0351303 723E4 Barfety Michele Comprehension Orale Niveau 3 b1 b2

March 26, 2017 | Author: MouritaniDakhnawi | Category: N/A
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Compréhension orale Michèle Barféty

Niveau

CLE 1 NTERNATIONAL

www.cle-inter.com

RÉPARTITION DES PISTES DU CD AUDIO Leçon 1 ,... •G.I -

Leçon 2

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Leçon 3 Bilan 1 Leçon 1 N •G.I

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Leçon 2

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Leçon 3 Bilan 2 Leçon 1 ,., •G.I -

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Leçon 2

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Leçon 3 Bilan 3 Leçon 1 ..,. \G,I -

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Leçon 2

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Leçon 3 Bilan 4 Leçon 1 Ln •G.I -

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Leçon

2

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Leçon 3 Bilan 5 Édition : Pierre Carpentier Mise en pages: CGI Illustrations : Claude-Henri Saunier

© CLE lnternationai/SEJER, 2007 ISBN : 978-2-09-035210-8

Document 11 Document 21 Document 31 Document 11 Document 21 Document 31 Document 11 Document 21 Document 31

page 6 page 8 page 10 page 12 page 14 page 16 page 18 page 20 page 22 page 24 Document 11 page 26 Document 21 page 28 Document 31 page 30 Document 11 page 32 Document 21 page 34 Document 31 page 36 Document 1 1 page 38 Document 21 page 40 Document 31 page 42 page 44 Document 11 page 46 Document 21 page 48 Document 31 page 50 Document 1 1 page 52 Document 21 page 54 Document 3 1 page 56 Documents 1 & 21 pages 58-60 Document 31 page 62 page 64 Document 11 page 66 Document 2 1 page 68 Document 3 1 page 70 Document 11 page 72 Document 21 page 74 Document 3 1 page 76 Document 11 page 78 Document 21 pages 80-82 page 84 Document 1 1 page 86 Document 21 page 88 Document 31 page 90 Document 1 1 pages 92-94 Document 2 1 pages 96 Document 11 page 98 Document 21 pages 100-102 page 104

Piste 1 Piste 2 Piste 3 Piste 4 Piste 5 Piste 6 Piste 7 Piste 8 Piste 9 Piste 10 Piste 11 Piste12 Piste13 Piste14 Piste15 Piste16 Piste17 Piste18 Piste19 Piste 20 Piste 21 Piste 22 Piste 23 Piste 24 Piste 25 Piste 26 Piste 27 Piste 28 Piste 29 Piste 30 Piste 31 Piste 32 Piste 33 Piste 34 Piste 35 Piste 36 Piste 37 Piste 38 Piste 39 Piste 40 Piste 41 Piste 42 Piste 43 Piste 44 Piste 45 Piste 46

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• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Compréhension Orale 3 s'adresse à des apprenants adultes et adolescents totali­ sant au moins 360 heures de français. Il prépare aux épreuves de compréhension orale du DELF 82 et vise à l'acquisition des compétences des niveaux 81 et 82 du Cadre européen commun de référence pour les langues. Ce manuel d'exercices est accompagné d'un CD audio contenant l'ensemble des documents sonores nécessaires à la réalisation des activités. Il peut donner lieu à deux utilisations : En classe : selon les prescriptions du professeur, les apprenants réalisent les exer­ cices individuellement ou en groupe en complément de toute méthode de fran­ çais langue étrangère correspondant aux niveaux 81 et 82 du CECR. À la maison : l'apprenant a la possibilité d'utiliser le manuel en auto-apprentis­ sage grâce aux corrigés et aux pages d'auto-évaluation figurant à la fin de chaque unité. Suivant les recommandations du cadre européen, la démarche pédagogique de l'ouvrage Compréhension Orale 3 s'inscrit résolument dans une perspective adionnelle : écouter pour comprendre et réagir (donner son avis ; exprimer ses sentiments; soutenir une conversation sur les thèmes abordés) .

Organisation de l'ouvrage L'ouvrage comprend 15 Leçons regroupées en 5 Unités de trois leçons chacune. Chaque leçon comprend 3 doubles pages construites autour d'objectifs fonc­ tionnels explicités sur la première page. Chaque unité s'achève par deux pages Bilan. Il s'agit d'une auto-évaluation qui •





reprend les principaux objectifs visés dans l'unité et qui permet à l'apprenant de contrôler lui-même sa progression par le biais d'exercices auto-correctifs .

Organisation d'une leçon Les 3 doubles pages qui la composent sont progressives et complémentaires. Les deux premières portent sur des documents sonores courts. La troisième porte sur un document sonore plus long, le plus souvent un document authentique Chaque double page comprend des exercices de compréhension sur le document sonore ainsi que des outils lexicaux et grammaticaux en relation avec les objectifs à atteindre. .

La première double page propose des exercices de compréhension de type QCM sur un document sonore court qui permet d'introduire le thème et les objectifs de la leçon. Le premier exercice porte sur la compréhension globale du document. Les exercices suivants attirent l'attention de l'apprenant sur le repérage et la compréhension des outils linguistiques. •

La seconde double page introduit un deuxième document sonore et propose des exercices de compréhension globale, de com préhension détaillée ainsi qu'une écoute ciblée des outils linguistiques apparaissant dans le document. Elle propose une tâche d'expression orale en relation avec le thème du document sonore écouté : rapporter des propos entendus, donner son avis, raconter, etc. •

La troisième double page porte sur un document sonore long. Les exercices permettent de travailler la compréhension globale et la compréhension détaillée. L'apprenant est également amené à réfléchir sur les outils linguistiques qui cons­ tituent les objectifs fonctionnels de la leçon. Il est enfin invité à s'approprier ces outils à travers des tâches d'expression orale interactive avec le groupe ou l'ensei­ gnant : conversation sur le thème de l'écoute, débats, etc. •

Avant-propos 0 3



























































• • •

UNITÉ



0

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . .

Comprendre l'opinion, les doutes et les sentiments des autres GRAMMAIRE: l'utilisation du subjonctif dans l'expression du doute; dans l'expression d'un jugement personnel; après les verbes d'opinion accompagnés d'un adjectif. LEXIQUE: Donner son avis, son sentiment sur quelque chose ou quelqu'un- la circula­ tion routière- Demander l'avis de quelqu'un, son sentiment sur quelque chose ou sur quelqu'un- Familles de mots: l'éducation, l'intérêt.

• • •

0

.

LEÇON 2 PROTESTATIONS -

OBJECTIF FONCTIONNEL:



. . • . . . • . . . • . . . • . . • • . . • • . . • . . . • • . . . • . . . . . . . . . . . . . . .

12

Comprendre des protestations.- Saisir la nuance entre souhait et

réalité.



GRAMMAIRE: le subjonctif dans les subordonnées relatives: (1) dans l'expression du sou­ hait (2) après les superlatifs. - le conditionnel présent pour faire une suggestion. Utilisations de quand même. LEXIQUE: Internet - Familles de mots: une panne, un abonnement, la fiabilité, une plainte, supporter, la tolérance, la nervosité- le suffixe -able, le préfixe in- - Otage.

• • • •

Comprendre les relations entre les gens ......... LEÇON 1- À CHACUN SON OPINION 6

OBJECTIF FONCTIONNEL:





1

0

LEÇON 3 ·CONSEILS, REGRETS ET REPROCHES

• • . . • . • . . . . . . . • . . . . . . . .

. . . . . . . . . .

18

Comprendre les conseils, les reproches, les regrets. GRAMMAIRE: Utilisation du conditionnel présent et du conditionnel passé- l'hypothèse dans le passé (si+verbe au plus-que-parfait). LEXIQUE: les mots pour conseiller, reprocher, regretter- Sens propre et sens figuré.

OBJECTIF FONCTIONNEL:

• • •

BILAN 1



. . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . • . . . . .

UNITÉ 2 LEÇON 1



. . . . . . • . . • . . . . . • • .

24

Comprendre ce qui se passe autour de soi ....... INFORMATIONS PRATIQUES 26

OBJECTIF FONCTIONNEL:

. . • • . . • • . . . • • . . • • . . . . • . . • . . . • . . . . . . . . . • .

Comprendre les nuances de la cause, la structure du discours, les

quantités imprécises. GRAMMAIRE: l'expression de la cause- les articulateurs du discours- Quelques indéfinis. LEXIQUE: les verbes qui expriment la cause - Mettre en garde - Familles de mots: le consommateur, la faim, la popularité, la majorité. 0

LEÇON

2

·C'EST ARRIVÉ QUAND?

. . • • . . . • • . . • • . . • • . . • • • . . • . . . • • .

. . . . . . . . . . • . .

32

Repérer l'ordre du déroulement des actions. GRAMMAIRE: Antériorité, simultanéité, postériorité (avant, pendant, après, quand, lorsque, au moment où, une fois que, dès, dès que) - le futur antérieur. LEXIQUE: les différentes utilisations du mot moment- Familles de mots: débarras, affection. OBJECTIF FONCTIONNEL:

0

LEÇON 3 ILS RACONTENT -

. . . • . . . • . . . • . . . . . • . • • . . . • • . . . • . . • . . . . . . . . . . . . . . . . • .

38

Com prendre les nuances d'un récit au passé - Situer dans le temps les actions antérieures et postérieures à l'action principale. GRAMMAIRE: la concordance des temps dans un récit au passé- les indications tempo­ relles dans le récit au passé. LEXIQUE: Écraser- Sentir 1 ressentir- Quelques expressions avec le mot coup. OBJECTIF FONCTIONNEL:

BILAN

2

. . . . . . . . . • • . . . • • .

. • • . . • • • . . • • . • • • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . • • .

UNITÉ 0

44

3 Comprendre l'actualité ........................ LEÇON 1 LES NOUVELLES . . . . . . . . . 46 .



. . . . . . . . . . . . . . • • • . • • • . .

• • . . • • . . • • . .

• • . . • • .

OBJECTIF FONCTIONNEL: Comprendre les constructions passives - Repérer et comprendre les extensions du nom (1). GRAMMAIRE: la forme passive -les participes passés de sens passif- les pronoms rela­ tifs simples. LEXIQUE: Familles de mots: les soucis, une occasion- les mauvaises actions. 4 0

Sommaire























































• •

0 LEÇON

2

- LES TÉMOIGNAGES

• • . . . • • • . . . • . . . . • • . • • • • . . • • . . • • . . . • . . • • . . • • . . • .

. . 52

Saisir la différence entre informations confirmées et informations non confirmées - Comprendre les objectifs à atteindre - Repérer et comprendre les extensions du nom {2). GRAMMAIRE: Le conditionnel pour les informations non confirmées - L'expression du but- Les relatifs composés. LEXIQUE: Les catastrophes et leurs conséquences- Les soldes.



OBJECTIF FONCTIONNEL:

0 LEÇON 3 - LES REPORTAGES

• • • . . . . • • • . . • • • • • • . • . • • • . . • • . . . • . . . • . . . . • . . . . . • • . .

58

Comprendre les propositions alternatives ou opposées. GRAMMAIRE: L'expression de l'opposition (alors que, tandis que, autant . . . autant - au lieu de, en revanche, par contre, au contraire). LEXIQUE: Parler des limites- Potable- Comment attirer l'attention sur un point particulier (en ce qui concerne, quant à, etc.)- Quelques utilisations du mot lieu. OBJECTIF FONCTIONNEL:

BI LAN 3

UNITÉ 0 LEÇON

• • • • • .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

-

Comprendre des débats ......................... DISCUSSIONS ENTRE AMIS 66 . • • . . . • .

. . . . . . . . . . • • . • . . . . . . . . . . . . . . . • . . .

Quelques indéfinis pour exprimer l'indifférence : n'importe où 1 qui 1 quoi 1 quand 1 comment1 lequel1 quel . . . -Condition et hypothèse : (1) si, sinon, à condition de1 que, sauf si, à moins que; le conditionnel- {2) sans ça, en supposant que, en admet­ tant que, au cas où. LEXIQUE: L'expression de l'indifférence- Le langage familier- RTT. GRAMMAIRE:

2-

ARGUMENTER

• . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . .

72

Comprendre les nuances de la conséquence. GRAMMAIRE : La conséquence : alors, donc, c'est pourquoi, en conséquence, par conséquent, du coup, résultat, total- La conséquence subordonnée à une idée d'inten­ sité ou de quantité : tant, tellement, si- Sans, sans que. LEXIQUE: Le préfixe -ir- L'emploi impersonnel du verbe arriver - La politesse.

OBJECTIF FONCTIONNEL:

0 LEÇON

3

- DÉBATS PUBLICS

. . . .

. . . . . . . . . . . . . . • . . • . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

78

Reconnaître et comprendre les différentes formes de concession. GRAMMAIRE: La concession (1) : bien que, quoique, même si, pourtant, cependant, malgré, en dépit de, avoir beau, quand même; {2): qui que, quoi que, où que, quel(le)(s) que. LEXIQUE: Les inégalités- Famille de mots : élever. OBJECTIF FONCTIONNEL:

BILAN 4

UNITÉ

• • • • • • •

64

OBJECTIF FONŒONNEL: Distinguer condition et hypothèse- Mieux comprendre la langue familière.

0 LEÇON





4 1

. . . . . • • • • • .



• • • • • . . . . . • . • . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

84

• • • • • • • • • • • • • • • •

Comprendre pour en savoir plus ................ 0 L EÇON 1 - DÉCOUVRIR DE NOUVEAUX HORIZONS 86



Comprendre pour s'informer. GRAMMAIRE: Formation et utilisations du participe présent : simple, composé, passif Introduire la cause avec pour. LEXIQUE: Famille de mots : Estimer- Plan- Il agit1 il s'agit.



5



. • . • • . . . • • . . • . . . • . . . • • . . • • . . • •

OBJECTIF FONCTIONNEL:

0 LEÇON

2

- FRANÇAIS ET CULTURE

. .

. • • • . . . • • . . • • • . . • • . . • • . . . • • . . . • . . • • . • • • . . •

92

• •



L EÇON 3



GRAMMAIRE:

0



Se repérer dans un document complexe. Faire auxiliaire causatif- La comparaison avec même et comme - Quelques utilisations de même. LEXIQUE: Les préfixes mé- et més- - Traiter, dire.

OBJECTIF FONCTIONNEL:

- FRANÇAIS ET LITTÉRATURE

. . • . . . . . . . . • . . . . . . . . • . . . . . . . • • . . . . . . . • . .

98

Se familiariser avec la langue littéraire. GRAMMAIRE: Approche du passé simple. LEXIQUE: À jamais, à tout jamais = toujours- Naître1 mourir- Les écrivains- La bosse, la différence, le handicap. BILAN 5 1 04 OBJECTIF FONCTIONNEL:

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . • • • • . . • • . . • • • . . • • . . • • . . . • • . • • • . • • . • • . • .

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3: 3: -

• • • •

Sommaire

0 5

À CHACUN SON OPINION

1.

Comprendre

• OBJECTIF FONCTIONNEL: Comprendre l'opinion- les doutes et les sentiments des autres. • GRAMMAIRE: L'utilisation du subjonctif : dans l'expression du doute; dans l'expression

d'un jugement personnel; après les verbes d'opinion accompagnés d'un adjectif. • LEXIQUE: Demander l'avis de quelqu'un, son sentiment sur qqch. ou qqn.

Familles de mots : la circulation routière, l'éducation, l'intérêt.

D

D

D --· DOCUMENT

1



D

1re ÉCOUTE



1 • Cochez les moyens de transport dont on parle dans ce dialogue.



2 • Choisissez les propositions exodes. Da. Lucas veut aller au travail en vélo parce qu'il est sportif. Db. Il veut aller au travail en vélo parce qu'il n'a plus d'argent. Dc. Il veut aller au travail en vélo parce qu'il y a trop de circulation en ville. Da. Ses amis pensent qu'il a raison. Db. Ses amis pensent que ce n'est pas une bonne idée. Dc. Ses amis pensent qu'il n'est pas assez prudent pour se déplacer en vélo. Da. Le vélo, c'est très agréable. Db. Le vélo, c'est très pratique. Dc. Le vélo, c'est très économique. Da. Le vélo, c'est dangereux à cause des automobilistes. Db. Le vélo, c'est dangereux à cause des sens interdits. Dc. Le vélo, c'est dangereux à cause des travaux. Da. Par soucis de sécurité, Lucas ne circulera que sur les pistes cyclables. Db. Pour se protéger, Lucas va porter un casque. Dc. Lucas n'a pas peur du danger. Da. D'après Lucas, le tramway c'est bien quand on n'a pas de voiture. Db. Lucas pense que le tramway c'est bien quand on habite près d'une station.

1.

2.

3.

4.

5.

6.

D c. Lucas trouve que le tramway, ce n'est pas pratique. 7.

8.

Da. Db. Dc. Da. Db. Dc.

6 0

Pour Sophie, la nouvelle ligne de tramway est très pratique. Elle trouve que la nouvelle rame de tramway est très jolie. Elle apprécie que la nouvelle ligne de tramway passe près de chez elle. Finalement, Lucas va essayer de se déplacer en vélo. Finalement, Lucas va se déplacer en voiture. Finalement, Lucas va se déplacer à pied.

UNITÉ 1 -Comprendre les relations avec les gens

D 1 1

1 2 3 4 5

1 1 1 2

3

4

5

6

OUTILS Donner son avis, son sentiment sur quelque chose ou quelqu'un •







(1}

D'après moi 1 à mon avis 1 selon moi 1 pour moi+ proposition à l'indicatif ---+D'après moi, il ne faut oas faire de vélo en ville. Je pense que 1 je crois que 1 je trouve que 1 il me semble que+ proposition à l'indicatif ---+je pense que Soohie a raison. C'est 1 ça, c'est+ adjectif au masculin singulier ---+ Faire du sport, (ça) c'est nécessaire. Ça fait+ nom, dans quelques expressions. ---+L'escalade, ça fait oeur. ça fait olaisir, ça fait mal. (en général) ---+L'escalade, ça me 1 te 1 lui /nous /vous 1 leur fait peur. (en particulier)

L'utilisation du subjonctif dans l'expression du doute •

je ne suis pas sûr(e) que 1 je ne crois pas que 1 je ne pense pas que 1 je doute que+ proposition au subjonctif ---+je doute que le vélo soit le moyen de transport idéal.

