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February 26, 2017 | Author: elmoudjahid_dz | Category: N/A
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À L’OCCASION DE LA FÊTE NATIONALE DE SON PAYS

LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA FÉLICITE L’ÉMIR DE L’ÉTAT DU KOWEÏT

ÉDITORIAL

CONSTAMMENT S’ADAPTER

l

La formation professionnelle a longtemps souffert d’un handicap lié aux mentalités, celui de croire qu’il s’agit d’un ultime recours pour recalés. Or le monde a changé, l’économie aussi, et il est temps que les préjugés tombent. Car la formation professionnelle est avant tout une occasion offerte pour tous ceux qui veulent avancer dans la vie, améliorer leur qualification et leur compétence, s’engager dans la création des entreprises ou s’impliquer dans le développement économique. Et les pouvoirs publics, à leur tête le Président de la République, accordent une grande importance au secteur en termes d’équipement et d’ouverture d’établissements. Mais pas seulement en veillant à ce que la concordance entre programmes et besoins de l'économie nationale soit la plus parfaite possible. Et on peut le dire avec fierté, les choses s’améliorent de plus en plus au niveau de l’organisation ou du fonctionnement, et les résultats sont là pour le démontrer. D’abord, quelques chiffres : le secteur reçoit annuellement quelque 650.000 apprenants et délivre des diplômes à plus de 240.000 jeunes qualifiés. Bien plus, la nomenclature des spécialités contient une liste de pas moins de 440 spécialités définies en partenariat avec les utilisateurs, ministères ou entreprises. Les spécialités recherchées sur le marché du travail ont été renforcées. Bien mieux, l'employabilité des jeunes formés est au cœur de la stratégie gouvernementale, et selon une étude réalisée par l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), plus de 80% des diplômés de la formation professionnelle trouvent un emploi après moins de 5 mois de la date du dépôt du dossier d'emploi. Cette évolution remarquable n’est pas le fruit du hasard, mais d’une politique raisonnée et dont le suivi est assuré au plus haut niveau : c’est le Chef de l’État, lui-même, qui a instruit le gouvernement de veiller à ce que les diplômés de la formation et de l'enseignement professionnels soient également parmi les candidats prioritaires au bénéfice des encouragements publics à la création d'emplois, que ce soit par la voie du microcrédit ou des aides apportées à l'agriculture et à l'artisanat. Et ce n’est pas tout : récemment, le ministre en charge du secteur a fait état de la nécessité d’une réforme pour s'adapter aux besoins de développement et de diversification de l'économie nationale. Initiée sur instruction du Premier ministre, la finalité de la réorganisation est de donner à un stagiaire la possibilité d’avoir un cursus supplémentaire pour accéder à des postes d'emploi et à d'autres formations, et qu’à ce titre, une commission composée des représentants des ministères de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Formation professionnelle, ainsi que des représentants de la Fonction publique, travaille dans ce sens. Ceci pour dire que l’État n’a jamais ménagé ses efforts, et il continue à le faire, pour investir dans la formation de la ressource humaine, cadres dans différents domaines comme ouvriers spécialisés, car le facteur humain est la base de la réussite de toute stratégie industrielle. Cela repose sur une profonde conviction formulée ainsi par le Chef de l’État : «Nous demeurons fortement déterminés à poursuivre cet effort, avec l’aide du Tout-Puissant, et à le généraliser mus en cela par notre profonde conviction que le meilleur des investissements est celui de la ressource humaine qui ouvre grand la voie au progrès social et au développement civilisationnel.» EL MOUDJAHID

29 Djoumada El-Aouel 1438 - Dimanche 26 Février 2017 - N° 15988 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287

P. 24

L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E

FORMATION ET ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS

UNE CHANCE POUR TOUS

M. Mebarki annonce de nouvelles spécialités adaptées aux spécificités des régions.

w 255.000 NOUVEAUX STAGIAIRES ATTENDUS AUJOURD’HUI.

C’est aujourd’hui qu’a lieu la rentrée du secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels (session de février). Plus de 250.000 jeunes sont concernés. Tous les moyens en infrastructures, équipements techniques, scientifiques et encadrement ont été mobilisés pour sa réussite, avec une diversification de l’offre, en termes de spécialités, qui touche toutes les wilayas, dans un souci de modernisation et d’actualisation des méthodes afin de répondre de manière efficace aux besoins du développement économique et, en priorité, aux besoins de la conjoncture économique actuelle.

ES LÉGISLATIV

P. 3

RENCONTRE ARAV, HIISE ET RESPONSABLES DE L’AUDIOVISUEL PUBLIC ET PRIVÉ

ASSURER UNE

COUVERTURE HONNÊTE ET ÉQUITABLE M. TEBBOUNE, À PROPOS DES IMPORTATIONS

RÉGULER SANS GÉNÉRER DE PÉNURIES

P. 5

FONCIER INDUSTRIEL

P. 4

M. BOUCHOUAREB : « CE N’EST PLUS UNE ENTRAVE À L’INVESTISSEMENT » P. 5

AVANT-PROJET DE CODE DU TRAVAIL

TRANSMISSION D’UNE COPIE AUX ORGANISATIONS SYNDICALES

P. 6

Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €

2

DE

ACTIVITÉS MINISTÉRIELLES

d’El Moudjahid

DEMAIN À 10H

M. Tayeb Zitouni à Ghardaïa et Ouargla

Le ministre des Moudjahidine, M. Tayeb Zitouni, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection dans cette wilaya, et sera, demain, dans la wilaya d’Ouargla, où il présidera la célébration du 55e anniversaire de la manifestation du 27 février 1962.

Le DG de l’ANSEJ invité du Forum Économie

CE MATIN À 9H30 AU CONSEIL DE LA NATION

Séance plénière

Le Conseil de la nation reprend ses travaux, en séance plénière, consacrée à la présentation du projet de loi relative au système national de métrologie, en présence du ministre de l’Industrie et des Mines.

Le Forum Économie recevra, demain à 10 heures, M. Mourad Zemali, directeur général de l’Ansej.

Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, M. Abdelkader Messahel, accompagné de M. Charles-Ferdinand Nothomb, président du Congrès mondial du dialogue Sud-Nord de la Méditerranée, animera une conférence au siège général de l’Académie de la société civile algérienne –Dar Diaf - Chéraga.

Conférence de M. Messahel

CE MATIN À 10 H À LA SAFEX

Le 4e Salon international des transports, de la logistique et de la mobilité, Algeria Infrastructure’2017, se tient du 26 au 28 février, à la Safex, Pins-Maritimes. L’inauguration du Salon aura lieu, ce matin à 10h.

Températures (maximales-minimales) prévues aujourd’hui : Alger (14° - 6°), Annaba (16° - 7°), Béchar (22° - 9°), Biskra (22°- 8°), Constantine (11° - 3°), Djelfa (12° 1°), Ghardaïa (18° - 7°), Oran (19° 8°), Sétif (8° - 0°), Tamanrasset (28° 15°), Tlemcen (18° - 6-°).

renforcement de l’identité »

DEMAIN À 11H À L’HÔTEL EL-AURASSI Dans le cadre de la relance et de la promotion du tourisme et spécialement saharien, et de la célébration de la Journée internationale de la femme, une conférence de presse sera organisée autour de la 2e édition du Raid des reines d’Algérie sur 2.200 km, au départ d’Alger jusqu’à Tamanrasset, du 2 au 11 mars.

HM-2017de IE S u d n io 9 éde it ition du Salon internatiomnédalical

r et La 9 éd t hospitalie es Exéq l’ uipemen17 se tiendra au palais d thème 0 le 2 r M su es, SIEH ins-Maritim ositifs positions, P et la sécurité des disp é it al u q «La médicaux». e

ACTIVITÉS CULTURELLES DEMAIN À 14H

Rencontre littéraire

L’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger organise une rencontre à la Bibliothèque Multimédia Jeunesse (38-40. rue Didouche-Mourad), avec l’écrivain Aissa Marok, autour de son livre, la Sémiologie des titres, présenté par Azzouz Okail.

Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, M. Mohamed Mebarki, effectuera aujourd’hui une visite de travail, au cours de laquelle il visitera plusieurs projets du secteur, et procédera à l’ouverture de la rentrée de la formation professionnelle.

CE MATIN À 11H AU FORUM D’ECHAÂB

À l’occasion du 11e anniversaire de la Déclaration de l’Algérie AUJOURD’HUI À ORAN sur le dia« La démocratie locale participative » logue (SudNord), le Dans le cadre de la mise en œuvre F o r u m de l’accord d’association entre l’Algéd’Echaâb rie et l’Union européenne, abritera une conférence-débat sur le thème «Le une session de forrôle de la société civile dans la promotion du mation sur le dialogue entre les deux rives de la Méditerthème «La DEMAIN À 10H ranée», animée par M. Charles-Ferdidémocratie locale participative» sera organisée, nand Nothomb, ministre d’État belge Conférence de en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et président de la Fondation pour le et des Collectivités locales. presse sur le Salon dialogue Sud-Nord en MéditerraEQUIP AUTO ALGERIA née. DEMAIN À 14H AU SIÈGE DU HCI MARDI 28 FÉVRIER « La liberté de culte, À 14H À L’INESG

Partiellement couvert au Nord, l’Ouest et dans l’Extrême-Sud. Averses à l’Est. Ensoleillé au Sud.

MARS

La ministre de l’Éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit, effectuera aujourd’hui une visite de travail et d’inspection des infrastructures relevant du secteur dans la wilaya.

« La société civile et la promotion du dialogue entre les deux rives de la Méditerranée »

Algeria Infrastructure’2017

DU 2 A U 5

Mme Nouria Benghebrit à Tlemcen

M. Mebarki à Laghouat

CET APRÈS-MIDI À 13H30

COUVERT

2e édition du Raid des reines d’Algérie

EL MOUDJAHID

Bouche À Oreille

Le Haut conseil islamique organise une conférence sur «La liberté de culte, renforcement de l’identité nationale», demain à 14h, en présence du Dr Bouabdellah Ghlamallah, président du HCI.

MARDI 28 FÉVRIER À 9H30 À BLIDA

Journée internationale de la langue « daad »

L’Institut national d ’études e Dans le cadre de la tenue de la 11 édition du de stratégie Salon EQUIP AUTO ALGERIA, dédié aux globale orprofessionnels de la pièce de rechange en ganise une Algérie, une conférence de presse est conférence sur prévue, demain à 10h, à la salle des «L’islam contre la conférences de la zone B du violence islamiste palais des Expositions. dans la bande sahélienne», animée par le secrétaire général de la Ligue des oulémas du Sahel, M. Belmahdi Youcef.

En célébration de la Journée internationale de la langue «daad», l’université de Blida-2, en collaboration avec le Conseil supérieur de la langue arabe, organise une journée d’étude animée par des professeurs ,spécialistes, écrivains et poètes, à la faculté des lettres et des langues.

JUSQU’AU 9 MARS À LA GALERIE ASSELAH-HOCINE

L’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger organise un vernissage de l’exposition de peinture de Nourdine Kichou, jusqu’au 9 mars, au niveau de la galerie Asselah-Hocine.

Exposition de peinture

« L’islam contre la violence islamiste »

MARDI 28 FÉVRIER À 10H

À LA BIBLIOTHÈQUE NATIO

NALE

son impact APW : la santé psychique et s sur les scolariséorg anise, mardi 28 à 10h, à

aya d’Alger L’Assemblée populaire de la wil a, une conférence sur le rôle de la santé amm l-H d’E le ona nati ue hèq la Bibliot enfants scolarisés. psychique et son impact sur les

MARDI 28 FÉVRIER À 14H

CRASC : « Écrivains arabes aujourd’hui : la fin de la Nahda ? »

Une conférence intitulée : «Écrivains arabes aujourd’hui : la fin de la Nahda ?» sera animée par Richard Jacquemond Iremam, université d’Aix-Marseille, mardi 28 février à 14h, au siège du CRASC.

Dimanche 26 Février 2017

DEMAIN À 9H AU SIÈGE D’ALGEX

La sécurité des compléments alimentaires

La Fédération algérienne des consommateurs organise une journée d’étude et d’information sur la sécurité des compléments alimentaires, demain à 9h, au siège d’ALGEX.

L’événement

EL MOUDJAHID

reNTrée de La FOrmaTION eT de L’eNSeIGNemeNT PrOFeSSIONNeLS

n

UNE CHANCE POUR TOUS

M. Mebarki annonce de nouvelles spécialités adaptées aux spécificités des régions.

255.000 postes de formation tous modes et dispositifs de formation confondus ont été dégagés pour la rentrée de la seconde session de la formation professionnelle prévue aujourd’hui, dont 169.320 postes consacrés à la formation diplômante et 85.680 postes dédiés à la formation qualifiante.

L

e ministre de la Formation et de l’enseignement professionnels, mohamed mebarki, a mis l’accent, à Laghouat, sur la nécessaire introduction de nouvelles spécialités de formation adaptées aux spécificités des régions, en vue d’assurer l’insertion professionnelle des jeunes. «Il appartient d’intégrer de nouvelles spécialités de formation adaptées aux spécificités des régions, en vue de permettre aux jeunes de s’insérer dans la vie professionnelle, tout en tenant compte des priorités préconisées par le gouvernement», a affirmé m. mebarki, en marge de l’inauguration d’un centre de formation professionnelle dans la daïra d’el-Ghicha, dans le cadre de sa visite de travail dans la région. Le ministre a estimé que l’agriculture fait partie de ces priorités, car elle constitue un des secteurs stratégiques alternatifs aux hydrocarbures, avant de mettre l’accent sur la nécessaire coordination avec les responsables du secteur de la formation pour concrétiser cette vision. Il a, à ce titre, appelé à inclure des sections de formation susceptibles de contribuer à la relance du tourisme local, au regard des

grandes potentialités que renferme la wilaya de Laghouat dans ce domaine. rappelant les efforts menés pour la dotation de chaque daïra au moins d’un centre de formation, m. mebarki a fait savoir que plus de 1.400 centres de formation sont implantés à travers le territoire national, avant d’ajouter que les plans du secteur s’assignent comme objectif l’encadrement, la formation et l’accompagnement des jeunes, pour leur permettre de s’armer en capacités leur ouvrant des perspec-

tives d’insertion dans la vie professionnelle. Le ministre a également mis l’accent sur la nécessaire utilisation et gestion rationnelle des moyens humains et matériels existants, y compris l’acquisition proportionnelle des équipements selon les filières ouvertes. Baptisé du nom du chahid rouadi eddine, ce nouvel établissement de formation offre une capacité d’accueil de 200 places et d’un hébergement de 60 lits, selon la fiche technique du projet. m. mebarki, qui s’est rendu

dans la commune de Sebgueg, a inspecté le chantier du centre de formation Chahid-Saâdi-atallah, dont les travaux de réalisation, à un taux d’avancement de 75%, seront livrés en juillet prochain. Le ministre a poursuivi sa tournée dans la daïra d’aflou (110 km nord de Laghouat), où il a pris connaissance du projet de réalisation d’un Institut national spécialisé en formation professionnelle, d’une capacité d’accueil de 300 places. Cette structure, qui renferme aussi un amphithéâtre de 400 places, six ateliers, une salle de sports et une autre de cours, et un internat de 120 lits, sera livrée en mai prochain, selon les responsables du secteur de la formation professionnelle. m. mebarki a également procédé, dans la commune de Sidi Bouzid, à l’inauguration du centre de formation professionnelle Chahid-Nafaâ-Brahim, d’une capacité d’accueil de 200 places pédagogiques. Le ministre de la Formation et de l’enseignement professionnels devra présider, aujourd’hui à Laghouat, la cérémonie d’ouverture officielle de la nouvelle rentrée de formation, session février 2017. (APS)

255.000 NOUVEAUX stagiaires attendus aujourd’hui

La présente session de février est complémentaire  à celle de septembre dernier, puisqu’elle permet de renouveler les sections ayant achevé leur cycle de formation et offre une seconde opportunité aux candidats n’ayant pu s’inscrire lors de précédente rentrée. elle vise la poursuite de la concrétisation des objectifs fixés par le secteur dans son plan d’actions 2015/2019, notamment en matière de la programmation des spécialités décidées prioritaires, la décentralisation des spécialités «très demandées» par les jeunes et la réduction du nombre de section dans les spécialités n’offrant pas suffisamment d’opportunité d’emploi, telles que la comptabilité, opérateur micro-informatique et la coiffure. elle est marquée par le renforcement des spécialités recherchées sur le marché du travail contre une légère baisse de postes offerts pour la branche technique administrative et de gestion. Selon le ministère de la Formation et de l’enseignement professionnels cette rentrée de février 2017 sera caractérisée, par une «légère baisse» des postes offerts pour la branche technique administrative et de gestion, qui représente 12% de l’offre globale face à la branche bâtiment et travaux publics dont le taux est fixé à 16%, les branches artisanat traditionnel et hôtellerie tourisme qui avoisinent les 13% et les branches liées à l’industrie qui représentent plus de 22% de l’ensemble des spécialités. Ces dernières au nombre de 350 couvrent un programme global de 22 branches professionnelles avec pour but principal l’adaptation de la formation aux besoins du marché. Il est aussi prévu pour les secteurs de l’agriculture et industrie agroalimentaire 8.500 nouveaux postes de formation, venus renforcer les 16.000 occupés à l’occasion de la rentrée de septembre 2016, soit un total de 24.500 postes de formation, a-t-on précisé. L’artisanat et hôtellerie tourisme sont renforcés par 19.000 nouveaux postes, pour atteindre ainsi un total de 56.300 postes de formation avec ceux déjà ouverts lors de la dernière session. Nouvelles filières

Le secteur prévoit également, pour les filières industrielles 32.800 nouveaux postes, s’ajoutant ainsi aux 48.135 autres ouvertes à la précédente rentrée de septembre. d’autres spécialités répondant à la conjoncture économique, sont représen-

qui accueillent pours la présente session, un effectif de plus de 4.000 candidats dont 3.480 en formation continue et 520 en formation initiale diplômante, dans les différentes spécialités, notamment la plasticulture, l’oléiculture, l’élevage, la production de pomme de terre et l’irrigation. Ces formations sont programmées pour répondre aux besoins des partenaires locaux, tels que les directions des services agricoles, les chambres de l’agriculture de wilaya, les associations de production… Il y a lieu de rappeler qu’en 2016, le gouvernement a décidé de développer des centres d’excellences dans six wilayas à vocation agricole, ayant enregistré 4.000 diplômés en agriculture, 2.000 en agroalimentaire et 1.500 dans le secteur de la pêche.

tés par 1.458 nouveaux postes de formation dont 1.364 au profit des métiers de l’eau et de l’environnement, 94 pour les énergies renouvelables et 535 postes pour la télécommunication. Les filières bâtiment et travaux publics se sont vues doter pour la session de février de 23.309 nouveaux postes, représentant 16,08% de l’offre globale. Ces nouvelles spécialités, répondent au souci de moderniser la formation et de la mettre au diapason des besoins du développement de l’économie nationale. Programmation renforcée

d’autres objectifs y sont inscrits à savoir le renforcement de la programmation des formations dans le domaine des énergies renouvelables et la poursuite de la programmation des formations dans les centres d’excellence dédiés aux métiers de l’agriculture et l’industrie agroalimentaire et

