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April 18, 2017 | Author: elmoudjahid_dz | Category: N/A
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ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DE LA SYRIE

LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA FORME LE VŒU DE VOIR LE DIALOGUE ABOUTIR AU RÈGLEMENT DE LA CRISE 21 Radjeb 1438 - Mardi 18 Avril 2017 - N° 16032 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287

L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E

P. 3

SEREINE ET FRUCTUEUSE

Ph : Y.Cheurfi

◗ FLN : « Transmettre le flambeau. » ◗ Haute instance indépendante de surveillance des élections : mises en demeure d’annulation des listes de candidates à Bordj Bou-Arréridj. ◗ SÉTIF : l’écho du terrain.

La campagne législative entame sa deuxième semaine, avec un peu plus de «punch», surtout de la part des grandes formations politiques, et la Haute instance indépendante de surveillance des élections est déterminée à faire face à tout dépassement. P. 3.4

Ph : Y.Cheurfi

LA N C EM E N T OFFIC IEL D U SY S TÈM E D ’IN FOR M ATION D E L’É D U C ATION

INDUSTRIE MÉCANIQUE

Mme BENGHEBRIT : « UN ACCÈS UNIVERSEL À UN ENSEIGNEMENT DE QUALITÉ » NOTRE FORUM DE L’ÉCONOMIE

ENTRETIEN ENTRE M. BOUTARFA ET LE PDG DE LA SOCIÉTÉ ESPAGNOLE GAS NATURAL FENOSA

DES RELATIONS PRIVILÉGIÉES

P. 5

LE DG DE L’ANESRIF :

M. BOUCHOUAREB PLAIDE POUR UN TAUX D’INTÉGRATION DE 25%

P. 8

Ph : Wafa

Dans son message, à l’occasion de la journée du Savoir, le Président de la République a dressé le portrait de l’une des plus prestigieuses personnalités nationales du XXe siècle, connue pour son érudition, son savoir religieux, sa culture, sa piété, son dévouement pour ses compatriotes et sa patrie. Cheikh Abdelhamid Ben Badis (1889-1940) est un véritable éveilleur des consciences dans le contexte colonial où l’occupant, pour mieux pérenniser sa domination, jouait sur le double registre de l’ignorance et de la division. En investissant le champ du savoir, avec l’ouverture des écoles libres (indépendantes de l’administration coloniale) recevant filles et garçons un peu partout à travers le pays, en publiant des journaux pour en faire une tribune et défendre les valeurs réformatrices qu’il partageait avec une élite éclairée, Ben Badis s’est imposé comme une figure emblématique de la renaissance de la nation algérienne. Et c’est justement pour perpétuer son enseignement, sa démarche et sa philosophie, que l’Algérie commémore, le 16 avril de chaque année, la journée du Savoir, afin que sa mémoire soit honorée et le message réformateur dont il était porteur soit toujours d’actualité. Le Président de la République insiste sur les valeurs du savoir et de la foi, l'éducateur et le formateur de bien des générations, le redresseur de la morale, le conservateur de l'authenticité, tout en étant ouvert sur son époque, le tenant des lumières de la connaissance et le défenseur de l'identité nationale et de la patrie, et l’adversaire de tous les fanatismes. Bien plus, ce qui retient l’attention du Chef de l’État, c’est précisément la vision réformatrice de cet homme qui, sans faire usage d’une quelconque violence, prêchant la modération et la sérénité, a contribué avec bien d’autres à la préparation du grand moment de la libération. Aujourd’hui, dans notre pays pleinement libre et souverain, au seuil d’un rendez-vous électoral aussi important que les législatives, nous avons besoin de nous inspirer des valeurs d’ouverture d’esprit et de modération de cheikh Ben Badis, de faire en sorte que le débat contradictoire entre les acteurs porte sur les programmes et les propositions des candidats, et que la sérénité, la retenue, la mesure, dans les idées comme dans les paroles, l’emportent sur l’excès, la démagogie et la surenchère. Le Chef de l’État a saisi cette occasion pour exhorter les élites à la «promotion de la culture réformatrice au sein de notre société» et à faire en sorte que cette journée soit «un nouveau départ pour la concrétisation de nos programmes de réforme dans les domaines de l'économie, de la gouvernance et de la gestion des affaires de notre pays». C’est la voie à entreprendre, pour témoigner notre fidélité aux artisans de la libération, et la voie à suivre, pour le rétablissement de l'État indépendant et démocratique, dont la construction nous incombe aujourd'hui afin d’aller toujours de l’avant et garantir la paix et la prospérité à tous et à chacun de nous. EL MOUDJAHID



M. SELLAL DEMAIN À ORAN

CAMPAGNE ÉLECTORALE LÉGISLATIVE

ÉDITORIAL

VERTU DE LA MODÉRATION

P. 24

P. 8

« LA LIGNE SAÏDA- ORAN RÉCEPTIONNÉE À LA FIN DU MOIS »

P. 7

Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €

2 d’El Moudjahid

CE MATIN À 10H

Hommage à Saâd Dahleb

ACTIVITÉS MINISTÉRIELLES CE MATIN À 10H AU PALAIS DE LA CULTURE

Mois du patrimoine

Le ministre de la Culture, M. Azzedine Mihoubi, présidera l’ouverture des manifestations du Mois du patrimoine, du 18 avril au 18 mai de chaque année, organisé cette année sous le slogan «Le patrimoine culturel comme moyen d’impulsion du développement de territoire».

DEMAIN À 9H30

Présentation de livres et documents historiques

Le Forum de la Mémoire d’El Moudjahid, en coordination avec l’association Machaâl Echahid, organise, ce matin à 10 heures, un hommage au défunt moudjahid Saâd Dahleb.

ENSOLEILLÉ

Le ministre de la Culture, M. Azzedine Mihoubi, présidera, demain à 9h30, à la Bibliothèque nationale algérienne d’El-Hamma, la présentation de livres et documents historiques sur «L’Algérie dans la période ottomane et les premières années de la colonisation française dans notre pays».

Mme Mounia Meslem Si Amer à Guelma

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Mounia Meslem Si Amer, effectuera, demain à partir de 9h30, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya.

AUJOURD’HUI À 19H À L’HÔTEL SHERATON

30e anniversaire de la création du Centre arabe des news

À l’occasion du 30e anniversaire de la création du Centre arabe des news et programmes, une cérémonie spéciale sera organisée aujourd’hui et verra la remise d’attestations et de diplômes en l’honneur des anciens directeurs et cadres qui se sont succédé à la tête du centre depuis son inauguration officielle le 18 avril 1987. La cérémonie sera rehaussée par la présence de M. Hamid Grine, ministre de la Communication.

DIMANCHE 23 AVRIL À 9H À L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE JOURNALISME

La circulation des informations en droit international et en droit interne

Le ministère de la Communication organise une conférence de formation, dimanche 23 avril à 9h, à l’École nationale supérieure de journalisme, amphithéâtre Noureddine-Naït-Mazi. La conférence sera animée par M. Messaoud Mentri, docteur en droit, professeur à l’université Badji-Mokhtar d’Annaba, intitulée «La circulation des informations en droit international et en droit interne», en présence de M. Hamid Grine, ministre de la Communication.

M. El-Hadi Ould-Ali à Béjaïa

M. El-Hadi Ould-Ali, ministre de la Jeunesse et des Sports, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail dans la wilaya, au cours de laquelle il inspectera divers établissements dépendant de son secteur.

ACTIVITÉS CULTURELLES

DEMAIN À 14H30 À LA BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA BACHIR-MENTOURI

Rencontres littéraires

Beau temps au Nord et à l’Est. Partiellement couvert à l’Ouest et au Sud.

Températures (maximales-minimales) prévues aujourd’hui : Alger (19° - 11°), Annaba (23° - 9°), Béchar (36° - 21°), Biskra (34° - 21°), Constantine (25° - 8°), Djelfa (29° 13°), Ghardaïa (38° - 21°), Oran (28° 14°), Sétif (24° - 11°), Tamanrasset (31° - 17°), Tlemcen (30° - 14°).

DEMAIN À 9H À LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE

HCLA : COLLOQUE NATIONAL

Le Conseil supérieur de la langue arabe organise un colloque national sur «La prospérité de la langue arabe : mécanismes et défis», les 19 et 20 avril à partir de 9h, à la Bibliothèque nationale d’El-Hamma.

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El Moudjahid/Pub

EL MOUDJAHID

Bouche À Oreille

DE

L’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger organise des rencontres littéraires, chaque lundi et mercredi, à la Bibliothèque Multimédia Bachir Mentouri (5, rue Bachir Mentouri-Audin). Demain à 14h30 : à l’occasion du Mois du patrimoine, et dans le cadre du programme hebdomadaire «Mercredi du verbe», rencontre avec l’écrivain Nouredine Louhal, autour de son livre, Alger la blanche.

DEMAIN À 15H À LA LIBRAIRIE CHAÏB-DZAÏR

M. Zoukh en visite à Birtouta

Le wali d’Alger, M. Abdelkader Zoukh, effectuera, aujourd’hu, une visite de travail et d’inspection des projets de développement local des communes de la circonscription administrative de Birtouta.

CE MATIN À 10H À L’UGTA

Premier anniversaire

Réunion des syndicats d’entreprise de l’agro-alimentaire

La librairie Chaïb-Dzaïr de l’ANEP organise un après-midi convivial, à l’occasion de son premier anniversaire, demain à partir de 15h.

CET APRÈS-MIDI À 15H À LA LIBRAIRIE CHAÏB-DZAÏR

Vente-dédicace de Samir Kacimi

La librairie Chaïb-Dzaïr de l’ANEP organise une présentation du roman de Samir Kacimi (lauréat du grand Prix Assia Djebar du roman 2016, meilleur roman écrit en arabe), suivie d’une vente -dédicace, cet après-midi à partir de 15h.

El Moudjahid/Pub

Mardi 18 Avril 2017

La Fédération nationale des travailleurs des industries agro-alimentaires tiendra une réunion avec tous les syndicats d’entreprise du secteur agro-alimentaire, ce matin à 10h, au siège de la centrale syndicale, place du 1er-Mai.

L’événement

EL MOUDJAHID

L

M. SELLAL DEMAIN À ORAN DÉVELOPPEMENT LOCAL

es visites de terrain du Premier ministre ne se comptent plus, tout autant que les milliers de kilomètres parcourus à travers les wilayas en vue de prendre in situ le pouls du développement local et d’apporter, en tant que de besoin, les correctifs nécessaires. Du dossier au terrain, M. Sellal —fort d’une longue et riche expérience à différents postes de la hiérarchie administrative et ministérielle— sait évaluer, en grand commis de l’Etat, l’écart entre la décision prise au plus haut niveau et son application sur le terrain, secouant au passage quelque torpeur bureaucratique. Aux premières lignes sur le front des préoccupations sociales, M. Sellal apporte, notamment au cours de ses rencontres avec la société civile, des réponses claires et pragmatiques, pour être dument chiffrées, aux nombreuses, mais non moins légitimes, doléances des citoyens.

Le Premier ministre sera donc demain à Oran, grand pôle économique et industriel de l’Ouest du pays, où il visitera plusieurs projets inscrits dans le cadre de l’application du programme du Président de la République et inaugurera de nouvelles réalisations. Privilégiant le triptyque coutumier écoute-suivi-décision, M. Sellal fait toujours sienne la vision du gouvernement en vue de concrétiser la plénitude du concept de démocratie participative car toute la force de l’action de l’Etat réside dans sa capacité à traduire l’ambition politique en actions pérennes porteuses d’espoir, de renouveau et de cohésion sociale et contenue dans le train de réformes tous azimuths contenues dans le programme de développement du Président Abdelaziz Bouteflika. La conduite éclairée de ces réformes vise en effet, entre autres objectifs, à réduire les facteurs de déséquilibre régional et à asseoir le socle d’un développement harmonieux.

SEREINE ET FRUCTUEUSE CAMPAGNE ÉLECTORALE LÉGISLATIVE

Aux yeux du président du MPA, le taux de participation aux législatives du 4 mai constitue un défi «majeur» pour l’Algérie, et une «forte» participation signifiera la «réussite» du rendez-vous électoral, un succès qui donnera, selon lui, davantage de «légitimité» et de «crédibilité» aux institutions élues et au gouvernement.

S’

Ph. Nesrine T.

exprimant hier, à Bouira, M. Amara Benyounès a appelé les citoyens à aller en «masse» aux urnes le 4 mai prochain pour participer à la «prise de décision» dans les réformes économiques et politiques et mis en garde au boycott. «Un très faible taux de participation conduira le pays vers une voie incertaine. Une impasse politique où les protestations de rue qui s’ajoutent à la crise que traverse l’Algérie ne mèneront pas à des solutions pour nos problèmes, c’est une aventure que nous ne voulons pas suivre parce que ça déboucherait sur l’anarchie. «De ce fait, nous sommes tous tenus d’agir pour une démocratie calme et sereine afin de pouvoir trouver de véritables solutions à tous les maux qui nous rongent», a insisté le président du mouvement populaire algérien, citant dans le même ordre d’idée les exemples de la Syrie, la Libye ou encore l’Irak. «Ces pays sont déchirés par les guerres qui ne profitent qu’aux pays occidentaux qui cherchent à préserver leurs intérêts», a-t-il indiqué en invitant le peuple à «s’unir» pour «préserver» la stabilité et la paix sociale. Evoquant le scrutin du 4 mai, Amara Benyounès s’est dit à ce propos «confiant» quant à son déroulement dans la «transparence» grâce, a-t-il dit, aux «garanties» faites aux différents partis politiques. «Les représentants de ces formations peuvent tous avoir des PV sur le déroulement des opérations du vote dans les bureaux et centres à travers le pays, donc il n y’aura pas de fraude. Nous devons surveiller et contrôler nos voix», a-t-il considéré pour aborder ensuite le programme de son parti. A ce sujet, il a indiqué que l’Etat doit mettre un «terme» au système économique actuel, qui, selon lui, «est fondé sur le socialisme et la bureaucratie». Le FNA œuvre à « redonner » la parole au peuple

De son coté, le président du FNA, soutient depuis Khenchela que son parti œuvre à «redonner» la parole et la souveraineté «totale» au peuple et assure qu’il «s’oppose» à toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires internes de l’Algérie. «Notre pays possède les compétences et les cadres pour exceller dans de multiples domaines et

contribuer à sa construction avec grand mérite», a jugé Moussa Touati en affirmant que sa formation «défend» l’Algérie «avant tout autre chose». A propos de la situation économique, le chef du FNA considère que les Algériens sont appelés à «produire» tous ceux qu’ils consomment en utilisant à cet effet les «ressources» du pays au service du «développement» et de la «prospérité» économique et sociale. «Les artisans de la Révolution libératrice étaient des jeunes et aujourd’hui le flambeau doit être remis aux jeunes», a plaidé Touati non sans omettre d’appeler les citoyens à aller en «force» le 4 mai pour élire leurs futurs représentants. L’ANR appelle à préserver les institutions élues et à consolider leur légitimité

A Rouissat (Ouargla), le SG de l’Alliance nationale républicaine a insisté sur la «préservation» des institutions élues et à la «consolidation» de leur «légitimité» et «crédibilité». Des questions figurant, à ses yeux, parmi les objectifs de la stratégie nationale prônée par son parti. «Il appartient de redonner la parole au peuple pour lui permettre d’exercer pleinement sa souveraineté dans le cadre d’élections libres et transparentes et donnant lieu à une composante de députés compétents et aptes à innover et à concrétiser la démocratie participative», a expliqué M. Belkacem Salhi qui parle, notamment de la «consécration» des acquis et des droits contenus dans la Constitution de 2016 qui définit, selon lui, les «grandes» orientations politiques et socio-économiques de l’Etat et les composantes de l’identité nationale. Le Secrétaire général de l’ANR a es-

AUJOURD’HUI

timé, par ailleurs, que la rivalité politique s’exerce à travers les «programmes» et la présentation de «solutions» et «d’alternatives» et soutenu que sa formation s’attèle à «approfondir» les réformes préconisées par le président de la République et à «ancrer» la démocratie participative et le dialogue social et à «décentraliser» la décision. «L’ANR s’assigne en priorité, dans son programme électoral, de réduire les disparités entre les régions et de développer les régions du Sud et des hauts plateaux», a-t-il rappelé en croyant dur comme fer que l’Algérie «dispose» des moyens «nécessaires» à son «décollage» économique, notamment la stabilité politique, sécuritaire et financière, et une «disponibilité» de ressources humaines et naturelles. El-Islah appelle à un front consensuel national

Le président du mouvement El Islah qui se trouvait, hier, à El Oued, plaide pour la «formation» d’un front «consensuel» national pour «faire face» aux défis actuels que vit l’Algérie et «assurer» la stabilité et le développement durable. S’exprimant lors d’un meeting populaire, Filali Ghouini motive sa proposition par la conjoncture actuelle que traverse l’Algérie et rappelle à ce sujet les défis économiques actuels, induits par la chute des prix du pétrole et les risques véhiculés par la situation sécuritaire dans des pays voisins. Il a mis à profit cette opportunité pour inviter les acteurs politiques, tous courants idéologiques compris, à prendre part à la «concrétisation» de ce projet politique susceptible, selon lui, de permettre «d’avancer» et «d’assurer» au pays «davantage» de stabilité et de paix. «Cette proposition politique vise notamment de passer du régime semi-présidentiel à un régime parlementaire devant garantir la formation d’un gouvernement composé de tous les courants et partis politiques, pour l’asseoir sur un socle solide, émanation de la volonté du peuple», a-t-il expliqué en assurant que son parti défend ce projet pour «immuniser» les institutions de l’Etat et leur permettre «d’assumer pleinement» leurs missions, à l’intérieur et à l’extérieur. Synthèse S. A. M.

■ Alliance MSP-FC : Deux meetings à Tizi Ouzou (12h00) et à Boumerdès (15h00) ■ TAJ : Le secrétaire général Amar Ghoul anime deux meetings à la salle Atlas de Biskra (10h00) et à la salle Laamoudi d'El-Oued (17h00) ■ FFS : Le premier secrétaire Abdelmalek Bouchafaa anime un meeting à la salle de cinéma située au centre-ville de Sidi Bel Abbès (14h00) ■ FLN : Meeting du secrétaire général du parti Djamel Ould Abbes à la Maison de jeunes Rabah Chetaibi de Dely Ibrahim (Alger) à 14h30 ■ Al-Moustakbal : Meeting populaire animé par le président du parti Abdelaaziz Belaid à Djelfa (10h00) ■ RND : Meeting du secrétaire général du parti Ahmed Ouyahia à Saida (09h30) et Mascara (14h00) ■ El-Karama : Le président du parti Mohamed Benhamou anime un meeting à Hadjout (wilaya de Tipasa) à 16h00 ■ MPA : Meetings populaires à Médéa (09h00) et à Tipasa (15h00) ■ PT : Meeting animé par la secrétaire générale du parti Louisa Hanoune à la Maison de la culture Abdellah Benkeriou de Laghouat (15h00) ■ ANR : Le président du parti Belkacem Sahli anime un meeting à au centre culturel de Bougaâ (Sétif) à 16h00 ■ PLJ : Meeting du président du parti Mohamed Said à la salle Guenfoud Hamlaoui, de M'sila (15h00) ■ FNA : Meeting populaire animé par le président du parti Moussa Touati à la salle Aissat Idir de Skikda (14h00).