Familles de mots La circulation routière: un embouteillage = un bouchon- un sens interdit (une rue interdite aux véhicules) - une piste cyclable (une voie réservée aux vélos)- une automobile = une auto = une voiture= *une caisse­ un automobiliste (la personne qui conduit une voiture)

--· DOCUMENT • 1. 2.

1



2e ÉCOUTE

3 • Associez chaque élément au jugement qui l'accompagne. les sens interdits, les travaux, le coût du stationnement a. c'est bien trop dangereux le tramway b. ce n'est plus possible

3.

c. ce n'est pas très malin

4.

d. c'est absolument nécessaire e. c'est fiable

prendre des risques le vélo S. un casque

DOCUMENT 1 �

3e ÉCOUTE



4 • Trouvez le sens des mots grâce au contexte.

1.

j'en ai assez.

Da. j'en veux encore plus. Db. je n'en peux plus. 1 *j'en ai marre.

2.

je vais finir par aller travailler. . .

Da. Si je ne trouve pas d'autre solution, je vais aller travailler . . . Db. je vais finir mon travail. . .

3.

Prendre des risques

Da. Faire des choses inutiles Db. Faire des choses dangereuses

4.

*j'en ai rien à faire.

Da. je m'en moque. = Ça m'est égal. Db. je ne sais pas quoi faire avec ça.

S. Tu verras bien.

Da. Ta vue sera meilleure. Db. Tu vas essayer ou réfléchir, et après, tu te feras une opinion.

6. *Ce sera pas une partie de plaisir.

Da. Ce ne sera pas très agréable. Db. Ce sera très agréable.

À CHACUN SON OPINION --· DOCUMENT 2 � 1re •

2.

Expliciter

ÉCOUTE

5 • Choisissez ((vrai " ou ((faux " et corrigez les phrases fausses. Vrai

Faux

1. Au début, les participants à la réunion ne savent pas pourquoi ils sont là.

D

D

2. Cette réunion a pour but de choisir un représentant pour un congrès.

D

D

3.

Ils préfèrent que ce soit un homme.

D

D

4.

Le choix de Nicolas Duchamp est contesté par certains.

D

D

5.

Nicolas Duchamp est un homme attentif aux autres.

D

D

6.

Madame Brun soutient Nicolas Duchamp.

D

D

7. D'après Madame Venot, ils doivent choisir un meneur.

D

D

8. Madame Venot propose un autre candidat.

D

D

9. Mademoiselle Castel convient à tout le monde.

D

D

--· DOCUMENT 2 � 2e •

1 ÉCOUTE

(

6 • Quelles sont les qualités et les défauts de M. Duchamp et de Melle Castel ? Monsieur Duchamp

--· DOCUMENT 3 � 3e •

Mademoiselle Castel

ÉCOUTE

7 • Comment le disent-ils ?

a. Relevez les expressions utilisées pour demander l'avis des autres personnes.

1.

2

.

. ........... ......

.... ...... ..

.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . .

3.

. . . · · · · · · · ·

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4.

b. Relevez les constructions utilisées pour exprimer une opinion. 1.

.... .......

2. 3.

7.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4.

8. 9 .......................................

5. 8 0

6.

10 . ............

UNITÉ 1 -Comprendre les relations avec les gens

.

.

OUTILS Demander l'avis de quelqu'un ---+Qu'est-ce que vous pensez de 1Que pensez-vous de ce film? ---+Ce film, qu'en pensez-vous? 1 qu'en dites-vous? 1 comment le trouvez-vous?

Demander un avis en faisant une suggestion •

Que diriez-vous de+ nom ---+ Que diriez-vous d'un bon café chaud?

Donner son avis, son sentiment sur quelque chose ou quelqu'un {2} •



Trouver + nom + adjectif ---+je trouve cette fille intéressante. Nom + pronom (COl) + sembler 1 paraître+ adjectif ---+Cette fille me semble 1 me paraÎt intéressante.



C'est 1 il est + adjectif + que+ proposition au subjonctif ---+C'est dommage qu'elle parte.

Attention: On n'utilise pas le subjonctif si l'adjectif exprime une certitude ou une forte probabilité (sûr 1 certain 1 vrai 1 évident 1 clair 1 probable). •





Ça + pronom (COD ou COl) + Verbe+ proposition au subjonctif ---+Ça m'ennuie qu'il vienne. (m'= COD) ---+Ça me plaÎt qu'il soit là. (me= COl) Ça me paraît être 1 ça me semble être+ adjectif ---+Ça me paraÎt être utile 1Ça me paraÎt utile. Ça me paraît être 1 ça me semble être+ nom et adjectif ---+Ça me semble être une bonne idée 1Ça me

semble une bonne idée.

À VOUS - COMPRÉH E NSION EN INTÉRACTION Qui choisiriez-vous comme collaborateur pour créer un magasin de sport?

Regardez les 3 personnages et imaginez leurs qualités et leurs défauts. Discutez avec les autres apprenants pour faire votre choix. Donnez votre avis. Demandez l'avis des autres. UNITÉ 1 -Comprendre les relations avec les gens 0 9

À CHACUN SON OPINION --· DOCUMENT 3 � 1re •

3.

Réagir

ÉCOUTE

8 • Répondez aux questions.

1. Quelle est la question posée? 2. la réponse des quatre personnes qui s'expriment est-elle positive ou négative? 1.

. . . . .

. . . .

............. ....... ............

. .

2.

3.

..

. . . . . . . . . .

.

. . .

. .

.. . . . .

. . . . .

4 . ....................

3. Dans quel registre de langue ces personnes s'expriment-elles: standard ou familier? 1.

.......... ..

..... ..... .....

2.

3

.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

............... 4 . .................... ............. .................................. .

--· DOCUMENT 3 � 2e

ÉCOUTE

9 • Quels intervenants expriment les opinions suivantes ? Notez: 1, 2, 3 ou 4. 1. les femmes sont capables de faire de la politique. 2. les femmes sont d'un naturel plus paisible que les hommes. 3. Il n'y a pas de femmes capables de faire de la politique.



4.

les femmes sont plus capables d'écouter les autres.

5. C'est ridicule de penser que les femmes peuvent faire de la politique. 6.

Une bonne éducation est essentielle dans la société.

7. les femmes ne changent pas beaucoup quand elles ont du pouvoir. 8. On ne devrait pas poser cette question car la réponse est évidente. 9. les femmes se contrôlent mieux que les hommes. 10. les hommes ne sont pas vraiment plus compétents que les femmes.

11. les femmes ont plus d'influence sur l'éducation des enfants. --· DOCUMENT 3 � 3e ÉCOUTE •

10

1 0 • Relevez les expressions utilisées pour exprimer une opinion.

UNITÉ 1 -Comprendre les relations avec les gens

.

OUTILS Le subjonctif après les verbes d'opinion •

Verbe d'opinion + adjectif + que + proposition au subjonctif ---+je trouve 1 il me semble 1 il me paraÎt intéressant qu'il puisse s'exprimer en francais. ---+je crois utile que vous partiez plus tôt.

Familles de mots •



L'éducation a pour but de développer les connaissances d'une personne, mais aussi de lui enseigner les règles de conduite en société. Être bien éduqué, c'est avoir une bonne éducation. Un éducateur ou une éducatrice s'occupe d'éduquer les jeunes. L'éducation physique= le sport à l'école. Si vous lisez un livre avec intérêt, c'est qu'il est intéressant. Quand on s'intéresse à quelque chose, on est intéressé. Si on a intérêt à faire quelque chose, c'est qu'il est préférable de faire cette chose.

DOCUMENT 3 � 4e ÉCOUTE •

1 1 • Comment le disent-ils ? Retrouvez les mots et les expressions du document.

1. C'est indiscutable.

2. participer activement 3. C'est le moment. 4. Ça leur fait perdre la raison. S. être réaliste 6.

diriger

7.

Vous me comprenez?

8.

Quelle idée stupide!

9. C'est incroyable mais vrai. 10. choquant

À VOUS - COMPRÉH E NSION EN INTÉRACTION Recruteriez-vous une femme? •







Donnez votre avis sur la question posée dans le document. Discutez pour préciser votre position. Les femmes sont-elles de meilleures éducatrices que les hommes? Pourquoi? Dans quels domaines les femmes sont-elles plus compétentes que les hommes? Au contraire, en quoi les hommes sont-ils plus compétents que les femmes?

À votre avis, quel est le rôle des jeunes dans la société ? ft celui des personnes âgées? •

Faites deux groupes: d'un côté les représentants des jeunes, de l'autre, ceux des personnes âgées.



Par groupe, préparez vos idées sur votre groupe comme sur l'autre.



Sous forme de conversation, donnez votre avis sur le rôle de chacun des groupes dans la société.



Discutez pour vous mettre d'accord.

UNITÉ 1 -Comprendre les relations avec les gens 0 11

PROTESTATIONS

1.

Comprendre

• OBJECTIF FONCTIONNEL: Comprendre des protestations - Saisir la nuance entre sou­

hait et réalité. • GRAMMAIRE: le subjonctif dans les subordonnées relatives: (1) dans l'expression du

souhait (2) après les superlatifs - le conditionnel présent pour faire une suggestion Utilisations de quand même. • LEXIQUE: le suffixe -able, le préfixe in-, Internet, un otage.

Familles de mots: une panne, un abonnement, la fiabilité, une plainte, supporter, la tolé­ rance, la nervosité.

--· DOCUMENT •

1



1 re ÉCOUTE

1 • Choisissez les propositions exodes.

1. Da. La femme appelle un magasin qui vend des ordinateurs. Db. Elle appelle un service de dépannage par téléphone. Dc. Elle appelle un service de renseignements. 2. Da.

Elle est abonnée à un fournisseur d'accès Internet depuis trois mois.

Db. Elle voudrait s'abonner à ce service pour trois mois. Dc. Elle essaie de résilier son abonnement depuis trois mois.

3. Da. Le service Plus Internet fonctionne très bien. Db. Le service Plus Internet ne fonctionne jamais. Dc. Le service Plus Internet fonctionne de temps en temps. 4. Da.

La femme trouve que l'homme qui lui répond est très compétent.

Db. Elle pense qu'il lui pose des questions inutiles. Dc. Elle n'a pas d'opinion sur son interlocuteur.

5. Da. C'est la première fois qu'elle appelle ce service. Db. Elle a déjà appelé ce service et elle en est contente. Dc. Elle a déjà appelé ce service mais elle n'en est pas contente. 6. Da.

La femme s'énerve parce qu'elle ne comprend pas les explications de l'homme.

Db. Elle s'énerve parce qu'il répond trop vite à ses questions. Dc. Elle s'énerve parce qu'elle pense qu'il lui demande des choses stupides.

7. Da. La femme voudrait changer de fournisseur d'accès. Db. Elle voudrait modifier son installation. Dc. Elle voudrait changer sa Plus Box. 8.

Da. L'homme s'intéresse vraiment aux problèmes de la femme. Db. Il fait les contrôles de routine. Dc. Il ne comprend pas les causes du problème.

9. Da. La femme est finalement satisfaite des réponses de l'homme. Db. Mécontente des réponses de l'homme, la femme voudrait parler à son chef. Dc. Comme elle n'est pas satisfaite, elle veut se plaindre à la direction.

10. Da. L'homme lui propose de téléphoner à la direction. Db. li lui propose d'écrire à la direction. Dc. li lui propose de parler avec une autre personne.

12

0

UNITÉ 1 -Comprendre les relations avec les gens

OUTILS Le subjonctif dans les propositions subordonnées relatives {1} •



Le subjonctif dans les propositions subordonnées relatives est utilisé pour exprimer un souhait. -je cherche une voiture qui soit économique = je cherche une voiture, je voudrais qu'elle soit économique. On utilise le subjonctif après les verbes qui peuvent introduire une idée de souhait: vouloir, désirer, sou­ haiter, avoir envie, demander, chercher, préférer, etc. --

Lexique Internet- un fournisseur d'accès- se connecter- une connexion- un site- cliquer.

Familles de mots •



une panne -Un appareil est en panne (il ne fonctionne plus). Il faut le dépanner. On fait appel à un dépanneur qui fait partie d'un service de dépannage. un abonnement -Quand on est abonné à un magazine, on le reçoit régulièrement chez soi. Pour cela, il faut s'abonner.



la fiabilité -On peut faire confiance à une personne ou un appareil. S'ils sont fiables, ils ne nous déce­ vront pas. On a confiance en ses amis, on peut se fier à eux.



une plainte -Lorsque l'on est mécontent de quelque chose ou de quelqu'un on se plaint (se plaindre de qqch. ou de qqn. à qqn.). Au commissariat de police, on porte plainte. DOCUMENT 1 �



le ÉCOUTE

2 • Complétez ces phrases avec les pronoms relatifs et les verbes au subjonctif



1. ... .. .. quelqu'un

. ...... .. vraiment bien le système.

2. ..... . . .. une connexion

............ .. . fiable.

3.

. ..... une connexion .... ............. je ................ ........... utiliser quand j'en ai besoin.

4.

... quelqu'un

S.

.. . une Plus Box

6.

......... .. . . . ........... la peine de m'écouter. .. . . ... . . me servir sans problème. .... écouter les clients.

. .. .. . . . . quelqu'un

--· DOCUMENT 1 �

3e ÉCOUTE



3 • Trouvez le sens des mots grâce au contexte.

1.

Service de dépannage en ligne

2. à peine

D a. Service de dépannage rapide D b. Service de dépannage par téléphone D a. maximum D b. avec beaucoup de problèmes

3.

Quelqu'un qui prenne la peine de m'écouter. D a. Quelqu'un qui fasse l'effort de m'écouter. D b. Quelqu'un qui soit triste quand il m'écoute.

4.

Vous me prenez pour une idiote.

S. Vous avez de quoi noter?

Da. Vous pensez que je suis stupide. Db. Vous me parlez d'une façon stupide. Da. Vous voulez écrire beaucoup de choses? Db. Vous avez un stylo pour écrire ce que je vais vous dire?

UNITÉ 1 -Comprendre les relations avec les gens 0 13

PROTESTATIONS --· DOCUMENT 2 � 1re •

2.

Expliciter

ÉCOUTE

4 • Choisissez « vrai " ou ((faux " et justifiez vos réponses avec les mots du dialogue. Vrai

Faux

1. Mme Supin est seule chez elle.

D

D

2. M. Leguen comprend très bien qu'il a commis une faute importante.

D

D

3. Mme Supin suggère à M. Leguen de ne pas toujours faire la fête chez lui.

D

D

D

D

D

D

D

D

D

D

4.

M. Leguen invite Mme Supin et son mari à passer la soirée chez lui.

8. Mme Supin pense que M. Leguen ne l'écoute pas.

6.

Mme Supin apprécie la musique que M. Leguen écoute.

7. Mme Supin va peut-être aller se plaindre à la police.

DOCUMENT 2 � 2e ÉCOUTE •

5 • Comment le disent-ils ? Retrouvez les expressions du dialogue.

1. Je ne sais pas ce que tu en penses.

2. Vous ne pensez pas ce que vous dites. {2 formes différentes)

3. Vous ne réalisez pas que . . . 4.

Quelquefois

5. Vous voulez que je vous explique les choses encore plus clairement.

6.

14

Sortir 1 faire un petit tour

UNITÉ 1 -Comprendre les relations avec les gens

OUTILS Le subjonctif dans les propositions subordonnées relatives {2} •

On utilise le subjonctif dans les propositions subordonnées relatives quand le nom remplacé par le pronom relatif est accompagné d'un superlatif (le plus 1 le moins) ou des mots : le seul, l'unique, le pre­ mier, le dernier, etc. ---+ C'est l'homme le plus intelligent que je connaisse, le seul qui soit capable de répondre à toutes mes questions.

Le conditionnel présent pour exprimer une suggestion avec les verbes vouloir et pouvoir ---+-Vous ne voudriez pas sortir? ---+-Tu pourrais lui offrir des fleurs. Tu ne pourrais pas aller chez tes amis?

Familles de mots •





Si on est malade quand il fait très chaud, c'est qu'on ne supporte pas la chaleur. À 30°, la chaleur est sup­ portable. À 45°, elle est insupportable. Les enfants quelquefois sont insupportables quand ils ne font que des bêtises. La tolérance- Si vous êtes tolérant, vous acceptez les autres comme ils sont, sinon, vous êtes intolérant. La plupart des situations sont tolérables, on peut donc les tolérer, c'est-à-dire les accepter. Mais il y a aussi des choses intolérables, qu'il est impossible d'accepter. La nervosité- Si l'on est nerveux, on s'énerve facilement. Tout le monde peut être énervé un jour ou l'autre. Mais c'est rare de faire une crise de nerf qui ne nous permet plus de contrôler nos émotions. Pourtant, on prétend quelquefois être au bord de la crise de nerf.

DOCUMENT 2 � •

3e ÉCOUTE

6 • Complétez ces phrases avec les pronoms relatifs et les verbes au subjonctif



1. C'est la seule chose

. .. .... . on ... vous

2.

C'est la meilleure idée

3.

Vous êtes la famille la plus bruyante

4. Ça, c'est le moins

· · · · · · · · · · · · · ·

. faire.

............. vous

..... .....? .... je .. .. .. faire!

À VOUS - COMPRÉ H ENSION EN INTÉRACTION jeux de rôles - Par deux, préparez puis jouez les scènes suivantes. 1. Le lieu: dans un garage- Les personnages: un mécanicien et son client.

Le client: Vous avez fait réparer votre voiture la semaine dernière mais elle est encore tombée en panne ce matin. Vous vous plaignez auprès du mécanicien. Le mécanicien: Vous essayez de calmer votre client, mais vous pensez qu'il est responsable de la panne. Soyez poli, vous ne voulez pas perdre un client.

Le lieu: dans un restaurant- Les personnages: un serveur et un client. Le client: Vous protestez car le serveur vient de renverser de la sauce tomate sur votre chemise. Vous êtes très en colère. Le serveur: Vous vous excusez, mais vous expliquez au client qu'il a bougé quand vous passiez derrière lui.

2.

Le lieu: dans une agence immobilière- Les personnages: l'agent immobilier et un client. Le client: Vous avez loué très cher une maison pour les vacances. En arrivant, vous constatez qu'elle n'a ni l'eau, ni l'électricité. Vous allez à l'agence pour protester. L'agent immobilier: Vous expliquez à votre client qu'il s'agit d'une maison très ancienne et qu'il a beaucoup de chance de pouvoir y habiter quelques semaines. 3.

