Stage de Terrain Géologie

December 8, 2022 | Author: Anonymous | Category: N/A
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Université Kasdi Merbah Ouargla Faculté des Hydrocarbures des Energies Renouvelable et des Sciences de la Terre Terre et de l’Univers l’Univers Département des Sciences de la Terre et de l’Univers 

Polycopie du module :

STAGE DE TERRAIN

Niveau : TROISIEME ANNEE GEOLOGIE APPLIQUEE+ GEOLOGIE FONDAMENTALE

Réalisé par : AMEUR ZAIMECHE Ouafi Maitre-Assistant en Géologie de Réservoir [email protected] [email protected]

 

COUR DE STAGE TROISIEME ANNEE GEOLOGIE

SOMMAIRE I. INTRODUCTION GENERALE II. LES BASES DE LA CARTOGRAPHIE CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE



1. TECHNIQUES TECHNIQUES DE LEVE D'UNE CARTE GEOLOGIQUE

3

2. SE SE LOCALISER ET LOCALISER LES AFFLEUREMENTS

5

 

3. FACE A L'AFFLEUREMENT... LES DONNEES A COLLECTER 4. REPORT REPORT DES DONNEES

7 13

5. LA LA TRACE

14

6. LES LES DOCUMENTS DEFINITIFS

22

7. LE LE LEVE BANC PAR BANC

24

III. LES DOMAINES DE STAGE

28 

1. DOMAINE SEDIMENTAIRE

28

2. DOMAINE METAMORPHIQUE

42

3. DOMAINE MAGMATIQUE

46

4. CAMPAGNE HYDROGEOLOGIE HYDROGEOLOGIE

52

5 GEOMORPHOLOGIE GEOMORPHOLOGIE

58

6. CHANTIER PETROLIERE

62

7. COMPAGNIE GEOPHYSIQUE

67

8. EXPLORATION EXPLORATION MINIERE

70

9. CHANTIER MINIERE (CARRIERE, GALERIE, SOUS TERRAIN)

73

IV. ENTREPRISES POUR FAIRE LES STAGES

77 

1. DOMAINE PETROLIER

77

2. DOMAINE MINIERE

78

3. HYDROGEOLOGIE HYDROGEOLOGIE 4. GEOTECHNIQUE

80 80

5. GEOPHYSIQUE

81

V.CONCLUSION V.CONCLUSIO N GENERALE VI.REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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INTRODUCTION GENERALE  L’objectif de ce module de stage est de mettre en pratique toutes les connaissances théoriques acquises au a u cours des trois années de la licence : la géomorphologie, la cartographie, la stratigraphie, paléontologie, la sédimentologie, les notions de tectonique, géophysique, forage,……. Il s’agit par ailleurs du premier en travail autonome avec une approche , le travail en groupe renforce l’expérience du travail collaboratif, la maitrise organisationnelle de la cartographie et des relevés de terrain mais aussi du partage des taches dans le traitement et la mise en forme des données sous la forme d’un rapport rendu en fin de stage, Et de préparer l’étudiant avant de sortir sur terrain toutes, et de répondre à questions suivantes : 1. 

Comment préparer avant de sortir sur terrain ?

2. 

Comment organiser le cahier de terrain ?

3. 

Comment faire un rapport de stage ?

4. 

Comment présenter un rapport de stage ?

Il est composé en trois parties, la première discute toutes les préparations, matériel de terrain, documentation, travail de loin, chaque affleurement, par banc, La deuxième partie décrire la caractéristiques spécifique du déroulement de stage dans chaque domaine (terrain sédimentaire, métamorphique, magmatique, hydrogéologique, chantier forage, ……) qui diffère de domaine à l’autre de point de vue déroulement, organisation, risque, et contraintes rencontrés Troisième chapitre une collection des adresses des entreprises nationale et internationale qui offrent des stages pour les étudiants, et de mettr e mettr e l’étudiant COMMENT ETRE SUR TERRAIN ? 1.  Partage des tâches entre les membres du groupe 2.  Etre discipliner et avoir un esprit de responsabilités vers le matériel et l’information scientifique 3.  Avoir un esprit de critique et analyse

 

4. Avoir l’esprit de travail en groupe en groupe 5.  Une bonne commande commande de communication entre eux et les professeurs, professeurs,  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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6.  Repérage de toute anomalies sur terrain les ruines les anciens travaux, 7.  Avoir les moyens de communications (Téléphone, poste radio….)  radio….)  8.  Respect les horaires de travail

PRECAUTIONS QU’ON DOIT PRENDRE SUR TERRAIN   9.  Il faut informer les autorités locales loca les (police, gendarmerie nationale) 10.  Ne  Ne pas entrer dans les grottes et galerie abandonnés abandonnés 11.  Ne  Ne pas disperser du groupe 12.  Prendre les chemins’ accessibles accessibles 13.  Ne  Ne pas entrer dans les propriétés privés son demande demande de permission 14.  Ne  Ne pas grimper des terrains escarpés escarpés 15.  Ne  Ne pas entrer dans les zones militaires 16.  Ne  Ne pas toucher les produits explosifs, chimiques…. chimiques…. 17.  Ne  Ne pas traverser les autoroutes, prendre prendre toutes précautions de sécurité 18.  Ne  Ne pas baigner dans les lacs et les barrages

 

19. Respecter la vie sauvage 20.  Laisser l’endroit propre, prendre les déchets. 21.  Eviter les terrains dangers (falaises, puits….)  puits….)   22.  Etre prudent dans les terrains fissurés des (serpents, scorpions…) 23.  Respect les habitants de la zone d’étude  d’étude   24.  Etre prudent vers les animaux sauvages (chiens, les sangliers, les loups……) 25.  En cas d’urgence informer les autorités 26. 

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II. LES BASES DE LA CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE 1. INTRODUCTION Au moment de se lancer dans un premier travail de cartographie géologique, il est bon de se rappeler quelques règles générales -de bon sens- quant à la sécurité et le comportement. Celles-ci sont valables dans notre pays et dans notre environnement proche, mais il est évident que dans le cas d'expéditions plus lointaines, d'autres facteurs doivent être pris en compte comme le climat, le relief, l'accueil des populations locales, la faune etc... On attend évidemment de tout géologue le respect de la nature qu'il parcourt: ne pas abandonner de déchets, ne pas défricher outre mesure, ne pas déranger la vie sauvage; mais aussi, ne pas piller les gisements fossilifères, ne pas excaver outre mesure. Parmi les mesures élémentaires de sécurité, rappelons celles-ci: ne pas s'aventurer en terrain difficile (parois escarpées, grottes, anciennes mines,...) sans avertir de l'endroit où l'on se trouve; toujours  porter un casque en carrière; ne pas approcher de parois instables après le dégel; ne jamais utiliser un marteau comme burin; si possible porter des lunettes  de sécurité. Rappelons également qu'il sera toujours plus facile de pénétrer dans une propriété privée après s'être présenté et en avoir fait la demande qu'après avoir été surpris par le propriétaire furieux... Enfin, il ne faut pas se cacher que le découragement est toujours possible: "on n'y comprend  plus rien du tout": il est parfois bon d'abandonner provisoirement une zone délicate et d'y revenir après réflexion, consultation de la bibliographie, levé de zones connexes, discussions. 2. LA PHASE PREPARATOIRE Avant de se lancer dans le levé proprement dit, il est souvent utile de faire la bibliographie de la région à étudier. Une visite des bibliothèques, une consultation des bases de données (pour l’Algérie, l’Algéri e, consulter les documents de la bibliothèque nationale de la géologie ANGCM, les archives du « SONAREM et l’ORGM  l’ORGM » Service géologique où sont répertoriés anciens affleurements et sondages et les archives du SONATRACH..) donneront une première idée des formations à cartographier, des coupes connues, du style tectonique, des problèmes en discussion, etc... Cette première idée ne doit évidemment pas vous empêcher de faire preuve d'imagination: encore une fois, une carte géologique est personnelle et reflète la vision que son auteur a de la géologie de la zone qu'il a parcouru. C'est bien sûr aussi le moment de se  procurer les documents indispensables au levé comme les cartes topographiques, les  photographies aériennes, la carte pédologique. Nous reviendrons sur ces différents documents. Dans le cas où l'on est amené à utiliser des unités lithostratigraphiques déjà définies, il est absolument indispensable d'étudier soi-même soigneusement (levé banc par banc) les coupes types. 3. LE MATERIEL Celui-ci tient en relativement peu de chose (d'autant qu'il doit être transportable par monts et  par vaux): des vêtements solides et étanches (surtout les chaussures), une gourde; un marteau; des porte-mines, crayons de couleur et gommes (il n'y a rien de plus frustrant que de se rendre compte devant un affleurement intéressant que l'on n'a plus de quoi écrire); une 1  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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 bouteille (étanche) d'HCl 10%; une loupe 10x; un rapporteur pour reporter sur la carte les mesures de direction et les relèvements; une règle; un mètre pliant ou roulant pour évaluer des épaisseurs lors de levés de coupes; une boussole et un clinomètre (nous y reviendrons); un carnet de terrain, des cartes topographiques et un porte-carte (idem), des sacs à échantillons, des marqueurs indélébiles, un GPS. Suivant les cas, on peut être amené à emporter en sus un altimètre, qui peut être aussi un moyen de se localiser par rapport aux courbes de niveau de la carte (prévoir dans ce cas un itinéraire passant par des points d'altitude connue afin de régler l'appareil); une échelle de teintes conventionnelles (qu'est-ce qu'un calcaire lilas pâle pour un autre géologue que vous?...), une tarière, un appareil photo, un casque, - le porte-carte: idéalement porte-carte: idéalement au format A4, il comporte un dos dur capable de maintenir les cartes lorsque l'on écrit dessus, une pochette pour protéger les cartes non utilisées, un dessus transparent pour pouvoir consulter la carte par temps de pluie. Cette combinaison insolite  peut être obtenue en e n associant un porte-document porte -document format A4 (non métallique) et une chemise transparente; - le carnet de terrain:  terrain:   ne faites pas d'économies sur votre carnet de terrain! Il doit être solide, inusable, à l'épreuve du climat (pluie). Ne jamais utiliser de feuilles volantes qui, bien sûr, ne demanderont qu'à s'envoler... Au contraire, utilisez un carnet solide, quadrillé (pour  pouvoir représenter des coupes à l'échelle), de format moyen (environ 12x19 cm est idéal: suffisamment petit pour rentrer dans les poches, suffisamment grand pour dessiner une coupe) et numérotez-en les pages: c'est souvent pratique pour faire des rappels et des annotations complémentaires. Il peut d'ailleurs être utile de réserver les quelques premières  pages à un index que vous rédigerez ré digerez après complète utilisation de votre carnet. c arnet. Si le "papier" n'est pas étanche, toujours écrire au crayon: c'est la seule manière d'être sûr de pouvoir se relire après une journée pluvieuse. Enfin, n'oubliez pas d'y écrire en grand votre nom et votre adresse (éventuellement avec promesse de récompense): il est arrivé qu'un promeneur le renvoie à son propriétaire; - la boussole:  boussole:  instrument indispensable s'il en est, c'est le bien le plus onéreux du cartographe. De nombreux modèles existent sur le marché. Pour notre usage spécifique, la  boussole doit disposer d'une nivelle à bulle pour en assurer l'horizontalité l 'horizontalité et d'un système de visée pour effectuer des relèvements (voir ci-dessous). Toujours s'assurer de l'unité utilisée (degrés, grades, millièmes) et du sens se ns de la graduation (du Nord vers l'Est ou vers l'Ouest). La  première opération à effectuer est de calculer la déclinaison magnétique de la boussole: la mesure donnée par l'instrument est en effet un angle par rapport au nord magnétique (azimut magnétique), qu'il faut transformer pour obtenir un angle par rapport au nord cartographique (azimut cartographique). Cette opération simple doit être effectuée à chaque changement de région de la façon suivante:

  d'un point connu A, viser un autre point connu B de la carte (clocher, château d'eau,  pylône) et faire une lecture m;   dessiner l'axe A-B sur la carte et mesurer au rapporteur l'azimut cartographique c de cet axe;   calculer la déclinaison d=c-m;   utiliser la correction c=d+m pour toutes les mesures postérieures. Les erreurs de mesure à la boussole peuvent avoir des conséquences désagréables (erreur sur la position lors relèvement, Contrôlez toujours les d'un éléments suivants:erreur sur la direction d'un plan géologique). 2  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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  absence d'objet métallique à proximité de la boussole: marteau, porte-cartes métallique (à proscrire), montures de lunettes, fils de clôture, bracelet, automobiles;    pas de champ électrique: ligne à haute tension;   utiliser la bonne déclinaison magnétique;   faire une bonne lecture (mauvaise interprétation des graduations, etc...). - le clinomètre s'il n'est pas inclus dans la boussole. Il est toujours possible d'en fabriquer un au moyen d'un rapporteur et d'un fil à plomb...

