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Maintenance des postes HT et THT
Juin 2007
Caractéristiques du réseau SONELGAZ
Le réseau de SONELGAZ est constitué d’un réseau s’étendant d’Est en Ouest et d’un réseau Sud parti lement connecté au réseau Nord. Une évolution de 2006 à 2009 de : - La puissance installée de 6740 MW à 8200 MW - La longueur des lignes de 17403 km à 21140 km 400 kV de 186 km à 1934 km 220 KV de 9471 km à 10137 km 150 KV de 68 km 90 KV de 633 km 60 KV de 7045 km à 8363 km - Un nombre de postes THT,HT de 217 à 233 - Un centre de conduite nationale (Dispatching nationale). - 5 centres de conduite régionales. 2
3
Évolution des éléments physiques du réseau
Ouvrage
Année
2005
2006
2007
2008
2009
N. Postes
185
217
279
299
308
400 kV
3
3
7
7
9
THT
67
76
83
89
94
HT
123
138
159
173
175
C.Mobile
24
24
30
30
30
Lignes (km)
16753
17403
19853
21683
22514
400 kV
116
186
1632
2677
2847
220 kV
9061
9471
9883
10285
10845
150 kV
68
68
68
68
68
90 kV
633
633
633
633
633
60 kV
6740
7045
7637
8020
8121
4
Structure générale des réseaux Les réseaux sont constitués de branches formées par des Lignes et des nœuds formés par des postes; les branches peuvent former, selon le cas, par des antennes et des mailles Définition et structure d’un poste : La partie centrale d’un poste est constituée par un ou Plusieurs jeux de barres triphasés, exploité à une tension déterminée, et auxquels chaque branche est raccordée par l’intermédiaire d’un appareil de coupure qui permet de la séparer du réseau. Un poste comporte un à deux jeux de barres ou chaque liaison est reliée à l’un ou à l’autre. Le second jeu de barres se justifie par son indispensabilité à la sécurité de Fonctionnement du poste. La défaillance d’un jeu de barres rend indisponible l’ensemble des liaisons qui y sont raccordées, et revêt donc un caractère particulièrement 5 grave
Trois types de postes Postes classiques : L’isolement diélectrique est assuré par l’air à la pression atmosphérique. Dans ces conditions, on à définit des distances d’isolement et de sécurité à partir desquelles ont été obtenues les dimensions géométriques des installations : Postes extérieurs : à double jeu de barres, un seul jeu de barre, postes avec jeu de barre de transfert Postes intérieurs : mêmes composants saufs qu’il est construit dans un bâtiment
6
Types de postes
Postes blindés : L’isolement diélectrique est assuré par un gaz lourd, inodore, incolore, stable et ininflammable, l’hexafluore de soufre (SF6), ce gaz comprimé à 3.5 bars est obtenu dans des enveloppes en alu étanches et reliées à la terre, à raison d’une enveloppe par phase. Le poste se présente comme un assemblage de caissons remplis de SF6 et contenant les conducteurs, les appareils à HT. Pour des raisons de sécurité, ces caissons sont divisés en compartiments étanches et surveillées individuellement.
7
Postes blindés
Avantages : Diminution de la distance à la masse et suppression des distances de travail, tares faible surface au sol par rapport au poste ouverts Absence de sensibilité de pollution Inconvenient : Prix Fiabilité : le risque de fuite du SF6 peut entraîner une mise hors tension d’une partie de l’ouvrage, le démontage de matériel est plus long Difficulté de raccorder les lignes aériennes, à cause du « goulot d’étranglement » crée par la faible largeur des cellules blindées.
8
Types de postes
Cabines mobiles : Constituées d’une travée ligne, transformateur de puissance et d’un module MT. Sous station transportable pour les besoins urgents de l’exploitation
9
Modes d’exploitation des postes à HT
Postes gardiennés, comportant un personnel d’exploitation présent durant les heures ouvrables et logé sur place; Postes télé-commandés, exploité soit à partir d’un autre poste gardienné, soit à partir d’un bureau de conduite centralisé et qui n’ont donc pas de personnel sur place sauf pour des interventions particulière.