UNITÉ 1 -Comprendre les relations avec les gens 0 15

PROTESTATIONS --· DOCUMENT 3 Q •

1 re ÉCOUTE

7 • Répondez aux questions.

1. De quel type de document s'agit-il? 2.

Qui est la première personne qui parle?

3. Où se passe cette scène? 4.

Quel est le sentiment exprimé par les gens qui parlent?

S. Pourquoi éprouvent-ils ce sentiment?

6. Combien d'accents différents entendez-vous?

7. Savez-vous de quelle région ou de quel pays viennent ces différentes personnes?

8. Quelles sont les suggestions faites par les personnes interrogées?

--· DOCUMENT 3 Q •

2e ÉCOUTE

8 • Choisissez les propositions exodes.

1. 0 a. La grève a commencé il y a deux jours. 0 b. On ne sait pas exactement quand la grève a commencé. 2.

La première personne interrogée 0 a. habite en France. 0 b. habite à l'étranger.

3. La deuxième personne interrogée pense qu'il n'est pas normal 0 a. qu'une minorité de gens dérange la majorité. 0 b. qu'une majorité de gens dérange la minorité. 4.

Cette dame 0 a. a vraiment besoin du métro ce jour-là. 0 b. est en colère, mais elle n'a pas vraiment besoin du métro.

S. La troisième personne interrogée 0 a. ne veut pas payer son billet. 0 b. trouve anormal qu'on ne puisse pas voyager quand on a acheté un billet. 6. Ce monsieur 0 a. pense qu'il y a eu une prise d'otages. 0 b. considère que les voyageurs sont pris en otages par les grévistes.

16 0

UNITÉ 1 -Comprendre les relations avec /es gens

3.

Réagir

OUTILS Utilisations de « quand même '' •

Pour exprimer la réprobation, l'indignation. ---+Quand même, il exagère!



Pour exprimer l'opposition. ---+JI ne devait pas sortir. Il est sorti quand même.

Le suffixe (( -able ,> - Le préfixe (( in- )) ·-





-

Le suffixe -able exprime la possibilité. Tolérable = que l'on peut tolérer; habitable = que l'on peut habiter; supportable, acceptable, mettable, jetable, vendable, utilisable, etc. Le préfixe in- placé devant un adjectif permet d'exprimer son contraire. Intolérable qu'on ne peut pas tolérer; inhabitable qu'on ne peut pas habiter; inégalable, inaltérable, inexplicable, inimaginable, indé­ fendable, etc. =

=

Lexique Un otage est une personne que l'on retient prisonnière par la force pour obtenir quelque chose en échange: de l'argent (une rançon), des décisions politiques ...- Une prise d'otages- Un preneur d'otage. --· DOCUMENT 3 � 3e ÉCOUTE

9 • Comment le disent-ils ? Retrouvez les mots ou les expressions du document. Précisez à quel registre de langue ils appartiennent: standard ou familier.



1.

les personnes qui utilisent un service

2.

a été prolongé

3.

elle ne va pas s'arrêter bientôt

4.

j'en ai assez

S. toujours 6.

Un organisme géré par l'état

7.

déranger, ennuyer

8.

énormément

9. très 10.

je n'accepte plus, je ne tolère plus

11.

comme, en qualité de

12.

d'une autre façon

13.

trouver une solution

À VOUS - COM PRÉH ENSION EN INTÉRACTION jeu de rôles - Débat entre les grévistes et les usagers. •







Faites deux groupes: 1. les usagers du métro mécontents; 2. les employés du métro en grève. Les employés du métro expliquent pourquoi ils doivent faire la grève. Les usagers expriment leur mécontentement. Chaque groupe prépare ses arguments. jouez le débat entre les grévistes et les usagers.

UNITÉ

1

-Comprendre les relations avec les gens 0

17

CONSEILS, REGRETS ET REPROCHES

1.

Comprendre

• OBJECTIF FONCTIONNEL: Comprendre les conseils, les reproches, les regrets. • GRAMMAIRE: le conditionnel présent et passé- l'hypothèse dans le passé (si + verbe

au plus-que-parfait). • LEXIQUE: les mots pour conseiller, reprocher, regretter- Sens propre et sens figuré. --· DOCUMENT 1 •

Q

1re ÉCOUTE

1 • Choisissez les propositions exodes.

1. Da. lisa a fait un héritage. Db. lisa a gagné de l'argent en jouant. Dc. lisa a beaucoup travaillé et elle a gagné de l'argent. 2.

Da. lisa pense qu'elle a besoin d'une nouvelle voiture Db. la voiture de lisa est en bon état. Dc. léo conseille à Lisa de changer de voiture.

3.

Da. lisa a de la famille en Amérique du sud. Db. lisa rêve de visiter l'Amérique du sud. Dc. lisa a des amis en Amérique du sud.

4.

Da. les trois amis pensent qu'il faut garder de l'argent en cas de besoin. Db. lisa ne veut pas mettre de l'argent à la banque. Dc. Seul Léo conseille à lisa de placer un peu d'argent.

5. Da. Lisa aimerait s'offrir une bague.

Db. julie aimerait avoir une bague. Dc. Léo va offrir une bague à julie. 6. Da. julie et Léo sont des amis.

Db. julie et Léo sont mariés. Dc. julie et Léo sont amoureux. --· DOCUMENT 1 • 1. 2.

Q

2e ÉCOUTE

2 • Associez les deux parties de phrase pour retrouver les conseils du dialogue. a. d'en mettre un peu de côté. Si j'étais toi b. nous les donner. Tu pourrais

Tu ferais bien Tâche 5. *T'as qu'à (tu n'as qu'à) 6. Moi,

de les mettre à la banque.

3.

c.

4.

d. en profiter pour aller voir tes cousins.

0 UNITÉ

1

j'offrirais la bague . . . je l'emmènerais. .

2

1

18

e.

f. . . j'achèterais une nouvelle voiture. 3

-Comprendre les relations avec les gens

4

5

6

OUTILS Utilisation du conditionnel présent: •

Pour demander un conseil ---+ Qu'est-ce que tu ferais à ma place? Qu'est-ce que tu ferais toi? ---+À ma place, tu irais à ce rendez-vous ou tu n'irais pas?



Pour donner un conseil Avec les verbes pouvoir et devoir+ verbe à l'infinitif ---+Tu pourrais écrire à ton frère, tu devrais aussi lui envoyer des photos. Avec le verbe faire + bien ou mieux+ de+verbe à l'infinitif 1 ---+Tu ferais bien d'écouter le professeur. Avec tous les verbes, après les mots et expressions suivants: à ta place, . . 1 si j'étais toi, . . 1 si j'étais à ta place . . . 1 moi, ... ---+À ta place, je partirais en vacances. .



.

Autres formes utilisées pour donner un conseil Essaie de 1 tâche de+ verbe à l'infinitif (essayez de . . . tâchez de . . . ) ---+Essaie de ne pas faire d'erreur. Tu n'as qu'à +verbe à l'infinitif (vous n'avez qu'à . . . ) ---+Tu n'as qu'à travailler plus. Je te conseille de+ verbe à l'infinitif 1 je te déconseille de. . . (je vous conseille de . . . ) ---+je te conseille de faire du sport et je te déconseille de trop manger.

DOCUMENT 1 � •

3e ÉCOUTE

3 • Trouvez le sens des mots grâce au contexte.

1. une belle somme

Da. beaucoup d'argent Db. un beau chiffre

2.

Tu as vu dans quel état est la tienne?

Da. Ta voiture est encore en bon état. Db. Ta voiture est en très mauvais état.

3.

*C'est pas bête.

Da. C'est une bonne idée. Db. Ce n'est pas une idée très intelligente.

4. On dirait ma mère.

Da. Tu parles comme ma mère. Db. Ma mère dit toujours cela.

s. à la sueur de mon front

Da. en faisant du sport Db. par mon travail

6. Léa n'a pas complètement tort.

Da. Ce que dit Léa est stupide. Db. Léa a raison.

7.

mettre de côté

Da. dépenser de différentes façons Db. économiser

8.

si tu ne sais pas quoi en faire

Da. si tu ne sais pas faire de bonnes affaires Db. si tu ne sais pas comment utiliser cet argent

9. la bague de ses rêves

Da. la bague dont elle a envie Db. chaque nuit, dans ses rêves, elle voit cette bague

UNITÉ 1 Comprendre les relations avec les gens 0 19 -

.._

CONSEilS, REGRETS ET REPROCHES --· DOCUMENT 2 � •

2.

Expliciter

1re ÉCOUTE

4 • Choisissez ou « avoir >> au futur simple + le participe passé du verbe ---+



If aura parlé-+ If sera venu

---+

If se sera levé

Utilisations : - Pour situer une action dans le futur, avant une autre action exprimée au futur simple. ---+ Quand tu auras lu ce livre,

tu me le raconteras.

- Pour dire qu'une action sera achevée à un moment précis du futur. ---+ Dans trois jours, il aura passé tous ses examens.

DOCUMENT 2 � 3e ÉCOUTE •

8 • Complétez les phrases et indiquez s'il y a simultanéité ou non.

1

. . .



u n e « cousinade >> q u e vous aviez p répa rée

---+ Si m u lta néité : o u i D n o n D 2. j'a i donc ren co ntré, ---+ Si m u lta néité : o u i 3.

. . . . . . . . . . . . . . . . , des pa rents . . .

D non D

. . . . . . . . . , q u 'avez-vous ressenti ? ---+ Si m u lta néité : o u i D non D

4. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , vous devrez les contacter . . .

---+ Si m u lta néité : o u i D non D 5.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . , vo u s devrez chercher o ù et comment. . . ---+ Si m u lta néité : o u i D non D

6. Vous y mettrez toutes les photos q u e vous a u rez fa ites

---+ Si m u lta néité : o u i D non D

À VOU S - COM PRÉHENSION EN I NTÉRACTION Êtes-vous tenté par une (( cousinade , ? •

Aimeriez-vous orga n iser une « cousinade » ? Expliquez pourquoi.



Que peuvent apporter ces rencontres aux gens qui y pa rticipent ?



Est-i l im porta nt de co nnaître ses raci nes? Po urquoi?



Discutez avec les autres a pprenants.

Imaginez votre vie dans 15 ans : ce que vous aurez fait, ce que vous ferez. •

Réfléchi ssez et organ isez vos idées.



Faites une cou rte présentation orale.



Répondez a ux q uestions des autres apprena nts.

UN ITÉ 2 - Comprendre ce qui se passe autour de soi

35

C'EST ARRIVÉ QUAN D ? --· DOCUMENT 3 � 1 re ÉCOUTE •

9 • Répondez aux questions.

1 . De q u e l l e fête pa rle-t-on dans ce d ocu ment ? 2. Da n s q uel but offre-t-on u n cadea u ? 3 . Q u i espère recevoi r des cadea ux? 4 . Com b ien de types d 'acheteu rs sont p résentés ici ?

5. Que cherche l e premier type d 'acheteu r ?

6. Qu'achètent les gens q u i s o n t to ujours pressés ?

7. Où certa i ns achete u rs font- i l s leurs achats ?

8. Que p réfèrent offri r certa i n es perso n nes ? 9. Sur quel sujet les acheteu rs ne sont-ils pas tous d 'accord ?

1 0. Qu'arrive-t- i l à certa i n s cadea u x ? 11. Est-ce fréq uent ?

--· DOCUM ENT 3 � 2e ÉCOUTE •

1 0 • Comment le disent-ils ? Retrouvez les mots du document.

1. sa ns pouvo i r attend re 2. chercher pa rtout 3. se l i bérer de 4. travai l pén i b le que l'on doit fa i re 5. fa i re u n e erreu r

6. u n trava i l

7 . u n cadeau

8. une personne q u i uti l i se I nternet UNITÉ 2 - Comprendre ce qui se passe autour de soi

3.

Réagir

OUTI LS La préposition

«

Dès "

« Dès >> i ndique le point de dépa rt de l'action : •



Dès + nom -+ Il quitte la maison dès le matin. Dès que + proposition à l'indicatif -+ Il quitte la maison dès qu 'il est orêt.

Utilisation du mot

«

moment "

Attention à ne pas confondre : •

Au moment où + proposition à l'indicatif -+ Au moment où



nous sommes sortis, elle a fermé la porte à clé.

Au moment de + nom ou + verbe à l'infi nitif -+ Au moment de sortir,



elle a pris son parapluie. (1 sujet pou r les deux verbes)

À ce moment-là au moment dont on parle. moment : tout le temps. =

-

En ce moment

=

mai ntenant, actuel lement. À tout

familles de mots •



S'il y a trop de choses chez vous, i l fa ut débarrasser la maison. Tout ce qui prend de la place vous embarrasse. Si vous avez un débarras, un l ieu po ur ranger ce dont vous ne vous servez pas toujou rs, c'est bien. Sinon, il faut vous débarrasser de certa ines choses, les donner ou les jeter. Après le repas, pensez à débarrasser la table. Si vous avez de l'affection pour une personne, vous l'ai mez bien. Les personnes affectueuses montrent aux autres qu'el les les ai ment. On peut aussi affectionner quelque chose.

--· DOCUMENT 3 � 3e ÉCOUTE •

1 1 • Trouvez le sens des expressions grâce au contexte.

1. cou ri r les magasi n s

D a . a l ler d ' u n magasin à l'a utre D b. fa i re les cou rses très vite

2. la perle rare

D a. un bijou D b. une chose ou u n e personne pa rticu l i è rement i ntéressa nte

3. On ne peut pas y échap per.

D a. On ne peut pas s'en a l le r. D b. C'est i m possi ble de fa i re a utrement.

4. au plus vite

D a . le plus rapidement possible D b. plus ra pidement que d ' habitude

5. i l fa ut y m ettre le p rix

D a. il fa ut payer assez cher D b. il fa ut indiquer le prix su r le pa q u et

6. À quoi bon ?

D a. À q u o i ça sert ? D b. Est-ce q u e c'est b i en ?

À VOUS - CO M PRÉHENSION EN I NTÉRACTION Comment estimez-vous la valeur d'un cadeau ? •

Que veut-on montrer en offra nt un cadea u ?



Le prix du cadeau est-i l im po rta nt?



Préférez-vous offrir ou recevo i r un cadea u ? Pou rquoi ?



À quel les occasions est-i l nécessa ire d'offrir un cadea u ?



Peut-o n toujours choisir le cadeau que l'on souha ite offri r?



Avez-vous déjà revendu un cadeau que l'on vous avait offert ? Que pensez-vous de cette pratique?



Trouvez une idée de cadeau origi nale po u r : une jeune femme, un jeune co uple, un céli bata i re endurci, un couple de retraités, une grand-mère, etc.

UN ITÉ 2 - Comprendre ce qui se passe autour de soi 0 37

I lS RACO NTENT

1.

Comprendre

• OBJECTIF FONCTION NEL : Comprendre les nuances d'un récit au passé - Situer dans le

temps les actions antérieu res et postérieures à l'action principal e. • GRAM MAI RE : La concorda nce des temps dans un récit au passé - Les i n dications tem­

porelles dans le récit au passé. • LEXIQUE : Écraser - Senti r 1 ressentir - Quelq ues expressions avec le mot coup. --· DOCUMENT 1 � 1 re ÉCOUTE •

1 • Choisissez les propositions exodes.

1 . L'h o m m e q u i pa rle

D a. a e u u n accident. D b. a vu un accident.

2. Les voitu res acci dentées rou la ient D a . dans le même se ns, l ' u n e derrière l'a utre. D b. dans le sens co ntra i re, l'une en face de l'a utre.

3. D'a près l'homme, l 'accident

D a. a été très ra pide. D b. a d u ré très lo ngte mps.

4. Il y a eu

D a. un gra nd b ru it de choc. D b. p l u sieu rs b ru its d e choc.

5. Cet accident concerne

D a. p l u s de cinq voitu res. D b. p l u s de ce nt voitu res. 6. L' homme q u i raconte cette h istoire D a . a tout d e su ite comp ris q u e l'accident éta it très i m porta nt. D b. a été très su rpris pa r l'im po rta nce de l'accid ent.

7. Après l 'accident, D a. les passagers ont eu peur de sort i r tout de su ite de leurs voitu res. D b. tous l es passagers sont très vite sortis des voitu res.

8. Quand on co n d u it,

D a. i l fa ut toujours penser a u x accid ents q u i peuvent a rriver. D b. on ne pense pas a ux a ccidents q u i pou rra ient a rriver.

9. L' homme a peur D a. q u a nd i l repense à ce qui s'est passé. D b. quand il pense à tout ce q u i peut a rriver quand on est en vo itu re.

1 0. D'a p rès le récit de l'hom me,

D a. on ne sai t pas s i des a utom obilistes sont morts ou pas dans l 'accident. D b. on sa it que personne n'est mort dans cet accident.

38 0 UNITÉ 2 - Comprendre ce qui se passe autour de soi

OUTI LS La concordance des temps dans un récit au passé {1} Da ns u n récit situé dans le passé, après u n verbe princi pa l au passé, •

Les descriptions et les situations sont à l'imparfait.

---+ Il a oublié que j'habitais dans le quartier (Même si j'habite encore dans ce quartier). •

Les événements antérieurs au temps du récit sont au plus-que-parfait.

---+ je pensais que vous aviez oublié les dés. •

Les évènements postérieu rs au temps d u récit sont au conditionnel ou avec le verbe aller à l'imparfait

suivi de l'infinitif (futur proche dans le passé). ---+ j'ai cru qu'il allait faire beau et que nous pourrions aller à la plage.

Lexique Serrer les dents : crisper les mâchoires ; rassembler son énergie po u r résister à q uelque chose de d iffici le. La voitu re a écrasé un chien ; le chien s'est fait écraser. Un avion s'écrase au sol, c'est un acci dent. Senti r : on peut se ntir u ne od e u r, la cha l e u r, que q u elque chose ne va pas, que qu elqu'un est triste, •





q u ' i l va fa i re bea u . . . Ressentir : o n peut ressentir u n e émotion, une dou l e u r.

DOCUM ENT 1 � 2e ÉCOUTE •

2 • Complétez les phrases suivantes.

1 . j'ai com p ris ce q u i . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. je pensais bien q u'el le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. j 'ai appri s q u e plus de cent voitu res 4. je n 'ava is pas i magi né q u e l 'accident

............... ...........

qu'il

.

