Amplificateur de Brillance

December 28, 2022 | Author: Anonymous | Category: N/A
Share Embed Donate


Short Description

Download Amplificateur de Brillance...

Description

 

Amplificateur de Brillance

Ampli lificateur ficateur de Amp Brillance   Omar Ch erif Lezzar   14/07/2010

 

Omar Cherif Lezzar  

Radioscopie En radioscopie, le film est remplacé par un amplificateur de brillance.  

La radioscopie radioscopie est le terme em ployé pour nom mer l'util l'utilisati isation on des rayons X en temps réel sur écran de télévisi télévision on pour la visual visualisati isation on des organes. Grâce à l'amplificateur de brillance, les rayons X produits sont utilisés par le tube radiologique lorsque l'observation du mouvement est nécessaire ou quand il s'agit de visualiser parfaitement les gestes pratiqués lors d'une intervention.

Il se compose d’un tube en verre, constitué de deux écrans (primaire-secondaire). Les rayons X tombent to mbent sur l’écran primaire qui a pour rôle de transformer les photons X en photons lumineux. Ces derniers terminent leurs transformations en photoélectrons dans la photocathode. Les électrons cèdent leur énergie sur l’écran secondaire couvert d’un phosphore. phosp hore. On obtient en sortie une image lumineuse. Cette image lumineuse est envoyée dans le tube analyseur par un bloc optique. Ce tube transforme l’image en signal vidéo afin qu'elle qu'elle soit lisi lisible ble sur le moniteur.

 

Omar Cherif Lezzar  



  Flèche Jaune : Tube Rayons X a vec anode fixe car la puissance utilisée utilisée est faible et la chaleur dégagée limitée  



  Flèche Verte : Amplificateur de brillance  

 Am m p lif lific icat atee u r de d e b ril rilla lann ce :  A L'amplificateur est un tube électronique interposé entre deux écrans et soumis à une tension électrique. L'écran d'entrée reçoit l'image de faible luminescence des rayons X et la transforme en un flux d'électrons à l'intérieur l'intérieur du tube. La tension électrique appliquée au tube accélère les électrons, qui bombardent le deuxième écran avec une énergie supplémentaire. L'écran de sortie transforme le flux d'électrons en lumière visible, avec restitution de l'image et avec un gain de luminosité considérable. L'image radioscopique est alors retransmise sur un écran de télévision. Propriétés de l’amplificateur

− mémoriser une image statique avec très peu de rayons X émis (faible dose reçue par le patient) ;

− stocker, visualiser visualiser et imprimer les images mises en mémoire ; − obtenir une image dynamique, en ayant une émission de rayons X continue ou pulsée.

− permettre l’évolution des techniques opératoires. Avec ce système, indispensable, lors d’une intervention chirurgicale orthopédique, le chirurgien peut pratiquer:

− L’os L’osthéosynthèse théosynthèse (clous (clous centro-médullai centro-médullaires) res) ; − La mise en place de prothèses de hanches ; − La réduction de fractures diverses sous radioscopie, etc. Les principales caractéristiques que l’on demande au futur équipement sont les suivantes :

− Il doit être le plus maniable possible ; − Les images produites doivent être de haute défi définiti nition on ; − Il doit doit permettre une grande gamme de mouvem ents autour du patient. 

 

Omar Cherif Lezzar  

Constitution nstitution de l'appareil Co

L'Amplificateur de Luminance (AL et anciennement Ampli. de Brillance) comprend un tube à vide de grande taille, contenant deux groupes d'écrans et des électrodes d'accélération et focalisation.  