Figure. 1 : Petit matériel -minimal- du cartographe: porte-document, boussole (avec nivelle et clinomètre), crayons, carte, rapporteur, carnet de terrain. 4. TECHNIQUES DE LEVE D'UNE CARTE GEOLOGIQUE On trouvera ici à la fois la description des manipulations effectuées lors des mesures de direction et pendage et également un aperçu de la façon d'organiser le levé proprement dit. Il faut garder à l'esprit que l'information doit être récoltée avec un esprit libre d'idées réconçues. Le levé est essentiellement essenti ellement une phase d'observation. Méthodes de levé

  suivre les contacts entre les unités cartographiées: cette méthode semble la plus simple et la plus naturelle, puisqu'elle permet de relever directement les limites qui seront portées sur la carte. Elle n'est cependant applicable que pour des zones à très faible couverture. Dans ce cas, il est d'ailleurs probable qu'une étude attentive des  photos aériennes livrerait d'aussi bons résultats;

  les traversées: il s'agit de parcourir un itinéraire préparé d'avance en accumulant les

observations au fur et à mesure de leur occurrence. Dans des zones pauvres en points 3

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de repères, les différents segments de l'itinéraire sont des droites d'azimut connu,  parcourues en mesurant les distances au double pas, au podomètre, etc... Lors de la  préparation de l'itinéraire, on retiendra particulièrement parti culièrement les zones les plus propices een n affleurements, à savoir les cours d'eau, les escarpements, les routes Un examen attentif de la carte topographique peut faire gagner beaucoup de temps. En sous-bois, en l'absence de points de repère, les affleurements situés le long d'un cours d'eau sont relativement faciles à localiser à l'aide de l'altimètre, puisque la simple connaissance de l'altitude suffit à contraindre la position;   une variante de cette méthode est la cartographie des affleurements: c'est la méthode la plus usitée pour la cartographie de détail. Il s'agit ici de recenser tous les affleurements et de porter sur la carte leur extension réelle. Cette méthode est très objective, puisqu'elle permet au lecteur de se rendre compte immédiatement des faits (les affleurements) sur lesquels repose l'interprétation (les tracés);   dans les zones où les affleurements sont rares (en Algérie, par exemple), il faut utiliser toutes les ressources et les ruses disponibles pour récolter de l'information: recensement des cailloutis dans les labours (attention au glissement sur pente, cf. Fig. III.10), utilisation de la carte pédologique, de plusieurs jeux de photos aériennes  prises à des époques différentes, variations dans le couvert végétal, etc... Parfois, la tarière devient nécessaire et il est alors avantageux de travailler par "hypothèse et vérification". Par étude des photos aériennes, de la carte pédologique et extrapolation des données d'affleurement, un tracé est proposé. Il s'agit ensuite de le mettre à l'épreuve de la tarière en plusieurs endroits-clés. Technique de mesure de directions et pendages (méthode pendages  (méthode conseillée,

  direction d'un plan (plan de stratification, plan de schistosité, plan axial, diaclase, plan de faille): c'est la direction d'une horizontale de ce plan: (1) placer le talon de la  boussole sur la surface ou sur le porte-cartes pour niveler de petites irrégularités; (2) en maintenant le contact, amener la boussole à l'horizontale à l'aide de la nivelle; (3) faire la lecture;    pendage d'un plan: (1) placer le clinomètre perpendiculairement à la direction que vous venez de mesurer; (2) faire la lecture. Remarque: pour des plans à très faible  pendage, il peut être plus facile de déterminer d'abord la direction de plus grande  pente en laissant s'écouler un peu d'eau sur la surface, mesurer le pendage et ensuite déterminer la direction de l'horizontale du plan, à 90° de la direction de plus grande  pente. ENREGISTREMENT DES MESURES: soit "direction/pendage": N065°E/25°SE, soit "pendage orienté": 25°->155°.

  direction d'un linéament (charnière d'un pli, ride de courant,...): c'est la direction d'un  plan vertical passant par ce linéament: li néament: (1) déposer votre porte-cartes porte-ca rtes sur le linéament en le maintenant vertical; (2) placer votre boussole contre le porte-cartes et amenez-la à l'horizontale; (3) faire la lecture; li néament: (1) placer votre clinomètre sur le linéament; (2) faire la    plongement d'un linéament: lecture. Enregistrement des mesures, voir ci-dessus.

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Figure. 2: éléments géométriques d'un plan géologique et d'une linéation. 5. SE LOCALISER ET LOCALISER LES AFFLEUREMENTS Il s'agit d'une étape très importante du travail de levé: un affleurement mal localisé est pire que pas d'affleurement du tout. Il faut être sûr à tout moment de l'endroit où l'on se trouve, de manière à  pouvoir localiser tout nouvel affleurement à maximum un millimètre près (quelle que soit l'échelle: sur nos cartes à 1/10.000, cela représente bien sûr 10 m). Afin de parvenir à ce degré de précision, différentes méthodes sont possibles: - utilisation des points de repère de la carte: c'est la plupart du temps possible, grâce à la qualité de nos cartes. Ayons de l'imagination quant à nos points de repère: croisement de routes ou de chemins,  bâtiments, mais aussi angle d'une prairie, d'une sapinière, confluence, confluence, haie, arbre remarquable, pylône, pylône, etc... Notons que sur la plupart des cartes (sauf les nouvelles cartes à 1/10.000 dans le cas des routes de plus de 14 m de largeur), les routes ne sont pas figurées en largeur réelle: il faut mesurer par rapport au centre des ouvrages. N'oublions pas aussi que certains traits caractéristiques évoluent dans le temps: une prairie, mentionnée comme telle sur la carte peut avoir été plantée en sapins depuis lors: d'où l'utilité de disposer des versions les plus récentes...; - à partir d'un point connu, il est toujours possible d'effectuer un cheminement au double-pas et à la  boussole: viser un point de repère situé approximativement dans d ans la direction de progression (arbre,  piquet,...), noter son azimut, ensuite s'y rendre en comptant le nombre de d e doubles pas (moins d'erreurs 5  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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de comptage que le pas). Reporter distance et azimut sur la carte. Pour utiliser cette méthode, il est  bien sûr nécessaire d'étalonner son pas de la façon suivante: sur une distance de 200 m d'un parcours "moyen" (par rapport au type de terrain rencontré), compter le nombre de doubles-pas dans un sens,  puis dans l'autre et faire la moyenne si la différence est inférieure à deux doubles-pas. Construire ensuite un abaque de conversion à la dernière page de son carnet: Doubles-pas 1

Mètres 1,7

Doubles-pas 10

Mètres 16,6

2 3 4 5 6 7 8 9

3,3 5,0 6,6 8,3 10,0 11,6 13,3 15,0

20 30 40 50 60 70 80 90

33,3 50,0 66,4 83,0 100,0 116,6 133,2 150,0

Bien pratiquée, cette méthode permet de ne pas dépasser 3 m d'erreur par 100 m. Ce qui signifie que sur nos cartes à 1/10.000, un cheminement de 300 m reste dans notre limite d'imprécision de 1 mm. - le relèvement: c'est une technique de positionnement utilisée en navigation côtière, topographie, randonnée, etc... entre Il s'agit de mesurer à la boussole l'azimut points de connus (formant euxsimplement un angle compris -si possibleentre 60° et 90°)deettrois de reporter leurrepère antiazimut sur la carte à l'aide du rapporteur. La position est à l'intersection des droites de relèvement. Si les droites forment un triangle et si celui-ci est plus petit ou égal à 1 mm, il suffit de pointer le centre du "triangle d'erreur". Si le triangle d'erreur est plus grand, il faut contrôler au moyen d'une visée sur un quatrième repère ou à défaut se remémorer la liste des "erreurs possibles" et refaire les visées sur les trois premiers... - le GPS (Global Positioning System): il s'agit d'un système de positionnement par satellites développé par l'US Department of Defense. Le système européen Galileo devrait dans un avenir  proche, assurer la même fonction. fonction. Le système GPS comprend trois segments: le segment de contrôle (stations au sol qui contrôlent les satellites et tiennent à jour les informations qu'ils transmettent), le segment spatial (satellites) et le segment utilisateur (positionnement en temps réel, mais aussi positionnement de haute précision pour applications géodésiques). Dans le cadre de la cartographie géologique, c'est évidemment le  positionnement en temps réel qui nous intéresse. Une caractéristique fondamentale du GPS GP S est qu'en tant que système satellitaire, il est dynamiquement lié au centre de masse de la terre et qu'il s'appuie donc sur un référentiel géocentrique auquel l'ellipsoïde WGS 84 est associé. Les systèmes de référence locaux ne sont en général pas géocentriques et leurs orientations sont différentes de celle de WGS 84. Pour cette raison, les coordonnées GPS ne sont pas utilisables telles quelles dans un système de référence local (par exemple le Lambert belge).

  Le segment de contrôle: il s'agit de cinq stations réparties autour de la terre: Hawaii, Colorado Springs Springs (station principale), Ascencion, Diego Garcia et Kwajalein. La station  principale utilise les données captées par toutes les le s stations pour calculer les éphémérides des satellites et les corrections de leurs horloges. La station principale effectue également les corrections orbitales nécessaires.   Le segment spatial: il s'agit actuellement de 26 satellites placés dans 6 plans orbitaux inclinés de 55° sur l'équateur, avec une altitude moyenne de 20.200 km. Leur fenêtre d'observation est d'environ h par d'oscillateurs satellite. Leuratomiques fonction embarqués principale et estdedetransmettre maintenir ces une informations base temps aux très  précise au 5moyen utilisateurs via différents signaux. A partir de la fréquence fondamentale, deux ondes 6  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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 porteuses sont modulées par trois ondes de modulation. Le signal émis comprend deux codes destinés à la mesure de la distance satellite-utilisateur (version Coarse Acquisition et version Précision, destinée aux militaires) et un code d'information destiné à transmettre vers les utilisateurs toute l'information utile aux calculs de positionnement (paramètres orbitaux du satellite, dérive des horloges,...) A tout moment, un observateur terrestre peut observer 4 à 8 satellites simultanément.   Le segment utilisateur: le signal émis par les satellites est composé d'une part par les fréquences porteuses et d'autre part par les codes. Les mesures GPS peuvent donc se faire suivant deux méthodes différentes: la méthode des pseudodistances qui se pratique sur les codes et la mesure de phase exécutée sur les porteuses (cette dernière méthode est utilisée  pour les mesures de précision; elle nécessite des mesures différentielles effectuées par deux récepteurs au moins et ne sera pas détaillée ici). Méthode de la pseudodistance: la distance satellite-récepteur peut être définie par la formule suivante:

       Où d= distance réelle satellite-récepteur; c= vitesse de la lumière;

  Est

le délai entre l'émission du signal par le satellite et la réception de ce signal par le récepteur. Ce délai est mesuré par un détecteur de corrélation qui maintient l'alignement entre la réplique du code généré par le récepteur et le signal provenant du satellite (répété toutes les millisecondes). Comme les horloges des satellites et du récepteur ne sont pas parfaitement synchronisées, on parle de "pseudodistances" et l’équation l’équation devient:  p     (  ) )  Où p= pseudodistance;  = erreur horloge du satellite;  = erreur erreur hor horloge loge du récepteur; dans cette équation, les inconnues sont d et ; en effet,  est fourni par le code information des satellites. La distance satellite-récepteur peut également être exprimée de la façon suivante:

  √ (   )  ()  ( )  Où Xr, Yr, Zr représentent la position du récepteur et Xs, Ys et Zs, la position du satellite; Comme la position du satellite est également transmise par le code information, il suffit d'observer simultanément 4 satellites pour établir 4 équations qui permettent de lever les 4inconnues Xr, Yr, Zr, Dtr. La précision sur les pseudodistances est de 3m dans des conditions d'absence de brouillage. C'est le cas actuellement.

6. FACE A L'AFFLEUREMENT... LES DONNEES A COLLECTER Il s'agit ici de la liste des choses à voir et à faire en face de tout affleurement. Au début, cette litanie doit être suivie point p oint par point afin de n nee pas négliger d'information importante. Caractères généraux - Il faut d'abord éviter les pièges: s'agit-il bien d'un rocher en place et pas d'un bloc exotique (voire un mur...!); y-a-t-il du fauchage, le bloc a-t-il été basculé?

