apprendre la peche a l'hameçon

May 3, 2017 | Author: Achour Achourkouider | Category: N/A
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Short Description

livre qui traite des methodes techniques pour apprendre la peche du poisson soit en mer ou dans les etangs...

Description

Matériel et technique de pêche La pêche est une activité très variée. Le tout jeune pêcheur débutant doit connaître le matériel et les accessoires, développer son savoir-faire et apprendre quand avec quelle technique et tactique capturer un poisson. Les possibilités sont tellement vastes que l’on a jamais fini d’apprendre!

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A - Canne à mouche B - Canne à l’anglaise (canne à flotteur) C - Canne télescopique D - Canne à lancer E - Moulinet à mouche F - Moulinet à tambour fixe G - Moulinet capoté H - Moulinet multiplicateur K - Moulinet simple L - Epuisette

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Les nœuds importants

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On ne peut pêcher respectueusement et efficacement qu’avec des nœuds fiables. On doit pouvoir réaliser les plus importants même dans les conditions les plus difficiles (doigts froids et mouillés). C’est l’entrainement qui fait le maître!

Le nœud de chirurgien Avec le nœud de chirurgien, on peut attacher deux fils.

Le nœud Uni

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Le nœud Uni est un nœud universel pour attacher les cuillers, les émerillons baril et à agrafe ainsi que les hameçons à œillet. Il permet également de fixer le fil sur la bobine. 5x

Le nœud palette Il permet de monter un hameçon à palette sur le bas de ligne.

Maintenat le noeud doit tenir!

Le nœud Clinch

Le nœud Rapala

Le nœud Clinch amélioré est une variante encore plus fiable.

De la mouche noyée au poisson nageur, tous les leurres ont une meilleure nage grâce à la boucle à l’avant.

Des accessoires indispensables Fil de pêche

Hard mono et bas de ligne acier pour la pêche des brochets

Emerillons

Plombs Hameçons

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Pêche au flotteur

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La méthode préférée pour pêcher à la profondeur désirée. Le flotteur soutient l’appât et sert en même temps à indiquer la touche lorsqu’un poisson a engamé l’appât. Il permet de capturer toutes les espèces de poissons avec tous les appâts naturels, aussi bien dans les eaux dormantes que rapides.

Flotteurs de courants

Les différents flotteurs Les flotteurs fixes et coulissants Les bombettes (Sbirulino)

Bulles d’eau

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Pêche de fond hivernale de la lotte.

La pêche de fond Cette technique permet de pêcher plusieurs espèces de poissons, carpes, tanches, anguilles mais aussi des carnassiers. A la pêche de fond, différents appâts naturels sont posés directement sur le fond.

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Montage pour la pêche de fond

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fil

olive coulissante

Emerillon

bas de ligne hameçon avec amorce

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La pêche au lancer

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C’est une méthode active et vivante pour capturer toutes sortes de carnassiers, comme le brochet, la truite, la perche, le sandre, etc. On peut fixer des poissons sur des montures ou utiliser des cuillères ondulantes ou tournantes, des twisters, des poissons nageurs (wobblers) de toutes les couleurs, formes et grandeurs. Il faut animer le leurre imitant un poisson pour exciter le carnassier et provoquer son attaque.

La pêche au toc Dans certains cours d’eau ou secteurs de ruisseaux et rivières, il n’est pas possible de pêcher à la cuillère ou au flotteur. Ce peut être par exemple dans un torrent de montagne bondissant de rocher en rocher comme aussi dans les ruisseaux et les rivières encombrés des vallées. Le principe consiste à présenter discrètement un appât naturel près du fond, derrière les pierres et sous les racines avec une longue canne et une ligne sans flotteur, mais plombée.