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Éléments constitutifs d’un postes à HT
Jeux de barres, qui assurent la matérialité des sommets du réseau; Travées ou tranche électrique, qui assurent la matérialité des sommets du réseau; Disjoncteurs qui assurent la coupure des courants de courtcircuit, de transit et la déconnexion des ouvrages; Sectionneurs qui assurent, après coupure des courants par les disjoncteurs, un rôle d’isolement et d’aiguillage des ouvrages sur l’un ou l’autre des jeu de barres; Transformateurs ou auto-transformateurs de puissance qui permettent de transformer le niveau de tension pour l’adapter aux utilisateurs; Transformateurs de mesure ( tension et courant), destinés à l’alimentation des appareils de mesure, l’alimentation des systèmes de protection et des automatismes de reprise de service; Des réactances de compensation de l’énergie réactive
11
Maintenance des postes HT
12
Contraintes influençant un poste HT
Contraintes d’origine internes Elles ont pour origine le fonctionnement propre du réseau et sont fonction de ces caractéristiques électriques et des modes d’exploitation retenus. Elles sont plus au moins maîtrisable. - Fausses manœuvres - Surcharges dues au fonctionnement du reseau 14
Contraintes d’origine externes Contraintes liées à des conditions climatiques variées La pollution atmosphérique, l’humidité, le brouillard, le vent, le givre ou la neige sont des paramètres qui influencent le comportement mécanique et diélectrique des postes HT et THT 15
Phénomènes d’origine atmosphérique
Pollution : Dépôts polluants (embruns salins portés par le vent, poussières conductrices des sites agricoles ou industriels) qui se fixent sur les surfaces isolantes, dans des conditions de forte humidité, la dissolution des sels contenus dans la poussière provoque la formation d’une couche électrolyte, un courant de fuite s’établit à travers la couche superficielle et des arcs peuvent prendre naissance et se développent jusqu’à provoquer le contournement total des isolateurs (mécanisme de contournement)
Pluie : la rosé et le brouillard, la pluie est un phénomène propice à l’humidification des isolateurs, elle est aussi à l’origine du phénomène de ruissellement formant un film d’eau reliant les deux extrémités de la chaînes pouvant entraîner le 16 contournement de l’isolation.
17
18
19
20
Phénomènes d’origine atmosphérique
Neige et givre : les conducteurs peuvent être soumis à certaines oscillations provoquées par la formation d’une couche de givre non uniformément repartie sur la portée, les efforts correspondants à ces oscillations peuvent être particulièrement dangereux. De même, on constate après fonte de la neige sur les tronçons inférieurs des pylônes, des barres horizontales peuvent être cintrées par une charge verticale importante, les déformations pourront provoquer l’effondrement du support.
21
Phénomènes d’origine atmosphérique
Foudre : la foudre est une décharge électrique aérienne, accompagnée d’une vive lumière et d’une violente détonation qui se produisent entre un nuage électrisé et la terre ou un autre nuage. Lorsqu’un coup de foudre tombe sur un conducteur de ligne électrique , il engendre des ondes de tension qui se propagent le long de la ligne et lorsque cette différence de potentiel est supérieure à la tenue au choc de la ligne, il se produit un défaut
22
Éclairs nuage-sol
23
Capteur Impact Vaisala temps d’arrivée et angle
24
Quelques chiffres…
De 40 à 100 éclairs par seconde sur la Terre !