DOCU MENT 1 � 3e ÉCOUTE •

3

Trouvez le sens des mots grâce au contexte.

1. u n rétrovise u r

D a. un m i roir qui permet de voi r ce q u i se passe derrière la vo iture D b. la vitre a rrière de la voitu re

2 . une fraction de . . .

D a. une gra n d e q ua ntité de . . . D b. u n e très petite pa rtie de . . .

3. u n écho

D a. u n bruit m éta l l i q u e D b. phénomène q u i répète u n son

4 . autant de, . .

D a. une si grande q u a ntité de . . D b. l es m êmes

5. u n ca uchema r

D a. u ne h isto i re i ncroya ble D b. un mauva i s rêve

6. une chose pa rei l l e

D a. u n e chose co m m e cel le-ci D b. u ne chose i ncroya ble

7 . u n m i racle

D a. u ne bon n e action D b. un fait ext raord i n a i re

.

UNITÉ 2 - Comprendre ce qui se passe autour de soi 0 39

I LS RACONTENT

2.

Expliciter

--· DOCUMENT 2 � 1 re ÉCOUTE •

4 • Choisissez (( vrai '' ou (( faux

»

et corrigez les phrases fausses. Vrai

Faux

1. l'histoi re se passe le matin du 14 j u i l let.

D

D

2. la fem m e q u i pa rle a d es enfants.

D

D

3. la fa m i l le ava it démé nagé d e cette ma ison q uelq ues jours ava nt l es événements.

D

D

4. Cette m aison a u n jard i n .

D

D

5. Ce soir-là, les pa rents et les enfa nts sont sortis plus de deux heures.

D

D

6. Quand i l s so nt rentrés, toutes l e u rs affa i res éta ient sur le sol .

D

D

7. la fem m e a pensé que c'éta it com m e après u ne catastro phe nat u relle.

D

D

8. les ca m b rioleurs n'ont em porté q u e les ord i nate u rs et les jeux él ectroniq ues.

D

D

9. le jour même, l a pol i ce est ve nue à la ma iso n .

D

D

1 0. Il a fa l l u p réve n i r l a com pagn ie d 'assu ra nce.

D

D

1 1 . les po l i ciers ont retrouvé des objets volés dans u n garage.

D

D

12. I l s ont averti la fa m i l l e par téléphone.

D

D

1 3. la fem me a retrouvé la p l u pa rt d es o bjets q u'on l u i ava it volés.

D

D

40 0 UNITÉ 2 - Comprendre ce qui se passe autour de soi

OUTI LS Les indications temporelles Dans un récit au présent •





Dans un récit au passé

a ujourd'h u i ; ce mati n ; ce soi r



hier ; avant-hier i l y a trois jours la sema i ne dern ière



dema i n ; après-dema i n dans trois jours la sema ine prochai n e



ce jour-là ; ce mati n-là ; ce soi r-là la vei lle ; l'avant-veille trois jours ava nt 1 auparavant ; trois jou rs plus tôt la sema i ne précéd ente ; la sema ine d 'ava nt le lendemain ; le su rlendema i n trois jours ap rès ; trois jours plus tard la semai ne su ivante ; la semai n e d 'après

1

DOCUMENT 1 � 2e ÉCOUTE •

5 • Relevez les indications temporelles qui situent les adions :

1 . Ava nt le 1 4 j u i l l et : 2. Le 1 4 j u i l l et : 3. Ap rès l e 1 4 j u i l let : DOCUMENT 1 � 3e ÉCOUTE •

6 • Comment le disent-ils ? Retrouvez les mots et les expressions du document.

1 . U n spectacle noctu rne q u i i l l u m i n e le ciel : . . . . . . . . . . .

.

2. Fêter son i nsta l lation da ns u n nouvea u l ogement : 3. En désordre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. L'engagement de deux perso n nes ava nt le m a riage : . . . DOCUMENT 1 � 4e ÉCOUTE •

7 • Relevez les mots appartenant au champ lexical de la police.

• 8 • Comparez vos notes avec celles des autres apprenants. En groupe, faites une liste com­ plète des mots que avez relevés. Puis, réécoutez le document pour vérifier que vous n'avez rien oublié.

À VOU S - CO M PRÉH ENSION EN I NTÉRACTION Racontez à votre tour une histoire qui vous a laissé un souvenir particulier. •

Faites attention aux concordances de temps et aux i ndications temporelles.



Posez des questions a ux autres apprena nts su r leurs histoi res.

UNITÉ 2 - Comprendre ce qui se passe autour de soi

41

I lS RACO NTENT DOCUMENT 3 � 1 re ÉCOUTE •

9 • Répondez aux questions.

1 . Quelle expérience pa rticu l i ère cet homme a-t- i l vécue? 2. Pou rq u o i s'est- i l retrouvé d a ns cette situation ? 3. Quels sont les d i fférents l ieux où i l a ha bité ? 4. Q u i l 'a a i d é à retrouver u n e vie norma l e ? 5. Q u e l l e est s a situation a u moment où i l pa rl e ?

--· DOCU MENT 3 � 2e ÉCOUTE

1 0 • Choisissez les propositions exactes. 1 . Po u r l'hom me, les problèmes ont co mm encé



D a. i l y a 4 a n s. D b. i l y a 8 ans.

2. D'après l u i , la pre m i ère ca u se de ses p roblèmes éta it D a. qu'il vena it de perd re son trava i l . D b. q u ' i l vena i t d e perd re sa petite a m i e.

3. Au début,

D a. il éta it plutôt o pt i m iste. D b. il éta it déjà très pessi m i ste.

4. Il pensa it q u e la situation s'a méliorerait D a . dès qu'il a u ra i t trouvé u n t rava i l . D b. dès q u ' i l a u rait trouvé u n e nouvelle co pi ne. 5. À un moment,

D a. il ava it retrouvé un t rava i l série ux. D b. il ava it retrouvé un trava i l tempora i re. 6. Quand on n 'a p l u s de toit,

D a. i l est d ifficile de rester propre et en bon n e sa nté. D b. o n n 'a p l u s rien à perd re, o n ne se fa it p l u s de soucis. 7. Il a trouvé de l'aide D a. pa rce qu'il a eu le cou rage d 'en demander. D b. pa rce q u e q u e l q u ' u n a fait l 'effort d 'a l ler vers l u i .

8 . Mai ntenant,

D a . i l veut a ider les ge ns en d i ffi cu lté. D b. i l ne veut plus entendre parler de tous ces p roblèmes.

42 0 UNITÉ 2 - Comprendre

ce qui se passe autour de soi

3.

Réagir

OUTI LS La concordance des temps dans un récit au passé (2} Dans u n récit situé dans le passé, après u n verbe princi pal au passé,

\



Le passé récent est exp ri mé avec le verbe > à l'imparfait suivi de l'infinitif. --+

i[



Quand il est arrivé, nous venions de finir notre repas.

Le futur a ntérieu r est rempl acé par u n conditionnel passé. --+

Il savait qu'il serait rentré avant minuit.

Lexique Quelques expressions avec le mot (( coup )) : un coup de fo udre, être dans le coup, le coup de grâce, un coup de pied, u n cou p de main, u n cou p d u r, un cou p de pouce, fa i re co up double, ten ir le coup, un co up d 'œil, un coup de fil, . . .

DOCUM ENT 3 � 3e ÉCOUTE •

1 1 • Comment le disent-ils ? Retrouvez les mots et les expressions du document.

1. j'ai fa it n ' i m po rte q u o i . 2 . u n gros problème

3. u n problème sa ns solution 4. Vivre com m e ça, ce n 'est pas vivre . 5. je n 'éta is p l u s rien.

6. d e l'a i d e

À VOU S - CO M PRÉH ENSION EN I NTÉRACTION Racontez une histoire au passé. •

Ch aque partici pant reçoit u ne ou plusieurs expressions conten ant le mot « cou p )).

Le premier apprenant commence à raconter un e histoire au passé. I l fai t quelq ues ph rases dans lesq uel les il doit util iser les expressions q u 'il a reçues.





Le second continue la même hi stoi re et uti l ise lui aussi les expressions proposées.



Les autres partici pants co nti nuent l'histoire de la même man ière. Le dern ier pa rtici pant doit fi n i r l'h istoire.

Craignez-vous de devenir SDF ? Un récent so ndage d 'opi nion mo ntre q ue bea ucoup de Fra nçais ont peu r de devenir un jour SDF. Pen sez-vous que la situation soit la même dans votre pays? Po urq uoi ? •



D'après vous, q u els sont les gens les plu s menacés par ce danger?

Savez-vo us quels sont les types d 'a ides existantes pou r a m éliorer le q u otidien des SDF en Fra nce ? Et dans votre pays? •



Pouvez-vo us i maginer la vie quotid ienne d 'u n SDF?

Quelles solutions peut-on proposer pour donner un logement à tous ? •

Par groupe, cherchez u ne idée et i magi nez comment la mettre en œuvre.



Chaq ue groupe présente ensu ite son projet.



Discutez pou r sélectionner la mei lleure idée.



Tous ensemb le, essayez d 'a m éliorer le projet retenu.

UN ITÉ 2 - Comprendre ce qui se passe autour de soi 0 43

Écoutez le document et répondez aux questions. {2 écoutes)

{30 points)

1 . Com ment la fem m e a-t-e l l e a pp ris cette h isto i re ?

{1 point)

2 . O ù l e jeune homme vou la it- i l a l ler?

(1 point)

3. Pou rq u o i ?

{1 point)

4. Quand vo u la it-i l part i r ?

(1 point)

5. Pou rq u o i a-t- i l acheté s o n bi l let sur I nternet ?

{1 point)

6. Co m m ent co m p rend-on q ue, pour la fem m e, ce n 'est pas une bo nne ra iso n ? {2 points)

44

7. Quand est-il pa rti ?

{1 point)

8. Qu'est-ce q u i l 'a i n q u i été à son a rrivée à Portland ?

{1 point)

9. Co m bien de tem ps est-i l resté à l'aéroport ?

{1 point)

1 0. Com ment d eva i t- i l conti nuer le voyage ?

(1 point)

1 1 . A-t-i l cherché d es i nformations su r la su ite de son voyage ?

{1 point)

UNITÉ 2 - Comprendre ce qui se passe autour de soi

12. Pourquoi?

{1 point}

13. Qui portait des vêtements d'hiver?

{1 point)

14. Qu'y avait-il dans ses bagages?

{1 point)

15. Quelles sont les deux pensées contradictoires qui le font douter?

{2 points)

16. Quand décide-t-il de téléphoner à sa petite amie? (2 réponses)

(2 points)

17. À qui d'autre téléphone-t-il ?

(1 point)

18. À quel moment est-il sOr d'avoir fait une erreur?

(1 point)

19. Quand i l est sOr de s'être trompé, décide-t-il de rentrer chez lui?

(1 point}

20. Qui va payer le billet d'avion pour l'Australie?

(2 points)

21. Pourquoi s'est-il trompé de destination?

{2 points}

22. laquelle de ces deux villes est en Australre: Sydney ou Sidney?

(1 point)

23. Pour aller des États-Unis en Australie, va-t-il prendre un vol direct?

{1 point)

24. Comment pouvez-vous le savoir?

(1 point)

25. Quel record aura-t-il réalisé à son arrivée en Australie?

{1 point)

l'

COMPTEZ VOS POINTS Vous avez plus de 25 points : BRAVO! C'est très bien. Vous pouvez passer à l'unité suivante. Vous avez plus de 1 5 points: C'est bien, mais écoutez une fois de plus le document, regardez encore vos erreurs, puis passez à l'unité suivante. Vous avez moins de 1 5 points : Vous n'avez pas bien compris cette unité, reprenez-la complète­ ment, avec les corrigés, puis recommencez l'auto-évaluation. Bon courage!

UNITE 2



Comprendre ce qui se passe autour de soi 0 45

LES NOUVEllES

:/.

Comprendre

• 0BJEOIF FONOIO N N EL : Com prend re les constructions passives - Repérer et compren­

dre les extensions du nom (1 ). • GRAM MAIRE : La forme passive - Les partici pes passés de sens passif - Les pronoms

relatifs simples. • LEXIQUE : Fa m i l les de mots : les soucis, u ne occasio n - Les mauvaises actions.

DOCUMENT 1 � 1 re ÉCOUTE •

1 • Choisissez les propositions exodes.

1 . L'u n e d e ces i nformati ons a pour thème pri ncipal

0 a. les problèmes d e circu lation dans la vi l le. 0 b. u n n ouveau type d e taxi. 0 c. l es m oyens d e t ra nsport entre la vi l l e et l 'aéroport.

2. On y pa rle d ' u n Hérau lta is

0 a. q u i adore la moto. 0 b. q u i est u n hom m e d 'affa i res i m porta nt. 0 c. q u i prend l'avion tous l es matins.

3. L'autre i nformation a pour thème principal

0 a. la p ro m otion d'un gra nd resta u ra nt. 0 b. un événement pa rticu l i e r dans l es ca nti nes scolai res. 0 c. la q u a l ité d es repas d a n s l es ca nti n es.

4. On y pa rl e d es frères Pou reel

0 a. q u i sont cuisi n i ers dans u n e ca nti n e scola i re. 0 b. q u i sont élèves d a n s un col l ège. 0 c. q u i ont u n resta u ra n t cé lèbre.

--· DOCUMENT 1 � 2e ÉCOUTE •

2 • Choisissez >

ou > et corrigez les phrases fausses. Vrai

Faux

1 . L'homme dont on pa rle est cha uffe u r de taxi mais i l tra nsporte ses cl i ents en scooter.

0

0

2. Quelques-uns de ses cli e nts sont des hom m es d'affa i res.

0

0

3. Il est a u ssi rap i d e q u e l es taxis traditionnels.

0

0

4. Il coûte moins cher q u ' u n taxi t rad itionnel.

0

0

Première information

46

UNITÉ 3 - Comprendre l'adualité

Deuxième information 5. Le resta u ra nt « Le ja rd i n d es sens », à Montpel l i er, va bi entôt recevoi r une éto i le.

0

0

6. Cette se m a i ne, on veut sensibil iser les jeu nes a u plaisir de manger de bo n n es ch oses.

0

0

7. Cette se m a i ne, de gra nds cuisi n i ers vont prépa rer le menu des ca nti nes scolai res du pays.

0

0

8. Cela concerne 35 000 repas.

0

0

O UTI LS La forme passive •

Formation : le verbe (( être >> au temps souhaité + le participe passé d u verbe co njugué. ---+ Des repas étaient servis (imparfa it) 1 ont été servis (passé co mposé) 1 sont servis (présent) 1 seront servis (futur) aux col légiens. •

Exemple de transformation passive : ---+ Les cuisiniers serviront ---+ Des repas



seront servis

=

des repas. (COD) par les

cuisiniers.

Familles de mots •



avoir des soucis = avoir des petits problèmes, être préoccupé, contra rié. - se faire du souci = s' i nquiéter, avo i r u n peu peu r pou r qqch. ou qqn. - se soucier de qqch. ou de qqn. = s'i ntéresser à qqch. ou à qqn. ­ être soucieux = avoir des soucis. - être soucieux de bien faire = vou loir bien fa i re. - être i nsouciant = ne se fa i re du souci pour rien. une occasion = une ci rconsta nce favorable ---+ Ses amis allaient à Paris, il a profité de l'occasion pour y aller avec eux. - avoir l'occasion de fa i re qqch. = avoir une chance, une possibi l ité de fa i re qqch. - à l'occasion d 'un événement = lors de cet événement. - un objet d 'occasion = un objet q u i n'est pas neuf. DOCUMENT 1 � 3e ÉCOUTE



3

• Comment le disent-ils ? Retrouvez les mots ou les expressions du document.

1. malin 2 . u n e m boute i l lage 3. ensemble co nstitué d 'u ne vi l l e et de sa ba n l ieue 4. a l l e r

5. le mo ment o ù bea u co u p de ge ns se déplacent 6. con n u de tous

7. u n grand cuisin ier

U N ITÉ 3 - Comprendre l'actualité 0 47

LES NOUVELLES

2.

Exp/idter

--· DOCUMENT 2 � 1 re ÉCOUTE •

4 • Choisissez (( vrai " ou (( faux " et corrigez les phrases fausses.

Vrai

Faux

D

D

2. Béziers a les mêmes problèmes q u e les a utres vil les de moins de 1 00 000 habita nts.

D

D

3. En Fra nce, la violence physi q u e d a ns l es tra nsports publ i cs a d i m i nué.

D

D

4. Les vi l l es, où la viol ence a u gm ente le pl us, sont cel l es de moins de 1 00 000 ha bita nts.

D

D

5. Les 1 30 chauffeu rs de bus de l a vi l l e so nt i nq u iets à ca use de la violence.

D

D

6. Da ns l es a n n ées 90, les cha uffeurs de bus éta ient p l us t ra n q u i l les.

D

D

7. En 2004, un co n d u cteur de bus a été victime d ' u n acte de violence.

D

D

8. Cette a n née, i l y a beauco u p de dégradations matérie l l es.

D

D

9. Da ns l es bus, i l y a d es gens q u i contrôlent l es passagers.

D

D

1 0. Ces ge ns d oivent a ussi d iscuter avec les passagers pour fa i re d i m i nuer les actes de violence.

D

D

1 1 . I l y a chaque mois 1 0 000 contrôles da ns les cars.

D

D

1 2. Ces contrôleu rs d o n nent des a mendes à payer aux passagers q u i ne respectent pas les règles. D

D

1. Ce docu ment concerne la vil l e de Pa ris.

'

48 0 UN ITÉ 3 - Comprendre l'adualité

OUTI LS Le participe passé de sens passif En début de phrase, le pa rticipe passé peut être uti l isé avec un sens passif sans le verbe être. Le sujet exprimé après est également sujet d u verbe q u i suit. - Battu par sa femme, il a porté plainte. (Il a été battu pa r sa femme)

Lexique



Les mauvaises actions : une i ncivi lité (faute m i neure) - une i nfraction (non respect de la loi) - une agression (attaque physique) - un délit (faute grave) - un crime (faute très grave) - un meu rtre, un assassi nat (action de tuer qqn.) --· DOCUMENT 2 � 2e ÉCOUTE •

5 • Relevez les verbes à la forme passive complète ou incomplète.

--· DOCUMENT 2 � 3e ÉCOUTE •

6•

Trouvez le sens des mots grâce au contexte.