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La pêche à la mouche C’est une technique sportive où l’on utilise des imitations d’insectes, de nymphes ou de petits poissons. La pêche à la mouche exige une technique spéciale de lancer qui ne peut se comparer à aucune autre. On pêche sur la surface avec une mouche sèche que le poisson vient happer, tandis qu’avec une mouche noyée, une nymphe ou un streamer, on recherche les poissons plus en profondeur.

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Les différentes soies pour la pêche à la mouche

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F S

Soie flottante Soie plongeante

S

F/S F/S Soie flottante et pointe plongeante de 3 m (Sink Tip) F/S Soie flottante et pointe plongeante de 9 m Sink Head

F/S

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La pêche en bateau

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De nombreux modes de pêche précédemment décrits peuvent également être pratiqués d’un bateau. Mais c’est uniquement en bateau que l’on peut pêcher en surface ou en profondeur à la traîne pour capturer les brochets, les perches, les truites et les ombles.

Montage simple pour la pêche à la traîne et la pêche avec les écarteurs (luges). A1/A2 B C D E G55

F G H I L M N

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Rouleau principal Rouleau pour différentes cuillères Ligne principale montée sur rouleau Mât (3 à 6 mètres) Boule blanche obligatoire pour la traîne Ligne secondaire servant à ramener la ligne principale Ligne principale reliée à la luge Boucle et mousqueton pour le raccord de la ligne cuillère Luge ou écarteur Lignes aux leurres Emerillons Leurres

les

Pêche à la traîne avec écarteurs (luges).

Schéma pour la traîne en eau profonde A Rouleau à deux étages avec fil de traîne normal B Roulette de direction C Clapet d’arrêt D Goupille de déroulage E Tête de frein F Boule blanche G 150 m. de fil d’acier 0,06 mm H Indicateur de profondeur K/L Boucle et mousqueton M/R Leurres et appâts S Plombée

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Pêche à la gambe

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A la gambe, on propose toutes sortes de leurres. Des petites nymphes à féras à l’asticot artificiel en passant par les imitations de petits poissons, on trouve de tout chez les détaillants d’articles de pêche. A la gambe, on prend essentiellement des féras, des ombles chevaliers et des perches. On donne vie aux leurres en faisant lentement remonter et redescendre le montage. Il faut faire croire que le montage est vivant, en l’animant ou en le faisant jouer dans les courants.

ferrage doux

tirée douce

Des tirées douces de la gambe et un ferrage maîtrisé sont très importants pour capturer des féras.

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On a besoin d’un matériel spécifique pour pêcher les féras.

Les gambes à perches imitent les alevins et les petits poissons.

On trouve des petites nymphes de toutes sortes et couleurs.

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Appâts naturels et artificiels

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A la pêche, les appâts jouent un rôle très important. Il faut savoir toutefois que le meilleur des appâts ou des leurres ne sera d’aucune utilité s’il est utilisé au mauvais endroit. Les différentes espèces de poisson préfèrent un ou plusieurs de ces leurres ou appâts. L’efficacité d’un leurre ou d’un appât est souvent liée à l’offre alimentaire naturelle. Cela dit, on peut aussi habituer les poissons à une esche en particulier. Avec des périodes d’amorçage (attention, l’amorçage est interdit à certains endroits), on peut les accoutumer et leur donner confiance en une certaine nourriture. Même les eaux usées transportent des aliments non naturels. Un poisson ne mange donc pas que ce qu’il connaît dans son environnement proche. On pense par exemple à la truite, un carnassier, également friande de pain ou de fromage. Si elle a son poste à la sortie d’une station d’épuration, il peut lui arriver de négliger les petits poissons-fourrage vivant dans son milieu. Les poissons blancs s’intéressent surtout à la petite nourriture, comme larves, escargots, vers, crevettes d’eau douce (gammares) ou des petits végétaux. Le pêcheur sportif peut récolter lui-même dans l’eau tous ces appâts. L’offre en nourriture naturelle est variable et dépendante de la saison, de la température ainsi que d’autres paramètres. Certaines larves ont besoin d’eaux très oxygénées comme par exemple les larves de mouches de pierre, les larves de vers d’eau ou les larves d’éphémères ainsi que les gammares. Les larves

