12. Bossuet – l’Éloquence Sacrée
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12. Bossuet – l’éloquence sacrée Jacques-Bénigne Bossuet est prédicateur qui a perfectionné l’éloquence sacrée. La prédication n’est pas, bien sur, née avec lui. Avant Bossuet, François de Sales et Vincent de Paul se sont déjà efforcés de supprimer les excès littéraires et rhétoriques dans les sermons. Pour eux, le seul but d’une prédication doit être la conversion des auditeurs. Bossuet s’intéresse des sa jeunesse aux conversions de huguenots. Donc, l’art oratoire, afin d’enraciner la foi dans les cœurs des mondains doit être puissante et convaincante, mais avant tout claire et simple. Bossuet commence à prêcher a 1652, âpres avoir devenu docteur de théologie a Sorbonne. Il devient l’archidiacre de Sarrebourg et deux ans plus tard celui de Metz, ville de nombreux conflits entre catholiques et protestants. Au début, il cultive le panégyrique, genre célébrant la vie d’un saint. Il prononce le Panégyrique de l’apôtre saint Paul. Il faut comprendre que Bossuet n’a presque rien publie et que ses œuvres sont nées d’un besoin et non de l’intention d’atteindre la gloire. Ses sermons et oraisons funèbres sont publiés à titre posthume, mais ce ne sont que des notes, et le vrai talent nous échappe désormais, parce que l’art oratoire est fondé sur l’improvisation. Bossuet exerce sa fonction de prédicateur pendant dix ans entre 1960-70 a Paris, avant d’être choisi par le roi Louis XIV comme précepteur du Grand Dauphin. Pendant les 10 ânées qui suivent (1670-80) il écrit trois grandes œuvres historiques/religieuses/philosophiques pour le dauphin : Le Traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même, La Politique tirée de l’Ecriture Sainte et Le Discours sur l’Histoire universelle. Ce dernier est son chef-d’œuvre qui résume la chronologie de l’histoire général de Jésus jusqu'à Charlemagne. Mais, c’est plutôt l’œuvre d’un théologien que d’un historien, parce qu’on au fond il célèbre le christianisme. Adversaire des jansénistes, Bossuet se trouve au centre des querelles religieuses – il s’oppose au cartésianisme et aux ses disciples, tel que Malebranche, mais aussi au quiétisme (mysticisme religieux), une nouvelle doctrine qui prône la tranquillité d’âme. Cette querelle lui a coûté son amitié avec Fénelon, qu’il avait considère comme un fils. Fénelon, moins orateur d’un moraliste et éducateur était précepteur du Petit Dauphin. Quelques autres orateurs de ce temps sont : Fléchier, Massillon, Bourdaloue. Ce dernier était le plus célèbre orateur de ce temps, dont témoignent quelques lettres de Madame de Sevigne. Mais, son talent est celui de séduire le public, il sait ce que l’auditoire préfère et il prêche d’une façon intense et presque violente. Bossuet s’oppose au théâtre aussi, particulièrement à Molière qu’il blâme d’avoir corrompu la société avec ses comédies. Malgré ce que la comédie de Molière s’en fait moque des gens corrompus, Bossuet trouve qu’elle sert comme école des vices. Le thème récurrent de ses œuvres est la mort. Il est l'auteur d'un grand nombre des oraisons funèbres a l'occasion de la mort des personnages célèbres rendus ainsi immortels. Mais elles sont plus qu'un éloge du défunt, Bossuet en fait une leçon de morale, de religion et d'histoire. Les oraisons funèbres les plus connues sont celle d’Henriette, fille d’Henri IV, celle d’Anne d’Autriche, mère de Louis XIV, ou encore celle du Grande Condé, général français pendant la guerre de Trente Ans. Bossuet excelle dans le sermon aussi. En s’appuyant sur les citations et allusions de la Bible, il donne à son public beaucoup plus qu’une leçon de la religion. Pour lui, la religion chrétienne explique l’homme et sa nature mieux que n’importe quelle philosophie. Pour citer quelques sermons : Pour le samedi saint (1652), Sur l’éminente dignité des pauvres (1659), Sur la parole de Dieu (1661), Sur la mort (1662) etc. Le style de Bossuet est marqué par le bon sens, intelligence, énergie, simplicité et clarté, toutes les qualités classiques qui sont au même temps étroitement associées à l’idéal évangélique.
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