Mardi 18 Avril 2017

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AVIS D’ÉLECTEURS

PAROLE DE SPORTIFS

M. Djaafar Belhoucine, président du GSP Sonatrach, considère que «ces élections législatives sont un moyen de consolider la démocratie. Elles sont incontournables même si les gens appréhendent ce mode de scrutin. Il faut admettre que nous sommes un pays jeune ; par conséquent notre démocratie est en train de faire ses premiers pas. Elle est loin des autres démocraties à l’instar de la France et des Etats Unis ou des autres pays européens. Notre expérience relative aux élections reste, après tout, appréciable. Il est normal d’apprendre à devenir meilleurs !» Quelles sont vos attentes par rapport à la prochaine assemblée populaire ? «Les futurs élus doivent prendre en ligne de compte les remarques et critiques des citoyens. On espère que la prochaine Assemblée nationale soit composée par les meilleures compétences afin que ces derniers puissent prendre en considération les erreurs commises par le passé et de les rectifier». «J'ai consulté quelques programmes de partis. Je suis étonné de constater l'absence du sport. Tant que les politiciens ne comprennent pas que le sport est un segment non dissociable du développement général de la société, leur militantisme pour la construction du pays n'est pas complet», estime pour sa part, M. Saïd Saad, entraîneur spécialisé en athlétisme. Il faut reconnaître en effet que les partis et les listes indépendantes en concurrence pour les 462 sièges de l'Assemblée populaire nationale n'ont pas accordé dans leurs différents programmes un grand intérêt au sport, pourtant beaucoup plus intéressant pour la majorité des jeunes que les questions politiques. A l’exception du MSP qui évoque le sport comme «un droit pas un privilège» pour tous les Algériens, soulignant son rôle dans l'équilibre et la bonne santé des citoyens, mettant l'accent sur la nécessité d'intégrer les infrastructures sportives de proximité dans les nouveaux programmes immobiliers, les autres candidats n’en ont soufflé mot ni dans leur programme ni dans leur discours électoral. Pourtant, plusieurs personnalités du monde du sport prennent part aux prochaines joutes électorales en tant que candidats. Parmi elles, on retrouve Abdelhakim Serrar, ancien international, intronisé tête de liste du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) à Sétif. Adlène Djaadi, ancien dirigent du RC Larbaâ et du CR Belouizdad, est candidat sur la liste FLN à Blida. Le président du CRB Aïn Fakroun, Hassan Baccouche, est numéro quatre sur la liste du RND à Oum El Bouaghi. Un autre nom du football algérien, Amer Mahsas, ex-président du CS Constantine, participera également aux prochaines législatives à la tête de la liste FLN dans la capitale de l’Est. Tous ces sportifs se surpasseront-ils en politique comme ils le font en sport ? Attendons pour voir. Farida Larbi

L’événement

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CAMPAGNE ÉLECTORALE LÉGISLATIVE

MISES EN DEMEURE D’ANNULATION HAUTE INSTANCE INDÉPENDANTE DE SURVEILLANCE DES ÉLECTIONS

DES LISTES DE CANDIDATES À BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

D

es mises en demeure ont été adressées aux partis dont les listes n’affichent pas les photos des candidates aux législatives dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj leur accordant un délai de 48 heures pour se « rattraper », a affirmé le coordinateur de wilaya de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Hassan Noui. « Les têtes de listes concernées ont été saisies », a précisé la même source, signalant que les formations politiques concernées sont le Front des forces socialistes (FFS), l’Union

Ennahda-Adala-Bina, le Front national algérien (FNA), le Front algérien pour le développement, la liberté et la justice (FADLJ) et le Front du Militantisme nationale (FMN). Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a été informé pour prendre les mesures légales prévues en de pareils cas, a ajouté M. Noui, estimant que ce type de dépassement était «dangereux et contraire aux lois et à la Constitution, surtout que ces femmes se portent candidates pour représenter le peuple au sein de l’Assemblée populaire nationale et le citoyen a le droit de connaître la per-

FLN

TRANSMETTRE LE FLAMBEAU

Le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès, a affirmé à Tissemsilt, que les principes de son parti visent à remettre le flambeau de la génération des moudjahidines à celle des générations montantes. Animant un meeting à la salle omnisports chahid Alouet Tayeb du chef lieu de wilaya, Djamel Ould Abbès a indiqué que les principes du parti du FLN sont puisés du contenu de la nouvelle Constitution, initiée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui vise à remettre le flambeau de la génération des moudjahidine à celle des générations montantes. Il a, par la même occasion, rappelé que le programme du parti du FLN est issu de celui du Président de la République, également président du parti. Evoquant l’évolution historique du parti, il a souligné que celui-ci « est proche des citoyens, notamment ceux de l’Algérie profonde ». « Après avoir animé 23 meetings populaires, j’ai relevé une grande satisfaction des citoyens pour les listes de nos candidats », a-t-il fait

ANNABA

SENSIBILISATION À L’ACTE DE VOTER

sonne à qui il donne sa voix». Les têtes de liste des partis concernés jointes par l’APS ont refusé de commenter ce fait. Cette absence de photos des candidates a été largement débattue par les citoyens y compris sur les réseaux sociaux. Pour certains, ceci serait lié au conservatisme de la société locale alors que, pour d’autres, il traduirait en fait la conviction de ces candidates qu’elles ne possèdent pas de grandes chances de sortir victorieuses de cette bataille électorale. La coordination de wilaya de Bordj Bou Arreridj de la HIISE a re-

La campagne pour les législatives se poursuit à Annaba à l’instar des autres régions pays, dans le calme et la sérénité, montrant le haut degré de maturité des candidats en lice toutes tendances politiques confondues. Parallèlement aux candidats qui multiplient les sorties à travers les villages et localités dans le but d’expliquer aux électeurs leur programme de campagne en vue de glaner le maximum de voix le jour «J», plus d’une soixantaine d’associations constituées en caravane, mènent de leur côté une vaste opération de sensibilisation pour convaincre les citoyens sur l’importance de ce rendez vous électoral, les appelant à voter en masse. La daïra de Ain Berda qui comprend les communes de Cheurfa et El Eulma a été la première étape de l’opération de sensibilisation mise en œuvre depuis le 11 avril a indiqué le directeur de la jeunesse et des sports, Abdelkader Abbazi qui a souligné que ce travail de proximité vise à impliquer politiquement la population, en particulier les jeunes, pour prendre conscience de la nécessité de participer activement à la construction de l’avenir du pays. Le même responsable a précisé que ces associations sont porteuses d’un message clair qui invite les électeurs à accomplir leur et droit électoral sans aucune influence au profit d’un quelconque candidat partisan ou indépendant. Cette campagne se poursuivra jusqu’au 30 avril. Douze listes de candidats partisans et indépendants sont en lice pour 8 sièges mis en compétition. Par ailleurs, le fichier électoral de la wilaya compte 432.510 inscrits qui accompliront leur devoir dans 144 centres et 956 bureaux de vote. B. G.

remarquer, assurant que le parti du FLN « respecte tous les autres partis et qu’il n’admettrait pas que l’on porte atteinte à un chef de parti ou un militant ». D’autre part, M. Ould Abbès a insisté sur la né-

levé, au total au cours de la première semaine de cette campagne électorale, 13 dépassements dans 22 meetings dont la plupart sont en rapport avec l’affichage anarchique, selon la même source. Pas moins de 299 lieux d’affichage et 81 espaces publics de rassemblements ont été consacrés aux 18 listes partisanes et une d’indépendants en lice pour les législatives du 4 mai prochain dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj qui compte 43.114 électeurs répartis sur 317 centres et 1.500 bureaux de vote, a indiqué la direction de la réglementation et des affaires générales.

cessité de « placer le pays entre des mains sûres et préserver l’unité et l’intégrité du territoire national » car, a-til rappelé, un million et demi de chouhada ont consenti le sacrifice suprême pour l’unité et l’indépendance du pays. Le même responsable a fait part des engagements faits par sa formation politique aux citoyens de Tissemsilt pour répondre à leurs préoccupations. Il s’agit notamment de promouvoir le centre universitaire de Tissemsilt en université, de débloquer les projets des dédoublements de voies Ténès-Tissemsilt-Khemis Miliana et d’octroyer 10.000 aides rurales. Il a invité les citoyens à « se mobiliser autour du wali pour consolider le processus de développement local », estimant que la wilaya de Tissemsilt est devenue « un vaste chantier à ciel ouvert ». M. Ould Abbès a, enfin, appelé les électeurs à voter le 4 mai prochain pour les listes du parti du FLN « en signe de fidélité aux martyrs de la Révolution et à l’Algérie ».

SÉTIF

L’ÉCHO DU TERRAIN

Apres une première semaine consacrée en grande partie au travail de proximité par les 18 formations en lice dans la wilaya de Sétif excepté pour le PT, le FFS et l’ANR qui ont animé leurs premiers meetings à El Eulma et Bouandas sur les hauteurs de ces contrées montagneuses de la zone nord, la campagne électorale continue de battre son plein. Si dans ce contexte le meeting présidé dimanche après-midi par Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du FFS faisait aussi sur la symbolique en rendant un juste hommage à Hocine Ait Ahmed qui pour son premier poste de député à l’assemblée constituante était candidat dans cette zone nord précisément la région des Ath Ourtilène qui s’en souviennent et l’évoque avec beaucoup de fierté, Louiza Hanoune et Belkacem Sahli auront choisi pour leurs premières à Sétif le pays de Messaoud Zeggar et de Djilani Embarek qui sont autant de figures emblématiques du Mouvement national et de la glorieuse Révolution de Novembre. Entre temps et en attendant que les partis en compétition se retrouvent dans ces grands espaces réservés à la campagne à Sétif, chef lieu d’une wilaya qui n’est pas sans aiguiser les appétits avec près de 1 million d’élécteurs, le contact direct avec le citoyen dans les localités rurales et les agglomérations secondaires continuede constituer le cheval de bataille de tous ces partis qui ne manquent pas pour certains de faire état des acquis de cette wilaya dans bien des secteurs durant ces dernières années et pour d’autres de relever les insuffisances à combler même quand la couverture en gaz naturel atteint prés de 95% aujourd’hui. Pour Salah Dekhili actuellement vice-président de l’APN et second sur la liste du RND, « la proxi-

mité reste indéniablement le meilleur moyen d’aller expliquer au citoyen l’importance que revêtent ces élections et l’impact qu’elles sont appelées à produire dans la préservation de la stabilité du pays et la consolidation des acquis enregistrés ». Mohamed Dib , tête de liste FLN dont la formation veut ratisser large sur le terrain de la proximité n’est pas sans abonder sur ce même terrain : « Nous investissons les contrées lointaines pour aller demander avec beaucoup de respect et d’humilité au citoyen d’aller voter en masse le 4 mai prochain. C’est là notre mission première tout au long de cette campagne par laquelle nous disons au citoyen, là où il se trouve, le pourquoi de sa présence aux urnes et partant exprimer sa volonté et son attachement aux valeurs suprêmes de la nation, à l’unité du peuple et la souveraineté de notre pays. Nous avons à montrer ensemble au monde entier ce 4 mai, notre détermination à préserver et consolider nos institutions «. F. Zoghbi

Mardi 18 Avril 2017

EL MOUDJAHID

PAROLES D’URNE

LES CONDITIONS D’UN MIEUX-ÊTRE

La campagne électorale bat son plein mais ne provoque pas pour autant de grands remous dans la classe politique, elle semble se dérouler dans les conditions les plus normales possibles. La bataille pour la députation est engagée depuis plus de 10 jours à travers les nombreux meetings dont certains passages sont retransmis par la télévision pendant le journal. Si certaines déclarations de leaders de partis politiques prennent parfois un ton péremptoire exigeant le changement des structures dans un renouvellement pacifique des instances au pouvoir, force est de constater que les formations dominantes s’inspirant du programme présidentiel avec cependant d’autres impératifs tactiques d’ordre stratégique, notamment dans l’approche de certaines questions sociales, sécuritaire et économiques qui réclament des décisions rapides, mettent surtout en avant la nécessité de la stabilité politique et de la cohésion sociale dans la continuité et la poursuite des réformes avec pour crédo des programmes se basant sur la solidarité, l’aide sociale des couches les plus démunies avec notamment le relogement engagé dès son premier mandat par le Président de la république Abdelaziz Bouteflika. Un parti comme le RND préconise des solutions de rechange adaptées au pouvoir d’achat du citoyen moyen et ce, en diminuant les frais d’acquisition d’un logement social à un niveau ne dépassant pas les 6.000 DA avec un plafond de contribution évalué sur le salaire moyen de base des travailleurs à savoir 24.000 DA. Comme préconisé lors d’une intervention à la télévision par deux candidats de ce même parti dont le premier s’est exprimé en langue amazighe, il s’agit dans la ville de Tizi-Ouzou à titre d’exemple de construire des habitats accessibles à certaines bourses et adaptés aux régions montagneuses sachant que les paysans et autres agriculteurs ont rarement la possibilité de se loger en période hivernale souffrant de conditions d’hébergement extrêmement difficiles dans quasiment toutes les régions rurales. Sur ce chapitre c’est donc essentiellement l’amélioration des conditions de vie du citoyen qui est recommandée et fait justement partie des revendications d’une majorité d’Algériens qui savent que le processus est engagé depuis longtemps et attendent énormément de souplesse dans ce domaine. Autre chose est à remarquer dans ces législatives 2017 prévues pour le 4 mai, est la convergence des partis qui privilégient dans leurs discours électoral le vote des femmes et prévoient une forte participation de cette catégorie sociale active appelée à se prononcer massivement lors du scrutin en faisant entendre sa voix dans l’urne dans une optique responsable. Cette sensibilisation en direction de cet électorat est revenue assez souvent lors de cette campagne qui prend en charge l’importance de ces voix et ce quelle que soit la couleur du parti en question. Cela montre, s’il en est, que la société a connu des mutations et qu’elle continue d’évoluer en modifiant en douceur le statut des Algériennes en l’occurrence vis-à-vis de la politique de l’emploi. Les voix des femmes, qui avaient besoin il fut un temps d’une représentativité masculine, comptent désormais dans le paysage politique actuel. Et ceci est une bonne chose pour elles. L. Graba



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Mme BENGHEBRIT : « UN ACCÈS UNIVERSEL À UN ENSEIGNEMENT DE QUALITÉ »

LANCEMENT OFFICIEL DU SYSTÈME D’INFORMATION DE L’ÉDUCATION

«C

La ministre de l’Éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit, a procédé, hier, au lancement officiel du système d’information de son secteur. Un système dont la mise en service effective s’est effectuée cette semaine.

Ph. : Y. Cheurfi

ette démarche d’informatisation totale des acdu secteur tivités s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme du gouvernement, inspiré des orientations du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a préconisé dès l’an 2000, la nécessité d’intégrer dans le système éducatif, les nouvelles technologies de l’information et de la communication », a indiqué la ministre dans son allocution à cette occasion. Mme Benghebrit dira que ce système réalisé en intra-muros, a été entièrement conçu par des compétences spécialisées du secteur, avec des moyens internes et sans incidences financières supplémentaires. Elle a qualifié la mise en place du système informatique du secteur de « véritable défi », au regard de la complexité du secteur et sa lourdeur en termes d’effectifs, de départements et d’infrastructures. En effet, le secteur de l’éducation nationale, compte près de 9 millions d’élèves, quelques 700.000 personnels et pas moins 27.000 établissements scolaires. « Le système d’information du secteur de l’Education conforte la politique du ministère, fondée sur 2 leviers structurants à savoir, la refonte pédagogique et la gouvernance, en ayant recours à un outil privilégié, celui de la professionnalisation par la formation », a encore ajouté la ministre. Ainsi en matière de gestion de la ressource humaine et de la vie scolaire, le système permettra de renforcer la performance de

l’administration, de maîtriser les dépenses publiques et de répondre au mieux aux attentes des citoyens et des personnels. Dans le cadre de la gouvernance et du pilotage, le système de formation permettra de donner plus de visibilité et de transparence à la gestion, rationaliser les dépense publique, ainsi que de mettre l’information à disposition et de la partager. Selon la ministre, l’introduction des technologies de l’information et de la communication peut grandement contribuer à l’accès universel à l’enseignement, à l’équité, à la mise en œuvre d’un apprentissage et d’un enseignement de qualité. Elle contribue également au développement professionnel des enseignants ainsi qu’à une gestion et une administra-

tion de l’éducation des plus efficaces. Assurer la pérennité de la scolarisation, à travers un système inédit

De son côté le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a indiqué dans son exposé sur le nouveau système d’information installé, que ce dernier, offre la possibilité aux parents d’élèves de suivre la scolarité de leurs enfants que ce soit pour les inscriptions à distance, les évaluations, ou le suivi quotidien des absences. Prochainement, l’élève aura un numéro d’identification nationale qui facilitera les opérations de transfert d’un établissement à un autre, ou pour la gestion du dossier de l’élève durant tout son cursus scolaire

A titre d’exemple, M. Belabed a précisé qu’en cas d’absence d’un élève, un SMS sera envoyé à son tuteur pour l’informer de l’absence de son enfant, et ce dans les 30 minutes qui suivent la rentrée aux classes. Les parents peuvent également consulter les résultats de leurs enfants instantanément sur les relevés de notes électroniques. Le même responsable a fait savoir également que les parents d’élèves peuvent se faire délivrer tous les documents les concernant, notamment le certificat de scolarité, le bulletin des notes, le dossier électronique et autres. Concernant la gestion de la carrière professionnelle du personnel du secteur, le SG du ministère a indiqué que « ce système d’information facilitera l’opération de délivrance de plusieurs documents concernant les enseignants. Il permettra également de faciliter la gestion des promotions, des absences, de la prime de rendement ». Il a annoncé à l’occasion que le personnel du secteur sera doté prochainement d’une carte professionnelle. Concernant l’exploitation des listes de réserves inscrits sur la plateforme numérique du secteur, M. Belabed a précisé que cette plateforme a permis depuis 2016, le recrutement de plus de 2718 enseignants hors leur wilaya de résidence. Il expliquera enfin que l’objectif de cette plateforme est la pérennité de la scolarité puisque, le remplacement des enseignants admis à la retraite ou en congé de maladie, se fait désormais en l’espace de 24 heures. Salima Ettouahria

UN FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT QUALIFICATION PROFESSIONNELLE

La directrice de la formation continue et des relations intersectorielles, Akila Chergou, a réitéré à Alger, que la qualification professionnelle est indispensable pour le jeune, notamment que l’infrastructure existe et l’Etat soutient les jeunes diplômés à créer de petites entreprises, à travers l’ANSEJ, l’ANGEM et la CNAC. Lors d’une conférence-débat autour de « la formation professionnelle en Algérie : enjeux et contribution au développement socio-économique » organisée à l’Institut national d’études de stratégies globales, en présence des représentants des ministères et des institutions, elle a précisé : « nous veillons à rendre l’enseignement professionnel un facteur principal dans le développement économique », d’autant plus que l’Algérie est riche en potentiel naturel et d’une jeunesse à exploiter.