de vers d’eau et celles de mouches de pierre sont d’excellents appâts pour presque toutes les espèces de poissons. Une mouche à l’état final et adulte, appelée imago par les scientifiques, est une proie que les poissons aiment bien venir prendre en surface. Ils aiment aussi les larves dérivant entre deux eaux. Mais ces poissons peuvent aussi prendre tout ce qui tombe dans l’eau et qui ressemble à quelque chose de comestible. Les pêcheurs sportifs utilisent aussi un grand nombre d’appâts et de leurres, que l’on ne trouve pas en milieu naturel, mais que les poissons acceptent volontiers. A présent, on peut acheter beaucoup d’appâts naturels chez les détaillants d’articles de pêche comme par exemple des asticots (interdits dans certains cantons), des teignes, des vers de farine, des vers de bois et différentes sortes de vers (ver de terre, de terreau, canadien…). Ces appâts sont encore plus efficaces s’ils sont immédiatement eschés à l’hameçon et proposé sur un montage fin, particulièrement pour des eaux très claires et des poissons très méfiants. Les poissons blancs préfèrent les appâts très protéinés. C’est pour cette raison que la pâte, le fromage ou le lard sont si efficaces. A la carpe, la pomme de terre est un remarquable appât. Le maïs, le blé ou d’autres graines cuites sont également très performantes. Même les pâtes cornettes sont également très appréciées par les poissons Les poissons prennent volontiers dans les eaux courantes des insectes tels que les sau-

Les truites apprécient aussi les leurres.

terelles, les hannetons, papillons, etc., tombés à la surface. Fixés à un hameçon, ces appâts naturels auront beaucoup de succès. Selon le secteur, la saison et les conditions d’eau, un appât sera plus efficace qu’un autre. Les leurres et appâts pour les carnassiers Les carnassiers ont une préférence pour les petits poissons. Mais pour autant, ils ne mangent pas que cela. Les gros exemplaires avalent presque tout ce qui peut passer entre leurs mâchoires: souris, petits oiseaux d’eau, grenouilles, tritons, salamandres. Mais même des carnassiers très goulus comme les perches préfèrent des petits tels les asticots ou les vers de terre. Avec la truite aussi, on peut se rendre compte que les carnassiers ne ciblent pas toujours les petits poissons. Il y a des moments où elles montent sur les mouches et qu’elles

ne s’intéressent à rien d’autre. Les cuillers tournantes sombres imitant les vairons et les chabots (attention, parfois protégés), inspirent moins de méfiance aux truites que les cuillers argentées brillantes, en particulier dans les secteurs surpêchés. Les poissons-appâts Les gros poissons mangent des petits poissons: c’est pour cela qu’un petit poisson est souvent un appât efficace. Cela dit la pêche au vif, à savoir pêcher en utilisant un poisson vivant comme appât, est interdite sauf dans quelques rares lacs où elle est autorisée. La pêche au poisson mort est toujours autorisée. Toutefois dans beaucoup de secteurs, la loi interdit l’utilisation de poissons qui ont une taille minimale de capture. De la même façon, il est interdit d’utiliser des poissons qui

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Les poissons nageurs (wobblers)

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Les nymphes

Les mouches noyées

Les streamers

Les ondulantes Les montures à poisson mort ou à leurre souple

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Les mouches sèches

Les leurres souples virgules (Twister)

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Les cuillers tournantes

Pour chaque envie, une offre ! Aujourd’hui, l’offre en leurres est énorme.

