5. Moteurs asynchrones_2012
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notes du cours "actionneurs électriques", master mécatronique 1, faculté des sciences de Tétouan (Maroc)...
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Master Mécatronique 1. Cours Moteurs. J Diouri. 2012
Moteurs asynchrones. 5 Ou moteurs à induction
Références : Électrotechnique, Théodore Wildi, Électricité au service des machines, Bernard Schneider et Alain Beuret, Haute École d’Ingénierie et de Gestion de Canton de Vaud, Suisse: www.iai.heig-vd.ch ; G. Pinson, Physique Appliquée, www.syscope.net/elec Exercices et problèmes d’électrotechniques, Luc Lasne, Dunod 2005
Exercice préliminaire
L’aimant se déplace à la vitesse v. Les rails sont conducteurs en court-circuit. Équation dynamique des rails ?
Moteur asynchrone Principe
Les rails sont le siège d’une fém. donnée par Ils sont donc soumis à la force de Laplace
e = Blv
et d’un courant I =
e R
F = IlB
Les sens de F est tel que l’effet s’oppose à la cause : le rail essaie de rattraper le champ, à une vitesse V. Ecrivons l’équation du mouvement du rail à un instant t :
l 2B2 dV F = i (t )lB = (v − V (t )) = m R dt
D’où :
t τ
mR V (t ) = v(1 − e ) ; τ = 2 2 l B −
Le rail voit sa vitesse augmenter pour s’approcher de v sans jamais l’atteindre. Si v=V , F=0 (pas de flux coupé) Nous avons construit un moteur asynchrone linéaire. Moteur rotatif ? Champ tournant.
Production du champ tournant
Théorème de Ferraris Trois bobines parcourues par un système de courants triphasé équilibré et décalées de 120°, produisent au centre un champ magnétique tournant à la pulsation des courants Principe inverse de la production des systèmes triphasés.
Champs
Champs
Démonstration du théorème de Ferraris Courants dans les bobines ia = I 2 cos ω t ; ib = I 2 cos(ω t −
p=1
2π 4π ) ; ic = I 2 cos(ω t − ) 3 3
Champ créé par chaque bobine dans la direction θ p paires de pôles Ba = kia cospθ ; Bb = kib cos(pθ −
Champ total dans la direction θ 3 B = Ba + Bb + Bc = k I 2 cos(ω t − pθ ) 2
2π 4π ) ; Bc = kic cos(pθ − ) 3 3
Champ tournant, calcul de la vitesse
dθ ω ω t − pθ = 0 ⇒ = dt p
dans le sens +
dθ ω = − dt p
dans le sens -
Si on permute 2 courants, a et b 3 B = Ba + Bb + Bc = k I 2 cos(ω t + pθ ) 2
ω t + pθ = 0 ⇒
t=0
Stator Production du champ tournant
t=
ns (tr/min) = ns=vitesse de rotation du champ, vitesse synchrone, f = fréquence des courants statoriques p= nombre de paires de pôles par phase (ici p=1). Nombre de bobines/phase (2 pôles/bobine)
B = Bmax cos(ω t − pθ )
n = p
ω
2π 6ω
60 60 f ( Hz ) 2π ⇒ ns (tr / min) = p p
Rotor en cage d’écureuil
Constitution Stator
Ba Bb
Bc
Bobines A, B et C du stator en étoile, point commun N. 2 pôles par phase
Équations :Si B(H )
Vitesse de rotation du rotor
•
est homogène au niveau de la spire
φ (t ) = B .S . cosθ (t ) = φ 0 cos[ (ω − Ω )t ]
Vitesse du champ tournant =Pulsation courants statoriques (si p=1)
dφ d’où la fém. induite : e(t ) = − n = n.φ 0 (ω − Ω ) sin(ω − Ω )t dt pulsation ω r = gω ω −Ω est le glissement (g ou s) E = gE au rotor ω co Ec 0 = nφ 0ω Eco = tension induite au rotor bloqué et à circuit ouvert : E ≠ 0 Ω = 0 ; g = 1
En l’absence de glissement, pas de flux coupé, fém.=0
Gros Moteurs P>1MW
A vide (sans charge) : Ω ≅ ω En charge : ω − Ω
Petits moteurs P 2 kW (I0 ns : Pr In A Tout moment il faut C > Cch. . On démarre en étoile, ensuite on passe à triangle
F
Ou utiliser des rhéostats avec des bagues au rotor au démarrage, mises en Charge CC en fonctionnement (possible seulement avec moteur à bagues-rotor bobiné) : Temps de démarrage pour atteindre la vitesse ω, à tension et fréquence constantes t Jdω t= ∫ 0 C − C m r Le moteur accélère d’autant plus vite que l’écart des couples est grand Électricité au service des machines, p206, www.heig-vd.ch
Freinage, accélération
Moteur 18,5 kW
Par récupération (réduction de v) Cch = 60 Nm, N=1760 tr/min (1)
Charge
courbe (A) : U=460 V, f=60 Hz Diminuer U et f (convertisseur de fréquence) dans les mêmes proportions, passer de (A) à (B) : le point de fonctionnement se déplace de 1 vers 2 (couple négatif, récupération d’énergie, le moteur fonctionne en générateur), la vitesse diminue, en (3), C=0 puis en (4) (charge maintenue, ici 60J), mais vitesse plus faible. Arrêt si f décroissante vers 0. Pour accélérer, raisonnement inverse. Par inversion : Inverser 2 phases (inversion de vitesse) Par injection d’un CC : Entre 2 phases, flux, courants induits qui s’opposent à la cause, couple opposé. Plus efficace si I c grand
Récupération d’énergie Wildi, page 587
Contrôle du couple en régime permanent
Onduleur MLI triphasé Modulateur de Larguer d’impulsion, ou( )Pulse Width Modulation, PWM
Possibilité de réglage à U/f constant Ce qui revient à maintenir constant le flux statorique et les( )pertes Joule rotor
Vs ≈ φ sω
s
; PJr ∝
1 φ s2
Il n’a pas été tenu compte des pertes et des fuites. Commande efficace après un certain seuil de démarrage
Courbes U/f constant
Réf. G. Pinson, Physique Appliquée, C25 et C34
Simulation
Alimentation d’une MAS sous tension sinusoïdale Schéma bloc, Simulink Voir aussi (Web) : MACHINE ASYNCHRONE, COMMANDE EN COURANT, AUTOPILOTAGE FREQUENTIEL, Mme Le Bihan ; Machine Asynchrone, A Cunière et G Feld ; Modélisation et commande de la MAS, I Baghli, 2005
Commande vectorielle Principe : contrôler séparément le flux et le couple Méthode : Le champ tournant est décomposé en deux champs (fictifs) perpendiculaires créés par 2 courants en quadrature i d (θ) et iq(θ) (Transformation de Park). Dans le repère du rotor, on montre que le moteur est équivalent à un MCC (id courant inducteur sert à commander le flux donc la vitesse et iq courant induit sert à commander le couple)
Réf.(Web) : G. Pinson, physique appliquée. C34
Branchements Étoile
Triangle
W1
Attention : les bobines sont :raccordées en diagonale
En étoile : Couple faible
En triangle : Couple plus fort. Démarrage en 2 temps : étoile puis triangle.