Former des formateurs

Selon le ministère de tutelle, le secteur est en train de former des formateurs avec des compétences avérées pour une bonne qualité de l’enseignement. en ce sens, l’ensemble des wilayas au niveau national ont élargi leurs offres en matière de spécialités, sachant que la nomenclature nationale, est constamment renouvelée par un réseau d’ingénierie pédagogique, en accord avec divers secteurs d’activités. Il s’agit ainsi de l’élargissement de cette nomenclature à des spécialités nouvelles et insuffisamment développées jusque-là, comme l’utilisation des énergies renouvelables, l’environnement et le traitement des déchets…etc. Sur un autre plan on notera que la formation par apprentissage représente 52% par rapport à la formation diplômante et 37% par rapport à l’offre globale, alors que la formation résidentielle et la formation à distance représentent respectivement 26% et 2% par rapport à l’offre globale. Sara Sofi

La rentrée en chiffres :

Nombre global candidats : Formations diplômantes :                   Formations qualifiantes :                     Formation résidentielle initiale :           Formation par Apprentissage :             Formation à distance :                          

255.000 postes de formation 169.320 postes   85.680 postes   60.000 postes   85.000 postes   4.000 postes  

dimanche 26 Février 2017

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INSFP de BIrkhadem

Un panel attractif

L’Institut national spécialisé en formation professionnelle karrar-mouloud de Birkhadem, spécialisé en habillement et textile dirigé par la directrice générale de l’institut, mme Zahia harfouche, offre la possibilité aux jeunes qui n’ont pas eu leur Bac de se former dans plusieurs spécialités. Pour la rentrée de ce mois, le plan de formation se résume en deux spécialités, modélisme et esthéticienne/coiffure. «Notre offre de formation est constitué d’une section de 25 stagiaires par spécialité», a indiqué la sous directrice étude et stage mme anissa Larroum qui nous a reçus dans son bureau. Pour ce qui est des inscriptions, elle a précisé qu’elles restent ouvertes et que «toutes les demandes qui remplissent les conditions sont acceptées». et d’ajouter «la demande dépasse l’offre c’est pour cette raison qu’on se retrouve actuellement avec deux sections de modélisme et une section en esthétique/coiffure si celleci ne sera pas divisée en deux», soulignet-elle. mme Larroum a tenu à nous expliquer que «la majorité des inscrits sont acceptés. Il y’a une forte demande de la part des jeunes hommes qui veulent intégrer la formation en modélisme. On compte déjà pour la session de février neuf garçons», relève-t-elle. Cet Institut national avec internat, reçoit des stagiaires provenant de tout le territoire national. Ici, il existe trois modes de formation, à savoir, formation résidentielle, formation par apprentissage et cours du soir. mme Larroum qui nous a fait visiter l’institut nous a expliqué que l’établissement compte 1.200 stagiaires actuellement en formation sur place et au niveau de l’annexe. «La vocation principale de l’institut est le modélisme et l’esthéticienne et coiffure cela n’empêche pas qu’en apprentissage, on a des sections en gestion de ressource humaine, en comptabilité, d’informatique et en secrétariat», souligne-t-elle. Les candidats désirant suivre une formation dans le modélisme doivent savoir que le technicien supérieur (TS) en modélisme est un professionnel capable d’interpréter les idées de styliste en modèles et participer à la réalisation de la collection. Il est chargé d’interpréter et traduire les croquis, proposer une collection, exécuter la toile, déterminer les solutions technologiques, réaliser le prototype, étudier la faisabilité du produit, établir le dossier technique du produit et participer à la préparation des lancements. La condition d’accès est fixé à un niveau de troisième année secondaire toutes filières confondues. La durée globale de la formation est de 30 mois dont 6 mois de stage pratique. Le titulaire du diplôme exerce son métier dans les entreprises de confection maisons de couture et bureau d’étude. Il peut également s’installer à son propre compte. a la fin de sa formation, il aura un Brevet technicien supérieur (BTS). Pour ce qui est de la deuxième spécialité à savoir la coiffure/esthéticienne, elle consiste à entretenir, embellir, corriger, transformer, mettre en valeur l’aspect cutané du visage, du corps et de la chevelure. Le titulaire de ce diplôme est chargé d’entretenir la chevelure, à savoir lavage et traitement capillaire, transformer une chevelure, c’est-à-dire couper, colorer, boucler et raidir, réaliser des coiffures de circonstances et pratiquer des soins de visage, des mains, des pieds et des ongles. egalement, pratiquer des massages du corps, réaliser un maquillage simple ou sophistiqué, pratiquer une épilation et gérer et coordonner le travail d’un groupe. Pour ce qui est de la condition d’accès mme Larroum nous répond que le niveau de troisième année secondaire est exigé et la durée de formation s’étale sur 30 mois dont 6 mois de stage pratique. a la fin de sa formation, le titulaire aura un Brevet de Technicien supérieur (BTS) et sera amené à exercer dans les instituts de beauté, centres de remise en forme, salons de coiffure, salons de d’esthétique, à domicile ou dans une parfumerie représentante de produits cosmétiques. Les horaires des cours sont de deux jours par semaine, de 8h00 à 12h00 le matin et de 13h00 à 16h30 l’après midi. L’institut a une capacité d’accueil de 700 places pédagogiques, 200 lits internat pour les filles et 300 repas. W. Benhamed

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Nation

ReNCoNTRe ARAV, HIISe eT ReSPoNSABLeS De L’AUDIoVISUeL PUBLIC eT PRIVé

Assurer une couverture HONNÊTE et ÉQUITABLE

EL MOUDJAHID

MILoUD CHoRFI

Un grand militant

La mission d’assurer une couverture médiatique pour l’ensemble des partis en lice pour le scrutin des législatives ne relève guère de la simple sinécure, et nécessite une organisation des plus méticuleuses. Pour ce, il est nécessaire d’impliquer les entreprises médiatiques afin d’être à la hauteur de cet événement.

A

près la réunion de concertation tenue en début de ce mois entre le ministre de la Communication, M. Hamid Grine, et le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISe), M. Abdelwahab Derbal, ayant porté essentiellement sur la mobilisation des médias publics pour le scrutin du 4 mai prochain, les représentants de ladite instance se lancent dans une nouvelle initiative de sensibilisation des médias. Sont concernées par cette démarche, les cinq chaînes privées de télévision « légales et accrédités » et dont les responsables sont invités par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav) pour une réunion d’échanges et de sensibilisation prévue aujourd’hui en présence des responsables de la HIISe. Un communiqué de l’Arav qui informe de cette réunion précise que son principal objectif est de parvenir à assurer une couverture médiatique « équitable et honnête » des prochaines élections législatives. A travers la rencontre d’aujourd’hui, l’Arav et la HIISe « espèrent contribuer à clarifier le rôle de chacune des institutions, et offrir leur aide de facilitation dans le travail des organes d’information audiovisuels », est-il indiqué dans un communiqué rendu public hier par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel. Il est indiqué en outre dans le même document que d’une manière générale, l’Arav « est consciente de l’ampleur des missions que la loi lui confère, mais pour la première fois des devoirs s’imposent à elle face à un événement important dans la vie nationale, en l'occurrence les prochaines élections législatives ».

Aussi, le rendez-vous des urnes des prochaines législatives se décrit d’ores et déjà sous les auspices de la promotion de la pratique démocratique et un multipartisme en Algérie, de l’ancrage de l’etat de droit et de véritable tournant devant consacrer les percepts de la bonne gouvernance et de prise en charge idoine et optimisée des aspirations des citoyens. L’importance que revêt le prochain scrutin s’inscrit aussi à travers la série des nouvelles dispositions constitutionnelles introduites à la faveur de la révision de la loi fondamentale décidée par le Président de la République et adoptée en février 2016. Des dispositions par lesquelles a été certifiée une volonté des plus manifestes des hautes autorités quant à assurer une transparence, une neutralité et crédibilité absolue dans l’organisation des prochaines consultations électorales, à commencer par les législatives du 4 mai. D’où l’engouement si particulier d’ailleurs de la majorité des formations politiques qui ont décidé de se porter en lice pour ce scrutin et dont le nombre avoisine la quarantaine.

Du coup, la mission d’assurer une couverture médiatique pour l’ensemble de ces partis en lice nécessite, le moins que l’on puisse dire, une organisation des plus méticuleuses des entreprises médiatiques pour être à la hauteur de cet événement. L’Autorité de régulation de l’audiovisuel a également mis en relief dans son communiqué « l’exigence pour tous les médias audiovisuel autorisés d’assurer une couverture honnête et équitables ». C’est d’ailleurs l’objectif gagé de la réunion de sensibilisation qui se tiendra avec les responsables de ces mêmes médias en présences des représentants de la Haute instance indépendante de surveillance des élections. Les chaînes de télévisions privées accréditées en Algérie sont au nombre de cinq. Il est question pour les nommer de Dzair TV, echourouk TV, ennahar TV, el Djazairia et Hoggar TV. Dans son communiqué, publié hier, l’Arav se dit « convaincue de trouver auprès desdits médias l'écoute et la compréhension nécessaires au respect du droit, de l'éthique et de la déontologie, ainsi que leur

disponibilité active en faveur de la promotion de la culture démocratique et citoyenne, de la garantie de la transparence et de l'objectivité dans l'exercice de leur mission d'information et de communication ». La même Autorité assure aussi qu’elle « œuvrera, dans la mesure des moyens qui sont les siens, à l'application et au respect des décisions de la HIISe en matière de répartition du temps d'antenne ». L’Arav « usera de son autorité pour faire valoir auprès des médias audiovisuels publics et privés autorisés, le respect des principes d'équité et d'équilibre entre tous les candidats durant toute la période des élections » est-il également mentionné dans le même document. Les législatives du 4 mai prochain s’inscrivent, selon l’Arav, « dans un contexte nouveau », marqué par la mise en œuvre de nouvelles dispositions issues de la révision de la Constitution en 2016, l'installation de la Hiise et l'adoption d'un dispositif législatif et réglementaire de régulation du champ audiovisuel. La même autorité se dit également assurée du succès de ce « grand rendez-vous » pour peu qu'elle dispose de « moyens nécessaires en vue de faire respecter les principes d'équité, d'impartialité et d'accès équitable aux médias audiovisuels autorisés », lors de la couverture médiatique des élections législatives. L'ARAV a en outre rappelé les différents acteurs du champ audiovisuel autorisés, les règles de conduite qui s'imposent au regard de la législation et de la réglementation en vigueur, afin de « garantir leur stricte application ainsi que les procédures relatives des plaintes et contentieux ». Karim Aoudia

Le MPA mise sur la JEUNESSE

Ph. Nacéra I.

« Ces jours-ci, le mouvement populaire algérien a entamé plusieurs actions de proximité et de porteà-porte, et a intensifié ses initiatives et campagnes de sensibilisation visant à amener les citoyens aux urnes le jour du scrutin, prévu le 4 mai 2017 », tels sont les propos tenus par le coordinateur du bureau fédéral du parti de la wilaya d’Alger. M. Abdelhakim Bettache qui a animé, hier, une conférence-débat sur le thème « les perspectives de la jeunesse du MPA, pour une pratique politique moderne » portant, essentiellement, sur la formation au profit des jeunes militants du parti, a fait savoir que sa formation politique compte sur la sensibilisation pour les inciter et les convaincre les jeunes à voter massivement. «  Cette campagne s’inscrit dans le cadre des missions dévolues aux structures de jeunesse qui doivent contribuer à « éveiller le sens des responsabilités chez les jeunes » a-t-il dit, soulignant l’importance du travail de proximité dans l’instauration d’une culture citoyenne. De ce fait, le responsable a exhorté les jeunes à s’engager davantage dans l’action politique pour prendre les rênes du pouvoir « les jeunes sont appelés, aujourd’hui, plus que jamais à briser la culture du désintérêt pour la politique qui leur a été inculquée, durant la décennie noire », a-t-il estimé. Selon le maire de l’APC d’Alger-Centre, bien que la capitale soit habitée par environ trois millions d’habitants, le taux d’abstention des électeurs atteint régulièrement les 50%, lors des rendez-vous électoraux. « La wilaya d’Alger est connue pour le taux élevé d’abstention lors des rendez-vous électoraux, cela est dû aux événements qui ont marqué les Algérois. Les jeunes ont perdu leurs repères et cela en grande partie à cause de la décennie noire. Il faut leur redonner confiance et les impliquer davantage dans le processus politique », a affirmé M. Bettache. Il a, dans ce sens, qualifié les prochaines échéances de « très importantes » pour l’avenir de l’Algérie. Car, expliquera-t-il, « l’Algérie est en-

M. Bettache, au milieu, coordinateur du bureau fédéral du MPA

core convalescente et elle a besoin de tous ses enfants pour dépasser cette période douloureuse de son histoire, qui a coûté la vie à des milliers de martyrs, victimes d’une barbarie meurtrière abjecte ». De ce fait, le MPA prône pour un changement dans la paix et la stabilité sans atteinte à la souveraineté nationale, et ouvre aux jeunes de réelles perspectives de formation, d’apprentissage et d’emploi. « Les jeunes Algériens se battent seuls pour développer leurs idées, car ils n’ont pas beaucoup de moyens devant eux. C’est pour cela qu’il faut les aider, car ils tracent notre avenir », a-t-il assuré. M. Bettache a, d’ailleurs, affirmé que le vote « reste l’unique moyen pour tout Algérien désireux changer sa situation ». « Les jeunes doivent comprendre que le vote est important et nécessaire, parce que la démocratie est le seul moyen de réaliser le changement ». Il dira que sa formation politique offre des avantages aux militants, à savoir l’ouverture démocratique, l’encouragement des jeunes, les débats démocratiques et transparents…

Le Mouvement populaire algérien espère gagner ainsi une bonne place dans l’échiquier électoral de la wilaya d’Alger. Le coordinateur de la wilaya d’Alger du MPA estime que « l’ouverture démocratique », « l’encouragement » des jeunes, les débats « libres » et « démocratiques » sont parmi les fondamentaux du parti et qui ne sont sans doute pas étrangers au choix porté par les nouveaux élus. « Le Mouvement populaire algérien est un cadre idéal pour s’exprimer en toute liberté », a-til assuré, en faisant part de son souhait de voir le MPA gagner des places pour devenir la deuxième force politique en Algérie et, pourquoi pas, la première tout simplement. « Nous sommes ambitieux, et nous visons toujours plus haut », a-t-il conclu. Il y a lieu de souligner que le mouvement populaire algérien a élaboré un riche programme d’animation comportant des rencontres et des débats sur la portée du vote en tant que «  devoir constitutionnel ». Sarah A. Benali Cherif

Dimanche 26 Février 2017

Le décès du sénateur Miloud Chorfi a été vivement ressenti par son entourage, ses amis et ses proches, tant l’homme était sociable et modeste après avoir occupé plusieurs postes à responsabilité et exercé des missions dans le secteur de la communication. Résidant à oran depuis de longues années ou plus précisément à la date de son recrutement au sein de l’APS, avant de rejoindre la station régionale de l’eNTV, il est resté toujours attaché à sa ville natale Mascara, plus précisément à son douar Taghia, comme pour signifier un sentiment de fierté d’appartenir à cette Algérie profonde qu’il chérissait. Mettant à profit son sens des relations humaines pour entreprendre une carrière dans le secteur de la communication et entamer une carrière politique jusqu’à devenir le porte-parole du Rassemblement national démocratique. Un militantisme caractérisé par la loyauté et la fidélité à une ligne de conduite nationaliste mettant l’intérêt de la nation et de l’Algérie au-dessus de toutes les considérations personnelles ou partisanes. Même au sein de l’autorité de régulation de l’audiovisuel qu’il a dirigée à deux reprises à intervalles prolongés, Chorfi a œuvré efficacement par la réorganisation de cette institution à conforter le processus démocratique et de favoriser les règles de la transparence. A chaque événement électoral, il sillonnait le territoire pour inciter à la participation citoyenne dans la consolidation de la paix rétablie et la stabilité restaurée à la faveur d’une démarche de réconciliation nationale prônée par le premier magistrat du pays. Il se confondait dans le décor de toutes les régions lors de ces consultations animées avec engagement et conviction. L’activité débordante du défunt ne pouvait toutefois lui faire oublier de l’ambiance d’antan de son milieu professionnel d’origine, c'est-à-dire la presse, rencontrant souvent ses anciens collègues pour évoquer souvenirs et anecdotes. L’on se rappelle de cette cérémonie organisée par le RND à l’occasion de la journée du 3 Mai en l’honneur de la presse, il y a quatre ans pour et la joie du regretté hadj Miloud perpétuellement à l’écoute de ses confrères et consœurs et si détendu dans les discussions parfois au caractère nostalgique. Sidi Bel-Abbès, lieu de résidence de sa belle famille a été toujours une halte pour le défunt qui aimait s’attabler dans les lieux publics et s’entretenir avec les copains sans retenue. Il ne cessait de répéter qu’il était le digne fils de Mascara, il tire sa révérence laissant un grand vide sur la scène politique et dans le milieu de la presse. Repose en paix cher frère. A. Bellaha

EL MOUDJAHID

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Nation

M. Tebboune, à propos des iMporTaTions :

« RÉGULER SANS GÉNÉRER DE PÉNURIES »

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, et ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, hier, qu’une réunion présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aura lieu dans les prochains jours pour fixer les montants des produits soumis aux licences d’importation au titre de l’exercice 2017.

ous allons nous réunir de nouveau en fin de cette semaine ou en début de la semaine prochaine afin d’arrêter approximativement les montants pour l’année 2017», a-t-il indiqué à la presse, en marge d’une visite d’inspection du chantier de la Grande mosquée d’alger. le ministre a précisé, à ce propos, que «le gouvernement veut réguler davantage les importations sans générer de pénuries et tout en respectant nos engagements internationaux». «nous n’interdisons rien, nous régulons nos importations afin de protéger nos recettes (en devises) affectées par la diminution des cours du baril de pétrole», a expliqué M. Tebboune. il a souligné par ailleurs que les produits de première nécessité n’étaient pas concernés par ce dispositif de licences mis en place dès janvier 2016. «c’est clair. nous ne réduirons pas d’un kilogramme tout ce qui est importé en matières de légumes secs, de céréales, d’huile et de sucre», dit-il. pour les autres produits, il a avisé que la qualité serait exigée en premier lieu. «on va d’abord jouer sur la qualité. nous ne laisserons plus entrer sur le marché national les produits électroménagers non conformes qui tuent, chaque hiver, des familles ou encore de l’électroménager énergivore qui pèse fortement sur la consommation énergétique du pays», a-t-il soutenu. de surcroît, il a indiqué que plusieurs autres produits, qui sont fabriqués localement, seraient soumis aux licences d’importation, dont les pommes, les viandes et les eaux minérales. «si l’on veut diminuer la facture d’importation, c’est d’abord ne pas importer, ce que nous avons déjà sur le marché national», a-t-il rappelé.

