Article Les Déterminants Du Choix D'une Banque Participative Par La Population de La Ville D'agadir
September 12, 2022 | Author: Anonymous | Category: N/A
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Les déterminants du choix d’une banque participative par la population de la ville d’Agadir Préparé par : Dr. Lhassane JAOUHARI Maître Assistant à FSJES -Université IBN
ZOHR Agadir Mr. Said AIT BENSALEM Master en BAFP FSJES-Université IBN
ZOHR Agadir Résumé :
Ce mémoire se propose d’étudier les déterminants de choix d’une banque participative par la population de la ville d’Agadir. d’Agadir. L'étude du ccomportement omportement et de l'attitude des consommateurs à l'égard des banques islamiques a retenu l'attention d'un nombre important de chercheurs, et ce, dans différents contextes et pays dans lesquels la finance islamique s'est développé. Dans la revue de littérature de cette recherche, nous avons mis l’accent sur l’histoire, les principes, principes, les les outils de fonctionnement de ces banques et enfin un aperçu général la théorie de l’action raisonné. Cette contribution entend analyser dans un premier temps, la prédisposition des particuliers de la ville d’Agadir à choisir les banques participatives. Et dans un second temps, les facteurs importants déterminant le choix de ces particuliers. Un questionnaire a été conçu et adressé à un échantillon de 200 personnes. Les données issues de l’enquête ont été analysées en utilisant le logiciel statistique SPSS. Les résultats montrent d’une part que cette population est prédisposée à choisir les banques participatives. participatives. Et d’autre part, ils montrent que les facteurs importants déterminant ce choix sont : le facteur religieux (la conformité des produits aux préceptes de la Charia), et le facteur attitudinal (la réactivité du personnel, la compétitivité-prix des produits, la sécurité des fonds, la proximité des agences et la facilité d’obtention un financement). fi nancement). Mots clés : finance islamique, banques participatives, facteur religieux, facteur attitudinal, facteur subjectif , la théorie de l’action raisonné.
I. INTRODUCTION
L’économie mondiale a connu en 2008 une crise financière chronique. Cette dernière est apparue dans le secteur financier américain et notamment dans les investissements financiers liés au secteur immobilier. Cette crise a conduit à de grandes perturbations économiques à l’échelle mondiale et non seulement dans l’économie américaine. Parmi ces dysfonctionnements, on peut citer l’augmentation de taux de chômage, la faillite de grandes institutions et des banques, mais aussi une récession de l'activité économique mondiale. L’effondrement majeur des marchés financiers causé par la crise financière de 2008, a restitué à notre esprit les écritures de Karl Marx sur le capitalisme. En outre, ces effondrements ont amené beaucoup des spécialistes à dire que les principes de la pensée capitaliste ont montré qu'ils ne sont pas en mesure de résister aux forts chocs des crises financières et économiques et la nécessité de mettre en place d’autres modes de financement alternatifs, en particulier, la finance islamique. Cette dernière a montré une efficacité et une résistance r ésistance considéra considérable ble face à la crise, ttandis andis que son homologue conventionnel devient plus fragile. Cette force de la finance islamique est tirée de ses principes éthiques à savoir le partage de perte et de profit, l’interdiction de prêt à l’intérêt (« Riba (« Riba »), adossement à des actifs tangibles, l’interdiction des activités illicites et l’interdiction de risque excessif (« Gharar (« Gharar »). Malgré sa jeunesse, l’industrie de la finance islamique occupe une place pl ace importante dans le système financier international contemporain. Tandis que la finance conventionnelle dépasse dans son âge les neufs siècles, ce qui lui a permis d’accumuler une grande expérience. Cette jeune finance a réalisé un développement développement considérable considérable dans les dernières années puisqu’elle a affiché un taux de croissance en deux chiffres, « On situe à quelques 700 à 1000 milliards de dollars la masse des actifs brassée par des institutions financières islamiques et à 10% - 20% le taux de croissance annuel des encours»1. Avec l’extension géographique, plus de 500 établissements dans, à peu près, 90 pays implantés dans tous les l es continents du monde2. Ces établissements sont concentrés dans les pays du Moyen-Orient, Moyen-Orient, l’Afrique du nord et l’Asie du sud, notamment notamment le Bahreïn, la Malaisie, Malaisie, l’Iran et le Soudan. Ainsi, tout le monde est en concurrence pour le titre de capital de la finance islamique. Le gouvernement britannique cherche, maintenant, à rendre Londres le centre mondial du financement islamique, 1 2Saadallah,
R. (S.D) Finance Islamique et Développement. Les cahiers de la finance islamique n°3. P 4. Abdelhalim Amar, G. (2014). Le modèle d’une banque ban que islamique entre la théorie et la pratique. Groupe Dar Abi Alfidae Al Alamia. P 85. 2
puisqu’elle puisqu’elle a concurrencé les grands et les anciens capitaux islamiques spécialisés dans ce domaine comme (El Manama, Dubaï et Kuala Lumpur). Elle est classée première dans le domaine des services d’enseignement et de formation en finance islamique avec 55 établissements suivie par la Malaisie avec 24 établissements, puis les Emirats-Arabes-Unis, l’Arabie Saoudite et le Bahreïn qui ont entre 16 et 18 établissements pour chaque pays. Enfin, viennent les Etats-Unis Etats-Unis avec 9 établissements s’intéressant à la formation form ation des cadres et la finance islamique. Même si l’industrie de la finance islamique ne représente que 1% dans le volume de l’industrie financière mondiale, elle constitue un système complet puisqu’elle dispose des établissements et produits financiers ca pables d’assurer les exigences du développement développement économique. Cette industrie est représentée par les établissements bancaires avec un pourcentage de 80%, tandis que les marchés des Sukuks (marché financier), les fonds des investissements, les fonds de la Zakat, les établissements des microcrédits et les compagnes d’assurancess Takaful ne représentent que (20%)3. d’assurance Les produits offerts par les banques islamiques sont généralement scindés en trois principales catégories. Il existe des produits basés sur la vente à la marge, tels que, la Mourabaha, l ’Ij ’Ijara, ara, l’Istisna’a et le Salam, le produit sans contrepartie à savoir le Qard Hassan et enfin, les l’Istisna’a produits dits participatifs, en l’occurrence, le contrat le contrat Moucharaka et le contrat Moudaraba qui servent à financer les projets et les investissements des entreprises. Dans le cas du contrat Moudaraba, la banque entre dans un partenariat passif avec les porteurs de projets ou avec une entreprise déjà créée en lui accordant des fonds pour financer un investissement dont elle a besoin sans participer à sa gestion. Tandis que le contrat Moucharaka donne à la banque la la possibilité de participer participer à la gestion du projet financé. 