envisagées (15 minutes).
1 – Par exemple : – Alors ma mère m’a dit de me lever vite.
210
– Alors ma mère m’a dit : « Lève-toi vite ! ». 2 – Par exemple : Le père dit à son fils qu’il doit absolument arrêter de jouer et faire ses devoirs. Le garçon répond qu’il ne faut pas s’énerver et qu’il a bien le temps. Le père crie : « Tu vas arrêter de jouer, et tu vas faire tes devoirs ». Le garçon répond : « Ne t’énerve pas ! J’ai bien le temps ! ». Observation des marques visuelles qui séparent le récit proprement dit des passages de dialogue. Le texte est un extrait de la célèbre histoire de Roald Dahl, « James ou la grosse pêche ». Le héros est entré dans la pêche géante qui est apparue dans le jardin de ses tantes. Démarche, organisation : Lecture silencieuse individuelle du texte (10 minutes). Échange collectif sur son contenu : « Qui sont les personnages ? Que se
Lire un texte de ce point de vue est l’une des façons de se l’approprier. Pour la présentation du texte, voir dans ce guide, page 208. Démarche, organisation : Lecture silencieuse individuelle du texte (10 minutes). Échange collectif sur son contenu : « Qui sont les personnages ? Que se passe-t-il ? » (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes).
On peut imaginer du discours direct : – quand Gargantua est assis sur la cathédrale : « Que c’est beau ! » ; – quand les Parisiens s’amusent : « Regardez ! Un géant ! » ; – quand les Parisiens ne sont pas contents : « Rendez-nous nos cloches ! », « Qu’allons-nous faire ? », « Nous vous proposons un bon repas en échange de nos cloches ! » ; – quand Gargantua mange : « Oh ! Vraiment délicieux ! Et copieux ! ». L’exercice fournit une occasion de lire ou de relire des récits de façon sélective. La recherche pourra être réinvestie dans l’exercice suivant. Démarche, organisation : Recherche individuelle ou par deux (15 minutes), suivie d’un échange des relevés (15 minutes).
– Ah, docteur, gémit l’ogre, ça ne va vraiment pas fort. Je sens comme un poids sur l’estomac et j’ai toujours envie de vomir. Si ça continue, il faudra que je me mette au régime. – Voyons, voyons, dit le médecin, ne vous affolez pas. Ce n’est peut-être pas si grave que ça. Ditesmoi ce que vous avez mangé ces jours derniers. – Eh bien, dit l’ogre en rassemblant ses souvenirs, avant-hier, j’ai croqué un garde-champêtre, un coureur cycliste et une marchande de fruits et légumes. Tous bien frais et pas trop gras. – Ce n’est vraiment pas ça qui vous a rendu malade, dit le médecin en se grattant le menton. Et hier, qu’avez-vous mangé ? Bernard Friot, Nouvelles Histoires pressées, « Zanzibar », Milan.
Le petit atelier
dire, annoncer, demander, s’adresser, s’exclamer, crier, hurler répondre, répliquer, rétorquer, protester
• Lecture à plusieurs voix Il faut prévoir une voix par personnage et ajouter la « voix » du récit.
Réinvestissement du relevé de l’exercice précédent. « Le Vampire de l’abribus », de MarieSabine Roger (Épigones) n’est pas un récit fantastique, mais un roman très juste sur le racket à l’école. C’est à cause de ce racket que Virgile ne veut pas aller à l’école. Démarche, organisation : Lecture silencieuse indivi-
Je lis et je comprends Objectif : intégrer les dialogues dans la construction du sens. L’exercice est l’occasion de revenir sur
211
Proj. d’écriture Grammaire
Dans ses recueils de nouvelles, Bernard Friot propose quelques savoureuses parodies de contes. L’adjonction de la ponctuation peut déboucher sur une mise voix du texte. Celle-ci est intitulée « Consultation ». Démarche, organisation : Lecture silencieuse individuelle du texte (10 minutes). Échange collectif sur son contenu : « Qui sont les personnages ? Que se passe-t-il ? Quel titre pourrait-on donner au texte ? » (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes). Lecture à haute voix préparée du texte.
Conjugaison
observer et manipuler les textes du point de vue du dialogue.
