4-Insuffisance
March 21, 2017 | Author: Rajita Economiste | Category: N/A
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L'insuffisance de la régulation par le marché La régulation La régulation désigne l’ensemble des réglementations juridiques imposée par l’Etat aux agents économiques (ex : fixation du SMIG et SMAG). 1- Les différents régimes de marché : a- les régimes du CPP : Condition Définition Illustration Signifie qu’il ya plusieurs offreur «polypole » et demandeur « polypsone » de taille petit de telle manière Les boulangeries, les L’atomicité qu’aucun d’entre eux n’aille le pouvoir d’influencer la sociétés de transport quantité et le prix de marché. Homogénéité Tous les produits vendus sur un marché donné Gaz distribué, la du produit présentent des caractéristiques identiques. farine du blé dure. Un marché est fluide quand il n’existe pas de barrière à Marché de service Fluidité du l’entrée ou a la sortie des producteurs, toute E/ses peut (autorisation marché (libre donc s’établir dans une branche de production qui lui nécessaire et nombre entrée) semble rentable sans qu’elle ait à face à des obstacles de place limité) ex : réglementaire. aéronautique Les agents économiques disposent de l’information sur le Les descriptifs de Transparence mode de fonctionnement des marchés et sur le produit produit, l’affichage du marché lui-même. des prix, Les facteurs de P° « le capitale et le travail » doivent se Le marché de capital Mobilité des déplacer librement entre les E/se et les branche. Où le dispose d’une très facs de P° taux de profit ou le salaire seront les plus élevé. grande mobilité. • les néoclassiques accordent une importance particulière au marché de CCP c’est un marché théorique qui nécessite 5 hypothèses de fonctionnement, il suffit que l’une de ses 5 conditions n’est pas remplit, on parle donc d’une concurrence imparfait. (ventes aux enchères). • Classification des marchés selon Stackelberg : Un offreur Quelques-uns Multitude Un demandeur Monopole bilatéral Monopsone contrarié Monopsone Quelques-uns Monopole contrarié Oligopole bilatérale Oligopsone Multitude Monopole Oligopole CPP Les banques marocaines : oligopole Négociation des salaires entre un groupement patronal O.N.E : monopole et un syndicat de salarié. monopole bilatérale Régie du tabac : monopole Marché de l’automobile. CPP • formation du prix sur le marché de la CCP : - Le prix d’équilibre est le prix pour le quel l’offre collective égalise la demande collective. - Ce prix est unique : ce fait s’explique par la transparence du marché, l’atomicité des partenaires et l’homogénéité du produit (pas d’influence sur le prix). - Ce prix est une donnée qui s’impose à tous (offreurs et demandeurs) ; par conséquent le producteur individuel doit s’adaptée à ce prix et à ces changements ; - Ce prix est un prix d’équilibre : ◊ Si le prix était élevé, l’excès de l’offre ramènerait à niveau d’équilibre. ◊Si le prix était inférieur, l’excès de la demande le relèverait jusqu’au niveau d’équilibre. b- Le monopole : Il ya monopole quand une entreprise se trouve à produire un bien ou un service et qu’elle doit satisfaire la totalité de la demande exprimée sur le marché correspondant. La situation du monopole met un vendeur en présence d’une multitude d’acheteurs. - Le monopole absolu et rarement atteint, car la présence de produits de substitution constitue un frein au pouvoir du monopoleur.