1. Le contexte de la recherche
Le Maroc à son tour accueillera les banques islamiques sous la dénomination des banques participatives pour répondre aux attentes d’une bonne partie de la la population qui n’accepte pas de faire recours aux finances classiques. Il a déjà vécu une expérience des produits alternatifs. Mais ces derniers n’ont pas pu connaitre un grand succès. Cela est dû à l’absence du soubassement juridique pour veiller à ce que ces produits, d’une part, part , respectent la Charia et d’autre d’autre part, assure la compétitivité des prix de ces produits. Ce problème a été dépassé 3
Abdelhalim Amar, G. (2014). Le modèle d’une banque islamique entre la théorie et la pratique. Groupe Dar Abi Alfidae Al Alamia. P 86. 3
puisque le législateur marocain a pu modifier en 2014 la loi bancaire en ajoutant des articles concernant la pratique de la finance islamique au Maroc. La population marocaine sera placée devant un système presque complet de la finance islamique afin de satisfaire les besoins en matière de financement. Dans le présent article, article, nous essayerons d’étudier la disposition à accepter ou non des banques participatives par la population de la ville d’Agadir et les facteurs qui motivent cette acceptation. À travers cette étude, nous répondrons à la problématique suivante : Dans quelle mesure, la population de la ville d'Agadir est prédisposée à choisir les banques participatives ? Et quels sont les facteurs qui justifient ce choix ? 2. Ancrage théorique
Cette recherche s’inscrit dans le cadre de la théorie de l’action raisonnée (TCR) afin d’élaborer un modèle qui détermine les facteurs qui peuvent pousser les particuliers de la ville d’Agadir à choix une banque participative. Cette théorie de (TCR) est un modèle qui provient de la psychologie sociale. Ce modèle développé par Fishbein et Ajzen (1975) 4 définit les rapports entre les croyances, les attitudes, les normes, les intentions et les comportements des individus. Selon ce modèle, le comportement d’une personne serait déterminé par son son intention comportementale à l’adopter. Cette intention serait, quant à elle, déterminée par l’attitude de la personne et par ses normes subjectives relatives au comportement en question. Ainsi, cette étude se base sur la posture épistémologique positiviste pour garder une certaine indépendance indépendan ce entre l’objet et le sujet observé et observé et nous avons adopté une approche quantitative afin de tester les hypothèses à partir des données collectées. 3. Questions de recherche, hypothèses et modèle conceptuel 3.1 Questions de recherche
Afin d’apporter des éléments de réponse à notre problématique, nous avons posé des questions intermédiaires :
Quels sont les sources et les principaux fondements de la finance islamique ?
Quels sont les principaux mécanismes de fonctionnement d’une banque participative ? ?
La population de la ville d’Agadir accepte-t-elle accepte-t-elle les banques participatives ?
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FISHBEIN, M.A. et AJZEN, I. (1975). Belief, attitude, intention and behavior: an introduction to theory and research, Reading, MA, Addison Wesley. 4
Quel sont les facteurs qui motivent l’acceptation des banques participatives? participatives?
Les deux premières questions questions feront l’objet de la partie théorique tandis que les deux dernières seront traitées dans la partie empirique. 3.2 Hypothèses de la recherche
Afin de répondre au questionnement fondamental que nous avons posé ci-dessus, nous avons formulé les hypothèses suivantes : H.1 :
La population de la ville d'Agadir est prédisposée à faire recours au financement des
banques participatives. participatives. H.2 :
Le facteur subjectif (la famille, le cercle d’amis et les emplo yeurs) va pousser les
interrogés à choisir les banques participatives. H.3 :
Le facteur religieux (la conformité des produits aux préceptes de la Charia) va orienter
les sondés vers le choix d’une banque participative. H.4 :
Le facteur attitudinal (la réactivité du personnel, la compétitivité-prix des produits, la
sécurité des fonds, la proximité des agences agenc es et la facilité d’obtenir le le financement) va influencer les enquêtés dans leur choix d’une banque participative. H.5 :
Le niveau d’étude de la population de la ville d’Agadir serait parmi les facteurs
déterminants dans le choix d’une d’u ne banque participative. 3.3 Modèle conceptuel de la recherche
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II. METHODOLOGIE DE TRAVAIL 1. Le but et les objectifs de la recherche 1.1 Le but de la recherche
Ce travail a pour but d’étudier la prédisposition de la population de la ville d’Agadir à accepter les banques participatives. Nous essayerons également de dégager les facteurs qui influencent le choix en vue de contribuer à la compréhension des comportements afin de formuler des recommandations pouvant amener les futures banques à mettre en place des stratégies efficaces pour séduire les clients. 1.2 Les objectifs de la recherche
L’objectif général général
L'objectif général de cette recherche est d'avoir une idée sur les fondements et particularités de la finance participative ainsi que la perception des prochaines banques participatives participatives par la population de la ville d’Agadir.