• Environ 2,3 impacts par km² et par an, en France • Environ 20 jours d’orage (rayon de 10km) par an en France, 180 en Indonésie
25
Du niveau kéraunique … à la densité de foudroiement
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Phénomènes d’origine électriques
Défaut : les causes de défaut sur la ligne sont nombreuses
Trois catégorie de défauts :
•
Fugitifs : sont ceux qui disparaissent très vite spontanément
•
Semi-permanents : sont ceux qui entraînent une interruption courte
•
Permanents : sont ceux qui entraînent une interruption prolongée (défaillance d’un matériel)
Échauffement : fonction de l’intensité traversant un conducteur, les échauffements excessifs peuvent provoquer la rupture des câbles et manchons
27
Phénomènes d’origine mécaniques
Vibrations : Vitesse comprise en 1 m/s et 6 m/s
Effets : Flexions alternées des conducteurs
Conséquences : fatigue du conducteur au voisinage des points d’accrochage avec risque de rupture de la couche externe
Malfaçon des manchons de jonction
Usure : effet de balancement des chaînes d’isolateurs par l’action de vent provoquant l’usure au contact de la manille et de l’étrier conduisant à la rupture de la chaîne
Fatigue : Charges répétitives ou contraintes alternées, la rupture pourra se produire à des contraintes supérieures à la résistance limite du matériau
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Nécessité et but de l’entretien des ouvrages
Exigence recherchée d’une continuité optimale de la fourniture de l’énergie requiert pour les installations en exploitation des performances qui se situent dans deux domaines :
o
Électrique : Capacité de transit, niveau d’isolement, tenue aux court-circuits et aux surtensions
o
Mécanique : tenue des ouvrages sous efforts normaux, tenue à la corrosion, aux intempéries, usures prévues, maintien des caractéristiques géométriques
Équipements postes soumises à l’action dégradante de divers facteurs aboutissant à un affaiblissement de leurs performances initiales.
Facteurs dégradants résultent à l’usage normal des postes qui est la présence de tension et le passage du courant 29
30
31
L’organisation de l’entretien des ouvrages vise à assurer le maintien des lignes au niveau des performances initiales
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Contraintes auxquelles sont soumises les postes HT et THT
Contraintes électriques, mécanique, météorologique qui influences leurs conception
Satisfaire à certaines conditions de sécurité déterminées suivants les lieux de leurs implantations.
Les conditions auxquelles doivent satisfaire les postes sont :
Arrêté technique déterminant les conditions techniques au point de vue sécurité des personnes et services publics
Cahier de charge
S’assurer de leur sécurité : Vent, givre et la bonne tenue mécanique des conducteurs aux vibrations
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Dispositions prises dans le domaine matériel, pour garantir la sûreté du système Performances attendues des ouvrages de transport
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TYPE DE MAINTENANCE Maintenance
MAINTENANCE PREVENTIVE
Concepts Conditionnelle
Evénements Seuils prédéterminés
Operations Analyse d’huile télé-surveillance
Systématique
Échéancier
Contrôle, entretien en fonction de l’état
Palliative
Défaillance partielle
Dépannage
Curative
Défaillance totale
Réparation
MAINTENANCE CORRECTIVE
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MAINTENANCE
Ensemble des actions exécutées dans le but de maintenir une installation ou un élément d’une installation dans un état spécifié
36
MAINTENANCE PREVENTIVE
Actions de maintenance visant à maîtriser l’évolution de l’état d’un élément
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MAINTENANCE PREVENTIVE SYSTEMATIQUE
Entretien préventif est systématique lorsqu’il est effectué en fonction d’une périodicité établie selon le temps ou le nombre d’unité d’usage 38
MAINTENANCE PRVENTIVE CONDITIONNEL
Entretien préventif est conditionnel lorsqu’il est subordonné à un type d’événement prédéterminé révélateur de l’état d’un élément 39
Détection des défauts latents sur les matériels par les actions d’entretien dont laActions de maintenance préventive des équipements d’un postes périodicité HT et THT dépend de la criticité des défaillances des matériels. Elles repose sur les opérations suivantes : La Visite périodique des matériels : comporte un caractère préventif réel (contrôle visuel des matériels)
Les manœuvres périodique des disjoncteurs et sectionneurs (de grippage des organes en mouvement, auto-nettoyage des contacts électriques et des articulations, etc.); ces manœuvres permettent de détecter les pannes latentes éventuelles à un moment choisi à l’avance
La thermographie infrarouge : recherche des points chauds sur les matériels HT et leurs connexions détectant ainsi des pannes latentes (têtes des disjoncteurs, bornes des transformateurs, contacts des sectionneurs, raccords des appareillages, etc.)