Lors de son allocution, la directrice de la formation continue et des relations intersectorielles a rappelé que son administration cible toutes les catégories de la société sans aucune distinction entre le niveau de l’enseignement, indiquant les différentes formations assurées, dont la formation à distance, la formation au milieu rural, formation au profit de la femme au foyer, même pour les personnes handicapés et « nous avons 2.000 handicapés qui suivent des cours au centre ». Dans le même cadre, elle a attiré l’attention de la présence sur l’importance de mettre à jour certaines spécialités « afin d’adapter l’offre avec les besoins économiques », notamment qu’il y une stratégie bien définie, après l’intégration du montage automobile en Algérie, et la forte volonté de « rendre les terrains agricoles productifs, notamment dans le sud du pays ». Elle préci-

sera dans ce cadre, la volonté de former les stagiaires beaucoup plus sur la pratique que sur la théorie. Après avoir exprimé ses « préoccupations » sur les tendances des jeunes dans des spécialités bien déterminées, la directrice de la formation continue a précisé : « nous encourageons la spécialité de l’industrie textile et du tourisme », mais hélas « les autres branches, dont l’agriculture, ne sont pas encore attractives chez les jeunes. Selon Mme Akila Chergou, la direction de la formation et des relations intersectorielles accomplit des partenariats avec les usines, précisant que le but est de créer une passerelle entre la formation et le monde du travail. A la fin de la conférence, elle a appelé la société civile à inciter les jeunes à opter pour l’enseignement professionnel. H. H.

61e ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE SOUIDANI BOUDJEMAÂ

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UN EXEMPLE DE BRAVOURE

Le militant nationaliste de la cause algérienne, Souidani Boudjemâa, a été qualifié par des compagnons de lutte d’« homme actif et de terrain », car, « il est considéré comme un des combattants qui ont sacrifié leur vie pour l’Algérie et la dignité du peuple ». A l’occasion de la commémoration du 61e anniversaire de sa mort au combat, organisée au musée du Moudjahid à Alger, en présence d’anciens moudjahidine, de chercheurs en histoire et d’étudiants, l’universitaire Abdelkrim Menaser a tenu à préciser, que « Souidani Boudjemâa est tombé au champ d’honneur le 16 avril 1956 et non pas le 17 avril » de la même année, abattu par des coups de feu mettant fin à la lutte de ce militant, à Magtaa Kheira dans la wilaya de Tipasa. Ensuite, le conférencier évoquera la vie de ce martyr au sein de sa famille et plus particulièrement durant sa lutte contre l’armée coloniale, qui s’acharnait à l’éliminer pour le neutraliser définitivement. Selon le chercheur en histoire, le militant Souidani Boudjemâa, natif de la wilaya de Guelma a commencé son parcours militaire dans cette ville avant de rejoindre la wilaya I, a participé aux offensives dès le début du déclenchement de la Révolution nationale le 1er Novembre 1954, notamment au niveau de la wilaya de Blida, dont, Boufarik, Halouiya, Hammam Melouane, la Mitidja et d’autres régions aussi. Dans ce cadre, le chercheur a tenu à préciser que le militant Soudani Boudjemâa « doit être un exemple à suivre, notamment pour notre postérité », car « il avait mobilisé des militants pour la cause algérienne », c’est pourquoi, le parcours de Souidani Boudjemâa « ne doit pas passer inaperçu pour nous et pour nos jeunes ». L’un des compagnons, Omar Samet a rappelé le comportement de ce révolutionnaire au sein des militants et de sa famille, il indiquera que « il avait côtoyé les leaders de la Révolution de libération nationale » comme « il avait construit une maison pour organiser des réunions, afin de sensibiliser sur la révolution », notamment qu’il était membre du groupe 22. Hichem Hamza

LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE PLANCHE SUR LA QUESTION LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DANS LES SECTEURS PUBLIC ET PRIVÉ

Inscrite au rang de priorité dans l’action de la réforme de la Justice initiée par le Président de la République, la lutte contre la corruption en Algérie s’est traduite aussi bien par un durcissement des textes de lois pour endiguer ce phénomène que par la mise en place d’institutions officielles chargées de combattre cette pratique. C’est là, la mission principale de l’Office central de la répression de la corruption (OCRC) installé depuis l’année 2013. Cet organisme vient d’initier une rencontre d’une importance capitale à plus d’un titre, eu égard surtout à son thème retenu à l’ordre du jour. « La lutte contre la corruption dans les secteurs publics et privés », c’est en effet le sujet qui sera profondément examiné aujourd’hui, à la Résidence des magistrats sise sur les hauteurs d’Alger. Cette rencontre s’inscrivant dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de

l'accord d'association avec l'Union européenne, notamment le programme « spring ». La même rencontre se décrit aussi sous la forme d’un séminaire riche en informations qui seront prodiguées au profit des officiers de la police judicaire, des magistrats et des cadres de différents secteurs. Un communiqué rendu public par l’OCRC précise que l’objectif gagé de la concertation d’aujourd’hui n’est autre que celui de « permettre aux spécialistes du domaine d'accomplir au mieux la mission de répression de la corruption à travers l'échange d'expériences les concepts et les pratiques liés à la corruption dans les secteurs public et privé ». Par ailleurs, et comme révélé en avril 2015, le programme « spring » a été initié dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et l’Union européenne. Financé à hauteur de 10 millions d’euros par l’UE, ce programme a pour

objectif de contribuer à l’action de réformes initiées par les autorités algériennes en matière de gouvernance politique et économique ainsi que dans le volet de la communication, des médias et de la transparence. Les modalités de son application ont été en outre, dans un commun accord, paraphées par l’Algérie et l’Union européenne et inscrites pour la période s’étalant de 2014 à 2017. Pour revenir à la rencontre d’aujourd’hui traitant de la lutte contre la corruption dans les secteurs publics et privés, celle-ci sera marqué par l’intervention d’experts algériens et français qui auront à présenter une série de communication en rapport avec le thème retenu à l’ordre du jour. Comme précisé dans le communiqué de l’OCRC, ces communications traiteront « des crimes de la corruption dans le domaine des marchés publics et de gestion, les différents mécanismes de gestion d'enquêtes dans les affaires

Mardi 18 Avril 2017

de corruption transfrontalière au niveau régional et international, les techniques utilisées par les auteurs des crimes de corruption pour dissimuler les produits du crime outre les conséquences de la lutte contre la corruption ». Notons par ailleurs que l’Office central de la répression de la corruption est un organisme régi par un décret présidentiel du 8 décembre 2011 ainsi que par les dispositions la loi 06-01 du 20 février 2006 concernant la lutte contre la corruption. Le même organisme est habilité à recourir à l’auto-saisine en exploitant notamment les informations par la presse ou par d'autres sources. L’OCRC peut être saisi par l’Inspection générale des finances (IGF), la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF), les Commissions nationales des marchés, les services de police ou encore par de simples citoyens. Karim Aoudia

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Notre Forum de l’Économie

« lA lIgNE FERRovIAIRE SAïdA-oRAN RécEPtIoNNéE à lA FIN du moIS » LE dG dE L’ANESRIF :

Nouvelles lignes ferroviaires, modernisation et réhabilitation des anciennes... les huit grands axes du développement du réseau ferré national ont constitué, hier, le centre des débats du Forum Économie d’El Moudjahid. Le directeur général de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) a annoncé que d’un linéaire en voies ferrées de 1.700 km, nous passerons à un linéaire de 12.500 km, dès l’achèvement de tout le programme ferroviaire national. Par la même occasion, il a fait part de la réception de trois nouvelles lignes ferroviaires, dont la première, la liaison Saïda-Oran, à la fin de ce mois, et par la même occasion la suppression, d’une manière graduelle, de 144 passages à niveau, en raison du très grand nombre d’accidents enregistrés.

L

Photos :  Wafa

es deux autres lignes concernent les lignes de Tissemsilt-Boughezoul (Médéa) et Boughezoul-Msila. Si le TGV, n’est pas pour demain, car il ne figure pas dans le chapitre priorités, cela ne veut pas dire pour autant que le rail n’a pas sa place dans le grand schéma d’aménagement du territoire national. de grand projets ont été réalisés et d’autres sont en cours. Et pour faire la part des choses, il suffit de revenir en arrière. Et plus précisément en 1999. A cette époque, le linéaire en voies ferrées disponible était de 1.700 km, en grand partie hérité de la période coloniale. Aujourd’hui, c’est avec grande fierté, que le dG de l’ANESRIF, M. Fridi Azzedine, annonce qu’il a atteint les quelque 4.000 km. Le chiffre ne s’arrête pas là, puisque avec l’achèvement de certains projets, dont la pénétrante de l’ouest qui va au sud de Sidi Bel-Abbès vers Bechar, et la réception des autres en cours de réalisation, il sera de l’ordre de 6.000 km. Ce qui mérite d’être souligné, c’est qu’avec l’achèvement de tout le programme ferroviaire national, avec notamment le maillage de tout le Nord, le linéaire global atteindra, à l’horizon 2030/2035, les 12.500 km, dont 97% sont engagés. Ceci n’est pas l’œuvre du hasard, mais le fruit de tout un engagement et une enveloppe conséquente de 2.400 milliards de dinars. Et justement question financement, le premier responsable de l’ANESRIF, a assuré qu’aucun projet n’est concerné par les restrictions budgétaires. L’ensemble des projets enregistrés dans le cadre du programme ferroviaire national — s’inscrit dans l’application du Président de la République — seront réalisés dans les temps et dans les délais et aucun de ces projets n’est concerné par les mesures de restrictions adoptés par le gouvernement suite à la chute des revenus du pétrole. La mission de l’ANESRIF ne consiste pas à mettre à la disposition du citoyen un outil de transport seulement, il doit être sécurisé. A ce propos, il a été décidé de supprimer les passages à niveau, au nombre de 144, en raison de l’augmentation du nombre d’accidents. La suppression se fera de manière graduelle. En matière de sécurisation, le paquet a été mis. dans ce contexte, un nouveau système de signalisation performant a été mis en place. Il faut dire qu’en parallèle avec le projet de modernisation du réseau ferroviaire qui s’appuie notamment sur l’électrification et le dédoublement des voies, un nouveau système de communication et de signalisation sécurisé a été installé. Ce système qui répond aux normes internationales permettra entre autres, de réduire le risque d’accidents, maîtriser la distance de sécurité et augmenter le nombre de trains circulant sur la même ligne, ce qui permettra d’accroître l’offre de service aux citoyens et d’améliorer la qualité du service public. Les lignes à 160 km/h clôturées de bout en bout

Par ailleurs, le directeur de l’ANESRIF a annoncé que toutes les lignes à 160 km/h seront clôturées de bout en bout afin d’imposer plus de sécurité sur les voies. Pour revenir aux huit grands axes de développement du réseau ferré national, il est important de connaître le premier axe, relatif à la rocade ferroviaire nord et ses dessertes. Elle « irrigue

» les principales villes du nord du pays et va des frontières est aux frontières ouest. Sur ces 1.250 km, des travaux de modernisation et de dédoublement sont cours sur une longueur de 868 km. Il est aussi prévu son électrification totale. 300 km sont déjà réceptionnés, il s’agit de la région algéroise entièrement électrifiées. Le deuxième axe, celui de la rocade ferroviaire des hauts plateaux. destinée à désenclaver les villes de cette région et son exploitation économique, cette rocade parallèle à celle du nord sera reliée par des dessertes. Longue de 1.160 km, elle s’étend elle aussi de l’est du pays (Tébessa) à l’ouest (Moulay Slissen). 412 km sont terminés. Les chantiers concernant 748 km de cette rocade ont été lancés. Le troisième axe, baptisé ligne minière, car appelée à être le lien vital avec les mines du Sud-Est algérien. Cette ligne s’étend d’Annaba (port commercial, métallurgie) aux mines du djebel onk, sur un linéaire de 588 km. Sa modernisation est en cours de réalisation et l’étude de son dédoublement est en cours. Cette ligne sera étendue vers le sud du pays, notamment El oued et Touggourt. Le quatrième axe, la pénétrante ouest. Cette ligne qui relie Tabia à Bechar, est un linéaire de 580 km, elle longe la frontière ouest de l’Algérie. Elle est opérationnelle depuis de plus de 6 ans et permet des vitesses de parcours allant jusqu’à 160 km/h. La jonction

avec Tindouf (950 km) est lancée en études. Le cinquième axe a trait à la pénétrante El Gourzi (au nord) – Hassi Messaoud ( sud). Cette liaison de 457 km permettra de désenclaver les villes des oasis et desservira le pôle pétrolier et la ville nouvelle de Hassi Messaoud à une vitesse de 220 km/h. Le sixième axe, la pénétrante Centre. Le premier tronçon reliera la wilaya de Blida (nord) à la ville de Ksar El Boukhari sur un linéaire d’environ 100 km. Les études de ce tronçon sont en cours. Le deuxième tronçon reliera les villes de Ksar El Boukhari, djelfa, Laghouat, sur 290 km en cours de réalisation. Le septième axe, la boucle Sud-Est. d’une longueur de 425 km partant de Laghouat vers El oued en passant par ouargla, Hassi Messaoud, et Touggourt, les études de lignes sont en cours. Le huitième axe, la boucle Sud-ouest. Pour ce dernier axe, il s’agit d’une boucle de 1.500 km de voies ferrées à réaliser. Elle reliera toutes les villes oasis du Sud-ouest en allant de Ghardaïa jusqu’à la jonction avec la ville de Bechar, au sud-ouest. Cette boucle traversera les villes de Menéa, Timimoun, Adrar, Beni Abbès et une jonction avec Tamanrasset à In Salah (1.090 km au Sud) est prévue dans les projets de l’ANESRIF. Il faut mentionner, que les études de cette boucle dont la vitesse prévue est de 220 km/h sont en cours. Il y a lieu de noter que le réseau du chemin de fer est adapté au trafic mixte (voyageurs et marchandises). Interrogé par la presse sur un éventuel dédoublement de la voie Thenia-Tizi-ouzou, Azzedine Fridi a répondu que cela n’était pas à l’ordre du jour pour la simple raison que l’actuelle voie répond suffisamment à la demande. Nora Chergui

Qui est l’ANESRIF ?

L’Agence Nationale d’Etudes et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires (ANESRIF) est un établissement public à caractère industriel et commercial, mis en place en 2007 par décret présidentiel n° 05 – 256 du 20 juillet 2005. Les principales missions de l’ANESRIF, en sa qualité de maître d’ouvrage délégué au profit du ministère des Transports sont les études, le suivi de la réalisation des investissements et le transfert des réalisations à l’exploitant. Pour l’accomplissement de ses missions et gérer l’énorme budget déployé par les pouvoirs publics au développement du rail, l’Agence mobilise un potentiel humain de l’ordre de 713 collaborateurs ainsi qu’une assistance à maîtrise d’ouvrage (ITALFERR Spa – Italie).

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SALoN dES dEuxRouES

PRomouvoIR l’INduStRIE « mAdE IN blAdI »

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En partenariat avec l’office Riadh El Feth (oREF), Aldes media annonce l’organisation à Alger de la première édition du Salon des 2 Roues, «ALMoTo», et ce à partir du 16 mai prochain au niveau l’Esplanade de Riadh El Feth à Alger. Promettant de devenir un rendez-vous incontournable, cette initiative attirera sans conteste, les passionnés des deux roues, qui auront l’opportunité de découvrir cinq jours durant, toute la panoplie des « bécanes » circulant et commercialisées sur le marché algérien.   Cette première édition du Salon des deux-roues d’Alger, « ALMoTo 2017 » qui devrait se tenir jusqu’au 20 mai prochain, regroupera tous les fabricants, concessionnaires et professionnels du secteur «cycles et motocycles» activant sur le marché local. un marché qui est en plein boom ces dernières années. Aussi, tous les acteurs économiques de cette branche en pleine mutation et en pleine croissance seront partie prenante à cette manifestation dont le seul souci et de promouvoir davantage le monde des deux roues. Parmi les exposants, on retrouve tous les fabricants nationaux ainsi que toutes les grandes marques internationales (scooters, motos, quads et vélos), les importateurs d’équipements, d’accessoires et de lubrifiants, les assureurs et les banques et bien entendu les fédérations, ligues et clubs qui gravitent autour de ce secteur. Se déroulant en pleine saison des ventes et en plein cœur de la capitale, sur l’esplanade de Riadh El Feth, ALMoTo compte faire bénéficier les visiteurs et professionnels de toute l’expertise acquise depuis plusieurs années avec une parfaite maîtrise du marché et de tous ses acteurs locaux. Ceci en plus des offres promotionnelles qui seront proposées. Lors d’un point de presse animé, hier, par l’organisateur, celui-ci annoncera que plus de 35 exposants comptent participer à cet événement qui a l’ambition de devenir le rendez-vous annuel de l’activité cycle et motocycle de notre pays. En plus des différents stands exposants, le Salon du 2 Roues accueillera plusieurs expositions thématiques allant des motos anciennes aux machines de compétition en passant par celui des customs. Pour Seddiki Mehid, directeur de Aldes Média, « cet événement unique propre au secteur du 2 roues permettra aux professionnels du secteur d’exposer leur gamme de produits en toute efficacité sans pour autant être liés à d’autres événements et notamment ceux de l’automobile ». Afin d’illustrer le monde des deux roues en Algérie, le responsable exposera quelques chiffres sur les importations de ce produit. dans cette optique ont apprendra que ce ne sont pas moins de 52.454 véhicules 2 roues qui ont été importés sur toute l’année 2016, pour une valeur de 3,45 milliards de dinars soit près de 31,5 millions de dollars. Ceci, malgré le fait que le montant des importations dans ce secteur est toujours en baisse pour la 3e année consécutive depuis 2013. Il faut aussi savoir aussi, qu’en 2016, le marché algérien des deux roues est toujours dominé à 85% par le segment 50 à 249 cm3. « Il faut dire que dans cette catégorie, on retrouve essentiellement des deux roues animés par des moteurs 110 cm3, 125 cm3 et enfin le « 150 cm3 » qui commence à se généraliser et sera bientôt notre standard national », précisera notre interlocuteur en spécifiant que les 15 % restants englobent toutes les autres catégories de véhicules deux roues. Mohamed Mendaci

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Economie

INDUSTRIE MÉCANIQUE

M. BOUCHOUAREB PLAIDE POUR UN TAUX D’INTÉGRATION DE 25%

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Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a appelé, à partir de Chlef, les investisseurs dans l’industrie mécanique à œuvrer en vue d’atteindre un taux d’intégration de 25%.