1 . u n e e n q u ête

0 a . u n e recherche systém atiq ue d 'i n formations 0 b. u n l ivre

2. Il ressort q u e . . .

0 a . I l sort à nouvea u . . 0 b. I l appa raît que . . .

3. se m b le-t-i l

0 a. a p pa rem ment 0 b. c'est sûr

4. avo i r l a pe u r a u ventre

0 a. avoir toujours peur 0 b. avoir m a l a u ventre

5. u n d éséq u i l i bré

0 a. u n fou 0 b. u n hom me q u i tombe souvent

6. singu l ière

0 a. normale, cou ra nte 0 b. u nique, spéciale

7. perception

0 a. action d e collecter, d 'enca isser d e l'argent 0 b. fa it d e ressentir q uelque chose

8. recrutés

0 a. repoussés, rejetés 0 b. e ngagés, e m ba uchés

9. sensi bles

0 a . q u i ont d es é motions fortes 0 b. q u i pose nt des problèmes de sécu rité publique

1 0. tensions

.

0 a . agressivité entre les gens 0 b. sym pathie entre l es ge ns

À VOUS - COM PRÉHENSION EN I NTÉRACTI ON Comment améliorer la sécurité dans les lieux publics ? •

Par petits groupes, i magi nez des mesu res susceptibles d 'amél iorer la sécurité dans les l ieux publ ics.



Proposez votre projet aux autres grou pes. Discutez tous ensemble et choisissez le mei ll eur projet.

U N ITÉ 3 - Comprendre l'adualité 0 49

lES NOUVEllES

3.

DOCUM ENT 3 � 1re ÉCOUTE •

7

Répondez aux questions.

1 . Quel est l e sujet d e cette ém issio n ? •

2. Pou rquoi le j o u rnal iste a-t- i l choisi d e pa rler de ce sujet à ce moment-là ? 3. Quels so nt les prod u its l es p l us jetés dans les aéroports ? 4. Où fa ut- i l mettre ce type d e prod u i t si on souha ite les em porter en voyage ? S. Quelles sont les q uatre su bsta n ces i nterd ites ? 6. Que peut-on p ren d re avec so i en ca b i n e ?

7 . Quels sont les p ro d u its q u i échappent à l a règl e ?

DOCUM ENT 3 � 2e ÉCOUTE •

8 • Choisissez les propositions exodes.

1 . Les nouve l l es règles

D a. sont la ca use de bea uco u p de gas p i l l age. D b. sont bien co n n u es de tous l es voyageu rs.

2. Les règles

D a. sont les mêmes p o u r toutes l es dest i nations. D b. ne sont a p p l i q uées que pour l es vo ls hors Europe.

3. D'a près le j o u rnal iste, cette nouve l l e réglementation D a. a d es co nséq uences négatives su r l'écologie. D b. permet de fa i re d es économies.

4. Da ns la soute de l'avion, D a. vo us ne pouvez pa r m ettre u n flacon d e plus d e 250 m l . D b. i l n 'y a pas d e ta i l le l i m ite pour les flacons transportés.

5. Si vous vou l ez pre n d re u ne ca n ette de sod a en ca bine, D a. vous d evez l e signaler à l'e m ba rq u ement. D b. c'est com p l ètement i m possible. 6. Si vo us vou l ez voyager avec une boute i l l e de plus de 1 00 m l ,

D a. vous d evez jeter u n e pa rtie d e son conten u . D b. c'est i m possi ble, vo us d evez le jeter. 7. U n e fois passé a u contrôle, si vous avez des flacons, tu bes, bouteil les ou aéroso ls,

D a . vous pouvez les m ettre dans vos bagages à m a i n . D b. vous devez l es m ettre d a n s u n sac pl asti q ue.

50 0 U N ITÉ 3 - Comprendre l'actualité

Réagir

OUTI LS Les pronoms relatifs simples -j'ai visité une maison . . . . . . qui est magnifique. - qui = sujet d u verbe d e la su bordon née relative . . que tu aimerais. - que = COD d u verbe de la su bordonnée relative . . . où il y a une salle de bain magnifique. - où : co mplément de l ieu N B : « où » peut aussi être complément de temps - je pense au jour où je t'ai rencontré. . . dont le jardin est charmant. - dont = complément d e nom (le jardin de la maison) . . dont je me souviendrai toujours. - dont = complément de verbe i ntrod uit par > s'accorde avec le mot qu'il rem place : lequel / lesquels - laquelle / lesquelles

• ii

Leq uel >> se contracte avec les propositions

ii

à >> et ii de >>

* auquel {à leetl:lel) - auxquels {à lesetl:lels) - auxquelles (à leSEJI:Iel)les --+ Nous avons assisté à un spectacle. j'ai aimé ce spectacle. --+ j'ai aimé le spectacle auquel nous avons assisté.

* duquel (ete leet�:�el) - desquels (ete leSEJI:Iels) - desquelles (ete leSEJI:Iel)les --+ Tu habites près d'un village. j'aime ce village. --+ j'aime le village près duquel tu habites.

DOCU MENT 3 •

� 2e ÉCOUTE

8 • Relevez les pronoms relatifs et notez les noms ou groupes nominaux qu'ils remplacent. ..

1.

. . . . . . . . .

.

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.

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. . . · · · · · · · . . .

. . . . . . . . . . . . . · · · · ·

2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . .

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. . . . . . . . . . . . . .

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3. 4



. . . . . . . . . . . . . . .

5



. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

DOCUM ENT 3 •

9

� 3e ÉCOUTE

• Comment le disent-ils ? Retrouvez les mots ou les expressions du document.

1 . Associatio n s p o u r la défense des i n térêts des trava i l leu rs : 2. I l a accepté de n o u s d o n ner ( . . . ) :

3.

I na ccepta b l e : . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.

. . . . . .

...............

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. . .

. . . . . . . . . . . .

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. . .

.

. .

.

4. I nformatio n don née à l'ava nce su r u n événement progra m m é : 5. I l s n'ont pas encore d o n n é leu r avis : . . . .

6.

..

. . . . . . . . . .

.

. .

....

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.

. . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.

.

D i m i n u e r très vite :

7. Da n s des conditions correctes : 8. Le sa l a i re m i n i m u m a u to risé :

À VOUS - COM PRÉHENSION EN I NTÉRACTION L a grève est-elle u n bon moyen d'obtenir des améliorations dans la vie professionnelle ? •

Compa rez cette façon de fa i re à cel les de votre pays.



Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients de la grève ?



Faut- i l interd i re le d roit de grève ? Faites deux grou pes, u n groupe ii pou r >> et un groupe « contre )). Prépa rez vos argu ments. Discutez tous ensemble et essayez de convaincre le groupe adverse.

UN ITÉ

3 - Comprendre l'actualité

0 57

• LEXIQUE : Parler des l i mites - Potable - Comment attirer l'attention sur un point parti­ cul ier (en ce qui concerne, quant à, etc.) - Quelq ues utilisations du mot lieu.

--· DOCU M ENT 1 •

• 1 re ÉCOUTE

1 • Choisissez les propositions exactes.

1 . Ce docu m ent est extrait 0 a. d 'u ne i n formation tou ristique. 0 b. d'un docum ent d'i nformation . 0 c . d ' u n reportage s u r u n pays étranger. 2. D'a près le jou rna l iste, la p riorité s u r la terre est 0 a. l'eau potable pour tous. 0 b. le téléphone portable pou r tous. 0 c. des chemi n s p raticables pou r tous. 3. Cet objectif 0 a. ne sera pas d iffi c i l e à atte i n d re. 0 b. est déjà attei nt. 0 c. est encore l o i n d 'être attei nt. 4. Sur la terre a ujourd 'h u i , 0 a. moi ns d ' u n m i l l i a rd d'habitants o n t accès à l 'eau pota ble. 0 b. plus d ' u n m i l l ia rd d ' h abitants n 'ont pas accès à l'eau potable. 0 c. deux m i l l ia rds d 'h a b itants doivent boire de l'ea u non potable. 5. En 2010, 0 a. on prévoit q u e deux m i l l ia rd de personnes a u ront un téléphone portable. 0 b. on p révoit q ue trois m i l l i a rds d e person n es a u ront u n téléphone porta ble. 0 c . o n est sûr q ue trois m i l l i a rd s d e personnes a u ront un téléphone porta ble.

6.

la Ch i ne, l'Inde et l'Afrique sont parmi les pays

0 a. q u i fabriqueront le p l us de téléphones portables. 0 b. q u i achèteront le p l u s de téléphones portables. 0 c. q u i achèteront le m o i ns de téléphones porta bles. 7. Aujou rd ' h u i , avo i r un téléphone portable 0 a. montre q u e l'on a ppartient à u ne classe sociale assez a i sée. 0 b. sign ifie q u'on exerce u ne p rofession socia lement reconnue. 0 c. n e permet p l u s d e d i re à q ue l l e classe sociale on appartient. 8. O n peut d i re q u ' i l y a dix a ns, D a. les gens q u i ava ient un porta ble a p pa rtenaient aux classes les plus favorisées. D b. c'éta it la même chose q u'a ujo u rd 'h u i . D c . perso n ne n'avait d e portable.

58 0 UNITÉ 3 Comprendre l'adualité -

OUT I LS Lexique Les limites. •

Pour parler d 'une limite à atteindre, à franchir, à passer ou à dépasser, on util ise les mots : cap ou barre. - La population française o franchi le cap 1 o passé lo borre des soixante millions d'habitants.



Pou r u ne l i mite m i n i mu m : le seuil. - Le seuil de pauvreté est le niveau de revenu au-dessous duquel un ménage est considéré comme pauvre.



Pou r u ne l i m ite maxi m u m : le plafond. - Le plafond de ressources est le revenu maximum permettant de bénéficier de certaines aides financières.

L'ea u potable est l'eau que l'on peut boi re sans risque pour la santé. Au contrai re, l'eau non potable peut être dangereuse pour la santé. Quelq u e chose de potable est passable, ni très bon, ni très mauvais. Une boisson potable n 'est pas forcément agréable à boire, contra i rement à ce q u i est buvable.

--· DOCUMENT 2

• 1re ÉCOUTE



2 • Écoutez la suite du document et prenez des notes.



3

• Comparez vos notes avec celles des autres apprenants.

UNITÉ 3 Comprendre l'oduotité 0 59 -



--· •

4



lES REPO RTAG ES

DOCUMENT 2

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2e ÉCOUTE

Répondez aux questions.

1 . Qu'est ce q u e I'AFO M ?

2. Les Français sont-ils nombreux à posséder u n porta ble?

3. En combien d e temps se sont-ils équipés a i nsi ?

4. Quels sont, dans le document, les deux autres noms don nés au téléphone porta ble?

5. Pourquoi d it-on q u e le portable est un outil démocratique?

6. Qui possédait u n po rta ble dans les années q uatre-vingt-d ix?

7. Quels sont les groupes sociaux qui s'opposent traditionnellement dans la société?

8. Quelle est la catégo rie de population la moins i ntéressée par le po rta ble?

9. Quels problèmes ces gens-là ont-ils parfois avec le portable?

10. Pour de nombreuses personnes, quelle place occupe le téléphone porta ble?

1 1 . Quelle est l'attitude des Français lorsque l e téléphone de leur voisin sonne? Pourquoi ?

12. Comment peut-on personnal iser son porta ble?

1 3. Le da nger des ondes radio fait-il peur aux util isateurs?

--·

DOCUMENT

1

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ÉCOUTE

5 • Écoutez les deux parties du document. Comment le disent-ils ? Retrouvez les mots ou les expressions du document.



1 . 1'origi ne : 2. niveau socia l : 3. a séd u it . . . :

60 0 U N ITÉ 3 - Comprendre l'adua/ité

2. Expliciter

4. le privilège : 5. à la mode : 6. des rebe lles : 7. des personnes q u i ne savent n i l i re n i écrire : 8. reto u r ner d'où l'on vient : 9. le dérangemen t : 1 0. on proteste : 1 1 . provoquer : 12. sym pathie par solida rité : 1 3. les gens dépenda nts de quelque chose (alcool, tabac. . . ) :

1 4. toucher continuellement :

OUTI LS L'expression de l'opposition {1) •

Alors que 1 tandis que 1 autant

•••

autant

- Son fils est brun alors que sa ji/le est blonde. - Il adore les chiens tondis que sa femme préfère les chats.

- Autant il faisait beau hier, autant il fait mouvais aujourd'hui.

Lexique •

Pour attirer l'attention sur un point particulier, on uti lise : en ce qui concerne, concernant, à propos de, quant à, pour ce qui est de, au sujet de . . .

- Pour ce qui est du téléphone, nous en avons deux. Quant ou portable, chacun chez nous a le sien.

--· •

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6 • Écoutez les deux parties du document.

A - Relevez les informations dont le journal iste n'est pas sûr. 1.

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2. 3. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4. B - Relevez les deux oppositions du document. 1 . ................................... . . . . ........................... ........................ ....................... ................................ 2



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À VOUS - CO M PRÉHENSION E N I NTÉRACTION Votre portable vous est-il absolument nécessaire ? •





Pourquoi le jou rnal iste a-t-il choisi de fa ire un pa ral l è le entre l'eau potable et le portable? En quoi, ces deux sujets sont-ils im portants p o u r l'avenir de notre monde? Accepteri ez-vous de vous passer de votre porta b l e ? Po u rq u o i ?

UN ITÉ 3 - Comprendre l'oduolité 0 61

T i



LES RE PORTAG ES

--· DOCUMENT •

3. Réagir

3 . 1 re ÉCOUTE

7 • Répondez oux questions.

1 . Quel est l e sujet de cette ém ission ?

2. Quel est le but des mesures proposées ?

3. Quels sont les d ifférents pays dont parle le journal iste ?

--· DOCUMENT 3 •

• 2e ÉCOUTE

8 • Choisissez . . -. : . ·. - .



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16. Quel est l e rôle de l a policedans cette affai r,e ? • • • • • • • •

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17. Que font les pompiers? . . . . .

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18. te q uartier est-i l perturbé par la catastrophe? Expl iquez votre réponse. • • • • • • • • • •



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19. Que pensent les familles sinistrées de l'origine dela catastrophe? ; . . . . -• .

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20. Dans quel but le propriétaire de l'immeuble aurait·il fait.cela ?

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21 •• le propriétaire est-i l d'accord avec l'explication donnée par les locataires?

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22. Quelle estson explication des faits? , ·,

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26. Que veulent-ils? ' • • • • •

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25. ·ont�ils accepté cètte solution? Pourquoi ? • • • •

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24. Où les locataires peuvent-ils être relogés ? . . . ;. . . . . . . .

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23. Qui va chercher la vérité sur cette aff.a ire? Comment?

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COMPTEZ VOS POINTS Vous avez plus de 25 points : BRAVO ! C'est très bien. Vous pouvez passer à l'unité suivante. Vous avez plus de 1 5 points : C'est bien, mais écoutez une fois de plus le document, regardez encore vos erreurs, puis passez à l ' u n i té suivante. Vous avez moins de 1 5 points : Vous n 'avez pas bien compris cette un ité, reprenez-la complète­ ment, avec les corrigés, puis recommencez l'auto-éva luation. Bon courage l

UNITÉ 3 Compnndre -l'dCfuQ/itJ 0 65 ·



D I SCUSS I O N S E NTRE AM I S

1. Comprendre

• OBJECTIF FONCTIONNEL : Distinguer la condition et l'hypothèse - Mieux comprendre la langue familière.

• GRAMMAIRE : - Quelques indéfinis pour exprimer l'indifférence : n'importe où 1 qui 1 quoi 1 quand 1 comment/

lequel/ quel . . . - Condition et hypothèse : (1) si; sinon; à condition de 1 à condition que; sauf si; à moins que; le conditionnel - (2) sans ça; en supposant que; en admettant que; au cas où.

• LEXIQUE : L'expression de l'ind ifférence - Le langage familier - RTI.

--· DOCUMENT

1

1 � 1 re ÉCOUTE

Choisissez les propositions exactes.

1 . Pourquoi l'homme s'est-i l inscrit sur les l istes électora les ?

0 a. 0 b. 0 c.

2.

3.

Parce q u'i l vou lait le fa i re depuis longtemps. Parce q u'il vient d 'avoir l'âge nécessa ire. Parce q ue son entou rage l u i a conseil l é de le fai re.

Que pense-i l de sa décision ?

0 a. 0 b. 0 c.

Il pense q u ' i l a bien fait. I l pense que ce n'est peut-être pas très utile. Il pense q ue c'était absol u ment nécessa i re.

Quelle est l'attitude de l'homme envers les hommes politiques ?

0 a. 0 b. 0 c.

l i leur reproche de ne pas respecter leurs promesses. l i les respecte. l i leur fait confiance.

4. Qu'est-ce que la femme voudrait savo i r ? 0 a. S'il v a voter. 0 b. Pour q u i i l va voter. 0 c. S'i l va voter pou r le même candidat q u'elle. 5. Quelle réponse l'homme donne-t-i l ? 0 a. l i l u i d i t q u'il va voter comme elle. 0 b. Il plaisante mais ne donne pas de réponse. 0 c. Il d i t q u ' i l ne votera pas comme elle. 6. Pourquoi l'homme pense-t-i l que la femme devrait être contente? 0 a. Pa rce q u'il va voter. 0 b. Pa rce q u ' i l va voter comme el le. 0 c. Pa rce que mai ntenant, il est très intéressé par la politique. 7.

À q uelle condition l a femme pense-t-elle q u'il est inu t ile que l'homme a i l l e voter? 0 a. S'il vote pour u n candidat sans bien réfléchir à son choix. 0 b. S'il vote pour un candidat q u 'elle j u ge mauvais. 0 c. S'il vote blanc.

8. Quelle est la réaction de la femme à la fin du dia logue? 0 a. El le rigole. 0 b. El le se moque de l'homme. 0 c. Elle s'énerve.

66 0 U N ITÉ 4 - Comprendre des débats

OUT I LS

.

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Quelques indéfinis pour exprimer l'indifférence -+ Où vas-tu ? N'importe où. -+ Avec qui? N'importe qui. -+ Pour faire quoi? N'importe quoi. -+ Quand pars-tu ? N'importe quand.

N'importe quel jour. N'importe lequel. -+ Comment pars-tu ? N'importe comment. -+ Quel jour ?