«l’interdiction d’importation des pommes n’a pas été décidée pour priver l’algérien de ce produit, mais, il faut le souligner, cette année, nous avons eu une production extraordinaire en quantité et en qualité», a précisé le ministre, tout en insistant que le gouvernement ne cédera pas aux pressions de parties qui veulent importer ce fruit en dépit de sa disponibilité. concernant les viandes, le ministre a fait valoir que seuls les «spécialistes» auraient le droit de les importer : «s’agissant des viandes, il y a 200 importateurs dans cette filière. Mais pourquoi tout ce nombre ? dorénavant, il faut des spécialistes.» le ministre a, par ailleurs, fait savoir que les importations des bananes allaient reprendre prochainement. «personne n’a bloqué les importation des bananes. les licences de 2016 étaient arrivées à échéance. Maintenant, il faut de nouvelles licences qui vont arriver bientôt», a souligné M. Tebboune, tout en précisant que l’importation de ce fruit sera également dédiée exclusivement à 7 ou 8 «spécialistes» dans ce domaine. «ce sont des spécialistes qui travaillent depuis 20 ans dans l’importation de bananes, qui connaissent le marché national et international, qui ont investi dans des très grandes surfaces de froid et de stockage, allant jusqu’à 20.000 m2 », a-t-il précisé. le ministre (par intérim) du commerce avait mis en garde, auparavant, contre le monopole de certains commerçants, favorisant la spéculation et la pénurie, elles-mêmes à l’origine de la flambée des prix, y compris des produits subventionnés. il insiste sur «l’impératif de protéger les citoyens» de cette situation. «ces commerçants subiront des sanctions maximales. nous ne to-

lors de sa visite du projet de la Grande mosquée d’alger, M. Tebboune a avancé que la coupole devrait être couverte avant fin mars prochain, pour pouvoir réceptionner la salle de prière à fin 2017. M. Tebboune a, par ailleurs, insisté sur le respect des délais de réalisation, ainsi que du cahier des charges de cette future mosquée. lancée en 2012, la mosquée d’alger, dont le coût est évalué à 1 milliard d’euros, a atteint 65% des travaux, selon le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, abdelmadjid Tebboune, qui est la troisième plus grande mosquée au monde, avec un minaret de 265 m, composé de 37 étages, le plus élevé au monde. une fois terminée, la salle de prière de 20.000 m2 pourra accueillir jusqu’à

120.000 fidèles, ce qui en fera, selon ses concepteurs, le troisième lieu de culte musulman le plus important au monde, derrière les immenses mosquées de la Mecque et de Médine, en arabie saoudite. le site comprendra également une bibliothèque d’un million d’ouvrages, une salle de conférences, des locaux commerciaux, un restaurant, des bibliothèques et un parking de 6.000 places. le projet de la Grande mosquée d’alger sera livré avant la fin du premier trimestre de l’année 2017, selon M. Tebboune. deux sociétés travaillent en coordination pour la réalisation du projet, la société chinoise de réalisation «china state construction engineering corporation» (cscec), qui supervise le projet, et le bureau d’études français «eGis». notons que le président bouteflika avait posé la première pierre de la Grande mosquée d’alger, le 31 octobre 2011. selon les explications données au ministre, lors de cette visite, le fameux minaret a atteint le 26e étage et dépassé la hauteur de 225 mètres. la coupole qui couvrira la salle de prière a été réalisée en chine. «les travaux de réalisation de la salle de prière, des 37 étages du minaret et de la plupart des structures seront achevés et la fin du premier trimestre 2017», a rassuré le ministre. selon le premier responsable du secteur, les travaux d’ornement et de décoration seront confiés à un bureau d’études international spécialisé, et réalisés par des artisans algériens. pour les travaux de pose du marbre, M. Tebboune a souligné que la priorité sera accordée aux producteurs nationaux, indiquant que les différents opérateurs locaux avaient convenu de se partager les tâches et les quotas. Salima Ettouahria

gents à l’horizon 2019», a estimé le ministre. M. bouchouareb s’est félicité de la reprise de l’investissement dans la wilaya de Ghardaïa, une région «industrieuse» qui ambitionne de devenir, a-t-il estimé, une plate-forme logistique industrielle et une porte pour les pays voisins subsahariens. un nouveau parc foncier de plus de deux cents (200) hectares dédiés aux activités industrielles de production a été mobilisé dans cette wilaya pour les investisseurs potentiels, afin de créer leurs entreprises et de conforter à coup sûr son positionnement de pôle industriel à l’échelle nationale et internationale, a-t-il fait savoir. le ministre de l’industrie et des Mines a entamé sa visite de travail dans la wilaya par l’inspection des

travaux de réalisation d’une zone industrielle d’une superficie de 80 ha au lieudit «fouitis» (commune de Metlili), répartie en 170 lots, avant de visiter la zone industrielle de bounoura. il s’est entretenu avec les investisseurs regroupés dans l’association professionnelle des industriels de la vallée du M’Zab, avant de visiter une entreprise spécialisée dans la production des pipes destinés au secteur des énergies. M. bouchouareb a également donné le coup d’envoi pour la réalisation d’un parc industriel (100 ha) à oued n’chou, avant d’inspecter les zones d’activités à berriane (45 km au nord du chef-lieu de la wilaya). ces réalisations ont été effectuées sur la base d’une consultation étroite avec le comité de wilaya de l’investissement, avant d’être concrétisées dans le respect de toutes les références en matière de protection de l’environnement, selon les responsables de l’agence nationale d’intermédiaire et de régulation foncières. ces zones devront offrir aux investisseurs locaux et régionaux des possibilités prometteuses d'investissement dans la région de Ghardaïa, et créer, par là même, des opportunités d'emploi au pro-

fit des jeunes de la région, en particulier les diplômés spécialisés, at-on signalé. au terme de sa visite d’une journée dans la wilaya de Ghardaïa, le ministre de l’industrie et des Mines a tenu une séance de travail avec les opérateurs économiques et la société civile, en présence des autorités de la wilaya. il a, à cette occasion, appelé à consolider l’attractivité de la région pour l’investissement rentable et durable, en valorisant au mieux les atouts de la région, avant d’assurer que l’algérie est sur la bonne voie en matière d’investissement. le tissu industriel de la wilaya de Ghardaïa est composé de près de 4.300 entreprises, dont 3.800 micro-entreprises (moins de trois personnes) et 500 moyennes entreprises occupant une population de 18.000 travailleurs. cette wilaya dispose également de deux zones industrielles d’une superficie globale de 230 ha (Guerrara et bounoura), qui ont connu une opération de réhabilitation et d’extension, ainsi que huit autres totalisant 247 ha, dont quatre ont bénéficié d’une opération de réhabilitation et d’extension pour mobiliser de nouvelles assiettes foncières. (APS)

lérerons aucune atteinte à l’économie nationale ni à l’intérêt du citoyen», at-il martelé. Grande mosquée d’Alger : « La salle de prière prête en décembre 2017. »

foncier indusTriel

M. Bouchouareb : « Ce n’est plus UNE ENTRAVE à l’investissement »

le ministre de l'industrie et des Mines, abdesslam bouchouareb, a affirmé, hier à Ghardaïa, que le foncier industriel «n’est plus une entrave» à l’investissement en algérie. s'exprimant en marge d’une visite de travail dans la région, le ministre a indiqué qu’une superficie globale de plus de 8.000 ha a été mobilisée, avec l’appui des walis, pour l’investissement productif porteur de richesse à travers l’ensemble du territoire national. «des facilitations d'envergure qui ambitionnent d’assurer un environnement économique favorable à l’investissement productif et de garantir une croissance saine et pérenne dans le secteur industriel ont été mises en place», a ajouté M. bouchouareb. «ces facilitations et autres mesures de soutien, mises en place par les pouvoirs publics, visent, en premier lieu, à créer les conditions d’une croissance économique durable, où l’investissement privé joue un rôle de locomotive», a-t-il précisé. «ces mesures incitatives et d’accompagnement vont contribuer ainsi à la concrétisation des investissements productifs créateurs de richesses et d’emplois, et à élever notre pays parmi les pays émer-

dimanche 26 février 2017

coMpaGnies d’aviaTion

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CLASSÉES selon leur indice d’activité

selon le récent rapport de l’oiG flightview, l’aéroport international d’alger Houari-boumediene se classe à la 262e position dans la région europe, Moyen-orient et afrique, sur un total de 315 aéroports analysés. ce classement concerne la ponctualité des vols. la méthode de calcul est basée sur le nombre de départs et d’arrivées opérés dans un intervalle de 15 minutes par rapport à l’heure prévue. pour alger, où 7 millions de passagers transitent annuellement, 67.4% de vols ont été effectués à l’heure durant l’année 2016. ce même rapport nous renseigne également sur la performance de la compagnie nationale au mois de décembre dernier. avec 50.6% comme indice de ponctualité sur un total de 6.602 vols, air algérie se classe à la 99e place, alors que 79 vols ont été annulés (1.2%). au même chapitre, l’autre compagnie nationale, à savoir Tassili airlines, a effectué 414 vols, dont 17.3% à l’heure. royal air Maroc pointe à la 108e place, avec 6.136 et 77% de vols effectués à temps. Quant à la compagnie tunisienne Tunis air, elle se classe à la 168e place, avec 59.7% de vols à temps. aigle azur est classée à la 247e place, avec plus d’un vol sur deux à l’heure prévue. au niveau mondial, le trafic des aéroports européens en matière de passagers a enregistré une hausse de 5.1% durant l'année 2016, soit 2 milliards de personnes transportées, selon le rapport d'airports council international (aci) europe qui regroupe plus de 500 aéroports de 45 pays. dans le top 5 des aéroports les plus fréquentées du vieux continent, l'aéroport principal de la région londonienne londres-Heathrow est resté en tête du classement, avec 75,7 millions de passagers (+1%), devançant parischarles-de-Gaulle (65,9 millions, +0,3%). le changement par rapport à l'exercice 2015 est caractérisé par le classement de l'aéroport d'istanbul-atatürk par celui de la capitale hollandaise amsterdam-shiphol qui a enregistré la plus grande hausse, avec 9,2% (63,6 millions de passagers). les aéroports de francfort (Main) et d'istanbul (atatürk) enregistrent une baisse respectivement de -0.4% et de -2.1%, se classant quatrième, avec 60,7 millions de passagers, et cinquième, avec 60 millions de passagers. à titre de comparaison, l'aéroport d'atlanta figure comme l'aéroport numéro 1 au niveau mondial, avec un record de plus de 100 millions de passagers, suivi de celui de pékin (chine), avec un chiffre avoisinant les 90 millions de passagers, puis dubaï, avec 78 millions. l'autre phénomène est celui de l'émergence des aéroports régionaux en europe desservis en majorité par les compagnies à bas prix enregistrant une progression à deux chiffres pour dix 19 aéroports secondaires, notamment Keflavik (islande, +40,4%), berlin (+36,7%) et sofia (+21,8%). ce net progrès est essentiellement dû à l'activité croissante des compagnies low cost desservant les aéroports de second rang, laissant les aéroports majeurs aux compagnies aériennes dites classiques. la compagnie low cost ryanair a transporté 117 millions de passagers en 2016, contre 110 millions au profit du groupe allemand lufthansa. c'est la première fois dans l'histoire de l'aviation commerciale, qu'une compagnie low cost surclasse une compagnie classique. un autre fait marquant l'année 2016 est celui que l'équivalent de la moitié des habitants de la planète ont voyagé par avion, soit 3.7 milliards de passagers, avec une progression de 11.2% dans la région du Moyen-orient, 5.7% en afrique et 4.3% en europe. Mohamed Bouglali

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Nation

RÉUNION BOUDIAF - ÉTUDIANTS EN PHARMACIE

Des réponses CLAIRES

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a reçu jeudi les représentants des étudiants en pharmacie, une rencontre durant laquelle des réponses «claires» ont été apportées aux questions des étudiants, qui ont exposé l'ensemble de leurs revendications, a indiqué, hier, un communiqué du ministère.

L’

audience s'est déroulée dans une «ambiance empreinte de franchise et de grande cordialité» et a permis d'apporter des réponses «claires et précises» aux questions et aux interrogations des étudiants en pharmacie concernant les différents aspects de leurs revendications «dont certaines sont déjà prises en charge», précise-t-on de même source. Ainsi, à l'issue de cette rencontre, il ressort, concernant le point relatif au pharmacien assistant, que la demande de création de ce poste au niveau des officines pharmaceutiques est «déjà prise en charge et ancrée dans le projet de nouvelle loi sanitaire» programmé au Parlement après son adoption en Conseil des ministres. A cet effet, le ministère de la Santé a indiqué qu'il engagera «immédiatement» par voie règlementaire et en concertation avec toutes les parties concernées une étude pour préparer la mise en œuvre «rapide» de cette disposition. En matière de recrutement des pharmaciens dans les structures de santé, précisément dans les cliniques et hôpitaux du secteur privé, le nouveau cahier des charges prévoit «l'obligation de disposer d'un service de pharmacie», est-il relevé dans le communiqué. C'est dans ce sens qu'une instruction ministérielle sera envoyée cette semaine pour

rappeler que le service de pharmacie, conformément à la règlementation, «doit être encadré par un pharmacien pour gérer les produits pharmaceutiques en toute sécurité». S'agissant des structures publiques de santé, le secteur public recrute déjà sur titre les pharmaciens spécialistes et sur concours les pharmaciens généralistes, a rappelé le ministère, précisant dans ce cadre que plus de 200 postes budgétaires sont disponibles dans différentes wilayas du pays pour le recrutement de pharmaciens généralistes. Pour ce qui concerne les pharmaciens inspecteurs, 180 médecins généralistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens sont actuellement en formation

en qualité de praticiens inspecteurs, note la tutelle, qui annonce qu'un autre concours aura lieu pour renforcer le nombre de pharmaciens inspecteurs à l'effet de «mieux encadrer la profession». A propos des nouvelles spécialités pharmaceutiques, le ministère indique qu'il recrutera les diplômés des nouvelles spécialités «sur la base de ses besoins stricts». Il ajoute, concernant ce même point, qu'il engagera avec le département de l'Enseignement supérieur un «travail de réflexion» pour «maîtriser» les flux et les filières de formation post graduée en pharmacie pour que le produit de la formation soit «en adéquation avec les be-

AVANT-PROJET DE CODE DU TRAVAIL

soins du secteur de la santé et ceux du marché du travail». Concernant le problème «d'ordre strictement pédagogique» du stage en pharmacie hospitalière, le ministère informe qu'il offre «toutes les facilités» pour l'accueil des étudiants dans les structures publiques de santé. Il rappelle, à cet égard, que le dossier de la pharmacie hospitalière bénéficie d'une «grande attention» et qu'une «réforme en profondeur» a été engagée par le secteur pour que la place, les missions et le rôle du service de pharmacie hospitalière «soient en rapport avec l'importance stratégique des produits pharmaceutiques en termes de sécurité d'utilisation et de maîtrise du circuit du médicament». Au sujet du volet relatif au problème des terrains de stage en pharmacie industrielle, «lui aussi d'ordre strictement pédagogique», le ministère affirme qu'il ouvrera à «sensibiliser» les parties concernées pour que les industriels de la pharmacie répondent favorablement aux demandes exprimées par les départements de pharmacie. Enfin, et pour ce qui concerne les revendications liées au nouveau diplôme de docteur en pharmacie, le ministère informe qu'il a déjà entamé avec les services compétents «la révision des textes selon les directives du Premier ministre». (APS)

TRANSMISSION D’UNE COPIE aux organisations syndicales

Le ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale a transmis récemment une copie de l'avant-projet de nouveau code du travail, englobant 661 articles dont 40% nouveaux, aux différentes organisations syndicales, at-on appris hier, auprès du ministère. Cette mesure s'inscrit dans le cadre des réunions en cours avec les représentants des syndicats des différents secteurs, dans le cadre du renforcement du dialogue social, a affirmé l'Inspecteur général du travail, Akli Berkati. La transmission d'une copie de l'avant-projet du nouveau code du travail permettra à ces syndicats de s'enquérir de son contenu et présenter par la suite leurs observations et leurs propositions sur ce texte en tant que partenaire social, a-t-il précisé. Le projet de loi qui consacre les droits et devoirs des travailleurs et préserve leurs acquis, englobe plusieurs nouvelles dispositions, qui s'ajoutent aux articles de l'actuel code mais qui ont été actualisés suivant les derniers développements socio-économiques survenus. Evoquant certaines nouvelles dispositions, le responsable a expliqué que l'avant-projet incluait des propositions pour la consolidation du dialogue social à tous les nouveaux et d'autres sur la consécration et la préservation de la liberté d'exercice du droit syndical. Il prévoit en outre, de nouveaux articles sur la lutte et la prévention contre le travail illégal, proposant l'installation d'une commission nationale, composée de représentants de plusieurs secteurs et départements ministé-

riels et de sous-commissions de wilaya, chargées de la lutte contre ce phénomène et du suivi des activités du monde du travail. L'avant-projet de code inclut des dispositions visant à renforcer la protection du travailleur dans le cadre des contrats de travail à durée déterminée (CDD), et d'autres visant à lutter contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel, et les voies et moyens de lutter contre ce phénomène. Concernant les personnes aux besoins spécifiques, l'avantprojet prévoit dans ses articles 53, 54 et 55, la protection et la promotion de cette catégorie, en vue de son insertion en milieu professionnel, tout en tenant compte de sa condition physique et de son type de handicap, en consultant le médecin de travail et en lui assurant des postes de travail adaptés

pour un environnement professionnel respectueux des personnes handicapées. Les dispositions contenues dans l'avant projet de code de travail sont conformes aux conventions internationales de l'Organisation internationale du travail (OIT), ratifiées par l'Algérie, a rappelé M. Berkati. Le dialogue initié par le ministère du travail est susceptible «d'unifier les vues» et de «lever l'ambiguïté» sur certains points dans la perspective d'assurer «un climat de sérénité dans le monde du travail», a estimé M. Berkati. L'inspection générale du travail a tenu jusqu'à présent des réunions avec 14 organisations syndicales, a indiqué le même responsable, soulignant que l'action se poursuivait «pour l'élaboration de rapports sur les différentes préoccupations soulevées par les travailleurs». Le ministère du Travail avait organisé janvier dernier, une journée d'information au profit des représentants des syndicats en prélude d'une nouvelle étape sur la voie du renforcement du dialogue permanent entre les autorités et le partenaire social. L'inspecteur général du travail, Akli Berkati, a été choisi pour être le «coordonnateur» entre le ministère et les représentants des syndicats. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi avait affirmé, lors de cette journée d'information, qu'il transmettrait aux syndicats le contenu de l'avant projet du nouveau code de travail, pour qu'ils puissent présenter leurs observations et propositions.