Même le pêcheur à la mouche a beaucoup de choix.

ne sont pas originaires de la rivière ou du lac afin d’éviter la propagation de maladies et d’espèces étrangères. Dans les cantons où le poisson-appât est autorisé, on ne peut pêcher qu’avec une attestation SaNa. Les poissons-appâts particulièrement efficaces sont: le chabot, le vairon, le spirlin, le chevesne, la vandoise, le goujon, le rotengle, l’ablette et la petite perche, là où leur utilisation est autorisée. Selon le carnassier ciblé, la taille du poisson a une grande importance. Pour la truite, on utilise des poissons de la taille d’un doigt alors que pour le brochet et le silure, on peut présenter des carpes et des brèmes de plusieurs livres. Les poissons-appâts peuvent être pêchés à la canne, avec un gobe-mouches, une nasse ou un carrelet. On peut aussi en acheter des vivants et des morts chez les détaillants d’articles de pêche. Les poissons vivants ne peuvent être vendus qu’aux personnes de plus de 16 ans.

Que ce soit durant la conservation ou lors de l’utilisation, il faut traiter les poissons-appâts avec respect. Les poissons vivants (vifs), là où ils sont autorisés, doivent être fixés par les narines ou par la mâchoire supérieure. Les leurres Sous cette dénomination, on parle d’imitations en métal, bois, plastique, plastique souple, caoutchouc, plumes et poils, de poissons-appâts et autres proies animales. On trouve les poissons nageurs (wobblers), les cuillers tournantes, les cuillers ondulantes, les leurres souples virgule, les leurres souples poissons et les montures. Ces leurres sont aussi efficaces que les appâts naturels lorsqu’ils sont correctement animés. Ils tournent, ils sautillent, ils vibrent, ils ondulent, ils remuent. Combinés avec les bonnes vibrations qu’ils émettent, ces leurres excitent les carnassiers et provoquent leurs attaques. Relevons que,

dans une eau où les pêcheurs utilisent trop souvent des cuillères et autres leurres, les carnassiers, avec le temps, deviennent de plus en plus méfiants. C’est le cas par exemple pour les cuillères très brillantes qui auront même tendance à effrayer le poisson. Dans ce cas on pourra essayer des modèles plus sombres. Certaines formes et couleurs donnent d’excellents résultats dans certains types d’eau. Chaque leurre a sa propre animation qui peut séduire un carnassier en particulier. Par contre, il est indispensable de l’animer de la bonne façon. Pour les truites dans les eaux froides, il faut manier lentement et près du fond. Pour la pêche des perches dans les lacs en été, il faut manier rapidement près de la surface. Vous devez essayer toutes les possibilités pour vous faire une idée précise du comportement des poissons sur un secteur à une période donnée. Les mouches Les mouches artificielles imitent les éphémères ou les vers d’eau. Elles peuvent être confectionnées avec des plumes, des fils de couleurs, des étoffes synthétiques, des poils d’animaux (cerfs, écureuils, renards, lièvres, etc.) ou de nombreux autres matériaux. Ces mouches, très attractives, sont confectionnées selon des

Une belle imitation berne souvent les jolies truites farios!

modèles existants dans la nature. Elles sont réparties en plusieurs catégories: mouches sèches, mouches noyées, nymphes et streamers. La mouche sèche s’utilise pour pêcher sur la surface tandis que la mouche noyée s’utilise sous la surface de l’eau. Le streamer n’imite pas une mouche, mais un petit poisson destiné principalement aux carnassiers. La nymphe imite une mouche à l’état de larve et permet de pêcher sous la surface. Avec ces leurres nous pêchons des poissons nobles mais aussi du poisson blanc. Avec ces matériaux synthétiques on pourra confectionner des gambes, pour pêcher les féras, les bondelles et les perches.

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Les imitations d’asticots et de vers Les asticots ou les vers artificiels et les autres imitations ne sont attractifs que si on les anime. Dans une eau calme, un asticot artificiel ou un ver en plastique immobile n’aura du succès qu’auprès de poissons d’élevage tout juste déversés dans l’eau. Même lorsque l’imitation est particulièrement ressemblante, le poisson remarque la supercherie! C’est pourquoi il convient d’animer la ligne.

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