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Figure. 3 : Fauchage affectant des phyllades du Dévonien inférieur (région de Bastogne). - Il faut alors s'assurer d'étudier, dans la mesure du possible, po ssible, tout l'affleurement. C'est souvent derrière un coin, au ras du sol que l'on pourra faire une mesure valable, que l'on trouvera le fossile intéressant,...

Eléments structuraux - Trouvons maintenant la polarité des couches: "où se trouvent le haut et le bas?" C'est une étape  parfois difficile qui demande un peu de patience. Ci -dessous, quelques critères de polarité, choisis en fonction de leur valeur et de leur fréquence.

Figure. 4: quelques exemples de géopètes. 8  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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- La recherche de la polarité des couches va de pair avec la recherche de la stratification S0. La stratification est probablement la surface la plus importante à repérer, puisque les limites lithologiques l ithologiques lui sont généralement parallèles et que son organisation spatiale détermine les plis et failles de la carte. Ici aussi, en dehors de cas simples où l'on observe des bancs bien définis (grès, calcaires stratifiés,...), il faut un peu de patience. Dans certaines lithologies comme les schistes, la stratification S0 est souvent beaucoup moins bien marquée que la schistosité S1 et seule la découverte de minces lamines  plus grossières, de d e niveaux plus fossilifères peut fournir une réponse non ambiguë. Dans la recherche de lastratification, il faut faire usage des critères suivants:

  contact de deux lithologies différentes;   alignement de fossiles, de lithoclastes, de fenestrae, etc...   lamination;   alignement de nodules, avec prudence (dans certains cas, les nodules se sont formés -ont été réorientés- en fonction des contraintes ultérieures); Une fois la stratification repérée de manière non équivoque, il faut effectuer les mesures de pendage et direction comme indiqué en (4) ci-dessus. Il peut être utile de multiplier les mesures et d'adopter dans son carnet un code (*, **, ***) pour la qualité et/ou la représentativité de ces données.

Figure. 5: Relations entre la stratification (S0), soulignée par des bancs calcaires et la schistosité (S1)

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Difficulté d'identifier la stratification S0 dans un affleurement où la schistosité est bien marquée (Formation d'Ottré dans la coupe du chemin de fer de Vielsalm à Salm-Château). En bleu, les surfaces les plus visibles qui, à première vue, semblent correspondre à la stratification (S0?); en jaune, une lamination due à des variations de granulométrie permet de mettre en évidence la véritable stratification (S0!) lors d’un examen plus attentif...  attentif...   - Les plis et failles secondaires, à l'échelle de l'affleurement, doivent bien sûr être relevés et figurés sur la carte (voir ci-dessous). Il est important de faire la différence entre structures plicatives d'origine sédimentaire (slumps), c'est -à-dire pré-lithification et structures plicatives d'origine tectonique, c'està-dire post-lithification. Voici quelques critères de distinction:

  les plis syn-sédimentaires    peuvent être tronqués puis puis enfouis sous les sédiments postérieurs;    peuvent être bioturbés par des organismes organismes fouisseurs, perforants,...    peuvent être découpés par des des structures d'échappement de fluide;   contiennent des éléments figurés non déformés;   ne présentent jamais de clivage de type plan axial; ils peuvent être recoupés par contre

o

 par un clivage postérieur d'orientation quelconque par rapport rapport à la structure;    possèdent des axes fortement dispersés, situés à peu près dans le plan de glissement;   ne sont pas associés à des fractures ou veines; les plis tectoniques o    ont une géométrie corrélée avec les structures régionales;    présentent une vergence et un plan axial symétriques par rapport aux plis principaux; s e prolonge sur de nombreux bancs;   ont un plan axial qui se   sont associés à des fractures, souvent symétriques par rapport au plan axial    peuvent présenter un clivage clivage de type plan axial, parfois en éventail; éventail;    peuvent être associés à des failles de raccourcissement. raccourcissement. Essayez, autant que possible, de dessiner ces structures dans votre carnet de terrain (voir ci-dessous) ci -dessous) et caractérisez-les: plis droits, déjetés, déversés; parallèles, similaires; en Z, en M, en S, etc... Ces dernières informations vous indiqueront votre position par rapport aux plis principaux. Mesurez également les éléments suivants: direction et pendage des plans axiaux des plis, plongement des charnières.

Figure. 6: caractères généraux et éléments géométriques des plis. 10  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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crochons De même, il faut distinguer failles syn-sédimentaires et failles tectoniques:

  les failles syn-sédimentaires   n'affectent qu'une partie des dépôts et sont cachetées par les sédiments postérieurs;   sont typiquement listriques;   ne sont pas associées à des fractures et veines à remplissage tardif;    possèdent un plan de faille irrégulier irrégulier à petite échelle ("déchirement"), le long du duquel quel

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 peuvent être observés des sédiments contemporains; contemporains;   sont fréquemment associés à des structures sédimentaires du type slump, litage convoluté, échappement de fluide. Dessinez ces structures dans votre carnet de terrain (voir ci-dessous) et caractérisez-les: failles normales, inverses), de chevauchement, décrochement, etc... Mesurez également les éléments suivants: direction et pendage des plans de faille. Une rampe est la portion de faille reliant deux glissements majeurs banc sur banc. Ces glissements horizontaux s'effectuent le long d'un niveau ductile ou incompétent. Le passage d' une rampe s'effectue dans un niveau rigide ou compétent et peut engendrer un anticlinal de rampe. Un duplex est un nsemble d'écailles tectoniques comprises entre deux contacts majeurs de décollement

Figure. 7: failles normale, inverse, décrochements, décrochements, rampe et duplex. D'après Dejonghe (1998). Selon l'amplitude du déplacement lié à une faille ou à un système de faille, on parlera de chevauchement (faible rejet) ou de charriage (rejet important; dans ce cas, le compartiment déplacé constitue une nappe). Sur la carte, la pointe des petits triangles qui jalonnent le trait de faille indique l'unité chevauchante (attention, cette pointe n'est pas nécessairement orientée dans le sens du pendage 11  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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de la faille). Si une nappe est érodée au point de montrer des terrains autochtones dans une  boutonnière, ceux-ci constituent une fenêtre tectonique. Des lambeaux charriés et isolés sur des terrains autochtones sont appelés klippes. Un lambeau de poussée est une portion de terrain arraché au substratum par une unité chevauchante et entraîné sous elle.

Figure. 8: nappe de charriage. D'après Dejonghe (1998). - D'autres plans remarquables doivent être repérés et mesurés, citons successivement la ou les schistosités (S1, S2,...), les diaclases (D1, D2,...). De même pour les linéations: intersection de la stratification et d'un clivage, de deux schistosités,... - Il faut attacher une grande importance aux relations entre stratification et schistosité qui permettent de se situer par rapport à l'axe des plis.

Figure. 9:  pli et schistosité. (1) banc de grès; (2) schiste; (3) plis secondaires; (4) failles; (5) laminations dans le banc de grès; (6) réfraction de la schistosité au passage du banc de grès. Dans cet 12  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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exemple, la schistosité est de type "plan axial" (parallèle au plan axial du pli), légèrement en éventail.  Noter les relations entre S0 et S1 de part et d'autre du plan axial du pli: p li: dans le cas du flanc normal, le  pendage de S0 est plus faible f aible que le pendage de S1; dans le cas du flanc inverse, le pendage de S1 est  plus faible que celui de S0. Cette relation entre les allures de S0 et S1 permet de situer l'a xe des plis et  peut servir à identifier la polarité des couches.

7. REPORT DES DONNEES En résumé, doivent obligatoirement figurer dans le carnet de terrain: - données personnelles (nom, adresse), table de conversion double-pas/mètre; - en début de campagne:   la région du levé, son but;   la déclinaison magnétique de la boussole;   un résumé de vos recherches bibliographiques (stratigraphie, tectonique, géomorphologie,...); - chaque matin:   la date, les conditions météo et votre état de santé et humeur du jour (c'est important, car cela influence la qualité de vos observations);   la ou les personnes éventuelles avec qui vous travaillez; - à chaque affleurement:   le numéro d'affleurement suivi du numéro du fragment de carte;   la localisation de l'affleurement (croquis, visées, description: "le long de la route de Habay à Arlon, à 50 m au SE d'une chapelle, près du bois du Mauvais Passage");   la nature de l'affleurement et ses dimensions ("front de carrière d'orientation SE-NW, environ 25x150 m", "talus de route, environ 1x25 m", "rocher isolé, environ 1x3 m", "châblis", "trou à la tarière, 1,5 m de profondeur", p rofondeur", "débris épars",...);

  l'état, la fraîcheur de l'affleurement ("nouvelle excavation", "affleurement envahi de  

   

 

     

végétation",...); éventuellement un dessin. Ce mode de représentation d'une information est très riche: il favorise une observation minutieuse, il permet de représenter des éléments que l'on ne comprend pas (encore), il permet une bonne mise en relation des divers éléments géométriques de l'affleurement (stratification, schistosité, failles, plis,...), il permet de localiser précisément des mesures et des échantillons et enfin, il permet de se remémorer plus facilement l'affleurement après la campagne de terrain! En exemple, un extrait de carnet de terrain (Fig. III.8); les éléments géométriques (pendage, direction des S, D, plis, failles, polarité), localisés sur un croquis si ces éléments varient à l'échelle de l'affleurement; la lithologie, comprenant le nom de la roche, sa couleur (utiliser éventuellement une échelle de teintes conventionnelles), sa cohésion, sa granulométrie, sa texture, les éventuelles structures sédimentaires. Exemples: "grès jaune friable, fin, à matrice argileuse, à laminations  planes parallèles"; "siltite verdâtre bioturbée"; "calcaire massif massif gris clair de type rudstone",... le contenu fossilifère comprenant: la nature des fossiles (nom), leur taille, leur morphologie, leur abondance, leur état de préservation (frais, érodé, brisé), leur répartition (concentrés, dispersés, en position de vie,...) exemples: "abondants stromatopores globulaires décimétriques, concentrés à la base du banc; certains sont brisés"; "quelques tabulés branchus (Thamnopora?) en position de vie",... les structures diagénétiques: concrétions, nodules, veines, stylolithes,... dans le cas d'affleurements composites, les relations entre les différentes lithologies (croquis ou colonne lithologique) avec les épaisseurs des différentes unités, leurs relations (nature des contacts: joint de stratification, érosion, discordance,...) et les éventuels passages latéraux; enfin, l'interprétation stratigraphique, nettement séparée des observations ("Interprétation: Formation de Trois-Fontaines, probablement base de la formation").

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 Ne pas oublier que les "formations de couverture" sont également des formations et doivent donc être décrites si elles sont visibles!

Figure. 10 la séparation entre localisation, description et interprétation. Sur la carte de terrain figurent au crayon: - pour chaque affleurement: aff leurement:

  l'extension et le type d'affleurement (en place, débris, carri ère);   le numéro de l'affleurement;   les données géométriques: direction et pendage de la stratification, du clivage, des diaclases, desjugé plans axiaux des plis; et pendage des linéations); - autres d'éventuels indications:plans tout de ce faille, qui est utile au tracé des(direction limites géologiques: rupture de pente,  phénomènes karstiques, zones humides, humides, changement de végétation, etc... - les tracés des limites des unit és cartographiées, les failles, les plis majeurs. Il faut essayer coûte que coûte d'effectuer ces tracés sur le terrain: remettre ce travail à plus tard expose à des d es remords tardifs... C'est sur le terrain que l'on peut chercher par où passe la limite supposée et trouver des éléments pour confirmer ou infirmer cette hypothèse.

8. LE TRACE S'il est relativement facile de tracer les limites géologiques quand les contacts sont visibles à l'affleurement, il en va tout autrement quand les contacts sont cachés par des formations superficielles. Divers aides à l'interprétation sont heureusement disponibles. Ces techniques sont passées en revue cidessous. Sur la carte, il est recommandé d'utiliser des symboles différents (traits pleins, tirets,  pointillés) suivant le degré d'exactitude de la limite géologique (voir Fig11). 14  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Géomorphologie L'étude géomorphologique donne des résultats particulièrement fructueux dans le cas de roches stratifiées et constituées de niveaux à lithologie très dissemblable. L'altération différentielle induit dans ce cas des différences de relief plus ou moins marquées entre les lithologies différentes. L'exemple le plus connu est la cuesta (exemple: cuesta sinémurienne en Lorraine belge). Il est important de relever les le s changements latéraux (par rapport à la structure s tructure générale) des formes du relief, car ils peuvent correspondre à des variations latérales de faciès (calcaire à schiste par exemple) ou à des modifications structurales (failles, variation de pendage). Ne pas oublier qu'un substrat calcaire se marque souvent par des phénomènes karstiques tels que dolines, pertes, résurgences,...