Dimanche 26 Février 2017

EL MOUDJAHID

MAISONS DE L’ARTISANAT

Un ESPACE UTILE pour les produits locaux

Les Maisons de l’artisanat à travers le pays contribuent dans une large mesure à la promotion et à la commercialisation des produits artisanaux, a indiqué à Blida la ministre déléguée chargée de l'Artisanat, Aicha Tagabou. Les Maisons de l’artisanat «sont l’espace idoine pour la promotion des produits locaux» du terroir que les artisans trouvaient auparavant des difficultés à écouler, a souligné Mme Tagabou dans une déclaration à la presse en marge d’une visite de travail dans la wilaya. Le ministère de l’Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l'Artisanat accorde une «importance suprême à la facilitation de la commercialisation des produits de l’artisanat local et ce, par l’encouragement des artisans à participer à différents salons artisanaux nationaux et internationaux, à l’instar du salon mondial prévu en mars prochain», tout mettant «à leur disposition les structures du secteur pour promouvoir leurs produits», a soutenu Mme Tagabou. «Une stratégie spéciale a été mise en place pour encourager les artisans à diversifier leurs produits», a-t-elle assuré, citant, à ce propos, «la formation assurée aux artisans en matière de création et de gestion des entreprises», ajouté à cela «une formation technique en vue d’améliorer la qualité de leurs produits, afin de les rendre plus attractifs au double plan national et international». Pour la ministre déléguée chargée de l'Artisanat son secteur a un «rôle capital et non secondaire, comme le considèrent certains, dans la création de l’emploi, d’une part, et dans la diversification des revenus de l’économie locale, d’autre part». Mme Tagabou s’est félicitée, à cet effet, du «grand développement enregistré dans le secteur artisanal à Blida, comptant actuellement 9.750 artisans immatriculés, activant dans différentes branches artisanales, ayant contribué à la création de plus de 22.000 emplois, à l’échelle locale». Le ministre déléguée a souligné la particularité de certaines spécialités artisanales propres à la wilaya de Blida, dont les gâteaux et habits traditionnels, et autres objets d’art qui ont enregistrés, a-t-elle dit, «une avancée notable grâce à l’introduction de certaines techniques modernes», dont elle a fait le constat lors de sa tournée, au niveau de différents stands de l’exposition tenue à la maison de l’artisanat d’Ouled Aich. Durant cette visite à Blida, Mme Aicha Tagabou a procédé à l’inauguration d’une surface commerciale pour la vente de mobilier et literie traditionnels biens d’un artisan de la wilaya, avant de visiter le musée du Moudjahid. La ministre déléguée s’est également rendue à l’université Saâd-Dahleb, pour la distribution des prix aux lauréats du 1er cross national universitaire sur route, organisé par cet établissement de l’enseignement supérieur. A la fin de sa visite, Mme Tagabou s’est rendue au domicile du wali d’Illizi à Béni Merad, pour lui présenter ses condoléances suite au décès de sa fille, enterrée hier vendredi au cimetière de cette localité.

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Nation

LE SG DE L’UGTA :

« J’ai du RESPECT pour tous les autres syndicats »

Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a assuré n’avoir aucun différend avec les autres syndicats agréés par l’État, et qu’il les respecte tous. «Je n’ai aucun différend avec eux, et je les respecte tous, sans exception», a notamment déclaré M. Abdelmadjid Sidi-Saïd, en marge des travaux de la 3e session ordinaire de la commission exécutive nationale de l’UGTA.

L

e SG de l’UGTA qui s’exprimait à Djelfa — où se sont déroulées les festivités marquant le double anniversaire de la création de l’UGTA et la nationalisation des hydrocarbures — a également relevé l’importance du dialogue qu’il qualifie d’ailleurs d’« acquis  » à même de renforcer le militantisme syndical. En cette occasion, M. Abdelmadjid Sidi Saïd a également mis en avant toute la fierté qu’éprouve l’intersyndical à défendre l’économie nationale et à encourager le renforcement de la consommation des produits locaux. Poursuivant ses propos, il fera remarquer que « les résultats de l’orientation des pouvoirs publics pour la promotion de l’économie nationale et le soutien à la production locale commencent à être visibles sur le terrain à travers la volonté exprimée par les citoyens de consommer local, suite aux décisions d’interdiction d’importation de nombreux produits de l’étranger ». Cela dit, « le développement de l’économie nationale reste tributaire du soutien et du renforcement de la production locale, grâce à la solidarité entre l’Etat, l’UGTA et le patronat  », soutient le SG de l’UGTA qui salut la politique de l’Etat incitant à l’investissement dans le but de faire de l’Algérie « un pays fort au double plan politique et socioéconomique ». D’autre part, M. Sidi Saïd s’est félicité de « la stabilité retrouvée grâce à la politique bien guidée du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, architecte de l’historique Charte pour la paix et la réconciliation nationale », a-t-il relevé. Le SG de l’UGTA a mis l’accent, lors de cette rencontre, sur sa conviction quant à l’impérative préservation de la République qui est « un devoir national qui s’ajoute à notre défense perpétuelle des droits des travailleurs  », a-t-il affirmé. De même qu’il a souligné l’esprit de militantisme qui anime les syndicalistes et le secrétariat national de l’intersyndical et mis en avant « l’amélioration intervenue dans la relation entre la base et les structures syndicales ». Pour leur part, les syndicats autonomes, qui sont une trentaine, reprochent à l’UGTA le fait qu’elle demeure «  l’unique  » interlocuteur du gouvernement alors qu’elle ne représente que ses adhérents. La réunion de la Tripartite, prévue le 6 mars prochain à Annaba, est citée en exemple. Les syndicats autonomes sont admis à la Tripartite à titre d’observateurs, pas de partenaires. Néanmoins, dernièrement, le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi a promis d’associer les

syndicats autonomes aux négociations sociales dans une démarche d’apaisement et de rapprochement. « L’année 2017 sera une nouvelle étape sur la voie du renforcement du dialogue permanent entre les autorités et le partenaire social », a-t-il indiqué.

A signaler, enfin, l’UGTA compte aujourd’hui pas moins de 2,6 millions d’adhérents, sur un total de 7 millions de travailleurs, soit un taux de 40 % de la masse travailleuse, comme souligné par le SG de l’Union. Il convient de rappeler, également, que l’UGTA a été fondée le 24 février 1956, par le martyr Aïssat Idir. Elle constituait alors « l’un des moyens de lutte tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, à même d’internationaliser la juste cause algérienne dans les fora internationaux », se rappellent nos moudjahidine. Il faut dire également que l’UGTA avait réalisé nombre d’acquis en un temps record, et ce à travers l’adhésion, en deux mois seulement depuis sa création, de 11.000 membres dans 27 sections syndicales de l’Union, comme mis en exergue récemment par le moudjahid Kechoud. Aussi, il a indiqué que cette organisation syndicale « a réussi en peu de temps à faire entendre la voix de la Révolution algérienne et de sa justesse » de par le monde, à travers l’ouverture de bureaux en Tunisie, au Maroc et même en France par des Algériens qui travaillaient dans des ateliers français. Soraya Guemmouri

Une école du nationalisme

À Sétif, les festivités commémorant le 61e anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens, et le 46e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, a été marquée par un imposant programme d’activités qui consacrent la dimension historique de ces deux événements et l’impact produit dans le cadre de la consolidation de la souveraineté nationale. Le wali, Nacer Maskri, accompagné du président de l’APW, du secrétaire de wilaya de l’Organisation des moudjahidine, de cadres syndicaux, responsables d’entreprises et des autorités civiles et militaires, s’est rendu au mémorial des martyrs où a été observé un moment de recueillement à la mémoire de tous ceux qui se sont sacrifiés pour l’Algérie. À la maison de la Culture Houari-Boumediene, le premier responsable de la wilaya interviendra pour souligner l’importance que revêt ce double anniversaire et exprimer sa reconnaissance aux travailleurs, dont il ne manquera pas de rappeler les sacrifices durant la glorieuse Ré-

volution de Novembre et les efforts consentis tout au long de la bataille de l’édification. Le représentant du secrétariat de l’UGTA, Rachid Meddour, abondera dans ce sens, et mettra en évidence les décisions historiques et courageuses qui ont marqué la vie de l’UGTA, plus que jamais engagée dans la défense et la préservation des acquis, des valeurs et des constantes de la nation. Il rappelle le prix fort payé durant la décennie noire, et appelle le gouvernement à toujours œuvrer dans le sens de la préservation du pouvoir d’achat de la classe ouvrière. Le représentant du secrétariat de wilaya de l’UGTA rendra à son tour un vibrant hommage aux forces de sécurité, avant de revenir sur le rendez-vous électoral du 4 mai, son importance et l’impact qu’il est appelé à produire dans la consolidation du processus démocratique le renforcement du front interne. À l’issue de la cérémonie, des travailleurs retraités et les lauréats du tournoi sportif organisé à la mémoire du syndicaliste Hamr Laiïn Saïd ont été honorés. F. Zoghbi

RENCONTRE AvEC FOUAD SOUFI SUR L’HISTOIRE DU SyNDICALISME

Une étape importante DANS L’ÉVEIL de la conscience nationale

Ph : Wafa

L’histoire du mouvement syndical en Algérie commence progressivement à être mise en lumière, enrichie par les travaux des chercheurs de tous horizons dans le but de fournir un éclairage rationnel à nos concitoyens et au public en général. C’est dans ce sillage que s’inscrivent les efforts du chercheur, Fouad Soufi qui a eu à fournir un intéressant exposé sur ce mouvement des travailleurs qui a contribué de manière efficace à l’éveil de la conscience nationale et ouvrière dans notre pays, situé son importance à travers une description circonstanciée des grandes étapes qui ont caractérisé ce syndicalisme en Algérie. Ce mouvement des travailleurs existait avec force avant le recouvrement de la souveraineté nationale en 1962 et avait aussi joué un grand rôle de 1962 à 1988 et de 1988 à nos jours avec l’avènement du multipartisme. Lors d’une rencontre organisée à la librairie Chaib-Dzair de l’ANEP, sur « l’histoire du syndicalisme en Algérie », M. Fouad Soufi a traité avec beaucoup de simplicité, l’évolution du mouvement syndical algé-

rien qui avait mobilisé les travailleurs de la poste (PTT) et les cheminots qui déclenchaient des grèves afin d’exercer une pression sur la France coloniale. Cependant, note le conférencier, les ouvriers agricoles, au départ, ne participaient pas à ce mouvement syndical, précisant que « la grève au début ne touchait pas tous les secteurs », mais cela n’empêchait pas la participation des commerçants dans le mouvement qui a servi la Révolution de libération nationale. Après avoir rappelé que le mouvement syndical réunissait les

moudjahidine au sein de la révolution en combattant la France coloniale, l’orateur a attiré l’attention de son auditoire sur les différentes lectures et autres interprétations des historiens sur la politique du mouvement syndical durant la période du colonialisme. Dans ce cadre, le conférencier a cité par exemple Boualem Bourouiba, Nora Bennalègue, Tahar Gaid, Abdelmadjid Azzi, (auteur d’un ouvrage paru récemment, très documenté sur le sujet) et Taleb Bendiab et d’autres écrivains qui ont traité avec un sens avéré de l’objectivité, et avec force

Dimanche 26 Février 2017

détails, de la genèse, de l’évolution et des objectifs du mouvement syndical dans notre pays. Lors de cette rencontre qui a été rehaussée par la présence de quelques auteurs algériens, le conférencier a donné des informations sur la création de l’Union Générale des Travailleurs Algérien (UGTA) le 24 Février 1956, sous la conduite du Front de libération nationale, avec à sa tête, le martyr Aïssat Idir, mort assassiné par la soldatesque coloniale. Pour sa part, le modérateur de la conférence, Sid Ali Sakhri a attiré l’attention du public sur le rôle de la littérature dans le traitement de l’histoire nationale, car il est aussi important d’aborder notre histoire dans des romans, comme dans le cinéma. En somme, une conférence utile, pour la compréhension de ce pan du mouvement national algérien, de sa contribution éminente à l’éveil d’une forte conscience ouvrière, bâtie à l’ombre d’un système colonial impitoyable, de son implication patriotique au cours de la lutte d’indépendance. Hichem Hamza

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HOMMAGE À FERNAND IvETON

L’Algérien à Paris

Une soirée hommage à Fernand Iveton, cet Algérien guillotiné le 11 février 1957, a été organisée vendredi soir par le Parti communiste français (PCF) dans le cadre de la semaine anticoloniale 2017. "Il y a 60 ans, le 11 février 1957, Fernand Iveton, militant communiste membre du FLN, était guillotiné sur l'ordre de l'Etat français. Il avait commis comme « crime » un acte de solidarité avec son peuple, le peuple algérien. La guerre d'Algérie durait alors depuis trois ans. Le peuple algérien paya un lourd tribut à la cause de son indépendance", ont rappelé les organisateurs de cet hommage auquel plus d'une centaine de personnes sont venues écouter le témoignage de son compagnon de lutte, Sadek Hadjres, un des fondateurs du Parti de l'avant-garde socialiste (PAGS), et l'historien Alain Ruscio. Dans son introduction, Frédérick Genevée, membre de la direction du PCF, a affirmé que la colonisation française n'est pas un "objet froid", soutenant que l'extrême droite n'a pas encore digéré l'indépendance de l'Algérie. Il a indiqué que commémorer le martyr Fernand Iveton est "un choix politique" de la direction du PCF qui a fait l'objet, durant la soirée, d'un chapelet de critiques sur sa position "négative" lors du déclenchement de la guerre de Libération, malgré les explications données par Sadek Hadjres, qui était à l'époque au sein du Parti communiste algérien (PCA). "Oui, il y a eu des crimes coloniaux, des crimes contre l'humanité en Algérie commis par l'Etat français qui répondait aux revendications et aspirations des Algériens par la répression et la violence", a affirmé ce responsable du PCF. C'est ainsi que l'historien Alain Ruscio, auteur de "Nostalgérie" : l’interminable histoire de l'OAS, (La Découverte, 2015), a mis les faits dans leur contexte en rappelant le combat militant de ce jeune communiste révolutionnaire qui croyait en l'avenir d'une Algérie indépendante. Il a également évoqué avec ironie l'arrivée en octobre 1842 de l'arme fatale, la guillotine, par laquelle il a dénombré 583 victimes d'Algériens, dont Fernand Iveton qui avait participé à "la lutte de son peuple". Pour lui, l'assassinat d'Iveton reste une "tache indélébile" dans l'histoire de la France contemporaine. "En ces temps de réhabilitation tous azimuts du colonialisme, il est bon de rappeler que ce système, né dans la violence, ne s'est perpétué que par le sang, avant de s'écrouler lamentablement", a-t-il dit. Pour sa part, Sadek Hadjres a souligné qu'Henri Maillot, un autre militant pour la cause algérienne, et Fernand Iveton, qu'il avait connu dès 1950, "ont donné une leçon de patriotisme aux Algériens", témoignant qu'ils étaient, avec tant d'autres, "profondément imprégnés par la lutte contre le colonialisme pour l'indépendance de l'Algérie". L'ancien responsable du mouvement communiste algérien a bifurqué, dans son intervention, sur la relation entre le PCF et le PCA pour dire qu'elle était "exemplaire" durant la période de la guerre de Libération. Une affirmation qui a suscité un certain nombre de réactions de la part du public, dont des interventions ont focalisé sur l'attitude "incompréhensible" du PCF lors du déclenchement de la lutte armée du peuple algérien sur le vote, le 12 mars 1956, en faveur des pouvoirs spéciaux donnés au gouvernement "pour prendre toutes les mesures exceptionnelles commandées par les circonstances, en vue du rétablissement de l'ordre, de la protection des personnes et des biens et de la sauvegarde du territoire". Pour rappel, au petit matin du 11 février 1957, Fernand Iveton est exécuté à la prison Serkadji, à Alger, en même temps que deux autres patriotes algériens : Mohamed Ounnoughi et Ahmed Lakhnache. Ses dernières paroles ont été : "La vie d'un homme, la mienne, ne compte pas. Ce qui compte, c'est l'Algérie, son avenir".

Economie

EL MOUDJAHID

S’

INFLATION

HAUSSE de plus de 8%

La variation annuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire la croissance des prix en janvier 2017 par rapport à janvier 2016, a enregistré une hausse de 8,1%, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques.

agissant de l'évolution mensuelle, qui est l'indice brut des prix à la consommation en janvier 2017 par rapport à décembre 2016, elle a été de 1,8%, soit un taux mensuel plus élevé que celui observé en janvier 2016 par rapport à janvier 2015 qui avait été de 0,8%. Quant au rythme d'inflation annuel, il s'est établi à 6,7% jusqu'à janvier 2017, sachant que le rythme d'inflation en glissement annuel de janvier 2017 représente l'évolution de l'indice des prix à la consommation sur la période allant de février 2016 à janvier 2017 par rapport à celle allant de février 2015 à janvier 2016. En termes de variation annuelle et par catégorie de produits, les prix alimentaires ont augmenté de 6,9% en janvier 2017, comparativement aux prix de janvier 2016. Ainsi, les prix des produits agricoles frais ont enregistré une hausse de 8,53%, tandis que ceux des produits agroalimentaires ont grimpé de 5,3%. Les plus fortes hausses des prix ont été constatées, notamment pour la tomate, la pomme de terre et les œufs. En janvier 2017, les produits qui ont connu une baisse par rapport à janvier 2016 sont essentiellement le poulet évidé, les mandarines clémentine et les oranges thomson. Pour les produits manufacturés non alimentaires, leurs prix ont haussé de 10,22% en janvier 2017 par rapport au même mois de 2016, alors que ceux des services ont grimpé de 7,02%. Par type de produits et services, les prix de l'habillement et chaussures ont augmenté annuellement de 13,06%, le logement et charges

de 2,8%, les meubles et articles d'ameublement de 5,2%, les produits de santé et d'hygiène corporelle de 5,7%, les transports et communication de près de 12%, les loisirs, culture et éducation de 1,5%. En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix alimentaires ont augmenté de 2,5% en janvier 2017, comparativement à ceux de décembre 2016. Ainsi, les prix des produits agricoles frais ont enregistré une hausse de 3,1%, tandis que ceux des produits agroalimentaires ont grimpé de près de 2% dans le sillage de l'augmentation des prix des céréales, des dérivés laitiers et des huiles. Les plus fortes hausses des prix ont été constatées, notamment pour la

pomme de terre, le poisson frais, les légumes frais et les fruits frais. En janvier 2017, les rares produits qui ont connu une baisse des prix par rapport à décembre 2016 sont le poulet et les œufs. Pour les produits manufacturés non alimentaires, leurs prix ont haussé de 1,8% en janvier 2017 par rapport à décembre 2016, alors que ceux des services ont augmenté de 0,2%. Par type de produits et services, les prix de l'habillement et chaussures ont augmenté de 1,8% sur la même période de comparaison, le logement et charges de 0,5%, les transports et communication de près de 1,02%, les loisirs, culture et éducation ont par contre baissé de 0,5%, alors que les prix des meubles et articles d'ameublement ainsi que ceux des produits de santé et d'hygiène corporelle se sont stabilisés. Pour rappel, la loi de finances 2017 prévoit une inflation de 4%.

l'importation et l'exportation de certaines marchandises sous le régime de licences, se dote ainsi d’outils censés améliorer les moyens de contrôle et de suivi des mouvements des marchandises avec plus d’efficience. Des mesures dictées par les impératifs de modernisation de l'administration douanière conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), à la lumière des nouvelles mutations de l'environnement économique interne et à l’international, ainsi que par les orientations induites par le nouveau modèle de croissance. Aussi, cette démarche est mue par la nécessité d’adaptation de la mission économique et sécuritaire de l’institution douanière aux exigences de la phase en garantissant aux

opérateurs économiques, producteurs, importateurs ou exportateurs, un cadre d'exercice et de régulation des échanges à même de leur assurer les meilleures conditions en matière d’accès au contrôle, de sécurité et de facilité des flux des marchandises. Dans cette perspective, les droits des usagers et partenaires de l’administration douanière se voient renforcés et les relations beaucoup plus guidées par le principe de confiance mutuelle. Ces facilités qui répondent aux attentes des acteurs économiques viennent consolider d’autres actions initiées par la douane dans le souci de fluidifier les actions de contrôle et assouplir les procédures en vigueur à ce niveau. D. A.