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- Les origines du monopole : • Le monopole naturel : lié à la taille du marché et aux conditions techniques de production qui empêchent toutes rentabilités en cas d’entreprises concurrente. (secteur de l’énergie). • Le monopole d’innovation : une entreprise qui crée un nouveau produits suit à une innovation technologie se trouve seul à le distribuer sur le marché. • Le monopole légal : quand il résulte d’obstacles réglementaire ou législatifs qui empêchent l’entrée des concurrents sur le marché. - Inconvénients du monopole : • Sur le producteurs : -existence du produits de substitutions – risque pour les E/se d’être dépassé par le progrès technique (absence de la concurrence). • Sur le consommateur : -choix limité, -prix élevée. - Formation du prix sur le régime de monopole : le monopole dispose d’un pouvoir de marché il peut donc fixer lui-même les prix, deux possibilités lui sont offertes : • Une détermination différente du prix : Le prix n’est plus fixé par les forces du marché par l’entreprise elle-même. Le monopole étant le seul vendeur, sa courbe de demande est celle du marché qui est décroissante avec le prix. Le monopole est donc un faiseur de prix (price maker). • Une possibilité de discrimination par les prix : L’offreur en situation du monopole n’est pas obligé de pratiquer le même prix pour tous les clients ou pour toutes les unités vendues. ◊discrimination entre client : quand il existe des catégories d’acheteurs dont l’élasticité prix de la demande est différente (ex : tarif étudiant moins élevé). ◊discrimination entre les unités consommées. Le monopoleur peut être amené a payer cher les premiers unités achetées, ce qui accroit la rentabilité de l’E/se. Insuffisance de régulation par le marché - Les imperfections du marché : (qui existe quand une condition de CPP n’est pas remplie) Existence d’oligopole, de monopole et les ententes, l’information imparfaite, les biens hétérogène - Les défaillances du marché : (la production d’externalités ou bien collectifs rend le marché défaillant, c'est-à-dire qu’il est incapable de fixer des prix et d’assurer une affectation optimale des ressources.) • On dit qu'il y a externalité négative quand un acteur engendre un coût chez un autre acteur, que ce dernier n'est pas en mesure de faire payer au premier (pollution). On dit qu'il y a externalité positive quand un acteur engendre un gain pour un autre acteur qu'il n'est pas en mesure de lui faire payer (éducation). L’Etat peut pallier ses défaillances par la formes de taxations ou de réglementations pour incitée les AE à réduire les externalités négatifs ou des subventions pour favoriser les externalités positives. - Ces trois méthodes effectuent une « internalisation des externalités ». Avant l’intervention de l’Etat, les externalités sont « hors marché », elles n’ont pas de prix et ne peuvent être prises en compte par les acteurs dans leurs calculs économiques. L’internalisation consiste à leur donner un prix et donc à en faire des objets économiques échangeables. • Les biens collectifs : Un bien public est un bien (ou un service) possédant les caractéristiques suivantes : /une fois qu'il est produit, tout le monde peut bénéficier. Cette caractéristique se nomme : non excludabilité. Il est impossible d’exclure quelqu’un de la consommation de ce bien une fois qu’il est produit. / la consommation de ce bien par un individu n'empêche pas la consommation par un autre. Cette caractéristique se nomme : non rivalité.