Les objectifs spécifiques
Pour être précis dans cette étude, des objectifs spécifiques ont été fixés tels que :
Identifier les principes de la finance participative.
Expliquer le fonctionnement et l'organisation d'une banque participative.
Connaitre les instruments de financement destiné au particulier par les banques participatives.
Avoir un aperçu clair sur la prédisposition des particuliers de la l a ville d’Agadir à faire recours au financement proposé par les banques participatives.
Connaitre les facteurs et les motifs qui vont influencer le choix de financement via les banques participatives participatives par ce cess particuliers.
2. La mise en place et la conduite de l’enquête 2.1. La préfecture d’Agadir Ida Outanane.
La préfecture contrôlée, une superficie de 2 297 km2, elle contient 13 communes dont 12 rurales avec une population totale de 600 5599 habitants dont 508 155 habitants faits partis de la commune urbaine de la préfecture5. Elle est bornée à l’Ouest par l’Océan Atlantique, au sud
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Annuaire Statistique de la région Souss Massa Draâ Année 2014. Dans le site web, http://www.hcp.ma/downloads/Annuaires-statistiques-regionaux_t11956.html http://www.hcp.ma/downloads/Annuaires-statistiques-regionaux_t11956.html.. Consulté le 15/9/2016. 6
par la l a préfecture d’Inezgane Ait Melloul, à l’Est par la préfecture de Taroudannt et au Nord par la préfecture d’Essaouira. d’Essaouira. 2.2. La ville d’Agadir le
terrain de recherche.
Capital de la région du Souss-Massa. La commune urbaine de cette ville constitue le terrain de notre recherche avec une population de 508 155 habitants, selon HCP la direction régionale le taux d’activité de cette population est de 41.6 % et 13.4 % pour un taux de chômage 6. La ville à des potentialités surtout le tourisme, les entreprises agroalimenta agroalimentaires, ires, service…. Cela la rendre parmi les villes dynamiques économiquement. 2.3. Calcul de l’échantillon de l’enquête
Donc pour déterminer déterminer l’échantillon on va utiliser la formule suivant suivantee :
n = t²N / t²+ (2e)² (N-1) Avec: n : Taille de l’échantillon t² : Coefficient de marge déduit du taux de confiance N : Taille de la population population e : La marge d’erreur Pour notre cas nous allons travailler avec un seuil de confiance (1- α) de 95% et une marge d’erreur tolérée de 7% (e=0,07). Donc selon la table statistique le coefficient de marge associé à ce taux de confiance (95%) est de t=1,96. On appliquant la formule, n = t²N /t²+ (2e)² (N-1). La taille de notre échantillon est donc de : n= (1,96)²(508155) / (1,96)²+ (2*0,07)²(508155-1) n= (1.96) 2 × (508155) ÷ ((1.96) 2 + (2 × 0.07) 2 × (508155 - 1))= 195.92 ^
^
^
Soit 196 habitants ou questionnaires. Cet échantillon visé par notre étude est constitué de l’ensemble des personnes de la ville d’Agadir et ayant atteint la majorité. Pour des raisons pratiques d’accessibilité et de coût, nous
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Annuaire Statistique de la région Souss Massa Draâ Année 2014. Dans le site web, http://www.hcp.ma/downloads/Annuaires-statistiques-regionaux_t11956.html http://www.hcp.ma/downloads/Annuaires-statistiques-regionaux_t11956.html.. Consulté le 15/9/2016. 7
allons utiliser une méthode d'échantillonnage non probabiliste. En effet, nous n ous avons opté pour un échantillon de convenance. Afin que notre échantillon soit représentatif il nous faut au moins 196 questionnaires et pour des raisons de prudence nous allons prendre 200. Après la détermination de l’échantillon de notre population on passe à la construction de l’outil de collecte collecte les données à savoir le l e questionnaire 2.4. La conception du questionnaire
Notre questionnaire est composé de 27 questions. Ces questions sont réparties et organisées selon les rubriques suivantes : Rubrique Rubrique 1: Des informations sur comment se comportent les enquêtés avec
les banques conventionnelles et la perception de ces dernier des banques participatives et leurs évaluation de l’expérience des produits alternatifs, alternatifs , cette rubrique comprend des questions sur, les comptes bancaires, le crédit bancaire conventionnel, l’expérience des produits alternatifs, alternatifs, les motivations et enfin la prédisposition des interrogés interrogés a faire recours au banque participatives. Rubrique Rubrique 2: les facteurs qui permettent à les enquêtes de choisir une banque
isl islamique, amique, cette cette rubrique invite les interrogés à évaluer le degré d’importance attribue aux items qui correspond aux croyances, normes subjectifs et attitude. Ces items sont par exemple (attitude : la qualité de service, la proximité des agence, la sécurité des fonds….), (les croyances : croyances : le degré de la conformité des produits commercialisés par ces banques avec les préceptes de la Charia) et (les normes subjectifs : la famille va influencer positivement le choix d'une banque participative et le cercle d'amis ou employeur vont influencer votre choix entre une banque participative ou conventionnelle) Rubrique Rubrique 3 : Les informations personne personnelles lles : l’interrogé est appelé à fournir des
informations sur les points suivants : sexe, tranche d’âge, profession, et le l e niveau d’instruction. d’instruction. 2.5. La collecte des données.