Orthographe
Objectif :
Vocabulaire
Je m’entraîne
Le texte est présenté avec des tirets, et non avec des guillemets. – J’ai 37° 3…, avait annoncé Virgile …. – Tu as mal à la tête ?, avait-elle demandé. – Non, avait répondu Virgile.
Gram. de texte
Les paroles des personnages sont ici incluses dans des guillemets. Ce qui est entre guillemets dans un récit se retrouve dans les bulles de la bande dessinée correspondante.
duelle du texte (10 minutes). Échange collectif sur son contenu : « Qui sont les personnages ? Que se passe-t-il ? Quel titre pourrait-on donner au texte ? » (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes).
Boîte à outils
passe-t-il ? Quel titre pourrait-on donner au texte ? » (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes).
les textes lus, se les remémorer, les relire. Démarche, organisation : Recherche individuelle, suivie d’un échange collectif.
Les récits avec des dialogues sont souvent plus vivants. Mais certains enfants ont parfois du mal à repérer qui parle à chaque réplique, notamment quand les verbes introducteurs ne sont pas très nombreux. Savoir qui parle à chaque réplique n’est pas toujours si facile. « Le faucon déniché », de JeanCôme Noguès (Hachette Jeunesse), est un très beau roman qui se passe au Moyen Âge. L’extrait est le point de départ de l’action. Il s’agit d’un dialogue entre le héros, un petit garçon passionné par les faucons, et le maître fauconnier du seigneur du lieu. Élever des faucons est strictement réservé aux nobles. Le garçon est donc en faute. Il sera emprisonné, puis libéré, car de son cachot, il verra arriver l’ennemi et sauvera tout le monde. Démarche, organisation : Lecture silencieuse individuelle du texte (10 minutes). Échange collectif sur son contenu : « Qui sont les personnages ? Que se passe-t-il ? À quelle époque se situe le récit ? » (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes).
Dans l’ordre du texte : Je (le garçon), vous (le fauconnier) – le (le faucon) – moi (le garçon, qui parle) – vous (le fauconnier) – moi (le garçon) – celui-ci (le faucon) – Tu (le garçon auquel le fauconnier s’adresse dans cette réplique) – Celui-ci et les trois il (le faucon). « Un ordinateur pas ordinaire », de Michèle Kahn (Éditions Pocket Jeunesse) raconte comment un ordinateur à commande vocale commande tout dans une maison. Mais un jour, il se dérègle… Le roman peut être mis en circulation dans la classe sous la forme du livre relais. Démarche, organisation : Lecture silencieuse individuelle du texte (10 minutes). Échange collectif sur son contenu : « Qui sont les personnages ? Que se passe-t-il ? À quelle époque se situe le récit ? » (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes). Lecture à haute voix préparée du texte.
Il s’agit d’un dialogue entre Pierre et sa machine, l’ordinateur qui fait tout dans la maison. Les capitales signalent les réponses de la machine : on imagine une voix artificielle. Le discours direct n’est pas l’apanage exclusif
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des récits. Les textes documentaires l’utilisent parfois pour animer l’exposé, le rendre plus vivant. Démarche, organisation : Lecture silencieuse individuelle du texte (10 minutes). Échange collectif sur son contenu : « De quoi parle le texte ? » (10 minutes). Recherche individuelle ou par deux (10 minutes). Corrigé collectif (10 minutes).
Voir plus haut.
J’écris Objectif : introduire des dialogues dans des récits. Rattacher explicitement la réflexion grammaticale aux productions d’écrit des élèves donne du sens à l’activité. Démarche, organisation : Recherche individuelle (15 minutes) suivie d’un échange collectif pour validation (20 minutes). Pierre Gripari est très connu pour ses contes modernes où le merveilleux traditionnel se mêle à la réalité la plus contemporaine. Démarche, organisation : Découverte collective du texte et explicitation de la tâche d’écriture (10 minutes). Écriture individuelle ou par deux d’un brouillon (20 minutes). Lectures croisées des brouillons pour validation et remédiation éventuelle (20 minutes). Copie individuelle au propre (15 minutes).
