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ACTIVITE 1 : Le Thon rouge, une espèce menacée 60 000

La consommation mondiale de Thon rouge (notamment pour les sushi) est en forte augmentation depuis plusieurs années. La pêche s’est donc intensifiée pour répondre à cette demande.

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Ainsi, le Thon rouge est pêché plus vite qu’il ne se reproduit : on parle de surpêche.

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Il y a plusieurs années déjà, les scientifiques avaient averti que ce poisson risquait de disparaître si rien n’était entrepris pour en réduire la pêche et surtout la surpêche non déclarée. En effet, le stock de thon rouge aurait baissé en Méditerranée de 74,2 % de 1957 à 2007, dont 60,9 % au cours des dix dernières années. Dans l’Ouest de l’Atlantique, leur nombre a même diminué de 82,4 % de 1970 à 2007.

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Graphique montrant la variation de la masse de Thon rouge pêché (en tonnes) au cours des dernières années

Pour réduire les risques de disparition du thon rouge, des limites de pêche ont donc été fixées : - un nombre maximal (= quota) de poissons pouvant être pêchés a été imposé ; - seuls les poissons pesant plus de 30 kg ont le droit d’être pêchés. Or le thon ne se reproduit généralement qu’à partir d’un poids de 50 kg. Comme les poissons peuvent être pêchés à partir de 30 kg, ils sont souvent pêchés avant d’avoir pu se reproduire : l’espèce ne peut donc pas se renouveler. Pour 2011 et 2012, la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés en Atlantique) avait fixé le quota de la pêche de thon rouge à 12 900 tonnes pour la zone Atlantique Est et la Méditerranée, alors que les spécialistes des ONG écologistes recommandaient une diminution de ce quota à 6 000 tonnes (niveau de prise au dessus duquel le renouvellement du stock ne se fait pas), voire une interdiction totale de cette pêche. Cependant, en 2012, la CICTA avait constaté un redressement des stocks de thon rouge et avait donc décidé d’augmenter légèrement les quotas de pêche au thon rouge en 2013 et 2014 de 12 900 à 13 500 tonnes. D’après les dernières observations, le redressement des stocks semble se confirmer. C’est la raison pour laquelle, en novembre 2014, la CICTA a pris la décision d’augmenter à nouveau les quotas de pêche du thon rouge à 23 155 tonnes par an en 2017. Ils doivent augmenter de 20 % en 2015 et en 2016, puis peut-être dans la même proportion en 2017 en fonction de nouvelles évaluations scientifiques. Les scientifiques qui conseillent la CICTA préconisaient pour permettre un rétablissement durable des populations de poissons, soit de rester au niveau de pêche actuelle, soit de ne pas dépasser 23 256 tonnes, en rappelant une fois encore que l'évaluation des stocks dans les océans comporte une énorme part d'incertitude, notamment parce qu’elle ne tient pas compte des captures illégales. (D’après : - l’article du 03/02/2010 sur le site leparisien.fr - les articles du 15/10/2010 et du 22/11/2011 sur le site http://www.futura-sciences.com/fr - les articles du 20/11/2012 sur les sites http://www.actu-environnement.com et http://www.meretmarine.com/fr - l’article du 17/11/2014 sur le site http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/17)

1) A partir du texte, précisez pourquoi le Thon rouge était menacé de disparition. (I1) …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2) A l’aide du graphique, calculez la masse de poissons pêchés illégalement en 2010, (M2) (AIDE) …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 3) A l’aide du graphique et du texte, calculez la masse de poissons surpêchés en 2010. (M2) (AIDE) …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4) Soulignez dans le texte : -en vert, les deux mesures mises en place pour limiter les risques de disparition du Thon rouge ; -en bleu, les deux arguments utilisés pour dire que ces mesures n’étaient pas suffisantes pour empêcher la disparition de cette espèce ; -en noir, ce qui montre que ces mesures ont cependant eu un effet positif. (I1) 5) Indiquez l’un des éléments qui fait encore peser une forte incertitude sur la vitesse réelle de reconstitution des stocks de thon rouge. …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………