Tendance mensuelle haussière des prix

EXPERTISE TECHNIQUE DES MARCHANDISES

Les NOUVELLES procédures en vigueur

La circulaire du 16 février 2017 définissant les modalités des recours d’expertise technique des marchandises importées ou destinées à être exportées est entrée en vigueur. La direction générale des Douanes précise que les procédures introduites dans le sillage du nouveau code des douanes «visent à uniformiser la procédure de recours à cet instrument à l’échelle de service des douanes pour plus de cohérence, d’efficacité et de facilitation en matière de contrôle douanier». L'administration des douanes, qui a procédé, en 2016, à la suppression du registre du commerce des documents requis en appui à la déclaration en détail, du recours à l'expertise technique des marchandises, ainsi que l'adoption de

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Dimanche 26 Février 2017

SÉMINAIRE ATELIER DE LA CACI

Le « Management qualité »

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La Chambre algérienne de commerce et d'industrie organise, les 27 et 28 un séminaire-atelier sur «La mise en place de son Système de management qualité» qu’abritera l'École supérieure algérienne des affaires à Alger. Cet évènement, précise la Caci sur son site, vise à faire découvrir aux apprenants les enjeux et intérêts de ce «Système de management de la qualité, grâce aux principes institués, ainsi qu'aux apports de la version 2015 de la norme ISO 9001, dans lesquels sont expliqués tous les processus du SMQ, la planification de ce dernier, ainsi que la réussite de sa mise en œuvre opérationnelle à travers la communication, la sensibilisation et les informations documentées». Cette norme universelle, précise-t-on, spécifie les exigences relatives au système de management de la qualité dans des situations diverses. On cite, à titre d’exemple, celle exigeant de l’entreprise de montrer son aptitude à fournir constamment des produits et des services conformes aux exigences des clients et aux exigences légales et réglementaires applicables. Il est aussi question de viser à accroître la satisfaction de ses clients par l'application efficace du système, y compris les processus pour l'amélioration du système et l'assurance de la conformité aux exigences des clients et aux exigences légales et réglementaires applicables. La reconnaissance officielle de ces systèmes de management, lors d’audits de certification par des organismes accrédités, coûte aux entreprises de l’argent et du temps. Pour rationaliser ces coûts, l’intégration de ces systèmes dans un système global dit «intégré» constitue une solution optimale d’un point de vue organisationnel, humain et financier. Dans une autre mesure, il y a lieu de préciser qu’une démarche qualité augmente l'intelligence collective de l'entreprise qui gagne en intelligence avec elle-même et son milieu. Elle est en effet en mesure de stimuler ce savoir organisationnel pour sortir de ses erreurs et en tirer des leçons pour avancer. L'attrait d'une démarche qualité réside également dans le caractère collectif et participatif qu'elle impulse auprès des différents acteurs de l'entreprise pour apprendre de soi et des relations avec soi et autrui; dont le client. L’entreprise ne doit pas forcément attendre d'avoir des problèmes de qualité, de sécurité, pour décider la mise en œuvre d'une démarche digne de ce nom. Une démarche qualité est seulement un moyen pour créer ou parfois aider à mettre à jour une structure organisationnelle toute dédiée au management systémique de l'entreprise. Fouad Irnatene

50 millions de dollars

Le secteur touristique béninois bénéficiera d’un financement de 50 millions de dollars de la Banque mondiale. Cette enveloppe vient en appui au programme de compétitivité et de tourisme transfrontalier porté par l’Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (ANPT) du pays.

EL MOUDJAHID

Monde

PROVOCATIONS DÉLIBÉRÉES DU MAROC À AL GUERGARAT

LE POLISARIO SAISIT GUTERRES

L

Le Front Polisario a fait part, vendredi dernier, au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guteress, des risques découlant du blocage du processus de paix et de la situation tendue qui prévaut dans la zone tampon d’El Guergarat.

e représentant du Front Polisario, Ahmed Boukhari, s’est entretenu vendredi dernier au siège des Nations unies avec le SG de l’ONU, Antonio Guterres, à qui il a transmis un message du président sahraoui, Brahim Ghali, sur la dangereuse impasse dans laquelle se trouve le processus de l’ONU depuis plusieurs années, a appris l’APS vendredi soir auprès de la représentation sahraouie à New York. Le blocage du processus maintenu par le Maroc a été aggravé par la situation tendue dans la zone d’El Guergarat au sud du Sahara occidental où le Maroc veut construire une route traversant les territoires sous contrôle du Front Polisario en violation de l’accord du cessez-le-feu. La partie sahraouie a mis en garde contre « les provocations délibérées et planifiées du Maroc » dans cette zone sensible, située à la frontière avec la Mauritanie. Elle a mis le Maroc devant ses responsabilités en affirmant que toute escalade de la crise dans El Guergarat lui incombe. Il s’agit du deuxième appel lancé par le Front Polisario aux Nations unies en l’espace de trois jours, l’exhortant à intervenir pour dégeler le processus de paix à l’arrêt depuis 2012 et éviter l’escalade dans la zone d’El Guergarat. Mercredi le Front Polisario a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à relancer le processus de paix, en affirmant que « la diplomatie du silence » a conduit à l’échec de l’organe onusien à prévenir les conflits dans les territoires occupés. Dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité, Volodymyr Yelchenko, Ahmed Boukhari, a relevé que la situation tendue à El Guergarat « était le résultat de l'accumulation de plusieurs événements dangereux que le secrétariat général de l’ONU et le Conseil de sécurité auraient pu aborder de manière efficace ». Contrairement à la propagande répandue par le Maroc que la construction de la route a pour objectif de mettre fin au trafic illicite de toute sorte, des saisies de quantités importantes de drogue en provenance du « mur de la honte » ont été opérées par les forces du Front Polisario en présence des équipes de la Minurso. « C'est un crime qu’il est impossible de commettre sans la complicité et l'appui des commandants militaires marocains », a affirmé le Front Polisario. « Il y a lieu de se demander d’où vient ce trafic de toute sorte », s’est-il interrogé. La situation à El Guergarat représente un défi aux termes du cessez-le-feu convenus par les deux parties, le Front Polisario et le Maroc, avec les Nations unies. Elle met en péril la perspective d’une solution pacifique au conflit du Sahara occidental et pourrait

Ahmed Boukhari, représentant du Front Polisario.

conduire à une reprise des hostilités avec des implications régionales plus larges, avait averti l’ONU. Un responsable sahraoui révèle l’ampleur du pillage des richesses

Le président de l’Instance sahraouie du pétrole et des mines, Ghali Zbeir, a révélé à Alger l’ampleur du pillage des richesses sahraouies, notamment le phosphate et les produits halieutiques, auquel se livre l’occupation marocaine, mettant en garde contre la persistance de la complicité de certaines sociétés étrangères en dépit de l’arrêt contraignant de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Dans un exposé devant la presse en présence de l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Bouchraya Hamoudi Bayoune, M. Ghali Zbeir a révélé, chiffres à l’appui, l’ampleur du pillage des richesses sahraouies auquel se livre l’occupation marocaine, dont l’exploitation et l’exportation du phosphate extrait des territoires sahraouis occupés, notamment à partir de la mine de Boukraâ, précisant que 2,1 millions de tonnes de phosphate avaient été exportés en 2014 contre 2,1 millions de tonnes en 2013 et 1,8 million de tonne en 2012. Après avoir indiqué que l’exportation du phosphate du Sahara occidental avait cours depuis le début de l’occupation, le responsable sahraoui a évoqué la « bande transporteuse » par laquelle 2.000 tonnes de phosphate sont déplacées toutes les heures, estimant que les travaux d’élargissement de ce dispositif de transport, menées par l’occupation, dénotait la volonté marocaine de continuer à piller les richesses sahraouies. M. Ghali Zbeir a également évoqué les travaux d’extension du port d’El-Ayoune où des usines de tri et de préparation des marchandises à l’exportation sont installées, a-t-il dit. Les ressources halieu-

tiques sont la deuxième richesse pillée à un rythme effréné au Sahara occidental après le phosphate, a-t-il poursuivi, soulignant que la côte du Sahara occidental était l’une des plus riches en ressources halieutiques au monde. Parmi les autres ressources faisant l’objet de pillage, le responsable sahraoui a cité les énergies renouvelables, précisant que le Maroc faisait venir des sociétés étrangères, notamment françaises et italiennes, pour construire des centrales solaires et éoliennes, qui produisent et exportent l’énergie vers le Maroc. La Banque allemande d’investissement participe au financement de ces sociétés, a-t-il fait savoir. Selon le président de l’Instance sahraouie du pétrole et des mines, « ces chiffres restent approximatifs car il est difficile d’obtenir des informations exactes, la région étant sous contrôle militaire et isolée du monde et les statistiques marocaines n’étant pas transparentes », a-t-il dit. Mais des médias et différentes parties sensibles à la cause sahraouie parviennent à « mettre à nu le pillage des ressources sahraouies auquel se livre l’occupation marocaine et la complicité de certains », a affirmé M. Ghali Zbeir, précisant que cela avait apporté ses fruits. En effet, 20 sociétés ont décidé en 2016 de renoncer à investir au Sahara occidental, à l’instar de la Caisse de retraite norvégienne qui a exclu de ses placements les sociétés Cairn Energy et Kosmos Energy, a précisé le responsable sahraoui. Le responsable sahraoui a mis en garde contre le pillage des ressources sahraouies par le Maroc, précisant que toute collaboration avec ce dernier était perçue comme « un encouragement en faveur de la poursuite de ses activités, ce qui contribue au prolongement du conflit au Sahara occidental qui perdure depuis plus de 40 ans ». (APS)

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GRAND ANGLE

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L’échec sera-t-il évité ?

Les représentants du gouvernement syrien et ceux de l’opposition présents à Genève, dans le cadre des discussions de paix menées par l’ONU, ont-ils vraiment la tête à négocier la relance du processus de sortie de crise alors qu’au même moment la Syrie est le théâtre de plusieurs attentats ayant causé la mort de dizaines de personnes ? Sans nul doute, il leur sera difficile de faire abstraction de la situation qui prévaut sur le terrain quand bien même ces attaques ne sont pas directement liées aux négociations de Genève, puisque Daech est exclu du processus intersyrien. Mais il n’en reste pas moins vrai que cette donne ne manquera pas de compliquer la, déjà, difficile mission du médiateur de l'ONU qui tente pour la quatrième fois, depuis 2016, de lancer une nouvelle session de pourparlers de paix entre le gouvernement syrien et l'opposition. Une session qui pourrait connaître le même sort que les trois premières tentatives. Pour preuve, au troisième jour de cette nouvelle initiative entamée jeudi, aucune discussion détaillée ne s'est encore engagée avec l'ONU, et encore moins entre les deux parties. De même, qu’aucune question de procédure — et encore moins de fond — ne semble réglée. "Ce sera un processus long et difficile", a répété vendredi Michael Contet, assistant de M. de Mistura, lors d'un point de presse. Mais pour les observateurs ce nouvel échec, qui semble se dessiner, était connu d’avance tant les acteurs intervenant dans le conflit sont multiples et aux agendas différents. En fait, à chaque rencontre les deux parties buttent sur le sort du président syrien, c’est la pierre d’achoppement. Ainsi selon des sources proches des négociations, le médiateur de l'ONU a remis à chaque délégation un « papier » qui mentionne les trois thèmes sur lesquels l'ONU veut engager les discussions : gouvernance, Constitution et élections. Cependant une divergence est relevée sur le sens de « gouvernance » du pays pendant une période de transition. Les premiers veulent que « le président syrien Bachar al-Assad reste aux manettes jusqu'à ce que le peuple décide de son sort par les urnes ». Quant aux seconds, ils réclament un « organe de transition ayant tous les pouvoirs exécutifs », tel qu'il avait été prévu dans un texte international de 2012 (Communiqué de Genève) indique-t-on. Autant dire donc que l’échec de cette quatrième session est quasiment consommé, avec comme conséquence l’éloignement de toute perspective d’un épilogue à moyen terme du conflit qui en est à sa sixième année. N. K.

CHINE

Plein soutien à la Palestine

Le négociateur en chef veur des employés du palestinien, Saëb Erakat, a gouvernement palestinien déclaré vendredi dernier dans plusieurs domaines. que la direction palesti« Nous apprécions hautenienne est en contact diment le soutien politique, rect et étroit avec la Chine technique et financier chisur les récents développenois au peuple palestinien ments dans le processus de », a-t-il indiqué. Officielpaix israélo-palestinien lement, la Chine a touactuellement au point jours soutenu la cause mort. « La Chine a un juste du peuple palestinien Saëb Erakat, émissaire de paix officiel pour rétablir ses droits nanégociateur en chef palestinien. pour le Moyen-Orient, et tionaux légitimes. En nous sommes toujours en 2012, la Chine a voté en contact... La Chine est un pays avec un poids faveur d'une candidature palestinienne à politique remarquable qui a toujours soutenu l'ONU, pour devenir Etat observateur nonles droits légaux des Palestiniens », a déclaré membre de l'ONU. Saëb Erakat, qui effecSaëb Erakat lors d'une interview exclusive tuait une brève visite en Egypte où il a accordée à Xinhua. Le dirigeant palestinien rencontré le ministre égyptien des Affaires a souligné que la Chine était l'un des premiers étrangères et les responsables de la Ligue pays à soutenir un Etat palestinien fondé sur arabe, a déclaré que le prochain sommet les frontières avant 1967, avec Jérusalem-Est arabe qui se tiendrait en mars à Amman en comme capitale. « La Chine a toujours sou- Jordanie doit adopter une position unifiée sur tenu nos positions à l'Assemblée générale et le conflit palestino-israélien. « Le sommet au Conseil de sécurité des Nations unies, devrait confirmer que l'Initiative de Paix ainsi que d'autres organisations internatio- Arabe ne peut pas être modifiée... Les dirinales », a ajouté Saëb Erakat. A l'heure ac- geants arabes devraient affirmer qu'il doit y tuelle, a-t-il indiqué, la Chine fournit à avoir un Etat palestinien fondé sur les fronl'Autorité nationale palestinienne (ANP) un tières de 1967 et que toutes les activités de soutien financier et technique important, en colonisation doivent cesser », a-t-il souligné. plus de la formation professionnelle en fa- (APS)

Dimanche 26 Février 2017

El Moudjahid/Pub du 26/02/2017

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Société

EL MOUDJAHID

PHYTOTHÉRAPIE

MÉDICATION EN VOGUE à In-Salah

ORAN

Les boutiques de médecine alternative, phytothérapie et aromathérapie à In-Salah (750 km au nord de Tamanrasset) suscitent un large engouement de clients en quête de plantes à usage thérapeutique pour prévenir et guérir les maladies, a-t-on constaté.

a phytothérapie et l’aromathérapie sont prisés pour de pathologies, qu’elles soient graves ou bénignes, sur recommandations de l’entourage, sans se soucier d’éventuelles complications et effets secondaires pouvant être provoqués par ces préparations. Pour de nombreux citoyens d’InSalah approchés par nos soins, la phytothérapie constitue «un retour à la nature», notamment en matière de traitement de certaines maladies graves, et que ces herbes ont toujours été de «bons remèdes» pour leurs vieux parents, dont certains, disent-ils, «ne s’étaient jamais rendus dans les structures de santé et officines pharmaceutiques». La plupart des herboristes et phytothérapeutes d’In-Salah, dans le Tidikelt, affirment que leurs «officines» sont sollicitées par toutes les catégories sociales, et pas seulement par les personnes âgées. Ils assument, outre la vente des produits, la prescription de pseudoordonnances thérapeutiques et la vulgarisation des vertus, mode d’emploi et posologie des mixtures à base d’herbes et de plantes, selon les cas des malades, dans l’espoir d’un rapide soulagement de leurs douleurs et d’un rétablissement, sans avoir à recourir à la médecine moderne. La région qui comptait, dans un passé récent, un nombre limité de personnes, expérimentées, qui se sont fait une spécialité dans la préparation de mixtures thérapeutiques contre différentes pathologies passa-

HÉPATITE VIRALE

Journée de sensibilisation

à domicile, «la fin justifie les moyens». «Face à la gravité de la pathologie, le malade recourt à tous les moyens», et que «certaines se tournent vers les plantes naturelles dès lors qu’elles y perçoivent une lueur d’espoir de guérison».

gères et bénignes, connaît aujourd’hui une prolifération de spécialistes en phytothérapie, installés dans plusieurs coins stratégiques de la ville. Les prescriptions varient d’un herboriste à un autre. Certains recourant à des préparations usitées et ayant donné leur preuve, d’autres se référant à des ouvrages et écrits, anciens ou modernes, sur la médecine alternative. Des « cliniques » à domicile se sont fait une clientèle

Plusieurs femmes de la région du Tidikelt accueillent des malades chez-elles pour leur apporter une aide thérapeutique, notamment des cas «désespérés». L’une d’elles, Mme N. Sihami, ayant reconverti son do-

Une journée de sensibilisation portant la prévention contre l’hépatite virale a été organisée, hier à la maison de la Culture de la commune de Magra, dans la wilaya de M’sila, a-t-on constaté. Initiée par les bureaux locaux de l’Association nationale de la prise en charge du malade et des handicapés, et l’Académie de la société civile algérienne (ASCA), en collaboration avec les établissements publics de santé de proximité (EPSP) de la daïra de Magra, la journée a vu la participation de plusieurs praticiens et spécialistes des maladies infectieuses et d’un grand nombre d’étudiants en médecine. Abordant l’hépatite virale, le chef de service à l’hôpital de M’sila, Dr Mohamed Merniz, a indiqué que cette pathologie est une inflammation du foie causée par des substances toxiques, ou par des virus mettant en avant les moyens mis à la disposition des praticiens de la santé pour lutter contre cette maladie contagieuse. Il a ajouté que les campagnes de sensibilisation et de prévention organisées périodiquement au profit de différentes catégories sociales, dans le cadre de la lutte contre cette maladie, sont en mesure de faire régresser les cas d’hépatite virale signalés. Dr Mohamed Tabani, du même établissement de santé, a évoqué la prise en charge psychologique du malade atteint de l’hépatite virale et a développé le volet lié à l’application des règles habituelles d’hygiène et de sécurité qui permet, a-t-il affirmé dans une large mesure de mieux se protéger. Cette rencontre vise, selon les organisateurs, à sensibiliser les citoyens de la daïra de Magra aux méthodes liées a la prévention contre cette maladie et à mettre la lumière sur les voies de transmission des virus causant l’hépatite virale.

micile en «cabinet médical», a affirmé que des préparations de plantes prophylactiques ont donné lieu à des résultats «magiques» sur de nombreux cas de malades, dont des femmes souffrant de stérilité, des cas de tumeurs, de fractures et de maladies infantiles. Jouissant d’une expérience en phytothérapie, car promue de l’Institut technique de l’agronomie saharienne de Timimoune, où elle a développé des connaissances en matière de compositions biologiques des végétaux, leurs effets et bienfaits sur le corps humain, elle estime que le recours à la médecine alternative est due parfois à la difficulté de diagnostiquer leur maladie par les médecins. Pour Mme Rokia, une quadragénaire d’In-Salah rencontrée dans cette «clinique traditionnelle»

La médecine moderne un tout autre avis En dépit de la convergence d’opinions sur l’efficacité de la phytothérapie dans la protection contre certaines maladies, des médecins et pharmaciens rencontrés à In-Salah restent fondamentalement opposés au recours à la phytothérapie, s’appuyant sur l’argument qu’un mauvais usage des plantes peut entraîner des complications sur la santé. À ce sujet, le Dr Abdelkrim Saâdaoui, médecin généraliste, a mis en garde contre le recours inconsidéré à la phytothérapie, ne s’appuyant pas sur des bases scientifiques correctes et qui, selon lui, risque de mettre en danger le malade et aggraver sa situation, en l’absence de formation en la matière et par méconnaissance des plantes pouvant contenir des matières toxiques et dangereux. Pour cela, les médecins appellent les herboristes à se doter de connaissances médicales et scientifiques sur les plantes naturelles pour bénéficier de leurs bienfaits et en faire un bon usage. (APS)