Par exemple : – C’est bizarre, on dirait vraiment le chauffeur de taxi, dit la boulangère. – Vraiment étrange, ajouta l’épicière. – On aura vraiment tout vu, gémit le quincaillier. – Qu’est-ce qu’on peut faire ?, se demandaient les collègues du chauffeur qui auraient bien voulu l’aider. Les bulles d’un bande dessinée correspondent au discours direct du récit. Démarche, organisation : Découverte collective de la vignette et explicitation de la tâche d’écriture (10 minutes). Écriture individuelle ou par deux d’un brouillon (20 minutes). Lectures croisées des brouillons pour validation et remédiation éventuelle (20 minutes). Copie individuelle au propre (15 minutes).
Par exemple : Alors le commissaire commença vraiment à s’énerver. Il s’approcha de la réception et se mit à
Proj. d’écriture Vocabulaire
Orthographe
Conjugaison
Gudule dit : « Ma sœur est vraiment géniale. » (La sœur de Gudule est géniale.) « Gudule, dit ma sœur, est vraiment géniale. » (Gudule est géniale.)
Grammaire
Je me creuse la tête
Gram. de texte
L’exercice demande d’aller chercher des idées dans des situations de la vie quotidienne. Démarche, organisation : Découverte collective du dessin et explicitation de la tâche d’écriture (10 minutes). Écriture individuelle ou par deux d’un brouillon (20 minutes). Lectures croisées des brouillons pour validation et remédiation éventuelle (20 minutes). Copie individuelle au propre (15 minutes).
Par exemple : Il était tard, il faisait un froid de gueux, et le bus n’arrivait toujours pas. Une demi-heure de retard, au moins ! « Mais qu’est-ce qui se passe ? », demanda quelqu’un…
Boîte à outils
hurler en faisant sursauter tout le monde : « Est-ce que ce jeune homme a bien passé la nuit de samedi à dimanche ici ? ».
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Bilan Je sais reconnaître a. interview – b. guide touristique – c. publicité – d. conte – e. lettre – f. notice, mode d’emploi – g. poème (Rimbaud). Dans le texte : point, deux points, guillemets, point d’exclamation, virgule, points de suspension. Il manque le point d’interrogation. Par exemple : lorsque, pourtant, donc… Temps employés : le présent de l’indicatif et le présent de l’impératif. Une poule sortit de son poulailler. Elle se plaignait… Un canard passa près d’elle. Il la regarda et il dit…
Je sais faire Parachute Matériel : – un mouchoir – quatre bouts de fil ou de ficelle d’environ 40 cm de long – un petit objet pas fragile Attache un morceau de fil ou de ficelle fil à chaque coin du mouchoir. Noue les quatre fils ensemble à environ 10 cm du bout et attache ton petit objet au même endroit. Quand tu jettes un caillou dans l’eau, une petite vague apparaît. Pour les sons, c’est identique : une « vague » invisible se forme dans l’air qui
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l’entoure, cette onde grandit ensuite autour du livre, un peu comme une bulle qui gonfle. Lorsqu’elle atteint ton oreille, tu entends le bruit du livre par terre. Vlan ! Emmanuel Bernhard, Le son, « Kézako ? », Mango Jeunesse, 2002. pourtant – Exemple de titre : La Terre en mouvement un amateur de course à pied, un vrai sportif, un futur champion – un homme affolé, un paysan du Moyen Âge, un petit bonhomme – un ours, un mammifère, un plantigrade. craignaient – firent – alla – virent – crurent – reconnurent Par exemple : – Ça alors ! l’Ours des Carpates ! Mais qu’est-ce que tu fais là ?, demanda le père. – Je passais dans la région. Je cherche une bonne grotte pour hiberner la saison prochaine, répondit l’ours. – Formidable ! Mais entre donc. Alors père présenta à ses enfants ébahis son très vieil et très grand ami l’ours des Carpates. a. Ma voisine m’a demandé : « Pourquoi avezvous l’air si pressé ? » b. Le boulanger a demandé aux clients : « Voulezvous goûter mon succulent clafoutis ? ». c. « Ne jetez pas vos papiers par terre, il y a dans la cour des corbeilles pour cela », nous a rappelé la directrice.