Autres moyens d'exprimer l'indifférence.

peu importe = ça n'a pas d'importance = ça m'est égal (employés seuls ou suivis d'une proposition au subjonctiD Peu importe. Peu importe qu'on prenne le bus ou le métro.



-+ Tu veux prendre le bus ou le métro ?

--· DOCU MENT

2

1 � 2e ÉCOUTE

Relevez les expressions utilisées pour exprimer l'indifférence.

1. ................... ... .. ... ......................... ............ .. . . . . . ................ . . ..........

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3. 4.

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5. 6.

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--· DOCU MENT

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1 � 3e ÉCOUTE

Trouvez le sens des mots grâce au contexte.

I l pa raît q ue. . . céder q u e ça serve

4. ce n'est pas la peine 5. se fâcher

--· DOCU MENT

0 a. O n dit que. . . 0 a. laisser 0 a. q ue ce soit u t i le 0 a. c'est très difficile 0 a. ne plus être a m i s

0 b. je suis sOre q u e . . . 0 b. a rrêter de résister 0 b. que ça marche 0 b. c'est inutile 0 b. d i scuter

1 � 4e ÉCOUTE

4

Relevez les mots appartenant au champ lexical des (( élections

5

Comparez vos notes avec celles des autres apprenants. En groupe, faites la liste com­



plète des mots que vous avez relevés. Puis, réécoutez le document pour vérifier que vous n 'avez rien oublié.

U N ITÉ 4 - Comprendre des

débats

0 67

DISCUS ..

S E NTRE

s

2. Exp/iciter

--· DOCUMENT 2 � 1 re ÉCOUTE

6 • Choisissez > et non pas Sid ney États-U n is avec u n « i )). Après d iverses escales, il a enfi n retrouvé sa fiancée dans l'été austra l . Fa ute d 'avo i r fa it attention à l'orthographe, ce jeune homme a u ra fa it le p l us long voyage entre Francfort et Sydney.

U N ITE 3 •

DOCUMENT 1 PAGE 46

C'est rapide et rusé. U n Hérau ltais passionné de moto a eu une idée, une bonne idée pour oublier les bouchons dans la circulation. li propose de cond u i re ses cl ients à scooter. U ne bel le machi ne de 650 centi mètres cubes pour passer dans l'agglomération montpelliéra i ne sans soucis. Sa clientèle est su rtout com posée d 'hom mes d'affa i re q u i doivent prendre l'avion. Le matin à l'heure de pointe, 1 0 m i n utes seul ement pour se rendre à l'aéroport, et ce pour le prix d'un taxi. Les hommes de la semaine à Montpel l ier sont les frères Pou reel, d u célèbre restau ra nt étoilé « Le jardin des sens )). À l'occasion de la semaine du goût, ils prépareront cette semaine un menu pou r les ca nti nes des collèges du département. Trois mille cinq cents repas, signés par les deux gra nds chefs, jacques et Lau rent Pou reel seront donc servis aux col légiens.

On est bien loin de la fin des années 90 où les chauffeurs condu isaient, confient-i ls, la peu r a u ventre . Le dernier cas grave remonte à 2004, un e conductrice ava it été agressée pa r u n déséq u i l i bré. Depuis le début de l'année, on com pta bil ise seu lement deux vitres cassées. Des cha uffeu rs q u i attribuent cette situation si ngu l i ère à la p résence de six agents d 'a m bia nce q u 'on appelle des vérificateurs de perception. Recrutés dans les quartiers sensi bles de Béziers, ils a ntici pent les tensions pa r le d ialogue. Résul tat, sur 5 000 contrôles da ns l es ca rs pa r mois, moins de 1 0 PV sont d ressés. France lnfo - Lau re de Beaul ieu - 7jours en France: Montpellier • •

Lau re de Beaul ieu, France Bl eu Héra u lt pour Fra n ce l nfo. •



DOCUM ENT 2 PAGE 48

Les agents d 'a m b ia n ce dans l es tra n sports publ ics à Bézi ers sem b l ent avo i r fa it bai sser le nom bre d 'agressions et d ' i ncivil ités à bord des cars de la vil le. L'u n i o n des tra nsports publ ics vient de publ ier u ne enquête sur la sécu rité a u plan national dans laquelle i l ressort q u e les agressions physiques ont progressé de 26 %. Da ns les vil les de moins de 1 00 000 ha bita nts, c'est là que l'a ugmentation est la plus i m portante. Sauf à Béziers sem ble-t- i l , 7 1 000 habita nts e t 1 30 cha uffeu rs d e s Bus Occita ns qui d isent q u'ils n 'ont j a mais été a ussi tra n q u i l les. 112

TRANSCRI PTION

DOCUMENT 3 PAGE 50

journaliste: - Co mme à chaque période de vacances scolai res, les aéroports vont fa i re le plein de voyageu rs. Des usagers d u transport aérien pas toujours attentifs aux nouvelles mesu res de sécurité i m posées par les autorités, Thierry . . . Thierry Beaumont : - C'est exact et cel a engend re u n énorme gasp i l lage que chacu n peut constater l o rs des embarq uements po u r des vols au départdesaéroports européens, q u elle que soit la desti nation fina le. Impressionnant est le vol u me de flacons de parfu m, de shampoi ng, de déodorant et de mousse à raser q u i pa rt chaque jour da ns les poubel les des aéroports. Au moment où l 'on parle d 'écologie et de sa uvetage de la pla nète, voi l à q u i manque tota lement de cohérence. Alors, pou r éviter de gaspiller, si vous devez prendre l'avion, voi là un ra ppel précis de ce qu'il fa ut fa i re.

Le plus simp le, c'est de mettre un maxi mum de choses dans le bagage q u i i ra dans la soute de l 'avion. Si, mal gré tout, vo us sou ha itez ga rd er avec vous, en ca bi ne, dans un bagage à main, q uelq ues effets de toi lette ou des boissons pa r exem p l e, je vous rappelle les mesu res q u i con cernent les l iq u ides, les gels, les mousses et les pâtes, les pâtes c'est pa r exem pie du dentifrice. Aucu n flacon, tu be, aérosol et bouteille de p l us de 1 00 rn 1 . Si vo us avez acheté une ca nette de soda avant le départ, elle contient généralement 33 cl, so it 330 ml et même s'i l n 'en reste que 1 00 m l l o rsq ue vous emba rq uerez, vo us ne serez pas auto risé à la conserver avec vous ca r son embal lage sera supérieu r à 1 00 m l . En fa it, nombreux sont ceux q u i ignorent que la l i m itation de vo l u me s'applique à l'emba l lage et non au contenu ! Pou r pouvo i r vo us suivre en cab i ne, les flacons de 1 00 m l maxi m u m doivent êtres placés dans u n sac en plastique tra nspa rent dont les d i mensions ne dépassent pas 20 cm pa r 20 cm. Chaque passager n 'a d roit q u 'à u n sac plastique. Attention, c'est vra i ment petit. Enfi n , il existe des dérogations pour les a l i me nts po u r bébé et l es médicaments dont vous pou rrez fou rn i r la prescription médicale. France 1 nfo - Thierry Beau mont - Précautions avant départ

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journaliste : - Le port a su bi des dégradations i m portantes, n'est-ce pas ? M. le Maire : - Ça oui. Nous ne sommes pas encore en mesure de dresser un bilan complet, mais les dégâts sont très, très importants, et les travaux de remise en état pourraient se chiffrer en mil lions d'eu ros.



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journaliste : - Fra ncine, vous êtes vendeuse, responsable d u rayon chaussures pour femmes aux Ga leries Roya les, comment s'est passé ce p re rn ier jour de soldes? Francine : - Com m e toujou rs. Le premier jour, c'est de la fol ie !





journaliste: - C'est-à-d i re ?







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journaliste : - Nous sommes en direct de Bretagne, dans un petit village de pêcheurs où la violente tem pête d'hier a fait des dégâts considérables. Quelle est la situation aujourd'hui monsieur le Maire? M. le Maire : - La situation est très difficile. Vi ngt-cinq m i l l e foyers sont encore privés d 'électricité et EDF n 'envisage pas l e retou r à u n service norma l dans les prochai nes heu res. Tout pou rra it rentrer dans l'ord re d 'ici à la fin de l a sem a i ne, mais avec l e froid q u i sévit en ce moment. . . On cra i nt un peu l es jours qui viennent. journaliste : - O n d i t que les secou rs a u ra ient réussi à attei n d re les ma isons q u i avai ent été isol ées pa r les ch utes d 'a rbres sur la route. l l n 'y a u ra it pas de victi mes. Vous confirmez cette i nformation? M. le Ma ire : - O u i , l es engi ns viennent de fi n i r de déblayer la chaussée et on a pris contact avec les habita nts de ces ma isons. Il y a u rait deux bl essés légers, mais, com pte tenu de l'a m pleur de la catastrophe, ce n 'est rien d u tout.





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journaliste : - Et le télép hone ? M. le Maire : - Fra nce Télécom devra it réta b l i r l e s l ignes d a n s les heures q u i viennent, de ce côté- là, ça va a l l er.



Francine : - C'est-à-d i re q u e les clientes sont prêtes à tout po u r fa i re de bonnes affai res. Enfi n , pas toutes, mais . . . Si e l l es ont repéré des a rticles q u i l es i ntéressent, avant l es soldes, elles se jettent dessus de peu r q u' u ne autre les prenne à leur place. I l y a aussi cel l es qui veu lent tout essayer, cel l es q u i d iscutent les prix soldés pou r avoir u n ra bais plus él evé. C'est épuisant ! journaliste : - C'est q uand même une am biance sym pathique, non ? Francine : - Ben . . . Pas toujo u rs. Ce mati n , j'avais deux clientes i ntéressées pa r la même pa i re de cha ussu res. L'u ne avait le pied d roit en main, l'autre le pied ga uche, et c'éta it la dernière pa i re ! Vous me croi rez si vous vo u lez mais ni l'une n i l'autre ne vo ul ait renoncer à les acheter. Histoi re de rigol er, je leur ai proposé de leur en ven d re chacune une mais ça ne les a pas fa it rire d u tout, au contra i re. journaliste : - Donc, les soldes aux Ga leries Roya les, ça marche bien ? Francine : - Bien sûr que ça marche. Mais à mon avis, il fait bea uco u p trop doux pou r q u'on vende tout le stock d e bottes q u'on a en magasin. O n n 'a pas eu d'h iver cette a n née, alors bien sû r, les bottes, ça ne s'est pas très bien vend u . DOCUMENT 3 PAGE 56

Une journaliste : - Vous étiez à la man ifestation des fo nctionna i res à laquelle to us les syndicats ont pa rticipé aujourd'hui place de la République, q u'espérez-vous obtenir du gouvernement ? Un homme : - Une vraie ha usse des sa l a i res. Ce q ue le gouvernement nous a accordé ne correspond même pas à l'a ugmentation d u coût de la vie. Il y a u n m i n i m u m au-dessous duquel on ne peut même pas di scuter. Ça fa it six ans q u'on nous demande de fa i re des efforts. C'est i nadmissi ble ! Unejournaliste : - Vous êtes prêts à fa i re la grève pour ça ? TRANSCRIPTION 0 1 1 3



Un homme : - S'i l le fa ut, bien sûr. Trois syndicats

u n SMS. Cette étude sa ns réelle surprise confirme que les Fra nça is sont de plus en plus attachés à leur mobi le. C'est l'outil dont nous som m es le moins prêts à nous sépa rer, pa raît- i l . Ava nt même I nternet ou la télé. On n'hésite pas à fai re dem i-to u r le matin si on l'a oublié à la ma ison. En ce q u i concerne la gêne occasion née pa r les mobi les, eh bien, les util isateurs sera ient de plus en plus toléra nts les u ns vis-à-vis des autres. On râ le moins co ntre un voisi n dont le téléphone sonne q ua nd on sa it que cela peut aussi nous arriver. Ce q u i déclenche le plus d 'empath ie et de co mpréhension, pa raît-i l , c'est le co u p de fil de la ba by-sitter. le porta ble est surtout devenu u n signe de recon naissa nce en fonction de la manière dont on le personnalise. Changer la coque, la sonnerie ou le fond d 'écran est a ujou rd ' h u i un sport national chez les jeunes. le rapport au mobile sera it q uasi affectif. Et puis il y a les accros d u mobile, qui le tripotent j uste pour passer le temps ou qui vérifient en perma nenee s'i l y a bien d u résea u . Seu ls 9 % des utilisateurs s'inquiéteraient d u problème des ondes radio.

ont déjà déposé u n préavis de grève pour le 8 février. les a utres ne se sont pas encore prononcés, mais je pense qu'ils vont les rejoindre. On ne peut pas cont i n uer à rega rder notre pouvo i r d 'achat fo ndre comme neige a u soleil sa ns rien fa i re. Il fa ut que le gouvernement ouvre de véritables négociations a uxq uel les doivent pa rtici per tous les syndicats. •



Vnejourna1iste : - Que pensez-vous de l'idée couramment répandue selon laquelle vous avez déjà beaucoup d'avantages en tant que fonctionnaires?

Un homme : - Mais madame, parmi les fonctionnaires, i l y a bea uco u p d e bas sa l a i res, des sa la i res avec l esquels il est i m possi ble de vivre décem m ent aujourd ' h u i ! la sécu rité de l'emploi, c'est bien, mais ça ne suffit pas à nourrir une fa m i l le ! Quand on voit les prix des loyers aujourd ' h u i , o n ne peut pas vivre avec l e S M I C , c'est i m possi ble !

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DOCUMENTS 1 ET 2 PAGES 58 ET 60

journaliste : - L'eau potable avant le téléphone portable, donc. Eh bien, i l y a encore du ch e m i n à pa rcourir quand o n sa it q u e plus d ' u n m i l l iard d 'habita nts sur Terre boivent toujours de l'eau non pota ble. Pa ra l l èlement, on vient de dépasser le cap des deux m i l l iards de possesseu rs de téléphone po rta ble et la ba rre des trois m i l l i a rds devrai t être attei nte en 201 O. Sur ce marché, la sou rce de croissa nce vient mai ntenant de pays co mme la Ch i ne, l'I nde, l'Europe de l'Est, l'Améri que du Sud et l'Afriq ue. L'eau potable avant le téléphone po rta ble, donc. Le télép hone devenu si démocratique qu'il ne rep résente plus u ne marque de statut socia l . Mo ntre-moi t o n portable, je t e d i ra i q u i tu es : c'éta it vra i i l y a 1 0 ans, ça ne l'est p l us aujourd ' h u i , Jérôm e Colom bai n .



jérôme Colombain : - C'est c e q u i ressort d 'une étude de L'AFO M , l 'Association des opérateu rs mobi les. Selon cette enq uête, l e porta ble, q u i a conquis 7 5 % d e la popu lation fra nça i se e n une d iza i n e d 'a n nées à peine, serai t devenu u n outi l fort démocratique. Alors que, dans les a n nées 90, posséder un téléphone cel l u la i re éta it l'apanage des hom mes d 'affai res b ranchés, aujou rd ' h u i , ce n 'est plus entre riches et pauvres que l'on voit des d i fférences, n i entre hom mes et fem m es, mais en fonction de l 'âge. Les jeu nes so nt les p l u s gros util isateurs ta ndis q u'à pa rti r de 40 a n s ça se co m p l i q u e et l'on comm ence à trouver des réfracta i res ou ca rrément des a n a l p ha bètes d u mobile qui ne savent ni consu lter l e u r messagerie ni envoyer

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TRANSCRIPTION

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DOCU MENT 3 PAGE 62

Marie-Christine Vallet: - Dans son ra pport rendu cette sema i ne, l a mi ssion parlementa i re d'i nformation sur l'i nterdi ction du tabac, recommande de ba n n i r la ciga rette des li eux de travai l et des l ieux col lectifs. Elle ouvre aussi la possi bil ité de constru i re des fumoirs clos, éq u ipés de systèmes de ventilation. Ces interdictions de fumer existent dans d 'autres pays européens, dans les entreprises al lemandes, dans certains l i eux publ ics en Autriche et en Belgique ou dans les ba rs et resta u rants italiens. Mais les résu ltats ne sont pas toujo u rs satisfa isants, sel on N icolas Vilain du com ité nationa l co ntre l e ta bagi sme.



Nicolas Vilain : - En Ita l i e pa r exemple, la mesure était a n noncée principalement comme une mesu re de protection des non-fumeurs. le résu ltat est que, d a ns les entreprises de l'accuei l : resta u ra nts, cafés, ba rs, discothèq ues, 98 % des sa lariés et des publ ics sont protégés du tabagisme passif dans les locaux. Mais 2 % ne le sont pas, c'est-à-dire q u 'il y a toujours des sal l es spéciales venti lées fumeurs ou des fumoirs dans 2 % des entreprises de l'accueil, o ù i l y a une pol l ution très i m portante q u'ont à subir les sala riés, pour qu e, une clientèle bien spécifique puisse fumer. Alors vous avez ensu ite l'Espagne, q u i a i nsta uré u n e i nterd i ction total e de fu mer dans les l i eux de trava i l mais là aussi c'est pas u ne i nterd i c . . . ce n 'est pas une vra ie i n terd iction totale. Da ns les resta u ra nts, cafés, discot hèques de plus de 1 00 mètres carré, vo us pouvez avo i r une zone

sont considérables ma is, d 'après les pompiers q u i sont i ntervenus très ra pidement, il n'y aurait que deux blessés légers. L'appartement d u dernier étage, dans leq uel les secours n 'ont pas encore pu entrer, serait vide depuis

fumeurs une zo ne non-fu meurs. Et en ce q u i concerne les entreprises de l'accueil de moins de 1 00 mètres ca rré, en Espagne c'est encore p i re, p u isque le patron fa it ce qu'il veut. •

Marie-Christine Vallet : - Et quels sont les résultats

que\ques jours. les \ocata\res aura\ent Qu\tté

en I rlande? •

les résultats sont bons. Il n 'y a pas de fumoirs, les fumeurs sont simplement i nvités à bien vo u l o i r a l l er fumer leu r ciga rette dehors, s'ils le veu lent et donc, ça permet de protéger pa rfaitement les sa l a riés et les publ ics. •

l'appartement après une violente dispute avec le propriétai re. Sur place, Ré m i Vou i l ler.