La phase de collecte des données sur le terrain de notre recherche la ville d’Agadir a été faite via la rencontre direct des personnes et a l’aide de partager le questionnaire par le bais Google driver distribué dans les réseaux sociaux et par email toute en respectant la zones de notre étude la ville d'Agadir. 8
Cette opération était effectuée sur une durée : du 01/10/2016 à 20/10/2016. L’enquête s’est réalisée par la méthode de contact direct (face à face) et a distance en utilisant email et les réseaux sociaux. La première démarche présente comme principal avantage l’accélération du processus de réalisation de l’étude l’étude et la communication communication entre l’interviewé et l’interviewer passe par le dialogue. Le questionnaire devient alors un guide d’entretien ou une grille d’observation dans laquelle on enregistre les réponses. La deuxième démarche à savoir méthode à distance via Internet, le questionnaire questionnaire est le seul lien entre l’enquêteur et la population interrogée. interrogée. Mais, la première démarche présente aussi plusieurs difficultés. Les personnes rencontrent à la sortie des agences bancaires n'ont pas le temps pour
remplir le questionnaire. Les personnes enquêtées en plaine la rue et dans les café, en général on passe
beaucoup de temps avec ces gens pour y expliques le questionnaire car elles ne savent pas la langue langue français. Une autre source de difficulté est liée à l’existence de certains termes terme s complexes et
peu connus connus pour la majorité de dess répondants répondants.. Donc, il faut fournir plus d’effort pour donner les explications nécessaires explications nécessaires III. LES SOURCES ET PRINCIPES DE LA FINANCE ISLAMIQUE (FI)
1. sources de la FI
La FI est basée sur des principes principes définis par la Charia, qui prend ses sources à tra travers vers : Le Coran: il s'agit d'un livre sacré sacré des musulmans, cc’est ’est une source divine divine et irrévocable. Il constitue la première source juridique en termes de loi islamique. La Sunna: il s’agit de l’ensemble des enseignements rapportés du prophète (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) qui reprennent ses dires, ses actes qui sont compris comme une base qui guide guide la vie du musulma musulman. n. L’Ijma: il s’agit d’un consensus des écoles et des oulémas de la l'Oumma (communauté musulmane) sur un point de la jurisprudence islamique ou des problèmes liés à l'application des préceptes de la Charia.
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Le Qiyass: désigne le raisonnement par analogie en vue de trouver des solutions à certains problèmes de droit non identifiée par les textes du Coran et de la sunna sunna.. Les principales règles règles de la Charia représe représentent ntent donc l’ensemb l’ensemble le des règles religieuses religieuses qui régissent la vie quotidienne des musulmans au niveau politique, social et économique et financier. 2. Les principes de base de la FI 2.1 L’interdiction de l’intérêt & de l’usure (Riba)
Ce principe est le pilier sur lequel la FI est fondée. Il considère l’intérêt comme étant une source d’enrichissement injustifiée. Exigence d'un rendement de prêter est interdit en islam, islam , car il se repose sur la réception d’un quelconque avantage monétaire sans en fournir une contre valeur adéquate, c’est la raison pour laquelle l’intérêt l’ intérêt et l’usure sont donc prohibés. prohibés. Le Riba est un mot qui a plusieurs plusieurs significations, littérale littéralement ment le mot Riba peut se traduit traduit par un "accroissement", dans le droit musulman le terme Riba est reconnu comme l'équivalent à l'intérêt (valeur ajoutée à un capital initial) payé sur un prêt. 2.2 Principe de Partage des Pertes et des Profits « 3 P »
Le second principe est celui du partage des profits et des pertes, appelé communément le principe des « 3P » ou du « Profit and Loss Sharing », ce principe permet d'associer entre deux capitaux (financier et humain). Autrement un investisseur met ses fonds à la disposition d'un entrepreneur avec qu’il qu’il partagera les bénéfices ou les pertes concrétisés par les arrangements sous forme de partenariats en vue de la conclusion des transactions commerciales ou financières. Selon ce principe, une seule partie ne peut à elle seule assumer tout le risque. Les deux parties doivent être exposées aux risques d'une manière plus ou moins égale. L’une des deux parties du contrat ne peut pas, de manière individuelle, assumer l’ensemble des risques liés à la transaction sujet du contrat. contrat. 2.3 L’interdiction de l’incertitude et de la spéculation (le Gharar et le Mayssir)
Le Mayssir et le Gharar sont deux manipulations prohibées en Islam puisqu’ils peuvent aboutir à l’incertitude et à la spéculation. Le Qimar, fondé sur l’aléa (Mayssir), ( Mayssir), et qui est lié aux jeux de hasard, est le faite de paris avec mise sur une activité dont le résultat est imprévisible ou indéterminé. Alors que le mot Gharar est selon Guéranger, F : «évoque
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l’incertitude résultant d’une information volontairement ou involontairement in volontairement insuffisante. Ce terme recouvre des notions différentes à savoir: incertitude, aléa, hasard, spéculation(…)». spéculation(…)». 2.4 L’adossement des des investisseme investissements nts à un actif
tangible: « Asse Assett-Banking »
Selon la Charia, toutes les transactions financières doive doivent nt être sous-entendues par un actif réel. La tangibilité d'un ac actif tif signifie que toute opération en finance islamique doit être obligatoirement adossée à un actif économique réel, tangible et matériel, afin de garantir la traçabilité, la stabilité et la maîtrise des risques. Selon Belabes, A, (2010), c'est le principe de base de toute transaction financière islamique : « La FI est avant tout une forme de finance éthique au service de l'économie réelle: les transactions sont liées à des actifs réels ». 2.5 L’interdiction d'investissements illicite
En plus de l’interdiction de l’intérêt et de toute forme de spéculation, dans le but de protéger le système des valeurs et d’éthique islamiques, les juristes islamiques ont interdits d’investir ou de financer les activités et les produits qui ne correspondant pas aux impératifs moraux et religieux tels que dictés par l'Islam, à savoir :
Les activités bancaires et d’assurance traditionnelle en raison de leur leu r association à l’intérêt ; ;
Le commerce de tabac, de l’alcool, du porc, et des produits qui y sont associés, ainsi que les activités relatives à la production et le commerce des armes ;
Les jeux d'hasard et les loisirs pour adultes (services d’Escort, pornographie…etc.). porn ographie…etc.).