Le tube à vide

Il permet l'accélération des électrons sans interactions. C'est un cylindre de 25 cm de diamètre et une longueur équivalente. (Nous prenons le format le plus courant de 25 cm de diamètre, mais des dimensions supérieures existent).Sa face antérieure est bombée pour résister à la pression de l'air (1 kg par cm 2). L'ensemble est protégé mécaniquement contre les chocs et contre les rayonnements X propres de l'ampli (accélération des électrons par 25 kV donc créateur de rayons X) par une gaine.   L'écran

primaire

Il se décompose en deux parties accolées. - Une couche sensible aux RX, convertissant les photons X (20 à 120 keV) en photons lumineux (1,5 à 3 keV). Sa constitution est voisine de celle d'un écran de scopie ou d'un écran renforçateur. - Une photocathode qui, sous l'action des photons lumineux, libère par effet photoélectrique électri que des électrons dont l'énergie propre est faible. En pratique, les cristaux composant ces deux couches ont été formés par croissance de l'un sur l'autre de manière à avoir une liaison intime.    L'écran

secondaire

Situé à l'extrémité opposée du tube, il recueille les électrons accélérés et les convertit en photons lumineux.

 

Omar Cherif Lezzar    

Le groupe d'électrodes

Il assure deux fonctions. - L'accélération des électrons qui acquièrent une énergie correspondant à la différence de potentiel (30 kV). - La focalisation de ces électrons : ceux-ci sont émis par une surface de 22 cm de diamètre et sont projetés sur l'écran secondaire mesurant 2 à 3 cm de diamètre en conservant l'image de l'écran primaire. Cette focalisation peut être réglée par des variations de potentiel (lentille électronique) de sorte que l'écran secondaire recueille la totalité de la surface de l'écran primaire ou seulement u ne partie de celle-ci (focale variable). Fonctionnement de l'ampli de luminance  

Principe de base

Le principe de base de l'amplificateur de luminance tient à 2 données opposées. op posées. On ne peut multiplier directement les photons lumineux. Tout système optique (lentille, miroir) recueille une partie seulement des photons émis, celle qui se trouve dans l'angle solide formé entre la source et l'ouverture optique, en absorbe une partie et redistribue dans l'espace le restant La luminance d'une image à la sortie d'un appareil optique est inférieure à la luminance de l'image initiale (microscope, jumelles ou viseur photo), même si la surface de sortie est réduite. Il est possible de fournir une énergie supplémentaire à un électron en le soumettant à une différence de potentiel et donc de faire une amplificati a mplification. on.  

Rendements énergétiques

On peut essayer de situer l'AL dans la succession des transformations d'énergie de la chaîne radiologique.

 

Omar Cherif Lezzar  

70 à 80 % de l'énergie électrique (kV x mAs x temps) du générateur radiogène est transmise au niveau de l'anode. La transformation d'énergie électrique en RX a un très mauvais rendement, moins de 1%. 99 /100 de l'énergie est donc absorbée à divers stades dans le tube sans fournir autre chose que de la chaleur. L'émission de RX est distribuée dans toutes les directions de l'espace (360deg.) et seule une très petite partie de cet espace (10 à 20deg. d'angle solide) est utilisée à la sortie du tube. Si bien que 1/50 environ du Rayonnement X sort du tube. Une grande partie du rayonnement est atténuée (95 à 98%) dans la traversée du sujet radiographié. Le rendement d'un écran de scopie est voisin de 5%, c'est-à-dire que 5% de l'énergie X touchant l'écran est absorbée et transformée en lumière.  Ainsi  Ain si pour po ur des de s cons co nsta tant ntes es de sc scop opie ie de 100 10 0 kV et 2 mA soit so it 200 20 0 W att l'éne l'é nerg rgie ie atteignant l'écran primaire, après atténuation par un objet, est : 200 W x 70% x 1% x 1 /50 x 1/100 x 5% soit 00,0003 ,0003 Watt L'éclairement L'éclai rement créé a u niveau de l'écran scopique est donc infime.    Transformations

d'énergie

Globalement toute transformation d'énergie se fait à perte. Dans l'ampli de luminance, le gain se produit pr oduit à un seul se ul niveau, lié à l'accélérati l'accélération on des électrons par la différence de potentiel. Le photon X initial a une énergie moyenne de 60.000.eV, (100 kV aux bornes du tube). L'écran primaire de l'ampli absorbe au mieux 20% des photons X (mieux que l'écran de scopie simple), et par effet photoélectrique émet des photons. On peut considérer que l'énergie moyenne absorbée rapportée à 1 photon X est 12 000 eV (60 000 eV x 0,2).