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CPP : la QTE optimal : recette moyenne=coût marginal=prix du marché (la P° d’une unité supp coûte PM qu’elle ne rapporte) Résultat totale = recette total – coût total // coût total =coût moyen × QTE Dans le graph on présente le C .moyen et le C. marginal et le PM dans l’axe X et les QTE dans l’axe Y. MONOPOLE : recette marginale=V recette totale/variations QTE, le profit maximum est réalisé quand le coût marginal est égale à la recette marginal. La point d’intersection entre les courbes de CM et de RM permet de déterminer la quantité optimale à produire (équilibre du monopole). La projection de cette poiint permet d’avoir un rectangle représentant la zone du profit maximum (a, b, c, d). Profit total ou maximum = quantité optimale × (R. marginal – C. marginal) Oligopole : En économie, l'oligopole désigne une forme de marché caractérisé par un petit nombre de vendeurs (ou offreurs) face à une multitude d'acheteurs (ou demandeurs). Lorsqu'il n'y a que 2 vendeurs, on emploie le terme de duopole. *Dans la théorie économique, l'oligopole est une situation de marché imparfait. En effet, dans le cadre de la concurrence pure et parfaite, les offreurs doivent être indépendants, ce qui n'est pas le cas d'un oligopole où le profit d'un vendeur dépend de l'attitude des autres. *La situation d'oligopole résulte de la tendance à la concentration des producteurs. En effet, dans certains secteurs d'activité, les producteurs ont intérêt à grossir pour réaliser des économies d'échelle qui génèrent des gains de productivité. L'optimum économique n'étant atteint qu'en situation de monopole (un seul vendeur), les institutions politiques s'y opposent pour prendre en compte les intérêts des consommateurs. Elles favorisent l'émergence de nouveaux offreurs ou le maintien d'offreurs existants. Les deux tendances, concentration et lutte contre les monopoles, s'équilibrent avec la situation d'oligopole. Dans un oligopole, les vendeurs peuvent se livrer à une concurrence féroce ou bien réaliser des ententes. En effet, disposant d'une position dominante, les entreprises en situation oligopolistique sont tentées de s'accorder sur les prix et sur les quantités offertes afin de se partager le marché et d'optimiser leurs profits. De telles ententes (cartel), qui reviennent à créer une situation de pseudo monopole, sont interdites par le droit de la concurrence. Exemple en France : l'entente des opérateurs de téléphonie mobile pour stabiliser leurs parts de marché et facturer les SMS très au-dessus de leurs coûts de revient. Les firmes oligopolistique peut opter soit pour : - La coordination de leur action (maximisation du profit joins de l’industrie) ----rapproche du monopole. On parle de l’oligopole de la paix - La concurrence (attitude d’antagonisme fondamental qui conduit chaque firme à vouloir se tailler la part de lion dans le profit. Rapproche du CPP on parle donc d’oligopole de guerre. - Oligopole de trêve (cessation provisoire de contrats) Concurrence monopolistique Désigne une situation où un grand nombre d'entreprises concurrentes parviennent à acquérir un certain pouvoir de monopole, c'est-à-dire une demande à la firme imparfaitement élastique, grâce à une différenciation de leur produit Les caractéristique : *les offreurs se font concurrence en différenciant leur produits *le but recherché étant d’attirer le maximum de client pour mieux dominer le marché. Les techniques de différenciations : - la différenciation dans l’environnement du produit : services liés aux produits, services après vente. - la différenciation objective du produit : action sur la qualité, la couleur, l’esthétique. - la différenciation subjective du produit : convaincre la clientèle que le produit est plus à la mode.