Moteur double vitesse Ventilateurs, pompes, perceuses
En jouant sur le mode de branchement des bobines avec deux pôles seulement :
Vitesse ω
Vitesse ω/2
Schéma indicatif pour une phase. A droite, I1 et I2 étant de même sens, les pôles sont de même signe = 2 paires de pôles
Modes de connexion des phases (machine 2pp 4pp)
1. Alimentation entre 123, 456 en l’air 2. Alimentation entre 456, 123 en CC
Wildi, page 548
I1=I2
Applications • Domestique (machines à laver, sèche linge, tondeuse), • Industrie (machines outils, traction). • Existe en monophasé (domestique) et en triphasé (industrie) • Peut avoir un bon couple au démarrage • Entraînement à vitesse variable (variateur de vitesse, convertisseur de fréquence) • Bon rapport couple / volume • Utilisations à vitesse fixe : pompes, ventilateurs, convoyeurs, ascenseurs • Traction, trolley, locomotive
Plaque signalétique I dém ≈ 6. I pl .ch
Résistance à l’échauffement 140°C
I vide ≈ (0.3 − 0.5) I pl .ch Tension supportée par un enroulement
Avec un réseau 127/220 : démarrer en triangle Avec un réseau 380/660 : démarrer en étoile Valeur approximative du : courant en pleine charge I ( A) ≈
800 PkW U (V )
http://www.moteurselectriques.fr/documentations.php
Schéma de liaison au secteur
Q : Sectionneur avec fusible, isole la machine pour entretien, protège contre CC Contacteur Km : alimenter le moteur avec commande manuelle ou automatique Relais thermique F : protège contre la surcharge, détecte la différence de courant entre phases en cas de coupure d’une liaison Le transfo abaisse la tension à 24V pour garantir la sécurité des utilisateurs
Moteur Asynchrone Monophasé : Constitution Champ produit par p paires de pôles
B (θ , t ) =
Bm [sin(ω t − pθ ) + sin(ω t + pθ )] 2
Equivalent à 2 champs tournants en sens inverses . Couple résultant nul au démarrage
Le moteur monophasé ne démarre pas tout seul. Nécessité d’un enroulement auxiliaire (EA) au démarrage. Il constitue avec l’enroulement principal (EP) un système biphasé. L’enroulement auxiliaire est mis hors circuit dès que le moteur atteint 75% de sa vitesse On peut définir 2 glissements
sf =
ns − n n + n = s; sb = s = 2− s ns ns
Electronic Machines and Electromechanics, , 1998, p154Syed Nasar
T Wildi, 640-661
B (θ , t ) = Bm cos pθ cos ω t
Moteur à phase auxiliaire résistive Split Phase Motors
π π ) cos( pθ − )] = Bm cos(ω t − pθ ) 2 2
Bm [cos(ω t ) cos pθ + cos(ω t −
Enroulement principal forte réactance faible résistance Enroulement auxiliaire faible réactance, forte résistance
Cd = kI a I s sin α Risques d’échauffement de l’enroulement auxiliaire (Id~7In). L’interrupteur centrifuge doit s’ouvrir en 1-2 secondes. Relais thermique. Ne convient pas aux démarrages fréquents. Usages : petites puissances (200W), ventilateurs, pompes, machines-outils
Courant auxiliaire
Courant principal
Caractéristique en charge
Les 2 enroulements sont excités : la vitesse nominale est atteinte en moins d’1s
Enroulement ppal seul
Utilisation : même que le triphasé pour les petites puissances < 1 kW
Moteur à démarrage par condensateur Capacitor Start Motor
qqs 10 µF
Usage : ~10 kW, pompes à pistons, compresseurs, gros ventilateurs
C introduit un déphasage positif /E Déphasage plus grand entre les 2 courants ppal et auxiliaire. Id~5In
Couple au démarrage plus grand
Circuit équivalent A partir des données de la diapo 28 :
?
En charge
Rotor bloqué Wildi, p 659
?A vide
La maille supérieure correspond au champ tournant direct et la maille inférieure au champ tournant inverse
Exercice
hp =760/4=190 W ; p=2¼
On procède pour chaque circuit comme pour le MAS triphasé On calcule les couples C+ et C-, le couple net est C+-C
-
Wildi, p 660
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