ACCIDENTS DE LA ROUTE

VÉRITABLE PANDÉMIE

«Les accidents de la route sont une véritable pandémie», a déploré, mardi dernier, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour la sécurité routière, Jean Todt. «Nous devons lutter contre cette pandémie comme cela a été correctement fait face au HIV, au paludisme, à la tuberculose», a déclaré M. Todt, lors de la présentation des résultats du Festival international du film sur la sécurité routière. «Parfois dans la vie, nous avons besoin d'action plutôt que de mots. Ce festival est une contribution très importante», mais «les images que nous voyons ici ne sont qu'une petite représentation de ce qui arrive chaque jour», a ajouté M. Todt, président du festival, devant les médias à Genève. «Chaque jour, quelque 3.500 personnes meurent sur les routes, soit l'équivalent de 10 avions Jumbo», a indiqué l'envoyé spécial de l'ONU. Les accidents de la route tuent chaque année 1,25 million de personnes dans le monde. Les jeunes sont particulièrement touchés, a rappelé l'actrice malaisienne Michelle Yeoh, membre du jury : les accidents de la route «sont la principale cause de décès entre 15 et 29 ans». «C'est inacceptable», a-t-elle dit. Jean Todt, qui est également président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), a estimé que beaucoup de pays ne faisaient pas assez d'efforts pour lutter contre ce fléau, alors même que les «vaccins» existent : «l'éducation, le respect des lois,

selon l’ONU

les infrastructures routières». Depuis 2006, la Commission économique des Nations unies pour l'Europe (CEE-ONU) organise le festival mondial du film sur la sécurité routière. Cette année, le prix a été décerné à un court-métrage américain, Reflections from Inside Dawn, produit par l'ONG «We save lives» et réalisé par Candice Lightner dont la fille a été tuée à 13 ans par un automobiliste. Le document est basé sur le témoignage d'un jeune détenu américain, incarcéré pour avoir tué un policier alors qu'il conduisait lors d'une soirée. 11 morts et 18 blessés en 48 heures

En Algérie, le dernier bilan de la Protection civile annonce onze (11) personnes ont été tuées et 18 autres blessées dans 12 accidents de la circulation, survenus au cours des dernières 48 heures sur le territoire national. La wilaya

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de Chlef déplore le bilan le plus lourd avec le décès d'une personne, alors que 9 autres ont été blessées, suite au renversement d'une camionnette au lieu dit Sidi Amer. Par ailleurs, 3 personnes ont péri, intoxiquées par l'inhalation de monoxyde de carbone émanant d'un chauffe-bain à l'intérieur de leur domicile, à Aïn Turk, dans la wilaya d'Oran, alors que des soins de première urgence ont été prodigués à 4 personnes incommodées par une fuite de gaz carbonique dans la wilaya de Sétif. Les éléments de la Protection civile sont en outre intervenus pour l'extinction de 5 incendies urbains et industriels, dans les wilayas d'Alger, El-Oued, Adrar, Tipasa et Blida, où des secours ont été portés à 2 personnes incommodées par la fumée, ainsi qu'à Constantine, où une autre à été retrouvée sans vie dans un appartement ravagé par les flammes. R. S.

Incendie dans une usine de fabrication de matelas

Un incendie s’est déclaré, vendredi après-midi, dans les locaux administratifs d’une usine de fabrication de matelas, dans la zone industrielle d’Es-Sénia, sans faire de victime, a-t-on appris, hier, des services de la Protection civile de la wilaya d’Oran. L’incendie, localisé au rez-dechaussée d’un bâtiment administratif de cette usine, a touché le bureau des archives détruisant des documents administratifs, des meubles et des équipements informatiques. L’intervention rapide des éléments de la protection a empêché les flammes de se propager à l’étage supérieur, préciset-on de même source, tout en ajoutant que deux travailleurs de cette usine, incommodés par la fumée, ont reçu les premiers soins sur place avant d’être évacués au CHUOran. Une trentaine de pompiers, cinq camions anti-incendie et deux ambulances ont été mobilisés pour cette opération, a-t-on noté de même source.

CRIMINALITÉ TINDOUF

31 affaires enregistrées en un mois

Pas moins de 31 affaires liées aux atteintes aux biens et aux personnes ont été enregistrées au courant du mois de janvier 2017, par les différents services de la sûreté de la wilaya de Tindouf, dont 14 affaires d’atteinte à des biens, 2 affaires inhérentes à l’atteinte à la pudeur, ainsi que bien d’autres d’ordre financier et économique. En outre, le bilan mensuel des activités de ce corps de sécurité fait également état d’une saisie de 725 g de kif traité et de 7 comprimés psychotropes, pour cette même période, dont toutes les affaires ont été traitées à hauteur de 54,83% et ont incriminé 39 personnes. 17 d’entre elles ont été présentées devant les instances judiciaires compétentes. Ramdane Bezza

Arrestation de 107 individus dans plusieurs wilayas

Cent sept individus ont été arrêtés par les éléments de la Sûreté nationale dans les wilayas d'Alger, Constantine et Batna, pour détention de drogue, port d'armes blanches et exploitation de parkings sauvages, indique samedi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Ces interventions ont donné lieu à la saisie de 23 armes blanches, ainsi que 536 comprimés psychotropes, 72.249 grammes de drogues et 5,79 de cocaïne, outre un montant de 587.000 DA, précise la même source. À Constantine, la police a démantelé une bande criminelle de 12 individus accusés d'appartenance à un réseau national de trafic de véhicules volés et d'agressions contre des citoyens sous la menace et l'usage d'armes blanches. Deux véhicules volés ont ainsi été récupérés. (APS)

EL MOUDJAHID

Culture

COMMÉMORATION DE LA NAISSANCE ET DE LA DISPARITION DE MOULOUD MAMMERI

En souvenir DU SAGE

La direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, en collaboration avec l’université Mouloud-Mammeri, la direction de l’éducation nationale, le Haut-Commissariat à l’amazighité, les Assemblées populaires communales de Tizi Ouzou et de Beni Yenni, l’association culturelle Talwit de Beni Yenni et l’Association des enseignants de la langue amazighe de la wilaya Tizi Ouzou, fêtent, depuis hier, le 28e anniversaire de la disparition du célèbre Amusnaw, l’écrivain et anthropologue Mouloud Mammeri, ainsi que le centenaire de sa naissance.

P

our célébrer ces deux événements, la direction de la culture et ses différents partenaires ont concocté un programme à la hauteur du savant que fut Mouloud Mammeri. Ainsi, aujourd’hui pour l’ouverture de ces festivités, il est prévu l’organisation d’une course cycliste à partir de la localité natale de l’Amusnaw jusqu’à la placette de l’Olivier de la ville des Genêts, alors qu’une exposition autour de l’œuvre et le parcours de l’anthropologue se tiendra à la Maison de la Culture portant son nom, des ventes de livres avec la quinzaine de maisons d’éditions qui prennent part à cette manifestation. Il y aura aussi un récital poétique en hommage à Mouloud Mammeri et une projection du film La colline oubliée, tiré du roman éponyme de Mouloud Mammeri, un ciné-club organisé en collaboration avec Radio Tizi-Ouzou avec la projection du film documentaire Dda Lmulud suivie d’un débat avec le réalisateur Ali

CTURE

NOTE DE LE

Mouzaoui. Pour la même occasion, la Bibliothèque principale de lecture publique abritera aujourd’hui une table ronde sous le thème «L’apport de Mouloud Mammeri à la connaissance de l’amazighité» qui sera animée par des universitaires, des linguistes, des chercheurs et des psychanalystes venus de Tizi-Ouzou, Boumerdès et Alger, alors que le théâtre régional Kateb-Yacine abritera mardi prochain une conférence de presse qui portera sur le programme des les festivités du

centenaire de la naissance de Dda L’mouloud qui sera suivie d’une pièce théâtrale produite par les étudiants de l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. La matinée de la même journée est consacrée au recueillement sur la tombe de Mouloud Mammeri à Beni-Yenni. Cette commémoration sera aussi abritée par d’autres localités à l’image de Ain-El Hammam où il est prévu une exposition autour de Mouloud Mammeri et de son œuvre et la projection du film La colline oubliée, qui

PATCHWORK DES SENS, ET LA COMPLAINTE DU NAY, POÈMES ET ROMAN DE SAMIA BOUMERDASSI

Une écriture toute en douceur

En plus d'être médecin, Samia Boumerdassi est une artiste pour ainsi dire «bicéphale». Pour être plus prosaïque, il y a deux personnalités en elle qui se complètent : L'une peint, l'autre écrit. Elle sont là, toutes deux, qui vont si bien ensemble, à «l'ambedui» —comme le dit ce mot du français médiéval oublié depuis— dans une exploration commune du sensible, du créé. D'une trentaine de peintures, actuellement exposées à la galerie Aicha Haddad, à quelque soixante-dix poèmes (Patchwork des sens) et un roman de 70 pages (La complainte du nay), Samia Boumerdassi se convainc d'entreprendre enfin un rêve de vieux sage : engager une démarche où se mêleraient aux «mêmes pages», des textes et des tracés picturaux mûris aux sources les uns des autres. LA COMPLAINTE DU NAY ET PATCHWORK DES SENS

Ici l'écriture poétique toute en douceur et en tension de la poétesse et romancière s'est déjà mesurée au réel au travers d'un premier recueil de poèmes Patchwok des sens, édité à compte d'auteur (chez Amerdhil/Creapsy 2010) ainsi que dans quelques textes de différentes longueurs, encore inédits. On y lit, entre autres : «Harmonie des sons.../ Du désert le plus profond.. ./ Une sensation de parchemin.../ Un goût d'ancien.../ Une impression d'ancêtre. (Sur la portée d'une targuia, in Patchwork des sens). A chaque fois, l'auteure saisit le réel par un bout de sa banalité inaperçu du commun des mortels, mais néanmoins reconnu par chacun : « En rentrant à la maison, je trouve mes deux sœurs scotchées devant un feuilleton turc...les yeux...la tête pleins de ces rêves qui font des réveils douloureux...ma mère n'a même pas fait attention à moi...occupée qu'elle était à cuisiner...je grignote un petit quelque chose...puis vite fait...je cours...je vole...je fuis...chez ammi

auront lieu au niveau du centre culturel Matoub-Lounès et de Azazga et son annexe de la maison de la culture Mouloud-Mammeri où il est prévu une conférence autour de la vie et de l’œuvre de Mouloud Mammeri et la projection du film L’opium et le bâton de Ahmed Rachedi, un film tiré du roman éponyme écrit par Mouloud Mammeri. Les bibliothèques communales de Tadmait, de Ouadhias, d’Illoula Oumalou et de Timizart abriteront de leurs côtés un concours de la meilleure illustration d’un extrait du roman La colline oubliée, de Mouloud Mammeri avec présentation de l’auteur, au profit des élèves du 2e palier de ces localités. La clôture de cette commémoration qui interviendra le 4 mars prochain sera marquée par une cérémonie de remise du Prix «Mouloud Mammeri» pour la meilleure dictée en langue amazighe, avec l’association des enseignants de tamazight de la wilaya de Tizi-Ouzou. Bel. Adrar

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LE COIN DU COPISTE

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L’Afrique aux Africains !

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La semaine culturelle sud-africaine a commencé ce vendredi en Algérie. Si on connait l’attirance du lectorat algérien pour la littérature des pays du continent avec les écrivains célèbres de la négritude et pour ne citer que l’un de leur porte-parole Léopold Sedar Senghor et chez nous le militant et théoricien Frantz Fanon qui avait épousé la cause nationale, on ignore encore en dehors des pays limitrophes, ce que les Africains du sud produisent dans le vaste domaine de la culture. De l’ancienne affirmation identitaire revendiquée par plusieurs ethnies qui peuplent depuis la nuit des temps cette région face essentiellement à la ségrégation raciale puis à l’esclavagisme dont ont été victimes pendant plusieurs générations ces populations considérées par les anthropologues avertis aux sources des origines de l’humanité si l’on se réfère aux totems et à toute la mythologie secrète qui ont perduré depuis le commencement, la culture africaine restée dans sa forme la plus archaïque à travers la célébration des fêtes qui ont pris des allures folkloriques en Occident, représente des pages entières, une mine d’informations pour la compréhension de l’homme et la recherche scientifique des origines de la création depuis l’apparition de la musique et des religions, deux aspects de la civilisation qui sont étroitement dépendants mais successifs dans la chronologie de l’évolution de l’homme. Lorsque des monstres sacrés de la peinture à l’image de Picasso et de son mouvement cubiste ont opéré leur retour aux sources, c’est d’abord vers les profondeurs matricielles de l’Afrique et plus au sud que leur inspiration est allée puiser sa matière et ses figures. Pour nous autres qui avons découvert très tôt la littérature africaine, l’engouement pour ses textes reste le même dans la mesure où il a ouvert tout un chapitre et un monde jusqu’à là inconnus, un univers fantastique que nos éditeurs continuent de faire découvrir à l’occasion de la foire des livres d’Alger où un pavillon entier est consacré aux écrivains africains. Si les noms d’un certain nombre de pays reviennent invariablement dans notre mémoire, il est temps de poursuivre plus au sud de l’Afrique nos investigations pour parfaire notre connaissance de cette culture avec celle de «la nation-arc-en-ciel» ou le pays de Madiba ou Nelson Mandela qui s’invite sur nos rives depuis le 24 de ce mois pour se poursuivre, dans le cadre d’une coopération culturelle avec notre pays, jusqu’au 3 mars. Le public de plusieurs régions du pays pourra ainsi aller à la rencontre du patrimoine culturel sud-africain par le biais d’expositions, le concert de la troupe Soweto, la projection du film Mandela’s gun, les cinémathèques ainsi qu’une exposition d’artisanat au Bastion 23. Pour cet événement les maisons de la culture de Bouira, Boumerdes et Koléa seront mises à contribution et pour ce qui est de la capitale le Palais de la Culture et la salle Agora de l’office Riadh El Feth seront le théâtre d’événements artistiques consacrés à l’invité d’honneur. L. Graba

Omar...je reste là sans broncher à l'écouter jouer du banjo face à la mer...un moment privilégié...une bouffée d'oxygène...lorsque je rentre me coucher, il se fait tard...» (in La complainte du nay, pages 20-21). Par une écriture qu'elle qualifie elle-même de «méticuleuse», précise et économe, elle révèle les revers inquiets de l'identité en questionnement, l'inadéquation entre le bonheur rêvé et le conditionnement nécessaire à la vie en société. C’est aussi à une autre aventure de l'écriture qu'elle se confond ici en résonance avec une peinture mi abstraite, mi figurative, celle toute en couleurs, toute en nuances, où les couches multiples de peinture et de «symboles» se recouvrent comme sédiments d'un temps passé, «périodes» délavées, supports de forte toile ou de bois pour seuls témoins de mémoires. Samia Boumerdassi s'y pose comme face au vide, espace des grands possibles circonscrit seulement par le lieu du tableau et de l'imaginaire coloré qui l'habite ; ouverture sur l'indicible en un parcours poétique parce qu'éminemment sensible dans ce lieu in(dé)fini du créé.Dans La complainte du nay, Patchwork des sens et par ailleurs dans l'exposition picturale «Arabesques d'aujourd'hui et d'antan», Samia Boumerdassi nous traduit, chacun en son langage, deux versants d'une réalité «ouverte», celle que nous suggère le texte, poétique et/ou romanesque, et celle, autre, autonome malgré tout mais en lecture aussi, du tableau pictural en résonance. Kamel Bouslama

- Patchwork des sens, de Samia Boumerdassi, édition Amerdhil / Creapsy, Alger 2010, 74 pages - La complainte du Nay, du même auteure, édition el Mâarifa, Alger 2013, 70 pages.

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El Moudjahid/Pub du 26/02/2017

NOUVELLES D’ANNABA

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PAGE ANIMÉE PAR BOUDJEMAÂ GUETMI

Des solutions URGENTES s’imposent CONGESTION DE LA CIRCULATION URBAINE

C’

La circulation automobile intra-muros à Annaba devient de plus en plus problématique, avec l’accroissement du parc roulant. Pour garer aujourd’hui sa machine, il faut au moins une heure de roulement à travers les artères et ruelles de la ville afin de pouvoir trouver une place de stationnement.

est dire la nécessite de trouver une solution urgente au problème de saturation de la circulation. Une étude a été justement élaborée dans le but d’apporter des solutions fiables à ce problème, devenu un véritable casse-tête chinois, aussi bien pour les pouvoirs publics que pour les usagers de la route. Présentée lors de la visite de travail et d’inspection du ministre des Travaux publics et des Transports, M. Boudjemaâ Talaï, cette étude prévoit un plan de circulation destiné à la décongestion du trafic routier et à assurer une fluidité du mouvement automobile. Elle s’articule sur six axes de travail qui vont permettre une réorganisation de la circulation, à travers la réalisation de parkings à étages, l’ouverture de tronçons routiers, ainsi que la régulation du stationnement payant de véhicules et la mise en place de feux tricolores aux endroits stratégiques. Il faut dire que les infrastructures de base réalisées ces dernières années, à l’exemple du pont qui remplace le pont Y et les trémies de la Plaine Ouest et de Sidi Brahim, restent insuffisants pour contribuer à désengorger la circulation, même si la délocalisation de l’ancienne gare routière de Sidi Brahim est devenue effective depuis des mois. La réalisation de deux parkings à étages à court terme sur cinq prévus, l’un à l’avant-port et l’autre à El-Hattab, permettra le stationnement d’au moins 3.000 véhicules. Ces solutions sont à même de réduire le problème des encombrements à 40% au niveau des points noirs, et ce en attendant l’ouverture

de la deuxième partie de l’ouvrage d’art en cours de réalisation, à l’entrée sud de la ville, à partir du carrefour de Sidi Brahim vers la cité Seybouse, prévue en juillet prochain. Ces deux parties sont saturées à longueur de journée, d’où la nécessité d’une régulation à moyen terme par la réalisation d’un contournement et de trémies, vu le nombre impressionnant de véhicules.

FORMATION CONTINUE

Outre l’étude relative au désengorgement de la circulation, le projet de tramway, qui a été gelé, est en mesure de contribuer à la prise en charge de ce problème. Par ailleurs, la société algéroespagnole de droit algérien a été sollicitée pour apporter son expérience et son savoir-faire dans la prise en charge du problème dans la quatrième ville du pays.

Au DIAPASON de l’entreprise

La formation continue représente un module important, au même titre que les autres fonctions d’une entreprise, d’un organisme ou d’une institution, vu son impact sur le développement durable. À cet effet, l’Institut national de formation de Bouhdid d’Annaba a abrité dernièrement une journée régionale consacrée à la formation continue. À cette occasion, la directrice de la formation continue des relations intersectorielles auprès du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mme Chergou Akila, a mis l’accent sur la nécessité de renforcer la concertation avec le secteur économique, dans le but de mieux répondre aux besoins du marché en main-d’œuvre qualifiée. Elle a fait état de la mise en place de dispositifs particuliers concernant la formation de professionnels chargés de promouvoir la formation continue dans un cadre législatif et réglementaire adapté. Troisième du genre après celles de Sétif et d’Ouargla sur un total de six, la rencontre d’Annaba a permis aux participants de faire part de leurs doléances, dans le cadre de quatre ateliers portant sur les volets conseil et assistance aux entreprises en matière de formation continue, financement de la formation continue, le cadre juridique de la formation continue et les dispositifs de formation adaptés à la for-

mation continue. Mme Chergou Akila a rappelé, par ailleurs, la convention signée en 2014 avec quatorze départements ministériels et sept confédérations de patronat, dans le but d’identifier les besoins en formation continue. À l’issue des six rencontres régionales, il sera procédé à la mise en place d’un dispositif définitif pour la prise en charge des attentes et besoins des entreprises dans le domaine de la formation continue, gage de l’amélioration de la production et de la productivité.