ors de l'inspection d'une unité de montage d'engins agricoles et de travaux publics à Chlef, le ministre a indiqué que l'industrie mécanique en Algérie est récente, avant d’appeler les opérateurs du domaine à œuvrer en vue d’atteindre un taux d’intégration entre 22 à 25%, dans une première étape. Il a souligné, à ce propos, le soutien du gouvernement, et du ministère de l'Industrie et des Mines à tous les projets apportant une valeur ajoutée dans le domaine du montage et de l’industrie mécaniques, dont le taux d’intégration se situe actuellement entre 5 et 10%. «Le gouvernement algérien vise un taux d’intégration de 40%, après cinq années de mise en service de toute usine», a indiqué M. Bouchouareb, louant ce qui a été réalisé après deux ans de cette expérience en Algérie, a-t-il indiqué. Interrogé par la presse, à propos de la révision du cahier des charges relatif au montage des véhicules, le ministre de l'Industrie et des Mines a soutenu que des clarifications ont été apportées, à propos de certains points et articles relatifs au taux d’intégration après chaque année de mise en service d’un projet, ainsi que de l’exportation de pièces détachées vers les marchés mondiaux. Il a abordé, à ce propos, l’expérience de l’usine de montage de véhicules

de Tiaret (Hyundai), soulignant que son promoteur respecte le cahier des charges qui a été conclu, et que toute infraction aux conditions relatives au taux de montage et d’intégration va aboutir à la résiliation de l’accord. Le foncier industriel ne constituera plus une entrave à l’investissement

M. Abdesselam Bouchouareb a affirmé, à Chlef, que le problème du foncier industriel ne constituera plus une entrave à l’investissement. «Le problème du foncier industriel ne sera plus une entrave à l’investissement, grâce aux instructions données aux walis et à la

stratégie gouvernementale visant la création de zones d’activités industrielles, avec l’exploitation de la totalité des assiettes disponibles. Inspectant le parc industriel de Boukadir, le ministre a souligné la nécessité d’accélération des procédures d’étude et de réalisation de deux parcs industriels, d’une surface globale de 310 ha (Oued Sly et Boukadir), jugeant cette surface insuffisante pour une wilaya à la position stratégique (wilaya méditerranéenne) et à dimension africaine, telle que Chlef. Il a, également, salué la réalisation, sur le budget de la wilaya, de 10 zones d’activités d’une surface globale de 126 ha. Selon les informations fournies au ministre de l'Industrie et

des Mines, une nouvelle zone d’activités spécialisée en aquaculture a été créée, dernièrement, dans la commune de Sidi Abderrahmane. Visitant le chantier d’une nouvelle unité de la sectionChlef du Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA), M. Bouchouareb a instruit les responsables en charge, en vue d’accélérer la cadence de ses travaux pour sa mise en service, le 1er octobre 2017. Une fois opérationnelle, cette nouvelle unité portera la production de ciment de deux à quatre millions de tonnes, contre une production nationale de ciment (publique et privée confondue) estimée à 7 millions de tonnes, a indiqué le ministre. M. Bouchouareb s’est, également, rendu au niveau de l’unité de montage de générateurs électriques, où il a souligné l’accompagnement assuré, par l’État, à ce type de projets visant la couverture énergétique du marché national, voire de certains marchés africains, tout en appelant à œuvrer davantage en vue d’arriver à un plus haut niveau d’intégration et de montage mécaniques. Le ministre se réunira, cet après-midi, avec des opérateurs économiques locaux, en vue de discuter des difficultés entravant l’investissement dans la wilaya, et des perspectives de son développement.

EL MOUDJAHID

ENTRETIEN ENTRE M. BOUTARFA ET LE PDG DE LA SOCIÉTÉ ESPAGNOLE GAS NATURAL FENOSA

DES RELATIONS PRIVILÉGIÉES

Le ministre de l'Énergie, Noureddine Boutarfa, a reçu, à Alger, le PDG de la société espagnole Gas Natural Fenosa, Rafael Villaseca, a indiqué un communiqué de ministère. Au cours de leur entretien, M. Boutarfa et M. Villaseca ont exprimé leur satisfaction quant aux «relations privilégiées» entretenues entre Sonatrach et Gas Natural Fenosa, souligne le ministère. Ils ont aussi fait part de leur volonté «de renforcer ces relations à moyen et long termes, à travers la reconduction des contrats d’approvisionnement de gaz, et aussi grâce à de nouvelles opportunités de partenariat à explorer», ajoute le communiqué. M. Boutarfa a rappelé que l'Algérie est «un acteur important et fiable du marché international gazier, grâce aux investissements mis en œuvre pour satisfaire ses partenaires historiques». Il a également rappelé la volonté de l'Algérie de mieux valoriser ses ressources. «La politique énergétique algérienne s’inscrit dans une vision à moyen et long termes de transformation de notre pétrole et de notre gaz naturel, pour une meilleur valorisation», a affirmé le ministre. Par ailleurs, les deux parties ont abordé l’évolution du secteur gazier et ses perspectives, compte tenu de sa place de choix dans le mix énergétique mondial.

CROISSANCE SOUTENUE EN 2016 BAISSE ATTENDUE EN 2017

La croissance de l’économie algérienne s’est poursuivie en 2016 à «un rythme soutenu», malgré la chute des cours de pétrole, a indiqué la Banque mondiale (BM), en anticipant un ralentissement de l’économie en 2017 sous l’effet de rééquilibrage des finances publiques. En 2016, l’Algérie «a affiché une croissance soutenue à 3,8%, soit un taux pratiquement similaire à celui de 2015» qui est de 3,9%, précise la BM dans son rapport de suivi de la situation économique de la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord, publié hier à Washington. «Cette solide croissance a tenu à la reprise de la production d’hydrocarbures qui a augmenté de 3,6% en 2016 en comparaison avec 0,4% en 2015», explique la BM. L’activité économique s’est ralentie en dehors de ce secteur, et le taux de croissance du reste de l’économie est tombé de 5,0% en 2015 à 3,9% en 2016, essentiellement en raison du ralentissement observé dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et d’autres industries. Mais «le repli reste toutefois modeste, malgré l’impact de la chute des cours du pétrole qui sont tombés de 100 dollars le baril en 2014 à 46 dollars le baril en 2016», tient à relever l’institution de Bretton Woods. «Cette croissance soutenue a résulté en partie d’un processus harmonieux de rééquilibrage des finances publiques, qui a permis de ramener le déficit budgétaire de 16,2% du PIB en 2015 à 12,2% du PIB en 2016», constate l’institution financière internationale.

BANQUE MONDIALE - ALGÉRIE

L’effet du rééquilibrage des finances publiques

À moyen terme, ce rééquilibrage des finances publiques, nécessaire à l’économie nationale, devrait se traduire par une baisse de la croissance, en raison d’une réduction des dépenses publiques mais va aider en parallèle à réduire davantage les déficits budgétaires et du compte courant de l’Algérie. «La révision à la baisse des projections de la croissance par rapport aux projections de l’automne 2016 est due à l’annonce de l’assainissement des finances publiques et au ralentissement de la croissance de la production d’hydrocarbures», souligne la

BM, dans sa note consacrée à l’Algérie. Selon les mêmes projections, le taux de croissance du PIB réel devrait atteindre, en moyenne, 1,2% durant la période 20172019. Pour 2017, la BM anticipe une croissance de 1,5% qui va se réduire à 0,6% en 2018, avant de remonter à 1,5% en 2019. Il ressort du rapport de la BM que cette tendance baissière n’est pas propre à l’Algérie, mais sera observée dans tous les pays pétroliers de la région MENA qui ont changé de cap en matière des finances publiques, avec la chute des cours pétroliers. La croissance de l’Arabie saoudite, par exemple, est attendue à la baisse à 0,6% en 2017, contre 1,4% en 2016, alors que celle des pays du Conseil de coopération du Golfe réunis se situera autour de 1,5%, cette année. Avec le maintien de la maîtrise des dépenses, l’Algérie sera en mesure de ramener son déficit à -4,7% en 2017, puis à -1% en 2019, qui pourra être comblé par l’émission de nouvelles dettes du fait de l’épuisement de l’épargne publique, ce qui pourrait porter le

Mardi 18 Avril 2017

ratio de la dette au PIB à 14,6% en 2018 et à 20,4 % en 2019. Les projections de la BM indiquent aussi une diminution progressive du déficit du compte courant de l'Algérie, qui tombera à moins de 10% en 2019. La production pétrolière atténuera les répercussions du rééquilibrage financier

La BM note également que le léger accroissement (2,5%) de la production d’hydrocarbures de l’Algérie, attendu durant la période 2017-2019, et la remontée des cours du pétrole «devraient atténuer les répercussions négatives du rééquilibrage financier sur les secteurs réels hors pétrole». Les perspectives actuelles de la BM reposent sur l’hypothèse d’une forte remontée des cours du pétrole de 27% en 2017. La BM, qui a appelé dans son rapport les pays de la région MENA à «maintenir la dynamique politique en faveur des réformes» économiques, relève que la réforme du système des subventions en Algérie, «inéquitable et généreux, exige l’amélioration des filets de protection sociale, notamment la mise en place d’un système de transferts monétaires bien ciblé et la poursuite d’une campagne médiatique de grande envergure». Certaines de ces mesures d’accompagnement sont en cours de conception et devraient être mises en œuvre à moyen terme, note la BM.

EL MOUDJAHID

Economie

RÉSEAUX COMMERCIAUX ALGÉRIENS EN AFRIQUE

L’

L’EXEMPLE SÉNÉGALAIS

n UN COMPTOIR COMMERCIAL ALGÉRIEN À DAKAR. agence nationale de promotion du commerce extérieur, en partenariat avec Afric Emergence, et la collaboration du ministère des Affaires étrangères, organise, aujourd’hui, au niveau de son siège, une journée d’information sur les réseaux commerciaux algériens en Afrique. Partenaires à l’export et les dirigeants des PME et entreprises algériennes intéressés par le marché africain, notamment sénégalais, auront l’occasion, à travers cet évènement, de découvrir les potentialités de placement de leurs produits disponibles dans ce pays et d’explorer les opportunités de partenariats commerciaux et industriels avec les entreprises sénégalaises, dans les secteurs à intérêt commun. Dans cette optique, cette journée qui sera marquée par l’annonce de la création d’un comptoir commercial algérien au Sénégal, permettra une meilleure connaissance du marché sénégalais, et des moyens d’accès à ce marché pour les produits algériens. L’objectif consiste également à initier les acteurs économiques présents aux dispositifs de facilitation et autres programmes d’aide et d’assistance pour les opérations d’exportation vers le Sénégal et

l’Afrique de l’Ouest. Cette rencontre qui sera marquée par la signature d’accords de partenariats entre Afric Emergence et entreprises algériennes se déroulera en présence de personnalités des deux pays soit, entre autres, l’ancien ministre algérien des Finances et expert international, M. Abderrahmane Benkhalfa, et un ancien ministre Sénégalais de la Santé et de la Culture, en l’occurrence, M. Abdou Fall, actuellement président du Cabinet de Conseil « AFAAC » et président de la COPERES « Conseil Patronal des énergies renouvelables

du Sénégal ». L’initiative entre dans le cadre de la politique de promotion du produit algérien à l’international, et la recherche de partenariats industriels et commerciaux au niveau du continent africain, notamment. Une action qui cadre avec les objectifs des pouvoirs publics en matière de développement et d’encouragement des exportations hors hydrocarbures. Aussi, cette journée permettra de découvrir l’importance des réseaux commerciaux algériens dans les pays d’Afrique, à travers la mise à disposition des entreprises

algériennes des espaces dédiés à la promotion et à la vente de leurs produits. Il y a lieu de rappeler que le forum d’échanges économiques entre l’Algérie et le Sénégal, qui s’est déroulé, en avril 2016, à Dakar, a été soldé par la signature de quatre accords de partenariat portant, entre autres, sur la coopération entre la chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar, et la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, la création d’un conseil d’hommes d’affaires algéro-sénégalais, et la création d’un comptoir de distribution de produits algériens au Sénégal. Dans le même contexte, le viceprésident de la chambre algérienne de commerce et d’industrie, M. Riad Amour, avait annoncé, en février dernier, un projet de création d’une cellule de communication africaine, au niveau de la CACI. Cette cellule aura pour mission de mettre en place une stratégie économique en direction des pays africains, dont le Sénégal, et de suivre les activités économiques mais aussi, de collecter les données sur les opportunités à l’export pour les produits nationaux. D. Akila

INTRODUCTION DU CAPITAL DES ENTREPRISES EN BOURSE

LES RAISONS D’UNE RÉTICENCE

La Bourse d'Alger, en 20 ans d'existence, ne compte dans son portefeuille que cinq titres de capital ou d'actions : Saïdal, El-Aurassi, Alliance Assurances, NCA Rouiba et Biopharm. Réticence des entreprises ou fonctionnement inefficace de la Société de gestion de la bourse des valeurs ? L'introduction en Bourse, explique Mohamed Bakalem, expert financier, impose aux sociétés une « transparence absolue en matière de gestion », et un « business plan ». Y sont également responsables, selon l'universitaire, le « peu de dynamisme » de la Bourse et son « manque de performance comme alternative de financement ». Certes, la Bourse d'Alger a pour vocation d'être un accélérateur et un levier de financement pour le développement d'une entreprise. Sa dynamisation s'érige aujourd'hui en une nécessité au risque de mettre ses lendemains en péril. Par dynamisation, est désigné le renouvellement du système d'information, la levée de certaines contraintes d'environnement dont les entraves la bureaucratiques, le triple impératif, comme le soutenait Pr. Mebtoul, de se fonder sur

un système bancaire rénové, d'amorcer une nouvelle gouvernance tant centrale que locale qui permettrait un meilleur management stratégique des entreprises, et d'avoir des comptabilités « claires et transparentes », en comptabilité avec les normes internationales. Aval du CPE : pas de réponse des 8 entreprises publiques concernées

Devant une telle situation truffée d'incertitudes et d'incohérences, le directeur général de la SGVB, lui, trouve l'explication dans la « non maturité » des entreprises souffrant, selon lui, d'une « méconnaissance des mécanismes boursiers ». À ces entités, Yazid Benmouhoub reproche également un « manque de structuration, et de volonté d'affronter un marché exigeant plus de transparence ». Pourtant, explique-t-il, l'entrée en Bourse est inscrite au chapitre de la « l'amélioration de la gouvernance des entreprises, et par-dessus-tout, la garantie de leur pérennité ».

SALON NATIONAL DE L’ARTISANAT À CONSTANTINE

PARTICIPATION DE 60 ARTISANS

Soixante artisans issus de 25 wilayas du pays participent au Salon national de l’artisanat et des métiers ouvert dimanche soir dans la wilaya de Constantine, à l’occasion de la journée du Savoir coïncidant avec le 16 avril de chaque année, a-t-on constaté. Organisée par la direction du tourisme et de l’artisanat (DTA), ce Salon qui se poursuivra jusqu’au 27 du mois en cours, représente « une opportunité pour échanger les expériences entre artisans », a indiqué à l’APS le directeur local de tourisme et de l’artisanat, M. Hacène Lebbad. Ce Salon offre aux artisans des espaces de vente et de commercialisation de leurs productions et permet de faire découvrir le produit artisanal à travers toutes les régions du pays, a-t-il ajouté lors de cette manifestation tenue la placette Ahmed Bey au centre-ville avec la collaboration de la chambre de l’artisanat et des métiers (CAM) et l’association « Kalaâ » pour le tourisme et la culture. A ce propos le directeur de la CAM, M. Nessreddine Benarab a réitéré la volonté et l'engagement de l'Etat à soutenir et à continuer à aider tous les artisans, afin de donner un nouveau souffle à cette activité, soulignant l'importance de sauvegarder, de promouvoir et de valoriser le patrimoine artisanal au profit des générations futures. Figurant parmi les exposants, Bilel Bencherif, dinandier de la wilaya de Constantine tout en saluant cette initiative a indiqué que l’échange d’informations et connaissances entre les gens des métiers « vise surtout à améliorer la qualité du produit ». Venus des régions de Ghardaïa, de Tizi Ouzou, d’Alger et de Jijel, les artisans-exposant proposent plusieurs spécialités artisanales allant de la poterie, la céramique, la broderie en arrivant à l'habillement traditionnel, la verrerie, la bijouterie et le travail du cuir.

Mieux, ajoute M. Benmouhoub, le partenariat public-privé, réaffirmé à maintes reprises par différents ministres « doit passer par la Bourse qui garantit une traçabilité infaillible », relevant l'impératif de voir cette démarche s'ériger en un outil d'optimisation et de rationalisation de la dépense publique. Le PPP présente un certain nombre d'avantages en ce sens qu'il facilite et encourage la mise en œuvre des projets dans les délais et dans les limites du budget. Par ailleurs il y a lieu de préciser que la décision du CPE a donné son aval à huit entreprises publiques pour une introduction en Bourse, en l'occurrence la Compagnie algérienne d'assurance et de réassurance (CAAR), le Crédit populaire d'Algérie (CPA), Cosider Carrières, filiale de la société de travaux publics Cosider, l'Entreprise nationale des aménagements hydrauliques, ainsi que trois cimenteries détenues par le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) et Mobilis. Sans résultat à ce jour. Une situation d'où en découle une série d'interrogations. Fouad Irnatene

ENTREPRISE

LA TECHNOLOGIE 3D EN MARCHE

L’industrie au niveau mondial ne cesse de se transformer en profondeur. Le secteur connaît une concurrence internationale effrénée et, dans le même temps, elle est bouleversée par l’introduction de nouvelles technologies notamment l’impression 3D, robotique, automatisation, internet des objets, etc. Pour favoriser l'insertion des entreprises nationales dans l'espace économique mondial, il est primordial, donc, d’introduire ces nouvelles technologies dans l’industrie et de les maîtriser. La Chambre Algérienne de Commerce et d'Industrie (CACI) en collaboration avec l'Entreprise INNOV 3D, spécialisée dans la commercialisation du matériel professionnel organisent conjointement une journée technique sur le thème « L'industrie algérienne à l'ère de la solution 3D ». Cette rencontre qui aura lieu demain au siège de la CACI (Alger) s'inscrit dans le cadre des missions, de vulgarisation, de promotion et du développement des différents secteurs de l'économie nationale et notamment des activités naissantes à grande valeur ajoutée. S’agissant des objectifs, les organisateurs ont fait savoir qu’il s’agit de susciter la prise de conscience des enjeux industriels, économiques et sociétaux majeurs que représente la solution 3D, de démontrer aussi l'importance stratégique de saisir les opportunités offertes par les nouvelles tech-

nologies de l'impression 3D et du numérique. Il s’agit également de présenter les toutes nouvelles technologies de la conception des produits aux industriels Algériens, et leur intégration dans le processus de fabrication. Les entreprises qui prendront part à cet événement auront une opportunité de prendre connaissance de l’expérience de l'entreprise INNOV 3D dans le domaine de la numérisation, de l'impression et de la formation dans les métiers de la 3D. Représentante des plus grandes marques de fabrication d'imprimantes 3D, scanners 3D et des logiciels 3D, INNOV 3D, est en mesure de répondre favorablement aux besoins variés des entreprises dans les domaines de l'industrie, de l'éducation, de l'architecture, du médical dentaire, de la bijouterie et même aux besoins des particuliers. Il y a lieu de noter que cette journée technique sera animée par des experts éminents dans le domaine de la conception et de l'impression 3D. Le manager technico-commercial à INNOV3D Abdelghafar Sarah va faire une présentation sur l’intégration de l’impression 3D dans les processus de l’industrie mécanique en Algérie. Quant à M. Sieb Abdelmadjid - expert en solutions Autodesk - il va présenter le portefeuille autodesk dédié à la conception, prototypage et réalisation des produits. M. A. Z.