L’analyse d’huile : détermination de la tenue diélectrique de l’huile des transformateurs de puissance et son état d’oxydation
Le contrôle periodique de matériel : vérification de bon fonctionnement des matériels avec contrôle des signalisations et tests fonctionnels (essai ou mesure effectuée sur l’appareil en service dans le but de détecter des problèmes de fonctionnement ou de dégradation de composants)
L’inspection des matériels : maintenance approfondie tous les cinq à six ans
La révision des matériels : maintenance plus approfondie tous les 10 à 12 ans
Ces interventions doivent s’appuyer sur des procédures formalisées qui doivent faire l’objet d’une application rigoureuse.
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Action
Disjoncteur
Equipements concernés par état
Sectionneu Transformate r l’entretien selonur leur
Visite
X
X
Manœuvres périodiques
X
X
Thermographie infrarouge
X
X
X(1)
Contrôle (entretien léger, essais de fonctionnement sans enregistrement ni mesure)
X
X
X
Analyse d’huile Inspection : FVH à commande mécanique FVH à commande oléopneumatique SF6
X
Autre Matériel s
X
X X
X(2)
X(2)
Tous les ans Tous les 6 ans Tous les 6 ans
Révision (examen d’organes X(3) X(4) X internes) (1) : uniquement les raccordementsTous les 12 FVH (2) : dépend des modèles et conditions ans locale, périodicité selon disjoncteurs ou SF6 transformateurs Tous les 12 ans (3) : sauf disjoncteurs à air comprimé vétuste (4) : uniquement sectionneurs anciens munis de graisseurs
41
Visite périodique -
Sans interruption de service et comporte un caractère préventif réel Consistance : Examen minutieux du matériel en service, les opérations de contrôle sont mentionnées sur une fiche pré-établie, elle est rempli au fur et à mesure du déroulement de la visite servant par la suite à rempli le compte-rendu de visite. Visite d’une cellule : disjoncteurs, sectionneurs, réducteurs de mesure, connexions HT, etc.. Visite des transformateurs Type d’entretien : Contrôle niveau d’huile, silicagel, petit entretien exécutable sur un appareil en service : nettoyage des armoires et équipements, compléments d’huile de commande, suppression de fuite, bruits anormaux, etc.. ) Moyen humain : 1 seul agent d’entretien
42
Manœuvres périodiques
Réalisée sur des sectionneurs télé-commandés n’ayant pas manœuvré au cours des trois mois précédents De grippage des organes en mouvement, modification des portées de clapets et des surfaces portantes, auto nettoyage des contacts électrique et des articulations Détection des pannes latentes Un cycle d’ouverture et de fermeture du disjoncteur peut être associé à la manœuvre des sectionneurs
43
Contrôle périodique
Travaux à réaliser sans consignation de l’ouvrage mais avec interruption de service avec un délai de restitution rapide. But : Outre les vérifications mensuelles, vérification des chaînes fonctionnelles complètes (équipements basse tension de protection et de signalisation, équipements HT) Défauts monophasés simulé à partir d’une caisse d’essais permettant de contrôler les temps de déclenchement et de ré-enclenchement du disjoncteur ainsi que le bon fonctionnement des protections et re-enclenchements Des manœuvres de sectionneurs avec mesure de couple Essais sur le régleur des transformateurs (passage de toutes les prises) Contrôle du basculement des indicateurs de circulation d’huile. Moyen humain : 2 agents d’entretien
44
Contrôle périodique par thermographie
But : déceler des échauffements anormaux Des raccords Des manchons Des têtes de disjoncteurs Des bornes des transformateurs Des contacts de sectionneurs Fréquence : 2 à 3 ans Moyen humain : 1 agents + 1 chauffeur
45
Inspection
•
En plus du contrôle annuel, Il s’agit d’un contrôle renforcé tous les 6 à 7 ans et peuvent nécessiter la consignation de l’installation. Il s’agit essentiellement suivant les type de disjoncteurs : contrôle des pressions de gaz SF6 et des compléments Remplissage de l’huile des chambres de coupure Vérification du synchronisme des pôles Essais de fonctionnement en contrôlant les temps de fonctionnement, le synchronisme, les seuils des signalisations et alarmes, etc.. Opérations nécessitant 5 agents d’entretien sur 5 jours
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Révision