Photographie aérienne Outre la photographie aérienne classique, il faut ranger dans ce type de document l'imagerie infrarouge, radar et multi-spectrale. Le point commun de ces techniques est de fournir un aperçu général de la région à cartographier, des traits majeurs de sa géomorphologie et cela dès avant la campagne de terrain. L'échelle de ces documents permet souvent de découvrir des éléments qui seraient passés inaperçus sur le terrain. La photographie aérienne permet aussi de déterminer par avance les zones favorables en affleurements. Enfin, de manière plus spécifique, elle est un aide efficace au tracé lui-même. - En vision stéréoscopique, ressortent les traits du relief, les vallons, les rides. Ces éléments du  paysage sont fréquemment contrôlés contrôlés par le substrat. - Il importe d'accorder une attention particulière aux structures linéaires, appelées "linéaments". Ces linéaments peuvent représenter des niveaux particuliers s'ils sont parallèles à la stratification générale et aider ainsi au tracé des limites de formations. Ils peuvent au contraire être sécants par rapport à la stratification et marquer le passage d'accidents transversaux (Fig. III.9a). Des accidents longitudinaux  peuvent également se marquer par des linéaments grossièrement parallèles à la structure générale. gé nérale. Sur les photos aériennes, les linéaments peuvent correspondre à des traits de ton différent, à une séparation entre des zones de tons différents, à des vallons, à des escarpements, des alignements de végétation, des changements abrupts dans le système de drainage, etc..

Figure. 11: région d'Habay-la-Neuve. Photographie aérienne avec tracé des linéaments (en bleu) et deszones de différence de texture (en rouge).  

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Figure. 12: carte géologique des environs de Habay-la-Neuve, tracée à l'aide des photographies aériennes et de sondages à la tarière - Il faut aussi accorder une attention minutieuse aux différences de texture, de ton qui peuvent se marquer sur les photos): ces différences peuvent traduire des différences de substrat. Pour ce type d'observation, il est préférable de travailler photo par photo, en vision non stéréoscopique. Voici quelques observations très générales:

  les sols situés sur substrat imperméable tendent à être plus foncés suite à leur plus grande humidité;   le réseau de drainage est plus dense sur les substrats imperméables; imperméables ;   les substrats perméables sont souvent plus utilisés par l'agriculture;   les calcaires sont caractérisés par une panoplie d'éléments géomorphologiques caractéristiques: dolines, pertes,... Ils donnent généralement naissance à des plages de couleur claire Il va de soi que toute hypothèse émise sur base aérophotogéologique doit être vérifié sur le terrain. Ceci acquis, il est possible de généraliser les observations de terrain grâce à la photo aérienne. aérienne. Dans notre région, il est généralement assez facile de transposer les éléments repérés sur photo directement sur carte topographique: les points de repère sont nombreux. Le report par une méthode  purement géométrique est plus complexe à mettre en œuvre et sort du cadre de cet abrégé. Consulter  par exemple Compton (1985). Pour conclure ce paragraphe, il faut insister sur le fait que la quantité d'informations contenue dans une photo aérienne dépend énormément des conditions lors de la prise de vue. Pour un même lieu, une  photo prise en été durant une sécheresse peut apporter bien plus de données qu'une prise de vue réalisée enhiver. Il est donc hautement recommandé de consulter tous les vols disponibles pour une même région avant d'effectuer son choix.

La végétation La végétation naturelle (et dans une mesure appréciable, les cultures) sont adaptées au type de sol sur lequel elles se développent. Les facteurs les plus importants sont le degré d'humidité (et donc la nature  plus ou moins imperméable du substrat) et sa composition chimique, spécialement sa nature calcaire ou non calcaire. De nombreuses plantes sont en effet calcicoles ou calcifuges et leur répartition différentielle doit éveiller l'attention du cartographe (lierre, buis, muguet, jacinthe, etc...).

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Position théorique des limites Dans les séquences où les roches sont stratifiées parallèlement aux limites de formations, il est  possible de déduire la géométrie de ces limites des directions de stratification relevées sur les affleurements les plus proches (la limite est toujours parallèle aux directions de So not ées sur la carte). Pour une bonne application de ce principe, il faut évidemment apporter grand soin à ces mesures et en particulier veiller à ne pas relever des éléments trop locaux comme des stratifications entrecroisées, des flancs de récifs,...

Méthodes géométriques Dans le cas de formations non plissées, il peut être intéressant de déterminer graphiquement l'intersection d'un plan (limite de formation, niveau repère) avec la surface topographique. Ceci est également valable pour les plans de faille, s'ils sont réguliers. Envisageons le cas où le plan en question affleure en un point, où il est possible de déterminer sa direction et son pendage (sud dans l'exemple). On désire donc établir un tracé théorique en connaissant les éléments géométriques du plan et les courbes de niveau de la surface topographique au  point d'affleurement (d'altitude connue Z, dans l'exemple: 85 m), tracer sur la carte une droite représentant la direction du plan (azimut cartographique); il s'agit donc d'une première horizontale (h85) du plan;

  en marge de votre carte, tracer une perpendiculaire à l'horizontale h85; à l'intersection de h85 et de cette perpendiculaire, tracer à l'aide du rapporteur, une droite représentant le pendage de votre plan géologique (ne pas se tromper de sens!); NB: en fait, on travaille maintenant en  projection verticale et ce que vous venez de tracer est la projection verticale du plan géologique...   toujours sur votre petit morceau de projection verticale, tracer des plans d'altitude correspondant à vos courbes de niveau (ici, 80, 70 m); puisqu'on travaille à l'échelle, ces plans seront séparés par la valeur de l'équidistance;   toujours en projection verticale, l'intersection du plan géologique et des horizontales d'altitude 70, 80 m,... vous donne l'écartement de ces horizontales... que vous prolongez sur votre carte (on repasse en projection horizontale) de manière à recouper les courbes de niveau;   une autre méthode pour obtenir l'écartement des horizontales = équidistance/tg pendage;

Figure. 13: tracé de limites géologiques par la méthode des horizontales (premières étapes); p=pendage.

   pointer les intersections entre les horizontales et les courbes courbes de niveau de même altitude; 17  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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   joindre les points ainsi définis: cette ligne représente le tracé théorique du plan géologique.

Figure. 14: tracé de limites géologiques par la méthode des horizontales (dernières étapes).  Notons que puisqu'un affleurement se localise localis e à ll'intersection 'intersection d'une ligne de direction et d'une courbe de niveau de même altitude, la limite géologique correspondante ne peut recouper ni une courbe de niveau, ni une ligne de direction en dehors des affleurements. Dans le même ordre d'idées, une construction géométrique très simple permet de trouver le pendage et la direction d'un plan géologique à partir de trois affleurements d'altitude différente, soit a, b et c  joindre par une droite les les points d'altitude extrême, a et c; graduer cette droite;

   pointer sur cette droite la graduation graduation correspondant à l'altitude du point point intermédiaire b;    joindre cette graduation et b; la droite ainsi tracée représente une horizontale du plan d'altitude b (90 m dans l'exemple); l 'exemple);   mesurer au rapporteur l'azimut cartographique de cette horizontale: c'est la direction du plan;   le pendage p s'obtient en abaissant une perpendiculaire de a sur l'horizontale d'altitude b, par exemple, et en mesurant sa longueur e; appliquer alors tg p=altitude (a)-altitude (b)/e.

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Figure. 14: tracé de limites géologiques par la méthode des 3 points d'altitude connue. Le même résultat peut être obtenu avec trois affleurements sur deux courbes de niveau d'altitude différente (la direction est donnée en traçant une horizontale entre les deux affleurements de même altitude; on est ramené ensuite à la dernière étape de la méthode des trois points d'altitude différente). De même, le problème posé par deux affleurements d'altitude différente et la direction de la couche se ramène à tracer une horizontale du plan par un des deux points et à calculer le pendage en suivant également la dernière étape de la méthode des trois points.

Epaisseur d'une couche L'"épaisseur réelle" (E) ou la "puissance" d'une couche géologique est mesurée perpendiculairement entre les deux plans de stratification de la couche considérée. L'"épaisseur verticale" (Ev) d'une couche est l'épaisseur mesurée suivant la verticale entre les plans de stratification supérieur et inférieur de la couche; elle correspond à la différence d'altitude entre les deux (horizontales des) plans de stratification. Sur une carte, Ev est obtenu facilement en calculant la différence d'altitude mesurée sur une même ligne de direction recoupant les deux limites (inférieure et supérieure) d'une couche géologique. La "largeur théorique horizontale d'affleurement" (LTHA) est la largeur d'affleurement de la couche qui serait projetée sur la carte si les altitudes des limites inférieure et supérieure de la couche étaient identiques. Sur une carte géologique, LTHA se mesure perpendiculairement à deux lignes de d e direction de même altitude, l'une appartenant à la limite inférieure de la couche, l'autre à la limite supérieure de la même couche. La "largeur cartographique d'affleurement" (LCA) correspond à la largeur d'une couche géologique telle qu'elle apparaît sur la carte, indépendamment de l'altitude. Suivant la topographie, elle peut être plus ou moins importante. Ces notions sont illustrées à la Fig. III.13. de même altitude, l'une appartenant à la limite inférieure de la couche, l'autre à la limite supérieure de la même couche. La "largeur cartographique d'affleurement" (LCA) correspond à la largeur d'une couche géologique telle qu'elle apparaît sur la carte, indépendamment de l'altitude. Suivant la

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topographie, elle peut être plus ou moins importante. Ces notions sont illustrées à la Fig. III.13.

Figure. 15: épaisseur réelle (E), épaisseur verticale (Ev), largeur théorique horizontale d'affleurement (LTHA), largeur cartographique d'affleurement (LCA). Calcul de l'épaisseur réelle (E) d'une couche:

  cas évidents: pour une couche horizontale, l'épaisseur réelle (E) est donnée par la différence d'altitude entre son sommet et sa base. Pour une couche verticale, E est donnée directement  par la distance, mesurée perpendiculairement, entre les l es deux limites de la couche, c'est-à-dire  par la largeur cartographique cartographique d'affleurement; couche inclinée, calcul par la largeur théorique t héorique horizontale d'affleurement (LTHA).      E=LTHA.sin P Avec P: pendage de la couche   couche inclinée, calcul par l'épaisseur verticale vertical e (Ev).   E=Ev.cos P Avec P: pendage de la couche Ces différentes méthodes d'obtention de l' épaisseur d'une couche sont illustrées à la Fig.16

Figure. 16:: calcul de l'épaisseur réelle (E) d'une couche à partir de la largeur théorique horizontale d'affleurement (LTHA) ou de l'épaisseur verticale (Ev).

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Figure. 17: autres méthodes de calcul de la puissance d'une couche. Les failles Hormis les cas où la présence d'une faille est visible à l'affleurement, l'existence de ces accidents doit être déduite d'autres observations. Citons:

  le déplacement, la répétition ou l'absence d'unités géologiques suivies en affleurement ou sur  photographie aérienne;   la présence de brèches de faille, parfois associées à des minéralisations;

  l'augmentation du nombre de fractures, de veines;   le rebroussement de la direction des couches;   les stries de glissement. Il est certainement utile d'en mesurer la direction et le plongement, mais il faut se souvenir que les stries ne témoignent que du dernier mouvement relatif entre les deux compartiments de la faille, mouvement qui n'est pas forcément dans le même sens que le rejet principal;   les éléments topographiques rectilignes; il peut s'agir de vallons (cas où l'érosion est accentuée par une zone de faiblesse, une brèche de faille) ou d'une zone surélevée (cristallisation dans la zone de faille d'un minéral plus résistant à l'érosion que l'encaissant). Garder à l'esprit que les éléments topographiques rectilignes peuvent être aussi la conséquence de simples fractures sans déplacement. Il est utile de mesurer les directions et pendages des fractures et diaclases, même si elles ne présentent  pas de rejet apparent: ces structures mineures possèdent souvent les mêmes éléments géométriques que des failles beaucoup plus importantes.

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9. LES DOCUMENTS DEFINITIFS En cours de travail Il est indispensable de compléter, après chaque journée de terrain, une liste des affleurements, sous quelque forme que ce soit, si possible sur un système de base de données informatique. On en  profitera pour ajouter la localisation cartographique des points (latitude, longitude, altitude ou X, X , Y, Z), calculée à partir d'une carte ou, solution plus rapide, issue d'un système d'information géographique ("GIS" exemple: arcinfo). Il faut également reporter toutes les indications de la carte de terrain sur une carte "de bureau", non découpée, ou encore sur un GIS. Utilisez une couleur différente par type d'information sur votre carte définitive (traditionnellement: verte pour les limites d'affleurement, bleue pour la géomorphologie, noire pour les informations géologiques et rouge pour les numéros d'affleurement). La grosseur de trait conseillée est de 0,5 à 0,7 mm pour les failles et de 0,3 à 0,4 mm pour toutes les autres informations. Tout comme sur la carte de terrain, les éléments géométriques sont reportés soigneusement à l'aide du rapporteur. Enfin, il faut colorier la carte en respectant si possibles les teintes conventionnelles (voir  par exemple les teintes utilisées sur la ccarte arte géologique de Belgique) et en accentuant la couleur sur les affleurements.