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IV. LES INSTRUMENTS DE FINANCEMENT EN ISLAM
Les instruments de la FI sont multiples, mais nous allons évoquer seulement ceux qui sont le plus utilisés. À savoir savoir les instruments ««de de financement» financement»,, et les instrumen instruments ts «participatifs» «participatifs».. Figure 3: Schéma illustratif des principaux produits de la FI
Source : Causse-Broquet, G, (2012), p.50. 1. Les instruments de financement basés sur la vente à marge 1.1 Al Mourabaha
La Mourabaha est un contrat, basé sur le principe de l’achat-vente l’achat -vente avec une marge bénéficiaire. C’est le produit le plus utilisé par les BI, vue la simplicité de ses mécanismes de fonctionnement et il présente un risque très faible. Le financement via cet instrument se fait en deux étapes: Premièrement, la BI achète un actif (mobilier ou immobilier) suite à la demande d'un
de ses clients qui ne disposant pas de moyens suffisants pour l’acquérir. Ce dernier indique à sa banque l’ensemble de caractéristiques de l’actif désiré ainsi que le fournisseur, le cas échéant. Deuxièmement, la banque revend le même actif à un prix dépassant celui d’achat
auprès du fournisseur. Cette majoration étant établie en unanimité entre la banque et le client. 12
1.2 Al-Ijara
Al-Ijara est définie comme étant un contrat de location, assimilé à une opération de crédit-bail selon lequel , la banque me mett à la disposions du client des biens durables durables (mobiliers ou immobiliers) en contrepartie de paiement de loyers convenus entre les deux parties pendant la période de locati location. on. Ainsi, Le propriétaire du bien (la banque) banque)
est dans dans l’obligation l’obligation
d’entretenir et d’assurer ce bien contre tout t out dommage. dommage. A la différence du crédit-bail, le locataire ne peut pas être obligé à payer des pénalités de retard de paiement du loyer sauf en cas de la négligence prouvée de sa part. Ce contrat se présente en deux deux types : Ijara-Montahiya-Bittamlik: Dans ce cas, le propriétaire (banque), indique dans le
contrat de location une clause permettant au locataire d’acheter l’actif objet de l’opération à la à la fin du contrat, moyennant le versement par celuicelui-ci ci d’une prime fixée par les deux deux parties. Ijara-wa-Iqtina: Iqtina: est un contrat contrat selon lequ lequel, el, le locataire a le droit d’acheter d’acheter le bien Ijara-wa-
loué pendant pendant la période de location, afin de bénéficier de cette clause, il doit ajouter au prix d’acquisition, une prime convenu dès le moment de conclusion du contrat. 1.3 Salam
Salam est un contrat qui permet au client de la banque islamique de bénéficier de liquidité immédiate, cela par le paiemen paiementt d'une marchandise au comptant, et qui qui sera livrés par le constructeur/producteur constructeur/prod ucteur à une date future. A la livraison, la banque devient le propriétaire de bien et procède à sa vente à un prix plus élevé par rapport à celui versé à son client au début de l’opération. Ce contra contratt est éligible pour seuls biens dont la quantité et la qualité peuvent être parfaitement définies au moment de la transaction. 1.4 Istisna’a
C’est un contrat selon lequel l'acheteur se met d’accord avec un industriel (producteur/constructeur) sur les caractéristiques d’un produit à fabriquer ainsi que le prix de vente. Le paiement de prix se fera selon l’accord des deux parties. Dans le cadre de ce contrat le client-acheteur, client-acheteur, détient la possibilité d’annuler le contrat si le produit final n’est pas conforme lors de sa livraison. 13
1.5 Qard Hassan (prêt sans intérêt)
C’est la seule forme de prêt qui est permise en Islam. Il fonctionne sans applica tion de taux d’intérêt. Il est un prêt spécifique fondé principalement sur la confiance entre la banque et son client. Il s’octroie généralement soit aux clients ayant des difficultés financières, soit pour financer des différents projets ayant un intérêt général. Le bénéficiaire supporte seulement les frais du service couvrant les divers frais d’étude et de gestion de dossier par la banque. 2. Les financements participatifs
Dans ce point, nous allons nous limiter à une brève présentation des instruments financiers participatifs autorisés en Islam. On distingue généralement entre deux modes de ffinancement inancement participatif en FI : la Moudharaba Moudharaba similaire aauu capital-risque, et la Mou Moucharaka. charaka. 2.1. La Moudharaba
C’est un contrat de financement pparticipatif articipatif à trav travers ers lequel, un bailleur de fond (Rab al mal) apporte le capital nécessaire à la réalisation d’une activité économique (réalisation d'un projet, création d’une entreprise, …) à un entrepreneur (Moudharib) qui contribue seulement avec son travail, son savoir-faire savoir-faire et son expertise afin d'assurer la gestion de l’activité. Dans le cadre de ce contrat, le bailleur de fonds ne peut ni contrôler la gestion de l’affaire ni participer à la prise de décision. Il se limite à partager les bénéfices engagés à la fin des périodes convenues avec l’entrepreneur selon un ratio de partage partage fixé à l’avance, l’avance, et support les pertes qui peuvent se produire par la perte de son capital, alors que l’entrepreneur perd son effort et son travail. Mais en cas de négligence ou d’erreur de la part de ce dernier, il est désignée comme seul responsable et devra en conséquence supporter entièrement les pertes. 2.2. La Moucharaka