1.571 NOUVEAUX inscrits

Les journées portes ouvertes d’information et de sensibilisation au profit des jeunes qui désirent apprendre un métier, dont le coup de starter a été donné au Théâtre régional Azzeddine-Medjoubi, se sont clôturées le 15 février dernier. Organisée en prévision de la seconde rentrée dans ce secteur, le 26 février, cette manifestation vise à sensibiliser les jeunes aux opportunités d’acquérir un métier à travers les différentes spécialités dispensées au niveau des instituts, établissements et annexes de la formation professionnelle. Un bureau a été ouvert pour la circonstance au TRA, pour enregistrer les

inscriptions des jeunes désireux poursuivre une formation, a-t-on constaté sur place. En outre, des dépliants et prospectus sont mis à la disposition du public qui a eu à visiter une exposition consacrée aux métiers, tels la coiffure, l’habit traditionnel et les confiseries. Le public a assisté à des exercices pratiques de coiffure, effectués par des jeunes apprentis. Ces derniers ont expliqué aux visiteurs, notamment les jeunes garçons, les techniques de coupe. Le directeur de wilaya de la formation et de l’enseignement professionnels, M. Sedka Azzedine, a expliqué que l’objectif principal de ces journées

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est de privilégier le travail de proximité afin d’insérer le maximum de stagiaires en milieu professionnel, à la faveur des offres disponibles au niveau des 15 établissements de la formation professionnelle de la wilaya. Plus de 1.570 apprenants, dont 552 filles, nouveaux inscrits jusqu’à ce jour, ont été recensés par la direction de la formation et de l’enseignement professionnels de wilaya, a fait savoir le premier responsable du secteur, ajoutant que pas moins de 5.000 postes de formation par apprentissage sont disponibles en prévision de la prochaine rentrée.

EL MOUDJAHID

SIDI AMAR

Prochaine attribution de 7.000 logements

Après l’affichage de la liste des bénéficiaires de 980 logements sociaux, la semaine passée, dans la commune de Sidi Amar, les autorités de wilaya vont mettre le cap sur le chef lieu. En effet, il a été annoncé la distribution au cours les prochains jours de près de 7.000 logements sociaux au profit des habitants de différents quartiers de la commune d’Annaba. Les locataires des quartiers de Toche, 8-Mars et de la cité Rym seront également relogés, au même titre que les bénéficiaires de logements de type F1.On apprend d’autre part qu’un quota de 200 logements sociaux destinés à la résorption de l’habitat précaire (RHP) au profit des familles résidant dans la commune de Sidi Amar sera attribué, ces jours-ci. Il a été également annoncé la distribution, à partir de la fin du mois de mars prochain, d’environ 6.000 logements de type AADL et LSL, au niveau des sites de Draâ Errich (Oued El-Aneb), Boukhadra (El-Bouni) et la zone d’extension urbaine de Kalitoussa (Berrahal). La localité d’Aïn Barbar, relevant de la commune de Seraïdi, a bénéficié, pour sa part, d’un programme de 170 logements ruraux qui sera lancé une fois le problème de l’assiette foncier réglé, de concert avec la Conservation des forêts. Ce programme sera d’une grande importance dans la fixation des populations sur les terres agricoles, dans une localité qui a été totalement désertée durant les années de la tragédie nationale.

EL-BOUNI

De nouvelles structures de solidarité

Un centre d’accueil pour femmes victimes de violence a été réalisé au chef-lieu de la commune d’El-Bouni. D’une capacité de 90 places, ce centre sera opérationnel dès l’achèvement des travaux d’aménagement extérieurs et la mise en place du chauffage central. Lancé en 2003 pour un montant de réalisation de 150 millions de dinars, ce centre vient renforcer les infrastructures de solidarité existantes à l’échelle de la wilaya. Un autre projet de centre destiné aux enfants insuffisants respiratoires a été réalisé. D’une capacité d’accueil de 100 places, ce projet est implanté dans la localité de Bouzizi, pour un coût global de 18 millions de dinars.

Vie pratique

EL MOUDJAHID

Vie religieuse Horaires des prières de la journée du dimanche 29 Djoumada El Aoual 1438 correspondant au 26 février 2017 : - Dohr.........….............. ...............13h01 - Asr............................................. 16h12 - Maghreb.....................................18h43 - Icha.……………………………20h01 Lundi 30 Djoumada El Aoual 1438 correspondant au 27 février 2017 : - Fedjr........................................... 05h56 - Echourouk................................. .07h22

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION Edité par l’EPE-SPA

EL MOUDJAHID

au capital social de 50.000.000 DA

20, rue de la Liberté, Alger Téléphone : 021.73.70.81 Président-Directeur Général de la Publication Achour CHEURFI

Directeur de la Rédaction Mohamed KOURSI Rédacteur en chef Kamal OULMANE

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE AUTORITE DE REGULATION DE LA POSTE ET DES TELECOMMUNICATIONS

CONDOLÉANCES

Le président du Conseil de l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT), les membres du Conseil et le Directeur Général, très affectés par le décès de Monsieur Miloud CHORFI, ex-Président de l'Autorité de Régulation de l'Audiovisuel (ARAV), présentent à sa famille et à ses proches leurs sincères condoléances et leurs expriment, en cette douloureuse circonstance, leur profonde sympathie et leurs sentiments de compassion. Puisse Allah, Le Tout-Puissant, accueillir le défunt en Son Vaste Paradis et lui accorder Sa Sainte Miséricorde. «À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons». ANEP 505270 du 26/02/2017

El Moudjahid/Pub

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

WILAYA DE CONSTANTINE CABINET

LE WALI DE LA WILAYA DE CONSTANTINE

CONDOLÉANCES

À Monsieur Abdelkhalek Siouda le Secrétaire Général de la wilaya de Constantine

Ayant appris avec regret le décès de la mère de Monsieur Abdelkhalek Siouda, le Secrétaire Général de la wilaya de Constantine, survenu hier, le wali de la wilaya de Constantine, Monsieur Kamel Abbas, le président de l’Assemblée populaire de wilaya, le chef de cabinet et l’ensemble des cadres et élus de la wilaya de Constantine présentent leurs sincères condoléances à Monsieur Abdelkhalek Siouda, ainsi qu’à toute la famille, et les assurent de leur profonde compassion en cette triste et douloureuse circonstance. Que Dieu le Tout-Puissant puisse accueillir la défunte en Son vaste paradis. «À Dieu nous appartenons, et à Dieu nous retournons.» El Moudjahid/Pub du 26/02/2017

Les familles Zerhouni et Abed ont la douleur de faire part du décès de

Mme ZERHOUNI Yamina (Yemna) née ABED,

ancienne cadre au ministère de l'Education nationale, survenu le 23 février 2017, à l'âge de 84 ans. L'enterrement a eu lieu jeudi 23 février au cimetière d'El Alia. Puisse Dieu accorder à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l'accueillir en Son Vaste Paradis. « A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. »

DÉCÈS

El Moudjahid/Pub du 26/02/2017

Les familles Otmani et Zalif ont la douleur de faire part du décès de leur chère et regrettée fille et belle-fille

Otmani Fatiha épouse Zalif, survenu vendredi 24.02.2017

L’enterrement a eu lieu le même jour au cimetière de Sidi Yahia. La veillée du 3e jour aura lieu aujourd’hui à la cité Ismaïl-Yefsah 324 logts Bt 1 N°5 Bab Ezzouar. «À Dieu nous appartenons, et à Lui nous retournons.» El Moudjahid/Pub du 26/02/2017

El Moudjahid/Pub du 26/02/2017

Demandes d’emploi

J.H. cherche emploi dans le domaine de la plomberie ou comme chauffeur de poids-lourd, Alger-Blida. Contacter le : 05.55.36.73.10 05.56.03.44.52 ——0o0——

J.H. Styliste-modéliste pour hommes et femmes, 20 ans d’expérience, cherche emploi dans un atelier. Tél.: 0561.84.96.34 ——0o0—— J.H. âgé de 40 ans, cherche un poste de travail dans une société privée ou publique. Email : [email protected] ——0o0—— J.H. âgé de 30 ans, architecte avec expérience de 05 ans, étude et suivi, maîtrise bien Cad, auto Card et 3 DS, cherche emploi dans une entreprise privée ou étatique. Tél. : 0554.38.01.70

Est : SARL “SODIPRESSE” : Tél-fax : 031 92.73.58

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DECES

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Dimanche 26 Février 2017

El Moudjahid/Pub du 26/02/2017

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Sports

LiGUe 1 (21e JoURNée)

Les Abassis à L’AFFÛT

La 21e journée de Ligue 1 s’est poursuivie avec des résultats conformes plus ou moins à la logique, sauf au stade 5-Juillet où le favori, le MC Alger, a été battu par l’ESS sur le score de 2 à 1.

ourtant, ce sont les Mouloudéens qui avaient ouvert le score sur un superbe but de la nouvelle « pépite ». puis, en début de seconde mi-temps, un penalty-cadeau a été offert aux Sétifiens qui leur avait permis de rétablir la marque avant que Tambeng n’ajoute le but victorieux suite à un contre rapide. Une victoire qui donne l’opportunité aux Sétifiens de creuser l’écart qui le sépare du MCA. Toutefois, l’USMBA, qui a battu au stade 24-Février le CSC, n’est qu’à deux points des gars d’Aïn el Fouara. il faut la louer, la spectaculaire remontée des poulains de Cherif el ouazzani, qui, il n’ y a pas si longtemps, étaient englués au bas du classement général. ils avaient réussi une phase retour pour le moins époustouflante, puisqu’ils n’ont perdu qu’à Sétif contre l’eSS sur le score de 1 à 0. Dans cette rencontre, ils auraient pu faire mieux, sans l’expulsion de Sidhoum qui a écopé de deux matches de suspension. il faut admettre que cette équipe de la Mekerra possède un groupe homogène et surtout très ambitieux. À cette allure, il peut aisément se frayer un chemin parmi les «Grands». Au stade Sefouhi de Batna, l’équipe locale a encore une fois perdu deux précieuxpoints en se faisant accrocher par une coriace formation nahdiste, même si les lo-

Ph. Y. Cheurfi

Le CR Belouizdad s'est imposé non sans grandes difficultés, hier dans son antre du 20-Août, face à la formation du DRB Tadjenanet, par le score étriqué de 1 à 0, avec l'unique réalisation de la rencontre de Bouazza, dans les arrêts de jeu. Le public du stade du 20-Août (Alger) n'a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent, durant le premier half de cette partie, marqué par l'engagement physique surtout. évoluant avec un schéma classique (4-4-2 en losange), le Chabab a eu énormément de peine à déstabiliser le bloc défensif du DRBT, assez bien organisé, à l'exception du coup franc de Lemhene (20'), bien intercepté par le portier Litim, ou encore le tir de Yahia-Cherfi (25') qui est passé à côté, aucune autre occasion notable n'a été enregistrée du côté du CRB. De leur côté, les visiteurs sont restés fidèles à leur stratégie habituelle, en déplacement, adoptant un schéma de base de prudence (42-3-1), avec un bloc médian et un pressing

LFp

AGO aujourd’hui à Sidi Moussa

Les travaux de l’Assemblée Générale ordinaire de la Ligue de Football professionnel (LFp) auront lieu aujourd’hui 26 février 2017, à 15h30, au Centre Technique National de Sidi Moussa, Alger. À l'ordre du jour : • examen des états financiers et rapport de gestion de l’exercice clos au 31 décembre 2016. pour des raisons pratiques liées à l’organisation, la LFp invite les membres de l’AG à confirmer leur participation ou le cas échéant, celle du membre élu et dûment mandaté pour les représenter, en remplissant le formulaire et le retourner avant le dimanche 19 février 2017 par e-mail : [email protected] ou par Fax : 023.51.13.01/03. Les documents relatifs aux travaux de cette Assemblée Générale seront transmis aux membres par email. ils sont également disponibles au niveau du secrétariat de la LFp pour leur retrait à partir du dimanche 13 février 2017.

caux et notamment l’entraîneur Mechiche accusent l’arbitre de cette empoignade d’avoir privé son équipe de deux penaltys flagrants. Certes, le CAB possède encore un match en retard, à domicile, devant la JSK mais qui n’est pas encore programmé, alors qu’on amorce la 22e journée du championnat national de Ligue-1. il est plus que nécessaire que la commission des compétitions de la LFp penche sérieusement sur la question des matches en

CRB 1 – DRBT 0

Au forceps

au centre du terrain pratiquement, les protégés de Boughrara ont surtout favorisé le jeu de contre pour tenter de surprendre les locaux. en seconde période, le technicien marocain Badou Zaki a opéré quelques changements d'ordre tactique, avec l'incorporation de Bouaza, dans le but de maîtriser le jeu au milieu du terrain et de donner plus de rythme à cette partie. Néanmoins, le CRB n'a jamais réussi à imposer son jeu, et encore moins à dominer son adversaire du jour, La

retard afin que tous puissent voir les choses d’une manière plus claire. Hamid G. RÉSULTATS :

USM Harrach 0 - MC Oran 0 RC Relizane 1 - Zidane MO Béjaia 0 USM Bel-Abbès 1 - CS Constantine 0 CA Batna 0 - NA Hussein Dey 0 MC Alger 1 - ES Sétif 2

seule occasion notable de la part des coéquipiers de hamia a été à l'actif de Draoui (51'). D'un tir lointain, l’arrière latéral gauche ne parvient pas à cadrer. Visiblement en manque d'inspiration, les joueurs du CRB ont eu énormément de mal à trouver des solutions offensives face à une équipe assez bien organisée ; le DRB Tadjenanet a même failli surprendre le Chabab dans les cinq dernières minutes. Si Ammar, qui venait d'effectuer son entrée en jeu, reprend parfaitement le centre de Demane, la balle est bien captée par le keeper. C'est dans les arrêts de jeu de cette partie assez serrée que les locaux sont parvenus à prendre le dessus. 90+5’, Bouazza transforme le penalty accordé par l'arbitre suite à une faute de main d'un défenseur. Les joueurs du Chabab, qui visiblement ont abordé cette partie sous pression, s'en sortent bien, une victoire qui leur permet de progresser dans le classement, à l'inverse du DRBT, qui reste dans la zone de danger. Rédha M.

DéCèS DU JeUNe hAMDANe DU FC TADMAïT

La Radieuse auprès de la famille

L’association sportive Radieuse, dirigée par Chafi Kada, accompagné de hadj Adlane, ancien international de la JSK et de l’USMA, s’est déplacée à Tadmaït, afin de rendre un hommage posthume au jeune du FC Tademaït, hamdane Ahmed, âgé a peine 17 ans, qui était promis à un bel avenir. Le destin en a voulu autrement, puisque hamdane a trouvé la mort à la suite d’un accident de la circulation, avec son équipe, la semaine passée. Le jeune Ahmed, joueur doué, était connu aussi

pour son grand sérieux et sa bonne éducation. Le père de hamdane a remercié la Radieuse pour son soutien moral et financier.  pour sa part, le président du club de Tadmaït, Meziodene hamid a déclaré : «Nous sommes en deuil, car nous avons perdu un très bon joueur, bien éduqué. Je tiens à rendre hommage à la Radieuse qui a fait un long voyage pour nous soutenir dans ce moment difficile, et je souhaite un prompt rétablissement aux joueurs blessés.»

ChAMpioNNAT De LA RD CoNGo

Le FC Renaissance bat Racing Kinshasa (2-0)

Le FC Renaissance, adversaire du MC Alger (Ligue -1 algérienne de football) en 16es de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football, s'est imposé, jeudi, face au Racing club de Kinshasa (2-0), dans le cadre de la 16e journée du championnat de la RD Congo de football. Grâce à cette victoire, le RC Renaissance totalise désormais 31 points, occupant la 3e place, et se repositionne pour se qualifier pour le play-off. "Nous sentons une nouvelle dynamique prendre place au sein de cette grande famille. Après la qualification de l'équipe en 16es de finale de la coupe de la Confédération, toutes nos nouvelles recrues sont qualifiées pour la suite de la saison", écrit le club sur sa page officielle sur facebook. Le MCA accueillera le FC Renaissance le vendredi 10 mars au stade 5-Juillet (20h45) avant de se déplacer à Kinshasa pour jouer la manche retour prévue entre le 17 et 19 mars.

Dimanche 26 Février 2017

EL MOUDJAHID

DANS LA LUCARNE

Apurer les matches en retard

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On approche à grandes enjambées de la fin de la présente saison, puisqu'il ne reste que huit journées après le déroulement de cette 21e journée. Il est certain que les ambitions des uns et des autres sont différentes. Il y a ceux qui jouent pour le titre et les places qualificatives à une compétition africaine, et ceux menacés directement par la relégation. Par conséquent, la lutte devient, de week-end en week-end, des plus "féroces". Chaque point perdu vaut son pesant d'or. Depuis la phase retour, les observateurs ont remarqué qu'il n'y a plus de favoris et tout le monde se bat comme il peut pour s’en sortir. Le moins que l'on puisse dire est que rien n’est facile. D'ailleurs, et pour éviter tout arrangement de matches, la LFP avait prévu de faire jouer tous les matches le même jour et à la même heure dès la 26e journée. Mais il ne faut jurer de rien car tout reste possible. On a vécu par le passé des situations analogues, ce qui explique les quelques mesures prises pour tenter de répondre positivement aux exigences du moment. C'est ainsi qu'on a obligé les clubs participants aux compétitions africaines à avancer leurs matches. On a alors avalisé ces mesures, et tous les clubs ont suivi à la lettre la programmation de la LFP. Le CSC, il y a quelques saisons, avait accepté de jouer deux matches le même jour. Une équipe a joué la coupe de la CAF et la deuxième le championnat. Cette saison, et contre toute attente, on a accepté de reporter les matches des équipes qui possèdent des joueurs en sélection nationale et même militaire. Une situation qui fait qu'après cette 21e journée de Ligue-1, on constate que des équipes comptent deux à trois matches en retard et que celles qui comptent un match de moins sont aussi tout aussi nombreuses. Un cas de figure qui risque de poser bien des problèmes à nos responsables sportifs qui sont concernés aujourd'hui par les assemblées générales, aussi bien ordinaires qu’électives. Cependant, ce n'est pas une raison pour laisser les choses se compliquer davantage, surtout avec la violence qui réapparait dans nos stades. Elle est même plus dangereuse. De plus, ces matches en retard qui s'accumulent sont en train de perturber le programme de l'entraîneur par intérim, Tewfik Korichi, de l'EN des A' (celle des locaux). Pour le moment, la LFP n'a pris aucune décision de programmation des matches en retard. Ce qui inquiète d’ailleurs la plupart des spécialistes, car la LFP continue son calendrier du championnat national de Ligue-1 comme si il n'y avait aucun match en retard. Ce qui n'est pas le cas. Le président de la LFP a annoncé que la fin du présent exercice risque d'aller jusqu'au mois de juin, c'est-à-dire en plein mois du Ramadhan. Il est donc plus qu'urgent que la LFP accepte d'arrêter le championnat et programme ces matches en retard en semaine. À ce rythme, on risque de ne pas trouver de créneaux pour les matches en retard, et ce, afin de ne pas fausser notre championnat national. Il y a lieu de faire preuve de responsabilité et surtout de bon sens pour que tout se termine sans accrocs ! Hamid Gharbi

T

OPS

STADe ReNNAiS

Première pour M’Bolhi

Le gardien international algérien, Rais M'Bolhi, fait sa première apparition dans le groupe rennais cette saison, un mois après son arrivée en Bretagne, à l'occasion de la réception du FC Lorient samedi soir en match de la 27e journée du championnat de France de Ligue 1 de football. Le gardien des Verts figure dans le groupe des 18 retenus pas l'entraîneur, Christian Gourcuff, pour croiser le fer contre la lanterne rouge du championnat de France. Le gardien algérien qui avait rejoint les rangs du Stade Rennais lors du mercato d'hiver pour un contrat de 18 mois en provenance de Turquie, a intégré l'entraînement collectif lundi après plusieurs jours en solo. Le portier des Verts avait contracté une blessure au genou lors de la CAN-2017 au Gabon. il avait manqué les deux derniers matchs de la sélection algérienne contre la Tunisie (1-2) et le Sénégal (2-2). outre M'Bolhi, l'ancien coach des Verts a appelé le défenseur international algérien, Mehdi Zeffane, pour faire face à la cascade de blessures. Le groupe rennais est marqué également par la présence de l'autre défenseur algérien, Ramy Bensebaini.