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CNAS

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PREMIER GUICHET UNIQUE

Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a procédé, dimanche à Mostaganem, au lancement du premier guichet unique de la CNAS. Dans la commune de Sidi Lakhdar, le ministre a inauguré un centre-payeur et de contrôle médical relevant de l’agence CNAS ainsi que le premier guichet unique au niveau national de cette caisse. A cette occasion, il a souligné que ce guichet unique permettra à tout agent d’effectuer des prestations au lieu d’orienter le citoyen vers d’autres services et ce dans le souci de simplifier les procédures administratives dans le cadre de la lutte contre la bureaucratie et le rapprochement de l’administration du citoyen. Le ministre a signalé que ce genre de guichet unique sera généralisé dans toutes les agences CNAS au niveau national, rappelant que les responsables et agents de la caisse fournissent un travail énorme pour répondre aux doléances des assurés. Dans ce contexte, il a insisté sur la nécessité de combattre le gaspillage des médicaments, l’abus des certificats médicaux de complaisance. Le ministre a invité les établissements publics et privés à verser les cotisations auprès de la CNAS afin que leurs personnels puissent bénéficier de la couverture sociale. Par ailleurs, Mohamed El Ghazi a mis l’accent, lors de sa rencontre avec les directeurs exécutifs du secteur du travail et emploi de la wilaya, sur le taux de chômage à Mostaganem estimé à 9,4%, soit plus bas que la moyenne nationale estimée à 10,6%. Il a appelé les responsables de l’agence de wilaya à l’emploi à prospecter les opportunités d’emploi à offrir aux jeunes. Le ministre a rappelé la décision du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, prise en faveur des jeunes promoteurs bénéficiant de crédits au titre de l’ANSEJ et de la CNAC, entre de 2008 à 2011, et portant sur la suppression des pénalités de retard de versement des créances auprès des banques. Dans ce contexte, il a indiqué que le taux de recouvrement des dettes a atteint les 85% à l’échelle nationale, ajoutant que les créances recouvrées permettront de financer d’autres projets en faveur des jeunes. Mohamed El Ghazi a indiqué que plus de 10.000 start-up ont été avalisées au niveau national avec comme perspectives d’en créer 10.000 autres pour permettre aux jeunes d’aller vers l’e-économie. Par ailleurs, le ministre a souligné que le gouvernement annoncera le 1er mai prochain une hausse des pensions de retraite, rappelant que cette catégorie bénéficie chaque année d’une majoration de pensions sur décision du Président de la République. Mohamed El Ghazi a appelé les jeunes à participer massivement aux législatives du 4 mai afin de renforcer la stabilité, la sécurité, et d’adresser un fort message aux ennemis de l’Algérie, insistant sur la nécessité de développer la culture de citoyenneté chez les Algériens. En marge de cette rencontre, cinq conventions ont été signées dont une entre l’université de Mostaganem et celle de Tifarti (RASD) portant sur la formation, les études de post-graduation et les échanges d’expériences. Par ailleurs, des chèques ont été remis aux promoteurs bénéficiaires de projets CNAC et ANSEJ. A noter que le ministre a inspecté, lors de sa visite, plusieurs entreprises créées au titre des dispositifs d’emploi dans différents domaines.

12 PAYS AFRICAINS

Selon le Département d’Etat des USA, 12 pays africains sont placés sous surveillance particulière du Narcotics Control Bureau : l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Bénin, le Cap Vert, l’Egypte, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal et la Tanzanie.

Monde

UN APARTHEID JUDICIAIRE

EL MOUDJAHID

JOURNÉE DES PRISONNIERS PALESTINIENS

La Journée internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens, célébrée le 17 avril, est marquée, cette année, par une grève de la faim massive, entamée hier dans les geôles israéliennes, par plus d'un millier de détenus qui réclament, notamment, la fin des conditions de détention insupportables et illégales, et dénoncent «un apartheid judiciaire».

À

l'occasion de cette journée célébrée chaque année depuis plus de 40 ans, environ 1.300 détenus palestiniens ont commencé, lundi matin, leur grève de la faim illimitée, dans le cadre de ce mouvement collectif sans précédent, lancé par le parti Fatah et dirigé par l'un des plus emblématiques prisonniers, Marwan Barghouthi, auquel se joindront des centaines de détenus de tous partis. Ce chiffre (1.300) «pourrait augmenter dans les heures à venir», a déclaré, dans ce sens, Issa Qaraqee, chargé de la question des prisonniers au sein de l'Autorité palestinienne. «Selon les informations dont nous disposons, pour le moment, 1.500 prisonniers refusent de se nourrir», a précisé, de son côté, Amani Sarahneh, porte-parole du Club des prisonniers palestiniens. La grève de la faim vise à «mettre fin aux abus» de l'administration pénitentiaire israélienne, a expliqué l'initiateur de ce mouvement, Marwan Barghouthi, dans une tribune envoyée au quotidien New York Times, depuis sa prison de Hadarim (en Israël) où il est condamné à la perpétuité. «Les prisonniers palestiniens souffrent de torture, de traitements dégradants et inhumains, et de négligence médicale, certains ont été tués en détention», a dénoncé Barghouti, qui avait été un des animateurs les plus emblématiques du soulèvement contre l'occupant israélien entre 2000 et 2005. Il a, en outre, dénoncé «un apartheid judiciaire qui garantit une impunité pour les Israéliens ayant commis des crimes contre des Palestiniens et criminalise la résistance palestinienne». « Un test » pour l’occupant

Depuis 1967 et l'occupation par l'armée israélienne des Territoires palestiniens, plus de 850.000 Palestiniens ont été em-

SYRIE

prisonnés par Israël. Ces dernières années, plusieurs détenus se sont lancés dans des grèves de la faim individuelles, pour protester contre leur détention arbitraire. Pour eux, la seule arme est la grève de la faim, ils en ont mené de nombreuses au fil des décennies d'occupation, certaines très longues, beaucoup d'entre elles victorieuses. Parmi les 6.500 Palestiniens actuellement détenus dans les prisons israéliennes, figurent 62 femmes et 300 mineurs (garçons et filles). Environ 500 d'entre eux sont sous le régime extrajudiciaire de la détention administrative qui permet une incarcération sans procès ni inculpation. Treize députés palestiniens sont aussi emprisonnés, selon des chiffres officiels. Cette fois-ci, pour la première fois depuis des années, il a été décidé d'un mouvement collectif, qui pourrait être «un test» pour l'occupant israélien et qui constitue «une réponse aux violations incessantes des droits fondamentaux des prisonniers qui sont mal traités», prévenait, il y a quelques jours, Qaddoura Farès, qui dirige le Club des prisonniers palestiniens, l'ONG qui fait autorité dans les Territoires occupés sur la question des détenus. M. Issa Qaraqe et M. Qaddoura Fares indi-

DES CENTAINES DE MANIFESTANTS SUR LE GOLAN OCCUPÉ

Des centaines de Syriens ont défilé hier sur le plateau du Golan occupé par Israël, à l'occasion du 71e anniversaire de l'indépendance de la Syrie, scandant des slogans hostiles à l'occupant sous des portraits du Président syrien Bachar El-Assad, ont rapporté des médias. «Dieu protège la Syrie» et «À bas l'occupation», ont-ils scandé dans le village de Massaadeh, alors que chaque année, le 17 avril, la Syrie célèbre le départ du dernier soldat français de son territoire en 1946. Le plateau du Golan est syrien, mais Israël occupe depuis 1967 et a annexé 1.200 km2. Opposants et partisans du gouvernement syrien dans le Golan se sont ainsi retrouvés sur un point : l'opposition à l'occupation israélienne, selon ces médias. «Nous restons attachés à notre identité syrienne et nous poursuivons la résistance nationale», a ainsi affirmé Nasser Ibrahim, un des organisateurs du rassemblement, cité par l'AFP. L'annexion israélienne du Golan n'est pas reconnue par la communauté internationale, qui considère toujours le territoire syrien. Environ 510 km2 restent sous contrôle syrien. (APS)

quent que cette grève de la faim inédite constituera «un nouveau départ et un changement stratégique dans la vie et l’histoire du mouvement des prisonniers. Cela leur donnera une reconnaissance de leur rôle national et une légitimité face aux attaques et lois israéliennes arbitraires contre les droits des prisonniers». Cette action, précisent-ils, a pour but aussi «de renforcer le travail collectif et l’unité nationale, à l’intérieur comme à l’extérieur des prisons, et de redonner au mouvement prisonnier sa dignité, sa combativité et sa résistance», étant donné que les négociations entamées avec l’administration pénitentiaire sur le respect des droits et de la dignité des détenus, conformément au droit international et aux Conventions de Genève, sont au point mort. Revendications médicales et humanitaires

La Journée des prisonniers palestiniens permet de mettre à nu les exactions auxquelles se livre l’occupation israélienne au mépris des lois et valeurs universelles, en autorisant toutes sortes de violations à l’encontre des détenus, notamment la torture, l’alimentation forcée et l’arrestation

d’enfants. Saisissant une nouvelle fois cette occasion, les prisonniers réclament la fermeture «du soi-disant hôpital de la prison de Ramleh, structure inadaptée et incapable de donner le minimum de soins nécessaires», l'instauration des examens médicaux périodiques aux prisonniers, selon un communiqué de l'Association du club des prisonniers. Ils exigent aussi l’entrée des médecins de différentes spécialités pour inspecter les prisonniers, la libération des prisonniers malades, en particulier les personnes handicapées et celles atteintes de maladies incurables. S'agissant des revendications humanitaires, les prisonniers réclament, outre la réorganisation des points de passage, un traitement humain, lors des transferts, le rapatriement rapide des prisonniers de retour des cliniques ou des tribunaux, et de ne pas les retenir au niveau des points de passage. En outre, les prisonniers revendiquent le respect du droit à des visites familiales, comme ils réclament la fin de la politique de l’isolement et de la détention administrative. Par ailleurs, la présidence palestinienne a appelé les autorités d'occupation israéliennes à répondre à ces demandes pour «la liberté et la dignité des prisonniers». En revanche, les autorités israéliennes auraient déjà fait savoir qu'elles ne cèderaient pas, et que les grévistes paieraient le prix de leur mouvement. On craint l'alimentation forcée des prisonniers et de violentes représailles. Outre la grève de la faim, des milliers de Palestiniens ont défilé dans différentes villes de Cisjordanie occupée et de la bande de Ghaza, à l'appel d'ONG, des différents partis et du gouvernement palestiniens, à l'occasion de la Journée internationale des prisonniers palestiniens, selon des médias. R. I./Agence

CORÉE DU NORD

MOSCOU ESPÈRE QUE WASHINGTON N’AGIRA PAS « UNILATÉRALEMENT »

La Russie espère que les États-Unis n'agiront pas de manière «unilatérale», pour régler le problème des programmes balistique et nucléaire nord-coréens, a affirmé, hier, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. «J'espère qu'il n'y aura pas d'actions unilatérales comme celles que nous avons vues récemment en Syrie», a déclaré M. Lavrov, lors d'une conférence de presse commune à Moscou avec son homologue sénégalais Mankeur Ndiaye, en référence au bombardement d'une base de l'armée syrienne par Washington. «Nous n'acceptons pas les aventures nucléaires et balistiques de Pyongyang, en violation des résolutions de l'ONU, mais cela ne veut pas dire qu'il est dès lors possible de violer le droit international en utilisant la force» contre la Corée du Nord, a-t-il poursuivi. Le viceprésident américain Mike Pence a déclaré, lundi, lors d'une visite de la zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux Corées,

que les États-Unis souhaitaient parvenir à la sécurité par «des moyens pacifiques, grâce à la négociation», mais que «toutes les options sont sur la table» pour traiter avec la Corée du Nord. Il a appelé Pyongyang à ne pas tester la «détermination» de Donald Trump sur la question nucléaire ni la puissance de l'armée américaine. «S'il faut interpréter cette formule comme une menace d'utiliser la force de manière unilatérale (...), alors c'est bien sûr un chemin dangereux», a déclaré M. Lavrov. Le chef de la diplomatie russe a dit espérer que Washington «se tiendra à la ligne que le Président Donald Trump a énoncée à de nombreuses reprises, lors de la campagne électorale». Ces déclarations interviennent au lendemain d'un nouvel essai — raté — de missile par la Corée du Nord, qui a considérablement accéléré depuis un an le développement de ses programmes interdits par la communauté internationale.

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GRAND ANGLE

L’ARME DE LA GRÈVE DE LA FAIM

Le 17 avril est la Journée internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens. À cette occasion, des Palestiniens détenus dans les prisons de l'occupant israélien ont entamé hier une grève de la faim collective, à l'appel de Marwan Barghouthi, leader de la deuxième intifadha et luimême condamné à la perpétuité. Cette journée, observée depuis 40 ans par les Palestiniens, vise à mettre la lumière sur les conditions de détention insupportables et illégales auxquelles il y a lieu d’ajouter la détention administrative, que fait subir Israël aux détenus palestiniens depuis des décennies. Selon une ONG, environ 800.000 Palestiniens sont passés par la case prison d’Israël depuis 1967. Des pratiques israéliennes «institutionnalisées» et qui ont, affirme-t-on, «pour objectif de casser la structure sociale en Palestine occupée et de briser la volonté de résistance à l’occupation». En effet, en faisant subir aux détenus palestiniens, dont des femmes et des mineurs — garçons et filles —, les pires sévices et en les privant de tous leurs droits consacrés pourtant par les Conventions des droits de l’homme, Israël espère à terme dissuader la jeune génération de reprendre le flambeau et de poursuivre la lutte pour arracher ses droits légitimes. Mais l’occupant israélien ne prend pas en compte dans ses calculs la détermination du peuple palestinien. Pour preuve, il n’existe pas de famille en Palestine qui n’ait connu la prison pour l’un des siens, rappelle-t-on avec fierté. Dès lors, quelle autre preuve faut-il brondir pour qu’Israël et le reste du monde admettent une fois pour toutes que la lutte du peuple palestinien durera tant qu’il n’aura pas été rétabli dans ses droits légitimes ? Les détenus palestiniens dans les geôles israéliennes, en dépit des mauvais traitements, voire de la torture infligés, refusent d’abdiquer. Ils continuent de lutter. La grève de la faim observée est, pour eux, la seule arme dont ils disposent. Une arme à laquelle ils recourent pour dénoncer leurs conditions de détention, mais aussi pour attirer l’attention de l’opinion publique internationale. Dans une tribune envoyée au quotidien New York Times, Marwan Barghouti explique, depuis sa prison de Hadarim, dans le nord d'Israël, que cette grève visait à «mettre fin aux abus» de l'administration pénitentiaire. «Israël a établi un système judiciaire à deux vitesses, un apartheid judiciaire qui garantit une impunité pour les Israéliens ayant commis des crimes contre des Palestiniens, et criminalise la présence et la résistance palestinienne», écrit-il. Nadia K.



Société

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INFORMATION ET PRISE EN CHARGE JOURNÉE D’ÉCHANGE SUR LA MALADIE MENTALE

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La prise en charge des malades mentaux reste très insuffisante en Algérie, et les derniers chiffres estiment que 10 à 12% de la population algérienne souffre de cette pathologie.

Ph.Billal

’est ce qui a été déclaré hier à Alger, lors de la journée d’échange et de sensibilisation sur la maladie mentale en Algérie. Organisée par l’association luttant pour l’inclusion des personnes atteintes de maladie mentale en Algérie « Ammal », en partenariat avec vec la Fédération algérienne des Personnes handicapées, cette rencontre a réunit différents spécialistes qui ont insisté la prévention, et mise en place des mécanismes de réhabilitation et l’élaboration de programmes de communication pour l’éducation sanitaire des citoyens en terme de santé mentale. Ainsi le professeur Mohamed Nedjari, chef d’unité à l’hôpital de Cheraga, a indiqué que les centres de soins relevant de la wilaya d’Alger « souffre d’une surcharge » en matière de prise en charge des malades mentaux. Parmi les propositions émises par le conférencier la nécessiter de répertorier les cinq services de psychiatrie existant sur cinq les secteurs de la capitale par le service de la Direction de la santé de la wilaya d’Alger. Pour notre psychiatre « il reste beaucoup de chose à faire pour cette spécialité telle que la formation des psychiatres, car beaucoup d’entres eux ont quitté le pays pour l’étranger ». 6.000 spécialistes ont quitté le pays

En effet, selon les participants la prise en charge médicale se heurte à des moyens limités. Audelà d’un manque important de places en hôpital psychiatrique, le nombre de praticiens est en constante diminution et il est estimé que 6.000 spécialistes ont quitté le pays durant la décennie noire sans être remplacés. Face à ces chiffres, un plan national de la santé mentale est en cours d’élaboration. Le Pr Nedjari a indiqué qu’« un malade mental a une espérance de

vie moins qu’une personne normale car il n’a pas la conscience de prendre soin de lui, de faire attention à ce qu’il mange ». Côté sociétal, la question de la psychiatrie est peu abordée car elle demeure taboue dans la société algérienne. Lorsqu’une personne présente les premiers signes d’une pathologie psychiatrique, la sphère religieuse est la première à être sollicitée et ce en raison d’une méconnaissance d’un phénomène. L’absence de communication et d’information confine ces malades à la sphère privée. Dans la société où la religion est présente dans tous les domaines, la maladie est inévitablement associée à une forme de possession démonique «djins» ou un mauvais sort.