Boîte à outils
Sommaire
Proj. d’écriture
C’est un ensemble de fiches pratiques et de tableaux récapitulatifs où chaque élève peut trouver de l’aide – essentiellement orthographique – au moment où il (elle) écrit. La Boîte à outils cible donc prioritairement des problèmes récurrents dans les textes des élèves de cet âge.
Grammaire
Qu’est-ce que la Boîte à outils ?
J’écris « a » ou j’écris « à » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 J’écris « est » ou j’écris « et » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203 J’écris « on » ou j’écris « ont » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203 J’écris « son » ou j’écris « sont » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204
Conjugaison
Fiches d’orthographe
J’écris « -é » ou « -er » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .205 Tableaux Quelques mots de liaison importants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .206 Quelques adverbes fréquents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .207
Orthographe
J’écris « ses » ou « ces » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .204
Tableaux de conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .212 Les terminaisons des verbes selon les personnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .216
Comment l’utiliser ? Elle est destinée à être utilisée en autonomie par les élèves, ce qui suppose une familiarisation et un apprentissage. Les fiches et les tableaux sont donnés « clefs en main » : ils constituent des repères stables et sécurisants. Cependant, il est souvent intéressant de commencer à les élaborer en classe, pour mieux en comprendre l’intérêt et le fonctionnement.
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Gram. de texte
Les principaux sons et leurs graphies les plus fréquentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .210
Boîte à outils
Les déterminants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .209
Vocabulaire
Préfixes et suffixes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .208
Fiches d’orthographe Les homonymes grammaticaux (pages 202 à 205) POINT THÉORIQUE Les homonymes grammaticaux existent en grand nombre dans tous les types de textes. Les problèmes qu’ils posent et les connaissances qu’ils supposent sont si complexes que leur appropriation ne relève pas de leçons ponctuelles : elle ne peut se faire que dans la durée, très progressivement, de façon répétée, en liaison avec les autres notions qu’ils mettent en cause.
• Chaque fiche ménage des approches diversifiées et complémentaires : – 2 tableaux récapitulent les règles d’écriture et les contextes où apparaît chacune des deux formes, en les illustrant de nombreux exemples ; – la rubrique Astuce donne le procédé opératoire classique et très connu, qui aidera certains élèves. – La rubrique Sais-tu que… ? apporte l’éclairage de l’analyse et de la terminologie. Ces différentes approches sont nécessaires dans la mesure où tous les enfants ne travaillent pas de la même manière : certains raisonnent sur la règle, d’autres par analogie sur les exemples, d’autres ont besoin d’une « recette », d’autres encore circulent entre ces différentes possibilités.
• Comment les aborder dans la classe ? – Avant d’aborder un homonyme, faire le point avec les enfants sur leurs connaissances, leurs stratégies, leurs réussites, leurs erreurs… – Pour donner du sens, aborder chaque homonyme à l’occasion d’une difficulté d’écriture en explicitant ce lien. – Bien cadrer le travail et son objectif : l’utilisation d’une fiche outil quand on en a besoin. – Pour simplifier les problèmes, étudier séparément chaque élément du binôme : prendre à d’abord, par exemple, et laisser passer un peu de temps avant de systématiser a (ou le contraire). La comparaison pourra venir par la suite. – Amorcer la fiche outil dans la classe, puis la comparer et la compléter avec celle du livre. – Relier autant que possible chaque contexte à d’autres leçons. Par exemple : à avec les compléments circonstanciels, a avec le passé composé, son avec les déterminants… – Chercher des exemples personnels à chaque classe pour enrichir ceux du livre.
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Ce tableau est inspiré des analyses de Nina Catach (L’orthographe, « Que-sais je ? », PUF). Il présente les sons de base du français (phonèmes), et indique en regard les graphies statistiquement les plus fréquentes de ces sons ou celles qui apparaissent dans des mots très courants (graphèmes). Conformément à la description que fait Nina Catach de notre système orthographique (voir page 136 : Faisons le point de la Leçon 20, Je repère la valeur des lettres), les lettres muettes (à la finale le plus souvent, comme le x de paix) ne sont pas prises en compte dans les graphies. Ces lettres, en effet, ne traduisent pas de son. Ce sont des lettres historiques qui signalent l’étymologie du mot (paix vient du latin pax, pacis), qui le rattachent souvent à une famille (ex. : lait / laid), et qui permettent aussi de distinguer deux homonymes d’un seul coup d’œil (temps / tant). (Voir page 161 : Faisons le point de la Leçon 29, J’écris les homonymes).