 

Omar Cherif Lezzar  

L'écran émet des photons de lumière visible (2 eV en moyenne) dont 1000 environ sont dirigés vers la face opposée à l'arrivée des RX et sont utilisés à la phase suivante, soit 2 000 eV au total . La photo cathode sous l'action des 1000 photons lumineux, émet 20 à 50 électrons (dont l'énergie cinétique cinétique est quasi nulle puisque arrachée par 2 eV). Tous les électrons libérés sont alors captés et accélérés sous une différence de potentiel de 25 000 à 30 000 Volt. Chaque électron acquiert alors une énergie de 30 000 eV. Si on ne prend que 20 électrons, cela représente une énergie totale de 600.000 eV focalisée sur l'écran secondaire. C'est là la phase d'amplifi d'am plification. cation. Les électrons en frappant l'écran secondaire émettent un flux de photons lumineux, environ 50.000 (2 eV par photon), pho ton), soit 100.000 eV vvisibl isibles es de l'extérieur. Cette succession de pertes et d'amplificati d'amplification on aboutit au gain de l'amplificateur.   Gain

électronique

On calcule ainsi le rapport entre le nombre de photons lumineux obtenus par ampli de luminance (50 000) et par scopie s copie traditionnelle (1 000) : 50 000 photons / 1000 photons soit un gain électronique de 50 (valeur indicative minimale)  

Rôle de la géométrie de l'AL l'AL / Gain géométrique

Le diamètre de l'écran primaire est voisin de 200 mm. Le diamètre de l'écran secondaire est voisin de 20 mm. Le rapport de surface entre les deux écrans est le carré du rapport des diamètres, soit 100. Les électrons émis par 100 mm carré de l'écran primaire sont concentrés sur la surface correspondante de l'écran secondaire de 1 mm carré, soit un gain géométrique de 100.

 

Omar Cherif Lezzar     Gain

total

Le gain total est le produit du gain électronique par le gain géométrique, soit 5 000 dans notre exemple. En fait la performance d'un écran de scopie de référence est difficile à définir et cette notion de gain est imprécise, ne pouvant être mesurée. On préfère utiliser utiliser le facteur de cconversion. onversion. Caractéristiques des amplificateurs de luminance  

Champ de l'ampli

L' ampoule de verre, pour des raisons de résistance mécanique est un appareil à symétrie circulaire. L'écran primaire est es t donc circulai circulaire. re. Le diamètre d'entrée définit la dimension maximale de l'objet radiographié. À cette dimension maximale, il faut associer les diamètres réduits obtenus grâce à la focalisation focalisati on électronique é lectronique variable. On rencontre généralement les associations : 22 cm / 16 cm ou 22 cm / 12,5 cm. Il a été construit des amplis à focales multiples dans un même tube : 22 cm / 19 cm / 16 cm / 12 cm. Ces valeurs correspondant à des dimensions en pouce de 9 / 7 / 6 / 5 pouces. Les tendances actuelles portent, en particulier par la numérisation, vers des amplis dont le diamètre est plus important, 30 cm, 35 cm, jusqu'à 50 cm (radio pulmonaire). Le prix est fonction approximative du volume et limite l'utilisation de très grands champs. Celui-ci avoisine avoisine 500 000 F pour un A ALL de 30 cm, 1 MF po ur un ampli de 45 cm.  

Gain de l'ampli

Le gain d'un amplificateur en électronique compare l'amplitude du signal de sortie au signal d'entrée. Dans un AL, il est difficile de comparer des photons X à l'entrée à

 

Omar Cherif Lezzar  

des photons lumineux en sortie. On compare donc pour une même intensité de RX les performances d'un écran de scopie et d'un AL Un gain total de 10 000 à 20 000 est banal mais surtout on retiendra que aucune comparaison n'est possible entre appareils de constructeurs différents puisque l'écran de référence n'est pas standardisé.  