La présidente de l’association Ammal, Soraya Sadoudi a déclaré de son côté «qu’à ce jour, il est nécessaire que tous les acteurs impliqués s’emploient à faire changer le regard de la société sur ces maladies. Des projets en partenariat avec des acteurs reconnus

Les personnes malades sont des citoyens à part entière et afin de leur redonner leur place dans la société algérienne et accompagner les familles au mieux, Ammal développe actuellement plusieurs projets en partenariat avec des acteurs reconnus sur le terrain comme la présidente de la Fédération algérienne des personnes han-

dicapées et l’association des amis et parents des malades mentaux ». La présidente de la Fédération algérienne des personnes handicapées, Atika El-Mammeri, a déclaré que «3.500 enfants sont susceptibles de développer une maladie mentale annuellement en Algérie à cause d’une asphyxie à la naissance ». Selon la chef de service de néonatalogie du CHU Issaâd-Hassani de Beni Messous, Leila Haridi Messaoud, l’asphyxie néonatale peut être évitée par des actions en amont dans le cadre de la prévention, du suivi des grossesses à haut risque. Souvent c’est au moment de l’accouchement, surtout chez certaines primipares, qui accouchent pour la première fois, soit elles arrivent en retard pour accoucher soit on n’a pas suffisamment surveillé le travail, car il faut des équipements, comme l’enregistrement du rythme cardiaque fœtal pendant l’accouchement ». Elle a précisé, à cet effet, qu’« au CHU Beni Messous, il y a un seul appareil en salle de naissance, alors qu’on compte 40 accouchements par jour, donc on ne peut pas surveiller tous les cas pour le dépistage ». Une opération qui doit se faire tôt, afin de pouvoir éviter les asphyxies et les complications. Wassila Benhamed

5% DE LA POPULATION SUJETTE À LA DÉPRESSION

Le centre hospitalo-universitaire de psychiatrie Drid Hocine reçoit, à titre d’exemple, une moyenne de 20..000 consultations par an. De même, une moyenne de près de 2.000 patients sont hospitalisées annuellement dans cette même structure. Ce qui est loin de refléter les réalités d’une population « maltraitée ». Et qui est d’autant plus sujette à la dépression nerveuse, qui est l’affection mentale la plus fréquente. Dans le monde entier et en Algérie particulièrement, le taux de prévalence est de 5%. Selon les spécialistes « certains guérissent, d’autres,

malheureusement, se suicident ». Et ces situations sont plus fréquentes que l’on tend à le croire. Même si aucune statistique ou étude probante ne sont disponibles, l’on dispose de quelques éléments de comparaison. Il semble d’ailleurs que la courbe des suicides soit alarmante. « En Algérie, nous pouvons largement estimer qu’ils sont 6.000 à mettre fin à leurs jours », avancent les spécialistes ajoutant toutefois que ces assertions sont encore en deçà de la réalité puisque « nombre de suicides sont dissimulés et travestis ». W. B.

DÉMANTÈLEMENT DE DEUX RÉSEAUX INTERNATIONAUX DE TRAFIC DE DROGUE

SAISIE DE 4 QUINTAUX DE KIF TRAITÉ À ORAN

Après une enquête minutieuse qui a duré plusieurs semaines, les éléments de la brigade antistupéfiants relevant du service de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Oran ont réussi à démanteler deux réseaux spécialisés dans le crime organisé. Cette opération a permis l’arrestation de trois présumés narcotrafiquants, repris de justice âgés de 50 à 55ans. Selon la cellule de communication de la sûreté de wilaya, ce réseau activait à partir de la région frontalière de l’ouest du pays vers d’autres villes du pays. L’enquête approfondie menée par les services compétents et l’exploitation des informations résultant des dernières opérations de saisies menées par la même brigade, ont permis l’arrestation de ces présumés narcotrafiquants et en leur possession plus de 4 quintaux de kif traité, et la saisie de sept véhicules dont deux camions qui étaient utilisés dans le transport de la drogue. La dernière opération d’envergue intervenant dans la lutte contre le trafic de drogue, remontent au mois de février dernier, lorsque la même brigade a mis fin à l’activité d’un important réseau de trafic de drogue, dirigé par le fils de l’un des plus grands barons du trafic international de drogue en l’occurrence Ahmed Zendjabil décédé en 2012. Trois indi-

vidus âgés de 27 à 28 ans dont le fils de Zendjabil ont été arrêtés par la police et une quantité de plus de trois quintaux de kif traité a été saisie. Le chef du réseau a été neutralisé après une course-poursuite au niveau du 4e boulevard périphérique dans la commune d’Es Sénia. La quantité saisie provenait des frontières Ouest pour être acheminée vers la wilaya de Ouargla et emprunter, ensuite, le circuit traditionnel à savoir la Libye, le Moyen-Orient et enfin l’Europe, a-t-on indiqué. Les saisies d’un quintal et deux quintaux opérées séparément par la même brigade avant l’arrestation de Zenjabil, étaient liées à l’activité de ce même réseau. Par ailleurs et concernant la lutte contre le trafic et le vol des véhicules, les services de la police judiciaires ont arrêté deux individus âgés de 47 et 53 ans, présumés impliqués dans une affaire de falsification de documents de véhicules. L’opération a permis la saisie d’une somme d’argent estimée à 689 millions de centimes, une arme à feu de type fusil de chasse, un nombre de cartes crises falsifiées, des cachets humides, un micro ordinateur et deux véhicules dont l’un faisant objet d’un avis de recherche international. Amel Saher

Mardi 18 Avril 2017

ACCIDENTS DE LA ROUTE

5 MORTS ET 6 BLESSÉS EN 24H

Cinq personnes ont été tuées et six autres blessées dans six accidents de la circulation survenus du 16 au 17 avril au niveau de plusieurs wilayas du pays, selon un bilan rendu public lundi par la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya d’Alger, avec 2 personnes décédées et 5 autres blessées, suite à 3 accidents de la route, précise la même source. Par ailleurs, les mêmes services opérant dans la wilaya de Bouira sont intervenus pour le repêchage du corps d’une femme âgée de 34 ans, décédée noyée au niveau du barrage Kodiet Aserdoune, commune de Zbarbar, ainsi que l’extinction de 5 incendies urbains, industriels et de palmeraies dans les wilayas d'El Oued, Ouargla, Adrar, Biskra et Sidi Bel-Abbés.

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REGARD

QUAND LA RAISON ERRE DANS LA VILLE

Nos artères perdent… la raison. Leur lucidité, aussi. Flâner à Alger n’a rien de bath, ni d’amusant. C’est même désagréable et incommodant, avec tous ces malades mentaux, abandonnés par leurs familles, à leur triste sort faisant ainsi, partie du décor de la ville. Les rues principales, les grands boulevards sont, de plus en plus, envahis, par des hommes et des femmes, à l’allure bizarroïde. Avec leurs vêtements en haillons, leurs cheveux hirsutes et ébouriffés, leurs gestes violents et leur agitation, ils sont facilement « repérables ». Leur passage suffit à semer un petit vent de panique, notamment auprès de la gent féminine qui, il faut le dire, se transforme, l’espace de quelque temps, en proie certaine, pour ces personnes, souvent déchaînées et incontrôlables. En fait, si certains sont trop discrets, rasant les murs, d’autres, sont une véritable « bombe » prête à exploser et faire des dégâts collatéraux, à tout moment. Faire une gymnastique pour éviter que la foudre vous tombe sur la tête, ne servirait même à rien. En effet, que de fois, des femmes ont été battues, traînées par terre, par des dépressifs, acharnés, face à une foule médusée, désarmée ayant du mal à libérer les victimes. Aujourd’hui, on remarque, tous les jours que Dieu fait, des malades mentaux errer dans les villes, avec la « bénédiction » de familles démissionnaires qui continuent, bien que nous soyons au vingt et unième siècle, de considérer la dépression et autres troubles mentaux comme étant un fardeau dont il faut, absolument, se débarrasser pour ne pas dire carrément un tabou. Il n’y a qu’à voir, ces malades, aux corps frêles, occupant les abris-bus, les passerelles et les issues de secours de bâtiments, pour comprendre la détresse de cette population qui subit, dans sa chair, et dans son âme, un déficit flagrant de lits psychiatriques et d’établissements spécialisés, de manière générale, pour leur prise en charge. A l’heure des mutations de la société qui ont généré bel et bien des soucis nouveaux, des problèmes d’un autre genre, l’Algérien, n’est pas à l’abri de la maladie mentale qui touche de plus en plus de personnes, chez-nous. C’est clair que de nouveaux besoins sont nés et rester toujours zen face à certaines situations, n’est pas évident. Péter un plomb, n’est pas à exclure. De nombreuses études le confirment. Samia D.



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Culture

UNE RÉALITÉ DIVERSIFICATION LANGAGIÈRE

Les participants à la journée d’étude sur «Les politiques linguistiques en Algérie entre les manifestations de la réalité linguistique et défis politiques», organisée à l’École nationale supérieure des sciences politiques (ENSSP), sont unanimes pour affirmer que l’Algérie est un pays qui possède différentes langues et cultures, axant leur analyse sur l’importance d’exploiter cette richesse en faveur d’une fortification de notre identité.

L

Ph. Louiza

ors d’un débat sur cet intéressant thème qui traite de l’identité algérienne, en présence d’enseignants universitaires, le modérateur de la rencontre et de l’équipe de recherches, M. Lokman Megraoui, a considéré que « l’Algérie véhicule cette richesse langagière, et nous remarquons cela à travers les réformes entamées depuis 2011 et en la concrétisant dans la nouvelle constitution de 2016 ». Dans le même cadre, l’intervenant a attiré l’attention de l’assistance sur « l’ouverture d’esprit de l’élite algérienne et des responsables qui utilisent les langues sans aucun complexe d’infériorité », malgré le fait que le colonialisme ait marqué sa présence durant de longues périodes au Maghreb, essayant d’imposer sa culture et son identité aux autochtones. Dans ce cadre, un des intervenants de l’université de Tébessa, Samir Kim, a expliqué la dualité et le dualisme de la langue, « qui ont un rapport étroit avec le facteur du colonialisme, en ce sens que la France avait tenté d’enraciner une politique de la langue en

Algérie », confisquant les espaces de recherches qui utilisent l’arabe

comme langue d’enseignement et d’apprentissage, en mettant en

œuvre des espaces de recherche, en direction des Algériens, afin de leur inculquer les idées de la France coloniale. Les différents participants ont considéré aussi que la maîtrise de plusieurs langues aide aussi à lutter contre le racisme, et pousse à bien accueillir autrui. A noter que les conférenciers ont abordé aussi les enjeux qui font la réalité politique linguistique en Algérie et les défis y afférents, étant donné que la réalité linguistique en Algérie est pluraliste. Hamza Hichem

Dr MUSTAPHA SAIDJ : « NOUS AVONS ORGANISÉ 72 RENCONTRES »

Le directeur de l’Ecole nationale supérieure des sciences politiques (ENSSP), Mustapha Saidj, a fait savoir que son administration a organisé depuis le lancement de l’année universitaire 2016-2017 plus de 70 rencontres pédagogiques, sous forme de journées d’études, séminaires, qui sont une opportunité pour les chercheurs et les doctorants de l’école pour

aborder le rapport étroit entre la science et l’actualité. Dans le même cadre, le premier responsable de l’ENSSP a précisé que son administration continue à organiser ces débats importants pour l’opinion publique. H. H.

37e ANNIVERSAIRE DU PRINTEMPS AMAZIGH

UN PAN DE L’HISTOIRE CONTEMPORAINE

Les évènements du 20 avril 1980 sont inscrits dans les annales de l’histoire de l’Algérie contemporaine, a estimé samedi le wali de Tizi Ouzou à l’occasion de lancement officiel des festivités commémoratives du 37e anniversaire du printemps amazigh. Mohammed Boudarbali, qui a annoncé le démarrage des activités culturelles à partir du village Cheurfa, dans la daïra d’Azeffoun (à une cinquantaine de kilomètres au nord de Tizi Ouzou), a affirmé que cette date, célébrée dans une ambiance particulièrement festive, concerne tout le pays puisque la dimension amazighe représente l’un des éléments constitutifs de la personnalité de l’Algérie. «L’Algérie ne saurait négliger ses origines culturelles. L’Etat algérien a accordé à tamazight la place naturelle qui est la sienne dans la vie nationale grâce à beaucoup de sacrifices d'hommes et de femmes de cette région et de tout le pays. Sa consécration comme langue nationale et officielle a contribué à l’enrichissement et au développement de la culture algérienne qui s’appuie sur un socle sûr», a souligné le wali. M. Boudarbali a relevé que de grands efforts ont été consentis en vue de développer la langue et la culture amazighes, «mais beaucoup reste encore à faire et les chercheurs et

les académiciens devront jouer leur rôle pour asseoir des bases scientifiques sûres de cet héritage ancestral commun à tous les Algériens». Fêter le 20 avril, a-t-il soutenu, «ne signifie pas que le combat est arrivé à sa fin. Nous devons en faire une occasion pour dialoguer et débattre des acquis actuels, des voies idéales et des moyens qui assureront son développement et son confortement en tant que constante de l’identité nationale». Le chef de l'exécutif de

Tizi Ouzou a tenu également à rendre hommage à Mouloud Mammeri, qui a mis toute sa vie au service de tamazight, ainsi qu’à Tahar Djaout sur lequel un recueillement a eu lieu au niveau du village Aït Chafaâ. Pour la directrice de la culture, Nabila Goumeziane, le 20 avril a marqué le début d’une nouvelle ère dans le combat identitaire amazigh, et depuis, le travail mené par les militants de la cause a abouti à sa constitutionnalisation comme langue nationale et officielle. «L’enjeu aujourd’hui est de mettre tous les moyens humains et matériels pour son développement et son épanouissement», a-telle déclaré. Au premier jour de cette commémoration qui se poursuivra jusqu’au 24 avril prochain, le village Cheurfa a choisi de sortir des oubliettes la tradition ancestrale d’Amager Tefsut (l’accueil du printemps) marquée par une opération de plantation d’arbres, la cueillette des fleurs et une ouaâda où des plats traditionnels sont dégustés. Les étudiants du département de langue et littérature françaises de l’université Mouloud-Mammeri ont rendu hommage à l’écrivain, chercheur et anthropologue Mouloud Mammeri, à travers la lecture de textes extraits de ses romans dont «La traversée» et «La colline oubliée» ainsi que sa lettre à Mohand Azwaw, traduite en tamazight. (APS)

« DZ COMEDY SHOW » : JURY, DITES-VOUS ?

Les téléspectateurs de la télévision publique ont certainement suivi avec attention l’émission « DZ Comedy Show » de 1ère prime par le bais de laquelle des comédiens en art humoristique de « One Man Show » passent devant un jury pour être selectionnés pour la finale en fonction de leurs prestations de quelques minutes sur scène et ce, devant un jury composé de comédiens que l’on a l’habitude de voir dans les sitcom à la télévision ou au théâtre. Jusqu’ici les choses peuvent passer normalement, mais le dilemme est pourtant plus profond qu’on ne l’imagine, car ce jury, contrairement à l’émission de « Alhan oua Chabab » dont la composante regorge d’éminents musiciens et professeurs de musique reconnus sur la scène artistique pour leurs œuvres artistiques de grande valeur, même si comparaison n’est pas raison, là, y a pas photo, dirions-nous. Même les profanes dans ce genre d’art humoristique n’ont pas été à la hauteur, de l’avis des membres de ce jury. S’agissant de la prestation des candidats à ce concours artistique, une initiative louable, il va falloir très sérieusement requalifier la composante du jury de sélection, mis à part le metteur scène de théâtre M. D. Jeriou qui excelle par ses remarques pertinentes et justifiées. Après les prestations des candidats, les autres membres du jury, jeunes pour la plupart et ne cumulant pas une longue expérience dans ce domaine, ne peuvent en aucun cas juger en toute lucidité de la prestation du candidat qui passe devant eux pour appuyer sur le buzzer et disqualifier l’un ou l’autre. Et c’est l’avis de toutes les personnes du monde de l’art que l’on a interrogées à ce sujet : ces comédiens membres du jury sont pétris de talent, mais ne peuvent pas prétendre évaluer la prestation d’un candidat avec cette facilité déconcertante qu’ils affichent dans leurs propos

d’évaluation, pour la simple raison que porter un jugement n’est pas chose aisée, surtout lorsque l’on manque d’expérience et cela peut détruire la carrière d’un talent qui promet. Comme exemple d’illustration, on citera cette jeune fille de 15 ans qui a joué de fort belle manière son « One woman show » et toute la salle était subjuguée, à en juger par les salves d’applaudissements nourris de l’assistance, mais qui, contre toute attente, n’a pas eu le mérite d’être « repêchée». Et puis l’autre ventriloque qui a brillé de mille feux sur le plancher, un genre d’art inconnu jusque-là en Algérie, mais les remarques émises par le jury donnent le tournis. Un autre candidat de Tissemsilt qui a versé des larmes, lui qui croyait dur comme fer à sa sélection, mais qui a dû déchanter. De tels cas de figure ont été nombreux durant cette émission qu’il faut certes encourager, mais à condition que les prestations soient jugées à leur juste valeur pour que cela puisse faire émerger des graines de star au sens propre du terme dans ce domaine artistique, qu’il s'agisse d'un homme ou d'une femme, appelé seul en scène ou spectacle solo, un spectacle de variétés donné par un artiste seul sur scène. Les spectacles solos sont souvent utilisés par les humoristes et les conteurs, d’où la difficulté à s’afficher en spectacle pour faire rire la foule. C’est bien de dire que la critique est facile, mais l’art est difficile, messieurs les membres du jury. A. Ghomchi

Mardi 18 Avril 2017

13

LE COIN DU COPISTE

PATRIMOINE MONDIAL

l

La conservation comme la préservation de tout ce qui a trait au patrimoine culturel d’un pays suppose tout un programme de conception pour la restauration des biens dont la valeur de par le monde n’est pas seulement d’ordre historique et civilisationel, mais constitue sur le plan matériel un bien qui, sous d’autres latitudes, se monnaye tant il est vrai que certains organismes internationaux travaillent inlassablement à sa restauration, à l’instar des sites connus dans toutes les sociétés, qu’elles soient occidentales ou orientales. Ces sites, dont la protection contre les dommages et l’usure causés par le temps devient un impératif aujourd’hui —car ils témoignent de la trace de l’homme sur une terre donnée—, peuvent sur un autre plan être exploités comme des destinations touristiques privilégiées et servir de ce fait l’économie d’un pays. Aussi, peut-on applaudir des deux mains lorsque des initiatives sont prises sous la forme d’échanges culturels entre des pays dont les modelages historiques présentent une apparence différente s’agissant de leurs sites culturels les plus prisés qui, dans certains cas de figure, nécessitent une prise en charge immédiate et une sérieuse collaboration. Nous en voulons pour preuve cette exposition qui promet d’apporter beaucoup de découvertes et qui porte l’intitulé « Culture assaillie». L’événement, sur proposition faite par l’ambassade des Pays-Bas en Algérie, se tiendra à Alger avec la collaboration du Musée national du Bardo. Elle sera inaugurée le 22 de ce mois et ouverte au public qui pourra se déplacer nombreux pour admirer les travaux exposés à partir du lendemain et ce, jusqu’au 22 mai : « Révélant vingt photos réunies par la Commission Nationale de l’UNESCO aux Pays-Bas, l’exposition entend mettre en avant l’état de plusieurs sites culturels protégés de par le monde et ce, à travers l’objectif de photographes internationaux », indique le site culturel que nous avons consulté, qui ajoute, pour information : « A travers cette exposition, les organisateurs entendent « illustrer l’état d’un patrimoine dont la valeur culturelle universelle est inestimable »». On sait que la photographie reste un procédé artistique qui illustre le mieux —à travers des prises détaillées et sous des angles de vue multiples— l’échantillon des biens et panthéon culturels entre monuments historiques, ruines romaines, anciennes églises ou lieux de culte, figures préhistoriques qui témoignent de l’ampleur et de la richesse historique qui se dévoile au-delà du temps à travers l’architecture. Tous ces vestiges laissés par l’homme, qui n’ont pas été altérés par le temps et les guerres destructrices, méritent l’attention de tous. Dans tous les cas, ils sont représentés au travers d’un ensemble de photographies qui illustrent leur emplacement dans les cités du monde, tout en donnant au spectateur un aperçu exhaustif de leur ancienne construction. L. Graba

Vie pratique

EL MOUDJAHID

Vie religieuse

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Horaires des prières de la journée du mardi 21 Radjeb 1438 correspondant au 18 avril 2017 :

ANNONCE

- Dohr.........….............. ...............12h48 - Asr............................................. 16h30 - Maghreb.....................................19h29 - Icha.……………………………20h53 Mercredi 22 Radjeb 1438 correspondant au 19 avril 2017 : - Fedjr........................................... 04h36 - Echourouk...................................06h09

Le président et les membres

exécutifs du club sportif amateur Entente

Mouilah, Clairval, Rostomia, DelyEt cela pour l’adoption du bilan

moral et financier.