Travaux à réaliser avec consignation de la cellule et nécessitant le démontage plus ou moins complet de différents organes Disjoncteurs : Remplacement des joints d’étanchéité Examen des parties mécaniques et éventuellement échange Remplacement des huiles de commande ou d’isolement Sectionneurs : Examen et remplacement des contacts, des tresses et des clinquants Régleurs : Dépose du corps insérable Mesure de la rigidité diélectrique de l’huile Examen des pièces mécaniques Nettoyage complet Vérification des contacts et éventuellement échange Vérification des résistances de passage
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Concept des 3 indices État des éléments du réseau (Application critères d’état par équipement) (Indice d’état)
Importance stratégique des éléments du réseau (Indice de priorisation)
Appréciation Séquence optimale selon les critères FMDS (Analyse des modes de défaillance – AMDEC)
Stratégie de maintenance ( indice de performance )
Par poste, des critères d’appréciation de l’état permettent de catégoriser les équipements et composants, ils doivent être établis en fonction :
État d’un poste : Contraintes et criticité par équipement
•
Expérience d’exploitation des différents exploitants de réseau
•
Historique de fonctionnement de l’équipement et retour d’expérience (BDM et exploitant)
•
Type et age de l’équipement (vétusté)
•
Diagnostic sur une période de cinq années précédentes
•
Paramètres qualité de service sur une période de cinq années précédentes
•
Analyse des modes de défaillance par équipement en vu de dégager les composants critiques (Application AMDEC)
•
Équipements redondés
•
Volumes des travaux de maintenance réalisés sur une période de cinq années précédentes
•
Bases de données des différentes analyses
•
Résultats des mesures effectuées (outils de diagnostic)
•
Environnement (Pollution, Foudre, niveau iso-keraunique, etc.)
•
Regard d’expert en cas d’indisponibilité des données historiques (Audit) 49
Postes stratégiques : Classification
des postes HT et THT
Ensemble des postes d’évacuation des centrales
Postes de répartition de l’énergie sur le territoire 400 kV
Postes d’ internationales
Postes en antenne
Postes Alimentant des agglomérations importantes
Postes alimentant des clients importants, cabines mobiles
interconnexions
interrégionales
et
Par poste et pour permettre une meilleure coordination interfonction des interventions, tranches
un
classement
par
importance
des
électriques (blocs de coupure) est nécessaire
Ces postes doivent subir un programme de maintenance renforcé
50 Les autres postes subiront un programme de maintenance
Fréquences d’intervention pour les de postes HT et Type d’action Plan maintenance THT Normal Renforcé (Par équipement) Visite
3 mois
1 mois
Manœuvres périodiques
6 mois
3 mois
2 à 3 ans
1 an
Contrôle
3 ans
1 an
Analyse d’huile (TFO)
2 ans
1 an
5 à 6 ans
5 à 6 ans
10 à 12 ans
10 à 12 ans
Thermographie infrarouge
Inspection Révision
Chaque action doit s’appuyer sur une procédure formalisée
51
Type d’action Plan de maintenance Fréquences d’intervention des disjoncteurs Normal
Renforcé
Visite
1 fois / 3 mois
1 fois / mois
Manœuvres périodiques
1 fois / 6 mois
1 fois / 3 mois
Thermographie infrarouge
1 fois / 2 à 3 ans
1 fois / 1 an
Contrôle
1 fois / 3 ans
1 fois / 1 an
FVH à com. mécanique
1 fois / 3 ans
1 fois / 1 an
FVH à com. Oléopneumatique
1 fois / 5 ans
1 fois / 5 ans
SF6
1 fois / 5 ans
1 fois / 5 ans
Air Comprimé
1 fois / 6 ans
1 fois / 6 ans
FVH
1 fois / 10 ans
1 fois / 10 ans
SF6
1 fois / 10 ans
1 fois / 10 ans
Air Comprimé
1 fois / 12 ans
1 fois / 12 ans
Inspectio n
Révision
Chaque action doit s’appuyer sur une procédure formalisée
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Type d’action
Plan de maintenance
Fréquences d’intervention des sectionneurs Normal
Renforcé
Visite
1 fois / 3 mois
1 fois / mois
Manœuvres périodiques
1 fois / 6 mois
1 fois / 3 mois
Thermographie infrarouge
1 fois / 2 à 3 ans
1 fois / 1 an
Contrôle
1 fois / 3 ans
1 fois / 1 an
Inspection
Selon périodicité des disjoncteurs
Type d’action
Plan de maintenance
Fréquences d’intervention pour Normal les autres équipements
Visite
Renforcé
1 fois / 3 mois
1 fois / mois
Thermographie infrarouge
1 fois / 2 à 3 ans
1 fois / 1 an
Contrôle
1 fois / 3 ans
1 fois / 1 an
Inspection
Selon périodicité des disjoncteurs et transfos.