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Les indices synthétiques : L'indice de Laspeyres pondère par les masses de la période de base.(facile à calculer, mais il présente l’inconvénient de vieillissement de l’anné de base, donc plus de manière concrète l’évolution. L'indice de Paasche pondère par les masses de la période courante. (plus proche de la réalité car il présente une modification continu des critère de pondération, on peut ainsi suivre l’évolution interne du phénomène étudié, cependant la réalisation d’enquête pour déterminer les nouveaux critère de pondération est très couteuse). [∑p1q1 / ∑p1q 0] *100 = Indice de PAASCHE des quantités [∑p1 q1 / ∑p0q1 ] *100 = Indice de PAASCHE des prix Les prix (ou quantité de ces … produits ont augmenté de …% en t1 par rapport à t0. [∑p0 q1 / ∑p0 q0 ] *100 = Indice de LASPEYRES des quantités [∑p1 q0 / ∑p0 q 0]*100 = Indice de LASPEYRES des prix Au prix constant (ou a quantité constante) les quantités (les prix) de ces … produits ont augmenté de …% en t1 par rapport à t0. Indices des prix à la consommation ou indice du coût de la vie Le niveau général des prix des différents produits de consommation a augmenté de …% entre N-1 et N au Maroc. L’inflation : Définition L’inflation est une hausse continue du niveau général des prix. Pour les agents économiques, l’inflation se traduit par une perte de pouvoir d’achat. L’inflation n’est donc pas la hausse du prix de quelques produits ou une hausse accidentelle, isolée (sécheresse, variations saisonnières…). La déflation est la baisse continue du niveau général des prix. La désinflation est la baisse du taux d'inflation. Les prix continuent à augmenter, mais moins vite. La stagflation est une situation caractérisée simultanément par la stagnation de la production (faible croissance économique et forte augmentation du chômage) et de l’inflation. Causes L’inflation, phénomène monétaire : selon l’école monétariste, l’inflation est due à une création excessive de monnaie, la monnaie étant trop importante dans l’économie par rapport à la production de biens et services. L’inflation par la demande : l’inflation est engendrée par une augmentation de la demande, les entreprises ne disposant pas des capacités de production suffisantes pour y répondre. OU Lorsque la demande est supérieure à l'offre de biens et que cette dernière ne peut s’adapter (on parle d'une " élasticité faible "), cela crée de l’inflation. L'inflation par les coûts: son origine se situe au cœur du processus productif : l’augmentation des salaires, des prix des consommations intermédiaires et la volonté de l'entreprise de conserver sa marge de profit entraînent une hausse des prix. OU l'augmentation des coûts de production (coût de la main d'œuvre, charges sociales, matières premières, taux d'intérêts, la valeur de la monnaie). L’inflation par les structures : cette explication met en avant l'idée que l’inflation provient du mode de fonctionnement inhérent au capitalisme: marché oligopolistique et prix rigides à la baisse. L'inflation peut être aussi le résultat de facteurs sociaux (négociations salariales, intervention de l'Etat...). Les facteurs structurels de l'inflation : cela signifie que les causes inflationnistes sont durables - Déficit budgétaire : il faut trouver le financement en augmentant les impôts. - Les barrières douanières sont inflationnistes (car limitation des importations donc augmentation des prix des produits fabriqués dans le pays). Effet
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Les conséquences de l’inflation: Il faut mesurer les conséquences sur les ménages et sur les entreprises. Les ménages peuvent être perdants si les salaires ne suivent pas la hausse. En période inflationniste, il faut emprunter car l'inflation allège les charges de remboursements des prêts. Une inflation modérée et soutenue peut donc stimuler le crédit donc les investissements et la consommation des ménages. L'inflation n'est donc pas toujours une "maladie ". D'ailleurs la période des 30 glorieuses se caractérisait par une inflation régulière. Les plus touchés par l’inflation sont les ménages à faibles revenus et les rentiers. Pour les entreprises: Conséquence sur les exportations des entreprises moins compétitives -> Dévaluation de la monnaie. Cela permet aux entreprises non rentables de subsister, mais cela es un peu dangereux à long terme car pouvant entraîner potentiellement la disparition de certaines entreprises donc une augmentation du chômage. En période d’inflation, les entreprises négligent le progrès technique. L’inflation déforme la structure des prix. . Les conséquences de l'inflation Ces effets sont de natures différentes selon la capacité de financement des agents et selon la période analysées. On distingue généralement les effets à court terme et les effets à long terme Des effets contrastés à court terme Selon la capacité des agents on distingue trois types d'effets (plutôt micro économiques) à court terme de l'inflation : • L'inflation allège les dettes des agents. • L'inflation modifie la structure des revenus et accroît