El Moudjahid/Pub du 18/04/2017

ANNIVERSAIRE

Directeur de la Rédaction Mohamed KOURSI

Bien cher Omar

Rédacteur en chef Kamal OULMANE

DIRECTION GENERALE

Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation..

générale

Ibrahim.

20, rue de la Liberté, Alger Téléphone : 021.73.70.81 Président-Directeur Général de la Publication Achour CHEURFI

France : IPS (International Presse Service) Tél. 01-46-07-63-90

l’assemblée

au siège du club : 32, rue Fouzia-

au capital social de 50.000.000 DA

Ouest : SARL “SDPO” Tél-fax : 041 46.84.87 : Sud : SARL “TDS” Tél-fax : 029 75.02.02

à

ordinaire le 24 avril 2017 à 18h30mn

EL MOUDJAHID

Est : SARL “SODIPRESSE” : Tél-fax : 031 92.73.58

Fougeroux

Clairval invitent tous les membres à

assister

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION Edité par l’EPE-SPA

Téléphone : 021.73.79.93 Fax : 021.73.89.80 DIRECTION DE LA REDACTION Téléphone : 021.73.99.31 Fax : 021.73.90.43 Internet : http://www.elmoudjahid.com E-mail : [email protected] BUREAUX REGIONAUX CONSTANTINE 100, rue Larbi Ben M’hidi Tél. : (031) 64.23.03 ORAN Maison de la Presse er 3, place du 1 Novembre : Tél. : (041) 29.34.94 ANNABA 2, rue Condorcet : Tél. : (038) 45.12.32 BORDJ BOU-ARRERIDJ Ex-siège de la wilaya Rue Mebarkia Smaïl, B.B.A. 34000 Tél/Fax : (035) 68.69.63 SIDI BEL-ABBES Maison de la presse Amir Benaïssa Immeuble Le Garden, S.B.A. Tél/Fax : (048) 54.42.42 BEJAIA : Bloc administratif, rue de la Liberté. Tél/Fax : 034.22.10.13 TIZI OUZOU : Cité Mohamed Boudiaf (ex-2.000 logts) Bâtiment 3, 1er étage, Nouvelle ville Tél. - Fax : (026) 21.73.00 TLEMCEN :12, place Kairouan Tél.-Fax : (043) 27.66.66 MASCARA : Maison de la Presse Rue Senouci Habib Tél.-Fax : (045) 75.27.50 CENTRE AIN-DEFLA : Cité Attafi Belgacem (Face à la Poste) Tél/Fax: 027.60.69.22 PUBLICITE Pour toute publicité, s’adresser à l’Agence Nationale de Communication d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : 1, avenue Pasteur Tél. : (021) 73.76.78 - 73.71.28 - 73.30.43 Fax : (021) 73.95.59 - Télex : 56.150 Télex : 81.742 ORAN : 3, rue Mohamed Khemisti Tél. : (041) 39.10.34 Fax : (041) 39.19.04 - Télex : 22.320 ANNABA : 7, cours de la Révolution Tél. : (038) 84.86.38 : Fax : (04) 84.86.38 Régie publicitaire EL MOUDJAHID 20, rue de la Liberté, Alger : Tél./Fax : 021 73.56.70 ABONNEMENTS Pour les souscriptions d’abonnements, achats de journaux ou commandes de photos, s’adresser au service commercial : 20, rue de la Liberté, Alger. COMPTES BANCAIRES Agence CPA Che-Guevara - Alger Compte dinars n° 102.7038601 - 17 Agence BNA Liberté - Dinars : 605.300.004.413/14 - Devises : 605.310.010078/57 Cptes BDL - Agence Port Saïd - Dinars : 005.00 107.400.247 86 20.28 - Devises : 005.00 107.457.247 86 20.28 Edité par l’EPE-SPA EL MOUDJAHID Siège social : 20, rue de la Liberté, Alger IMPRESSION Edition du Centre : Société d’Impression d’Alger (SIA) Edition de l’Est : Société d’Impression de l’Est, Constantine Edition de l’Ouest : Société d’Impression de l’Ouest, Oran Edition du Sud : Unité d’Impression de Ouargla (SIA) Unité d’Impression de Béchar (SIA) DIFFUSION Centre : EL MOUDJAHID Tél. : 021 73.94.82

Sportive

CONDOLÉANCES

El Moudjahid/Pub du 18/04/2017

Le personnel de l'Etac, très attristé par le décès de l'épouse de M. ALI LEULMI, directeur de l'exploitation des métros et tramways d'Alger, lui présente, ainsi qu’à toute sa famille, ses sincères condoléances, et l’assure de sa profonde sympathie en cette douloureuse circonstance. «À Dieu nous appartenons, et à Lui nous retournons.» El Moudjahid/Pub

ANEP 215110 du 18/04/2017

SOCIÉTE NATIONALE DES TRANSPORTS FERROVIAIRES

CONDOLÉANCES

Le Directeur Général de la SNTF, l'ensemble des cadres dirigeants, les Représentants des Travailleurs, ainsi que la famille cheminote, très affectés par le décès de l'épouse de M. LEULMI Ali, ancien Directeur général Adjoint à la SNTF et Directeur d'Exploitation au niveau de l'entreprise Nationale du Métro d’Alger. En cette douloureuse circonstance, ils présentent à toute sa famille leurs sincères condoléances et les assurent de leur profonde sympathie. Que Dieu le ToutPuissant accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis, «À Allah nous appartenons, et à Lui nous retournons.» El Moudjahid/Pub

Mardi 18 Avril 2017

ANEP 510478 du 18/04/2017

N o u s sommes très heureux de te souhaiter un excellent anniversaire ce jour, 17 avril. Tu dois être content d’avoir tes 4 ans. Papa et maman s’occupent de t’offrir un magnifique cadeau que tu vas adorer. Continue à bien grandir ; on te fait autant de bisous que tu veux. Les familles Ghamraci et Selaoui El Moudjahid/Pub du 18/04/2017

FÉLICITATIONS

À l’occasion de la naissance le 12/04/2017 d’un joli poupon prénommé

MUSTAPHA LOUALI

au foyer de Monsieur Amine Louali l’équipe Sobe Fitness félicite les heureux parents et souhaite prompt rétablissement à la maman et longue vie à Mustapha.

CONDOLÉANCES El Moudjahid/Pub du 18/04/2017

Le Ministre d'État, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes, le secrétaire général et l'ensemble des fonctionnaires du Ministère des Affaires étrangères, très affectés par le décès de CHEBCHOUB AMAR, frère de leur collègue monsieur CHEBCHOUB ABDELHAMID, lui présentent, ainsi qu'aux membres de sa famille leurs sincères condoléances et les assurent en cette pénible circonstance de leur profonde compassion. Ils prient Allah Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis. «À Dieu noun appartenons, et à Lui nous retournons.» El Moudjahid/Pub

ANEP 510490 du 18/04/2017

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G

JUDO

Sports

EL MOUDJAHID

L’ALGÉRIE CHAMPIONNE PAR ÉQUIPES (MESSIEURS ET DAMES) ChAMPIOnnATS D’AFRIqUE 2017 (3e jOURnéE)

RADIEUSE

HOMMAGE AU REGRETTÉ NAÏR ET AU WA TLEMCEN

Les sélections algériennes de judo (messieurs et dames) ont été sacrées championnes d'Afrique par équipes, en battant leurs homologues tunisiennes en finales de la compétition disputées dimanche dans la capitale malgache Antananarivo.

râce à ce double succès, l'Algérie remporte haut la main le titre africain en portant son total à 20 médailles (9 en vermeil, 5 en argent et 6 en bronze). Lors de la 3e et dernière journée disputée en par équipes, la sélection masculine, exempte au 1er tour, s'est imposée devant le Cameroun au 2e tour, avant de battre l'Egypte en demi-finale puis la Tunisie en finale. Chez les dames, les Algériennes ont réalisé un parcours sans faute en dominant respectivement la Guinée (1er tour), le Cameroun en demi-finale et l'Egypte en finale. Au classement final, l'Algérie consolide sa première place, devançant respectivement la Tunisie (3 or, 7 argent et 1 bronze) et l'Egypte (2 or, 2 VOLLEY-BALL

sama Djeddi (-73 kg), Souad Belakhal (-70 kg), Abderrahmane Benamadi (-90 kg) et Mehdi Lili (+100 kg) se sont adjugés le bronze. Au total, 188 athlètes (113 messieurs et 75 dames) de 22 pays ont pris part à ces championnats d'Afrique 2017, organisés du 14 au 16 avril à Antananarivo, dont 18 Algériens (9 messieurs / 9 dames).

Tableau des médailles :

argent et 7 bronze). Les sept autres médailles d'or algériennes ont été décrochées par Kaouthar Oualal (-78 kg), Sonia Asselah (+78 kg), Meriem Moussa (- 52 kg), Lyes Bouyacoub (-100 kg), houd Zourdani (- 66 kg) et le doublé de nadjib Temmar (+100 kg et

Classement 1.Algérie 2.Tunisie 3.Egypte 4.Maroc 5.Cameroun 6.Guinée-Bissau 7.Sénégal 8.Ile Maurice 9.Gambie 10.Côte d'Ivoire 11.Afrique du Sud 2.Angola

Open). Les autres médailles algériennes ont été remportées par Mohamed Rebahi (-60 kg), Wali Ezzine (-66 kg), Ratiba Tariket (-57 kg), Sonia Asselah (Open) et Imene Agouar (-70 kg) pour l'argent, alors qu'Amina Belkadi (-63 kg), Faïza Aissahine (-52 kg), Ous-

ChAMPIOnnAT D’AFRIqUE DES CLUBS FéMInInS e

Or Argent Bronze Total 5 9 6 20 7 3 1 11 2 2 7 11 0 2 4 6 1 1 7 9 0 1 0 1 1 0 7 8 1 0 0 1 1 0 0 1 0 0 2 2 0 0 1 1 0 0 1 1

LES KENYANES DE PRISONS PRENNENT LA 3 PLACE AUX DÉPENS D’EL-AHLY DU CAIRE (3-2)

La formation de Prisons (Kenya) a pris la 3e place du championnat d'Afrique des clubs champions à l'issue de sa victoire dimanche au tiebreak face à Al-Ahly d'Egypte 3-2 (13-25, 25-10, 20-25, 25-22, 15-10) en match de classement (34e places) disputé dimanche à Monastir (Tunisie). Les Egyptiennes d'Al-Ahly, qui terminent ainsi au pied du podium, ne sont d'autres que les vainTENNIS

queurs de l'épreuve des deux dernières éditions. Le club algérien de volley-ball féminin du GS Pétroliers a terminé à la 6e place à l'issue de sa défaite dimanche face au Kenyanes de Pipeline 3 sets à 0 (31-33, 12-25, 18-25 L'autre représentant algérien dans cette compétition l'ASW Béjaia a terminé à la 15e après sa victoire samedi aux Camerounaises de BAFIA sur le score de 3 sets à 0

(25-10, 25-22, 25-17). La finale du championnat d'Afrique des clubs champions féminin oppose ce dimanche le club organisateur CF Carthage (Tunisie) à Shams d'Egypte. La 27e édition du championnat d’Afrique féminin des clubs champions a regroupé 17 clubs représentant 9 pays.

CIRCUIT PRO-FéMInIn

INÈS IBBOU CANDIDATE À UN TOURNOI À 60.000 USD EN TUNISIE

La joueuse de tennis algérienne Inès Ibbou, rétablie d'une blessure à la cheville droite, s'est portée candidate à un important tournoi du Circuit Pro-féminin, prévu du 24 au 30 avril courant en Tunisie et dont le prize-money s'élève à 60.000 USD. La championne d'Afrique 2015 s'était préalablement inscrite pour quatre tournois à 15.000 USD en Tunisie, mais elle y a finalement renoncé, après que son ancienne blessure à la cheville droite se soit réveillée. Désormais rétablie, la sociétaire de l'Académie de Valence (Espagne) a décidé de se remettre en selle, et elle a jeté son

dévolu sur cette compétition qui s'annonce d'un niveau très élevé, en présence de certaines parmi

les actuelles joueuses au monde. Parmi ces importantes participantes, la Belge Maryna Zanevska (113e mondiale), l'Espagnole Silvia Soler-Espinosa (120e), la Russe Anna Blinkova (136e), la Roumaine Alexandra Dulgheru (137e) et la Française Fiona Ferro (220e). Ibbou (18 ans / 858e mondiale) devra néanmoins commencer par se faire accepter, car figurant actuellement à la 20e position sur la liste d'attente, comportant également des joueuses d'un très bon niveau. Le compétition est prévue en extérieur, sur des courts en terre battue.

FC PORTO

ARSENAL PRÊT À METTRE 41 MILLIONS D’EUROS POUR BRAHIMI

Le club anglais d'Arsenal serait prêt à mettre 41 millions d'euros pour s'attacher les services du milieu international algérien du FC Porto (Div.1 portugaise) Yacine Brahimi, a annoncé le quotidien lusitanien A Bola. Les «Gunners» voient en Brahimi le remplaçant

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idéal pour l'international allemand Mesut Ozil, sur le départ, précise la même source. Toutefois, le club londonien devra faire face à une rude concurrence pour Brahimi d'autant que que les deux clubs italiens : Inter et l'AC Milan convoitent également le joueur

algérien. Brahimi a été expulsé samedi soir lors du match en déplacement face au Sporting Braga (1-1) dans le cadre de la 29e journée du championnat. Remplacé à la 83e minute de jeu, Brahimi s'est vu brandir le carton rouge alors qu'il était sur le banc des

du

El Moudjahid/Pub

Samedi dernier, l’association Radieuse, présidée par Chafi Kada, a rendu un vibrant hommage à la famille de l’ancienne star du Widad, naïr Seddik, décédé l’année dernière après une douloureuse maladie. naïr Seddik, qui était l’un des meilleurs joueurs du WA Tlemcen des années 1980, est resté fidèle à son club, malgré les nombreuses offres d’équipes huppées de l’élite. Il fut aussi un exemple sur le plan de la discipline et de l’éducation. Depuis son décès, sa famille vivait dans un grand anonymat et dans des conditions très pénibles. Ce qui a fait que la visitesurprise de la Radieuse et le geste de Mobilis, qui a remis une omra alors que Chafi Kada, accompagné de  Benchiha nacer, ont remis un diplôme de reconnaissance, des cadeaux et des médailles à la famille, ont créé la joie au sein de la famille. Madame hayat naïr, qui n’a pas caché son émotion devant ce geste qui lui a mis du baume au cœur, a remercié vivement cette bonne initiative et cette reconnaissance et fière que son époux ait bien rempli sa mission sportive et humaine. Dans un autre contexte, la Radieuse s’est rendue au complexe sportif Akid-Lotfi où elle a honoré l’ensemble des staffs administratif et technique du WAT, ainsi que les joueurs, à l’occasion du match contre le RCB Oued-Rhiou. La Radieuse a remis une grande coupe, des médailles et des cadeaux. Elle a fêté, avec les supporters widadis, le retour du club en Ligue Deux.  Les ex-joueurs du WAT, Kherris, Benyamina et hebri, ont été satisfaits par cette distinction remise par Chafi Kada, qui a souhaité au WAT de renouveler cette opération et de revenir parmi l’élite.

ANEP 25013755 du 18/04/2017

El Moudjahid/Pub

Mardi 18 Avril 2017

remplaçants. Brahimi (27 ans) compte 5 buts inscrits depuis le début de la saison dont le dernier a été marqué la semaine dernière face à Belenenses (3-0). Il avait rejoint Porto en 2014 en provenance du FC Grenade (Liga espagnole) pour un contrat de cinq ans.

Sports

EL MOUDJAHID

23

BILAN MITIGÉ

COMPÉTITIONS AFRICAINES (AVANT LA PHASE DES GROUPES)

DANS LA LUCARNE CHANGEMENT À LA LFP

POUR LES CLUBS ALGÉRIENS



Ils étaient quatre clubs à représenter l’Algérie dans les différentes compétitions africaines, cette saison. L’USM Alger et la JS Saoura étaient engagées en Ligue des champions, alors que le MC Alger et la JS Kabylie ont pris part à la coupe de la Confédération.

A

vant la phase des poules, deux équipes seulement sur quatre ont quitté prématurément la compétition. La JSS fut la première formation à être sortie de la course. Pour sa première participation, l’équipe phare du Grand-Sud du pays n’a pas réussi à passer le premier tour des éliminatoires. Les camarades de Djalit ont été écartés par Enugu Rangers (Nigeria). L’expérience a fait défaut aux joueurs de la JSS qui se sont distingués par leur naïveté dans le comportement avec la compétition continentale. De son côté, la JSK a été stoppée aux portes de la phase des groupes. Le plus expérimenté et plus titré des clubs algériens a été

éliminé par un autre grand d’Afrique, à savoir le TP Mazembé. Les Canaris, déjà en difficulté en championnat, sont tout simplement tombés sur plus forts. Malgré une occasion

LFP

L’AG extraordinaire décalée au 17 mai

L'assemblée générale extraordinaire de la Ligue de football professionnel (LFP) prévue initialement le 7 mai a été décalée au 17 du même mois au centre technique national de Sidi Moussa (11h00), a annoncé la LFP dimanche sur son site officiel. La reconfiguration du Conseil d’Administration et la poursuite des activités de la Ligue seront à l'ordre du jour de cette assemblée extraordinaire de la LFP. Le président de la LFP Mahfoud Kerbadj, dont le mandat expire en 2019, a indiqué mardi dernier à la presse spécialisée qu'il démissionnera de son poste à la fin de la saison en cours.

nette de Boulaouidat en première période et le poteau de Benaldjia, dans le dernier quart d’heure, les protégés du duo Rahmouni-Moussouni n’ont pas réussi à élever le niveau

BELGIQUE

pour venir à bout de l’équipe de la RD Congo. La JSK qui faisait trembler le continent a nettement perdu de sa superbe. Pour leur part, les deux formations de la capitale ont brillamment accompli leur mission. Pour le dernier tour avant la phase des poules, l’USMA à disposé du Rail Kadiogo (Burkina Faso). Le Mouloudia a, quant à lui, écarté de forte belle manière le représentant tanzanien. Battus par le score étriqué de 1 à 0, les protégés de Mouassa se sont imposés, au stade du 5-Juillet, par le score fleuve de 4 à 0, face aux Young Africans. Un bilan, pour le moins, mitigé. Rédha M.