Chaque action doit s’appuyer sur une procédure formalisée
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Fréquences d’intervention des transformateurs de Type d’action Plan de maintenance puissance Normal
Renforcé
3 mois
1 mois
Conditionnel
Conditionnel
2 à 3 ans
1 an
Contrôle
3 ans
1 an
Analyse d’huile(*)
2 ans
1 ans
Visite Nettoyage de la réfrigération Thermographie infrarouge
Contrôle FRA
Passage de l’ensemble du parc (emprunte de base) Après mouvement ou défaut
Contrôle décharge partielle Inspection du changeur de prise en charge Révision du changeur de prise en charge
Apres défaut 6 ans
6 ans
12 ans
12 ans
Chaque action fera l’objet d’une procédure d’application
54
Coût de maintenance
Introduction Le contrôle des coûts de maintenance est la base essentielle pour l’identification des équipements gros consommateurs de budget d’entretien pour éviter les pratiques opérationnelles trop coûteuse. Pour cela, la pratique d’une comptabilité analytique, par centre de coût, est indispensable pour traiter les informations sur les coûts et les présenter d’une manière exploitable pour la maintenance.
56
Composition du coût global de maintenance Le coût global de maintenance:
CGM = CIM + CDM + CSM
CIM : Coût d’intervention direct de maintenance
CDM : Coût de défaillance maintenance
CSM : Coût de stockage maintenance
57
COUT D’ INTERVENTION DIRECTE DE MAINTENANCE CIM
Le coût d’intervention direct de maintenance comprend toutes les dépenses effectuées pour réaliser la fonction maintenance d’un matériel concernant la maintenance préventive systématique et conditionnelle, la maintenance curative et la maintenance corrective 58
Le coût d’intervention directe de maintenance comprend :
Coût de main-d’œuvre interne ( Par groupe socioprofes-sionnel )
Coût de la sous-traitance externe
Coût de matériel
Coût de revient des moyens roulants internes
Coût de revient des moyens roulants externes ( location )
Coût d’indemnisation ( Factures )
59
Coût de main-d’œuvre interne (Par groupe socioprofessionnel )
Le coût de main-d’œuvre interne est égal au temps passé en intervention par le personnel du site, pour réaliser la maintenance du matériel ou de l’ouvrage concerné, multiplié par le coût horaire d’intervention + Coût frais de mission
Coût MOI = Taux Horaire x [ Nbre H Normales + Nbre H Supplementaires + Nbre H Jeudi x 1.5 + Nbre H Vendredi x 1.75 + Nbre H Feries x 2 + Nbre H Vendredi et Jours fériés x 2.25 ]
La valorisation de la MOI se fait en fonction des tarifs par catégorie socioprofessionnel
Coût Frais Mission = ( Coût Repas x Nbre Repas ) + ( Coût Nuitée x Nbre Nuitée )
60
Coût de la sous-traitance externe Le coût de la sous-traitance externe est obtenu à partir des factures des sous-traitants qui se rattache aux travaux d’intervention de maintenance
61
Coût du matériel comprend :
Coût de la pièces de rechange ( PDR )
Coût des pièces sorite du magasin : Coût
PDR
= Quantité
Utilisée
x
Prix unitaire
Coût des pièces achetées directement : Obtenu à partir des factures des fournisseurs
Coût des consommables
Coût
Coût d’amortissement du matériel et outillage utilisé ( appareil de traitement d’huile, camera thermographie, etc..)