l'inégalité entre les ménages à revenus élevés et les autres. En effet, le revenu direct des ménages à revenu élevé est composé des revenus du travail mais aussi des revenus du capital (intérêts perçus des placements sur livrets ou en obligations, et dividendes des actions détenues). En période d'inflation les taux d'intérêt ont tendance à s'élever. Les ménages à haut pouvoir d'achat peuvent donc profiter de l'augmentation du revenu de leurs placements. A l'inverse les ménages à revenu modeste ne peuvent guère épargner. Ils ne profitent donc pas de cette opportunité et au final l'écart entre les revenus directs s'accroît, compte tenu du différentiel de croissance des revenus, lié au rendement de l'épargne. • L'inflation tend à réduire la croissance De graves effets sur le long terme • En termes d'environnement l'inflation réduit la capacité de prévision économique des agents (ou horizon temporel), accroît le risque, et provoque de l'auto-inflation. Faute de capacité à prévoir l'évolution des prix sur le moyen terme, les entreprises reportent leurs projets non stratégiques, compte tenu de l'incertitude des conditions de rentabilité future des projets d'investissement. Cependant des opérations ne peuvent être repoussées (dans le domaine des transactions sur les matières premières ou sur les produits agricoles par exemple). Dans ce cas l'entreprise s'assure en versant une prime de risque (liée à l'évolution du prix d'un contrat à terme libellé dans une devise fluctuante par exemple). Le coût de cette prime de risque est naturellement reporté sur le prix de vente final, ce qui entretient l'inflation (phénomène « d'auto inflation », similaire à l'effet produit, au niveau mondial, par les achats de précaution lors de l'annonce d'une prochaine hausse des cours. • En terme macro économique les conséquences sont plus perceptibles. En effet, en raison de l'internationalisation croissante de l'économie (par le rôle du marché unique au sein de l'Union Européenne mais aussi par les règles de l'OMC par exemple) l'inflation altère la compétitivité de l'économie nationale, réduit la croissance économique, accroît le chômage, et entraîne la dépréciation de la monnaie nationale sur le marché des changes (dépréciation de la devise).
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Chômage Le chômage est une situation de sous–emploi du capital travail. Un chômeur (au sens du BIT) est donc toute personne qui, apte à travailler, est sans emploi et en recherche un. Pour être considéré comme chômeur, il faut donc : être capable d'occuper un emploi (en avoir l'âge par exemple) être sans emploi, c'est à dire être disponible immédiatement rechercher un emploi, c'est à dire être capable de prouver avoir entrepris des démarches dans le but de trouver un emploi. Sont donc exclus de cette définition : les personnes qui n'ont pas l'âge légal de travailler (soit parce qu'ils sont trop jeunes ou trop âgés), les personnes ne pouvant obtenir un travail immédiatement (les étudiants en cours de scolarité...) et les personnes n'ayant pas d'emploi mais n'en cherchant pas activement (les mères au foyer...). Un chômeur (au sens du HCP) est toute personne âgé de 15 ans et plus active, diponible pour travailler, et à la recherche d’un emploi. Dans l’HCP les chômeurs ne seront ressencé que moment de l’enquête alors que donne BIT il y a des demandes dépassé auprès de l’ANAPEC. Taux de chômage = ( nombre de chômeurs / population active totale ) * 100 Les composantes du marché du travail L’offre de travail (la demande d’emploi) est faite par la population active (cf. démographie, durée des études, départs à la retraite, taux d’activité des femmes, solde migratoire). La demande de travail (l’offre d’emploi) est faite par les entreprises (cf. croissance : consommation, investissement, exportations). L’offre et la demande de travail se rencontrent sur le marché du travail. III - Les différentes formes de chômage A - Selon la nature du chômage Selon les époques et les pays, le chômage peut prendre des formes différentes. Le chômage conjoncturel est dû au ralentissement de l’activité économique à court terme. C’est le chômage keynésien : une baisse de la demande entraîne un ralentissement de l’activité économique. La demande anticipée des entrepreneurs est insuffisante. Le chômage structurel ou chômage d’adéquation est lié aux changements à long terme intervenus dans les structures démographiques, économiques, sociales