Figure. 18: principaux symboles utilisés en cartographie géologique. Ce travail de mise au net permet de:

  limiter la gravité d'une perte du carnet de terrain ou de la carte; 22  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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  améliorer la lisibilité des données;   contrôler la cohérence des informations;   mettre en évidence les zones où l'information est insuffisante et préparer l'itinéraire du lendemain;   ajouter dans le carnet des réflexions basées sur le travail recopié. Après le travail de levé Au carnet de terrain et à la carte définitive, s'ajoute une "notice explicative" destinée à faciliter la compréhension de la carte, à expliciter le choix de telle ou telle interprétation, à mettre clairement en évidence les problèmes non résolus, à situer la carte dans un contexte plus général. Cette notice explicative doit comprendre les chapitres suivants: - une introduction:

       

replacer la zone levée dans un cadre géographique et géologique général; commenter brièvement les documents antérieurs existants; expliciter la répartition et la densité des affleurements et la/les techniques de levé utilisées; utilis ées; détailler l'hydrographie et la géomorphologie; - pour chaque unité cartographiée:

  description détaillée de la lithologie de la formation dans la zone cartographiée, de ses variations latérales;   sélection des affleurements les plus représentatifs; - chapitres de synthèse:

  structure de la zone cartographiée;   éventuellement matériaux exploitables, curiosités, etc... On pourra éventuellement s'inspirer de la présentation des notices explicatives fournies avec les nouvelles cartes géologiques à 1/25.000 de la région wallonne. Le travail sera accompagné d'une colonne stratigraphique présentée sous la forme d'une colonne lithologique des formations affleurant sur la carte, d'une légende et d'une coupe, tracée à la même échelle que la carte géologique et orientée perpendiculairement aux structures majeures de la région. Eviter les exagérations verticales qui nécessitent une correction des pendages. La technique à suivre est illustrée par la Fig. 19. Construction de la coupe topographique:

  matérialiser la coupe par une ligne sur la carte topographique;   construire à l'échelle une succession d'horizontales d'altitude croissante (le pas correspondant à l'équidistance de la carte utilisée);    pour chaque intersection de la coupe avec une courbe de niveau, abaisser une verticale sur l'horizontale d'altitude correspondante;   rejoindre les points ainsi définis. Cela représente le profil du terrain. Construction de la coupe géologique:

   pour chaque intersection de la coupe avec une u ne limite géologique, abaisser une verticale sur le  profil;   reporter également les pendages sur le profil. Si la direction relevée sur un affleurement n'est  pas perpendiculaire à la coupe, il faut calculer la valeur de l'inclinaison (i) de la structure géologique dans le plan de la coupe de la manière suivante: i=arctg (tg p.sin d) avec p=  pendage de la structure géologique et d=l'angle aigu entre la direction de la structure et celle de s'aidant la coupe;des pendages et de la disposition des limites géologiques, tracer la coupe.   en

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Figure. 1ç: Construction de la coupe topographique

IV. Le levé banc par banc : 1. INTRODUCTION  Il s'agit d'une technique de levé utilisée plus fréquemment par le sédimentologue ou le stratigraphe que par le cartographe. Ce dernier est cependant amené à pratiquer le banc par banc pour se familiariser avec la lithologie de détail d'une formation (c'est la seule manière d'être à même d'identifier une formation sur base d'affleurements très réduits). Quoique très simple à mettre en oeuvre, puisqu'il s'agit de mesurer et décrire successivement tous les  bancs d'une coupe, cette technique te chnique demande de l'attention et de la rigueur: il ne faut pas oublier oub lier qu'un levé banc par banc est à la base de toute étude sédimentologique. Cette technique permet entre autre de:

  établir la succession des lithofaci ès et des microfaciès;    positionner de manière univoque les échantillons pétrographiques, les fossiles, les échantillons prélevés pour analyse géochimique, etc... 24  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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  l établir un découpage séquentiel;   établir des corrélations stratigaphiques, séquentielles,...   etc,... 2. PRELIMINAIRES Une étude bibliographique préliminaire permet souvent de gagner beaucoup de temps en glanant des informations quant au positionnement biostratigaphique de la coupe ou quant à d'autres types d'investigation déjà réalisées. S'il s'agit d'une nouvelle coupe, il est fructueux de susciter des collaborations avec des spécialistes afin de dater les unités étudiées. Le choix d'une coupe est influencé par divers facteurs dont:

  sa continuité, sa qualité (pas d'hiatus, de problèmes tectoniques);   sa représentativité au sein du bassin de sédimentation;   son accessibilité. Sur le terrain, il faut parcourir les abords de la coupe pour comprendre la structure de la zone considérée, pour déceler les éventuelles complications tectoniques et également pour déterminer le cheminement du levé.

3. FACE A LA COUPE Généralités Pour effectuer le découpage en bancs, il est bon de se reculer pour embrasser du regard tout l'affleurement: il faut juger de la continuité latérale des joints. Le levé banc par banc nécessite un continuel changement d'échelle d'observation. Par ailleurs, il est utile de numéroter les bancs (peinture en bombe) si le levé doit être interrompu; par respect pour la nature et pour les autres, autre s, ne "taggez" pas; Le carnet de terrain se prépare avec le même soin que pour une campagne cartographique: localisation  précise de la base de la coupe (schéma, XYZ), météo, échelle des dessins et sur la page de garde, tableau des symboles utilisés. La Fig. IV.1 montre la présentation suggérée: de la gauche vers la droite: épaisseur des bancs (cm), couleur (choisir des symboles), colonne lithologique proprement dite, numéro de banc, numéro d'échantillon, commentaires. Ceci appelle les observations suivantes:

  il faut toujours dessiner votre colonne lithologique à l'échelle (d'où l'intérêt d'un carnet de terrain ligné ou quadrillé): si dans la fougue du levé, vous oubliez de noter une épaisseur, il vous sera toujours possible de la déduire du dessin; de même, le dessin permettra de lever une incertitude sur un chiffre mal écrit;

  il faut autant que possible que le banc que vous dessinez dans votre carnet ressemble à ce que vous voyez: s'il est plus altéré, plus tendre, dessinez le en retrait; s'il est d'épaisseur variable ou biseauté, montrez-le sur votre dessin; s'il est plus massif, faites-le ressortir; ce respect scrupuleux de la réalité a non seulement pour but de refléter les caractères sédimentologiques, mais permet aussi de s'y retrouver lorsque l'on revient à l'affleurement après une interruption du travail;   même remarque pour les bases, sommets de bancs, joints, discontinuités,... dessiner ce que l'on voit!

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Figure. éà:: extrait d'un carnet de terrain. Log ou colonne lithologique. D'une manière générale, la colonne lithologique doit être un document objectif qui ne comporte que des éléments observables sur le terrain. Tout géologue muni de cette colonne devrait idéalement  pouvoir repérer les différentes unités. Il n'est donc pas recommandable de brouiller les pistes en y indiquant des caractères non visibles à l'affleurement ou pire, de représenter des caractéristiques résultant d'autres types types d'approche pa parr des variations de paramètres d'affleurement (par exemple représenter la structure microscopique de la roche par des variations dans la forme des bancs). Les coupes interprétatives par contre autorisent ce genre de manipulation, pour autant que le lecteur en soit prévenu. Les éléments à observer (et à consigner sur la colonne lithologique) lit hologique)

         

épaisseur, couleur, morphologie du banc;  première idée de la lithologie et de la la texture (calcaires: mudstone, rudstone,...)); variabilité verticale et latérale (exemple: rudstone passant verticalement à un floatstone,... ); identification et report sur la colonne lithologique des structures sédimentaires; identification des macrofossiles et, ce qui est au moins aussi important, de la densité, des relations entre les organismes: encroûtements, succession de communautés différentes,... Apporter une attention particulière à la morphologie (lamellaire, bulbeux, branchu,...) et à l'état des organismes: brisés, érodés, en position de vie, couchés dans la même direction, etc... Toutes données essentielles à l'interprétation l 'interprétation des paléoenvironnements;   Classification morphologique de Abott (1973)   formes lamellaires formes planes avec longueur/hauteur >10/1   formes tabulaires l/h < 10/1

  subsphériques    formes formes nodulaires subsphériques de diamètre < 8 cm 26

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

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  formes hémisphériques   formes bulbeuses formes irrégulières de grande taille avec l=h

  la localisation précise des échantillons.

Figure. 20: quelques symboles lithologiques (roches sédimentaires) et organismes fossiles. Quelques mots sur l'échantillonnage pétrographique D'une manière générale, peut dire que la densité est fonction de ladevariabilité des lithofaciès. Pour préciseron quelque peu, Flügel (1982,d'échantillonnage p. 7-8) montre, après une revue la littérature, que pour l'étude de carbonates de plate-forme, les auteurs utilisent en moyenne un pas d'échantillonnage compris entre 10 et 30 cm et pour l'étude de carbonates d'eau profonde, un pas de 100 à 250 cm. Il est de toute façon souvent possible de revenir à la coupe pour compléter l'échantillonnage (d'où l'avantage de numéroter les bancs). En pratique, il ne faut pas oublier d'orienter les échantillons (flèche pointant vers le bas stratigraphique) et utiliser un moyen de numérotation indélébile (sachets marqués, marqueur  permanent sur l'échantillon même,...). même,...).

27  AMEUR ZAIMECHE.O

 

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III. LES DOMAINES DE STAGE  L’objectif de ce chapitre :   est

de décrire pour le géologue la méthode de déroulement, les

caractéristiques, les contraintes, les dangers de chaque domaine de stage, être capable d’identifier les types des domaines qui peut faire les stages, et d’adapter avec chaque

domaine et le mode de rapport à effectuer à la fin de chaque stage.

1. 

DOMAINE SEDIMENTAIRE

2.  Description macroscopique macroscopique des roches et identification des facies Les minéraux possèdent des propriétés physiques physiques qui permettent de lles es distinguer entre eux et qui deviennent des critères d'identification. Ces critères sont précieux, tant pour le spécialiste, que pour le collectionneur amateur. Ce qui attire d'abord l'oeil, c'est bien sûr la couleur et la forme cristalline des minéraux, mais il y a bien d'autres propriétés. Plusieurs de ces propriétés  peuvent être observées observées sans l'aide d'instruments et sont sont d'une grande grande utilité pratique.         

                 

Couleur, Éclat Densité Trait ayé par l’ongle, raye le fer….) Dureté l’échelle de Mohs ( r ayé Effervescence : réaction avec Hcl, Propriétés optiques Sentir par le nez s’il y a une odeur spécifique, Dégusté par la langue si il y a un gout spécifique (les sels, le talc)

Il faut noter toute la description jamais donner le nom de la roche sur terrain l’objectif c’est la

description détaillée. 3. 

Identification les type des roches sédimentaires et sons environnement de dépôts   

  Détritiques   Chimiques   Biochimiques

4.  Structures et figures sédimentaires Les structures ou figures sédimentaires constituent un important indicateur des conditions de transport et de dépôt des sédiments. Leur interprétation est facilitée d'une part par l'étude de la nature actuelle et d'autre part par l'expérimentation en laboratoire. Certaines structures sédimentaires sont caractéristiques d'un environnement bien particulier (glaciaire, désertique,...) mais la plupart sont communes à plusieurs milieux de dépôt et nécessitent 28   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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l'utilisation de critères complémentaires pour l'interprétation des paléoenvironneme paléoenvironnements nts (autres figures sédimentaires, fossiles, contexte général). Les structures pré-sédimentaires sont observées à la surface supérieure des bancs constitués constitués auparavant (et à la surface inférieure des nouveaux bancs sous la forme de contre contre-empreintes) -empreintes) avant le dépôt de nouveaux sédiments.. L es stru structur cture es synsé synséd di menta ntaii r es se forment au cours du dépôt des sédiments et témoignent de la vitesse, nature, sens, direction des agents de transport. Les structures post-sédimentaires  se développent dans le sédiment après son dépôt. On relève les réarrangements hydrostatiques (figures de charge), les structures dues aux déplacements latéraux de masses de sédiments (slumps), les structures de dessiccation, les structures dues à la pédogenèse, Figures formées par érosion à la face supérieure des bancs

Figure. 21 : Forme par éros érosion ion à la face supérieure des ba bancs ncs

Figure. 22 : Empreintes d'objets

29   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 23: Les fentes de retrait ("desiccatio ("desiccation n cracks")

Figure. 24: Les gouttes de pluie 

Figure. 25 : Litage et lamination horizontale dans les sables et les grès 30   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 26 : Les stratifications obliques et entrecroisées

Figure. 27 Stratifications en mamelon

31   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 28 Les structures de déformation du sédiment

Figure. 29 Les témoins de l'activité organ organique ique Bioturbation 5.  Description des fossiles, Description de tous les fossiles trouvés : Frome, taille, l’état conservés ou non. Identification des restes fossiles Prendre des photos 32   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 30 :Prendre des des échantillons mais il ne faut pas épuiser le site

33   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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6.  Suivie des changements de facies et les limites des couches On suit la carte minute (le fond topographique) avec les limites de couches pour avoir une carte géologique

Figure. 31 : Carte minute avec les limites de couches 7. 