• Comment l’utiliser en classe ? – comme base de données pour les leçons d’orthographe ; – comme aide au repérage de certaines régularités orthographiques. Le tableau panoramique est un outil pratique de ce point de vue. D’un seul coup d’œil, on distingue les sons voyelles (à gauche), et les sons consonnes (à droite). On voit très vite les sons dont l’écriture est la plus régulière : les consonnes sont en moyenne moins problématiques que les voyelles. On repère aussi très vite ceux qui ont le plus de variantes et qui doivent donc faire l’objet d’une vigilance particulière : le [ε], le [ã], le [j] pour les sons voyelles (ou semi-voyelles), le [s] pour les consonnes.
Boîte à outils
Ce tableau permet donc d’y voir plus clair dans le maquis orthographique, ce qui est rassurant pour les élèves. Cet outil peut être amorcé par la classe et devenir ainsi le prolongement commode de relevés et de classements déjà faits par les élèves. Il peut aussi être lui-même prolongé par d’autres exemples recueillis par les enfants au hasard des textes rencontrés ou à l’occasion de recherches systématiques. Toutes ces activités permettront d’ailleurs aux élèves de s’approprier le tableau en le manipulant.
Conjugaison
POINT THÉORIQUE
Orthographe
Tableaux des principaux sons et leur graphies les plus fréquentes (pages 210 et 211)
Vocabulaire
Il s’agit, en extension de leçons de grammaire ou de vocabulaire, de tableaux récapitulatifs des principales classes de mots outils, ainsi que des éléments qui servent à construire les mots (préfixes et suffixes).
Gram. de texte
Tableaux des mots de liaison, des adverbes, des préfixes et suffixes, des déterminants (pages 206 à 209)
Grammaire
Proj. d’écriture
Tableaux
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Tableaux Tableaux de conjugaison (pages 212 à 215) Ces 2 tableaux donnent classiquement les formes des temps de base des verbes courants et usuels.
Tableau des terminaisons des verbes selon les personnes POINT THÉORIQUE Ce tableau propose une entrée dans la conjugaison par les personnes (et non plus par les verbes et les temps). L’intérêt de cette approche transversale est de faire émerger des régularités orthographiques fortes, tous groupes et tous temps confondus. On s’aperçoit ainsi, par exemple, que le s est la marque quasi universelle du tu (si on excepte tu veux, tu peux). Des régularités tout aussi fortes apparaissent également pour nous, vous, ils / elles. Pour ce qui est de la première et de la troisième personnes du singulier, l’éventail des possibilités ne dépasse pas quatre. Ici aussi, le tableau permet de voir plus clair en synthétisant des informations généralement morcelées dans de nombreuses leçons. Cette entrée dans la morphologie verbale permet d’installer progressivement des repères forts et donc des réflexes qui facilitent la tâche au moment de l’écriture. L’enfant n’est pas obligé de se lancer dans une analyse et un rappel des tableaux de conjugaison chaque fois qu’il écrit un verbe : le repérage et la mémorisation des régularités selon les personnes lui ménagent une sorte de « raccourci ».
• Comment l’utiliser en classe ?
Ce tableau doit devenir une référence constante et une aide quotidienne à l’écriture. Il peut être amorcé par les élèves eux-mêmes. On commencera, par exemple, par faire repérer les régularités du présent de l’indicatif, tous verbes et tous modes confondus, à partir des tableaux des pages précédentes. Les résultats de la recherche seront confrontés à ceux du manuel. Et ainsi de suite..., au fil des temps étudiés et des besoins. C’est ainsi que ce récapitulatif, repère stable, prendra tout son sens pour les enfants, et qu’ils pourront progressivement l’utiliser en toute liberté.
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Notes personnelles
Notes personnelles
Notes personnelles
Édition : Thierry Amouzou avec la collaboration de Bénédicte Gaillard Fabrication : Isabelle Simon-Bourg Couverture : Laurent Carré, Alain Boyer, Michaël Funck Maquette intérieure : Michaël Funck Réalisation : Michaël Funck Relecture : Chantal Maury
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