Facteur de conversion

Plutôt que le gain, il est préférable de mesurer la luminance de l'écran de sortie lorsque l'écran primaire reçoit une irradiation irradiation X déterminée. Le rapport luminance / RX est appelé facteur de conversion, mesuré en Candela par mètre carré et par milliRoentgen milliRoentgen (70 cd / mR m R est alors une valeur moyenne). Le facteur de conversion permet de suivre sur une installation les performances réelles d'un AL et donc d'en déceler le vieillissement. Ceci est possible grâce à un matériel spécial utilisé par les techniciens de maintenance (mesure de l'exposition et de la luminance de sortie).  

Rapport signal signal / bruit

Le bruit est associé à tout appareillage électronique. Dans une chaîne TV avec AL, le bruit est traduit par l'aspect l'aspect de "neige" sur l'écran de TV. TV . Le bruit est là, lié essentiellement à la fluctuation quantique de l'image initiale qui s'accompagne d'un gain important. L'image vue est donc le résultat d'un compromis entre le niveau d'irradiation, aussi faible que possible et le gain d'AL aussi élevé que possible. Lorsque l'AL sert essentiellement au centrage avec une irradiation minimale (pédiatrie), l'image peut être médiocre avec un gain élevé. À l'inverse, la scopie vasculaire peut exiger une très bonne image (bruit réduit) même au prix d'irradiation élevée En pratique, le raisonnement précédent associe le gain de l'AL au gain de la chaîne TV.

 

Omar Cherif Lezzar    

Rémanence

L'émission luminescente stimulée par le rayonnement X ou celle de l'écran secondaire ne cesse pas dès la fin de la stimulation, mais décroît de manière exponentielle en fractions de seconde. Cette rémanence peut jouer un rôle néfaste dans la photographie de phénomènes en déplacement rapide (radiocinéma coronaire), puisqu'une image persiste alors que le phénomène est terminé (ce même phénomène est remarqué sur les prises de vues sportives de nuit, dans la persistance de phares automobiles sur l'image, alors que les structures moins lumineuses disparaissent plus rapidement). La rémanence gênante en coronarographie est négligeable en radiocopie.   Résolution

spatiale

La résolution, la définition de l'image finale est liée à la qualité des écrans primaire et secondaire. - Accolement des deux constituants de l'écran primaire. - Finesse de la structure de l'écran secondaire : à ce niveau, l'image est 10 fois plus petite. Une résolution de 20 paires de lignes à l'entrée demande 200 paires de lignes au millimètre sur l'écran secondaire. - L'optique électronique ne doit pas créer de distorsion supplémentaire.  

Contraste

Le contraste comparé entre deux parties différentes de l'image ne peut être aisément mesuré. Le contraste de l'ampli de luminance est médiocre car il existe une rétroaction entre les deux écrans. L'écran secondaire présente une luminescence sur ses deux faces, vers l'extérieur mais également vers l'intérieur, cette lumière retrodiffusée éclaire à son tour, de manière uniforme, la photocathode qui émettra des électrons ne représentant aucune image mais éblouissent l'écran secondaire. La dynamique de l'image de l'AL est limi limitée. tée.

 

Omar Cherif Lezzar    

Fonction de transfert de modulation / FTM

Les courbes FTM qui associent les variations de contraste et la résolution permettent de mieux percevoir les caractéristiques des AL, d'autant que ceux-ci sont toujours associés à d'autres systèmes optiques (lentilles, caméra vidicon, etc). On peut y lire par exemple que tel appareil a une FTM de 40 p de lignes au cm, mais avec un contraste de 5%. La FTM est donc indispensable pour comparer deux AL.