Discordances

Figure. 32 : Discord Discordance ance sédimentaire 34   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 33 : Discord Discordance ance angulaire 8.  1.

Aspect Structurale Les fentes de tension

2.

Figure. 34 fentes de tension La fracturation, diaclase, type de remplissage

Figure. 35 : Diaclases

35   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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3.

Evolution, dimensions des failles et la fracturation, les zones de brèchification

Figure. 36 : Des failles et fractures 9.  Mesures des stries de la faille (miroir de faille) Il faut chercher les stries de la failles pour sav savoir oir le régime tectonique t ectonique affectés la région (les niches d’arrachement) conserve la cinématique 

Figure. 37 : Mesures des stries de la faille 36   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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L’unique façon de connaître le mouvement le long du plan de faille est de trouver les

stries sur ce plan il

faut trouver les stries! 

Figure. 38 : Les stries! 8. Projection stéréograph stéréographique ique L’ensemble des mesures effectuées sur terrain de direction et de pendage et azimutes de  pendages seront projetés sur un canevas de Wolf c’est plus pratique  pour savoir la direction régionale de la structure globale, et estimer le régime tectonique de la zo ne d’étude, voir combien de famille de failles

37   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 39 : Projection stéréo stéréographique graphique des plan et des lignes sur le canevas 10.  Granoclassement et polarité des roches La sédimentation des matériaux régissent par la gravités, on trouve les grandes tailles à la  base ( le murmais de la siroche) r oche) et pardes dégradation taille des grains ver le toitalors de lac’est rocheune dans le cas logique, on trouve couche dedegranoclassement inverse série renversé.

Figure. 40 : Granoclas Granoclassement sement et polarité des roches 11.  Établissemen Établissementt des coupes Il faut recouper le terrain par plusieurs coupe perpendiculairement sur les couches pour ressortir le maximum d’information

38   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 41 : Direction des coupes sur la carte

Figure. 42 : Les coupes géologiq géologiques ues 12. 

Prélèvement et marquage d’un d’un échantillon …..) L’échantillon doit être représentatif et doit avoir un numéro (code attribué de  chaque

coupe,et

) plus les coordonnées XYZ. Sur le cahier de terrain il faut mettre la description, les coordonnées, le numéro de la photos, sur la couche, si la roche et friable il faut la mettre dans des sachets. On peut dans la même couche porte plusieurs échantillons.

39   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 43 Prélèvement et marquage d’un échantillon   13.  Etablissemen Etablissementt des colonnes lithostratigraphiques sur terrain La Colonne stratigraphique représente toutes les formations rencontrées superposées selon leur position les unes par rapport aux autres. Elle s'établit selon plusieurs principes qui sont d'une part des postulats, qu'il faut vérifier par l'observation, et d'autre part des relations géométriques entre les formations géologiques étudiées. Les deux principes qui semblent unanimement acceptés sont sont le principe de continuité et le principe de superposition.

Figure. 44 Colonne lithostratigraph lithostratigraphique ique 40   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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14.  La corrélation entre les couches L es r elations g éométr trii ques entr entre e co couches uches  Le principe de superposition superposition  : en l'absence de bouleversements structuraux, une couche est  plus récente que celle qu'elle recouvre et plus ancienne que celle qui la recouvre. C'est le  principe le plus ancien ancien en géologie, géologie, il a été formulé dès dès le XVIIe siècle par Nicolas S Steno. teno.  Le principe d'horizontalité d'horizontalité  : les couches sédimentaires se déposent horizontalement ; une séquence sédimentaire  postérieures à son dépôt. qui n'est pas en position horizontale a subi des déformations

Figure. 45 La corrélation entre les couches 15. 

Initiation de reconstituer les milieux et l’environnements sédimentaires en fonction des modes de dépôts  

La combinaison de toutes les étapes pour faire un rapport détaillé bien organisé, archive, pour faire une étude plus poussés de laboratoire, avec un codage des échantillons représentatifs La projection des pour reconstituer le milieu sédimentaire c’est l’objectif principale de l’étude de la mission.

Figure. 46 : Milieux et l’environnements sédimentaires 41   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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2. DOMAINE METAMORPHIQUE 1.  Description des types de roches métamorphiques Application des notions théoriques acquises durent les cours de minéralogie et métamorphique, on suit les mêmes techniques d’identification des roches sédimentaires

Avoir dans la tête les textures des roches métamorphiques.

Figure. 47 : Facies métamorph métamorphiques iques 2.  Cartographie de terrain métamorphisée La cartographie des terrains métamorphisés métamorphisés est très difficile à cause des changements de facies et à petite échelle avec le changement des conditions de température et de pression et la nature de la roche pré existante ainsi la couverture végétale, alors on peut sur terrain donner  pour quelque roche roche métamorphique leur origine (sédimentaire (sédimentaire ou magmatique) magmatique) 3.  Établissemen Établissementt des coupes Suie le changem changement ent de facies.

Figure. 48: coupes dans un terrain métamorphique

42   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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4. 

Identification Minéraux indicatrices les polymorphes silicates d’alumines.

5. 

Figure. 49: Minéraux indicatrices les polymorphes silicates d’alumines   Estimation de la température et la pression de la formation des roches

En fonction des constituants des silicates d’alumines dans roche on peut estimer les

conditions de formation (température et pression.

6. 

Figure. 50: Estimation de la température et la pression Textures foliation schistosité,

Figure. 51: Schistos Schistosité ité 43   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 52: Foliation 7.  Identification des skarns Le terme skarn a été utilisé pour la première première fois par les mineurs de Persberg Persberg (Suède), pour désigner la gangue silicatée riche en fer et magnésium d’un minerai.

Figure. 53: Skarns 8. 

déformation ductile,

Figure. 54:Micro pli 44   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 55:Pli couché 9. 

Echantillonnage

c’est la même chose on prend des échantillons représentatifs avec un codage et les

coordonnés XYZ , pour faire des lame mince et des analyse analyse au laboratoire.

10. 

On prend deux dans le nord de l’Algérie

1.  l’ exem xemp ple d de e la rré ég i on d de e Ain A Achi chirr anna annab ba ( c’est c’est métamorphisme régionale,   Le terrain pédagogique pour établir un stage de métamorphique, est la région de L’Edough,

Annaba Le massif de de l'Edough l'Edough constitue le complexe métamorphique le plus oriental du littoral algérien. Il a fait l'objet de plusieurs études géolog géologie, ie, Le complexe de l'Edough l'Edough est composé d'une d'une variété de roches métamorphiques métamorphiques d'âg d'âgee Précambrien à Paléozoïque; Paléozoïque; l'ensemble de ces roches forme forme une antiforme d'axe NE-SW Les gneis gneisss qui forment la base ont été décrits par Ahmed-Said et Leake (1993)

  Métamorphique régionale Le massif de de L’Edough, Annaba Annaba   Figure. 56 : Métamorphique

45   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Le cœur de l'antiforme de l'Edough  

est constitué essentiellement par la superposition tectonique (observée à l'Est du massif) de deux unités principales: l'unité inférieure est composée de gneiss fortement foliés d'âge précambrien et l'unité supérieure constitué de micaschistes Paléozoïques. Des niveaux de marbre, d'amphibolites et de roches ultrabasiques sont également associés à ces deux unités

2. La région de FilFila Fil Fila Skikda( gisement de marbre : (métamorphism (métamorphismee locale)

Figure. 57 : Gisemen Gisementt de Marbre Skikda 3. DOMAINE MAGMATIQUE 1. 

Description des roches magmatiques, D’abord il faut figer dans la tête, les l es notions des roches magmatiques qui sont classées en fonction de la température de la formation (la texture) et de la teneur en SiO2 et

Figure. 58 : Classification des roches magmatiqu magmatiques es Et de la même façon on applique toutes les notions pour classé les roches, les propriétés  physique, mécanique et optiques. optiques. 46   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Et toujours on fait la description on note toutes les détails visibles macroscopiquement. 2.  Cartograp Cartographie hie de terrain magmatique Il est difficile de cartographier les terrains magmatiques à cause de la couverture végétale denses et l’altération forte surtout dans les zone humides, il est accessible lorsque on  fait des routes elles font apparaitre des nouveaux facies

3. 

Figure. 59 : Cartograp Cartographie hie de terrain magma magmatique tique (Collo) Repérage de dykes

Figure. 60 : Dykes 47   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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4.  Estimation de la température de la mise en place   Elle est fonction de la texture, on peut savoir si la roche elle est plutonique si les cristaux  bien formés si la texture texture vitreuse la roche roche est volcanique, volcanique,

5. 

Figure. 61: Textures des roches magmatiques les vacuoles, les enclaves.

Figure. 62: Les vacuoles

Figure. 63: enclaves 48   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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6. 

Le degré d’altération et les produits  

Figure. 64:Arène granitiqu granitiquee

Figure. 65:Altération des roches ultrabasiques 7. 

les volcans actives, prendre des échantillons,

Figure. 66:Echantillonnage 66:Echantillonnage dans u un n volcan actif 49   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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8. 

Les contraintes rencontrées sur terrain  :   La représentativité des échantillons 

Figure. 67:Altération des roches modification du composition c omposition minéralogique  



Des informations cachées sous les produits d’altérations

Figure. 68:Altération des roches dépôt de pente 

  L’accessibilité , la couvertur couverturee végétale.

Figure. 69:Couverture végétale dense 50   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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9.  Dans le nord Exemple Chétaibi Annaba

Figure. 70:Le magmatisme récent de Chétaibi Annaba 10.  Dans le sud Exemple Le Hoggar

Figure. 71:Le magmatisme ancien de l’Hoggar   A la fin vous devrez faire un rapport de stage détaillé sur toutes les informations trouvés sur terrain, rassemblant des coupes, des dykes, des échantillons, des minéralisations, l’altération,

51   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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4. CAMPAGNE HYDROGEOLOGIE Pour les hydrogéologues font des stages pratique sur terrain pour appliquer les notiosn théoriques acquises, et pour bonne maitrise et bonne déroulement déroulement du stage vous devrez savoir au moins les grandes étapes de stage hydrogéologie.

1. 

Réseau hydrologique

Voir les Oueds, les ruisseaux, les bassins versants d’une région.

Figure. 72:Réseau hydrologique hydrologique ::Ruisseaux Ruisseaux et Oued 2. 

Sources naturels barrage.

Figure. 73:Sources naturels 

Figure. 74:Barra 74:Barrage ge

3.  dessalement de l’eau et (traitement) Le dessalement de l'eau (également appelé dessalage ou désalinisation) est un processus qui  permet d'obtenir de l'eau douce (potable ou, plus rarement en raison du coût, utilisable pour l'irrigation) à partir d'une eau saumâtre ou salée (eau de mer notamment

52   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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4. 

Figure. 75 : Dessalement de l’eau   Compagnie de Jaugeage

Calcule le débit d’un oued

Figure. 76 : outil de mesure des débits de la rivière Cet outil technolog t echnologique ique comporte :  un système de calcul automatique de débit de la rivière ou du canal  un “Contrôle Qualité” des mesures en temps réel   



 



 positionnement GPS GPS et communication BlueTooth BlueTooth

Figure. 77 : Manipulation de mesure de débit par l’outil   53   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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5.  Echantillonnage de l’eau  Le cas d’échantillonnage de l’eau n’est pas pareille que les roches c’est très sensible les  paramètres se changent rapidement il faut une bonne conservation pur préserver la représentativité L'objectif de l'échantillonnage à des fins d'analyse est d'obtenir des renseignements sur un milieu donné à l'aide d'échantillons d 'échantillons représen représentatifs. tatifs. Une bonne planification de la Elle campagne d'échantillonnage est nécessaire pour éviter les  pertes de temps et les erreurs. doit tenir compte du contexte et des objectifs du projet dans lequel l’échantillonnage. Toujours l’enchantions porte la carte d’identité (coordonné XYZ, description et le codage).