Nicolas Vilain : - Alors en Irlande en reva nche,



actuellement sur les 1 ieux afin de déterminer les causes de l'incendie, a lors q ue les pompiers continuent à déblayer l'escal ier. Les dégâts, comme vous l'avez dit, sont très im portants et il faudra encore plusieu rs heures pour que le quartier puisse reprendre une vie normale. Les familles sinistrées accusent le propriétai re d 'avoirvolontairement mis le feu à l'immeuble pour les obliger à quitter les 1 ieux. Quant au propriétaire, il estime que l'im prudence de ses locataires est probablement la cause du sinistre. La police va donc enquêter su r cette affai re. Les locataires espèrent être relogés au plus vite. Ils ont refusé de s'i nstaller dans un hôtel voisin de peur que les services sociaux ne les y oublient. Ils demandent des logements décents pour eux et leurs enfants.

Marie-Christine Vallet : - En 2007, de nouvelles mesu res seront appliquées en Angleterre avec, com m e en I rla nde, l'interd iction du tabac dans tous les loca ux de trava i l et les l ieux publ ics.

France lnfo - Marie-Christi ne Vallet- C'est en France, c'est en Europe • •

Rémi Vou iller: - Oui, jean-Paul, la police est

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journaliste 1 : - U n violent i ncendie s'est déclaré cette n u it dans u n i m m euble parisien dans lequel logeaient une d iza i n e de fa m i l les. Le feu a u ra it pris da ns la cage d 'escal ier vers cinq heures d u mati n , et o n ignore encore s'i l s'agit d'un accident ou d ' u n acte cri m i n e l . Les dégâts

U N ITE 4 •

Femme : - Si tu votes pou r n'im porte q u i , ce n 'est pas la pei ne de te déplacer !

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DOCUMENT 1 PAGE 66



Femme : - Alors, il pa raît que tu t 'es i nscrit

« L'im porta nt, c'est d e pa rtici per. T u peux voter pou r n'im porte qui, ça, c'est ton problème. ». Et mai ntenant, tu veux q u e je vote co mme toi ? Tu veux que je vote blanc ? Tu n'es jamais contente ! Tu as encore u n petit conseil à me donner?

sur les 1 istes électorales? •

Homme : - Oui, finalement, j'ai cédé à la pression.



Femme : - Quelle pressio n ? Tu fais ce que tu veux !



Homme : - je fa is ce que je veux, mais à chaque élection, tout le monde me reproche de ne pas y a l l e r ! Alors cette fois, j'y va is.



Femme : - Tu vois, o n ava it raison alors?



Homme: - je n 'a i pas d it ça . Tu sa is comme moi qu 'ils prom ettent tout ce q u 'on veut ava nt l es élections et q u'a près, i l s fo nt n'im po rte q uoi, a lors . . . je ne suis pas sûr que ça serve à gra nd chose, mais bon , fa ut essayer.



Femme : - je vo is q u e tu es toujours aussi optim iste.



Homme : - Réa l iste tu veux d i re.



Femme : - Tu vas voter pour q uel ca ndidat?



Homme : - N'im porte leq uel, ça m'est éga l . .. Mais non, je ne te dis ça pou r t'énerver. je ne sa is pas enco re. je va is voter : c'est ce que tu me dema ndes depuis des a n n ées. Tu devrais déjà être contente, non ?

Homme : - Alors il fa udrait savoi r. Ava nt tu me disai s :



Femme : - Tu m'én erves. On ne peut jamai s pa rler



Homme : - On ne va pas se fâcher pou r ça ! Ça n 'a

sérieusement avec toi ! pas tel l e ment d ' i m porta nce final ement ! • •

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Lola : - Ce n'est plus possible Ludo, i l fa ut que tu trouves u n trava i l sinon, on va rester chez nos pa rents jusq u'à quel âge ? j 'en ai ma rre moi !



Ludo : - Qu 'est-ce que tu veux q u e je te d ise ? Tu sais bien que je cherche, et à moins que je prenne n'impo rte quo i , i l n'y a rien.



Lola : - Et po u rq uoi tu ne prend rais pas n'im porte quoi, en attenda nt?



Ludo : - Tu pla isa ntes? je n'ai pas fa it cinq a n n ées d 'études supérieures pour ça. je refuse de prendre u n bou lot idiot. je vais me sentir frustré toute la jou rnée, en situation d'échec, non ! TRANSCRIPTION

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Lola : - Et pourq u o i pas, c'est provisoi re ?



Ludo : - Tu sa is bien que s i j e fa is ça, j e risq ue d e n e



Lola : - Si tu cont i n ues à chercher, tu fi n i ras pa r



q u i trava i l l ent l e samed i . E n supposant que tu trava i l les le sa med i , tu es bien content de pouvo i r fa i re tes cou rses le d i manche. Si tu trava i l les en p l us toute la sema ine enfi n il y a des gens que ça a rrange énormément.

p l us pouvo i r m'en sorti r. trouver. •

Ludo : - À condition que j 'aie le te mps de chercher. Quand je passera i toutes m es jou rnées à fa i re u n truc id iot, tu crois que j 'a u ra i encore la pêche po u r l i re les petites a n nonces le soi r ? je n 'y a rrive déjà pas en ne faisant que ça , a l ors, tu i magi nes quand je trava i l l era i . . . En pl us, si je fa is n ' i m porte q uo i ça va m e déprimer. je te l'a i déjà d it, j 'a u rais l e se ntiment d 'avo i r raté q uelque chose, d 'être un raté même. Non, ce serai t d u gâchis !









Lola : - Sauf si moi je prends tout en cha rge : l'appa rt,



Homme 2 : -Ah bon ?



Homme 1 : - Ben oui. Sinon, sinon, je ne bosserais pas le d i m a nche. je bossera is toute la sema ine, comm e tout l e monde.



Ludo : - Je ne veux pas te fa i re de peine ma is, avec



Lola : - Aujourd'hui peut-être mais demain . . .



Ludo : - Quoi dema i n ?



Lola : - I l se pou rra i t q u e j 'a i e u n e promotio n . . .



Ludo : - Écoute Lola, c'est déjà d u r de m e fa i re

Homme 1 : - Non, c'est. . . c'est. . . c'est la même chose sa uf que j'a i u n sa l a i re plus élevé et c'est tout.

ton sa l a i re, ce n 'est pas très réa l iste. •

Homme 2 : - Mais tu n 'as p l us de . . . tu n'as plus d 'heures de rattrapage, de . . . de . . . de RTI to i ou . . . Pa r rapport a ux a utres ?

la bouffe . . . •

Homme 1 : - Ah ben forcément, mais heu reusement, on en a j ustement.

nous deux?

Ludo : - On attend encore un peu. Il n'y a pas u rgence?

Homme 2 : - En ad metta nt que tu aies pl usieu rs j o u rs de congés, enfin des jours de congés supplémenta i res par ra pport aux autres sa la riés, c'est i ntéressa nt, sinon, je ne vois pas l ' i ntérêt de trava i l ler le d i ma nche.

Lola : - Tu exagères ! Bon a l o rs, q u'est-ce q u'on fa it



Femme : - Ben voi l à , pense aussi a ux gens q u i . . .



Homme 2 : - Et au cas où . . . où tu ne trava i l lera is pas le di manche, tu aurais le droit de faire quoi en fa it? De trava i l ler dans la sema i ne comme l es autres ?



Homme 1 : - Oui. Ça, c'est un choix que j'ai fait moi.

entrete n i r pas mes pa rents à mon âge, mais pa r toi, il n'en est pas q u estion. C'est clai r ? •

Lola : - Ah pa rce q u 'en plus tu e s macho ! A h , ben bravo !

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Femme : - Vous venez chez moi d i manche?



Homme 1 : - Moi, je ne peux pas, je trava i l ie.



Homme 2 : - Ah c'est n u l ! Le d i ma nche, ce n 'est pas fa it po u r trava i l ler.



le M i n istre !

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Femme : - Dep u is quand tu travai l les le d i manche? Homme 1 : - Ben ça fa it déjà u n a n mai ntenant.



Femme : - C'est assez contra igna nt, non ? Bon . . . Sauf si t u es payé double.



Homme 1 : - Heureusement je suis payé dou ble, pa rce que sa ns ça , je ne vois pas comment je fera is en fin de mo is.



Homme 2 : - C'est bon pour le com m erce, tu i magi nes si tous l es . . . si tous les magasi ns étaient ouverts le d i manche? Et les gens, les salariés, à q uel moment ils se reposent dans la sema i n e ?



Homme 1 : - Ben . . . O n a d 'a utres jours de congé à la place.

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TRANSCRIPTION

Le ministre : - Rapidem ent, o u i . Je suis consterné pa r l'a ugmentation des accid ents sur les routes. Vous avez entendu les chiffres, 1 0 % de morts en pl us, c'est donc le p l us mauvais résu ltat depuis p l us d ' u n an. L'i rresponsa bil ité dont certa i ns conducteurs font preuve au volant est, à mes yeux, cri m inel le. En conséq uence, il va fa l l o i r revoi r les pei nes à infliger à ces conducteurs irresponsables. On ne peut pas accepter q u'une m i no rité mette en da nger la vie de tous les autres.

bon pour le com m erce. •

journaliste : - S'il vo us p laît, monsieur le M i n istre, pouvez-vous nous d i re q uelq ues mots sur les mauva is ch iffres de la violence ro utière d u mois dernier.

Homme 1 : - Ben attends, tu es marra nt toi, c'est



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journalistes : - Monsieu r l e M i n istre ! Monsieur





journaliste : -Quelles mesures com ptez-vous prendre? Le ministre: - Eh bien, l'i nsta l lation des rada rs conti nue. Vous savez co mme moi que les deux principa les ca uses de morta l ité sur les routes sont la vitesse et l'alcool. C'est po u rquoi des contrôles surp rises seront effectués plus régu l ièrement sur les routes. Le week-end dernier, les pol iciers ont remarqué un net

relâchement dans le respect des l i m ites de vitesse. U n petit exem ple, un cond u cteur a été co ntrôlé à 1 72 km heure sur une route l i m itée à 90, du cou p, il a perdu son perm is de co n d u i re. Ta nt qu'il y a u ra des automobil istes q u i adopteront ce type de com portement, on a u ra d u mal à maîtriser la viol ence routière. Chacu n doit être responsable de sa vie, mais aussi de la vie des autres. •





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Femme 1 : - Bonj o u r, mademoiselle. Femme 2 : - Bonjour, madame.























Le ministre : - Merci .







journaliste : - Merci, monsieu r l e M i nistre.









Femme 1 : - Alors, vo us êtes à la recherche d ' u n em ploi depuis six mois? Femme 2 : - Oui, c'est ça . Femme 1 : - Nous nous som m es vues à l'occasion de votre i nscri pt ion à l'ANPE et pu is, i 1 y a deux mois . . .



Femme 2 : - Non, u n mois, vous vous souvenez, vous m'aviez parlé des concou rs. Femme 1 - Ou i , bien sûr, excusez-moi, j'a i tellement de dossiers à tra iter q u ' i l m'a rrive de fa i re des confusions. Alors, où en êtes-vous de votre recherche d 'emploi ? Femme 2 : - Eh bien, j'a i refait mon 0/ comme vous m e l'aviez co nse i l lé, et j 'en ai envoyé pas mal, accompagnés de lettres de motivations. Mais je suis un peu déçue de vo i r q u'en généra l on ne me répond même pas. Femme 1 : - Ça ne veut pas dire que votre candidatu re soit m a uva ise. j'i magi ne que ces entrep rises reçoivent ta nt de dema ndes q u 'elles ne peuvent pas répon d re à tout le monde.





Femme 2 : - Peut-être ma is, d a ns tous les cas, ce n 'est pas très encouragea nt. Femme 1 : - Ça , je vous l'accorde. Est-ce que vous avez réfl éch i à ma proposition de la dern ière fois? Pou rquoi ne passeriez-vous pas le concours des I U F M ? Professeur des écoles, c'est un bon trava i l , non ?

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Femme 2 : - Eh bien, en ce moment, je déprime tel lem ent que je ne su is pas sûre d 'être ca pable de préparer un concours aussi d iffici le. En outre, les chances de réussite sont si faibles que je ne sais pas si c'est un bon choix po u r moi. Femme 1 : - O u i , je co mprends, mais je crois q u 'avo i r un objectif clai r, ce serait éga lement bon pour votre mora l . De pl us, vo us savez q u e l'A N PE peut prendre en cha rge fina ncièrement votre préparation au concours. Donc, réfléch issez. C'est u n e cha nce pour vous, non ? Femme 2 : - Bien sûr.





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Femme : - C'est quand même i nadm issi ble q ue les jeu nes so ient aussi i m po l is de nos jou rs. Po u rq uo i ne peuvent-ils pl us céder leur place aux personnes âgées dans le bus sa ns q u'on l e leur dema nde pa r exemple? Homme : - Ma is, mada me, bea ucoup le font, je vo is ça tous les jours. je ne suis absolument pas d 'accord avec vous. D'a i l leurs, u ne récente enquête a montré que les jeu nes ne sont pas p l us i m polis aujourd ' h u i qu'h ier, bien a u co ntrai re, i l semble même qu'ils soient plus courtois q ue leurs aînés. Femme : - Ça , ça ne me pa raît pas très sérieux. Vo us voyez bien q ue les i ncivil ités se multipl ient dans notre ville : i m pol itesse, petits vols, agressions plus ou moins graves. Il ne se passe pas u ne sema ine sa ns q u'on l ise ce gen re de choses à la u ne de la presse locale. Le respect n'est même plus enseigné à l'école ! Homme : - Ça ne veut pas d i re q ue c'était mieux avant. Bien sûr q u' i l y a des jeu nes mal élevés, mais il ne fa ut pas mettre tout le monde dans le même pa n ier. Les enfants i m po l is n'ont peut­ être pas des pa rents très respectueux des autres. Sans être trop ca rica tu ra 1, je pense tout de même que les enfants reflètent souvent les parents. Vous con na issez l'expression « l es chiens ne font pas des chats )). Femme : - Sa ns vouloir vous vexer, je dois d i re que je vous trouve bien naïf. Les enfants su bissent aujourd ' h u i bien d 'autres i nfluences que cel le de leurs pa rents. l i est impossi ble de tout maîtriser. Alors, l es parents dém issionne nt, c'est p l us sim ple, et on voi t le résu ltat ! Homme : - Selon moi, le résultat n'est pas si mauvais. Faisons un peu plus confiance aux jeu nes, ils nous réservent peut-être de bon nes su rprises.

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Femme : - Vous comprenez bien q ue les régi mes spéciaux ne peuvent p l us d u rer. C'est u ne forme d ' i néga l ité i nacceptable dans un pays q u i prétend être égal ita i re. M ê m e si on a q uelq ues privilèges, on peut comprendre ça ! Vous monsieur, pa r exemp l e, à quel âge avez-vous pris votre retraite ? Homme : - Cinqua nte-six a ns, c'est vra i . Mais madame, ce sont des avantages que nous avons acq u i s en ra ison de nos co nd itions de travai l pa rticul ières. Femme : - Soyons sérieux ! Vous savez bien qu'il y a des métiers bea ucou p plus pén i bles ! TRANSCRIPTION

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Homme : - Mais nous, dans le métro, nous ne voyons jamai s la l u m ière d u jour. Vous i magi nez, toute u n e vie de trava i l sa ns voi r l e jour? Bien q u e ça vous pa ra i sse i nj uste, moi je trouve normal q u'on pu isse bénéfi cier de q uelq ues avantages quand même ! Femme: - je suis d 'accord. O n n'a q u'à vous proposer de fa i re u ne partie de votre carrière dans des bureaux, vous ne serez pas toujours sous terre ! Il faut être réaliste ! Il y a des métiers beaucoup plus pénibles! Que certai ns pu issent prendre leur retraite à 55 a ns quand d'autres ne peuvent pas l'obtenir avant 65, c'est profondément i njuste ! j'ai beau faire un effort pour vous comprend re, je ne peux pas accepter vos a rguments. Homme : - Ce so nt des avantages que nous avons négociés, mada me. Femme : - Mais monsieur, qui paie pou r ces retraites? Animateur: - Excusez- moi, je vous arrête. Ce débat est i nté ressa nt, néa n moins nous devons donner la pa role à d'autres aud iteu rs. Régi ne voudrait i ntervenir. Régine : - O u i , merci. Malgré tout, moi je suis d 'accord avec le monsieur. Quand o n choisit une profession, o n en connaît l es avantages et les i n co nvénients. C'est normal q u e la règle du jeu ne change pas en cou rs de route. Femme: - Ah ben vo i l à ! C'est p récisément à ca use de ce type de ra isonnement que rien ne cha nge dans ce pays !









distrayant, j'oublie mes problèmes, j'oublie ma journée qui était dure, eu h . . . je ne sais pas ce qui, ce qu'il lui faudrait à Diane, moi ça me plaît, ça me va. •

une a u d itrice q u i est en l igne, Dia ne, c'est Dian e je crois. Alors, Dia ne, la télévision pour vous répond-elle a ux attentes des tél éspectateu rs ? N o u s vous écoutons. Diane : - Écoutez sa ns doute, je pense q u 'elle doit répond re à certa i nes attentes d ' u n certa i n publ ic. . . e u h . . . mais enfi n o n voi t vra iment des choses effraya ntes. je suis tom bée pa r hasard su r une ém ission et je ne sa is pas q u i peut rega rder ça régu l i èrement. Il pa raît qu'il y a des gens q u i rega rdent ça régu l ièrement. Enfin c'est effraya nt. Ça expl oite l e pire des gens. N o n m a i s attend ez, comment voulez-vous q u'on s'élève? Cam m ent vou lez-vous q u 'on s'élève avec des choses pa reil l es? Animateur: - Bien, nous allons prend re . . . nous allons prendre mai ntenant Hélène qui est en l igne. Hélène, vous n'êtes, je crois, pas de l'avis de Diane. Hélène : - Ben, o u i . . . Enfi n , pas d u tout. M o i , je ne suis pas d'accord avec el le. je, moi ça m'i ntéresse, ça m'i ntéresse la vie des gens, euh . . . On n 'est pas tous des i nte l l ectuels, moi ça m e divertit, ça me . . . ça me fai t plaisir de . . . de vo i r des gens humains q u i me ressem blent, euh . . .

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Animateur: - Très bien, merci Hélène, on va peut­ être . . . e u h . . . reprendre Diane. Dia ne vo us êtes toujours là ?