Figure 65 : FTM des constituants et accessoires de l'AL et FTM résultante. Les inconvénients de l'Ampli de luminance

L'ampli de luminance est coûteux, il doit être associé à une chaîne TV également coûteuse, son développement est donc limité. On ne peut placer un AL dans toute salle de radiologie. L'irradiation, malgré l'opinion favorable que l'on a, est élevée, autant que la scopie traditionnelle par unité de temps (il suffit de regarder les constantes réelles), mais étant largement utilisée, elle est à la source d'irradiations excessives. On admet une dose peau de 1 à 5 Roentgen (1 à 5 cGy à faible profondeur) par minute pour une scopie de l'abdomen.

 

Omar Cherif Lezzar  

La loupe électronique est source supplémentaire d'irradiation. La luminance de l'écran secondaire est obtenue par un nombre défini d'électrons, que ce nombre d'électrons soitt obtenu par la surface totale de l'écran primaire, ou, en champ réduit. Le même nombre de photons est, en champ réduit, obtenu par un nombre identique de photons X, mais concentrés sur une surface plus réduite, donc avec des constantes inversement proportionnelles à la surface. Si le champ étudié est réduit de moitié en surface (par changement du champ 22 cm pour un champ de 16 cm) l'irradiation du champ d'entrée double, avec un doublement des milliampères. Certaines installations récentes augmentent le diamètre du diaphragme de l'optique de sortie d'AL lorsque le champ décroît, ce qui atténue cette augmentation d'irradiation. Variantes

L'amplificateur de luminance actuel ne présente que peu de variations (les constructeurs sont peu nombreux). Nous ne détaillerons pas certaines variantes telles tell es que celles qui ont été produites par oude delft (delcalix). L'amplificateur plan où l'amplification est assurée par des semi-conducteurs sous forme d'une plaque de quelques q uelques cm d'épaisseur, d 'épaisseur, n'est pas sorti de la théorie. Les amplificateurs de lumière à usage militaire qui n'ont pas de couche sensible aux RX, mais m ais le principe est celui décrit plus haut. Conclusion

L'amplificateur de luminance reste encore pour longtemps irremplaçable pour suivre en scopie directe des phénomènes mobiles, pour centrer des régions anatomiques et obtenir rapidement des images d'incidence parfaite. Il est l'une des voies obligatoires de l'imagerie numérique. numér ique.

 

Omar Cherif Lezzar  

Utilisation on de l'amplifi l'amplificateur cateur de luminance luminan ce Utilisati Un Amplificateur de Luminance doit obligatoirement être complété par un système de transmission d'image (scopie) ou d'enregistrement (graphie, cinéma, nu mérisation). La toute première génération d' AL (1955 ) permettait l'examendirect de l'écran secondaire par une loupe et dans le noir. L'i L'irradiation rradiation était très faibl faiblee (50 microAmpère), ma is le confort limité. limité. Répartiteur de lumière

L'image recueillie sur l'écran de sortie de l'ampli de luminance est utilisée de diverses manières ; il est même possible d'associer des accessoires multiples grâce à un répartiteur de lumière. - Une lentille dont le foyer est situé dans le plan de l'écran secondaire de l'AL donne une image à l'infini l'infini,, les rayons par parallèles allèles sont repris par une deuxième deuxiè me lentille située à une distance quelconque q uelconque et focalisée ssur ur le plan focal de l'appareil qui reprend l'image. l'image. L'association de deux lentil lentilles les optiques permet donc de transmettre une image à distance, éventuellement après apr ès réflexion sur un miroir. - Un système optique recueille une part seulement des photons émis par une surface lumineuse, celle contenue par le cône ayant pour sommet un point de la surface émissive et pour base le système systèm e optique. L'ouverture de l'optique est définie par le rapport du diamètre à la distance focale de l'optique. Elle se présente sous la forme d'un rapport 1/f ; plus cette vvaleur aleur "f" est faible, meilleure est l'efficacité de l'optique. Les optiques utilisées en radiologie ont généralement une très grande ouverture (1,2 ou 1 ou moins que 1 alors que les optiques photographiques grand public ouvrent à 1,8 au mieux) donc un coût élevé. - Un miroir qui fait un angle de 45deg. dévie la lumière de 90deg.. La lumière lum ière peut être dirigée dirigée par un miroir basculant ou tournant dans l'axe du faisceau vers v ers plusieurs utilisations util isations successives : caméra de d e télévision ou de cinéma, appareil photo. Le miroi m iroirr peut être semi-transparent, c'est-à-dire qu'il qu'il réfléchit une proportion définie de lumière (9/10 de la surface est traitée pour être réfléchissante, le restant est