Coût
consommables
amorti.
= Quantité
Utilisée
= Nombre heure
d’amortissement
x Prix unitaire
Utilisée
x Taux horaire
Utilisation
62
Coût de revient des moyens roulants comprend :
Coût de revient des moyens roulants internes
Coût
MRI
= Kilomètre parcouru x Coût unitaire du
kilomètre parcouru
Coût de revient des moyens roulants externes
Coût
MRE
= Kilomètre parcouru x Coût unitaire de
location ( par type de moyen utilisé )
Coût
MRE
= Nombre de jours x Coût journalier de
location ( par type de moyen utilisé )
63
Coût d’indemnisation Le coût d’indemnisation est la montant de tous les dépenses occasionnées par les indemnisations des dégâts aux tiers lors de l’intervention maintenance obtenu à partir des factures, PV de constant, etc..)
64
Coût de défaillance maintenance
Le coût de défaillance maintenance suite à un incident est égal au nombre de kilowattheure non livré multiplié par le coût de kilowattheure transporté ou le coût des pertes de production des clients
Coût DM = Coût kilowattheure non livré x Nbre kilowattheure non livré
65
COUT DE STOCKAGE MAINTENANCE : CSM
Le coût de stockage maintenance représente les dépenses engagées pour financer et gérer le stock des pièces de rechange et les fournitures nécessaires à la maintenance
66
Coût de stockage maintenance comprend :
L’intérêt financier du capital immobilisé que représente le stock
Les dépenses de main d’œuvre pour assurer les activités de gestion des stocks
Le coût d’exploitation des surfaces de bâtiment utilisées : Énergie et maintenance
Le coût d’exploitation de maintenance et les amortissement des matériels utilisés : Chariots élévateurs, transpalettes, informatique, etc..
Les dépenses d’assurance des stocks
67
Exemple de calcul :
Il est demandé de calculer le coût d’intervention de l’opération de maintenance postes HT Réparation casse d’isolateurs tendue
68
Équipe : 1 cadre – 14 maîtrises – 2 exécutions
Coût unitaire : Cadre :
coût horaire (HN) : 623.03 DA/h
Maîtrise : Coût horaire (HN) : 486.07 DA/h Exécutant : Coût horaire (HN) : 339.33 DA/h Temps passé : 2 jours ( 8 heures par jours sans heures supplémentaires ) 1 repas : 400 DA - 1 chambre : 800 DA
Moyens roulants :
2 camions TOYOTA Distance parcouru par véhicule : 276 km Coût unitaire d’utilisation : 6.50 DA/km Nombre de jours d’immobilisation : 2 j Coût unitaire d’immobilisation : 3000 DA/J
Utilisation PDR : Isolateurs : 43 type U 120 A
Coût unitaire : 970 DA
69
Moyens humains :
Temps passé : 16 heures, pas d’heures supplémentaires Cadre : 1 x 623.03 x 16 = 9968.48
DA
Maîtrise : 14 x 486.07 x 16 = 108879.68 DA Exécution : 2 x 339.33 x 16 = 10858.56
DA
Coût de la main d’œuvre : Soit : CMO = 9968.48 + 108879.68 + 10858.56 = 129706.72 DA Repas : 17 x 400 x 2 = 13600.00
DA
Découché : 17 x 800 x 1 = 13600.00
DA
Coût total : 129706.72 + 13600.00 + 13600.00 = 156906.72 DA
70
Moyens roulants :
2 camions TOYOTA
Distance parcouru par véhicule : 276 km Coût unitaire d’utilisation : 6.50 DA/km Nombre de jours d’immobilisation : 2 Coût unitaire d’immobilisation : 3000 Da/J CMR ( 2 camions Toyota) = 2x6.50 x276 +2x2x3000 = =
3588.00 + 12000.00
15588.00 DA
Coût de la PDR :
Coût de l’installation d’isolateurs : 43 x 970 = 4171.00
DA
Coût total de l’intervention :
Coût de l’intervention = Coût Moyen humain + Coût moyen roulant + Coût PDR Coût de l’intervention : 156906.72+15588.00+4171.00 = 176665.72 DA
71
MERCI DE VOTRE ATTENTION
Indicateurs de maintenance
Définition Indicateur : outil de base de la gestion, il permet de mesurer et évaluer l’évolution d’un ou plusieurs aspects d’une situation ou d’un phénomène donné. Trois famille d’indicateurs : Indicateurs de résultat Indicateurs de progression Indicateurs de performance Outils indispensables au pilotage de la fonction maintenance qui nous renseignent sur le degrés d’atteinte d’un objectifs et permettent de prendre en temps utile les décisions correctives ou préventives pour converger vers les résultats attendus.