Figure. 78 : Echantillonnage de l’eau  6.  Piézométrie les mesures sont réalisées dans des forages, puits ou piézomètres. La piézométrie , qui est la retranscription cartographique de la surface de la nappe d'eau souterraine, se lit comme une carte topographique

Figure. 79 : opération de piézométrie

54   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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7.  Multiparatmètres Il y a des mesures qui devrais faire sur site, alors il y a des appareils multi paramètres qui  peuvent mesurer Une gamme de sondes multiparamètres robustes et précises pour les utilisateurs exigeants, pour la mesures directes ou le suivi autonome. Tous les paramètres classiques: pH, T°C, , oxygène dissous, turbidité.... Plus une large gamme de capteurs optiques : Chlorophylle, fluorescéine, rhodamine, algues  bleu-vert, hydroc hydrocarbures, arbures,ammonium, matières dissoutes diss outes colorées Et de capteurs : Nitrate, chlorure, calcium, fluorure

Figure. 80 : Manipulation du multiparatmètres 8.  Stations météorologiques Ces stations meteorologiques s'utilisent tant à l'intérieur comme à l'extérieur pour mesurer divers paramètres comme l'humidité, la température, la vitesse vitesse du vent, la pression de l'air, e

Figure. 81 : Stations météoro météorologiques logiques 55   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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9. 

Forage hydraulique

Le suivie d’un forage hydraulique (description de facies géologique, suivie les paramètres paramètre s de

forage.

Figure. 82 : Forage hydrau hydraulique lique 10.  Essaie de pompage les essais de pompage sont réalisés lors des études hydrogéolog hydrogéologiques. iques. Ils permettent d'estimer d 'estimer le rayon d'action du pompage et de calculer le coefficient de perméabilité horizontal des terrains lorsque l'épaisseur de la couche aquifère est connue.

Figure. 83: Essaie de pompage 11.  Eau de surface les chotts et sebkha, lac…… Une eau de surface précise qu'une eau, telle qu'issue d'un ruissellement, reste à la surface du sol peut être stockée en étangs ou autres l'eauetsouterraine ou de l'eau l 'eau atmosphérique. atmosphériqu e. ouvrages de retenue. Elle résume la collecte de 56   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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L'eau de surface est de l'eau qui s'accumule sur le sol ou dans un cours d'eau, dans le lit d'une rivière, d'un lac, d'une zone humide, d'une mer ou d'un océan. Par définition, les eaux de surface sont tirées des lacs, rivières, chutes d'eau et de la mer. Elles  jouent le plus grand grand rôle dans la formation formation de l'hydrosphère l'hydrosphère sur sur Terre Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-6139-eau-de-su https://www.aquaportail.com/definition-6139-eau-de-surface rface

Figure. 84: Eau de surface 12.  Géothermie les sources chaudes Une source chaude est une source dont l'eau qui sort du sol est chauffée par un processus géothermique. Il y a des sources chaudes sur tous t ous les continents

Figure. 85: les sources chaudes 57   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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5. GEOMORPHOLOGIE 1. 

Le type d’érosion et altération

Figure. 86: Profils d'altération. a.  érosion éolienne  Le vent n'est un agent efficace que dans les régions arides: la présence d'une couverture végétale diminue en effet fortement son action

Figure. 87: Érosio Érosion n éolienne 58   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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b.  Ruissellemen Ruissellementt et érosion fluviale  Le ruissellement se déclenche si les précipitations sont supérieures à la capacité d'infiltration. C'est le cas général des terrains imperméables

Figure. 88: Les cheminées de fée 2. 

Les terrasses des oueds, et les bras mort,

Figure. 89: Les terrasses d’oued 3.  Karst ls karst est une structure géomorphologique résultant de l'érosion hydrochimique et hydraulique de toutes roches solubles, principalement de roches carbonatées dont essentiellement des calcaires.

59   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 90: Karst 4. 

Les glissements de terrain

Les mouvements de terrain sont des déplacements (avec ou sans rupture) vers l'aval de masses rocheuses compactes ou désagrégées désagrég ées et/ou de terrain terrai n meuble (sols y compris) et d'eau, sous l'effet de la gravité.

Figure. 91: glissement de terrain 5.  Les coulés boueux  Les coulées boueuses sont des phénomènes très rapides affectant des masses de matériaux remaniés, soumis à de forte concentration en eau, sur de faibles épaisseurs généralement (0-5 m). Ce type de phénomène est caractérisé par un fort remaniement des masses déplacées, une cinématique rapide et une propagation importante. La coulée de boue est le plus rapide (jusqu'à 90 km/h) et le plus fluide des différents types de mouvements de terrain. Son comportement est intermédiaire entre celui d’un solide et d’un liquide, et régi par les lois des domaines à la fois de l’hydraulique  et de la mécanique des solides, ce qui en fait un phénomène particulier dans la famille des mouvements de terrain.

60   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 92: Le coulé boueux  6. 

Les buts témoins

Figure. 93: Buts témoins  7. 

Les produits d’érosion 

Figure. 94: Produits d’érosion  61   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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6. CHANTIER PETROLIERE 1. 

Chantier de forage, personnel du chantier

Figure. 95 : Chantier de forage, personnel du chantier   2.  Sensibilisation des dangers sur chantier de forage Dans le domaine pétrolier la sécurité de travail est très importante il faut avoir l’esprit de responsabilité, parce que même vous êtes des stagiaires, vous êtes exposés aux dangers, et vous pouvez provoquer des catastrophes par ignorance, c’est pour ça il faut savoir quelques

notions 

  Incendies

Figure. 96 : Incend Incendie ie (Nezla 2006) 62   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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  Haut pression

Figure. 97 : Signalisation haute pression 

  Manutention et levage

Figure. 98 : Les grues et levage des équipements lourds 

  pollutionn produit chimique  

Figure. 99: Produ Produit it chi chimique mique dangereux 63   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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  Les bruits

Figure. 100: Signalisation danger de bruit 

  Electricité haut tension

Figure. 101: Signalisation danger de haute tension électricité 

  Les sources radioactives

Figure. 102: Signalisation danger de radioactivité  

3. Savoir les équipements Décrire les équipements sur chantiers, il faut pas utilisés les sources d’étincelle, (téléphone  portable, allume cigarettes. cigarettes. 4.  Différencier entre : les 5 systèmes d’énergie, de levage, de circulation, de rotation, et de sécurité/ (voir les cours de forage)   5. 

Voir Le rôle de Géologue dans le chantier de forage  :   La surveillance géologique des paramètres de forage 

64   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 103:surveillence géologique   Digitalisation des paramètres de forage f orage

Figure. 104:Ecran d’affichage de tous les paramètres de forage  

65   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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  Etablissemen Etablissementt de master Log (log lilithostratigraph thostratigraphiques) iques)

Ce document porte tous les paramètres de forage et la description lithologique

Figure. 105:MasterLo 105:MasterLogg  6. 

Assisté les différentes opérations   Carottage   Acquisition des diagraphies   Cémentation   Complétion   Test de puits 









(voir cour de forage)

66   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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7. COMPAGNIE GEOPHYSIQUE 1.  Introduction : Application des notions théoriques acquises dans les cours de llaa géophysique géophysique appliqués pour la recherche de minéralisation, des aquifères, pétrole,…..,  le matériel est très couteux. 2.  Electrique

Figure. 106:Sondage électrique 3. 

Gravimétrie 

Figure. 107:Gravim 107:Gravimètre ètre

, 67   AMEUR ZAIMECHE.O

 

COUR DE STAGE TROISIEME ANNEE GEOLOGIE

4. 

Sismique ,

Figure. 108:Acquisition sismique 5. 

Géo radar,

6. 

Figure. 109:Acquisition Géo radar, ra dar, Electromagnétique

Figure. 110:Acqu 110:Acquisition isition Electromagnétique  68   AMEUR ZAIMECHE.O

 

COUR DE STAGE TROISIEME ANNEE GEOLOGIE

7. 

Diagraphies

Figure. 111 : Acquisition Diagraphies 8. 

Détecteur des métaux

Figure. 112:Detecteur des métaux

69   AMEUR ZAIMECHE.O

 

COUR DE STAGE TROISIEME ANNEE GEOLOGIE

8. EXPLORATION MINIERE On cherche la minéralisation et les substances utiles dans toutes les roches : sédimentaire, magmatique et métamorphique. métamorphique.

1. 

Recherche des indices de minéralisation

Figure. 113: Recherche des indices 2. 

Exploration de de sol étude d des es tranchées

Figure. 114: Creuse des tranchés 3. 

Le suivie d’un forage carotté et description de carotte

Figure. 115: Forage carotté 70   AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 116:description des carottes 4. 

Prospection Prospectio n alluvionnaire

Figure. 117: Prosp Prospection ection alluvionnaire 5. 

Etude de la caisse filonienne fi lonienne

Figure. 118:Minéralisation filonienne fil onienne 71   AMEUR ZAIMECHE.O

 

COUR DE STAGE TROISIEME ANNEE GEOLOGIE

6. 

Gisement hydrothermales

7. 

Figure. 119: Gisement hydrothermales, Les substances utiles, sable argiles calcaires,

Figure. 120 : Sablière

Figure. 121 : Carrière d’agrégats

72  AMEUR ZAIMECHE.O

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

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Figure. 122 : Carrière d’argiles  9. CHANTIER MINIERE (CARRIERE, GALERIE, SOUS TERRAIN) 1. 

Les dangers rencontrés rencontrés ssur ur chantiers minière chute d dee poids, explosif, Le tir, la poussière, le bruit

Figure. 123 : Tir 2. 

Excavation,

Figure. 124 : Excavation 73 

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

COUR DE STAGE TROISIEME ANNEE GEOLOGIE

3. 

Concassage et broyage

Figure. 125 : Concas Concassage sage et broyage Excavation 4. 

Exploitation à ciel ouverte

5. 

Figure. 126 : Exploitation à ciel ouverte Exploitation par galerie, risque de l’eau sous terrain, éboulement, gaz toxique, incendies

Figure. 127 : Exploitation par galerie  

74 

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

COUR DE STAGE TROISIEME ANNEE GEOLOGIE

6. 

Exploitation sous terrain

7. 

Figure. 128 : Exploitation sous terrain Traitement de minerais

La flottation en fonction des différentes propriétés superficielles des minéraux en contact avec l'air et l'eau. Séparation chimique

Figure. 129 : Traitem Traitement ent de minerais 75 

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

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IV. ENTREPISES ET ORGANISMES POUR FAIRE LES STAGES  L’objectif de ce chapitre :   Dans

ce dernier chapitre une collection et présentation des

 principales entreprises gouvernementales et privés qui offrent des stages pour les étudiants dans différentes domaines de la géologie, pour faire des stages professionnels ou de fin d’étude.  1. DOMAINE PETROLIER

Pour les étudiants qui font spécialité : géologie pétrolière en voici quelques sociétés nationales et étrangères que vous pouvez faire des stages pratiques dans le domaine de  pétrole. 1.   SOCI E TE NA TI ONA L E S

SONATRACH : Société nationale pour la recherche, la

production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures Adresse: Djenane El Malik, Hydra: Alger: Algérie Téléphone: 023 48 31 31 / 023 48 32 32; Fax: 023 48 33 33 / 023 48 25 2 Site Web  Web www.sonatrach.dz www.sonatrach.dz   Les géologues peuvent faire stage dans les trois divisions :   Division Exploration   Division Forage   Division Production   PED Hydra   CRD Centre de Recherche et Développement 









FILIALE SONATARACH - ENSP Entreprise Nationale Service aux Puits  

Address: BP 83 Hassi Messaoud Tél. 029 73 73 82 73 01 33 Fax :: 029 Site Web  Web www.enspgroup.com/ www.enspgroup.com/   - ENTP Entreprise Nationale Travaux aux Puits

Adresse: Base Industrielle du 20 août 1955, BP 206/207 , Hassi Messaoud - Wilaya de Ouargla - Algérie Tél. : 213 (0) 29 79 88 50 à 55 Fax : 213 (0) 29 79 84 06 Site Web  Web www.entp-dz.com/  www.entp-dz.com/  - ENAFOR  Entreprise  Entreprise Nationale du Forage

BP 211 Zone industrielle, Hassi Messaoud Tél. : 029 73 81 85 Fax : 029 73 80 86 77