Il s’agit d’un contrat de partenariat entre une banque islamique et un entrepreneur, dans lequel la première joue le rôle d’investisseur -associé -associé qui finance le projet et participe en pleine droit à sa gestion. L’entrepreneur de sa part contribue au financement et à la gestion du projet, il partage également les mêmes droits et obli obligations gations avec la banque. Les profits pr ofits obtenus seront répartis entre elles selon des proportions déterminées dés moment où le contrat prend effet, par contre en cas de pertes, le partage se li limite mite seulement à la participation des deux associés dans le financement, ainsi les pertes des exercices antérieures peuvent être reportées aux exercices suivants. 14
V. RESULTATS DE LA RECHERCHE 1. Discussion et synthèse
Les conclusions qui seront dévoilées durant cet article, sont tirées des résultats principaux de notre enquête. Ces résultats sont ceux qui ont un rapport direct aux hypothèses de notre recherche et qui aident à trouver des éléments de réponse à la question fondamentale de ce présent travail : dans dans quelle mesure, la population de la vville ille d'Agadir est prédisp prédisposée osée à choisir choisir les banques participatives et qu'ils sont les facteurs qui justifient ce choix ? Notre échantillon qui se compose de 62 % d’hommes et 38 % de femmes. L’analyse descriptive univariée a montré que 75 % des interrogés n’ont pas contracté un crédit bancaire classique. Et lorsque nous avons posé la question qu’il qu’i l est le Motif derrière cette décision. 68 % des interrogés ont répondu r épondu par conviction religieuse. 62 % des enquêtés n’ont pas contracté un produit alternatif. Leurs Motifs sont le coût trop élevé de ces produits et le manque d’information.. 64 % des personnes de notre échantillon sont au courant de l’imp lantation des d’information banques participatives participatives au Maroc Maroc.. La prédisposition de la population de la ville d'Agadir à choisir les banques participatives.
Les résultats que nous avons obtenus après l'analyse univariée des différentes réponses de notre enquête, ils nous montraient clairement qu'une bonne partie de la population de la ville d'Agadir ont une vision optimiste à l'égard de l'implantation des banques participatives au Maroc. En fait, plus de 70 % des interrogés déclarent quels sont prêts d'être parmi les clients fidèles de cette banque. Alors que 21 % des sondés sont en situation d'hésitation, ont répondu par « peut-être ». Enfin une minorité de 8 % n'est pas prête pour faire recours au financement par le biais des des banques particip participatives. atives. Les facteurs déterminants le choix une banque participative.
Afin de connaitre les facteurs exacts qui vont influencer le choix d'une banque participative par notre échantillon. Nous avons procédé a scindé ces facteurs en trois catégories et chacune de ces dernières contient des items. Afin de les évaluer et savoir quel degré de l'importance contribue par nos interrogés à chaque item par conséquent à chaque catégorie. Ces catégories sont les suivantes : F acteur cteur att ttii tud tudii nal : la réactivité du personnel (la qualité de service), la compétitivité-prix
des produits, la sécurité des fonds, la proximité des agences, la facilité d’obtention un financement et actions marketing. 15
Facteurs d’ordre subjectifs : le cercle d’amis, la famille et l’employeur. l’employeur. Facteurs d’ordre religieux : : la conformité des
produits et services bancaires aux préceptes de
la Charia. Le facteur subjectif et la prédisposition des interrogés à choisir une banque participative.
À ce niveau, nous avons essayé de savoir est-ce que le facteur subjectif, peut influencer nos interrogés dans leur choix d'une banque participative. D'après les résultats obtenus, la famille ne peut pas influencer le choix des enquêtés. Puisque ces derniers ont choisi le degré ''pas du tout'' pour un pourcentage de 64 %. Les interrogés pensent que l'item famille qui appartienne à la catégorie de facteur subjectif n'influencera pas leur choix d'une banque participative. Par la suite, l'analyse bivariée a pu approuver cette conclusion puisque le test de khi-deux a montré qu'elle n'existe pas aucune relation entre la variable famille et le choix d'une banque participative. De même, les deux items qui restent à savoir, savoir, cercle d'amis et les employeurs ne peuvent pas pas exercer une influenc influencee sur le choix d'une banque participa participative tive par les sondés. sondés. Étant donné qu'ils ont choisi le degré ''pas du tout'' pour un pourcentage de 54 %. Le facteur religieux et la prédisposition des sondés à choisir une banque participative.