SOFIANE HANNI MARQUE UN BUT D’ANTHOLOGIE

C’est incontestablement l’un des plus beaux buts marqués dans les stades d’Europe cette semaine. Sofiane Hanni, l’international algérien, vivement critiqué par le public du RC Anderlecht, revenu dans le onze de départ ce dimanche lors du déplacement à Ostende, a inscrit un but venu d’ailleurs, offrant au passage une victoire précieuse aux siens (score final 0-1). Sofiane Hanni s’est joué de pas moins de cinq adversaires sur vingt mètres avant de placer le cuir dans l’angle opposé d’un bel intérieur du pied gauche. Un but à la Maradona tel qu’on n’en voit plus aussi souvent les

week-ends. Une belle réponse aux attaques du public qui l’a beaucoup critiqué après ses récentes prestations, ce qui lui a valu d’ailleurs d’être relégué au banc

MC ALGER

des remplaçants. L’Algérien, promu capitaine dès son arrivée l’été dernier, doit avoir fait taire les critiques à son égard pour le restant de la saison. « Je comprends que je me fasse parfois siffler, surtout que la semaine passée j’étais moins bien et que j’ai raté des passes inhabituelles. Je voulais donc montrer que je suis toujours là et qu’on a besoin des supporters aussi quand on est moins bien », a déclaré l’Algérien à la fin du match. Leader des Play off, le RSC Anderlecht conforte ainsi son avance de 7 points sur Bruges qui se déplace chez Zulte-Waregem. Amar B.

MOUASSA PAS INQUIET PAR LA NOUVELLE PROGRAMMATION

L'entraîneur du MC Alger (Ligue 1 Mobilis) Kamel Mouassa a indiqué qu'il n'était pas inquiet par la nouvelle programmation de la Ligue de football professionnel (LFP), même si son équipe sera appelée à disputer plusieurs matchs en un laps de temps court. "Personnellement, je préfère avoir une équipe qui joue trois matchs par semaine plutôt que d'avoir quinze entraînements. C'est un programme chargé certes, mais toutes les grandes équipes

jouent sur trois fronts", a affirmé le coach du Doyen à la presse samedi soir. Mouassa

s'exprimait à l'issue de la victoire du Mouloudia face aux Tanzaniens de Young Africans (4-0) dans le cadre des 16es de finale bis (retour) de la Coupe de la Confédération africaine (CAF), synonyme de qualification à la phase de poules de l'épreuve (ndlr, défaite 1-0 à l'aller). Selon le dernier calendrier dévoilé par la LFP, le MCA disputera trois matchs de mise à jour du championnat en l'espace de huit jours : le 21 avril face au MC Oran, le 24 avril face au MO Béjaia et le

JEUX DE LA SOLIDARITÉ ISLAMIQUE-2017

AMEUR CHAFIK SUCCÈDE À TAOUFIK KORICHI

Ameur Chafik, technicien à la Direction technique nationale et instructeur CAF a été nommé entraîneur en chef de la future sélection olympique de football appelée à prendre part aux Jeux de la Solidarité islamique prévus du 11 au 22 mai à Bakou (Azerbaïdjan), a indiqué la Fédération algérienne de football (FAF). La nomination de Ameur Chafik intervient après la démission de Taoufik Korichi de la Direction technique nationale de la FAF samedi der-

nier pour des "raisons personnelles". Korichi avait dirigé les deux premiers stages effectués par la future sélection olympique algérienne en prévision du rendez-vous de Bakou. Ameur Chafik qui a suivi toutes les étapes qui ont précédé la mise sur pied de cette sélection, dirigera le groupe lors des deux prochains stage dont le troisième est en cours au Centre technique national de Sidi Moussa, alors que le quatrième se déroulera la semaine prochaine juste avant

de s'envoler pour Bakou. Ameur Chafik sera assisté dans sa mission par Cherifi, préparateur physique, et Gritli, entraîneur des gardiens de but. Au tournoi de football des Jeux de la Solidarité islamique, l'Algérie a hérité du groupe B avec la Turquie, Palestine et Oman. Le groupe A est constitué du pays hôte Azerbaïdjan, Maroc, du Cameroun et de l'Arabie Saoudite. Les deux premiers se qualifieront pour les demi-finales.

Mardi 18 Avril 2017

Notre football est en train de connaître une profonde « mue » durant cette année 2017. On peut même dire qu’il s’agit d’une année charnière pour le football algérien du fait qu’il est concerné par deux échéances importantes qui sont la CAN 2019, prévue au Cameroun, et les éliminatoires du Mondial-2018 en Russie. C’est vrai que la besogne ressemble aux « 12 travaux d’Hercule », mais… C’est vrai que nous avons désormais un nouveau président de la FAF qu’il faudra ménager du fait que la gestion du football algérien, aussi bien sur le plan des équipes nationales que sur celui des clubs d’élite mais aussi amateurs, n’a jamais été une simple sinécure. Il faudra vraiment être fort sur tous les plans, avec un Bureau Fédéral homogène et compétent pour espérer s’en sortir. C’est vrai que la nouvelle équipe de la FAFqui a pris les rênes du football algérien à Dely Ibrahim, mais aussi au Centre technique des équipes nationales de Sidi Moussa, est en train de se doter de structures afin de bien débuter le travail pour lequel elle a été élue. Mais… Après l’installation du nouveau DTN, Fodil Tikanouine, mais aussi l’entraîneur national, l’Espagnol Lucas Alcaraz, on peut dire que la FAF peut entamer son travail, même si le temps urge. En effet, le match contre le Togo est fixé au 13 juin prochain. C'est-à-dire qu’il ne reste pas beaucoup de temps avant cette échéance très importante du fait qu’elle figure dans les objectifs du nouveau sélectionneur. A côté de cela, l’intérêt pour la structure qui gère notre football au niveau de son élite est de plus en plus grand ces derniers temps. L’annonce, par le président actuel, Mahfoud Kerbadj, d’appeler à une Assemblée Générale Extraordinaire durant la deuxième semaine du mois de mai prochain (le 17) avait surpris tout le monde du fait que son mandat court jusqu’en 2019. Qu’est-ce qui explique cette soudaine envie de partir ? Il est clair que Kerbadj, qu’on le veuille ou non, a effectué du bon travail, puisque le calendrier du championnat national a toujours été respecté à la lettre. Depuis la phase retour, des interférences, et aussi le fait de ne pas obliger les clubs participants aux compétitions africaines d’avancer leurs matches, ont fait que les choses se sont précipitées, échappant même à tout contrôle. Il y eut alors l’accumulation des matches en retard, au point où certaines équipes en comptaient jusqu’à cinq. On a été alors obligé d’arrêter le championnat jusqu’à leur apurement. Cette situation, faut-il le rappeler, n’a pas joué en faveur de Kerbadj. Là, peut-être, certains présidents de clubs, intéressés par la LFP, voulaient qu’il parte. Ce n’est pas toujours facile de gérer la LFP et de surcroît avec la pression qui devient, ces jours-ci, intenable. Il a donc décidé de déposer sa démission lors de l’AG Extraordinaire. Certes, on lui a demandé de poursuivre son travail jusqu’à la fin de la saison, prévue normalement le 06 juin prochain, mais l’homme a affirmé à ses proches qu’il est vraiment fatigué de continuer à travailler dans un tel milieu, très difficile à sérier. Toujours estil, certains présidents de clubs sont décidés à le persuader de rester jusqu’à la fin de son mandat, mais… Il est difficile de trouver un homme qui puisse être accepté par tous. Celui du consensus, comme l’on dit. L’ex-président du CRB, Mahfoud Kerbadj, avait su comment contenter tout le monde. Aujourd’hui, il y a un « vent » de changement qui est en train de souffler. Là, fautil le répéter, personne ne peut l’arrêter, même si ce n’est pas toujours dans le bon sens. A la mimai, on sera cependant mieux fixé avec l’organisation de l’AGE. On saura alors s’il présentera sa démission aux membres de l’AGE, et si elle sera acceptée ou pas. Wait and see ! Hamid Gharbi

29 avril devant la JS Saoura. Le club de la capitale reste engagé également en Coupe d'Algérie où il affrontera l'ES Sétif en demi-finales dont les dates ne sont pas encore connues. "Nous devons continuer dans cet état d'esprit et essayer d'aller le plus loin possible dans cette Coupe de la Confédération. Notre premier objectif de passer pour les poules a été atteint, à nous maintenant de viser plus haut", a ajouté Mouassa.

T

OPS

HANDISPORT

UNE JOURNÉE CONSACRÉE AUX MÉDAILLÉS PARALYMPIQUES

La seconde "Journée du souvenir", organisée par le Comité olympique et sportif algérien (COA) aura lieu le samedi 22 avril à partir de 9h00 au Musée olympique et sportif et sera consacrée aux médaillés paralympiques algériens, a-t-on appris, dimanche, de la Fédération algérienne handisport (FAH). "Tous les médaillés paralympiques algériens, depuis la première sortie en 1992 à Barcelone, seront présents avec leurs consécrations et raconteront leur participation aux différentes éditions des jeux Paralympiques", a expliqué à l'APS, le directeur technique national (DTN) de la FAH, Zoubir Aichaine, ajoutant qu'une exposition sera également organisée à cette occasion. Il est à rappeler qu'en sept éditions auxquelles ils ont participé, les athlètes paralympiques algériens ont remporté un total de 73 médailles (23 or, 18 argent et 32 bronze).

INVESTISSEMENT TOURISTIQUE

OPTION POUR DE GRANDS COMPLEXES Le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelouahab Nouri, a appelé, à Guelma, les investisseurs à opter pour la réalisation de grands complexes touristiques et à se mettre au diapason de l’excellente dynamique que connaît le secteur touristique dans le pays.

L

ors de l’inspection du projet privé d’un village touristique à Hammam Debagh, M. Nouri a estimé nécessaire de se diriger vers la réalisation de grands complexes de haut niveau de service afin de «développer des produits touristiques conformes aux critères internationaux et de satisfaire la demande des touristes domestiques et étrangers». Il a exhorté les investisseurs dans le tourisme à coordonner entre eux et à échanger leurs expériences, soulignant que le secteur a enregistré l’engagement de certains projets réussis dans nombre de wilayas, dont Skikda, Biskra, El-Oued, Aïn Témouchent et Mostaganem. Manifestant son mécontentement quant à l’opération en cours pour la protection du site de la cascade de Hammam Debagh, Abdelouahab Nouri a ordonné la tenue, dans les prochains jours, d’une réunion au siège du ministère, pour l’installation d’une commission plurisectorielle qui établira un rapport et fera des propositions pour rattraper les insuffisances. Dans une déclaration à la presse sur ce même site, le ministre a estimé que la dé-

cennie noire des années 1990 a nui considérablement au secteur, dont les retards doivent être rattrapés par des projets ambitieux. Il a également noté que les grands complexes touristiques réalisés au lendemain de l’indépendance avaient besoin aujourd’hui d’être modernisés. Plus de 70 milliards DA ont été ainsi mobilisés par le gouvernement pour l’entretien et la modernisation des infrastructures anciennes, a ajouté le ministre, as-

surant que sur 1.600 projets avalisés par les services de son département, 584 se trouvent actuellement en chantier à travers le pays. Le ministre a inspecté, au début de sa visite, le projet d’une station thermale, au village HammamBelhachani, dans la commune d’Aïn ElArbi, avant de visiter des structures touristiques à Hammam Debagh, Guelma et Hammam Ouled Ali (commune de Héliopolis). (APS)

GARDE RÉPUBLICAINE

JOURNÉES D’INFORMATION À BATNA

Le monde de la Garde républicaine a été mis en avant, hier à Batna, lors des journées d’information sur la Garde républicaine organisées au Centre d’information territorial relevant de la 5e Région militaire, en présence d’un public nombreux. Les visiteurs, en particulier les jeunes, ont exprimé, depuis les premières heures de l'ouverture de cette manifestation organisée pour la première fois dans la ville de Batna, leur grand intérêt aux divers stands installés à cette occasion, notamment ceux concernant les conditions d’accès à la Garde républicaine. Les visiteurs présents rencontrés, dont l’étudiant Lyes Naoui, ont accueilli favorablement cette initiative qui a permis de faire découvrir le monde de la Garde républicaine et prendre connaissance des composantes des

forces armées et des opportunités qu’elles offrent aux jeunes algériens désirant y accéder. Cette manifestation, qui se poursuivra jusqu’au 20 avril, englobe une exposition diversifiée sur la Garde républicaine comprenant des photos, des tenues, des équipements et des armes et autres affiches mettant en exergue les activités de ce corps d'arme et l’histoire de sa création. Le commandant de l’École supérieure de l’arme blindée, le général major Mohamed Omar, a indiqué, à cette occasion, que cette initiative s'inscrit dans le cadre du plan de communication pour l’année 2017, validé par le Commandement supérieur de l’Armée nationale populaire (ANP). Elle vise l’identification des missions, des spécialités et des réalisations effectuées par ce corps militaire

dans le cadre du programme de développement et de modernisation. Le représentant du commandement de la Garde républicaine, le colonel Ismail Kamaleddine, chef du service communication, a précisé que l’objectif de cette manifestation, la deuxième du genre après celle organisée à Tlemcen, est de permettre aux enfants de la ville de Batna de faire connaissance avec ce corps militaire et de renforcer le lien entre les institutions de l’armée et les citoyens, tout en consolidant une relation professionnelle avec la presse nationale, à travers la création de canaux de communication plus efficaces. La cérémonie d’ouverture de ces journées d’information a été organisée en présence des autorités locales civiles et militaires.

EN RAISON D’UNE GRÈVE DES TRAVAILLEURS

LIBERTÉ ABSENT DES KIOSQUES

Le journal Liberté était absent des étals hier, en raison d'un mouvement de grève, entamé dimanche par les travailleurs de ce quotidien, suite au licenciement des membres de la section syndicale. Le secrétaire général de la section syndicale du journal, Omar Bourebaba, a indiqué à l'APS que cette grève «sera maintenue jusqu'à la satisfaction de nos revendications, à savoir l'annulation du licenciement abusif des membres de la section syndicale et leur réintégration dans leur poste de travail». «Tous les membres de la section syndicale viennent de recevoir une décision de licenciement abusif, et ce en violation de toutes les lois de la République», a ajouté le responsable syndical qui

reproche à la direction «de remettre en cause et d'une manière définitive les acquis des travailleurs». Pour sa part, la direction du journal a indiqué, dans un communiqué diffusé dimanche sur le site internet du journal, que cette grève «illégale» avait été organisée suite à une «entrave» au fonctionnement de l’entreprise, commise «sous couvert de leur qualité de syndicalistes», le 10 avril, ajoutant qu'ils ont «récidivé» dimanche en «occupant, avec d’autres travailleurs, les locaux de la PAO, empêchant de fait la confection technique du journal, que la rédaction avait pourtant réalisé».

ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DE LA SYRIE

LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA FORME LE VŒU DE VOIR LE DIALOGUE ABOUTIR AU RÈGLEMENT DE LA CRISE

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de félicitations à son homologue syrien, Bachar El-Assad, à l'occasion du 71e anniversaire de l'indépendance de son pays, dans lequel il s'est félicité du niveau des relations bilatérales, formant le vœu de voir les rounds de dialogue syrien aboutir au règlement de la crise que traverse la Syrie. «Il me plaît, à l'occasion de la célébration par la République arabe syrienne du 71e anniversaire de son indépendance, de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens, et en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations et mes vœux les meilleurs, priant Dieu Tout-Puissant de vous accorder santé et bonheur et de réaliser les aspirations de votre cher peuple à la reconstruction dans le cadre de la concorde et de l'entente nationales», a écrit le Président Bouteflika, dans son message. «Je saisis cette occasion pour vous faire part de notre satisfaction du niveau des relations unissant nos deux pays frères et vous dire que nous suivons avec intérêt les développements de la crise que traverse votre cher pays», a ajouté le Chef de l'État, formant le vœu de «voir les rounds de dialogue syrien aboutir au règlement de la crise et au rétablissement de la paix et de la stabilité auxquelles aspire le peuple syrien frère».

CRISE YÉMENITE

M. MOHAMED ALOUI EL-YAZIDI SALUE LA POSITION DE L’ALGÉRIE

L'ambassadeur du Yémen à Alger, Mohamed Aloui El-Yazidi, a salué le souci de l'Algérie d'aider son pays à surmonter la situation difficile qu'il traverse, indique un communiqué du Conseil de la nation. Le diplomate yéménite, qui a été reçu par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a évoqué la situation qui prévaut au Yémen et les efforts consentis pour le rétablissement de la stabilité, et salué le souci de l'Algérie d'aider son pays à surmonter cette situation difficile, précise le communiqué. Pour sa part, M. Bensalah a assuré que l'Algérie ne ménagera aucun effort, pour que cesse l'effusion de sang au Yémen et que ce pays frère puisse préserver son unité. La rencontre a été mise à profit pour aborder les relations bilatérales.

LUTTE CONTRE LE TERRORISME

CONSULTATIONS ALGÉRO-RUSSES AUJOURD’HUI À ALGER

L'Algérie et la Fédération de Russie tiennent, aujourd’hui à Alger, la deuxième session des Consultations bilatérales sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme instituées entre les deux pays en 2016, a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères. M. Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes, dirigera la délégation algérienne à ces entretiens, alors que la délégation russe sera conduite par M. Venediktov Alexandre, représentant le Conseil national de sécurité de ce pays. La lutte contre le terrorisme à l’échelle régionale et internationale, ainsi que les principaux conflits et crises régionaux, notamment les situations en Libye, au Mali, au Sahel, en Syrie et au Sahara occidental seront examinés à cette occasion, précise la même source, ajoutant qu'il sera également question de la lutte contre le cyber-terrorisme et la cybercriminalité, ainsi que de la connexion entre le terrorisme et le crime organisé transnational. La première session a eu lieu à Moscou au mois de juillet de l’année dernière, rappelle-t-on.

MDN

UN TERRORISTE ABATTU À JIJEL

«Dans le cadre de la lutte antiterroriste, et suite à une embuscade tendue menée à la zone d’Oued Essafsaf, commune de Boudriaa Ben Yadjis, wilaya de Jijel/5e Région militaire, un détachement de l’Armée nationale populaire a éliminé, hier 16 avril 2017, un terroriste et récupéré un pistolet-mitrailleur de type kalachnikov», précise un communiqué du MDN. Dans le même contexte, des détachements de l’ANP ont découvert, à Skikda/5e RM et à Blida/1re RM, «deux abris pour terroristes, un atelier de fabrication d’explosifs, une bombe de confection artisanale et une quantité de munitions». Des détachements de l’ANP et des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, à Tamanrasset, In Guezzam et Bordj Badji-Mokhtar/6e RM, «3 contrebandiers et saisi 4 camions, 5,7 tonnes de denrées alimentaires, 5.400 litres de carburants, 26 groupes électrogènes et 19 marteaux-piqueurs», indique le communiqué.

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