Diane : - Écoutez, moi, je . . . j'entends l à cette jeune fille . . . écoutez mais i l fa ut quand même bien se d i re que o ù q u 'on a i l l e sur toutes l es chaînes on est confronté à cette méd iocrité. Animateur: - Mais alors . . .



Diane: - Nous som m es n ivelés pa r le bas monsieu r. Animateur: - Diane on vous entend bien, on vous



entend bien, mais est-ce que vous ne pensez pas que . . . il en faut pou r tout le monde . . . finalement? Diane : - Non, alors, voyez-vo us . . .



Animateur: - Que la télévision doit répo n d re après



tout à la demande de tout le monde. •

Diane: - Elle a un rôle, elle a une mission et certa i nement pas d'entraîner des gens vers le bas, monsieur, ça certai nement pas, hein ! Alors, ça . . . Et su rtout un service pu bi ic, hei n ? Alors bien sûr i l y a toutes ces chaînes du câble, on peut al ler là ou l'on veut chercher l'horreu r, le porno tout ce que vous voulez, mais là, le service public, au moins qu'il ait une exigence de qual ité, élever les gens, euh . . . et ce n'est pas du tout le cas.

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Animateur: - Nous a l lons p ren d re tout de suite

Animateur : - Donc la télévision répond à votre attente? Hélène : - O u i , com piètement. Animateur: - Vous êtes satisfa ite ? Hélène:- Oui, moi j'aime bien ces émissions, èest . . . èest



Animateur: - I l n'y a pas que le service publ ic, i l y a aussi d 'a utres chaînes . . .



Diane : - C'est ce que j e vous dis monsieur, je vous parle du service publ ic.



Animateur: - Sans les citer pa rce q u'on n'a pas à citer non plus les émissions mais j'ai cru com prendre q u e certa i nes émissions n'éta ient pas . . .







Diane : - je vous parle d u service publ ic. Animateur: - . . des ém issions d u service publ ic. Diane : - j e vo us parle d u service public monsieu r .

et où q u'on a i l le, sur le service publ ic, quo i q u 'on fasse, je ne sais q u i là encore . . . Ben écoutez, c'est effraya nt ! Moi, je suis effarée, je ne vais p l us payer ma redeva nce. •

Animateur : - Voi l à , a l ors voi l à , selon vo us q u'est-ce qu'il fa u d ra it fai re ?



Diane : - E h bien, écoutez j ustement, avo i r une exigence e t ne pas céd er. Ah évidemment, ça rapporte énormément d 'a rgent pa rce que vous savez que ça marche avec. . . même le service public marche avec la publicité alors vo us savez où on en est là ? C'est l'a rgent q u i mène le monde monsieur, c'est l'a rgent q u i mène le monde, et pas dans le meil leur.



senti menta le. Si c'est com mercial, ça ne m'intéresse pas.

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Femme : - Qu'est-ce q u e vo us faites pour la Sa i n t \la\entin?







Cédric : - Rien !





Femme: - Et toi Ca role, je croya is que tu a i mais tellement fai re la fête que tu ne rata is jamais une occasio n ?









Carole : - Mais nous, on n'est pas ma lades, tout va



Femme : - Vous a l l ez qu and même passer la soi rée

bien.

plaisi r ! •

Cédric : - Tu as vu l e prix des roses aujourd'h u i ? Quoi que t u fasses, o ù q u e t u a i l les o n te fa it tout payer au prix fort.





ensemble? •

Carole : - Ben évidemment ! A moins que l'un de nous décide de q u itter la ma ison . . .

Femme : - Ça , c'est vra i . Mais moi, bien q u e ce soit hors de prix, j'a i acheté des su per chocolats pou r N i n o. U ne fois de tem ps en tem ps . . .

Femme : - O u i , mais ce n 'est pas pa reil ! Moi, si je sa is que les autres font l a fête, j'ai u ne envie i rrésisti ble de l a fa i re aussi . Il m'est a rrivé d 'être malade u ne fois ou deux, j 'éta is vra i ment déprimée.

Carole : - O u i , mais là, c'est spécia l . S i ça énerve

Femme : - O n ne fa it pas n'im porte q u o i , on se fa it

Cédric : - Sa uf si tu sa is que tu peux fa i re la même chose le l endema i n po u r moitié prix.

Céd ric, je préfère q u 'on ne fasse ri en. Et pu is, je suis d 'accord avec l u i . On n 'est pas obl igé de fai re n'im porte quoi parce que c'est le 14 février. •

Femme : - Ben, N i no a pris un jour de RTI. Du cou p, on va passer la jou rnée à Paris. Ça va être sympa . T u as bea u d i re que c'est une fête co mm erciale, ça nous fa it quand même plaisir d 'en profiter.

Femme : - Po u rq uo i ? Cédric : - Parce que c'est une fête com mercia le. Alors, on ne veut pas y pa rticiper.



Carole : - Et vous, qu'est-ce que vous allez faire.





Cédric : - Et c'est m ême moi q u i va is fa ire l a cuisine ! Femme : - Aïe, aïe, aïe ! De p i re en pire ! Au cas où vous cha ngeriez d 'avis, je vous donne l'ad resse d ' u n petit resto sym pa .

Cédric : - C'est ça le problème. Moi, j'ai rien contre la Sai nt Va lentin à con d ition q u e ce soit une fête

U N ITE 5 •

DOCUMENT 1 PAGE 86

Connaissez-vous le Musée du Quai Branly qui a ouvert ses portes en 2006? Non? Eh bien, l'ayant moi-même visité i l y a quelq ues jours, je vous conseille d'y aller au plus vite. L'exposition permanente du musée rassemble trois mille cinq cents objets i nvitant le visiteur à voyager dans le temps et l'espace. En effet, toutes les œuvres présentées ici sont chargées d'exotisme. Venues d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et desAmériq ues, elles nous font découvrir les civilisations anciennes, non occidentales, qui n'avaient pasjusqu'alors reçu toute la considération qu'elles méritaient. Créé à l'in itiative d u président jacques Chi rac, le musée devait d'abord s'appeler « Musée des Arts et Civilisations », puis « Musée des Arts Premiers», mais finalement, il porte le nom du lieu où il se trouve : le Quai Branly; l'expression « Arts premiers » ayant été écartée car elle risquait d'être i nterprétée de manière péjorative. Conçu pa r l 'a rch itecte jea n No uve l , le musée, co mporta nt q uatre bâtim ents, est i ntégré dans un envi ron nement végétal origin a l et situé à deux pas de la To u r Eiffel. Alo rs, po u r l'i ntérieu r comme po u r l'exté rieur, croyez-moi, le m u sée mérite votre visite. •

DOCU MENT 2 PAGE 88

Vous cherchez une bonne idée pou r vos procha i nes vacances? Essayez la ra ndon née en vélo orga nisée. C'est

sim ple. Vous a l lez avec votre valise jusqu'au point de départ de votre périple et, une fois a rrivé, vous n'avez plus à vous occuper de rien. On vous confie un vélo en excellent état, u n casq ue, une carte et il ne vous reste plus q u'à péda ler. Pour le reste, l'organisateur se charge de tout. li a réservé pour vous de confortables hôtels de charme dans lesq uels vous pou rrez vous reposer à l'étape ; et en fin gastronome, il a également choisi pour vous des petits resta urants où vous pourrez déguster, dans un cad re agréable, les bons prod uits du terroir. Quant à vous, la seule obligation que vous ayez, c'est d'arriver chaque jour jusqu'à un nouvel hôtel. Pendant que vous pédalez, vos bagages sont acheminés en voiture jusqu'à l'étape suivante et vous y attendent tranquillement. Pour avoir essayé cette fo rmule moi-même, je vous garantis que c'est un excel lent moyen pou r cha nger de rythme et décrocher de la réal ité quotidienne. Fi ni le stress et la préci pitation, vous pouvez ca l mement admirer le paysage tout au long du voyage. Attention, u n bon circuit ne doit être n i trop facile, n i trop d ifficile. Ne su resti mez pas trop vos capacités physiques ! Pour avo i r commis cette erreu r, l'un de mes amis a dû prendre une sema ine de repos après ses vacances. •

DOCUMENT 3 PAGE 90

L'arrière-saison est idéale pour program mer u ne escapade à Athènes. Les terrasses sont encore largement ga rnies et les avions moins chargés TRANSCRIPTION 0 1 1 9

qu'en plein été. Depuis l'épisode olym pique en 2004, la vil le a beaucoup cha ngé. Si Athènes semble avoir relégué les sites archéologiques au second plan, c'est une fausse impression. D'ailleu rs, i l faut commencer son séjour par là. Pou r ce fai re, soit vous établissez vous­ même votre itinéraire, soit vous empruntez un bus touristique qui pour 44 euros par personne vous conduira d'un site à un autre pendant une dem i-journée, avec possi bil ité de monter et descendre du bus à volonté. Lors de l'arrêt à l'Acropole, pensez à visiter l'Anafioti ka. Il s'agit d'un village des Cyclades, avec ses ruelles, ses escal iers étroits, ses maisons caractéristiques, tout cela situé au pied de l'Acropole. L'après-midi du premier jour, après l'immersion dans l'Antiqu ité vécue le mati n, prenez le temps de flâner dans le centre vi lie. Boutiques, cafés, petites places charma ntes, mais aussi galeries d 'art et marchés foison nent. Le soir, c'est dans le quartier de Psi ri qu'il faut se trouver pour passer de bons moments au m i l ieu des Athéniens. Le deuxième jour vous donnera l'occasion de fai re l'expérience du remarquable métro d 'Athènes. Su perbes, d'une propreté exem plaire, certai nes de ses stations sont des œuvres d 'art elles-mêmes, d 'autres de véritables musées. U ne matinée consacrée aux musées justement : i ncontournables, le M usée national archéologique, la Pi nacothèque nationale, le Musée d 'art cycladique, le Musée byzantin et ch rétien ai nsi que le Musée Benaki. Il faudra fai re un choix. Trois i nformations pratiques pou r finir: depuis l'adoption de l'Euro, comme chez nous, les prix ont considérablement augmenté ; le n iveau de l'hôtel lerie s'est considérablement élevé avec aujou rd'hui de très beaux établ issements et enfi n, côté météo, l'automne est très doux à Athènes. France lnfo - Th ierry Bea u mont - Destinations

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DOCUM ENT 1 PAGES 92 ET 94

Gilles de Romilly : - Fa i re découvrir aux F ra n ça i s, une culture francophone q u'ils méconna issent bien trop souvent, fai re débarquer la francophonie en Fra nce, c'est l'a m bition de « fra ncofffon ies », avec trois « f », le festiva l de la fra ncophonie en Fra nce. Plus de q u atre cents man ifestations dans cent vingt vil les de Fra nce et des DOM-TOM q u i s'achèvent à l 'automne. La fra ncophonie, un concept souvent mal défini, associé par beaucoup au passé colon ia l de notre pays, d 'o ù le pari de la co m m issa i re généra l e du festival , Monique Vea ute : donner u n e autre i mage des écriva ins et des a rtistes du monde entier q u i ont choisi le fra nça is comme la ngue d 'expression.



Monique Veaute : - Le public a très très bien com pris qu'il y a des gens qui ont choisi le fra nçais, même s'i l s sont viet n a miens ou a utre, et qui rentrent à plein titre dans les rayons de la l ittératu re fra nça ise, pa rce que je d i ra i s que dans cent a ns, deux cents ans ou pl us, po u r nous, ils seront l à

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au même titre que Vidor H ugo, et Alain Mabanckou sera à côté de Maupassant et etcetera dans les rayons. •

Gilles de Romilly : - Donc les mental ités évol uent.



Monique Veaute : - Bien sû r, il fal lait juste en prendre conscience. Mais je vais vous dire une chose : moi­ même, j'ai été très su rprise pa rce q u'en fait, en commençant cette man ifestation, j'étais partie un petit peu sur des a priori français. C'est-à-dire que j'essayais de répondre à ce que mes partena i res français me d isaient, et qui avaient tendance à dire : �� Ah, il faut valoriser, i l faut aider ». Vous savez, un petit peu une mental ité comme ça, d'ail leurs pas négative, hein, je veux d i re : �� Sauvons l e mond e ! ». Et o n s'est rendu com pte qu'on avait en face de nous des gens qui nous d isaient : « Nous sommes les i ntell ectuels de nos pays, nous sommes des artistes. Nous avons des difficu ltés cam me vous en avez vous-mêmes, q u i sont celles de la recon naissance, celles de la d istribution ». Et donc, un moment comme cel u i-là nous permet de dire que nous avons un certai n nom bre d 'am is, d 'all iés, de cousins, de parents de par le monde, qui à plein titre peuvent rentrer dans notre culture française, qui sont dans notre cultu re française et q u i font partie de notre culture française. Je crois que ce festival francophone en France aura effectivement démontré que la Fra nce n 'est pas au centre de la francophonie.



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Certai ns hypocrites prétendent que c'est le meilleur ami de l'homme. Ne les croyez surtout pas. Si le chien aime la compagnie de l'hom me, ce qui reste à prouver, aucun homme n'aime se fai re traiter de chien. Dans notre langue, un chien est un individu sans foi , ni loi. Et dans l'espace francophone, il neva ut pas mieux. Du cameroun à l'Algérie et surtout au Québec, on n'a que mépris pour le chien, une i nsulte cu rieusement réservée aux mecs ! À Montréal, un chien se recon naît par les chienneries qu'il raconte su r les autres. Di re une chiennerie, c'est corn me sortir u ne vacherie, mais en plus vache! U ne petite méchanceté gratuite et cruelle, pou r se faire d u bien ! Au rayon vacherie, chiennerie, le top c'est de d i re du mal desfringues des autres. Et les Québécois peuvent être très vaches sur l'habil lement de leurs semblables! Si dans un cocktail mondain au Québec, on murmure que vous êtes « sapé comme la chienne à jacques », trouvez vite un miro i r ! Vous êtes sans doute très mal fagotés. Mais l'usage du mot chien dans le parler québécois peut être plus obscur. Là-bas, on peut dire d'un malfrat qu' �� il a la chienne depuis que son chien est mort ». En clai r, il a la trouille, il flippe, depuis qu'il n'a plus la baraka, qu'il a perdu tout espoi r. Ne plus avoir de chien, c'est manq uer d'énergie, de pêche, degnaque, comme on dirait ici ! Tout le contrai re de l'expression �� manger du chien ». Manger du chien q u i se d it aussi au Burkina. Les jeunes burki nabés y avaleraient une viande censée être

du chien lors de leur circoncision. Ne grimacez pas ! Le chien aurait du goût, surtout servi bien cha ud. U n chien chaud comme on d it au canada, ces hot-dog, ces chiens que nous adorons tant manger. France l nfo - Patrick Fa ndio - En français dans le texte

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DOCUMENT 1 PAGE 98

journaliste : - Elle a u rait sa ns nul doute été su rprise de sa céléb rité. Elle la doit à ses lettres. Marie de Ra butin-Chanta l , marq u ise de Sévigné, demeure u ne des plus gra ndes ép istolières fra nça ises. Cette fem m e éléga nte et spirituel le, q u i vécut il y a quelq ues 350 a n n ées, a fa it p reuve d a ns sa corresponda nce d 'u n e véritable modernité. La biographe Anne Bernet. Anne Bernet : - je crois q u 'elle a u ra it été horrifiée, si elle ava it découvert q u 'o n mettra it le nez dans ses lettres. C'est u ne correspondance terri blement privée. Elle se mêle de choses q u i ne la rega rdent a bso l u m ent pas. Elle est très crue. Elle débat de sujets fa m i l iaux q u i n 'a u ra ient jamais dû sort i r p récisément de la fa m i l l e. journaliste: - EIIe est unefemme de son tem ps, mariée fort jeu ne a u marquis, un homme infidèle qui meu rt dans u n duel, mère de deux enfants et très attachée à sa fille. Madame de Sévigné mène une vie mondai ne dont elle se fait savoureusement l'écho. Anne Bernet:- Elle fait de l'i nformation au jour le jour. Ses lettres q u'elle ad resse à sa fi lle, ce sont des chroniques de la cour, des chroniq ues de la vie parisienne, des potins très souvent, méchants même. Mais c'est i nfi ni ment précieux et on l u i doit quand même quelq ues anecdotes ind ispensables su r la cou r de LouisXIV et sur la société de l'époque. journaliste : - En chroniq ueuse des tem ps anciens, cette veuve qui ne se remariera jamais s'est toujours montrée i ntéressée pa r les événements m a rq ua nt son siècle. Extrait d 'u n e de ses lettres, en plein procès du suri ntendant Fouquet : ((Samedi au soir. Monsieur Fouquet est entréce matin à la cha mbre, on l'a i nterrogé sur les octrois. li a été très mal attaqué et s'est très bien défend u. je ne sais q uel bon ange l'a averti qu'il avait été trop fier. Il s'en est corrigé aujourd'hui comme on s'est corrigé de le saluer. On ne rentrera que mercred i à la cha mbre. je ne vous écrirai aussi que ce jour-là. >> L'existence chaste qu'elle s'imposa, n'aura à jamais tranché avec sa vie de sa lon et son style si enjoué. La Marq u ise de Sévigné s'est étei nte i l y a 3 1 0 a ns, à Grignan, en pleine Provence, là où sa fil le, au bras d ' u n comte, s'éta it i nsta l l ée. Destins defemmes - Ca rine Béca rt - France l nfo



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je vais vous d i re, M me Rostaing: quand j'étais petit, mes pa rents m'adoraient, et su rtout ma grand-mère. j'étais

déjà corn me je suis naturellement. Mais je ne le savais pas. Enfi n, je veux d i re que je ne sava is pas la d ifférence qu'il y avait avec les autres. La bosse, c'est traître, ça vous vient par derrière, on ne la voit pas. Chez les paysans, i l n'y a pas d 'armoire à glace, on ne se voit que dans les yeux de sa mère, et naturellement, on s'y voit beau. Un jour, mon voisi n, qui était très gentil, m'a dit : (( Oh, le joli petit bossu ! ». Alors, j'ai demandé à ma grand-mère : (( Qu'est-ce que c'est un bossu ? ». Alors, elle m'a dit : (( C'est vrai que tu es un joli petit bossu, parce que tu as un peu le dos rond, et c'est parce que tu n'es pas comme les autres qu'on t'aime beaucoup. » Alors je l u i ai d it :
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