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

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 2. A SSOCI SSOC I A TI ONS

 Groupement Berkine Sonatrach/Anadarko Sonatrach/Anadarko  Groupement Reggane  Groupement Ourhoud  Groupement Repsol Sonatrach  Groupement Izarène Sonatrach

 







SynopecSonatrach  Groupement SynopecSonatrach  Groupement AGIP Sonatrach  BP Sonatrach

 



 3. SOCI E TE S E TR AN G E R E S

- Schlumberger

Address: BP 248 Lotissement Lotissement Bensmaïa, Poirson  –  El  El Biar, Alger Tél. : 021 –  92  92 22 40 / 92 22 35 / 92 24 99 Fax : 021 –  92  92 25 51 www.slb.com/   Site Web  Web www.slb.com/ - Baker Hughes Tél. : 029 –  73  73 91 29 Fax : 029 –  73  73 91 30 / 73 91

40 Site Web  Web www.bakerhughes.com www.bakerhughes.com   - Halliburto Halli burton n

Address: Hôtel Sheraton, BP 62 Staouéli Tél. : 021 37 72 40 Fax : 021 37 72 48 Site Web  Web www.halliberton.com  www.halliberton.com  2. DOMAINE MINIERE :

Quelques Entreprises et organismes offrent des stages pour les géologues dans le domaine de la recherche et l’exploitation dans le secteur minière. - FERPHOS group, spa Société des Mines de

Phosphates Address:8,, rue Souahi Madani, 23000 Annaba, Algérie. Address:8 Tel : + 213(0) 38 846 360 Fax:+ 213(0) 38 846 508 508 E-mail:[email protected] Site Web  Web https://www.ferphos.com https://www.ferphos.com  

- SOMIFER, spa: Société des Mines de Fer d'Algérie

Address:Zhun II, 12000 Tébessa, Algérie. Address:Zhun Tel: + 213(0) 213(0) 37 491 011 011 - 37 492 403 Fax: + 213(0) 37 493 344 - 37 492 613 - ENOR  Entreprise Nationale de l’Or Address:Ré Address:Résidence sidence Châabani, Bt 8B Entrée C1  –  Val d’Hydra –  Alger,  Alger, Algérie.

78

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

COUR DE STAGE TROISIEME ANNEE GEOLOGIE

Site Web  Web www.enor.dz  www.enor.dz  - ENOF Entreprise Nationale des Produits Miniers Non Ferreux & des Substances Utiles,Spa

Address:31, Address:3 1, rue Mohamed Hattab, BP 183 16010 El Harrach Algérie - ORGM Office National

de Recherche Géolog Géologique ique & Minière Address: Cité Ibn Khaldoun BP 102 - Boumerès 35000 - Algérie Tél: :+213(0).24.81.75.99 +213(0).24.81.7 Fax +213(0).24.81.79 +213(0).24.81.75.99 9 Site Web:  Web: [email protected] [email protected]   - ANAM Agence Nationale des Activités Minières

Address: 42 Chemin Mohamed Gacem - El Mouradia –  Alger  Alger Tél : 021.69.99.32 / 021.69.99.36 / 0661 72 84 07 Fax : 021.69.91.04 Site web:  web: www.anam.gov.dz  www.anam.gov.dz Email:  Email: [email protected] [email protected]   - ENAMARBRE Entreprise Nationale du Marbre

Adresse: Pont Saf Saf.Bp 228. Skikda 21000. Algerie Tel: 038 93 55 62. Fax: 038 93 56 42. Site Web  Web https://www.enamarbre.dz   - BENTAL (FILIALE ENOF) SOCIÉTÉ DES BENTONITES D'ALGÉRIE

Adresse : : 31, rue Mohamed Hattab, Hassen Badi, El Harrach 16200 - Alger Tél : 021 52 15 33 021 52 52 40 à 42 Fax : 021 52 17 52 Site web : : http://www.enof-mines.com http://www.enof-mines.com   - ENG Entreprise Nationale Des Granulats

Adresse

BP N13 El Khroub - Constantine

Tél 031 95 41 76 /031 95 41 14 / 031 95 41 59 Fax 031 95 41 13 Email [email protected]  [email protected]  www.eng.dz   Site Web  Web www.eng.dz - ANGCM Agence Nationale de la Géologie et du Contrôle Minier

Adresse: Siège Ministère de l'énergie et des Mines Tour B.Val d'Hydra Alger Tel: 021 48 84 13. Fax: 021 48 84 64 www.angcm.gov.dz   Site Web  Web www.angcm.gov.dz Dispose 3 directions : La Direction du Service Géologique National (DSGN), La Direction du Contrôle et de la Sécurité Minière (DCSM), La Direction de la Protection de l’Environnement liée à l'activité l 'activité minière (DPE),  

79

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

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- ENASEL Entreprise Nationale de Sel

Boite postale, Constantine-Algérie Tel. : 213 (0) 31 66 49 89 - 66 43 39 - 66 49 88 Fax : 213 (0) 31 66 48 84 / 85 E-mail:  [email protected] E-mail: http://enasel.com   http://enasel.com 3. HYDROGEOLOGIE

Algérienne Des Eaux Zone Industrielle de Oued Smar Tél:+213 (0) 23 93 00 37/ +213 (0) 23 93 00 10 -ADE

https://www.ade.dz/   https://www.ade.dz/ ONA Office Nationale d’Assainissement  

Address: Carrefour de Sidi Arcine Route de Baraki B.P 86 Kouba.Alger 16000. Algérie Tel:(213) 21 76 20 34 | (213) 21 76 20 35 Fax: (213) 21 76 20 40 Site Web  Web http://ona-dz.org/ http://ona-dz.org/   ANRH Agence Nationale des

Adresse:

Ressources Hydrauliques 40, avenue Mohammedi Clairbois 16005 Bir Mourad Rais Alger

Télépho Téléphone: ne:54 2521542558 2154255 9 21 Fax: 21 42 / 21 5421542559 25 56, 21 5654 5425 1543 [email protected]   E-mail: [email protected] Site Web  Web www.anrh.dz  www.anrh.dz  - Agence Nationale des Barrages et Transferts Adresse : 03, rue Mohamed Allilat. BP 235 Kouba. Alger TEL/FAX : (213) 23 78 68 82/ 23 78 68 65 65 Site Web  Web www.anbt-dz.com  www.anbt-dz.com  -ANBT

-ONID Office Nationale d’Irrigation er drainage ADRESSE 04, Rue Sadji Mustapha, El Marsa –  Alger,  Alger,

COURRIER BP 31 Bordj El Bahri, El Marsa- Alger, Télé/ FAX FAX : 023879153 http://www.onid.com.dz   Site Web  Web http://www.onid.com.dz -AGIRE. Agence Nationale de

Gestion Intégrée des Ressources en Eau Address: 19, Tahar BOUCHAT –  Bir  Bir Khadem –  ALGER,  ALGER, Algérie; Phone: 021-40-20-40 / 021-55-01-01; Email:  Email: [email protected] [email protected]   ... -  4. GEOTECHNIQUE LTPS : Labo Laboratoire ratoire Travaux Public

Sud   Nouvelle zone zone d'activité Bouhraoua, Bouhraoua, BP-332 GHAR GHARDAIA DAIA - ALGERIE Tél. : +213 (0) 29 88 46 98 Site Web  Web http://www.ltps.dz   80

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

COUR DE STAGE TROISIEME ANNEE GEOLOGIE

ANC AGENCE NATIONALE DU CADASTRE

27, Rue M'hamed M 'hamed Bouchakour Bouchakour Alger - Algérie Tel: +213 21 66.36.70/81 - +213 21 65.07.45 http://www.an-cadastre.dz/   Site Web  Web http://www.an-cadastre.dz/

FAX : +213 21 65.33.01

5. GEOPHYSIQUE : 1. ENAGEO Entreprise nationale

de Géophysique

Tel: 029 73 77 00 / 029 73 81 03 / 029 73 84 08. Fax: 029 73 72 12 / 029 73 84 29. Adresse: Zone industrielle.Bp 140.Hassi Messaoud Ouargla 30500 Site Web  Web www.enageo.com  www.enageo.com  2. CRAAG Centre de Recherche en Astronomie Astrophysique et Géophysique

Route de l'Observatoire B.P 63 Bouzareah Alger Algérie Tél: 023 18 90 98/99 Fax: 023 18 91 0 https://www.craag.dz/   Site Web  Web https://www.craag.dz/ 3. Il y a autres bureaux d’études privées qui font des activités géologiques et géophysique  pour la recherche d’eau, étude du terrain pour la construction qui se trouvent à l’échelle

nationale, les étudiants doivent être intéressés de rapprocher chez lui de voir les activités dans le domaines et peuvent effectuer des stages en parallèle et de fin d’étude qui profite une double encadrement académique à l’université et professionnel dans les bureaux, alors un

travail collaboratif et les deux parties bénissent et par a suite peuvent accrocher des postes de travail et avoir des idées de faire des agréments des petites entreprises et bureaux d’études et

de travailler autonome.

81

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

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V. CONCLUSION GENERALE:

A la fin de cette cour l’étudiant sais comment sais  comment appliquer les notions théoriques acquises dans la classe et interpréter les phénomènes géologiques ainsi de savoir où il cherche un stage et comment avoir un stage, lorsque l’étudiant avoir une lettre d’accueil chez l’un des entreprises, il y a une bureau spéciale pour les stage au niveau de la faculté, pour être administrative, il signe une convention entre le doyen de la faculté et l’administration presque chaque société a une service de formation, qui accueille les stagiaires et faire un programme et désigne un parrain pendent le séjour et une fiche de pointage et évaluation, et à la fin faire un rapport de fin de stage s tage peut être l’étudiant à l’issu de stage décroche un poste d’emplois chez l’entreprise en fonction de leurs compétences, et obier les règlementations intérieurs de l’entreprises, et de prendre un idée sur le milieu professionnel qui a permet de décroche r une attestation de stage qui certifié que vous subit un stage pendent une durée qui sert une raison de plus de le parcours universitaire et par la suite l’entré dans le milieu professionnel ( les entretiens d’embauches). Apprendre la rédaction technique des rapports qui va permettre d’avoir une compétence il va ouvrir la porte entre le milieu académique et professionnel et ne pas rester coquiller sur lui et de profiter les jours de vacances de faire des stages pratiques qui donnent plus dans sans carrières académique et professionnel.

 AMEUR ZAIMECHE.O

 

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE BIBLIOGRAPHIQUE

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24.  H. D. HEDBERG (editor) (1970). Preliminary Report on Lithostratigraphic Units. International Geological Congress, International 25.  Subcommissi Subcommission on on Stratigraphic Classification, Report 3, 3 , 30 pp. 26.  *A. LEES (1989). Introduction au levé géologique. Universit é de Louvain. 27.  Legende générale de la carte géologique détaill ée de la Belgique (1929). Ann. Mines Belgique, t. 30, 39-80. 28.  Les ressources du sol belge en mati ères utiles. util es. Annexe à la l éégende gende générale de la carte géologique détaill ée de la Belgique (1929). Ann. Mines 29.  Belgique, t. 30, 893-940. 30.  *K. Mc CLAY (1987). The mapping of geological structures. . Geological Society of London Handbook Series, 161 pp. 31.  A. RENIER (1949). L'oeuvre cartographique d'André-Hubert Dumont (1808-1857). Bull. Acad. r. Belgique, Cl. Sc., 5e série, t. 35, 143-156 & 32.  709-729. 33.  *M. TUCKER (1982). The field description of sedimentary rocks. Geological Society of London Handbook Series, 112 pp. 34.  G. VANDENVEN (1993). Banque de données des publications de la Société géologique de Belgique. 1-Livret -guide. Serv. Géol. Belgique Prof. 35.  Papers, 1993 (7), 265, 24 pp.   36. Belgique. G. VANDENVEN (1993b)."par (1993b). Banque données des publications de la l a Société géologique de 2-Bibliographie carte de géologique". 37.  Serv. Géol. Belgique Prof. Papers, 1993 (8), 266, 175 pp. 38.  G. VANDENVEN (1994). Banque de données des publications du Service géologique de Belgique. Serv. Géol. Belgique Prof. Papers, 1994 (6), 273, 65 pp. 39.  G. VANDENVEN (1995). Banque Banque de données des publications de la Société belge de Géologie. Serv. Géol. Géol. Belgique Prof. Papers, Papers, 1995 (4), 279, 149 pp. 40.  Les publications précédées d'une * sont des ouvrages généraux consacrés à la cartographie géologique 41.  F. Boulvain, 2006 42.  AUTRES COURS EN LIGNE proposés proposés par le Laboratoire de pétrologie sédimentaire:

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