EL MOUDJAHID

FIFA

Le président de la FIFA s’engage à soutenir le football zimbabwéen

LIGUE 2 (22e JOURNÉE)

Le PAC poursuit sa marche vers l’ACCESSION

La 22e journée du championnat de Ligue Deux, disputée ce week-end, n’était certainement pas celle des locaux. Il ne fallait, visiblement, pas évoluer à domicile pour espérer réaliser un bon résultat, la meilleure opération de cette manche, assez pauvre en buts, a été réalisée par le leader, le Paradou Athlétic Club, qui est allé s'imposer à Biskra, face à un sérieux candidat à l’accession. Le seul but de cette rencontre assez disputée à été marqué par l’inévitable Méziani (12'). Les protégés du technicien espagnol, Josep Maria Nogués, se sont ainsi rapidement ressaisis après leur défaite à domicile face au GCM, la semaine dernière. Le PAC, qui compte un match en moins, consolide par la même sa position au classement en faisant un pas de plus vers l'accession, d'autant plus que le dauphin, en l’occurrence la JSMB, n'a pu faire mieux qu'un match nul au Khroub. Menés après seulement un quart d'heure de jeu par le premier relégable (Boulainine 15'), les poulains du coach Ifticen ont réagi en seconde période pour revenir à la marque par l’intermédiaire de Driefel (58'). De son côté, l'USM Blida à pu reprendre sa place sur le podium, à l'issue du nul (0-0) à Mascara, un exploit de la part des coéquipiers de Laifaoui, au vu du parcours sans faute réalisé par le Ghali depuis l'entame de la phase retour. Dans le bas du tableau, pas de changement notable, à l'exception de la belle performance du Mouloudia d'El Eulma à Boufarik (0-1). Malgré cette précieuse victoire, Babya, qui faut-il le souligner, effectue un bon parcours depuis le début de la seconde partie du championnat, reste quand même en position de second relégable. De son côté, la lanterne rouge, à savoir le RCA, a été forcée au partage des points, at-home, par le MC Saida. Un faux pas de plus qui complique d'avantage la situation de cette formation de l'Arbâa. R. M.

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Sports

Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, a rencontré vendredi le président zimbabwéen Robert Mugabe et a promis d'appuyer le développement du football dans le pays. M. Infantino était accompagné

par son secrétaire général, Fatma Samoura, et d'autres hauts dirigeants du football mondiaux et africains lors de la réunion à huis clos avec M. Mugabe à la Maison d'Etat, qui a duré une heure, a rapporté l'agence de presse New Ziana. M. Infantino et ses collègues

étaient au Zimbabwe pour une célébration conjointe de l'anniversaire du président de l'Association zimbabwéenne de football (AZF) Phillip Chiyangwa ainsi que son élection à la tête du Conseil des associations de football de l'Afrique australe (COSAFA). M.

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Mugabe est un amateur de football autodéclaré. Le président de la FIFA a indiqué aux journalistes après la réunion que l'instance dirigeante du football international travaillait sur un certain nombre de projets pour développer le football au Zimbabwe. "Il y a des projets concrets déjà amorcés que nous soutenons pleinement et nous tenons à remercier le gouvernement d'avoir accepté ces projets, tels que celui portant sur la création de 8.000 clubs de football dans tout le pays dans le but de développer le football de base de manière structurée", a-t-il précisé. M. Infantino a ajouté qu'ils ont également discuté du projet d'une académie nationale de football au Zimbabwe, qui selon eux révolutionnerait le football dans le pays. Le Zimbabwe a terminé dernier de la poule avec seulement un point lors de la récente Coupe d'Afrique des Nations 2017 au Gabon.

CHAMPIONNAT ARABE DES CLUBS

Le GS Pétroliers termine en tête du groupe 3

Le GS Pétroliers a terminé en tête du classement du groupe 3 du championnat arabe des clubs champions de volleyball, à l'issue de la 3e et dernière journée disputée vendredi, assurant ainsi sa qualification au deuxième tour de la compétition. Les Pétroliers ont bouclé cette phase de poule avec deux victoires, respectivement, devant le club organisateur Al-Ahly du Bahreïn (3-0) et Ahly d'Arabie Saoudite (3-2), contre une défaite face à Tenourine du Liban (0-3). Le championnat arabe des clubs qui se poursuit jusqu'au 28 février à Manama, enregistre la participation de 13 clubs représentant 9 pays. RÉSULTATS DE LA 3e JOURNÉE DU GROUPE 3 :

ANGLETERRE

Mourinho soutient Ranieri après son limogeage

L'entraîneur portugais de Manchester United, Jose Mourinho, a apporté son soutien au coach italien de Leicester City Claudio Ranieri en postant vendredi une photo d'eux tout sourire sur Instagram. "Champion d'Angleterre et nommé en-

traîneur de l'année par la FIFA. Viré. C'est ça, le football moderne, Claudio. Garde ton sourire amico. Personne ne peut effacer l'histoire que tu as écrite", a ajouté le technicien de Man United. L'annonce du limogeage de l'entraîneur de Lei-

Dimanche 26 Février 2017

cester City a suscité beaucoup de réactions dans le monde du football anglais. Gary Lineker, ancien joueur des "Foxes" et ancien international anglais, avait même pleuré en apprenant la nouvelle jeudi soir. La décision des dirigeants de Leicester,

El Moudjahid/Pub du 26/02/2017

actuellement 17e du championnat d'Angleterre à un point du premier relégable, a toutefois reçu quelques soutiens. "La relégation serait un désastre pour Leicester, et je pense que les dirigeants ont pris une très sage décision.

GS Pétroliers Ahly d'Arabie Saoudite 3-2 Al-Ahly du Bahreïn - Tenourine du Liban 3-0 Déjà joués : GS Pétroliers - AlAhly du Bahreïn 3-0 Ahly d'Arabie Saoudite - Tenourine du Liban 3-0 GS Pétroliers - Tenourine du Liban 0-3 Al-Ahly du Bahreïn - Ahly d'Arabie Saoudite 3-2

LA MINISTRE DES RELATIONS EXTÉRIEURES ET DU CULTE D’ARGENTINE, Mme SUSANA MALCORRA :

« Les relations entre l’algérie et l’argentine sont très iMpOrtantes »

«L

La ministre des Relations extérieures et du Culte d'Argentine, Susana Malcorra, a indiqué, hier à Alger, que les relations entre l'Algérie et l'Argentine étaient «très importantes», notamment en économie et en politique, soulignant que les deux pays ont la même approche multilatéraliste.

es relations bilatérales sont très importantes en économie et en politique, parce que l'approche multilatéraliste de l'Algérie est la même que celle de l'Argentine», at-elle déclaré à la presse, au terme de son entretien avec le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Ella a indiqué avoir évoqué, avec son homologue, les problèmes profonds du monde, ajoutant avoir transmis les salutations du Président argentin, Mouriciou Macri, au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. De son côté, M. Lamamra a expliqué avoir procédé à un échange de vues et d'analyses sur la situation dans le continent africain et en Amérique latine, faisant

savoir que la ministre argentine a transmis les salutations du Président Macri au Président Bouteflika, exprimant ainsi la volonté de son pays de développer et de renforcer les relations entre les deux pays. Il a relevé qu'il y avait un po-

tentiel historique des relations bilatérales dans différents domaines, y compris le secteur scientifique et technologique, notant que «nous sommes déterminés à ouvrir de nouvelles perspectives à nos excellentes relations».

Le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que son homologue d'Argentine avait joué un rôle distingué, du temps où elle avait travaillé aux Nations unies pendant de longues années, ajoutant avoir saisi cette occasion pour débattre de nombreuses questions qui sont dans l'agenda de l'ONU, notamment avec l'entame du mandat du nouveau SG de l'organisation onusienne. Il a estimé qu'il y avait accumulation de défis et de questions concernant la paix, la sécurité et la coopération pour le développement, ainsi que les questions humanitaires, à commencer par les questions de décolonisation, le renforcement du socle de l'unité du continent africain et des pays des Non-Alignés.

M. HASSANE RABEHI REÇU PAR LE VICE-MINISTRE TURC DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Une DynaMiqUe à préserver

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hassane Rabehi, a été reçu, à Ankara, par le vice-ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Yildiz, avec lequel il a procédé à une évaluation globale des relations entre l'Algérie et la Turquie, et des voies et moyens pour les développer davantage, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Les deux responsables «se sont félicités de la qualité du dialogue politique qui caractérise les relations entre les deux pays, notamment depuis la signature du traité d'amitié et de coopération en mai 2006, et comme en témoignent les multiples visites échangées entre les deux pays ces dernières années dans plusieurs domaines et les rencontres entre les ministres des Affaires étrangères, en marge de leur participation à des conférences internationales», précise le communiqué. Cette rencontre

«a eu lieu juste avant la tenue des consultations politiques entre M. Rabehi et son homologue turc, Umit Yalcin, en présence des membres des délégations des deux parties, dont Lahcene Boufares, ambassadeur d'Algérie à Ankara». MM. Hassane Rabehi et Umit Yalcin «se sont félicités de la dynamique qui caractérise les relations entre les deux pays, et ont souligné la nécessité d'insuffler une nouvelle impulsion à leur dialogue politique, à travers la régularité et la densification des rencontres ministérielles entre les deux pays», souligne la même source. «Ils se sont félicités de la tenue, au mois de janvier dernier à Ankara, des consultations entre les parlementaires des deux pays, et ont retenu le principe de la promotion de la dimension humaine des relations bilatérales, ainsi que l'amorce d'une coopération entre les villes des deux pays», ajoute le communiqué. Au plan

économique, les deux interlocuteurs «se sont félicités des échanges économiques et des multiples projets de partenariats réalisés en Algérie dans les domaines du BTP, de l'acier et du textile qui font aujourd'hui de la Turquie le principal partenaire économique de l'Algérie dans la région de l'Europe centrale et orientale, avec un volume d'échanges de 5 milliards de dollars en moyenne annuellement». MM. Rabehi et Yalcin «ont évalué la coopération culturelle, scientifique et technique, en soulignant en particulier l'importance accordée à la restauration du patrimoine architectural algérien datant de l'époque ottomane». «Ils ont estimé que la 11e session de la Commission mixte de coopération économique, scientifique et technique sera l'occasion pour définir de nouvelles perspectives au bénéfice de l'élargissement de la coopération multiforme entre les deux pays».

COUR D’ALGER

Ouverture ce matin du prOcès OULtache

Sept ans après, l’affaire de l’ex-Directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, passera devant les juges, aujourd’hui au niveau du tribunal criminel près la cour d’Alger. Sauf surprise de dernière minute, le procès ne devra en effet pas connaître de report. Une hypothèse soulevée par certains observateurs suite au remplacement de la composante du tribunal, ainsi que des deux assesseurs, désignés à la Haute instance indépendante de surveillance des élections. Ainsi donc, Chouaïb Oultache, chef de l’unité aérienne de la DGSN à l’époque des faits, est appelé à s’expliquer devant la cour des assises d’Alger du meurtre de son supérieur hiérarchique, commis le 25 février 2010, dans le bureau même du défunt, à quelques minutes de la tenue d’une réunion interne. Il est poursuivi pour homicide volontaire, tentative de meurtre et détention d’armes à feu et de munitions. Les débats seront marqués, selon le collectif de défense de l’accusé, par l’intervention de 54 témoins et 8 experts, tous entendus lors de l’instruction. Toutefois, les robes noires vont soumettre une liste de nouveaux témoins, et des indiscrétions parlent déjà de «poids lourds», à l’image de hauts responsables de la sécurité de

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OMMENTAIRE

L’Allemagne est un partenaire historique de poids pour l’Algérie. Les deux pays entretiennent toujours d’excellents contacts au plus haut niveau. Il s’agit à présent de renouer avec la dynamique et de l’amplifier. Douze projets industriels d'un montant de plus de 24 milliards de DA (équivalent de près de 220 millions de dollars) ont été concrétisés en Algérie avec des partenaires allemands, durant les cinq dernières années. Des projets d’activités diversifiées qui sont majoritairement dans le secteur de l'industrie. Sans doute, le projet de partenariat entre Sovac et Volkswagen, d'un montant de plus de 170 millions d'euros, est le plus important projet engagé par ce constructeur automobile en Afrique et témoigne de l’intérêt. Aussi, le forum algéro-allemand, tenu en marge de la 6e réunion de la commission mixte, a été une occasion pour les dirigeants des deux pays et des acteurs économiques, pour tenter de relancer et de consolider la coopération et le partenariat économiques basés sur l’intérêt mutuel dans divers secteurs d’activités. D’emblée, le vice-ministre allemand, M. Uwe Karl Beckmeyer, a estimé que le processus

l’époque. Selon l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation, l’accusé, pris d’une «crise de démence», a retourné son arme contre la victime, lors d’un tête-à-tête qui devait précéder une réunion avec les cadres de la DGSN, pour ouvrir ensuite le feu sur lui. L’acte d’accusation indique que l’acte de l’auteur présumé était «isolé», et l’enquête des services de sécurité a démontré que le meurtre était la «conséquence» d’une altercation entre les deux hommes. Oultache aurait à ce sujet fait irruption dans le bureau de la victime et exigé le report de la réunion prévue ce jour-là, prétextant «un peu de temps pour ses collaborateurs d’achever leur travail». Suite au refus de M. Tounsi, le ton est monté et les choses ont dégénéré pour aboutir à l’irréparable, après notamment que le DGSN eut reproché à son cadre sa gestion du marché de la télésurveillance et des télécommunications. Au passage, et toujours selon la version officielle, le meurtrier présumé a blessé à coups de crosse de son arme le chef de sûreté de wilaya d’Alger de l’époque, après que ce dernier est rentré dans le bureau, avant qu’il ne soit de son côté blessé par des policiers qui sont intervenus après le drame. S. A. M.

CONSOLIDER LE PARTENARIAT

de partenariat entre l'Algérie et l'Allemagne était en «bonne voie», tout en reconnaissant qu'il restait beaucoup à faire sur le plan des investissements industriels. «L'Algérie est une porte stratégique vers l'Afrique, elle recèle d'énormes opportunités d'investissements dans plusieurs domaines», at-il déclaré. Les deux pays sont appelés à collaborer et à saisir les opportunités offertes par leur potentiel énorme. Au moment où l’Algérie entame son émergence économique, la coopération économique entre les deux pays nécessite une nouvelle dynamique et de nouvelles initiatives. Des experts estiment que les atouts de l’Algérie sont nombreux, ce que peut apporter l’Allemagne est considérable et ce qu’elle peut en retirer l’est tout autant, sur fond du partage d’expérience et d’expertise. Cela dit, si l’Algérie courtise, en particulier, les entreprises allemandes, c’est que la coopération entre les deux pays a pris, ces dernières années, un relief particulier,

À L’OCCASION DE LA FÊTE NATIONALE DE SON PAYS

Le président Bouteflika félicite l’Émir de l’État du Koweït

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a salué, dans un message de vœux à l'Émir de l'État du Koweït, Cheikh Sabbah Al Ahmed Al Jaber Al Sabbah, le niveau «exceptionnel» des relations de fraternité et de coopération qui lient les deux pays. «Il m'est particulièrement agréable, au moment où votre pays frère célèbre le 56e anniversaire de sa glorieuse fête nationale, de présenter à Votre Excellence, au nom de l'Algérie, peuple et gouvernement, et en mon nom personnel, mes vœux les plus sincères, priant Dieu le Tout-Puissant de vous accorder santé et bienêtre, et d'aider le peuple koweitien frère à réaliser davantage de prospérité sous votre sage direction», lit-on dans le message du Président Bouteflika. Et d'ajouter : «Je saisis cette heureuse occasion pour saluer le niveau exceptionnel des liens de fraternité et des relations de coopération qui lient nos deux pays frères, et réitérer notre volonté permanente et notre détermination inébranlable d'œuvrer ensemble à leur renforcement, afin de les hisser à des niveaux meilleurs au service des intérêts suprêmes des deux pays et peuples frères, et de concrétiser leurs aspirations au progrès et au développement.»

ALGÉRIE - QATAR

M. Ould-Khelifa en visite officielle à Doha

Le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould-Khelifa, effectuera, à partir d’aujourd’hui, une visite officielle de trois jours au Qatar, indique un communiqué de l'APN. Cette visite, qui intervient à l'invitation du président du Conseil consultatif qatari, Mohamed Ben Moubarak El-Khelifi, «vise à promouvoir les relations parlementaires entre les deux pays frères», précise la même source.

LUTTE ANTITERRORISTE

Un terroriste abattu hier à Jijel

«Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Jijel (5e Région militaire) a abattu un terroriste, ce matin du 25 février 2017, suite à une opération de fouille et de ratissage, menée près de la Mechta de Hedabla, commune de Ziama Mansouria», précise un communiqué du MDN. «Cette opération, qui est toujours en cours, s'est soldée par la récupération d'un fusil semi-automatique de type Simonov, d'une grenade et d'une quantité de munitions», souligne la même source.

loin des formes de coopération qui servent habituellement avant tout à soigner les relations diplomatiques. Face à une croissance des recettes publiques de plus en plus limitée, les investissements directs étrangers [IDE] deviennent cruciaux pour notre pays qui ambitionne de diversifier son économie, en tablant sur la relance de l’industrie. Ce sont justement ces IDE qui doivent prendre le relais. Les mesures concernant la promotion de l’investissement, notamment celles prévues par le nouveau Code de l’investissement, favorisent l’ouverture, tout en supprimant tout ce qui rebute les investisseurs, comme la complexité de la législation ou le poids de l’Administration qui entravaient fortement les possibilités de développement. En ce sens, le partenariat peut jouer un rôle clé pour soutenir l’Algérie dans ses efforts pour sortir des problèmes économiques, dans un cotexte où la croissance montre des signes d'infléchissement dans la plupart des économies, et encourager l’investissement comme facteur de prospérité indispensable aux sociétés allemandes. Farid Bouyahia

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