En ce qui concerne le facteur religieux peut influencer le choix d'une banque participative par les enquêtés. Nous avons retenu comme item pour évaluer ce facteur « la conformité des produits et services de ces banques banques avec les préceptes de la Charia »».. Afin d'avoir une idée sur le degré de l'importance de ce facteur pour nos interrogé. Nous avons pu conclure à partir d’une d’une analyse univariée que les réponses à cette question montrent que les enquêtés donnent une grande importance à ce facteur puisqu'ils ont choisi le degré '' très important'' avec un pourcentage 67 %. Cela a bien illustré que les interrogés placent ce facteur au sommeil des facteurs qui peuvent influencer leur choix. Mais pour connaitre la relation entre ce facteur et la prédisposition des interrogés à choisir une banque participative. Nous avons pu fait appel à une analyse bivariée tout en basant sur le tableau croisé et le l e test de khi deux. Ce dernier nous affiche une valeur significative de 0.00 est ce chiffre est surement inférieur à 0.05. Cela veut dire que les deux variables sont dépendantes dépendantes,, si les produits et services ne sont pas conformes à la charia la population ne fera pas recours au ffinancement inancement via cette banque participative. Le facteur attitudinal et la prédisposition des sondés à choisir une banque participative.
Dans ce cadre les résultats a démontré que le facteur attitudinal peut influencer le choix d'une banque participative par les enquêtés. Nous avons pu intégrer dans cette catégorie un 16
ensemble des items que nous jugeons intéressent pour évaluer l’importance de ce de ce facteur, ces items sont les suivants : ''la réactivité du personnel, la proximité des agences, l'action marketing, sécurité des fonds, la facilité d'obtention un financement et compétitivité des frais et des coûts des produits participatifs''. Ces items permettent d'avoir une idée sur le degré de l'importance de ce facteur pour nos interrogés. interrogés . Nous avons pu retirer à travers l’analyse l’ analyse univariée que les enquêtés donnent une grande importance à ce facteur puisqu'ils ont choisi pour la majorité des items le degré degré '' très important'' sauf l'item ''action marketing'', marketing'', puisque les sondés sont indifférant. Ils ont choisi pour chaque degré des pourcentages presque équivaux. Tandis que les autres items leurs résultats viennent comme suit : la réactivité du personnel (52 %) pour le degré '' très important'', proximité des agences (51 %) pour le degré '' très important'', sécurité des fonds (61 %) pour le degré '' très important'', facilité d'obtention un financement (60 %) pour le degré '' très important'' et compétitivité des frais et des couts des produits participatifs (72 %) pour le degré '' très important''. Cela a bien montré que les interrogés placent ce facteur au haut des facteurs qui peuvent influencer positivement leur choix. Mais afin de tester la relation entre ce facteur et la prédisposition des interrogés à choisir une banque participative. Nous avons choisi un item ''compétitivité des frais et des coûts des produits participatifs'' pour évaluer cette relation par le biais d'une analyse bivariée tout en basant sur le tableau croisé et le test de khi deux. Ce dernier nous a donné une valeur significative de 0.00 est cette valeur est surement inférieur à 0.05 cela veut dire que les deux variables sont dépendantes, par conséquent si le coût et frais des produits et services de ces banques, ne sont pas compétitifs la population ne fera pas recours au financement de cette banque participative. participative.
Le niveau d’étude et la prédisposition des interviewés à choisir la banque participative. Cette recherche consiste également à tester est-ce que le niveau d'étude peut être parmi les facteurs qui peuvent influencer positivement le choix d'une banque participative. Nous avons pu étudier la combinaison des deux variables le niveau d'étude et le choix d'une banque participative par le biais d'une d'une analyse bivar bivariée iée basée sur le test khi deux. Ce Cette tte analyse nous a dévoilé la réalité suivante. Les deux variables ne sont pas dépendantes puisque la valeur affichée par khi deux n'est pas significative (0.088), puisque cette valeur est supérieure à 0.05. Ainsi, les deux variables croisées : le niveau d'étude et la prédisposition des interrogés d'être parmi les clients fidèles de la banque participative sont indépendantes, indépendantes, c'est-à-dire que la prédisposition des interrogés d'être parmi les clients des prochaines banques participatives ne dépendra pas du niveau d'étude. 17
2. Validation des hypothèses et le modèle conceptuel 2.1. Validation Validation des hypothèses
Cette phase est réservée à la vérification des hypothèses sur la lumière des résultats analysés et la discussion Au-dessus. Nous avons apparu que les hypothèses validées sont : H.1 la population de la ville d'Agadir est prédisposée à faire recours au financement par les banques participatives, H.3 le facteur religieux (la conformité des produits aux préceptes de la Charia) va orienter les sondés vers le choix d'une banque participative et H.4 le facteur attitudinal (la réactivité du personnel, la compétitivité-prix des produits, la sécurité des fonds, la proximité des agences et la facilité d'obtention du financement) va influencer les enquêtés dans leur choix d'une banque participative. Tandis que les hypothèses rejetées sont : H.2 le facteur subjectif (la famille, le cercle d'amis et les employeurs) va pousser les interroger à choisir les banques participatives et H.5 le niveau d'étude de la population de la ville d'Agadir serait parmi les facteurs déterminants dans le choix d'une ba banque nque participative. À l’issue de la vérification des hypothèses, nous avons pu aussi valider notre modèle conceptuel, ce présent schéma a bien illustré notre modèle conceptuel : 2.2. Le modèle conceptuel validé
3. Les recommandations de notre recherche
Il serait nécessaire de proposer quelque des recommandations en faveur des prochaines banques participatives et à l'État marocain. Afin d'établir des stratégies pour que ces banques 18
connaissent un grand essor au Maroc. Ces recommandations sont sur la base des résultats de notre enquête et notamment les facteurs qui peuvent orienter les sondés à choisir le financement par les banques participatives 3.1 Recommandation à l’État marocain.