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Indicateurs de résultats Ces indicateurs mesurent les paramètres de qualité de service en fonction des objectifs ( Incidents au 100 km, Indisponibilité, END, Mauvais fonctionnement, Avaries, etc. ) Obj. An (i)
Real. An (i)
Taux An (i)
Real. An(i-1)
Evol. (i)/(i1)
Incid. Lignes aux 100 km Indisp. Lignes (h/100 km) Indisp. Câbles (h/ km) Indisp. Transfos (h/TR) M.F. Disjoncteurs (mfd/100disj.) M.F. Protection (mfp/100 fprot) Indisp. Comptage END imputée (°/000)
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Réduction des coûts d’entretien et délais d’intervention
Indicateurs de progression Ces indicateurs mesurent l’état d’avancement des actions de maintenance et sont définis par :
L’évolution du volume de réalisation des actions programmées par rapport à l’objectif
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Indicateurs de performance La performance d’une fonction s’évalue selon les indicateurs suivants : Indicateurs des coûts de maintenance Indicateurs de délais Indicateurs de qualité 77
Indicateurs de coûts de maintenance Il représente l’ensemble des dépenses de la maintenance et peuvent être classés en trois indicateurs
Indicateurs de niveau de maintenance par rapport aux matériel ( positionner les coûts de maintenance par rapport au coût du matériel ou des ouvrages neufs concernés ) L’indicateur essentiel est le coût d’intervention maintenance CIM par rapport à la valeur à neuf de l’équipement ou l’ouvrage Ri = CIM / VAN Indicateurs de coûts de répartition par nature de dépenses maintenance ( montrer l’évolution des dépenses dans le temps et de mettre en relief les natures de dépenses, permettant ainsi d’orienter les analyses et les actions correctives) R1 = CIM / CGM R2 = CDM/CGM
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Indicateurs de coûts de maintenance
Indicateurs de coût par nature d’intervention de maintenance (l’évolution dans le temps de ces indicateurs permet d’éviter des dérives qui entraîneraient le risque de la diminution de la maintenance préventive par rapport à la maintenance curative) Les indicateurs principaux de répartition par nature de dépenses sont : Le coût de maintenance préventive par rapport au coût d’intervention maintenance Le coût de maintenance curative par rapport au coût d’intervention maintenance 79
Indicateurs de délais Objectif : visualiser le respect des délais prévus et de fournir des informations qui permettent d’analyser les retards constatées. Ce sont des indicateurs de mesure de situation dont l’évolution dans le temps est importante à suivre afin de visualiser les dérives, d’analyser et de mettre en œuvre les actions correctives 80
Indicateurs de délais Ils sont caractérisées par les rations suivants : Pourcentage des actions prévues et réalisées dans les délais, Pourcentage entre les temps main d’œuvre prévus dans les préparations, les estimations et les temps réellement passés ( temps d’occupation ), Pourcentage des délais de la maintenance préventive réalisé par rapport aux délais globale de maintenance réalisé Pourcentage des délais des interventions de maintenance curative par rapport aux délais globale de maintenance réalisé 81
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