et institutionnelles. Le chômage frictionnel est lié aux délais d’ajustement de la main d’œuvre d’un emploi à un autre à court terme (absence d’information). Le chômage saisonnier apparaît lorsque l’activité du salarié fluctue avec les saisons. Le chômage technique est dû à une interruption du processus technique de production à court terme (pannes, pénuries…). Le chômage technologique apparaît à la suite d’innovations qui économisent du travail par la substitution du capital au travail (robotisation, informatisation). Le chômage partiel est dû à la réduction temporaire de l’activité d’une entreprise. Exemple : une entreprise automobile reçoit moins de commandes au mois d’août : les employés travaillent 2 heures de moins par jour. En septembre, ils sont employés à plein temps. Les 2 heures sont payées par les ASSEDIC. B - Selon le courant de pensée 1 - Pour les libéraux : Le chômage est structurel avec des causes structurelles selon les libéraux : SMIC // indemnités chômage // syndicats // conventions collectives : accord entre syndicats des salariés et les syndicats du patron // Le chômage est aussi frictionnel. Le chômage volontaire n’existe pas. 2 - Pour les keynésiens Le chômage est conjoncturel : demande anticipée des entrepreneurs insuffisante // le chômage peut être involontaire : équilibre de sous-emploi
رﺷﻴﺪ اﻟﺰاﻫﺮﻴي 1. Les causes économiques du chômage. o Le progrès technique et l'évolution de la productivité (plus de machines mois d'hommes). o La crise économique et le ralentissement de la croissance. (secteurs en récession...) o Les délocalisations d'entreprise et la concurrence des pays à faible coût de main-d'oeuvre. 2. Les causes démographiques. o L'évolution démographique (des tranches d'âge; plus d'arrivants que de partants sur le marché). o facteur sociologique avec le développement du travail féminin.. o Le chômage d'incohérence (coexistence du chômage et pénurie de main d'oeuvre). formation professionnelle insuffisante ou inadaptée, refus des demandeurs d'occuper certains emplois (peu de mobilité géo. ou profes.). 3. autres causes : Etat de la conjoncture (chômage conjoncturel ou saisonnier)/ substitution du capital au travail (L'entreprise augmente le capital technique au détriment du travail humain.("remplace l'Homme par la machine"))/Pression démographique / Délocalisations, restructurations industrielles / Inadéquation formation- emploi Les conséquences du chômage 2 - pour le chômeur Conséquences économiques :(difficultés matérielles, surendettement, diminution du revenu, frais de déplacement, téléphone, journaux, timbres…) Conséquences sociales :(difficultés morales : dignité, regard des autres, perte de repères, d’expérience, chômage : facteur d’exclusion qui affaiblit le lien social, divorce, repli, suicide, démarche d’inscription à l’ANAPEC. 3 - pour l’entrepris : (les employeurs ont le choix de la main d’œuvre moins chère, les cotisations augmentent, il faut indemniser les chômeurs car sinon baisse de la demande : baisse de la consommation : baisse de la production.) 4 - pour le salarié : (les cotisations des salariés augmentent, crainte d’être licencié, multiplication des emplois précaires, les salaires n’augmentent plus aussi vite qu’avant) 5 - pour l’Etat : (financement de l’ASS (Allocation de Solidarité Spécifique), manque à gagner par l’exonération des entreprises, les plans emplois coûtent cher (stages, formations…), développement du travail au noir. 6 pour la région : exode Sur le plan économique : l’augmentation du chômageÆD° demandeÆD° productionÆD° investissementÆD° croissance économiqueÆaggravation du chômageÆgaspillages des RH. Les allocations du chômage dans les pays développé alourdissent les charges de l’Etat en aggravant le déficit budgétaire. Sur le plan sociale : D° pouvoir d’achat et dégradation du niveau de vie des chômeurs, déqualification professionnels et la non expérimental des chômeurs qui oublie tous ce qu’ils ont apprit, détérioration du climat sociale (les crimes, la délinquance, les petit métier, dégradation social, agrandissent les bidonvilles. • Le chômage peut présenter des avantages tel que : +baisse du coût de la main d’œuvre qui va entraîner un gain de productivité et par conséquent une augmentation de la marge bénéficière. +paix et stabilité dans les E/es : pas de grève, pas d’arrêt du travail ce qui favorise un bon climat de production.
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