I l faut f aut r eleve leverr le d dé éfi de la for form mati ati on des des rre essour ssource cess huma humaii nes a app pprr opr prii ées , , car de façon générale le Maroc, on note une insuffisance de ressources humaine qualifiées en finance
islamique. Cette recommandation est tirée de fait que la plupart des interrogés ont donné une grande importance au facteur attitudinal et précisément à la réactivité de personnel et à la qualité de service rendu par ce personnel. État marocain aussi est dans l’obligation d’assurer la conformité des services et produits offerts aux clients par une banque participative. Cette dernière peut connaitre un grand
échec pour sa non-conformité à la Charia que pour son imprudence en matière de placement des fonds. C’est pour ça qu’il faudrait s’assurer que toutes les activités de la banque participative soient conformes aux préceptes de la Charia. Cette recommandation recommandation est remarquée à partir des résultats qui confirment hypothèses que le facteur religieux va influencer positivement le choix d’une banque participative par les interrogés. i nterrogés. 3.2. Recommandations destinée aux prochaines banques participatives
Suite, à la question que nous avons posé à des interrogés sur les motifs qui vous empêchement empêchement à faire recours aux produits alternatifs. Nous avons remarqué d'une part que le manque d'information est au sommeil de ces empêchements. Ainsi, nous recommandons à ces p proc rocha haine iness banq nque uess particip rticipa ative ivess à mettr e en place lace une str str atégie gi e de commun unica icatti on efficace.
D’une autre part, la même question montre que le coût très élevé des produits alternatifs parmi les motifs qui farinent nos enquêtés à solliciter le financement par ces produits dit alternatifs. À l’issue de ce résultat, nous recommandons aux prochaines banques p pa articip rticipa ative ivess de de veille illerr à cce e que le coût de fi fina nanc nce ement soit soit co com mpétitif. La chose qui est
confirmée par l’importance accordée accordée à la compétitivité des services et produits de cette banque par par nos interrogé. Les dernières recommandations que nous voulons adresser aux prochaines banques participatives sont tirées une autre fois à partir l'analyse des items de facteur attitudinal. Nous r ecom ecomm mand andons ons d'ad d' adop opte terr une str strat atégi égie e d de e p prr op opagati agation on et d d'' exi ste stence nce d d'' une ma mani niè èr e 19
équi quililibr brée ée da dans ns lla ap plu lupa parr t d de es vi vill lle es du M Mar aroc oc vi via a un ré r ésea seau u iim mpo porr ta tant nt d' d' agence agence.. Puisque
une bonne partie des enquêtés donnent une grande importance à la proximité des agences bancaires. Toujours dans le carder de facteur attitudinal cette fois, c'e c' est la sécur sécurii té de dess fond fondss qui doit être parmi les préoccupations des prochaines banques afin de satisfaire les dépositaires des fonds. C'est imaginable selon, les enquêtés de déposer une somme d'argent
pour la fructifier et en fin de compte, on perd notre argent. Cela qui justifie l'importance accordée à la sécurité des fonds par nos interrogés. Et enfin , nous recommandons toujours sous so us la lum lumi ère de fa faccteur attitud itudina inall de fa facci lité la proc rocé édure afin fi n d' obtenir un fi fina nanc nce ement . Durant l'analyse, les résultats des facteurs, nous remarquons que les sondés
donnent une grande importance à la facilité d'obtention un financement comme un facteur attitudinal. VI. CONCLUSION
Le présent travail se veut une étude sur la prédiction de l'acceptation des banques participatives par la population de la ville d'Agadir et les facteurs exacts qui vont influencer i nfluencer positivement ce choix tout en basant sur la théorie de l’action raisonnée. Le travail vise surtout à interroger les facteurs qui peuvent pousser notre population d'étude vers les banques participatives, ainsi ainsi que le degré d'importance d'importance de ces facteurs. facteurs. Les données données issues de l’enquête l’enquête ont été traitées par le biais des analyses univariée et bivariée. L’enquête a pu dévoiler que la population étudiée est prédisposée à choisir les banques participatives ça d’une part. D’autre part, elle a montré que les facteurs importants déterminant ce choix sont : le facteur religieux et le facteur attitudinal. Quant aux difficultés rencontrées et aux limites de notre recherche. Premièrement, les contraintes de terrain rencontrées lors de la réalisation de l'enquête, une bonne partie des personnes rencontrées à la sortie des agences bancaires n'ont pas le temps à remplir les trois tr ois pages de notre questionnaire eett une difficulté liée à l'existenc l'existencee de certain certainss termes complexes et peu connus pour la majorité des répondants. Et enfin une véritable difficulté qui pose une vraie limite dans ce travail de recherche est que nous avons interrogé seulement les habitants d'une seule ville (Agadir). À partir de ce constat, il pourrait être intéressant et comme perspective de généraliser l'étude sur tout le territoire maroca marocain. in.
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