 

Omar Cherif Lezzar  

transparent) et laisse passer le reliquat. reliquat. L'un des faisceaux forme form e une image télévisée, l'autre l'autre peut être utilisée en cinéma ou radiophoto. Les répartiteurs de lumière associent ces éléments pour obtenir deux ou trois directions directi ons selon les usages souhaités. s ouhaités. Ampliphotographie

L'ampliphotographie est la photographie de l'écran secondaire de l'AL. Cette méthode après une phase ph ase de développem développement ent modéré est en voie de disparition. Format

Le choix des films (films en rouleaux, à bords perforés ou n on, en feuilles séparées, de 70 mm, 100 mm ou 105 mm) est imposé par le constructeur. Motorisation

La motorisation de l'appareil permet des clichés en série de 1 i/s à 8 i/s de phénomènes rapides tels que la déglutition ou les mouvements antro-pyloriques. Irradiationnécessaire Irradia tionnécessaire à l'exposition l'exposition

Grâce au gain ga in de l'AL, elle elle est inférieure à celle du couple fil film-écran m-écran cclassique lassique au tungstate de calcium. Cette réduction est de l'ordre de 4 pour une image de radiologiee digestive par rapport à un ccouple radiologi ouple écran standard. Ce gain diminue lorsque l'on compare avec les écrans "terre rare". Qualité de l'ampliphotographie

Elle est comparable à celle de la radiologie avec écrans renforçateurs pour la résolution spatiale et le le contraste, et mêm e probablement m meilleur eilleuree pour la radiologie digestive très contrastée. Distinctions

On doit distinguer la radiophotographie util utilisée isée pour la radio pulmon aire systématique de l'ampliphotographie que nous venons de voir. La radiophoto

 

Omar Cherif Lezzar  

recueillee par l'intermédiaire d'un système optique réducteur de format (miroir recueill concave) l'image formée par u n écran renforçateur (sans am amplifi plification cation électronique). La dose d'ir d'irradiation radiation est environ 5 fois celle nécessaire pour un cliché radiographique standard. Intérêt de l'ampliphoto

Il tenait à : - Une qualité d'image voisine de celle procurée par le couple film-écran. - Une économie dans l'achat de film, - Une réduction de manipulation m anipulation : le technicien technicien n'est plus obligé à changer une cassette pour chaque cliché ou série très courte de clichés, le récepteur de film ampliphoto pouvant recevoir 20 à 40 images ne sera manipulé qu'une fois au début et en fin d'examen. - La capacité de réaliser des séries de clichés à un rythme rythm e rapide de 2 à 8 ima ges par seconde, utiles en radiologie digestive (bouche oesophagienne ou antre) ou radiopédiatrie (où la réduction d'irradiation est également appréciée). Inconvénients

- Coût de la caméra. - Exiguïté de l'image qui ne peut être étudiée à plusieurs médecins. médec ins. - Difficulté Difficulté de présentation des séries d'images, les fournisseurs s'étant désintéressés de tous les problèmes de lecture. - Limitation Limitation de la dimens dimension ion des structures radiographiées par le diamètre de d e l'ampli à 22 cm ou rarement 30 cm. Un estomac peut difficilement être vu en entier, jamais un oesophage o u un arbre urinaire entier. Principales utilisations

 

Omar Cherif Lezzar  

En fait, l'usage de l'ampliphoto l'ampliphoto est resté cantonné à des dom domaines aines spécifiques : radiologiee digestive (clichés nombr radiologi nombreux), eux), pédiatrie (réduction de dose), salle d'opération. L'emploi en radio osseuse est inadapté. Cette technique est remplacée par les techniques d'imagerie numérique.

Mort du tube RX : Le tube RX est fragile, s'use et peut être détruit par fausse manoeuvre. Il est très coûteux. Sa protection doit être un souci, même mê me sur les installations modernes.  

Dépassement de la capacité capacité d'anode et destruction d'anode

Le métal du plateau anodique et de la piste thermique peut sous l'effet d'une chaleur excessive : - d'abord se déformer sous l'action conjointe de la rotation qui peut donner une accélération localisée localisée de 20 0 g (g= uunité nité d'accélération terrestre) ; - puis se rompre et éclater, brisant le tube de verre. - Si le moteur d'entraînement ne tourne pas, dans certaines scopies, l'échauffement en un seul se ul point peut "cratériser" la piste thermique.  

Vieillissement Vieillisse ment du foyer thermique

La répétition d'échauffements-refroidissements de la piste thermique entraîne des contraintes localisées, un dépoli et même la création de microcraquellures de surface. La surface émissive du rayonnement X rendue irrégulière ne produit qu'un faisceau spatialement hétérogène : l'intensité du faisceau X est en partie absorbée par les irrégularités irrégularités de ssurface. urface. La réduction du faisceau du côté de l'anode porte le nom d'effet talon (talon d'anode) ou effet heel en anglais.  Avec  Av ec le temp te mpss ce phén ph énom omèn ènee de cr crat atéri érisa satio tionn de l'ano l'a nodd e dim diminu inuee le rend re ndem emen entt émissif du tube ; pour obtenir la même image (c'est-à-dire la même quantité de rayonnement X) il est nécessaire d'augmenter la charge unitaire.

 

Omar Cherif Lezzar  

Cette surcharge progressive, outre une diminution de qualité d'image aggravera la détérioration de l'anode et précipi préc ipitera tera la destruction.  

Vieillissement du verre

D'infimes craquellements de l'ampoule, consécutifs à une surchauffe localisée, peuvent laisser pénétrer des molécules qui diminuent la qualité du vide : le faisceau d'électrons interagit avec ce gaz, une fluorescence bleue est visible lors du passage de courant. Ce phénomène réduit considérablement la quantité de RX émis. Ce "tube bleu" doit être changé, puisque son contenu devient conducteur et des amorçages se produisent.  

Le vieillissement du filament

Les filaments soumis à un chauffage prolongé, comme ceux d'une ampoule d'éclairage, perdent une partie de leur épaisseur de tungstène par évaporation ; la résistance électrique du filament augmente, donc la température d'émission par effet thermo-ionique diminue ainsi que le courant tube. Des corrections périodiques de réglage peuvent être utiles (comparer chaque fois que cela est possible sur l'Ampéremètre du pupitre l'i l'intensité ntensité demandé demandéee à celle qui est réellement réelleme nt fournie). Un des 2 filaments peut même se rompre : le tube ne fournit alors de rayonnement X que sur l' un des 2 foyers.  

La rotation rotation d'anode

Les portées de roulement de l'axe d'anode sont également soumises aux contraintes d'une rotation à grande vitesse, sous vide et à forte température. Avec le temps, l'usure rend bruyant ce roulement, certaines positions du tube favorisant ce bruit. Ce phénomène annonce un grippage donc une mort du tube. La vitesse de 3 000 t / m à 9 000 t / m est atteinte en près de 1 seconde. Pour réduire l'usure des roulements, certaines installations envoient un courant inverse dès la fin de l'exposition. Si une coupure générale d'alimentation survient en cours

 

Omar Cherif Lezzar  

d'exposition l'anode peut continuer à tourner ; le freinage sera aisément obtenu en faisant un nouveau lancement lancem ent d'anode suivi d'arrêt.

View more...

Comments

Copyright ©2017 KUPDF Inc.
SUPPORT KUPDF